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RECUEIL

DE

TRAVAUX RELATIFS
A LA

PHILOLOGIE ET A L'ARCHOLOGIE
GYPTIENNES E ASSYRIENNES
POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANAISE DU CAIRE

PUBLI SOUS LA DIRECTION DE


G. MEMBRE DE l'iNSTITUT
PROFESSEUR AU COLLKGE DK FRANCK, DIUECTKUa d'TUDKS A l'COLE PRATIQUI': ORS HAUTES TUDES

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Vol. XXVIII. Liv. 1 ET 2

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Toute demande d'abonnement doit tre accompagne de son montant en un chque ou \mandat-postp au nom de M. Honor Champion.

CONDITIONS D'ABONNEMENT AU RECUEIL


Le Recueil parait par volume compos de quatre fascicules. Les abonnements se font pour le volume entier, il n'est pas vendu de fascicules spars.
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DPARTEMENTS ET UnION POSTALE


Le volume, une
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35

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'

''

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DERENBOURG

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BWGHAMYOUf.

iv^Mr

RECUEIL
DE TRJVVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHOLOGIE GYPTIENNES ET ASSYRIENNES
1906
Contenu:
1)

Fascicules

et II

gnalogies gyptiennes et leur Manlhon, par G. Maspero.

une gnalogie gyptieuue? par Georges Legrain. 2) Note sur les utilit historique, par Fr. W. von Bissing. 3) La XIP dynastie de 5) Glas4) Notes sur le Papyrus Golnischeff, par G. Maspeuo. blser oder Metallarbeiter? von W. von Bissinc. 6) Notes sur quelques localits de la BasseEgypte, par Ahmed-Bev Kamal. 7) Les Inscriptions du Wadi Brissa et du Nahr el-Kelb, par Stephen Langdon. 8) Sinouhit, protocole du dbut, par G. Maspuro. 9) Calculs gyptiens du 10) Sinouhit, 1. 134-135, par G. Maspero. 11) Le Papyrus n" 1115 Moyen-Empire, par G. Daressv.

Comment

doit-oii tablir

de l'Ermitage imprial de Saint-Ptersbourg, par W. Golnischeff. 12) A propos del'ostracon 25074 13) Les noms de l'esclave en gyptien, par Jules du Muse du Caire, par Fr. W. von Bissing. Baillkt. 14) Jakob Krall, von A. Wiedemann.

COMMENT DOIT-ON TABLIR UNE GNALOGIE GYPTIENNE?


par

Georges Legrain

Il

aurait, je croi.s,
les

pour V Intermdiaire des Chercheurs


la

et

des Curieux, une

enqute faire sur

mthodes employes pour tablir


ici.

gnalogie d'une famille.


ce qui a rapport l'gyp:

Elle ne saurait trouver place

Nous n'en retiendrons que


lis

tologie. Si j'ouvre les vangiles, je

))

au chapitre
fils
.

i^^

de saint Matthieu

La gnad'Isaac,

logie

de Jsus-Christ,

fils

de David,

d'Abraham. Abraham
,

fut pre

Isaac fut pre de Juda et de ses frres.

et la srie continue jusqu'au verset

16

Et Jacob fut pre de Joseph, l'poux de Maiie, de laquelle est n Jsus qui est appel
Christ.

C'est, je crois, le prototype

de nos tableau.x gnalogiques actuels, et sa


si

ralisation figure serait fort simple. Cependant,

nous examinons

les

arbres de Jess,

Abraham
Isaac
I

"^'^^^

voyons que cet ordre apparent

est renvers. L'anctre


la

du Christ

est

tendu, dormant, appuy sur son coude, la barbe tale,


tte, et voici

couronne en

que de son ventre sort un arbre dont


que Jsus lui-mme.

le

plus haut

rameau

Juda
I

n'est rien autre

Ainsi l'imagerie populaire a traduit saint Matthieu l'envers. Quel-

etc.

ques

vieilles

gravures montrent aussi l'histoire de France arrange de


Jess,

cette manire, et

Pharamond, comme

y figure

comme

la

souche d'un bel arbre

qui se ramifie de plus en plus et s'panouit en un laurier feuillu.


Qu'est-ce qu'une souche?

))

cela Larousse

rpond

Souche,

n.

f.

Partie du tronc

d'un arbre qui reste dans la terre aprs que l'arbre a t coup. Fig. Personnage
stupide, sans intelligence, c'est

une souche. Personnage duquel descend une famille


est la

Robert de Clermont, sixime fils de saint Louis,


le

souche des Bourbons,


:

etc.

Et

Dictionnaire tymologique de Stappers, n 1671, ajoute


recueil, XXVIII.

Souche. Base du tronc


1

NOUV. SR.,

XII.

COMMENT DOIT-ON TABLIR UNE GNALOGIE GYPTIENNE?


d'un arbre, de soccus soulier, dont
le

))

sens primordial doit avoir t

base, fonde-

ment.

Pourquoi donc fait-on


les

les

gnalogies

comme

saint Matthieu et

met-on

les

souches,

bases et les fondements en haut et les rameaux en bas'?

Quant moi,

je

trouve cette mthode fort incommode en gyptologie, et je

me
de

permettrai quelques critiques ce sujet.


Je prendrai pour
la statuette
,

thme un texte quelconque


cachette de Karnak.
:

indit, par
'^

exemple, celui de

237 de

la

Q /WWW

/WVAAA

Les Egyptiens n'crivaient pas


1

1 Ankhefnikhonsou fut

le

pre et

wV Nsikhonsou

fut la

mre de i<^
1 Bisenmaout,

t\ Bisenmaout, mais (<^


fils

aX
(ou en-

^"Yfan t
Ifl
I

^
I

d'Ankhefnikhonsou,

fait

ou sa mre oA\^^=:^) par Nsikhonsou.


les titres,

Ajoutons que
personnage
et

quand

il

y en

a,

prcdent presque toujours

le

nom du
:

ne

le

suivent presque jamais.


si

10
I

==
A/^AAAA

La

difficult

s'accentue encore

nous traduisons notre texte


^

f-|L'r(]
A

>f=) o
/v^y^A'V^

la

moderne
tiJ

O
AAAAAA
,

r'

in

il

DDD
D

it

iiiiiti

/^vv^^A

==uo

]
tout d'abord le groupe
: :

Nous trouvons
assez grande
il

o
Tes

qui nous prsente une difficult

signifie d'ordinaire
s'est, voici

fils

ayant

mmes

titres

que son pre

M.
de la

Lieblein

longtemps, heurt cette difficult lorsqu'il a voulu transla

poser un texte gyptien

moderne. Dans

ses

Etudes sur
t.

la place
p.

chronologique

XXII"

dynastie {Revue archologique, 1868,


la

XVIII,

274), par exemple,

nous trouvons

mise en srie gnalogique de


|

la stle
|

d'Apis du Louvre 2254, o


la stle,

dix-huit personnages sont Ifi i. d'un

^y D

Le rdacteur de

plutt que

de rpter ce

titre satit, a

mis

i-yl, comme nous


La
^

mettrions idem ou des guille-

mets

))

sous une rubique quelconque.

transposition oblige
| "'

M. Lieblein
nous

prvenir en note que

l-tM

^^^ ^^'

P^"-'^'

^\'^

Plus
lisons
:
i

loin, p. 282,
y

pour cette
'

mme
il'

stle

1959 du Srapum,

cite plus haut,

4-4-( -^

t^

"^

P'^^'^ *^1^

Namrod

est l'aeul

du n

9,

-^
:

iD

Ne

serait-il

pas beaucoup plus simple de suivre

la

marche du

texte et de lire

dans 1. Voir, par exemple, la mise en srie gnalogique de la stle 1959 du Srapum, faite par Lepsius son mJmoire IJber die XXll. gyptisc/ie Kni'jsdynastie, p. 267-269. Ce n'est pas la seule. Je cite au hasard.

COMMENT DOIT-ON TABLIR UNK GNALOGIE GYPTIENNE?


8
i

T^

'^j.y J.J.

"^
:

J^

^^>
f\'

suivant la mthode de l'arbre de Jess, de crer

la

srie ascendante suivante

_D l'

lH

(fil^fle)

m m
Ul
o
le

!,

ii-f
\^]^"
marche gyptienne
et

11

joue son vritable rle de signe de rptition?

M.
et,

Lieblein, dans ses traductions de gnalogies, a suivi la

laisse les titres

avant

le

nom

du personnage. Cette mthode n'est pas toujours suivie,

comme

il

faut parfois dtacher le

nom du groupe

des

titres,

nous trouverons, par

exemple, dans un article de M. Baillet' (qui, ainsi que M. Lieblein, voudra bien excuser
ces

remarques qui n'ont absolument rien d'agressif dans

mon

ide la plus intime)

KHA-HOR,
rp h, prophte d'Amon,
etc.,

grand juge, nomarque

NSI-MIN,
prophte d'Amon, nomarque,

ce qui est

la

mise en srie gnalogique d'un texte ainsi conu


fils

Prophte d'Amon,

nomarque, Nsimin,
Klia-Hor.

de l'erp-li, prophte d'Amon,

etc.,

grand juge, nomarque,

Ainsi, pour tablir la gnalogie

la

moderne
:

du texte

de

la statue

237 de

Karnak, nous devrons commencer par

la fin et crire

(=|0
\

= = 1iJl-^aSetc.)
^37
A

I A/WW^

D
I

/A

=
AAAA/V\

/vww\ <^

Je trouve que voil bien du travail pour un rsultat parfois bien maigre, et j'admire

ceux qui ont eu

le

courage de l'entreprendre et

le talent

de

le faire

sans fautes, fautes

rendues presque invitables par ces transpositions incessantes.


le Recueil de Traoauae, t. XVIII, p. 192. M. Newberry dans le tableau de la famille de Rekhmara [The Life of Rekhmara, p. 16), et tous les gyptologues aussi, ou peu s'en faut.
1.

Aug. Baillet, Uae famille sacerdotale, dans

agit

de

mme

COMMENT DOIT-ON TABLIR UNE GNALOGIE GYPTIENNE?


Je pense que nous devrions suivre exactement ce que nous indiquent les textes

gyptiens, mettre les souches en bas et les

rameaux en haut, en somme


yeux sans

faire des ta-

bleaux gnalogiques semblables l'arbre de Jess, tableaux qu'il serait facile d'tablir
et

de vrifier rapidement avec

le

texte sous les

se livrer cette transposition

continuelle qui fatigue sans rsultat apprciable.

Les sries nominales tant


est indispensable

la

base des recherches gnalogiques, je conviens qu'il


titres

de dtacher

les

noms des

d'une manire quelconque. L'idal,


les

mon

avis, serait d'avoir

un dictionnaire de noms propres en ordre ascendant, avec


et les nom.s

titres

imprims en caractres hiroglyphiques du type blanc de Berlin

en

caractres noirs de l'Imprimerie nationale de Paris.

Peut-tre ce

vu

se ralisera-t-il

un

jour, mais, en attendant,

il

me

fallait tablir

les gnalogies nouvelles que nous fournissaient les statues de la cachette de Karnak,

faire vite et aussi juste

que possible.

J'avoue que

j'ai

d renoncer

me

servir de la

mthode habituellement employe


le

pour tablir des gnalogies. Elle m'a paru trop complique, ne pas rendre
gyptien
tel qu'il

texte

nous
J'ai

est fourni et,

de plus, laisser trop souvent place une erreur

ou faute de copie.
suivantes
1
:

cherch, ttonn quelque peu, et je suis arriv aux conclusions

Une

gnalogie gyptienne doit tre

le

calque

le

plus exact possible

du

texte qui

la fournit, et,
(fig.

par consquent, au lieu d'crire Ankhefnikhonsou, pre de Bisenmaout


crire,

1),

nous devons
(fig. 2).

comme

le

texte

gyptien, Bisenmaout,

fils

d'Ankhef-

nikhonsou

Ankhefnikhonsou,
pre T

Bisenmaout,
fils

de

1 de

Bisenmaout.
Fig. 1.

Ankhefnikhonsou.
FiK-. 2.

Une
2

gnalogie commencera donc au haut de la page et descendra de gnration


la souche'.

en gnration jusqu'

Dans

les

recherches, la vrification de l'identit des titres doit tre secondaire

celle des filiations. C'est

Bisenmaout,

fils

d' Ankhefnikhonsou, fils


s'il

de Bisenmaout,
possde ce
titre

fils

d'Ounnofr, que nous rechercherons avant de nous informer

de

prophte de Montou que son grand-pre possdait

lui aussi.
la

La
3

filiation doit

donc tre

la

chose principale de
titre

note gnalogique. Pour viter


la filiation.

toute confusion et abrger les

recherches, aucun

ne sera adjoint
Il

Les noms sont orthographis parfois de faons diffrentes.

convient de noter

ces variantes.
4

Les

titres

d'un personnage ne sont pas toujours donns en bloc.

Il

arrive souvent

1. Ces gnalogies tant antrieures l're cbrtieune, leur arrangement chronologique avant Jsus-Christ devient ainsi plus commode.

COMMENT DOIT-ON TABLIR UNE GNALOGIE GYPTIENNE?


que des mentions spciales soient
'

faites

en endroits diffrents.

Il

convient de rassembler

tous les titres de ce personnage ct des variantes de son

nom

en indiquant leur pro-

venance.
5

La

fiche tablie

devra tre accompagne de tous


la

les

renseignements qui pourront

tre utiliss

pour tablir

date du

monument.
le
:

Ces principes tant tablis, essayons maintenant de rendre


nions

texte que nous pre-

comme thme

au dbut

calquons-le autant que possible

^"^N, FILS d'--

-^

(Cachette de

Karnak

n" 257)

Basalte noir.

Hauteur,

0"'385.

Date
Texte

XXIP-XXV

dynasties

(?)

B
1}

IL

f:'iTO^o'Si!r'4
=M-nD
B
nJ

-^l*'^^'A,C
(le)
AAAAAA

(fils

j^

-jf-N

f\

/VWW\

in

'fils

de]

.G

on
B

A
I I I

h r-mnu^

n
(fils

DDOlilT'

lioi/www

de), etc.

?J\^

D
t"^

^B
B

Il

AAAAAA

10

Les textes

A et C,

que nous jugeons

inutile de publier ici,


et

nous fournissent des va-

riantes d'orthographe des

noms de Bisenmaout

d'Ankhefnikhonsou que nous portons


provenance et un
titre

dans

la case

du tableau

ce destin, en indiquant leur

de Bisen-

maout que nous ajoutons ceux dj enregistrs.

NOTE SUR LES GENEALOGIES GYPTIENNES


Le rsum nominal
est ici fort

simple

BIBLIOGRAPHIE

f
mettre
ce sont
A/VWV\

11,

Catalopuo du Muse. Cf. Bau.let, Une famille sacerdotale (Recueil de Traoauw, t. XVIII); LiiBLEIN, Dictionnaire de

noms

hirojlyphiques, n" 1117, etc.

Je crois qu'il serait plus


le

commode, pour

les recherches, titres;


il

de

rsum nominal au-dessus du tableau des

mais

de petites questions de dtail sur lesquelles

est in-

utile d'insister.

Ce que
tien lu en

je dsirais

faire constater, c'est

que nos tableaux

gnalogiques

la

moderne

sont

le

rsum d'un texte gyple

commenant par
les textes

la fin.

Je pense qu'il serait prfrable

qu'on lt

gnalogiques en commenant par

comfaits

mencement

et

que

les

tableaux qui en rsulteraient fussent


le

de faon plus pratique qu'ils ne

sont d'habitude. C'est une

routine dont nous devrions nous dfaire et un progrs facile

accomplir.
Karnak, 15 mai
1905.

10.
i

A^AA^^

Souche.

NOTE SUR LES GNALOGIES GYPTIENNES ET LEUR UTILIT HISTORIQUE


P.AR

Fr.

W.

von Bissing

On
dans
la

a beaucoup, dans ces derniers temps, insist sur l'importance des gnalogies
les

de familles royales ou bourgeoises conserves sur


question de
la

anciens

monuments gyptiens
la

succession des Thoutmosis, dans les discussions sur


toujours fond sur
la signification

dure du

Moyen-Empire', on

s'est

que paraissaient avoir, en

dynastie,' 1. M. Pieper, dans sa trs mile dissertation sur les rois du Moyen-Empire postrieurs la admet, avec M. Newberry {P.S. B.A., XXIV, p. 285), que les rois Sebekmsaf ne peuvent tre spars des rois Intef des XIIP-XVIP dynasties. Puis il croit pouvoir dmontrer que les rois Intef et Sebekmsaf doivent tre rangs trois gnrations avant les Sebekhotep. Il s'en suivrait que l'ordre des fragments du Papyrus de Turin doit tre chang. C'est M. Schiaparelli, auquel le Papyrus royal est confi actuellement, de se prononcer sur la possibilit des diffrents changements proposs dernirement pour les fragments du Papyrus. Mais deux observations me semblent utiles ds prsent tout ce que M. Newberry a prouv, c'est que la reine Sebekmsas a, probablement, mari un Intef et que la clbre reine Aahhotep descend de cette reine Sebekmsas [en supposant tou:

XW

jours avec

M. Newberry que

la reine

Sebekmsaef, mentionne deux

fois,

msas, mentionne plusieurs

fois, elle aussi].

Elle aurait peut-tre port la

soit la mme que la reine Sebekcouronne aux Intef aprs l'extinc-

NOTE SUR LES GNALOtilES GYPTIENNES


gyptien, certains mots

comme
Il

(1

^,

"vx^ J|, Vo Jj,

etc.,

que nous traduisons

d'or-

dinaire par pre, mre, frre.

tait naturel

de supposer que ces mots, au moins dans

des documents officieux ou liistoriques, contenaient une notion exacte du degr de. parent qui reliait une personne une autre.

Or, l'inscription de Mes, que

M. Gardiner
:

vient de

commenter avec

tant de succs,

nous rvle un

fait

des plus surprenants

c'est la narration

d'un procs de familles, ce

sont des pices justificatives o l'exactitude en matire de gnalogie, dirait-on, tait

de prime importance. Cependant, ainsi que


parent, tels que
tante
fille
:

l'a

trs bien

vu M. Gardiner,

les

mots de

fille,

pre, mre,

y sont employs avec une ngligence dconcer

Mes

appelle tantt Houi, tantt Neslii,

son pre

Ournero
fille

est dsigne

comme

de Neshi, mre de Houi; Noubnofret se dit elle-mme


parle

de Neshi tandis que

Mes en
les

comme
fils

de sa propre mre; Houi, de son ct,


et
fils

est, d'aprs ce qu'en disent

tmoins,

d'Ournero

de Neshi, qui pourtant


le

tait, d'aprs ces

mmes dles

positions, pre d'Ournero.

Et ce bon Neshi, que tout


l'a

monde nomme pre devant


P"",

tribunaux, vivait, M. Gardiner

parfaitement vu, du temps d'Amosis


II,

c'est--dire

quelques

trois cents

ans avant Ramss

sous lequel

Mes

portait plainte.

Si nous ne savions rien de

l'histoire
tel

de

la
l'a

XVIIP
dessin

dynastie, personne n'oserait in-

troduire dans

le

tableau gnalogique,

que

M. Gardiner
le

d'aprs

les

donnes

de l'inscription de Mes,

les plusieurs

gnrations

que

savant anglais a cru devoir


les actes

supposer (avec raison, d'ailleurs) omises dans l'inscription et

du procs. On

conclurait alors qu'Amosis a vcu quatre gnrations au plus avant Ramss, et que
toute la dure de la

XVIIl dynastie n'avait pas beaucoup dpass cent

cent cin-

quante annes.
Il

faut donc, ds qu'on se trouve en prsence de substantifs tels


cits plus haut, se

que ceux que nous


il

avons

mettre en garde contre toute sorte de dceptions,

faut pou-

voir contrler

indpendamment
|T|

ces gnalogies pour pouvoir s'en servir.

Pour des

phrases

comme

l/www, etc., le cas est diffrent, cela va sans dire.

forme du nom et par le style de ses monumeuts. que de probabilits et d'hypothses. Mais M. Pieper va plus loin. Au moyen d'une gnalogie, il tablit que le roi Sebekmsaf II vivait peu prs trois gnrations avant un certain Rii-snb, dont le tombeau se trou\e El-Kab. Rn-snb mentionne une
liou des rois

Sebekmsaf avec lesquels

elle

parait

lice par la

Jusqu'ici tout va bien quoiqu'il ne puisse toujours s'agir

'

'^'vwv\

La phrase

est intraduisible, car

nous ignorons

le

sens exact

tmoignage que Rn-snb vivait du temps de la reine Snb-sn. Mais il est difficile d'admettre que cette reine Snb-sn ne puisse tre autre que la reine Sub sn, femme du roi Neferhotep, et d'en conclure que les Intef et Sebekmsaf doivent tre placs trois gnrations avant les Sebekholep. Je ne dis pas qu'il est impossible que M. Pieper soit daus le vrai, mais je ne voudrais pas voir apparatre dans un trait chronologique la phrase que voici Ainsi que M. Pieper l'a protic, les Intef et Sebekmsaf, d'une part, sont contemporains et parents de lu reine Aahhotep; d'autre part,' il n'y a que trois gnrations entre eux et les Sebekhotep. 11 n'y a donc, jusqu' nouvel ordre, rien de dcid sur la place que les Intef et Sebekmsaf ont occupe, relativement aux Sebekhotep, et, pour ma part, je continue tre de l'avis de M. Ptrie, qui, dans sou IJiiftoii-e, t. I, p. 222, place les Sebekmsaf, soit dans la XV1% soit dans la Xlil" dynastie je penche vers la XVl'^^ dynastie, par la simple raison que les Intef, qui peut-tre taient en relation de famille avec la dernire princesse de la maison des Sebekmsaf, me paraissent, par des raisons

du

'^'^^^,

et

il

est hardi d'admeiire sur ce

t^

archologiques, appartenir la

XVIP

dynastie.

LA Xir DYNASTIE DE

MANTHON

LA XIP DYNASTIE DE MANTHON


PAU

G.

Maspero
les

Il

ne

me
la

reste plus,

pour avoir complt


il

tudes sur Manthon que


les parties

j'ai

com-

miencccs dans ce Recueil,


traitait

y a douze ans, qu' examiner


la

o Thistorien

de

premire priode thbaine, c'est--dire de

XI^ dynastie et des dyest

nasties qui la suivirent jusqu' l'expulsion des Pasteurs.

La matire y
le

moins abon-

dante que pour

les

poques dont

j'ai

parl antrieurement, mais

peu qui en reste

nous amne aux mmes conclusions

et

nous oblige dclarer que l'lment romanesque

y avait supplant largement l'lment historique.

1
Entre
la fin

de

la

VP

dynastie et

le

commencement de
les
la

la

XIP,

les listes

ne nous

ont conserv que deux notes fort courtes, mais qui toutes

deux sont

videmment em-

pruntes des contes populaires. Elles placent, aprs


menipliite,
la

mort de Nitkris, une dynastie

VIP

de

la srie,

dont

les

soixante-dix rois auraient rgn soixante-dix


:

jours \ C'est la donne premire, qu'Africain nous a transmise fidlement


qu'elle scandalisa sans doute, essaya de la corriger en rduisant le

Eusbe,

nombre des Phales jours

raons phmres cinq, puis son traducteur armnien transforma


et
il

en annes

arriva ainsi au chiffre vraisemblable de cinq rois pour soixante-quinze ans.


le fait

On

explique

en supposant, par exemple, que


la

les

chronographes gyptiens, trouvant


la

dans

les

Annales, aprs
jours,

mort tragique de Nitkris,


les

mention d'un interrgne de


auraient administr la

soixante-dix

durant lequel

notables de

Memphis

chose publique chacun pendant un jour, auraient transform l'interrgne en une dynastie et les rgents en autant de Pharaons*. L'explication est ingnieuse, et en soi-

mme,

je la crois vraie,

mais non pas dans


le

le

sens o on la prend d'ordinaire. J'y rela

connais en effet un trait de roman, et je


est ncessaire
:

rattache
le

lgende de Nitkris, ainsi qu'il

aprs avoir racont

comment

peuple de

Memphis

avait puni la reine,

l'auteur introduisait l'pisode des soixante-dix jours et terminait son rcit par l'lection

d'un roi choisi probablement parmi les soixante-dix rgents,


fut plus tard

comme Psamratique
forme que Manthon

le

parmi

les

dodcarques. La

restitution

que

je

propose ainsi peut n'tre pas


la

exacte; ce qui reste vrai, c'est que la


prte, n'a rien de

VHP

dynastie, sous

lui

commun

avec

l'histoire,

mais qu'elle tient uniquement du roman.


est rapport

On
le

ne saurait nier qu'il n'en ft de

mme
:

pour ce qui nous

d'Akhthos,

premier Pharaon hraclopolitain

il

avait t plus cruel que tous ceux qui l'avaient

prcd, et

il

avait accabl de

maux

l'Egypte entire, puis

il

tait

devenu fou fu-

1.
2.

Unger, Manetlio, Unger, Manatho,

p. 107.
p.

108-109; Lauth,

Aus j^gypten'H

Vorzeit, p. 169-170.

LA Xir DYNASTIE DE MANTHON


avait t mis en pices par un crocodile'.

rieux, et

il

Mens

avait t de

mme

mis

en pices par un hippopotame ^ et un crocodile magique avait t envoy par l'un des
hros
dii

Conte de Khops
le

et

des Magiciens pour punir un personnage adultre'

la

mort par
destin''.

crocodile tait encore l'une des trois morts qui menaaient le Prince crocodile est un des ressorts
ce que

Prun

Le

communs du roman
tait reprsente
il

gyptien, et ce seul trait


P*". Il

suffit caractriser

Manlhon
t rude
le

disait

d'Akhthos-Khatou

avait utilis

conte populaire o la
frocit;

fin terrible
P'' ait

du tyran
ix

comme

le

chtiment de sa

que Khatou

ses sujets,

est possible,

mais Manthon ou ses

auteurs savaient de

lui

ce que

roman

racontait et rien de plus.

La XII^ dynastie
compare
la srie

se prsente nous avec


est forc

une

liste

complte, mais lorsqu'on la

monumentale, on

de confesser qu'elle en diffre consila fin

drablement. Mettons en tte l'Ammnms que Manthon plaait


nastie prcdente, et voici
le

de

la

dy-

rsultat auquel nous arrivons

MANTHON
'A[ji[JiV[JiY),

MONUMENTS

'A[X[jiav[jir;c,

AmANEMHAT
SaNOUOSRT

I*^"^

<D

(^

""^^

Ssjoyx^wat,

'A[jL[;iav[i.o'j

ul,

P'^'

^U

'AfX[jiav(Ji7i, 'A(Ji[jiV(jirjC,

AmANEMHAT
SANOUOSRiT

II

(Q'"*^^4V^]
[

Sffioj-cptc,

II

O^

AayapYic

Aa[j.ap),

Aapt,

SaNOUOSRT

III

OS 4^1
O
Q
^aaaaa

'A[JLepT,,

'A|Ji[JipT;(;,

AmaNEMHAT

III

^^ -^ j
| |

'A[JL[jLV[JLr,,

'A[JiV[jiTi,

AmANEMHAT IV
SOVKOUNOFRIOU.

^^ ^

Sx(JLo(fpii; oXcpTj,

La proportion des noms dont


rable.

la

forme

est reconnaissable clairement est assez consid-

Les

trois

Ammanms

ou

Ammnms

reprsentent trois des Amenemhalt,


est

le

premier,

le

second

et le quatrime.

Skmiophris

une drivation fautive mais cer-

taine de Sovkounofriou, et Ssstris pour Snstris est

un cho lgrement

altr de

Sanouosrt. Les autres diffrent compltement des quivalents hiroglyphiques que la


srie dynastique

nous oblige leur attribuer

Ssonkhsis, Lakhars-Lamars, Amrs-

Ammrs,

n'ont rien de

commun pour

l'apparence avec les deux Sanouosrt et avec

l'Amenemhat qui leur correspondent.


Reprenons tous ces noms
a rien dire, sinon que
lisation
la

l'un aprs l'autre.

D'Ammanms-Ammnms,
la vieille

il

n'y

variante en a ne doit pas tre un souvenir de

voca-

en usage dans

laxoivr,

ramesside,

Amnou = Amoun^ Ammn, Amanhotpou =

1. 2. 3.

4.

Unger, Manetho, p. 107. Unger, Manetho, p. 78. Maspero, Les Contes populaires de l'Egypte, Maspero, Les Contes populaires de l'Egypte,
RECUEIL, XXVIII.

2' dit., p. 60-63.

2' dit., p. 230, 236-238.

NOUV. SR.,

XII.

10

TA Xir DYNASTIE DE MANTHON

Amntlis == Amenephths;

c'est,

comme

dans

les

exemples que

j'ai

discuts ailleurs',
la

Nactanabis-Nectanebs-Nectnbs, un
contretonique a sur
la contrefinale.

effet

d'enharmonie produit par


et,

raction de la
final,

Sanouosrit-Snouosrit
le

par chute du -t

Snouosr-Snosr,

est

certainement
le

nom

qui a donn lieu Manthon de trans-

porter la XII dynastie

Ssstris d'Hrodote;
j'ai

qu'on adopte l'explication que

M. Sethe en donne ou

celle

que

propose, l'identit de ce Ssstris spcial avec

Sanouosrt est assure. Ssonkhsis n'offre plus aucun rapport de forme avec Sanouosrt I" en face de qui
TtT^T J?TT
il
il

se

trouve;

s'il

a son analogie en gyptien, c'est avec


s'expliquer sa prsence en cet endroit,
les

^^^ Shashankou-Sheshonqou. Pour


que
les

faut se rappeler

gyptiens, afin de diffrencier

Pharaons homonymes,

intro-

duisaient des variations dans leurs noms, et que les

deux Pioupi devenaient Phips et

Phis, les Ramss, Ramesss, Armesss, Rampss, Rhapsakcs, Rhampsinite, Rames-

somens,

les

Osorkon, Osokhr, Osorthn, Osorkh,

les

Psammatikou, Psammtique,
et Ssstris-Ssosis est assez
:

Psammis, Psammnite. L'assonance entre Ssonchsis


forte pour

que Manthon

ait

pu admettre Ssonchsis en doublet de Ssstris


P''

Sson-

chsis quivaudrait donc Sanouosrt

par diffrenciation avec Ssstris-Sanouosrt II


et

mais non par drivation directe de Sanouosrt. Restent Lakhars-Lamars

Amrs-,

Ammrs. Ds
rlt

le

dbut, l'impossibilit de retrouver les lments d'Ousirtasen-Sanouosles

dans Lakhars-Lamars a dcid

chronographes chercher sous cette forme non


Il

pas un nom, mais un prnom de souverain.


furent faits en ce genre
:

est inutile

d'numrer
la

ici les

essais qui

aujourd'hui,

il

semble bien prouv que

forme lgitime

est
III,

Lamars-Labaris

et qu'elle doit se rattacher

au cartouche-prnom d'Amenenihait
:

?^

lu Namar, Lamar, l'poque grecque. Cette lecture est lgitime

:^^ mat

a perdu son t fminin, et mai est


A devienne

devenu ma, selon

la

rgle qui veut que la diphtgngue

a en composition"; la pour na. comme dans Tlas pour Ouznas, assume


en a que
la prposition
aaaaaa

la vocalisation

nai-nei prend dans


le

^.ii*.Too-!ri,

2^*.n*.po-yg^i

'

C'est donc

d'Amenemhat

III qu'il s'agit,

bien que

rang que Lamars occupe dans


III.
le
Il

la

dynastie
hat III

le

mette en face de Sanouosrit-Ousirtasen


rappelle en rien ni

reste

donc pour

Amenem-

Ammrs-Amrs, qui ne

nom,

ni le

prnom du Pharaon
pouvait

gyptien.
est

La plupart des savants


changement

se tirent

de

la difficult

en disant qu' Ammrs-Amrs


si

une simple variante pour Lamars'. L'hypothse serait possible


le

l'on

admettre que
et,

se serait fait aprs

coup sur

la liste

dj transcrite en grec,

en ce cas, Lamars-Lamrs donnerait aisment Amars-Amrs par retranchement


initial
:

du L

mais Manthon travaillait sur des documents en criture gyptienne,


la

et,

dans ceux-ci,
pas.

persistance de Va en tte du

nom

aprs

la

chute du l ne

se

comprend
pas

Le doublet gyptien de Lamars


l'original

^ ^^
de
la

peut tre Mares

^^

0, mais non

Amrs. Je ne vois pas bien

transcription grecque; je suis toutefois


III.

oblig de penser qu'il diffrait du

prnom d'Amenemhat

1.
2.
'i.

A A

tracers la oocalisation gt/pti.ennc, XXI, B, dans le Recueil de Traoaux, t. XXIV, p. 85-87. traceis la oocalisation gyptienne, XXIII, dans le Recueil de Traoaux, t. XXIV, p. 153-159. tracers la cocalisation gyptienne, dans le Recueil de Tracausc, t. XXIV, p. 159.

4.

Ainsi,

rcemment encore, aprs Lauth

et

Unger, Ed. Meyeu, /Egyptische Chronologie,

p. 59.

LA Xir DYNASTIE DE MANTHON


Manthon

11

Si donc nous rsumons les rsultats auxquels la comparaison de

et des

monuments nous
prim
dans
la

a conduits, nous voyons que

Manthon ou
II,

ses autorits avaient

sup-

l'un des Sanouosrt, plus

probablement Sanouosrt

ce qui avait cr
III

un vide

dynastie; de plus,
et
ils

ils

avaient substitu au
le

nom d'Amenemhat
III et

son prnom

Lamars,

avaient combl

vide que

la

suppression d'un Sanouosrt avait pro-

duit, en introduisant entre

Lamars-Amenemhat

Ammnms-Amenemhat IV
les

un Ammrs-Amrs, qui ne correspond


contemporains nous rvlent l'existence.

aucun des souverains dont

monuments

H
XIP
dy-

Comme
nastie de

d'habitude, l'explication des divergences qu'on remarque entre la


et la

Manthon

XII dynastie monumentale nous est fournie par

les courtes

notices que les abrviateurs ont conserves la suite des

noms de
II,

certains rois. Elles

sont au

nombre de

trois et elles s'appliquent


II
il

Ammnms
sur
la foi

Ssstris, Lamars.

D'Ammnms

est dit qu'il fut assassin par ses propres eunuques'.

On

a voulu

transporter cette note au rgne

d'Ammnms P^
1"''

d'un passage mal compris


:

du Papyrus de Berlin n
Sinouliit nous
fils

/,

mais rien ne

justifie cette transposition

les

Mmoires de

montrent qu'Amenemhat

mourut de

sa belle mort, pendant que son

faisait la

guerre en Libye ^ Les tragdies de palais n'taient certainement pas rares


II ait

en Egypte, et rien ne s'oppose ce qu'Amenemhat


indique.

pri de la faon qui nous est

Manthon

avait

pu puiser ce renseignement quelque source authentique,

canon royal ou chronique aujourd'hui perdus.


Les deux autres notices sont d'un caractre trs diffrent
en pleine polmique et en plein roman.
:

elles

nous transportent

On

sait

que Manthon accusait volontiers Hro-

dote d'ignorance ou de mensonge, et qu'il l'avait pris assez violemment partie dans

son ouvrage'; cela ne l'avait pas empch de lui emprunter ses rcits, lorsqu'ils concordaient avec ses propres informations ou qu'il
les

trouvait son got.

Parmi

les histoires

d'Hrodote, deux surtout avaient t bien accueillies en Grce, celle de Ssstris et celle
des dodcarques ainsi que du Labyrinthe. Hrodote plaait son Ssstris avant Chops,
et
il

attribuait la fondation

du Labyrinthe aux

roitelets

de l'poque sate
les

un historien
dfigurs
lit

indigne avait beau jeu l'attaquer sur ces deux points et rtablir
sous leur aspect et leur place vritable.

faits

En

fait, la

Geste de Ssstris, telle qu'on la

chez Hrodote, tait un roman, que

les
le

guides du voyageur

Memphis

dbitaient propos

d'un groupe de statues situes dans

temple de Phtah

ce n'taient pas les exploits


il

du

conqurant qu'on y clbrait,


l'incendie, grce au
avait trait

c'tait la faon

presque miraculeuse dont


ses
fils*.

avait chapp
rcit ce qui

dvouement de deux de
et
il

Manthon
le

retint

du

aux conqutes,

chercha un souverain dont

nom

ressemblt suffisam-

1. 2.
3.

4.

'A[;.(jiav(j.Y]; ty) Xy)', o ti Tciiv St'cov s'jvoj/wv vr,p6/i; cf. Unger, Manetho, p. 118-120. Maspero, Les Contes populaires de l'Egypte, 3 dit., p. 61, 63. JosPHE, Contra Apioneni, I, xiv xal uoXX xv 'HpSorov B\^y_Bi twv AiyuTTTiaxiv tt' ayvoc Maspero, La Geste de Ssstris, dans le Journal des Sacants, 1901, p. 597-600.
:

J/s-jafjisvov.

12

LA Xir DYxXASTIE DE MANTHON

ment

celui de Ssstris pour se prter l'identification.


il

Sanouosrt-Snosr asseon admettrait


la

nait bien Ssstris, mais

y avait trois Snosr. Les raisons qui dterminrent Manclaires, et,

thon prfrer

le

second ne sont pas

quand

mme

qu'il a con-

fondu Sanosr
stle

II

et Sanosr III

en un seul personnage, ce n'est pas


III se

dcouverte d'une
le

o un contemporain de ce dernier

vante d'avoir particip un raid contre

pays de Lotanou, peut-tre contre

la ville

de Sicllem^ qui nous permettrait d'attribuer

ces Pharaons des conqutes telles que celles de Ssstris.

Le

fait certain, c'est

que

Manthon

fixa la
Il

XIP

dynastie

le

Ssstris flottant d'Hrodote et qu'il l'identifia au

second Snosr.

supprima

d'ailleurs ce qui tait le principal de l'histoire, la conjura-

tion de Pluse, sans doute parce

que

ses auteurs, tout en


qu'il avait
il

mentionnant
:

les
s'il

guerres du
avait ren-

Pharaon, ne parlaient pas des dangers


contr chez
lui

courus au retour

quelque chose de pareil,


la vie
le

l'aurait enregistr,
II.

complot d'eunuques qui cota

Amenemhat

comme il enregistra le En rsum, c'est pour localiser


Manthon
a substitu
qu'il aurait
:

d'une manire indubitable son gr

Ssstris d'Hrodote que

un Ssstris
s'il

et par suite

un Ssonchsis deux des Ssstris

d admettre
avec
le

avait transcrit exactement en grec le


il

nom

de Sanouosrt-Snosr

rcit

d'Hrodote
-'^

a introduit dans la XII dynastie

un lment purement romanesque qui

BjL,

^'y figurait pas auparavant.

La note
bti pour sa

jointe au

nom

de Lakhars-Lamars nous apprend que ce souverain


Il

s'tait

tombe

le

Labyrinthe du nome Arsinoite".


les

n'tait pas difficile


le

pour un

gyptien de race, vivant sous

premiers Ptolmes, de dmontrer que


lui avait

drogman

d'Hrodote avait tromp son patron, lorsqu'il


t construit par
s'tait-il

expos que
la

le

Labyrinthe avait

Psammtique

P""

et

par ses onze collgues de


les

dodcarchie. Peut-tre
la

pass autour des pyramides du Fayouni, vers

dbuts de

XXVP dynastie,
rattacher cette

quelque vnement qui avait permis l'imagination populaire de


poque, mais tous
les

les

indignes qui s'occupaient d'histoire taient en tat de montrer

que

le

Labyrinthe

tait
si

ddi au

nom

d'un roi trs antrieur qui s'appelait

Namar
listes,

Amenemh.
mais
le

Toutefois,

Manthon ou

ses auteurs avaient puis directement


qu'ils auraient insr

aux sources

monumentales, ce

n'est pas le

prnom Lamars

dans leurs

nom Ammnms. C'est en effet leur habitude qu' partir de la VI'* dynastie, c'est--dire partir du moment o les Pharaons ont adopt les deux cartouches, c'est le nom qu'ils inscrivent au canon et qu'ils transcrivent en grec, ce n'est pas le prnom
:

ils

ne font exception que pour

les

Pharaons

qu'ils

empruntent aux romans

afin

de

les

introduire dans

la srie officielle. Ils

ont Tethmsis, Amsis, Amnphis, Harmais de

\^

Thoutmasou, Ahmasou, Amanhatpou, Haremhabi, mais Hros, Chbrn, Misaphris


de Nafkhoubrouriya, de Akhoubrouriya, peut-tre de Manakhpirriya\ et nous savons
quelle part la littrature populaire eut la transformation des listes de la
nastie.

XVIII dy-

La

rgle tait

si

constante chez eux que, lorsque leur choix s'est arrt sur ces

1.

2.
3.

Maspero, Reue critique, Unger, Manetho, p. 118. Maspeuo, Sur la XVIII'

1902,

t.

II, p.

285-286.

et

la

XIX'

dijiiastie

de Manthon, dans

le

Recueil de Tracaux,

t.

XXVII,

p. 15, 16, 18.

LA Xir DYNASTIE DE MANKTllON


formes anormales,
ont d s'imaginer qu'elles reprsentaient
les

13

ils

les

noms authentiques

des souverains. Si donc Lamars parat parmi


qu'ils considraient ce

Scsstris et les

Ammnms,

c'est
le

nom comme
document

tant un

nom

propre,

le

seul

probablement que

souverain portt dans

le

qu'ils utilisaient. Or, les

romans ont une tendance

n'assigner au Pharaon qu'un seul nom, celui qui est enferm dans son premier car-

touche

le roi

qui juge

le
II

paysan beau-parleur du Papyrus de Berlin n //, s'appelle


des Contes de Satni Khcunos est dit Ousimars,
Il

Nabkouri',
ss

le

Ramss

le

Ram-

XII des Voyages d'Ounamounou Khamosi.


un conte o
la

est

donc probable que Manthon ou

ses auteurs possdaient

construction du Labyrinthe tait mentionne au

principal ou

comme
nom

pisode, et o elle tait attribue au roi

^ ^^

que

l'autre

cartouche de ce souverain ft enregistr.

On

s'explique

Lamar sans ainsi comment


d'autant

c'est sous le

de Lamars, et non sous celui d'Ammnms, que Manthon, corrila

geant Hrodote, inscrivit

fondation du Labyrinthe

la substitution lui sourit

plus que Lamars, Labars, suggrait, par son assonauce, une tymologie possible de

Labyrinthe.
Il

est probable que,

dans cette histoire ct o Manthon puisa


et

si

largement,

quelque document tablissait un lien indissoluble entre Lamars


par ailleurs
tranger
:

un Ammrs inconnu

on ne comprendrait pas sans cela

la

prsence d'un
fois encoi'e

nom entirement
dans
les listes,

la dynastie.

Le nom d'Ammrs reparat une

au

dbut de
les

la

XXVI"

dynastie,
la

comme

celui d'un thiopien qui se serait intercal entre

deux tronons de

ligne sate, entre Bocchoris et

Psammtique

P""

dans

les
le

deux

cas, l'tymologie en est incertaine, et bien qu'il

contienne vraisemblablement
encore en rtablir
le

nom

hiroglyphique.
tuaient

d'Amon comme premier lment, je De toute manire, il


un groupe insparable,
l'un des Snosr.

n'ai pas russi

prototype
consti-

est probable

que Lamars

et

Ammrs
la

et c'est l sans

doute ce qui explique


sept

disparition de
P''
:

La XIP dynastie comprenait

membres, plus Amenemhat


de
la

si

l'on voulait conserver le

nombre

officiel,

et l'exemple

XVI IP
effet.

dynastie prouve

que

c'tait le cas,

l'introduction d'Ammrs et de Lamars impliquait ncessairement


rels. C'est ce qui arriva

l'exclusion de

deux des souverains

en

La

tradition popu-

laire mettait la suite

d'un Snosr un Lamars, puis un Ammrs, puis un

Am-

mnms, o
conscutifs
:

l'histoire

authentique connaissait deux Sanouosrt et deux


faire place
fictive

Ammnms
ils

on raya, pour

aux

intrus, les

Pharaons auxquels

corres-

pondaient, et l'on eut

la srie

Ssstris-Lamars-Ammrs-Ammnms, au
III-Amenemhat III-Amenem-

lieu de la srie authentique Sanouosrt Il-Sanouosrt

hat IV.
III

Les dynasties qui suivirent


nous
est

la

XIP

occupent quelques lignes peine dans ce qui

arriv de Manthon.

Les chronographes indiquent l'origine des XIIP et


rois

XIV
1.

dynasties, le

nombre des

dont

elles se

composrent,

le chiffre

total des

Maspero, Les Contes populaires,

3<^

dit., p. 47, 52.

14

LX

\1I'

DYNASTIE DE MAXKTUON

annes qu'elles l'cgnrent,


les listes

et c'est tout,

mais, ds que les Pasteurs entrent en scne,

reparaissent et aux listes se joignent quelques fragments originaux.


le

Le pre-

mier d'entre eux raconte l'invasion des Pasteurs sous


lignes d'un style assez sec,

rgne du

roi

Timaos, en quelques
qui dtonnent
soi, et rien

ml pourtant d'expressions un peu

foi"tes et

dans

la

simplicit

du

reste.
les

Aucun
les

des faits qu'il cite n'est invraisemblable en


dit.

ne s'ojipose ce que
d'une
liste

choses se soient passes ainsi qu'il y est

Le

rcit est suivi

o sont ports

noms des cinq Pasteurs qui


les extraits

se succdrent sur le trne

aprs Salatis.

Un

troisime fragment contient

d'un chapitre o

la

guerre

entre les Pasteurs et les princes thbains tait raconte, de


dfinitive des Pasteurs;

mme

que l'expulsion
les

aprs quoi, un quatrime fragment numre

rois

de

la

XV IIP dynastie et nous enseigne le nombre d'annes que chacun d'eux a rgn. Josphe,
qui nous devons ces morceaux, ne [)ossdait pas l'ouvrage de Mantlion, et les copistes

qui rassemblaient pour lui les matriaux de ses ouvrages ont trs probablement extrait
le
Il

tmoignage de Manthon de l'ouvrage de quelque exgte alexandrin, paen ou


est

juif.

donc possible d'affirmer,

et c'est ce

que vient de

faire

Edouard Meyer',

que

nous n'avons pas toujours l'exposition

mme que Manthon

avait compose, mais une

version plus ou moins altre de cette exposition, et que les contradictions ou les erreurs

qu'on remarque dans


I

le

texte actuel sont dues aux intermdiaires et

non pas l'auteur

lui-mme.

La principale de
fragment et
le

ces contradictions est celle


Il

que
le

l'on

remarque entre

le

troisime

quatrime.
les

est dit

en

elet,

dans

troisime fragment, qu'un roi Misles

phragmouthsis chassa

Pasteurs de l'Egypte propre et qu'il


fils

obligea s'enfermer
les

dans Avaris, puis, que son


retirer en Syrie.

Thoummsis

les

expulsa d'Avaris et
le

contraignit se

Le dbut de

la liste

qui occupe

fragment quatrime corrige


le

Thoum-

msis en Tethmsis, mais on y remarque au sixime et au septime rang

mme Mis-

phragmouthsis

et le

mme

Touthmsis, qui, d'aprs


tt.

le

fragment n

III,

auraient dlivr

l'Egypte un sicle et
les listes

demi plus

Ajoutons, pour noter une contradiction de plus, que


la tte

remplacent Tethmsis

de

la

dynastie par un Amsis qui est vraiment


les

l'Ahmasou des monuments. Edouard Meyr incline penser que

auteurs auprs

desquels Josphe s'informait avaient ml deux extraits diffrents, emprunts l'un

Manthon,

l'autre

un crivain inconnu;
que
les

l'erreur de

Josphe ou de l'intermdiaire

aurait t de croire

deux

extraits provenaient de

Manthon

et

de

les avoir

mis

bout bout^ Je ne suis pas aussi assur de l'innocence de Manthon qu'Edouard Meyer
parat l'tre.

Manthon ou

ses garants ont

se trouver plusieurs fois devant


l'autre

deux

versions du

mme
les

vnement, l'une authentique,

ou peut-tre toutes

les

deux
pareil

romanesques,
cas,

et ils ont

pu agir comme bien des auteurs de


soit

l'antiquit qui, en
soit
ici,

donnaient

deux versions

en

les

maintenant distinctes,
le

en

les

fondant

l'une dans l'autre. Je

me

garderai bien d'affirmer que c'a t

cas

mais

je n'affir-

merai pas non plus


les

le contraire, et je

ne rejetterai pas a priori sur

les

intermdiaires

fautes
1. 2.

qui sont semes dans les extraits de Josphe.


p. 71 sqq.
p. 72-74.

Edouard Mever, /Egyptische Chronologie, Edouard Miykr, .E/jt/ptlsclie Chronologie,

NOTES SUR LE PAPYRUS GOLNISCHEFF


En rsum, quand on
au moins des diffrences
est

15

a fini
la

d'examiner

les listes et les

fragments qui nous ont t

conservs de Manthon pour

premire poque thbaine, on y reconnat qu'une pnriie


avec
le

qu'ils prsentent
la littrature

tmoignage des monuments originaux


le

due l'influence de

romanesque. C'est coup sr

roman d'Hro-

dote qui a valu Sanouosrit d'tre considr

comme

le

hros Ssstris, et Lamars


le

de figurer sur
il

les listes

comme

fondateur du Labyrinthe; dans

second cas au moins,


le

d exister des

traditions o le

prnom Lamars

avait t

employ pour dsigner

souverain au lieu du nom rel Ammnms, et o le successeur de ce Lamars tait un Ammrs inconnu l'histoire. Les altrations qui en rsultent ne portent aprs tout que sur deux noms et elles n'altrent pas trop la physionomie de la dynastie. Cela tient certainement, comme je l'ai fait remarquer ailleurs, qu' l'poque o l'histoire d'Egypte
se fixa dans la forme o

Manthon

l'a

connue,

la littrature

romanesque des poques

anciennes avait disparu en partie, ou

s'tait

reporte sur des hros plus modernes. Les


les

hros de roman taient choisis de prfrence parmi

souverains de

la

XV

111,

de

la

XIX ou

des temps plus rapprochs

ceux de

la

XIl" taient moins populaires,

et,

par

suite, leur histoire,

renfermant moins d'lments fabuleux, pouvait tre restitue avec

plus d'exactitude.

NOTES SUR LE PAPYRUS GOLNISCHEFF


PAU

G.

Maspero
dition de

Relisant le voyage

d'Ounamounou pour une nouvelle

mes Contes gyptels qu'ils se sont

tiens, j'ai not plusieurs passages qui

m'ont paru pouvoir admettre un sens diffrent de

celui qui leur a t attribu jusqu' prsent.

Les voici sans ordre,

prsents moi au hasard de la lecture.

L
I

La

fin

du discours que

le

prince de Byblos tient

page
))

est assez embrouille.

Ne

serait-ce

au capitaine de vaisseau pour que celui-ci


A /^ -<s=~

Ounamounou au bas de la pas, lui dit-il, que Smends t'avait remis te ft tuer et pour qu'on te jett la mer?
))

^^

tk ?

"^ '%^\\ i ^

f\
'.

B^

""""^

Jxi]

l^ l\

"^

f\

^"""^^^
""^^^^fl

v\T ^^^
))

^^^^

-^ Q7\ ^^^^
la

Golnischeff a traduit cette phrase

Car,

s'ils

poursuivaient

Amon {= s'ils
rend ainsi

en avaient voulu Amon), qui serais-tu (== qu'est-ce

))

qu'ils auraient s'attaquer toi), et si c'tait toi qu'ils poursuivaient, qui

donc

serais-

tu'?

Max

Mller
es)

(Wenn)
es) '?

sie

dem Gott
in der
la

folgten (wrtl. ihn such(?)


:

))

ten), (so

geschah

wessenthalben

(?)

deinetwegen

That? Sie folgten


version suivante

dir

wessenthalben
1. 2.
3.

in der

That (geschah
i,

Erman donne

Von

Papyrus

Golnischeff', p.

1.

20-22.
t.

Golnischeff, Papyrus hiratique, dans le Recueil de Traoauos, Max MLLEK, Die Urheimat der Pkilistcr, p. 18.

XXI,

p. 84.

16

NOTES SUR

I.E

PAPYRUS GOLKXISCIIEFU
?
le

il

wem

hatten sie den Gott gewoUt


qu'il n'en

Von wem
sens
:

liaben sie dicli gewollt?

mais

avoue en note
der Gott
ist

comprend pas

Die Schlussatze verstehe ich


la

niclit;

natrlich das Gtterbild'.


la

Lange admet

construction d'Erman, tout


:

en admettant que

traduction et

le

sens qu'il propose sont incertains


livis

For

livis

skyld soger nian vel efter guden, og for


si

skyld sger

man

vel efter dig'? Je crois


il

que,

l'on veut

comprendre

le

raisonnement du prince jusqu'au bout,

faut se souvenir

de la position
leur
))

(ju'Ounamounou prend vis--vis des primes trangers


se

et des raisons qu'il

donne pour

garder contre

les

mauvaises intentions

qu'il leur

souponne.

Je

ne suis pas,

dit-il, le seul

membre de
se

l'ambassade, et cette ambassade n'est pas une


divin,

ambassade ordinaire. Elle

compose de deux membres, un ambassadeur

(1

Amon-du-Cliemin,

et d'un

ambassadeur humain, Ounamounou

'^^'^^ yl]

^^
z==>

//M

.m ^.=_ in^w-^
Or,

ilLIiJjx

Aw^

i .wwvN

^ //m .^. ^^^ in


Comme

-^

^^'\
))

on ne supprime pas des personnages de cette importance sans que ceux


je suis

qui les ont envoys s'inquitent de leur disparition.

un messager
AAAAAA

d'Amon, on me cherchera jusqu'

la fin

des temps,

0^0^

^Si^ri

Le prince de Byblos n'admet pas


sence des lettres de crance,
a
il

la

valeur de cette position; tirant argument de l'absi

se

demande

Ounamounou ne serait pas un


le jeter

criminel qu'on

embarqu en donnant ordre au capitaine du navire de


du dieu ambassadeur
;

la mer.

En

ce cas,
la dis-

quelle force aurait l'argument tir

et

de l'moi que causerait

parition de l'ambassadeur

humain qui
chercheront

se donnerait la peine

de chercher l'un ou l'autre?


:

C'est cette dernire ide que la phrase en litige

me
la

parat exprimer

Alors (-^^S,
aussi, ils te

litt.

est,

tant )
la

ils

le

dieu de

part de qui? Et

toi,

chercheront de

part de qui aussi?


le

Je traduirai donc

discours entier de la sorte


lettres [de

Ainsi donc
ta

^^^^ ^3:^
est-il le

il

n'y a

ni rescrits

[d'Amon], ni

Smends] dans

main.

navire que

))

t'aurait
(litt.
:

donn Smends
ordonn
la
)

et

est-il

son quipage syrien?

Ne

t'aurait-il

pas consign

ce capitaine de vaisseau, au dpart (?) pour te faire tuer et qu'on

te jett

mer?

S'il

en est

ainsi,

de

la

part de qui chercherait-on (plus tard)


la

le

dieu

{Amo?i-du-Chemin)'^ Et

toi aussi,

de

part de qui te chercherait-on, aussi?

IL

Comme
:

cadeau prliminaire, Zikarbal envoie Smends diverses poutres

de bois de cdre

[1
1

^
^^==

^ "^^_y]^1\ ni) d s^7-T^ %. M^ ^> _M^ i/>H


U
1

^ ^\\ _^
'.

'^1\^^
-Ma-

/www

OSA i
1.

^^^nO _^
1 ^

^^=--^^9(5
\\

\ )l

III

i^
il!

Golenischeff a traduit

2.
3.

Erman, Eine Rcise nach Phnion. dans la Zeitschri/t, t. XXXVIII, p. Lange, Wcii-Amons Beretning, dans la Nordi.sk Tidskri/t, 1902, p. 520.
Papyrus
Golenischeff, p.
11,
1.

8.

55-56.

Erman a

rtabli

ingnieusement dans

la petite
t.

lacune

le

mot

qui

fait
4.
5.

paralllisme

^Sil (Eine
p. ii,
p.
1.

Reise nach Phnizien, dans la Zeitschri/t,

XXXVIII,

p. 12).

Papyrus Golnisc/te/f, Papyrus Golenischeff,

81-82; c'est
37-88.

une

partie

du discours qu'Ounamounou

tient la reine Hatibi.

n,

1.

NOTES SUR LE PAPYRUS GOLNISCHEFF


[Son envoj^] chargea, parmi
planches, les meilleures du

17

((

les

nombre des premires


Muller a serr
(?)

))

(c'est--dire de la premire qualit) et les meilleures

du nombre des dernires, en

plus quatre poutres


:

et trois

(faisant) sept pices

Max

le

texte

de plus prs
))

Er... lud (ihm) auf die Planke, das Hauptstck

des Vorderteils

und das Hauptstck des Hinterteils samt anderen


stcke (??), sieben Stck'.

vier Holzstcken

und Verbindungs^^S\

Erman

a dchiffr trs ingnieusement le groupe

que Golnischef avait


chapp

laiss sans lecture,

mais

le

sens technique des

noms de

bois lui a

Er lud

die pipU, die Spitze des Vorderteils ufid die Spitze des Hinterteils

samt vier anderen bebauenen Hlzern (im ganzen sieben)'.

Un

peu auparavant

il

avait identifi les

deux poutres nommes

avec

die grossen Blcke fur


les

Vorder- und

Hintersteven*.
:

Lange, enfin, ne comprend pas mieux qu'Erman


,

termes techni-

ques

((

Og han

indladede
ialt 7

spidsen af forstavnen og spidsen af bagstavnen

med

4 andre b]a3lker(?) L'auteur

stykker'.

nomme

trois pices: la

dIIdl]
la

et les

deux
dans

celui d'avant et celui


ttej est la

d'arrire. Je crois que,

pour ces deux mots,


de l'arrire taient

traduction littrale,
les

bonne.

Les faons de l'avant


elles se

et

trs releves

navires gyptiens et

terminaient souvent par une tte

d'homme ou de bte\
c'est d'elle qu'il s'agit
les billes

C'tait toujours le cas

pour

la

barque sacre d'Amon,

et,

comme

ici, les

^^^ -==^
la

et

"A

^^ notre passage reprsentent

de bois destines aux figures

d'avant et d'ari'ire, les deux ttes de blier qui dcoraient la proue et

poupe de
le

la

barque d'Amon. Ces deux pices taient importantes,


de Byblos
les ait choisies

et l'on

comprend que
et

prince

pour en

faire

un beau cadeau Smends

Hrihorou. Le
il

mot d[]d|]

ne

s'est pas

rencontr,
Il

ma

connaissance, dans d'autres textes', et

n'a pas laiss de traces en copte.

dsigne une pice unique, de dimensions assez fortes

pour qu'elle puisse tre considre


ni l'une des vergues,

comme un

cadeau convenable,
les

et qui n'est ni le

mt,

puisque nous possdons

noms de

ces derniers. Je ne vois dans

tout l'armement d'un navire qu'une pice qui rponde


celle

aux conditions du cas prsent,


qui se compose en effet

que

les

matelots du Nil appellent la siqala,

la passerelle

d'une seule planche longue de trois ou quatre mtres ou plus, large de quarante centimtres, garnie de traverses qui
l'on se reporte
la

renforcent et qui empchent

le

pied de glisser. Si

aux

tableaux de l'expdition au Pouanit, Deir-el-Bahari, on la verra

reprsente en action, et l'on se rendra compte des dimensions qu'elle atteignait bord
des navires de haute mer.
Je traduirai donc

Il

embarqua

la passerelle, la tte d'avant, la tte d'arrire,

avec quatre autres poutres quarries, en tout sept pices.


1.

t.
3.

Goi.NiscHEFF, Papi/rus hiratique, dans le Recueil de Tt-aeaux, Max MOller, Die Uriielmat der Plillister, p. 22.

t.

XXI,

p. 90-91.

Erman, Elne Relse nach


Id., Ibid., p. 9,

P/inizien, dans la Zeitschrlft,

t.

XXXVIII,

p. 10.

4,
fi.

note

5.

Lange,

Wen-Amons
nommes

Bercinlng, dans la Nordlsk Tldskrlft, 1902,


(In
les ttes

p. 523.
p.
ii,
1.

6.

Elles sont

au Papyrus Golnlschel\

18.

7.

Je le crois diffreut du mot

auquel uel

Max

D V^ ^ n
/i

r-

mouler
J\

la

brique,

c*.c^< )e
'
'

M.

r:'i.vt%fjz:'i,

latercs fnqere,

\^

MlIer

l'identifie (Die Urlieiinai

der Plillister,

p. 22,

note

5).

r.ECUElL, XX\'I1I.

NOUV. SR.,

XII.

18

NOTES SUR LE PAPYRUS GOLNISCHEFF

III.

Le passage de

la

page

ii,

1.

43-44, renferme

un membre de phrase qui a

embarrass

les divers interprtes. Il est ainsi

conu

(1

v^^^^^ to j^ cxa
Ci

[j

,^-^

III
L==/]

II

<:3>

^
i

ciS'

n
(S

^:s>

^^5,^ (2

iiniii
.

i_^i

y\
:

<=>

Sun X^
Il

n[<=z=>\^

Ki.

iJ(]

-t\?

'^"'^^

Golnischeff traduit

Le
:

roi fat rioui.

leva 300

hommes

avec 300 boeufs,

il

mit leur tte (mot mot


Ils les

devant eux) des surveillants,


le

afin
l'inon-

d'abattre les arbres.

couprent en employant cela (tout)


cela).

printemps (mot

mot

ils

firent
les

que

le

printemps fut abandonn

Le troisime mois de

dation,

ils

tranrent au bord de la mer'.

Max MUer donne un


es

sens analogue

pour

Il

les parties difficiles

du passage
bis
est
la

Sie fllten es und verbrachten die zweite Jahres-

zeit

(Monat

5-8)

damit
^

zum

11

Monat und schleppten


la

zum Strand
JtT^T

des Meeres.
^_^

il

pense que T

une orthographe de fantaisie pour


conclusion que

<^z>

et

tire

de cette interprtation

prononciation shuintante de l'aspire


le

est plus

ancienne qu'on ne l'admet d'ordinaire, au moins dans


traduit pas le

langage courant*.

Erman ne
))

mot
il

Sie fllten sie und verbrachten die


:

WinLange
o

terjahreszeit

damit

, et
:

ajoute en note
fseldte

Was

hV

soll, Aveiss ich nicht'.

suit l'exemple

d'Erman

De
les

dem, de tilbragte dem

vinter
les

dermed\

Comme

souvent dans
la
'

textes gyptiens, ce qui a

empch
les

modernes de comI

prendre, c'est
(9

faon confuse dont l'auteur a employ


"
.

tous les savants nui sont venus aprs lui


^

pronom

se rapportait

aux

i J^i J^ ^ ouvriers qui venaient d'abattre les arbres, et en etet,


iiii

pronoms. Golnischeff et r\( .<3:>a <? ^ a ont cru que, dans H =><;==> U le *
1

ri

^1

, '

dans

cette hypothse, T

n'a i)lus de sens.


a

En
ys^

ralit,

il

faut rapporter cet


:

aux bois
bois) firent

de
))

mme

que dans

^^

et

dans H'^Q ^^-^


i
lll

puis traduire
'

Ils (les

c::^>L=Olll
l'hiver l laisss,

c'est--dire passrent l'hiver entier


:

abandonns sur
les

le sol.

C'est

ce qui arrive dans les coupes de bois

on abat

les arbres,

on

branche, on

les quarrit

plus ou moins, puis on les laisse scher sur

le sol,

avant de

les

expdier. Le sens aban-

donner,

laisse/',

de

khav

est

connu

et n'a pas besoin

de justification nouvelle. Le
:

mot lui-mme

est

employ de faon analogue

la fin

du Papyrus moral de Boiilak

(3

.Cl

[in

n-

\N
le

^
le

J,

^
1.

Il

(]

^^
le

(]

\~
soleil et

fh

Le

bois coup est laiss


le

le

reste tendu

sur

sol;
il

))

lorsque
fait le

l'ombre l'ont frapp,

menuisier

prend,

il

redresse,

en

bton des cheikhs'.

Golnischeff, Papyrus /ticratique de la Collection


p. 91-92.

VV.

Golidschcjf, daus le Recueil de Tracauas,

t.

XXI,
2.

Max MLLHR,
Erman,
Lange,

8. 4. 5.

Eiiie Reise

Die Urhelmat der Pldlister, p. 23 et note 2. nach Phnisien, clans la ZoitschriJ't, t. XXXVIII,

p. 11.

Wen-Amons

Beretning oin lians Rejse

til

P/inicien, dans la Nordisli Tids/,rift, 1902, p. 523.

Papyrus moral de

Boulai,, dern. page.

NOTES SUR LE PAPYRUS GOLNISCHEFF


Je traduirai donc
))

19

Le prince

se rjouit;

il

leva trois cents

hommes,

trois cents

bufs, et

il

mit des

officiers leur tte


le sol,

pour
le

faire abattre les bois.

passrent l'hiver gisant sur


les

puis

troisime mois de

On les abattit et ils Shomou on les tira (avec

bufs) au rivage de

la

mer.
|

IV.

Le mot
les

<r=> D V\

fl

T> qui

se

lit

la page

ii,

1.

45, a t traduit ombrelle

par Golnischef\ Sonnenschirm par


vifte

Max
On y

Muller",

Wedel ou Schirm
la

par Erman',

par Lange \ Le sens certain est ombrelle, et une illustration de

scne nous est

fournie par

monuments
officier qui

assyriens.

voit en effet le roi debout, assistant


lui,

une

opration ou accomplissant un acte quelconque, et derrire

galement debout, un

eunuque ou un

tient au-dessus de sa tte

une ombrelle garnie ordinairele

ment d'une longue


les bois cier.

frange.

Le prince de Byblos
et

est

debout sur
avec
je
le
le

rivage, contemplant

descendus du Liban,
est tranger,

un serviteur

l'abrite

H <cr>

n%^ 1

(1

prin-

Le mot
ou

cananen ou phnicien, mais

ne

retrouve ni en assyrien

ni en hbreu'.
le

Retenons seulement qu'un des dialectes cananens ou phniciens, vers


qui ne nous est connu jusqu' prsent qu'en transcription gyptienne.
la plu-ase

XP

le

XII sicle avant Jsus-Christ, possdait, pour dsigner l'ombrelle, un

mot

ns-iD

ou

ns-ity,

^ ^

Quant au sen. de

-^ 1^ > | ^ fi
le

^ ^ HJ m^q(] ^
embarrass
les

^^,
teurs,

qui suit celle o se trouve


voici

mot

H <=:^ d'v^ Il

(j

et qui a

traducles

comment

je le

comprends. Selon une ide qui a cours encore chez

Orientaux, tout individu ou tout objet sur lequel tombe l'ombre d'un autre individu ou

d'un autre objet plus puissant que


par suite dans
la clientle

lui, se

trouve par

le fait

mme

sous la protection et

de cet individu ou de cet objet. Penamounou, voyant que


lui dit,

l'ombre de l'ombrelle princire atteignait Ounamounou,

par faon de moquerie,

que, dsormais, son Pharaon, son matre est le prince dont l'ombrelle jette sur lui son

ombre,
avait-il

le

prince de Byblos

il

n'est plus gyptien,

mais

il

est Giblite. Peut-tre

un droit rgalien qui adjugeait au prince tout tranger sur lequel son ombre
:

tombait

le

s'il

en tait

ainsi,

on comprendrait mieux encore

la

malice de Penamounou.
lit

V.

Dans

le
:

discours
H
(J

qu'Ounamounou adresse

la reine Hatibi d'Alasia, on


/wwvv

passage suivant

"2

A^

[I [I

(S

/VWSAA \>

_M^ (3 //M _^

(g

Tl

^^^Mf"' qui
rend ainsi
))
:

n'a pas t compris de

mme

par tous

les

traducteurs. Golnischef le
rejeta vers le pays o tu te

La mer

est

devenue agite

et le

vent

me

trouves.

Ne permets

pas qu'on

me prenne pour me

tuer,

o l'expression /wwna'^^v^

1. 2.
3.

4.
5.

GoLiMSCHEFF, Papi/rus hiratique, dans le Recueil de Tracaux, t. XXI, p. 92. Max MLLER, Die Urheimat der Philistei-, p. 23. Erman, Eino Reise nacli Phnisien, dans la Zeitsc/irijt, t. XXXVIII, p. 11 et note 3. Lange, Wen-Atnons Beretning, dans la Nordisk Tidskri/t, 1902, p. 523. Le mot t2''3'i;y, qu'on lit au livre d'Esther, outre qu'iL signifie sceptre, renfermerait une transcription

final
I

ta

qui n'est pas ordinaire.


GolnischeJJ', p.
ii,
1.

6.

Papyrus

80-81.

20

GLASBL.ESER ODER METALLARBEITER?

est laisse de ct'.


Max MUer donne

Wenn

das

Meer grimmig
bist,

ist

und der

Wind

widrig
dass

.(so

dass er treibt) nacli dein

Land wo du

so wirst

du nicht erlauben,

man warte auf micli, um niich zu tten'. Ermaii ne saisit pas le lien qui rat"""^^ ce qui prcde et ne traduit point Wenn das Meer wtend war tache cil Ci und der Wind mich zu dem Lande verschlagen hat, in dem du lebst, so wirst du nich
'^'^A^
:
I

))

erlauben das

sie

mein

fassen,
es

um

mich zu tdten.

Il

dit

en note

Wrtlich
ist

mein Vorderteil ; man knnte


ja

von dem Entern des Schifes verstehen, doch

er

am Land
elle

angegriffen worden. Es liegt also wohl nur ein Redensart fur iiberfallen

oder hnliches vor".

La traduction de Lange
:

est plus

complte que

celle

d'Erman,

mais
))

ne rsout pas

la difficult

Da havet

var vredt, og vinden forslog niig tildet


(?) for

land, hvor

du

er, sa vil

du da ikke lade dem tage mig


faute, et qu'au lieu
lire

at sl

me

parat que le

copiste a commis une


la

de

^'^wv^

mig ihjer. Il "^^ W^ avec le proJ|

nom

masculin de
la

premire personne, nous devons


:

aaaa/w

-^^

avec

le

pronom

fminin de

seconde personne du singulier

ce serait une

correction du

mme

genre que

celle

que Sethe a propose


Frres
:

fort justement, je pense,

pour un passage du

Conte des

Deux

Tu ne
entre

saurais j]
et

au lieu de

Je ne saurais Mf^ te dlivrer


je l'ai

de

lui'.

La confusion
i[t]

^
^

3
la

s'explique,

comme

remarqu depuis
:

longtemps, par la chute du 2=3,

deuxime personne du fminin

sonnait

comme
distrait.

J)

et devenait

interchangeable avec lui dans l'criture pour un copiste

Je traduirai
))

Quand

la

mer

s'est

mise en fureur

et

que

le

vent m'a jet au pays


toi
(

o tu J)
AAAAAA

es,

permettras-tu Jj
,

qu'on [me] prenne devant

/wna^

=^

jlj

pour

-^^ \^

afin

de /ne tuer M?

En

fait,

Ounamounou
ils

rappelle dans son disl'ont tran

cours ce que viennent de faire les habitants d'Alasia quand

par-devant

(1

1\

Je fus tran parmi eux l'endroit o se tenait Hatibi, la

souveraine de

la ville".

GLASBLSER ODER METALLARBEITER?


VON

Fr.

W.

von Bissing

Die hufige im alten Reich

stets

wiederkehrende Darstellung einer Anzahl von


(z.

Mnnern mit langen Rhren


1.

in der

Hand, an deren Ende ein Klumpen hngt


p. 99.

B.

2. 3. 4. 5. 6.

GoLNiscHEFF, Papi/fus hratcjue, dans le Recueil de Tracaux, t. XXI, Max MOller, Die Urheimat der Phiiister, p. 26. Erman, Eine Reisen nach Phnisien, dans la Zeitschri/t, t. XXXVIII, p. Lange, Wen-Amons Beretning, dans la Nordisk Tidskrift, 1908, p. 526. Sethe, Zu d'Orbiney 10, 2, dans la Zeitschri/t, t. XXIX, p. 124.

14.

Papyrus

GolnischeJJ', p.

i,

1.

75-76.

GLASBI..ESER ODER METAMAUBEITEir.'

21

Perrot-Chipiez,

I,

f.

21) hat

Blasen mit langen Rohren die

man bald als Erzschmelzer erklrt, wie Flamme anfachen (so Perrot, S. 763, der
(so
a. a. o.,

sie

durch

deutschen

Ausgabe), bald

als

Glasblser

Brugscii, Wrterbudi, VII, 1187; Wilkinson,


S. 760
(!),

Manners cuid Castoms, W^, 140; Perrot, Das Kunstgewerbe iin alten Agijpten, S.

neuerdings Steindorff,

10)'.

Nun

ist

zunchst zu bemerken, dass die betreffende Darstellung stets innerhalb


sicli

des Cyclus der Metallarbeiter

findet

und an keiner

Stelle eine

Andeutung gegeben
ist
:

wird, dass hier Glasflaschen hergestellt werden, wie das sonst gyptische Sitte

(etwa indem die fertigen Flaschen ber der Darstellung erscheinen).

Schondas

htte bedenklich
:

machen

sollen'.

Aber

die

Lsung des Problems

ist,

glaube ich iingleich einfacher

die alten

Agypter liaben nmlich berhaupt kein Glas

geblasen. Flinders Ptrie hat in Tell

el-Amarna

eine altgyptische Glasfabrik aug


sein Bericht vielen unzugnglich

dem 15 Jahrhundert

vor Christus aufgedeckt.

Da

sein diirfte, setze ich die Hauptergebnisse hierher (Ptrie, Tell

el-Amarna,

S. 25

ff.).

Die von Eisen gereinigte Silicatmasse wurde

in ziemlich tiefen Tigeln

geschmolzen

und dann dort khlen gelassen, wobei

sie sich zugleich klrt.

Whrend

dises Prozesses

wurden

fters

mit Hlfe einer Pincette Proben entnoramen,

um

Farbe und Qualitt zu

prfen. Die klare Glasmasse


dise wieder bis

wurde dann

in

zweckmssig grosse Stcke gebrochen und


Die Masse wurde danach auf ein flaches

zum Weichwerden
in der

erhitzt.

Brett

gelegt

und

Diagonale aufgerollt.

So entstanden ziemlich dicke runde

Glasstbe, die entweder zu diinnen Rundstbchen ausgezogen oder zu Streifen abgeflacht oder auch zu Plttchen zerschnitten
lagen).

wurden (zwecks Herstellung von EinAuch hohle Rohren, um Kettenglieder daraus herzustellen, verstand man zu
an einem Metallstab,

machen.
Die bunten Glasflaschen werden nach Ptrie so hergestellt
:

der sich verjngte, wurde ein Sandkern befestigt, der die Grosse des Innen des Gefsses
hatte.

Nun

tauchte

man

dises

Skelett

in die

Glasmasse ein und

liess es sich

mi^

Glas iiberziehen. Mit der

drckte
gelegt

man

dabei

Hand formte man aus diesem berzug den Fuss, den Rand nach aussen. Dunne bunte Glasfden wurden dann um das Gefss
in die

und durch Rollen

Glasmasse eingedrckt. Das Wellenmuster entstand,

indem man abwechselnd


den, indem

die Oberflche hinauf

und hinab schob. Die Henkel wurden


erhitzt
in

angesetzt. Natiirlich musste das Gefss

whrend der Arbeit immer wieder

werab-

nun der

Metallstab,
so

um

den der Hais geformt worden war,

den Ofen

gesteckt
kiihlen,

wurde und

dem

Gefss Hitze zufhrte. Das fertige Gefss liess

man

wobei der Metallstab sich strker zusammenzog und ebenso wie der Sandkern

ohne Schwierio'keit enfernt werden konnte. Vermutlich hat man dann auch die OberBlOmner, Technologie, IV, 393 Cf., dise Ausicht vor. Der Abschnitt ber das Glas dem ganzen, fast immer versageoden Werk. Ich setze mich also im Einzeluen nicht mit ihm auseinauder. Das Beste, was ber die Geschichte des anliken Glases geschrieben ist, bleibl die treffliche Verrerlo antique von W. Frhner, der stets gesundea Sinn fur das wirklich Vorhandene beweist. Eine Neubearbeitung dises Zweiges der Archologie wre lohnend und dringend erwnscht. 2. Auch die Variante, die sich in Tombeau des graoeurs, d. Mission da Caire, Taf. II, findet (auch bei Stbindorff, Bliithozeit des Pharaonenreichs, Fig. 108) spricht gegen die Deutung auf Glasblasen. Die entMastaba des Gemnikai, 1, sprechenden Darstellungen aus dem alten und mittleren Reich sind gesammelt d. VON BissiNG, S. 29.
1.

Natrlich trgt auch

ist

einer der uageageadsten in

22

NOTES SUR QUELQUES LOCALITS DE LA RASSE-GYPTE


irgend einer
ist

flaclie in

Weise

nocli poliert.

Denn der Glanz und

die Gltte dieser alten

Flasciien

nie wieder erreiclit worden.

Die im Nvescntlicben nacb Petrik so eben bescbriebene Teclinik erklrt es nun,


dass im Innern aller alten gyptiscben Glasgefiisse, anf der Innenseite aller Scberben,
die wiiklicb von Gefssen

stammen, eine etwa einen Millimeter dicke gelbe oder


die sonst unerklrlicb ware. Sie bedingt aber aucb

weisse Sandscbicbt
dass
fir

fest anklebt,

die Darstellung in

den Gibern des alten und mittleren Reicbs die an sicb


Glasbliiser

unwabrscbeinlicbe Deutung auf

unmglicb wirdV
das beriihmte Glas Sargons voraussetzen,

Genau

die gleicbe

Tecbnik darf man

fir

gefss gedreht,

denn Frhners Annahme {Verrerie antique, S. 17), das Gefss sei wie ein Steinist, wie bereits Friedrich Bonner, Jahrb., 74, 164 t., gesehen bat, unmglicb. Somit
ist

dies Glas vielleicbt gyptiscben Ursprungs. Die

Abbildung Perrot-

Chipiez, Assyrie, S. 717, lsst leider den Stil des darauf angebracbten

erkennen. Die Inscbrift kann sehr wohl nacbtrglicb eingekratzt


Assyriscb-babyloniscben Glasmanufaktur
Alte,
ist

Lwen sein. Von

nicbt
einer

tiberbaupt nicbts bekannt.

mit Sicberbeit den Pbnikern zuzuweisende Glasgefsse giebt es heute


III,

ebenso wenig wie zu Frhners Zeiten, Nicbt eins der von Perrot-Chipiez,
aufgefbrten Stcke gehrt nacbweisbar der pbnikiscben Kunst vor

732

ff.,

dem Vten

Jahr-

bundert an. Die berlieferung von der Erfindung des Glases durcb die Pbniker,
brigens aucb im Altertum nicbt gut bezeugt,
ist also

unbaltbar".

NOTES Sl]R QUELQUES LOCALITS DE Lk BASSE-EGYPTE


PAR

Ahmed-Bey Kamal
1.

Tell-Mokdam
couvert de vastes ruines. Son
localits,
Il

Tell-Mokdam

est

un

site ancien,

nom

lui

vient,

comme

c'est le cas

pour plusieurs autres


le

du nom d'un

saint local qui

y a t

enterr et dont on y voit encore

tombeau.
trois

appartient au district de Miniet-Gamr,


le

province de Dakabli, et

il

comprend

ou quatre villages. M. d. Naville est


la

premier, je crois, qui y a reconnu les ruines de


1.

Lontopolis de Strabon', et son opi-

Vor der XVHIteu Dynastie ist also Glas in gypten bisher nicht nacbweisbar. Die ltesteu datierten ge1) das oft angefhrte mit dem Namen Tbutmosis HI in Loudon, 2) der Bcher ziemlich schlechter Tecbnik mit dem gleicben Knigsnamen in Mnchen (Chuist-Dvhoff, Fhrer dui-ch das Antiquai- iuin, S. 117, N. 630, flscblicb als Fayence bezeicbnet), eine Flasche im Grab des Moiberiperi (stirbt unter Kamare, Dahessy, Catalogue gnral du Muse du Caire, N. 24057. Die weisse oder der Schwester Tbutmosis II) gelbe Schicbt im Innern hebt Dakessy bei den Gefssen aus dem Grab Amenophis II, dem bisber reicbsten Glasfund in gypten vor der Rmerzeit, zu Catalogue gnral, N. 24753-4. z. B. hervor. Dieser Fund verdiente eine genaue technische Untersucbung. 2. Sollle sie etwa ursprnglich besagt haben, dass in plinikischen Fabriken das Glasblasen zuerst aufkam ? Ob es vor der hellenislischeu Zeil berhaupt geblasenes Glas giebt, scheint bis jetzt nicht hinreicheud untersucht. Griechische Daistellungen von Glasblsern finde ich nirgends angefiibrt.
fsse sind
:

3.

Strabon,

XVn,

I,

19.

NOTES SUR QUELQUES LOCALITES DE LA RASSE-EGVPTE


nion a t adopte par
plupart des gyptologues. Voici, l'appui, quelques faits

la

qui me paraissent ne pas manquer d'intrt. Et d'abord la plupart des monuments qui proviennent de
lion

cette localit portent le

comme

divinit locale.
il

Sur

la

base de

la

statue de
\f\

_^^
,

Ptmivsis, que

Mariette y a recueillie,

est question

de

-^^
p^
r-]-|

Sur un couvercle de
_2Si.

AAAAAA

sarcophage en granit gris qui est encore en place, on


n 22225
et

lit

:
|

Sur

la stle

du Catalogue gnral du Muse du Caire, on

voit

un

lion coiff

du disque

couch sur un socle lev devant une table d'offrandes. Toujours au Muse du Caire,

nous trouvons

comme

venant de cet endroit un lion en calcaire allong,

la patte droite

appuye sur

la

gauche, et qui, par sa technique, se rapporterait l'poque ptolmaque'.


a copi, en 1896, chez

D'autre part,

M. Jouguet
^^

M.
:

Dingli,

marchand
,

d'antiquits au

Caire, une inscription portant au premier registre

au-dessus du roi Ptola

lme
est
:

(2^1']"^^1'
Demeure
la

^^ second registre une inscription grecque^ dont

traduction

((

sacre de la spulture des lions'.


localit qui se trouvait
il

Enfin, une autre inscription, pro-

venant de

mme

y a un mois chez M. Tano, marchand d'an-

tiquits au Caire, et qui a t expdie par lui en Europe, contient

une ddicace

faite

un Ptolme par les habitants de Lontopolis (AEONTCON) que les Coptes appellent
AeonTion OU Ad^ioonToon
'
.

J'ajoute qu'un crivain grec

du IIP

sicle, Elien,

nous rapporte
temples

qu'une
))

ville

du Delta

tirait

son

nom

des lions

Les

lions, dit-il, avaient des

et plusieurs habitations...

On

leur offrait chaque jour la viande des bufs, et pendant

))

qu'ils

mangeaient,

le

peuple leur chantait en gyptien.

Ainsi,

le

lion

ou
les

_g^
1

avait,

Tell-Mokdam, non seulement un temple "^

II U ^ ^
I

-2^, dont
,

biens furent grs un

une demeure sacre

moment donn par pour sa spulture. Une


le

le

basilicogrammate

<

-^Si

mais aussi

inscription hiroglyphique, que nous citetait le fiis


le

rons plus loin, mentionne que

lion

Mihosi, Miysis,

de Bastit

-^^5^

,<^^^^

Cette parent nous prouve qu'il y avait entre


"r?^

culte des lions et celui de

la chatte

blanche U

des liens dogmati(]ues qui mettaient en rapport leurs deux


le

cultes, et qui

nous expliquent
Il

motif pour lequel on trouve

le

nom

de Mihosi ct

de celui de Bastit.

n'est pas surprenant, ds lors, de voir


la

honors en Egypte l'Osiris

sous la forme du dieu lontocphale'',


desse Sekhit sous celle d'une lionne.

desse Bastit sous celle d'une chatte et la

Brugsch, dans son Dictionnaire gographique^, donne


ville

comme nom

ancien de la

u^-si

fv

'^
,

v>

qui fut signale pour


(I

la

premire

fois

par Ed. Naville, en 1894. Je viens

d'en relever la variante

)^

sur une pierre recueillie

Tell-Mokdam

et qui

remonte

l'poque des Ramessides, confirmant ainsi la dcouverte de Naville et de Brugsch.

Quant l'anciennet de
1.

la ville,

bien que les

monuments" ne nous reportent pas jusqu'

2.
3.

4.
5.

Journal d'entre du Muse du Caire, n" 32988. G. Lefebvre, dans le Bulletin de Correspondance hellnique de V cole franaise, J. DR Rouc, Gographie du Delta, p. 155. d. N.wiLLE, Goshen, p. 29. Brugsch, Dictionnaire gographique, p. 577.
Cf.,

1904.

6.

outre les

monuments

signals plus haut, AL\kiette,

Monuments

dicers, pi. LXIIl, et d.

Naville,

2i

>:o'i'E.^ .SL'K

(JLKLgLES LUCALll ES DK LA l^ASSE-KGYPTl':

prsent au del de
cette

la

XII dynastie,

il

est fort prol)able qu'elle existait

longtemps avant
en et t autre-

poque

et

mme

qu'elle jouissait d'une certaine


' enfant

renomme;

s'il

ment, Ramss
importante
c

III

ne se serait pas qualifi

d'Ayenou'. Elle
le

tait

encore assez

l'poque romaine pour que les Antonins en aient fait

chef-lieu

du nome

d'Atribithis, et pour qu'ils y aient frapp de la


efet

monnaie
ne

M.

J.

de Roug signale en

quelques pices qui portent sur une face l'image d'un lion ou d'un

homme

portant

un

lion et sur l'autre le

nom

de Lontopolis'.

Il

lui reste plus,

de son antique

ma-

gnificence, que des ruines qui vont se restreignant de jour en jour par suite de l'enl-

vement du

sebak/i.

Seules

les

parties
la

les plus

leves du

Kom

montrent quelques

dbris de btiments grecs pour

plupart, que l'on dsigne dans le pays sous le


.

nom

vulgaire de Oltli
C'est l
calcaire, qui

<

les

sept

chambres
les

que dernirement

chercheurs de sebakh ont mis au jour une statue en


tat actuel. Elle a

mesure 0'"52 de hauteur dans son


la

perdu malheureuse-

ment
de
la

la

majeure partie de
Il

tte.

Elle reprsente un personnage barbu et accroupi

forme ).

s'appelait
6t

tj^ ^
H

'^^ ^^^^

' *^*^'^

de

'=^\,

et

il

tait

fils

de

r^ \\
y-'

'^""^

^^

la

dame

^ <==>

xTr

On

lit

sur le dos la lgende suivante

edeuxco,oes:(^)i(l^X=li||y;_JJ.^]
n Ci
KZ)
I

4'\

r--

^^

Tout autour du socle courait de droite gauche


:

une inscription dont

il

ne reste que quelques dbris

(<) [devant]

^^^

uJ'^m^^.m^-UW^-^Ym^.
Enfin, sur

le

W. _a^

AA/vsA^

'l

^ n

il

'ZiWmm.

devant, se dploie une prire en huit ligues horizontales courant de droite

gauche

.==^\

t
I

r-^^

M
I

AAAAAA
AAA/SAA

n
I

o o
I

AA/VW.
I

lin

U
le

est regrettable

que

la

statue ne soit pas en meilleur tat


et le ct droit
la

la tte et

une partie

de l'paule droite manquent, l'angle gauche

du

socle ont t enlevs,


la

dos a t mutil, supprimant ainsi une bonne partie de


est passable.

premire ligne de

lgende.

La facture

Un

autre fragment, provenant de Tell-Mokdam, est actuellement la proprit d'un


le

des habitants de cette localit,


Gos/ien,
pi.

sieur Salib Messiha.

Il

mesure 1" 30 de hauteur sur


Caire, et
ils

IV

a, b,

r,

et

XII

e; d'autres sont conservs an

Muse du

y portent

les n' 25199,

H2986-3292, 33769-33771, 33977, 34196-34198, 34201


p. 57, n 12.
1.

du Journal

d'entre. Cf. encore Naville, Tell-el-Jalioudieh,

Il

est ])robable

qu'en intitulant Ramss III

Enfant de

la ville

des lions

le

scribe gyptien voulait

louer la force, le courage et la vaillance que l'histoire attribue ce Pharaon. '2. J. DE Roug, Gographie du Delta, p. 155.

NOTES SUR QUELQUES LOCALITS DE LA BASSE-EGYPTE


0-"

25

52 de largeur, et ou y

lit

l'loge de
:

Ramss

III.

L'inscription est trace de droite

gauche, en trois colonnes verticales

(-<)
l\

Cette inscription nous a fourni la variante

^^

que

>1
:i

1^; ^

j'ai

mentionne plus haut,


ville.

et elle attribue

au Pharaon

le titre

u
o

d'enfant de cette

Je rappellerai, en terminant cette tude, le sarcophage

de
I

fils

de d/\

et

de

la

dame T5T

CJ7

qui a

t publi par
est

Aug. Mariette

et par

H. Brugsch, mais qui

;^pr=[r

rest
Il

longtemps sa place primitive au milieu des


est en granit gris, et
il

ruines.

porte sur

le

couvercle une

bande d'hiroglyphes.
chambres,
Jljld.?

Sa prsence au nord-est des sept


qu'il devait

montre clairement
les

y avoir

M)
I I I

un cimetire, presque dtruit par

chercheurs de se-

1 AAA/VVS

bakh. Le

monument

a t transport dernirement (juillet


le

Sm
1

1905) au Muse et mis l'abri de la destruction qui

menaait.

2.

Abou-Yasine
visibles. C'est
et

Abou-Yasine ne contient pas de ruines

un kom sablonneux,
deux heures
Charkieh.
ville

situ entre

Abou-Kbir
la

Hehia,

et

demie de Kafr-Sakr, dans

province de

Sa

population est d'environ

900 habitants. La
population
^^^

antique fut probablement

la rsiden ce d' une

grecque, sur laquelle un cer tain

1^ "w ^i^
-

riX r

de

l'poque ptolmaque. C'est ce personnage qu'appartient ce grand sarcophage en


granit rose que je
sebakii.
fis

M'

qui tait chef du sanctuaire

C|ftP%

exera son autorit vers

apporter au Muse en 1895, sur

les indications

des chercheurs de

Un

autre sarcophage de la

mme

matire et de

la

mme

poque
Caire.

est encore

enfoui parmi les ruines et sera transport prochainement au


Il

Muse du
est

y a

un mois environ,

les

chercheurs de sebakh ont mis au jour une table d'of-

frandes, qui est

du

mme temps
et

que

les

deux sarcophages. Elle


le

en calcaire et

elle

mesure 0'"345 de longueur sur 0 22 de largeur. Elle porte


fils

nom

de

de -^^^

v\ y^

de

^^

^v J 1^^'
deux registres
les
:

C/f.

La

face principale contient

le

premier, droite, est bord d'une bande de signes hiroglyphiques formant


:

deux

proscynmes suivants

ii>'^5^r^M

TA
I

-*^
:

La
occupe

partie centrale de ce registre porte ces signes


la

j^

Le second
et

registre, qui
le
4

gauche, figure un bassin en forme de car-

Io~oI touche

dont

rebord

RECUICIL, X.WIII.

NOUV.

SKIl.,

XH.

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU

NAHR EL-KELB
(1

est couvert de

deux lgendes. C'est d'abord

droite (>>)

(1

^^

[^=1

n^

^v t^ ^"^^ ^^ ^^
]

^ "^
lit

^^"^ ^^ tranche

oppose
:

celle qui

porte

le

bec de

la

table d'offrandes, on

le

proscynme suivant

(>^)

ML

Cette table est d'un travail grossier. Les figures y sont en

relief,

mais l'inscription

a t mutile par place et en creux.

Le bec

a t bris et avec lui sont partis quelques


et

signes de ceux qui forment les

noms du dfunt

de sa mre.

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU


PAR

NAHR EL-KELB

Stephen Langdon
Elve l'cole pratique des Hautes tudes, luternational Fellow of Columbia University New York City.

INTRODUCTION
La grande route entre
long du bord de
la

la

Msopotamie
la

et les

pays de l'Asie occidentale situs

le

Mditerrane suivait

dpression nord des montagnes du Liban,

au nord de Hamath,
l'ancienne

et traversait l'Oronte suprieur,

pour arriver au bord de

la

mer

Arwad.

peu de distance de l'Oronte, vers

l'ouest, cette route passe

par

un
les

dfil entre des rochers assez considrables.

Pendant une de

ses expditions contre

pays rebelles de l'Ouest, Nabuchodonozor choisit cette place bien apparente^ ana

tabrti kal nisi, pour crire la plus grande inscription que nous ayons trouve de lui.
Il

y a une autre inscription de ce roi au

Nahr

el-Kelb, sur les rochers o passe la

grande route du sud. Personne n'a encore donn une bonne copie de cette dernire inscription, et on trouvera plus loin toutes les informations

que nous possdons ce

sujet.

L'inscription du

Wadi

Brissa a t publie par H. Pognon, consul supplant de


le titre
:

France Bagdad, en 1887, sous


fait

Les Inscriptions du

Wadi Brissa.
le

Cet ouvrage
l'poque

encore l'admiration de tous les assyriologues. crit au


il

commencement de
les

scientifique de l'assyriologie,
cette science. C'est cause

a jou

un

rle
je

important dans

dveloppement de

du respect que

garde pour

ouvrages de H. Pognon
Brissa dans sa langue

que

je

publie cette nouvelle dition des inscriptions du

Wadi

maternelle. Personne ne doute qu'il n'y ait besoin d'une nouvelle dition; de plus,

M. Weisbach
combin,
1.

a promis, depuis

deux ans', une nouvelle copie de cette inscription,

avec traduction et commentaire. L'dition de Pognon ne donne pas un texte suivi,


et la

forme

qu'il a

donne son commentaire embarrasse parfois

le lecteur.

Voir

le

verso du

titre

de son livre Dabylonische Misccllcn,

Wissenscha/tUc/ie Mitthcilungen der

Deutschen Orient.

Gesellsc/iaJ, III.

LES INSCRIPTIONS DU WADI RRISSA ET DU

NAMR EL-KELB

27

Je suis en mesure de publier une dition de toutes les inscriptions historiques de

l'empire no-babylonien en deux volumes,

le

premier comprenant

les inscriptions

de

Nabopolassar et de Nabuchodonozor, et

le

second celles de Nriglissar et de Nabu-

na'id\ Le premier est maintenant l'impression.

En

tudiant

la littrature

de l'cole
Brissa; en

no-babylonienne,

j'ai

t frapp de l'importance de l'inscription

du

Wadi

faisant la critique des grands

documents du long rgne de Nabuchodonozor (604-561,


soupon
qu'il

presque un

demi-sicle), j'avais le

nous manquait une source importante


expliquer les doublets, les

pour expliquer certaines rdactions.


prunts et
les

En cherchant

emde

insertions videntes de la grande inscription


j'ai

connue sous

le

nom

Easi India House Inscription,


source d'o

acquis la conviction que nous avions perdu une

EIH.
l le

et aussi 85,

4-30-1% ou plutt

AO

1506, drivent. Lorsque j'eus


il

tudi soigneusement les inscriptions du

Wadi

Brissa,

me

devint plus vident que

nous avons
les

document qui permet de

rpartir les textes de

Nabuchodonozor entre

deux moitis de son rgne.


Il

faut aussi

que l'examen critique de ces documents


la ville

soit fait tout

de suite

car

on

s'est

mis forger toutes sortes de plans pour


il

de Babylone, et pour profiter


la

des fouilles allemandes,

faut tudier les

documents originaux sur


ne disent pas ou
il

topographie de
contredisent.

Babylone

et savoir ce qu'ils disent et ce qu'ils

mme

L'inscription

du

Wadi

Brissa ayant t peu interprte,

m'a paru dsirable d'en


dans

donner une nouvelle dition, plus complte que je ne puis

le faire

mon

livre.

Pour
l'cole

combler

les

lacunes du texte,

j'ai

d m'appuyer sur
et sur les

les

rgles littraires

que

no-babylonienne avait dveloppes,


tions, que,

passages analogues des autres inscripje


:

pour cette raison,

j'ai cites

assez

frquemment. Pour plus de brivet,

renverrai ces inscriptions par les chifres qui les dsignent dans

mon

dition, savoir

1.

Raw. V,

34, traduit par

Winckler, KB., IIP, pp. 38-45.


par Budge, Trans. of Victoria Institute, traIIP, pp. 66-67.
II,

2.

Cylindre de

trois colonnes, publi

duit en partie par Winckler,


3.

KB.,

Cylindre de deux colonnes, publi par Winckler, ZA.,


le

pp. 137-140, traduit par

mme, KB.,

IIL^,

pp. 65-66.
l,

4.

Cylindre de deux colonnes, publi par Winckler, ZA.,


par

p.

337 et suiv., traduit

W Gee, BA.,
M*^

III, p.

550.
II, p.

5.

Cylindre de deux colonnes, publi par Winckler, ZA.,


par

126 et suiv., traduit

Gee, BA.,

III,

p.

551.

6.

Cylindre de deux colonnes, publi par Bail,


par Winckler,

PSBA.,

XI,

p.

248

et suiv., traduit

KB., IIP,

pp. 66-69.

Building Inscriptions of The Neo-Babylonian Empire. Eraest Leroux, Paris, 1905. [Vol. 1 prl.] Publie PSBA., XI, p. 160 et suiv., par Bail, qui son importance extrme pour l'tude des mHugo Winckler et Bail laissent l'inscription de thodes littraires de l'cole no-babylonienne a chapp. ct comme tant une variante de certaines parties de EIH., et en donnent seulement deux petites sections (voir KB., III, 2, p. 30). Dans l't de 1904, M. Thureau-Dangin m'a indiqu un cylindre no-babylonien du Louvre, qu'il m'a permis de copier. Ce cylindre est justement le document que je cherchais pour expliquer les tendances religieuses et littraires de 85, 4-30, 1 il m'a donn la vraie source que le rdacteur de EIH. avait combine avec une autre source que j'ignorais. Sur ce sujet, voir plus loin, p. 32.
1. 2.

28

LKS INSCRIPTIONS

1)1"

\VAI)I

HRISSA ET DU NAIIR EL-K1-;LH

7.

Cylindre de deux colonnes, publi par Raw.,

1,

52, n 3, traduit par

Winckler,

KB.,
8.

IIP, pp. 54-59.


I,

Cylindre de deux colonnes, publi par Raw.,

52, n" 4, traduit par

Winckler,

KB.,
9.

\\V\ pp. 60-61.


trois colonnes, publi par

Cylindre de
III-,

Raw.,

I,

65-66, traduit par

Winckler, KB.,

pp. 32-39.
I,

10.

Cylindre de deux colonnes, publi par Raw.,

51, n" 2, traduit par

Winckler,

KB.,
11.

Iir^, pp. 58-61.


I,

Cylindre de deux colonnes, publi par Raw.,

51, n 1, traduit par

Winckler,

KB., IIP,
12.

pp. 52-55.
trois colonnes, publi

Cylindre de

par Bail,

PSBA.,

XI,

p.

124-130, traduit par

Winckler, KB., IIP, pp. 62-65.


13.

Cylindre de trois colonnes, publi par Bail,

PSBA., X,
i\P

p.

368,
III,

traduit par

Winckler, KB., IIP, pp. 46-53,


14.

et

mieux par

Gee,
p.

BA.,
160

pp. 534-539.
;

Cylindre de

trois colonnes, publi

par Bail,

PSBA., XI,

et suiv.

deux pas-

sages traduits par Winckler, pp. 539-542. Pas encore dit

KB., IIP,
Raw.,

pp. 30-31. Voir IVP Gee,

BA.,

III,

comme un document
I,

indpendant.

15. Tablette de dix colonnes, publie par

53-58, traduit par Winckler,

KB.,

IIP, pp. 10-28.


16. Cylindre de

deux colonnes, publi par Winckler, ZA.,


II,

II,

p.

169, traduit parle

mme, ZA.,
17.

pp. 132-137.

'

Cylindre de quatre colonnes, publi par Hilprecht, OBI.,


par
IVr

vol.

I,

p. 53,

traduit

Gee,

BA.,

III,

pp. 548-549.
I,

18. Margelle, publie par Hilprecht, OBI., vol.

pi. 70.

L'inscription du

Wadi

Brissa est numrote 19, et celle du


ici

Nahr el-Kelb

20.

Il

en

existe d'autres,, mais celles (\m sont donnes

senties seules qui importent pour ex-

pliquer notre inscription.

Les grands documents de


chronologique,
les

la littrature

du rgne de Nabucliodonozor sont, par ordre


et 15.

numros

9, 1, 13, 19,
il

14

On

peut classer ces documents par

un moyen

assez simple.
le roi

D'abord

faut constater

un procd des scribes de cette


])alais,

poque. Lorsque

avait construit un temple ou un

ou un autre difice
ce travail. Par
le

public, on crivait un petit cylindre de

deux colonnes, qui


la

relatait

exemple,

le n la

4 clbre

la

construction de

grande

fortification est de la ville;

n" G clbre

construction de l'E-mah, temple de Ninmalj dans Babylone (voir aussi


Il

7, 8, 10, 11,

16).

est assez rare qu'on crive

un document de cette sorte en


le n

trois

colonnes,
roi

comme

le n

12, ou en quatre,
aprs

comme
le

17.

Un hymne

la louange

du
ne

sert d'introduction;

commence

rcit principal.

cette

mthode,
la

je

connais qu'une exception,

le n 16,

qui mentionne dans son introduction

construc-

tion de l'Esagila et de l'Ezida et de l'Ebarra de Sippar.

Mais bientt, aprs que

le roi

eut

fini

plusieurs travaux, on

commena

composer

de plus grandes inscriptions, en suivant

la

mthode que

je vais dcrire.

Les rdacteurs

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELB

29

de cette cole aimaient


Cration
17-25
;j^ . :

la

forme grammaticale des premires lignes du pome de

la

e-nu-ma... e-nu-mi-su Lorsque...; en ce temps-l. Comparez 10,

((

Lorsque Marduk
etc.

mon

matre m'eut lev,

etc.;

en ce temps-l, Ebarra tait


les

tomb en ruines,

Par l'emploi de cette forme dans


chaque
fois

petites inscriptions, le
rcit principal. Cette

mot e-nu-mi-su

se retrouvait

comme premier mot du

formule devenait bientt une formule quasi-religieuse. Quand ensuite on se mit


crire de longues introductions,

numrant plusieurs travaux aprs

le

mot e-nu-ma,

la

formule ancienne fora


tte

le

scribe placer ce

mot e-nu-mi-su

son ancienne place, en

du passage

principal, bien qu'il et

perdu sa corrlation avec e-nu-ma.


:

La grande
m'eut lev,

inscription 9 en est

un bon exemple

col.

^"**
:

Lorsque Marduk

etc., j'tais

respectueux de Marduk.

mon

divin crateur.
l'attendait,

E-nu-mi-su ne

se trouve pas dans l'apodose de cette phrase,

o on

mais suivant l'usage


^'^.

ancien, au

commencement du
les

rcit principal, qu'on trouve col. 3

Ainsi
criptions.

scribes dveloppaient leur


le roi finit

mthode de composition pour


ils

les

grandes insfait,

Quand

une construction,

rdigent un texte pour relater ce


les

avec une longue introduction qui numre toutes


importants antrieurs.

constructions ou tous

les

actes

On

prparait en gnral un cylindre de trois colonnes, et on

plaait le rcit principal dans la troisime.

Comparez

le n 1

qui clbre

la

construction

du temple de Nin-karrak dans Babylone. Dans


temple occupe seulement
travaux antrieurs.
la col. 3,
1.

cette inscription, le rcit concernant le


le

5-37. Tout

reste est pris par l'numration des

D'une analyse de ces grandes inscriptions, on peut dduire leur ordre historique.

Par exemple, 1
dans Babylone,

est postrieur 9, car


col. 1
-'^"^^

9 dans son
,

rcit des restaurations des


^^.

temples
utilis 1
,

en mentionne moins que de i, 1 ^^-2


rcit

Le

13 a

pour son introduction au


dans
dans
la liste

concernant l'EulIa de Sippar,


1^3-.-^,

et est postrieur 1

car,

des temples de Babylone, 13,


liste

on trouve deux temples de plus que


je

la

mme

de

1, 2'"".

Il

y a encore d'autres preuves, mais

donne

ici la

plus

vidente.
faits

Pour

l'ordre

du

rcit,

quelques crivains ont group d'abord tous

les

travaux

pour Babylone, et ensuite

les

travaux

faits

dans

les autres villes,

comme

1, 9 et 13.

D'autres,

comme

le

rdacteur de 15, prfrent se dbarrasser des temples avant de

procder au rcit des autres travaux, tandis que l'auteur de l'inscription du

Wadi

Brissa

s'occupe d'abord des grands temples de Babylone et de Borsippa, pour retourner ensuite
Babylone, dcrire ses fortifications intrieures et ses petits temples, et ensuite les
fortifications et petits temples

de Borsippa. Ensuite

il

donne

la

description des dfenses


la

extrieures de Babylone et des offrandes de la grande fte, et procde enfin


cription des temples hors de Babylone.

des-

Bien que chaque crivain

ait suivi

un ordre un peu

diffrent,

chacun a cependant

employ

les

documents prcdents comme base de


finit la

sa rdaction.

Par exemple, lorsque

Nabuchodonozor
le

grande

fortification

de

l'est

de Babylone, ses scribes crivirent


(voir
.9,

n4; mais cette inscription


^'^-2',

est reprise par

chaque grande inscription

2^''^;

1, 2

etc.).

Ainsi, la premire des grandes inscriptions fut une compilation de plu-

sieurs petites; l'auteur de l'inscription suivante tudia ce

document

et

en prpara un

30

LES

L\sr.RIl>TI(>\S

DU

^VA1)I

HIHSSA KT DU XAIIR la.-KKI.R

nouveau, en changeant parfois seulement l'ordre de plusieurs sections, en arrangeant les phrases qui forment les transitions. Pour la dmonstration de ces procds, il faudra
consulter les notes et l'introduction critique dans

mon

prochain travail.

Comment

le

rdacteur modifiait-il un rcit au profit d'un


tique?

dogme
n 15.

religieux ou d'une tendance poli-

On

le

verra par
les

la

mthode unique du

Avant d'tudier

sources littraires de l'inscription du

Wadi

Brissa, je

veux dis-

cuter quelques questions matrielles. D'aprs


le

Pognon

(p. 3), le

graveur a creus dans

rocher une niche de 5 mtres 50 de longueur sur 3 mtres de hauteur, beaucoup plus profonde gauche qu' droite. Dans cette niche norme pour une inscription, il a com-

menc par

la

gauche, aprs avoir plac dans cette partie de

la

niche un bas-relief re-

prsentant un

homme

debout,

la face

tourne droite, saisissant de son bras un lion

qui se dresse pour terrasser son adversaire. Derrire l'homme est grave la ddicace

Gula de Borsippa. Entre

le lion et

l'homme,

le

lapicide a grav la premire colonne au-

dessus et au-dessous du bras qui saisit

le lion, et la

seconde au-dessus de
la

la tte

dw

lion.

Vers

la droite

suivent sept autres colonnes, qui remplissent


la

niche. Malgr la grande


se terminait par le

tendue de cette niche, d'aprs mes calculs,


rcit des constructions de temples

neuvime colonne

dans Babylone (voir plus loin

mon

analyse), c'est--

dire que,

un peu plus que

la

moiti de cette inscription a t crite en caractres^ arle

chaques,

dans cette grande niche. Mais pourquoi

sculpteur

n'at-t-il

pas
le

fini

son
xi

travail? Je crois qu'il dsespra de finir cette tche difficile et cho-ssit

rocher

Nahr el-Kelb pour


commentaire de

sculpter les dernires colonnes.

Au

moins

j'ai

dmontr, daii

le
la

l'inscription

du Nahr el-Kelb, que cette

inscription,

commence o
que
les

colonne 9 de l'inscription archaque du


colonnes du Nahr-el-Kelb
la

Wadi

Brissa se termine,
la fin

e-t

quatre

continuent jusqu'

en caractres no-babyloLens.
a creus une niche beau80. Il

'Mais l'iriscription tout entire se trouve crite en caructres no^babylonien.,. sur

un

rocher vis--vis de l'inscription archaque. Le

sculpte-iir

coup moins

vaste, d'une longueur de 3 mtres 50 sur

une hauteur ^e 2 mtres.

sculpt un bas-relief, entre a cinquirme et la a o-rav six colonnes dans cette niche et sixime un homme debout devant un arbre. Encore le sculpteur a-t-ii mal calcul^
car
face
il

sur l'a sura rempli la niche avec six colonnes; les quatre dernires sont, crites du rocher, droite de la niche. D'aprs mes calculs ultrieurs, ce bas-relief est

Babylone. Cette position a-t-elle une plac au milieu du rcit relatif aux temples de vers laquelle l'hommQ je l'ignore; mais j'observe que la cinquime colonne,,
signification,

se tourne, parle

du temple Eharsagella Gula,


Gula. De

et

qu'immdiatement aprs

la

sixime

parle

du temple Esabi

plus l'inscription en caractres archaques est ddie

milieu de la colonne 5 est dpourvu de feuilles. Gula de Borsippa. L'arbre qui est au aux arbres? Implorait-on Gula, matresse de la vie, pour rendre la vie mme A pour la gnral, les inscriptions du Wadi Brissa sont numrotes A, B, C

En

ddicace Gula,.

B pour

l'inscription archaque et

C pour
la

l'inscription no-babylo-

nienne. Dans ce travail, j'appelle

l'inscription archaque et

la

no-babylonienne.
l'inscrip-

Le texte de
tion; c'est

est

mieux conserv que


les chiffres

celui de
et le

dans

premire moiti de

pourquoi

des lignes

texte sont ceux de

jusqu' la fin de

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELR

31

la

colonne

7,

ou plus exactement jusqu'

7-'^.

Les dernires lignes du ])assnge sur


je les ai

le

canal Libil-hegallu ayant t dtruites dans A,

empruntes B

(4'''^

et suiv.).

Partout, dans ce travail,

j'ai

donn aussi

le

texte de B;

quand

il

diflre de

A, ou

quand

le

texte de
Il

est illisible.

Les lectures empi'untes


est

sont indiques

comme

variantes.

faut se rappeler

que mon texte

une combinaison de ces deux inscrip-

tions plutt qu'un texte fondamental d'une seule inscription.

Pour comparer une


cuments de
la

inscription de cette cole no-babylonienne avec les autres doil

mme

cole,

faut faire d'abord une analyse de son contenu.

Voici l'analyse de l'inscription du

Wadi

Brissa

a)

A
A

l'-3^.

Hymne

au

roi. roi.
:

b) AS'*^"^*. Expditions militaires du c)


3^"'-4'^-.

Restauration des sanctuaires d'Esagila

Ekua

Ka-hilisug (temple Zar-

panit),
cl)

Ezida dans Esagila,

et

^ikkurat E-temen-anki

A 4-^-5^
A
5^^"^^.

Institution des offrandes pour

Marduk

et Zarpanit.

48_5i8_ Offrandes spciales

pour Marduk,

e)
f)

Construction de

la

barque Ku-a.
Emaljtila et Ka-kaa.

A g) A 6^"^*^. h) A 7^"-^. 721-io^ i) A j) A 7*^"^^.

5*^'^"<'''.

Construction du temple des sacrifices E-birbir.


les sanctuaires

Restauration d'Ezida Borsippa et


Institution des offrandes pour

Nab

et

Nana.

Construction de

la

barque Kan-ul.
la

Construction d'une route pave pour


4^*^-*5'\

procession de Nab.

k) A7^*-""

l)

=B Construction du canal Libil-hegallu. B 4^*"^'^. Construction de trois ponts sur ce canal. B 5^"^^. Achvement des travaux commencs par Nabopolassar
Imgur-Bl
l'Euphrate.
et Nimitti-Bl, le foss

les

grands murs
les

de l'ouest,

le

canal Arahtu et

quais de

m) B

536-nn^

Construction des petits temples Babylone, Emah, Ehad-kalamasumma,

Egissirgal, Eharsagella,

Enamhi.
et Esabi (?).

n)

B B

6^-2^
6^"*^.

Edikud-kalama, Ekiku-garza

Travaux Borsippa,
Construction de

le

mur Tabu-supursu, temple


fortification

Dumu-lil et trois

temples Gula.

B p) B q) B
o)
r)
s)
t)

6'*^"'*'.

la

grande

de

l'est.

6^''-*^^.

Grand

foss plein d'eau autour de la ville.

6^*"''^.

Grand
639-5").

foss nord de Sippar (avec la conclusion de 9, 2^^"'^

et

non de

15,

7*"^^ Institution des offrandes de la grande fte


7^^-*'^.

du nouvel an.

B
B

Introduction du rcit des travaux aux temples trangers.

7**-8^^ Travaux aux temples trangers,

Kutha

1)

offrandes pour Nergal et

Laz (41-54);

2) travaux de construction Kutha (55-61), Sippar, Bas, Dilbat, et

Marada, Erech, Larsa


u)

Ur.

8^^-**.

Rsum de

toute cette premire partie.

32

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELR

V)

*'- 10

'"''''.

Rcit piiiicipal

construction du palais avec mention de l'invasion


('J-"'"^*^).

et

de

la

conqute du i)ays du Liban

xr) ioi^(?)-39. Pi'ire.

Pour
documents

fixer la date relative


les traces
faits,

d'une inscription, on peut s'appuyer sur


les

les faits qu'elle

mentionne, sur
lui

de documents antrieurs ou sur

emprunts que d'autres


les rapports

ont

ou sur sa tendance religieuse. Pour expliquer

antles

rieurs et postrieurs de rinscri|)tion du

Wadi

Brissa,

il

faut avoir devant les

yeux

analyses de toutes
qui va paratre.

les

autres inscriptions; ces analyses, on les trouvera dans le travail

Ici je

ne puis donner toutes

les

preuves de mes conclusions, et

je

me
i,

borne expliquer cette seule inscription.


J'ai

dmontr plus haut que, parmi


et 15,

les

grands documents de Nabuchodonozor 9,


est

13, 19, 14
qu'il

9 est antrieur

1.

Mais 13

videmment postrieur
(voir

1, parce
la

mentionne plusieurs temples, qui ne sont pas dans 1

mes notes sur

ddi-

cace Gula). 14 et

15 sont postrieurs

l'inscription
3^'',

du

Wadi

Brissa, car, dans le

rcit des travaux faits Borsippa, 14, 1^^; 15,


la

ces

deux documents mentionnent


les

ziggurrat de Borsippa, E-tas-imin-anki, qui est parmi


et n'a t

derniers travaux de

Na-

buchodonozor
9,

mentionne dans aucune grande inscription antrieure. Voir


^g (^^di Brissa),
les listes

2i-3^

235-^1 ^^ 1, 22--38; 13,

col.

>-5

d'A.

Que 15

soit postrieur
4'^^-'^"%

19, on peut le voir en


Pj

comparant

de temples Borsippa, 15,

19 B,

25-42^

les

temples de

Ramman

et

Sin Borsippa manquent dans

le rcit

de 19.

De

plus,

14
du

et

15 mentionnent deux

tionne qu'un.
tion

De

plus on trouve
le

le

Wadi

Brissa que dans

B menNab encore plus accentu dans l'inscripnumro 14, mais 15 est plein d'allusion au culte de
et trois palais tandis que 19,

8^^-10^^, n'en

culte de

Marduk. Pour ne
15, l^^-2^^ et
le

choisir qu'un seul exemple, voir l'insertion de la prire

Marduk,

changement de su-nu leur, en su


de 14 porte
:

son, dans

le

mot

tukulti-su,

2^-; le texte original

par leur aide

et

omet

cette prire.
la

L'influence de
Brissa; on
le

Nab

tait

trs

grande au temps de
3^'^'^

composition du

Wadi
la

voit par les passages,

la

grande

fte

du ^agmuk
il

est encore

appele Vakitu de
j)rocession de

Nab,

et par les confusions

du scribe quand
(5^^"^'^)

fait

son rcit de

Marduk

l'poque

du sagmuk
la

dit akita-su

= Vakitu de Martait clbr en

duk, et
J'ai

dit akita-sa

^Vakitu de

barque sacre
le

(cf.

kirba-sa,

I.

33).

dmontr, par l'analyse de 15, que

rcit

de 15, 2^*-3^^, laisse deviner que


le

Nab

tait le dieu primitif

du sanctuaire de Dul-asag, que

sagmuk

son honneur, et que 15, 3^, est probablement dans 15


l'honneur de Marduk. Voir aussi

une insertion tardive en

B 5^ o se trouve Nab u Marduk et non Marduk u Nab, et encore B 9'^^, Nab u Marduk. Cette prfrence pour Marduk, on la trouve ^+ au temps de Nabopolassar, voir KB., IIP, p. 3^*, Nab u Marduk, p. 6, n 2, \
1.

et p. 8, n 3,

1.

9,
1*^,

et encore dans

les inscriptions
1.

des premires annes de


:

Nabuchodo-

nozor, voir 1,

Raw.

I,

52, n 7,

2,

d'une brique du palais

Nab
j^g^

u
jj

Marduk,
8*^-10'^.

qui

prouve que ce palais

est le

palais ancien, clbr par 9, 327-42 ^^


ix

p^j^,

Wadi

Brissa (19) est donc postrieur

9, 1 et 13, et antrieur

14

et 15. [Le

LES INSCRIPTIONS DU WADI RRISSA ET DU

NAHR EL-KELR
les

33

n" 13 est une compilation qui a pour base 1.]

Dans tous

passages o 19

fait

des

emprunts

i et 13,
les

il

suit 13,

mme
il

dans ses erreurs (voir

ma

note sur
:

5*).

Quand

19 donne
mah, N.

listes de temples,

suit l'ordre

de 13 (voir 13 ^^"^^

temples Ninmalj,
:

Nab, Sin, Ninkarrak, Ramman, Samas


S.

et Ninlilanna, et
la liste

5^*^-6^*
le

temples Nin-

Nk. R. Sh. NI.

et

Gula; 19 adjoint

de 13

temple qu'on avait

bti aprs le
i5^^'''S
et

temps de sa rdaction). Voir de plus


les villes

la liste

de temples hors de Babylone,

dans

de Kutha, Sippar, Bas, Dilbat, Marada, Erech, Larsa et Ur,

comparer avec 19,


ait

7*^-8"^^,

le

mme

ordre se trouve de nouveau. Mais, bien

que 19

tudi

le

document 13
le

trs

soigneusement, l'influence de 9 est prpond-

rante sur
et
il

lui.

Le

n"

9 est

premier grand document que nous possdions de cette cole,


les

relate les choses

que Nabuchodonozor estimait


rcit principal
v.

plus importantes, car ce sont

celles qu'il

acheva tout d'abord. Le


rcit principal,

de

9, 327-4^^

clbre

le

que 19 dans son

19

L'objet de ces deux inscriptions est


crit, aussitt cette

mme palais le mme


:

glorifier la construction

de l'ancien palais. Mais 9 fut

construction
.
il

acheve, car son rcit principal


traire,
le

commence par e-nu-mi-su


que
rcit, ce

en ce temps-l

Au

con-

19 appartient

cette classe d'inscriptions

j'appellerais annales;

n'y a pas

mot e-nu-mi-su au commencement du

qui signifie que c'est l'crivain qui

choisit le fait qu'il considre le plus important et l'emploie

conmie base d'une grande

rdaction. Les inscriptions de cette classe ne sont pas composes l'occasion de l'ach-

vement d'une construction, mais


tion

elles

reprsentent plutt un essai d'histoire. L'inscrip-

du

Wadi

Brissa est

le

premier essai de ce genre.

cette classe appartiennent

14

et 15.

{15 est une compilation de 14 et 19.)

L'tat des choses est celui-ci.

19 a compil 9

et

13 au milieu du rgne de Nabu-

chodonosor, et probablement, en 586, pendant l'invasion des pays occidentaux. Pendant


les

dernires annes du rgne (580-561), on a fait


faits

le

numro 15, qui


le
Il

est plein

d'em-

prunts

19 et qui nous permet souvent de restituer


l'auteur de

texte de 19. tudions la


faut toujours penser aux

mthode de

19 dans

la

rdaction de son histoire.

documents qui sont antrieurs


natre.

celui

que nous examinons

et

que

l'crivain a

d con-

Les documents qui sont certainement antrieurs au


7, 8,

Wadi

Brissa sont 4^ 5, 12,

10, 9, 1, 3, 2,

16, 13. Nous trouverons


Brissa.

les vestiges

de chacun d'eux dans nos

grandes annales du

Wadi

Le rdacteur de 19 commence par un long hymne


Dans l'hymne propre qui
craint les dieux.
le

l'loge
l'ide

du

roi (voir l'analyse).


le roi

se

termine par anaku

moi

dveloppe est que


par tous
les

Dans l'hymne 13,

1^"^^, l'ide est

que

le roi est,

moyens,

serviteur des dieux, le bienfaiteur de son pays.

On
les

trouve les phrases caractris-

tiques de

13 en
,

cet

hymne

(voir pa-te-si siri etc., irsu itpisu, basa


,

usunasu); l'hymne

de 9,

1^-'^

l'influence peu.
et

Voir aussi
et

le fait

que

hymnes

qui se terminent avec

anaku en 13

19 ont vingt-une
aprs

vingt-deux lignes.
(qui est

L'hymne continue
aprs e-nu-ma, et avant

enuma
ici

omis par 19), avec

les

mots de 13,

1^^,

mais notre crivain introduit

une mthode nouvelle en plaant un autre hymne


mais 15

le rcit

des expditions militaires. Cette mthode tait suivie


original,
(1
^3-^^)

par 14, 1

^^-^'2,

qui crit un

hymne
XII.

reprend l'hymne de
5

HECUKII., XXVIII.

NOUV.

Sllt.,

34

I.l'iS

INSCRIPTIONS DU

\VA1)I

PRISSA KT DU NAIIR. KL-KKI.R

19

(l^^-3^), et copie

exactement

(1 *^"^")

l'hj^nne de 14, o

il

insre une prire

Marduk

(voir

ma

critique, travail cit).

Le

rcit des expditions militaires, naturellement, n'ap-

partiendrait pas une inscription de l'espce de 9, 1 ou 13, c'est--dire un


doxologiqiie, mais plutt un compte rendu historique.

document

Ensuite vient
les

la section
la

sur les sanctuaires de l'Esagila,


127-35. y^q\^
le rcit

19

c,

qui

commence avec
le rcit

mmes mots que

section parallle de 13,

notre crivain, bien qu'il


plus

suive l'ordre gnral de 13, cherche complter

abrg de 13 par

tendu de 9. Le passage de
ce qu'on voit par
le style et

9,

129-39^

q^\^

p^jg alors par

19 comme base de son


9,

rcit,

par

la

mention du temple de Zarpanit,


parle peu

l^^etiP, 3*^; 15,


l'Esagila,

qui a rdig cette section, col.

2**^'^

du sanctuaire de Nab dans


la

mais 19

le dcrit

longuement; au contraire, 15 consacre beaucoup d'espace


l'on voit

chambre

sacre de

Marduk, Dul-azag. Ainsi

que

le

culte

dominant dans notre docu-

ment

est celui

de Nab, tandis que dans 15


colonne 359-422 ^ employ

c'est celui
le

de Marduk, Pour son rcit sur

la Ziggurrat, la

document 17.
^^^ reproduit par
c,

A
rcit et

prsent, le rcit des offrandes de 9,


il

112-28^

19

d.

Si celui-ci

avait suivi l'ordre de 9,


il

aurait plac

d devant

mais 13

lui
il

donne

l'ordre de son

se

met

reproduire tout le contenu de 9. Ensuite


il

s'occupe de la barque

sacre de
sacrifices

Marduk, dont
pour
le

donne une description

originale, puis vient le temple des

zagmug. Ebirbir

est plac ici, parce

que l'auteur voulait placer enrcit, 4''*^.

semble tout ce qui concerne


petits temples dans

l'Esagila. 15,

avec

le

dessein de grouper ensemble tous les

Babylone, a plac Ebirbir au commencement du

Ayant

fini

avec l'Esagila, notre historien nous amne Borsippa pour dcrire


1=^642^

l'Ezida d'aprs 13,

(jQ^t

il

rpte en 19,

A 6*+^

l'introduction. L'ordre de 9
fini la

est tout diffrent. Celui-ci place cercit


fortifications
col.
2*^"^^,

col. 2^^-25^

aprs avoir

description des
9,

de Babylone. Mais cela n'empche pas notre auteur de se servir de

comme
Nab

on
et

le

voit en
:

comparant 19 g avec
une colonne entire

la

section cite de 9. Notre

auteur aime
suite
il

son temple

(6) est

consacre l'Ezida.
9, 2^^"^^.
Il

Enavec

donne

le rcit

des offrandes
la

Nab

et

Nana, d'aprs

finit

Nab

et l'Ezida

en dcrivant

barque sacre de ce dieu et sa route pave dans Baby-

lone; dans

ce dernier rcit s'insre


la

un passage de
le

(7*3-46^^ f\^^^ \^
5'*^"^'^).

source est encore

inconnue (on trouve

mme

source dans
il

doublet de 15,

Dans chaque grande


de

inscription
le

y a une section qui mentionne


les

la restauration

des grands murs, leurs fosss,


la ville.

canal Arahtu,

quais de l'Euphrate et un foss ouest


9, 1*1-^*; 13, l5*-2*^;

Ces ouvrages furent commencs par Nabopolassar. (Voir


la

i5, 4*^^-0^^.) Mais notre historien raconte

construction du canal Libil-hegallu avant


rcit

de raconter ces travaux (voir 19 k et


Ensuite vient
la

/).

Le

de 19 k est une compilation de 8.


Ici

restauration des travaux


le

commencs par Nabopolassar.


compare
1, ll^-*^

19 copie
il

presque littralement 13, l^^-2^^. Si

lecteur

avec 13,^V^-2^^,

trouvera que 13, aprs avoir plac l5*-2^^ dans une nouvelle position, fut forc d'insrer les mots bla

rbu

Marduk

(voir

ma

note sur 19,

5^).

Notre rdacteur, ayant

plac ce rcit dans un contexte o ne suit pas une rfrence


1,

Marduk comme dans

1^^ fut forc de copier 13.

LES INSCRIPTIONS DU WADI RRISSA ET DU

NAHR EL-KELD
13,
1*3-53^
j[ fg^^^

35

J'ai

discut la section

19

m et

montr comment

elle suit

observer
il

que 9 ne mentionne pas de temples dans Babylone autre que


liste

l'Esagila,
les

mais

a une

de temples hors de Babylone. Cela nous conduit conclure que


l'Esagila, les dfenses de

premiers tra-

vaux de Nabuchodonozor, aprs


Borsippa furent
la

Babylone

et

de TEzida de

construction des temples de

de Anu

Dilbat, de Belsarbi Baz et de

Samas Sippar et Nana Erecli (voir 9,


il

Larsa, de Sin Ur,


2'^^'^%

Ce
les

fait est

important pour l'histoire religieuse de Babylone, car

montre quels taient

centres

religieux les plus importants cette poque. Bien que ce roi introduise l'adoration de

Sin et de Nana dans Babylone en leur construisant des temples dans


pas btir un temple

la ville,

il

n'ose

amas

autre que les temples anciens de Sippar et de Larsa, et


il

lorsque Nabopolassar btit la ziggurrat de l'Esagila,

se vante

de l'avoir modele sur

l'Ebarra (voir Nabopolassar, 1, 3*^).

Notre auteur continue suivre un ordre indpendant en plaant


sippa en dehors des travaux
235-71.
:[

les

travaux Borde 13,

faits

dans
^s).

les

temples trangers,

la diffrence

222-37 (yoip j^

note 19,
la

Le

rcit

concernant

grande

fortification l'est

de

la

ville se

retrouve dans

toutes les grandes inscriptions, et toutes ne sont qu'un dveloppement de la petite


inscription

4 qui

fut crite

au temps o ce travail fut

fini.

videmment
les

ce travail fut

un des premiers de ce grand monarque.

Pour une
passages.

critique des derniers rcits,


le

19 p-w,

il

faudra lire

notes sur ces


la fin.

On

trouvera que

rdacteur a continu compiler 13 et 9 jusqu'

Pour

la

date de cette inscription, je ne puis rien dire d'exact, sinon que notre docuposition intermdiaire dans la littrature
le

ment occupe une


crois qu'il y a

du rgne de Nabuchodo-

nozor (604-561). Personne n'en doute. Je

date de l'anne 586, non sans rserve. Je

une copie de

cette inscription dans les ruines de Babylone, car le scribe


et
il

de 15 Ta employe dans sa rdaction,

n'est pas

vraisembable

qu'il ait lu le texte

du Wadi

Brissa.

J'espre avoir expliqu ce


assez

document aussi bien que possible, vu que le texte est mal conserv. J'espre que M. F. H. Weisbach nous donnera de nouveaux pasIl

sages, et j'attends son texte avec impatience.

m'a

crit qu'il est

parvenu obtenir de

meilleurs estampages des bas-reliefs. Le seul travail sur cette inscription, entre l'dition de

Pognon
du
il

et celle-ci, est l'article

de H. V. Hilprecht dans Luthard's Zeitschrift

fur
et

kirchliche Wissenschaft, 1889, vol.

X, pp. 490-497, o M. Hilprecht

dcrit la

valle

Wadi

Brissa, mais ne publie

aucun signe de

l'inscription qu'il a examine,

dont

donne une

belle description. Je remercie

mon ami

D. Hertvv^ig, qui m'a donn

une analyse de cet


J'exprime
veillance
ici

article.

mes remerciements aux savants de Paris qui m'ont montr une bienconstante, surtout MM. Lon Heuzey, du Louvre, et Chtelain, de la Bibliola

thque de

Sorbonne,

et

au P. Scheil, professeur d'assyriologie l'cole pratique

des Hautes tudes.

36

LES INSCRIPTIONS DU WADI RRISSA ET DU

NAHR EL-KELR

WADI BRISSA, DDICACE A GULA


Texte grav gauche du bas-relief.
1

a-na

''^"

[Gu-la] ru-[ba-a-ti
bit-sa] ^ [i-na

si-ir-ti]
^i

ma-sar-ba-ti

sum

[sar-ru-ti-ia]

a-si-bat

E-gu-la E-[gu-la

Bar-sap

ssis pus]'.

L'INSCRIPTION DU WADI BRISSA


Col.
I

iiu

NabuMcu-dur^-ri--su-iir

sar Bb-ili
^

i^'-

3 re'u''

ki-nim'=' ini-gi-ir
6

'"^"

Mar-

duk

4
7

pa-te-si si-ri

na-ra-am

^'"

Nabu*^
^^

ru-ba-am na-a-dam

sa al-ka-ka-at
^

*^"

Mar-

duk
su

blu ra-be-um

i-lu ba-ni/"-sa-'^ ^
^^

'^

Nabu
^^

apal-su ki''^-nim

na-ra-am sar-ru-ti-

^0

is-te-ni-u ka-ia-nam
^^

mu-da-a(?)

te-li-e'^ ^^

sa i-[ra]-am-mu pu-luh-ti ^^ [[]_


^^

lu-[ti-]su-nu/
17

ana ti-e-mu i-lu-ti-su-nu


kab-tu
^^

ba-sa-a uz-na-a-su^^'
ili

e-ir-su it-bi-su'

sa a-na zi-ik-ri-su-nu

pi-it-lu-hu

istar'"
''"

i^

e-im-ga mu-te-nin-nu-u
^^ gai-

20 za-nin'^

E-sag-ila u E-zi-da
^3

^^

aplu asaridu" sa
24

Nabu-aplu-usur/'
'^'"

Ba-bi-

lu-ki a-na-ku.
col. 11

ib-na-[an-ni'' blu ir-u-a]


2

[iju bel] ilni

Marduk^
za-ni-nu-ut-su e-bila

si-bi-ir-ru mu-sa-al-mi ni-si^


^

-sa-at-mi-ba ga-tu--a

SQ u-ma-ir-an-ni"
ra-a-ti
^^^

a-na-ku a-na
'^

'^"

Marduk
^^

bi-ili-ia

ka-ia-na-ak
8

bat-la-ak"

as^

Nabu

apal-su ki-nim
lO

na-ra-am sar-ru-ti-ia

as-te-ni-a ka-ia-nam,
12

sa

e-li-su-nu ta-a-bu

ka-ak-da-a'" a-ta-mu^
y
^^-

a-na pu-lub-ti i-lu-ti-su-nu


2

^u-

um-mu
lib-ba
6
3

ud-du

ana [e-pi-su ta-]bi libbi-su-nu


^
.

[u-sa-ad-ka-]an-ni^
ilni
^

a-na [sa-da-da si-ir-]di-su-nu


si-a-ma-ti
ib(?)-ri ^o
^
ti

.e

sii-tik
ia 8

su-nu

rabti

bel

a-bu-um(?) su(?)

har(?)-[il]-la-ku
12
i^

mu
(?) la
16
i

n
i''

nu-ni [pu(?)]-luh(?)-ti
^^

la

kib-si(?)-

[ib-]su-um

^^

har-ra-nu na-am-ra-saP
[i-na]

[a-]sar

su-ma-mc
l^
21 y(j

na-gi-i bi-e-ru-tim
19

su-nu su-up-su-ku
salmi-su-nu
na-bi-um.
'

tu-kul(?)-ti-su-nu

s-al-mis e-te-ni-ma^
j^at

i.ssi

20 cla

ain mihir arnli^ issi El-ia'^

na(?)-

*du-ur.

^ri-eum.

f^ki-i-nim.
le\i

^\. Pa.
.

fni-i.

9 Ci. 15,1'^^.

1^

ki-i.

Sans doute de

la racine .iNb

comme

savant

1. Les reslilutioiis sont prises dans 13, comme V R., 34, c'est une inscription dcrivant la reslauration d'un temple de Gula (Ninkarrak) [V K., 34, col. 111, 5-52, et 83, 7-14, 104:?, col. 111, 13-51], mais l'un dcrit l'Eharsagella Babylone (V R.), bti videmment dans les premires annes du roi Nabuchodonozor (604-561), et l'autre dcrit l'E-ulla, bti Sippar longtemps aprs, parce que l'inscription 82, 7-14, 1042, est une simple copie de V, 34, col. I-llI, 4, avec plusieurs insertions qui prouveut qu'entre les deux inscriptions le roi avait A et l'autre B, je signale les insertions suivantes A 2 , B bti plusieurs autres temples. Appelant V R. a les deux temples Ekissirgal et Eharsagella; A 2 22-38^ b a insr trois temples Gula de Borsippa, un mur de Kulha et le temple E-idi-kalama Marad. Et puis, si on observe l'insertion des trois temples de Gula Borsippa dans B 2 *i-5i (KB., p. 48), on trouve les mmes mots qui sont crits sur les rochers du Wadi Brissa (cf. 11. 44-47). videmment ce fait place la date de l'inscription de Wadi Brissa aprs V R., 34, qui est certainement l'une des premires inscriptions de Nabuchodonozor. Ou se rappelle que Nabuchodonozor a fait deux expditions l'ouest (sans doute par la voie du Wadi Brissa) contre Jrusalem, en 597, quand il mena Babylone les premiers captifs juifs, et encore en 588, quand il assigea la cit jusqu'en 586 et dtruisit le royaume de Juda. Eu 597, il avait t roi sept ans, et en 586, dix-huit ans; aprs quoi, il rgna encore vingt-cinq ans. La longue inscription V R., 34, qui raconte des travaux d'agrandissement, n'est pas atUrieure 597; il faut donc conjecturer que l'inscription du Wadi Brissa a t crite pendant la dernire invasion, en 586.
:

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA

l-TT

DU NAIIR EL-KELB

37

L'INSCRIPTION DU WADI BRISSA


Col.
I.

Nabuchodonozor,
^

roi

de Babylone,

berger
^^

fidle, favori

de Marduk,
^ les

patsi

grand, bien-aim de Nab,

illustre et

minent,

qui cherche sans cesse


^

chemins
bien-

de Marduk,

grand seigneur, son crateur divin,


^l

et

de Nab, son

fils

fidle, ^

aim de
14

sa domination,
les oreilles

habile en sagesse,
la

i~

qui aime l'adoration de leur divinit,


^^

dont

sont attentives

volont de leur divinit,

savant et indus-

trieux, 17 qui, la

mention de leurs noms honors, craint dieu


^i

et desse, 19 sage et
^^ j-oi

dvot,

20 se

souciant d'E-sag-ila et E-zi-da,

premier-n de Nabopolassar,

de

Babylone,
23

moi.
le

[Lorsque]

matre

mon

procrateur,

~4

matre des dieux,

Marduk m'eut

cr

(lacune d'environ vingt lignes).


Col.
II,

et eut fait

prendre en main

'

un sceptre qui rend


4

les

m'eut envoy pour

faire ses restaurations,


^ j'ai

nioi, je fus fidle


6

hommes heureux, 3 Marduk mon matre,


fils

et
et

ne
7
11

me

reposai pas;

eu gard fidlement
lo et je
l^

aux sanctuaires de Nab, son

fidle,

bien-aim de

mon

rgne,

pensai continuellement ce qui leur est agrable.


Col.

l'adoration de leur divinit

m.

j)^ faire ce qui est agrable leur


^

cur,
^ le
11

mon cur me
i~

sollicitait, 3
^

de porter leur joug


8
13

i^^g

grands dieux,
lo

matre
qui

des destins

q^^i

marche

mon

ct

n'ont pas de sentiers,


16 (?)

chemins

difficiles, 14 lieux secs, i^ teri i18 j'ai

toires inexplors

qui sont dsols,

17

par leur aide

travers en sret, en

domptant leurs
J Cf.
f^

difficults. 19 (?) et

des statues des siens (c'est--dire statues des dieux

15, 1 13,

38.

CL

1\
1^3f

B crit 12 + 13 dans ICL13,1K "^U.

une
ki.

ligne.
'^ni-in.
o

Sag-Lig.

PAg-Us-Ses.

qlam.

'Cf. 75, 1"22; 11, 111.


-"Cf. 15,

partir d'ici, la premire colonne est casse,


la

mais on peut en deviner


15, 123-39^ ^^^^^ j^^yg

le

contenu qui doit avoir t


la conclusion la colonne
t

continuation de cet

hymne comme
Marduk.

^yons

IL
1 ^2-14. Ici, le sujet est
(II.

Cf. 12, 3

13-14.

u Cf.

ru

(^Le rcit de cette construction

4-5), qui est sans doute la conclusion d'une phrase


in-tu

aprs 15,

1^'';

9,

1',

etc.,

demande un adverbe de temps comme e-nu-ma ou


la ligne 1
^3.

lorsque

au commencement de
17, 1

L'erreur vient-elle de la copie de


"-i.

Pognon

ou du scribe? Je l'ignore5

Cf. 15, 3

20; 9,

*;

16.

Ll.

6-10 se trouvent

enl7,\

/y

La colonne
Cf. 15, 2
10.

II, se

trouvant au-dessus de la tte du lion qu'on avait sculpt en bas-relief

du ct gauche de
2 P

l'inscription, est,
*

pour

cette raison, trs brve.

On

attend

M.

= ida-ia.
commence; du moins, par
au
rcit

cause du mauvais tat des lignes 1-11, on ne sait pas o la prire d'introduction se
la

termine, ni o l'histoire des expditions militaires

comparaison

de la ligne 12 avec 15, Cf. 17, 2


22.

2^'^,

sommes-nous srs
les difficults,

d'tre arrivs

de ces expditions.

Sj/nDK courber, surmonter


^

Gis-Ri{?).

Je crois que Gl-Ri-Gi-El est plutt un seul

idogramme qui

signifie

image de pur

bois.

38

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELB

par(?)''^-su-su-iiu-ti 22

ina-[hu-]ru ni-is ga-ti-ia


~^'

^^

se-nie(?)-um su-pu-u-a^
~'^

^^

bi-la(?)-at

sa-di-i
28

^^

hi-si-ib ta-ma-a-ti
^^

bi-si-ti

ma-ti-ta-an
<^

harasu kaspu aban ni-si-ik-ti


i-gi-sa-a
^5

su-ku-ru-ti

erin pa-ag-lu-ti
^3

^^ bilti
3i

ka-bi-it-ti

31

su-um-mu-ku

32

u_

za-ma-u^ u-na-kam^
as-bu/]
36

sa-at-ti-sa-am
3~ bit

-se-ir-ri-e-su-nu.

E-sag-ila

ki-[is-si ra-

ekal sami-[e u irsitim


[ilni]
^''"

^''"

[bel ilni p-li-hu-]ti-sa 38


41

[E-ku-a pa-]pa-|)u

39 iiu i,^\g

Marduk

'^^

hurasi/* rus-[su- -se-]pis-ma

[ki-ma] a-gu [u
44

Im-

Bar]

Unu-E'^' ^^ [-sa-an-bi-it sa-as-]sa-ni,s 43 k-hi-[li-sug


45

-]za-a-nu

hurasu [-sa-al-

bi-is-ma]
48

a-na

<^"

[Sar-pa-ni-tum]

blti-ia./' 46 [E-]li-e

\u'\ 47 E-zi-da sa E-sag-ila^


^0

pa-pa-hu^ sa
^^

Nabu
*'"

sa ki-sa-al-lum, 49 sa i-na zag-mu-kara ri-e-es satti"^


si-it-lu-tu ^^ is(?)-tu Bar-sip
^5
i-?u ['f'

a-na
^3

i-si-

in-ni -ki-it

Nabu'* aplu
i-?u

it-]ti-ha-am-ma
*?" liettu '?"

i-ra-

am-mu-
56

ki-ri-ib-su 54

sippu^-su u si-ga-ru--su
^7

ta-al-lum

ka-na-ku

hurasa ru-us-sa-a -sa-al-bi-is-ma

E-zi-da

'^"

Nabu na-ra-am
^^^-

sar-ru-ti-ia ^8 -sa-

an-[mi-ir/'] sa-ru-ru--su. ^9 E-tem-in-an-[ki zik-ku-ra-]at Bb-ili '" 60 Hu

Nabu-aplu-^

su-ur sar Bab-ili


ma'"
5

^"'

^^

a-bi-ia te-me-en-su u-ki-in-su-ma^/


3 ia-a-ti

1^ 30

ammat
'>"

u-za-ki-ru-

la

ul-lu-um ri-e-sa-a-sa'"

a-na e-pi-si-sa
^

ga-t as-ku-un

erini dannti*

sa i-na sadi La-ab-na-nim


10

6 ki-is-ti

[el-li-tim]

i-na kat-ia el-li-ti 8 ak-ki-[is-nia] 9 ail

na si-pi-su as-ta-kan
?nas
f

K-nun-[kalama^] Ka-[tur-nun-na"]
c

Ka-nun-hegalla" Ka-si-

(?).

6 Cf.

75, 9 6O+6I.

Gun.
146.

nul =: prendre quelqu'un ses possessions.

ecf. i5, 721.


f"

/Cf. 75, 127;

:?,

gEn-lil

/i[Azag-]gi.

La

ligne 41 prsente beaucoup de difficults, le texte de

Pognon

n'tant pas traduisible,

mon

sens. D'abord je

remarque un signe assez


^^

singulier, le dernier, qui

me parat tre le
lit

signe

Unu,
le

Ah

gunifi, qui se trouve 15, 2

dans un passage qu'on chercherait naturellement


inscription.
((

restituer par les lignes 41

+ 42 de notre
est

Dans 15,

2^'^,

on

Unu-E,
le texte

c'est--dire

grand sanctuaire Ekua, qui


ici

appel

trs

grande habitation
substitu

)).

Mais

de Pognon

donne

m, qui

est inintelligible et

auquel

j'ai

Pognon?
changer

N'est-ce pas plutt a-gu d'aprs le

mme

E. Et puis que signifie a-na de passage 15, 2*^? Il est tmraire de


je

le texte

d'un savant aussi soigneux que

M. Pognon, cependant

ne puis gure

donner autrement un sens raisonnable.


J Cf. 9, 132.
f'^

Le sanctuaire de Sarpanit dans


on suppose que
le

l'Esagila est Bh-hi-U-sur/

c'est--dire la porte de

Hi-

li-sug, d'o

le

nom du

temple de Sarpanit, bti dans Babylone (mais dont


serait E-hi-li-sug
.

on ne

sait

pas encore

nom)

(cf. 9, 1^2],

videmment, nous avons


et le

ici,

dans les premiers signes de la ligne 46, le


est le

nom

de ce temple encore inconnu, de Pognon,


li-e

signe

second signe dans ce mot. D'aprs

le texte

est suivi

de

e.

Faut-il lire

E-li-e-sug ou Hi-li-e-sug? Et peut-on faire l'quation


ailleurs est crit par hi-lif
l

kuzbu abondance, qui

Ici

commence
de

la

deuxime colonne de

l'inscription no-babylonienne.

Les colonnes

1,

2 et 3

^-**^

sont crites en la premire colonne de B.

Mais

le bas-relief

a pris un grand

espace des deux premires colonnes de A.

En A,

la

colonne 2 a douze lignes, la colonne 3

jusqu'ici a quarante-six lignes, et la colonne 1 jusqu' la cassure a vingt-quatre lignes,

aprs quoi

il

nous manque peu de chose. Si ensuite nous additionnons


I

les lignes
il

de

qui

taient dans la colonne

de B, nous avons 24

+ 12 + 46

= 82, chiffre auquel

faut addi-

tionner quatre ou cinq lignes casses en bas de la premire colonne. Naturellement ce chiffre
est

un peu trop

lev, parce

que

est

souvent d'une criture plus serre que A. Nanmoins

LES INSCRIPTIONS DU WADI BHISSA

]<:T

DU NAIIR KL-KKLB
Reois

39

de Neb),
23

^o

(?)

et

mes images de pur


~^

bois

21

22

^^

ma

supplication,

coute
24

ma

prire \

Le produit des montagnes,

l'abondance des mers,


29

26

ce qui se trouve partout,


30

27 or,
31

argent, pierres prcieuses, les nisiktu,


32 j'ai

grandes poutres de cdre,


33

tribut lourd, leur offrais.

cadeaux en grande quantit


35

pris et tasss, et

tous les ans

34 je les

Quant

l'Esagila, 36 vaste habitation, palais des cieux et


le

de

la terre, 37

maison

du matre des dieux qui


duk,
40 je l'ai

craignent,
41 et

38

l'Ekua, sanctuaire

39

du matre des dieux, Marj'ai fait

fait

en or luisant

comme une
44

tiare et

Im-Bar,

radieux

le

grand sjour.
43

Le Bb-hi-li-sug

j'ai

embelli,
(?),
j'ai

d'or je
47

l'ai

revtu.

45

Sarpanit

ma

matresse,

46 le E-li-e-sug (?),

son temple

Quant l'Ezida de

l'Esagila, 48

chambre
l'an,

sacre de Nab, de cette grande salle,


50
53

49 le

o, au
fils

zagmuk, au commencement de
il

pour

la fte

de Vakiiu
il

^l

de Nab',

illustre, ^2

s'approchait de Borsippa,

dans laquelle
^6 j'ai

s'asseyait, ^4 ses seuils, ses verrous, ^5 les supports, les corniches, les
^7

battants,

revtu d'or luisant.


^9
^l

De

l'Ezida de

Nab, bien-aim de mon rgne,


^0
^^i-

^8 j'ai

fait briller la

splendeur.

Quant l'E-temen-an-ki, ziggurrat de Babylone,

Nabopo-

lassar, roi
2

de Babylone,
il

mon
3

pre fixa sa fondation

^^ et l'leva trente coudes,

mais sa tte
^

n'rigea pas;

moi, je mis
6

la la

main

cette

uvre; des poutres de cdre


7
j'ai

normes

sur les montagnes du Liban,


9 et,

splendide fort,

coupes avec

ma
ses

main pure,
10

pour son uvre,

j'ai

places.

Bb-nun-kalama, Bb-tur-nun-na,

Bb-niin-hegalla,

Bb-ziggurrat,

12

le chiffre

75 ou 80 reprsente peu prs

le

nombre moyen des

lignes de l'inscription no-

babylonienne. Ce calcul nous servira plus loin.

l^.hi.

mMu-an-na.
ct le ct

^b. Na-bi-nm.
))

Zag-gab =z ahu
maison

et

patru

ouvrir

c'est--dire ce qui

ouvre

le ct

d'une

ou

ouvert

d'o seuil, tout le plafond l'entre d'une grande porte, sur

lequel on plaait les sdu pour garder la porte.

pCL
1

7, 129.

Les lignes 55-61 sont casses sur A, mais sont encore bien prserves sur B,
longueur des colonnes de chaque inscription,

col. 2

9-ii>,

ce qui nous permet de restituer exactement le chiffre de la dernire ligne d'A. Ainsi peut-

on dj voir
lignes et

la

ayant en moyenne soixante

quatre-vingts. Heureusement, l o la colonne 2 de

nous chappe,
8
^o_

la

qua-

trime colonne d'A commence, ce qui nous permet de donner un rcit suivi.

'Cf. 17, 21.


''D'aprs

Ba-[lum].
la porte

Sic,

Weisbach.

Sic,

Pinches;

cf.

Hommel,
tait

du sud. Si

Hommel

a raison, cela prouverait que

le

grand

temple Esagila

au nord du canal Libil-ljegalla.

1. A cause de lacunes nombreuses, il est difficile de percevoir le sens de ces dernires lignes, mais je crois qu'on veut dire que Nabuchodonozor plaa ses propres statues et celles de ses dieux dans les territoires qu'il

traversa, et inscrivit sur


2.

chacune
la fte

d'elles la prire traduite plus haut.


:

fte de Nab. Je suis convaincu depuis longtemps que le non de Marduk. J'espre avoir prouv dans mes Building Infci-iptions of tho Neo-Babylonian Empire que le Dul-azag chambre des destins se trouvait (au moins l'origine) dans l'Ezida de l'Esagila, et tait la chambre de Nab et non de Marduk. videmment le passage de 15, Si''-^, est une insertion due au rdacteur de cette grande inscription (voir ma discussion critique sur 1. 15,
L'tat construit oblige akit traduire
tait

Zagmuk

en vrit

de Nab

et

ibid.].

40

LMS LWSCKIl'TIOXS DU WAIJI HHISSA KT DU XAIIR EL-KELB


kj-ma sa me [u-nain
Mis-gan-na''

[bid-di'^]

'-

bbni-SLi sa-ad-[la-a-ti]
^^

l^ i-ta-at
^"^

E-tcmin-an-ki
a-na

^^

mir^]
dal-lu

1-^

Li-ra-ki-[is-ma]

erin [dannti]
21
''^

[zu-lu-li-si-na] ^^ -[sa-at-ri-is] i^ (>

'V Ijtti'- 20 ?> [,s:i-]ka-[na-ku


si
^^

<>w dalti'' el-[l-ti] 22

dalti

'-?"

sa-tuk-ki
-''

'^"

Marduk
^^ sa

^^

Sar-pa-ni-tum
[Gud]-Mali/
32

-^ iini

bli-e-a 26 el sa pa-niin
^^ jst-en
33

a-na

as-ie-ni-ma
3i
.^a

u-um

(?)

^9

ma-ru-ii suk-lu-Iu-ti

gu-ug-ga-[al-]lam.'/
inieri
36

ini-iia-ti-su-nu

suk-lu-Iu

zu-inur-su-nu bu-ha-[du-u]
ilni

44

mi-ir

^4

[zu-la-hi-]e dam-[ku-tim]
ti

"^^

[ga-da-]um sa
37

Ba-bi-[lani-ki]

4 Uz-ban-da-hu^'
38 i-si-ih

Tur-rim'-hu 30 [marratuy]
apsi^
33 gi_i|^a-at
^^3

4 Nunuz^-uz-banda-hu 3 s"^'""
"*!

sii-um-mu

nu-nu-nim

ap-pa-[ri-im] ^^ ar-ku di-su-ti'"


^4

la-

la-[a mu-sa-ri-e]" 42 in-[ba ru-su-tu]"


'V"

[su-muh] si-[ip-pa-a-ti]
46

suluppu

[as-ni-a

Ma] Ud-a

45 'V

[Gesten Ud-a -sa] damik/'-tim

[himetu?] mu-ut-ta-ku

47 [sizbu'"]

l'i-lu

sa-am-nu

48

na-an ru-us-sa-a
^i

49

[ku-iu-un-]na-a karnu-^
52

el-lu ^^

sadu I-

za-al-lu sadu Tu-im-ina'^

g^^ju

Si-[im-mi-ni] sadu Hi-il-bu-un


^4 [u]

gadu Ar-na-ba^^

nu sadu Su-u-hu

^3

adu Bit-ku-ba-ti Uh-ki(?)


''"

sadu Bi-ta-a-ti

pa-as-su-ri

''"

Marduk
59
Col.

'^^

[u]

''^"

Sar-pa-ni-tum bli"-e-a

[el]

sa

pa-nim u-da-hi-id

^8

Marduk'"

V Lgg lignes 1-11 manquent.

l~

.nis

mes Ba-bi-lam-ki
^^

13

.mes su-

[ut-]ta-ku"' la-bi-ru-ti 14 Na(?)-su issur

Mu^

nnu pal-ki -um

a-na gi-ni-e Marduk

bli-ia

i''

-ma-ni-su-nu-ti

l''

nnu

pal-ki ana gi-ni-e

Marduk

bli-ia 18

kin-nim u.

.^

D'aprs Nriglissar,
et

l23-29_

Si-E-di. =:zikkurat, c'est--dire


tait

maison o on peut voir


est,

hb-zikkurat signifie cette porte qui


la porte
,

en face de la zikkurat. Ka-si-bid-di

d'aprs

Hommel,
b Cf.

du nord.
c

R. 65, 2 \

Qan-[ Ul].

d Ik(f)-mes.
:

crit en gnral
73.

Mis-m-gan-na

d'aprs Pognon, p. 168, le chne.

/Voir
gal

a Cf. 9, 3*^.

Mot emprunt du sumrien


et

Gukkal, Br. 10703, qui

tait crit

d'abord

Gu-

= alpu-rab
))
((

plus

tard

Lu-li.

Ainsi pouvons-nous distinguer


lu signifie toujours

gu-mahhu

grand

hn
gale
Il'

de f/u-gallu ((grand mouton, car

((mouton tandis que gud

buf
les

et

((

mouton

ismr-Uz-sihru

le petit

oiseau Uz)).

Uz
le

est

probablement une espce d'oiseau qui

ha-bite
((

champs ensemencs, parce que


et

signe

Uz

est

videmment driv de
riin

se

semence
''

de hu

((

oiseau

Rim

aprs

B
((

'^".

Tav,

Tu
,

= siimmatu
((

((

pigeon

auquel sens
.

donne seulement
1^^.

lde
./

epahru

s'assembler

les

oiseaux qui s'assemblent


a,

Cette restitution est certaine, d'aprs 7^ qui


((

Ses-hu. Cf. aussi

Delitzsch a
cette

donn, dans son article marru,


espce d'oiseau, mais
fice.
/'

amer

toute l'information
le fait

que nous possdons sur

il

ne mentionne pas

qu'on

le

trouve parmi les oiseaux de sacri((

IV R. 37 G5+16 donne le synonyme tubku, racine "i^n entasser . Ce signe, Br. 8174, tait confondu dans l'criture ancienne avec Hu

gunifi [Dangin,

Listes, 34],

comme
De

il

ressort

du

fait

que

les

deux signes ont

les valeurs pil (?), voir Br.

3490

et 8178.

plus,

Nun-uz

signifie

grand Uz (sur

uz, voir ligne

36

et note),

un grand

oiseau, d'o on peut conclure

que

les

deux signes, Dangin, 34


((

et 283, ont le sens

commun

de

oiseau. Cf. Br. 3495,

Dar-hu
'^

= burrimtu
1'

oiseau bigarr

, et

R. IV, 11 ^~,Dar-hu^

ittidu {sa isassi), l'oiseau ittldu qui crie.


l

Zu-[Ab].

Cf. 7

11.

Cf. 7

et

'^'\

ru-us-su-tim.

o Cf.

^3,

Ka-[lum-ma].

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELR


^^

41

portes normes
santes
15 et

l^

autour de l'E-temen-an-ki,
^^

comme

la

lumire du jour
^8 j'ai

j'ai faites lui'^'^

disposes.

Des poutres de cdre


^o

trs larges

mises en place
^^

pour

leur toit.

^^

Portes, corniches,

battants,

^i

portes radieuses,

qui sont portes de

chne,
23

j'ai

Les offrandes ordinaires de Marduk


27 je

24 et

de Sarpanit,
28

^5 les

dieux mes matres

26

plus qu'autrefois,
29

me

suis

occup [tablir (?)].


^i

De chaque

jour,

deux

(?)

grands
32

bufs
36

gras

et parfaits, ^o

un grand mouton
^^

dont

le

poids est toujours prcis,


35

dont

le corps est sain, 33

44 jeunes agneaux,

bons ^uluh,

dignes des dieux de Babylone,


37

quatre oiseaux de l'espce du Petit-Us et pigeons, trente marratu,


,

quatre oiseaux

de l'espce du Petit-Nunus-uz
39 le

trois herbes
40

de

summu,

38

un
^l

isili

de poisson de mer,

meilleur produit du marais,

vgtaux en abondance,

tout ce qui croit dans les


^4 dattes,

jardins, ^2 bl splendide, ^3 les produits de l'automne, en

grande quantit,

pain\
'*7

le

bois

ma

blanc
^^

(?),

^^

vin blanc
^9
^2

(?),

de

la

boisson

usa
^o

pure,

^6

beurre, miel,

lait

pur, huile,
^i

splendide

vin de ssame, vin rouge


^3

des montagnes Izallu,


5^ et Bitti. ^5

Tuimma,
58

Simmini, Hilbun,
^6 et 59
11, 12

Arnabanu Shu,

Bit-kubati Uhki
faite plus

La

table de Marduk

Sarpanit,

mes
pi.

matres,

j'ai

abondante que jamais.

Marduk
Col. V, 1

60(?).

Babylone,

13 les

dcentes et mres,
15

^^ les

oiseaux na(?)-sa, semence


frandes)

(?),

une grande quantit de poissons chaque jour,


de

(ces of-

comme

les sacrifices

quantit de poissons pour les sacrifices de

Marduk mon matre Marduk mon


'

^6 j'ai

comptes.

17

Une grande
j'ai

matre, fixe et

P Sig, et
f Ici

cf.

1*.

q Cf.

7 ^K

Cf. 7

^^.

Gis-Gesten.
est

9, 1 ^3,

tu-'-im-mu.

u En-lil.

finissent les restes de la col. 4

d'A qui

dans

la troisime colonne, d'o

on conclut

qu'il

en trs mauvais tat. Il y avait 61 lignes nous manque seulement 3 ou 4 lignes de


et

cette colonne.

La colonne
cette

2 de

nous a quitts la ligne 17 =: ligne 2 de notre colonne,


la

nous ne sommes pas encore arrivs la premire ligne de

colonne 3 de B.

Il

me

fallait

donc restituer

colonne tant par


cette

le

passage pareil,

9, 1 ^"^^,
pg^j.

que par
\q

le rcit

des offrandes
le

Nebo en Borsippa dans


7
10-31
_

mme

inscription 7^-20 g^

xcM des offrandes pour

zagmuk, B
"-"

III 1 de pnx, dont le perraansif signifie tre en


.

bon

tat .

On donne

ici les

noms
:

des

offrandes qui sont dcentes et mres


vieilles?

Sinon, que veut dire lahirti, littralement

les

^ Ou

faut-il lire zvu,


1'^,

semence. Gui

?
18-28, qj^
cf.
.9,

y Depuis 45^ 5
rcit des offrandes

les lignes sont

peu prs nulles. D'aprs 9,


les

attend la fin du

pour Esagila, avec

mots

el

sa

panim udahid,

2^5

Pourquoi ce

rcit additionnel est-il

Au moins sommes-nous srs que ces lignes (environ 20 ou 21) continuaient le rcit des offrandes Marduk. Si on additionne les 18 lignes de cette colonne aux 58 de la colonne 4 (76) et si on compte 4 lignes dgrades au bas de la colonne 4, on obtiendra le nombre des 80 lignes d'A,
donn
et

quel tait son contenu? Je ne puis l'imaginer.

qui ont disparu dans la colonne 2 de B, aprs la ligne 17, car, avec la col. 5*^

dA, nous
97

sommes
(80

arrivs la premire ligne de la colonne 3 de B.

Ce

calcul

donne

le chiffre

+ 17)

pour

le

nombre des

lignes de la colonne 3 de B, qui est naturellement trop lev,

1.

Probablement

le

mme

qu'asnn, voir Del., H.


XII.

W.

RECUEIL, XXVni.

NOUV. SR.,

42

LES INSCRIPTIONS DU \VADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELB


^o i-ta<='-tu-su

19

elippu" Hu-si-ku-a''
'?"

^-

ru-ku-bi-sa

pa-nu-u ar-ki

^i

-na^-tuu-sal^^-bi-

su
is

di-ru-su

22 -^

si-id-da/-tu-su

^3 [si-par-]rii7

u sir-russ
2"

^^ sa-ri-ri

-^

abne ni-sik'-ti
23

i-na a-gi-e nru Puratti el-li-ti


^9

ki-ma kak-ka-ba-'' bu-ru^^

mu

sa-ru-ru--su -sa-an-bi-it-ma^'
31

a-na tab-ra-a-ti kissat' ni-si


32

lu-li-e us-

ma-al-li-is

i-na

zak-mu-kam

ri-e-es satti
35

Marduk
'?"

bel ilni

33

ki-ir-ba-sa u-se37

si-im-ma

34

a-na i-si-nu"^ tar"-ba-a-tim


el-li [sa]

a-ki-ta-su^

si-ir-ti 36

-sa-as-di-ih-ma

i-na

elippu Hu-si-ku
40 i-na

Marduk
^^

3S

si-im-ma

ka-ar/ 39 sam-ri-is a-ra-ah-ti?


^2 js-lu
f'^"

ab-bi-is'' E-bir-bir ^^

a-nae-ri-bi bel ilni sa-ku-um* bel bl


^4
.

ka-al-li-e^ elippi
45
ti

Husi-ku

a-di E-bir-bir
46
'<^
.
.

ma-as-da-hi-i blu rbu"


.lu-u.
. .

ma^ Marduk
^8

si-ib
'-'

nu-uh-su
e-kal-i

.ta.

u-ti ^7 tab-u.

.si.

.ak

jna

E-bir-bir bit
Col.

^9 ii_e

^o
^

blu rab Marduk^.


sar Ba-bi-lu
6
'^'-v

VI iiu
^

Nabu-ku-dur-r--su-ur
^

'

za-nin E-sag-ila
'-^"-

u E-zi-da

a-[na-ku]

E-zi-da [bltu ki-i-nim]


Ba-[bi-lu-ki]
8 i-na

[a-]na

Nabu

[si-i-]ri 7

mu-

sa-ri-ku

-um
lo 13

Bar-sip

es-sis [ab-ni-ma^] 9 a-na si-pi-su erini


'>"

[dannti] pag-lu-ti

sum.

[u-sat-mili-ma]

^
14

Mis-ma-gan-na

[da-ar-]a i^
(?)

['?"

erini?]
.

[hurasu] nam-ru -ha-lap-ma


P

sa in-na-ta-lu
[sa

l^

ina

'.

(?)

Gan18 [ina

?-?-nun us-si-su
kat^-ia] el-li-e-ti
21 24

16 [erine]

da-an-nu-ti

i^

sadu La-]ab-na-nu kisti^-su-nu

ak-ki-sa, 19

[hurasa] ru-sa-a -sal-bi-is ^o abn ni-sik-ti u-za-im-ma,


^2

a-na zu-lu-lu E-mah-til-la


sa 6 bitti tal-ba-na-a-ti
^

pa-pa-lju

*^"

25

pa-pa-hi'^

''^"

Nabu 23 pa-ni se-lal-ti-su-nu -sat-ri-is^ Nabu 26 erin zu-lu-li-si-na 27 kaspi e-ib-ba


30 ti-ir-[ri
sa-as-si"''-]

-za-in^ 28 i-em e-ik-du-[tim] 29 pi-ti-ik e-ri-e ab-ni'-ma


al-bi-is 31

-sa-

abne

ni-si-ik-ti

u-za-in-ma

32

ina^ si-ip-piv- bb pa-pa-hi us-zi-iz

33 si-ip-pi

mais notre

est assez bas.

donn plus haut comme le nombre moyen des lignes des colonnes de B, videmment chaque colonne de B est presque gale 1 colonne 2/3 de B. Ici commence la colonne 3 de B. ^ D'autres fois la barque sacre de Marduk est nomme elippu-Ku-a, barque de Ku-a, hinnu, partie de la barque sanctuaire de Marduk, mais ici on dit hinnu-Ku-a, Ma-hu-si
chiffre 80,

dont la signification n'est pas encore connue.

B 3 parez B 2
c
d-

'

a aussi un vide la
*,

fin

duquel reste encore,

je crois,

une trace du signe


S^''

ila

(com-

dernier signe).
le texte
^

On

songerait aussi restituer la lacune par E-sag-ila, mais le


archa'ique.

vide laiss par

de Pognon n'est pas assez considrable sur la colonne

Var. ta-a.

Var. na-a.
^Vslt. si-ik.
'^

/Var. da-a.
o

ri

sur
'^

*,

sur A, hai\ [Ud-ka-]har.


^

/^YaiY. sa-al.

J B. Mal-[mul].

CL 15,2^^.

Ya.v. ki-is-sa-at.

'"Var. in-ni.
q
'

"Var. ta-ar.
cf.

Var. sa{?).
37.

/'Var. ka-a-ri,

On On

attend e-ir-ti^

15, 4^^^ et i, 3

y^i..

a-ra-ah-tim.
le

peut combler la lacune par [ka-]ah-bi-is,

pav, ou [ta-ra-]ah-hi-is
-^

la cour,
.

mais

ni l'un ni l'autre n'existent encore


^

dans la lexicographie assyrienne.

Var.

Pognon a
((

cit l'unique

passage qui puisse,


:

mon

sens, expliquer ce mot, qui vient de kirib elippi

hb'2

faire

soigneusement

kurada ana kvi makall ikudu sirussun ultu


:

ana de Vquipement (du bateau), quand


beaux.
"
't'

kibri aribis ipparsu, R. III, 13'^'^


ils

Mes

soldats avancrent contre eux jusqu'aux

mts

s'enfuirent hors

du bateau

la rive

comme

des cor-

Makall

= extrmit (voir M. Arnolt,


t'

C. D.) est

un autre mot.

Omis par B.
Ici,

bit

nik

(?).

3 a entirement disparu au milieu de la colonne.

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAHR EI,-KEUH

43

19

Quant

la

barque Husi-kua [du temple Esagila], sa voiture,


,

^^ ses

bouts en face

et

en arrire,

^l

ses ustensiles, ses


^5

^^ ses

cts
28

23

de cuivre et d'ophicphales
j'ai

24 luisants j'ai
'27

revtus;

(avec) des pierres nisikii,


26

sa splendeur

fait
29 et

rayonner
en spec-

comme

les toiles blouissantes


les

sur

le

brillant fleuve de l'Euphrate


3i

tacle

pour tous

hommes
l'an, 32

30 je l'ai

remplie de richesses.
33 j'ai

Au temps du zagmuk,
elle; 34

au

commencement de
fte, 35

Marduk, matre des dieux,


36 je l'ai fait aller

plac en
37

la
la

grande
barque

son akitu magnifique,

en voiture.

Dans Husi-kua,

brillante de
40

Marduk,
42

38 les

et les
41

mts

39 j'ai fixs'

avec magnificence.

Dans

la salle (?) d'E-bir-bir,

pour l'entre du haut seigneur des dieux, matre

des matres

de l'quipement' de
le

la

barque Husi-kua
45-60
(?)

43

entre E-bir-bir,

44

une voie

de procession pour
Col. VI

grand matre Marduk


2

j'ai faite.
3

Nabuchodonozor,
temple
fidle,
^

roi

de Babylone, qui se soucie d'Esagila

et Ezida, moi.

Ezidu,

le
^

6 Nab,
bti neuf
9.

l'hros

qui prolonge les jours de

Babylone
de cdre,
j'ai

en Borsippa
les

j'ai

Pour son uvre


12 les

j'ai fix

de grandes poutres
13

n
1^

planches de chne durable,


14 la

lourdes poutres de cdre,


faite visible
i^

d'or luisant
j'ai

couvertes,

[fondation

(?)]
17

qu'on avait

avec

gros,

re-

nouvele.

De grandes poutres
19
21

de

la

montagne du Liban,
22 24

la fort, i^

avec mes pures

mains

j'ai

coupes,

d'or radieux je les ai revtues, 20 je les ai ornes de pierres

prcieuses nisiktu.

Pour

le

toit

d'E-mah-tilla,

sanctuaire de Nab,

23 je les ai (?) 25

places trois par trois (trois dans chaque groupe).


la

Les six petites chapelles

de

chambre sacre de Nab,


28

26 les 29

cdres de leur

toit, 27 j'ai
j'ai

ornes d'argent brillant.


30 et les ai

Des taureaux normes

en travail de cuivre

fabriqus

revtus

d'argent brillant

comme

le soleil; 31 je les ai

embellis de pierres nisiktu

32 et les ai fait

placer sur les seuils de la porte de la

chambre

sacre. 33 Les seuils, les verrous, les

^ Les
encore.

dernires lignes de la colonne 5 sont illisibles; on compte peu prs dix lignes

Au

moins,

est-il certain
^^

que

le rcit

de la construction du temple des sacrifices,

E-bir-bir, a rempli la section 5

jusqu' la fin de cette colonne, car la sixime colonne

commence avec un nouveau


perdue, car le seul passage
y
P
5
'

rcit. Il est

fcheux que cette section

soit

presque entirement
qui est assez bref.

que nous possdons sur E-bir-bir est 15,


1^''.

A"'-'^^,

Mas- Me. videmment


^-

1, 1'^^; le piel

13,

Cf. R. V, 2

5.

de triK

faire

renouveler

y Tir.

Les deux clous verticaux aprs su sont encore


Cf. 13, 1
*2.
,'

visibles.

Cf. 15, 3

52.

Ou ah

(?).

La

ligne 27 est la premire ligne de la partie de la colonne 3 de


^^,

qui est conserve

en bas. Si on rfre la ligne 5


6 2^ a disparu au milieu de B,

on trouve
3

la dernire ligne de la partie de B, col. 3, con3.

serve en haut, qui est la ligne 29 de B, col.


et col.
:

On

voit ainsi

que

cette section

d'A entre 5

^o

c'est--dire

que presque 36

lignes,

si

on compte 60

lignes pour les colonnes d'A, ont disparu, et galent peu prs 30 lignes de B. Et puis

29 + 30

(?)

(disparues)

+ 21

(chiffre

du bas de
*''

B
'^

3 conserv)
^^.

= 80 lignes
;

pour

3,

ce qui

s'accorde avec notre calcul, voir plus haut, 3


'

et 5

Var.

ti-ik, aptik, cf. 6**.

-^

Cf. 15, 4^.

Var. i-na.
et

V-

Var. Zag-gah-gab. Zag-gah signifie ahu, ct,

mahru, en face
la

sippu est

le

pav

1.
2.

Je ne sais pas que ce mot drive de la racine arajitu; il est bien un verbe de C'est--dire quand Marduk descend de la barque la porte d'E-bir-bir.

premire personne.

44

LES INSCRIPTIONS DU WADI RRISSA KT DU NAIIR KL-KELR

sigari" dal-lu^ hittu'^


36

34 ;>

ka-na-ku*^ dalti^ bb pa-pa-hu


37

35
38

hurasa rus-a u-sal-bis


bti u-lja4i

i-na a-gur-ri kaspi/ e-ib-lji.


39 dalti^
'^'"

ta-al-la-ak-tim pa-pa-hu'
i\J

u ma-la-ku^'

an-ni.

Mis-ma-gan-na
^2

erin
^3

^0 i-hi-iz

kaspi

^-^

ib-ba^ ulj'"-hi-iz-ma
'^^

e-ma

bbni ka-la-si-na

e-ir-te-it-ti.

kaspi/' ib-ba^ ab-ni'' ^5 (Vw erin

du-u-um parakk'^ askuppti^ biti zuMu-lu par-ru Mca-a-ti kaspa uh-hi-iz"


-^^

pi-ti-ik
47

^.^a

[mu-si] u e-ri-bi
51 sa"'

^^

ga aplu ru-bi-e

'^"

Nabu

49
52

ri-ib-su as

^^

ki-ma
e-pu-

ma-na-ma sarru ma-ah-ri


'^"

la

i-pu-su

a-na

'^"

Nabu

bi-ili-ia ra-bi-is
55

us

53

Nabu u

''^"Na-na-a bl-a
-se-si-ib^.
3

54

i-na hi-da-a-ti u ri-sa-a-tirn

su-ba-at
sa

[tu-]u]_) li2

ib-ba

56 ki-ir-[ba-sa]

c;oi.

vu satukk^-su-nu rabti^

el
4

ma-har

a-na

du-si-i* as-te-e-maP

ga ii-um ist-sn

Gu-mah ma-ra-a
6

suk-lu-lu

sa mi-na-a-[ti-su

suk-lu-]lu-a-at

[sa

zu-inur-]su [bu-ha-di-]e

16(?) kirri^ mi-ri zu-lu-hi-e

da-am-ku^

tim

'^

ga-du sa

ilni Bar-sip-ki ^ [?]

Uz-banda-(is.sur) 3 Ta-rim^ 20 marrati^


^^ i-si-ih

Nunuz-uz-banda-issur 2 sammu

sumi-mu

nu-nu apsi si-mat ap-pa-ri

^^

ar-ka

dans l'entre des portes, sur lequel on plaait

les

grands taureaux (rem).


Siv-rus-ru, etc.

la basse

poque commena

la

coutume

d'crire les pluriels des

idogrammes de deux signes en

cri-

vant le second deux

fois,

comme da-lum-lum
de

= dannti,

Si-f/ar. Var. si-[ga-ri].


^

Var.

liun.

Dallu

est
*9,

la racine bbn, balancer, peut-tre le

poteau sur lequel la porte

se balance.
c

Dans 15, 3 Gan-ul He-du

'?"

Dal

est

une abrviation smitique.

est

une autre abrviation smitique, au moyen de deux syllabes sude dalti.


^

mriennes.
c^

Ce mot
hi.

est toujours suivi


1^

Gis-ig. Var. Gis-ig-r/i-ig.


j Var. u.

/Var. kas-pa.

g Var.
^

Var. ak.

Var. gis-ik-gis-ik.

k Var. kas-pa.

Var. e-ib-bi.

'"Var. -uh.

" Bar-ines, wv. Bar-bar.

I-lu, cf. Br. 4019.

Cet idogramme I-lu prsente une histoire phontique de la langue


:

sumrienne assez intressante. Cf. la liste suivante dans Brnnow 1131, Li-du^= zamru, chanter; 7072, Dub-di =^ .^arihu, cri de dtresse; 4028, I-ludi=^ idem: 4022, I-lu^za-

mru. Mais U
lire

et lu

ont les valeurs gub et dab, dib, respectivement, ce qui prouve qu'il faut
et

partout gub-du, I-dub-di


etc.,

I-dub. Ds lors,

le

mot sumrien pour crier

ili

est dab, dup,


,

gub,

ou avec prfixe nominal i-dub. Le mot askuppatu, askuptu,


ilu

parquet, plancher

doit tre

prononc

qui est videmment le mot sumrien

tre lev .

La variante

donne
s

ici

as-ku-up-pa-a-ti.
Q Var. e-ib-bi.
''

P Var. kas-pa.
Var.
.su.
i

Var. e-ip-ti-ik pour ap-tik,

cf.

aussi 15, 8^^.

Var. ru-uk.

Ici,

41''+ 18 a un texte diffrent; au lieu de la ligne 46,


^^

le texte

suivant

^'^
:

sa

bb Im-kurra
le

[kas-pa] e-ib-bi -za-in-ma.

Il

faut se rappeler

que dans chaque grand temple

sanctuaire principal du dieu de ce temple tait

nomm

par un

nom

diffrent

du nom du
de la
le rcit

temple lui-mme. Comparer Esagila-Ekua. Ezida-Emahtila. Naturellement


construction d'Emahtila, grand sanctuaire de

le rcit

Nab dans

son temple Ezida, prcde

de la construction des autres sanctuaires pour


nent cette description d'Emahtila aprs
c'est--dire la construction d'ensemble.
les autres

les autres dieux.

Les lignes 21-44 nous don-

le rcit

9-20 de la construction du pu du temple,


de la construction de petites chapelles pour

Le

rcit

dieux n'occupe pas longtemps notre crivain qui donne ce rcit en deux lignes
le copiste

45

+ 46. Mais

de

a t plus soigneux en nous donnant au moins


ses

le

nom

d'une

chapelle, c'est--dire

Bb-im-kurra. Plaons

mots en traduction suivie de

la ligne

45

LKS INSCRIPTIONS DU

\VAI)I

RRISSA ET DU NAIIR KL-KELR


chambre sacre
construit
le

45

supports, les corniches

34 et les

battants des portes du portail de la


tuiles et

^^ j'ai

revtus d'or luisant.

^6

Avec des

de l'argent brillant

j'ai

sentier

de

la

chambre sacre
j'ai

et la voie (qui conduit)

au temple.

39 ^^es

battants de chne et
les portails 42 je

de cdre

couverts d'un revtement d'argent brillant,

^^ et

dans tous

les ai fixs.
43

Les

salles des chapelles, les


j'ai fait.
"^^

planchers du btiment,
toit
fils

^4

avec un revtement de
recouvert d'argent'.
00
51

brillant argent
47

Les cdres du

des chapelles

46 j'ai

Pour

la sortie et l'entre 48

du grand

qu'aucun
53

roi

prcdent n'a

fait 5~

Nab 49 pour Nab uon matre

Ce

j'ai

fait

magnifiquement.

Nab

et

Nana mes matres en

joie et flicit, j'ai fait habiter l'habitation qui satis-

fait le

cur.

Coi.viii,2 Je nie suis souci

d'augmenter
jour,

les

grandes offrandes rgulires plus imet parfait


"^

portantes que jamais.


est prcis
^

Pour chaque

un grand buf gras

dont
7

le

poids

et

dont

le

corps est sain


^

^,

seize jeunes

agneaux, bons zuliih

convenables

aux dieux de Borsippa,


9

(?) petits oiseaux de l'espce U.^, trois pigeons, vingt


,

marrati
isih

petits oiseaux de l'espce Nunu^-u.:^


le

deux herbes de summii,

10

un

de

poisson de mer,

meilleur produit du marais,

vgtaux en abondance, tout ce

Les cdres des

d'Ijyi-kii.rra

toits des chapelles de Bab-im-kurra j'ai embelli. Qu'est-ce que la porte ? Dans 15, 3*^ on trouve le nom d'une chapelle dans Ezida, qui est si mal

crit

que personne
il

n'est

parvenu l'expliquer.

D'abord

faut signaler de quelle manire on donnait des

noms aux

sanctuaires des

dieux, dans les temples trangers.

Ou

bien on trouve

le

nom du

propre temple d'un dieu

avec prfixe Bab,


panit dans

comme Bab-Ezida, sanctuaire de Nab dans Esagila, Bab-hilisug de Esagila. Ou bien on trouve une appellation du dieu avec prfixe bab ou
de Nin-gal dans
le

Sarbitu,

comme
et

les sanctuaires

temple de Sin Ur, R.

I,

68, n 6,

E-nun-mah

E-hi-gan-si. Ln-kurra
rsulte

= sad,
B

Br.

8462, et
le

md

rab

tait

une appellation de Bel,

Marduk, d'o il Cela nous donne

que

nous donne
*^,

nom du

sanctuaire de

la lecture

pour 15, 3

qui est sans doute Bab-E-ku-a que

BA.,

III,

p.

530, a lu ainsi justement. C'est--dire que

appelle

Marduk dans Ezida. M. M'^ Gee, le sanctuaire Bab-Iml'autre,

kurra en suivant l'une des mthodes et que 15, 3 **^, l'appelle Bab-E-ku-a en suivant et en prfixant Bab au nom du sanctuaire de Marduk dans Esagila.
" D'ici, la
1.

colonne 6 est

illisible, et le texte est pris

dans B, bas de

la troisime colonne,

20 4.
't'

Ici

commence B^.
li-[ib-bi-id\
!

^ Cf

9, 2^*.

llDi-Ka.

^^

Var. ra-bu--tim.

Var. du-us-si-i.

Var. Sic

-ub-la-am-ma.

mais 4

3',

suk-lu-lu.

Ce passage prouve que


poids.
Il

minti, bien que pluriel, est regard

comme un mot

singulier

= quantit,

est trs

probable qu'on exigeait des bufs

d'un certain poids. Je ne puis expliquer cette forme qu'en supposant que Vu avant dt est

une forme barbare pour exprimer Vu des phrases


S

relatives.
.

Cf. 9, 2
Cf.

-'^.

Lu-nim =

mouton du pays montagneux


"o

B7

20.

Ses-hu.

Var. u-um.

le rcit

A donne une description pareille 15, 3^6, niais sans la variante on et pens que veut dcrire d'autres chapelles d'Emahtila auprs des talbantl, 6 si. Le rcit de notre scribe place le passage sur le sanctuaire de Marduk, la fin de son rcit sur Emahtila, mais le scribe de la rdaction postrieure (u" 15) le place au milieu du rcit sur Emahtila, 15, 3 38-64.
1.

Ce passage 45-f46 en

46

Ll':S

IXSCPtIPTIONS

1)1'

WADI HRISSA KT DU

NAIIl

EL-KELH

di-su-tu
'>"

la-la-a

mu-sa-ri-e

^~

in-ba ru-su-tu su-muh zip-pa-[a-ti]

^^

sulpi'' is-ni-e
^^ siz-

Ma

Ud-a

^'^karanu'^
i^

Ud-a

sigaru"'

Usa'' damik/-ta
^^

i^

himtu' mu-ut-ta-ka
''"

l)U^'

-lu

sa-am-nu
"^^

da-as-pa si-ra-as karanu'' ellu/

pa-as-sur

Nabu
^^

19 t7w ]\ja-

na-a bl-e-a^'elli"-ti ~3

el

sa

pa-nu u-[da-ah-hi-id]
~4

'

~^

elippu [nru Gan-ul


'^'"

'"] 2'

sa ru-ku-bi-su

as-te-e-ma
^~

-se-pi-is-si-ma

25

za-ra-ti

Mis-ma-kan-na
^^

u 2

'>"

ka-ri-e
[rs

erin si-hu-ti
satti] 30

hurasi rus-a -sal-bis


^i

^8

u-ba-na-a ti-ik-ni-[iY
''"

ina
32

zag-mu-kam

[a-]na i-si-nu [sa] a-ki-ti

sa ilu blP ilni


34

Mar-duk
35

Nabu

aplu si-te-lu

ki-[nim]. 33 istu9

Bar-sip

^" i-sa-di-[ih']

a-na ki-ri-ib Babili.


-sar-si-id-ma

ina elippi nru

Gan-ul
ka-ri-e
^l

sa ku-uz-ba

36

za-na-tu la-la-a ma-la-tu

37

za-ra-at sa-ri-ri 38

'>"

ki-lal-la-an 39 a-na a-la-ak-ti i'u-l)u-ti-su ^o

a-na tab-ra-at [ka-?] Ui-e us-ma-lu.


^'"

sa

ma-na-ma
ilu

sarru malj-ru

la

i-p-su

^-

a-na

Nabu
i^tt

bli-ia ra-bis e-[pu-us].


Istar"^' ^^^

[^3

itu^

JSfaiia-sa-ki-pat

te-i-bi-su'^ 44

a-di bbu

el-lu ^5

dannat^-sb-su sluH

rapit-- 46

sum-sum<^ bla rab


E-sag-ila
49

'^"-

Marduk,]

47 istu

dalat Kib-su-na-ka-arP ^^ a-di ni50

rib

Nabu
^1

Nabu-daian-ni-si-su slu rapsu


5~

sum-sum Tiir-nun-na
^3

['^"

Nabu?]
mi-ik.

tam-la-a^ zak-ru -[ma-al-li-ma]^

i-na ku-up-ru u a-[gur-ru]

u-da-am-

B58 Li-bi-[il-hegallaq

59(5)

nru(?) palgu^

sit

samsiQ [Bab-ili-ki]

(6)

[sa is-]tu [-

um]
63(9)

ri-e-ku-ti in-na-mu-u] ^M?) a-sa-n[r-sa as-te-'-e-ma] 62(8) i_na ku-up-ru u [a-gur-ri]

ab-na-na [su-uk-ki-sa']
Var.
e

64 (lO)

i_na A[i-i-bur-sa-bu-um]

65

(il)

su-li-e [Bab-ili-ki]

bi.

Ka-lam-ma.

Gesten.

Bi.

U=Ku
Ici, la

d'herbes.

manger [aklu). Sa rets de fibres. On peut penser une boisson Ni-nun-na. Ga. Ya-r. [si-iz-]bi. ^[Gis]-gesten. J Azag.Ysir. el-lu. fSeg.
f*-

colonne 4 de
d'o
je tire

B est casse.

Cf. 9, 2
*^.

^=.

Voir 15, 3

''i.

n Azaz.

o j/riDS,

uktanni, A.S.K., 127


tte) .

ina igi zangi uktanni avec les bijoux igu

lumineux
''

j'ai

par (ma

P En-lil.

Q Ta.
p. 154,
^''^

Voir Bab. Chronicle^ Winckler, Untersuchungen,


Su-an-na-ki.
t

annales de l'an dixime.


^^^

s -

Pognon
i''.

lu-li-e

u Ta.

"

15, h

tebi-sa.
.

Ri.

^ Lig.
8

y Tar.
[ta-]

Dagal-la.

Cf. 9, 2

L'assujettissement des ennemis

y Di-tar.

Var.

ma-al-li.

La

ligne 51 est la premire ligne de la partie de

4 en bas.

La

partie suprieure de

24 lignes se termine la ligne 19 de notre colonne. Les lignes 20-50 de notre colonne manquent, sur

aprs

B B

^^.

C'est--dire

que 31 lignes

(= A

7 ^o-M) doivent tre additionnes


le

aux
la

restes de

B4 B

en haut
4.

et

en bas. Le bas a encore 18 lignes,

haut 24
55 de

24+18+31
4.

= 73

lignes environ pour

Et puis tamla zakru umalli

est la ligne

Si on

compare

colonne de

4 avec celle d"A 7, on trouve le contenu des lignes presque toujours iden-

tique.

Les lignes 41-53 prsentent


bylone. Je compte exprimer

les

questions les plus difficiles pour la topographie de Ba-

mes

ides sur ce problme dans


critiques.

un autre

travail, et je
^^"^^ et

ne veux

aborder
15, 5
^'',

ici

que quelques questions

Ce passage
rcit n'est

est pareil
et

15, 5

3^-^*^.

Dans
il

la route pave, sortant

de Dul-azag dans Esagila

menant

la rue

Aibur-Sabu,
:

se joint la rue vis--vis de Babu-Blit.

Ce

pas dans notre inscription

faut

ensuite observer que notre rcit approche de Fa ville de Borsippa en dcrivant la rue

du
en

temple Nana-sakipat jusqu' Bab-ellu, 41-46, tandis que 15, 5


sortant de Bab-ellu jusqu' Nana-sakipat. Cette rue, d'aprs
1.

38-52^

bouleverse

le rcit

15, tait Aibur-sab. Ici on

ne donne pas

le

nom, mais on

dit,

d'accord avec 15, que la rue de Bab-ellu Nana-sakipat

L1":S

INSCRIPTIONS DU WADI liRISSA KT DU NAllR KI.-KKLB

47

qui crot dans les jardins,


13

i~

bl splendide, les produits de l'automne en grande quantit,

dattes, pain, le bois


16 lait

ma
i''

blanc,

l^

vin blanc, bire, de la boisson uaa pure,


siras,

^^

beurre,

miel,

pur, huile,

hydromel,
et

vin rouge,
matres.

18 ainsi j'ai fait

plus abondante

qu'autrefois la table de
~i l'ai

Nab

Naua mes

La barque sacre du canal Ganul,


revtus d'or luisant,
30

^^

son vhicule radieux,


^^ et les

^-^

j'ai

honore,

^"^

et

fait construire; ^5 le
j'ai

baldaquin de chne
-^ et

deux mts de grandes poutres de


^^

cdre

mes
^i

doigts les ont prpars.

Au temps
la

de sag/nuk,
32

au nouvel an
fils

pour

la fte

de Vakitu

du divin matre des dieux, Marduk,


34

Nab,

le

hroque et
36

fidle, 33 sortait

de Borsippa

Babylone.

35

Dans

barque du fleuve
place et je

Ganul,
l'ai

qui tait embellie

de richesses et remplie d'abondance,


38 et

37 je l'ai

remplie d'un baldaquin brillant

de deux mts,

39

pour

le

voyage de sa majest

40 et

pour l'adoration de tout


41

le

monde.
fait, 4~

Ce qu'aucun
43

roi

prcdent n'avait

pour

Nab mon matre


45
:

j'ai fait

magni-

fiquement.

De

Naiia-sakipat-tebisu
46

44

jusqu' la brillante porte


47

Istar-dannat-

sabsu une large rue


4^

au nom du grand matre Marduk

De

la

porte Kibsu-nakar

jusqu' l'entre de
fils

nom du
tier et

Nab dans Esagila, 49 clite Nabu-daian-nisi-su, une large rue ^0 au hroque Nab j'ai remplie d'une haute terrasse ^^ et l'ai garnie de mor^''i

de briques. B IV 58 Libil-ljegalla,

^'^

le

canal de

l'est

de Babylone,

60 q^fi

depuis

les
lit

jours loin-

tains tait

tomb en ruines,
Dans
la

6i

sa place

j'ai

recherche

62 et ai 66

construit son
la

en mortier

et briques. 64

rue de Babylone, Aibur-sabu,

pour

[procession

du grand

tait pour Marduk. Voir cependant 1. 42 plus haut, o on dit que ce qui suivra est fait pour Nab; quand on lit le rcit, on trouve la chose faite uniquement pour Nab dans 47-53, o on dit que la rue sortant de la porte Kibsu-nakar et menant l'entre de Nab dans Esagila
tait btie faite

de mortier
et

et

de briques, tandis que

le rcit

de 15, 5*^'**,

dit

qu'Aibur-sab

tait

de briques
38-53

de pierres de montagne.

On

n'hsite pas dire

que

les lignes

43-

46

= 15

sont une insertion de notre crivain.

Heureusement
les thories

cette insertion

nous donne

le vrai

nom

de Bab-ellu, c'est--dire Istar~dannat-^abe-m, qui est la porte d'Istar, trouve

par

les fouilleurs

allemands. Cette information ruine

de

Hommel

et

de Lindl qui

cherchent Esagila loin de la porte d'Istar.


Si on

examine 15, 5

38-^^^

q^ trouve des traces d'une rdaction de notre passage. Les


le

lignes 38-44 sont rptes par les lignes 45-50 qui terminent avec
rcit,

mme

verbe que notre


le

tandis que les lignes 41-42 rptent notre ligne 51

D'ailleurs

j'ai

montr que

docu-

ment 15 est une rdaction de 14 et d'autres sources, crit surtout avec l'ide de glorifier Marduk. L on ne trouve rien de mentionn sur la rue faite pour l'entre de Nab. Je conclus que 15, 5 38-'ti, tait le rcit d'un document original, et que le rdacteur a fait un duplicata, 45-50, pour sa rdaction du Wadi Brissa, 7*^'^^, en laissant de ct tout ce qui se rfrait Nab.

Cette ligne est la dernire lisible d'A 7, et celles des colonnes 8-1-9 sont toutes illisibles.

J'ai

donn
I.

le chiffre

58 cette ligne d'aprs

mon

calcul, sur la colonne

4 de

(voir plus

haut,

51). C'est--dire
Ji

que

les lignes sont

numrotes d'aprs B,

le rcit

du canal

Libil-

hegalla ressortant de

A^^=^ Kl^^. Les

chiffres entre parenthses sont celles de

Pognon

(fragment de

4).
^

n[Kur-]e.
'

[An]-Bar-Ud-[du].

Il est

probable que

A7

finit ici et

que

commena

par la ligne suivante.

48

LES INSCRIPTIONS DU WADI lUilSSA KT DU NAIIR UL-KELH

06(12) x-im

ma-as-da-hu [bUi rab Marduk]


^^i'^-')

6~(i:^)

ti-tu-ur-ru [pa-al-ga ak-zur]


(>

68(14) /?

Mis-ma-gan-na
~2 (18) B. Col.

'>" erini 'V"

70(16)

lammu'^

'>"

^i (17)

siparri

a-di se-la-a-si-su*^
iiu

[pus].
-

Nabu-ku-dur-ri-u-su-ur sar Bab-ili-ki''


^

mu-us-te-'- as-ra-a-ti

u Marduk bl-su a-na-ku.


na-da-a-tu-su
^

Babilu^-ki ma-ha-az

bli

rabu-u

Marduk
lo

^ Nabu maha^f ta-

[Iin-gur-]B(3l

u Ni-mi-it-ti-Bl^ durni-sa rabti -sa-ak-li-il^'


^

>;a

ma-na-ma sarru ma-ah-ri


tim]
11 [u

la i-pii-[sLi]

i-na si-ip-pi abull^-su

rm^

e-ri i-[ik-du-u-

siru-russ]''' se-zu-[zu-u-tim us-ziz]. i^ [ka-a-ri hi-ri-ti-su] l^ j-^a ku-[up-ri


14

agurri a-ti si-ni-su]

a-bi-a [a-li-tu alu u-sa-al-am]


i''

15 ia-a-ti

[ka-a-ri dann-a-ti]

l^

a-di

salasi-su is-[te-eii it-ti sa-ni]


ia

i-na ku-[up-ri u a-gur-ri ab-ni-ma]

18 it-ti [ka-a-ri a-]ji-

ik-zu-ru]
2~

i^

i-si-sa [i-na i-ra-at] 20 ki-[gal-li u-sa-ar-si-id]

^i [[-i-si-su

sa-da-ni-is]

u-

zak-kir
al-mi'".

[ka-a-ri a-gur-ri bal-ri] rib sainsi^^^ [diu] Ba-bi-lani-ki 24 [mahazu] -sa-

B. Col. VI

j^_iij^

iiu

Samas
3

daian'^ si-[i-ri] sami-c

ir.si-tiin 2

mu-sa-as-ki-in salamo
^

damku/' ina
e-pu-us
5

te-ii-ti-ia

E-di-kud^-kalama bit-su
^^"

sa ki-ri-ib Ba-])i-lanfi-ki
^

e-es-si-is

E-ki-ku-garza'' bit

Nin-HI-an-na sa du-[ub]-ga-at dri

a-na

^'"

Nin-lil-an-

^ Gi--ku. Les restitutions sont empruntes k 8, 1 ^i-2 ^^. 26+27 1 ici^ 11 68-72, dans un rcit sans pareil, on parle d'une construction de Voir 1,

trois

ponts sur
le

le

canal.

Ce

rcit

(11.

58-72) de la construction

du canal Libil-hegalla,

et

un

pont sur
<^''

canal est mentionn par une inscription n 10.

a arrang son rcit de sorte qu'on

la

premire ligne de chaque colonne. Cf.

dans Esagila;
e

3^ ==

i^,

rcit

de la

commence gnralement une section nouvelle B 2* A 3*', commencement du rcit d'Ezida A 6^', rcit de barque sacre de Marduk; B 4^

l'installation de

Nab.
'^
i

[Gal7].

Ka-An-An. f Uru-ki. a Bad-Bad. Voir 15, 5 25; 2, Iie-'s. 75^ 1 54. ^ An-Bar-Su-a. j Am-[Am]. [Sir-rus-]mes. "^"Les lignes 4-24 sont presque les mmes que 1. 1 ^""3*, et IS, 1 ''^-2 '. Il y a
1'
:

Ka-Gal-

quatre secfoss

tions

A) restauration des grands murs 4-7, B)

les

grandes portes 8-11, C) les

murs du

12-21, D) le foss de l'ouest 22-24.

En

1 et IS, la phrase sa sarru

mahrim
1, 1

la.

ibusu est l'in-

troduction de C, mais, dans notre texte, c'est l'introduction de B, ayant t change en sa

manaina,

etc.,

d'aprs le style postrieur,

cf.

15, 6

2'*.

Si on

compare
^^,

^^',

avec IS, 1

^'\

on

trouve les mots hlu rab connatre

Marduk

insrs dans le texte de 13 que tout assyriologue peut reles

comme une

insertion par la phrase maladroite, IS, 1

mots ayant

t insrs

pour donner un sujet au pronom dans ta-na~da-a -tu-su qui


rcit

est aussi
I,

maladroit dans notre

que dans 13.

J'ai

montr dans mon

livre

B.I.N.E.,

vol-

voir n" 13, que

13

est

une

rdaction de 1, et aussi, propos de ce passage, a insr les mots cits, aprs avoir chang
les

rapports des sections de l'original.

Ce
'-3^,

qui est d'importance extrme pour notre inscrip-

tion, c'est le fait qu'elle a suivi la rdaction

de 13
oi

et est alors

postrieure 13.
fit

propos du dsaccord entre 15, 5

on

dit

que Nabuchodonozor
'',

deux

fosss,

aprs les deux de son pre,

et 7, 1 1*^3*

= 13,

l'^'*-2

o on

dit qu'il

fit

un

foss aprs les

deux prcdents, notre inscription s'accorde avec 1 et 13. J'explique cette difficult en supposant qu'entre le temps du Wadi Brissa et 15, Nabuchodonozor fit un quatrime foss.

A
rcit

partir de la ligne 24, col. 5, lacune.

Aprs

1.

24 suivait certainement 13,


le

2^-^^, le

concernant

le

canal Arahtu

et les

quais de l'Euphrate. Cela remplit

vide des lignes

25-35.

Au

milieu de cette colonne est sculpt l'arbre dpourvu de feuilles, voir Introduc-

LES L\SCUI1>TI().\S Dr WADI liKISSA

1-71'

DU NAIIH

KI.-KEI.H

49

matre Marduk,
.....
70

67 j'ai flx
^i

un pont sur
de cuivre
2

le

canal. ^8
'^^

Du

bois de chne
[j'ai fait].

^^

de cdre

de

lammu
^

jusqu' trois

Col.

V Nabuchodonozor,

qui s'occupe des rsidences sacres

de

Nab
^

et

Marduk

'

ses matres, moi.

Quant

Babylone, ville du
'^

grand seigneur Marduk,


j'ai

ville

de sa

grandeur,
roi

Imgur-bl

et Nimitti-bl,

ses

grands murs

complts.
lo j'ai 14

Ce qu'aucun
pre entoura
construit en

prcdent n'avait

fait', 9
^^

sur

les seuils

de ses grandes portes

plac des tau-

reaux normes de cuivre


la ville 12

et des

sphinx ophicphales debout.


i^

Mon
j'ai

de deux murs de foss en mortier et briques,

mais, moi,

mortier et briques un grand


l'ai fix

mur de

foss,

un troisime,

l'un contre l'autre, i^ et je

ct de celui de
et son toit

placer
l'ouest

^i,

mon pre. 19 Sa fondation au sein ^0 du vaste abme j'ai fait comme une montagne j'ai lev. ^2 Un mur de foss en briques
fortification
le

23

de

la

grande

de Babylone

24 j'ai fait

entourer

la ville.

B. Col.

VI

Samas,

grand juge des cieux


^ j'ai

et

de

la terre, 2

qui dans

mes

oracles

me
5

rend favorable l'image,

renouvel Edikud-kalama, son temple, dans Babylone,


6

E-kiku-garza, temple de Ninlil-anna, qui est prs du mur,

Ninlil-anna, grande

tion.

Quand nous

arrivons la colonne VI, nous


4i'*-65,

sommes au milieu du
col. Q^''

rcit

concernant
IS,
1

les

temples de Babylone, IH, l-53. 25,

cf.

avec 75,4

29-34, et

Nous
peut

avons constat que notre inscription suivait l'ordre de 13 dans


facilement reconstruire, d'aprs 13,
1
'^^'^^,

les listes

de temples.

On

la liste jusqu'
les
le

E-dikud-kalama qui

est le pre-

mier de

la

colonne

6.

Je place avec assurance

cinq temples

Emah, Ehad-kalamma-suma,
5, et

E-gissir-gal, E-ljarsag-ella et

Enamhe dans
" Di-tar.

vide de la colonne

puis est-il certain

qu'autre chose ne
/'

manque?
trouve la

o Br. 7297.
3o,

Br. 7284.
((

On

mme

appellation de Samas, 15, 4

avec

les

mmes

ido-

grammes.
rable
,

Samas, crateur de l'image favorable


kinim usaskin,
est

veut dire

((

donner une rponse favokasseba),

comme anna
,

1, 3'^^, et 12, 2^9.

Le signe mlain (sumrien

Dangin, Listes, 108,

compos avec nad, Dangin,


, et

148, Br. 8986, qui signifie Ji'lu rahasu

tre

couch

nazz-u se tenir en place

reprsente

avec

Hu

prfix

= Sa,

Br. 2289

= nab

annoncer

l'oracle .

un homme couch. Ce signe nad Mais kin salmu veut dire


et le

que

le

dieu produit un acte sur sa propre image,

comme
asih

nous voyons par l'image


se trouvent ct

disque

de Samas,

R., 60, o les mots salam

Samas

Ebarra

du disque,

qui est le salam de Samas, au lieu de son image, qui est apparu un prtre conduisant

un

adorateur

on veut

Samas pour demander un oracle. Et puis si on lit Samas skin salmu datnku, dire Samas qui donne son signe ou image favorable. Le premier lment du
: :

signe solam est incertain, mais c'est probablement le signe de gunation grand
autre kasseba, Br. 7295

Voir un

= Lugal, avec
ici

le

mme

signe prfix qui rend douteuse la gunation,

parce que Lugal est dj gunifi- Ce dernier signe est kasseba

= Samas.
le

Damku

est

exprim

par Sag (Dangin, 137),


l'arbre de vie.

le

signe pour gisimmru

palmier

qui tait considr


1 II faut dire
la

comme

dikud-kalama

juge de tout

et

non
sa

ditar, car ce signe

= dnu a toujours
.

valeur kud.

'15, 4*0;
1.

i, 2 9; 13, 2'\

Br. 5644

= parsu

ili

dcision

du dieu

Kiku-garza

Nab acant Marduk ne

se trouve jamais

dans

les inscriptions

de

la

dernire partie du rgne de Nabu-

chodonozor.
2.

Si cette phrase tait en sa propre place, on attendrait ia-ti pour exprimer

mahri,

comme on

trouve abi-a a-ll-tu dans

/, 1 26.

un sujet pendant de sarru La phrase se placerait mieux avant la ligne 12.


7

RECUEII-, XXVIU.

NOUV. SR.,

XII.

50

LES INSCRIPTIONS

1)1'

WADI BRISSA KT
8

Dl'

NAilR EL-KELH

na
9

bi-el-ti [si-]ir-ti
^'^"

'^

ga-ba-a-ti da-am-ga-a-ti-ia
si-ir-ti lo
'?"

i-na Ba-bi-lam-ki e-es-si-is e-pu-us.

a-na

Sag
l^

ru-ba-ti
12

a-si-ba-at [E-sa-bi] mu-ti-ib-ba-at sri-ia

na-

[si-]ra-[at] na-pi-is-ti-ia

sa-mi-e

Mis-ma-kan-na
!''

is-si

da-ra-a-am

l^

hurasi rs-a

u-sa-al-bi-is-ma

abne ni-si-ik-tim -za-in-na


i''

-sa-at-ri-is e-li-su ^6
18

im passuru"

tak-ni-e si-mat ma-ka-li-e-su

hurasi na-am-ri -sa-al-bi-is


^^

abne ni-si-ik-tim -zari ^i sa


^4

in-ma
ri-e-ti

19

-ki-in

ma-ha-ru-us-su
^2

2 kalb^ hurasi 2 kalb kaspi 2 kalb


^3

mes-

bu-ug-gu-hi

su-uk-pu-tu mi-na-a-ti

i-na bbni-su si-ra-a-ti

u-sar-si-id

i-na ki-gal-lum''.
25

Ta-a-bi-su-pur-sa dur Bar-sip-ki


28

2C e-es-sis

e-pu-us ka-ar
29

hi-ri-ti-su 27 i-na
^'^

ku-

up-ru u a-gur-ri
30
ilu

mahazu a-na ki-da-me


31

-sa-as-hi-ir'^.

a-na

Dumu-lil^
32

bi-ili

mu-sa-ab-bi-ir kakki na-ki-ri-ia

bit-[su]

i-na Bar-sip-ki e-es-sis e-pu-us.

[a-na

Gu-la

su-']-e-ti ba-la-tu 33 [ga-mi-la-at na-bi-is-ti-]ia a-si-bat [E-til-]la34 [E-til-ia bit-sa


35

i-naBar-]sip-kies-sis [e-pu-us].
ki-ir] sar-[ru-ti-ia] 37 [a-si-bat
39

[a-na ''"Gu-Ia ru-ba-]a-ti


38

si-[ir-ti] 36

[mu-sa-ar-ba-ti zi-

E-gu-la

E-gu-la bit-sa i-na Bar-sip-ki e-es-si-is e-pu-us]

[a-na
'12

'^"

Gu-la bi-el-ti

ra-bi-ti] ^o [mu-ba-al-Ii-ta-at na-bi-is-ti-ia] ^l [a-si-ba-at E-zi-ba-

til-la]

[E-zi-ba-til-la bit-sa i-na Bar-sip-ki e-es-is

e-pu-us]/
[la

^3

a-[na ma-]as-[sar-ti]
45

Babili
^^

''^'9

[du-un-nim]
46

^^ [sa

ma-]na-ma sarru ma-ah-ri

e-pu-us]

[i-ta-a-]atBab-ilni
e-la-[ti]

[4000 ammat]

ga-[ga-]ri ni-si-is la [ta-hi-e]


49

^7 ig-tu [kisad]

nru Puratti

^^ a-di

kisad nru Puratti sa-ap-la-ti

[dru dannu bal-] ri


proprement
Il

sit

samasi^^ Ba-bi-him-ki -

((

demeure de

la sagesse

du dieu
de Su,

)).

Garza

est

crit

par Pa-Su, Br. 5640, qui


le

montre
signes.
et 3*,

la valeur primitive

comme

Zu-\-Za.

est trs

douteux que

signe sa ait eu

la valeur su d'abord,

mais su
est crit

est plutt

un son emprunt de su par confusion de ces deux


ancien passage. Dcouvertes,
pi. 2,

La

ville

Girsu
et
il

dans

le trs

n 2, col. 1

avec zu,

est

probable que Gir-zu est original.


^

Su

est

une valeur phontique


que

et

n'appartient Br. 161 que par emprunt.


b

Br. 906.
***,

Lik-ku. *Cet idogramme se trouve dans 13, 2


les

et IG, 2 ^^,

o on

dit

les fouilleurs,

en cherchant

fondations d'E-ulla, temple de Gula (Ninkarraka), Sippar, trouvrent

un

kalbu [lik-ku] de terre cuite [hasbu; cette explication est omise par 13), sur lequel on avait
crit le
c

nom de Ninkarrak. Le nom de cette desse


je

est cass

la ligne 9

et le

nom

de son temple a galement dis-

paru la ligne 10. Cette description des ornements d'un temple ne se trouve dans aucune
autre inscription. Mais

pense

justifier l'identit

du temple

et

de la desse de ce passage

avec Esabi, temple de Gula Babylone, par


mutibhat sri-ia
et

les

preuves suivantes. D'abord les


3**^;

noms de

nasirat napisti-ia sont ceux de Gula, voir 1, 3*^; 13,

15, 4^^, et

notre note sur la ligne 24, o on voit les

Sippar. J'ai montr dans l'Introduction que

mmes kalb placs aux le Wadi Brissa suit

mro 13. Mais nous avons fini la liste de 13 avec la ligne 8, (voir 13, 2'*^-53)_ Dans la liste de 13, le temple de Gula est plac plus haut et est nomm E-harsag ella; aussi Gula d'E-harsag-ella porte-t-elle en gnral l'appellation Nin-kara-raak. A la ligne 9, l'appellation de la desse commence avec Sag et non Nin. Aussi, dans la
ligne 10, n'y
a-t-il

du temple de Gula du nuc'est--dire avec E-kiku-garza


portes
l'ordre des temples

pas d'espace pour E-har-sag-el-la.

De

plus, le

Wadi
la

Brissa, en suivant

l'ordre de 13, devait

donner

cette description

dans

la

grande lacune de
E-sa-bi.

colonne

5.

Alors,

quel temple de Gula avons-nous encore en Babylonie? L'inscription la plus basse que nous

possdions dans 15, 4^8-43 en donnent deux, Eharsagella

et

Il

s'agit

donc, sans

doute, d'Esabi, qui n'tait pas encore bti au temps de 13, mais fut bti pendant le temps

LKS INSCRIPTIONS DU
~

\VA1)I

RRISSA ET DU

NAHR EL-KELR
^

51

matresse,

qui parle en

ma

faveur,

8 j'ai

renouvel dans Babylone.

Gula, illustre

et grande, i^ qui habite Esabi, qui rend


12

mon

corps sain,

il

protectrice de

mon me,
em-

un baldaquin de chne de

la figure

du

ciel i^ j'ai

revtu d'or

luisant, i^ et je l'ai
16

belli de pierres prcieuses nisiktu

15 et l'ai
j'ai

plac au-dessus d'elle \

Une

table de belle

fabrication, digne de sa nourriture, i^

revtue de brillant or,


^o

18

embellie de pierres
et

prcieuses nisiktu

19 et

place devant elle*,

Deux chiens

d'or,

deux d'argent

deux
leurs

de cuivre,

^i

dont

les

jambes sont robustes, qui sont alourdis de masses


placer dans une vaste place.
26 j'ai

^3 (jans

grandes portes,
^5

j'ai fait

Tabisupursu,

mur de Babylone,
^8
.j'ai

renouvel, et

le

mur de

son foss

^7

en

mortier et briques
30 32

fait

entourer la ville pour


^i

la fortifier. ^^

Au

dieu Dum-lil,
j'ai

qui brise

les

armes de mes ennemis,


la

son temple dans Borsippa

renouvel

Gula, chercheuse de
j'ai

vie,

^3

gardienne de
^^

mon me,

qui habite E-til-la, son


36

temple dans Borsippa

renouvel.
37

Gula, illustre et grande,


38

qui agrandit la
j'ai

renomme de mon
vel. 39
"^2

rgne,

qui habite Egula,


^o

son temple dans Borsippa

renou-

Gula,

la

matresse auguste,
j'ai

qui vivifie

mon me,
^^

^l

qui habite Eziba-tilla,

son temple dans Borsippa


43

renouvel.

Afin d'affermir

la fortification

de Babylone,

ce qu'aucun roi prcdent n'avait


^7

fait, 45 le

long de Babylone, pour 4,000 coudes de terrain loin et non prs,


suprieure de l'Euphrate
^8

sortant

de

la rive

et

venant jusqu'

la rive

infrieure de l'Eu-

qui spare 13 du
certitude.

Wadi

Brissa. Et puis

je

place E-sa-bi dans

le
.'

vide de la ligne 10, avec

Mais nous ne savons pas encore l'appellation de Gula


1.

Esabi. Cette appellation

commence avec Ka ou Sag,


(^

9; esprons que la nouvelle reproduction de


' Esabi.

Weisbach nous
--25^ gf

donnera l'idogramme de Gula

Le

rcit

du mur de Borsippa

se trouve d'ailleurs
1 et 13.

dans 15,

Q''^-^'^;

1,

^3,

^^-^^.

Le Wadi Brissa
e

rpte le rcit des n"^


2'-^.

Tur-lil, 15, 4*; 13, 2^^; 1,

/Ce
crit

passage 32-42 se trouve littralement dans 13,

2*i'^i,
fait

sur l'importance duquel

j'ai

dans

ma

note sur l'inscription ddicatoire. C'est un


les trois

assez curieux que l'crivain


la desse laquelle
il

ait choisi la

seconde Gula sur

Gula de Borsippa, pour

ddie

son travail sur les rochers du

Wadi

Brissa.
et

A
un

la ligne 36, notre

colonne est casse sur plusieurs lignes,

Pognon ne donne pas une

ide de la grandeur de ce vide, mais le bas de cette colonne a encore 36 lignes qui donnent
total

de 72 lignes.

J'ai ajout six lignes

aprs 13,
il

2'^^-^^,

qui y appartiennent srement et


le rcit

qui donnent un total de 78 lignes. Sans doute

nous manque

du temple de

Ramman
num-

dans Borsippa, 15,

4'^'^"^^,

huit lignes, mais, n'tant pas sr de cette conjecture,


;

j'ai

rot les lignes sans ce rcit

il

faut se rappeler que, pour obtenir

le

vrai

nombre de chaque
chiffres

ligne aprs la ligne 42, on doit trs probablement additionner six

aux

donns par

moi.

9 Tin-tiv'ki.

f'-

An-Bai'- Uddu.

1.

la desse sur le

EU-SU demande un antcdent masculin, on pense naturellement samu, et on traduirait J'ai plac sam. Certes, eli a pris la place de h^ et hv en hbreu, comme ces deux mots se sont changs
:

partout dans pour a.

les textes

de l'Ancien Testament. Mais

je prfre l'autre interprtation et

regarde su

comme

erreur

2. Maharusu est encore une erreur pour le fminin. Cette ngligence de faire accorder les pronoms avec leurs antcdents qu'on trouve aussi souvent dans le texte massortique est la caractristique de ces deux langues assyrienne et hbraque. On a tout fait tort de corriger le texte en hbreu quand on rencontre cette ngligence ou plutt cet idiotisme que nous ne comprenons pas.

52

LES INSCRIPTIONS DF \VADI BRISSA ET DC

NAHR EL-KELB
u a-gur-ri ak-zuab-ni
^^ ir-

sa-[as-hi-ir] ^o [Iji-ri-is-su ah-ri-]e-ma ki-bi-[ir-su] ^i [i-na ku-up-ri]

[ur-ma]
54

^~

[dru dannu] i-na ku-up-ri u a-gur-ri


^^

53

[i-na ki-sa-]di-su sa-da-ni-is

[bbni-]su sa-ad-la-a-ti -ra-ak-ki-is-ma

dalti" erini sippari -hal-li-ip-ma

te-it-ti-si-na-a-ti^. ^7 i-na ki-su-ri-e Ba-ab-ilani<^-ki ^8 is-tu

ma-as-da-hu sa kisad nru

Puratti

59 [ki-]ri-ib^

Kis-[ki] 3(?) kiskal-git ga-ga-ri


^^ [rae-li]

^o

[a-di A-ra-ah-]tim
62

nru/

si-

bi-ilc e-pi-ri,

as-tap-pak-ma
^'^

dan-nu-tim mahazu-9 us-ta-al-mi


63 j-na
65

[e-bi-ir-su-un

bu-tu-uk-ti] ki-ir-ba-su la su-ul)-si-i


un'*
64

[ku-up-ri] u a-gur-ri ak-su-ur ki-bi-ir-su[a-di] ki-ri-ib

[a-na] Babilu

du-un-nu-nim

as-ni-ma e-la-an Uh-kii


67

Sippara

66 is-tu

kisad nru Diglat a-di kisad nru Puratti

14(?) kiskal-git ga-ga-ri si-pi-ik


gi-[bi-]i,s

e-pi-ri
70

dan-nu-tim

68

as-ta-ap-pa-ak-ma

69

me-e ra-bu--tim ki-ma


'^l

ta-am-tim

a-na 20 kaskal-kit ga-ga-ri ma[hzu u-sa-al-mi].


''3

as-sum i-na ta-ak-['-e me-e ra-bu-

-tim^'] 7~ si-bi-ik e-pi-ri-su-nu [la ba-ta-ku]

i-na ku-up-ri u a-gur-ri ak-su-ur ki-

bi-ir-[su]
5'7

^4

i-na
78

^5

a-na sa-ti^
m^

bi-mi

na-bi-is-ti

76

i-na li-ib-bi-su
B. Col. VII iiu

Nabu-ku-dur-ri--su-ur
a-na-ku,
4

[sar Babili]'^

'"''-

is-sa-ak-ka
^

si-i-ri ^

za-ni-in

ma-ha-az

ilni rabti

^-na E-sag-ila u E-zi-da


ilu

[ka-]ak-da-a ka-ia-na-ak.

6 as-ra-a-ti ['^"

Marduk] blu rab-

ba-ni-ia
lo

^'^^

Nabu

aplu/' si-it-lu-tu 8

na-ra-am
il

sar-ru-ti-ia

as-te-ni-'-a-am ka-ia-nu.

i-si-in-na-a-ti-su-nu da-am-ga-[a-tim]
^^ lja-a])-su'i'

a-ki-

it-su-nu ra-bi-[tim] 1^ i-na Ijurasi kaspi abn [ni-sik-]ti [nam-]ru


[hi-]si-ib sa-[di-e] 14

nam-ru-
pa-

u [ti-]ma-a-ti

i^

ri-e-es

mi-im-mi iba-a^ da-am-ga

16

Gu-mah

rt

Ig-mes.

Ce
8

rcit,
;

concernant
1-9;

le

grand mur de
et 15,

l'est

de Babylone,
cl

11.

43-56, est restitu d'aprs

4, 1 6-2
e

5, 2

13, 2

25-3i,

^s-^s.

c j^i-ni.

Voir

1.

65.

Alors Kis tait une ville au sud de Babylone sur la rive gauche de l'Euphrate. Ce foss,

alors, part de la rive orientale

o une rue venant de Kis arrive au bord de l'Euphrate. La

longueur de ce foss
kiskal-git.

est incertaine (parce

que

le chiffre est mutil), et aussi

l'tendue d'un

D'aprs

mon

calcul dans

mon

dition d'Assurbanipal [Semitic Studrj Sries


valait 8 milles anglais, c'est--dire 14 kilo-

nP 2, Leiden, 1903. E.

J. Brill),

un kaskal-git
que

mtres. Mais

il

parat, d'aprs la ligne 70,

le

kaskal-git babylonien valait environ 8 ki-

lomtres. Si le chiffre 3 est juste, on aurait creus

un

foss de 24 kilomtres, partant d'un

point sur la rive de l'Euphrate, au sud de la ville, et allant au nord et jusqu'au canal Arahtu

qui tait certainement, d'aprs ce rcit, au nord de la

ville.

/ Id
h

aprs
rcit

le

nom

qu'il

dtermine-

o Uru-ki.

Ce

(11.

57-63), concernant le

grand foss plein d'eau dont Nabuchodonozor

fait

entourer la

ville, est

donn par

l'inscription n 9 (qui est, d'aprs


21^"^*, et

ma

critique, la

premire

longue inscription de Nabuchodonozor), colonne


copi sur
i

par 15,

6^9-5^,

qui est un rcit

le

Wadi

Brissa.

Tin-tir- ki.

l'inscription

Le nom de cette ville est cass, sauf trois clous, Ud. Mais on peut le restituer d'aprs du Nahr el-Kelb, dans la ligne 23. /' Cette restitution est douteuse, car je ne puis citer un passage de construction d'un canal
,

qui contient un mot ta-ak

mais, d'aprs 15, 6""50^


foss,

q{^ qj^

gg dfend contre la force des

vagues en btissant

les

murs du
tk

on attend Tide de mouvement prcipit des vagues.

On

trouve

ti-ik

sam, rade

am,

comme

expressions pour la pluie violente, et surtout

ti-ik rihsi.

Voir Del., H.

W. y/^.

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET Dr NAIIR EL-KELB


un grand mur
je l'ai fix

53

phrate,
et

^^

l'est

de Babylone

j'ai fait

entourer,
^^

^o

Son

foss j'ai creus


et
j'ai

dedans

avec du mortier et des briques.

Un

grand mur en mortier


^^

briques, sur son bord haut


attach,
la
^^ et les

comme une montagne,


j'ai

j'ai bti.

Ses portes normes


y
ai fixs. 57

battants de cdre
^^

couvert de cuivre,

^^ et je les

Dans

banlieue de Babylone,

sortant de la rue qui va du bord de l'Euphrate et traverse

Kis pour
de terre

trois (?) kiskal-git


^i et j'ai fait

de terrain
la ville

60

jusqu'au canal Arahta,


flots

j'ai

entass un reml)hii

entourer

des

normes.

6~

De

sorte

que leurs houles


et

n'y fassent pas de trous,

^3 je ]'ai

mis en sret dedans au moyen de mortier


^5 je

de

briques.

^4

Afin de

fortifier
^6

Babylone,
la rive

me

suis

souci
la rive

encore,

et

au-dessus
^7

d'Uh

(?),

prs de Sippar,
(?)

de

du Tigre jusqu'

de l'Euphrate,
^8 j'ai

pour
des

quatorze

kiskal-git de terrain,
les flots

un grand remblai de
la

terre

entass;

^o

vagues normes comme


vingt kiskal-git.
''i

de

mer

^o j'ai fait

entourer

la ville
^i

une distance de
le

De

sorte

que l'inondation des eaux vastes


'^^

ne crve pas
''^

remblai

de

terre,

'^^

je l'ai fix

avec du mortier et des briques

Pour [rendre heu]

reuse

(?)] la

course

(?)

de

la vie 76 [des

peuples de Babylonie

77

dans leur

cur

78

B. Col. VII

Nabuchodonozor,
^

roi

de Babylone,

grand prince,
t

qui s'occupe des villes


fidle.
^

des grands dieux, moi.


sacres de
8

A Esagila et Ezida
le

5 j'ai

constamment
7 et

Les places
hroque,

Marduk, seigneur,

grand dieu,

mon

crateur,

de Nab,
lo

le fils

bien-aim de

mon
leur

rgne

^ j'ai

chercli fidlement de conserver,


i^

Au temps

de leurs

ftes pieuses,

grand akitu,

avec
la

or,

argent

et pierres luisantes nisiktu, i^ fruits

purs de

la

moisson, l'abondance de

montagne

i^ et

de

la

mer,

15 le

meilleur de tout

Le passage

pareil, 9, 2^"% est encore inexpliqu, ce qui


j'ai

rend

la cassure regrettable.

Dans Mais

ma

note sur 9, 2^^,

expliqu saii

(l,

sa-ta) par course (de la vie), de biir, tirer.

ici il

aprs sa-U

y a un mot entre a-ti que nous avons


,

et na-bi-is-ti.

On

pense,

comme

bi se trouve

directement
43.5),

affaire,
,

dans la phrase,
il

la prire

de Sargon (ann.
. .

sa-ta-pu na-pis-ti
"^

bnir

mon me

mais, en ce cas,

y a encore mi.

entre j et napistu.

Ce

rcit

(11.

64-78) n'a pas son pareil dans les inscriptions de l'empire no-babylosi

nien, dj connues. Naturellement,


les

on cherchait une place pour creuser un foss entre


c'est l

deux

rivires,

on aurait choisi la rgion nord de Sippar, car

elles se

rappro-

chent
67,

le plus prs.

Bien que

le chiffre

qui donne la longueur de ce foss soit cass la ligne

nous pouvons

le restituer

par les arguments suivants. Dans la ligne 70, on donne la dis-

tance de Babylone, jusqu' ce foss, 20 kiskal-git.


prs de 100 milles anglais, d'o mtres.
il

Nous savons que


mesure

cette distance est

peu

rsulte

que

cette

est gale 5 milles

ou 8

kilo-

la ligne 25
il

il

reste encore

du

chiffre 4,

mais

la distance entre les fleuves est

de 50

milles, d'o

rsulte qu'il faut placer le signe dix avant 4

= 14 = 70 milles ou 112 kilo1,

mtres pour la longueur de ce canal. Xnophon, Anabasis,

chap. vu, 15, donne la lon-

gueur de 12

TiapajaYYa, c'est--dire
o

peu prs 70 milles.


p [Tur-u
2,
(?)].

n Tin-tir.
9

u.

1-3

9.,

2*50-3 2.

La

racine ;an se trouve dans R. II, 39, n


tibni et

^^2-^23.

^f.

aussi Del.,

W.
cf.

B.,402, Anm.
aussi
:.^-^

4,

habu masser
((

nahlu e'im, synonymes. Habau


((cueillir.

signifie

moissonner,

ray-ij

et ,

w_^

Habu

deviendrait tran en hbreu, et


l'action

comme

lanb ((pain,

semence

doit signifier la chose


'"

exprimant

du verbe, d'o habu

habu

= moisson.

= moissonner,

//,'

(?).

51

LES INSClIlPriOXS

1)

'

WADI HRISSA ET DF XAIIR EL-KEI,R

ag-lu-tim sa-uk-lu-lu--tim

^^

zu-lu-uh-hi-e da-am-ku--tim i^kirria mi-ri pa-si-lum


ap-si-i is-sur sami-e ^0
'>?"'"

gu-ug-ga-al-lu

19 i-si-ih

nu-nu
^^
23

kur-gi^

'V?"'"

Uz-banda
^^

'"?"''

marratu^

'V>'"'"

summatu''

iammrf su-um-nii

Ud-Zib-a^ si-ma-[at ap-pa-]ri

ar-ku

di-su-tim la-la-a mu-sa-ri-e


as_i;ii-e '>

in-bi ru-us-su-tim
^^

su-mu-uh si-ip-pa-a-tim
ud himtu
^8

^^ ^6

sulupi/

Ma

Ud-a karnu Ud-a


samni
^"^

sigaru U-sa damik-tim

mu-ut-

ta-ku

si-iz-bi -lu-

Bi-Du'^ ru-us-sa-a he-gl-la sa ul-lu-nu


^o

du-mu-uk ma-

ti-ta-an

^^ ti-bi-ik si-e-ra-as [la nc-bi^']


^^

he-gl-la
[ili-ki]
33

i-na ma-ah-ri-su-nu e-te-it-ti-ik.

sa-at-ti-sa-am i-na [nuhsi/] u ma-mi-is kaiiiu ^2 Uu Nabu-kudurru'""--su-[ur sar] Bab^^ 36

ri--um ki-i-nim mu-us-le-'-[umJ


ka-ab-tu

ma-ha-zi sa gi-mi-[ir-ta^] mti"^ a-na[pi-it-lu-ha-ak


ili

[ku]. 35 [a-na] zi-ki-ir [sumi-su-nu]


a-ti 38

istar'^] 37

.dara41 [a-

as

rabli

39

e-mu-ga

^9

na an

da-as es-ri-e-ti.

na Nergal mu-hal-li-ik]
44
.
. .

za-'-i-ri-ia ^2

[,su-ba-ti-]su
.

E-sid-lam

^3

u_^a- -in
^^"

.ik sa-ap-lu-tim 45 .... [e-ip-]ti-ik-ma 46 ...

[as-ta-]ak-ka-an. 47 [gi-ni-e
50

Ner-

gal] ''"

Laz

48 [iini

sa E-sid-lam u
53 55

Kuta

u-ki-]in
'"^^

49

[himetu mu-ut-]ta54 [e-]li

ku/'

^1

[el-]lu 52

[sattuk

Nergal u

^'^J

La-az ilni bl-a

sa pa-niin -da-[ah-hi-id9.
ir-ti
59

[ma-]as-sar-ti E-sid-lam a-na


^3

du-un-nu-nim

^^ l-ga-ri si-hi-

E-sid-lam

^7

ubitti-su sa pa-nim ki-sa-al-lu


^^

ki-ma la-bi-ri-im-ma
61

e-es-sis e-pu-us

ka-a-ri hi-ri-ti Kuta''


62

i-na ku-up-ru u a-[gur-ru] ab-ni-ma

mahazu a-na

ki-[daki-

nim--]sa-as-hi-irs.

a-na

Samas

bli-ia [sa] i-na


terti-ia* 65

bi-ri 63

i-ta-na-ap-[pa-al]

an-nim
66

i-nim
si-[is

64

sa-ki-in
6"

salmu damku ina


a-na
f^"

E-bar-ra bit-[su sa Sippara-ki]


68 a-si-ib
^^"

e-es-

e-pu-us].

[Sar-gis-a-tu-gab-lis"]
''l

mahazu

[Ba-as-ki] 69 E-[dur72 i-na [Dil-

gin-na bit-su]

70 i-na

[Ba-as-ki e-pu-us].
['-^^

a-na

[A-nim E-idi-Anim]
75

l)at-ki e-pu-us]. 73

a-na

Sar-Marada-ki]

74 [a-si-ib

mahazu Marada-ki]

[bit-su E-idi-

kalama e-pu-us].
Lu-Nitah
^

=7
et

'^

Lu-nim.
sumrien, oiseau du roseau de la montagne,
est moiti sumrien et smitique. d Tur-rim-hu.
qu'il faut lire

Un mot emprunt du
Ses-hu, voir note 436.

kurku ou kurgu,
c
'^

non matku, qui


p. 113,

Traduit par Pognon,

rouge, sans explication. Les signes prsentent tout


'^,

le

caractre d'un idogramme.

9, 2"^^+30, et 9, 3
les

on trouve ^^^m summii

bi-e-la-o, suivi
bi-e-

de simat apparim.
la-a.

On peut rapprocher f Ka-lum-ma. Q BL La traduction de cet idogramme


9, 13*^.
7

deux cas en faisant l'quation, Ud-Zib-a=


perdue 4
3^0.
il

est

''8;

nous savons seulement que

le

mot

se termine par -na-an.


t

Voir

[i7e-Mm(?)], voir

),

k S-du.

Le signe m Kuv-ra

entre. <> et

Babylonie.
^^-^^.

kur

est
'^

douteux,

n'y a qu'un clou vertical restant.


o

Voir 75,

1 *9.

Da-ir.

P Voir 4
(11.

*6,

i5

et

2".

Ce

rcit
9,

de l'institution des offrandes de Nergal Cutha

41-54) est donn brive-

ment par
par leur

Parmi les passages que nous avons perdus par la faute des Arabes ou exposition aux intempries, je puis ou restituer ou rendre compte de tout, les
2

lignes 42-46 de ce rcit exceptes. Je regarde

comme

trs

fcheuse la perte de ces lignes,

parce qu'elles donnaient sans doute une description de l'amnagement de ce temple des

dieux de l'enfer dont nous savons


crit

si

peu de chose.

Un

passage pareil est

Q^'^-i^^

o on d-

l'quipage de Gula en Esabi.

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DM NAIIR EL-KELB

55

ce qui est bon,

^^

bufs normes
19

et parfaits,

^'^

bons suluhu,

^8

jeunes agneaux et
^^ jes

pasilu, grands moutons,

un

isih

de poissons de mer, oiseaux des cieux,


^^ les

kurku,

les petits lu, les ntarratu, les pigeons,

herbes

ummu,

ptlu, et le meilleur produit


^3

du marais,

~^

vgtaux en grande quantit, l'abondance des jardins,


^4 bl(?) et

grain de bonne

qualit, l'excellence des fruits de l'automne,

pain, le bois

ma

blanc, vin
^7

blanc,

25 bire,

la

bonne boisson usa,


pays lointains,
-^ |e

beurre,

^^

miel, lait pur, huile,


^^

bi-du

luisant, l'abondance des

bon de partout,
et vin
^^

un dluge de boisson

douce que
abondance,
32

comme eau on ne peut compter, 31 je me suis rendu devant eux.


roi
35

tous les ans avec plnitude et

Nabuchodonozor,
de tout
37
^i

de Babylone,

33

pasteur fidle qui chei'che de conserver les


36 j'ai

villes

mon

pays.

la

mention de leur nom renomm,


38

craint dieu et
'^^

desse

cls

jours ternels

jes

grands

39

.....
42

le

savant

les

sanctuaires,

Pour Nergal, qui crase mes ennemis,


j'ai

les
j'ni

de sa demeure
fabriqu,
46

E-sidlam

^3

avec

embellis.

'^^

infrieurs
48 les

45

j'ai fait. 47

Les offrandes
50

fixes

de Nergal et Laz,
^^

dieux d'E-sidlam et Cutha,


^2 53 les

j'ai

tablies. 49

beurre et miel,

rouge
matres,

offrandes

rgulires de Nergal et Laz, les dieux,


fois.
5^
5'^

mes

^4 j'ai

augments plus qu'autrede l'enclos d'E-sidlam


elles taient autre-

Afin de fortifier

les

dfenses d'E-sidlam,

^^ la

fortification

et ses chapelles qui sont

devant

la

cour

^8 j'ai

renouveles

comme

fois. 59

Le mur du
fidle, ^4

foss de

Cutha

^o j'ai bti

en mortier

et lyriques, 6i et

pour affermir

la ville, je l'ai fait entourer. 62 la

Pour Samas mon matre, qui dans mes


oracles fait le signe favorable,
le
65

visions

annonce

rponse

qui en
67

mes

Ebarra, son temple


69

Sippar

66 j'ai

renouvel.
''^

Pour

dieu Bl-sarbi,
^l
''4

68

qui habite la ville Bas,


^2

Edur-

gina, son temple


bti.
''3

j'ai

bti Bas.

Pour Anu,

le

temple E-idi-Anim
'^5

Dilbat j'ai

Pour

le

dieu Sar-maradn,

qui habite Marada,

son temple E-idi-kalnma

j'ai bti.

'
s

Tig-gah-a-ki.

Les lignes 55-61, qui racontent

l'histoire des
^-"^^.

travaux sur

les

tha, sont littralement copies sur 13, 2

On

doit observer ici la

murs et chapelles de Kumthode de notre cride


.9,

vain, qui, dans son passage sur

Kutha

(11.

41-61), a

combin

le rcit
il

2^'^-^^,

propos

des offrandes, avec ce passage de 13 sur les btiments. Mais

crivit sur les offrandes plus

copieusement que

9.

Cf. i 6, 2 2^ et la note sur

6^2
_

"
il

La

liste

de temples qui a
les

commenc
listes

la ligne

62 suit la
et
.9,

liste

de 13,
(Jig^

2'^^-"^^

avec laquelle
(jj^^j^g

faut

comparer

deux autres
1, 2^^,

de

1,

'^^-^^,

*o-^o.

Qq

^q

j^^^g gg^ ^^j-jt

13, 2^^,
'^"

comme
et

plus haut, mais par la variante de 13,

'^"

Kis-a-tu-gah-Us.

Par

.9,

2*^,

Bl-mr-bi,

par

comme

plus haut.

'^'"

A-tu-gab-Us
le

= sarbu,
palmier.
:

et le

dieu de Bas
est

est

appel dieu de l'arbre savbu qui

est,

d'aprs Pognon, p. 45,


S^^s^

Ce dieu

iden-

tifi

avec

le

Tigre dans

le

Shurpu, Textes,

mais par Ilommel, Grundriss der Geo4,

graphie und Geschichte des Alt. Orients, 256, Anm.

avec l'Euphrate

Hommel

l'appelle

un dieu de

la lune et

un dieu emprunt des Arabes,

ibid., 345.

5()

LKS IXSCRIl'TIONS

1)1'

WADI HHISSA ET

Dl' XAllll EI.-KEI.B

H. Col. VIII

a-na

'^

[Is-tar] -

sa-ki-pa-at [te-bi-sa E-an-n:i]


^'

i-na ki-ri-[il)
^

Uruk

e-

pu-us]
7

-1

a-na Uruk" si'^-[e-du-u-su]


8
'''"

a-na
'>

mahazu A-ga-[de]Mci

mu_ys-te-ti-[ir]

lam-mu
sa Lnrsa]
^^' l>^

n
a-na
''"

^<

12 E-I):ir-ra l)it
1^>

[Samas

e-cs-si-is [e-pu-us] ^^
^'^

Sin blu

E-n'is-sir-gal [bit-su sa Vv]


u-sa-ak-li-il]
^'-^

e-es-si-is [e-pu-us].

e-es-i'i-e-[ti ilni rabti] ^^ a-li-

ku i-[da-a-a
[Iji-da-a-ti
^^ ilni
si
^'

.si-1)i-ir-[si-na]. -^ iJni [rabti a-si-ib li-ib-bi-si-na] 2i i-na

ri-sa-a-ti]

2~

ki-ri-ib-[si-in

u-sa-ar-ma-a]
^^ t7

^^

su-l)a-[at-su-un

si-ir-tim^]
27

rabti

^ li-ik-ta-ar-[ra-bu-.si-na-ti].

Nabu-ku-dur-ri--su-ur a-na-ku.
29

ni-

i'a-ap-[sa-]a-[ti
]

sa

Marduk]
34
si

bi-ili

^^

-ma-al-lu[-] ga-tu--a

j_na dam-ga-a-[ti

u
ir]

na-a-ti
bi-i

^^

-uk-[an-ni-is

g^^ ^^

a-ti
35

'^~

[ki-]i-nim us-te-te'-[si-

33

[a-na si-il-li-su da-ri-e]


santi^'
39 37

ku-ul-la-at [ni-sim ta-bi-is u-pa-ah38

lii-ir]'* 36

pa-li-e

i_na ki-ri-ib ma-[lia-zi am-hu-ur].


40 sa ''"
'-^"

Nabu-kute-id-

dur-[ri--su-ur] sar Bab-ili-[ki]


di-[is-ti i-di-nu-su]
4i

mu-us-te-'- da-am-ga-a-ti
ilni ^2

Samas di-na

a-na te-di-[is-]ti ina-[ha-zi]


(?)

is-tar 43

u-sa-ad-[ka-an-

ni li-ib-ba-am]

44

a-za-na-an bitti

[ud-da-as
47

(?)] es-ri-e-ti. 45 it-ti te-di-is-ti

ma-haa-mat

az
'^"

ili

u istar

40

e-kal mu-sa-ab sar-[ru-ti-ia]


49

i-na Ba-l)i-Iam-ki e-pi-[su]

48 [-ly^

Marduk
3

[blu rab]

u ilni rabti
4

^o

E-kal
^ ^

'

Coi. ix.

[Lignes
6

1+2
^n
]

dtruites
7

ti-a-am-tim
a_na
8 i-^a

da

is

ia-a-ti

ma-lia-zi ra

su

a-na ta-na-[da-a-tu
12
15
ti

10

a-ti

La-ab-na-nu
ti ili

Nabu u [Marduk] 13 Marduk


^7

^
14

am

(?)

a-a-na

i_na

rim

(?)

sadu

sa i-ri-is-sa ta-a-bu
18

erin si-ir-[-ti] i^
19

sa-nim

sarru sa-nim la
]

bu-

20

a-na e-kal ma-al-[lu-n


28

2i

su-lu-lu

(?)

si-nia-at

22

^^ sarru nakruJ a-hu-u


i

i-tab(?)-lu(?)

i-ki(?)-mu hi
26

24

ni-sa-a-su ip-pa-ar-sa-a-ma
-7

25

i_na

e-mu-ku Nabu Mar-duk


ia] 28

a-na sadu La-ab-na-nu a-na


29

u-sa-ad-di-ru [sab]

na-ka-ar-ru

e-li-i.s

u sa-ap-[li-is]
3i

as-su-uh-ma

li-ib-ba ma-a-[ti(?)
32

30

ni-

sa-a-su sa-ap-ha
ah-ri
35 la

ti-[li

u ka-ar-mi(?)]

u-te-ir as-ru-us-si-in
34

ga

ma-na-ma

sarru

ma-

i-pu-su

33

sa-di-im za-ak-ru- e-ip-tu-uk-ma^^'


36

abn .sa-di-im u-la-at-ti-ma'.


37

-pa-ta-at-a ni-ir-bi-e-ti

ma-la-ak erin us-te-te-si-ir

a-na ma-ha-ar

Marduk

sar-ri

Br. 4796.
"

Pognon,
tait loin

bit.

Mais Agade

d'Erech prs de Sippar, ce qui rend

la restitution douteuse.

Nous avons affaire ici, en tout cas, une partie de la ville d'Erech. ^ Ce rcit (11. 1-11) de la restauration d'E-anna Erecli est une rdaction de
e

9,

2"''0-5^.
''^-''^,

L'ordre de cette
-^"3*^,

liste

de temples, 7

'^--8 -^,

est le

mme

que

celui de la liste de IS, 2


se trouve pas

et i, 2

mais on
est

doit observer

que E-idi-kalama dans Marada, qui ne


Intressant est le
fait

dans

1,

mais dans IS,


ait suivi

dans notre

rcit, T^^-'^-\
il

que, bien que notre cri2*o-^'',

vain

l'ordre de 1 et IS,

a cependant tudi les mots de 0,

soigneusement.

Le numro 9 a arrang les temples dans l'ordre des dates de leur restauration, tandis que, 1 et 13 tant composs plus tard et quand Nabuchodonozor avait construit plusieurs temples,
ils

ont suivi un ordre gographique du nord au sud.

f Kalam-mes.
./

,9Voir936.

hQi^g^^'^^+'^'^.Mu-anna.

Manquent environ 30

lignes.

Kur.

'^

En

gnral, la racine tabh-u a la forme iptik dans l'imparfait et partout le sens de

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU

NAHR EL-KELB
^

57

H. Col. VIII

la

desse Istar, qui vainc ses adversaires',


5

Eanna dans Erech


(?)

j'ai

fait;

la ville
"^

Erech ses images des dus,


^"^^.

la ville

Agad

en

les

remettant en
renouvel.
17

place
J

^^

Ebarra, temple de

amas

Larsa,
16 j'ai

13 j'ai

Sin,

le

matre

^^

E-gissirgal, son temple dans Ur,


18

renouvel.
20

Les

sanctuaires des grands dieux

qui vont

mon
^'^

ct, j'ai i^ fini

leur

uvre.

Les grands

dieux qui y demeurent


magnifiques.
26
-^

^i

en joie et fte
^5

j'ai fait

demeurer dans

leurs habitations

Que

les

grands dieux
2"

soient gracieux eux.

Nabuchodonozor, moi.
29
33

Les peuples vastes dont Marduk

mon

seigneur
31

^8

m'a

donn l'administration
38 fidle
j'ai

de

sa misricorde et sa
34

30 j'ai fait

obissants

dirig

Squs son abri


36

(c'est--dire
37

de Babylone),
la ville j'ai
'*o

35 j'ai

ramass tous
38

les

peuples en bienfaisance.
roi

Ans de rgne
39

dans

reu.

Moi, Nabuchodonozor,
a rendu le

de Babylone,

qui cherche les choses pieuses,


temples,
^^ ^i

auquel
villes

Samas

jugement de renouveler
^3

les

au renouvellement des

des dieux et des desses


j'ai

mon cur m'a


Avec
^'^

pouss.

Je

me

suis souci des temples et


villes

renouvel

les

sanctuaires. ^5

le

renouvellement des

des dieux et des


^^

desses,

^
"*

j'ai

construit le palais, habitation de


et des
6

ma

royaut,
^o

^''

dans Babylone.
Coi. ix, 5

Par

l'ordre de Marduk, grand matre,

grands dieux,
7

un palais
8

de

la

mer

moi
de

1^

dans
les

la ville

9
la

pour

la gloire

1^ et la 13

Nab
l'^

et
14

Marduk n
un autre
roi

dans
l^

de

montagne
pour rem-

du Liban
16

Marduk
pour

dont l'odeur est agrable,


18
22

poutres de cdre normes.


19 20

un autre dieu
23

plir le palais et 2i
24

l'enrichir, la parure
il

de

qu'un mchant
25

roi,

un

alli

son peuple
26

avait excit se rvolter et


27 j'ai

En

la

puissance de
28

Nab

et

Marduk,
31

vers

le

Liban

fait

marcher mes troupes.


dans
le

Les m-

chants en haut et en bas

29 j'ai

mis en droute,

et

pays
32

30

de son peuple
roi

mis en droute,
n'avait
carres.
35 J'ai
fait,
33

ses places j'ai

rendues en amas de ruines.


j'ai

Ce qu'aucun

prcdent
j'ai

ia

montagne escarpe
36

brise, 34 et les pierres de la

montagne

ouvert une entre,

une route pour


racine

les

poutres

j'ai

aplanie. 37

Avant

le roi

construire, btir, crer, etc

La mme

il'^

en arabe a

les
ici.

deux formes iptuk

et iptik
ait t
,

imparfaites, et en gnral le sens de fendre, briser,

comme

Que

la

forme iptuk
:::^
((

assez frquente, on le voit par la forme permansive bi-tu-ga-ak, 15, 3^^

j'^i

pens

il

faut expliquer

Vu par

l'influence d'un u dans l'imparfait, d'aprs Del.,

Grammaire,
dans
le

p. 253.
^

J'ignore la racine de ce

mot qui

est

un

piel

d'une racine
.

rib,

c'est- dire nn"?, ici

sens carrire.
1.

On

trouve en arabe ^k! fuir dans un rocher

On trouve dans les passages 7 <3-<6 et rue Aibur-sabu allait de la Porte d'Istar jusqu' Nana-sakipat-tebi-sa. Nana est crit 15, 5^7, par l'idograome Br. 8861 et par notre crivain, 7*3 Uu ri^ Quant Nana-Istar d'Ur, on trouve Is-tar, 1,Z^^;
Istar sakipat tebi-sa, qui on ddia le temple E-anna Erech.
15, 5 *5-56

que

la

52. J'ignore s'il y avait un temple Nana-sakipat-tebi-sa en Babylone, mais passage cit o on dit que le bout de la rue Aibur-sabu tait Nana-^akipat-tebisa, et 15, 5 53-54, o Nabuchodonozor mentionne une route pave de cette desse? On ne dit pas s'il s'agit ici d'un temple ou d'une porte, mais je crois que c'est un temple. Le seul temple d'Istar-Nana dans Babylone est mentionn dans le Babylonian Chronlcle, rev. 6, c'est--dire E-tur-kalama o Nabuna'id s'enfuit au temps de la chute de Babylone.

13, 2

63,

et

Nana

(Br. 3046), 9, 2
le

que veulent dire aussi les mots de

RECUEIL, XXVIU.

NOUV. SR.,

XII.

58

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET

DI"

NAHR EL-KELB
'O

38

erin dan-im-ti si-hu--li pa-ng-lu-tim


^l

'^9
>^;i

du-mu-uk-su-nu su-ku-ru
ni-e a-pi us(?)
ar-ba-ti

su-tu-ni
-^'^

bii-na-a-su-nu

hn-si-ih sadu La-al)-na-mi


[-u-

-^^

ki-ma
4.")

nru

A-ra-[alj-tini] -[sa-a/-bi-il] 4i

ki-ri-ib

^^ nisi

ki-ii-ib

sad La-ab-na-nu

i^

a-bu-ii-is u-sar-bi-is

'^^

mu-ga-al-li-tu

la

^'^

as-sum

ma-na-ma

la ha-l)a-li

^o [sa-]lani sai'-i-u-ti-ia

B. Col. X.
li-[i;'

i^es lignes

1-4 sont dot mites.

ni-ir-bi .... c ....


24
_

sa-lani sar-ru-

Les lignes 7-23 sont dtruites.


^6
2?

j,._te

a-am pa-ar(?)-ga
da-ani-ga-lii--a
32
])i-ii-

ni(?)
29

-^

e-ip-se-t.u--a
30

i^j |.^

28

^a-

Ija-ru
^^

i_na E-sag-ila n E-zi-da


ki-i-nini 34
37
i_i-,a

31

a-ra-am-mu

ta-al-la-ak-tim
36

a-na
.
.

si-ir-da-a-ka

35 [|Q_Lis-]bi-e

li-it-tu-tu
3'i

su.

la i-na

dani-ka-a-ti

38

[li-pa-]u-a [i-na ki-ir-bi-su]

[a-na da-

ra-a-ti sal-ma-]at ga-ga-du ]i-bi-e-lu.

D'aprs la mthode de l'cole littraire de Babylone, notre crivain a rserv


principal pour son dernier rcit.
-

le sujet

Comme

les n* J et 13,

il

a plac son rcit des temples

btis

dans

les villes

hors de Babylone (B 7
7, 239-3*;

La mthode de
trouve 3,9, trouve dans

cette cole exigeait


j:j,

32-8 23)^ dans la dernire position avant son rcit. une conclusion de ce grand mlange d rcits qu'on

3i8-^^;
8^*^-*^,

2'^'^-3^^.

Cette conclusion ne

manque

pas

ici,

car elle se

o, bien

que mal conserves, nous voyons


9, 1 et

les

phrases recueillies de ces

passages cits plus haut de

13 (dont notre inscription

est la rdaction
fini,

combine).

Quand une

inscription tait crite aprs qu'un ouvrage tait

on avait commenc
et,

cette inscription (d'abord

par un

hymne

doxologique) avec

le

mot e-nu-ma ((lorsque,


le rcit

aprs avoir dcrit tous les ouvrages prcdents, on commenait


fini

de cet ouvrage bientt

par

le

mot

e-mi-su, ou e-nn-mi-Hu (( ce temps-l;

cf.

13, l--et 3*3; /, l'i et 3^; 0,

18 et 3

2"?;

11, 1^0 et 127; 10,

et li>;

12,

^
'

et

r^^

dans une inscription de cette cole, on


clbre l'achvement. Mais

sait qu'ici

Quand on arrive au mot r'-mt-mi-6-H commence le rcit de l'ouvrage dont on


le

quand on trouve une longue inscription sans


on
est sr

mot e-nu misii,


une
histoire g-

au commencement du
nrale,
tance.

rcit principal,

que ce document

est plutt

une sorte de compte rendu o on plaait

les rcits plutt

dans l'ordre de leur impor-

La grande

inscription

15

et sa

source de rdaction 14 sont des comptes rendus de


rcit final par it-ti, 8*^, qui
et

cette sorte.

Notre inscription commence son


ici

montre

tout de suite
(clbrer

que nous avons

un compte rendu seulement

non une inscription destine

une construction
occupe

particulire.
intrt est toujours le dernier rcit.

Mais du plus grand


le

Notre section commence 8

*-^

et
si

reste de cette
je

grande inscription,
la fin

la prire la fin excepte.

mal conserve que


ne
sais
si

ne puis deviner
10

de ce rcit ni

le

La colonne 10 est commencement de la prire;

je

la prire s'adresse

Marduk, ou Nab, ou
'^-3.

tous les deux. Certes, les deux secles co-

tions se divisent

dans

la lacune,

Et puis,

si

nous comptions 80 lignes pour

lonnes, nous aurions 35 lignes encore dans la colonne 8, 80 dans la colonne 0, et

un nombre

incertain d'environ 15 dans la colonne 10, c'est--dire 130 lignes environ pour ce rcit.

passage dcrit la construction d'un palais. Des inscriptions qui dcrivent les palais de

Ce Na-

buchodonozor, nous avons


clbrer la construction, et

trois 9,

14

et

15, dont 9 seulement tait crit spcialement pour

commenant son rcit par e-nu-mi-u. La question de l'emplacement des palais est beaucoup discute. Le n" 9 mentionne le palais ancien, 9, 3^'"*-, 15 mentionne l'ancien et le nouveau btis proche, 15, 6^-9*\ tandis que 14 mentionne ces deux et encore un autre bti au nord de la ville et dont il n'y a aucune autre mention dans
les inscriptions

de ce

roi,

14, 3

ii-2!)

(Voir J.A.O.S., vol.

XXVI,

1905.)

LES INSCRIPTIONS DU WADI RRISSA ET DU

NAHR EL-KELB
39

59

Mai'duk,
cieuse,
'^^

38

poutres de cdre normes, grandes et lourdes,


la
le

dont
42

la

durabilit est pr'^^

dont

forme

est droite,

'^i

l'abondance du Liban

comme
\q

j'ai

fait

transporter par
47 j'ai fait
50

canal Arahtu.

44

Dans
()ui

45

46 49

peuple dans

le

Liban

rester en scurit. 48

Le sclrat

ne

qy^ personne ne brise. ....

l'image de

ma

personne royale.

B. Col. X, 6

L'image de
-^

ma

l'oyale

personne.
^o

~4

25 q-j^

uvres

^^-^t

8 n-,es
32

Iravaux pieux
actes
33

devant

dans Esagila
35

et

Ezida

^1

que j'aime

les

pour
36 37

lidlc 34

ton joug;
38

que

je puisse
39

me

rjouir d'avoir des


lui

enfants

en pit.

Que mes descendants

gouvernent dans

jamais

les

peuples tte noire.

Naturellement on demande dabord


section, 8*''-10^^(?).

si

nous avons un, deux ou

trois

palais dans notre


et les

Aprs avoir tudi


L") et

les restes

de ces dernires colonnes

avoir comici, c'est-

pars avec ces passages de 9,

14, je suis sr que nous n'avons qu'un palais

-dire le palais dans la ville et pour les raisons suivantes. A) C'est seulement dans la construction de l'ancien palais qu'on mentionne les cdres du Liban,
.9,

3'^''.

B) Les phrases

partout ressemblent
tion.

.9,

3-'-'*-.

C) Je ne puis trouver aucune allusion plus d'une construc-

L'inscription

du Nahr el-Kelb M.
le

a t dcouverte par

M. Loytved, consul danois


la

Beyrout, en 1880. D'aprs


sulate
,
il

docteur Hartm_ann,

dragonian of the
de
rive nord

y a cinq inscriptions graves sur


les

les rocliers

German Condu Nahr ella

Kelb. Mais M. Loytved prit seulement

photographies et estampages de

grande

inscription en quatre colonnes. Ces photographies et estampages furent envoys par


le

chanoine Tristram M. Sayce. Celui-ci a publi ce qu'il put

lire

de ces copies et

photographies dans

P.S.B.A.
il

(1881), vol.

IV, pp. 9-11 et 34-35.

D'aprs ces copies,

apparat que cette grande inscription est peu prs perdue.

Elle tait crite en caractres no-babyloniens,

D'aprs mes calculs sur

la

grande inscription du
le

comme B au Wadi Brissa. Wadi Brissa de neuf colonnes


difficile, et

en

caractres archaques, elle finit avec

rcit des

temples trangers. Je crois qu'on

trouva

la

tche d'crire en caractres archaques trop

on

la laissa

de ct au

milieu du rcit. Mais ce qui

manque du

rcit

d'A

est

complt par

les

quatre dernires

colonnes de
connat
les

(6-^-10

39).

On

trouve quatre colonnes au Nahr el-Kelb, et celui qui

mthodes de composition des scribes no-babyloniens ne peut manquer

d'tre tonn par cette inscription de quatre colonnes, dont je ne connais qu'un autre

exemple, n 17.
J'ai le

soupon qu'en suspendant

le travail

sur la grande inscription en caractres


se trouve dans les dernires
el-

archaques du
colonnes de

Wadi

Brissa (dont

la

partie

manquante

la variante), on finit ce rcit sur

une autre place, c'est--dire au Nahr

Kelb. Si on se porte
le rcit

mon

analyse de l'inscription du

Wadi
que

Brissa, on trouvera

que

qui

manque

sur

A commence

par

la

section n, c'est--dire dix-huit lignes,


(p.

sur les travaux Borsippa.

M. Sayce admet

34)

le

commencement de

la

60

LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU

NAHR EL-KELB
commencement de

colonne
la

1 est

perdu. Supposons que n de notre analyse tait au

colonne 1 de l'inscription

du Nahr el-Kelb. On attend ensuite


l'est

la section o, c'est--

dire quatorze lignes sur la grande fortification

de Babylone.

Comment
la

s'ton1,

nerait-on de trouver

les restes

des signes et mots donns par Sayce, dans


le rcit

colonne

aprs

la cassure,

en accord avec

de

B
il

G'^^-^^t

Je restitue

les lignes

de Sayce

comme
^

suit

[ga-ga-ri]

ni-is[-i.s la

ta-hi-e]

[dru dan-]nu istu [ki-sad]


^

-^

[nru Pu-]rati el^

[a-ti a-di ki-sad] ^

[nru Pu-ra-ti] sa-ap-[la-ti]

[bal-]ri sit

Samsi
^ [u

[mahazu] ki-ru

u-sal-me
zur-nia

[hi-ri-is-su]

ah-ri-e-ma

^ [i-na ki-bi-ir-]su
^i

ina kup-ri
[ina

a-gur-ri] ka-ri ak-

^'^

[dru dan-nu ina] ab-na u a-gur-ri


-ra-ki-is
i^ 13

kisadi-su sa-da-]ni-is ab-nu


i^

12 [babiii]
ri

dalti siparri

i^

[u-h;il-lip-]ma ir-te-te-si-na-ti.
l''

[i-na ki-]sur-

Ba-bi-lu-ki

is-tu

ma-as-]da-ha ina naru Pu-ra-li


l^

[sa kirib Kis] 3(?) kaskal-git

a-di 1^ [Arahtu si-pi-ik e-pi-]ri as-tap-pak-ma


20

[me-li dan-nu-timj a-ln us-tal-me


22 [ki-bi-ir-]su-

[e-bi-ir-su-un] bu-tu-uk-ti la sub-si-i


23^

21

i-na ku-up-ru u a-gur-ri


23^

nu ak-zur.
para

[a-na Ba-bi-lu-ki du-un-nu-nim]


26

[a^s-ni-]ma elan^ IJh-ki 24 a-di Sip27

20 [jstu

ki-]sa-di naru Diglat

a-di kisad naru l^u-ra-ti

14 kiskal-git

ikli [sipik

epiri] 28 [as-tap-pah] etc.

/(?),

Nim.

/
les restes

Si le lecteur
il

compare B ^i^-^Savec
les

de cett- inscription ainsi restitue,


ordre du
rcit.
Ici

trouvera presque

mmes mots
rcit

et le

mme

les

restes

comde
la

mencent au milieu du
(B 6^7-63^

de

la

grande

fortification

de

l'e/^t,

43-56,

qui se termine

cette fois par la ligne 14. Ensuite vient la section p, rcit


ville
ici
11.

du

foss creus autour

15-22), et enfin

le rcit

du foss nord de Sippar (B

664-78^ ici

23-28).

On ne

peut donner une meilleure pi-euve de


le fait

la

justesse de l'hypothse avance


inscriptions.

plus haut que

de cet ordre exact entre

les

deux

On peut

ds lors

maintenir avec assurance que ces quatre colonnes terminaient l'inscription


Brissa et que l'crivain, ne trouvant pas le rocher du

du

Wadi
son

Wadi

Brissa assez
finir

lai-ge i)0ur

travail en caractres archaques, a cherch une autre place pour


qu'il

son inscription,

achve en caractres no-babyloniens sur

le

rocher du Nahr el-Kelb. Mais, aprs


il

avoir crit
aplani
le

son inscription en ces deux endroits,

retourna au

Wadi

Brissa, et, ayant


il

grand rocher vis--vis de l'inscription en caractres archaques,

copia toute

l'inscription ^de [dix colonnes et en caractres no-babyloniens qui occupent

beaucoup

moins d'espace que les caractres archaques.


Malheureusement, Sayce
n'a

pu donner que peu de mots des


les

trois autres colonnes.


la

Dans

la

premire taient au moins

sections n,

o,

ei

e,

B o

colonne 6 de

se termine, et peut-tre aussi la colonne 1 de l'inscription


il

du Nahr el-Kelb. Ds

lors

faut rpartir les sections

v- entre
col.

les trois

dernires colonnes.

En

gnral, col. 2
la

= B 7,
il

= B 8, et col. 4 = B 9
lire

(B 10 est brve); Sayce dit

que dans

seconde colonne

peut

ma-mis

iir-du, et

que cette colonne commence

LE PROTOCOLE DE SINOUHIT
par

61

'

N'ab-kudurru--su-ar

'-^

ra-ba na-da, avec quoi

il

faut

comparer B
il

71-^,

propos de mamis, Sayce ne dit pas dans quelle partie de


sans doute
il

la

colonne

1(3

trouva, mais

correspond nia-mi-is,
:

7^^, o, en dcrivant les offrandes

pour

la fte

du nouvel
ur-du au

an, on dit

tibik sifos la nebi

mamis karanu (t^T^^),


.

un dluge de
lu-

boisson douce que


lieu

comme
les

l'eau

on ne peut compter, et vin

Je crois que Sayce a

de Gis-Bi.

Sayce

dit

que

mots Ba-bi-lu-ki bi-Iu-ti

et

kaspu

se trouvent plus loin

dans

la

seconde colonne. Babilu-ki correspond

3~.

Bc-la-ti

seigneurie

se

trouvait prola

bablement dans

la
:

lacune

'^8-40^

tandis que

kaspu appartient sans doute

ligne
J'ai

7^'^ o l'on dit

E-sid-lam u-.^a--in
.

= E-sid-lam [ina kaspi] u-za--in


la la

embelli Esid-lam, avec argent

D'aprs Sayce, dans


ligne

partie suprieure de la co8^8,

lonne 3 se trouve

le

mot sarru qui correspond


lacune de
la

D'une importance extrme


il

est la ligne 23'^' de l'inscription

du Nalir el-Kelb, car


(il

donne

la lecture

de

la

^9,

c'est--dire Uh-ki. Cette ville


tait

en existait

aussi une de ce

nom dans

Babylonie du Sud)

en vrit, d'aprs notre inscription,


laisse

situe sur la rive

gauche du Tigre vis--vis de Sippara. Notre inscription ne


sujet.

pas

le

moindre doute ce

Sinouhit, protocole du dbut.

On
la

sait

que

le

dbut des Mmoires de Sinouldt ne nous est

connu que par deux manuscrits de

XX

dynastie, le

Papyrus Golnischeff et VOstracon 27410


celui Surtout qui a crit

du Muse du

Caire.

Le protocole du

hros, rdig selon le formulaire de la XII'' dynastie, n'a


:

plus t compris entirement par les scribes ramessides


n'a rien entendu

Ostracon 274 JO

au

texte qu'il copiait et qui tait, semble-t-il, d'une

main
^^^^

plus cursive que le

Papyrus de Berlin

n 1. Voici ce protocole rtabli en son entier

3^,W

n
simils de l'ostracon, qui ont t publis par Daressy et par

moi-mme. Le

scribe a

mconnu

le

nom
le fils

de

la princesse laquelle

Sinouht tait attach

et

qui est celle dont le

Muse du Caire

possde deux statues venant de Tanis, la

dame

Nofrt.

Il

semble avoir considr Sinouht


passage de
il

comme

d'Amenemhat
1.

I^'",

ainsi

que

le

prouve d'ailleurs

le

la ligne

(cf.

Papyrus Gol-

nischeff,
et

21), et

il

a crit "^^ au lieu de '^^- Enfin,


:

n'a su que faire

du nom de Sanouosrt

des

titres

qui l'entourent. Le texte rtabli se traduit

((

Intendant du logis priv de la favorite,


fille

la

royale pouse vivante de Sanouosrt qui partage sa demeure, la


la

royale d'Amenemhat

dans Qanofir, Nofrt,


I''

dame de

faut. Je rappelle

que Qanofir

est le

nom

de

la ville

royale

d'Amenemhat

et

de la pyramide qui l'avoisinait.

G. Maspero.

1.

Sayce a omis une ligne devant

23

2.

()2

CAI.Cl'I.S lai^l'TIMNS liU MOYMX-KMPII^l':

CAF.CULS KGYPTIENS
HAR

DU MOYP^N-EMPlHh:

G.

Darfssy
deux
tal)le1tes

Ail iMuso

du

(.iiire

sont conserves

en bois recouvert d'une couche


,

de pltre poli et

gomm

de manire pouvoir recevoir l'criture

l'encre: elles

mesu-

rent l'une 0""465 sur 026, l'autie 0'"475 sur 0'^25, et elles devaient anciennement tre

runies par une

ficelle

passaut dans un trou

mnag au milieu d'un des grands


le

cts'.

Ces planchettes pi'ovieiment d'Akhmim; dans


crites
:

Catalogue gnral,

je les ai ainsi
il

d-

((

D'un ct

tait crite

une

lettre,

en grande ci'iture verticale;

n'en reste

que peu de chose,


liste

cette partie de la tablette ayant

perdu son enduit.

gauche, est une

de trente et un domestiques

1^.

date de l'an

XXVIII

d'un roi qui n'est

pas

nomm. Au
face, vers la

revers, sont tracs des exercices de calcul sur la multiplication par

nombres
une

entiers et fractionnaires.

L'autre tablette est


liste

analogue

la

prcdente. Sur

gauche, est dresse une

nominative de domestiques, comprenant

vingt-sept personnes; l'espace libre a servi tracer des exercices de calcul,


sur
le

notamment
Le
style de
;

nombre

fractionnaire 1/3, calculs qui se continuent sur

le revers.

l'criture, des

noms comme

|l

^\^

^^_

dnotent l'Ancien-Empii'e.

l"""^'

Le

loi

n'est pas dsign,

mais,

comme

plusieurs souverains de la XII dynastie ont


les rois

rgn plus de vingt-huit ans, alors que ce chifre a t rarement atteint par
des dynasties suivantes jusqu' la XVIII,
il

est

probable que

le

document

est

contem-

porain d'un Usertesen ou d'un

Amenemht.
les calculs

Depuis
tudis;
ils

qu'ils ont t signals,

que portent ces tablettes n'ont pas t


Ils

mritent pourtant quelque attention.


les

sont tracs l'encre noire sans


telle

ordre rgulier, sur

deux

faces, et leur

longueur est
total,

que

l'on a

pu en superposer

deux dans

le

travers des planchettes.


il

Au

on compte quatorze exercices, mais,

comme
10,

plusieurs se rptent,

n'y a que cinq donnes diffrentes, sur les

nombres

l, 7,

11 et 13. Tous les problmes sont peu prs du


les chiffres choisis
:

mme
1,

type.

Ils

se rapportent

pour

A A

des multiplications par des nombres entiers,


la

10, 20, 2, 4, 8;
le

recherche des fractions

[)ar

lesquelles

il

faut multiplier

chiffre

pour ob-

tenir 1, 2, 4 ou 8;
3"

la

recherche de l'expression en systme binaire des fractions ayant


(ce

les chiffres

tudis

comme dnominateur
nombres

que

les

Grecs appelaient fractions homonymes), multi-

plies par les

entiers, 1, 2, 4, 8,

ou par

les fractions binaires, l, \, , etc.

Les fractions employes pour


de numration
1 et

les calculs

appartiennent deux systmes diffrents


:

emploient des signes diffrents


le

Les fractions ordinaires, dont


la

numrateur

est toujours l'unit et le

dnomi-

nateur un chiffre quelconque de


1.

numration dcimale. Ces fractions

se

marquent

N<" d'entre 26441 et 26442. N* 25367 et 25368 au Catalogue gnral.

CAIX:i'l-S

GYPTIENS DU MOYEN-EMPIUE

63

ordinairement par
sorte

les chiffres

surmonts d'un point, mais

ici

on a omis

les points,

en

que

les
si,

fractions ne se distinguent pas des

nombres

entiers, et l'on ne sait pre-

mire vue

par exemple,

^ ^C
l

signifie

13 ou ^. Ces fractions sont peu employes


les

sur nos deux tablettes et seulement pour complter


2"

expressions.

Les fractions fondes sur un systme de numration binaire, employant


jusqu' j^. Chacune de

comme

units les diverses puissances de

ces fractions est ligure par

un signe
sances

spcial.

Accessoirement on
5,

utilise des valeurs intei'mdiaiies entre les puisl

6, 7,

8 et 9 de

qui sont suprieures de

la

fraction

\-

plus faible des

deux

termes entre lesquels

elles sont intercales, ce qui les rattache en


si

quelque sorte un

systme dont

est l'imit,

bien qu'elles valent

,^,,

jtj

et

^. Nous pouvons, grce

ces tablettes, dresser une liste des sigles de ces fractions, plus complte que celles qui

ont t tablies jusqu' ce jour, d'aprs l'tude des autres documents mathmatiques

16

J_
32

J^ 64

128

256

^ mm

1 \ 1 1 / ^ i\ 256+ 1256^3;'
1
1
,

1 1

"" 92

^
l

J. 384
512

+ (34^5)34 V384'"3
'

1021

1.

Les

sio-iies piiur - et -^. soiil

identiques.

(>4

CALCULS GYPTIENS DU MOYKN-EMPIRE


Lorsqu'on doit multi[)lier une fraction par ruuit ou un nombre entier, ce nombre

est affect d'un trait oblique: ainsi, dans les oprations siu"

*
:

voudra dire

;=

ou ^

i>.
Dans ce
unit, est
cas, la fraction


les

ix2ou|,
I

hx4
/

rl\

1. Etc. 7

marque

l,

que

gyptiens semblent avoir considre


l

comme une
\

La multiplication par

s'exprime par
le

^j^

celle par

par

Ir

celle par les autres fractions

s'indique par

chiffre ordinaire

surmont d'un

point,

'fj3'

"^^^^^''^ d^"^^

l-

Quand une
faibles,

valeur est exprime par une srie de fractions additionner, celles-ci


si,

sont ranges par ordre de valeur, les plus fortes en premier, et

aprs des fractions

on en rencontre de plus

fortes, c'est qu'elles sont des multiples

du terme qui
fois

prcde; ainsi,
poss, nous

\^^\

signifiera l

+ ^ + i;2-^{2^\) + {'2^h)considr

Ces principes une


les tablettes.

pouvons aborder l'examen des calculs transcrits sur


chiffre tudi est
fois
:

Le plus bas
est inscrite

|,

comme nombre

simple. La srie suivante

deux

Jp^

ce qui se transcrit

^ *

1
>

1 <*

112
64 256
1
1

3
1

32 128

J_ J_ J_ 2 16 64 256 3
8

1111

2
1

11112 11111 11112


16

32

128

64 256 3

32 128 3

4 o

16
1

64 256 3

J_ _L 1 32 128 3

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIRE


Ce
calcul serait juste

65

si

le

scribe n'avait eu la mauvaise inspiration d'alterner


le tiers.
:

et

au rsultat, au lieu de mettre partout


pourrait transcrire selon notre manire

En

rtablissant ce qui aurait

tre,

on

11 X

'

[i]x(")

= + l8(i + i)

[i]xH<'4) = +6^ +

O +

i)

[i>H-i)=i++i8('+i) [i]xi("i)=+f6++(' + i)
[i]x2(ou|)=| + |+i+jig(l +
l)

66

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIRE


| et

l'valuation en fractions binaires des termes

\,

^ Pour

\,

le

quatorzime de
I,

^, est

de

trop; pour

f, les trois

derniers termes sont errons; enfin, pour

les

deux premiers
:

chiffres seuls sont bons.

La

transcription

moderne aprs

rectification donnerait

7]

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIRE


Pour
^, le scribe a omis d'ajouter le
le

67

cinquime de

j^j;

la

dernire valeur est galement

faus.se,

cinquime de

l^

ayant t remplac par

\.

Le

calcul

corrig se prsente

ainsi

[lO]

X
X X X

10

[]><^(^")

= + + 2^ + 512(1 +
16

-5)

[lo]
[lo] [lol

10

100
128

256

) l) l)

20
2

200
8

64

128

+
+

20

32

64

Ce sont
quatre
[11]
fois

les

exercices sur 11 qui ont t le plus souvent rpts

on

les

trouve

sur les tablettes.


les

Dans un de

ces cas,

le

scribe a mis [11]


:

X 2 =: 12 et

X4

= 24;

autres chiffres sont partout les

mmes

68

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIRE

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIRE

69

18'

10

130

20

260

1-

26

13

1
8

J_

J_

52 104

9 ~

1 1- -^ 4
4 26 52

1 _L JL o 2 13 26
1

1111
16 64 96 512
1

11
13 26

9 "

J_ J_ 32 64 96

X 13

_L ^i_ 52 104

J_ J_ J_ J_ 16 32 64 128

non

fini

y/ T*

et

dans

le calcul le

plus complet

1.

Ce commencement

est pris au

premier

essai, car le

second porte par erreur 1.15, 10.150.

70

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIFIE

11111
16 96 512 13 26

Voici ce

CALCULS GYPTIENS DU MOYEN-EMPIRE


Tels sont
les calculs

71

que ces tablettes nous ont conservs. Je ne pense pas

qu'ils

soient l'uvre cVun colier, puisqu'ils sont tracs sur les blancs d'une liste dresse sans

doute par l'crivain d'une administration

mais cet crivain, peu ferr en calcul, a voulu


il

essayer de se rappeler ce qu'il avait appris autrefois l'cole, et

n'y est pas toujours


il

parvenu.

Il

manquait ct de

lui

un matre pour

lui

corriger ses erreurs, et

n'a pas

su trouver ses fautes.

Nous n'avons sur


avait

les tablettes

que

les rsultats, et les calculs

mmes que
il

le

scribe

faire

pour obtenir

les fractions
il

ne sont pas inscrits

ou bien

les

avait tracs

sur un ostracon, ou bien


est assez

s'tait servi

de tables. L'emploi des fractions binaires


la fraction

commode,
en

s'il

est parfois

un peu long. La conversion de


faisait

ordinaire

homonyme
dessous de
dente.

la fraction

correspondante binaire se
la

en appliquant
la

la

formule-^,

dans laquelle 6 est une fraction binaire dont


la

valeur est
le

plus petite possible au-

fraction rduire, et a la fraction ou

reste d'une soustraction prc-

la diffrence

on appliquait

la

mme

rgle jusqu' ce qu'on trouvt


la

un

reste qui

ft la dernire fraction binaire,

employe justement comme


chiffre.

valeur du chiffre sur


est

lequel on opre ou

un sous-multiple de ce

La

seule complication
1.

que

chacun des restes devait tre rduit en fraction numrateur

Des exemples feront

mieux comprendre
Soit
f

l'explication.

rduire en fractions binaires.


petite fraction binaire infrieure
=

La plus
fractions est

est

^.

La

diffrence entre ces

deux

g^-

56" 5g

De mme, de h on devra
1

soustraire h
1

56

64

~ 64 X 56

64-56

de

jjg

dduisons

72

SINOUHIT,

L. 134-135

mais

est le ciiujuime

de ^,

et

comme
d tre

= ^x2.

le

scribe se serait airt

h'i

sans

pousser des fractions infimes pour avoir finalement une valeur du ^ de fraction binaire.

Le

rsultat proclam aurait

10

16

'

32

^
'

>.^R 256

~
'

fil 512

^
'

512x5'

Ce document

est intressant

pour

l'histoire

des mathmatiques. Cet emploi presque

exclusif des fractions binaires semblerait indiquer que primitivement c'tait le seul

systme connu pour l'valuation des valeurs infrieures


qu'ils se

l'unit;

au fur

et

mesure

rapprochent de nous,

les

oprateurs font un usage plus frquent des fractions

numrateur quelconque. Les calculs du Papyrus Rhind, bien que dats d'un roi de
la

fin

du Moyen-Empire,
|

offrent

beaucoup moins de recherche de l'usage des valeurs


se dveloppe,

drives de

ou

5';

l'esprit

mathmatique

on comprend mieux ce qu'est


l'unit,

une fraction prise eh elle-mme, c'est--dire une partie de


drer chaque fraction binaire,
laquelle
il

au lieu de consi-

|, j,

etc.,

comme une
1.

vritable unit, infrieure 1,

faut

comparer

les valeurs

moindres que
utilise

Toutefois

le

progrs est lent;


les fractions, le

le

Papyrus mathmatique d'Akhmim'


mrateur restant toujours 1;
la

indiffremment toutes

nu-

grande innovation du numrateur variable


la

n'est pas

encore en usage. Ce n'est qu'avec l'emploi des chiffres arabes que

science des

nombres

peut se dvelopper et

le

calcul des fractions se simplifier, en se vrifiant par l'utilisation

des fractions dcimales.

Sinouhit,

l.

1,34-135.
:

pour ce passage, donne

Le texte du Papyrus de Berlin n 7, seul que nous possdions c==5 K.=^ ""^ n t^ V /o' ^^ ^n\ ^ ni D p n P\ y Yr
le

fl

"^

-f^

r^

(1

/ '^^'^^

pourrait traduire la rigueur,

comme
il

j'ai fait il

y a trente ans

Voici son bouclier, sa pique,


a pass en cet endroit un
pareille

il

sa brasse de javelines

mais
(1

est plus

que possible que


,

le scribe
( ).

verbe qui rgissait les mots

i^rzzi

^^^ [j
:

JlC,
a,,

Le terme employ en

circonstance est

^^r.
^^

d'ordinaire

ainsi l'on

au Pome de Pentaour,
donc

^^r

^^ 00 R
suit
)>
:

" ^1

P''^*'

armes de combat'

. Je rtablirai

le

passage de Sinouht

comme

n.i=:^(
1

SI
de javelines

[}

qu'il a pris son bouclier, sa pique, sa brasse

G.

"n

'

.Voici
.

Maspero.

1. 2.
H.

Il

n y a pas au Papyrus Rhind d'exercices de calcul du mme genre que ceux qui sont tudis ici. Publi par J. Baillet dans les Mmoires de la Mission franaise archologique du Caire, t. IX, fasc. E. de RouG, Le Pome de Pentaour, 1. 17-18, dans la Reue gyptologique, t. IV, p. 126.

1.

LE PAPYRUS

N 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL

78

LE PAPYRUS

N*'

1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
PAK

DE SAINT-PTERSBOURG

W.
Malgr
le

GOLNISCHEFF

grand dsir que depuis

de-

longues annes

j'ai

toujours eu de publier en

fac-simil les principaux manuscrits gyptiens de l'Ermitage Imprial de Saint-Pters-

bourg, je n'ai pas russi jusqu' prsent mettre


suite de diffrentes difficults techniques,
il

mon

projet excution, vu que, par

m'a t impossible d'arriver obtenir une


la collection,

bonne reproduction phototypique d'un des plus importants manuscrits de


le

papyrus n" 1116.

Comme

maintenant encore

je

ne prvois pas

le

moment o mes

tentatives pourront tre couronnes de succs, je

me

dcide livrer l'examen des

savants

mes

transcriptions des manuscrits gyptiens de l'Ermitage Imprial, car ces

textes doivent, surtout en ce

moment o
le

se prpare Berlin le

grand dictionnaire

gyptien, leur tre incontestablement d'une grande utilit.


Je

commence aujourd'hui par

manuscrit n 1115,

le

plus ancien de
les

la collection,

celui qui contient un conte dont

j'ai

donn une traduction dans

Actes du Congrs

des Orientalistes de Berlin

[Abhandlungen und Vortrcige des fnften Internaiionalen


III,

Orientalisten-Congr esses cjehalten ^u Berlin im September 1881. Ei'ste Hlfte.


Africanische Section, pp. 100-106.) La nouvelle traduction, que je mets
ici

en regard
celle

du texte

transcrit, corrige sur bien des points


j'ai

ma

premire traduction, ainsi que

que, depuis,

insre dans

mon

Inventaire de la Collection gyptienne de l'Ermitage


j'ai

Imprial, pp. 177-181. Quant aux rapprochements que


Berlin {Abhandl. und Vortrge,
etc.,

faits lors

du Congrs de

pp. 106-122) entre le


le

conte gyptien et notre

papyrus d'un

ct, et les contes

de Sindbad

Marin

et

un pisode de VOdysse de
que M. Mas-

l'autre, je suis loin d'avoir

chang d'opinion, malgr

les ides contraires

pero a nonces ce sujet dans sa trs intressante introduction aux Contes populaires

de l'Egypte ancienne

(2 dit., p. lxxii).
l'le

L'orage,

le

naufrag qui survit seul tout un quipage,


le

habite par des

monstres parlants,

retour inespr avec une cargaison de richesses,

ce ne sont
A
ct de

pas

l les seuls points,

comme semble

le croire

mon

aimable contradicteur, qui m'ont

conduit faire mes comparaisons entre


l'analogie dans le

les

diffrents contes mentionns.

thme fondamental de tous

ces contes, qui consiste en ce qu'un


il

naule re-

frag arrive une le riche en produits naturels, o


tient

est reu

par un bon roi qui


le

quelque temps auprs de

lui

tout en lui tmoignant de l'amiti et qui


le

renvoie

dans sa patrie charg de riches cadeaux, nous rencontrons dans


certains dtails qui

conte gyptien

me
lui

paraissent suffisants pour dmontrer sa piirent avec les contes

que

j'ai

cru pouvoir

comparer. C'est dans

les

annotations insres

la

suite de

ma

traduction que j'examine de prs ces dtails.


RECUEIL, XXVIII.

NOUV. SR.,

XII.

10

*ft

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
ressemblance qui,

Ici je

ne veux qu'attirer l'attention du lecteur sur


d^u

la

mme

sans

l'intermdiaire

conte gyptien, se remarque entre maints contes de VOdysse et les


le

aventures do Sindbad
tre expliqus par des

Marin, car,

si

ces points de contact pouvaient, jusqu' prsent,

emprunts

faits

par

la littrature

arabe VOdysse,

ils

acqui-

rent une toute autre importance ds que l'on

admet que quelques-uns de

ces contes ont,

indpendamment
gyptien, qui,

les

uns des autres, puis une seule et

mme

source, dont l'existence

doit remonter une poque trs ancienne', sans doute plus ancienne que notre manuscrit
lui,

date de l'poque de

la

XII dynastie gyptienne. Que


lien plus

les

aventures

de Sindbad

le

Marin aient conserv en quelques parties un


le

grand que

mme
et

VOdysse avec
dont,

stock de contes excessivement anciens dont elles procdent


les

mon

avis, tirent leur origine aussi


fait

rcits des aventures d'Ulysse, c'est ce


les

qui ressort, entre autres', du

que

la

lgende de l'oiseau Rokh, mentionne dans

voyages de Sindbad mais absolument ignore dans VOdysse, doit avoir t connue
de trs bonne heure des anciens gyptiens.
reconnaissant une trace du

En

efet,

je

ne crois pas

me tromper

en
les

inscriptions gyptiennes,
les

Rokh mme

dans

le dteriiiinatif

en forme d'oiseau, qui, dans


(

des poques trs anciennes

comparer, par exemple,

inscriptions des Pyramides)^ sert de dterminatif ou de remplaant pour la syllabe

les

hommes,

les humains.

en juger par ce signe hiroglyphique, un certain


le

oiseau, peut-tre fantastique', portait chez les anciens gyptiens


et ce

nom

de

nom

rappelle trop celui du


les

Rokh

(r- Jl)

des contes arabes, pour que nous ne soyons


reste,

pas tents d'identifier

deux oiseaux. Du

comme

dans

les

contes arabes, les

voyages ariens

l'aide

d'un oiseau n'taient pas contraires aux ides des gyptiens,


le

car dj dans leur ancienne littrature religieuse nous voyons

dfunt s'adresser
l

la

barque du

ciel

en

la

menaant, au cas o

elle

ne voudrait pas
l'aile

le

transporter

elle

l'habitude de transporter les dieux, de se mettre sur


l'aile

de Thot (c'est--dire sur

de Thot sous sa forme d'oiseau, d'ibis) et d'y parvenir quand

mme

par ce

moyen

[Pyr. d'Ounas, 491/492

= Ppi I, 192 = Merenr

I,

364

= Ppi II,

916).

pouvons reconnatre un lien entre les contes de Sindbad le Marin et d'anciens contes phl'le de Kcel (premier voyage de Sindbad), que nous retrouvons, dans le Priple d'Hannon, applique une le situe prs du Cap Occidental, 'Eo-Ttpo-j Kspa; (voir Hannonls Carthaginiensis periplus, d. Didot, 14). A comparer aussi de curieux rapprochements entre des contes et des lgendes arabes et diffrends pisodes de VOdysse chez Reinhold Sigismund, Die Aromata in ihrer Bcdeutung J'ili- Religion, Siticn, Gebruc.he, Handcl and Gographie des Allertiiums bis zu den ersten Jakrhun1.

Ainsi, nous

niciens dans la lgende de

derten unserer Zeitrechung, Leipzig, 1884, pp. 104/105 et 110. 2. Pour un tre fantasiique servant de signe syllabique et
griffon

de dterminatif.

je

peux

citer

l'image

du

\v^^)] seulement
Il

ce signe ne se rencontre pas dans des inscriptions aussi anciennes que celles des

Pyramides.
je

que de bonnes reprsentations de cet oiseau fussent releves et publies avec quelques-uns des signes de l'criture hiroglyphique, qui ont t publis par M. Griffith dans les ouvrages suivants Aichological Surooy of Egypt : FiJ'th Mernoir Bni Hassan, III; Bni Hassan, IV. Collection of Hieroglyphs, etc.; Seoentli Memoir Sixth Memoir
3.

serait bien dsirable

mme

soin

que

l'ont t

LE PAPYRUS

N 1115

DE L'ERMITAGE IMPERIAL
10
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11

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III

1
t

(E

Que ton cur soit content, mon chef, car nous avons (1) dit occup (pendant assez longtemps) la poupe (2) du navire et ayant battu des rames Ds que la proue eut touch la terre (3), tous les gens (du bateau) (4) se sont rjouis et ont rendu des actions de grces en s'embrassant les uns les autres. Si d'autres (5) que nous sont revenus en bon tat, chez nous il ne manque pas (non plus) un seul homme, (malgr que) nous avons atteint les dernires limites du pays Ouaoua-t, et (que) nous avons travers le pays de Sorunout {6). Nous voil arrivs en paix, et
Le serviteur savant
! :

atteint la patrie, ayant

^v(. ci

^iit'^

notre pays
13

voil que nous l'avons atteint! coute-moi, mon chef


14 15
.<f\
--1

Je suis priv de
23
24

16
c:::::!

17
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21

22

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AAAAA^ AAAAAA AAAAAA

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W
I

A
ra

rYT"!

Y
:

ressources
tiens

Lave-toi et verse-toi de l'eau sur tes doigts

(ensuite) parle (mot

mot

un

discours), adresse la parole au pharaon, ton

cur prservant ton discours

d'in-

(7). (Car,) si la bouche de l'homme peut le sauver, sa parole peut (aussi) le rendre confus (mot mot le fait couvrir son visage (8) ). Agis (donc) d'aprs l'impulsion de ton cur (9) (tout) ce que tu pourras dire (me) rendra tranquille.
:

cohrence

J'tais all'

Maintenant je vais aussi te raconter ce qui m'est arriv, moi personnellement. aux mines du pharaon et j'tais descendu
Littralemeut
,
:

1.

tais

descendu

etc.,

Ce qui m'est arriv personnellement moi, qui suis all aux mines du pharaon ou lorsque je suis all aux mines du pharaon et lorsque j'tais descendu, etc.

et qui

76

LE PAPYRUS
26
27

N 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
31

29

30

32

33

34

35

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AAAAA^

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la

III

L=5

mer dnns un navire de 150 coudes de long


celui des lions. Ils pi-disaient

sur 40 de large avec 150 matelots des


le

meilleurs de rgy])te, qui avaient vu ciel et terre et dont

cur

tait plus

prudent

que

que

le

vent ne deviendrait pas mauvais et qu'il n'y

en aurait pas du tout. (Tout coup) un coup de vent survint, pendant que nous tions
sur

mer

(10).

peine nous approchions-nous de

la

terre (11), qu'un vent se leva et


(12) d'un morceau de bois,

fit

redoublei" les vagues jusqu' 8 coudes. Je

m'emparai

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

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51
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J\

J
I

1^^
III

^\l
tandis que ceux qui taient dans
le

navire prirent

(13)

sans qu'il en restt un seul. Grce


Je passai trois jours tout seul
taillis

une vague de la mer, je

me

transportai sur une

le.

sans autre

compagnon que mon propre cur


les

(14),

couch dans un

(15) (o)

l'ombre m'enveloppait. (Enfin) j'allongeai

jambes pour tcher de mettre quelque


levai

chose dans
ture
).

ma bouche
l

(c'est--dire

je

me

pour

me

chercher quelque nourri-

Je trouvai

des figues et du raisin (16), toute sorte de magnifiques poireaux,

LE PAPYRUS
50
52

N 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
55 56
57

77

49

51

53

54

50

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(?)

AAAAAA AAAAAA

(5

des fruits kaou et des fruits neqout, des melons de toute espce, des [)oissons et des
oiseaux. Rien n'y manquait (17). Je

me

rassasiai tout en

mettant terre du surplus dont


j'allumai un feu et je
'^1^
fis

mes bras
bcher de

taient chargs.
sacrifice (19)

Je creusai une fosse

(18),

aux dieux.
je

Tout
de
la

coup j'entendis un bruit tonnant 20) que


L.es

crus (21) tre celui d'une, vague

mer.

arbres tressaillii'ent et
63 64

la

terre l'emua. Je dcouvris


67

61

62

65

66

69

70 A

72

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avant (mot mot
Il
:

1r
un serpent qui s'approchait
:

s
D

A^AA^^

face (22), et je trouvai

que

c'tait

il

tait

long de 30

coudes et sa barbe dpassait la grandeur de 2 coudes. Ses


taient incrusts d'or, et sa couleur tait
le

membres (=
Il

ses
-;e

nnneaux?)
repliait

comme du

vrai lapis (23).

en

derrire,

il

tait

en avant

) (23).

ouvrit sa bouche, tandis que j'tais prostern devant


t'a

lui, et

me

dit

Qui

t'a

amen, qui
sur cette

amen,

petit, qui t'a

amen

(24)? Si tu tardes de
:

me

dire qui

t'a

amen
le

le, je te ferai

connatre toi-mme (c'est--dire


)
:

je te

fei-ai

savoir

prix

que tu attaches

ta

personne

ou dans une flamme

18-

l,l<;

PAPYRUS
76

N"

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1)K

I/ERMITAGK IMl'KUIAi.

74

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A

^
(F=6i

n
W
tu deviendras invisible

s
a

(=

tu disparatras), ou tu

me

diras quelque chose

que

je n'ai

(jamais) entendue ou que j'ignorais avant toi (25).

Ensuite
sans

il

me

mit dans sa bouche,


:

me

prit son lieu

de repos (26)

et

m'y dposa

me
:

faire
il

de mal

j'tais sain et sauf

sans que quelque chose

me

ft enleve.
lui, et

Alors

ouvrit sa bouche contre moi, tandis que je m'tais prostern devant


t'a

me
85
AAAAAA

dit

Qui

amen, qui

t'a

amen,

petit,

qui

t'a

amen

(27) sur cette

le

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et

qui est dans

la

mer

dont

les l)ords les

sont au milieu des flots?

Alors

je lui

rpondis en tenant

bras baisss devant

lui,

et je lui dis

Je m'tais

embarqu pour des mines sur


sur 40 de large.
ciel et terre, et
le
Il

l'ordre

du pharaon dans un navire de 150 coudes de long

y avait
le

150 matelots des meilleurs de l'Egypte qui avaient vu


tait plus

dont

cur

prudent que celui des

lions. Ils prdisaient

que

vent

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PAPYRUS
101

X" 1115

DE r/KHMITAGE IM1>EUIAL
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ne deviendrait pas mauvais ou


ces matelots) surpassait son

qu'il n'y

en aurait pas du tout


la

compagnon par

Chacun d'eux (^ de prudence de son cur et la force de


(10).
la terre (11),

son bras, et

il

n'y avait pas de faible

parmi eux. (Tout coup) un coup de vent survint,


peine nous approchions-nous de
je

pendant que nous tions sur mer.


le

que
d'un

vent se leva et

fit

redoubler

les

vagues jusqu' 8 coudes. Moi,


le

m'emparai
(13)

(12j

morceau de
restt

bois, tandis

que ceux qui taient dans

navire prirent

sans qu'il en

un

seul (avec moi)

pendant ces
le,

trois jours.

Me
118

voil (maintenant) auprs de toi,


la

car je fus transport sur cette


111

grce une vague de


116

mer.
120
121
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112
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PAPYRUS

X" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL

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La conversation
mes

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JJ

est

une chose rjouissante

celui qui la gote passe (facilement)


le
:

les tristes

ciiconstances. Donc, je vais t'entretenir de ce qui se passe dans cette


frres et

Je

suis l avec

mes

enfants, entour d'eux.

Nous atteignons
tombe

le

nombre de
fille

75 serpents

(32), tant

enfants que familiers, sans te mentionner encore une jeune


(?) (33).

qui m'avait t
celles
(?)

amene par hasard

Une

toile tait

et

ceux

{=

les tin-

ou

les esprits (?))

qui taient dans

le feu,

qui en provenait (c'est--dire pro-

venait de

l'toile) et

qui eut lieu (aprs sa chute), se jetrent contre elle (c'est--dire Je n'tais pas avec celle
(?)

contre

la

jeune

fille (34).

qui brlait

(?)

(35), et je n'tais

pas

parmi eux, car

j'en serais

mort

(== j'aurais

pu en mourir). Je
cadavre
).

la

trouvai (donc)
si

comme

un

tas

de cendres (ou peut-tre

comme un

Si tu es fort et

ton creur

reste patient,

cx:^
133

-!l
136

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LE PAPYRUS

N" 1115

DK L'KRMITAGE IMPRIAL

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Il

III

142

^1'--^k-^P
embrasseras ta femme.
ta

tu presseras ta poitrine tes enfants et tu

Tu

reverras ta maison

qui est

la

meilleure chose de toutes, et tu atteindras

patrie,

o tu seras au milieu

de

tes familiers.

Alors

(36) je

m'inclinai en

me

prosternant et je touchai
:

le sol

devant

lui (en disant)

Voil ce que je te dirai l-dessus

Je dcrirai ta puissance au pharaon, je lui ferai re-

connatre ta grandeur
{=. ingrdients

(37) et je te ferai

amener de VAb, du Hekonnou


sacres), de
(39).
la

(38),

du Jouden

employs pour
et

faire des huiles

casse et de l'encens

employ aux temples


qui m'est arriv

duquel tout dieu est honor

Je raconterai ensuite ce

143

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146

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148

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A/\AAAA ra

149

n
A^yWAA

AAA^W\

150
_CC^
I

1l.-f

RECUICII-, XXVllI.

NOUV. SR.,

XII.

LE PAPYRUS

N 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
=0=

151

P%^ ^=0
lui (c'est--dire

C^^^'
I I
I

^W
comme
les

de voir grce
tion), et

par la grce du pharaon, qui m'a envoy faire l'expdil'affluence de tout le pays. J'gorgerai
toi

on t'accordera des remerciements devant


des bufs en sacrifice, je plumerai pour

pour
toi

toi

des oiseaux et je ferai amener pour


c'est

des navires remplis de toute sorte de trsors de l'Egypte,


(40),

convenable
con-

de faire un dieu
naissent pas (41).

ami des hommes dans un pays loign que


que
cause de ce qu'il avait sur

hommes ne
il

Alors

il

sourit ce

je disais

le

cur, car

me

dit

Tu

n'es pas riche en

parfum

nti, car tout (ce

que tu

as) n'est

que de l'encens {sonter-

nouter). Mais, moi, qui suis le prince

du pays de Pount

(42), j'y ai

du parfum

nti.

Seul

s
153
.-D

-h
154

s
J\

0(2
I

A^^^\^A

A/\AAAA

/VNAA^A LJ

dh

'Vyv/V\A

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155

/VwVsA^ A/\A^AA

156

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157

AAA/V\A p^ rsA/VW\ /sN AAAA/^

e^

H
<2>-

158

159
I I

160

ne
tu m'as dit qu'il serait apport, n'est pas

le

parfum heken, dont

abondant sur cette


le

le.

Mais, ds que tu t'loigneras de cette place, tu ne reverras plus jamais cette

qui se

transformera en

flots (43).
le

Et
je

voil,
allai

quand

navire s'approcha conformment ce qu'il avait prdit d'avance,

m'en

me
il

placer sur

un haut arbre

et je

reconnus ceux qui

s'y trouvaient (44).

Ensuite

j'allai (lui)

communiquer
dit
:

cette nouvelle (45), mais je trouvai qu'il la connais-

sait dj.

Alors

me

Bon voyage, bon voyage,


reste

vers ta
ce sont

demeure
l

(46), petit, revois


toi.

tes enfants et

que ton

nom

bon dans

ta ville

mes souhaits pour

LE PAPYRUS

N 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL

83

161
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/VvAAAA
I

MkJ
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AAAA/VA

162

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z]

(S

168

^()-k^-^^^^-r
ra^ A
lui, et,
lui,

^^^^"M
Alors
il

p^n^
(

je

me

prosternai devant lui en tenant les bras baisss devant

m'accorda des cadeaux consistant en parfums nti, heken, iouden, en casse, en


(?)

tespes (47), en sas (47), en stimmi, en queues de girafes

(48),

en mererl-t

(47),

en
et

beaucoup de simple encens, en dents d'lphants, en chiens tesemou, en singes gouf


en singes kou, et en toute sorte de choses prcieuses
dans ce navire qui tait venu
le
(34), et,
:

(49).

Je

fis

embarquer tout
Dieu pour
lui

cela
je

tout en

me prosternant,

je priai

(=

remerciai). Alors

il

me

dit

Voil tu arriveras dans ta patrie dans deux mois

(50), tu

presseras ta poitrine tes enfants, et tu resteras (aprs ta mort) intact au fond de ton

tombeau.

Aprs

cela, je descendis

au rivage

170

ra
I

K\/\ AAAAAA
I
I

"Il

AAAAAA

(^

AAAAAA

171

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172

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Si

^ AAAAAA

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AAAA/vN A/W^A^

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A/VWW j]

(3

94

LE PAPYRUS

N 1115

DE L'ERMITAGE LMPRIAL

176

'>^1
les

/Wv^A^

Il

B
I

auprs du navire, et j'appelai

matelots qui s'y trouvaient. Je rendis sur


le,

le

rivage

des actions de grces (51) au matre de cette

ainsi qu'

ceux qui

s'y

trouvaient (52).

Lorsque nous arrivmes, en revenant,

la

rsidence du pharaon le deuxime mois,

conformment tout ce que


palais. J'entrai chez le

l'autre (le serpent) avait dit,


et je lui

nous nous approchmes du


(53)

pharaon

amenai ces cadeaux

que

j'avais rapports

de cette
le

le

dans

la patrie.

Alors celui-ci

me

remercia (54) devant l'affluence de tout

pays.

177

179

180

181

182

183

184
[/WVVV^]

186

18";

189

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1 1

^[11

^
w

m m
^
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I I

7\

/wwv

D @

i-^
1

AAAAAA

\m
que
Il

Je fus fait un serviteur ayant accs auprs de ses courtisans.


Jette ton regard sur

moi aprs que

j'ai

rejoint la terre (ferme), aprs

j'ai

tant

vu

et

prouv

(55)!

coute

ma

prire, car c'est


dit)
:

bon d'couter

les

gens (56)!

m'a

(aussi)
!

dit (c'est--dire le
(or,) est-ce

pharaon m'a aussi


le

Deviens un aqer (un savant),

mon ami
le

qu'on sert

matin de l'eau un oiseau pour l'gorger (ensuite)

len-

demain (57)?!
C'est fini (ce conte) depuis son

commencement
par
le

jusqu' sa

fin,

trouv dans un (ancien)

livre. C'est crit

scribe aux doigts habiles

comme cela a t Amenl-Amen-

Qu'il vive, qu'il soit sain et fort.

LE PAPYHIS

N" nif) J)E

L'ERMITAGK IMPRIAL

ANNOTATIONS
1.

((

(L. 1). L'pithte U<^==>

^'

savant, adroit,

habile, exprimente

qui, avec le

mot

V\M?i

serviteur , sert dsigner le hros

de notre conte, correspond l'arabe ^\t\\ qui,

dans quelques contes de l'Egypte moderne, s'ajoute au


caractriser

nom du

principal personnage pour le


(cf.

comme
1,

tant
1).

un

homme

avis,

adroit,

dbrouillard

Spitta, Contes arabes

modci-ncK, p.

rem.

Le principal hros des contes de l'Odi/ssec Ulysso, porte


analogues
2.
(oafcpocov, TioXjcppwv, -o'j|jiTyavo,

aussi

souvent des surnoms

etc.).

(L. 3).

Le dterminatif

^^

/]

de

"^^L^Jl

est crit

dans l'original

l'aide

du signe

^
le

, qui, dans l'ancienne criture hiratique, peut s'employer non seulement pour dsigner

simple signe 11.

a,

mais tout aussi bien

les signes
,

^^

/]

(pass.

dans notre manuscrit),

la
et

{ibuL,

19, 46,

L39, 140j et ,^[\ (dans


le

^
il

ihid.,

11.

26, 36, etc.). Je ne

pense pas que


meilleure

mthode, qui veut partout transcrire

signe hiratique
s'agit

par

o,

soit la

surtout la plus logique, car, dans le cas o


transcription Jiiroglyphique,
qu'il
il

de

la publication

d'un texte hiratique en

est tout naturel

de demander l'auteur de cette transcription


le texte.

dtermine lui-mme

la

valeur exacte de chaque signe, qu'il rencontre dans


l

Vouloir

par principe mconnatre un


bien rendre le

n l

ou

c'est ce
,

signe seul que transcrit l'hiratique

'^'"'^y,

ou

mme

signe hiratique par raccourcie, ce serait

quand, sans nul doute,

il

reprsente

le

verbe A

dans sa forme
s^ v\
z^i:i

la plus

la

mme

chose que de vouloir donner au moi


cr^:?.

7\

(voir notre

manuscrit,
1.

1.

153) la

forme |^ v\

A ou
pour
et

^5-rJ y^ ^^^^-^

^^

inversement

L^

[ibid.,

155) la forme

%:^

ou

^5-rJ

la raison que,

dans

le texte hiratique, les signes ;;g^,

jk

et
!

^5J (dans

^^

^$-J

(I

'^^-^^] sont

reprsents par un seul et


la transcription

mme
si,

signe'

C'est sans pdantisme inutile


il

que nous devons aborder

de textes hiratiques, car

ne faut pas oublier combien de transcriptions bizarres

nous aurions vu apparatre,


le

par exemple, nous ne nous donnions pas la peine de discerner


les textes hiratiques l
fait

<rr> du

ou du s==3 dans

o tous ces trois signes,


elles.

comme
JlJ

c'est
les

souvent

le cas,

prsentent des formes tout

ressemblantes entre

(C'est ainsi
^

que
i i

signes <c=> et

2=>

sont tracs d'une manire identique dans le

mot

^^

la
11

ligne 148 de notre manuscrit.) Or, pourquoi faire une exception pour le signe
vrai que quelquefois, bien

est

que

trs

rarement, la transcription de

reste plus ou moins dou-

teuse; mais, dans ces cas,

mieux vaut

relever la difficult que glisser par-dessus,

comme

le font je

facilement ceux qui transcrivent *

"m

toujours par

Ainsi, j'avoue que jusqu' prsent


'

ne suis pas sr
11.

si

c'est la transcription (1/

^^y

^'

^^ ^ M

u!^^

^ (^-

"^tre papyrus,
"^"

13 et 159), qu'il faut donner la prfrence. Par contre,

je transcris les

groupes
<C;Z>
et ,
c.

ou

rsolument par

et A
/*

a^

, car,

bien que dans les inscriptions hiroglyphiques, surtout


<;;2>

^
.1.

celles

du Nouvel Empire, nous rencontrions,

<=>

<=.
c^

ct des formes
A

assez fr-

quemment
mme

les

formes

et

a,

celles-ci

ne peuvent tre que des formes abusives,


| ^
J]

La

remarque
(I

doit se rapporter aussi

aux mots Q

([

(L 6. etc.).

[1

{ | ^j.,^

(1.

44, etc.

et

i\\

92/93, etc.) dans notre manuscrit, car les signes


signe.

| et \I7

y sont exprims indiffremment


Pal(ro;/ra/Jii.'<'-/ie.-\ p.

par un seul et

mme

comparer Erman, Die Mn-hen

ries

Pap.Westcar,

52 et suiv.

86

Ll:

PAPYHIS

X" 1115

DE

I/KRMITAi;]':

IMPRIAL

employes sans doute, sous l'influence de

l'criture hiratique, par les anciens scribes gyptiens,

qui souvent gravaient les textes liiroglyphiques d'aprs des brouillons tracs en signes hiratiques.

Comme

l'existence d'un verbe vn-t

donner

est

devenue actuellement plus que doudans leur erreur. Les formes


textes

teuse, je ne vois pas assez de raisons pour suivre les anciens scribes
et

tant parfaitement correctes et tout fait en


il

harmonie avec l'orthograplie des


et

hiroglyphiques soigneusement excuts,


fres ces derniers

n'y a pas hsiter, et les formes

o,

pr-

temps par beaucoup d'gyptologues, peuvent tranquillement

tre exclues

de

nos transcriptions.

Quant au signe
ratique
3.

(2, je le

maintiens cause de

la

commodit

qu'il offre

pour transcrire

l'hi-

j,

V
4-5).

et je

rserve

pour l'hiratique

/j^ici

(Ll.
:

La phrase '=^\>

fl

'=^^=^
,

qui est

employe pour dcrire


:

le

retour

du

navire ramenant
fut (ou

le

naufrag dans sa patrie, doit se traduire littralement

ds que la proue
cette expression,
:

eut t) mise sur terre, .... .


la description

Pour

se rendre bien

compte du sens de

on peut comparer

de l'arrive du bateau des Phaciens Ithaque


K
[>-''-^<

Od., xni, 113

'^'"3t

Il

est

curieux de constater que ce n'est qu' l'occasion


le

dxi

retour du hros dans sa patrie,

c'est--dire tout juste dans

mme

cas

comme dans

iiotre papr/rus,

que V Odysse emploie

les

paroles cites.

En

d'autres endroits o dans Odysse on parle de navires touchant terre, les


ix,

termes sont beaucoup moins nergiques (par exemple, Od.,


XVII, 426).
4.

148; x, 95-96;

xii,

5; xiv, 258;

(L.

6).

Les

vg^
le

^^3^,

((

tous les gens

dont parle

ici

notre texte et qui expriment

leur joie au

moment o
c'est,

navire touche terre, ne peuvent, dans aucun cas, dsigner les habitants

d'Egypte,

les gens,
:

par exemple, qu'on aurait pu croire accourus pour recevoir les navigateurs n'en pas douter, des gens du navire
la

leur retour
lin

mme

qu'il est question, puisqu' la

de leur voyage dans


ils

mer Rouge, o

ils

taient parvenus jusqu'aux possessions du roi de


la cte, loin

Poun-t,

ne pouvaient dbarquer qu'en quelque point dsert de

de l'Egypte

et

de ses habitants.
c'est

Comme

nous l'examinerons plus loin (rem. 6 se rapportant aux lignes 8-10),

aux

dernires limites du pays Ouaoua-t que les voyageurs de notre conte quittent leur

navire

et c'est

aprs avoir

fait le

voyage par terre travers

tout le pays de

Ouaoua-t

qu'ils

reviennent en Kgypte.
5.

(L.
le

7).

Le premier signe du mot que

je transcris

par

V^^
sans

'

^^

'

^^^^^
le

mme
M y

({ui,

dans

papyrus Westcar, correspond partout j- Dans tous


il

les autres cas


le

signe

apparat dans notre manuscrit,

est

rendu par J^
petit trait
'

J^
I
'

.^Ir

petit

trait

oblique,

de ct.

Il

est noter

que

le

mme

oblique,

qui

se

remarque

dans '^"^^T' ^^ ^

',

"

^ ^^ ligne 85

(comme au

pap. Westcar), est aussi supprim dans le


35, 104 et 154

mme
6.

signe

^^

"^^^^^ "^^^^
comme
le fait

aux lignes

(comme au

pap. Ebers).
devrait

(Ll. 8-10).

Je ne vois pas pourquoi la mention des pays Ouaoua-t et

Sonmout
Nil

nous obliger d'admettre,


l'

M. Maspero

(Introduction aux

Contes populaires de

Egypte ancienne,

l^'

d., p. lxxv),

que l'gyptien de notre papyrus

ait choisi le

comme

voie pour arriver aux mines du pharaon. Si

mme

nous ne nous arrtons pas au dtenu inatif

LE PAPYRUS

N" 1115

Dl<:

I/ERMITAGE IMPRIAL

87

r^/^^

du nom Sonmout, qui semble indiquer pour


,
((

\Nrs/>/, Plutt
l'ile

le

sens de

pays do

Soiwwut

le

pays environnant

l'le

de Sonmout,

de Bigeh

(ce qui est plus

en harmonie
le passa^^e

avec la mention d'un autre pays, celui 'Ouaona-t), nous devons observer que, dans

que nous examinons,

il

s'agit
et

du

retour de l'expdition
:

l'envoy du pharaon parle de son

heureuse arrive en Egypte

en disant
le

Nous avons

atteint les dernires limites


il

du pays

Oaaoua-t

et

nous avons travers

pays de Son/nout

veut sans doute faire comprendre


il

que, pour retourner de sa lointaine expdition dans la

mer Rouge,

a choisi la voie de terre


l'ile

depuis
l'entre

les

extrmes limites du pays de Ouaoua-t jusqu'au pays avoisinant


le

de Bigeh

immdiate de l'Egypte mme. Or


p.

pays de Ouaoua-t

tait situ

au sud de Korosko

(Brugsch, Gesch. ^Egyptena,

117, rem. 3, et Thsaurus, 1213) et les dernires limites

de ce pays, dont parle l'gyptien, devaient sans doute toucher la mer llouge. Quoi de plus
naturel pour quelqu'un qui, tout en venant du sud de la

mer

liouge,

du voisinage du pays de

Poun-t, redoute

les

dangers d'une navigation lointaine jusqu'aux environs de Kossr, que de

toucher terre loin au sud aux

extrmes limites du pays Ouaoua-t

et

de traverser de l

le

dsert pour venir en Egypte ? C'est ainsi que, pour viter le plus possible les difficults et les

dangers de la mer,

le trafic

des Indes suivait, au temps des Ptolmes et des Romains, la longue

route travers le dsert, de Brnice Kouft, au lieu de continuer par

mer de Brnice
que l'auteur de
la baie

Kossr, et de prendre de l la route du dsert pour Kouft.

Il

est trs possible

notre conte ait eu en vue prcisment la route anciennement frquente entre

de

Brnice

et la

premire cataracte du Nil. Aussi

je

ne puis partager l'opinion de M. Maspero


la

qui, pour notre passage


la

du conte, donne un commentaire bas sur

mythologie gyptienne

et

cosmographie arabe du Moyen Age.


7.

(L.

17).

Le mot

'^"^^^xa

[I c:. (1

c^

qa ne

se

rencontre pas ailleurs

et

ma
ne

traduction est

hypothtique. Pourtant,
et

comme

la

composition de ce mot a quelque chose d'insolite en gyptien

qu'on y distingue facilement

trois

consonnes radicales
i^l-kJ qui,

w^^ +

o+

zci, il

serait peut-tre
(s. r.
),

pas trop hardi de comparer ce mot l'arabe


a
le sens

selon le dictionnaire de Freytag

de

delirus, stulta loquens et, selon le dictionnaire de Kazimirski,

celui de

qui radote,
8.

qui bat la
19).

campagne

(sans doute de la racine

ia

sauter

),

(L.

le

Pour l'usage de

se couvrir la tte et la face

avec une pice d'toffe en signe

de tristesse ou de dpit, voir


Journal, vol. V, 1831,
9. p.

l'article

Orientalisms of the Greck


viii,

Writers dans

le

Asiatic

66

(cf.

aussi Od.,

83-85).
trs

(L. 20).

comparer une expression


cpt'Xov

ressemblante dans Odysse,

xiii,

145

'p^ov oTTio; cSeXei

xa zoi

ztzXzio Gujjiw.

10.

(Ll.

30-34^

11.

97-98 et 101-104). Si nous n'avions pas la rptition de ce passage


ici

dans

les lignes

97-104 avec quelques phrases qui ne se rencontrent pas

et

qui viennent

couper

passage en deux, on serait tent de donner une toute autre traduction des lignes 30-34.

Nous

pourrions, par exemple, voir dans


w (ce

^|

^-y^

<= non

pas une phrase entire un vent


le sujet

survint

qui au fond n'est pas juste, car


et

^^

2ZII<rr>, o

prcde

le

verbe, est
le

ordinairement une locution circonstancielle


vent
sortit))),

doit se traduire lorsque (quand,

puisque)

mais un substantif

^^ ^-y-^

).

suivi d'un participe <:=, ce qui


)),

nous donnerait
(

littralement

un vent sortant

)),

un coup de vent

une tempte

^x^Lt
:

r'-^j

comparer

peut-tre fiepco procella,

tempestas

Nous

serions en droit alors de traduire

Ils

prdisaient

que

le

vent ne deviendrait pas mauvais et qu'il ne tournerait pas en tempte, tant que nous

serions sur mer.

Mais l'agencement des phrases des lignes 97 104 ne nous permet pas de

88

1,1-;

TAPYlilS

N'

lll.-)

1)1-:

l/KilMIlACil-: IMI'KUIAI,

nous arrter
scribe et

cette traduction.

moins

((ue

nous n'admettions une inadvertance de


les

la part

du

une insertion mal

[)lace des
texte,

phrases contenues dans


la rigueur,

lignes 99 101
les lignes

Comme
136 138

excuse pour une correction du

nous pourrions,

invoquer

de notre manuscrit o, sans aucun doute, nous avons corriger une faute manifeste due
l'inattention de l'ancien scribe gyptien (voir plus bas).

Pour
]).

le

verbe
1.

<=> employ
Chabas,

par rapport

au substantif

^f

^-y-^-

comparer

le

Pop.

A/uist.,

1.

18,

Voi/ar/c, p,

88:

Il

(Ll.

33-34

= 103-104).
(Oc/., v,

L'gyptien

fait

naufrage en rue de

la /ci-re,

au moment o

il

commence
la terre
7.j~.y
)

s'approcher du rivage. Ulysse aussi est assailli par une temi)cte qui le prcipite de

son radeau la

mer

Juste au

moment o apparaissent devant


279-280":
wi>>'n
'''oi-i

lui les
||

montagnes ombrages de
oOt
-z

des Phaciens

jx.'.svxa

yatTi<;

<I)a'./,/.(.)v,

ayy-.a-ov rki'i

12.

(L.

36

105).

Le mot

o^^

ne se rencontre pas ailleurs.


son dterminatif,
k
il

en juger d'aprs

la.

phrase dans laquelle se trouve ce mot,

et d'aprs
saisir ,

doit avoir le sens de


.

casser

arracher

ou plutt celui de

s'emparer de. .."(..

iXH

j^)les

Dans Odysse
vagues brisent

et

dans

le

conte de Sindbad,
prit son
et

le

naufrag se sauve aussi au moyen d'un

morceau de bois au moment o


le

embarcation. Lorsqu'on vue des ctes de Schrie


les

radeau d'Ulysse
s'il

en dispersent

poutres par-ci, par-l, Ulysse


:

enfourche
hA
oo'jpa-c.

une poutre
pav, x/.TiO'

comme
10^;

montait un coursier

(Od., v, 370-371

ajxp

'Oojctte'j;

||

ix'f

'(tctcov

Eajvojv).
le

Dans
le

les

contes arabes nous trouvons la description d'un naufrage dans

quatrime

et

dans

sixime voyage de Sindbad. Voil comment, lors de son quatrime voyage, Sindbad se sauve
le

lorsqu'un terrible ouragan dtruit


p.

navire sur lequel

il

naviguait [1001 Nuits, d. de Breslau,


l'eau).

^^)

et

la plupart des

marchands
je

se

noya (ou tomba

Moi

aussi je fus
le trs lev,

submerg dans leur nombre, mais

nageais un peu dans la mer lorsque Dieu,

porta avec bont ses regards sur moi en faisant venir vers moi un morceau de bois de ceux qui
taient dans le navire.

Moi

et

une partie des marchands montrent sur ce morceau de bois en


:

nous tenant

les

uns

les autres

^I j:>U

!>H

j^\

(J,

Ji^^j

f*~^-r

"*

^'

^*;^J jl^^l

Sic

'y/j

. (

Loj

U.,,aiu

U-X

~>.i

Un
le texte

manuscrit arabe (en

ma

possession), crit de la

main de Michel Sabbgh

et

contenant

une rdaction plus ou moins courte des aventures de Sindbad


suivant
:

de bois

le Marin, offre comme variante hommes et leurs biens tombrent l'eau et je restai sur un morceau provenant du navire. Une partie des marcliands firent comme moi et chacun s'empara

Et

les

d'un morceau de bois provenant du navire. Alors nous nous runmes ensemble et joumes des
l)ras et

des jambes cause de la douceur de la vie

(=

pour nous sauver)

\^!lyl

^-Ul cJij-^

* r-j

J4

oj!Mj>-

j^

I.UI5-JJ

L'jxI

[l,Ji

* ,1^-'
le

li.ii'

Lu^-?-l_5

* v_jr

u-il.i.9-1

/y

,_^-i

:-

(J-

Le

texte des aventures de

Sindbad

Marin, publi par Langls dans


:

la

Gramatica

l;:\rjuae

arrdjirae de D.

Savary, 1813',

dit (p. 493)

Les marchands

et leurs biens furent subuiergs.

1.

Le

mme

texte arabe des

voyages de Sindbad

le

Marin avec

la

mme

traduciion, qui se

lit

dais

l'ap-

LE PAPYRl'S

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPERIAL
un morceau de
ainsi qu'

89

Pour moi,
marcliands
par
((

il

me

vint, par la grce de Dieu,


s

Ijois,

un

petit

nombre de

chacun

attacha au sien; nous y restmes agitant


(traduction de
, v.

les pieds, les

mains, soutenus

le

charme de

la vie

Langls,
:

/.

/.

La

dernire phrase signifie plutt

cause de la douceur de la vie

supra)

L ^iJI ^-* J,

^^

iJl.

lil^^l

jl^l cJtJ-j

Voici la traduction de
lisons

Lane The Thousand andone Nights,


(

v. III, p. 36)
:

du

texte

que nous

au

vol. III, p.

>

de l'dition de Boulaq des Mille


their baies

et

une Nuits

and the people

were submerged with

ail

and

their

commodities and wealth.

was submerged
;

among
and

the rest,

and

swam

in the sea for half a day, after

which
of

abandoned myself but God


of the

(whose name be exalted) aided


I

me

to lay

hold upon a pice


it.

one

planks

of the ship,

and a party

of the

merchants got upon

We

continued sitting upon the plank, striking


;

the sea with our feet,

and the wares and the wind helping us


^.

and we remained
lj r^^j^
'-^'^'

in this state

a day and a night


r^J^

-U^
(J.

^'

^J^J J'y^'b MJUI ^* ^^^

^K-^ ^_^Ul 3f-J


J^'

j^ w*->- rj ^^>

ii^*^

'*-^-'l

j^ ^-^

O'^

^^

"^'-^ -^^-^

C^^3

3f

Dans

le

cinquime voyage, Sindbad raconte ce qui

suit (d.

de Breslau,

p.

A)

et

tous ceux qui y taient (c'est--dire dans le bateau) furent prcipits l'eau et nous nous trou-

vmes
m'tais

tous

la

mer. Je restai en mer


et

trois jours sur


:

une des planches du gouvernail dont


,

je

empar

que

j'avais enfourche

je restai

ramer avec les jambes

etc.

cif-

-^-'J

Texte Michel Sabbgh


furent submergs. Lorsque je
entre

et tous

ceux qui y taient (c'est--dire dans


saisis

le navire!

me

vis
:

moi-mme submerg, je
je

un morceau de

bois, je le pris

mes
(en

bras et je travaillai

(litt.

courus
))
:

des jambes, pendant que le vent se jouait de


J>'

moi

me

poussant) droite et gauche


* JLJ^_J
ij^c

O-^j

i<^-'

^^b

^*-^'

"^

tj-*

'^-^^

3y-i
# j3-Jj&

(^

4_.jtl)

f:;Jlj

i^-^-

*-^^-5-'
:

^^"-A-'ilcj

* w'-^>- ^la

klj-X>-l

Rdaction de Langls (Savary, Gramm.,


moi, je

p. 502)

et tout je

l'quipage se noya. Pour


;

me

suspendis une pice de bois,

et l'ayant

embrasse,

ramai avec mes pieds


/.

mais
texte
et
:

l'onde et le vent

me

ballottaient de droite et de

gauche

(traduction de Langls,
le

l.

Le

de cette rdaction est presque identique celui que donne


la

manuscrit de Michel Sabbgh,

principale
)

diffrence
((

c'est

que Oi->-l
)
:

je

saisis ,

je

m^emparai
tl

est

remplac par
v,*

C-a-Iju

je

me

suspendis

l^lJlc-j

,_^>- ^Lx.)

^al*li

3y-J

'i}\^J C>
dition de Boulaq, III,
ail that

w^^ ^Jlj ^Ij ^J. J^^JJ


III, p.

p.

TY

= Lane, The Thousand and one Nights,


in the sea.
I

52

and
by the
:

was

in the ship

became submerged

strove to save myself, impelled

pendice de la Grammaire arabe de Savary, a paru en 1814, Paris, en un petit volume part intitul Les Voyages de Sindbad le Marin et la Ruse des femmes, contes arabes. Traduction littrale, accompagne du tete et de notes par L. Langls,
RECUEIL,
.XXVIII.

NOUV. SR.,

XII.

12

90

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
placed within
it,

sweetne^s of
of the ship
;

life,

and God (wliose name be exalted


caucjht hold of'iV,

!)

my

reach one of the planks


iipon
it

so

and having got upon

began
^i

to

row
J.

with

my

feet,

and the wind and the waves helped me forward


>_i-^sl

^\

s^S^

i)^

!-? J,fr

JLsj

Zjj^i 'CSjj

oU-lJ

s_^f^U

qIjI'

Uj! J,

J,lT

jSki rjjl SjMl- Sl^l JjUI Zjj^i

JVJI
13.

(L. 38=^ 106-107).


perdu un

J^

JI^PU, ^ji\j ^J\j ^j^

A^lt

L'asjsertion

du naufrag, rpte aux lignes 106-107, comme quoi

tous sea coriqxigtions prirent et qu'il n'en resta pas

un

seul vivant, se trouve en contradiction

formelle avec le
patrie sans avoir

commencement
seul

de notre conte, o le naufrag dclare tre revenu dans sa

homme. Aussi
la

cette

perte
156,

des

compagnons du naufrag
le

nous met-elle dans l'embarras pour expliquer

ligne

dans laquelle

naufrag

dit

reconnatre les gens qui arrivent dans un navire pour le chercher Tile du roi-serpent.

Comment

concilier de telles contradictions ? Faut-il sans pdantisme admettre


p.

(cf.

Nitzsch
les

dans Philologus., XVII ()861),

16)

que de pareils contresens ne choquaient pas trop


il

anciens lecteurs ou auditeurs des contes populaires? Si c'est le cas, alors

n'y a
ait

pas

approfondir la question.
raccourcissements
et

Mais peut-tre
dtails,
le

faut-il

plutt supposer

que

le

texte

subi des

que bien des

qui devaient se trouver dans une autre rdaction

du

mme

conte, aient t omis dans

ntre? Enfin voici,

pour

le

cas

spcial

qui nous

occupe, encore une supposition qui,


faute

je crois,

pourrait jusqu' un certain point


il

expliquer la

de notre ancien conteur


lorsqu'on

et

qu'il

serait,

me

semble,

bon d'avoir toujours prsente


contes

l'esprit,

tudie les modifications que subissent les

leur passage d'un


ait

peuple l'autre- Si, par exemple, nous supposons que l'ancien conteur gyptien
rciter le conte

entendu

du naufrag dans une autre langue que


le

la sienne,

n'aurait-il

pas pu,

dans

ce cas,

mconnatre

sens exact d'une expression passible d'tre traduite en gyptien de

deux faons diffrentes ? Ainsi, ne pouvait-il pas avoir entendu une expression
qui, en arabe, prte double sens, car elle peut signifier
l'eau ,
((

comme

^^J^

deux choses

1 ils sont

tombs

ils

ont t submergs

))

(sans pour cela tre noys; voir les exemples supra dans

ma
les

remarque

12, la ligne 36), et 2^ ils se sont


?

noys

((

ils

sont vritablement morts par


c'est

submersion

Cet exemple ne nous force pas, certainement, de reconnatre que


est all

chez

Arabes que l'ancien conteur gyptien

chercher notre conte, mais un double sens de


!

mme

nature peut se rencontrer aussi bien dans d'autres idiomes smitiques ou autres

14. (Ll. 40-411. Les trois jours passs par l'gyptien seul sans autre compagnon que son

cur aprs qu'une vague


Phaciens,

l'eut

jet

sur

l'le

enchante,

rappellent les trois jours pendant

lesquels Ulysse se dbat dans la


et

mer avant

d'arriver, grce

une vague [Od.,


:

v, 425),

l'le

des

pendant lesquels
Od., V, 388
:

il

n'a que son

cur comme

confident

'EvGx

oxo vuxTa OjO

x' T'jiaxa XjiJtaxt 717,^(0

TrXsxo
XX' ox xo'xov
jfjiao 'J7iXxa[i.o; liXetj'

'Hoj,
Y^tTav.

o'

apa CT/Eoov

e' ffiO

Od., V, 400-407

'A' 6x xjfraov Tt7,v otrov x' YYwv por^aa,


xal
0T|

OOJTTOV txoKire itoxl

a';TtXofffft Qc(.'ki'J<7r^

1.

L'diiion de
6st

Beyrout

a, ici,

absolument
4,

le

mme

texte

que
,

l'diiiou

de Boulaq, seulement l'expression

^>

" la-JlJ

remplace par

j^^t.Zji

J6

m'attachai

je

me

collai elle

(=

la

planche)

LE PAPYRIS

X" 1115 1)K

T/KRMITAGE IMPERIAL

91

xa". T'j-' 'OojTff-jo

X'jxo youva-ua jcai (fXov 'r^xop,

ovO/aa

8' tpa e~TT

irp ov [jieYaY^Topa Ou[a.v

et

Od,, V, 424

"l'3a>;

6 TaO' (oo[a.aiv
|jitv

xaT ccova

y.'j.\

y.at
sir

O'jjjtv,

xcppa oi

iJ-y* /.'j|jLa cppev

xprj^elav
jour.-i

aK-z/^^j.

Les voyages de Sindbad mentionnent aussi


aprs la perte de son navire.

/e.s-

^/-o/.s'

que

le

naufrag passe sur l'eau

Seulement
et le

ils

sont mentionns dans le cinquime voyage de

Sindbad,

et
le

non pas dans

le

premier

sixime qui, tous deux, dans leur deuxime partie

rappellent

plus notre conte et l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens \ Ainsi, d'aprs l'dition

de Breslau

(p.

a-), lorsque, pendant le cinquime voyage, la femelle de l'oiseau


et

Bokh

brise le

navire de Sindbad

quand

lui

et tous

ses

compagnons

sont prcipits la mer, Sindbad


(ll i."Mj

s'empare d'une planche


Ensuite
texte dit
il

et reste l-dessus trois


le et se

jours en pleine mer

j^\ ^^

tl

^u,!

aborde une
((

fait
le.

d'amers reproches de
Je restai blmer

s'tre

expos des dangers. Le


(c'est--dire

Alors
et

je

montai sur une

mon me

me blmer
as mrit,
(J^
ici

moi-mme)

la gronder de tout ce qui m'advenait

et je dis

mon me

Tu

chienne, tout ce qui t'arrive

tSj*'^

^j^

^^

^
L'

W^'j

is~^''

k'

'-^'f--^

'^jIjT

C-lia

5Gc (^.^

-..^

i.o

Ul~-J

,3*-^

cJ>^ij-

me que Sindbad

apostrophe
s'tre

assez

vertement correspond en tout point au (aeYaXv^xwp)


la

Oui^;,

auquel Ulysse, aprs

sauv de

mer, adresse un long discours, ainsi qu'au

((

cur

Ol, qui apparat comme

seul

compagnon

du naufrag dans notre papyrus.


15.

(Ll.
C'est

42-44).

Dans

les

deux aontes,
le

le

ntre et celui qui contient l'pisode d'Ulysse

chez les Phaciens, nous apprenons que


taillis.

naufrag, en arrivant terre, se couche dans un

un

dtail caractristique, qui a

se trouver

dans

le

conte primitif, duquel nos

deux versions

tirent leur origine.

Le choix que

fait le

naufrag du lieu de repos est motiv aussi

bien dans le conte gyptien que dans V Odysse, seulement les motifs dans les deux cas se
plient la position

gographique occupe par

l'le

d'aprs l'ide du conteur. L'le laquelle le

naufrag gyptien aborde a


loin

comme

matre

le roi

de Poun-t, donc elle est situe quelque part,

au sud de

la

mer Rouge, dans un climat


les

trs

chaud, aussi,
l'le

faut-il

que

le taillis

protge

le

naufrag contre

rayons du

soleil.

Dans l'Odysse,

est

cense se trouver dans la

Mditerrane

et

Ulysse, bien que craignant les btes fauves, se dcide coucher dans d'paisses
:

broussailles {Od., v, 471

Oijivotj' v TtDX'.voTat),

il

espre tre l'abri de la rose du matin

et

du vent
(v,

froid qui,

l'aube,

se lve de la

mer

(Od., v, 466-480).

Pourtant dans Odysse


il

478-480),

l'agrment de l'ombre n'est pas non plus oubli,

car

est

dit

des

mmes
le

broussailles que ni la force


soleil brillant

humide des vents

soufflant fort ne les traversait, ni

jamais

ny pntrait par
:

ses rayons, ni la pluie

ne les passait travers


ivpov vxwv,

Od., V, 478-480

To
ouxe
o'jx'

[xiv p' oux' vjjtwv oiai javo;

tlox' TjXio!;

coaSwv y.xTatv 'aXXsv,

ofipo TTspaaaxE Stajairep-

si daas l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens le rcit du naufrage, de l'arrive du sjour auprs du bon roi et du retour dans la patrie se suivent absolunaent dans le mme ordre que dans notre conte gyptien, ces vnements se trouvent diviss en deux groupes dans les contes de Sindbad le Marin ici nous retrouvons le naufrage et l'arrive l'le enchante dans le quatrime voyage (et, comme variante, dans le sixime), tandis que le sjour auprs du roi, qui reoit aimablement le naufrag et lui facilite son retour dans la patrie, se trouve dcrit dans le premier voyage (et, comme variante, dans le septime selon les versions du conte chez Langls, dans le manuscrit de Michel Sabbgh et surtout dans

1.

Je dois remarquer que,

nie de Schrie,

l'dition

de Beyrout).

92

LE PAPYRUS

X" 1115

DE L'ERMITAGE LVIPRIAL
malgr
[I

16.

(LL 47-48).
p. 102, et

Le mot

[1

^^<r::>'^5-

orthographe quelque peu

insolite,

reprsente sans aucun doute le


Dict.,
I,

mme mot

que

^^, <:^=> 'lP 0.A0A1

raisin
fait

(Brugsch,

V, 1630),

et

ne doit pas tre compar,

comme

je l'ai

tort dans

ma

fia-

dernire traduction de notre conte {Incentaire de la coll. g. de l'Ermitage Lnpcrial,


(1

p. 178),

baies

de

la stle

100 du Louvre, traduite par M. Maspero, dans la ZeitscJn-.


(1), p. 45. Il est relever

g. Spr., 1875, p. 53, et dans le Journal Asiatique, 1883

que dans
dans

notre manuscrit le

mot

((

raisin

suit

immdiatement

le

mot

figues

comme

c'est le cas

plusieurs autres inscriptions gyptiennes (voir les exemples rassembls chez


in altgijptischen Texten eriodhnten

Moldenke, Die

Baume,

etc., p. 98).

Cette mention simultane des deux


34, Bergk.)
:

plantes rappelle singulirement le vers ambique de


[iXatvav jaiiXou xacrtYvr;vr,v, cit

Hipponax [Fragm.,

2:1/.-?//

par Hehn, Kulturpjlanzen und Hausthiere (3'"d.), p. 84.


notre conte, Odysse connat aussi une
:

17.

(Ll. 47-50).

Comme
roi

le

enchante, dont la

vgtation paradisiaque est particulirement mise en vidence


le

c'est Lile

des Phacieus avec


les

merveilleux jardin du

Alcinos. Si l'on tient compte que dans l'pisode d'Ulysse chez

Phaciens, Odysse
sur une
le lointaine,

relate, tout

comme

notre ancien conte gyptien,

le

sjour d'un naufrag


l'avoir bien
et si

inconnue des simples mortels, chez un bon prince qui, aprs

accueilli et lui avoir

donn de riches cadeaux,

le

renvoie sain

et

sauf dans sa patrie,

on

prend en considration que certains dtails,


rcits parallles,

mmes

secondaires, se retrouvent dans ces deux

il

est

bien naturel de reconnatre que la description succincte des beauts


n'est

de

l'le

du prince de Poun-i

qu'une rdaction gyptienne de


et belle

la partie

du conte primitif

qui a donn naissance la longue


(vii,

description du jardin d'Alcinos dans VOdjjsse

114-132).

Dans
le

les contes

arabes une

le

paradisiaque vgtation luxuriante

est

mentionne dans

cinquime voyage de Sindbad, c'est--dire juste dans celui qui contient la description du
et

naufrage

des dangers que Sindbad avait encourus pendant trois jours en se sauvant, grce
la destruction

une planche, aprs


le

de son navire (voir supin)

et je

dormis dans

cette
je

une

petite

heure jusqu' ce que

mon me

se

calmt

et

mon

tat se remt.

M'tant lev,
et

marchai sur

cette le. Je la trouvai trs belle,

ayant des ruisseaux, des fruits, des oiseaux


bus de cette eau,
:

des

arbres. Aussi je

mangeai de ces

fruits jusqu' satit et je


)i

si

bien que

mon

cur
jLLij

et

mon

esprit se tranquillisrent
vIjIS

(d.

de Breslau, A*)

4_tl-

Sy

'.i-l

dJi
z^>^A

<^

ccj
Ujii

jicij jl^i

l^

ipi^,
"^j Jr"^

^^"^ li ^:-~-'* ^'^-? (i^^

j^-ij

^_^.;

^
et

Texte de Langls (chez Savary,


l'le.

Gramm.

ar., p. 502)

Alors

je

me

levai, je
verts,

parcourus
des

C'tait

un des jardins du Paradis, avec des fruits de toute


et vive.

espce,

mrs^

ruisseaux d'eau pure

Je mangeai, je bus, je revins moi tout


^J)\
l^_j

fait

(traduction de

Langls)

^..-jUIj S^.iii-1

iS'ly!!

^^' o^^j

^j^

'^Jj ^^

'i'j

*^j^'

<^ ^^^^-^5

0*I.

Texte de Boulaq,

III, p.

ty

^=.

Lane, The Thousand and one Nights,


it

vol. III, p.

52

walked along the


bore ripe fruits,

island,
its

and saw

that

resembled one ofthe gardens of Paradise. Its trees

rivers tcere flowing,

and

its

birds were warbling the praises of

Him

to

1.

Cf. Ocl., vil, lis (description

du jardin d'Alcinos)

aA/.a

jj-aA

atst

Zeyjpir) Ttvst'oyaa x

jxv cp-ji,

'iWa. Sa Tiaaei.

LK PAPYRl'S X

1115 1)K

L'EHMITACJE IMPRIAL

93

whom

belongeth might and permanence.

Upon

that island
until
I

fruits, with varieties of Jloers.


rivers until
I

So

ate of
;

tlic fruits
I

was

was an abundance of tires and satiated, and I drank of those


exalted
!)

was

satisfied witii

drink

and
1:^-1

praised
Jp\ij

God (whose nanie be


^jj
\^>5^l^Ii>^ ^-Xj^'

for

tiiis

and

glorified

Him

Ujl^tj ^il Ujl^l

*^"

li

0-~-

<

On

ne peut passer sous silence que ce n'est que dans

i'Orfr/.s'src

(vu, 129-131) et les contes

arabes que nous trouvons des ruisseaux d'eau douce sur

l'le

enchante.

Ce

dtail

important

est

omis dans notre conte

sans doute
fait

il

est oubli, car

il

est trop indispensable ici. Peut-tre est-il


l'le

sous-entendu, lorsqu'il est

mention de poissons que l'gyptien trouve dans

ct de

toutes sortes de plantes et d'oiseaux, car

videmment

il

ne peut pas s'agir

ici

de poissons de

mer, mais bien de poissons que l'gyptien trouve sur


18.

l'le

mme

dans des cours d'eau limpides.

(L. 54).

Le mot

^^,

suivi,

dans notre manuscrit, de restes peine visibles d'un


fosse

dterminatif quelconque, ne peut signifier qu'une

creuse
'111

(
"^

\.
^

dans

la terre.

^1

comparer l'arabe
et

^^\

"^fs-i

l^JI

\:^^

Jo.>-\

CjLj

l^J

-^ iij

.^

*Jlj^

't' ci ^*-*^y

^^ls&
dure.

nous trouvmes une


et

le

s'levant de la surface de l'eau et ayant sur elle de la verla

Nous y sortmes

nous y creusmea

fosse (ncessaire)
.s-,

pour cuisiner

(Paris, Bibl.
ISlifjhts,

Nat., manuscrit de Qazwni, Suppl. ar., no 866, feuillet 86,


V.

c, Sli^. Cf. Lane, 1001


que
A

III,

p.

78].

Peut-tre pouvons-nous retrouver le


(J.

mme mot
:

V\

dans A'v\
JIU
aaaaaa

Q^
c^
I

de la phrase suivante "^ -V Q Qi2^ 5 "^


I
I

de Roug, Edfou, -fk '^'^rr^dOD


1

pi.

CXIII)
a
1

'^

A aaaaaa

im ^"k" W O
"^-^^^

a/ww^

Aaaaaaa

I'

(iii_M^

xInrMzzzL
)J| '2'

m
dans
le

19.

(L. 56).

Le mot "TT"

^^
AAftA/V\ cru

(voir encore la ligne 145)


II, 55, 1
(

sens

sacrifice se

rencontre aussi chez Dumichen, Histor. Inschr.,

corriger dans ce sens la traduction


pi. I,

de Brugsch, Dict., VII, 1025). 'Voir aussi Naville, The shrine of Saft, mot est crit absolument de la mme faon que dans notre manuscrit.

M,

col. 8,

le

Le
dans

sacrifice,

que

le

naufrag

fait

la divinit aprs s'tre repos et rassasi, est remplac


:

les contes
:

de Sindbad par

les

mots

((

et je louai
"^-U'

Dieu,

le

Trs-Haut, pour cela


le

et je

le glorifiai

4-lc ^:~''j

^J^
p.

^J^

J-^*"
cf. la

Cj-^^s-j

(cinquime voyage d'aprs

texte

de

l'dition

de Boulaq, vol. 111,

ta

note 17 aux lignes 47-50j.

Pour V Odysse, comparez


20.
le

la

remarque suivante.

(L.

57). L'arrive tonitruante du serpent a lieu dans notre conte tout juste aprs que
le

naufrag eut eu

temps de

se rassasier et de faire
et

un bcher de

sacrifice

aux dieux. De
ix,

mme

dans l'pisode d'Ulysse


B-qxzv)

de Polyphme,

le

gant revient avec fracas {Od.,


et ses

235:

opu[j.aYov

dans son antre o, quelques instants auparavant, Ulysse

compagnons
y.r,oi-/-zs

avaient allum un feu


0jffa,uv) et

pour faire un
Ces

sacrifice (aux dieux) {Od., ix, 231

"EvOa o tSjo

s'taient rassasis de

fromage trouv dans l'habitation de Polyphme {Od.,


identiquement relats
les

ix,

231

Tupwv
le

(x.hniJ.zvoi ^i-^{oixtw).

trois dtails,

uns

la suite des autres

dans

conte gyptien

et le

conte grec, ne se trouvent pas dans VOdysse l'endroit o nous aurions

pu nous attendre
rencontrent,

les retrouver, c'est--dire


je l'ai dit.

dans l'pisode d'Ulysse chez


la

les

Phaciens

ils

se

comme

dans l'pisode de Polyphme. Or,

cause de ce dplacement

me

94

I.i-;

PAPYRIS

N" 1115

DE I/EIIMITAGE IMPRIAL

seinl)le s'expliquer assez

naturellement

puisque
et

le roi

Alcinoiis et ses intimes nous apparaissent

clans VOdijssce sous les traits

d'hommes

non pas de monstres, Tarrive tonitruante ne peut

pas s'appliquer eux,

;i

elle n'est

sa place que lorsqu'il s'agit d'un serpent ou d'un gant.


savoir
si

Ce

qui est moins ais

rsoudre, c'est la question de

le

conte qui avait servi de


le

prototype
tonitruante

ri)isode d'I'lysse
si

chez

les

Phaciens,

avait

contenu

dtail

de

1'

arrive

intimement
le

lie

l'aspect de monstre,
si,

que devait
le roi

avoir dans ce cas le roi

chez qui arrivait


sous forme
il'un

niiufrag, ou bien

ds l'origine,

de

l'ile

enchante

tait

considr

homme, comme

Alcinoiis.

Si nous acceptons ce dernier point de vue,

nous

sommes
le rcit

ol)ligs

d'admettre que

le roi

de

l'ile

enchante ne

s'est

transform en dragon que dans


la part

de l'auteur gyptien. Bien que ceci ne prsente rien d'extraordinaire de

d'un

narrateur gyptien, qui, sans doute, tait habitu voir dans des serpents tantt des tres
bienfaisants, tantt de

mchants

esprits,

il

nous serait pourtant


le rcit

difficile

de concevoir, tant

donne

la brivet

du conte gyptien qui ne contient

que d'une seule aventure, d'o

l'auteur gyptien aurait tir

une

srie de trois dtails

que nous trouvons rpts d'une manire


Faudrait-il, par hasard, supposer qu'il y
le

identique dans l'pisode d'Ulysse chez


ait

Polyphme?
et qui,

eu chez les anciens gyptiens d'autres rcits de voyages maritimes dont

hros aurait t

toujours

un

seul et

mme
et

personnage,

dans leur ensemble, auraient form un recueil


le

ayant quelque ressemblance la srie des sept voyages de Sindbad


questions que
le

Marin

? "Voil

des

temps

quelque heureuse trouvaille pourront seuls rsoudre.


((

L'arrive de monstres et de gnies dans les

"Voyages de Sindbad
et

est aussi

souvent

accompagne,
le

comme

dans

le

conte gyptien, de tremblement de terre


le texte

de bruit. Ainsi, dans


arabe,
p. 4^5), la

troisime voyage de Sindbad, selon

de Langls (dans Savauy,


:

Gramm.
((

nous lisons l'occasion de l'approche de l'ogre (du Polyphme arabe)


s

tout
lilj-

coup

terre

branle

et tre7d)le

))

[ivdincWon e'LdJxgVeti)

Z^f-'fy_i

O5=.ol

as J^j^\i
le

Dans
((

l'dition de

Boulaq

(vol.

III, p. ^1) des

1001 Nuits,

passage correspondant a:
noise from the upper air

And,

lo,

the ear-th trembled beneath us,


:

and we heard a confused


^l-l

(Lane, The 1001 Nif/hts, v. III, p. 25)

j.

Iji

Ij;_^j

\:.rJ^

j^ ^^^\ jS Jp^\
et

li'j-

Le

texte de l'dition de Breslau (p.

To) dit au

mme
et

endroit

((

pendant que nous

tions en cet tat, voil

que

la terre

trembla avec nous


:

nous entendmes un son strident, qui


t},

ressemblait un

vent soufflant avec violence

l:.)

C-^j* J^J^^ '^'j JLi^l oi*

^^ \^
U.

,_fl.,^l)l

-^

il

tJLi

(^j:>

iT-'"

L'apparition d'un norme serpent est dcrite de la manire suivante dans

le
:

troisime

voyage de Sindbad d'aprs

les diffrentes
\

rdactions des
n

((

Aventures de Sindbad

Edition de Boulaq, vol. III, p.


sleep, and, lo, a serpent of

so

we

slept a little;

and we awoke from our had surrounded us

enormous

size, of large

body and wide

belly,

lidition

Langls (Savary,
tout

Gramm.

ar., p. 488)

((

Nous nous endormmes


fit

sur le riva e de

la mer.

Mais

coup
Il

le

bruit d'un

norme

reptile se
;

entendre

c'tait
'i'j

un serpent aussi

grand qu'un palmier.

s'approcha de nous

, etc.

c^

,_,^j> Zjy<a

^s^

j^

^)l>-

It

Lr

Manuscrit Michel Sabbgh

((

Nous nous endormmes


.^

sur le rivage de la mer. Soudain

nous entendmes
et

( corriger

sans doute

en lu*.)
:

le

bruit produit par

un norme

reptile

ce bruit paraissait proche.

Nous regardmes

c'tait

un serpent grand comme un palmier.

LE PAPYRUS N

1115

DE L'ERMITAGE IMPPvLVL 0^

95

Il

s'approcha de nous

, etc.

w->_j>

<C^ yf>i ^^^

"-^'.^ '-^i'^

/**-*"'

'^

-^

'

'V {^

^-^

dition de Breslau

(p.

'

'

Nous entendmes un son

sifflant

(mot mot

soufflant fort)

comme

le vent.
taille

Nous nous rveillmes cause de

ce son sifflant et nous trouvmes un serpent

d'norme

qui nous avait enferm dans un cercle

\-Xs2J\<i

/,!!

Jt^ -^^
^"^^1

^_^>-

lu^^
^_^>.
:

b
11

i^ti^ jf^i

i-Ili-l

^lit

dUs-y

di!i

est

remarquer que
y ^5-:J

le bruit

tonitruant est exprim dans notre papyrus par les mots

-S:^^^
employs dans
les

((

la voix

du tonnerre)) ou

((la voix tonnante)).


les

Or, les mots


et

passages cits des contes arabes sont justement


((

mots Zjyo

J^
)).

qui,

tous deux, ct de la signification


21.
le

bruit

((

son
)),
((

)),

ont trs souvent celle de

voix

Le sens

((

s'imaginer

((

se figurer

croire

du verbe

(i

<^-S^ est

rclam par

contexte. Je crois reconnatie le

mme

mot, seulement accompagn en plus du dtermiI,

natif Q7\,

dans

le

passage suivant du Papyrus Anastasi

24, 7/8

((

Comme

la pice

du cou

(?)

(des chevaux) tombe de sa place et que les chevaux sont fatigus de la supporter, ton

cur

se

dgote, et tu te mets courir sous le ciel ouvert


alors
et

(litt.

((

le ciel

tant ouvert ^

Tu
)!/

V'ntuKjine^
^^^^:^
-^^^

que

les

ennemis sont derrire


te

toi

[1

<^^^
ma

^^~~^//>^'l'^ SH

^X

un tremblement
22.

prend.

(Ll. 60-61).

Lei mots

((

je
iy-

dcouvris

face et je trouvai , etc.,


||

rappellent

le

passage suivant de YOdyase^ X, 179


Voil la remarque que
fait,

y.aX-j'WfJiEvo'. irap OTv' iX; ipuy-oto

6r,/cravT:' Xa'i-ov.

propos de ce vers, M. A. Pierron dans son dition de VOdijase


Ils

d'Homre
manteau
23.

((

'^y-

doit tre joint


le
))

/.otX'j'];auvo'..

(se les

compagnons d'Ulysse)
Ils se

s'taient

couchs

en attendant Ulysse,

manteau sur

la tte et sur les

yeux.

lvent sa voix, rejettent le

et regardent.
(

L. 66)

C'est

La forme du mot que je transcris avec hsitation par r'^ ^ - / trs probablement unevariante insolite de ^^^
.
i

u
1)

'"

'

est

dans l'original
si

'

((

vrai , qui

souvent

suit le

mot ^

'

o
J

dans

les inscriptions

gyptiennes
p.

(cf.

Lepsius, Ueber die Metalle,

pp. 57-59; Brugsch, Wr^terb.^ III, p. 1113, et VI,


10, 11
;

973, et

Ermon, Pap. Westcav,


les

10, 18; 10, 26). Toutefois,


!)

il

ne serait pas impossible que pour dsigner


le
((

signes /^~t (sans

dterminatif

soient

employs

ici

vrai

))

et

que nous ayons recondevrait, dans ce cas, se


les lignes 26,

natre dans les

deux signes suivants

mot

^^.
qu'

Le signe
<=-'.^

rattacher la forme

Comme
o'^'^y

on

voit,

le

J>

^
exemples
i
I

^^^9\
cits

*^0
^^

dans

36

et

92^

croisement des lignes l'arrire du signe


et ce

n'est indiqu
le

dans

les

que par un point


le

point peut fortuitement avoir

disparu dans
nots plus bas

signe
la

fij""*^

comme

a presque disparu

signe

du mot (w[]

quelques

dans

mtne colonne 06. Mais comment traduire mot mot l'expression

/}

<-^-'~i

T JT
rtAO

[^J
je

/VSAAAA
,

Le

du mot

f\f}P\
s'il

dont

viens de parler, est peine perceptible dans l'original

et

fait l'effet

comme

avait t lav par l'ancien scribe

comme

inutile.

Pourtant

il

est ncessaire

1.

Il

est

remarquer que

le signe

~y ou "Y^ ^^

"^ot

v\

(1.

145) s'crit

^^'

dans notre

manuscrit.
2.

Cf. aussi

J^^

de

la ligne 168.

05

I.K

PAPYRUS
dans
)

X" lll 1)K

l/ERMirAGK IMIM'M^IAL

(cf.

155), et je le rtablis

ma

transcription, car la forme <cr> nra^ w^wv au lieu

de

<==>

rw^
21.

ou <=>njy^
Voir
la

serait tout fait impossible.

(L. 69). 25. (L. 74).


U
t
Jil>j

remarque 26 aux lignes 83-86.


:

L'expression plus ou moins plonastique


, se
((

tu

me

diras quelque chose que


telle

je n'ai
o\jL
fr

(jamais) entendu ou que j'ignorais avant toi


eljj*_>-

rencontre presque

quelle en arabe

jCaI

^^

t,

.^')

nous entendrons de votre bouche quelque

chose que nous n'avons (jamais) entendu,


connaissions pas
.

et

nous apprendrons quelque chose que nous ne


litieralis,

D. vSavauy, Graunnatica Unguae arahicae vuhjaris necnon

dialogos

rotnplectens. Parisiis, 1813, p. 325.


26.
((

(L.

78).

Comme
1

le

mot

a deux significations
:

1 ((sige
((

et
((

2" ((lieu,

endroit

, et le

mot

^,

^ en
,
((

a aussi deux

1"

((

s'asseoir

ou 2

s'tablir ,

sjourner
soit

(tout
((

comme

l'arabe a), nous


)),
((

pouvons traduire
gite
)).

\\m
il

^^* P^''

'*

trne,

par
cette

lieu

de repos

repaire

videmment, comme
si le

s'agit

d'un

serpent,

expression est prise

ici

dans

le

second sens, mais,

matre de

l'le

avait t reprsent dans

notre conte sous un aspect anthropomorphe, nous aurions sans doute d comprendre qu'il s'agit
ici

d'un trne. Or,

il

est

curieux de relever que dans Odysse, lorsqu'Ulysse se prsente au

palais d'Alcinos,
reine, le matre de

et, trs
l'le

humble, s'assied par


le

terre auprs

du foyer aprs avoir implor

la

de Schrie, qui dans

conte grec nous apparat sous les traits d'un


le

homme,

((

prenant
.

le

sage et ingnieux Ulysse par la main,

lve

de

l'tre et l'assied sia^

un

sige brillant

Od.,

VII,

168

yj.i<^hz

iXwv

'Oo'jjf^a Saicppova Tzoiy..Ck\i-t\iv)


i-rz\

Sii^i^Ev ir'

sa^apocptv, xa

Gpovou elas aiaswo.


et mme dtail comme Ulysse,

En
d'un

mettant en parallle ces deux versions d'un seul


le

auquel

il

faut ajouter
((

encore celui qui nous montre


((

naufrag gyptien assis,

auprs d'un

tre

foyer

(=

la

((

fosse

ayant servi pour y brler des offrandes aux dieux) avant

d'tre

enlev par le

roi-serpent,

pouvons-nous ne pas admettre


le

qu'il

y a vraiment plus
d'Ulysse chez les

qu'une simple ressemblance fortuite entre

conte gyptien

et

l'pisode

Phaciens ?
27.
le

(Ll. 83-86). Dans VOdjjsse, aussi bien que dans notre conte
le roi

et les

contes de Sindbad,
et la

naufrag est questionn par

ou par quelqu'un de ses proches sur sa personnalit

cause de son arrive.


et 83-86),
le, hros

Dans

l'pisode des Phaciens, tout

comme dans
fois,

notre papj/rus

(11.

69-76

a deux fois subir des questions.


:

Une

c'est la reine

Art qui s'adresse

Ulysse de la manire suivante

Od.,

VII,

237

Slv, 10
z'i^

[jiv

a Tipco-cov -(mv
;

s'.pr^erojLat

ax'/f

TioOev el vpjv
8f|
cpfj ItzI

zl xot xioe zi^(xx' ow/.ev


Xw[JiV0i; v6S' ivcjai.

ovtov

La deuxime
Od,,

fois, c'est le roi


VIII,

Alcinos qui questionne lui-mme Ulysse


<t'j

548

Tw

v'jv jrr,0

xe

vorJjjtaTi y.eooaXotj'.v
<7S

OTTt X a
EI'tz'

''pw[jiar cpicat o

xaXXtov laTtv.
(JlttjXtip

ovofx' 'tti
o't

ae xe"6t xaXeov
atrxu xa
o'i

xe TraxT^p xe,

ocXXoi 6',

xax

TrEotvxtExouatv.

LE PAPYRUS
555

N" 1115 Y)K

L'ERMITAGE IMPRIAL

97

0(1., VIII,

li'^'

l'Ji'Ji

yatv zt

Xr,v o7,|i.v X

ttjo'.v

te, etc.

Comme
malheurs.

notre

gyptien,

Ulysse {Od., 240-307) rpond en racontant

l'histoire

de

ses

Sindbad, dans
chez
le roi

les
:

contes arabes, est aussi deux reprises questionn pendant son sjour
fois c'est le roi

Mihradj

une

Mihradj, qui veut savoir qui


l'le

il

est, et l'autre fois

ce

sont ses anciens compagnons,

arrivs par hasard

ou

il

se trouve, qui veulent

apprendre

son histoire avant de

lui

restituer ses biens. Voici


le roi
;
:

comment Sindbad nous rend compte du


il me rendit le salut, me souhaita mon tat, et je lui racontai tout ce

commencement de son entrevue avec


dition de Boulaq, vol. III,
la
p.

((

Alors

je le saluai et

bienvenue

et

me

traita

avec respect.

Il

me

questionna sur

qui m'tait arriv et tout ce que j'avais vu depuis le des accidents qui m'taient arrivs et de

commencement

jusqu' la

fin.
:>ji

Il

s'tonna

mes aventures

t^

>jj (MJI

tic c>-L-

ci <ijr

^-j cl

^J

\^

s^f

^i
mon
et

Manuscrit Michel Sabbgh


histoire et ce qui m'tait arriv.

((

Il

me

questionna sur

mon

tat et je lui racontai toute

Il

s'tonna de ce que je disais et


^j

me

souhaita la bienvenue

me

fit

des honneurs

<^>-j3

(V^^

w^"*^ *

(J>

f
:

^-? ^^^\^>- *-4 ojt:^L J,l>-

^c ^1*^5

ci-*/'j c^

dition Langls (Savary, Granim. ar., p. 476)


racontai tout ce qui m'tait arriv [du
surprise extraordinaire.
Il

me demanda commencement jusqu' la fin]. Mon


((

Il

qui

j'tais, et je lui

rcit le

frappa d'une

me

flicita,

me combla

d'honneurs
^iP

, etc.

je- 4..Tji>-L ^\,\>

j& f^^-^
^-

Clip Cf
28,

^-Mr^^

^f as
le

*>MI

J,l

J^Vi ^^ J, \x

r:K

(Ll. 113-114).

Comme
le

dans notre conte,

serpent apaise les craintes du naufrag en

l'assurant qu'aucun

mal ne
dans

lui arriverait

puisque

c'est la divinit

elle-mme qui

s'est intresse

son sort, de

mme
et

conte de l'Odysse relatant l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens,


lui disant qu'il doit

Nausikaa console Ulysse en


promettant aide
Od.,

supporter

le
:

sort que

Zeus

lui

a fait,

et

en

lui

protection chez son pre et les Phaciens

VI,

186

SsTv',

iTi O'JTc

xa>cw oux' acppovt

cpcoxl

eoixa,

Zs'j 8' axos v[J.t

oXo^

'OX'jjjlttio

vSooWo'.Jtv,

<t9XoT(t' -r^Se xaxoTfftv, ottco BXTjat,

Ixuxw*
xxXa[jLV
I'ijltttj"

y.a ''-ou iso\

xay' 'oioxE. a q y
x ttoXiv
y.'A

pi]

vv

8',

Txel TjjJixior,v

yaav txvetc,
XXov, etc.

o'jx' o'Jv EffOr^xos 0u/]ffat

o'jxe xe'j

Elle ajoute aussi, en s'adressant ses compagnes, que c'est Zeus qui protge tous les

trangers

et les

pauvres
VI,

Od.,

206

'AXX' o8 xt

8'jffX'ir)V0s

XwjJtvoc IvOaS' lxav'.,

xov vv ypTj xo[Jitv upo yp At Etatv aTravxe


^eTvoi xe Trxco^o( xs*

Dans

les

voyages de Sindbad,
Il

c'est aussi

Dieu que

le

roi

Mihradj rapporte

le

sauvetage

miraculeux du naufrag.
vol. III, p.
"Y)
:

lui dit aprs avoir entendu le rcit de ses aventures (d. de Boulaq,

O mon

fils, il t'est

arriv une abondance de salut

(=

tu l'as bien

chapp)
13

et

RECUEIL, XXVIII.

NOUV. SR., XU.

98

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
serais pas sauv de (toutes! ces diffi:

si

ce n'tait la longueur (prdestine) de ta vie, tu ne

te

cults.

Mais Dieu

soit

lou pour ce salut (qui


^[\

t'est

chu)

J^.i

di!

J.rfi>-

-^-J

cUlj

l$-^'j

.^,M_!i Je
29.

j.^u

^<o

a'Lvi.n ei4>

^.

o^^ u
l'le

i!ji^

J^

Vjij i^y^Ji)
aaaaaa'-J

(L.
du
(pris
ici

114).
/.r/

Le mot

[J,

emploj dans

la dsignation

de

enchante
les

u cette lie

ne peut,
le

mon

avis, tre traduit

autrement que par


il

mots

((

esprit ,

gnie

dans

sens de

tre

imaginaire
l^a

),

car

sert

de dnomination au matre de

l'le,

qui est
le

un monstre dou de parole,

traduction du mot

U par

double

ou

sosie

dans

cas qui nous occupe est inadmissible, car le

mot

|_J,

employ dans ce dernier


gnitif,

sens,

demande en gyptien un complment exprim par un


dterminer qui ce
entendu, mais
par
l'le
il

suffixe

ou un substantif au
est vrai,

pour
sous-

1_J

appartient.

Ce complment

peut,
si

il

tre quelcpiefois

doit toujours exister


,

quand mme- Or,

nous traduisions

'^'^^^

du double

nous serions bien embarrasss de prciser qui ce double pouvait au double du serpent, matre de
le scribe,
l'le,

appartenir.

Ce

n'est pas, sans doute,

que

celle-ci pouvait

appartenir! Je ne puis donc admettre, avec M. Maspero, que


iles

croyant l'existence des

o rsidaient

les

bienheureux,

((

conformait

les

aventures de son hros atix rgles de la


,

religion

{Les Contes populaires de r(jypte ancienne, 2" d


c'est ici

Introduction, p. lxxvu).

Le

|_I

de notre conte n'a rien faire avec la religion;

une expression qui correspond

tout fait

au mot
30.

'->

des contes arabes.


(Ll.

117-118).

Si

nous comparons

les

deux mois que, selon

les

lignes 167-168,
le

l'gyptien doit employer pour rentrer dans sa patrie, avec la mention des quatre mois que

naufrag a passer dans

l'le

du roi-serpent avant de pouvoir


le

la quitter,

nous constatons
d'aller et

facilement que les quatre nlois reprsentent juste


retour, entre
l'le

temps ncessaire pour un voyage


l'Egypte.
11

enchante du prince de Poun-t


si

et

est

peu probable que l'auteur du

conte ait eu en vue, par des donnes

prcises, de faire supposer


le

que

c'est

sur une

demande
selon le
trs

du roi-serpent qu'un navire vient d'Egypte pour chercher


d'un messager
et

naufrag, et que c'est pour l'envoi


:

pour

le

voyage du navire que deux


enchante possdait
le

fois

deux mois sont exigs

si,

narrateur, le roi de

l'le

moyen de correspondre avec


la place
l'le

l'Egypte,

probablement nous aurions vu partir notre hros


l'le

du messager aprs un sjour, dans

enchante, tout aussi court que celui d'Ulysse

des Phaciens. Or, dans notre conte,

l'gyptien doit attendre quatre mois avant de pouvoir s'en aller. Pourquoi donc ce dlai?
seule explication que nous pouvons donner ce dtail

La

du conte

consiste,

mon

avis,

en ce que

nous devons admettre qu' l'poque de


antrieure,
il

la

XI

I'^

dynastie, et probablement dj une poque

existait entre l'Egypte et le

pays de Poun-t des communications rgulires^ qui


ti-ois

taient entretenues par

un navire gyptien amenant au pays de Pount

fois par an des

expditions de commerce. C'est ce navire, sans doute bien connu de ses concitoyens, que le

narrateur gyptien

fait allusion, et c'est trs

probablement
je le

le retour

priodique de ce navire que


les

notre hros est cens attendre. Pourtant,


lignes 38, 154 et 156, l'auteur

comme

relve dans

annotations 13

et 43,

aux

du conte

se laisse

malheureusement

aller des contradictions qui

obscurcissent beaucoup la question du navire.


31.

(Ll. 120-122).
xiii,

Le retour d'Ulysse
dit

avait t aussi prdit et promis l'avance par

Zeus [Od.,

133). Posidon

Zeus

1.

comparer ce qu'en

dit

M. Maspero dans son

Histoire ancienne des peuples de l'Orient classique,

vol.

1,

p. 498.

LE PAPYRUS

X" 1115

DK L'ERMITAGE IMPRLVL

99

vtJTOV
Tziy/'J,
iT'.
iT'j

ol

oGtCOx'

iTTTj'jptOV

irpioTov \}Tz'i<jyto

xa! /.aTevuaa;.

32.

(L.

127).

Les 75 membres de

la

famille du roi-serpent, dont celui-ci

arle
le

au

naufrag gyptien, rappellent singulirement les 72 classes d'Indiens dont Sindbad

Marin

apprend l'existence

la

cour du

roi

Mihradj, son premier voyage. Voil ce que nous lisons


:

ce propos dans Les Contes des Mille et une Nuits (selon le texte de Boulaq, vol. III, p. Y)
J'entrai

chez

le roi

Mihradjn {^=
ils

var. de Mihradj) et je trouvai chez lui


le salut et

un certain nombre
ils

d'Indiens. Je les saluai et

me

rendirent
et

me

souhaitrent la bienvenue. Ensuite


le leur. Ils
CJicd'ii-is,

me

questionnrent sur

mon

pays,

moi

je les

questionnai sur

me

racontrent qu'ils

consistaient de diffrentes races.

A
et

ces races appartiennent les

qui en sont les plus


ces races appartient

nobles

ils

n'oppriment personne

ne font violence

(|ui

que ce

soit.

aussi une certaine quantit

d'hommes qui

s'appellent les

Brahmans. Ce sont des individus qui

ne boivent jamais de vin


les

et

qui sont exclusivement des gens charmants et purs de cur, aimant

amusements,
(le

la gat, le beau, les


js^^j
((

chevaux

et les bestiaux.

On

m'apprit aussi qu'une espce


les autres rdactions

d'Indiens
i_j:Ai
((

mot

juifs est

certainement corriger d'aprs toutes


je

en

indiens ) se divisait en 72 subdivisions, ce dont

m'tonnai normment

^&

Jji^

(iyAI

=)

iJ^^\

^x^

^\

ij,jj[(^\j

tS'^yj '^x^-^ J^-^-

^J^J j^J Aa^j

]^>.

^\^\

L'dition de Breslau, ainsi que le manuscrit 1595

du Muse Britannique que


et

j'ai

consult,

mentionne seulement 45, au lieu de 72 subdivisions des Indiens,

toutes les

deux rdactions

nomment chacune
Dans
dans
les

de ces subdivisions une


parallles,

<.!-

une

secte

deux contes

l'gyptien et l'arabe, le dtail

concernant un nombre
le

dtermin d'individus ou de classes d'individus n'a aucun rapport avec


les

reste
le

du

rcit,

car

deux contes
le roi

il

est

mentionn incidemment pendant un entretien que


soit

hros du conte
l'tat

a, soit

avec

lui-mme,

avec des personnes de son entourage, concernant


d'un dtail au fond
le dire,

de

l'le

le

sort l'a conduit.

C'est justement cette concidence

secondaire

et

apparaissant dans les deux rcits dans des conditions, on peut

identiques, qui est

remarquable, car
sjour

elle est

une preuve en plus de


le

la parent

du

rcit,

contenant la description du
(et

du naufrag gyptien chez


:

roi-serpent, avec la

deuxime partie du premier voyage


et

de son double

le

sixime voyage, selon la rdaction de Langis

surtout selon celle de


le roi

l'dition de Beyrout) de

Sindbad, dcrivant son sjour chez

le roi

Mihradj (ou

de

l'le

de

Serendb).

Le passage
vue.
le

cit

du conte de Sindbad
(Lj^ li,

le

Marin

est

encore important sous un autre point de


est

Le mot Chkirlyeh

probablement pluriel rgulier de *Chkir ^f'C.'*)

dans

conte arabe videmment un

synonyme de M. Lane dans

kchatrias^ la caste des

guerriers

dans l'Inde

antique,

comme

l'a

bien relev

sa traduction anglaise des Mille et une Nuits,

vol. III, p. 83,

notes.

Or, maintenant que, grce au conte gyptien, nous croyons pouvoir reconnatre une trs

ancienne parent entre

les

contes de Sindbad le Marin et les rcits d'aventures extraordinaires

100

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
ressemblance que

de Odj/ase, nous ne serions peut-tre pas trop tmraires en relevant

la

le

mot CltJriyeh
arabe dcrivant
et

offre

avec

^x^p'^^,
;

le

nom

de

l'le

des fameux Phaciens. Les mots du texte


:

les Chhii-iijeli

qui en sont les plus nobles

ils

n'oppriment personne
cette
si

ne font violence qui que ce


ils

soit (v. aupva), sont l

comme

pour souligner encore plus

ressemblance, car
hospitaliers et
si

rappellent les belles qualits que Odijssce assigne aux

habitants

secourables {Od., vin, 31 et suiv.) de Schrie.

Ne

pourrait-il

donc pas y avoir une parent entre


de

le

nom

-/.p't et le

mot

kcJiatrias ? Voici

une question qui


arianisants.

sort

ma

comptence

et

sur laquelle je voudrais bien attirer l'attention des


ou,

Elle est importante pour la gense des

du moins, de quelques contes de


les Tooira! r^eXfoio)

Odyssee, car certains dtails de ces contes (comme par exemple


trahir

paraissent

une origine extra-mditerranenne.

Rien de semblable au nombre des 75 familiers du roi-serpent du conte gyptien ou aux


72 subdivisions des Indiens des Voi/cu/es de Sindbad ne parat
d'Ulysse chez
dtail
les

s'tre

conserv dans l'pisode

Phaciens, moins que nous ne voulions retrouver une rminiscence de ce


pacrtYjcc;

dans

les

douze

pyo!

[Od., vni, 390-391) qui, avec Alcinos

comme
les

treizime,

rgnaient sur les

Phaciens. (A comparer pour ces corgents d'Alcinos


Griec/i.

intressantes

remarques de Jessen dans Roscher, Ausfiihrl. Lexicon der


p. 2204-2205.)

und Rom. Mythologie,

33.

roi

(L. 129).

La mention de

la jeune fille

du serpent
Il

est tout fait accidentelle et


trs

ne

s'explique nullement par la

marche de notre

conte.

est

donc

probable que nous avons


la

dans celui-ci
tille

la rdaction raccourcie
l'le

en certains endroits d'un conte original, dans lequel

du

de

enchante devait avoir jou un rle moins effac qu'ici.

La mme remarque

peut se rapporter aux familiers du prince de Poun-t. Par contre, dans l'pisode d'Ulysse chez
les

Phaciens, c'est--dire dans


fille

le

conte grec dont la trame est identique celle du conte


l'le

gyptien, Nausicaa, la

du

roi

de

de Schrie, ainsi que


qu'AIcinoiis.

les familiers et les

amis du

roi

agissent et parlent pour le moins tout autant

A mon

avis,

l'auteur

du conte

gyptien attribue une personne, celle du roi-serpent, les agissements de plusieurs personnages
distincts l'origine. Aussi

ne peut-il

faire

qu'une courte mention de personnages, qui, chez

lui,

sont devenus tout fait secon^daires. Cette hypothse semble plus probable que celle d'aprs

laquelle

le

conte grec offrirait l'exemple de ddoublements ou de multiplications de personnalits

l'origine uniques.
Il

faut

du
le

reste

remarquer que dans


l'le,

le

conte gyptien

le

naufrag remercie son dpart non


de cette
le (voir les

seulement

matre de

mais aussi

les autres habitants

lignes 171 et

172). Ces derniers lui avaient donc fait quelque chose?

La

rdaction du conte,
rcit

telle
(11.

que nous
126-127)

l'avons, ne nous en parle rien, car ce n'est qu'ici et lors

du

du roi-serpent

que nous apprenons incidemment leur existe nce

phmre.
^^^<:t|^ -^-^i

Le sens de
et qui,

l'expression adverbiale

^^^ JJ^J
T.TaT

qui se rencontre la ligne 129


7,

sans doute, est la

mme

que /^.

^.
I I I

du Papyrus Prisse, XIII,

ne m'est

pas bien clair.


34.

(L.

130).

La

construction grammaticale de tout ce passage est assez complique. Je

crois pouvoir analyser la phrase


((

de
feu

la

manire suivante

<=>

'^^-^^

'^

^^\

signifie

sortirent ceux qui (sont)

dans

le

)).

L'expression ^^^

de

lui

explique
le
,

le

mot
,

le suffixe

^^

se rapportant

^^^
de

IX

^v

signifie

donc

feu de lui

c'est--dire le feu

provenant de

l'astre,

l'toile .

L'expression

qui se rencontre

LE PAPYHl^S

.V 1115

DE I/EinriTAGE IMPRIAL
^^
le

101

encore une
(mais dont

fois
je

plus loin la ligne 166 aprs


crois pouvoir
Jl
[
.

et

qui parat tre une forme rare

indiquer encore quelques autres exemples)

de participe pass,

dtermine
to be .

le

mot
'

Jl
[

f
,

serait

donc
,

feu qui survint

the tire that


,

happened

Enfin '=^='

vers elle

contre elle

c'est--dire vers la jeune fille

contre la

jeune

fille , est

rapporter au verbe

<=>
:

((

sortir .

35.

(Ll. 129-132). la

La

traduction

je n'tais

pas avec celle


'

(?)

qui brlait

(?)

que
le

je

propo_se

pour

phrase
substantif

V^Q
((

n^\^\,ll
et,

^^*

^'"'^'^

douteuse,

car
,

mot
peu

comme

flamme, feu,

comme

verbe, peut-tre brler


AAAA

est

counu (Brugsgh, Wortevb.,

v, p. 13), et la

valeur grammaticale de la particule '^TT^ n'est pas

encore bieui^tablie (comp. Ernian, GesprftcJi eines LeJ)ensmnden,

p. 57).

Les ides que

les

musulmans

attachent aux toiles filantes sont rsumes


I,

chez Lane,

The T/iousand and one Nights,


p.

vol.

pp. 250
to

et 289,

note 47

(et

Lane, Arabie Dictionarxj,

1609

a]

But God gave permission

some angels

to cast at

the 'Efreet a shooting star of

fire,

and he was burnt.

to

is

a nickname often given

Aboo Shihab {^\^t y} litteraly Father of a Shooting Star ) a devil, and is employed because devils or evil jinnees are
stars hurled at

sometimes destroyed by shooting


C'est

them by angels
qui,

, etc.

surtout aux

dmons n'adorant pas Dieu,


les

comme

l'ancien Ddale et Icare,


le
ciel,

pouvaient avec l'aide d'ailes voler dans

airs et s'lever trs

haut vers

au point

d'entendre les anges chantant les louanges Allah, que les toiles filantes
taient les plus funestes (

et le

feu

du

ciel

comparer

le

septime voyage de Sindbad selon l'dition de Boulaq,


jl'
((

o, l'occasion,
celui de

il

est fait

mention du 'L^l
(Paris,
Bibl.
jl"

le

feu

du

ciel
ar.

)),

tandis que dans

un autre

conte,

Temim ed-Dry
on

Nat.,
((

manuscr.

1691), dans un cas tout fait


.

analogue, l'expression choisie est

\^ _jl^

une

toile

de feu

Comme
comme mmes ides
Dieu

voit, toutes ces

lgendes arabes se rapportent aux dmons ne reconnaissant pas

leur matre. Serait-on en droit d'admettre que les anciens gyptiens avaient les

sur les toiles filantes


i^ri

et

que, dans notre conte, la petite


la famille

fille

dont parle

le roi-

serpent ait t une

impie n'appartenant pas


dit

du roi-serpent, car ce dernier,

en juger d'aprs ce qu'il


secourant
le

lui-mme
de Dieu ?

la ligne

113 de notre conte, semble tre un gnie pieux,

naufrag au

nom

Ou
dont

bien faut-il supposer que l'incident de la petite

fille

brle par le feu de l'toile filante,

le roi-serpent

ne pouvait pas s'approcher de crainte


le roi-serpent,

d'tre brl

son tour, sert indiquer


est, lui aussi,

d'une manire contourne que


la catgorie des gnies qui

bien que charitable l'occasion,


la

de

ne supportent pas

flamme d'une

toile filante?

Le septime voyage
manuscrit de Paris

de Sindbad, d'aprs l'dition de Boulaq,

et le

conte de

Temm ed-Dry du

nous montrent bien des dmons ne pouvant pas affronter


qui,

les toiles filantes

ou

le feu

du

ciel,

malgr

cela, se

mettent au service de bons croyants pour

les transporter sur leur

dos au

loin travers les airs.

Un

cho de la lgende de
roi et

l'toile filante qui,

sur une

le

enchante, brle la jeune


l'le,

fille

pendant l'absence du
les descriptions

probablement des autres habitants de


(dit.

a pu se conserver dans

que donnent El-Qazicini

W'stenfeld,

I,

p.
p.

^T)
^'^V')

et

Mohamiued
I'h Ile

ed-

Demichqui
1.

(voir sa

Cosmographie, publie par A. -F. Mehren,


se rencontre dj chez

de

brle'

Uile bride

(y.aTa-/.sy.a-j|j.vyi vr|(jo)

Ptolme

(vi, 44)

Priple de la

Mer Erythre

(chap. xx), mais, dans les

deux

cas, elle est place

et chez l'auteur anonyme du dans le voisinage de l'Arabie

mridionale, et aucune lgende ne vient en expliquer l'trange appellation.

102

I.K

l'APYlU^S N" 1115

DE

i;EHMl'I'A(il': IMI'UIAI,

(i_Jv>-l lie

Sjr_:l-I)

situe dans la

mer de Zendj
mer

L'ile

brle

, dit
il

Qazirini (mort en 1283), est une


est rare (^ue (iuel(iu"un

qui se trouve trs loin dans cette


le rcit

(se. la
:

nier de Zendj), et

de notre

pays y arrive- Voici

d'un marchand
si

Je suis parti en mer, et les vicissitudes du voyage


\'is

me

firent faire

un grand

tour,

l)ien

que

j'arrivai cotte ile. J'y


et

beaucoup de gens

et j'y

restai

un certain temps. Je devins familier avec eux

appris un peu leur langue. Voil qu'une

nuit les gens se rassemblrent et se mirent observer une toile qui s'tait leve au-dessus de
l'horizon.
Ils se

mirent alors pleurer, se lamenter


et
il

et

crier malheur. Je demandai

quelqu'un

la

cause de ceci,

me

dit

('ette toile se

lve une fois chiuiuc trente ans, et ds


tte
et

qu'elle atteint le point

du

ciel juste

au dessus de notre

(=

le znith), tout

ce qui se trouve

sur

l'ile

brle.

Ils se

mettent se choisir des navires

se prparent au
tte,
ils

dmnagement. Et
les

lorsque l'toile s'approche du point du ciel au-dessus de leur

s'embarquent dans

vaisseaux
et

et

prennent avec eux ce qui


l'ile

est facile

emporter.

Je m'emb;ir(iiuii (donc) avec eux


l'toile

nous nous loignmes de

pour quelque temps. Ds qu'ils surent que


l'ile et

s'tait

retire du znith, nous revnmes vers

nous trouvmes en ceudres tout ce qui

s'y tait

trouv. Les habitants se mirent refaire les cultures.

Dimichqui (mort en 1327) s'exprime de

la faon suivante

((

L'le brle se trouve bien

au

Sud, et c'est peine qu'on peut l'atteindre. Elle s'appelle

brle

parce que chaque trente ans

une comte

(.^..-o

_ji

-J^y) se lve sur son horizon

et

ne cesse de monter jusqu' ce qu'au bout


le.

d'une demi-anne
sort de la

elle se

trouve au milieu du ciel (c'est--dire au znith) en cette


il

Un

feu

comte vers
de

l'le et l'le

consume

tout ce qui s'y trouve.


et

Aussi, quand la comte se


ils

lve, les habitants

se mettent

en route

migrent pour quelque temps. Ensuite

reviennent.
36.

(Ll.

136-138).

Dans

le

passage contenu entre

les lignes

136

et

138
et

il

y a relever une

inadvertance manifeste de la part de l'ancien scribe. Entre

les lignes

136

137 nous remarquons

un changement
l

subit de suffixes
est
"="

pronominaux

le suffixe ^3::^ ton , tes ,


le suffixe

employ jusquedans l'expression

aux lignes 132 136,


l^

brusquement remplac par


v>

^^
<'

son

'^^^^ y

Vir*

^ ^
j

^
:

"^^ ^v^
""^^

''^^

je

touchai

le sol

devant

lui

de la ligne 138. Donc, depuis la ligne 137, ce ne peut plu? tre

le

discours du serpent, et nous

pouvons tranquillement corriger

^^^
la

^^

^^

'"
'

i\<

^a

"

'^

^^ ^^
dis .
37.

t=^=^r=i

M^,

etc.

Le discours du naufrag, dans


formule introductrice

la ligne 1.38,

commence

aussi

dans notre texte ex abrupto sans

1 '^

" alors je lui

(Ll. 139-140).
et la

Ce que

notre naufrag n Vintention de raconter au pharaon sur la


les contes arabes,
le

puissance

grandeur du roi-serpent, Sindbad, dans


le roi

raconte au khalife

Haroun ar-Rachd, concernant


Savary, Gramin.
ai'.,

de Serendb (selon la version publie par Langls, chez

et

celle qui est

contenue dans

le

manuscrit Michel Sabbgh). Nous apil

prenons que, revenu de son sixime voyage, pendant lequel

avait t l'hte du roi de Serendih,

Sindbad rapporte au khalife des cadeaux


lui

et

une
est-il

lettre

du

roi, et

que lorsque Haroun ar-Kachd

pose la question
j,
o")

Sindbad, ce
\^

roi

donc ce

qu'il

m'annonce dans sa lettre?


terre [Jpj^

(dLj
=:
il

i t^ill

/^

X^\ l*

il-VA-- L),

il

rpond en se prosternant
prince
!

zJJk^
:

c::^:^

y M

Mi ^-^

^^\

^ v^

((

Ah mon

j'ai

vu

la

magnificence de son empire


iZ^ii ^lc Ojij1^
1*1

est plus puissant

encore qu'il ne

le

marque dans sa

lettre Ji\^^

\'^.

l)

I.E

PAPYRUS

N 1115

DE L'KHMITAGK IMPRIAL

103

Il

ne faut pas oublier que la deuxime partie du sixime voyage de Sindbad, d'aprs

les

versions Langls et Michel Sabbgh, et surtout d'aprs celle de Beyrout, n'est au fond que la
rptition, avec variantes,

del deuxime
les

partie

du premier voyage

(voir nupi-a, annot. 14,

aux

lignes 40-11, rem. 1)


le retient

dans

deux

cas,

Sindbad arrive chez un


et le

roi puissant, (pii le reoit bien,

chez

lui

pendant quelque temps

renvoie dans sa patrie charge de cadeaux.

Ulysse, dans YOdijsse, s'ex[)rime de la faon suivante sur la gloire que s'attirerait Alcinoiis

en l'aidant revenir dans sa patrie


Od.,
\1I,

331

Zc'j Tr-EQ

a'.'fj'

o<Ta
[jlv

s'.'tt

TXut/cTEiEv

7.-'X'izaL

'AXx'!vooj-

TO'i)

y-Ev

~\ fSiooov aoouoav

"Aa(T-ov xXo;

e'.'t),

h^M

oi

y,i

Ttaxoio'

\-Ao''.\xr^v.

38.

(L.
(cf.

140).

Le dterminatif du mot

[I

jU^^O

est

dans l'original
le

"^

Faut-il y voir
11

une forme
ligne 16;^

liiratique trs cursive de

comme

par exemple

dterminatif de

'

de

la

l'annotation 47 la ligne 163), ou la dformation cursive de quelque autre signe


u
'.^),

(peut-tre de <Q,

voil ce qui n'est pas ais dire. Les quatre mots qui suivent

imm-

diatement il (Aoji/O i-il^*i 1 UA


r\
r\

ont tous distinctement


la

le

dterminatif
o
III

ceci fait penser aussi ^

m'

pour

Jr^S
Le mot
[I

^"^

comparer pour

forme hiratique de

dans notre papyrus l'annotation 47

la ligne 162.)
J

i^^iJ

'-^

^^^^

^ m'est pas connu, mais


I,

il

pourrait bien tre le


si

mme

que

(I

^O,

[I

<c=>

et var.

(Bkugsch, Wvtevh,

41 (avec la chute
cite la

frquente en
/.

gyptien de la consonne finale <=:>.

La forme

[I

<r=>[l^,

chez Brugsch,
la

L, est

surtout remarquable, car elle offre la semi-vo}ellc


se serait conserve dans
(I

(I

qui,

malgr

chute de

consonne <r:>,
y\ conserve,

<^^
le

L tout

comme nous voyons


^*^*'^

la voyelle

malgr

la chute de <c2>,

dans

mot ^\

^^ V H\' ^
le

^^ ^^ forme pleine

^^^ rirn v\
p. 85).

/K

dans une inscription presque contemporaine notre manuscrit (voir Zeitschr., 1874,
39.

(L.
me

140

et suiv.).

Si

dans notre conte


le

naufrag parle de prsents qu'// veut

faire amener au roi-serpent pour

remercier de son hospitalit, Sindbad, dans les contes


:

arabes, les donne au roi qui Ta bien reu

je

voir l'd. Langls chez Savary,


jolis prsents,
tt'j^I'

Gramm.

ar., p.

478

rendis,

muni de quelques
:

auprs du
J.I

roi

Mahradja, qui

je les

offris (traduction

de Langls)
le
))
:

UIjI

<)

z^^Si^

\)^\

^Ir^ij i.LL!
je fis

o^a

Oi>-l
roi

ij}

f'

Comme
d'un
joli

variante

manuscrit Michel Sabbgh donne

Alors

cadeau au

Mihradj

prsent
la

^LD

i-Vj

rr'j!^'

^^'

C-j-^'

j>'

f(11.

Aprs

mention de ces cadeaux, aussi bien dans notre papyrus


le roi lui

161-165) que, dans le

conte de Sindbad, le naufrag parle de cadeaux que


40.'

donne.
ses

(Ll.

147, 148). Ulysse, en exprimant en prsence d'Alcinos


:

remerciements

Nausicaa,

lui dit

Oc?., vni,

468

xto xv TOI

-/.al

xsTOi Osw
ct'.)

w
\x

vyfj.\Q'^\xvt
ot'jjrao, xo'jp)

ak;

T;jj,aTa Trxvxa*

'[i.o

Co mm ent ne pas rapprocher


'wwv^
ji

l'expression

-^o

xal

-/.eTet

e^jj

z'j-fj.\^\xz^i

des mots y

(I

<::ir>M3i^

^^il,

etc. ?

41.

(L. 148).

La

position loigne de \ile que les

hommes

ne connaissent pas correspond

104

T.E

l'APYlUiS X^ 1115

DE i;r':RMITAGE

IMl'JaMAI.

celle de
Od.,
VI,

l'le
:

de Schrie qui se trouvait

(Orf., vi, 8) x;

vopwv

),ar,cy-cxwv.

A comparer

aussi

204

oyatO'., oo Tt;

fJijJi'.

^po'iov '.ufayeTa'. a),),o;.

42.

(L.

151).

Le

texte n'identifie pas l'Ile

enchante avec
(

le

pa3-s
r^^
)

de Poun-t,

et

pourtant

c'est cette lie qu'habite celui

qui se dit prince gouvernant

-=^^^

du pays de Poun-t. Le
fait

choix de cette rsidence n'est pas motiv dans notre conte, mais
((

le

que

le

roi-serpent

prince de Poun-t

est

cens habiter avec toute sa famille non pas sa vritable principaut,


la

le

pays de Poun-r, mais une He, rappelle


l'le-

lgende de VOtJijsse, d'aprs laquelle les Phaciens


vraie patrie VHijprie,
ils

habitaient

de Schrie

et

non
roi

pafi

leur

d'o,

selon

la

lgende

(0(/., VI, 4-6),

au temps de leur

Nausithoos,

avaient t obligs de s'loigner pour se

soustraire
Si,

aux attaques de leurs


je crois,

voisins, les Cyclopes.


le

comme

nous avons des raisons suffisantes pour comparer

conte gyptien

l'pisode d'Ulysse chez les


cite

Phaciens, nous pouvons trs probablement voir dans la lgende


d'un dtail trs ancien, qui avait sans doute figur en son entier
tire

de Ochjsse
le

les restes

dans

conte primitif duquel l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens

son origine, mais quii

comme
Il

on

le voit,

nous apparat passablement tronqu dans

la version

gyptienne de ce conte.

serait, ce

me

semble, moins probable d'admettre que la lgende, expliquant la cause du dpart

des Phaciens de l'Hyprie, ait t une simple glose quelque passage obscur du conte primitif,
qui,

dans ce cas, aurait d, pour


Ceci rappelle la description de

le dtail

que nous examinons,


les lignes 84-86

se rapprocher de la version
a/vw^

1.

T nh ll\<:=>
2.

^^^

l'ile

contenue dans
nM..w.AA.

W _M^
place

^
^^

de notre papvrus

.(l1.wwv.

vf^iyo le, mais est toujours appele yaa au milieu de la mer agite , nous ne pouvons exactement dire si le pote se la reprsentait comme une vritable le. ou seulement comme une partie de la terre ferme presque de tous les cts entoure par la mer. Bien que toutes les apparences nous portent croire que c'est plutt d'une le qu'il s'agit, le doute est permis, et, avec la plupart des commentateurs de l'Odysse, nous sommes forcs de laisser la question indcise. Ce manque de prcision, .qui ne se remarque pas vis--vis des autres points visits tour de rle par Ulysse, mais qui se trouve prcisment dans l'pisode que je compare au conte gyptien et aux contes arabes de Sindbad le Marin, est trs remarquable, car il a tout l'air de provenir de ce que, probablement, le pote grec lui-mme ne se rendait pas bien compte de la vraie nature de Schrie. Or, si nous admettions que l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens se soit dvelopp d'un conte primitif, qui avait donn naissance aussi bien un conte gyptien qu' des contes arabes, nous pourrions peut-tre appliquer le mme mode d'explication, dont nous avons us plus haut (annol. 18 la 1. 18) par rapport au conte gyptien, lorsque nous avons recherch comment un dtail peu comprhensible y a pu entrer. Supposons, comme nous l'avons fait pour le conte gyptien, que le thme de l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens ait t pris un peuple parlant une autre langue que le grec, et nous pourrons facilement trouver un mot, une expression qui, entendue par un Grec, aurait pu le laisser dans l'incertitude concernant la vraie traduction employer. Ainsi le mot hbraque (aussi chalden et phnicien) ''K signifie tout aussi bien le que rivage de la mer , territoire situ au bord de la mer ,

Comme

Sch(;rie n'est nulle part, dans l'Odysse,


le texte la
7toX'jxX-j(tt(o vI

nomme

terre ,

quoique

tivtw

cf.

o ""K maritime land, Baxters' complte dition of G<;senius's Hebre and Ciialdee Lexicon, p. xxxvi whether the sea coast of a continent, or an island; like the Indian Dsib, which dnotes boath shore, and also au island. Specially a) the sea shore, Isa., 20 6; 23 2, 6; Ez., 27, 7; h) an island, Jer., 47 4 , etc.
:
: :

Le mot arabe
Si

o y ',>

^ l^s deux significations bien connues

1 le et 2

presqu'le

aux deux exemples tirs des langues smitiques on ajoute le mot indien Dsib, cit dans rdtion anglaise du Dictionnaire de Gesenius, on est, vrai dire, embarrass de dcider si c'est sous l'influence smitique, ou indienne, que s'est dvelopp le conte qui a donn jour l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens. Pour trancher cette question, il faudrait rechercher si les difficults que nous relevons dans l'explication de quelques passages de notre conte gyptien, peuvent tre claircies avec l'aide des langues indiennes, ou non. Celles-ci ne m'tant pas connues, je ne puis aborder ces recherches. Je voudrais seulement relever qu'ici aussi,

comme

pour

le

conte gyptien, c'est le mot arabe {^j


arrts

)i

Q^i se prte le mieux pour expliquer la difficult

laquelle

nous nous sommes

un moment!

LE PAPYRUS

X" 1115

DE L'ERMITAGE IMPERIAL

105

assez vague de notre conte gyptien.


taires

(Pour l'introduction ventuelle de gloses ou de commenl'origine,

dans des contes plus ou moins simples

comp. plus bas l'annotation

45, la

ligne 157.)

propos des paroles du roi-serpent,

par lesquelles

il

dclare

qu'il

est

le

prince

gouvernant

du pays de Poun-t,
les

je dois

rappeler la remarque que

j'ai faite

dans

ma

premire

notice sur notre papyrus (v.

Comptes rendus du cinquime Congrs des Orientalistes


concernant la forme de serpent, que revt dans
les
le

Berlin en 1881, vol. III,


le

p. 111-112), les

conte

matre du pays, d'o toutes


et

poques de leur histoire


Je crois
retrouver dans

gyptiens tiraient des


dtail
le

gommes
l'cho
soit les

prcieuses

d'autres richesses.

ce

de notre

conte

d'anciennes fables par lesquelles, soit

les habitants

des pays tels que

pays de Poun-t^

gyptiens qui faisaient


des

le trafic

dans

la

mer Rouge,

tchaient de voiler le plus possible l'origine


ils

gommes

odorifrantes et d'autres substances aromatiques, dont


ils

rehaussaient

le

prix en

soulignant les dangers auxquels

s'exposaient lors de la rcolte de ces produits.

Ces fables

nous sont en partie connues par


(liv.

les rcits

d'Hrodote

et

de Thophraste. Voici ce qu'Hrodote

11,8) nous raconte sur la manire


ils

comment on

se procure l'encens en
les arbres
Ils

Arabie

Pour

rcolter l'encens,

(se. les

Arabes) font brler sous

qui

le

donnent une

gomme

appele styrax, que

les

Phniciens apportent aux Grecs.

brlent cette

gomme

pour carter

une multitude de petits serpents volants, d'espces diffrentes, qui gardent ces arbres et qui ne
les quitteraient

pas sans la fume du styrax.

Une

fable semblable de serpents gardant le


:

cinname

est attache

par Thophraste {Hist.

plant., IX, 5) la rcolte de ce produit


(c'est--dire sur le

Une lgende
dit qu'il

aussi est raconte sur son

compte

compte du cinname)

On

pousse dans des gorges de montagne o


en se recouvrant
les

se trouvent
et les

beaucoup de serpents, dont la morsure

est mortelle. C'est

mains
(le

pieds que les gens descendent vers eux et font la rcolte. Ensuite,
et l'ayant divis

ayant extrait

cinname)

en

trois parties,

ils

tirent ces

trois parties
Ils

au

sort par rapport

au

soleil et ils

abandonnent

la partie

que

le soleil

a recevoir.

racontent que lorsqu'ils s'en

vont,

ils

voient cette partie prendre de suite feu. Mais au fond tout cela n'est qu'une lgende.

D'autres rcits,

comme

celui

que nous transmet l'auteur anonyme du Priple de


le

la

Mer

Erythre (chap.

xii),

nous racontent que sur

rivage mridional de l'Arabie, appele


roi et se trouvait

Sa/aXt'xr)

/wpx, tout l'encens tait la proprit exclusive

du

sous la garde immdiate des

dieux.

Grce ces lgendes, qui sans doute ont d


pouvons nous rendre compte pourquoi
le

tre

connues des anciens gyptiens, nous


enchante, possesseur de quantits

matre de

l'le

normes d'encens

et d'autres

prcieux produits, nous apparat dans notre rcit sous la forme

d'un grand serpent ou plutt d'un dragon.


L'ide de rois-serpents se retrouve du reste aussi dans les croyances d'un peuple, dont le

pays n'tait pas bien loign du pays de Poun-t, dans


notre conte
:

les

environs duquel se droule l'action de


II,

d'aprs Ludolf [Histor. ^thiopiae,


le

liv.

cap.

ii),

une partie des Abyssins

considre

ador

comme leur premier roi comme une divinit. Cette

grand serpent (Arwe-medr), que leurs anctres avaient lgende du roi-serpent peut bien avoir dj exist chez les
les

peuplades qui habitaient l'Abyssinie au temps o


explorer les rivages du pays de Poun-t,
gyptien.

anciens gyptiens envoyaient leurs

flottes

et c'est peut-tre elle

aussi qui a influenc notre conte

Bien d'autres lgendes devaient encore circuler chez

les

anciens gyptiens concernant des

serpents et des dragons. Ainsi, tout fait croire qu'ils admettaient l'existence, loin au sud de
RECUEIL, XXVIII.

NOUV. SR.,

XII.

14

106

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
ayant la forme de serpents ou de dragons
le cercle

l'Egypte, de royaumes entiers de gens

(!)

non

seulement

les enfants et les familiers

du conte gyptien rentrent dans

de ces ides,

mais nous trouvons encore chez un gographe anonyme armnien du VII

sicle aprs J.-C.


l'intertrait

une curieuse lgende, relate sans doute d'aprs des documents anciens (peut-tre par
mdiaire d'un Priple quelconque)
et originaire le

trs

probablement d'Egypte, car


:

elle

une peuplade thiopienne habitant

centre de l'Afrique

L'Ethiopie intrieure, qui comtouche l'Ocan


et la les

mence au pays inconnu


intrieure; au

situ l'Ouest ,
est

nous

dit cet auteur,

Libye

Sud

elle

limitrophe du pays
les
:

inconnu, auprs duquel,


ils

dans
et
)

parties

mridionales de la zone torride, habitent


des dragons

thiopiens hesprens;
et ils font la

sont nus

semblables

(d'aprs d'autres versions

guerre des dragons

(Patkanoff,

Gographie armnienne au VII^ sicle aprs J.-C.

(texte russe), p. 26).

Des lgendes d'hommes-serpents ou de peuplades ayant


connues,

l'aspect de serpents
il

ou de dragons,

comme

le

prouve notre conte, aux anciens gyptiens, peuvent,


et

me

semble, avoir t

importes en Egypte par des tribus smitiques voisines de l'Egypte

spcialement par celles

qui habitaient au nord-est de l'Egypte, car c'est chez ces tribus que ces lgendes pouvaient
le plus

naturellement,

mme

sans aucun effort d'imagination, prendre naissance


'^k\

tant sans

doute au courant de l'appellation

M ^
1

'

'

f\/\yi

s^

'

'

^^^'

^^

^^

gyptiens

donnaient aux ngres, aux Soudanais, pour employer une expression moderne, ces tribus pouvaient avoir interprt ladite appellation leur manire, en l'expliquant grce une espce de

Volksetymologie

par

le

mot homophone

tm

qui, en

hbreu

et

en chalden, signifie

((

serpent

Leur explication, mise en regard avec


une lgende, dans laquelle
les

le vrai

sens de l'appellation gyptienne, aurait produit

ngres seraient devenus un peuple de serpents ou de dragons.


ici

Cette hypothse, que je donne

sous toutes rserves,

me

parat pourtant mriter quelque

attention, car des cas oi des lgendes entires se sont formes en ayant pour point de dpart

un

seul mot, souvent double entente,

un nom plus ou moins trange

et surtout

un nom propre

venant d'une langue trangre, nous sont d'ailleurs connus en assez grand nombre.
43.

(Ll. 153-154).

Tout

aprs
aprs

le le

dpart du naufrag,

comme de mme

l'le

de notre papyrus, qui doit disparatre dans lesjtots


l'le

dans Odysse.,

de Schrie est voue

la

destruction

dpart d'Ulysse
:

Posidon, pour se venger des Phaciens qu'il dteste, doit la recouvrir

d'un rocher
Od.., VIII,

567-569

(cf. 11. XIII,

158

et 177)

''Ti

t^oz <>at'xcov
7T0|Jt7cr,(;

vopwv

c'jepyEa vja
tzvi-zoj
jjicpixaX'jiJ/etv.

/.

vioirav v r^epozioiX
^jjliv

pato[jivai [^iya 8'

opo? 'k^Azi
l'le

Dans
44.

les

deux

cas., c'est le

roi de Vile qui dvoile


le

le

sort de

au hros du conte.

(Ll.

154-156). D'aprs
le

commencement de
7-8,

notre manuscrit, les gens du navire,

qui viennent chercher

naufrag, doivent tre les


11.
il

mmes que ceux


rcit
(11.

avec lesquels l'gyptien

part pour accomplir sa mission, car,

dclare lui-mme qu'il revient avec tous ses

hommes

sains et saufs. Pourtant,


lors

un autre endroit du

38

et

106-107),

il

raconte

lui-mme que

de la tempte tous ses compagnons meurent


j'ai

et qu'il

n'en reste plus

un

seul!

Sans m'arrter sur l'explication que


AAAAAA AW\AA JJ
(1.
^

propose plus haut de cette contradiction (voir l'anno-

tation 13 la ligne 38 (et 106107)), je

156)

^^ff?) v^

^^
faire

veux relever
AA/^/VA

ici

les paroles

suivantes de notre texte


la

^v^)^n
((

'""^
co

^^^^
) et

signifient

lettre:

Je

reconnus ceux qui


tion

s'y trouvaient (c'est--dire

dans

le

navire

indiquent clairement l'inten-

du conteur de bien nous

comprendre que

les

gens du navire, qui arrive pour

emmener

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL

107

le

naufrag, devaient tre ceux-l

mmes

qui partirent avec l'gyptien au

commencement de
le

son voyage. Toutefois embarrass par la dclaration deux fois faite dans
conte,

courant de notre

comme

quoi tous les matelots du navire avaient pri sauf le principal personnage, le

conteur ne nous explique pas


((

comment

(1.

et

pourquoi

le

mme

navire a pu arriver

l'le

enchante

que les gens ne connaissent pas

148).
trafic
le

videmment, en adoptant l'hypothse d'un


Poun-t
(voir annotation

rgulier entre l'Egypte et le pays de

29 aux lignes 117-118),

retour du navire, ayant bord le

mme

personnel que celui qui tait parti au


pas, et l'agencement

commencement avec

l'gyptien, ne nous surprendrait


se sont justement les contra-

du conte apparatrait bien naturel, seulement

dictions releves, qui sont loin de rendre claire cette partie

du conte.
le

L'enchanement des

faits

est bien plus logique


le roi

dans l'aventure de Sindbad chez


et

roi

Mihradj (premier voyage), ou chez


Sabbgh). Dans
le le

de Serendb (sixime voyage, d'aprs Langls


le

Michel

premier voyage Sindbad retrouve un beau jour, dans


il

port

du

roi

Mihradj,
lorsqu'il

navire avec lequel

tait parti et qui l'avait

abandonn bientt aprs


l'le

le dpart,

fut

descendu avec quelques-uns de ses compagnons sur


ce navire,

flottante qui n'tait


il

qu'un poisson.

Dans

Sindbad rencontre

la plupart des

gens avec lesquels

s'tait

embarqu, car ce
le

ne sont que quelques-uns de ses compagnons qui avaient pri au


sentant le feu allum sur son dos par les

moment o
le reste

grand poisson,
flots.

hommes du

navire, plongea et disparut dans les

Sindbad prend ce navire

et s'en

retourne heureusement chez lui avec

de ses amis. Dans

son sixime voyage (selon

les versions prcites),

Sindbad revient dans sa patrie sur un navire

du bon

roi, le roi

de Serendb. Ceci rappelle l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens. Notre conte
ce qui concerne l'identit
la version

gyptien, par le

naufrag,
et

manque de concision en occupe une place moyenne entre

du navire qui ramne


Michel Sabbgh)

le

du premier voyage de Sindbad d'un


et

ct,
et

entre la version

du sixime voyage de Sindbad (versions Langls

de

l'pisode d'Ulysse chez les Phaciens, de l'autre ct. Toutefois, le conte gyptien se rapproche
plutt

du pemier voyage de Sindbad,

et

nous pouvons

mme
le

dcouvrir

comme une

rminiscence
la ligne 154

(ou peut-tre

mme

l'origine) de l'le flottante


a,

dans

les paroles

du roi-serpent,

de notre papyrus.

U Odysse

du

reste, aussi

conserv

souvenir d'une

le flottante

l'le

d'ole. Od., x, 1-3.


45.
le
il

(L.

157). Lorsque, selon la rdaction de


il

Boulaq

(vol. III, p. A),

Sindbad retrouve
l'le

navire avec lequel


s'en va

avait quitt sa patrie et qui vient par hasard aborder

de Mihradj,

annoncer
et je

la nouvelle

au roi

((

Alors
:

ils (se. les

marchands

arrivs)

me

dlivrrent les

marchandises

trouvai
et

mon nom
l'offrir
'

dessus
les

rien n'y manquait. Je les ouvris et en sortis

quelque chose de prcieux


avec cela chez
le roi

de cher, que

matelots du navire portrent avec moi. Je montai

pour

en prsent et je lui annonai que c'tait bien le


.^

mme
ij,^^

navire
-^^'il

dans lequel j'avais t

\f^^=^

l^ ,_/^

i-J

(^-^ \ifjC*

.1

Jjj^y Jl^Jl

Comme
annonce au

on voit dans
roi,

les

deux contes,

le

conte gyptien

et l'arabe, l'arrive

du navire

est

mais dans

les

deux contes

les motifs

de cette notification ne sont pas les mmes.


:

Dans

le

conte arabe, Sindbad est prpos par le roi Mihradj au port

ce n'est donc que trs

naturel qu'il aille prvenir son matre de l'arrive d'un navire.

Dans

le

conte gyptien, l'an-

nonce de

l'arrive

du navire au roi-serpent ne

sert qu' relever la prescience


:

de ce dernier.

Il

ne serait peut-tre

mme

pas impossible qu'une simple phrase

J'allai lui

communiquer

cette

108

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRLVL
dans
courant des sicles,

nouvelle (c'est--dire
t

celle

de l'arrive du navire attendu)

ait,

le

commente

comparer plus haut l'annotation 42


rcit, n'aurait rien

la ligne 151) par

quelque narrateur qui.


roi,

pour amplifier son

trouv de mieux que de faire du naufrag un aide du

un

surveillant

du

port, tenu rendre

compte au

roi

de l'arrive et

du dpart des navires? Ou

bien, faudrait-il plutt reconnatre dans la phrase cite les seuls restes d'une partie plus dve-

loppe d'un ancien

rcit,

dont

le

conte de Sindbad a mieux conserv les dtails ?


le

Dans
t

tous les cas, la mention d'un port avec des vaisseaux chez
trs

roi hoxpitaliei- doit avoir


elle relie entre
:

admise dj

anciennement dans une des rdactions de notre conte, car

eux deux

sries de contes, dont

chacune a une parent avec


et

le

conte

gyptien

l'pisode

d'Ulysse chez les Phaciens, d'un ct,

la

fin
le

du premier
Marin, de

(et,

comme

variante d'aprs

quelques versions, du sixime) voyage de Sindbad


46.

l'autre.

(L. 158).

Des

souliaits de

bon voi/age, qui rappellent ceux de notre conte, sont


:

adresss par un Phacien Ulysse avant que celui-ci ne s'embarque

Od.^

VIII,

408

Xaps Txep

co

^etvs

410

Sol os so otXoy^v

t' ISistv

xal iraiplo' ty.aBat

47.

(L.163).

Le dterminatif du mot A^i


ij

ira

aurait d, N, qui ^
I

au '^

fond, tre soit


.

III
o

soit

"^

(cf.

III

Brugsch, Dictionnaire, IV, pp. 1601, 1602),


o
.

est trac
o \
(

^^ ^^

dans
C^

l'original, c'est--

dire presque de la
/VVV^Vv

mme

faon que

dans 7^ \\

^y^),

v\

(Ju^

y^ (^?^

et

1
III

'O^'

Le dterminatif
pas
^-i--^,

^^ du mot

^ Y y^i, ,hUI ^^,

ne m'est pas tout


le

fait clair.

Il

n'est

comme
forme

je l'avais
:

tort
pa^r

cru un moment, car

signe ^-^^ a partout ailleurs dans notre

papyrus

la

y^^^~^

exemple

1.

34;

il

n'est pas

non plus

le
,

groupe

dont

je

viens de citer quelques exemples, et c'est au signe hiratique

^^

qui,

la ligne 108,
d'admettre

correspond au premier des

trois

,
le

qu'il

ressemble

le plus.

Il

est toutefois difficile

dans notre passage un mot avec

dterminatif

Aussi

je

ne vois pas d'autre explication

possible que celle de reconnatre dans le signe en question


qui,

une forme cursve du signe (^^,

malgr

la

ressemblance dans

le

contour avec

),

prsenterait en hiratique, et
les

non sans
dans
119

raison,

une lgre difrence avec ce dernier signe, dont


:

formes

les plus caractristiques


^

notre papyrus sont les suivantes


1.

1.

71

(=
1.

11.

40, 84, 109)

^2f
mot

1-

^4

_^^g

1.

125

.^^9,
il

1.

154

^gy,

171

j^^,

1.

175
T^T^T

cause de l'incertitude du dterminatif,


:

le vrai

sens du

^^^
signifier le

m'chappe

compltement
quantit
,

peut tout aussi bien dsigner quelque produit',


.

comme

mot

une

une masse

J'prouve les

mmes

difficults

pour

le

dterminatif

\\

du mot

<='(J[j'^

1. Chez hophraste [Hlst. plant., LX, 8), nous trouvons une curieuse liste de vingt noms de plantes ou de parties de plantes, employes pour la confection d'armes, mais il n'est presque pas possible d'identifier un seul nom (sauf peut-tre xaTt'a) avec ceux qui se trouvent mentionns dans notre papyrus.

2.

Peut-tre TTT

^<^

"^

du Papyrus mdical de Berlin (Brugsch, \Wrterb., Vil,

1226)

??

LK PAPYRUS N"

1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
commun
avec

109

Peut-tre est-il aussi


l'arbuste

Ce mot, qui
("^'^i"^

n'a probablement rien de

le

nom
le

de

^^0'
,

^^^
masse

Levi, Vocab. Gerogl., III,

p. 32), peut,

comme

mot

ou bien signifier un produit quelconque, ou bien correspondre un mot


, etc.

comme
18.

((

quantit

(Ll. 163-164).

L'expression

Ic^

v\

\
et

J^^ J^^ iUi


que
le

((

queues' des animaux

semble assez trange dans


Egypte.

la srie des choses prcieuses

prince de Poan-t envoie en

quoi ces queues pouvaient-elles servir,

de quel animal provenaient-elles ?

La

seule

explication, qui

me

parait admissible, c'est de reconnatre dans ces queues les appendices en


la trs

forme de queue qui, attachs derrire la ceinture, entraient ds


partie intgrante dans le

haute antiquit

comme

costume du pharaon

(et

dans celui de quelques divinits mles), en

juger par les

nombreux

bas-reliefs des temples gyptiens.


si

S'agit-il ici des

queues du Jak,

apprcies en Asie Centrale (voir Bueiim

et la

traduction

anglaise par H.

Yale

des Voyages de

Marco Polo,

II,

294, rem. 6), et qui, peut-tre exports

depuis la plus haute antiquit, pouvaient arriver

mme

dans

les contres

avoisinant la

mer

Rouge, ou

faut-il voir
p.

dans ^^^^
il

"^^ "T^

quelque autre quadrupde? D'aprs Brugsch [Dict.


^

hivogl., VII,
^

1163),

faut lire ce

mot
le

''^v'^^^^

^^

Vv

'^^s.

* ^

comparer

'^^v
le

animal mentionn dans


bien tre lu

papyrus Ebers,
-

et

encore indtermin. Mais


^ ^^^'^

mot ^^^^

"^^ ^^

P^^^ ^^^^ aussi

^\

'^^v

\^

'

n'empche ce que
cette der-

ce soit une transcription gyptienne de quelque appellation trangre.

En admettant
que
j

mre hypothse, nous pourrions


les

peut-tre le

comparer au nom

^^ ^^

ai

trouv crit sur

murs du tombeau de Q V\
un
singe.

a/wwn

Chekh Abd-el-Gourna,

ct d'une girafe portant

sur son dos


le

(La lecture

^y'M'

de M. \'irey, dans sa description de ce tombeau, dans


la

Recueil^ VII, p. 42, et dans les


fautive.)

Mmoires de

Mission franaise au Caire,

t.

V, p. 347, est

absolument
raons
(et

La queue de

girafe ressemblerait assez bien l'ornement

que

les

pha-

mme

les divinits

gyptiennes) portent,
les produits

comme

je l'ai dit,

souvent leur ceinture ^


les inscriptions et

49.
les

(Ll. 162-165).

Pour

du pays de Poun-t^ comparer


les

reliefs

du temple de Deir-el-Bahri d'aprs

publications de

Dmichen, Mariette

et

Naville.

Dans
et le

les contes arabes,

Sindbad
et

reoit des

cadeaux dans deux de

ses

voyages

le

premier
partie,

sixime (version Langls


je l'ai

Michel Sabbgh), qui tous deux, dans leur deuxime


(voir annotations 13 et 37

comme

remarqu plus haut

aux lignes 38
le roi

et 139-140),

ne

prsentent que des variantes d'un seul thme.

Dans

le

premier voyage,

Mihradj donne
a/'.,

Sindbad ((beaucoup
:>%
f-^l^
jj-

d'objets
.i'.

de son pays (Langls chez Savary, Gramrn.


;

p.

478

jC^

'

f*^'j)

"

6t

il

me
:

donna, au

moment de mon
^^

dpart, beaucoup
(j,lLclj)

de produits de cette ville

(d.

de Boulaq,

p.

jII diLT

pli*

Sy^

-^-^

Lnlf^Ll

Dans

le

sixime voyage, Sindbad numre (dans l'dition de Langls, Savary, Gramrn.

arabe, p. 511) toute une srie d'objets que le roi de Serendb envoie par son intermdiaire

Haroun ar-Rachd
que

et,

s'il

ne mentionne pas parmi eux des essences parfumes


il

comme

celles

reoit le naufrag gyptien,

est

charg par

le roi

de Serendb de remettre au khalife un

1.

Le signe que

je transcris

par
etc.,

^^
I,

est trac

dans

l'original

de

la

manire suivante

^ff

2. .Selon

Erman, ^Egypten,

p. 94, cet

appendice consistait en une queue de

lion.

110

I.K

PAPYRUS

N" 1115

DK L'ERMITAGE IMPRIAL

livre intitul, d'aprs la traduction de Langls, l'lite des essences

parfumes, ou plutt

le

Livre

de l'lite des onguents (^-^"^' y-^


confection d'onguents
'

._j1^3

sans doute une espce de manuel pour la

Dans VOdijsse,

il

est

aussi

souvent

fait

mention des riches cadeaux qu'offrirent


xiii,

les

Phaciens Ulysse avant son dpart de Schrie {Od.,

10-15; 122

135-136).
:

Comme
est
roi

de raison, la

liste

des cadeaux diffre essentiellement dans tous ces contes

leur

choix dpend tout autant du got du conteur que des notions qu'il a des contres d'o son hros cens revenir. Cependant
il

est

curieux de constater que, dans l'numration des cadeaux du

de Serendb,

il

s'est gliss
il

entre autres un objet qui a

d
il

figurer dj dans

une

trs

ancienne
cadeau,

rdaction de conte, car

se trouve

dans VOdj/sse, o

est

mentionn aussi
Il

comme
s'agit

mais sparment, non pas dans

la liste des autres objets

qu'emporte Ulysse.

d'un bocal
:

ou d'une coupe. Dans Y Odysse, Alcinos donne en souvenir Ulysse un beau bocal en or
Od.,
VIII,

430

Kat ol yw xo' aXeiirov

|j.v

ireptxaXXl oTiaajw

j^p'jaov, ocpp' ijiOev jjlejjlvt^jjlvo rjfjiaxa


(iTtvori V[

Trvxa

[jL^Y^pcp Alt x' aXotffv xe OeoTaiv.

Sindbad, en numrant
boire ^U-

les

cadeaux du

roi

de Serendib,
ar., p. 511]
:

nomme
((

en premier lieu une coupe

(Langls, chez Savary,

Gramm.
et

Ces prsents consistaient en une


:

coupe, un rubis rouge long d'un

empan

large d'un travers de doigt, tout garni (littralement


,

rempli

de perles chacune du poids d'un methcl

etc.

(traduction Langls)

iJ^Al C-'ilS^

Lane, dans sa traduction de ce passage {The Thousand and one Nights,


passe
traduit
le j
:

vol.

III, p. 68),

devant

le

mot J^yl
moi

et,

tout en faisant de ce dernier


of ruby, a

une apposition au mot ^U-

And

the prsent

was a cup

span high, the inside of whieh was embellished


))).

with precious pearls

(selon

remplie de perles

Le

texte

du manuscrit Michel Sabbgh (en

ma

possession) offre

le texte le

plus correct

Et

les

dons consistaient d'une coupe remplie de rubis rouges dont chacun avait une longueur
et l'paisseur

d'un

empan

d'un doigt, ainsi que de perles dont chacune avait

le

poids d'un
Jl-)lSj

methcl

^j

.-^l

Jli^j juL

U^L

l^_v>-lj

^Jl *

.s^^l

Oy^JI

/j'

^^

\'*\>-

4-jJ.AI

La mention d'une coupe


considre

(ou bocal) dans ces deux contes pourrait,

comme

la

mention d'un
tre

riche port chez les Phaciens de YOdysse et chez le roi

Mihradj des contes arabes,

comme un

lien

de parent qui relie entre eux ces deux classes de contes sans l'inter-

mdiaire du conte gyptien.


50.

(Ll.
nom

167-168). Si le conte nous apprend que deux mois sont ncessaires l'gyptien
l'le

pour rentrer de

du prince de Poun-t dans sa


le

patrie,
le

Hrodote nous

dit aussi qu'il


les

y a deux

mois de distance entre


sous
le

pays de l'encens, c'est--dire

pays connu chez

anciens gyptiens
(liv. II,

de Poun-t,

et

Memphis. Voici ce que

le

pre de l'Histoire raconte

ch.

viii)

en parlant de la Chane arabique qui, selon


vers l'orient
:

lui, s'loigne

du Nil au sud de Memphis

et se dirige
j'ai

De

l'orient l'occident elle (c'est--dire la

Chane arabique)

a,

ce que

appris, deux mois de chemin, et son extrmit orientale porte de l'encens.

1.

Le manuscrit de Michel Sabbgh, Voyages de Sindbad


l'lite

le

Marin,

nomme

ce livre j^JiJl

SJ-s wjtj

Livre de

des curs

LE PAPYRUS

N" 1115

DE L'ERMITAGE IMPRIAL
Mihradj

111

51.

(L. 171). Aprs avoir chang des cadeaux avec


lile
le

le roi

et l'avoir r^emerci

de

son hospitalit, Sindbad vend une partie des marchandises retrouves dans
avait

le

navire, qu'il

d abandonner avant d'arriver


Il

de Mihradj,
navire
et,

et s'achte

un nombre considrable de
il

produits du pays.

charge

le tout

dans

avant de s'embarquer,

rerient
vol.

exprimer
p.

au roi Mihradj encore une fois toua

ses

remerciements (Ed. de Boulaq,


partir, je chargeai
et

III,

A)

Lorsque

les

marchands du navire voulurent


le

dans

le

navire tout ce que

j'avais et j'entrai chez le roi et

remerciai de sa faveur

de sa bienfaisance

j\^

ilj^

Uj

Des remerciements exprimes deux


aussi dans le conte gyptien
(1.

rej^riscs,

comme

dans

le
le
il

conte arabe, se retrouvent

167

et

1.

171)

la

premire fois

naufrag remercie

le roi-

serpent lorsqu'il reoit les cadeaux de celui-ci, et la deuxime fois

adresse ses remerciements


cit,

au

roi et

aux habitants de
oi il

l'le,

tout juste,

comme dans

le

passage arabe qui vient d'tre

au

moment

s'embarque pour rentrer dans sa patrie.


les
il

L'pisode d'Ulysse chez

Phaciens connat aussi des remerciements ritrs de


les

la

par

du hros du conte
d'Alcinoiis [Od.,

une fois

adresse Nausicaa bientt aprs son arrive au palais


il

viii,

463-468), et une autre fois, juste avant son dpart,


xiii,

les

exprime au

roi

Alcinoiis et la reine Arte {Od.,


52.

38-46

et 59-62).

(L. 172).

Concernant

le '^Zl^

3\ /ws^

'l\

[1

\^^^

voir plus haut

la

remarque 33
53.

la ligne 129.

(L. 174).
chez
le

Dans

les

mots

ijJ.i

diU

ull

C-^aj

a,.':JI

0^/

<i-l^'
(fin

^^

j:,Li-Jk>

Alors

j'entrai

khalife

Haroun ar-Rachd
p.

et lui
,

amenai ces cadeaux

du sixime voyage
),

de Sindbad, d. de Boulaq, vol. III,

rc

et d.

de Beyrout, vol. III,


:

p.

rM

on croirait

lire

une traduction
~rsr J\ v^
54.

interlinaire de notre texte

/WV'AA AAAAAA

non A
I

(1.

174)
le

^ ^

AAAAAA

""

((

Alors j'entrai chez


11

pharaon
et

ef lui

ru, "iS^ -H 211 J\ amenai ces cadeaux


I

ij
!

(L. 176).

^ ^^
,
((

signifie

prier Dieu
.

^ *^^ 11 +

'"'^^^

" prier

Dieu pour

(au profit de) quelqu'un

remercier quelqu'un
le son)

Cette expression se rapproche beaucoup


.

pour

le

sens

(et

en partie pour

de l'arabe

Iti. Toutefois,

dans

la description de

l'entrevue de

Sindbad avec Haroun ar-Rachd au retour d'un de

ses voyages, ce n'est pas cette U Up AAAAAA A^VNAAA ^ cq

expression que nous rencontrons, mais,

comme
il

quivalent de l'gyptien

1^/1

>

nous lisons

les
:

mots
((

J,U*

lill

jClj

et

rendit grce Dieu (Langls, chez Savary,


et lui baisai la

Gramm.

arabe, p. 518

J'allai trouver le

khalyfe

main

je lui
fit

racontai tout ce qui m'tait


crire

arriv. Il se rjouit de

ma

dlivrance, en rendit grce Dieu, et


ci^.^-*^'

mon

histoire avec de
iLll-l
^\,\

l'eau d'or

J^Ijo

<l!l

J^j c*-^^ r/^

^-^

^ ^

ojj-lj oJj

^lij

C-U-^j

55.

(Ll. 179-182).

Le hros du conte gyptien reprend


rcit
(11.

ici

la prire qu'il avait adresse

son suprieur au
ici il

commencement du

12-17).

il

disait qu'il tait sans ressources, et


il

prie son suprieur d'couter sa prire, car, ayant

beaucoup voyag,

a beaucoup vu

et

beaucoup prouv, h' Odysse parat avoir conserv un cho de


Euryalos, un des jeunes guerriers des Phaciens, qui
vaillance d'Ulysse, celui-ci rpond
:

cette plainte.

En

rponse
la

s'tait

permis d'noncer des doutes sur

Od.,

VIII,

182-183

Nv

S' '/^oiioa

xaxTTixi xa olI^^ici- TioXX yp

l'xXriv,

v8p)V x TTToXiJtou 'kt^s.v/i x xufjiaxa iretpwv.

112

A PROPOS DK 1,'OSTUACOX

25074

DU MUSE DU CAIRE

56.

(L.

18-2).

Les mots

^ |\
p.

h^ 1^
44).
Ils

''^^
I

^ |\

^'^ws.

^^
et
:

se retrouvent tels quels la ligne

67 du papyrus III de Berlin (Lepsius, Denkm., VI, 111,

1<]rman,

Gespi'ch einea Lcbensmilden,


le

peuvent tre traduits de deux manires

premirement, selon
((

sens qu'on veut donner au


d'

mot

^^.
le

qui signifie tout aussi bien


((

couter

dans

le

sens

entendre

iju'

((

couter dans
^

sens d'

obir

et,

deuxime-

ment, selon qu'on prfre rapporter

le datif

^^'^'^

^l

ou

^^.

Voici les deux


:

traductions, dont l'une et l'autre peut tre dfendue au point de vue grammatical

coute-moi.
il

car

il

est

bon d'couter
le

(c'est--dire d'exaucer la prire) des


est

gens

et

coute-moi, car
d'

est

bon (dans

sens

((

il

avantageux

pour

les

gens d'couter (c'est--dire

obir

).

Comme

dans notre cas

c'est

un

infrieur qui parle son suprieur, je ne pense pas qu'il puisse

tre question

d'obissance, et c'est la premire de ces deux versions que je trouve la plus

naturelle dans notre cas.

La seconde

est plutt

de mise dans la phrase de construction trs


:

ressemblante la ntre, que nous lisons la page 16, 1.3, du Papj/rus Finisse
'^''"^'^

'^^^ "
,

^^

^*

avantageux pour un

fils

d'obir , car
1

deux lignes plus

loin, le sens

du verbe

^^.
tre

employ

ici, est

expliqu par la phrase


/.

^ ^v''^^""^
ainsi dire,

**

l'obissance est

mieux que
57.
:

tout (voir

Erman,

/.).

(Ll. 185-186).
Pharaon ne

Le sens du

dicton, qui termine la supplique de l'gyptien,

me
il

parat

Est-ce possible que

Pharaon abandonne, pour

immole

celui qui

avait

dj

commenc tmoigner son

attention en le prenant au

nombre de

ses

serviteurs ?

Non

certes,

serait pas si cruel et ne refuserait pas d'ajouter ces bienfaits

encore

d'autres, sinon ce serait la

mme

chose que donner de l'eau un oiseau qu'on se voit oblig

d'gorger quelques instants aprs, n

A PROPOS DE L'OSTRACON 25074 DU MUSEI^ DU CAIRE


PAR

Fr.

W.

von Bissing
Ostraca du Caire,

M. Spiegelberg', dans
l'ostracon

ses notes sur la belle publication des


la

par M. Daressy, a bien donn

bonne explication de

la

curieuse reprsentation de
le

du Caire 25074

c'est la desse Nou'it qui enfante

jeune

soleil.

Mais

il

parait ne pas avoir remarqu qu'il existe encore dans les

tombeaux royaux de Thcbes


dire, la copie dudit

(d'o proviennent la plupart des ostraca

du

Caire), pour ainsi


pi.
il

ostracon

voyez Lefbure, Les Hypoges royaux de Thbes,


Il

22 (19 du tombeau
n'y a pas de trace de

de Ramss IX).
la figure

serait intressant de savoir

si

dans l'original

du jeune R.

Voil une confirmation de l'explication de M. Spiegelberg et en

mme

temps une

indication intressante de l'usage auquel servaient ces ostraca de Biban-el-Molouk'.

1.

O. L. Z., 1903, p. 310.

Je ne veux pas dire par l que l'ostracon 25074 ne put avoir servi que pour le tombeau de Ramss IX; la reprsentation ne devait pas tre unique, et c'est peut-tre pour tel autre tombeau aujourd'hui dtruit que
2.

l'ostracon a servi de modle.

LES

NOMS DE L'ESCLAVE EN EGYPTIEN

113

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN


PAR

Jules Baillkt

I I I

Dans

les

reprsentations de scnes agricoles de l'Ancien Empire, les travailleurs

des champs portent souvent ce nom.

On

voit les

>i\>iH\

'^

^H

piocher avec

le

hoyau, ou faonnant
qqt

la

terre

en

la faisant pitiner
les qqq

par des chvres'; ou encore les

n^l

moissonnent'; ailleurs

saisissent
ei

un taureau pour
les

le sacrifice^;

entin, ces artisans

convoyent en barque
les

apportent au matre

grains en jarres,

pour
teurs

les serrer

dans

greniers, sous la direction de leurs chefs, scribes

^^

m,
r\

direc-

^|l||.

primats

|||2|

ou

surveillants

[]

lY j,

au matre qui, lui-mme,


.
1

est secrtaire d'tat de tous les artisans

du

roi,
"^

n
I

n
H

\;

7 A/W\AA

(z::^

Leur emploi ne dpend point de


retrouve toujours
et

la

date des
...

monuments; sous
i\

le

Nouvel Empire, on en

comme
la

cultivateurs; un
^J]

M
I I

inspecte des tas de grains,


I

A/VW\A

une inspection de

maison des astiou constate l'absence de rcoltes sur un terrain


le

Le mlange des astiou de Kounas avec


miler ceux-ci aux
trative \
(1|

permet de comparer, sinon


la

d'assi-

M*

dont

le

chef --j a rang dans

hirarchie adminis-

Cependant tous ne s'emploient pas aux champs.

Au tombeau

de Rchopss, douze
direction d'un insi

hommes
pecteur

Zl

11

li

ou

[^q

^^
primat

tranent

la

statue

du dfunt sous

la

y\m

et d'un

yI"*-

Au tombeau de Thothotpou,

c'est le Hiii

\
A/^V^V\

Outre
lieu

les

variations d formes

du syllabique

>'

Q,

m,

i\.
,

[f,

\,

et

M (s'il
n

n'y a pas
^-^

de mettre part ce dernier signe), l'orthographe du mot varie beaucoup

I,

l'^.l,'
I
I

IW'r lit' et' Lt^ fA^^r 0IJIZJLJJ.JX


VI
,,
, .
,

U >^at; 1 U ,M^ <o kcdt (Dict., SuppL, p. 21^ et 1218; ^. astiou (Enqute judic, Mm. Acad. Insrr., 1874, 1"
I

,,

^.
r.,,
I

,x<s.N

M
II

* il
I

Li

^
I I I
;

u M
1

LJ^3

fpj-

Brugsch

lit

unifor-

mmeut

/.et

Z., 1892, p. 1 sqq.


s.,
t.

VIll, p.

AigyptoL., p. 296); Maspero, astu ou 244, n. 2 tudes gyptiennes, II, p. 71 et 86).


;

2.

"^^^y^
II,

i'

U -^ ^.

X
p. 40;

sous la surveillance d'un M

Tombeau

d'Imeri Gizh (Lepsius,

Denkm.,
II, p.
3.

51; Pieruet, ExpUc,

Roseluni, Mon.

cia., I, p.

294-295;

Maspero, tudes gyptiennes,

71-72).

Tombeau de Kounas

Sawiet-el-Metin (Lepsius, Gizh (Lepsius,

Denkm.,

Il,

107;

Maspero, tudes

gyptienne-^,

II, p. 86).

4.
5. 6.
7.

Tombeau de Nebemkhout Tombeau de Rchopss

Denkm., Denkm.,

11,-14 b).
II,

Saqqarah (Lepsius,

62 et 63)

on corrige en

i|

ordres

8.
I,

Ostraca de Florence, sans numro, et n" 2625 {^. Z., 1880, p. 97-98). Papyrus Hood, 1. 19-20 (Maspero, tudes gyptiennes, II, p. 8 et 45). Tombeau de Rchopss (Lepsius, Denkm., II, 64 bis; Maspero, Tr. S. B. A., 1878, VII

= Bibl.
15

gypt.,

p. 55).

recueil, XXVIII.

NOUV. SR.,

XII.

114

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

qui dirige la manuvre'. Ce n'est

sans doute qu'une corve extraordinaire. Dans un


^

tombeau thbain,
les victimes, et
il

c'est le

grand manuvre

^^

qui creuse la fosse o seront brles


le

aide l'immolation d'un

buf en

tenant par la corne'

la

premire

occupation peut tre l'uvre d'un


celle d'un paj'san habitu

homme accoutum
et

inanier la terre, la

deuxime

au btail.

Mais

voici le

nom

dtermin par un rameur

une barque

1^
le

l-^

p^^^'.

N'a-t-on pas affaire des matelots?

En

effet,

un comptable donne trente-huit pains


'
'>

blancs pour l'quipage d'un bateau c:,\\\


les

^\
II

certains, sur
M

Nil. dirigent les

barques de transport

qu'ils

chargent de laines,

comme Ani

aa^^^,
le

de

la

grande intendance de Ramss IP; d'autres manuvrent des bateaux pour


d'un temple,

service

comme
J
I 1

ceux que Ramss


\> \> VH^

a donns

Abydos, avec leur quipage


II

^^^ _M^ W
AAAAAA

ou d'Amon sur

<::^> U _Z -Zf la Mditerrane,


I

",

ou ceux que Ramss


fn^Luu^^^^
aaaaaa

a lancs au service de Ptah^


"^^

^y^
.55\

'TL

K^

AH

.-"-c^^.

UlJ<=>
le

X ^ ^
l

fl^
\

^ 1110(3111'
la ncropole
ils

";

d'autres

<^

<=.^ A JJrt U^^


1

o"
o

comme ceux que ^

ministre

Amnths

poste aux bouches du Nil, ou j v\


d' Abydos'", le

^^

comme

ceux qui mnent Noferhotep


les

garnissent dans la marine royale


III

vaisseaux monts, dont


^
|

prennent parfois
[1(1
,

nom"; Ramss

convertit ses prisonniers libyens en

v^

AAAAAA

marqus au

fer rouge, et les

emploie sous

la

conduite de chefs des barbares

a l'expdition

de Pounit''; l'arme de Pinkhi, sous Memphis, comprend un corps de

Nitocris, constructeurs et matelots, sapeurs, "^ 'fl ^ V5f^'"; ^^ princesse ^ U ^c^^ L_r j i fille de Psamtik P"^ et future pouse d'Amon. se rend Thbes avec une flotte nombreuse
I

f^ir^ ^
t\

^
I
i

et des

rameurs

forts

de bras

ft,

-^-^"^

w^i"; Onou-Amon, qui va par mer

1.
2.

Tombeau de Thothotpou Bercheb (Lepsius, Denhin., II, 1:^4; Maspero, lor. Tombeau de Mouloubikopcbouf Thbes (Maspero, M. M. C, V, p. 450, tabl.
10).

'-it.,

p. 61).

6; p. 457, labl. 8; p. 461,

tabl.
3.

Tombeau de Rsokhimka
Papyrus de Leyde
.-fi

Gizb (Lkpsius,
3,
1.

Denkm.,

II,

42

h)

sur le
(2
I

monument,
p.

le

rameur

est assis.
3,
1.

4. ^A^

I,

350, col.
1.

27
^--,

(Spihgelbkrg, Rec. de Trao., XVII,


p
,,,

c>

avwv\

o
I

148).

Cf. col.

33

"9

/^
p.

"fl

_.

et col. 5,

13

^
5.
Cli

-JTXi- U

Il
I
1

,,.,
s-

<^

rv\ u Jf^U

^
f
^,,
1

i^ ! t t /wvws l/jr\

,^^v

v ^^w
iv^n
i

v\s

n(2
Cf.
pi.
]\\

i""*^ [=s=i
\

Lettre de Rainessou

Thotemheb. Pap. Anastasi VIII,


1.

1,

1.

6.

^O
1
1

^r

d C-L A^AAAA

H-

^^

et

16- p. 2,

10-11 et 15; p.

3,

1.

2;

p. 4,

1.

4 (Select

Papy ri,

150-152;

Chabas, Mlanges,

IV,

p. 69-73).
G.
7. 8. 9.

Inscription ddicatoire d'Abydos,

1.

85 (Maspero, p. 55; Brugsi h, Dict.. p. 1466).


35, n. 11, et infra, p. 115, n. 5.

Papyrus Harris I, p. 48. 1. 6. Papyrus Harris 1, p. 77, 1. 8; cf. iujira, Rec. de Trac, XXVII, p. Statue d'Amnths-Houi au Caire, 1. 52 (Mariette, Karnak,
]

p. 37;

Brugsch, yE.

Z., 1876,

p.

97;
"

yEgyptol., p. 257). Cf. Statue de Pakbs

M T

distingu parmi les soldats et marins de S. M.


.

AAAAAA
pi.

4^

v'iA, lin.
I

V\

^'Ur^^,

enfin

f=^

1^1
I

,0

^^=:t

)^

nj >c^ 1M
dicer.", II, pi.

(Mariette, Monuments dtoers,

34

c, p. 10).

10. Stle

de Noferhotep Abydos (Mariette, Monuments

19^

('?),

apud Brugsch,

Dict.,

Suppl., p. 212).
11. Cf.
12.

Brugsch, Dict., Suppl., p. 212 et 126S; et les dissertations sur Papyrus Harris, p. 77, 1. 5-6 et 8-11 (Chabas, XIX' Dyn., p. 52-56
s.
(?.,

les

et 59-61;

Aperou et les Hbreux. Brugsch, .^gyptol.,

p. 252,

et

Dict,

4J

11)p. 46).
17).

13. Stle 14.

de Pinkhi, 1. 86 (de Roug, CUre^^t., IV, Stle de Karnak, 1. 8 (Legrain, yE. Z., 1897, p.

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

115

qurir en Syrie des bois pour Hir-hor,

commande
,,

des matelots gyptiens naviguant


etc.'.

aux ordres de Smends,


aussi ont leurs
i\

mariniers
les

,,f,^^^\ ^ ^^ ^^^ ceux-ci tiennent


:

Les dieux
la

le

gouvernail

dans

barque

Akhimou-Sekhou. mnent la barque du soleiP; ces d'Amon"; ceux-ia, comme rameurs sont des dieux eux-mmes ^"^"^ T|lc| J] ^fl!)^^^^''; les dvots
^

demandent l'admission en

leur compagnie'.

Voici encore de tout autres travaux.

Un

grand prtre d'Amon

inspecte l'quipe

des travaux du temple d'Amon, l'ordonnance des ouvrages en lapis-laziili vrai, en


turquoises vraies, excuts par ordre de S. M. ^ v\ v\ H ^ ihl Ci ^ _^ ^^^ u u ^ M^ Ld 1 ^ Y sont etc.'; ce la ouvriers art. d De mme ceux d Abydos qui U/l Q Il
1

rr= ^

-,

^
/,

habitent

uti

quartier

commun

avec

les peintres, et

en qui on est donc autoris voir


(1
\^

des sculpteurs'.

Au

contraire, font de gros ouvrages les

Im^
g
,

de

la

Satire des mtiers, tantt garons de ferme


(I

"^

^^ ^

\\

tantt

maons

Vi

'
E

P^i'^iii les

constructeurs d'Edfou sont des asou divins figurs par des

cynocphales

t^j

'

'"

Ces ouvriers peuplent

les quartiers funraires


ils

du Kher

ou de VAsit-mU Thbes, de VAsit-heh Memphis;

se rattachent la

grande cor-

poration des fonctionnaires chargs des travaux de construction et d'entretien, de l'administration et du culte dans les ncropoles. Des prtres des rois dfunts /
1

"^^3:^

ou des desservants de
ft

<=>

ft
I

f^^^
AAA^AA

^ f A

la

Place juste l'occident de Thbes

portent divers titres qui les mettent

-,

^i ^1\ -^^ ^^^^^ ^H


et

H
JJ

n o

^S^^
I

la tte
:

de ces ouvriers
tel
,

indiquent ^

avec leurs propres fonctions celles de leurs subordonns


ouvriers et des travaux
^

Anhourkhoui, chef des


/
I
I I

(2 AAA/W\

^=^^\il. _M^l
23; cf. p. 2,

i\

F=qJ
ij

AAAA/V^U

il

Mil Ul

1.

Papyrus
:

GolnischefiE, p. 1,
(IM

1.

+ 20, 82,
'm.

1.

57, 82, 83 (Rec.

de Trac, XXI,

p. 83-100).

Variantes

{\

et,

^'

s
c,

yf
4;

chap.
4.

Papyrus magique Harris, II, 1. Tdiubeau 15 Gournah (Leps., Denkm., III, 78 a; Piehl, fnscr.
1.

V H ^^'
;

Deudrah (RRUciScn,

Uict.,

SuppL.

p. 1268).

Cf.
mme
:

Licrc des Morts,

hier., p. 84).

Le
1.

texte sur d'autres


/.

monumenis

fournit les variantes

Nf
-J|

rJ

(Tomb. de Pehsukher Thbes,


M

15

Piehi.,

FL, pi.

lO'.';

ViREY, M.M.C., V,

p. .300)

et

(1

que Piebl corrige en


III,

J|

et

je lirais plutt
p. 312-.320).

(1

||

(Stle de

Nakhtmn
5.

Berlin': Lepsius,

Denkm.,

114

i;

Budge, Tr. S. B A., VIII,


II, p. 127)
:

Ostracon de Florence (Piehl, Rec. de Trac,

>^^^ tk
6.
7.

v\M

tk

^^v

^n^,

<

formule qui rapproche

les

chenisou

"^^^^^ '^^'^ -^^^ ^ et les asUou

^^ 1\
^^

qP V^ -^ ^^^^=^ -^^ comme au Papyrus Harris,


.

^
|

'

\1
'

^
'WVAAA

'

'

77, 8.

Tombeau de Ramenkhopirsonbi

(Virev, M. M.

C,

V, p. 208).

Statuette de Sobekouer, chef du quartier des peintres et sculpteurs,


III, p.

^wwn

n^\

(Mahiette,

Abydos,
gyptoL,
8.
9.

366;

cf.

stles n"^ 795 et 801

de Aoufnarson

A. Baillet,

Rec

de Trao., XI,

p. 34

Bibl.

XV,

p. 139-140).

II, p. v, 1. 7, et vi, 1 (Maspero, Genre pistolaire, p. 52-53). DMiCHEN, Bauurkunde, yE. Z., 1870, p. 3, pi. I, 1. 20. 10. Stle du Louvre, salle hist., P. 338; Stles Belmore (Birch, Coll. B.. pi. X, 1, et XIII); Tombeau Dr-el-Medinh (Lkpsius, Denkm., III, 2d; Maspero, Rec. de Trao., II, p. 169-170); Ostraca de Florence, n" 2625 et sans numro (^.Z 1880, p. 97-98).

Douaoufsikhrodi, 8 et 9; Papyrus Sallier

116

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

^^ru C^

/WVVA^

W'0o A AQ
les
<"' Vff*'

^^

r-,tJ

'

\\ Ci

d'autres sont scribes de ces ouvriers'; quelques-uns


titres et d'autres

la fois scribes et chefs'.

Ds l'Ancien Empire, ces

analogues servaient

parmi
\\

ouvriers des

champs \ Enfin, on rencontre l'uvre


'^"^'sc

ces ouvriers

eux-mmes

Om
le

Vif"'

leurs chefs

des pierres dans

Kher
avec

royal,

>/m ou dnoncent les pillards", semblent bien des maons;


'

ceux qui entassent et drobent

sans doute aussi ceux qui, dans le procs de pillage des tombes royales, sont fouills',

envoys

la ville
le

la police

comme
d\\
Il
I
I

messagers', ou pris partie pour leur tmoile

gnage par
T
.

prfet urbain'.
'",
I

Nous possdons encore des notes sur


un )>
.-^-^

chmage des

^m\\
> I

^
I

par prises ^ ^

^
I
I

qui s'occupait aussi des travaux de ^ ^


les

femmes
le

'^'^^

Jj

et d'artisans
III,

yr

." Parmi

gens du palais impliqus dans


i\

complot contre Ramss

figurent des

femmes astiou

si]

qui sans doute ne s'oc-

cupent au palais ni de culture, ni de batellerie'', pas plus que de maonnerie ou de


service militaire. Notons, pour terminer, que
policiers
''.
[
1

ij

a dsign des soldats, puis des

1.

Cf.

Baki
Pineb

Jj

(Stle Turin n 181


I

Lieblein,

Noms,

n* 796;

Maspero, Rec. de Trao.,

II,

AA/V\A^ U
p.

173);

F=^2

(Stle Belmore, pi.

V, 2-3: Rec. de Trac,


pi.

II, p.

174);

Nibnofir hir et

(Stle

Copeuhague,

4;

son frre Nakhtemmaut hir (Stle Turin n" 320 684, 929); Rec. de Trac, II, p. 180-182); son fils Nofirhotep hir (Stle Belmore et Stles Turin ii"* 129 et 36 Rec. de Trac, II, p. 183; Lieblein, Noms, n 929) Hat hir (Stle Br. Mus. n 317 Rec. de Trac, II, p. 186); Kaha hir (Statue Turin Rec. de Trac, II, Ariaraent, etc. (Ostr. Br. Mus. Inscr. hier., pi. XII); Amenkbaou, atennou (Ostr. Florence sans p. 192);

n"

Turin u 129; Belmore n* 267,

XVIII
:

Rec. de Trao.,
:

II, p.

180-181; Lieblein,

Noms,
;

numro
Turin,
2.

^.

Z., 1880, p. 97);

Khonsou a
(Stle

(Ostr.

Florence n" 2625

^.

Z., 1880, p. 97);

Zetsou (Pap. do

pi. 47).

Maanakhif

fip]

\^

H
:

"^

Belmore,

pi.

XVIII, Br. Mus. n" 267

Rec. de Trao.,

II, p.

179-180;

Stle Kestner Mus. n 20

Hec. de Trao., XVII, p. 12);


:

Houi (Turin n 80

Rec. de Trao., III, p. 108);

Pai
AAAAAA

(Turin n" 218


AAAAAA /

Orcurti,
pi.

p.

110; Devria, Bibl. gyptol., IV, p. 155);

son

fils

Nibr

nc^

r|

(Stle

Belmore,

IX, 2
A

Bibl. gij ptol., IV, p. 152; Stle

du Louvre, Salle des dieux V:


:

Rec. de Trao.,

Il, p. 191),

qui est aussi

e^^

>J

l]

__
Houi

(Disque de Boulaq
J
:

Rec. de Tr.,
p. 182);

m,

p. 103),

et ses petits-fils

Pa

et
:

Nakhtamon

(Stles

Turin

n'

307 et 123

Rec. de
AAAAAA
il

Trac,
Meriou
b].

II,

I
I

Phrhotpou
dans

U|i]

(Br.

Mus.

Rec. de Trac,

II, p. 174).

Cf.
:

tp] jWl

et

|(1

M
I

rn

n.

xOx

de Memphis (Tombeau de Maa Saqqarah


signifie dessinateur .

Lepsius, Denkm.,

III,

142

Parfois, mais

pas toujours, ce
3.

mot
1

Ramos
Cf.

W'

\w,

ri

<
:

(Stle
les

Turin n 300
ou
1

Rec. de Trac,

II, p. 185).

4.

supra,

p. 113, n. 2, 5, 8.

Adde

J^

^T | ^

Khkaou

et

Nibsouta (Stle de Boulaq

n" 101; Lieblein,


5.

6.

Noms, n" 496). Cf. Brugsch, JSgyptologie, p. 297. Papyrus Abbott, pi. VI, 1. 21 (Chabas, Mlanges, III, p. 127). Papyrus de Turin (Pleyte-Rossi, pi. 47-48; Lieblein-Chabas, Deux Papyrus de Turin,
Papyrus Abbott,
V,
1. 1.

pi.

IV,

1.

21

et p. 12).
7.

pi.

V,

4 (Chabas,

Mlanges,
1.

III, p.

79 et 89;
p. 244).

Maspero, Enqute,

p.

240 et 276).
245, 252-

8. Ibid.,
9.

10 {op.

cit.,
l.

Chabas,

p. 81 et 93;

Maspero,
cit.,

Ibid., V,

13-14; VI,

5 et 21; VII,

9 (op.

Chabas,

p. 95, 104, 106, 132;

Maspero,

p.

253, 264).
10.

11. 12.
13.

Ostracon du Louvre, 1. 5 (Devria, Bibl. gyptol., V, p. 262). Ostracon Caillaud (Chabas, yE. Z., 1867, p. 38; Devria, Bibl. gyptol., V, p. 258). Papyrus Lee a I, I. 5 (Devria, Pap. judic, p. 126 et 156 Bibl. gyptol., V, p. 197 Maspero, Pr. S. B. A., 1890, p. 250.

et 221).

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN EGYPTIEN


M. Erman donne au mot
sens de

117

le

troupes

d'ouvriers enrgiments'. Brugscli

repoussait cette interprtation et voyait


tariat libre'. J'ai cit de ces gens,
les

l le

nom

propre des travailleurs et du prolexerant des mtiers trs divers,


le

hommes ou femmes,
la

uns dans

les

champs de

particuliers, d'autres

parmi

personnel des temples et de


II

la ncropole,

ou encore au palais et dans


les

marine royale. Ceux que Ramss

donne

au temple d'Abydos et

prisonniers de guerre que


libres;

Ramss
autres

III

embarque sur

sa tlotte

ne semblent gure des travailleurs

l'attribution funraire de certains les tient


les

d'un lien durable; mais rien n'oblige considrer

comme
,

esclaves.

Leur nom
ris

vient-il

de

(]

l'^^S.,

(1

'

^^^
vg^

rcompense

et signifierait-il sala-

? Pas plus probablement que


flJ

^^^
^'''

de

^^^

merces.
,

On

le

rapprocherait

plutt de

P^fc^- flUP^fl^^^
^'^

"

lsprisable,

coupable'

d'o ftO \^
^

b3^''
[1 ^J

oppos -==^'\\ ^''feraient-elles songer,

^ny^^^

le

mal

Peut-tre les formes


I

ou

comme
On
le

racme, au verbe

x
[1'^

\:^

/]

pousser, renverser, con-

qurir '

des vaincus, captifs ou razzis seraient devenus esclaves, puis travailleurs


pourrait encore penser
si

plus ou moins libres.


les

In

ou

(jft

||

tombe

car on
,

y a vu souvent employer; ou mme,

l'orthographe s'y prtait,

demeure

ce qui leur donnerait

nom

avec

les fonctions de

domestiques
l'on

ou celui d'employs
la

d'une administration, sens que comporte encore ast. Si


atteindrait plus aisment une lymologie, soit
soit
M
,

adoptait

lecture kot, on

kcot,

travaux

surtout de btisse,
,

\
M

f^
K*.To,

KcoTe,

marcher en

cercle, faonner
soit i

au tour
t
,

d'o aussi
m

\^

Un^

11

il

naviguer, barque,
.

\t

li

forme, image, former, btir

Les samdotou forment une des classes infrieures de


et les

la

population avec les chemsoa

honou auxquels Ramss

III les associe

dans son grand discours du trne".

Tout d'abord on assimila


rien n'a justifi ce
il

les

smatou

{sic)

aux Smites, c'est--dire aux Hbreux;


fortuite de consonnes
:

rapprochement provoqu par une simihtude

a fallu reconnatre en eux des employs infrieurs de diverses administrations'.

Rien n'indique

s'ils

sont de purs esclaves. Les indications les moins vagues sur

leur origine et leur transmission se lisent au


les

Papyrus Harris. Ramss

III

a pourvu tous

dieux

de samdotou, dont

il

a combl les vides avec de

nombreux individus

1.
2.
3.

Erman, yEgypten, p. 180-186. Brugsch, yEgyptologie, p. 296-297. Brugsch, Dcct., p. 126.


Ibid., p. 120.
Cf. in/ra, 14, p. 127.

4. 5.

Papyrus Harris l, p. 75, 1. 75, 1. 1. 7. Cf. Heath, The Eodus papyri; Ch. Lenormant, Les Livres chez les gyptiens {Corrcsp., VIII, fvrier 1858); Goodwin, Cambridge Essays, 1858, p. 256-257; Chabas, Mlanges, 1, p. 28 et 45, et III, p. 85; Deux Papyrus do Turin; Devria, Mon. de Bakenkhonsou, n. 44 (Bibl. gyptoL, IV, p. 315-316); Maspero,
6.

Inscr. dd. d'Abydos, p. 57, n.

2.

Il

n'y a

mme

pas l'indice des peuples trangers

|,

comme

pour

les

perou.

118

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

^ypi.'-\^^des champs suivre leur mention de


I I I

celle
ils

n-^-^ Vf t^Ci lll_!S^^=3 ^ III et des bestiaux\ Mais taient-ce des captifs
I I I I 1 I I 1

Il

fait

comme
prcise

les

honou dont

sont quelqiK^fois rapprochs"? Jamais


\1/

ils

ne sont,

comme
j]

souvent ceux-ci qualifis de


|)as si le
il

^^

^'', et leur dsignation


le

^
si,
s'il

Im

ne

roi

les a

pargns sur

champ de

bataille,

ou

natifs d'Egypte,
il

vern,

les

a transports d'ailleurs ou multiplis sur place'.

Un

autre passage% o

est question de

ceux du temple de Ptah, semblerait plus

significatif,

ne prtait

discussion, mais prouve en tous cas qu'ils taient rpartis dans des emplois divers et

vous l'obissance.
Tout, en effet, les montre comme de trs petites gens. Le scribe Amonemant les nomme comme des individus destins tre recenss et toujours prims'. Un autre estime

conforme l'ordre naturel que leur enfant obisse autrui

et

ne

soit pas

un grand'.

Ramss

III

nomme

des prophtes et des surveillants pour faire travailler ceux du temple


et

d'Hor Khent-Khrati
Pnpyrus Harris

commander chez

lui

<=:>

^^

"B

'^

Mil

1.

I,

pi. 57,

1.

8 (dons tous les dieux mineurs). Cf.

^=^
ibicL, pi. 59,
1.

ra
1

(dons Apwatou de Sais).

fttP
I

w
h
.=J

/J^AA/V^
I I

a,
1.

III

51

^ Papvrus #111
w

Harris

I,

pi. 45,

8 (dons Ptah

ra

w
x^'
^

Ji^ s=>
I,

<rr> t^l^Tl'-.tUlf^ZJ
I
I
I

il

/n Papyrus Harris

pi. 60,

1.

3-4 (dons

Soutekh de Ramss).

4. 5.

Cf.

supra, supra,
:

:^,

honou, Rec. de Traa.,

XXVH,

p. 196, n. 10.

Cf.

3, p. 195, n. 8. Il s'agit
:

manifestement des Egyptiens dans

l'pithte

n
I

SE

^^r^ de

cer-

tains rois (ex.

quand Ramss
.,

mais, non moins srement, le terme s'applique des vaincus III dit des peuples trangers, Ngres et Syriens J'en ai fait par mon alaive des gracis de
Rec. de Trai\,
p. 123);

XVI,

moa

ob,e

et

mes

capffls
1.

.
:

(Mdinet-Abon,
R
"^Tt

mur
M,

^y
Rer. de
Q

<^ ^]. 22! ! ^

sud,

19

^ 'X^

'Sn

Trac, XIX, p. 16). AAA/V\A "^"'^ ."'^ ^ AAAA/V\

^ \i
rs/SAyVA "^"""^

<!. m V "^

^ f U^
il
I

^
1?

AAAAAA
(3
I
I I

a/vvnaa
I

(3.
I I I
I I I
1

O8

^-^

(S

Papyrus Harris,

pi. 47,

1.

9.

Birch

traduit

II l_^ ( hve filied thy pure harem with women. 1 brought the children as spoil. They were men, servants, hands and others. I gave them to thee for offlcers in the house of Ptah. The.y were doing wbat was
I
:

_M^c,

=]r-Q-,

orderer for ever.

Je prfrerais

J'ai

garni ta proprit sacre (synonyme de


I

Ci

de femmes, dont
et de excuteront les

j'ai

ramen

les enfants qui taient spars d'elles.

Quant aux gens en condition d'hommes samdotou


emplois dans
le

manoeuvres d'autre
ordres jamais.

sorte, je t'en ai

donn pour
de
I

les

temple de Ptah, o

ils

Ce

W
a^aa/v\
I

serait forcer le sens

que d'y voir un butin de guerre.

/\

Sallier
1, p.

o,

1.

7-9;
*

Papyrus Anastasi V,

p.

x,

1.

6 (Sel. Pap., pi. 104;

r Maspero, Genre
_M.
I

Papyrus
pistolairc, p. 74;

Erman, JSgypten,
'^
8.

(^

r
<:
3
I

p. 187) AAAAAA AA/V\A^

^^^

Ci

_Hi^

'^^i^;^

Il

n^^
I

-ii>^

^^'

I i

1 il

Papyrus Anastasi V,

p. 26,

1.

5-6 [Sel.

Pap.,

pi. 120;

Chabas, Mlanges, IV,

p. 156).

LES

NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

119

<=> 'y'

il

'^

n^
la

'

et recense les redevances annuelles

de ceux qui sont au temple de


^.r-^ ro
(2

Ramss dans

naaison

d'Amon

sous la direction des grands de ce temple

^\
^

Comme
le

variante des formules o le dfunt vante sa bont pour les petits et misreux,

grand prtre d'Amon, Bok-ni-Khonsou se dclare un bon pre pour eux,

(j^
M

f\

^ /wv^^=^s2^'. Des comptes de


,

distributions de vivres les

nomment
etc.,

^.^

^^^^'^S'in

parmi

les serviteurs,

redou, chemsou, honou, sodemou,


la

du Rala

messum

';

et,

de

mme parmi les

travailleurs de

ncropole thbaine'. L'enqute sur

violation des hypoges royaux les


les ouvriers et policiers

envoys

nomme 1^ la ville comme

^
messagers".
faisaient-ils
cfuXaxtxai.

/^

^
On

n, parmi
a renonc

Servaient-ils seulement dans les temples et

que

au juste?

ne voir en eux que

les

gardiens des temples, les


cultivent
le

Sont-ce des
l^s
.^g^

domestiques

ruraux' ?
lesquels

Abydos,

ils

domaine du dieu

et

en livrent
-^
\>

prod uits pour


<a

chacun
/w^v^^

est tax,

1^

X^

^slj

/w^AA^

OUu

^^37

\_j\

(<^

Mais, au papyrus Abbott, l'ouvrier en mtaux Pakhar, accus de vol


cette catgorie

sacrilge,

appartenait

de gens
_

Mv

^^^

temple de

Ramss IIP.
qu'il passe

Toccasion de l'entre de Mnptali Hliopolis, on donne cent outebnou

de bronze ceux du temple de Ramss IP'. D'lphantine, un scribe en tourne crit


en revue
les fantassins et cavaliers

des temples ainsi que

les

samdotou
les voit

et

menhetou qui sont dans

les

demeures des

officiers

de Sa Majest".

On

au

service
dit
:

posthume d'une simple

particulire^ l'Hathor
1

ou dfunte

Isitoirit,

qui Anubis

Ta maison,

sa domesticit

v\

Mi

provient du cycle des dieux''.


I

Un

intendant des mtaux

et des fourrages parle aussi des siens

v\

i Ij'^

Leur emploi

tait sans

doute aussi peu

fix

que

celai des astiou

ou des miratiou.
diversit

Le

pouill des
:

temples, dress par

Ramss

III,

confirme "l'hypothse de

d'emplois

il

rpartit l'tat des biens dus la gnrosit


l'un,

du

roi

pour chaque temple


l'intitul
:

en quatre chapitres, dont


"^^^^^
I I
I

contenant des redevances annuelles, suit


I

_M^

1 1

'^z^

1.

Grand Papyrus Harris


Ibid., pi. 12 a,
1.

I, pi.

59,

1.

11.
9.
1.

2.
3.

1; cf. pi. 32 a,

1.

Slalue de Boknikhonsou Munich,

4 (Devria, Min. do Vlnstitut gyptien, 1862

Bibl. gyptol,,

IV,

p. 286, 289, 315-316).


4.

An

52 de

Ramss
147-151).
et

11,

Papyrus de Leyde
pi.

Monuments
5. 6.

gyptiens. Papyrus de Leyde,


p.

I, 350, v, p. 3, 1. 18; p. 4, ]. 14, 30; p. 5, 1. 5, 16 (Leemans, 144-146; Chabas, Mlanges, 1, p. 26-28; Spiegrlberg, Rec. de

Trao., XVll,

LiEBLEiN
p.

Chabas, Deux Papyrus hiratiques de Turin, p. 13-15. Papyrus Abbott, pi. V, 1. 11 (Birch, Papyrus Abbott, p. 5; Ch\b.\s, Mlanges,
244 et 277).
p. 131, n. 2.

III, p.

79 et 93;

Maspero,

Enqute,
7. 8.

Chabas, Mlanges, IV,

1. 88 (Maspero, p. 57). Papyrus Abbott, p. 4, 1. 13 (Chabas, Mlanges, III, p. 84). 10. Papyrus Anastasi III, p. 6, 1. 12 [Sel. Pap., pi. 79; Birch-Chabas, Bibl. gypt., IX. p. 300; Maspero, Genre pistolaire, p. 77). On peut se demander s'il s'agit de matire premire transformer, ou, comme veut M. Revillout, d'une valeur monnaye. 11. Papyrus Anastasi IV, p. 4, 1. 8-10 (Maspero, Genre pistolaire, p. 20). 12. Papyrus du Louvre 3283, p. 4, 1. 4 (Devrta, Cat., p. 145; Pierret, Voca6., p. 498). 13. Tombeau de Senemaah, Thbes, 1. 23 (Bouriant, Rec. de Trao., XIII, p. 177).

Inscription ddicatoire d' Abydos,

9.

20

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

(]| r-^-^
:

'.

Or, ces objets produits des prestations des samdotoii

))

sont fort

varis

or,

argent et cuivre, distincts des objets d'argent de leur fabrication*,

totes et fils, encens, cire et miel, huile et vins spiritueux, bl,

fromages

et lin,

oiseaux

d'eaux, bestiaux et oies, bateaux.

Il

y a donc parmi eux des orfvres, ciseleurs et chau-

dronniers, des jardiniers, des cultivateurs, des chasseurs, des bergers, des charpentiers;

deux de ces mtiers sont ex)3ressment nots


et
les

les

cultivateurs

^^\\^^4^^
artisans parmi
le

oiseleurs

'^S
:

^^

ou

<^

^ ,f ^^-^^
,

,^/. On

retrouve' ces

personnel donn par

Ramss

II

au temple d'Abydos

en dehors des

constructeurs et des officiants, on voit


(roudoii) et les

nommer
1

les

^Tr^^

vg^

avec leurs contrleurs


les

^^ ^T ^
f^^^""

I'

P^'s des

>>

y^'
tte,

po^r manuvrer

bateaux, et

^^^
P

VV^'
\^
'

'^^

construire,

en

comme

au pouill, des marchands

VH4

^^'^^ leurs

^^^

faits d'or,

d'argent et de cuivre, ce qui explique


les

comment

les objets

de mtal sont rpartis en deux postes au pouill,


les

uns sans doute

produits du commerce,

autres fabriqus.

vrai dire, les scandotou sont

mentionns

ensuite part, avec les ounnoutiou et les miratiou; mais ce peut tre titre de rsum

du chapitre, comme

la

mention

initiale

de gens du Sud et du Nord'.

Une

liste

de recensement" avec l'indication du nombre de ces gens, de leurs noms,

de leur habilet, que Bokniptah

commande

Kawisar^ apporterait un secours


:

trs pr-

cieux, sans l'ambigut de la premire phrase

^l'^^/^^'^f'
I I

'

'

'

l'^v'^^^^^

_M^ ^^Z^ <=> ^ m c:^^Wlt <=> /vwwv 2i' X ^ (2 M' S==i III \j\ "^ et la liste de plus .^ Outre que, entre le prambule ^^ _ Y 1=/] ^ ^ <=> (S A AAAAA^ (^ OO r de trente emplois qui suit, la division manque de nettet', on peut se demander si le projet comprend diverses sortes de samdotou, ou bien les samdotou et de plus les gens
I I I

^^:^

^
I

1 V^

^1

111^

dsigns ensuite. Parmi ceux-l se rencontreraient, selon

la

premire interprtation,
:

des individus de professions trs varies et de rangs trs ingaux

laboureurs, bou-

langers, tailleurs de pierre, aussi bien que chefs de culture ou d'atelier, porte-bannires

de divers
1.
\.

tats'',

scribes, officiers

du sceau, majordomes, commandants

militaires,

que

Sic daus le pouill d'Amon, PapjTus Harris


est

4.

Le mot samdotou

dans celle
2.

I, pi. 12 a, 1. 1, et daus le tableau rcapitulatif, pi. G8 6, omis daus les listes de R, pi. 32 a, 1. 7, de Ptah, pi. 51 b, 1. 3; l'intitul entier l'est des dieux mineurs, pi. 62 a, 1. 11; mais il s'agit sans doute de la mme catgorie de gens.

II' i'^"^^,__^ "^^


51 6,
Cf.
9.

^^1,1

^=5,

^H^ /^

mL

''^'

D'

'^'' '''^^'''
^

pi.
3. 4.

5.
6.

Trac, XXVII. p. 201, n. 8. pL 32 b, 10. Inscr. ddie. d'Abydos, 1. 81-89 (Maspero, p. 53-57). Ce sont sans doute des listes de ce genre que contiennent
supra,
4,

Rec. de
I,

Papyrus Harris

pi.

12 6, 6;

les tablettes

de bois stuqu de

la

XIP dy-

nastie,
7.

l'on voit les

noms de

31

ou 27

^\

X,

IDaressy, Ostraca, n" 25367 et 25368,

p. 95-96, pi. 62-63).

p.

Papyrus de Leyde I, 348, p. ix, 1. 6, x, 8 (Leemans, Mon. gypt., pi. 149; Chabas, Mlanges, IV, 130-137 et pi. 6; Brugsch, /Eigptologie, p. 223-227). 8. Brngscb poursuit le prambule pendant deux lignes o Chabas lit les noms de 7 personnes ou groupes. 9. L'un des juges de la Haute-Cour sous Ramss III {Pap. judLc. Turin, p. ii, 1. 4; Devria, p. 83) est
I

I
I

-/l

11

Y
I

'^^''^

J&^

^\ ^^00"^^^=' '^
Ii\\\
l
I I

titre

analogue plusieurs de ceux du Pa-

pyrus de Leyde.

LES

NOMS DK L'ESCLAVE EN GYPTIEN


ni assimiler

121

Ton ne peut tous qualifier de manuvres


<'i

aux esclaves sans

traiter d'esclaves

peu prs toute

la

population.
le roi

N'est-ce pas un peu ce que fait

Araonemht, recommandant son succes-

seur de ne point s'abandonner un favori, sous peine de perdre son autorit, et de

ne point se laisser mener par des sujets


v^^x

[^^^

-^s^

^ "^^k.
1
,

Q])'^^.

Le personnaf'e

le

plus important que nous connaissions avec cette dnomi-

nation est un trsorier, prtre, grand lecteur, YsW ^==^


teurs

m 101
les

choisi

parmi
^^>

les servi-

du

roi

Amonemht
le

III,

Il

,_,

"

fW)
JSina'.

1'^

V^

^'^^^
'

P"^' ^^P"

porter par

mer

produit des mines du

Loin de voir en eux des esclaves, M. Revillout

tient au contraire
les

pour des

jeunes gens de bonne famille leurs premiers pas dans


((

carrires librales, des

conscrits, ceux qui ont pris le

cingulum,

soit

pour

la

milice proprement dite, soit

))

pour l'administration

ainsi

Amonemant ne

parlerait des

samdotou

Pentaour que

parce que celui-ci, sous-prfet dbutant, serait l'un d'eux

Pour moi,

je croirais

que ce sont des travailleurs ns en Egypte,

soit

de captifs,

soit d'gyptiens, habitant un domaine, soit divin, soit royal, soit seigneurial, et ex-

ploitant ce

domaine
ils

soit par l'agriculture, soit

par

le

travail des ateliers;

vassaux de

dernier rang,

sont taillables et corvables plus ou moins arbitrairement. Par l'inils

telligence et l'instruction,
n'est pas

peuvent

sortir

de leur classe,

comme

de toute classe qui

une caste; mais


les fils

c'est

seulement en devenant scribes

qu'il entreront

dans l'ad-

ministration avec

de famille.

L'tymologie de leur

nom ne donne
Q7\,

pas de renseignements d'une valeur absolue.

Devria, s'autorisant du dterminatif


cantare''; mais

rapprochait

le

mot de

julottc,

julo-s-ti,

clamare,

aucun texte ne
,

les

montre comme chanteurs. Brugsch, s'appuyant sur


1

un autre dterminatif \
et

tablit

un rapport avec

^^^^c:^:^ :=:^ fard


;

pour

les

yeux

suppose que

l'on consacrait les

samdotou par une onction'


8

je n'y crois

pas plus qu'au


le

baptme des honou suppos par l'tymologie

?^"-

Faut-il considrer

mot comme
la

compos

de '^^^ main,

le

traduire par
r

manouvriers

ou gens assembls dans

main
ou

et le

comparer
la

^
?

^,

qui se traduirait semblablement par


le

manouvriers
/^etptiva?,

gens sous
le

main

Chabas a propos

sens de manouvriers

x^'P-

-cxvTi';

recensement de Leyde prcit parle bien d'artisans

habiles de leurs mains

de
1.

OO \^
la

iiJfi

i_^!^^ ni manipulation ) du bronze


I
I

il
I
I

et

du

((

chef de la main (c'est--dire des


--n
rs

manieurs

'

h ^3^ ^-^^^^ ^ r^ \\ UU ii^-^1lL=J]^ 1


n
r-

ou

o
1

^ mais
III

il

ne f parle pas que de H V

il)

Vocab.., p. 493;
2. 3.

Prceptes d'Amonemht, 2 Papyrus Sallier II, p. 1, 1. 2 (Sel. Pap., pi. 10; de Roug, ap. Pierret, Amlineau, Rec. de Trao., X, p. 104). Grallito de Si, dit Hor-oi-ta-mehu, au Siua (Spiegelberg, Rec. de Trac, XX, p. 51).
:

4.

Reoue gi/ptologique, VIII, p. 19 et 20. Devria, Mon. biogr. de Bakenkhons,


1.

n. 44;

RUd. gqptol., IV, p. 316. """'^ A 'n n r^>

uoferhotep,

7,

Louvre

n* 3176,

cette expression

'

^>v

Il

cite
"^

S?)

"^''^
i

du Papvrus de ^^^^ S\
cvl

Feti-

celui qui
,

donne le chaut (qui chante) tous les dieux , o Brugsch que rien, pourtant, implique cette auto-oblatioa du samdot.
5.

voit celui qui s'est

vou quelque dieu

sans

Bhligsch, Dict.,

p. 1236.

6.
7.

Ibid., p. 973, 974 et 977.

Ch\bas, Mlanges,
Loc.
cit.,
1.

III,

p. 85.

8.

2 et

6.

RECUEIL,

XXVm.

NOUV. SR.,

XII.

16

122

LES NOMS DE L'PZSCLAVE EN GYPTIExN

manuvres.
la

Ici,

,,

comme

en latin manus, signifierait-il un groupe, Une troupe?

main du bronze

serait l'ensemble des

samdotou

travaillant le bronze sous la sui':

veillance du .^a; d'autres obiraient leurs chefs respectifs

ainsi

Amonemouaa,

grand

de main dans
Il

la

ncropole
.

->-

V
la

',

aurait dirig les samdotou,

commandait aux
.

asliou.

Le mot

rappellerait-il le sens de

comme manus dans

in

manu et
((

manctpta^. Sans y mettre

nuance de proprit absolue de ces expressions,


de, une locution semblable
le

l'gyptien
<=:^>
i
I

a,

pour

signifier
))',

sous
.

l'autorit
>-=-^ a
^^
I

^.

^^^^

ou

dans

la

main

synonyme de

sous

bton w^: ainsi plusieurs des pilleurs


reoit

n
'^~--'

<:iz>
^^

de tombes taient "^^^ du premier prophte


l'ordre

d'Amon'; un chef de Madjaou


lui a

d'amener des hommes que son suprieur


; I _

mis en main
^^^

JS^^

'.

v<?i

A jQ.

i
I

>

A M Hi'
ij

va
2f
c,\,

un esclave drob son matre


le suffixe

qui parfois se supprime, serait

-M^ ^ l'^v.^^ fminin collectif du mot entier,


<2

est ;333: "^^

L=/l

1\

Peut-tre
et <=^^

une

simple consonne'; ce radical l^^c^::' driverait-il de


renverser, conqurir* ? alors les

la racine

cr^s.
:

traverser, razzier,

semdou

seraient les captifs

sens sduisant, mais

que

les faits

ne confirment pas.

ciW dans nyOr.

\
soit

laisserait

Ou bien, au contraire, le c=^>, pris pour suffixe comme comme racine soit Y^^t^ ^ diriger, analogue v
I

commander,
prtre M

'^.^
I

ou
et le

audire ou obedire, qu'on retrouve dans

le

1\

^ ou

domestique

SA. Mais ces hypothses sont

bien fragiles pour tayer quelque conclusion.

11

""^"-V&J
,

et-~~^^s2

^^

'^

'r^

vient de
'^

il

convient d'en rapprocher ces deux autres mots,


:

^,

dont

le

sens serait analogue

manuvres

ou mancipia.

1.

Disque de Gouriiah, au Caire (Ree. de

Trais., III, p. 103).


^''^^^

2. 3.

Ou

encore

:
1

"

^^' ^"/'j P- 124.

4.

Brugsch, jEgyi)tolo(jie, Papyrus Abbott, p. 7, 1.


15-16 et
pi. 3).

7;

Papyrus Amhurst,
4

p. o,

1.

1, 3, 4

(Chabas, Mlnii^jcs,

111, p.

132 et

pi. 7;

IV,

p.
5.

6. 7.

Papyrus Auastasi V, p. 19, 1. Papyrus moral de Boulaq, pl.

18,

(Chabas, XIX" dy/.i., p. 153). 1. 16 (Chabas, L'gt/ptologie,

p. l.O;
I

A^rl,lNEAU, Morale, p. 84).


^^i
I

l'appui de cette hypothse, je dois noter l'orthographe isole

dans un appel aux vivants,


lUcrofjl., pl. 40).

entre diverses sortes de prtres et les


8.

De Roug (Comptes rendus


p.

rcmdou (Stle de Saqqarah de V Acadmie des inscriptions

de Roug, Inscr.

et belles-lettres, 1871. p. 350, et Dict.


I

ms.,

apud PiERRET, Vocab.,


p. 23,
1.

499)

attribuait le sens

de domare coajlt
I

_M^^
1

V\

(Pap. mor. Boulaq,


I I

14),

o Chabas [L'Egyptol.,

p. 207) voit

un

lit, tjulh, ainsi

que dans
I

^k\

(Ramss
Ci

III, ayjurf

Buhton, Excerpta, pl. 43, 1. 23), et Amlineau un arc (Morale, p. 247). dans un texte qui oppose les pays trangers, donns par Amon Ramss 111
<::^:>
9.

_cF^

Le mme mot se retrouve pour son plaisir, et l'Egypte


Rec. de

(I

cis^ii -^^^-^^

depuis qu'il rgne sur la terre (Stle de Louqsor

Trac, XVI,
p.

p. 55).

Le dieu

artisan

qui quilibre le
Cl

monde

Inscr. ddie. d'Abydos,

1.

27 (Maspero,

24).

Briigch

et

apparent TwAiie, efjingere, creare {Dict.,

p. 1227'.

LES

NOMS DE

L'ISCLAVK EN GYPTIEN

123

Peut-tre y aurait-il une e^quation tablir entre


<=r>
I

M^.

^
d'une

P^y^-

d'une part,

et

^
a

^l

d autre part.

Les dotiou

hommes de main
3-_ _

-^'-

nous apparaissent occups aux champs.


'

Au tomvanner

beau de Ti. un laboureur se dsigne ainsi


il

femme en
les

train de

est dit

TToIJ

Amoni
-^^

se vantait d'avoir

mis

terres de son
il

nome

en valeur sans exaction,


))

sans qu'il y et un chef de manouvriers qui

ait pris ses

hommes pour
I

la

corve

!R-

Z ^J|^^^ v&
le

'^H k.=^
^

Une

opposition, dans la Satire des mtiers, entre

a sembl contestable.
celle

Cependant l'existence des


]
-k

Oll vV!r'' semble bien prouve par Mfd'

scribe et les

d'une sorte de bureau du travail

133]

s=5
I I

ou

ressortit au

bureau du nomarque, kha


"^^^^

l ni zat, et o

X _&e^

\\

mm"" qui
/wwv^

fli

il

est dlivr quittance

pour un

^ ^^
les

^^^

hommes
<^

collier et plusieurs
|

^. femmes

et enfants'.

Parfois les mots

ou

mme

il

sans le dterminatif de
,

^j],

paraissent

dsigner des individus,

comme

en anglais

four hand

quatre hommes, ou

petite

main

chez

modistes parisiennes.

Cependant

s'appliquait plutt quelque catgorie


cette phrase
III
:

spciale de gens,

non des hommes quelconques. Dans


,

[1

^^

^1^
les

^
VJ
(>

Ji

Ramss

ne distingue-t-il pas
'? Dans
of

samdotou, d'une
'

part, et, d'autre part,

celle-ci,

"]
I

\1A

f (S

^^.^.n ^(5^^ ^^-^


-"
I I

^
I

/J

^^..:=_

Ci

^
I

quelque sorte de
(^
I

manuvres

% o Birch traduit : out


,
c-^=~j

hand

et

j'ai

vu une variante de

=s:^
Ci
I

sous l'autorit
)

peut-tre doit-on entendre


I

l'intention de

(c'est--dire

pour diriger
il

ou

la tte de

<2

leurs

manuvres

Enfin, dans certains rcits de guerre,


glants
:

signifierait autre chose

que des trophes sanle

sans doute,

il

n'est pas question


tas

de rvoquer en doute

tmoignage des tala liste


selon

bleaux de Mdinet-Abou, avec leurs


1.

de membres coups; mais en tte de


p.

Tombeau de Ti

Saqqarah, n" 38 (Brugsch, Dict.,


II, p. 73).

1671;

Moi,

je

pioche, je tape

[fort ,

Maspero, tudes gyptiennes,


2.
3.

Tombeau d Ti, n" 144 (661^., p. 1059). Tombeau d'Amoni Boi-Hassan (Lkpsius, Denkm., II, 122). Brugsch (Dict., p. 1671) traduit par laboureurs; de Roug [apud Pierrkt, Voca., p. 722) et Maspero [Rec. de Trac, I, p. 174; cf. Anderson,
Sphinx, VllI,
p.

86-87)

hommes
di.K

La leve d'un

ont vu dans la main une variante phontique de ^ et traduit par a chef de cinq homme sur cinq pour la corve serait rapprocher de la leve d'un homme sur
:

dcimation, des
et la cavalerie,,

pour l'arme, qu'atteste Ramss III comme une vieille coutume Je n'ai pas emmen les hommes, par temples de tous les dieux, selon la mthode des rois, pour les faire inscrire dans l'infanterie

k HT s=5i ^ J^n^n l\ " |x ^


j\ l
1l(i|
I I
I

^
I

'

= ^ 111 !=^
1 I

i-iii

li(E

U . ^ nAj ^ ^ iii<=^^^_%^T,
| I

<=> <::=>
le

<=> iM
3 et 4.

-^

Pap. Harris

I,

pi. 57,

1.

8-9.

Papyrus Sallier verbe mettre ^


4, 5. 6.

Stle de Isnib,
Cf.
:

admettent ce mot o Maspero ne voit que . avec voyelles et dterminatif abusifs (Genre pistolaire, p. 72). XIIP dynastie (Mariette, Cat. d'Abydos, n" 897).
II, p. 11, 1.

Brugsch

et Pierret [il. ce.)

_M^

V^n

-^^1 m
l
I

Pap. Bonlaq, n 18 (Mariktte,

pi.

29;

^.

Z.,

XXIX,

p.

10.'^,

112),
.

il

s'agit
7.

des Ma/aiou.

Papyrus Kahun I, 2 (Griffith, pi. XIII, 1. 9-18; p. 35). La correction 'v\ s -^^ /www 1=3: devient inutile (Moret, y. Z., XXXIX, p. 36, n. 1). 8. Papyrus Harris, pi. 47, I. 9. Cf. supra, 10, samdotou, p. 118, n. 6. Cf. supra, 3, honou, Ren. de Trao., XXVII, p. 196, n. 12. 9. Papyrus Harris, pl. 59, I. 11.
' '

^"^

^^
l

I,

124

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN EGYPTIEN

des prises rapportes de Mageddo, entre 441 prisonniers

frapps vivants

et les

che-

vaux, figurent 83 mains


blesss,

o'

peut-tre s'agit-il de prisonniers qui n'avaient pas t

ou de valets d'arme, de non-combattants


loin.

comme

les

dont

il

est ques-

tion

un peu plus

De mme dans

l'autobiographie

d'Amenemheb,

qui, aprs les

assauts, rapporte son

roi des prisonniers et des mains.

12.

^-^UJ
la

Ce sont des subalternes.


rencontre parmi

Un

des condamns de

Haute-Cour sous Ramss

III,

Ach-hebst, occupait ce poste prs de Pabakamon, un des chefs du complot*.


les serviteurs

On

en

nomms
le

aprs

la

famille sur certaines stles funraires'.


le rite

Un
le

servant

d'Osiris remplace
les services

sodem dans

de l'ouverture de

la

bouche*.

La personne ou

d'un khridot peuvent tre l'objet d'un march,

comme
chef,
'

prouve une quittance pour celui d'un moui" sahut du district nord du Fayoum'.

La

qualification d'un ouvrier de la ncropole

qui est sous


U
I

la

main de son
_ki^

s=3
o

il

L=fl

i=J

le

mot

est

dcompos en

ses

^ 1=3 ^^ o^ ^ W <==> r^^ ^ ^deux nature. L'emploi lments, rend bien compte de
I

/wv^

(E

sa

du
de

mme mot

'vwv^A
I

pour un ncessaire de scribe


la

'
, ,

confirme l'interprtation
.

gens qu'on a sous


ZZII
^^
/i

main

et

non

mailre de sa main, habile, actif

Le

<=:r>

ngligent auquel on compare un mauvais colier est un


et

servant

de voilure, un gabier

'Y
I

non pas un habile pilote".


"

Un

ingnieur, qualifi
.

'"'

^^^ ^^^

subordonn docile aux instructions de S. M."

Un
I

scribe sans courage, rebelle l'lude, doit se rendre docile, maniable, -<2>- JLjl M ^-^ Ci A vr\ n m \\ fi'\ Si l'on loue un savant esclave du seigneur d'Hermopolis au
de Karuak (Chami>ollion, Mon.,
p. 4,
1.

1.

Table

statistique

II,

pi.

156, 1;

Lepsius, Dcnkm.,

III,

32, 25;

Mas-

PEHO, Bihl. gy/doL, VIII, p. 230). 2. Papyrus judiciaire de Turin,


3. 4.

i:

(Devria,

p. 25 et 1S9

=
p.

Bil. crjyploi., V, p. 119 et

2-44).

Cf. DiiVUA,

iljlr/.,

p. 18J.
1.

Liore des Morts, chap. Lxxix,

6 (PiKiiuiiT, Ml. d'an-Ji.,

I,

118; Vocah., p. 442).


1,
2,
1.

5.

LJ!1~^^^
<:^
I I
I

^
<:

>

if
I

Si
>

6U
<Ci
I

Ahi-Senb. Pap. Fayoum


I I

12

(GiuKKrni,

pi.

XIII,

AAAAAA <.

p. .35).
6.
7.

Cf.

Papyrus Abbott, p. 6, 1. 5 (Maspero, Enqute, Brugsch, Dict., p. 112(i; Sa/'/d., p. 'J68.


l'aualoarie

p.

252; Cuaias, Mlanges,

III, pi.

(j,

p. 104).

8.

Malgr

de

porte- canne , etc.

i\
Il

'^
I

et

des mots

tels

que

<=>
28;

V^.^

<'

porte-rouleau

<rr
Brugsch.
SuppL,
/

9. Papyrus Anastasi IV, p. 2, 1. 7 (Maspeko, Genre pistolaire, p. SvppL, p. 667 et 967). 10. Grafflto de Syue (Champollion, Mon., p. 105; Brugsch, Dict.,

cf.

Dict., p. 756 et 1125;

p. 1126, et

p. 968).
'

11. S'il s'agit


de choses

ct d'anciens crits religieux, on citera des

[^
e /
j]

Ir^
:

'
'

^
'

[]

'

manuels

d'instruction pour les enfants (BituoscH, H.


>;);

bestehe in der Unterweisung eurer Kinder

onnnn
I

!.,

p. 60,

et Dict.
/i\

SuppL,
rV

p.

968

Euer Geschft

les

n''^'^^
(J

nnn

<=:>

^ d

n? sont les

des rnani./iulations d'Anubis

(Stle

4246 du Srapuni; Bkugsgh, Dict.,

p.

1126);

ili

C3a=^^

70 jours

un

livre
le

^
I

A
I

<Z=>
12.

c.

(2

^^\. " -m^ ^

est

un

livre

remani (ou plutt rendu maniable, mis porte) pour


38).

faire

comprendre (.Anastasi 1, p. 8, 1. 1; Chabas, Vot/af^e, p. Papyrus Anastasi I, p. 8, 1. 8 (Chabas, Vo(/a^t', p. 41).

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN EGYPTIEN

125

sige des livres d'instruction, sous-ordre (de Thot) dans

la

bibliothque

vl^

ralllisme est satisfait et l'quivalence prouve entre

hon

et notre

mot.

<r=>

Les kherou sont des


autorit, celle

infrieurs

des

subordonns

des gens

soumis

une

du

roi

ou d'un matre quelconque, ou une obligation relle.


celui des chefs

Leur nom s'oppose


))

comme dan s

ce tte phrase
"

Le

soleil

cre

infrieurs et suprieurs -<s>Il

y>

^
il

Y>

dsignera ou des trangers tributaires, ou des sujets,


fait

''

soit

de princes tran-

gers,

de

comme ceux qu'enlve Sinouhit quand mme Ousiritsen 111 en Nubie, A


:

irruption
.

dans un pays% et
soit

^
se

^m
qui

du

roi et des

bavons d'E^^ypte

le
le

baron de
roi

la

Gazelle, Ainoni, fait vivre ceux de son

nome,

^
i[

^'^

q\
^''

Il

I
'

d'Hraclopolis

dclare

soumettre

Pinkhi

11 avec
I
1

les

sujets de sa ville";

ou,
^m

enfin, des corvables.

L'homme

cultive les

champs, cure

les

canaux, transporte du sable


III

est

un

individu occup ses devoirs

^
/I\

vR<=>
.SI

'^

'.

Une

pice antique de recensement dsigne

un milicien-carrier,

Snotroui,

par l'epithte

contribuable

ou plutt
liste

soumis

des prestations en na-

ture et un service personnel'.


sous-prfet
l^-

Dans une

de corvables on voit un
le

^m

du

V>

L'auteur d'une lettre souhaite

retour de son matre parmi

^m; d'autres envoient leur matre le salut du I J^S^''^~^ personnel, des enfants et toute la maisonne". Ce peut tre l'epithte de bokou'\ C'est
son personnel' ,
le

nom

de gens qui reoivent des ordres

relatifs des distributions et font les

de vivres, mais

qui, les trouvant confus, ne les


1.

comprennent pas
p. 31;

sourds '^
Maspero, Genre

Papyrus Anastasi

I,

p. 1,

1.

{Chabxs, Voyage,

Brugsch,

Dict., p. 1023 et 1125;

pistolaire, p. 106).
2.
3.

4. 5. 6.

Stle de Fakemsi Berlin (Brugsch, Dict., p. 1121). Conte, Papyrus de Berlin I, 1. 103 (Lkpsius, Denkrn., VI, 105; Maspero, Ml. arcli., 111, Stle d'Ousiritsen 111 Semnh, 1. 14-16 (Lepsius, Denkm., II, 136 /i; Maspero, ibicL).

p. 137).

Tombe d'Amoui
Trac, XXVll,

Bni-Hassan (Lepsius,
1.

Slle de Pinkhi,

74 (Brugsch, Dict.,

p.

Denkm., II, 122 g', 1121; de Roug,


Z., 1883, p. 69).

I.

7;

Maspero, Rec. de Trac,


:

I,

p. 174).
cf.

p.

36

avec tous mes biens,

supra,

Rec. de
7.

p. 210, n. 2).
(cf.
I.

Licre des Morts, chap. vi

Maspeuo, ^.

8.

Papyrus de Kahouu,

1,

3,

9 (Griffith, Hierat. pap., pi. IX,

1.

12, p.

20 et 22; Masphro, Bibl. gypt.,

VllI, p. 428).
9.

10.

Papyrus de Kahoun, VI, 19, Papyrus de Kahoun, VI, 5

v (ibid., pi.
[ibid., pi.
'

XIV,

1.

49, p. 41).

X XXVl,
-^
...

1.

34-35).

11-

TL
ou

^
/'XS.

"=^=^

)'\\^m
QJ\

^^U=_

Pap. de

Kahoun (Griffith,
XXVIII,
1.

pi.

XXIX,

1.

22-23,

p. /2),

nommment
\

10 ^'^'

^ z5R Xv c\n

1^ "^

ID Hi'

<=>
n
'

<=^^^
I I I

v;:^

UU

A A

'""^

^ *^^

<=> ^^^ ^=^^ v^


1 I

1^

..., etc. (ibid., pi.

42 sqq., p. 71).

Qu'ils appellent leurs ouvriers sous

(leurs ordres).

(Pikrrkt, Vocafo.,

p. 441).

tasi

1,

p. 6,

1.

5;

Chabas, Vof/aflrt',

p. 38).

12G

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

Ce mot ne vient
affaires)),
''

ni

de

l^U]

porter, possder

(don
cf.

maison.

0=0
)),

aliments)),

j'

'

prendre, pos-

sder),

ni

de

"^^
tomber
.

crimmel

ou

\>^

ennemi)), venant tous deux de


il

-y^
ou

faire

Paralllement ces mots,

drive d'une

mme

racine

dessous.

140

Le tombeau d'Amden,
des gens de culture.

il

fertile

en renseignements, fournit une autre dsignation

Son pre

le dote,

quand
.

il

ne possdait rien,
I

bl,

orge, chose

quelconque, maison, gens, ni btes


pourvoit ses enfants et
I

s=3

^
r

s= Mi J| Wi son tour plus tard ^^^ leur donne douze domames avec serfs et troupeaux '^ lui-mme a obtenu du roi a 200 aroures avec beau.
.

'

coup de gens

^^^^^^^^^^'
le

On
Ne

peut noter

nom

propre de

femme

^
'

3
On

on

',

analogue "i^^

Jj'".

parlons pas d'une sorte de prtre


Ig

forme archaque de

^ kn jA, synonyme ^ porter


CB
>

[^ \

pourrait tenir compte, pour l'ty&.


\-i

de J^

cB ta,

dont

le

nom

serait

une

Vl

"

'.

M. Maspero retrouve encore


de Sinouhit, qui

le

mme mot sous


parmi
de
les

une autre forme, dans


^f)

les
,

Aventures
qui

a parl ou s'est tu
les

W^

damoiseaux
les

sera

un semer parmi

setou
,

et jouira
le

parfums dont
le

setou aiment avoir

dans chaque chambre en a prs de


Il le

et dans
H^^ ^

Conte du paysan, o
'.

grand intendant Mirouiaffaire

tensi

lui

une cohorte qui

lui font

un rapport prliminaire sur toute

litigieuse'.

rattache

enfants

1.

Cependant on trouve des barbares


I,

Petti,

donns au temple d'Amon, qualifis


]\j

V^

cA=j

(Pap. Harris
(cf.
i(>i(l.,

pi. 10,
1.

1.

16)

comme

ailleurs ils sont qualifis


le

v\

*^ dans

des formules analogues

pi. 10,

15, etc.), ce

qui donnerait
/
^wvwn
p.
,

sens

hommes

capturs. Mais on pourrait ainsi rapprocher


_
,

cette expression de

ci
(Cf.

synonyme de
n. 6).

et traduire

hommes devenus
M^
i

la

pro-

prit

du dieu
la

10,

aujji-a,

lld,

Ne

pas confondre avec les

Thbes,

gens de
2. 3.

Ncropole

Tombeau d'Amden
Ibid. (Lepsius,

(Pap. Abbott). Abousir (Lepsius, De/iLin.,


11,
3,
1.

11, 5;
l.

Denkm.,
rr

17-18;
.

Maspero,

c,

p. 168, 229).

Maspero, tudes gyptiennes, II, p. 120-121). Piehl {Pr. S.B.A., 1890, p. 113)

n'y veut voir que


4. 5. 6.
7.

NT

"

individus
1.

Ibid. (LEPSIU.S, Daii/na.,

11, 3,

13, et 6,

1.

4;

Maspero,

7.

c,

p. 168,

211 et 226).

Stle de Turin et Lepsius,


Cf.

Deakm.,

II, 20.

supra, Rec. de Trao., XXVII,

p. 209, n. 7.

Birch assimile
Il, 11)

tort (JE. Z., 1872, p. 59) les

/^

aux

c^

/^
38).

il

s'agit

de libations (Lepsius,

henkm.,
8.

ou d'un nom propre

V\

/^

(Lepsius, Denkm., U,

Statue de Me'idoum (Brugsch, D/ct., Su/ijjL, p. 1164). Papyrus de Berlin n 1, 1. 184, 281 et 269; n 2, 1. 43 (Chabas, Pap. de Berlin, p. 10; Goodwin. Frazer's Magazine, 1865, p. ls5-202; Maspero, Ml. d'arch., 111, p. 156, n. 1; tudes gyptiennes, II, p. 121). 10. Brugsch, Dict., p. 1357.
9.

LES NOMS

1)K

L'ESCLAVE EN EGYHTIEN

127

Je compnrorais volontiers ce
bestiaux, H
I

nom

de gens, mentionns entre

es te rres bl et les

^
O O O

semer

litre

d'une scne de semailles \ ou

^
O O O

ou
I

V\
-M.

o O

<

bl
^^

en grains))'; ce seraient des semeurs)). M, Pierret rapproche


individu
)>"
:

le

mot de

cette

tymologie serait sans analogue dans toute


I

la srie

des mots que


,

nous tudions.

On

pourrait encore songer

^;

f]

'<

renverser, conqurir

dj

compar
fil,

m V^.

^''. ou bien,

comme

pour

^ir^^o

n^>
le

un radical signifiant

corde, lien, ou tissu

bien voir en eux des

tisserands ",
Ig

cienne de

(]

^fl

(comme

enfin,
la

^^m"^^^^
regarder

^^^ prterait au moins aussi

mot comme une forme an[1

>

est

une forme archaque de


m

l<^

alors ), ce qui

prterait une nouvelle tymologie pour I

gens de corde
)).

c'est--dire soit serfs

attachs

soit

mariniers

qui halent

corde

150

^V^jl
I

Les zaatiou, d'aprs leur nom, driv de


ptuit

^1

sont des serviteurs attachs

per-

une terre,

une personne, une famille, ou plus probablement au domaine


le

destin au service d'un personnage dcd et formant


dants, soit de ses prtres funraires,
si
J

patrimoine soit de ses descense distinguent

du moins ceux-ci

de ceux-l.

Ils

semblent analogues ou identiques aux

^1'
homme

^*

^^^ '^^

^1'-

^'^"^

^^^

noms abrgeant
au recenseur

peut-tre les autres.


la

Dans une pice de


ses

XIII^ dynastie % un

au rouleau du

commun

dclare

zaatiou et ceux de sa tante, aprs sa propre famille, femmes et

enfants, ceux-l

comme

ceux-ci in

manu

et incapables

un certain

connu du

roi

Ousiritsen, les prenant parmi ses serfs de la maison des travailleurs

, les lui

donna,

comme
le

Hapizaoufi donnait son

/io^i-A^a

des terres et des gens

^".

Dans

le

Conte du paysan,

chasseur Asari, qui lui cherche querelle, dpend du grand intendant en cette qualit.

1.

Tombeau de Ptahsokhemnkh (Mariette, Mastabas,


terre

p.

288).

Cf.
cf.

M
p.

<^^^
()

la

projection des

grains sur la

(Tombeau de
I

Ti, 104

Brugsch,

Dict., p.
:

1336;

1152).

Ce

sont, d'ailleurs,

souvent des enfants qui sment


2. E.JB.
3.

^ [jW
III

derrire le laboureur

cf.

Ftes d'Osii-is on khoak, 58.


1.

gr. : Annales de Thoims Pierret, Vocah., p. 554.

(Lepsius, Denkm.,

III, 32,

31).

4. Cf.
5.

supra. 10,

p. 122. p. 829,

BiUGSCH, Dict.,
Cf.
I

1332 et 1335; Pierret, Vocab.,


tord

p.

553 et 558.
II, pi.

6.
7.

-~~ prs d'une femme qui

du
II,

fil

(Lepsius,
cf.

Denkm.,

126;

Brugsch,
II, p.

Dict., p. 1332).

Tombeau de Kouaas

(Lepsius, Denkm.,

107);

Goodwin, Ml. de Chabas,

255-256; Brugscii-

Pierret, p. 72). 8. Papyrus de Kahoun (Griffith,


_!rV^
"il-.

pi.

27-37, p. 67-83).

'

'\
' '
'

if-JL

ill

^^

^^-^

AAAAAA

^ ^<n

(O

A^AAAA

1^

CT^

O
pi.

_^

tk V\

(department of works?) Pap. de Kahun, IV,

(Griffith,

X,

1.

7, 8, 21,

et

XL

1.

1,

p. 26-;i7;

Maspero,

Bibl. gyptol., VIII, p. 428-429).


n. 3-4.

10.

Cf.

supra, Rec. de Trav., XXVII, p. 197,

12S

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

ij)i
(les

^
Le

nra
(|ui

remaquor
les

fiii

il

;i

lui-mme un chemsou
M

nuciuel

il

donne
nt

ordres'.

texte

parle de

changer en matres

^
,

v\

^z::7^ [)rouve

bien leur condition infrieure.

Si l'on
((

dcompose

XI

en deux lments
les

((

corps, tendue, essence

et ^5=^^

terre

nos geiis seraienl-ils

((

habitants d'une tendue de terre, d'un domaine, les

terriens
M?i J|
I
I

ou

domaniaux

Et

si

le

second lment disparat,

que seront

les

serviteurs attachs la personne ? ou

corps

vivants, mais non pen-

sants,

tre infrieurs
A

l'homme? Pourra-t-on,
"

propos d'eux, aussi voquer des


i

racines telles que


((

^\^^

impur, mchant

ou bien

^^

tendue,

pice de terre, domaine

?
le

Ces mots n'ont sans doute qu'une ressemblance toute fortuite avec

suivant,

dans lequel on

les

retrouverait prcds de

A^AAA^

prposition.

16

)^3}\
les

Les nesitiou sont,

comme

souvent

miratiou, des colons agricoles. Le testament

d'Aouarod

les

met en

parallle avec ceux-ci,


et priv

menaant tout transgresseur de


de ses colons en fuite

']

ses vo-

lonts d'tre

dpourvu de serviteurs

^^^ ~1^^A%> ^^^


ils

^^[S]

Q^l'^^ F=^y!D^\ Comme eux, en etet,


elle
:

sont attachs

la terre et

donns avec

ainsi la donation d'vergte II attribue

Isis de Phil tous les habitants du dodcaschne en cette qualit de


fois ils

"^

00

cl)'-

Toute-

peuvent tre astreints d'autres corves, en particulier au service militaire,


les

ainsi
ainsi

que

bokou,

les

miratiou,

les

awttou

ils

sont alors recenss et administrs,


[i|i]

que

les

nofivou et les miratiou, par des scribes royaux

"^
les

Le ministre Amonhotpou-Houi nous indique


des honou, quand
))

leur origine servile, identique celle

il

raconte qu'il a

meilleurs des captifs


il

"^ A I\ "^ ^m ^ ^^ ^v
!)
! '

complt

les
)]/

rangs des sujets indignes avec

iq?c>

^ L=/I '^^'. Ramss

III

confirme cette

donne quand

ramne

ses captifs
|

Amon

pour son ergastule


employait
la

et ses captives

pour

servir en son temple

^j]

1'.

Rarasos

II

mme

expression en parlant

(1(1

des Khtas vaincus et


i

transforms en serviteurs de son palais


se

..-.

pin

\ Les habitants du centre du Delta

soumettent Pinkhi, vain-

1.

2. 3. 4.
5.

6.

Conte du paysan, Pap. Butler, 527, I. 21 (Goodwin, Ml. de Chabas, 11, p. 255). Ibidem (Goodwin, loc. cit., p. 263; Maspero, Contes, p. 41). Papyrus hiratique de Leyde I, 344, pi. 6, 1. 7 (Goodwin, loc. cit., p. 256; Brugsch, Dict., p. 1684). Stle d'Aouarod Karnak, 1. 29 (Legrain, yS. Z., 1897, p. 46). Donation de Phil (Lepsius, Denkin., IV, 27 b; Brugsch, yEyyptologie, p. 266). Ouchebti d'Auuou, au Muse d'Orlans (A. Baillet, Collection Desnoyers, p. 32 ;= Bibl. gypt., XVI,
Statue d'Amonhotpou, fils d'Hapou, Karnak (Mariette, Karnak, pi. 37, 1. 31; Brugsch, ^. yEgyptoL, p. 240). Mdinet-Abou, loc. cit., supra, Rec. de Traa., XXVII, p. 195, n. 6 (Brugsch, Dict., SuppL, p.
Z., 1876,

p. 41).
7.

p. 97;
8.
9.

718).

""

Dcret de Ptah Ibsamboul (Lepsius, Denkm.,


'

III, 194,

1.

25).

Cf.

Mdinet-Abou,

1.

37

"^
:

CT

"^

^v ^^
leurs

'"^^

Roug, Inscr.
sont

hierogl., pi. 137), et,

fils et

(illes

^ ^^^

0<2, 2
y

v^

j4t

m H ^
-

un peu plus
(L 39).

loin,

comme

expression parallle

leurs

LES

NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN


comme
sujets

129

queur, et

lui

livrent leurs biens

du Palais

"^

Ce mot

est

apparent troitement ou se confond avec ^T\

^
le

sujet

)>,

dont

le

sens est bien dtermin au dcret de Canope, qui

met en

parallle les gyptiens et les

peuples vassaux P^^fi^^^J]

^izz:
le

"^

0(1

^^X^l=^,
:

ce que

texte grec traduit

par

uTroTacraojjivott;'-'.

On

lit

avec

mme

sens

^^

aq^ Mi

tous les

hommes

sont sujets'

)).

son tour, nT) M7i est un driv ou une simple variante de

"^

^^

ou nV) "^^

petit , dont le driv

"^ "^^^
^;

de
le

mme

sens, s'emploie trs

couramment. Se re-

lient-ils

au radical
j

/)

avec

sens

rendre

hommage

))'',

et signifient-ils vas-

saux ? ou au
((

mme
y\:
\

radical, avec le sens dfendre, sauver


le

de manire signifier
a

protgs

,
fI

ou bien avec
/]

sens

broyer
.

les

ennemis

)),

pour signifier des

O O O

vaincus ?

Le verbe
itoTi

rendre menu, broyer "

(d'o
a

poussire

et

AAAAAA

'T
1

/'
(2 O O

farine)

est-il

racine ou driv de

>|>|

petit? Faire des neziou ou des

nezitiou des

meuniers

ou des

tisserands

cause de

"^

'\

et

i"

v\'~n~'
le

na^T tisser , serait

pure fantaisie.
AAA/V^A

On

n'aurait enfin pas davantage, sans doute,


lier,

droit

'

de recourir,
telle

comme
V'
.
,

pour des mots prcdents, une racine signifiant


/Q
r
/,>

AAAAAA

attacher
lis

que

<ui se dit

prcisment de prisonniers aux bras

der-

rire le dos'\

l_S^^ni

-M^i

1^1

lo^
les

Comme
amou
nent pas.

les

honou

et les miratiou,

avec lesquels on

trouve en relation,

les

sont des gens qui travaillent pour autrui, au besoin de force, et ne s'appartien-

Par actes authentiques, sous


hou
tous ses

la

XII^ dynastie, Ankhranou lgue son frre Oua-

dpendants
I

et celui-ci, son tour, lgue sa

femme

les

quatre domes-

^^y^^rlj que lui a donns son frre'. Les mmes archives contiennent une quittance pour deux femmes et deux petites filles appeles de mme ]l^\ Dans
tiques
I

certaines stles funraires on voit, derrire la famille, des


]

^.

et des

1^\ ^

J)

apporter des offrandes, paniers de provisions, fleurs, volailles'; sur l'une d'elles, une
y

se

mle

trois

^|\ '="

Dans

le

Conte de Sinouhit,

la

mort du brave de Tonou met

1.

2. 3. 4.
5. 6.

Roug, CUrc.< IV, p. 77). Roug, iiicL. n. 3; Pierret, Dcret, p. 6, et Vocab.. p. 293). Inscription d'Edfoii (Brugsch, Dlct.. p. %'^\\j. Cf. E. DE Roug, Chrcst., II, p. 8^. Sarcophage de Sti 1" (Bonomi, Sark. o/ Olmeneptah, p. 14; Brugsch, Dict., p. 826). Papyrus de Kahnn (Griffith, pi. XII, 1. 1-5, et XIII, I. 1-8, p. 31-32 et 34; Maspero, Bibl. gyptot.
Stle de Pinkhi,
].

147 (de

Dcret de Canope,

1.

7/13 (de

VIII, p. 439).
7.

Papyrus de Kaliun

I,

2 (Gkiffith, pi. XIII,

1.

9-18, p. 35).
III, p. 146, n. 4).'

8. 9.

Stles d'Abydos n^ 371, 378, 562 Stle 562 {ibid.}.


RECUlifl.,

(Maspero. Mcl. d'arch.,

XXVHI.

NOUV. SR.,

XII.

17

130

LES NOMS DE L'ESCLAVE EN GYPTIEN

en joie tout

opprimait
le

'.

U^. A la
'
I

"

et

provoque

les

actions de grces de ses

^i

qu'il

XIX<^ dynastie, on

les voit
,

compris dans des

listes

de corvables

pour

creusement des canaux, /^^fl''^

'^^ w^

^^

^
|

^B "^
ici

l^J)'!

l"*fK(l

iipj

1'

les

derniers mots,

rapproches du texte du ministre


de captifs.
d'origine
: :

d'Amntlis 111% donnent penser qu'il s'agit

Que

signifie leur

nom?

Faut-il y voir une

marque

des captifs asiatiques


*''"^

l^^^jw^i''? ou bien une trace de leurs occupations gardiens des ^. "^ bestiaux, bufs'? Dsignerait-il
i

]^w y>^'
les

bouviers,

bouches nourrir dans une


prposition m

maison, de

qA manger?

Est-il

simplement form de

la

^^

avec ou
a

sans rgime sous-entendu, et signifiant


la

ceux qui sont avec


et

le

matre ou"
'

maison,

comme

le

mobilier est
serait trs
-^

(j

^
"

dans

comme

sont

-\\-

\^ ^^-^

les titres

de pro-

prit ou autres?

Ce

vraisemblablement une abrviation du

nom

des servi-

teurs et artisans

0-^h^.

geiis

de sa maison

que Khnoumhotpou a

reprsents Bni-Hassan occups tous les mtiers'.


sous un

Ne
[]

seraient-ce pas eux encore qui,


[)(>/l%

nom

semblable, mais avec l'orthographe IJH^

jouent un rle dans


(]

les

funrailles?
tente et

On

aurait

un sens analogue en rattachant


|

^.

^ ou

^.

^.

An

par extension
les

camp

))^".

Peut-on enfin
plissant pour
le

confondre avec

les
]

^rlji'' serviteurs ((temporaires

accom-

un dieu des corves

intervalles rguliers, qu'un scribe

comprend dans
qui pren-

recensement du personnel d'un temple?


la hirarchie sacerdotale les

avec
,

les

Hh V\ "^^
les scribes

^ ^^ "

nent rang dans


divers?

aprs les prtres et scribes, avant les artisans

avec

ounnoutiou des temples

dont

prennent soin de dire

1. 2. 3.

Papyrus de Berlin q 1, Papyrus Anastasi II, pi.


Cf. supra, p. 128, n. 7.
Cf. C^t

1.

141-142

(Maspero, Ml. d'arch.,


lit

III, p. 146-147). p. 22).

8, v

(Guieysse, Reo. gyptol., VI,

Guieysse

seulement

qui ont t saisis par ordre de S.


:

M.

4.

populus (Brugsch,
13

Dlct.^ p. 187, et les variantes

^^^

^\
P.

m NT m
Q
M*
i^

'

peuple vaincu par

iiiiiiin

miiiiir

Ouni
Rec,
5.

(laser.,

1.

de Roug, Sis premires Dynasties,


111

p.

122), et les
:

q\

m
1.

<^"n'is
7;

avec

des ngres et ngresses par Thotms


pi.

Amon

(Karnak. Annales
.-E. Z.,

Lepsius, Denkm..

III, 30,

Brugsch,

43,1.7).

Cf.

Brugsch,

Dict.,
]

p.

187;
I

SuppL,

p. 218;
s>

1867,

p. 102;

Lkpage-Renouf, .^.

Z., 1867, p. 63.

Ne

pas confondre avec


Cf. l'adjectif

V^^

ut

chvres

(Brugsch,

ibid.).

6.

compos
Dict.,
I,

(1

^.

O.
p.

(]

^^UlJ' ^^^^
M

^s.^i]

" ^^"' '*'^'" "

(Eman,
p. 2,

. Z.,
10

1877,

p.

34-35;

Brugsch,

SuppL,
p. 227).

65),

^^UUH
II,

tiens

(l*ap.

rot.

de Turin,

1.

Maspero, tudes gyptiennes,


7. 8.

Cf.

Grande

Griffith, Kaliun, p. 29-30. inscription de Bni-Hassan (Lepsius, Denkm.,


(M.

124 a,

1.

9-10;

Maspero,

Blhl. gyptol., VIII,

p. 119-1^0).
9.

Tombeau de Ramss IV
Slle de Pinkhi,
1.

10.

31 (de

M. C. Roug,

III,

2'^

fasc,

pi.

31).

C/ire.^t.,

IV,

p. 27);

Thotm< Mageddo (Maspero,

Bihl. gyptoL,

VIII, p. 235), etc.


11.

u)p(Txo7roc

12.

Papyrus de Leyde 1, 348, p. 10, 1. 3 (Chabas, Mlanges, IV, pi. 6 et p. 133, o il les distingue des Lepage-Renouf, yE. Z., 1867, p. 63; Brugsch. ^Egyptologie, p. 224). Papyi'us Hood, pi. II, 1. 28 (Maspkbo, tudes gyptienne.", Il, p. 10 et ,59; Brugsch, .Egyptologie,
;

p. 219, cf. p. 284, et Dict.,

V,

p.

318 sqq.).

JAKOH KllALL
que ce sont des
de cheiks', ou
des chefs

131

fils

eux-mmes',

entendons des chefs


(A suirre.)

trangers? Non, sans doute.

JAKOB KRALL
VON

A.

WlEDEMANN

Jakob Krall wurde


als

am

21 Juli 1857 zu Volosca in Istrien geboren,

wo

sein Vater

K. K. Salinenbeamter thtig war. Wenige

Wochen nach

seiner Geburt
als

ward der
der letzt-

Vater nach Triest versetzt, hier besuchte Krall das Gymnasium und wuchs

geborene, aber einzig berlebende von drei Shnen unter sehr gliicklichen Verhltnissen heran. Als er kurz vor der Schlussprfung stand, starb

ihm der Vater und

er

bewog nunmehr nach bestandenem Examen

seine Mutter, nach

Wien

uberzusiedeln,

um

in der

Hauptstadt seine Universittsstudienjahre zu verbringen. Lo Reinisch,

Max

Biidinger und der Astronom Th. Oppolzer


auf ihn,

gewannen

in dieser Zeit

besondern Einfluss

Sammlung
nach Paris

whrend ihm E. von Bergmann die Benutzung der Wiener gyptologischen erleichterte. Im Jahre 1879 promovierte er und begab sich im Frihjahr 1880

um

mehrere Monate lang

in

damais zu Maspero in Beziehung und


fhrt, dessen

den dortigen Sammlungen zu arbeiten. Er trat ward von Revillout in das Demotische einge-

Studium

er spter mit Hulfe der

Werke von H. Brugsch


hat.

fortsetzte.

Zurckgekehrt habilitierte er sich Anfang 1881 fur altre Geschichte der Orients an
der Universitt

Wien, der

er bis zu seinen

Tode angehrt

Am
er

13 Juli 1890 ward

er hier ausserordentlicher, 1897 ordentlicher Titular-Professor, 1900 ordentlicher Professer


flir

das genannte Fach.

Von
Krall

der

Wiener Akademie wurde


die
in

1890 zum corres-

pondierenden Mitgliede ernannt.

Lngere

Reisen gaben

Gelegenheit,

europischen

gyptologischen

Sammlungen kennen zu
und 1896. Er gelangte

lernen,

wobei er vor Allem

London

die reiche Flle der

demotischen Papyri durcharbeitete. gypten besuchte er zweimal, im Winter 1883/4


bis

nach Obergypten herauf und richtete auch hier sein

Augenmerk weniger

auf ein

Studium der archologischen Altertiimer

als

auf ein
traten.

solches der demotischen Texte, die

ihm an den verschiedensten Stellen entgegen

An
und

zahlreichen wissenschaftlichen

Versammlungen nahm

er als Vertreter sterreichs

seiner wissenschaftlichen Institute Theil, bei den verschiedenen internationalen

Orientalisten-Congressen wusste er stets Neues und Anregendes vorzutragen.

Das Leben

ist

Krall nicht

immer
--^^

leicht

gewesen, er hat

viel

mit widrigen

Um-

1.

Papyrus Harris

I,

pi. 8,

1.10:

|J

^^^'^
^VH^J ElYl

/?^ V\ J;

l\

^
(Maspero,

2.

Abydos, Inscr. ddie,

1.

88

|
I

h
IIJ

^^
AA^AA^ G,

'^:z:^ r-^-'-^

(J

p. 56).

Aut\\>yW^l -B*^ Jf ^
1
I
I

132

JAKOB KRALL

stnden zu kmpfen gehabt; allmlig aber wurden seine ussern Verhltnisse und unabhngiger. Im Jahre 1900 vermhlte er, der seit dem 1893 erfolgten Tode

freier
seinei-

Mutter einsam gelebt batte, sich mit der dichterisch hocbbegabten' Tochter seines
einstigen Lehrers Biidinger. Ailes schien

ihm

jetzt eine

sonnige Zukunft zu verheissen,

da

befiel ihn

nacb wenigen Jahren voUen Gliickes tickische Kranklieit. Nach langem

Leiden verschied er
Krall war eine

am

27 April 1905.
Gelehrtennatur.

stille

Dem

grossen Gesellschaftstreiben war er


verkehrte.

abhold,
lernte

wenn er auch gern mit Gleichgesinnten man scbnell den bescheiden auftretenden,
war

Im persnlichen Umgang
docb bat er
in die

kenntnissreichen und scharfsinnigen

Mann

schtzen und hoch halten. Politisch

er libral gesinnt,

Parteikmpfe, die in

Wien

eine so grosse Rolle spielen, niemals handelnd eingegrifen.

Am wohlsten fhlte er sicb in der Studierstube bei


aber nicht persnlich verletzend. Die Kritik

der ruhigen, gleichmssigen Arbeit.

Sein Urtheil ber fremde Leistungen war wohl erwogen, sachlich gelegentlich scharf,

um

ihrer selbst willen liebte er nicht,

von Polemik

hielt er sich

mglichst fern. In einen grssern wissenschaftlichen Streit

wurde er nur einmal verwickelt. Revillout, mit


mehrere Jahre hindurch
gypt.,
III, p.

dem

er in

Paris und dann nocli

iiahe

gestanden batte, besprach in einem Aufsatze {Rev.

98

ff.)

den Wiener demotischen Papyrus nr. 31 auf Grund einer ihm


Krall's. Allein, dieser

von Krall bermittelten Abschrift und gedachte dabei auch


bei seiner Bearbeitung des Textes zu
lichte

war

abweichenden Ergebnissen gelangt und

verfent-

nun (1884) eine diesbezgliche Studie, auf welche Revillout in usserst heftiger und stark persnlicher Weise entgegnete {Le Pome satyrique, Paris, 1885, und Rev, gypt., III, S. 148; IV, S, 196). Krall sah sich gezwungen, eine Abwehr dieser Angrife

erscheinen zu lassen, welche fur ihn als jungen Gelehrten besonders empHndlich

sein mussten. Die Auseinandersetzung fand


fasste kurz darauf eine Arbeit i^iber
in der

damit ihren Abschluss. H. Brugsch ver-

den gleichen Text {Ag. Zeitschr.,

XXVI,
ff.;

S. 1

l.),

auch er andere Ansichten wie Revillout vertrat, und so wandte sich nunmohr
ff.
;

dessen Polemik gegen Brugsch {Rev. gypt., V, S. 176

VI, S. 49

u. s. f.).

ber

die wissenschaftlich publizistische Arbeit Krall's giebt das untenstehende

Verzeichniss seiner Schriften* Aufschluss. Es zeigt, wie er


tigkeit sich besonders mit der Geschichte des sptern

am Anfange

seiner Tli-

gyptens beschfftigte und dabei

chronologische und quellenkundliche Fragen bevorzugte. In


erschienen Bruchstiicke von

Zusammenhange damit

Commentaren zu den das

Nilthal betretenden Theilen des

Herodot, Diodor und Tacitus und Untersuchungen ber die Einflusse Manetho's auf
.sptere klassische

Autoren. Nur gelegentlich ging er damais auf Demotisch und Kop-

tisch ein. Die

Erforschung dieser beiden Sprachzweige und der in ihnen erhaltenen


als die

Urkunden und Texte haben aber dann,

Schtze der

Sammlung Erzherzog Rainer

Sie halte 1895 unter dem Pseudonyni E. Bgner ein Epos Knig Drosselbart <> erscheinen lassen. Krall verflentlichte eine lngere Reihe von Besprechungen in den verschiedenslen kritischen Jourualen und Fachzeitschiiften, doch beschrnkte er sich dabei meisl auf kritische Inhallsangaben. Von diesen Artikeln sind nur einige, welche ausgedehnleie Eirteruugeu einzelner in Fiage konimender Punkte ent1. 2.

halten, in das Verzeichniss

aufgenommen worden.

JAKOli

KRALL
ist

133

sich

ihm

erschlossen, sein

Lebenswerk gebildet; nur vorbergeherid

er zu clirono-

logischen Fragen zuruckgekehrt.

Auf demotischem Gebiete

batte er seine grssten Erfolge zu verzeichnen. Seine


iind

Entdeckung und Bearbeitung der Sagengeschichte des Konigs Petubastis


Bruchstcke der Erzhlung vom Konige Bocchoris werden seinen

der

Namen dauernd
wrdig

mit

diesen Studien verkniipfen. Ihnen reihen sich die Untersuchungen ber einzelne Vertrge und ber die koptischen

Papy ri mit

ilirem mannigfaltigen Inhalte

an. In

diesen Arbeiten Uegt das Schwergewicht auf der sorgsamen Detailarbeit. Jeden Einzel-

punkt suchte Krail genau zu


wie dies
bei

ert'orschen; berall errterte er die

Fragen so eingehend,

dem Stande

der Forschung nur irgend mglich war. Dieser Richtung auf

Genauigkeit entsprechend vermied er

es Vermuthungen aufzustellen, so lange deren geprft werden konnte. So bilden denn seine Weise Richtigkeit nicht in geniigender Arbeiten zumeistMonographien undauch seine grsseren Textpublikationen setzen sich

aus solchen Einzelstudien zusammen, aber gerade in dieser Beschrnkung der Auf-

gaben hat Krall sich

als

Meister gezeigt. Ein weitumfassendes

in seiner Geschichte des Orients,


ist.

von der nur der erste

Thema stellte Band zum Abschlusse

er sich

gelangt

Aber hier handelte es sich fur ihn wesentlich darum, einen knappen, bersichtLcken. Das Buch war
als Geschichtstabelle

lichen Leitfaden durch das bekannte Thatsachenmaterial zu geben, nicht uni hypothetische Ausfllung etwaiger

gedacht, als

solche wird es noch auf lange hinaus Nutzen stiften.

Dieselbe

Richtung

der

wissenschaftlichen

Interessen,

wie

in

den

Publika-

tionen, lsst sich in

den Anzeigen der Universitts-Vorlesungen Krall's verfolgen.

Whrend

seiner ganzen Dozentenlaufbahn behandelte er die orientalische Geschichte

von Anbeginn bis zu

Muhammed,

bald in grossen

Zugen im Ganzen, bald

in

einzelnen, ihn besonders interessierenden Abschnitten, wie es

vor Allem die Zeit

der Ptolemer war. Ergnzend traten

dem

kulturgeschichtliche Vorlesungen iiber

gyptische Altertumskunde, Litteratur, Mythologie, Denkmlersttten zur Seite. In

den ersten Jahren wurden ferner besprochen orientalische Quellenkunde, Beziehungen


Griechenlands zu gypten und chronologische Fragen, welche er gegen Ende seiner
Thtigkeit auch in Vorlesungen wieder

aufgenommen

hat. Die

Beziehungen zwischen

Bibel und gypten hat ereinmal auf drei Semester vertheilt besprochen. Textinterpretationen spielten zunchst eine geringe Rolle. Erst als der Rcktritt Reinisch's nher

heranrickte
derlegte,

und

als dieser

hochverdiente Forscher dann endgltig seine Professur nie-

widmete

sich Krall mit

wachsendem Nachdruck Vorlesungen ber bestimmte

gyptische Texte und ber die Grammatik des gyptischen, insbesondere des Deniotischen

und Koptischen.

Eine Arbeit, welche aus dem

Rahmen

seiner sonstigen Studien sich loslst, hat

weit iiber die Kreise der engeren Fachgenossen hinaus Aufsehn erregt. Es war sein

Nachweis, dass einige Leinewandstreifen des Musums zu Agram, welche


binden Verwendung

als

Muniien-

gefunden hatten, etrurische Texte enthielten.

Wenn

dises

um-

fangreichste bisher bekannt gewordene etrurische Schriftstiick auch nicht zur Entzifierung der rthselhaften

Sprache gefhrt

hat,

Krall's

mustergltige Publikation

134

JAKOB KR ALI,

wird bei jeder Bearbeitung der hierher gehrigen Fragen den Ausgangspunkt bilden
mssen.

Der
ben.

Name

Jakob Krall's wird


ein tuchtiger,

in

den Annalen der gyptologie unvergessen bleizuverlssiger Gelehrter,

Er war

fleissiger,

der

mit Geist und

Geschick die Wissenschaft zu frdern, schwierige Fragen zu lsen, neues Material


zugnglicli zu maclien

und zu verarbeiten wnsste.

Wer

ihm persnlich nher

trat,

erkannte ihn als treuen,

warm

fhlenden Menschen.

Seinen Freunden und seiner

Wissenschaft

ist

er viel zu fruh entrissen

worden

Verzeichniss der Arbeiten von Jakob Krall'


1878. 1879.

Die Stle von Neapel

(Z.,

XVI,
(Z.,

S. 6-9).
S. 34-36, 64-67). [Sitz.

Die Vorlufer der Hyksos

XVII,

Die Composition und die Schicksale des Manethonischen Geschichtswerks

ber

Wiener Akad.
1880.

XCV,
I

S. 123-226).

Das Jahr der Eroberung ygyptens durch Kambyses [W.


tudes chronologiques,

St., II, S. 47-55).

[Rec,
(Z.,

II, S. 66-70).

Noch einmal

die

Herusa

XVIII,

S. 121-123).
I, I.

Correspondance (Demotische Schreibung von Harmachis) {Bev. gypt.,

S. 190).

Untersuchungen aus der alten Geschichte,


83-84. Die Herkunft des Sarapis.

I.

Tacitus und der Orient,


8,

Historien, IV.

Wien, Konegen,

67 S.
ber.

Manetho und Diodor.


S. 237-284).

Eine Quellenuntersuchung

[Sttz.

Wiener Akad., XCVI.

1881.

Demotische und Assyrische Contracte. Habilitations-Rede an der Wiener Universitt


8 Januar 1881. Wien, Konegen,
8",

am

22 S.
nr.

Nachtrag zu K. Wessely, Der Wiener Papyrus


Die persische Flotte (IF. St.. III, S. 147-151).
Studien zur Geschichte des alten ^Flgyptens,
I

26

W.

St., III, S. 21-23).

(Chronologische Fragen) (Sitz. ber. Wiener


II.

Akad., XCVIII,
S.

S. 835-912), 1881.

Aus demotischen Urkunden


(/.

[l.

c, CV,

329-426),

1884.

(Z.

III.

Tyrus und Sidon


11,

c,

CXVI,

S. 631-682), 1888.

IV. Das
1882.

Land Punt

c,

CXXI. Abh.

82

S.),

1890.

nptt [Rev. gypt., II, S. 348-349).

Zum
Zur

zweiten Bche Herodots [W.

St., IV, S. 33-54).

Uozrx^ilj.10

{W.

st., IV, s. 164-166).

Niobestatue

am

Sipylos bei Magnesia

W.

St., IV, S. 311-313).

1883. Ein Doppeldatum aus der Zeit der Kleopatra und des Antonius
Historisch-philologische Analekten,
n. u.
I

{W.
(Z.,

St.,

V,

S.

313-318).

('Oaop/wv; Die Sonnenfinsterniss

am

10 Marz 601
S. 79-84).

JE.;

'Ax-'-uav-ri

Der Todestag Alexanders des Grossen)

XXI,

Brugsch, Thsaurus
S. 998-999;

Inscriptionum ygyptiacarum [Deutsche Litteraturzeituug, IV,

[1884], S. 1086-1090).

M. f. =: Mittlieilungen aus der Saminlung Erzhei-zog Rainer. Rec. =. Recueil de 1. Abkrzungen Travaux relatifs l'gyptologie. W. St. = Wiener Studien. W. Z. M. =. Wiener Zeitschrift/ur Kunde
:

des Morgenlandes.

Z.

- Zeitschriftfilr gyptisrhe Sprache.

JAKOB KRALL
1884.
Historisch-philologische Analekten,

135

II

(Zum Muzwesen

(1er

Ptolemaer; Zur pseudo(Z.,


.S7.,

eratosthenischen Liste; Der Todestag Alexanders des Grossen)

XXII,

S. 42-43).

Die Liste der gyptischen Halbgtter in den Excerpta Barbari {W.

VI, S. 315-317).

Der Wiener demotische Papyrus


1885.

nr. 31 [Rec.^

V,

p.

76-85).

Zu Herodot,
Der

II,

[W.

St.,

VII, S. 161-162).
.

Name

des Schreibers der Chamos-Sage {Etudes dd


S. 57-63).

Leenuinn, S. 63-64).

Der Kalender des Papyrus Ebers [Rec, VI,

Neue koptische und griechische Papyri {Rec, VI, S. 63-79). Ueber einige demotische Gruppen [Rec, VI, S. 79-81).

Abwehr
1886.

der Angriffe des Herrn Professer Eugne Revillout. Wien, 23

November 1885

(Selbstverlag,.8, 7 S.).

E. Meyer, Geschichte des Altertums,

[Neue philol. Rundschau, 1886, S. 348-351).

1887.

Die gyptische Indiction [M. R.,

I,

S. 12-25).

Ein griechisch geschriebener koptischer

Roman
I

{M. R.,

I,

S. 49).
(/.

Aus

einer koptischen KIosterbibliothek,


datirte

[M.

i?., I, S.
I,

62-72), II

c, Il/IIi, S. 43-73).

Der jngste

demotische Papyrus [M. R.,

S. 89-92).
I,

Ueber die Anfnge der koptischen Schrift {M. R.,


Griechisches
c

S. 109-112).

gleich sahidischen

<s'

{M.

i?., I, S.

124).
I,

Die Differenz des Mond- und Sonnenjahrs (M. R.,

Die Zabi

S. 125).

[M.

i?.,

S. 127).
/?.,

Ueber den Achmmer Fund(M.


1888.

II/III, S.

264-268). Nachtrag(/. c, IV,


{AI.

S. 143 144).

Koptische Beitrge zur gyptischen Kirchengeschichte


Reste koptischer Schulbcher-Literatur
(M". R.,

R., IV, S. 63-74).

IV, S. 126-135).
S. 140-143).

Ueber einige Lehnwrter im Demotischen {M. R., IV,

Ueber den gyptischen

Namen

Joseph's {Genesis, 41, 45) {VerA. Wiener Orient. Congress.

yEgijpt. Sekt., S. 97-110).

Zwei koptische Verkaufsurkunden


1889.

W. Z.M.,U,

S. 25-36, 273-280).

Koptische Briefe {M. R., Y, S. 21-58).

Ueber den gyptischen Gott Bes

(in

Benndorf, Dus Hevoon von Gjolbaschi- Tj/rsa. JaJirb.

der Wiener kunsth. Samml.., IX, S. 72-96).

Budge, Martyrdom

of Saint

George {W. Z. M.,


S. 115-122).

III, S.

274 280).

1892. Koptische Amulette {M. R., V,

Papyrus Erzherzog Rainer. Fhrer durch die Ausstellung,

1.

Wien, 1892,

S. 15-48.

iEgyptische Abtheihmg (Zweite Ausgabe. Wien, 1894, S. 27-60. .gyptische Abtheilung [der gleiche Text, aber mit

Umnummerirung

der Papyri]).

Die Etruskischen Mumienbinden des Agramer National-Musums, beschrieben und

herausgegeben {Denkschr. der Wiener Akad. 41, nr.


,

3, 4,

70

S.,

lOTaf.

Voran-

zeige in Anzeiger der

Wiener Akad., 1892,

nr. 1).

1893.

Die etruskischen Mumienbinden des Agramer National-Musums {Transact. Orient.


Congress. London,
II, S.

297-303).
.,

Zu Herodot,

II,

111 {Eranos Vindebonensis S. 283-284).


f.

Winckler, Geschichte Babyloniens und Assyriens {Zeitschr.


S. 337-342).

osterr. Ggran.,

1893,

1895. Koptische Texte (Corpus Papyrorum Raineri,


vni

II). I.

Rechtsurkunden. Wien. 1895,

4",

und 225

S.

136

JAKOR KRALL
Eia neuer liistorischer

1897.

Roman
I.

in deniotisclier Schrift
fol.,

{M. R.. VI, S. 19-80).

Deniotische Lesestcke,

Wien,

4 S., 17 Taf. (Der demotische Theil der Inschrift


I.

von Kosette; Der Sethonroman; Der Leydener Papyrus


fol.,

384).

II. Leipzip:,

1903,

22 Taf. (Das Dekret von Kanopus; Der historische

Roman

aus der Zeit des

Knigs Petubastis [Fortsetzung]).


1898.

Beitrage /ur Geschichte der Blemyer und Nubier (I)enkschr. der Wiener Akad., 46, Heft
nr. 4, 4,

26 S., 3 Taf.).

Vom

Konig Bokchoris. Nach einem demotischen Papyrus der Sammlung Erzherzog


Rainer (Festgaben fur Bdinger. Innsbruck, S.
1-11).

Uebersetzung des Cheta-Vertrages Ramses"


Altortums,
I,

II bei

R. von Scala, Die Staatsvertrar/r des

S. 6-13. Leipzig.
I.

1899. (irundris^s der altorientalischen Geschiclite.

Bis auf

Kyros. Wien, Holder,

8",

iv

und 200
\V.

S.

Max

Mller, Liebespoesie der alten


(

^gypter (M; Z M., XIll,

S. 385-388).

1900. 1902. 1903.

Ein neuer nubischer Knig


Koptische Ostraka,
I
(

TT'.

Z. M.,

XIV,

S. 233-242).

W.

Z. M.,

XVI,

S. 255-268).
(

Der demotische

Roman

aus der Zeit des Konigs Petubastis

VF. Z.

M., XVII,

S. 1-36),

The

Translitration of Egyptian [Proc. Soc. Bibl. Arch.,

XXV,

S. 209-212).

Zum

makedonischen Kalender
S. 113-122).

in

^gypten

{Frsfschrifi fiir Otto Hirschfeld.

Berlin,

W. Max
1904.

Millier,

Der Biindnissvertrag Ramses'

II

und des Chetiterknigs

IF. Z.

il/,,

XVII,

S. 375-379).

Neue Ergebnisse aus den demotischen und koptischen Papyrus


Rahier (Auszug) (Verhandl. Hambnrf/er Orient.
Spiegelberg, Demotische Papyri aus Berlin
(

der

Sammlung Erzherzog

Coigres!^, S. 345-347).

W.

Z. M., XVIIl, S. 113-122).

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Scarabaeus. in Ancient Egypt, l'hoenicia. Saidinia, Etruria, etc. Also Reinarks on the Learning, Philosophy, Arts, l'^thics. Psychoiogy. Ideas as to the Immortality of tlie Sol, etc., of the Ancient Egyptians, l'hoenicia ns, etc. ln-8 cart. toile. 12 fr. OPPERT (J.). Mmoire sur les rapports de l'Egypte et de l'Assyrie dans l'antiquit. claircis par l'tude des textes cuniformes. In-i". 12 fr. Duppe Lisn Assur, lments de la grammaire assyrienne. 2' d. In-8. 6 fr. PALANQUE (C). Le Nil l'poque pharaonique, son rle et son culte en Egypte. Gr. in-8. 6 fr. 50
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L'inscription de Havian. Texte, traduction et commentaire philologique, avec trois appendices et 12 fr. un glossaire. 2 vol. gr. in-8.

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L'inscription de

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du Louvre.
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fasc.

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Haurvat?; et Amret^. Essai sur la mythologie de l'Avesta. Gr. in-8\ Ormazd et Ahriman. Leurs origines et leur histoire. Gr. in-8''.

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25

fr.

DENYS DE TELL-MAHR.

Chronique, 4' partie. Texte syriaque publi d'aprs le manuscrit 162 de la Bibliothque Vaticane, accompagn d'une traduction franaise, d'une introduction et de notes 25 fr. historiques et philologiques par J.-B. Chabot. 1 fort vol. gr. in-8. 3 fr. DERENBOURG (H.). Essai sur les formes des pluriels arabes. Gr. in-8.

RECUEIL
DE

TRAVAUX RELATIFS
A LA

PHILOLOGIE ET A L'ARCHOLOGIE
F'GYPTJENNES ET ASSYRIENNES
POUK SEKVIli
l)K

BULLETIN A LA MlSSfON FRANAISE DU CAIRE

PUBLI SOUS LA DIRECTION DE


G.
^r F,

MASPERO
l'IiS

PROKKSSKUR AU

COl,l,l';<;R

l' i n s i t u DK KliANCR, nillUCTRUU D'TUURS A l'KCOI.H PIIAIIQUK DKS IIAU

M n 11 K de

TUDES

VINGT-HUITIEME ANNEE

PARIS
5,

(VI

inUAlUFE HONOR CHAMPION, DITKUK


QUAI MALAQUAIS,
5

MDCCCCVI
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CHALON-SUR-SAONE
IMPRIMERIE FRANAISE ET ORIENTALE
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BERTRAND

RECUEIL
DE

TRAVAUX RELATIFS
A LA

PHILOLOGIE ET A L'ARCHOLOGIE
GYPTIENNES ET ASSYRIENNES
POUR SERVIR DR
RlIIJ.F/riN

A LA MISSION FRANATSE DU CAIRF,

PUBLI SOUS LA DIRECTION DE


G.
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KRANPK,

l'institut
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I.'licOI.H

nil'.F.C l'IUIl

n'iCTUnKS

PIlATIQUl':

DKS IIAU lES TUDES

NOUVELLE SERIE
TOME DOUZIME

PARIS
5,

{VI

LIRKAnin: IIONOKK CAMPrON, DITEUR


QUAI MALAQUAIS,
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CHALON-SUR-SAONE
IMPRIMERIE FRANAISE ET ORIENTALE
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BERTRAND

RECUEIL
DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHEOLOGIE GYPTIENNES ET ASSYRIENNES
1906
Contenu
:

Fascicules
15)

III

et

IV

dcouvertes faites Karoak (15 novembre 1904von Wilhelm Spiegei.kerg. 17) Demolische Miscellen, von Wilhelm Spiegelberg. 18) Koptische Miscellen, von Wilhelm Spiegei.berg. 19) An eariy Chaldean incantation of the "temple not exorcised", by Vincent Bru.mmer.

Nouveaux renseignements sur

les dernires

25 juillet 1905), par Georges Legrain.

16) Varia,

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS
SUR LES

DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


(15 novembre 1904

25 juillet 1905)

par

Georges Legrain

Lorsqu'en juin 1904

les

recherches dans

la

cachette de

Karnak

furent suspendues,

nous pouvions dj dire que notre besogne


sortirent de
si

tait loin d'tre termine.

La

fosse d'o

nombreux

et

importants monuments en renfermait bien d'autres encore

que nous n'avions pu atteindre.

M. Maspero me donna
le retrait

l'ordre d'entreprendre
le

une seconde campagne aussitt que

des eaux d'infiltration

permettrait.
je

Aujourd'hui que cette seconde campagne est termine,


je

puis rpter ce que je

disais l'an

pass
ait

la

cachette de

Karnak

n'est pas

encore puise entirement,

malgr qu'elle

produit en deux ans plus de sept cents

monuments en

pierre et
la

seize mille de bronze.

Nous n'osons nous

flatter

qu'une troisime campagne dans

vaste fosse sera aussi productive que l'ont t les deux prcdentes; nous ne rencontrerons plus (ou du moins nous n'osons plus esprer rencontrer) de grands

monuments

comme ceux

de 1904, mais nous devons complter un certain nombre de ceux-ci qui


la

ne sont pas sortis entiers de

cachette, tels, par exemple, que le naos de Nofirhotpou,

qui n'est pas encore reconstitu. Les travaux de cette anne n'auraient eu d'autre but

que de retrouver
celle

les

morceaux manquants de
III

la

charmante statue de
les

la reine Isis et

de

de Thoutmosis

qui comptent dj parmi

chefs-d'uvre du Muse, et d'autres


la

qu'il serait trop

long d'numrer, qu'ils auraient eu, dj, leur raison d'tre. Mais
juillet,
il

chance n'a cess de nous tre favorable et quand, enfin, en

fallut

suspendre

nos travaux aprs dix mois d'efforts, nous avions envoy au

Muse du Caire plus de

deux cents nouveaux monuments en pierre


nRCUEII-, XXVIII.

et huit mille

en bronze.
18

NOUV. SR.,

XII.

138

NOlVEAUX RENSEIGNEMENTS
Mais,
je le rpte,

il

en reste encore; bien des statues sont complter

et

quelquesIl

unes ont d tre abandonnes faute de matriel ou par craintes d'accidents.

reste

peu, croyons-nous, mais ce peu, partout ailleurs, serait suffisant ])our stimuler l'ardeur

d'un archologue. La cachette de Karnak tait intacte quand

elle fut

dcouverte; c'est

seulement quand tous

les

monuments

qu'elle renfermait seront complets

que nous pour-

rons considrer notre tche


J'ai

comme

termine.

observ, cette anne, plus scrupuleusement et plus attentivement que jamais

ce que je voyais chaque jour, car bien des points demeuraient encore obscurs pour moi.

Je ne

me

flatte

pas de les avoir claircis; j'avoue

mme

que d'autres

faits

sont venus

me
des

rendre plus perplexe encore.

Ce sont

ces

remarques

qu'il

me

faut exposer avant d'entreprendre l'numration


la

monuments

qui sont nouvellement sortis de

cachette de Karnak.

II

Travaux autour de la cachette de Karnak


Colosses d' Ousirtasen III.
tiale,

L'an pass, ds

le

lendemain de

la

dcouverte inibelles ttes de


j'avais

presque

l'orifice

de

la cachette, j'avais trouv, cte cte,

deux

colosses de granit rose que, grce au dbut

du

nom

de bannire

|^^>

pu

attribuer Ousirtasen

III.

Au

mois de dcembre 1904, une vrification

faire

m'ayant

men devant la face sud du VIII pylne, je revis, une fois de plus, quelques-uns des monuments que nos fouilles de 1900 avaient ramens au jour et qui avaient t laisss en place (cf. Annales du Service des Antiquits, t. IV, p. 26). Parmi ceux-ci se trouvaient
deux colosses acphales d'Ousirtasen
que
les ttes
III

en granit rose. L'ide

me vint,

en

les

revoyant,

trouves l'an d'avant pouvaient leur appartenir.


la

L'inscription verticale du dossier de

plus belle statue contenait les titres royaux

du vieux pharaon, mais


ItkTT

il

ne restait du

nom

de bannire

que

la partie infrieure

et les

pattes d'un signe


le

^.

Les photographies de
elle et le

la

tte (qui

tait alors

au

Muse) montraient bien que


yj^
i^

raccord entre

corps du

VHP
MM.

pylne

tait trs
et

probable, mais, pour plus de sret, j'crivis au Caire o

Lacau

Ducros

purent constater que


dossier,

les pattes

du signe v\ manquaient sur

l'inscription

du

derrire la tte. Grce l'estampage qui accompagnait ce prcieux


je

renseignement,

pus obtenir

la

certitude que

mon

identification tait bonne.

Une
dans

cassure au pilier de la seconde laissait quelques doutes qui ont t levs

par l'envoi des deux corps au Muse et par leur rapprochement des ttes trouves
la

cachette de

Karnak en dcembre 1903.


le

La prsence

des ttes dans la fosse et celle des corps devant

VHP

pylne ne

laissrent pas de m'intriguer. J'esprai,

un moment, avoir trouv une seconde cachette.


pylne l'endroit o j'avais dcouvert
et,

Je mis de bons ouvriers devant


je
fis

le

VHP

les corps,

faire des

sondages profonds de deux mtres,

en somme,

je

ne trouvai

rien.

Ainsi, jusqu' ce que des travaux plus tendus aient confirm cet insuccs, nous pou-

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


vons croire
qu'il

139

y a peu de chances de trouver des monuments enfouis dans l'espace

assez restreint o ces recherches ont t faites. tudier


:

Deux

faits,

cependant, restent toujours


et

les

pieds des colosses et leur socle


ils

manquent encore,
le salptre.

nous n'avons,

actuellement, aucune donne sur l'endroit o

se trouvaient.

Ces fragments disparus

devaient tre, ainsi que

le

bas des jambes, rongs par

Nous n'avons renl'aile est,

contr aucune masse de granit dcompos pouvant leur tre assimile devant
face sud,

du

VHP

pylne o nous avons trouv

les

corps; ceux-ci, donc, ne semblent

pas tre proches de leur emplacement primitif. Pouvons-nous retrouver ces bases dans
les

masses de granit dcompos qui se trouvent ct des colosses de Thoutmosis


la face

III,

devant

nord de

l'aile est

du VIP pylne? Je n'en

sais rien, et l'tat

de dblaieles

ment

actuel de

Karnak ne nous permet pas de conclure, mais, assurment,


III n'taient

corps

des colosses d'Ousirtasen

pas leur place l'endroit o je les ai trouvs

en 1900.

En

rsum,

les pieds et les socles


les ttes

sont je ne sais o, les corps gisaient devant le

VHP
quoi
ils

pylne, et

furent trouves l'orifice de la cachette du

VIP
les

pylne. Pourcorps taient-

les ttes furent-elles

mises cte cte dans

la

cachette? Pourquoi

cte cte devant la face nord

du

VHP

pylne?
et je

J'avoue, une fois de plus,

mon

ignorance

ne puis que constater

les faits.
III

Nous avons indiqu


se rajustait
est nette,

plus haut que la tte du plus beau des colosses d'Ousirtasen


l'un des corps trouvs

exactement avec

devant

le

VHP

pylne.

La cassure
au dossier,

presque plane, sans encoche o forcer un coin, sans aucune trace de travail

prparatoire en vue de cette dcapitation.

La seconde
les

statue prsente

un

clat

mais cet clat

est

tel

qu'on peut considrer

deux cassures comme analogues.

Comment
tion ne

expliquer cette sparation de

la tte et

du tronc une poque o ces statues

taient encore vnres, et par quel procd y arriva-t-on? Car cette double dcapita-

me

semble

ni fortuite ni accidentelle.

Le
je crois,

seul accident possible serait

une chute en arrire ou en avant, laquelle chute

aurait eu,

deux

fois, le

mme

rsultat. Ceci serait dj singulier,


l.

mon

avis.

Il

y aurait,

un

petit point de dtail claircir

J'ajouterai aussi qu'aucune des statues

trouves dans la cachette ne montre de ces encoches typiques que nous retrouvons sur
les

monuments mis en
la

chantier pour tre dpecs. Toutes celles qui sont brises ont la
l'tait le plus

cassure nette et franche, paraissant fortuite, et je crois qu'elle

souvent

cependant

dcapitation des deux colosses d'Ousirtasen

III

semblerait indiquer qu'il

y eut des cas o ces cassures furent provoques et obtenues par un procd que nous
ignorons encore pour notre part.

Dblaiement dans

la partie nord-est

de la cour de la cachette.
le

Nous proposons,
la Salle
l'est

pour abrger nos citations, de donner dsormais

nom

de cour de la cachette ou
hypostyle
le

cour de lafavissa l'espace limit au nord par l'angle sud-est de


et la porte

de Ramss X, au sud par

la face

nord du

VIP

pylne,

par

long

mur
long

sur la face ouest duquel est le grand texte de Merenptah, l'ouest par un autre

mur
Nos

sur la face ouest duquel se trouve, entre autres textes, le trait des Khtas.
fouilles

de 1901-1902 avaient explor toute

la partie

sud de

la cour, celles

de


1903-1904 portaient sur
partant de la porte de
la

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS
partie nord-ouest,

ne dpassant pas une ligne nord-sud


en 1901-1902.

Ramss
la

pour

aller rejoindre le terrain fouill

La

partie nord-est de

cour tait encore encombre, par endroits, de remblais qui


C'tait, d'ailleurs,

montaient jusqu'au haut des murs.

en cet tat que j'avais rencontr

toute l'aire de la cour de la cachette au dbut de nos recherches de 1901.


tait alors recouvert d''environ six

Le

sol

antique

mtres de remblai; parfois, mme, cette hauteur

tait plus considrable par suite des fouilles partielles entreprises

auparavant pour d-

gager

les textes

gographiques du

VHP

pylne et ceux de Pentaour et de Merenptah.

Les annes prcdentes, mais notre besogne

j'avais dj

commenc
il

le

dblaiement de l'angle nord-est,


fallut

tait loin d'tre termine;


le

nous

encore quelques semaines

de dur travail pour atteindre


d'abord par
la

niveau pharaonique. Nous en fmes rcompenss tout

dcouverte de grands blocs de grs portant des textes semblables ceux

qui ont t signals dans

mon Rapport
de
trois

de 1901-1902.

J'ai

rapproch ces blocs

et

con-

stat qu'ils faisaient partie


rais

grandes stles historiques ramessides. J'en publiesi

volontiers les fragments dcouverts

je

n'avais constat de grandes lacunes

causes par l'absence de

nombreux

blocs que j'espre toujours retrouver.

Ce ne

sera plus

dans

la

cour de

la

cachette o le terrain est aujourd'hui entirement abaiss jusqu'au


la

niveau pharaonique, mais, peut-tre, sous l'norme remblai qui existe encore entre
cour, les chapelles de

Tahraqa

et le

Lac Sacr. C'est

l, d'ailleurs,

o, selon les ordres

de

M. Maspero,
Vers
la fin

doit porter l'effort de la prochaine

campagne.
la porte

de dcembre 1904, nous rencontrmes de chaque ct de


se voyaient encore des

de

Ramss

deux grands socles sur lesquels

fragments de sphinx

colossaux.

Tout ct on dcouvrit un grand disque de


la tte

calcaire qui, peut-tre, avait


\)^

surmont
le

de l'un d'eux. Le texte

n
j]

-Jg)
I

tait

grav en creux sur

pilier-support de ce disque.

Le bleu

clair rehaussait les hiroglyphes.


le

Une

statuette

de calcaire, de basse poque, fut rencontre

long du

mur

est. Elle

appartenait un

nomm Nakhtmontou,
auteurs de
la

fils

d'Ankhefkhonsou,

et paraissait avoir t oublie l par les

cachette.
le la

Plus au sud,

30 dcembre, nous mettions jour une grande

et belle statue

de

Senmaout tenant

princesse Nofriour, semblable celle de Berlin (Lepsius,

Denkm.,

m,

Bl. 25). Elle est de granit gris, haute de l'"25.


et

Le

1''

janvier 1905, nous trouvions

de nombreux

importants fragments d'une statue acphale de Tahraqa, et ce fut tout.


tait fini, la fouille allait

Le dblaiement
suivre

commencer.

Fouille dans la partie nord-est de la cour de la cachette.


le

Les fouilles qui allaient


un dpt de
aidant, nous

dblaiement avaient pour but de s'assurer

qu'il n'existait pas


P"".

blocs de calcaire provenant de la porte d'Amnths

La chance nous
statues.

pouvions aussi rencontrer une dpendance de

la fosse

aux

Nous rencontrmes
couvert de

bien, non loin de l'endroit o avait t trouve l'image de Senmaout, quelques blocs

d'Amnths

1"^,

mais, au nord,

le

rsultat fut tout autre.

Le

sol tait

maufit

vaises dalles de calcaire et de grs rapproches les unes des autres sans taille qui les

concider exactement.
d'argile

En

dessous, se trouvaient six


j'ai

lits

superposs de grosses briques

non cuite (disposition que

constate aussi dans la grande cour du temple).

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


Les briques, poses
n'et pu l'tre
sable
fin.

141

plat,

formaient ainsi un

sol

factice plus solide et plus lisse

que

le sol naturel.

La masse

totale reposait

elle-mme sur une couche de


d'argile,
les

En

dessous, nous trouvmes un sol

compos de couches superposes

de sable, d'argile. Nous avons observ cette disposition aussi profondment que
fouilles Qnt

pu descendre en cet endroit,


:

soit six

mtres environ. Ces couches parallles


l'est

n'taient pas horizontales


fait faire

elles prsentaient une lgre pente de

vers l'ouest. J'ai

des sondages semblables plus au sud, devant la face nord du


les

VHP

pylne.

J'ai

relev

mmes

dispositions, les

mmes

alternatives de couches minces d'argile

trs

dure recouvrant des couches de sable de plus en plus paisses. Ceci n'tait pas
la

l'uvre de l'homme, mais celle du fleuve. J'avais, sans

chercher, trouv une rive

du

Nil.
Il

semblerait, d'aprs ceci, que la grande voie des VII, VIII, IX et

X* pylnes

ft

btie par les Thoutmosis, soit sur

un marcage, comme
s'il

l'a

pens M. Maspero, soit sur

une rive peu loigne du

Nil. C'tait,

m'en souvient bien, une thorie de M. de

Roug que

la fouille

de cette anne semble confirmer.


temples de
le

Hypothse sur
vations sont justes,

les
si

Khonsou

et

cCApet.

Si cette thorie et ces obserla

Nil passait jadis tout ct de l'emplacement de

grande
d'Apet
le

voie des pylnes, nous devrons observer que les temples actuels de

Khonsou

et

devaient tre juchs sur un


qui aurait pass
l'est

lot

ou n'tre pas construits encore. Le fleuve ou

bras
les

de ces temples aurait eu 80 mtres de large au plus pendant

hautes eaux.

On

sait

que

l'alle

des pylnes fut difie par

les

Thoutmosis, Hatshopsoutou

et

Harmhabi,

et

que

les

temples de Khonsou et d'Apet leur sont bien postrieurs


III

comme
le

date, car c'est

Ramss

qui construit
le

le

premier

et les

Ptolmes qui commencent


III, et

second.

Il

n'y a que les bliers devant

temple qui soient d'Amnths


(cf.

rien ne

nous prouve qu'ils soient leur place originale

Mariette, Karnak,

13, 14).

Les seuls monuments d'poque antrieure sont un fragment de cartouche de

Montouhotpou, que

j'ai

trouv employ dans

les

fondations du temple de Khonsou,

ce qui ne prouve rien, et une stle

du Moyen-Empire, publie dans mes Notes prises


cette
et

Karnak\ qui mentionne expressment l'existence d'un clerg de Khonsou


poque; mais
le

temple de Khonsou d'alors

tait-il

bien,

ainsi

que

celui
les

d'Apet

d'Osiris, l'endroit qu'ils

occupent aujourd'hui?

Ou

ne sont-ils que

succursales

d'autres plus anciens btis ailleurs?

Le temple de Louqsor, en somme, n'tait qu'une


lieu saint

succursale du temple de Karnak.

Thoriquement, un dplacement de
mais nous savons encore
si

me semble
sujet,

assez difficile admettre,


est

peu de choses sur ce

que toute hypothse

ad-

missible; d'autre part, outre les observations que j'numrais plus haut, je remarquerai

que

j'ai

trouv

la stle

prcite, ainsi qu'une

grande statuette de grs, une autre de


l'axe

calla

caire et

un naos du Moyen-Empire, dans l'enceinte d'Amon, peu prs dans

de

poterne nouvellement dcouverte au

mur
Sur

est,

prs l'angle sud-est. Ces choses furent

1.

Recueil de Tiacaux,

t.

XXIII. Note

l'existence d'un temple de

Khonsou vers

la

XIP

dynastie.

142

NOUVEAUX

UlvXSiaCiNKMlvNTS

trouves au
cet endroit

moment de la prise du sebnkh; mais et nous sommes loin du sol primitif.


fixer sur ce sujet.

le

terrain est encore fort lev en

Je crois que quelques recherches dans ces parages fourniraient peut-tre des ren-

seignements pouvant nous

Ceci, je le rpte, n'est encore qu'une

hypothse que

je propose,

au moins pour prendre date'.

III

Reprise des fouilles dans la cachette


Ainsi que l'avaient
depuis 1899,
les fait

prvoir

les

cotes

d'infiltrations

que nous enregistrons

eaux souterraines n'atteignirent cette anne qu'une faible hauteur et

les terres de remblai jetes dans la fosse pour prvenir les larcins

pendant notre ab-

sence furent peine dtrempes leur surface et ne s'afaissrent que d'une faon
insignifiante.
Il

fallut,

avant de reprendre
la

la fouille

au point o nous l'avions laisse


et

l'an pass,

nous livrer
le

besogne insipide de retirer notre remblai au fur

mesure que

retrait des infiltrations le permettait.

L'an pass, nous avions lutt difficilement


et,

contre celles-ci avec des bidons ptrole, des seaux, des chadoufs,

en mai et juin,
ft,

avec une forte pompe bras. Cette dernire, tout excellente qu'elle

ne pouvait

lever l'eau qu' cinq mtres de hauteur et demandait deux quipes de vingt
Il

hommes.

nous

fallait

prvoir pour cette anne une fouille pouvant aller jusqu' quinze mtres,

ce qui aurait exig trois

pompes

et cent
il

vingt

hommes en deux

quipes. Ceci devait

nous revenir
le

fort cher la longue, et

fallait

compter avec notre budget. D'autre part,

Ministre des Travaux publics n'avait pas de pompes vapeur mettre notre dis-

position; d'ailleurs, sur rions le

un

terrain aussi croulant qu'est celui de la cachette, nous coula

risque, un beau jour, de voir

lourde machine chavirer et tomber elle-mme


le

dans

le trou.

Je pensai alors un pulsomtre puissant, mais

prix et le dlai

demands
en

nous

firent

renoncer cet engin.


lasse, j'en revins

De guerre
trois batteries

aux rustiques chadoufs

et

en

installai vingt-huit

superposes qui montrent l'eau jusqu' douze mtres de hauteur, sans

dfaillance ou accident.

Le procd tant antique,

il

nous semble intressant d'tudier

le

fonctionnement de

ces machines. Ceci est encore de l'archologie.

Une chadouf

cote environ vingt piastres.


tait

Le prix de nos vingt-huit chadoufs


Frais divers

de

560 piastres. 140 100

Entretien

Mise de fonds
1.

totale

800 piastres ou 200 francs.

En

octobre dernier, tant Karnak,


et

de 150 mtres de longueur

j'ai constat en effet, en cet endroit, l'existence d'un grand enclos de 80 de large. Ses murailles de briques crues, encore visibles, ont une dizaine

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


Chaque
chadoiif tait

143

Nos cinquante-six
puis trois quand
les

manuvre par deux hommes se relayant d'heure en heure. hommes furent d'abord pays deux piastres et demie par jour,
Les
frais

jours devinrent phis longs.


travail.

taient donc de 140 et

168 piastres par journe de

La

batterie la plus basse tait

compose de sept chadoufs que deux brasses

suffi-

saient incliner suffisamment pour remplir leurs sacs de peau. Cette batterie avait

onze puches

la

minute en temps moyen. L'eau

tait vide

dans un premier bassin,

o
or

elle tait reprise

par neuf chadoufs trois petites brasses et porte dans un second


trois

douze chadoufs

grandes brasses

la

reprenaient pour

la jeter

enfin dans

un

large ruisseau qui la menait au Lac Sacr o elle tombait en cascade. Les sacs de peau

contiennent une
seules, puisaient

moyenne de
dans
la fosse

vingt litres d'eau.

Les sept chadoufs infrieures, qui,

inonde

raison de onze puches la minute, enlevaient

donc

20x11x60x7 = 92,400

htres d'eau l'heure.

Cette

somme

de travail tait
le

indispensable pour pouvoir oprer utilement. Le chiffre 92,400 indique donc

dbit

par heure des eaux d'infiltration dans

la

cachette. Ces eaux n'arrivaient pas par suinte-

ment, mais par de vritables sources qui paraissaient provenir de poches d'eau. L'an
pass, nous avions t fort
la direction

incommods par une source de

ce genre venant

du nord dans
elle

du pylne d'Amnths IL Elle coula quatre longs mois. Cette anne,


du ct
Elles taient et elles sont encore

tait tarie, peut-tre

parce que les infiltrations avaient t basses. Les sources taient


est

rares et sans dure


et

de

la fosse.

nombreuses

abondantes du ct ouest.

J'ai

d combattre

l'une d'elles, au sud-ouest, pendant

toute la dure des fouilles. Elle ne cessa pas, durant ce temps, de fournir une eau
erxcellente, claire et limpide, dont, aprs le D"" Schv^einfurth,

nos gens se dsaltraient

l'envi.

Deux

autres sources, plus au nord, ne furent jamais taries, sortant en jet aussi
tait toujours pro-

profondment que nous descendissions. La dcouverte de ces sources

duite par l'extraction d'un bloc ou d'une statue qui bouchait son orifice. L'endroit o

nous travaillions, entours de remblais d'argile

et

de paille malaxes ensemble, tait

aussitt envahi par le jet de la nouvelle source, jusqu' ce

que nous l'eussions aveugle

provisoirement ou canalise et dtourne vers

les

chadoufs.

Les

jets

de source entranaient avec eux des morceaux d'argile dure, des cailloux,

des graviers, des feuilles d'or, de petits bronzes de dix quinze centimtres de hauteur
et d'autres

menus

objets antiques.

Nos ouvriers s'amusaient souvent, quand

la

chance

ne
la

les avait

pas favoriss ailleurs, plonger leur bras entier dans le conduit vertical de
J'ai parfois

source et en retiraient toujours quelque chose.

rempli un ou deux paniers

de bronzes de cette faon.

Nos gens pchaient encore

ainsi en juin,
sol.

quand notre

fouille
ils

normale atteignait

environ dix mtres au-dessous du

Le

terrain sur lequel

se couchaient plat

ventre n'tait pas effondr, descendu ou remu, puisque nous y trouvions non seulement

l,

de mtres d'paisseur. C et l gisent des tronons de colonnes et des fragments de granit et d'albtre. 11 y eut assurment, un monument antique, mais je ne sais encore s'il fut le temple de Khonsou. Les fouilles nous

l'apprendront peut-tre un jour.

144.

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS
les

de gros blocs d'Amnths P' encastrs


intacts d'objets
trs

uns dans

les autres,

mais encore des


telles,

filons

que nous n'avions pas rencontrs auparavant,


et des

par exemple, de

nombreuses statuettes
passaient au

fragments de meubles en bois souvent dor. Les

sources

milieu en conduit vertical,

ramenant des objets antiques de

couches plus basses encore.


J'ai

cherch m'expliquer pourquoi

et

comment
le

cette cavit de la cachette pouvait

tre aussi profonde, car, l'exhaussement millnaire des eaux tant d'environ un mtre,

nous aurions d nous attendre en trouver

plafond environ deux mtres au-dessous


les infiltrations taient rela-

du niveau des plus basses eaux. Cependant, cette anne o


tivement basses, notre fouille atteignit
niveau d'tiage, en juin et
juillet.

trois

et

quatre mtres au-dessous de leur


et les

Et cependant on sentait encore des antiquits,


objets antiques de couches plus basses.

sources ramenaient aussi de

menus

Le terrain tant presque entirement compos de


n'auraient-elles pas caus

sable, les infiltrations annuelles


sais,

un enlisement lent des objets dposs? Je ne

mais, en

tout cas, je crois qu'il faudrait descendre encore plus bas. Peut-tre ne trouvera-t-on

que des bronzes sems dans


prendre,
cieux,
1"^

le

fond de

la cachette,

mais

les

bronzes sont bons

mme aprs en avoir trouv prs de seize mille. Parfois, ils nous sont prcomme ce bel Osiris de 1"" .50 de hauteur, ce fragment d'urseus ^^ qui mesure
dcoupe
et cisele

30, et cette trs belle plaque

de Darius, qui ont t trouvs, en


j'ai

fort

bonne compagnie, onze mtres environ de profondeur. Parmi ces bronzes,

aussi trouv des

monuments de

pierre,

comme, par exemple,

cette incomparable tte

d'obsidienne, qui est une des plus belles dcouvertes de la campagne.

Les
saire

fouilles n'ont pas t pousses l'ouest et

au nord autant

qu'il aurait t nces-

pour en

retirer tous les

monuments qui y sont encore


courais
le

cachs.

plus loin que je ne

l'ai fait, je

risque de faire crouler


la Salle

En m'aventurant soit le mur ouest o

est grav le trait des Khtas, soit,


le

au nord, l'angle de
fallu,

hypostyle o se trouve

pome de Pentaour.
le

Il

nous aurait

pour nous risquer, avoir un tout autre


la

matriel que
sabilit.

ntre et surtout prendre devant

Science une trop lourde respon:

M. Maspero m'a
et je l'ai suivi.
.

conseill de ne pas tenter cette grave entreprise

le

conseil

tait

bon

Comme me
.

l'crivait

M. Maspero, nous y perdrons peut-tre


nous
le

quelques statues, mais.


J'ai assist

je ne crois pas qu'on

reprochera.

rgulirement aux

fouilles, et tous les objets

que

j'ai

rapports au

Muse

ont t trouvs sous mes yeux et immdiatement enregistrs par moi-mme. Je n'ai

pas constat de disparition. Les tentatives de vol ont t nombreuses, et je dois avouer

que

les

meilleurs de nos ouvriers ont d tre tour tour punis et renvoys aprs avoir

t pris sur le fait.


il

Les marchands d'antiquits avaient des agents Karnak,


les

et

souvent

s'en glissait

parmi

ouvriers et les gardiens.


le

Une

exploration nocturne de la

cachette avait t prpare pour

20 mai; des statuettes furent caches sous l'eau en des

endroits secrets par les fouilleurs eux-mmes. Prvenu temps, je djouai l'entreprise
et
fis

maison

nette. Je ne

me

flatte

pas que cette tentative ait t seule et qu'aucun


la

monument ne nous

ait t vol

dans

cachette

mme. J'avoue

n'avoir confiance dans

l'honntet d'aucun habitant de Karnak, et ceux que je croyais pendant quelque temps

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


moins mauvais
se trouvaient tre les pires et les plus hypocrites au

145

les

bout de quelques

jours d'observation attentive.

IV
Remarques sur quelques objets trouvs dans la cachette de Karnak
Je groupe
ici

quelques observations que

j'ai faites

sur divers

monuments dpourvus

d'inscriptions pour la plupart et qui, par cela

mme,

n'ont qu'une simple valeur archo-

logique et peu faire avec l'histoire proprement dite.

Bois.

Il

arrivait souvent

que des sources ou des

filets

d'infiltration laissaient

couler une eau brune.

En remontant

l'origine de l'coulement, on trouvait trs souvent

des masses de bronzes qui, ce que je crois, taient, lors de leur dpt, enferms dans des coffres de bois dont on retrouvait encore, parfois, de grands morceaux pourris.
D'autres cofEres nous ont laiss leurs garnitures de bronze. Ceux-l se trouvaient gn-

ralement avec

les statues

de pierre.

On

retirait assez

souvent de

la

boue des fragments

de meubles en bois recouvert d'un crpi jauntre o scintillaient encore quelques


feuilles d'or. J'essayai

de garder des pieds de chaise en forme de pattes de

lion, puis les

fragments d'un naos en bois dor que j'avais retrouvs tout autour d'une laide figure
de cynocphale qui paraissait y avoir t renferme. Quelques heures suffisaient pour

que

le

bois scht, se fendt en mille

morceaux

et s'anantit.

Il

n'en restait qu'une


sort; c'est tout ce
et

petite

masse de cendres

grises.

Un

socle de statuette eut le


fils

mme

qui restait pour

commmorer un nomm Pedouptah,


i

de Horoudja

de Rourou,

^='^^ v

^1

Quand, en mai

et juin, la

nous parvnmes neuf et

dix mtres de profondeur, nous rencontrmes dans

partie nord de la cachette

un

vritable banc de meubles et de statues en bois, une dizaine de mtres cubes environ.

Tout

cela tait plus

que pourri,
l taient

et c'tait grand'piti, car

quelques-unes des statuettes

qui furent trouves


sons.

dignes de figurer ct des plus belles que nous connaisles

Faute d'autres ressources, j'imaginai de garder

moins malades dans un wagon


ils

plein d'eau. J'ai

pu

ainsi rapporter quelques

tmoins au Muse, mais

ne dureront

gure.

La plupart des monuments en

bois avaient t victimes d'un


ils

phnomne

singulier.

Jets presque au fond de la cachette,

furent crass par le poids considrable des


furent aplatis tant et
si

monuments de bronze
s'taient tasss les

et

de pierre.

Ils

bien qu'un tronc

d'arbre, de 15 centimtres de diamtre, tait rduit plat. Les cercles concentriques

uns sur

les autres,

ne gardant plus leurs distances originelles qu'aux

extrmits.

Un

autre tait devenu une sorte de galette large de 0'"20 et paisse de

0"01.
tte

J'ai

rapport au Caire et montr

M. Maspero,

entre autres chantillons, une

de statuette de bois, couronne du Q, qui avait t aplatie de trois quarts, de telle sorte qu'elle ressemblait plus un poisson qu' toute autre chose. L'un des yeux et
l'oreille

adjacente se voyaient encore sur


la

le

revers de ce singulier chantillon.

Au

moment de

dcouverte, des traces de crpi et de feuilles d'or s'y voyaient encore.

D'ailleurs, je crois
RECUEIL, XXVIII.

que tous ces monuments taient couverts

ainsi.

La plus grande
19

NOUV. SR.,

XII.

146

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS

statue de bois mesurait plus d'un mtre. Elle tait couverte d'paisses feuilles d'or et

reprsentait un roi ou un

Amon

assis. Elle tait toute pourrie,

presque informe. Nous

avons trouv ainsi de grandes quantits de statuettes dlicatement ouvres, o quelques


traits

encore visibles montraient quelle merveille nous eussions pu conserver

si

elle
si

avait t dpose en terrain sec ou dans quelque tombeau. Elles taient, hlas,
pourries, qu'il n'en restait aux doigts qu'une paisse boue brune.

La

seule chose qui


et

m'en
le

soit

demeure,

c'est d'avoir

pu deviner quelques instants leur beaut d'antan


du nant o

regret de n'avoir

pu sauver

ces fugitives merveilles

elles sont aussitt

tombes.

Ossements.

Cette anne,
On

comme

l'an pass,

il

arrivait parfois

que nos ouvriers,

fouillant dans la boue, ramenaient leur

main pleine d'une matire visqueuse, gluante,


et noirci

semblable un mlange albumineux, souvent blanc, parfois sale


composition quelconque.

par une d-

et dit de la craie dilue dans du blanc d'uf. Quelques

feuilles d'or scintillaient et l,

comme

si elles

eussent envelopp la matire visqueuse

et jou le rle

d'un papier d'emballage prcieux. Presque toujours de petits ossements


la pte.

se trouvaient

au milieu de

Je crois qu'ils taient des reliques d'animaux sacrs,

volatiles et quadrupdes,

car les

deux genres taient reprsents. La matire blanla

chtre parait les avoir protgs; mise en boule ou en uf,

masse

tait

enveloppe
les bois,

dans une
les

feuille d'or.

Ces singuliers objets furent jets un peu partout, parmi

bronzes ou

les statues

de pierre. Nos ouvriers ne se trompaient pas cet indice et

savaient, par exprience, que,


valeur.

non

loin de

l,

nous trouverions bientt quelque objet de

huit et neuf mtres de profondeur, nous trouvmes des ossements trs bruns,
la

de plus grandes dimensions, qui n'taient pas entours de


chtre.

matire visqueuse

et

blan-

Parmi

les plus

curieux je citerai un

maxillaire de petit enfant, une tte d'ani-

mal Carnivore
Ceci

et

de trs nombreux ossements d'ovids.


car, si

me

semble important retenir,

nous en croyons Hrodote,


fois l'an
les

II,

42, le

sacrifice d'un blier tait

unique n'avait lieu qu'une


salle

Karnak. L'animal immol


ossements d'ovids trouvs

prcieusement gard dans une


la cachette sont les reliques

du temple. Si

dans

des bliers sacrifis annuellement, je ferai remarquer

qu'ils taient peut-tre dplacs

dans une fcwissa, o, en somme, n'taient jets que les

objets de rebut. J'ai recueilli soigneusement tous ces ossements qui seront soumis

l'examen du

D^"

Lortet, de Lyon.

Terre cuite.

fils

J'ai signal l'an

pass la dcouverte de

nombreux fragments de
mention du
au

grandes statues de terre cuite, recouvertes d'une paisse couche de rouge vermillon.

Un
"^^

morceau de

pilier

de statue semblable, trouv cette anne, portait


Soleil

la

[(j^^^ J,
la

du

Amnths. Ces monuments peuvent donc

tre dats

moins de

XVIIP

dynastie.

Faence.

Les

monuments de
ttes

faence les plus curieux trouvs dans la fosse de


la tte aplatie est,

Karnak sont de grosses


la

d'urus dont

au moins, aussi large que

main. C'taient,

je crois,

des morceaux d'urus JL, qui se redressent au haut des

corniches monumentales. Ces ttes sont en faence verte, avec des yeux rapports en
faence rouge.

La forme de

ces

yeux

est

exactement

celle des poids gyptiens.

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK

147

Je ne veux pas dire que tous les poids gyptiens soient des yeux de serpents, loin

de

l,

mais

je

me demande

si,

parmi tous ces petits troncs de cne


il

si

soigneusement

pess, tiquets et mis en vitrines,

n'y en aurait pas quelques-uns qui pourraient tre

utilement rendus quelque tte d'ura^us borgne ou aveugle.

Nous avons eu
une autre

la

bonne fortune de dcouvrir presque tous

les

morceaux

et la tte

intacte d'un joli sphinx


tte

d'Amnths

III

en faence bleu-gris

clair

avec rehauts blancs,

semblable aux yeux mtalliques incrusts, des fragments de sistres tte

d'Hathor, un casque iQ, qui devait tre incrust dans quelque grand bas-relief, un

fragment d'amulette portant

le

cartouche d'Artaxerxs. Je dois aussi mentionner un

morceau de dallage

(?)

ou mosaque, compos de plaques de faence verdtre mises

cte cte en bandes. Ces bandes taient spares entre elles par une large raie couverte d'une feuille d'or.

Le

tout reposait sur une assiette de pte bleue.

Pte

bleue.

L'outremer est
difficile.

fabriqu avec du lapis-lazuli. Je crois que les


ils

jolis

monuments, composs d'une pte d'un bleu admirable quand


en pte d'outremer ou en verre
d'une conservation
est
pil. Ils

sortent de l'eau, sont

schent rapidement, se recollent mal et sont


cette anne,
bel effet.
Il

Le plus beau monument de ce genre, trouv


Muse.
le

un sphinx d'Harmhabi, couvert d'incrustations multicolores du plus


tre reconstitu en partie au

pu

Cockrne.

Les

Arabes donnent

nom

de cochrne une trs belle pierre bleu-

vert laquelle j'avais donn,

d'aprs de Rozires et d'autres gologues, le

nom

de

racine d'meraude ou de bryl. Cette dsignation a t conteste depuis; n'tant pas


gologue, je n'entreprendrai point de polmique oiseuse ce sujet. J'ajouterai

comme

document que, d'aprs

le
,

professeur Schweinfurth, notre pierre verte serait de la


pierre qui se rapproche beaucoup de la racine d'meraude.
et

pierre des

Amazones

Ses gisements seraient au Hedjaz

au Groenland.

Pierres des Amazones, ou racines d'meraude, ou cochrnes, ont t encore trouves


cette

anne par nombreuses plaques dcoupes d'une admirable


J'ai

teinte.

Silex.

rapport au

Muse un fragment de
i

silex poli, qui paraissait avoir fait

partie d'une sorte de rgle plate

Une

des faces portait quelques hiroglyphes

joliment gravs en creux.

Obsidienne.

J'ai class

dans

la

XVIII dynastie

(voir plus loin) les fragments

d'une grande statue, qui est en obsidienne. Le tour de force technique est digne d'tre
cit

parmi

les plus

remarquables de l'industrie pharaonique.

Le professeur Schweinfurth a reconnu du gneiss et M. Fourtau du quartz dans la matire blanche, extrmement difficile tailler, faisant feu sous le briquet, d'o fut gauchement tir un sphinx dans le visage duquel nous avons reGneiss.

connu

les traits caractristiques

d'Amnths IV.
place ct de l'querre 45" en silex poli
silicifi* trouvs l'an pass. Ils
taills

Ces
et

trois

monuments viennent prendre


d'Amnths IV en bois

de

la statuette

pourraient

former, en quelque sorte, une srie d'objets


impossibles travailler. Ceci n'est pas
outils

dans des matires rputes presque

fait, d'ailleurs,

pour

claircir la question des

dont se servaient

les

gyptiens pour arriver des rsultats aussi remarquables.

148

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS

V
Monuments trouvs dans la cachette de Karnak,
Lca liste

en 1905

des stles et statues trouves Tan pass dans la cachette avait t arrte

au n 519, et celle des bronzes et objets divers au chiffre 8000.

La

liste

de cette anne sera relativement plus courte.

170 statues en granit, calcaire, grs, albtre, schiste,


11 sphinx

etc.

10 cynocphales en calcaire.
3 vases en albtre.

2 stles en calcaire.
1

fragment de

petit oblisque
fin.

en schiste.

1
1

naos dor en calcaire amulette au

nom

d' Ai'taxej^xs

en faence.

9 grands bronzes.

8000 (environ) objets divers, Osiris et statuettes en bronze.

Nombreuses
8208

statuettes de bois pourri.

Total approximatif.

Nous

laisserons de ct les

monuments de bronze ou
chronologiquement
les

divers qui ne prsentent pas

grand intrt historique pour


phiques trouvs dans
la

citer

nouveaux documents pigra-

dernire campagne.

Moyen- Empire.
anne; parmi
les

Les monuments de cette priode sont relativement rares cette

principaux, nous citerons une statuette d'Ousr'rtasen ///agenouill,

tenant deux vases offrandes, un buste d'Amenemhat III et un fragment de minuscule


oblisque qui nous fournit
le

protocole royal de
:

Sovkouemsaouf P\ que nous ne con-

naissions pas encore entirement; le voici

|^

XVIII^
anne, est la

dynastie.

Le monument
la

le

plus important de cette priode, trouv cette


la

grande statue de Senmaout tenant


dcouverte.

princesse Nofriouri, dont nous

avons mentionn plus haut


est couverte

De mme que son


la

duplicata de Berlin, elle

de textes qui n'ont, d'ailleurs, rien de semblable avec ceux qui ont t
Il

publis par Lepsius,

convient d'ajouter que

majeure partie de

la

principale ins-

cription a t refaite et que le cartouche de Thoutmosis III a t substitu celui de

Hatshopsoutou. C'est encore un de ces documents douteux


et

qu'il est utile

de signaler

dont

il

est

prudent de ne tirer aucune preuve historique.

Une
C'est

petite stle

mentionne l'administrateur de
la

la

maison de l'pouse royale Sen-

men, qui succda prcisment Sen-Maout dans


simplement par
la

plupart de ses fonctions.


la

beaut du style que je suis port classer dans

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


XVIII^ dynastie
les

149

morceaux d'une statue de grandeur naturelle en obsidienne.


une belle statue d'albtre de Sti
P'^, faite

Nous
le

citions l'an pass

de morceaux ouvrs

part et rajusts aprs coup,

comme

l'avait

indiqu Diodore. Celle-ci a t faite par

mme

procd.

Nous n'avons
et l'avant
le

retrouv, jusqu' prsent, que le

masque de

la figure,

un fragment de cou

du pied gauche. Ce sont de superbes pices qui font


chef-d'uvre entier. La figure, d'un model parfait,

regretter de ne pas possder

reut un poli incomparable; les yeux taient rapports dans des creux mnags
ces creux ont t obtenus sans un clat, sans une fissure,

ad hoc

comme

si

l'artisan avait

eu

entre les mains

la

matire

la

plus facile du

monde

travailler. C'est d'autres qu'


le

moi, qui

la trouvai,

qu'appartient de louer cette rare pice autant qu'elle

mrite.

Un

joli

sphinx de granit gris appartient aussi Thoutmosis III.


rien trouv

Nous n'avons
contre, les
jolie statuette

d'Amnths II

et

de Thoutmosis

IV

cette

anne; par

monuments 'Amnths
du
roi

III, rares l'an pass, sont plus

nombreux. C'est une

portant une grande enseigne, un sphinx de faence gris-bleu, puis

une minuscule image qui nous montre Aninths marchant devant


Toutes ces petites choses sont d'un art dlicat, souple

Amon

qui

le

guide.

et gracieux. Elles sont

dignes des

grands modles

et des artistes

de l'poque.
et

Le 2
t

avril 1905,

MM.

Bndite

Kurth Sethe tant

prsents, nos ouvriers sor-

taient de la cachette

un sphinx blanc, que, assurment, on aurait dclar faux s'il avait s'chouer dans l'choppe d'un marchand d'antiquits. Il est difficile, en effet, d'imafait.

giner quelque chose de plus gauche et de plus mal

Les yeux

et les oreilles

sont

dignes d'un contrefacteur de Gournah; l'uvre est telle que seul un fellah, voulant
copier

un monument,

le saurait faire;

mais ce fellah est mort depuis bien des

sicles,

laissant aprs lui sa pice de matrise de tailleur de pierre, car c'est d'un filon de quartz

que fut

tir ce

presque monstre. Malgr sa duret,

la

matire fut vaincue

et,

mme,

reut

un

poli semblable

du vernis ou de
s'est

la faence. C'est

une pice curieuse, mais point


,

belle.

Cependant l'ouvrier

appliqu

faire

ressemblant

et les traits qui sont

ns sous son outil maladroit sont ceux d'Amnths IV. J'avoue qu'il n'y a aucune

comparaison
ptrifi

faire entre le

sphinx de cette anne et

la

charmante statuette de bois

de 1904. L'un est l'uvre d'un ouvrier et l'autre celle d'un artiste consomm.
a rendu une belle statue
la

Toutankhamanou nous
tenir
les statues royales

d'Amon en
poque,

calcaire dur, qui vient

une place honorable ct des pices de


trouves l'an pass.

mme

la

Taa,

le

Khonsou

et

La

pice la plus importante de cette poque fut trouve, en juillet, dans l'angle
la

nord-est de

Salle hypostyle. C'est

une grande

stle

de grs rouge sonore, haute

d'environ trois mtres et large de prs de deux. Elle ne comporte pas moins de trente
lignes de texte horizontal.

Harmhabi

l'usurpa, mais elle appartient


suffirait

Toutankhamanou,
trouva

sans doute possible.

Le protocole royal

seul

le
le

prouver. Le successeur
il

d'Amnths IV ne nous cache pas qu'en montant sur


abandonns, allant vers
la

trne,

les

temples
les

dgradation, devenus
les

comme

les endroits

o poussent

herbes sauvages, leurs sanctuaires anantis,

enclos sacrs

comme
que
les

des chemins de

piton, que l'Egypte tait en proie toutes les calamits, et

dieux en avaient

150

NOUVEAUX liKNSEKiXEMEXTS
face. Or, voici
I'',

dtourn leur

que Sa Majest
le

tait

dans sa grande

salle

dans

la

demeure

de Thoutmosis

comme

soleil

dans

le ciel,

occupe dcrter sur cette terre,

tenant conciliabule avec son


affaires

cur pour trouver

toute bonne occasion pour inspecter les


''^

de son pre
. .

Amon
le

et

pour modeler son image ((Jk^^)

auguste en or blanc
"-^^^
'

vritable.

Il

modela
-wwsa

tragstrange

e/O y> jj^^ vnrable Son image barre)'. Jm^^t^-^^


(tj

pre

Amon

sur treize barres

*^^*
j)

^^'^^
k

tait

en or blanc
la

(ousem), en lapis-lazuli, en turquoises, en toutes pierres prcieuses, tandis que

Majest de ce dieu, auparavant, n'tait que sur dix barres.


Il

modela Ptah-risanbouf, seigneur d'Ankhtoou, son image auguste

tait sur

[,x]

barres, et son

image

vnrable tait en or blanc, lapis-lazuli, turquoises et toutes pierres


[-^-|-]

prcieuses, tandis que la Majest de ce dieu n'tait, auparavant, que sur

3 barres.

Sa Majest

ft

les

monuments des dieux


les

et leurs

images en or blanc vritable


nouveau, en tablissant
les

provenant des tributs,

et construisit leurs sanctuaires

choses ncessaires et accomplissant


tablir

choses indispensables h tout jamais pour leur


et approvisionner

leurs biens

sacrs pour
Il

les

offrandes journalires,
qu'il

leurs

substances sur terre.


des anctres augustes.

donna plus

n'tait

auparavant

depuis

le

temps

Il

nomma
fils

les

prtres et les prophtes parmi les enfants des


le

chefs de leurs villes, parmi

d'homme savant dont

nom

tait

connu;

il

aug,

menta

leurs biens avec de

l'or,

de l'argent, du bronze, du cuivre, sans limites

il

remplit leurs magasins en esclaves mles et femelles, et en apports qui provenaient


des biens du butin de Sa Majest.
triple,
[Il

augmenta] toutes [choses] des temples, double,

quadruple, en or blanc, lapis-lazuli, turquoises, toutes pierres prcieuses, byssus

royal, lin blanc, chanvre, huile, graisse, encens et

parfums sans parcimonie en toutes


fit

ces choses excellentes.

Sa Majest,

vie, sant, force,

construire leurs barques, qui

sont sur le fleuve, en bois d'acacia du pays des chelles,

du pays de Negaou.

[Elles

taient] inscrustes d'or des chefs des pays, et elles faisaient resplendir le fleuve.
purifis par

Furent

Sa Majest,

vie, sant, force, les esclaves m<les, les esclaves femelles, les
le palais
.

joueuses de tambourin, les baladines qui taient parmi les rfugies dans
roi; on avait compt leurs travaux pour
le palais.
: .

du
.

du matre des deux mondes.

Et

le roi,

prenant

la parole,

ajoute cette clause

Je donne qu'ils soient considrs


afin qu'ils soient apaiss

comme consacrs mes pres tous-les-dieux par amiti; mon action aimante. Aprs tant de bienfaits reus, les
et les
fidles se rjouissent

par

dieux et

les desses exultent,

leurs coeurs sont dans la joie, leurs sanctuaires en liesse, les pays poussent des cris,

de toutes ces choses excellentes advenues l'assemble


le

des dieux qui reviennent dans

grand temple,

et,

jusqu'au bas de la stle, ce ne sont

que louanges Toutankhamonou.


Je ne puis insister davantage
ici

sur ce

monument auquel

je

compte consacrer une

tude plus tendue. Le

monument

a souffert quelque peu, de nombreuses lacunes de-

mandent

tre compltes, mais, si

ma

traduction d'aujourd'hui n'est pas dfinitive,

1.

C'est ce

que

fait

plus tard Montouemhat, restaurant les statues des dieux.

SUR LKS DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


sens en est certain.
la

151

le

La date de
la

ce

monument manque, mais nous voyons,


la description

ds

le

dbut,

raction

amoniennc triomphante. D'aprs


rvolution d'Amnths

qu'en donne
il

la stle,

nous pouvons voir que


dans
les

/T avait

t violente, car

n'y avait

temples plus de statues divines, plus de barques, plus de biens sacrs, plus de

prtres ni de prophtes. L'pisode des esclaves, des joueuses de tambourin et des fai-

seuses de tours, rfugis dans

le

palais

du

roi,

semblerait indiquer une prise par force de

Thbes ou rvolution violente, car tous ces gens sont considrs comme butin royal
jusqu' ce que

Toutankhamanou

s'en dpartisse au profit des dieux. Je reviendrai, je le

rpte, sur ces faits, ne citant aujourd'hui que les points les plus importants de cette

page d'histoire.

Harmhabi
et

qui usurpa

si

bien tant de
joli

monuments appartenant

Toutankhamanou,

ne nous a fourni cette anne qu'un

sphinx en pte bleue, tout incrust de pierres

d'maux multicolores.
Les Ramessides nous ont rendu une quinzaine de statues
et

de sphinx qui font

connatre un prince Ptah-meri,

Ramss II
joufflu.

jeune, tenant une large table d'offrandes


et portant l'index

devant
sa

lui et

un Ramss III tout enfant, accroupi sur un coussin


petit

bouche comme un

Horus

Autour des souverains, nous retrouvons encore


Panehesi
et les

leurs

commensaux, Psarou

et

premiers prophtes d'Amon

Roma

et

Amnths.
la

Pas plus que l'anne pass, nous n'avons trouv de monuments importants de

XXP

dynastie. C'est un vide curieux que je constate une fois de plus, pensant bien

que quelque autre cachette nous rendra ce qui nous manc[ue encore.
Les XXII^
et

XXIII^

dynasties.

La XX!!*^ dynastie

a t reprsente cette

anne par de nombreuses statuettes qui nous ont permis de complter nos tableaux
gnalogiques dresss l'an pass. Le plus important publier actuellement est celui de
la famille

Nib-noutirou Neser-Amon, dont nous n'avions pu

faire connatre

encore

qu'une partie quelque peu fautive. M. Maspero,

l'an pass, avait bien


les

voulu considrer

comme
corriger

article les notes

que

je lui avais

envoyes,

remanier en quelques endroits et

lui-mme

les

preuves pour viter toute perte de temps. L'article parut sans

que

je

pusse faire quelques corrections ou ajouts que


cela.

mes recherches m'auraient

permis de faire sans

Le point

le

plus important que j'avais pu signaler ds l'an

pass tait que les statues de la famille Nibnoutirou


placer
le

Neseramon nous permettaient de


(et

rgne de Padouhast entre ceux d'Osorkon II et de Sheshonq III


,

non
le

Osorkon III

c omme le porte

mon

dernier article). Mais ce Padoubast n'est pas

? -r^*^ j ( W^ A.^n ?l Sherabr Padousibastit, qu e mentionne un seul naos dont ( les fragments sont Paris et Bologne, mais le (oil^fj^f^J

ffl^^
fait

Ousirmari Sotpounamon Padoubastitmiamon, que M.


depuis longtemps {Recueil,
t.

le

D'

Wiedemann

avait signal

VIII, p. 63), et dont

M.

le D"^

V. Schmidt a

con-

natre une stle Copenhague.

Nous retrouvons
famille Nibnoutirou

ce roi sur plusieurs

monuments,

et je l'ai

reconnu cette anne

avec ses deux cartouches dans l'inscription 24 du quai de Karnak. Le tableau de la

Neseramon

(voir p. 155), complt par les dernires dcouvertes.

152

XOUVKAL'X RKNSKIGNKMKXTS
assigne une place dfinitive entre Osorkon II et Sheshonq III, dont

lui

il

fut

co-

rgent, reprsentant, en

somme,
dans
la

la

ligne lgitime.

Nous rentrons
su7^ la

ainsi

cess de soutenir depuis, ainsi

M. Lieblein exposait ds 1868, et qu'il n'a que d'autres gyptologucs minents. Dans son Etude
thorie que
p. 29,

Chronologie gyptienne,

notre savant doyen place Petubastis (773-733)

entre Takelot II (780) et Osorkon III (740). Mais ce Petubastis


celui

P\

je le rpte, est

de Thbes, celui qui a t signal par Wiedemann, et non pas Sherabr-Padou-

sibastis tion

que nous croyons retrouver plus tard dans

le

Butubisti de Zd'anu de l'inscripla

d'Assourbanipal. Ce Butubisti serait un descendant de

dynastie tanite

(la

XXIII), rfugie Tanis pendant l'invasion thiopienne. Le Padoubastis II serait


Slierabri, tandis

que

le

Ousirmarisotpounamon des

inscriptions tlibaines serait

Pale

doubastit /^ chef de

la

XXIIP

dynastie'.

Il

aurait dbut Tanis,

comme

le

prouve

torse de bronze de la collection Stroganof, et pouss ses exploits jusqu' Thbes.

Le tableau de

la famille

Nibnoutirou Neseramon, en tout

cas,

montre bien deux

dynasties collatrales, l'une reprsente par Osorkon II et Sheshonq III, et l'autre par

Padoubastit P^ Ousirmarisotpou-Amon

et

un Osorkon. Cette dernire succession rapaucun document,


:

pelle singulirement celle des listes royales, et

ma

connaissance,

ne nous empche de mettre en face de

la liste

manthonienne

neTOYBACTIC =

Ousirmarisotpou-Amon
Padouhastit-miamon.

Ousirmarisotpou-A mon

JIl

Osorkon-Si-lsiT-miajnon.

nous faut chercher quel est cet Osorkon-Si-Isit-miamon, dont nous retroucartouche sur
la

vons

le

statue de

Hor IV,
sont,
la

qui vivait galement- sous Sheshonq III,


la

ainsi qu'on peut le constater

au haut du tableau gnalogique de

famille

Nibnoutirou
Aw/w\/
n

Neseramon. Son

titre et
a

son

nom

compltement

l^Jf

"^^^^

jHo'U
I

(Statue 202 de Karnak)


divin de Thbes
.

Roi de

Haute-Egypte, Osorkon-Si-Isit-miamon, prince

Une

des dernires statues sorties cette anne de

la fosse

de Karnak (n 686), celle du

comte prud'homme Nakhtefmouti,Jils de Nibnoutirou, semble devoir apporter de nouveaux documents sur cette question. Elle reprsente un personnage agenouill,
d'une perruque
lisse

coif

couvrant

la

partie suprieure des oreilles.

Parmi

toutes les statues


fin

de cette poque que


la

je connais, je n'ai

jamais rencontr cette coiffure que vers la

de

XXII

dynastie, puis vers l'poque de

Montouemhat

et les

dbuts de la puissance

sate.

Cet indice est assez sr, mais encore insuffisant.


tat.

Un

autre, prcieux entre tous,


les fonctionnaires

est

en mauvais

Le comte nomarque Nakhtefmouti, comme tous

gigue,

E. Revillout a mis dernirement la mme opinion dans un travail paru dans la Reoue gyptoloLe roi Petibastis II et le roman qui porte son nom . Les documents sur lesquels je m'appuie sont tout autres que ceux dont il disposait lui-mme. J'ajouterai que je n'ai lu l'article de M. Revillout, la Bibliothque du Muse du Caire qu'en fin septembre 1905 aprs avoir crit mon travail. Partis de points absolument opposs, uous sommes arrivs aux mmes conclusions, ce qui me parat militer en leur faveur.
1.

M.

SUR LES DERNIRES DECOUVERTES FAITES A KARNAK


de ce rang porte

153

le

shenpou, sorte de cordon passant sur

le

cou et soutenant

la

lourde

tunique, insigne de l'emploi.

Comme

il

arrive souvent,

un cachet y

est enfil; et le carj'y ai


:

touche royal y est grav. La surface du cachet est ronge par l'humidit, mais
lu ds le

premier jour, quand


>

la statue

n'tait pas

encore effrite en cet endroit


statue,

/TTr*^^ \\\\\

<=^N cartouche que je retrouve sur un des flancs de la llfld^^^l w/w^ pagn de la mention Et voici que sur l'autre J f T(

accomgrav

flanc est

un cartouche-prnom
Si-Isit-miamon
et

'^^^

"^^""^

[|

"^^^
,

que

je

ne puis appliquer qu' cet Osorkonle

non pas Osorkon

II, qui,

nous

verrons, vivait quatre gnrations

avant que Nakhtefmouti devint comte prud'homme. Ce cartouche


est,

f^i

^^'^^""^

en somme, celui de tous

les

souverains de l'poque, qu'ils s'appellent Osorkon,

Takelot, Sheshonq, Padoubastit, Routamon, ou autrement.


Cette

communaut de cartouches
p. 229,

entre ces

deux Osorkon a amen souvent,

croyons-nous, des confusions que je crois m'expliquer maintenant.


son History of Egypt,
la
t. III,

M.

FI. Ptrie,

dans

remarque
'

fort bien que,

dans

la stle

d'Horpason,
et 7

mre d'Osorkon

II est

appele

J|' tandis

que

les inscriptions

du quai

de
(

Karnak

indi quent

une

f^^^^'^V^^l ^^mme

mre d'un

foipfl^^]
du

']^'^

'l^ 1'

"^^

pourrait bien tre l'Osorkon de nos nouvelles statues et

temple d'Osiris hiq djeto, dont nous nous occuperons plus tard et non pas Osorkon IL
J'ai

revu aussi l'inscription 5 du quai de Karnak, aujourd'hui plus


s alptre.

lisible

que

jadis,

alors qu'elle tait encore couverte de cristaux de

Le
"^

texte complet, dfinitif,

yTH /\

^^A/v^A

"

>A

Ci

c^

\^

xl

aaaaaa aa/>/ww]

aST

\1 i__

iCi 'o'

A/vw/vv/j LkA

de

Le nom maternel me parat facile rtablir, et je ne puis qu'y reconnatre le nom Karomama, la petite-fille d'Osorkon II, la fille du premier prophte Nimrod, la femme de son oncle Takelot II et la mre du premier prophte Osorkon. M. Lieblein
avait devin depuis de longues annes que ce premier prophte

Osorkon

tait
:

devenu

l'Osorkon

III

des listes manthoniennes,

et, l

encore,

il

avait devin juste


celui

seulement,

rOsorkon

III actuel
le

du Livre des Rois n'a rien de commun avec

que nous pro-

posons pour

remplacer lgitimement, notre avis. Les inscriptions 6 et 7 du quai

appartiendraient aussi ce nouvel


,

O sorkon.

Je sais qu'on pourra dire que la chute

du

dans

le

nom
et,

de

, I

est singulire,
le

mais d'autres exemples de cette


de
la reine
(

chute existent,
vait aussi
,

comme on

le

verra plus loin,

nom

V^fe"^)
o
|

s'cri-

^;^:3;:;^

Poussant plus loin notre hypothse, nous pourrions arriver


ne portant

dire,
^
\

en somme, que
f

les inscriptions

comme

cartouches que
II

J[

/wvwv ~^i

peuvcut trc aussi bien d'Osorkon

qu' l'Osorkon qui nous occupe,


II bis

et que, jusqu' plus


soit

ample inform, nous appellerons Osorkon


le vritable

en attendant qu'il

reconnu
le

comme

Osorkon

III.

Les inscriptions 6 et 7 du quai de Karnak

semblent

montrer.

Comme monuments
NOUV. SR.,
XII.

appartenant cet Osorkon-Si-Isit, nous pou-

vons dj citer l'inscription 13 du quai de Karnak mentionnant qu'en l'an


RKCUEIL, XXVIII.

XXI
20

de ce

154

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS
son
fils

roi,

Takelot fut associ par

lui

la couronne, puis le vase

34 du Louvre,

publi par

M.
et

Pierret, une plaque de bronze dcoup, trouve par

M. Daninos-Pacha
XVIII,
etc.

Memphis

publie par M, Daressy {Annales,

III,

p. 140),

l'inscription hiratique
t.

de Louqsor, publie aussi pnr M. Daressy {Recueil de Travaux,

p. 181),

mentionnant une forte crue du Nil advenue en

l'an III

de ce rgne,

La
la

cachette

de Karnak nous a aussi rendu une charmante statuette en calcaire rehauss de dorures
reprsentant Osorkon-Si-Isit, se tranant genoux et poussant devant lui
Sokari, sans compter les statues portant les cartouches de ce souverain.

barque de

La

statue n 378
cette liste

porte

mme

ceux d'Osorkon-Si-Isit

et

de son

fils

Takelot.

Nous complterons
^1 ^

par

la suite.

L'Osorkon

III classique,

dont

les

deux cartouches

[^^'^^^
'"'

ffl

~f)

il

ne nous sont fournis,

je crois,

que par l'anneau de terre maille de Leyde (car

la

fameuse

gide du Louvre ne porte que les cartouches

"^ fa f ^,
M.
tre

1 *

d'aprs une copie que m'a gracieusement envoye

P. Pierret),

l^^iO'S^Al' me parait tre class


roitelets

sans raison certaine dans

la

XXIII dynastie. Ce dut


III.

un des nombreux

de

l'poque, mais pas le vritable Osorkon

Ces

faits

tant signals, revenons un instant la statue de Nakhtefmouti. Les renqu'il

seignements
D'aprs
les

nous fournit sur sa famille et ses origines sont,

d'ailleurs, curieux.
:

deux textes ci-dessous, nous pouvons

tablir sa gnalogie

Vizir

HoR

Rgne d'Osovkon II bis.


Tairibastit.
.

Vizir

Nakhtefmouti
Nibnoutirou

NsiKHONsou

Hor

Shapensopit

Premier prophte Namrod


I

Osorkon

II
j

Les statues 575 et 206 nous permettent, de plus, de suivre

la

descendance de
sate.

Nakhtefmouti pendant quatre gnrations encore, jusque sous


Je ne puis croire, quant moi, que le comte

la

priode

prud'homme

se soit ingni rappeler

.2

H O

Si

< <
eu
P-H

ZT}

O
P5

il)
I

;:^

o
>t

P O

53

se

zn

t-H

<:

^
I
(

'01

p <: w

156

NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS
le

sur sa statue et sur


alliance.

cachet du slienpou les cartouches de son quatrime anctre par

Je retrouve cet
djeto, qui

OsorkonSi-lsiT-miamon dans l'Osorkon dn temple


dfinitif
:

d'Osiris hiq

nous fournit son protocole

^^ i^zil

uKim
tocole qui ne peut
re tre

i
confondu avec celui d'Osorkon
II

"^M
i;^-]
i II

^\
Ci
I

oiP

D
rvrn

Ci

111

^ O

"V

N ^

cLI

AAA/^A^

L, nous voyons, dans

les

mmes
II

bas-reliefs
I^'",

OsorkonS-lsiT-miamon, ct d'un
mais, je crois,
le

Takelot qui n'est ni Takelot

ni Takelot
III,

premier prophte
le

d'Amon de

l'an

VI de Sheshonq

devenu Takelot III, avec


AWNAA
AAAAAA

protocole:

^
'^^^
(1

m\\
jj

C^1Z5]1
comme

d?^

III

^'

|]

C'est, je l'ai dit plus haut, ce

que mentionne l'inscription 13 du


le

quai de Karnak. Elle date les faits rappels dans

temple d'Osiris hiq djeto ^

En

mme
lisons

temps qu'eux, toute jeune,

leur

fille,

sur ou

pupille, allaite par les

desses, couronne par les dieux, portant double pschent et les titres royaux, nous

e
matresse m. diadmes Shapenap-mimaout

III

(MiSU]
Amen-

IZ^^^^
))

la

des

deux terres

noum-ab, matresse des


deux
terres,

fille

royale du matre des

matre faisant

les

choses,

fils

du

Soleil

Os orkonSi-l ^iT-miamoun. Sa
:

mre

est la

grande pouse royale Karadjit

(sic, var.

(^*^V^7l

'^*

^^

'ette la

Sha-

penap

est la

mme, avec

les

mmes

cartouches, qui, dans les bas-reliefs de


fille

partie

thiopienne du temple, figure ct de sa

Ameniritis. C'est donc celle qui connut


le

Kashta qu'elle parat avoir pous, moins que


tard Psamtique, ne lui ait fait adopter sa
sa famille et ses co-rgents
fille

conqurant thiopien,

comme

plus

Ameniritis. C'est enfin Shapenap P'\

que nous voyons dans ce temple d'Osiris o nous trouvons

encore un
Il

fils

d'Osorkon, (q j
bien que
le fils

-^ '^j

ff]

^ ^ 7^1
[|

apparent avec

[^ ^ff^la it eu
[J

me semble
Il

de Takelot

II

et

de

Karomama, Osork on,

deux

femmes. L'une, alors


Tentsa.

qu'il ta it
fille,
fils,

pr emier prophte d'Amon, s'appelait

/ww\a [^

CJt \\)^

en eut une

la

dame Shapenapit,
I

qui semble n'avoir jou aucun

rle politique, puis

un

Takelot, qui parat avoir t premier prophte

d'Amon en

1. M. Daressy (Annales, V, p. 125) emploie la mme mthode pour diHrencier Amenemliat 1" d'Amen emhat IV, dont les deux cartouches sont semblables, mais dont les autres titres n'ont rien de commun. 2. Remarquons, comme plus haut, que la stle d'Horpason et les monuments indiquent, comme mres de

Takelot 1"
elle la

et II, d'autres

personnes que

la a/^wv\

^n ^K

"^i

? de l'inscription 4
je reconnais

du quai de Karnak. Serait,vvvwx

mre de Takelot III? Je


de
la stle

le crois et j'ajouterai

mme que

dans celle
et la

tr

(I

QA \\?
1.

la

/www
3.

^^^^^P

de Turin,
FI. Ptrie

la

femme du premier

prophte Osorkon
(cf.

mre d'une Shapenap.


t.

Je puis assurer M.

que

ma

lecture est certaine

Histonj oj Egypt,

III, p. 251,

23).

Tableau indiquant

la succession

probable des rois

et

des premiers prophtes d'Arnon

sous
Rois collatraux la XXIII dvnastie

les

XXIP

et

XXIIP

dynasties.
Premiers Prophtes devenus Rois

XX 11

dynastie

i^remiers Prophtes

de

Hubastite

d'AinoM

Sheshonq
I

!'"
I

OSORKON

l'^i'

^e]
i

Takelot

I>^''

TTi

T^TJ

SllESHONQ

II
I

OsORKON

II

v\

IIORSISI

m
Takelot

(?i

II

]
AOURTI

pour

la

Padoubastit

Jei'

:]

{
{

1"

OsORKON-SlTsiT
fois

AouRTi

v\

II

OSORKON-Sl-ISIT

Sheshonq

III
I

Takelot

ROUTAMON

PSAMMOUS
Zet
Padoubastit
II

158

NOUVEAUX REXSEIGXEMKXTS
Yl
d(3

l'an

Sheshonq

lll

(inscription 25

du quai de Kariiak). Son pre Osorkon, devenu

roi sous le

nom

iVOsoi'kon-Si-Isit, l'associa la couronne en l'an

XXIII de son rgne


cette premire
^^

(inscription 13

du quai

et

temple d'Osiris hiq djeto).

Un

autre de ses enfants, Rout-

amon, qui
union
(cf.

prit aussi les

deux cartouches royaux, naquit peut-tie de


etc.').

Devkria, Daressy,
fille,

De son mariage avec

la

eut une autre


fille

Shapenap,

^^(V^^r

moins que Karadjit

n'ait ado|)t la premire, la


le

de Tentsa, mais ceci

me

parait improbable, car, dans

temple d'Osiris, nous

la

voyons couronne de deux psclients que par sa mre.

comme

tant de race royale autant par son pre

Un
^
I

tableau peut rsumer tout ceci

Shapenap

c
(

Takelot

III

:]c
OSORKGX

ROU'I'AMON
l(?)

]lC

Shapenap

Tentsa

Karadjit

Karomama
NlMROD

]=
I

=:

Takelot

II

c ISIOUTOUTONKHIS
En somme, nous pouvons

I^C

Osorkon

II

dire que la statue de Nakhtefmouti et la partie primitive

du

temple d'Osiris hiq djeto prcdent immdiatement l'invasion thiopienne. Aussi ne


trouvons-nous plus, Thbes, de traces de Pima, de Sheshonq IV de
plus que de
la

XXIP

pas
le

Psammous ou Zet de
les

la

XXIII dynastie. Ceux-ci

se sont rfugis
les stles

dans

Nord,

et

nous ne connaissons

rgnes des deux premiers que par

du Sraet le

pum. La XXIIP dynastie dchue continue obscurment, Tanis, avec Sherabri,


papyrus Rainier nous montre que
aprs sa chute politique. C'est, je crois,

la ligne tait encore loin d'tre teinte, longtemps


la

confirmation de ce que disait


il

M. Lieblein

depuis bien longtemps pour expliquer pourquoi


l'Apis
bastit

avait succession

immdiate entre

mort

l'an

XXXVII

de Sheshonq IV et celui mort l'an VI de Bocchoris. Padou-

P' et Osorkon

III taient

morts depuis longtemps,

et la

XXIIP

dynastie n'existait

plus, politiquement parlant, cette poque.

Nous pourrions mme


statent
est

prciser davantage tous ces faits et obtenir


les inscriptions 27, 28,
:

un synchronisme

presque certain en observant que

29 du quai de Karnak con-

une succession au pontificat d'Amon


l'an

en

effet,

le

premier prophte Horsisi


I*''.

remplac par un Takelot, entre

XIX

et l'an

XXIII de Padoubastit-miamon

1.

Notes

et

Devria, Quelques personnages d'une famille pharaonique. Mmoires remarques, CXLIII, Recueil de Travaux, t. XIX, p. 20-21.

et fragments,

I,

p. 377:

Daressv,

SUR LES DERNIRES DCOUVERTES FAITES A KARNAK


Or, d'aprs nos tableaux gnalogiques, nous savons que
parallle celui de Padoubastit
:

159

le

rgne de Slieshonq

III fut

les

inscriptions 23 et 25

du quai de Karnak mention-

nent aussi, en

l'an

VI de Slieshonq
ou

III,

une succession identique au pontificat suprme


III

d'Amon. De

l,

croyons-nous, nous pouvons conclure que l'an VI de Slieshonq

quivaut aux ans


tiers l'an

XX, XXI

XXII

de Padoubastit-miamon
le

I""".

J'adopterais volon-

XXII, parce
l'an

c[ue le texte

26 du quai mentionne
T"".

rgne d'un roi Aouii de

l'an

XIV

XVI
f

de Padoubastit

L encore,

j'ai

revu l'inscription dcouverte

voici dix ans. Elle est toujour s fruste, mais je crois

que

ma

premire lecture pourrait


le

tre complte en

[|^;|'^|l AouRti-mtamon. Les vides du cartouche


t.

permettent.

M. Maspero

{Histoire ancienne,

III, p.

166), ds les premiers jours, avait pens

que

notre Aouti devait tre quelque grand prtre


cette ide en reconnaissant dans le

d'Amon

intronis. Je crois confirmer

Aourti

le

premier prophte

tableau de la famille Nakhtefmouti, publi l'an pass, nous

%^-) indique comme

que

le

fils

d'Osor-

kon

II.

De

l'ensemble de nos recherches et des nouveaux documents dcouverts rcemle

ment, nous croyons pouvoir tablir


les ordres

tableau ci-contre

(p. 157),

qui rsume peu prs

de succession au trne et au suprme pontificat thbain. Nous n'osons encore


de l'avoir rendu impeccable; cependant,
tel qu'il est,
il

nous

flatter

claircira,

croyonsIl

nous, quelques points qui semblaient encore obscurs, voici quelques annes.
et

corrige

complte celui que

je prsentais l'an pass.

Je crois que ce que j'avance aujourd'hui sur la

XXIP

et la

XXIII^ dynastie sera

critiqu ou tout au moins ne sera pas d'accord avec bien des thories antrieures. Beau-

coup de nos collgues sont en droit de demander sur quels matriaux nous nous sommes

appuy pour

tablir ce

que nous croyons tre des


le

faits.

Je rpondrai cela que ce


je travaille

ce qu'on vient de lire n'est que

rsum d'un long mmoire auquel

depuis

prs de deux ans et qui ne pourra paratre que plus tard, quand les nouveaux docu-

ments fournis par

la cachette

de Karnak auront paru dans

le

Catalogue gnral du

Muse du

Caire. Fallait-il attendre

un an ou deux pour
cette

faire connatre

mes savants
? Je

collgues ce que j'avais


l'ai

pu dbrouiller dans

masse de nouveaux documents

ne

pas cru, et c'est pour rpondre plusieurs d'entre eux qui m'avaient
je

demand des
j'ai

renseignements, que

me

suis dcid publier cette sorte de

sommaire o

rsum

ce que je crois, aujourd'hui, tre indiqu par les

documents tant anciens que nouveaux.


le

En

attendant que ces derniers soient mis leur disposition, je leur livre
fort court et

rsultat

de mes recherches,

pour cause,

les laissant

absolument libres de

ne l'accepter que sous bnfice d'inventaire.

Le Catalogue gnral, dont


trera
si je

le

premier volume vient d'tre mis sous presse, mon-

me

suis tromp.

A ct de
de
l'art et

ces problmes historiques, les statues de

Karnak nous ont permis d'enque nous avions

trevoir la rsolution de quelques autres. J'indiquerai, par exemple, celui de l'histoire

du costume en Egypte. Nous constations

dj, l'an pass,


les

souvent des sries de famille, dont nous retrouvions

principaux

membres

des

160

NOUVEAl'X RENSEIGNEMENTS SUR LES DERNIRES DCOUVERTES


Ils

poques plus ou moins loignes.


prtendue immobile,
c'est

sont vtus de diffrentes faons, car, dans l'Egypte


coiffures, surtout,
les statues

un perptuel changemenl4.de modes. Les


il

varient d'une gnration l'autre, et

sufft

de ranger chronologiquement

d'une

mme
le

famille pour voir qu'aprs Aristote et Molire, le

chapitre des chapeaux


si je

reste encore crire. J'ai

commenc

cette recherche, et je
le

peux dire que,

puis

avoir

temps de

la

finir,

nous trouverons dans

costume gyptien des points de

repre au moins aussi srieux que ceux fournis par la cramique.


Ils

nous seront fort

utiles, particulirement,
la

pour tudier

les statues

depuis

la fin

de

la

XXIP

dynastie jusqu'
les statues

chute de l'Egypte pharaonique.

L encore,
la

ont abond cette anne, une centaine environ. C'est d'abord

statuette d'un personnage chauve, au gros bedon,


si le

aux seins de nourrice qui n ous

feraient douter de son sexe,

texte ne nous faisait connatre

^ ^^
ou
je

^ ^^

i^vA^T

^^

prince,

connu du

roi, justifiant son

D ^^ <=>*^r amour Irigadiganen


le
I

me trompe
!

fort,

ou celui-l dut connatre

les

rois thiopiens
et la

de

la

XXV^

dy-

nastie

Voici encore la grande statue acphale de


lui

Tahvaqa

mignonne

statuette de

Montouemlmt, agenouill, tenant devant

une

stle cisele
,

comme un

bijou, puis

une

nouvelle image du ministre de Shapenap Kliouameneroou


niell, sur lequel posaient jadis les pieds de Shapenap,
fille

puis un socle de bronze

de Pinkhi.

Une

statuette encore incomplte nous fait connatre d'un seul coup


:

deux

rois peutje

tre authentiques

i<S^~nir\|
J
'

q,
i

/'p~^~TS>j Osorteos et Horsisi, que

ne

sais

trop o classer. Par

^ \J[ V^^JJ^^ contre, deux mauvais sphinx que leur VJ style seul indiquerait comme de basse poque nous sont donns comme apparteet le second au ^\^ nant [0 c^ J 1 probablement Sti (^ V 1 "^^ ( "^ Pl
,

I'"-',

(fi

^1,

je

ne reconnais pas du tout un Thoutmosis Vina.ttendu, mais Thoutinosis III

Menkhopirr, d'accord en cela avec M. Maspero.

Et chaque nouvelle

statuette de cette poque, qui sort de la cachette, nous apparat

couverte de textes. Les prires sont mles aux gnalogies, grce auxquelles nous

pourrons bientt connatre toute

la bourgeoisie

thbaine de cette poque

si

obscure

encore, voici deux ans. D'autres textes nous permettent de voir peu peu quelle tait
la vie

de ces qumandeurs de prires, de libations, de pains

et

de

fleurs,

rclamant des
les

vivants le soin qu'ils avaient pris


jours o c'tait
saient
le festin

eux-mmes
et

jadis

des trpasss.

Nous savons
ils

pour eux,

quand,

comme

les

ombres d'Ulysse,

se repais-

aux tables d'ofrandes antiques d'Ameni-Antouf-Amenemhat, que Mariette a


famine aux vivants qui passent, et

retrouves au nord et au sud du sanctuaire, devant les chapelles funraires de Sorker-

Amnths. Tous ces morts crient


que
les

soif et

je crois

plus tranquilles n'taient pas les pauvres diables reposant dans les milliers

d'Osiris,

o quelque conscration avait

fix leur

nom

obscur et mnag un support

pour leur double.

En somme,

toutes ces statues nous font entrevoir le temple


Il

d'Amon

bien autre-

ment que nous ne pouvions nous l'imaginer auparavant.


croire que les morts endormis dans la

semblait raisonnable de
laiss leur

montagne de Gournah avaient

me

suivre Osiris et leur double se promener autour du tombeau, attendant une offrande

VAIMA

1(U

qui,

au cours des

sicles,

devenait de plus en plus improbable. Les choses taient, dcile

dment, mieux arranges que nous ne


qui
fait

croyions.

Amon

est

non seulement

le

dieu

vaincre les rois et leur asservit

les

nations, mais c'est encore celui qui ouvre


les

son temple aux statues et aux doubles des morts, qui les loge et
tant ses compagnons, ses faux et ses serviteurs.
Il

hberge,

comme
si

semble, en dfinitive, que,


si

le

double

allait
le

de temps en temps Gournah pour voir

tout tait en ordre dans son

tombeau,
les

plus clair de son temps se passait au temple de Karnak, o, voisinant avec


il

autres dfunts,

recevait les

hommages
l'JO.

des passants et la nourriture d'Amon.

Ramlb d'Alexandrie,

septembre

VA W A
I

WiLHELM

Sl'IEGELriERG

LXXX.

Eine griechische Transcription des vollen Namens des Amasis.

LXXXI. Das Wort fiir Pavian. LXXXII. Zum gyptischen Stal)kultus.


LXXXIII. Die Bedeutung dor Hiroglyphe
A spd.

LXXXIV.

Die Stadt

^5"^^
ifi.

Sirmnir.

LXXXV.

Zur Lesung von

LXXXVI. Die "^

^ ^^l^'
(J[1q.

^^'^^^-f ''^''l/f^

^i"d der Titel

aRichtcr.

LXXXVII. Der sogenannte Salbkegel . LXXXVIII. Der Steinkern in dor Hand

von Statuen.

LXXXIX.
XC. ber

Der

Titel

eine Statuengruppe des Kairincr


|

Musums.

XCI. Das Wortzeichen


XCII. Thermuthis
XCIII.
als

sk.

Gttin des Schreckens.

Kanon (?). XCIV. Ein Heiligtum des Amon-Re' im Memphis.


tp-rd

^^^|

XCV. Zu
XCVII.

der Datierung der Bentresch-Stele.

XCVI. Chons-Schu-Herakles.
Isis
r.>Y/.Agu'.

XCVIII. Zwei neue Transcriptionen des Namens AV2^-/?6-/(Nektancbos).

XCIX. Die Symbolik


C.

des Salbens im gyptisthen.

Uber

eine

Gruppe von Partikeln.

1.

Forlsetzung voa Recueil de Trac-atUK,


REruiJi.. xxvin.

XXVi,

S.

14:!

t.

nouv. skr.. xm.

21

162

VARIA

Lxxx.

i',ixi":

(iRii-:cinsc]ii':

tkaxscrii^tion

di-'.s

volli^n

xamkns
4

Dl'.S
G(30i)Si>EEi) liai knizlicli
(les

AMASLS
iliin

iii

don Non
avis

NcioflViitlichten griechisclien

Papyrus

Kairincr

Museuins' cincn
C7ol)clrn

dem

eistcii

voichi istlichoii
i\on
(

Jahiiiunderl: stainiiEp/;j.y77ivr,i-:

iiKMiden

Text ans

\(n'()tTenlliclit,

der

)i(snain('ii

cnthalt.

Dariii sicckt waliisclKMiilicli

("^^^Hip^l
/'

Pr-'/jins-sl-Xil)/

llaus dos Aiiiasis,

.Solmes dor Xoit

13ass das

von
z.

p/' (n-m)

erhalleii gcbliohen ist, ist /Avar selton'


KparovOL;
R

aboi' dooli aucli sonst zu

belegen
.

B. in nppo Pliarao aus pi-'l und epjmouT,

aus
/.

Pi'-Mntjr [P'T-MnVicY
lindol
ilu'

Die ebenlalls ungewohnliche Wiedeigabe von

h durcli

Analogon

in

/jia'l-a;

dem

Plural von
:

l/'ins''

Krokodil
niclil

'

und

Ta/w,- (aus O-h^).

Don

\()lligon Abfall des

/'

von

oog^

log^

kann

ich

zwar

anderweilig belegen, aber


in der
iU)liclien

das Versohwinden dioser beiden

scli\\'acli(Mi
a

Konsonanton, welelie

Transeription dos Ivonigsnamens A^aT;? als


Ailes Andere
Nt,lx

ersclieiuen, ist gewiss niclit befremdlicli.

ist

vollig normal.

als

Wiedergube von M
selbst ist eine der

entspriclit

Ortsnamc

dem st. estr. von '^^, vgl. 'AoT'.r.crt;, i:'.!70j/o. dem aus Platos Timaios bekannten Nt/.o. Der bekannten Bildungen mit dem Namen eines Knigs, der
Zu
j-.-,

dadurcli als Begrnder oder Seliutzlierr des Ortes bezeichnet wird. Also wird

das

Haus des Amasis, Solmes der Neit


gegrndet worden
sein.

von

dem bekannten Herrscher


ist

der Dynastie

XXVI

Ob wir

liier

an eine Griindung des Amasis denken drfen, die

mit den Ansiedelungen


oilone Frago.

griecliisclier

Soldner zusammenhing,
iiaOjp!-r>,

vor der lland eine

Dass es

in

d(Mn ^o-o;

^\o

wir ^vohl imsere Stadt zu suclien

lial)on, konfisziertes

Tempelland gab, wissen

\\\y

aus

dem

bilinguen Papyrus aus

dem

13. Jahro dc^ Philopator', aber ob die Kontiskation des betreiendon

Landes

l)is

in die

Saitenzoit zuruokreielit, daniber

liisst sicli

zur Zeit nichts sagen.

LXXXI.
Im Muse
Sakkara
fiyptien,
II,

DAS

WORT FUR PAVIAX

Talel Fi,

lit

AIasi'ERO Reliefs der Vten Dynastie aus


ist.

verofentliolit,

deren kunstlorisehe Bedeutung voU gewiirdigt worden


ist

Die

oberste der 3 Reliefplatten


sind.

von Boisclirifton begleitet, die sehr scliwierig zu deuten

Fin Dioncr

fiilirt

2 Paviane, von donen einer einon

Mann
Worte

angreift, der sieli


AA/WNA
/-]

ersolirocken umsielit und davon lauft.

Dazu
.

^elirt
ieli

die Insohrift

'm

r 'nr

pu
.

ziiolitige (?)

diesen Pavian

Ob

die ersten

rielitig

abgetrcnnt

und wiedorgegebon
Pavian
stiitigt, ^^o

liabe, bleibe

dahingestellF, aber in 'nr steckt siclier das

Wort

fiir

Diose Annal une wird duroli eine weitere Beisehrift derselben Scne bc-

y\

/^vw^ .s'(/r) (?) 'ru-

wolil

den Aufseher der Paviane bezeichnet.

1. 2.

Greel'' Pa/iij/-i J'roin tke

Daiiacli

ist

iiieine

Beinerkuiig

Caifo Mussain, IX, 5. iii den .^nijittoloy. Raiu/glo.<fcii ^uin Aitcn Testament, S.

35, Z. 5, v. u.

zu niodiHziereii. 3. SinriH, A.Z., XXXIV. 27. 4. Seihe, Verhuin, I, 14, und Lacau, Ree. de Trar., b. F'aul Mtcyir, llwrcscn der Ptolenider, S. 55.
C.
Ist
//(

XXV,

l7

t.

('twa mit

riiii erzielieii

identisch ?

A'

Ain A

103

Di'iniiach ist
j]
,

'/?/"(li('

\o\\c Sclircibiiiii;' des ^^'()lt('s,

{\;\^

hislicr

iii

dcii

Schicihim^'on
_ii,
[1

/w^AA^

M>

tlwwvx^Ni',
icii

flJ^ (Tofh.) voi'lag. /il (Icm


Setiif,, ^\^rl>ll,ln,
/'

\A"('clis('l

voii
lassl

._

und

vcrwoisc

aiif

I,

j;}

148,

,'<?.

In doi'

Tha

sicli
1

(li(;

Existonz dos im Auslaut gescliwundoKMi

aucli sonsl nachweiscn.


\

den Phind

Paviane

1
()

(vai-.

von

1\ 1 00

schiciht

M.

772), zcigl also das / in dcr


ini l^lnial
\\,

Monillicrnng, wclclio die


(lies

let/.to I\laj)i)('
/)

znni Ahfall

ist.

Vernuitlich \\ird sidi


liabcn.
z.

etwa

"'/i"/'Vr)

das

/"(

ani langstcn l)chaupt(d


ini

Nnn
B.

lindd aucli das


ItA

welchos eine Roilie von Schreibungen


(Anast. HT, 4 12)
auslaiitonde
/'
'

Anslaut zeigt
fiir

^^

V'n'i

oin(^ (nfaelio

Erklarung; es steht

das nionillicrte odoi- ahgefallono

der unbetonten lotzlen Silbo. Dor Singular des

Wortes wird etwa


I''()i

^''n'ir)
e^nev-

g(?lautet liaben.

Dazu stimmt nnn


'

die tonlose mittelagyptische koptisrlie


((

(=: sahid. "*en-), die 1v,rman

ans

n.u.^oo-s"r

der Affe des Thot

erscldoss(Mi hat. Die

Kndung

*.

(tir

sahid. tonloses

e) ist

der letzte Uberrest der einstigen

Kndnng

-'7-''.

Die

boheirische Foiin en sclieint mir niclit ganz sicher belegt zu sein, sie wiirde dcui
vlligen Abfall der
fiir

Endung mit dem Vokal

darstellen. Die riehtige

L(snngdes

^A^o^te.s

Paviaii

ist

demnach.";?r(/).

LXXXII.
Der
Osiris von

ZUM' GYPTISCni'.N

STABKULTUS

'

Abydos
'b

fahrt unter zahlreichen anderen Nanien anch den cinos


a

yIA"
1.

^b^n

^\

hr{j)

Tnj, den mjfn

der grosse Gewaltige im thinitischen

Gau

2.
3.

Nach Ekman, Glossar. Vgl. feriier Brugsch, Wrtci-bucli, .4. Z., XXI, 101.
Vgl. auch {h.udwULHi (B)
findet
sicli

I,

S. 2

und
mj'

16:.

4.

Peile

=
ff.

'nr

{n)

diter Stein

falls ich recht

deule. Die >aliid.

ciieJLjULe

durch
5.

Gousskn) und spncht angeknpftes Adjectiv sehen mn?s.


Apoi-al.. 18/16 (d.

dali',

dass nian in deni zweilen

Form Wort ein

Sieiie Rci-. de \vo

Trac, XXV,

S. 184

die

Ein w.dteres Beispiel fur den


Ijestiniml sind fur

Slab des .\mon


1

ist

Pap. Harris,

lia,

17//. 4,

Stole

erwhnt werden,

A^

V\ M

(var.

\\\

(J

''

rs/f

''^'^

eiirvviirdigen

(=

heiligen) .Stab des

.\mon
.

Gkeenk, Fimillos, IV, erwijnt u


ferner auf den Turiner Pa53, Z. 4,

O
I

<^,';

]cz3

[1

ehrvvrdigeii Stab Ramses' III

Gardinhr weist mich

pyrus aus der Zeit Piamses'


AAAA/^
1

(A. Z.,
EL

XXIX,
f\

S. 73

ff.)

hin,

wo nacb

Gardiners richtiger Lesung Tafel

C\
I

und

55, 2

1K

^Jf

'^'^vvaa

rj ^Tx

J7\

die Stbe des Cbnuin


8,

erwhnt werden. Derselben gniigcn MitOriginal gliicklicb


enlziff(>rt bat.

teilung verdanke ich die intressante Stelle 32,

die

Gardineram

Hier wird

eine der

{Rcr..

de Trac,

XXV,

187)

erwabnten Statuen so bescbrieben

^.^

y'

j?

\\

Q.

^ta-jEs^

ihre linke

Hand

trgt

den Siab des

Amon-Re \on Karnak,

seine beiden Hrner sind gebogen

Es
'*>

wird sich also


S. 186) zeigt.
6.

um

einen mit

dem Widderlcopf gekrnten Slab

bandeln, wic ibn das Deterniinalix-

V
Z.

'^*-

Z. B.

Berlin 1204. Z. 10, hnlich Kairo 20083.

N'gl.

aneh

()

aa/vws
|

f)-irisb\

mnns.
'^"

7,

und

al^

YI^'^'^^

Titel des Osiris {Rcc.


I,

de Trac,
9,

111,111'.,.

Beaciue anch

()

^\

^'^
| | |

ilcl eine'-

hohen

Heamten des A. R. Deir cl-Cebrici,

Seite

u 2Q.

164

VARIA

0. a.

'

zii

borsetzen pflegt.

Wic

so oft in dcrartigen abstrakt klingenden tJberset/ungcn


ist.

licgt

von vornlierein die Annalnne nalu^ dass ctwas Konkretes verkannt worden
:

Die J.osung hringt oine Darstcllung im Tompol von Ahydos'

llior ist ein Stal), in dcr Forni dos s/jnt-sco.\)teis'


als

bc/eichnet

j^^

"
1

Tliot, dcr S/jin-sUi]) der Gotlei'


\\()lint

er

ist

dcnmacli

dei' fStab, in

dcin Thot

oder Nxolinon kann, ans dcni cr wie

die

Angen

zeigcn, ebenso herausscliant, wie der Tote ans seinem


ist

Sarg'.

Shm

also ein

Stab oder Scepter,

in

dem

sicb Gr)tter
dei'

inkorpoiieren knnen.
licisst,

Wa

Thot

der 5//m-stab

Gtter

'

'

pu^Xt

so ist siclier Osiris in deni

oben erwiihnten Epitheton

als
sci

der grosse S/jm-st-dh im tliinitischen

Gau

zu fasson.

Weiter

eine

Darstellung

erwhnt

auf die midi Herr


freundlichst

Moret

aulnierksam

machte
1151).

(Kairo,

Sarkoph.
der S/jinin

Hier

ist

stab

als

iVnnbis

der

Gotteslialle

bezeichnet.
sielit

Denselben Stab
niclit selten

nian

auf Sarkopba-

gen der Spatzeit (besonders


der
libyselien
b'.poche)

zwisehen

den

beiden

Anubis ^/^^^^, es ist der Stab, den derselbe Gott so hautig in den Tatzen liillt (z. B. Lanzone,
Dizion.,

XXIX,

n"4). Ein solclier Stal)

war

aueli
'.

der

genannte Gott von Der el-Gebrwi

Dises Scepter als Gottlieit steckt wolil' auch in

dem

n. pr. ()|,

'

Kairo 20290,

wo
'i

die bekannte
stelit

tli(>o]iliore

Bildung vorliegt. In den Pyramidentexten

ein

Wort shm'

liaulig
,

parallcl zu iitr

Gott

oder

''/<

Geist

lA

Seele

und

li\

Doppelgnger

z.

B.

P.

1 105

((

es

wachen

die Gtter
.

iii:s:hktff
1.

es

erwachen die shm((r)

So

SciiKEit,

Die.

Mijstcrien des Osi/'is lu Aijdos, S. 15.

Vo;l.

aucli

/'.

//8

(= M.

10,

P.

II/IU,

:^.

Caulfiem), T/ Temple of thc Rirvjs ai Ahydos. Tafel

II.

3.

4.
5.

6.

kommen kann. Boiu iiAKDT, A. Z., XXXV, S. 116. Vgl. auch Orientalist. Litteraturitfj., IV, S. 496. Davius, Deir el-Gchitci\ 11/8, page 43. Es knnte freilich auch das heilige Sistrum gemeint sein. Vgl. das Beispiel Re^. de Trac,
Ans dem Folgeiiden
ergiebt sicb, dass die Lesuiig hi-p nichi in Frage
1.

XXV,

S. 1S7,

Anm.
7.

Pjiy II

'/..

H. 34.987) schreibt

VAHIA

1115

P. /

l(r)-167 (du sitzost unt(3r dci' Gnt((Mii(Minli(Mt)

"^ j^p^m
%^\\?\^c. ^
_/_!
I
I

"'^'"^

^^''' ^''"'"*

^^''^^

^'''^^^^^

als

Horus,

]<:rstor

dor /// (_/Vr ?).

o o o

7>.

//7-8

"^ ^"v IT^s


Ynr^
i\ 7/113'
*

" ^"'^

l<omint jencr Geist, der in Ndj-t


(l^'i'

ist,

^'Z</>',

der im

tliinitiseluui

Gau

ist.

Dy

l)ist

rein (ir'bt{j)), dein

Ka

ist loiii,

rein ist dein

shm, wclcher

sich unter

den

Geistern Ix'tindet, rein


leli

ist

dein hl, der sich unter den Gttern belindef.

glaube, dass aucli in diesen l^eispielen nnser

Wort

vorliegt aber in (\oy ab-

geleiteten Bedeutung.
haust,
ist

Ans dem Scepter


etwa
Geist

in

\\eicliem

die Gottlieit oder

der Geist

dise Gottlieit selbst geworden.


n\

Denn nach dem

Parallelisnuis in den

Pyra-

midentexten

ird sljm

bedeuten,

Da nun
Gottes,

ein solclier Stal) aucli als das ussere siehtl^are Synib(jl, das

Ahhild des

gilt, so

hat sh/n allmhlieh

'

auch die Bedeutung


ini

Bild, Figur

erlangt, welclie

in der spten Litteratur

namentlich auch

Demotischen
;avov,

so liaufig ist\

Ks

ist

das

Wort
aYajia

s/jm,

,s.sin,

wekvlies die Rosettana durch

das Dekret von Canopus durch

wiedergicbt.

LXXXIII.

DIE

BEDEUTUNG DER HIEROGLYPHE

SPl>

Die Meinung, dass A das Zodiakallicht bezeiclnie, grndet sich auf eine Hypothse

von Brugsch", der unter dem Einfluss einer Beobachtung Hermann Grusons das Zodiakallicht in den Inschriften nachweisen wollte. Dieser

Nachweis

ist

indessen,

wenn
und

man

nalier zusieht, in keiner


fiir

Weise

erbracht.

Niemand wird heute

die bersetzungen,

welche Brugsch

seine Ansicht ins Feld fhrte, als einwandfrei gelten lassen,

1.

2. AAAA^^

Ahnlich Diesen
-

112.
alteii
-

Parallelismus
-

zeigt

noch

eine

Stelle

wie

Mariktte,

Monuments
und
sein

dicers,

10/1

^
3.

(^^^ 2iU=^ ^^^^ Y

^^===^ ^^^^=^

" ^^^'^

seine Geister so mchtig,

shm

so gross ist.

Die mir bekannteu Beispiele reichen nicht ber die Raniessidenzeit zurck. 4. Siehe W. Max Muller, Rec. de Trao., XIV, S. 18. 5. Die mit * gekenuzeichnelen Stellen sind dem Berliner Wrterbuch enllehnt und mir von Herrn Gardiner freundlichst milgeteilt worden. Fiir dise wertvolle xVIitarbeit mchte icli ihm auch an dieser Stelle danken.
6.

P. H. B. A.,

XV,

S.

tn

ff.

und

387

l.

i(i

AlUA

(lass A
(las

iii

sciiKM'

;'iiiss(M<'ii
l)('>t lit

[''oiiii

dcm

/o(li;ik:11iclit ciitsiprecho,

ist inir

voii

dciion
liahcii.

;iuf

(Milscliietlcnstc

ton woidiMi,

wclchc diiNcs I^liniiomcn


dcMii

g'esclKni

Dcn-

L'inriss soll,
Daislclliiiiu'

ie

midi

(v>riHKi.L

hcicliil,

cincr Palioiic o-leichon, also g-anz dor

des ,Sclnviiis son Sait cl-l renne, welclic allcin das Zodiakalliclil /u zcigon

sclicint

'.

I''in'

die 'aklaiiuig des in

Fiagc slclicndcn /(nclions


a

geh(3 ich voii

seinom Laut-

\\r\\

.s/;r/

ans, dcsscn l)('d('u1ung

Ijcicitcn,

biMcit soin feststeht. Indesson ist dicso


isl

}3('d('uluiig (Mst

sekundai', die Griindbodeuhing


249),

cinc andci'c
fl

und orgieht

sicii

ans
^^^'^'

Sint G 261
V irsni
((

(^o

wo

es

von eiiKMn l^canilen

'.

licissl

<=:>% r^^ lk"^S


\

s|)il/('r als

die (jrainic
((

l)ies(>

P)C(l(Hitnng
es

spit/ sein, scliaii' sein findel sicli

in

icl(Mi

A'erhindungon.

So

stelit

Non der Sehaii'e des Messeis ^^^nis, 401,


^^^^
TT
(

wo

xielhnclit zu \orbiudcn ist

^^i
==^
I ,

<
,

"

^^''"^

M<'sser

ist

gescharft. os sclineidet die Kelile

a1) . / V/.s..srl
..
:
I

gosclifult

gegen don Frevler. Fornoi- \on d(T Lanzo


II,

^
n

^^

==.

^ 3 A _^
:

^^^

die

Mossor scien

Pap. niag. Haiiis

Lh^^n'"^
('Du hast deine Lanzo (m'bl) gescharft

Kopf

d(vs

A7.y^

in

jonoin

doinem

Namon

((

Soharfhorn;
:

\on Pfeilen

Si lit I'232
I

((
I I

mit scharfon Pfeilen

\(in

Zahneji and KraUen

Shaupe, h.
((

/.,

II,

33 (B),

von

dem Lowon
;
L(')\\

'^=

^
:

'^^^
A^/w^^
)

spitz an Zillinen

bhir)\ scharf an Krallen

Recueil de Tracau,
((

XXM 229,
II(')i'nern

von einer

in (Paclit?)

AAAAAA

schaf an Kiallon

l^esonders haulig \on don

des Stiers in

dom

l'-pitlieton

((

scharf (oder spitz)

an IL'M'noin
-1)

spd 'bwj
20 y);

Totb., Nav., 110. iMnltg. 40; FaU'oii

Rociifai.,

I, 42."),

13

Pieiil,

H.

/.,

II,

1. 2.

L.

r.,

pag.

:r.)i.

Weiicie
/,.

.Slellen

f;r

dise
1

Weiidung
1

s.

Rec

de Trar.,
rrr-l

XXN'I, S.

42.

Uns

Zital

lii.ACKi>i;\-FitA/iiR,

N" VIII,

5, ist zii

umschreiben

/\

(i

<r=>\^

^ -^-M
f
l'iKiii.,

("').

;>.

Vul. deii Golieruaineii

.m

H.

/.,

m.

(u

[bis].

VAIJIA

167

*2) xpil hiitj

l'ap. niag. llarris H, 7 (sIcIk^ oIxmi); Brugscii, Grossie Orixc,

2C),

'21
;

Toth., Nav., 110, iMiiltg. 25 (Aa):


-:])

spd

L., />.,

III,

130

a, h; Ciiami>.,

Xot., 95-97; Loidcn, K. 13: Thuf-

mosislnjninit.s, 16 uiid son fyt


Icli
i^t,

pas a fin.
dass die
(riiindb('(l(Miliin<4- xoii spt/ spil/
l'^egiilT,

(Icnke also, es

ist liini'ciclKMid klar,

daraus

ist M'oitcr scliarf o

abgeleilcl, also (h^-

dcr

sicli

nus

((

spil/ sein
u. a.

)>

entwickclt, und

wcitcM' nocli die allgeincine

liedeutung bereil, geiiistel


zii

Wir werden

nuii die

l''rage

aufwerfen, ob das Wort/eichcn A

dec socMxmi

(m--

mittelten Grundbedeutung von spd in innerer Beziehung sU^hl, nnissen also


fest/ustellen suclien,

/.iinaclist

was denn
J''.bers,

A eigentlich dai'stellt. Die

Losimg des
covpe

llalsels cnllialt,

wie

ieli

glaube, Pap.

88/4,

wo

das

Wort

.sv-/

Dorii

iin

llieia-

tischen ein Determinutiv hat, welches identiscli ist mit d(Mn AA'orl/ciclien \on
(104, 10; 109, 20).
ist als

spd

Somit

liegt

der Schluss nahe, dass aucli das Ictzlere nichts Anderes


In der That, \\enn nian sich daraufhin die

ein

Dorn, etwa von der Sontaka/.ie.


'

Foi'nKMi ansieht, welelie A gelegeiitlieh


sic dise

in

den Pyraniidentexten

zeigt, so bestatigen

Deutung auf das Beste.


bedeutsamer aber
ist

Selir viel

der Unistand, dass wir duich die noue l'aklarung


aller

den Ausgangspnnkt und die Grundlage

Bedeutungen \on
o

spd. crhalten.

Ans der
ieli

Bedeutung
oben
hiirh^

Dorn

entwickelt sich ohne Weiteres


I

spitz, schaf
<=^A

und daraus wie


d

zeigte,

rsten, bereiten. Ferner istdann

Dicieck

[Math. Haiid-

51

bis) ent^^'cder als

das Spitze

odcr

((

das Dornahnliche
als
a

zu erkla ren.

Alir sclieint
lich,

nach dcm Obigen die Erklrung von A


felilt,

Dorn

selir

wahrsclieinin

obwolil dcr Schlnssstein nocli

namlicli der Nacliweis eines

Wortes spd

der

zusaninien. fSelbst W(,>nn

angenommenen Bedeutung. Damit bricht die Zodiakalliclithypotliese von Brugscii in dem Gott sjx/rr man was nr sehr zweifelhaft ist

den Gott des Zodiakallichtes

s(^lien will,

so folgt daraus in k(nnei" \Veis(\

dass das

Zeiohen, mit wclchcm der Gottesname gescln-ieben w-ird, das besagte


stellt.

Phnomen darAber wie gesagt

Es kann
als

selir wolil rein lautlich fiir

spd benutzt worden

sein.

sopda
kann

Gott' des Zodiakalliclits muss erst noch erwiesen werden. Der aile Beweis

lieute niclit

mehr

gelten.

LXXXIV.
Als
ieli

DIE

STADT

1^"^^ SWMXW
Lesung des obigen Stadtnamens
schrieb,

im Band XXI,
lr sicnw,

S. 49

11.,

Liber die

plaidierte

icli

indem

ich das drittc Zeichen lur den Pfeil hielt,

und glaubte

daraulhin die Varianten

lediglicli als

Schreiblehler oder hnlieli auH'assen zu diirfen.

Sclion vor Jalnen wies mich Heinrich Schfer' freundlichst daraulhin, dass das in

Erage stehende Zeichen

in vielen Eallen niclit der Pleil

sondern eine Keule

sei,

welche

1. 2.

Z. B.

Pcpi

30-31

Teti, 349.
ist

Es

siiid ott'eubar

besoudere Typen

lt-

die Forin
:

A geschiiiiteii wordeu.
bis

Sebr beachteiisweit

GrU'Fith's Veiniutuiig (Kahun Pajiyri, S. 49)

Tbai the god sjjd or

symbol was a pebble


3.

of ihe local sloiie.

Aiicb sonsl bin ich Schfi-:r lr eiue Reibe werlvoller Bomerkungeii zu grcssem Daiik verptlicluet.

168

VARIA
Dahkssv
Smn{ir)
ergiebt

tu

-V

'

li(>issl.

N.iclidcin

luin

kiii/licli

fiir

Gans

die ^SclHeil)un<<

^^

mit unsei'oin

Zciclioii

iiachgcwicsei

lit,

sicli

tir

don Stadtiuiinen

eiii

wesoiitlicli andei(>.s Bild, als icii


jsl

/unchst entNvickelt liahe. Nicht -< 5/Viir sondes Zeicliens, und dalier
siiid aile V'ai'ianten,

dern {>=>^ ninir


sicli

die korrektc

Vovm

wie

aus dcr lolgendeii bersicht ain klarslen ergiebt,


lindel
sicli

Sinnnir zu
Xanicii
(\o:<

lesen.

Der StadtSoh/,' ()d(M"

naiiie

bekaiintlicli
a

aussrhliesslieli

in

deiii

Doltcs

Soh/,-J\*('\ d(;r als


Icli

llerr \oii Sirm/tir

be/eiehnel w iid.
->==>

gebe /unaelist die Sclireibungen mit

und

desscii \^aiiaiit(Mi

*>

1)

^"^l^^*^"" AVc.

rie

Trac, XIV,

S. 25:

8)

^?=^

^1\>^

o"^
P.

BuDGK,

rollcctioii

Lad If Mca;
III)
;

4)

^^=^1"^^
^37-*='

.S./:?..!.,

XXIV,

S. 219 (Zeit Tlmtmosis'

."))

jjerlin

3814

(naeli Mittlg.

von Sciifer):

(3)

^
lasse

'

1%"^^

Stle Atlien nacli einem Abklatseh von Dr. Pohtnf.fi (M. R.).
III

mit II

Icli

nun die tSelireibungen mit dem Silbeiizeicben


P
11

folgen
S. 102;

1)

lJJS^
'^^
n

SciiiAPARELLi, Catal.

Flor-en::-,

f^^^%,

2)

Ptrie, lUahnn, VIII:


Scarahs, 28 (M. R.);

3)

^^n'^^^^D%\ Frazer,
V.

AA/\/V\A

il
'^''^^'

4)

"|1^^^^
kommen
,

39 (M. R.);

R"^^^^ Altar von Turin {rransact., III/424).


Da/.u
^vo der
I

die von Brugscei, Dict. qogr., S. 712, n r*-^


in

gesammelten

Stadtname
,11
I

folgenden
JST

Formen

""**
,

erscheint

^,

^^^^^^^^

r"^

spiiten Stellen, '^ n i*^*"^ n ^


,
1

^^^^i^^'.
JQ^ JS^
fiir

AAAA/\A

A/VWV\

Die letztere Schreibung, welche die Gruppe cAxoTne


Sm"-n'' sprechen.

ver\N'endet, wiirde

die

Lesung
ieli

Dise Sehreibung kann

nun weiter im Demotischen nachweisen aus einem Papy-

rus der Ptoleimierzeit, der walirscheinlicli aus Gebeln stammt

fV/^^^ J

C^

fj

W *4

Shk-R" nb

sinne''.

t*""
Eigenname,
in

Weiter

gelirt liierlier der

welehcm

icii

ein Epitheton des


n. pr.
^=^37
1

Sucbos

gesucht habe. Dass meine Annalime

rielitig

war, zeigt das

Lacau, S;irc. 94, 103, 106, Annales. V/31: J^uieii-Gautihu, Li.<r./,f, S. 27. Mit diesem Zeichen wird auch das Wort nin fur das Darbriiigeii von Opfeni ge'^chrieben (Euman, Glosfar, sub voce).
1.

N'gl.

2.

1111111111^
^

-,

iii

:^.

In der unpublizieiten

Fortset/ung des Pap. Turin, 155

ff.

(Hnmessidonzeit),
I

fl

AAA/VV\ i^

(uach frdl.

Mitleilung von Gardiner). 4. I^ap. Kairo SODGi.

VAIUA
Die l'olgenden Formon lassen

169

einer Alabastcrstatuette zu Karlsrulie.


Miilie als a)

sicli

jt^tzt

ohno

Nh-Swmnw

crkennen

^^]-=-';

fl)

^^\W' ^^W^ Gahstang, Arahal,, YI;


^^^1
'^zz^
<5=et^.

e)

/^ Alabasterstatuette Karlsrulie;
d'archolor/ie,
I,

f)

n^"^

1^ Mlanges

S. 100.

Mit dem Nachweis der Lesung Swinmc


ineine

fiir

den obigen Stadtnameii

fallt

nuu

Vermutung

daliin,

dass wir eine alte Schreibung von Esne vor uns liaben

knnten. Vielmelir spriclit sowolil der geographische Befund, der

Swmnw

in der Nalie

sowohl von Esne" wie von Erment' suchen

lsst,

wie der fur die Stadt bezeugte Kult


der gyptische
'EpijLwvO'.;

des Suchos fur Daressys Vermutung, dass


Kpo/.ooeXwv
rJA'.:,

Swmnw

Name

fiir

die

-aixMnx zh

br^oio^/

ist,

die uacli Strabo, 817, zwischen


ja aucli

(Erment) und
dass

'Acppo^Tr,? TzoXt;

(Gebelu) liegt. Dazu stimmt

gut d ie

A ngabe Masperos^

eine Stle, welclie

Swmnw

vws^mm.en mit

aLDUn

v^

(Gebeln) erwahnt, aus

der westlich von Erment gelegenen Neki'opole von ZJCth stammt.

Noch
Fische

will ich

erwhnen, dass der ^^^^37

u. varr." ein

Sobk, Ilerr der

ist,

der mit

dem

obigen Gottesepitheton nichts zu thun hat.

LXXXV.
Der Sarkophag des stm's

i
I

ZUR LESUNG VON


il

h^-h

AAAAAA

v'^ ri

^^^

Kairo" scheint die Lesung dieser zwei

felhaften Hieroglypiie wenigstens

in

der Gruppe

Nekropolis
' ist

zu enthalten.

Das

bekannte Epitbeton der Hathor

"

Frstin der Nekropolis

hier nmlich in der Toten-

'^ &. ^ Daraus wird man gevi^iss


formel einmal
schliessen diirfen.

^md

in der

Wiederholung" H M

'=^'^'

geschrieben.

in der

erwhnten Gruppe fur

^. die Lesung sm-t er-

Die so gewonnene Lesung erklrt nun weiter die mehrfach im M. R. und N. R.

1.

2. 3.

a-d nach Steindouff, A. Z., XXXII, S. Brugsch, Dict. gogr., 712. Maspeuo, a. Z., XX, S. 123.
A. O.
S. Recueil de

126,

Anm.

Statt

<-=>

ist

wohl berall

>=>

zu lesen.

4.
5.

6.
7.

Traoau, XXf, S. 50 uiiler vu. LiEBLEiN, 2248, und Maspeko, Roc. de Trao.,

II,

S. 191, w" l.xxxii.

Vgl. auch Urh'., IV, 111 (Dyn. XVIII),

k
siiul die F.ck.

8. Zu der Lesung sm-t, s. Lange-Schafer, A. Z., XXXVIII, S. 109 t. 9. Der Sarcophag ist an den beiden Schmalseiten iui Altertnm verlngert wordea. Dabei gruppen der Inschriften der einen Seile wiederholt worden.
ItKCUEIL, XXVHI.

NOUV.

SRI!., XII.

22

170

VARIA

belcgte Sclireibung
Sint.j /Al lesen.

jiingere das

(,^^1 ftir den alten Konig ^^' Usapliais. Beide Namen sind Form setzt das Wort/.eichen ^^'^^ sml /weiinal, whrend die Silbenzeichen n-f mit der Endung verwendet.
Die alte
i

LXXXVI.

DIK ^\

UND
findet sich in juristiscben
liberall

^_^f)()^| J<^^"B T DER TITEL RICHTER


,'^,

STMJW
ist,

Die obige Verbindung, welche ein Beiname des oder eines A7?6^genclits

Texten
ist'.

selir liufig,

obwohl

sie
:

an den betreffenden Stellen

verkannt worden
(/(.

Ich kenne die folgenden


rt'.),

Pan. Berlin 47
Pap.

Z., XVII, 71

Z. 16

[^^
:

aI

^I\

^W;
I I I

Kahun 39/10

^i^j'^^lf]
^

j^

'^''^-^

-0

^,^,'^^
'

Pap.

Mook

(Miinchen)

1 ^,^, ^^11 ^ ,^,

Spiegelberg, Stiidicn, S. 45 (Bergmann, Hierat., Texte,


;

III)

,bid.,9D':

^\ ^

.^111

Danacli niocbte ich weiter an den folgenden beiden Stellen erganzen

Pap. Berlin 9785*


Inschrift des

[^,^,] ^_^(1(]
:

,^,

Mes

(S. 7j

F^
und

'g^ i]

^|][]^j.
ist klar.

Die grammatiselie Auiassung der beiden Wrter


des Participium imperf. activi'
heisst also

Stmjw

ist

der Plural

lingt als Genetiv

von knh-t ab, der Ausdruck

Rat der Hrenden


sondern stmjw

Wer
des

sind nun dise


ist",

stmjw

Gewiss keine

Diener

wie die sptere Bedeutung


:

Wortes

in

dem

Sinne, wie er in den folgenden Stellen vorliegt

Prisse, 5/2-3
^rrs

^^
/wwv\
1 1

1^
i^
I

^n^iki
-:l

(5

\
!.

111

Sielie Si;Tiiii, A. Z.,

XXXV,
Z.,

S.

3.

iind von mir [Stwlien und Mateiialien, S. 94-95). Die richtige Autassung habe ich Grikkii-u [Kaliun Papijfi. S. 106) ver einigen Jahren mitgeleilt uml bringe jelzt eine nhere Ausfhrung. Sethe, Doiickaf-i-Iioiaos, S. 26, bat richtig die GerichtsA. R. I //., ;s!56 MoK.AN, (JataL, 1, 118
2.

So von Erman

(.A.

XVll,

s. 74)

<.

behrde/i
4. n.

berset/t.
S. 24.

Nach Gardinkr, Inscrijdion o/' Mes, Vgl. Setiih, Verhum, II, 867.
Schon im M. R. nachweisbar
(/.
13.

6.

Lei^len n" 28 der Photogiaphieen Capait


:

n;^

C\

Vir NT

'

Kairo 20396 {Catal. Lan(.e-Schafi-:r,

.. ."^94)

^ ^%^

VARIA
mir
ein

171

Befielil

eineii

Vertreter

(o. i.)

/u crnonnon, class

icli

ilim sage

Wort

der stmjir^

Ratschlge der Vorfalireii


jenc, wclclie (sclion)
di(;

Gotter gcliort liaben.

,M.e.5/.4:

^^-^ ^ ^ l^M^
/WVAA/V

,,

0<rr>_H^f^
ist

AAAAAA lj\ _ZI

Gross

der Beifall seitens der stni/io


ist

dein Naine

schn

in

der Kenntniss der Grosseu.


sie

Hier entspreclien also die stnijw den Grossen. Dass


aucli die Sclireibung mit

vornelime Leute

siiid,

zeigt

^
.

in

Bcni-Hassan,

I,

Tafel 26, 155-156,

wo
v)"

es

vou dem.
'

Gauherzog

lieisst

(er lit niclit

seinesgleiclien)

^v\

\>

<^ ;^

<(

(uner

auf den die stm{j)w hren


Icli

denke

also, nian darf die stiiy'io der iilteren Litteratur fur


fiir

Leute von Rang

halten

und knb-t stmjw

einen aus solclien

Notabeln
:

bestehenden Gerichtshof*.

Nun

verstelit

man auch den

Sprueli Prisse, 16/3-4


.

^ ^^X

\^1\^V^

ein

Gehorcliender wird zu einem stmj^

icli

Zu diesem etwas vagen Rsultat wur ich in meiner Untersuchung gekommen, als die Freude batte, mit Gardiner ber den Titel stmj zu sprechen. Seinen spter
entwikelten scbarfsinnigen Ausfbrungen, die
ist
icli

brieflicli

im folgenden mit seiner


sehrei!)t

Erlaubniss verlentlicbe,
folgendes

des Ratsels

Lsung zu danken. Gardiner


to

mir

In tbe examples coUected

by you sd/nytc appears


is

me

to

bave tbe tecbnical


-!^

sens oi judicial hearing, jiidging, wliicli

familiar in tbe plirase

V\

In tbis
i'\
:

pbrase certainly tbe meaning

is

belped out and restricted by tbe addition of

])ut

several passages of tbe long inscription of


for

Rekbmere demand

tbe

same interprtation

sdm used absolutely. E. g. (1) Newbehbv, Life of Rckhmara.


:

II,

1.

mm

/wvvAA

g^

((

As
So

to ail tbat tbe magistrate, tbe Vizier, does in

^T T^P^ fe'T^k
judging
in tbe bail

of tbe Vizier.

too ibid., 13 and very similarlv

X, 17 (==21).

f-+-^^i

'^==^y

\\

^<

He

sends bim

(.se.

tbe commissioner) to

bim

isc.

tbe peti-

tioner) witbout
(3)

(??)''

tbe bearing of tbe overseer of fields and tbe magistrates of tbe tm\.
:

Ibid.,

m,

21

AAAAAA

Ci

llj

C^

<CZ>

\\

_CH^

AWNAA
1. Erman, haf schon selbst niir [Chrestomatliic, S. 14*) auf dus Bedenklicbe seiner bersetzung biiigewiesen. Es ist ibm entgangen, dass stmjw in der vorliegenden Scbreibung ein fester Begrif ist. von dera kein Object abhngen kann. 2.
3.

Vgl, jetzt die vortrefflichen

Bemerkungeu von Gardineii,


statt -), s.
:

Zu

4.

des Partie, imperf. activi (j hln- bas perhaps bere an exclusive sens

dieser

Form

Inscription of Mes. S. 32 ff. Skthe, Verbum, II, 851. over and above, i. e. except, without.
ci

Cf. ibid., 13.

172

VARIA
be recoided in writing, without allowing hini to

((

Iwei y petitioiier

sliall

make

liis

ptition to a judge.

llere

however

tlie literal

sens /tearing

is

emphasised, the

contrast being between cases


plaintif!'

where documents were examined, and those wlieie the


indeed imperative, in the passages
tlie

was

orally lieard.

The same

significance suits admirably, and

is

from Pap. Prisse quoted by you.


tinuation of the

In the first (5/2-3) wliich forins

immdiate conaged Vizier


n^'iy ^^^ '^c-

wcll-known comphiint concerning the


'Issi

evils of old ge, the

Ptahhetep requests the Pharaoh


coided to him.
In just the

that a younger assistant

(If^)

same manner a certain


of senility,

has

left

us a lgal
to

instrument whereby he appoints, on the plea


((

his beloved son

be his

staf of old

ge

[Kahiin pap.,

pi. 11).

Griffith in his

commentary on

this text has

fully recognised the signilicance of the phrase


in Prisse,

md

]\w,

and quotes not only the passage


to

but also another from El-Bersheh, where the prince Dhutihetep daims

hve been

the old-man's staf

of his father.

Thus the

principle of association of a
if

younger and more energetic partner, followed by most,


tian Bureaucracy.

not

ail,

of the

Pharaohs

of

the Xllth. Dynasty, seems to hve been usual about that time in

ail

ranks of the Egyp-

To return
follows
:

to the Prisse

papyrus; your

first

passage

may now

be translated as

^^
^=1^
I

Let an assistant be granted


ble servant,

to tliy

humof the

and
I I

let

me

tell to

him the word(s)

judges,

^rriik^
(Si

the procdure of those


I

who were

afore-

time,

AAAAA^

(even) those,

whom

the gods did hear.


it

Separating sdinyw from what follows, as you propose, and giving


sens of judges that
hetep, in
rules
it

the same

has in knbt

sdmyw,
,

the whole context becomes clear.

Ptahin the

asking for an

old man's staf

also craves permission to instruct

him

and the traditions

of judges, so that

he

may become an

efficient substitute for

This request is granted by the king (5, 4, >'<^'^^^ himself. ,i^)' ^"^^ ^^^^ V^^' verbs or sayings whicli comprise the rest of the book are doubtlcss the instructions' to
wliicli

your quotation

refers.

We

naturally expect to find within the instructions themselves

some rfrence

to

the judicial functions to which the son of Ptahhetep was


frences appear to
section 5, 10
foll.

now

to

be called.

Sucli r-

me
:

to be contained in the two other passages cited by you.

The

has nothing whatsoever to do witli lawcourts and judges until


it

reach the last words

merely describes the correct deportment towards a

we wise man

1.

From

5, 8,
=

we
)j
I

see that the Vizier selected his son to be his old man's statt.

Vergleiche FSnur.scH,

Thsaurus, 1296

(]

(^ |;J

<=>

C^^'- *'')

VARIA
two sentences decribe
leward
such condiict as follows

173

{? dlisw).

But the

last

tlie

of

/wv^A^

<::r> _B^

/WWNA Ji
I

((

Great
Tliy

is

the applause on the part of the judges.


is

namc

pleasant in the knowledge of


is

tlie

magistrales

',

This mention of judges


Ptahhetep's son
is

inexplicable except on
a judge,

tlie

h.vpothesis hre suggested

now

to

become

and

it is

to his colleagues tliat

he looks

for

approbation of his conduct.

The second passage,


rence of the same kind.

16/3-4

^
(i.

We may
listens

^fev
e.

Ms^ Mv^^

api)ears to contain a rf-

compare Reklimere,

3, 21, for

the spelling of sdini

and translate

man who

obeys thse precepts) becomes a judge.

Ich halte Gardiners Nachweis, dass stinj

Richter
Z.,

bedeutet,

fiir

berzeugend.

Damit

erhlt die noch krzlich von

Sethe [.

XXXVIII,

54) vertretene

ber-

setzung von "^^ durcli

Richter

einen weiteren Stoss, obwohl

es schon schwierig

genug war, den


treffen

Titel fur juristisch zu erklren, der nie in juristischen

Textcn anzudtirfen,

war.
sich

Man

wird auch weiterhin

in

-^^ einen Beamtengrad' sehen


lit.

whrend

nunmehr stmj ^\s der

Richtertitel ausgewiesen

LXXXVII.

DER SOGENANNTE
von Erman*

SALBKEGEL

Der eigentmliche kegelartige Kopfschmuck, den Mnner und Fiauen


bei feierlichen Gelegenheiten tragen, ist
als

'

so hufig

Salbkegel

gedeutet worden

mit der Bestimmung, das naturliche oder knstliche Haupthaar glnzend zu erhalten.

Gegen

dise

Deutung spricht schon der Befund, dass

dieser Salbkegel sich mehrfach

'

auf einem glatt rasierten Kopfe findet,

wo

er eine

wenig erfreuliche Wirkung ausgeubt

haben wrde. Auch Mumien" tragen ihn auf dem Kopfe', ein weiterer Beweis, dass
der Gegenstand nichts mit

dem Salben

zu thun haben kann.

Ich habe die ganze Frage an den

und

will hier kurz entwickeln, zu

Monumenten des Kairiner Musums durchgepruft welchem Rsultat ich gelangt l)in. Der Salbkegel
sei es einer

tindet sich

sowohl

allein

wie

in

Verbindung mit Blumen,

einzelnen Lotus(s.-

blume oder -knospe,

sei es

mit Guirlandenschmuck, so Sarkoph. 1271

Abbildung

und Pap. Der el-Bahri

594). Die

Farben des Kegels ebenso wie die Formen sind sehr

1.

Note that we hve hre

2. S.
3.

Brit. Mus. gypten, S. 339, Tafel). 4. gypten, S. 317. 5. Z. B. iQ der erwhnlen Darstellung des Brit. Mus., feruer Pap. Kairo 40018, 400ib, n 15. Sarkophag 41015 frner Wandgemlde bei Perrot-Chipiez, Agypt. Kunstgesckialite, Tafel XII. 6. N. DE G. Davies, The rock tombs of El-Amarna, II!, Tafel XXII; Sarkoph. Kairo 41015, 1271. 7. Auch ein Seelenvogel Pap. Kairo (aus Der el-Bahri).

si not wrw (cf. Gardineu, Inscription of Mes, p. 13 [99]). Maspeuo, Carrire adininistratice, S. 299 fl., uiid meine Studien u. Materialien, S. 60. Nicht nur Damen und Herren sondeni auch z. B. Musikantinnen (Wandmalerei des

bei Er.man,

174

N'AIUA

^\"(Hhsoln(l iind lialxMi

mir

k<Miioii

sicluM'on
inaii
sicli

Anlialt
(lio

g'eg(>])on,

wio
zu

Zoiclimuig'cn
lit.

rokonsli'uicren
sclicinliclisten

Ain wahrdass

ist

os,

der

Geg(Mistand ans Geflecht bostelit,


da
vi('l(^

Darstcllunefcii doutlich
/('igcn, aixu' si-

Slabclicn
clior
ist

das
sicli

koincsancli
l

wcgs.

Wenn
solclicn
Iciclit

nun

an

cincm
sohi'

Aut'sat/

'lumen
li(3s.son,

hefe.stigen

so

wiw

or docli uni ilirer willen

siflior niclit da,

da er

sicli

aucli

olinc l^luincnschniiick (indet.


Icli

niochtc

nun

glaid)en,

dass dieser Aufsat/ niclits Anderes

ist als

ein Kopfpntz,

den

man

bei festliclien Gele-

genheiton

/..

B. auch beim Totenmabl trug. Daraus begreift sicb dann weiter, dass

man

ibn so oft in Veibindung mit Blumen,

dem Festsymbol

des gypters, findet.

Uber don

Namen
nichts.

des Fc'stkcfjels, wie icb den Salbkegel nunmelir uintaufen mclite, wissen wir
Icli

sciiliesse

damit dise summarische Betraclitung

in der Hoft'nung, dass ein

anderer die ganze Frage im Einzebien nachprft und namentlicii aucb die Fjitwicklung
dises

Kopfschmucks nach den verschiedenen Perioden

feststellt.

Nacb meinon Fest-

stellungen findet er sicb nicbt vor der XVIII. Dynastie' und reicbt andrerseils bis in
die Saitenzeit binab'.

Nachtrglicb wurde ich durcli Emil Brugscii-Bey und Daressy auf den Kopfpntz aufmerksam gemacbt, den Herr

Mono

bei seinen diesjbrigen (1904/5)

Ausgra

bungen

in Scliecli

Abd el-Gurna gefunden


er aus

bat.

Er

ist

zweifellos mit

dem
ist

Salbkegel

identiscli

und der Umstand, dass


fiir

Kartonnage gefertigt

ist,

eine weitere

Besttigung
ist,

meine Auffassung, dass der

Salbkegel

lediglicli ein

Sclimuekstck
icb fur

das aucb aus Kartonnage gefertigt werden konnto.

Im Einzolnen vorweise

dises Stiick auf die bevorsteliende Pnblikation.

LXXXVIII.
Aucb
fiir

DER
dem

STEINKERN

IN

DER HAND VON STATUF.N


der

die mit

obigen Titcl bezeicbnete Frage sollen die folgonden Aus-.


in

fubrungen nur eine erste summarisclie Untersucbung geben, die sicb wicdor
1.
2.

ltesie inir bekannie Stelle Lkpsius, Denl.m., III,

4.

Hat der

relaiiv spie

Kopfschmuck der Hiroglyphe a\

der urspriuiglich sich

iiur als

Diadem

bei

Gtlinaen uiid Kniginnen findet und vvie der Untersatz des Salbkegels mancher Darslellungea aussieht, etwas mit unserem Kegel zu ihun? Der Untersatz alleiii ohne den Kegel findet sicli z. B. in Amarna [Monunicht vor der wenn ich mich recht entsiniie ment du Culte d'Atonii, Tafel XX). Die Hiroglyphe komnit Kamessidenzeit vor.

VARIA
Hauptsachc
dus Mateiial des Kaiiinor

175

aut"

Musums
als

grndet. Bekanntlich hisscn die

BildhiUier aller Perioden, vor ailem die des alten Reiclies, in einer gehallten Iland ein

cylindiisches Steinstiiek stehen, das

icli

kurz

Steinkern be/eichnen will.


'

Wahrend

Perrot-Chipiez'
hielten, g]aul)te

es fur eine Papyrusrolle,

Pietsciimann

fiir

einc

T3andschleil'e

Krman

darin lediglicli den Ausdinick des ttM-hnisclieii Uuveruiogens


niclit

zu sehen. Der Kiinstler liabe es

gewagt, den liohlen Raun

iin

Innern der ge-

hallten land frei heiauszuarbeiten.

Dise letztere weit verbreitete Ansieht


es
nacli

ist

indessen niclit zu halten. hanuiul ware


technisclie

allem,

was wir

iiber

das

erstaunliche

Knnen der gypter


leiclit

der iiltesten
holile geballte

Zeiten wissen, fur jeden agyptisclien Bildhauer

gewesen, eine

Hand

zu arbeiten, und dann litte


viel

es,

falls

wiedergeben woUte, eine sehr


abzutinden, als mit

bequemere Art gegeben,


litte

dem Steinkern'. Man

besser,

man den Ifohlraum niclit sicli mit dem Problem wie es z. B. bei dem Ra-

hotep der bekannten Gruppe von


angedeutet,
niclit

Medum

der Fall

ist,

das Handlocli durcli Vertiefung

aber

diircli

Vorstelienlassen des cylinderartigen Stiickes, welclies in

raumlicher Ilinsicht das Gegenteil eines

Hohlraums bezeichnet. Eben


liervorruft,

dise konvoxe

Hervorhebung, welche den Eindruck eines Stabes

sowie der Umstand, dass

der Steinkern durcli eine besondere Farbe' aus der lielleren

Hand

losgelst wird,

zeigen auf das Deutlicliste, dass er als ein Gegenstand zu betracliten


umschliesst. Besonders deutlich ersclieint endlich der
da,

ist,

den die Hand

Steinkern

als ein Attribut,

Hand bei sitzenden Figuren mit dem unteren Fingerriicken auf dem Oberschenkel und der Daumen frei liegt, z. B. Kairo 27. Hier liegt ein grsseres Stiick des Steinkerns uber dem Daumen frei.
die geballte

wo

Also weder

um

eine Papyrusrolle nocli

um

eine Bandsclileife
sielit

kann

es sicli liandeln.

Die letztere

ist oft in

den Hnden von Statuen' und


sicli

wesenllich anders aus als


Beispiele",
hait.

der Steinkern, berdies llnden


in der einen

im Kairiner Musum
die

wo

ein

Mann

Hand den
siclier

Steinkern

in der

anderen die Schleife

Also beide Ge-

genstnde sind

verschieden.

Gegen

Deutung auf eine Papyrusrolle spricht


sicli
z.

aber einmal die Lange des Steinkerns und dann vor allem, dass

nie eine

An-

deutung der Lagen des zusammengerollten Papyrus


Schreiberstatuen des N. R. zeigen.

iindet, \\\q sie

B. die hockenden

Was

bedeutete also der Steinkern?


sicli

Zunclist bemerke ich, dass er

meist in der recliten Hand, selten' in der

linken tindet, liauHg aber in beiden Hinden, bei stehenden

und

bei sitzenden Figuren.

Sehr

viel

wichtiger aber

ist

die Feststellung, die ich an


sicli

dem

Mateiial des

Musums

von Kairo machen konnte, dass er

nie

Ijei

Frauen, Kindein und Diencnn hndet.

1.

(iyijtisi-hc h'un^t'je<c/iic/itc, S. 595.


Ibic/.,

2.
8.

S. 855.
155.370.

Vor allem beacbte man, dass sich dieser Kern auch bei Holzstatuen findet,^. B. Kairo

4.
5.

Braua

z.

B. bei 25,
z.

5X',

88, 90, 99.

Im A. K.
Z. B. 64.

6.
7.

Z. B. Statue der Saiteni;eit aus

B. 48, 6), ferner bei den Knigsstatuen und -sialiiellen. dem groi^sen Funde von Kariiak.

17()

VAUIA
Herrensy mboJ
Fraiicn,

Das

fiihit aiif die

Vermutung, dass dor Steinkern


fiir

ein

ist

und da

tii<;

geballtc Faust dio Voraiissct/ung

dassell)e

ist,

Diencr und Kindcrn

streckeu die

Haud

aus,

wenn

sie

ruhig stelien oder sitzcn,

so ist auch der Gestus

der geballten Faust selbst als Herrengcstus zu fassen'. Selien \vir uns nun die fur den

Steinkern
^\

in

Fiage steliende Gesellscliaftsklasse

in

den Reliefdarstellungen an, so finden

ir

niigends in ihren llandeo unseren Steinkern, sondern berall den langen Stab oder
()

das

Sc(!pter.

Icli

glaube, es liegt dana<;h nicht zu fern, nicht nur eine innere Beziehung

zwisclien Stab

und

Steinkern

sondern die Identitat beider anzunehmen. Die Attri-

bute des Grosscn litten in der Freiskulptur aus leicht 1)egreiflichen Grundcn die
Sicliei'iieit

der Kastatue gefahrdet. Dieillteste Zeif hat sich

freilicli

so gebolfen, dass

sie den langen Vertikalstal) an den Korper und das horizontal gelialtene Scepter an

den linken

Arm

vertikal anlehnte

und im Flachrelief herausarbeitete, aber die Bltezeit

des alten Reiches fand eine einfachere

und

gliicklichere Lsung,

welche eine freiere

Haltung ermglielito, indeni der lange Stock und das vorspringende Scepter durcli
den
((

Steinkern

symbolisiert wurde. Der Steinkern

ist also nacli

meiner Auffassung
soll,

die Abkiirzungdes Stabes', welche die Kastatue vor der


die bei der

Beschadigimg bewahren

naturgemassen Darstellung' drohte.

Dieser

Steinkern

ist

in

den verschiedenen Perioden verschieden dargestellt

worden; eine eingehende Untersuchung, zu welcher niir die Zeit fehlt, \\ ird das festzustellen haben. Im neuen Reich gai) man ihm in den Hnden der Pharaonen hufig
dise

Form

^r

denn

ich glaube dass dises Attribut nichts

Anderes

ist

alsderSlein- }^
tungfsvoller *o

kern, das Herrensymbol, welches in keiner

Hand bedeu-

war

als in der des

Pharao'.

LXXXIX.
Auf dem Fragment
sitatssammlung
(n

DER TITEL

ICI '5

einer sitzenden Kalksteinstatuette der Strassburger Univer"

1599)

tindet

sich

folgender

Titel
()(]

*^

ljH
dei'

den der Besitzer der Statuette

^ ^

^''^

"^^^

fiihrte^

Eine hockende Statuette derselben

Hathor

tragt, stellt

den

"^

Sammlung (n" 1587), die das mAi/-;-halsband Namens nAw^-=^v^ dar. Dieser =1 H
ist
'.s

leitet seine

Rcdc

ein

^^1^(10

C) '^^^^^^pn- Demnach
Stelle

der Alte
das

(?)

der

Titel

eines Hathorpriesters.

In der zweiten

wird

""^^

mrn

Wort

sein,

welches Annales du Service, IV/102, mit

^^^

determiniert

ist,

also eine

Art Ru-

Berliiier Musums eriuueru, dass bei dea 1. Ich mchle dabei an die Beobach!uiig eines Kustoden des aiuhropoideii Sarkoplingou die Hnde der Miiner geballt, die der Frauen geslreckt siiid.
2. 3.

Slalue des Sepa im Louvre.

Ich habe mich gefr;igt, ob das bekaiiute Schattenexperiment, bei deiii der Stock iii der Hand vllig verschwinden kann, dabei mitgewirkt hat. 4. Ich kenne sie nur an Holzstauen, z. B. dem Schech el-Beled, den man sich mit Stab und Scepter ergnzen muss, und an einer anderen Holzfigur des Kairiner Musums, wo beide Atlribute erhalten siud. 5. Der Steinkern bei Knigen des A. R., 38, 42, 39. 6. Ebenso wie das folgende Stuck im Mai 190. von mir in Kairo von Hiindlern aus Gurna erworben.

VAlilA

177

cliei'beekcn bczciclmet.

Dei' Sut/ heisst also

((

Icli

biii

der'
pr.,

'.s-

(pi'iestcr)
'

dos Rucbor-

beckens der Gottiii

N'iibet)).

Vielleicht liogt

dem

n.

/^^ ^;.

O ^''
((

'^'^'-f"'^-

W
AlteC?)

P\-sj

(li(\ser

unse" Titel zu

Grande".

XC.

UBI<:R
lit

FJNE STATUF.NGRUPPR des KAIRINRR iMUSKUMS


tiyptien,
I,

Maspero
Kairiner
fahren,
einci'

im Muse

Tafel 44, zwei einst zu ciner

Gruppe

geliorig-e

Statuen'' verottcntlicht, deren Sclinheit trotz ihrer Zerstrung auf jeden

Besucher des

Musums Eindruck macht. Man mchte

in der

That gern mit Maspeko er-

wer

dise beiden Personlichkeiten waren, deren Statuen zweifellos das Opfer

absichtlichen Zerstrung im Altertum

geworden

sind. Glcklieher\\eise liessen


:

sich bei lngeren iMitzilerungsversuchen folgende Inschriftreste fest'^tellen

A D
iiiiitfii t.

J\

'^,

AAAAAA

<:if

^IfeV
die obigen Statuen

Aus demselben dichten Kalkstein wie

und wohl von derselben


gleichfalls

Hand
ist.

gearbeitet

ist

das untere Stck einer sitzenden Gruppe, die


soll

aus

Schech Abd

el-Gurna stammen
:

und vor kurzem

in das Kairiner

Musum

gelangt

Der Mann war der

'Ud^

Demnacli

liiess

der

Mann Nht-M[j)n

[Nex-hte-Min). Er

wwv
''.

toniglicher Sclirei-

ber, grosser Heerfuhrer

und Knigssohn von [thiopien]

Den Namen der Frau

1. t.

H.
4.
5.

Mari beaclue deii N'uli^rartikel vor deni Titel. Pap. jud.. 5/4,5; Pap. Mayer-LLverpool, C [passim). Pap. Abbou, 8/L. Il l^ap. Turin, 158/3, 10. Pap. Mayer-Liverpool, A, \erso, 3/15.

6.
7.

Zu Eigentiamenbilduugen mil
N"
77'.,

Titelii, vgl. Lie,

de Trao., XVI, S. 1%.

Inveiit. 316;>9-31630.
:

8. 9.

Die Hieroi^lviilie sieht so aus

Aus dem VVedel, der

rechts an

dem Kopf

erhalteii

isl,

daif

maa

schliessen. dass

er.auch

Wedeltriiger

war.

r.KCUKII., XXVIII.

NOUV.

SEl!., XII.

2;J

178

VARIA
aucli die zweite

lit

Gruppe

nicht bewalirt.

Dagegen gieht

sie als

Nameii und Titel

Selir scliwicrig liegt die Datierungsfrage.

Mir

spriclit

der Stil ain meisten fur das


aucli die
III,

lide der

XVIII Dynastie (etwa Ainenophis III-Tutaneliainun). Dazu stimmt


(S. 177,

Hiroglyphe

Anm.

8),

welche das

Hemd

zeigt,

wie es

z.

B. L., D.,

230,

der Stattlialter von Athiopien trgt.


fiir

Auch

sonst spricht der Stil der Hieroglyphen

diesp Zeit,

und stimmt nicht gut zu der Dynastie XX, an welche Maspero' denkt.
sein, dass

Tritt

mcine Daticrung das Richtige, so wird die Annahme nicht verwehrt

unsere Gruppen in der Zeit des Echnaton zcrstrt worden sind. Naturlich notwendig
ist

der

Zusammenhang

nicht.

Es kann

sich

um

eine rein personliche Verfolgung' han-

deln, die nichts mit jener

Bevvegung zu thun

hatte.

XCI.
Die obige Hiroglyphe

ist

DAS WORTZiaCHEN
I

^K{J)

bei

Erman

unter der Rubrik


Icli

Flechtvverk

gebucht, aber

ohne eine nhere Angabe der eigentlichen Bedeutung.

glaube dise jetzt aus

dem
rei-

Verbum
nigen

',

-sA^y) erschliessen

zu knnen, bei welchem

als

Determinativ erscheint. Es
in der

findet sich nicht selten in

den Pyramidentexten und zwar


zeigt,

Bedeutung
:

wie die folgende Stelle klar

wo

es

von Horus heisst (W. 480')

^^

AA/VWS

((

er lit diesen

N. gereinigt

[s^b)

im Wolfs-See
{>ij'h)

er hat

den

Ka

dises N. gereinigt

im DUj-See
.

or hat das Fleisch des(?j'

Kas

dises N. gereinigt {sk

Die Bedeutung
der 3 Stze ergiebt,

reinigen
trifl't

welche sich an diescr Stelle aus dem Parallelismus


zu,

nun auch an den anderen Stellen der Pyramidentexte

wo

es

von dem

reinigen

des

Mundes

(z.

B. 7\ 273,
ist

M.

133 und sonst) oder des

Gesichtes (M.

S^)4)

jiteht\ Dise

Bedeutung

aber gewiss erst sekundr, ursprng-

Iiu ext des Musco r/yptien, I, S. 40. Es wre uicht obue Intresse, eiumal aile nicht koiglicheu Mouumenie zusammenzustelleu, welche Spureii solcher persulichen Verfolgungeii aufweiseu.
1. 2.

Graminatik \ S. ;i25. Setiie, im Indej; des Verbum (.S. 40), dass mail uach den obigen Ausfhrungen die 5. P. Il/Ui (sehr zerstrt).
3. 4.

letzlere

bedecken Eiman, im Glossar, reiuigeu Bedeutung ohne ? gelten lassen darf.


;

(?) .

Ich denke,

6.
7.

Var.

^
ich

Oder

fur

den Ka

. '^

8.

So mchie

auch (Il

<C=> wvws

',</.

,nnh (Bissing, Geinnikai,

I,

Tafel 23)

reinige gut

berset/en und darauf beziehen, dass die lkriige vor der Flluug fiisch gereinigt werdeu sollen. Ubrigens

VARIA
wird
konkrcter gewesen sein, und zwar diejenigo,

179

lich

sie specioller,

wok-li(3

dus De-

terminativ nocli anzeigt.

^
l^

"^

\
//

^^

^
oL

Die.ses

tritt

in

den Pyniinidentexten
a,
h,

in

folgcnden

Formcn
dise in

auf, unter

dcncn

und

//

moines Erachtens eincn


ic

Haiidjlujcr otwa ans Palmfasern darstellon, w


allen grsseren

Sammlungen

zu sehen sind'. Demnacli


,

^
<

bedeutet xk ursprnglich

fegen
a

woraus

sicli

unsclnver

//
CL

die allgenieinc
-s

Bedeutung

reinigen

entwiekelt hat.
sich ans der

= p. //190. ///911. c = P. /// 144.- rf=--\v./ 481.q) Dasselbe

h p.

Auch A (y) vernicliten, zerstoren liisst Bedeutung wegfegen ersclilicssen. Das


\
ist .,1^^ ^^xw

De((>rnnnativ

IIandfeger\

Zeichen nach Erman,

Chrest., S. 58.

A=
/.

M./ 36.

T./ 273 nach Recueil, XI 1/61.


///67.

Anm. 6 r= P.

= 3/./133.

XCIT.

THERMUTHIS ALS GTTIN DES SCIIRECKENS


Stelle, die bisher niclit riehtig bersetzt ^^orden ist
:

P. 77/133 lindet sich folgende

Wsjr N.N.
rc'h-n-kw

m jr-t-Hr

Rnnirt-t

7;?

nr{w)-t-n-ns ntr{ir)

nr{w)-nk ntr{w)

))

mr {= inj)

nr{w)-f-sn n jr-t-Hr.

0, Osiris N.N.,

Es hat dich mit dem Horusauge gereinigt dise (Gttin) Rniiwt-t


vor welcher sich die Gtter frchten. (Nun) furchten
vor
sicli

Thermu-

this)',

die Gtter vor dir,

wie

sie sich

dem Horusauge
.^;3^ <rz=.

fCirchten.

So

heisst es auch an einer anderen Stelle''

^'^'vwv
1

^vw^ p>

1\

m^

/\

^^_

v^3:::

Dise Rnniot-t, die Herrin des Schreckens, gross

an Macht,

sie veiieiht

deine Furcht, dass deine Feinde

Furclit smd.

Man

sieht, dass hier

Thermuthis, die Erntegttin, einen Character

zeigt, der nicht

zu ihrer sonstigen Relie zu stimmen sche^nt. Wahrscheinlich verdankt dieser lediglich


einer der in der gyptischen Thologie so beliebten Wortspielereien sein Dasein,

indem

Rnnwt-t metathetisch mit nrw sich furchten zusammengebracht


weit grssere Rolle gespielt, als wir zur Zeit ahnen.

wurcle. Dise

Spielereien haben ja vielleicht in der Entwicklung des gyptischen Panthons eine

hat bereiis

Bollachek

in

dem Kommeiitar

zu den Tafeln des ziiierten

Werkes

(Seite 28) das

Verbum

richlig

erkannt.
1.

Z. B.

BerUner Katalog
ist

(1899), S. 108, 110, 227.

2.

icll'

damit

iiicht identisch,

wenii es auch (besouders

in

modenieu Publlkationeu)

haufit:-

mit

s/<{j)
3.

zusammengeworfen wird.

Die ungewhnliche Satzstellung ist dadurch hervorgerufen, dass der folgeiideii Relativsatz auf Rnnt-t bezogen werdeii soU, nicht s,yi jr-t Hi\ sonst wrde dises an letzter Stelle stehen, eben da, wo man es eigentlich erwartet.
4.

G.\UTIER-JliijUIER, Lisc/it,

XXi.

180

VARIA

XCIII.
Nacli
i\Qv jetzt

^^^

I rP-Rl)
S. 231

= KANON
((

(?)

im ersten Toxtbande
iiber die

il',

der DcnLindIer vcnitlentlichten Al)-

liaiullung vun

Lepsius

Proportionen eincr Figur im Grabe des Mano/r diildct

es keincn Zweifel'

mchr, dass im A. R. der Zeichnung des mensclilichen Krpers ein


lag,

Kanon zu Grunde

der nacli der Einheit des Fusses den Krper

l)is

zur Stirnhohe

in 6 gleichc Teile zerlegte. Icli halte es

nun

fur selir wahrsclieinlicli, dass dieser auf

dem Fnss
wir durcli

Ijeruhende
a

Kanon durch das Wort

tp-rd bezeichnet wird, welches

Vorschrift

zu beisetzen

pflegen.

Dise Bedeutung, welclie in den


ist

meisten Fllen den allgemeinen Sinn des Wortes gut wiedergiebt,


sekundr.
In tp-j-d liegt die

indessen erst
ist

Bildung mit

tp vor, die ans tp-rl, tp-hsb

bekannt
rd,

und

die Abstracta bildct.


sein

So scheint mir tp-vd eine Abstractbildung von


auf die Bedeutung

Fuss

zu

und

nacli

dem Vorstehenden unschwer

Kanon
a

zu fhren.

Dise ursprngliche Bedeutung, aus welcher sich dicjenige von


tung-
o. a.

Vorschrift, Anlei-

cntwickelt bat, klingt noch gelegentlich stark durcli namentHeh da, \vo

tj)-rd absolut

gebraneht
((

ist.

So wird man Northamptonstele,


tp-vd gab
.

Z. 17

v-'^^^^Vjt

v=^ icli war Meister, welcher den \\ schritt, Recueu de iravaiLr, XXIV/18r):
Meister gab ihm den tp-rd
))

oder in der Kunstlerin\m'

nA

keni

und Urk., IV,

97,

_|

der den tp-rd kennt

an eine Vorzeichnung denken knnen, welche almlich der von Lepsius besprochenen
die menschliche Figur nach der Einheit des Fusses bezw. des 1/3 Fusses einteilte.

Jedenfalls erscheint hier tp-rd, als term. techn., der

am

ehesten durch

Kanon

\\'\c-

dergegeben kann.

XCIV.
Ich habe vor
priester des

(il}

EIN HEILIGTUM DES AMON-RF/ IN


in

MEMPHIS
Hohen"^^-"^

kurzem

dem Nachtrage von

M^rca^iiislds Arbeit ber die

Amon

25 A) die Inschrift eines von mir 1895 (29 Nov.) in Kairo im


verft'entlicht, die einen
|

Handel gesehenen Kalksteinblockes


"K

W*

'^''^^

d^i,

(in

nennt.

Jm Anschluss daran habe


^*^^

ich voi-geschlagen in

dem

[1

flfll

^
[1(1

01

^f
I
^

Bkugscii, ntct.

;jo(jr.,

S. 8,

den Amontitel

in h

fk^

zu verbessern, und die

Vermutung

geussert, dass es sich in

beiden Fallen uni den Kult eines memphitischen

Amon

handele.

Dass dise VerII,

mutung
es

richtig war, zeigt jetzt

Pap. Berlin 3056 (Berl. hierat. Papvrus

28, 6),

wo

von
f\

Amon

heisst

^^z:^'^

du

befestigt deinen Sitz in 'n/j-ilwj


ist

^ ^^^^ (= Memphis)

iJ

als

Amon-Re', Herr der

wdn-t)). Hier

also m/-

deutlich als Baulichkeit auf

memphitischem Boden be-

1. Die Zweifel von Perrot-Ciiipiiz hat bereits Pietschmann, S. 873 ff., der deiHscheu Cbersetzung der Kuustgeschichle zuriickgewiesen. HoBentlich untersuchi bald eiiiiiial ein Arcbologie oder Kunslhistoriker die Inzwischen hat C. C. Eugau (Rec. ganice gypti^che Pioponioneiifrage mit dem iieueii Material aufs Neue. de Trac, XXVII, S. 137 ff.) einen gulen Anlang gemacht.

VAIMA
Der Panil~wvvN

181

zeiclinet.

r^h
JV

leltext

von Kl-CliargeliMmt

^^^
1

S
let/.ten I)ild

\2>g>

Jl

t^=^.

Dor

BoiiincH'

Text weist dor

Giii|)uc die

Lesung- icdn-t zu. Vielleiclit ^veiss ein Arcliitekt das iiicikwindigc


nisch zu deuten.

arrhitekto-

XCV.

ZU DER DATIERUNG DER BENTRESCH-ST1<:L1<:


,

Seit I'Irmans Aiifsatz in (\v Afjijptisrhcn Zcitscliri/t

XXI,

S. 51

11'.,

wiid wolil

nimand melir daian zweifeln, dass


Pricster des Clionsu aus der

in der

genannten Stle einc fronime Lgende der


Icli

persisclien oder ersten griecliisclien Zeit vorliegt.


lit,

weiss nicht, ob jemand bemerkt

dass

Ramses

II,

unter
in

dem

die Geschichte spieit,

einnial (L., D., IV, 22 a) unter Ptolema'us


C/ions-n('Je/--/iotcp

Philometor

Verbindung mit dem Gott

erwahnt wird, der


a

ja auf der Stle als der vorgesctzte Gott des


'

Clions-j)C-((r~siclier~rii-\V('He

Chons, der ber Theben h.errscbt

ersclieint.

Da

die

Ortliograpliie der Stle in keiner

Weise gegen

eine solche spte x\nsetzung spriclit, so


fiir

halte ich es

ftir

sehr moglicli,

natrlicli

nicht

sicher

dass die Bentreschstele


ist

unter Ptolemceus Philometor verfasst worden

ist''.

Jedenfalls

die Ptolemiierzeit in

jedem Betracht die Abfassungszeit der Lgende gewesen.

XCVI.
Ruhcnsohn
licht,

CHONS-SCHU-HERAKLES
III,

hat vor kurzem {Archiv,


sjvooo;
-'/j

S. 359) eine Inschrift von

Phihe verottent-

welche eine

'Hooc/.Xe'oj;

in

den auf der Insel befindliehen Tempel des

Harensnuphis

gestiftet hat.

Es

liegt sehr nahe,

zwischen

dem

letztgenannten Gotte und

dem

Ilerakles eine Beziehung zu suchen, welche das Interesse der Kultgenossenschaft

des Herakles an

dem Harensnuphis

erklrt.

Am

einfachsten wird

man

eine Identitt

beider Gottes annehmen, und auch Rabensolin


Gleiclisetzung nicht zu begrnden.

lat

daran gedacht, doch wusste er die

Bekanntlich

ist

Harensnuphis eine Form des Gottes Scha

(Xw)
ist".

',

welcher

in

der

Spatzeit haufig mit

dem Gotte Hnaw

(xjv)

identihziert
III

worden

So wird

L., D.,

IV, 14

il)

^1 IJnsLC-Sw

von Ptolemams

Evergetes verehrt, der ihm

das edle

1.

Brugscii, T/iesau/u.s, 635 (= Reise zur Oase XXVII),

Z. 35.

2.

In BRu<iScii

Oase

sieht das Determinativ so

3.

Dass

'/

.-/'/

= cpiyiigi

potestatem habere

ist,

bat Griki<itii, Storiefi, S. 184, erkaiint. Beachte die


bel Devria, Caial. des

Schreibuiip
4.

/wvwv T

Auch

l^Jj /^ \Ll //7H _M^


aut die

UU
1
1

cx/

llJ

_HHv^

1\ T "^
f)

Papyrus du

Loiicre. 110.

sel

noch

Urkunden, II, 108), in geuannt wird. 5. Brugsch, Mythologie, S. 486 tf., und T Jaltre Hungersnot, S. 51 ff. 6. Besonders in Theben L., D., IV, 14; Rec. de Trac, XV/162. Sarkophag der
Mythologie, S. 432,

hingewiesen {Hecueil de Tracaux, XVI, S. 41 Skthe, ^Egypt. welcher C/ions-pe-ar-sir/ier-cm-Wse als Lebensreiter des Ptolemaeus Philadelphus
Inschrift

'n/j-ns-ii/r-'b-R'. Brugscii

wo

das Zitai (Cha>ipollion, Not.,

1,

118) freilich nicht stimmt.

182

VARIA

t)

A1)l)ild

soinos (se. des Gottcs) Loibes

darbringt in folgondor Gestalt

d. h. die
I

hekannte Darstellung' des don Ilimmel tragenden Schn. Nuii hat

Bkugscii zuerst darauf liingcwiesen, dass Clions von den Griechen


llerakles gleicligesetzt

dem

worden

ist',

und dise Gleichuiig

ist

dann auch

"^
'

auf den ('/ions-Sc/i(t libertragen \\()rden. Dal)ei wird die erwhnte Dar-

stellung des den linimel tragenden Gottes niitgewirkt liaben, bel

dem

der Grieche an

den llerakles

daclite, der eine

kurze Zeit einnial das Weltall trug.

XCVII.

ISIS 'JCasy/r^t:

Fiir die>en Beinanien der Isis', hat

Otto' kurzlieh

die iMklarung

unibrosa est

vorgesc'lilagen, die sich

ziir

Not sprachlich und


ist,

lautlicli' halten lsst.

Wie

schwierig

aber dises

k'.pitlieton

zu erklaren

ergiebt sich ans

Ottos Erklarungsversuch unihn richtig ul)ersetzen.

mi ttelbar.
Der
'KjY/'',Sist,

Name
ii^t

ist

sehr viel einfacher zu deuten,

wenn wir

die griechische
Isis

Wiedergabe
Chbis.

eines Isisnamens, der als n. pr. iiberaus liaulig


(ait

's-t-ni-hb{j-t)

in

Hh

Ih-bU/') ist der

Name

der l)eim Tempel


Isis

der Deltastadt Buto geh^genen Insel, auf welcher nach einer agyptischen Sage
i^n IIoius

geboren hai)en

soll''.

l\s ist

begreiflieh, dass dise Ti-adition LokalforuKM


so,

beider Gotter schatten musste, niclit nur

dass sie begreiflicherweise ihren Kult in

Chbis^ selbst hatten, sondern auch in der Weise, dass dise Lokalformen weiter
verbreitet wurden.
bis in Bubastis
/v,S.,-

So wird ein

|y

Vj
auch

""J

X^

" ^^^^

Priester der

Isis

in

Ch-

erwahnt". Es bleibt nun nocli die Wiedergabe von hb{j-1) durch

zu verteidigen, die von


/T,'.

dem

sonst berlieferten
in

/|Jt;jt'-;,

-/}\i.^'.i

erheblich abweicht.

AUein die Nebenform


Gegenstiick zu
Umschrit't in
Icli
(s.

lsst sich

einem anderen
in

n. pr.

nachweisen,

dem

dem

unsrigen in
vorliegt.

Hr-hhj-t

Horus

Chembis", dessen griechische


auf ein ans 'h-h\tj

'.\p/-?;'.; '"

machte dise verschiedenen Formen so erklaren, dass


h'^'hft

sie

oben) entstandenes hbj-t zuruckgehen, das etwa


[I

vokalisiert war.

Ebenso wie

nun

ra

"

'

mn

A'7>/''iC

durch

"A;jLv?,g'.

wiedergegcben wurde, so wurde aus U'bft

1.

Siehe aK'h Krai.l, A.

Z.,

XXI,

8. 79;

VVikdkmann, Z(ce!tes

Biu-li Hprnriot, S. 201;

Sethe

bei

Pauly-

WissovvA sub C/ions.


2. 3.

Siehe die betrelende luschrift bei Strack im Arrhic,


Priester

III, 131, n" 8.

und

Tenipol

im

h elle ni ne. lien yEc/ypten, S.

41-0. o iti

4.

Nur an der Verschleifung

des

in

nehine ich einigeu Anstoss, da doch das Koptische das

solchen

Bildunaren noch berall zeigt.

Siehe Sethe, .4. Z., XXX, S. 113 f. S. das Nhere bei Sethr in Pauly-Wissowa sub Chembis (2232). 7. Rrugslii, M(/t/iolof/io, S. 392 ff. 8. Slg Grant Kairo nach eigener Abschrift, die von der Wiedkmanns (P. S. B. A., XIII, S. 36) an der entscheidenden Stelle abweicht. 9. HI){/)-j ist die Adjektivbildung von /jl/{j]- Der Name heisst wrtlich Horus, der zu Chbis gehrige . 10. Pap. Louvre (Index), Aramisch ""nPlin, Ci.er.mont-Ganneau, Recueil d'arc/icolofiie orientale, I, p. 239
5.

6.

= IX/U
11.

iMI/
11.

IJr-n-ljh.

Vgl.

dazu meine Bemerkungen

in

der ^i\mKv.-Festscliri/'t (1906),

Seite 1100 unter n

BnuGSCd, Dict.

gof/r., 469.

VARIA
Die Annalimc einer
xjji-jit;

183

XY.'.;.

Fonn

mit_/-/ lehrt uns aber erst die Verdoppelung in der

Transcription

verstehcn, die durcli den Abfall

des/ hervorgerufen worden


gebildet wird, so

ist'.

Wie

von hb\

Pflug

(aus l'bfw'^.), sahid.

gMe,

boli. g^eti
xliafx-.;

stelit '^lybi,

das Prototyp von

-/^-.;

neben

h^bb'',

auf welches

zuriickgebt mit deni l)ekannten

Ubergang von

b in

m. Die Form

/,[JtSi;

mit

dcm bergang
genaue

des zweiten

m
zii

in b ist

zwar

lautlich nicht autallend, ich wiisste aber keine


altiigypt. Prposition in

Parallles d;izu

nennen. Die

m lib{j-t)
t-m-hb{j

lit

der Grieclie durcli n


lirte

vor x
t)

Jils

y gesclirieben

wiedergegeben, daer
bezeugen, die neben
tischen
ist

sie bereits als


'

wie die agypt. Sclireibungen der Sptzeit


oft
'

t)

ebenso

t-n-hb{j

schreiben',

Im Kop-

dises

ja

zu ge worden.
darf

Nach den obigen Darlegungen


fur den

man

also die Isis

Karj'/..S'.;

die Isis in Clibis

Lokalnamen der

Isis

der untergyptischen Stadt Buto halten.


als

Da

sie als

solche

aber ancli in anderen Kultorten

Buto

(s. o.)

verehrt wurde,

ist

damit die Ilerkunft

der betrett'enden Inschrift nicht sicher bestimmt.

XCVIII.

ZWEI NEUE TRANSCRIPTIONEN DES NAMENS NIJT-XB-F


(NEKTANEBOS)

Unter n^ 209 meiner demotischen Eigennamen habe


ceitex^Hic mitgeteilt,

ich das weibliche n. pr.

ohne eine Erklrung desselben zu geben. Dise bringt die

demotische Beischrift, welche mir seiner Zeit nicht bekannt war. Sie enthlt den
fraglichen

Eigennamen
stark

in

der

Form
1

nb-j: Folglich ist hier fur nlit-ib-f=

ml \
'

^^

7^1-rj

-('nhl,^__

>vJ^ ^2-^

\'^

C!^

U^

sein Herr^

ist

die Umschrift

/
III),

-//v,g.;

bezeugt'.

Auf
der

eine

weitere Transcription lenkte


NEaTVY,cp'.,-,

Herr Dr. Schubart meine Aufmerksamin

keit, das n. pr.

Berliner Urkunden, 718, 3 (Band


'

welchem

ebenfalls
ist

Name

nkt-nb-f steckt. Das in


cr

(kopt.

hujot, n*.iyT)
rib

bergegangene h

grie-

chisch durch

wiedergegeben, whrend das b von


co

wohl unter dem


das
t

Einfluss des

folgendeny
Me/.cfspio;

in
die

libergegangen

ist.

In

-v/;/Y,gi

ist

von nht abgefallen wie in

[Urk., 112, 16) neben


ist

Ns/O-i^apoGK (Casati')

= nht-J'-r-w

er ist strker als sie

Auiallend

Umschrift von

nb-J',

welches statt

''nb'hc'-[P,

dem Prototyp von

-vew in Nsx-xvcw; ein n'-b''/ 0. a. voraussetzt,

welches aber aus einer lteren Form' erst

entstanden sein drfte.

1.

SiEiNnORFF, Kopt. Gr.-,


V'gl.

46.

y^
2.

AAAAAA

n
1

auch das Aam. 10 der vorigeii Seite


a.

zitierte n. pr.

3.

In nb-/
nb-J'y>

sein

GoUes
4.

5. 6.

mit Goitesdeterminativ vorzuliegeu scheini. Nachlrglich sehe ich, dass bereits Hess, Rosettana, S. Nach VS'iLCKENS Lesung.

Herr

sleckt

wohl eiu Gottesname, der Pap. Strassb. demot.,

<=>
50,

JJ
49, in
///

nb-f
bat.

Haus des

den Eigennamen mitgeteilt

Sethe, Verbum,

I, 17.

7.

Eiwa aus

n('bic^/{'!).

14

VARIA

xcix.

DU',

svMiioLiK
''

1)1

:s

salbi-:ns im agyptiscii1':n'

In dcr Stolc l'Ioi'oi/ 1774

lunsst es von eini^n lieanitcn, or h;il)0

die niter ini


^"^'''-

llause des l'irsten f/esalbt


eigentinnliclio

^^ ? l^TTT Ijk." ^
:i

^^''^'-

"''^^

'^ P'^

^^^^'^^

Wendung,

auf die ich gl(Mcli nocli nalier zu sprochen konim(>, erklart


:

iinn die folgenden Stellen

Stle Mnncheii

/eile 18'
'^'-

(]%^^i"^^Yn^
'"'"''^"^
'^'"^

--9^'"l^^.^1!!l-f flli^y?
sall)t (?),

""'

diTAmter go etc.

namlich

(als)
I,

Vorsteher der Proplieten, grosser 'inj-hnlj


79, /. 6
:

Abydos,

Sii.viU'E, //. /.,

"^
I

vx^

V\

a (;s

wurde

niir das

Amt

vor ilmen gesalht

.
II.
1,3,

Davirs, Dcr el-Gehrici

21 (nacli

Setur

in

UrLiindcn

I,

147)

(1%^''^^
:

V\
t'iir

'^^

"^

^k

"""^

"^

^=^='

"

i'-'l'

'>''t

seine

Majestat,

das

Anit des

Frsten

diesen I/'C /n salben. Seine Majestat niadite ein Dcret, uni ihn /uni

Fiirsten zu niaclien von Konigs

Gnaden

(?) .

Die Dbersetzuiig von /2(^durcli

sa]l)en

berulit Icdiglich auf derFlorentiner Stelle,

welclie in der den letzten Beispielen synonyinen


zeigt. Fiu' dises letztere

Verbindung

ic/'h

salben

unstatt

nd

Verbum

nehrae ich

als

Grundbedeutung
sicli

die bekannte

Bedeu-

tung
((

reiben,

streichen

an.

Daraus ergeben

oinie weiteres die


,

Bedeutungen
.

nialilen

und

die hier vorliegende

(mit Oel) reiben

d.

Ii.

salben
a

In letzlen^r

Hinsicht liegt also derselbe Bedeutungsubergaiig vor wie in


spriuiglich nur

nir

salben, das ur-

streichen

heisst. Dise

Bedeutung
^

salben

scheint mir

nd

bcreits

"^
paraUel zuni

parallel zu
a

stelit, also

das

salben (?)
in die

Nvasrhen

Durcli dise Bedeutung

salben

ist

vielleiclit

das

Gruppe T" gelangt, welche


aucli in

ich vor deni niittleren Reicli

iiiclit
a

nachweisen kann. Es
,

eignct ursprnglich als Sinndeterminativ nur

dem Verbum
ein

salben

ist

aber dann

den anderen Bedeutungen beibehalten worden.


fiir

ber den Sinn des Ausdrucks,


lich nacli
((

jemanden
oder

Amt

salben
sein.

kann nian nament-

dem

Beispiel von

Der el-Gebi'wi nicht im Zweifel

Es kann nur heissen,


.

jemd. diHch Salben in ein

Amt einsetzen

jemd. zum Beamten salben

Giebt

es

nun im gyptischen

eine Erkliirung fur diesen

Brauch? Welches

ist

der Sinn des

Salbens?

Von dem Worte


und das Causativum
Bedeutung
a

blk

Oel

bildet nian ein

Denominativum

blk

oelen, sallien

sblk in derselben Bedeutung. Beide


,

Verba haben

die bertragene

schiitzen, feien

o. a.

Ausser den bereits von Brugscii, Wb., V, S. 451,

1. 2.

SciiiAi'Ar.iiLLi,

Museo arch.
bei

di Fircn^e, S.

489^

Pn;iii,, in

Sphinx, IV, S,

15.

V'ergleiche dazu auch raeine weitereii

Bemerkuugen im Ardue

fui- Rcli'jioii'^icL^scnsi-liaJ't,

IX

^<

Die

Symbolik des Salbens


3.

den /Egypiern
II,

(im Druck). Tafel 2

DvROFK-PHiNiiR,

l'iiot. Stcleii,

Dumiciikn, K.

/.,

43

Cuum, P.

S. B. A.,

XVI,

S. 132.

VARIA

185

zitierten Beispieleii iienne die folgcnden,

\v<lcli(^

icii

dcm

Berlinor Wrterbuclio vor-

danke

Edfoii (Rochemonteix,
:

I,

589, 2).

Metternichstelo 186-188

^.
ib.,

-ww^^|^^_
183
:

lloms

ist

goschiitzt {b\k)

gegon

das Unheil seiner Bruders'

und

'^^^^
1]

A^ ,:3v\1

" ^^'^

nic'ht

besorgt

(o.

\.),

sei niclit besorgt,

Gottesmuttcr,

,^__^

das Kind (=

Ilorus) ist geschutzt gegen das Unheil seines

JT ^ Y

[^

"^ 4

"^^^
I

Bruders

'
.

))

Derselbe Bedeutiingsl^ergang liegt nun in


schiitzen

mp
a...

vor,

fur das ja die

Bedeutung

gesichert

ist*,

und ebenso

in

'nd, welclies

neben der Bedeutung von

Fett

aucli die

von

lieil,

geschiitzt sein, o.

also eigentlich

mit Fett be-

strichen sein

l)esitzt.

Demnach

und das

ist

der fur die hier behandelte Frage

wichtige Schluss
ein

kann fur den gypter der Sinn des Salbens bei der Einsetzung in
dadurch der Gesalbte

Amt

nur der

sein, dass

geschiitzt, sacrosanct
hissen, so

wurde.

Sollt(.'

sich also die

Knigssalbung fur Agvpten nachweisen


iin

wrde

sie

nach iigyp-

tischer

Anschauung den Pharao

weitesten Sinne schiitzen gegen Menschen und

wohl auch gegen bse Dilmonen.

C.

BER

EINl-:

GRUPPI-:

VON PARTIKELN
die hofentlich bald einmal

Zu den
in einer

vielen

dunkehi Abschnitten, welche auch die heutige Grammatik des

Agyptischen noch aufweist, gehoren auch die

Partikehi
will

Monographie l)ehndelt werden. Ich

im folgenden aus diesem grossen


siehe
!

Gebiet die Gruppe herausgreifen, die wir durch

o. a.

zu bersetzen pflegen,

und dabei weniger das lexicographische Moment betonen und der Entwicklung
Es giebt 3 Partikeln
dieser Partikehi nacligehen.
fast ausschliesslich auf die
fiir

aLs vielmehr dem Ursprung Zu diesem Zwecke habe ich mich

Pyramidentexte beschrankt und gebe hier kurz das Rsultat.


:

siehe

I)

(j-vv^ {')n, II)

^"-, HI)

flO

'.s.

I.

(1

/wvw^

defectiv

^-vwvn

(')/?,

.-

1) 2)

vor Substantiven,
vor den Pronomina absoluta
1.
:

Sgl.

n-wj siehe ich {.Z.,


AAAAAA

30/17)'.

2. 2.

Sgl. masc.
Sgl. fem.

V:^

siehe

du
[P.

(P. //, 71).


I, CA).

siehe

du

1.

2.
3.

So richlig vou Herrn Dr. Bollacher gedeutet. Nach meiuer von dem Wb. abweichetiden Ubersetzung. Es liegt keiii Grund vor, nd reiben von nd lchen zu treunen. Beide
Siehe
jetzt Sciiafei,

sind gewiss idenlisch.


|

4.

Osirismysteruim, S.
{sic),

22.

Beachte auch, dass


erklrt wird.

in

der Rosettana, 23

demolisch

<lurch pnd.ujTC schiitzen /vww\


5.

gricch. durch

7iatj.0v3iv

M.

447,

ti

niek

siehe ich (var.

P.

If,

1258, /wwv\ N. N.).

r.ECUElL, XXVIII.

NOLV. SR.,

XII.

24

186

VAlilA

3.

Sgl.
(loin
I,

inah;('.

"^^^^

1 v^

sielie

or

"\T"/?.,

19*.),

u. s. f.).

3)

vor

Verbalsatz mit sdinn-f


(b(s), 100.

P.
II.

63

1)

vor Substantivon

P.

I,

97-98 (var.

"^^"^

P.

II, 48).

Auoli veisUwkt durcli

'^^
""^

(P. /, 123)

2)

und l\^^^ {P. lFr974). vor den Pronomina absoluta


Sgl. ^^^ v\ m{j)-irj 2. Sgl. masc' =')
1.
I

isioliG icli

(Siiarpe,
a

I, o."),

13).

^^=^^
T. 202,
ib.

ni{j)-h

siehe du

T. 275,

W.

232, P.

I, 28,

var.

_^^^

^F. 589,
469);

^ ^^

3)

P.

//,

792 (verstrkt durcli


m{j)-tw, var

W.
2. 3.

589 und \\^^^

"""^

^^^"^

^V;, 288.
Sgl. fem.
Sgl.

^^=^
^^^^

''^UH^^^'^- 275.
I,

^^^
siehe
icli

'n{jy.sw, P.
o

685; P. //, 660.


lesen.

Die Schreibungen

bestimmon mich, mj zu

Ans m{j)-k{w)

siehe
^

du

ist

dann eine neue Partikel ge\vorden, von der man schon im M. R.


bildet'.
:

^^

V^
3)

m//v-r/

vor

dem

Verbalsatz

Vielleicht

m der Wendung
.

^^,

^^

fe^;-^

siehe sein

Sohn

lit es

ilim

gemacht
III.
(j

'.^

(eic)

2.

Sgl. masc.

a)

p^=.',

']P^='^'

^''^^-

1^^=^

/
>

siehe

du

Aus beiden Formen wird wie

bei
)
.

m{J)-k eine neue Partikel und


>
((

man

bildet

'sf.ic-j T ,

siehe ich

skic-j

Ich fiige hier eine hbsche

Vermutung Gardiners
:

hinzu, mit

dem

ich ber die

ganze Frage correspondiert habe

With

regard to

[^

>,

perhaps the N. .
at ail

still
11

knew

its origin,

since

it

always

writes Uy

should not be

surprised
"

if

^f^^'

lli >^

were decayed, po-

pular, or local forms of

fjO^^- ^r^^^l'V"

1.
2.

und Sethe, Ver6um, 1, 285 a. Zu den beiden Formen k und tic siebe . Z., XXX, 17 Die Annabme Ermans (A. Z., XXX, 18), dass m/uc fur m/,'-kie siehe, ist an sich unwabrscheinlich und
fif.,

erledigt sich durch die obigen


3.

Auhfhrungen.
I

Beachtenswert

ist

die Schreibung
I,

in Ur/,., IV, 137, 16 (Dyn. XVIIT).

Im brigen

vgl. zu

den

spteren Schreibungen Si^the, Verbum,

111 bis (pag. 69), 179.

DEMOTISCHE MISCELLEN
So
luckenluift diesc Skizze
so hofl'e
docli

187

ist,

icJi

(1
1

imd das

ist ihr
1^:11::^

Hauptzweck

den Ursprung der hufigen Partikeln ^^


tung der Partikel a^wv

und

s=*

(]

und die Bedoii-

siehe klar gestellt zu liaben.

DEMOTISCHE MISCELLEN^
VON

WiLHELM

SPIKr.Kl.BERG

XXX.
XXXI.

Das

y.tpiix'.rr/

iii

demotisclien Tcxteii.

Eine demotisclie Ellenbezeiclinung.

XXXII. Der ctypa-fo? yajjioc iii demotisclieii Texten. XXXIII. Sesostris in demotisclier Schreibung. XXXIV. Zu den Choacliytenregeln (Pap. Berlin

3115).
)).

XXXV.
XXXVI.

Die demotisclie Gruppe fur

ujtoju.

Pachtschilling
'

Der Name Inaros


Titel

in gyptisclien Texten.

XXXVII.

Die demotisclie Gruppe fur


vr/.Ticfpo;

Hirt

(e.Ai.e).

XXXVIII. Der

in demotisclien Texten.

XXXIX.

Eine Formel der demotisclien Heiratskontrakte.


hc n
hi.

XL. Die Wendung

XXX.
zuerst

DAS

xp[j.iov

IN

DEMOTISCHEN TEXTEN
ist

Die Sigie der obigen Maassbezeiclmung

von Brugsch {Agyptologie, S. 381)

bemerkt worden. Sie

findet sicli in der folgenden


:

Formel der Heiratskontrakte,

die

icli

nacli 3 Stellen mitteile

I.

Pap. Berlin 3109

II.

Pap. Berlin 3075

III.

Pap. Berlin 3145

1.

Fortsetzunff von Recueil de

Tracaux, XXVJ, S.

154.

t88

DEMOTISCHE MISCELLliX

Daraiis ergiebt sich, dass

3G

4 ^

J^^

^^ ^

> ~'*'^
1

^^ ^'

j 4

'

(= Arlabensigle')

sind, inithin

(^%

>>

=V. .*:<:
fsieJi

^A,U,I,,:-.

Dieselbe Gloieliung orgiebt

ans Pap. Kairo 30601,


I
:

eiiKuii

Islickoiiliakl

ans

dem

17ten Jahrc des Ptolemanis Evergetes

Hier sind 72
1 Vs

f\
Da

^'^/

=
Va

-18

Aitaben, was dasselbe Veilialtuiss von


owor/.^/oj;^
ist,

ergiebt'.

mm

/.pi;j.'.ov

=
:

i^^w^r-'S

so folgt daraiis

mit

grossier Wahrsclieinliciikeit, dass

^^

m%\

^""^

y^ =
.

''-p=^;-'''^s

2)

;jL=-pT.-7;c o(ooxyoL.<; =:=

Artabe

= att.

Metretes,

ist.

Wds mm die demotische Keramionsigle ankmgt,


bungaus2Stellen. Die Rosettana',Z.18, schreibt
.

so
i

kennen

\vir eine

andere Sclirei

T y.epi^iov

imd hnlich
.

ein von

Hess

'

initgeteil-

'

'

^ /^ ^"l
Da
das

pi

'rjj

der

Wein

tesBerlinerOstrakon
xpatjnov

^
((

j^

Dise Schreibung
y.o.z'

ist leicht

zu erklren,
ist,

das

Wein-

^'
))

mass

zioy-r\v

))

(Wilcken)

Wein
Silber
fiir
l^^

geltende Maass, ganz ebenso wie


d^^b^n

'.

die

Silbermnze

man Wein fur das fur man im Demotischen meist 20 Drachmen schreibt". Nur seltcn schreibt
so setzte

man

^^

^l^^^

Silber-(i^6^n

Eine dieser aiisfuhrlicben Schreibung entspre-

chende scheint mir nun auch die Isingangs besprochene Sigle der Heiratskontrakte

1.

s. Biiuciscii, Thsaurus, V, 1051; Hiiss, Rosettana, S. 63.

2.

Beachte die Schreibungen Pap. Caiio H0607

fjf/^////i}[^V\

i^%'^*^>^ih^%^^^\Wi

"d

.30608 >

/^<^i'^^}i^oiim/'i-^/:^c^lH^2>l^^
Wilcken, Ostra/ca, I, 762. Und wohl ebenso Mag. Pap.,
Rosettana, S.

8.

4.
5.

11/29. Vgl.

dazu Grifi-itii, S.

2.\

Aiim.

64.

6.

Gold
7.

gelegeiitlich im Hebrischcii die Muzbezeicbuuug vor S]C3 Silber und 2nT weg. z. B. SH) mttT 10 (Sekei) Gold Pp'3 Cirr 20 (Sekel) Silber >>. Z. B. Pap. Strassb. 48; Pap. Vatican (Phot. Pietner) Rev. 3/25; Kairo 31088, 9, Siehe auch Brugsch,

Ahiilicb lsst raan

Z.,

XXIX,

S. 65

ff.

1)I<:M0TISCHK

MISCMLLKN
/wei Abkiir/ungcMi, deren einc

189

'Ar>
man
coTo
ja

zLi

sein. Sic bcstebt aus

d(Mi StofI'

(Wcin), dieanderedas Maass (Kenimion) ausdiiickt. Kbenso scbreibt

auch die Artabensigle meist mit


-opoj ipzir,'.

dem

Stofzusatz

sw'^'

Wei/en

also pnot

Hinsicbtlicli der Stellung der beideii Maasseleinente, zwischen

welche die Zabi


bekanntlicb
<r

tritt,

entspiicbt aber genau die Aruienbezeicbnung.

Aruren
unserer

1^

_.

d.

i.

>;t

Man scbreibt x jh x Aruren Ackerland . Danacb


in

mcbte
xptji;ov

icb

in
in

Keiamionbezeicluuing

^^V

die Sigle fur

nnd

^ /L
icb

Piiit'

Abkiirznng fur

Wein

selien.

Nocb mcbte

im Anscbluss an die obigen Darlegungen eine


mitteilen
:

\v(>itere Stelle

aus

dem Pap. Kairo 30601

10 [Silber(-c/e6f/0]
Silber(-J^6Az)

= 50

Statcr, wiedeibolt 10 Silber(-c/^6^n)

400 Keramion,

um

20

vollzumacben^

^ 100 Stater, wiederholt


I

20

Silber(-rfe6A?)

= 800

Keramion^

[53]3V3 Artaben, wiederliolt 800 Keramion.


sicb, dass

Daraus ergiebt

im

19t. J<Hbre Evergetes'

(231/30) 40

Keramion

= 26 73

Artaben ein

Silber-f/^'6''yi

= 20 Silberdracbmen

kosteten. Also fur eine Silberdrachme

gab

es 2

Keramion oder

7s Artabe, die Artabe kostete also 7^ Silberdracbmen'.

XXXI.

die

EINE DEMOTISCHE ELLENBEZEICHNUNG

In demotiscben Texten findet sicb einige Maie' die folgende Ellenbezeicbnung

^1
1
1

j
'

,.,

m.

W.

bisber nocb nicbt ricbtig gelesen

worden
liegt.

ist\

obwohl

*'

\X\^

die

Lesung
die

mh

ntr

Gotteselle

auf der

Hand

Dise Bezeicb|

nmig

ist aucli

bieroglypbiscb in einem von Daressy" verft'entlicliten Texte als

mh
Elle
es

ntr nachweisbar.

Ob

Gottes-Elle

eine andere Bezeicbnung der

Konigs-

ist,

muss vor der Hand eine

offene Frage bleiben,

denn

es ist mglicb, dass

neben der

Knigs-Elle

und der

kleinen Elle

nocb eine dritte Ellenart oder

1. 2.
"3.

Zusammen

4.

XXV,
5. 6.
7.

Siehe das Nheie iii nieinem Kommeniar zu den demolisclien Papyrus Reiiiach, p. 11. mil 10 vorher erwhnteu Silber(-c/'*i/''). Vgl. Gkknfell-Hunt, Tebtunis {jap., S. 586. Pap. Cairo 30602 u. 30603 (= Revillout, Ch/est. dinot., 401 ff.); Pap. Innsbruck, Zeile 5 (Rec. de Trac, S. 4 H., Tafel I; Pap. Leideu .378 (= Noue. Chrest., 113 ff.); Brugsch, Thsaurus, 971.

8.

Pap. Kairo 30602 u. 30603. Pap. Kairo 30612. So Chrest. dmot., 405, Aniii. Rec. de Trac, XIV, 33.

1)U

DEMOTISCllF, MISCELLKN

nocli inelir gai).

Die sonst ans dcmotiselicn Tcxten


1)

l)ekaniit

gownrdonon

I'',llon

'^ind

mil itn' ((Landclle (-v/j;);

2) 3)

mh mh

ht

U Elle

;
.

mic

Wassei-olle

Die ((Landelle, welclie 100

Ellcn

inisst
a

(Revillout, P.S.Ii.A., XIV, 65);


,

wird bei Landvcrinessungen gebiauclit. Die

Wasserelle

die
,S.

mir ans einein Tiiriner


bekannt
isl,

Papyrus

(n"

U, Ncr.

f/ypt., III,

S. 137

. Z., XVII,

87)

ist

die

Elle des Nilometeis, nacli welcher das Steigen und ballen des Nils bereclinet wird.

XXXII.

DER

aypa'po y^-o

IX

DEMOTISCIIEN T1<:XTEX

MiTTEis hat die beiden


diiigs {A/-chir,
I,

in

agyptischen Papyrus eiwahnten Arten der Elie neuer:

346)'

daliiii definiert

Ev-pa-^o,-

'

Yuo; ist die in

solennem Ebekontrakt

mit /usage des elieliehen Zusammenlebens und Stipulationen uber die Mitgift (und
anderweitige Vennogensverhaltnisse) besttigte Verbindung,
a^pa-fo; -{iixo;

eine vor-

lauHge, wenngleich urkundiieli versicherte Verabredung, in welelier die beiden Telle

keine dauernde Verpfliehtungen auf


die

sieli

nelimen.

leli

will

im folgenden versuchen,

Spuren des

ayo-z'^o -(ii^o;

in

den nationalagyptisehen Ui'kunden aufzuzeigen, vor alleni

mit der Absicht, andere zur Naelipriifung und Weiterfiihrung meiner Untersuehung
anzuregen.

Wir
Texte
fiir

verdanken Griffitii
den weiteren Begrif

{Stories, S. 87)

den Nachweis^ dass die demotischen


- ^ume
',

Frau

2 Gruppen verwenden, die zwei versehiedene


die Frau, femina

^^^^ter darstellen, s-h{/)ni-t


I'',lieweib,

cg^iAie

und /i{j)m-f

((

das
B.

uxor
:

Dieser Unterschied lsst sieh noch im Koptischen nachweisen


OTKToenwg^oT AAJU^Te
es.Tg^iJuie

z.

ZoEGA, 493
ngxioT.
((

ctlC

itAcoT ncjawne,

^hti

ovcg^ijue

*..cp

OTOToeiT

Bloss

wegen Rckwartssebens

ist

die Ehefrau (uxor) des


sie

Lot verwandeit

worden, anstatt einer Frau (femina) wurde


demotisehen leiratskontrakten die Frau
als

zu einer Salzsule".

So

ftdirt in

den

Kontrahentin noch den Titel s-h{j)m-t ^=

femina, wiihrend erst der Kontrakt sie zur h{J)in-t


Begrif entspricht altgypt.
tens ans, dass die c^ume uxor mit

uxor

erklrt.

Diesem letzteren

Hausherrin

'.

Darin spricht sieh meines Eraehherrscht,

dem Mann nn Hause wohnt und


was
in griechisehen

und der
ffovot/.':a'.ov

gvptisclic terminus drckt eben das aus,


ist,

Kontrakten das
E-p/pa-^o,-).

der

terminus teclmicus

fiir

die vollgltige

Ehe"

(7x^0;

Icli

wage nun

Kopt. eiTii, s. Cuu.m-Grikfitu, P. S. D. .\., XXI, p. 2j1. Die Ehe in gy^ten zur ptolemi>ch-imischen Zeil und Bi'.assi.okk Vgl. dazu weiter Niitzoi.d KeiiMtniss des Vollcsrechts iii den ronaanisierten Ostprovinzen.
1.

2.

Zur

3.

Zu dem Ausdruck
Damit erledigen
Vgl. auch

vergl.

den analogen terminus


unrichtige
O.,

fAooyta k'Yypai^o; bei

Waszynski, Die

Bcxlen/iac/it,

S. 33.
4. 5.

sieh

Reviuouts
a.

Kreilioh wird die Unterscheidung vielfach nicht

Bemeikungen C/irost. dcmot., 337, .\nm. mehr gemacht (vgl. Zof.ua, 9G).
Osiraca 289.

6. 7.

Anm.

13 bei Zoega,

und

Ciiu.vr,

8.

Pap. Rhind, Jl, 4/2. Wii.CKKN, Arc/n'r, I. 487.

DEMOTISCIIK MISCELI.EN ;(^

1^)1

die Vermiitung, class berall

wo

eine ver/wiratctc'
als

-'ootcpo;

Vnm

als c^iAie

feinina

Ixv.cicliiict

wird, dieser terminus ihre


Titei einer solchen

Ehc

yaiJio;,

als voilaufg bozeicliiK^t.


oiiic iixoi-

Dcr noIIcio

\orlaufigen

Frau, aus der

werden

koniilc, alxM' uiclit

notwendig werden musste,


.<;-h{j)in
t

lautete,

wenn

niicli
t

nicht ailes tauschl,

s-/it

j)in-t s'nh' odcr


lt{j)iii
I

n s'nh'.

War eine solclie


durchaus

s-/i( /)ni

s'n/j aucli l'eeliUicli

keine

iixof ,

so WLirde sie doeli


sicli

als l"-hcfrau gelialten

und

als solche

angesehcn.

IJas ergiebt

ans Pap. Kairo 30612,


als seine

wo

die vorlaufge Frau [s-h{i)ni-l s'nh) eines


o

Mannes

zweimal

h{j)m-t

Eliefrau

hezeichnet wird'. Ferner wird in der ptolelit,

maisclien Stle, die Reinisch Tafel 43 der Slg. Miraniare vcrolTentlicht


((

^^
))

Hausherrin

demotiseh dureh s-li{j)int s^nh lijm-t ((die

.s'/?//-l'"rau

(und) Genialilin

wiedergegeben.

Was

die

Bedeutung von

.s'nh

anlangt, so gilt hier wohl diejenige,

welche
z.

sicli

melirfach in koptischen Texten mit Bezug auf Frauen naeliweisen lsst,

B. ZoEGA, Cat., 123. (Der heilige Makarios erzlilt, wie er von einem
sei, sie

Madchen ver^^'^"'^

lumdet worden

verfhrt zu haben)

oTog^

nexe necict,

"^^e
'

TejiuA.<xi*>M

*^"

ujA.Teq'^nuj'TCopi euj*.uoTyu|c. a.itoc AJ.fHCTep'^iA.Koniii


Te.^pi

uhi *.qepnu}TU)pi uljuoi. oto^ eTA.iujeuHi


HTA.cg^iJuii

nHexeiiTOT nfeip kiTHiTOir nA.q ci-xodaiaioc, -se juhitot eioX aihitott


:

tiTecoTioAi

und ihre Eltern spraehen

wir werden ihn nicht fortlassen


es

bis er gclobt, sie zu cr-

nahren (alimentieren). Da sagte ich


als ich in

meinem Diakon und

er brgte fur mich,

und

meine Zelle ging, da gab ich ihm die bei mir befindlichen Korbe, indem ich
sie,

sagte

Verkaufe

gieb sie meiner Frau, dass sie esse.

Ebenso

lieisst es

Zoega,
epoq

296 in einer hnlichen Verlumdungsaffre


nqceKiTU] juljuioc.
stelit,

nTim.K..q efcoA >n uj.meq'f ujnTopi

Es

ist klar,

dass hier

ce.nuj

ujd.nty

von

dem

Alimentieren

einer Frau

und

in

diesem Sinne wird es auch oben gemeint


s'nh

sein.

Demnach

bersetze ich
so,

s-h{i)in-t (n)

Frau des Alimentierens


ist,

und erklre diesen Namen


{s'nh) wird.
{s'tih)

dass

damit die Frau gemeint


lebt

welche mit dem Manne in vorlufiger Ehe

(a^potcpo; -(iiJ.o;)

und dafr von dem Manne


",

'

unterhalten

Die Urkunde, in welcher dise Alimentation


((

festgesetzt

wurde, hiess

sS'

s'nk

Alimentationsschrift
Schrift der Ehefrau

whrendder solenne Ehekontrakt, der


hiess.

'Yypacpo^ 7210.0?

ss h{j)in-t

((

Demotische Kontrakte ber die Vollehe liegen


sie

jetzt in grosser

Zahl vor, ich hoffe

bald einmal in einer besonderen Arbeit zu behandeln'. Dagegen sind die Vertrge
bislier nicht

uber die Probeehe

bekannt geworden". Unter den von Grenfell-Hunt in


(jetzt

Tebtynis gefundenen demotischen Rollen befinden sich 3 Papyri

Cat.

Cairo,

30607, 30608-1-30609), die meines Erachtens als Vertrge ber eine provisorische

Ehe

1.
:;.

Z. B. Chrcst. (It'i)wt., 214

f.,

wo

die Frau (feminai

I\'s-Hii!i

(nach Z. 33)

Sbne

hat.

3.

Pap. Berlin 3096, Z. Fap. Strassburg 8.

2.

Siehe auch die Bemerkung am Schluss dises .\ufsatzes. Verbessere ujtt. 6. Pap. Louvre ^428 {Chrest. dmot., 216). 7. Pap. Louvre 2443 (Chrest. dmot., 256), 2433 tfl<;f. gypt., L Tafel 44). 8. Die zur Zeit beste Zusammenfassung fiiidet mau bei W. Max MOller, Die Liebespoesie dor alten yEgypter, S. 4. Fur die juristische Seite der Frage, vgl. die oben geuannte Abhaudluiig von Nietzold. 9. Weiter gehrt bierher Pap. Bibl. Nat. 224 (Hec. gypt., II, Tafel 44), von Revii.lout verl^aunt.
4. .

192

DEMOTISCHE MISCELLEX
erklrt

(aYox-iio;

72,^0;)

werden drfen. Von diesen Kontrakten

liegt

30608

-|-

30609

in

doppolter Aiisfoitigung vor. Das


1.

Schma

ist

folgendcs. Der

Mann

erklait der

Fiau

Du
Den

hast mil" einc

Summe'

als

deine Alimentation

(i'/i/i)

gegehcn.

2.

/u erwartenden Kindern soll der gesamte Besit/ an Mohilien und Immobilien

gehoren.
3.

Ich gebe
dir

dii'

Naturalien und Gokl fur

((

dcin

l'isson

und Trinken

und garantiere

sic

durch meinen Gesamtbesit/.

4.
s^

Die Alimentation kannst du jederzeit bekommen.

T).

Du musst
zu
In
lei.sten.

jederzeit bereit sein, auf

meine Autorderung hin vor Gericht einen

l'id

30()0.) ist

das

Schma

5;}

1.

Du
Dei'

hast

mir

das Sin)er

gegeben.
soll

l}

2.

Gesamtbesitz an Mohilien nnd Immobilien

Mann und Frau gemeinsam

gehoren.
3.

Juristische Sicherung der Rechtstitel der

Frau

in dieser Hinsicht.

Damit vergleiche man


A^illehc
1.
(YYpa-jJo;
-.'i.'/o;)

die wesentlichen

Bestimmungen des Vertrages ber


:

die

nacli

Texten der Ptolemaerzeit

j!}

Ich habe dich zur Ehefraii gemacht.

2.

Ich habe dir deinen Kaufpreis (Morgengabe) gezahlt.

3. Besttigung liber

den Empfang der genau beschriebenen Mitgift, welche

als

Eigen-

besitz der
4.
5^

Frau garantiert wird, auch fur den Fall der Scheidung.

Festsetzung des von

dem Mann

zu gewahrenden Febensunterhaltes.

5.

Der

lteste

Sohn

soll

der Erbe des Gesamtbesitzes sein.

^ G.

Konventionalstrafe, die der


r'rau.

Mann

zu zahlen hat

fiir

den Fall der Verstossung der

Der Untei'schied springt

in die

Augen. In dem Vertrag ber die Probeehe

fehlt

l)ezeichnenderweise die Erklrung des Mannes, dass er die Frau zur

Ehefrau

ge-

macht habe, und der


in der losen

Fall der

Ehescheidung

wird nicht beruhrt, da er

ja juristisch

Form

der Ehe nicht denkbar war.


Y^t^o;

Vor allem

sieht

man nun,

dass der

Suinme zugebracht bekam. Dafr war aber Mann und Frau das Vermgen gemeinsam und
die Frau des yp^'f^

Mann

nicht kaufte, sondern im Gegenteil von ihr eine

darin lag zweifellos die grosse Sicherheit der Frau auch bei dieser provisorischen Ehe.

Die drei genannten Kairiner Papyri weisen nun


folgenden Unterschriften auf Pap. 30607

in

breiten,

groben Zgen die

Geschrieben von Paapis', Sohne des Paapis

p]r

hat die Frau (cg^une) entlassen

1.

la alleu Flleu auch in

dem genannlen

Pap. Bibl. Nat. 21 Silber(-tcben),

2.

Detn Ehemami.

DEMOTISCHE MISCELI.EX

103

iin Jaliie
lit

43'

;iin

23ten Mcchii' 13 Monate des Essons uncl Trinkoiis.


. .

Sicile (?eic?) or
;in.
))

ontfcrnt dein Essen iind Ti'iiikon voin.

Pliamenot des Jalues 43

P. 30608

P. 30609

Gesehiieben hat Paapis, der Juiigeie', ev Solm des Panpis

\\v

hal die Erau

ontlassen.

Durcli dise Unterscliiiften


<r.sten

ist

die Auflsung der Piobeelie

{yiijo; yypa-io;),

in deiu

Eall

noeh etwa

einjaliiiger Dauer, klar l)ezeugt.


aiif

Dainitwird moine Aulassimg

der in Frage stehenden Kontrakte

das Beste bestiltigt.


bei der

Wie
gestellt.

ieli

sclion

oben

feststellto,

wnrden ebenso wie


(aypao

Ubertragung von Im-

mobilien aueli liber die lose

Form

der Ehe

pi-'o^')

2 Arten von

Urkunden

aiis-

So

betreft'en

die oben erwahnten Pap. Cairo 30008 und 30609 dieselbe Elu;

und /war
6-s

lieisst

die eine

Urkunde

(30608)

s.s ,s'/?A

Alimentationssclirifl

die andero

tb ht Zahlangssclirift (o. a.).

Jet/t verstelit raan erst,


,sie

weshalb

sieli in

der SetiieerzahUing (5/19

l.)

Tababae, ehe

dem Setne

zii

Willen

ist,

eine doj)pelte Ui'kunde ausstellen liess w' ss n s'nh 'rin

10^ tb

ht eine Selirift der Alimentation

und eine Zalilungsschrift

'.

Sie war dadurcb


''

eine s-h[j)m-t s'nh tib-t tb-kt


,ge\vorden. l'st dureli die

alimentierte Erau, Herrin der ZahlLing(surkunde)


lose

Doppelform des Vertrages batte die


eines

Ehe

die rechtliche

Basis erhalteu

und war gegen den Verdacht

Konkubinats

geschiitzt. in

Was

die

Lesung und bersetzung von


letributio

ss tb ht anlangt, so

wird man schwerlicli

ht ein Determinativ von tb zu sehen liaben, sondern vielmehr das


Silber'. tb ht heisst

Wortzeichen fur

(tioooAc)

argenti

))

also se tb ht

charta retriluitionis

argent!

.
((

Da nun

dieser

Ausdruck

griecli. wvr;. -pa;;

entsprichf, so drfte die ber-

setzung

Zahlimgsurkunde

den allgemeinen Sinn


72^0;
liai je icli

trefen.

Das Verhltniss der

])eiden

Arten des Schmas des

-/7pa-^o;

oben kurz berhrt.

Wenn

ich die vollen

Obersetzungen der betrett'enden Urkunden in dem zweiten Bande des Katalogs der
demotischen Denkmler des Kairiner Musums vorgelegt haben werde, so werden sich
liotentlich die Juristen dei'

Frage grundlich annehmen.


es,

Nach den obigen Ausfiihrungen wird


demotischen Ileiratsvertrage
den.
in

wie ich
-p;-'-o;

hoffe,

zumeist leicht sein, die


aYpacpo?

Bezug auf den

'yyP'^T'^;

und

zu unterscheiist,

Doch kenne

ich bereits jetzt einen Fall, der nicht leicht zu entscheiden

den

Leidener Papyrus 185'. Da der Pa])yrus auch abgesehen von der hier errterten Frage
Der Koiitrakt
Es
ist

1.

isl

vom

Gten Mecliir des Jahres Ai des Ftol. Evergetes

II datiert.

2.
o.

wieder der Ehemanii.


ic'

Ich schliesse fiiich der grammalisclieii Auftassung von Gkifkitii {Stories, S. 129) an. Die fiher bli'jhe
th
fit

fur Geld setzt /./ w' (/) tl/ fit ira Text voraus. woselbst eine Frau Sentheutes so heisst. fi. Vergleiche namentlich die Schreibnng in der Wendung 'n- (/) th ht fur Silber erwerben . /.. B. l^ap. Strassburg 8, 3 liegt eine Dittographie vor. Strassb. 21, 4; Cairo 3O6S0. 6. .Spikgii.bekg, Strasb. demot. Papyrus^, Seile 8. 7. /?t're r/ypt., I, 91. Meine Bearbeilung beruht auf einer Photographie, vvelche ich dem frdl. Entgegenkomnrjen der Verwaltung des Musums von Leiden verdanke. Zweifellos werden sich am Original noch manche Stellen lesen lassen, au deneu die Photographie versagte.

Ubersetzung fur
4.

eine andere

(se. .Schrift)

Unverlentl. Papyrus

Amherst

23,

ISECUlilL, XXVIII.

NOUV. SR.,

XII.

25

li>4

DEMOTISCIIE MISCPXI.EX

iiamcnllich durcli das Protokollprscript


tlor

von Intresse
v. Clir.)

ist,

so lasso

icli

einc voile

Oheisetzung

Urkunde

folgen.

Unsichere Stellcu sind durcli kleinercn Druck

gckenn/.eicimet Nxordcn

Im Jahre XL' Monat

Tliot

(=

130

der Konige Ptalmis und Glnplra,


d(;s 'AJgnantrs und der und der Gotter Wohl-

>sdner Gemahlin, dor Gotter W^ohlthaler, unter deni Piiester


Gotter, welche das Unhcil abwehren, und der Gotter Brudcr
thiiter

dessen Vater edel

und der vaterliebonden Gotter und der glnzenden Gotter und des Gottes, ist, und des mutterliebenden Gottes, und der Gotter Wohlthter,
]

und

(unter) der 'irupul i='.tzo-

-toXo,-)

der

Isis,

gross an

der Gottesmutter, und

unterder Trgerin des Kampfpreises vor Brnifj, der wohlttigen, und (unter) der
Triigerin des Goldkorbes vor der bruderliebenden

Arsn und
sind'.

(untei) der Priesterin

der vaterliebenden Arsn, welche mit

{=

bei)

dem Knig
i

Es spridit der Oberbestatter

(?)

(1t^)

P^-dj-s-t

(Petisis),

Sohn des

und der Hr-Wbst-t (Erobastis) zu der Frau


bestatters

(c^ijue)

T'-ir (Taues) Tochter des Ober:

(?)

D-hr

(Teos)

und der T'-\j-m-htp (Taimuthes)


(g^iAie).

Ich

mche dieh zur Ehefrau


Silber(-(^6e,0

Du

hast

mein

Herz zufriedengestellt

mit 750

3750

Statei-,

wiederholt 750

Silber(-/"6''/0,

was 2 Silber

Krkr {=
24
Vio
'

Talente) (und) 150 {d^^b^n) betrgt

(nach der Berechnung) Kupfeiobolen


,

Ich habe sie aus deiner

Hand

empt'angen, mein Herz

ist

damit einverstan-

den. Sie sind [vollzhlig ohne] irgend einen [Rest].

Wenn

ich dich als


selbst (?),

Frau verstosse
gebe ich dir

von dem obigen Tage an, (oder) du es


(die)

bist, die

fortgeht von

so

obigen 750

Silber(-<i^6^AA)

an einem Tage von den 30 Tagen in der


die Zeit) ich

Zeit,

wo

ich dich
von

als

Ehefrau verstosse, welche


(?),

(se.

bestimme

(?),

und zu

dei-

Zeit,

wo du

foi-tgehst

selbst

welche

(se.

die Zeit)

du bestimmen

wirst.

Wenn

ich dir nicllt (die) obigen

750

Silber(-<i^6^'/2)
))

gebe an den obigen 30 Tagen,


1/2
(?)

so gebe ich dir \

Keramion
7
[V,o]

'

[Ich gebe dir]

hhi

{(js{'>)

hn) Oel

monatlich,

Si\heii-d<^ben)

=
(??)

37 \4 Stater, wiederholt 7

Vio

Stater zu

(nach der Berechnung) Kupferobolen 24 7io


Der ungelhre Gesamtwert
ist

du

als

dein Geld,

um Ausgaben

machon monatlich.

200

Silber(-f/6e/ij

= 1000
710

Stater, wiederholt 200 Silheii-d^ben)

(nach der Berech-

nung) Kupferobolen 24
willst.

als
1

deine jhrliche Alimentation

{'sic)

an den Ort, den


mir

Du

hast die Verfugung

[ber die Sicherheit deines Lebensunterhalts.] welcher

zur Last

lllt.

Dein Oel, dein Silber

um Ausgaben

zu machen

fllt

mir zur Last.


ervverben

Ich gebe es dir ailes;

was mir (gegenwrtig) gehrt und was


Bestimmung] der obigen

ich noch

werde,
kiinnen

ist
:

die Brgschaft [jeder

Schrift. Ich soll nicht sagen

Ich habe dir (bereits) das Silber der obigen Schrift in deine
(eic),

Hand gegeben.
(?)

Siehe

die

Frau Hr-Wbst-t (Erobastis), Tochter des Oberbestatters


[spricht]
:

Sht

(?)

und der

Empfange

die obige Schrift aus der

Hand

des Ober-

1.

So

ist

wohl im Hinbhck auf die griechische Subscriptiou zu


isi

leseii.

Sonst kunte raau auch


bi

ati

das
zo\t

Jahr 41 denkeii. Die Unsicherheit 2. Vgl. dazu B. G. U., n" 99:5,


[iaT;),(o;
3.

eine Folge der in der Datierung befindlicheii Lcke.

ovto;) von den Priesterinnen (twv o-jirtov) im Jahre 40 verlrieben wurde. Siehe dazu GniNFiiLL-HuNT, Tehtunis Pa/iyri, p. 580 (., und Papyrus Th. Reinach, S. 184 ff.
II,

von

dem

Priesier

(-o-j

\(>

arpaTOTrSo.

Man

beachte, dass Evergeles

II

DEMOTISCHE MISCELLEX
Sohnes des Pet

10:1

bestatters
Solines.
steht,

(?) Petisis,

und der Erobastis, meincs obigen ltesten

Moge

er dir thun nacli

jedem obigen
Ileiv.
i.st

Wort gemss dem, was


damit eiin eistanden.

oben gcschiieben
oi'

jedes obige

Wort. Mein
Saumen.

Was

dir

davon
icii

nicht thun wird gemss jedem obigen


dir zwangsweise thun ohne

Wort gemass

der ol)igen Sclirift, das \\eide

Geschrieben von

Darunter die griechische Untersehrit't


oC
Uoa'/Xoo'j TO'j Tap Bicovo;'.

"k-oj;

'x

-^aro.p'.

iva[YY|pa-Ta'.

-m

Avojo'.Et.j

Dieser Kontrakt sieht in der lauptsache wie einer iiber den


zeigt er

-p/pa-^o;

Yi;/o;

aus,

doch vor allem die Formel,

in ^veleher der

Mann

die

Frau

als

Ehefrau aner-

kennt. Aber andrerseits fehlt die Anga])e der Morgengabe und dafur erklrt die Frau.

dem Manne

eine grssere

Summe
Das

zugebracht zu haben, welclie ganz wie die Mitgift

ihr Eigenbesitz bleiben soll.

sieht rein formell betrachtet

wie eine Kontamination


hiei'

beider Eheformen aus, und ich mochte daher die Frage aufwerfen, ob
Y3([Jio;

nicht ein

aYpaco; in

eiuen

"^i'xo:,

hf-rpoL(^o-

verN\andelt

worden

ist.

Vielleicht lassen uns bald

weitere hnliche Texte klarer sehen.


Ich branche \\ohl

kaum darauf hinzuweisen, wie


viel

viel

an den obigen Ausfuhrungen


Hinsicht nachzutragen
iiber die bei-

noch nherer Besttigung bedarf und wie


ist.

in juristischer

Mir kam

es vor allem darauf an, die Existenz

von demot. Urkunden

den Arten der gypt. Eheschliessung nachzuweisen.

XXXIII.

Ci

SESOSTRIS IN DEMOTISCHER SCHREIBUNG

Eine schne Besttigung der von Sethe' berzeugend begrndeten Lesung des

Knigsnamens

\\
I

Sn-Wsr-t\ieern die demotisclien Schreibungen des damit


/WNAAA

identischen Eigennamens, die freilich erst durch

Sethes Entdeckung verstndlich ge~


:

worden

sind. Ich setze zwei

Schreibungen der Ptolemerzeit hierher

Pap. Cairo 30704'

fi^i)

^^

Pap. Cairo 31080

f7 U ^^ ,^^
so aussehen vR
|

Der Eigenname wrde hieroglyphiscli


dass

It^

S-{n)'-icsr, so

man annehmen
wsr

darf, dass der

Demotiker an eine hnliche Etymologie dachte wie


|
I

der Schreiber der Dynastie XI, welcher


er in

-Ci

AAAAAA

'

schrieb.

Merkwrdig

ist es,

dass

richtig einen

Gottesnamen

sah, freilich cinen

mnnlichen Gott

W^s?-,

der

einmal auch demotisch erwlmt wird Pap. Amherst 41 (unpubliziert)


Ich verdanke die Lesung Ttap ojvq; der Gte U. Wilclceiis.
Untei-!<uchunrien zur Gesrliichte

,xc*\*^ '

M^
45
ff.

1. 2.
3.

und Altortunishunde

jEyjjptens,

II,

S. 6

ff.,

uiul A. Z..

XLI, S.

Aus der

Zeit des Ptolemaios Philometor, ebeiiso 30789

und Pap. Strassburg


in
'!>ev-.

Jl.

4. Der Demotiker schreibt das geneliv. n al>o ebensoweniy wie wird (Siehe unten S. 200). 5. Siehe SF/niE, a. O.

asv-,

das p\ srj ohae n geschrieben

ltti

DEMOTISCHE MISCELLEX
hn-ntr

/)'

Wsr

der Propliet des "W.s/''.


als

Demnach

ist es selir

wahrscheinlich, dass

d(M^

Demotikor dcn Namen Sesostris

Mann

des Gottes Ws/' gedeutet hat. Also-

mil' in

dem

Gcsclileclit des Gottesnainens ist dise spiite

Etymologie von der alteren

vcrschiedcn.

Weniger
Paj).

wahrsclicinlich,
ist

namentlieli

ini

llinblick auf das

eiwahnle /itat des

Amherst,

mir eine audere AutTassimg.

Man

knnte

aucli

S-wsr ohne

(n) leseii

und darin eine Besttigung der folgenden Aiisfiibrungen Setiies {A. Z., XLI, 52) selien iMn solcher Name wurdc machtiger Mann bedeuten, und icb k()nnte mir
wobl denken, dass das gyptiscbe Volk
bei seiner

bekannten Neigung,

logiscb aus Ereignissen oder Ausspriiclien zu erklren, den


vielleicbt grssten

Knigs Sa-n-icosret oder Sc-osret

Namen etymoNamen seines grossen, Mann der mchtigen in

Sc-wser machtiger
erste

Mann

verwandelt liaben knnte.

Aber wie gesagt, die

Deutung

liegt viel nber.

XXXIV.
In

ZU DEN CHOACHYTENREGELN
Berlin 3115, welcher die Regehi eines Clioachyten-

dem demotischen Papyrus

ordens enthlt, finden sich zwei Titel, deren Bedeutung mir erst bei der Lektiire von

Leipoldts Biographie des Schenute klar geworden ist. Die mter, welche demotisch mit n (Seite 7) Mann des Hauses
'

und pi

mh

snw

(Seite 4)

der Zweite
pjLinHi
((

heissen, sind nicht nur lautlich, sondern

auch dem

Smne

nach identisch mit

Hausvorsteher

und

nxieg^cnewir

der Vertreter', Titeln,


p\

welche
\vird

in der

Organisation der
als

Mnche

blich sind.

Auch

mh hmt
in

der Dritte

demnach

Amt

zu fassen sein.

Zu dem
Speisen
Priester

Trinktage

(S. 7)

mchte ich nachtragen, dass


III

dem Kalender von

Medinet-Habu* aus der Zeit Ramses'

besondere Lieferungen
S(i\/ f J m^
'

Getrnke und

bestimmt
.

sind als

^^

(1

'^^^-^

^'

Trinken der (oder fur die)

XXXV.
In

DIE DEMOTISCHE

GRUPPE ER

ujtojut

PACHTSCHILLING

dem Kommentar

zu Pap. 1 Reinach habe ich ber eine Gruppe gesprochen,

deren ungefhren Sinn

als

Abgabe

ich dort hinreichend begrundet zu habenglaube'.

Die Lesung habe ich oJen gelassen und nur soviel bemerkt, dass meine im Text zu den
Berliner demot. Papyrus (S. 13) in dieser Hinsicht geusserte

Vermutung

irrig sei. In-

zwischen
so in

ist

mir die Gruppe wieder huhg, namentlich

in Paclitkontraktcn,

begegnet,

Pap. Cairo 30614 in folgender Stelle


man

1.

Es

ist

mir mehr

als zweifelbaft,

ob

in

\\\

l,.,

D., III, 271, c,

c/,

eineu

Diener des Gottes

Ws/')> sehen darf.


2.
3.

S. Leipoldt, a. O., S. 127.


.4. Z., 1865, S. 13. Griene, Fouilles Tlibes, IV-V Wie sich aus W.aszvnski, DIm Bodcnpacht, S. 10, ergiebt, entspricht der deniol. .Audruck giiecli.

4.

/.6piov

oder

csooo:.

DEMOTISCHE MISCELLKN

197

((

(lie

Pachtabgabc meiner Aruren, welclie 3

' ..

Artabeu Wei/cn
dej'

hclriio-t .

Hier

ist

liber Becleiitiing iind Losiuig kein Zweifel.

Mit

Lesung

.sm
ii.

wecden wir abor ohnc


a.

Weiteres auf

ujcoai, ujoa*. d

Pacbtschilh'ng
ist.

gefiihil, der

uns

ans der koptischen


in

Kontraktiitteratur' l)ekannt

Wir

haben hier also wieder eino Giuppe ermittelt,


ini

wek'lier ein Qnerstrich iber der Zeile


z.

Anfang des Wortes bedeutungslos


noeli
ujcoa.

ist,

wic

B. in

u.Jiil'^
^**^**

"^'

neu

und gewiss
isl
'.

in
<(

einigen

Woften,

in
ist

denen er
natiirlicli

bislang

verkannt worden

Pachtschilling
'

identisch mit deni gleicblautenden

Wort

fiir

Sommer, Krnte

{smw}. Der Bedeu-

tungsnbergang

ist

besonders klar in Beispielen wie Pap. Reinach 5

int-i iiili-k ii{z=.in) p\

sm

n pi klni nt

.s.s

hrj n{^=in) pi

<l

n rnp-t

((

ieli

wili dich /iifiieden stellen


ist,

mit der Ernte (oder der Ernteabgabe) des Gartens, der


:

dem Wuehse des Jahres x und Pap. Heidelberg 723 ^n-n^ p>l nt ho ni ss n pl-f sm r pi r- Pr-l lui ni pr-t nt hrj r Pv-l r "n-t-f r hr-n a wenn Ernte [sm) ist, so gieb ihren Pacbtschilling [sm) voll an das Tbor des Pliarao mit dem obigen Getreide gemiiss dem, was die Schreiber des
oben beschrieben
(cne)

mit

sm hpr mtw-k mh

}j_

Pliarao uns berbringen

(d.

li.

bestimmen) werden

Vgl. dazu Pap. Berlin 3080

/)/3

-/GV>
((

S>V^/^

Xfti^' l^ \\%i A
(?)

"^^-''

mhpl-w sm

riDp/, ri

Pr-l

Ich will ihre Ernte(abgabe) voll einliefern an

das Tbor des Konigs

Das Deternach

minativum der Gruppe drfte aus der

entstanden sein, und


ist

liieratischen

Form

des Getreidedeterminativs ,.-^


sich, z. B.

mit demjenigen identisch, welclies

ff ^T

pr-t ((Getreide

(z.

B. Rosettana) findet.

\
XXXVI.

DER NAME INA NOS


Thema

IN

GYPTISCHEN TEXTEN

Wenn

ich dises

unter den demotischen Miscellen behandle, so geschieht es

Namens einem von Legrain in Karnak gefundenen griechisch-demotischen Text' verdanke, in welchem das n. pr.

deshalb, weil icb den Nachweis dises historischen

1.
2.

Crum, Ostraca,
Sollte eine

230,

Ad.

16, 18;

Krall,

I\opt. Texte, Xt'd H.,

sowie Peyron, sub coce.

Gruppe wie

rh ty daran schuld

sein, welclie

noch etymologisch richiig den Strich (=')

schreibt, der lautlich bedeutungslos


3.

geworden

ist?

Dise Bedtg. im Kopt. uicht

mebr
in

erhalten.

4.

Er wird

voii rair

demncbst

den Annales du Se/cice des Antiquits veroSenllicbt werden.

198

DEMOTISCHE

MISCEI.I.EN

(luicli

mi^pcoToc,
ist.

don Genetiv von

'ivapio:;,

Miedcr-

^aJ.
I.

oil
:

gogeben

Dieser

Name
icli

lsst sieh

nun

deniotiscli in
:

don

verschicdenslen SclHeil)ungcn naclnveisen, die

zunachst folgen lasse'

Fruhdeniolischo Schicihungcn
a) Lciden

M.
:

variant.

^ \\
:

72, n. pr. IVni.


l.i.ia-

^^ ^

ft

^^

4tL

^ ^ ^

hiei'ogl

.\

tisch

h) Berlin 3110, \'ers()

^^ 'f!^^!
:

C^

II.

Ptolomisclie Schieibungeii

'/

a; Setne, 4/31, 32

^;S/:JJ fa_
:

6; Pap. Cairo^' 30692, Z. 20

^^x.^^O^
lem.
:

rj Pap. Berlin 3112 12, n.

[)r.

y */u fl

III.

Romische Kaiserzeit

a) Bilingue Inschrift Karnak

^aSoSI
/j^
'

b)

Krall, Petuhastis

^^Z^:

JS

2^^
3-^^l

<)

Neuer Petubastis-Roman

(Strassl)urg)
I,

dj Spiegelberg, Demot. Studien,


S. 61*

n 443,

}
I

->i J
trotz der N'ariante, auf die
ieli

In dieser Liste zeigt

unten zurckkomme, in

der liierogh'pliisclien
tiscben

wie hieratischen Umschreibung


n. pr.

klar, dass die

smmtlichen demo-

Namen dem

hufigen

der Sptzeit
ins

v\
t'assen,

jr-t-Hr-r entspreclien.
|

Wenn
Name
wohl aus

wir die einzelnen Zeichen


ist

Auge
I,

aus denen sich der demotischo

zusammensetzt, so
(liierat.

das erste, wie in

h ziemlich deutlich zu

erkennen

ist,

^^^
in

Pap. Berlin 3031, 10/2) entstanden, wiihrend

^^

und

1.

Danach

ist jetzt

manches
ist

meinen Ausflirungen Rec. de Trac, XV^II,

S. 94,

zu berichtigen.

2.
3.

N'eues Stck des Setne-romans.

Die Handschrift

wesentlich lter als die

ait sind die

Stcke einer dritten Handschrift, welche Seymour

Wiener und stammt etwa aus der Zeit des Augustus. Ebenso df, Ricci im Mrz 1905 in Cairo erworben hat.

DKMOTISCllE MISCELLEN

1<)9

in

den bekaniiten Forinen er.scheinen.

I,

fiigt

(1er
'^<'i'-

Grappe
in

iiocli

das De-

terininativ des
Isin

Sehens

-^5-'

und das Fleischstck 9

ganz neues

Moment kommt
Da
'n

in der Ptoleuiaerzeit

den Nanien. U, a steht

vor der Augengruppe ein Zeiclien, welclies nian fur das erwahnte Deteiminativ des
Seliens lialtcn knnte.
es aber ini Anf.-ing vor

dem Auge

stelit,
,

so ist dise gra-

phische Mglichkeit ausgeschlossen und


tische quivalent von
I\

man

wird, dalier in

das bekannte

demoniclit
II,

sehen nissen. Dass durcli dises Zeiclien der

Name
durch.

'von den

Formen der

ersten

Gruppe nnterschieden wird; ergiebt


ist.
l"-s

sicli u. a.

und

b,

\\o ja dieselbe

Person genieint

kann sich

ni. \\.

nur

um

einen Versuch

handeln, die Ausspraeiie des Nainens \\ied(nvugel)en, welche wir ausser durch die
neiie Transcription
ivxpw;' nocli

durch eine zweite


heisst

-avapaC-

kennen\
ist

Der Name
tct)

^v
scliiitzt

jr-t-Hr-rw
^a

das Horusauge

gegen

sie (gerichist

d.h. es

den Trager des Namens gegen seine Feinde'. Ebenso


n. pr.

ein

anderer

Name

zu deuten, das

'^^(1
_/J
1

V
AA^AAA

i"
I

'h-'mn-nr, welcher demotisch

y^dkj
des

,.^m^

,j.Vf^i|
Amons
(-xi

Auch
in der tlieofasst sie sind

geschriebcn und im Pap. Casati durch Xtuvapajc wiedergegeben wird. Der Sinn

Namens

scheint mir zu sein


tjj

der Geist

ist

gegen sie"

phoren Namensbildung
iinter

nom. div. ni-m-in er"

N.

ijuoo-r)

Gott N.

dem sie
ivapj; ist ci

die Feinde zu verstehen,


.

und ebenso

in
.

dem

n. pr.

Nhi-f'-'r-w

=1

NejrOcpocpot;

(Pap. Bcrl
-<s>I

3116, 4/7)
-.

ist

strker als sie


z.

In

durch

wiedergegeben, ganz wie


ist

B.

.<2>- in

dem Namen Arlautet

sinoe das

ausdriickt". Das mchste

stark

zusammengezogen. Urspriinglich

1.

Wie
.So

in n*>T.

2.

auch

iii

dem

n. pi'.

Cairo31134(Cafa^o,7e, S.6;).

XVll, s.
3.

94.

^ ^^ ^ Y <^)u;&^t/iy
X
Il ^

/*D ^"^"^

Vgl. dazu /ec.

c/c

7>

4.
5.

Neuerdiiigs auch Pap, Reiiiacb (Piolemerzeii) und Milne, Greel,S^iEciELBERG, Denint. Studicn, 1, p. 61*.
Vgl. dazu
\\

l/iscj-i/it.

Cairo,

9.47, v 1.

"^
S\^^^^

^^^^^

richtet),
6.
7. 8. 9.

welche dich schmhen d Destruction nach Erman, Clii-i-.<tomatlne, 67. Ledrain, Bibl. Nat., 58, 59; Turajf.fk, Ab/d'/i;., l'..04; Gkkicne, Fouilles, IX. Pap. Berlin 3119.
Pap. Berlin 3112, 5. Pap. Casaii (d. Young).

^ "^.iH ^
der Spi/eif,

'

^s""^^^

"

''^''^

'^"^^

'**

^^^'^

"^'^

'^'

10.
11.

Beachte dazu die Schreibung

(J

in

z.

B.

.V-'-f//', /.. 2.

Wir

erhalten damit

yi- als

Aussprache des tonlosen

^^

'lu

i^ Geist. Somit wird mau mit

eini-

des Ketzerknigs Chinatn oder Cldnatn aussprechen drfen. Das stimmt berraschend zu der von mir gemutmassteu keilschriftlichen Wiedergabe der Amarnatafein Hl-na-tu-na.\g\. auch

gem Grunde den Namen


Breasteu, a.
12.

Z., L, s. 108,

Auch

dieser

Name kann

mit Litteraturangaben. iheophor sein, wenn

man

in

er

einen Goitesnamen sieht. Vgl. dazu die

Stelle aus
13.

dem Horusravihus (Brugsch, Thsaurus,

610, Z. 101)

t^-izil

if":^(2
2.

ws,

III

Horus war strker

als sie.

Siehe
II,

W. Max MOllbr, Asn, und Europa,


S. 6,

S. 370,

Anm.
.S.

Zu der Lesung von


.Z.,

.^^
.;

vgl.

Sethe,

Verbum,

Anm.; Spiegelberg,

Rpc. de Trac, XVII,

93; Calice,

XXXIX,

S. 119.

Ich

20(J

DKMOI'ISCIII': MISCL:i,r,K\

(Icr

Xiime

i-[n)-H"i'-''r'^'ir.

X'iclleicht ist

iii

(1er

Sclii'eibung

/^

\\\

Qju.1
('

''"' ^"^'^'^'

die Rkvii.loiit. liev.

'Y////'^o/.,

Ml,
/

S. 34,

ans dcni Paj). Louvre 2430

inilteili,

dio

Giuppi'

dureli das folgeiide


ii

lautlich bestimmt.
'

Dahei liabe ich das


l"',s

des Genetivs ergnzt, welclies iiur selten

gescluiebcu wird.
a

ist
. .

das dieselbe Sclireibung, welclie in der Namcnsprafix P\-srj-n (wv>-)


))

der Solin kop-

des.

^o^liegl.
iind

Auch

hiei'

wiid das

n,

welches nach Ausweis der

giiechis(-!ieii,

liscbeii

keilsclirit'tlicheii

Transcriptionen gesprocheii wurde,


niclit eine

iiiir

ausserst

selteii,

liierogly|)hiscli od(M-

demotisch geselirieben \ Falls

IJel'ectivschreil)ung

vorliegt,

was

niir

wenig wahrsclieinlich
de-;

ist,

so

mag

die

Sclireibung ohne n den

alten klassichen

Sprachgebrauch
ini

direeten Genetivs wiedergebcn, welclier in der

\'()lks><|)raclie sclion

N. R. durcli den Genetiv mit n verdriingt worden war'.


liaben ein \olles Reclit

Wie
leiclit

deni aueli sein

nui'^', ^^ ir

den

Namen

V\

jr/'

(-(n)-Hraus

nr

zu

leseii.

Ans

H"i--''r":r' ist

dann

li"-r^

geworden, indem die beiden


sie ja niclit

begreillichen

Grnden

/usaninienfielen,
ist

da

durch einen betonten


-avapao; ist die

\''okal

getrennt waren'. Soinit

Inaros ans I-ii-h^iT^ic entstanden.

mitiel-

agvptisclio N'okalisatioii desselben Naniens,


entsj)reclieiKle aclunimisclie l'V)i-m lautet
l'en

denn

die

saliicl.
/

epoo-y

und

])oheir. epoo--'"

^p*.--".

Das tonlose

wird dann zu verschlif-

worden

sein

und

sicli

dem

folgenden

*.

angegliclien haben,

wenn man

nicht etwa

in

dem

lsatz des tonlosen durch a die bekannte Eigentumliclikeit des aclimimischen


e^pe^ir

Dialects selien will, die ja aucli in


l)ies(^

zu Tage liegt.

Lautverhaltnisse suclien nun auch die demotischen Sclireibungen wicderzusie, je


'*e^u-'

geben. Das aniautende /-av- geben

nachdem, jenes durch den

Infinitiv eme, diese.s

durch die starke Participialfonn

von eme wieder und das Hr-'rw (h^rr^ic)


(Zeit

habe iiizwiscbeii ^u der Fraj;e vveiteres Material gesammelt. Prisse, Monuments, 32

des Taliaka) schreibt.

^^-\^

"""

^^\'^

Br.,Uebeide,>-.U,gei
.

^qi] -^^^^^^ |^(l(j-^X


fem. UJ]

er

liisst

erUranken (ujtone) die beiden Augen


Il

Ferner

n. pr.

-^^(1

^,

Rer. de

Trac, XXV/59,
^S\
Jfi (var.

uiid l.EKM ANS, Orient. Conr/ress Leiden,


ftMjJ

(18S4). HypOfc/i.'icde crjypf., n. pr.

fem.

^ >\

fl

fl

v\

(U

tu

jl-t,

das gewiss dises

Auge

bedeutet.

Noch

will ich

bemerken, dass der Satz


eiii

Cl

(Totb., 174),

aus welciiem Navu.li:, A. Z.,

XX,

S. 190,

Wort

fiir

Aiigapfel

er-

>^iJ
W.

sehliessen wollie, niieh W/i/.--,383,iii


texte, in deueii

"^

.7f

"1

-l

zu verbessern

isl.

Die Stellen der FvramidenP. II/diQ; \V. 539

man

215), sind zii duiikel, als


1.

unser Wort vermuiet hat oder vermuteii knnte (W. dass sicb daraus etwas Sicheres folgeru liesse.

494=

= r./295

leh keiiue es nur aus einer liischrift der Sgl.

Booriant.

\vo tias

ii.

pr.

nach der mir

giitigst mitgeteil-

ten Copie des Herni Pierre


2.

Bouriant
1,

\'gl.

Deinot. Studicn,

S. 28,

wo

w^ _^
i

VA

wird. geschriebeu "


III

ioh treilicli

ebenso wie SrBiNnoRrF

(.\.

Z.. 1890, S.

.l)

das Fehlen

des n uiibenicksichtigt gelassen habe. 3. Derselbe Vorgang vielleicht auch in

dem Namen

des Stadt IJi-na-tana, Hcc. de Trac,

XX,

37,

A;
der
ich

XXI,
4.

47,

und .

Z., XI., S. 106.

AIso ebenso wie die geminierenden Verbalformen die doppelten Konsonanten kontrahieren,
niclit

wenu

Bilduiigsvokal

dazwischeu steht. 5. In der Form 'IvapwrjC;, Milne, Catato'jue-Greek inscriptions, 33028', enthalten. verdanke das letztere Zitat Herrn Dr. Schubart

26,

und

6. G.

L'.,

111, 806, 7

6. 7.

Wie

in Xijj.vapa-j:

(s.

oben).
e>ii- in es.tiigo, etc.,
ist

n"

Im Kopliscben nicht mehr erhalten. denn XI des Commeniars zu erklren.

nach A.

Z.,

XLll

Papyrus Erbach,

DEMOTISCIIE MISCELLEN
Fuhlung mit

201

schreiben

III,

a, c,

d,

bereits rein lautlich oline

dei- I"'.tyinologie

dos

Namens.
Der oben unter
I,

a,

ervvhnte Leidener Sarkophag giebt deii Naiiion hieiogl)-

<s>-

<d>

phisch iind liieratisch

jrt-r-ic wieder, lsst also den Gottesnameii aus. Dise


|

Namensform findet sicli in der Sptzeit so hufig, dass liier kein Versehen vorliegen kann, und ist aucli im Demotischcn zii belegen, /. R. Corpus pap., XIII, n" 12,

^^(/%
ist.

nnd
also

ihid.,

XXII,

n 22,

^1,9^'^
ist

mo

der Plural von

Auge geschrieben
Al)kur-

Es gab

neben dem vollen ISlnmcn Jrt-Hr-rw, Inaros,


das

'^'Ana/'aus, die
ist

zung j'r-t-rw

Auge

(se.

des Horus)

gegen

sie .

Lautlich

die Variante

schwerlich zu begrunden.

XXXVII.

DIE DEMOTISCtIE
icli

GRUPPE FUR

HIRT

.jmc

Die Gruppe, fur welclie


in folgenden
I.

die obige

Lesung vorschlagen
:

moclito, findet

sicli

Schreibungen und Verbindungen


:

Saiten<ett

a) Corpus pap., XI, n" 10, Z.

M^'^k/^l
;

b) Ibid., XIII, n" 12, Z. 1

^^\^y/% i(jt

ma.. XV.

n 14, z. 2

|;^4 J;^ V//>


:

^f

'

d) Var.,
II.

ibid.,

XVI,

n 15, Z. 1-2

i,

"Jf

/i ^ ^m^jj^mm^^lt

'

Perser^eit

a) P.Berl.3110, Z.l(Taf.I)

b) Corpus pap., XXIII,

n^^

23. Z. 3

^}\*^^\\/}K

Zur Ermittlung der Lesung'

gelie

icli

von dem Determinativ aus.


in der

An

der Ictzt,

genannten Stelle findet sich dises in derselben Form


zweifellos das Tierdeterminativ iti'
ist,

Gruppe

yl

wo

es

und das

ist

aucli an allen

4-i^ anderen

Stellen vllig vident.

Da nun

die fragliclie

Gruppe cinen

Titel oder ein

muss, denn

sie findet sich

an allen Stellen vor Eigennamen,

Amt darstellen so muss dises Amt irgenddarstellt. Ich glaube, es

wie mit Tieren zu thun haben.


als

Nun

ist

das mittlere Zeichen nicht wohl anders zu lesen

m, welches den Auslaut des vorhergehenden Silbenzeichens


Die von Revillout vorgeschlagene Lesung rint Vgl. dazu Recueil de Traoause, XXV, S. 14.
UECUIIL, XXVIII.

1.

Mensch

bedarf keiner crnsthaften Zurckweisunj

2.

NOUV. SR.,

XII.

26

202

DEMOTISCHE MISCELLEN
Wort, wclches den
gestellten

giebt nur ein

Bcdingungen

cntspriclit, waxc a Rindctliiit

)>,

das altc
|

^.

'wh', welclics der Demotiker in den beiden crstcn Be.standteilen ge-

trou wiedergcgeben hat.

Demi das

crste Zeichen ist

nun

leicht als

zu erkcnncn, Diesiv
sicli

Lesuiig ^vird weitcr dureh die Sehroibuiig beslatigt, in welclur


dn'

nouonPetubastiserzhlung(Strassbuig)'rindot

K^S L^
*

'''^

Woit in undindemn. pw
unscr

X f-L3 K^
Leiden
n"

PI-

'If

(=nA.jue)', der mit

^ hencn Form des

alten

dem Namens )
^^^^^

Vulgaiartikel verse(Lieblein
^^^>2),
a\

^^

l'^

^ (Stelo
Hiero-

33 der pliologr. Slg. Capart). Dise letztere Schreibung


ol

urde

in

glyphen ubersetzt so aussehen


^jme
((

^^^y\

Der Schreiber hat

also

an das

Wort

Ilacke gedacht, und das J\ niag dureh den Anklang an .ju.h a konim in dieGruppe liineingekommen sein. Eine letzte Bestatigung der vorgesclilagenen Lcsung Jiegt nun darin, dass an melireren Stellen, wo sich unserc Gruppe hndet, namlich in

II,

a und

b,

dise Hirten mit

dem A>rkauf von Rindern


in der
vAxe

zu thun haben. Dieser letztere


'\

Umstand
eine

hat mich auf den

Gedanken gebracht,
Hirt

Gruppe

m.^^
\.>J

des Pap.

Reinacli 7 eine Schreibung von

zu sehen, aber

mehr

als

Yermutung

soll

das nicht sein.

XXX VIII. DER


bekannten Titel einer
opoj,

TITEL

vwYj^po IN

DEMOTISCIIEN TEXTEN

Die Papyrus Reinach' enthalten mehrfach den bisher nur aus demotisclien Texten
!

Mpeiy. paJiXTjr,;

KXso-xpa; Os

't'iloiii^xopoi

SwTsfpx; AtxaioJjvTQ;

N'.y.r,-

Auf Grund
(s/c)''

dieser griechischen Fassung

kann ich

jetzt eine

Lcke

fullen,

welche

ich in meiner letzten bersetzung' gelassen batte.


tl

Am

Schluss

ist

zweifellos zu lesen

nb-t kiii

die Herrin des Siges


in

das zeigen jetzt aile demotisclien Texte klar,


Iiabe.

die ich

im Original oder
z.

photographischen Reproduktionen gesehen


vxt),

Kni

ent-

spricht ja aucli sonst

B. in der Rosettana, Z. 20,

Z. 23,

vt-/.TriT!x;,

es ist aucli das

Wort, mit dem man


k/i n'st

\n J sp {n pi) kni Trgerin des Sieges-Geschenkes ' oder^^


eXocppo

Trgerin von Sieg und Strkei)' das griech.

wiedergiebt.
a

Brugsch

batte also Recht, in seinem


lliren".

Wrterbucb zu kni auch die Bedeutung

Sieg

anzu-

1.
i'.

o.

s. dazu \V. Max Mlleu, Asicn and Eui-o/nx, S. V21 t. Die Hs. btainmt aus dem Aiifaug der lm. Kaiserzeit. Wohl das Protolyp des griech. HatAr,;, den ich jeizt lliudeihirt "
I,
11"

dculeu mchte (Siehe Deinot. Stu-

dien,
4.
5. 6.

157, S.

2;l*).

Siehe Inde, S.

231.

Recueil de Tracaujc,

XXV,

S. 13.

7. 8.

Revillouts Lesung [ips isl unmglich. Nach Rosettana und Pap. Caiio SU602.

Vgl. zu der Verbdg. Pap. Grey. vixr, -/paTo;, Rosettana, 2'i. y. Ich benutze dise Gelegenheii, uni die Trauscripiiou eiuer zerslrteu Gruppe zu berichtigen, die ich S. 195 der Pap. Reinach zweifelnd s(/*geleseu habe. Ich glaube jetzt, dass der ersle Konsonanl ein k ist und dass /.'(/mit KCOTq (fructus, flores) decerpere, colligere identisch ist. Ferner ergiebt sich aus den griechischen Paralleliexten der .Slg. Keinach (vgl. pag. 35), dass sio ktf n/r{ic) 'ic-lo ic'b It sp abgepflckter {= ausgereifter?) Weizeii, junges Getreide, rein, fehlerlos griechischem Ti-jp aTepeb; vo zaapb; SoX: entspricht.

Es giebt

viele Variauten.

DEMOTISCHE MISCELLEX

203

XXXIX.

EINE FORMEL DER DIvMOTISCHl'.N IIEIRATSKONTRAKTl-:


ilirer Mitgil't

Zu den Wendungen, mit welchen der Fiaii dus Bositzi'eclit tert wiid. gehort aucli in manchen Elunertrageii' dio Formel
:

garan-

tiit-t
'///.

p-ir si
s/if'

p-

Ich hatte den ungefhrcn Sinn zweifelnd durch


ilir

du

bist

ilu'

Besitzer

(?),

icli

bin

Verwahrer

i|?)

wiedergegeben, abcr erst

jctzt hat

mir der Pap. Heidelberg 701 die

richtige

Lesung und damit auch

die richtige Auffassung diesesi deutlich

Wendung

erschlossen

'.

Der Ileidelberger Text schreibt


keinen Zweifel daran, dass wir
haben*.

mit der

mit dem Gtterdeterminativ, lasst also Namen der Schicksalsgottheit 'l-xic' vor uns h.jf abwehren, bestrafen Shf aber ist niclits Anderes als das alte #1 '^^ auch durcli das koptische ccoujq bezeugten Metathesis von s und h\ Das i der
liier

den

Varianten

(== 'j) deutet vielleicht


uj

den Vokal von

ccoigq an,

ebenso wie das


ist

//

auf die

koptische Wiedergabe
lich'.

hinweist. Das Determinativ des Sclilechten


:

nun verstand-

Die bersetzung lautet demnacli


((

Du

(Frau) bist ihr (se. der Mitgift) Schicksal,

ich
d. h.
((

(Mann) bin ihr Abwehrer)),


.

du hast

die Yerfiigung ber deine Mitgift, ich will sie schtzen

XL.

DIE

WENDUNG

'

WN

IJI

Sie hndet sich hiiudg in demotisclien Kontrakten und zwar stets in der Verbin-

dung

((

iibersetzt die letztere

X Aruren Acker mit ihren 'w n hi. Griffitii [P.S.B.A., XXIII, Wendung size of measurement und vermutet the
mean
tlie

S. 299)

expresin case

sion might be interpreted to

right to

its

quivalent in size

i.

e.

the boundaries were disturbed by the inondation or otlierwise, and the pice of land

actually described in the contract were destroyed, or altered, or taken by the sove-

reign for otiier purposes.

Die wahre Bedeutung des Ausdrucks glaul^e ich aus den folgenden beiden S tell en

1.

l'ap. Bibl. Nat. 2oiJ;

2. 3.

Var.

{/'/,

Strassburg 43; Heidelberg 701. Pap. Strassburg 43; Pap. Heidelberg 701.

Texteu
4.
.T.

Revili.outs (Reue f/i/ft., IV/Tafel 24) Erklrung ist uniiiglicli. igi messeii wird in ploleiuischeu stets anders geschriebea. und das Deiermiiiaiiv hinter einera Verbuiii schreiben ware recht seltsiini. S. Demot. St.udien, 1, p. 57*, und Grifitih, Mar/iral Pa/iyn\ S. 26, Anm.
SiTiiE,

Aucb

6.
7.

vermag ich dise Schreibung jetzt zu erkenneii. Vcrhum, I, 256. Welches Determinativ Pap. Bibl. Nat. 236 steht, ist natrlich nach einer Revillont^chen Copie nicht
in .Strassburg 43

festi'.ustellen.
8.

Pap. Kairo 30630.

6.

204

KOPTISCHE MISCELLEN

2)

'M=:loMkirc^fA^)\Y^

'

[n-k.'']

st-jh hn^ p-ir

'ic

n he

hm

n he

erschliessen zu knnen'. Hier stolit ^r n hc

weit an Maass

im Gegensatz zu

hm

kleiii

an Maass
'fo

'?c

n he

(*coo-y igi) ist

einc Bildung wie kopt. ioot ueie^T*, coov


'"'
'/

itg^HT

iind

cntspriclit hier klassischem

/^ yj

wcit sein'. So sagt

man im
7/2) fur

T)emotisclien 'w n
((

ms

(Pap. Lugd.
))).

I,

384, 5/32) iind

n ms (Pap. Rhind

I,

ait (wortl.

weit an Geburt

Soniit lautet die ganze


.

Wendung

.r

Aruren Acker
als

mit iiirem
((

viel

und wenig an Mass

Das kann schwerlich etwas anderes bedeuten

Aruren Acker odcr etwas mehr odcr weniger. Eine solclie die Genauigkeit der Alessung einsclirankende Formel kennen auch die griechischen Urkunden in dem
,v

pojpiov ,r,

t;

oTtov (oaa;;) iv wji


((

(i

<x'

Arureu odcr

so viele es deren sein

mgen

Damit wird
dass

nach Waszynski*

die Zabi der

Aruren

als fraglich liingestellt, d. h.


.

keine der Parteien

bestebt auf der absoluten Genauigkeit der Messung

Es

ist selir wahrsclieinlicli,

dise vorsichtige Klausel durcli die Bodenvernderung, die jede neue

Nilberscbwem-

mung

mit sieh brachte, wesentlich bedingt wurde. Ich bersetze also

Vr n he durch
he" durch
.r

x Aruren Acker

oder melir

und x

st-jh hn"
.

x st-jh hrC p-w p-w \o n he p-ic hm n

Arui-en Acker oder

mehr oder weniger

KOPTISCHE MISGELLElN
VON

WlLHlLM SpIEGKLBHRG
XXII.
XXIII.
ewAi^^Te
ccoitT
.JUL*.g^i.

selien.

XXIV. Der Ursprung

des koptisclien Artikels.

XXV.
XXVI.

Die Schreibung von ^nTpe.


ouj<.

(reflex.) eg^o-yn.

XXVII.

cec&og^

'iXajT'/piov.

XXVIII. Zu Schenutes Bekanntschaft mit der griechischen

Litteratur.

XXIX.

Koptische Randglosse zu

dem Alimus von Oxyrrhynchus.

XXX.

Zu canones

ecclesiastici, 75, 14.

XXXI. Der Ursprung


1.

von

juio*.

Pap. Kairo 30613,

7.

i.

Auch Pap. Kairo 30612


Rec.
(le

h,

Z. 4

mit

dem

Rest

3. 4.
b.

Trao., XXIII, S. 203.


1,

l^uti^l td^

i""

'^

-^

^^^ ^'^"^

envhut.

Die Bodenpacht,
Ich

S. 75.

6.

kemie dise Fassung nur aus den Papyrus von Tebtyiiis. Fortsetzung von Recueil de Tracaux, XXVI, S. 34 ff.

KOPTISCHE MISCKI.LKN

205

XXXII.

7a\

mov\

juniuje

((

liiuten .

XXXIII. Zwei koptische Mnchsnamen

bei Ilieionynius.

XXXIV. Zu

einigen iinregelmssigen koptischeii Pluralfoiineii.

XXII.
In

i^A*.dw^Te

^^A*.^s.^I

dem

Aufsat/,, in
'-''"'A

welchem

W. Max Mlleh
lit
:

'

scliarfsinnig

.vco

auf die Imperativ-

form

O^Yri

/.urckgefiihrt hat,

er l)ereits die
t^xxt^^^

Vcrmutung

ausgesproclien,

dass auch in
stecke. Dass

dem A'erbum *.xj.*>g^Te (achni. eju*.^e) Mller damit Recht hat, sullen die
gleicli/eitig das erklren will,

'"A niit

dem

Imperativprfix'

folgenden Ausfuhrungen zeigen, in

welchen ich

was Mijller an dem koptisclien Yerbum


das ImperativpraHx

zunchst bei Seite gelasscn hat.

Wenn man
nahe
in

in

dem

Prllx

e.

mit

Mlleh

sielit,
g

welches
sich

dem folgenden dem Imperativ


in der

xe das alte

Pronomen absolutum

^^
:

(ait

>^)

dann

liegt es

zu sehen,

hufig folgt'. Die von mir vorausgesetzte Konstruktion lasst

nun

That durch eine Reihe von Beispielen belegen


I,

DMiCHEN, H. L,
bessere

Tafel 3, 29'

^\

>

^^

er sagte zn

ihm

(j^^^^tj^ (]^^, ^
ihn hier
!

(ver-

l'irgreife

Ostrakon Brilssel {= Amlineau, Foui/les d'Abydos,


c^^
I I I

III)

[I
I

^M

^ A
.

jllj
(J
I

v^
Ji(\^

befasse dich mit den


ist
!

Bchern

o<=x

Sehr beachtenswert

die Schreibmig in Pap. Kairo 32748 (D yn.

XIX)

<=>
.

W\\\\
Da
so
.jue2^-

((

ergreife sie

3 mal,

wo <=> ganz wie im Demotischen

fiir

stehf.
t^nxt^^}.

Nicht ganz so einfach steht es mit der Erklrung der boheirischen Form
durcli die

Etymologie von
i

>iui*.^Te als

Imperativ nachgewiesen werden kann,

mchte ich

stimmen, was

in dem man bisher ber

eine Imperativendung^ sehen. Freilich will sie nicht zu


die

dem

Imperativendung ermittelt
Ubrigens

hat.

Aber

ich glaube

nicht, dass Sethes Resultate hier sicher sind.

lsst sich

auch neugyptisch
10/8,
il

der Imperativ ohne folgendes

Pronomen absolutum nachweisen d'Orb.


!

v^

H ^^^^

Ci

((

ergreife sie mir

Durch den obigen Nachweis


^peg^

lsst sich

nun auch

die

achmimische Form von


richtig mit
*>jui*.gTe

'

z*^?'^Z

bewahren

leiclit

erklren, die bereits


Te die 2te

Stern

verglichen

hat.

Auch

in *.pHg^Te

Mrd

Person des alten Pronomen absolutum nach dem

Imperativ sein.
1. .4. Z.,

1888, S. 94.

Bereits

Goodwin

(A. Z., 1867, S. 47, 81) batte v.Ai*.g^Te richtig mit

mh zusammen-

gestellt.
8. Dass man eine alte Imperativform als Infinitiv verwemleu konnte, ist nicht auffallend, wenn man daran deukt, dass seit dem N. R. der luflnitiv den Imperativ zu vertreten begann, der ja im Koptiscben nur nocb rudimenlr erhalten geblieben ist. Im brigen ist daran zu erinnern, dass auch sonst andere aligyptiscbe Verbalformen den Infinitiv im Koptiscben vertreten z. B. g^xiooc, Knooc eigtl. Pseudoparticipia, die im Sabidischen als Infinitive gebraucht werden (Sehe, Vertu/?;, II, 98). 3. 4.

Erman, .^g. Gram. ", 274. Bereits von Muller zitiert.


wie so
oft

'\\
6. 7.

neugypt. Lautvariante voa

Dazu

vergleiche, dass die Prposition <::zr>

An

die

Endung des

Pluralsy.-

(oder mit

= e im Achmim. MOller, O. L. Z.,

lautet.

1904, S. 322, wj) zu

denken, bindert die

Vokalisation.

Man

erwartet nach den bisherigcn Feststellungen ^m/i"J.

20;;

KOPTISCHE MISCEI.LKX

xxiii.
1

ctouT

((

s1':iii-:n

);is ()l)igc

Verbuin mit der angegebenen Bedeutung


iin

ist

ans achmimisclien Texten gut


H'.,

bekannt', aber aucb

Sahidischcn zu belegcn. Zoega, 381/10

l)eschreibt Scheniito
e-xJ. nKdwg^,

scinen Kainpf mit seinem Gegner


cxii TeqjuecTg^HT
nctoi ^AineiA>^o)n
fcst'"?)
g^i

am

Schhiss so

*.ip*.^Tq

Toq

ei.i.ui.^Te

ue^cvepH-re, ei.g^ep*.T eiAsiovTe ovSic neciiHT c^ti^TP epooir Ain>KU>TC, evcoiiT


s.e 'tonc Ainemeo--*.
((

THpq,

Ich s<'hlug ihn alxT

zii

Boden, ich

staiid

auf seiner Brust mit meinen FCissen, iiidem ich da stand und den Brudern zuin

rief,

wolche ich
:

meincr

Umgebung
!

sali,

wic

sie

mir zuscliauten' bei diosem ganzen

Kanipf

Mrgreift aucli diesen

In COUT licgt das

Qualitativum xov, N\elches achmimisch

c*.t hiutet.

\\'ahrschcinlicli geht dises A\M'l)uin c(out, cot: c*.nT

selien

aui'

das neugyp-

tische

^
I

|g[\

.s/>i/r

Lintersuchen

zuriick, dessen

Schreibung

^=p)

]L

smtj

(Pap. Al)l)ntt, 4/10, l, 5/5) zeigt, dass der 4tc Radikal mouilliert worden war'. Damit
glich
.S777(/'

ausserlich einem

Verbum IVae
^^u^de''.
in
fi

infirmae und

teilte,

wenn

ich reclit vermute,

das Schicksal einer Reihe von A'erben dieser Klasse, indem es unter Verlust des y zu

einem 3 radikaligen Verbum

Wie

aus sntj

cojut, so

wurde aus smtj

ciom, ina

dem m
suchen
,-

vor

dem
((

folgenden ^-laut

berging'. Der Bedeutungsbergang von

unter-

zu

sehen

begreift sich leicht, \venn

man

sich ein Beispiel

wie das folgendo

Auge,
IJ

l,lt
cIr
.

I^ehrift des Mes. N. 15:

^^

Icli

hal)e die

Akten durchgesehen

^(Itlifr^^M i|l,-^|
ismli),

du

l)ist

nicht dariii

eingetragen

XXIV.

DER URSPRUNG DES KOPTISCHEN ARTIKELS


tritt

Der koptische Artikel

bekanntlich in 2

Eormen
:

auf, die sich, soweit ich

sehen kann, der Bedeutung nach nicht unterscheiden


1) 2)

Masc. m.

Fem. Fem.

i".

Plur.

ui.
:

Masc.

n(e)

T(e)

Plur. u(e)

ueu
nei-; 2)

Stel^dofff' will

1)

von dem Demonstrativpronomen

ne^i,

von nu ableiten.

Mir scheint dagegen einmal der Befund der


Demonstrativkraft verloren und

lteren Spraclie zu sprechen. In der

Vul^tMn<^

garsprache des M. und N. R. hat das alte Demonstrativpronomen


ist als

2>^^^/''

Artikel gebraucht worden.

Wo das

Demonstra-

1.

.Siehe SriiNUOiu'i', L'iinsapo/.alg/ise, S.

I8'i.

Zoegas Cbersetzung passt nicht zu dea folgenden Worteii. DOHFF cwuT in der Schenutestelle so gefasst hat (a. O., p. 91). 3. Beachte brigens, dass das / sich vor .Sulfixen gehalten
2.

Nacbtrglich

selie icb, dass aucli

Stkin

hatle.

Denn

zweifellos

soll

Abbott,

^V*'

"^Ht^
4.

llr

ein semif'r^/ wiedergeben.

Sethe, Verbum,
Ibid., 2-20,

5. 6.

3a....
I,

403, 2.

Koptiscke Graininatili

"-,

148, \.

KOPTISCIIE MIS(KLI,K.\

207

tivum
Icli

in sciner cigcntlichen
niclit,

Bedentung voiwondet wird, schreibt

in;in

^^^^

/>'''

glaube

dass in dieser

Gruppe W don J.autwert von ^^^


ontli;ilt,

angiel)t,

sondcrn

vermute, dass es einen lautliclien Znsatz

welclior dcn betonton Character des

Demonstrativums von dem


det.

als

Aitikel gcbiauchten iinbctonbMi /^>^'^^/''' nnterscheidie entsj)recliend(Mi koptischen l-'ormiMi


n*.i

Den Lautunteisehied duifton


Ks
liegt auf

und ne

l)ezeichnen, von dencn dise eine enttonte, jene eine betonte iM)iin darstellt.

der Hand, dass das alte Demonstiativum pi mit

seinei'

hinweisenden

Kraft auch gleiclizeitig seinen Accent verlieien musste, und so liegt es von vornberein
nahe, in den sammtlicben

Formen des

Arlikels enttonte J''ormen eines genieinsamen


ist

Demonstrativpronomens zu selien. Das


Die enttonte Form von pi dieser
weiter^

nun

in

der Tbat

lautlicli

duichaus moglich.
p'^J,

('VJ'V)

Jaiitet

zunaciist

regelrecbt

woraus

wird. Dise

Form

des Artikels (m) ergiebt bei weiterer Verschleifung


vvir

Form
m,
'",

(ne).

Somit gelangen

auf lautgescbichtlichem

Wege
a.

zu der

Annabme,
sicli

<Jass 1 lter ist als 2.

Dazu stimmt nun der Spracbgebraucb im

Sahidisclien, \vo
O.).
i-

m, besonders in lteren Texten finden (Steindorff,

Die boheirisclie
das Saliidische.

Form

bat also hier wie so oft' eine altre, volire Vokalisation w


sicli

Man wird

das

am

besten so erklren, dass

noch einen Nebenton batte, der

bei n(e) gnzlich verloren

gegangen war.

Und

dazu stimmt weiter auf das Beste die

lteste tiberlieferte Vokalisation des Artikels,


niptojui
:

Herodots

(II,

143),

-K-.pojij.;;

'

pi rint,

npioAi.e

der Menscli

und onrs der iMgenname,


Pl-n/isj der

in

welcbem

bekanntlicli das

agypt. n. pr.
br-'S,

J^^'^IP^'^^

Neger

steckt,
o

sowie das Gegenstuck


''.

in

dem

icli

/^^^^

^^

^ P'^-Hlr

der Syrer

zu seben geneigt bin

Demnacb

spricht viel dafiir, dass smmtlicbe

Formen' des koptiscben Artikels auf

das alte Demonstrativpronomen pi zuriickgelien.

XXV.
Steindorff hat
konsonanz n

DIE SCHREIBUNG

VON
(

^TinTpe
349 der 2ten Auflage) es
als

in seiner

Koptischen Grarnmatik

auft'allend bezeicbnet^ dass in


statt

dem obigen Wort


ist.

der Artikel vor der folgenden Doppel-

ne gescbrieben

Ich glaube, der

Grund

dieser seltsamen Ortho-

graphie liegt wieder in einem

Analogietrugschluss

der in der koptischen

Gram-

matik keine geringe RoUe

spielt".

Man
wie

hielt

irrtmlicherweise den Artikel n hinter


2^->jl\|/'

dem

XX fur ein

euphonisches

n, also

in ejunpco,

und namentlicli

eTCAJinTpe*

1.
'Z.

SETiiii, Verbuin,

1,

34.

3.

Femieaeoduug i gegeimber dem e des Sabidisclieii. Bruno Kkil weist mich freundlicbst daiauf hiii, dass Tiipcoai; als
Vgl. die

a. pr.

uni 4iO

v.

Clir.

vorkoniml (Dniiber
-/.oO.y)

TKNBERGKR, Sylloge, n" 11. Vgl. dazu Keil im Henns, 29, 2-J9). 4. Das Nbere siehe iu dem iu der Orientali^t. Lltleratur-trj.

(1906) erscbeiiiendeii

Aufsatz

5.

nen

ist altes

1k

/wwvv n\ n

(Erman, .g. Giam.-,

104).

6.
7. 8.

Steindorff, A. Z., XXVIi, 108. Stern, Kopt. Grain., 29; Sethe, Verum, I, 14, 15. BouRiANT, Actes coptes du Concile d'p/ise {Mi^s. Caire,

VIIJ). 10,1. 16,5

und

soiist.

208

KOI'TISCHE MISCELLEN

iind gestaltotc daiiach die

Orthographie von ^iinipe, die somit nuf einer

irrigeii Laiit-

orklihiing

heriilit.

XX\'I.
ZoEGA,
cfio'Ag^JU.
((

ouj-x (R1':FL1-:X.) eg^o-am

(\it.,
. . .

38(),

heisst es von einer

Schlange

^ixncHT

-ik-e

^toioq eTJUAi..T q.ei

nfiH.

e-ytig^*.g^

n^v epoq iiqoiyq eg"'"' enKOO-ye nqe^'AoAiAjui epooir u^ inJULOxg^


sic

Zii jener Zeit al)ei'

wiid

aus

dei'

llohle
sic

konnnen

indem

vielc sie sehen,

und

wird /u den anderen kriechen

(o. a.)

und

nniwickehi wie dcr Grtel.

ZoEGA und
Bedeutung
die

ihni folgend
in

Peyrox haben
welches

aus dieser Stelh' ein Verbuni oigq in der

iirepere

das Woitei huch eingefuhrt. iJagegen spricht indessen schon

Form

dises
zeigt

Verhunis,

man nach

deni

!Suljjunctivpra(i\

wie

ja

uq(5'AojuiAAJL

im InHniliv

*ioujq eiA\arten soUte.

Schon daraufhin wiid nian


vermuten wie
aul's

in

oiyq einen status ])ronominalis oig mit deni Reflexivsidfix

gTiTq sicli
cTfee

nhein'. Dise N'ernuitung wird nun durch Gai.,

2,

4%

beste besttigt.

y.a-acT/.c-?,ffoL.

Hier stcht unser Verl)um


in der

in

der 3ten Person Pluralis mit

chenden Suflix ov

Bedeutung von

sich einsclileichen
ist

dem entspreDemnach heisst das

Verbum im
terung

stat. absol. louj

e^orn und von ihm

mit der bekannten Stammerwei-

loig-V

reptare

gebildet worden.

XXVII.

cecog^

IXaar/jptov

Dises ^^^ort findet sich zwei Alal Lev., 16/2, as Ubersetzung von
denstulil
"^
1
I

IXa^x/^piov

Gna-

Anderson' will darin eine koptische Kausativbildung mit


sehen. Das
ist

ce

von altagypt.

QA

^^1.^

abgesehen davon, dass damit der weibliche Artikel von

'^cecfio^^

nnerklrt bliebe, schon deshalb unmglich, weil l^ekanntlicli die altgyptische

Kausati\"l)ildung mit

dem PnUix
"^

im Koptisclien nicht mehr lebendig

ist,

sondern nur

noch

als

rudimentrer Uberrest fortlebt.


Tn
n
'

Wir
^'"^'

haben

in '^cecfio^

vielmehr ein altigyp-

tisches

SA

^'

''^" ^

^^^^

^'^*^'

''^^'^^

^^^ Bildung mit

dem Pnformativ
-rceAiici

ce

Sit/, Phitz , fur


e

welche
((

jetzt eine

Reihe von Beispielen vorliegen,

der Gebr-

stuhl, Tcioo-yn

das Bad
.

sbli

kenne ich altagyptisch in der Bedeutung von

sthnen, khigen, seufzen

In cecfiog^
cfiog^

muss sbh

die

Bedeutung haben

durch Klagen

vershnen

(o.

a.).

Die

Form

ist

der Inhnitiv des intransitiven dreiradikaligen


.

Verbums. Demnach

lieisst ^fcectog^

der Ort der Vershnung

XXX'III.

di-:r

ZU SCHENUTES BEKANNTSCHAFT MIT GRIECHISCHEN LITTERATUR

ZoEGA hat
1. 2.
3. 4.

p.

480 seines Catahigs das Bruchstck einer merkwiirdigen Rede des


[)05.

Stern, Kopt. Grain., Ed. A.MUNiCAU (A. Z.,


,Si'iEGEi.Dr.R(;,

XXV,

57).

AusgewhUe Bemerkungen ber den boheirischen


jErjuptologische Randglosson

Dialect iai Pentatouc/i koptisch, S. 109.

S. 271.

A. 7\, S. 20, und Zeitschri/t fur Assyriolofiie, XIV, Damit erledigt sich auch Andersoxs wunderliche Erklrung voii Tcexiici, a. O., 76.

sum

KOPTISCHE MISCELLEX
Schenute mitgeteilt, welche
<^ji>=r(a)

209

deii Titel

fiilirt

Wie

nieiniind.
(y.wXk-.v)

welclici' die

Macht

des Geistes
deii

{mvj[j.%) lit,

dcn Geist

(-vo[i.a)

liindeni

kann, so koiint auch

niemand

Weg

des Geistes {mvjii^).

Dise Rede beginnt folgendermassen

Ein Freund

(AiepiT)' fragte mieli


:

vor diesen Jahren, indein er \\egen des Teiifols

(v.xooXo,-)

nacliforsclite

Was

lieisst dieser Naine

Daimonion

(Tv.iAitoiuon),

welchei- inir
ist

geotlenbart worden

ist in

der Zeit dieser Versucliung


jeder andere

(TTsipaa.ji;)

jctzt.

Daiinonion

der Name. welclier

veiiielitliclier ist als


(,uv),

Name. Die fabulierenden


die bsen
ist

Ilei-

den

("kXXt.ve;)

zwar

indem

sie

sich abmulien
:

{nr^obUX^'M) ,

WcMter

zu

verschnen
{!/)

(/.ojij.Tv),

pllegeii es so zu deiiten

^Daiinonion

der, welcher kennt oder

der, icelrlwr aiij'jeden ein.^elnen Teile


icli

{\j.zo'.z)

verteilt. Ich

aber werde ihren W'orton

widerspreclien, indem

sage

Dfdmonion

ist

der, welcher Anteile zu verteilen weiss

auf die Gottlosen, das sind der Unglaube


die Gewalttliat und jede Verworfenheit.
schlossen, dass Schenute die griechischen

(a-ntaxos),

die Unreinheit, dier Ziigellosigkeit,


Stelle geIn der
tv

Schon Zoega hat ans dieser

Grammatiker gekannt haben musse.


:

That

lindet inan iin

Etymologicuni Gudiomun, pag. 131


x Tavxx
xx x

Aa(;jitov ovoua jrj;jta(vi o

5a!;j.ova xa'. tov '.a'C/iaova /.a; tov oa'.ovxa, xa'. xv otaxTtxovra.


Aa!;jiovr, Txxp
-Jj

oaT|Va'.

y)

;jip'!tv

-j'aQi

xot/.

xoT;

v6p'.7:o'..

Die

ill

dieSeU

Zitaten enthaltenen Etymologieen, die Ableitung des w.\xwi von


^ay;uojv

ox.'ccrex'.

teilen

oder

kundig' hat Schenute im Auge gehabt, mag

er

nun von ihnen gehrt oder

gelesen haben.

XXIX.

KOPTISCHE RANDGLOSSE ZU DEM MIMUS

VON OXYRRHYNCHUS
Der Abba Pisura ussert sich
liber

eininal

'

natrlich
riexi

in sehr gehassiger

Weiso

den heidnischen Glauben seiner Zeit und erwhnt dabei auch folgendes von den
:

lleiden
jLiAitoo-5-

g^ikticon

-a^e

on

ttiujigHn
iiini*.

ucjul

iuujcS'hji

nexi-xcoA AJLni.Trepn&.peTic^
sie sich

eoTtoigT

ejuL n!noju.cTAi5
(Txapatxsaeat),

htc '^iiexi

Manchmal aber haben


des Bauches
.

nicht ent-

bldet

die Biiuine

und die Lauciiarten und die Zwiebel anzubeten ebenso

wie die Blasen

{tzo\yj\'A) ,

die

Winde

(TxveGjjia)

nopor; erinnern, \Aelche in dem angerufen s\'ird. Schutzpatronin Weise als Mimus von Oxyrrhynchus' in scherzhafter Vielleicht hat eine solche Posse den frommen Pisura zu der Meinung verfhrt, dass <3S Heiden gbe, welche die Gottin Txopo/ in aller Form verehrt htten.

Bei der letzten Stelle wird sich wohl jeder der

XXX.
In

zu CANONES ECCLESIASTICI,

75. 14

dem

8ten Bche der apostolischen Constitutionen werden unter den Lcuten,


.ne.

1. 2.
?i.

Am

Rand

thuoioc.
:

Lies "xe.

Dise Etymologie schon bei Plato, Cratylos. 398


:

ot;

ovttj.oi y.al

oar,;j.ov;

r,o-av.

&a;'ao/a: aTo-J; (v-

i-aT. ib.

tov Sar|[xova avSpa.

oatjjiovtov sivat.

4. 5.

Zoega, Catalogus codicum copt., 53. Grnfell-Hunt, Oxijrrlynchus pap.,


nECUFn., xxviii.

III, u" 413.


'

nouv. sr., xu.

87

210

KOPTISCIIK MISCKLLEN

welchc
Iiaiint
'.

nacli liingercr Priilung in die Kirclie

iiufgenommen werden diufen


h peqfiwA

u. a.

ge-

OTpcqujiiie

oirpeqjuo-s-Te eng^oq
2^*.'.\A.Te

oirpcqTivJuiicc^T^e.KTHpioit

h OTpeqiAOTTe

eieiep-

fiooue
jueTvoc

oTpeq-xiJUA.eiii <^n
((

ne-vxiju.*.cm ^ii '\*.&.v ^n*>*.ir


{}[) (t;)

julttkixi
{}',)

nxx-

eTruji.nfctoa'e

Eiii

Walirsag(n- odor
(cijXa/.t/;ptov)

cn

Schlangenbesprecher oder

ein

A'cil'eitiger
(y,)

von Anuiletten

oder

ein Besprccher des bosen Biickes, oder


(r;)

einer, dei'

den Vogeln Zeichen enlnimmt' oder


(t;)

der ans iiujend einein GeJ'ss

Zeichen entnimmt oder


y.ucken'
.

der die

Bewegung der
,

Glieder lst (==deutet)%

wenn

sie
(^')

Leipoldt

'

lit

die von mir gesperrt gedruckte Stelle' iibersetzt oder

einer, der uljeralllier (?) Zeichen

entnimmt

und

bereits selbst das Bedenkliche seiner

Ubersetzmig betont. Da die Bedeutung von


niclit M'ohl

g^n^e^iv

Getss
liabe.

gesicliert ist, so

kann man

anders bersetzen, als


Getass,
lit'.

icli

vorgeschlagen
x'jtvco;j.av:e(a,

Es handelt

sich also

um
a

das

Wahrsagen ans cinem


auslhrlich geliandelt

um

die
boli.

ber
:

\velclie

Lefbure" vor kurzem


g^Ai ng^>ng^Ai

Die

Version* hat
.

neTS'uu.mni ^eit

der

ans irgend einem Gefasse Zeichen entnimmt


richtig, so

Ist

meine Erklrung des sahid. Textes


haben. Vielleicht darf ich dabei an
vessel

muss

hier

^\

die

Bedeutung

Getass

das von

Goodwin

(A. Z., IX, S. 23) belegte g^nAe das auf altagypt.

erinnern. Eine dialektische

Nebenform von

2^*..ir,

hnw

zurckgeht, darf

man

in oAi nicht sehen.

XXXI.
Mallon
deutung
se

DER
XXVII,

L'RSPRUNG VON
S. 155-156 fur dises

aaio-.

hat im Recueil,

Verbum mit Redit

die Be-

bien porter, aller Inen


axio*, wclches ich in
'

vorgeschlagen. Dise besttigt sich durch das

Prototyp von

^,^

gliicklich sein

wieder erkennen

mchte. Nur darf

mj

sehen.

man nicht Demnach ist vijv

sondern muss in ^^^ o die hufige Gruppe ein dreiradikaliges Verbum, welches als Intransitivum
ni'r lesen,
ist

mj'^r zu vokalisieren ist.

Das r

dann abgefallen wie

in

^ko (ans hk^r) oder Uto (aus


der neuiigyp-

''nUor)'\

Also sehen die erhaltenen Formen von


:

aiio* ligyptisch (d. h. in

tischen Sprache) so aus

mjr-k
Cl

juLioK a

du

bist gliicklich

r/ijr-tn
I

= jukoth
AiicooT
((

ilir

seid glklich

,^
1.

"ijr-i

sie sind

glucklich

Vgl. (lazu

Lemm,

Ci/prian, 8. 51.

Der Paralleltext bei Leipoldt, S. 42 lit die Variante AiOTp. Dazu vervveist Adolf Jacouv auf Matth., XVI, 19 und die talmudische Formel vom Bindeu und Lsen, die zweifellos ihreu Ursprung in de ni bekauuteu Nestelknpfen, dem magischen Gebrauch der Knoienknpfuug hat . 3. Wie mir Adolf Jacouy weiler freundlichst mitteilt, ist darunter jeue Divination aus zuckenden Gliedern
2.

zu verstehen, ber die


4.
5.

Chwolson

(Die Ssabier,
8.

11,

266

ff.)

ausfhrlich gehandelt hat.


27.

Saiiiische

Sie fehlt

Auszge aus dem in dem erwhnten

Bche der aposlolischen Konsiitutiouen, S.

Parallellexte.

6. 7.

Sphinx, VI, S. 61 H. Der alte term. techn. ist /i ///( ujeng^m 8. Ich ziiiere uach Lkmm, Cyprian, S. 51. 9. So auch Erman im Glossar. 10. Siehe Skthe, .4. Z., XXXVIU, S. 145.

Gefss belrageu

, s.

Griffith, A. Z., XXXVllI, S.

86.

KOPTISCIIE MISCELLEX

211

Damit
tisclien

ist gleiclizeitig

ein \veit(nvs

Rudiment dov altgvptischon Konjiigation

iin

Kop-

nachgewiesen.

XXXII.
Aucli
juLmuje

fui-

ZU ecooT^
lit

xxmuie

lAUTEN

diesc

Weiidung

Mallon

die riclitigc iMklauiig gegoi)oii. ^ooy'^-

das Holz vereinigen


,

kann

niir licisscii

das Holz (zum

Zwecke des Lutons)


.

sclilagen

ebenso wie

ujeit^coo-s")-

Glockc

Mcirtlicli

bedeutet

Holz des Vereiiiigens

Mallon

lit

bereits vermutet, dass es

sicli

bel dies(>r

Glockc uin zwei Hlzer

lian-

delte, die

man gegen

einander schlug.
ist nuii,

Dise Art von Glocke

die in arabisclieii

imd

syiiscliea Quellen oit er-

whnte Gebctsglocke der


)jiQ..j
(

cliristlicheii
)

Kloster des Orients, die arabiscli ^^y^', syrisch


als ein

Stosser, Klopfer

genannt wird'. Sie wird

Instrument beschrieben,
^^'elches

das aus einem langen an 2 Stricken aufgeliangten Holz bestand,

mit einem

zwciten kurzeren,

dem

wie das Vereinigen des Holzes


Vereinigens
' zu

Schlgel (J-jj), gcsclilagen wurde. Man versteht nun leicht, zu der Redeutung a lauten und das Holz des

der von

Glocke

kommt.

XXXIII.

Z\A^l<:i

KOPTISCHE MNCHSNAMl-X BEI HIERONYMUS


'

Im 22ten

Brief des Hieronyinus, 34 (d. Migne)

findet sicli folgende


:

Angabe

ber die verschiedenen Klassen der agyptischen Mncbe


gnera Monachorum.

Tria sunt in Aegypto

Unum,

Coenobitae, quod

illi

Sauses gentili lingua vocant, nos in


soli

commune
est,

viventes possumus appellare.

Secundum, Anachoretae, qui


recesserint, nuncupantur.
et

habitant

dserta; et ob eo

quod procul ab liominibus

Tertium genus

quod Remoboth dicunt, deterrimum atque neglectum,

quod

in nostra provincia

aut solum aut

heidnisclien

primum est. Aus dem Zusammenhang ergiebt sicli klar, dass Wrter agyptisch d. li. koptiscli sein miissen. Leider ist
wie so
liufig bei derartigen

die beiden
die

band-

schriftliclie Uberlieferung,

Fremdnamen, sehr

schleclit.

Herr Prof. Hilberg


aus saec. VIII
:

teilte

mir

giltigst die

Lesarten von 5 Handschriften mit


:

Spinaliensis (Elpinal), 68
:

saulies
:

aus saec. VIII-IX aus saec.

Monacensis, Cal., 6299


lat.

reinnaoth; hanses remnuoho;


rcnniio
;

IX-X

Vaticanus,
lat.

356
:

sauses

ans saec.

Vaticanus,
:

650

sanches
:

remeboth
(in niarg. 2.

aus saec. XII

Berolinensis,

lat.

18

sauthes

m.

anses)

i-emncroth.
Nun

Halten wir uns an die Lesart der ltesten Handschrift, so waren danach die Coenol)itae,

welche
lieisst

als

in

commune

viventes

erkliirt

werden, Sanhes genannt worden.

im Koptischen

coo-yg^e

(mittelag.

-^cdw-yoe)

congregatio, coetus.

Davon wird

Siehe Fbeytag, Lank und Paynis-Smith, sub core. Mglich wre auch die Deutung Holz des Versammelus in dem Sinne von Glocice, mil der die Gemeinde versammelt wird. 3. Ich vcrdanice die Kenntniss dieser Stelle der Gte meiues Kreundes Herrn Professor PuarzENSTiax.
1.

2.

212

KOPTISCHE MISCELLEN
c<to-y,;

man

tertium

commune vivons genus monachorum giebt


((

in

mit

griecli.

lidung

-tj;

gebildet liaben. Fur das

dieselbe Handsclirift die 'Lsait remnuoth.


cellas sccuin cohaerentes liabet, et

Nun

ist

kopt. *.oTor
lur
,

(I

laura monacliorum,

quae

muro

cingi-

pjuLn.oiroT'
liier ist

wiirde den

Auch
(lie

die lautliclie

Bewohner einer solclien Mnchswohnung bezeichnen. Ubereinstimmung so gut, dass man keine Bedenkcn gegen
pIiii*.oTOT

Identitat von

remnuoth und
Hi

kopt.

Woites stimmt gut

zu dem,

erheben wird. Aber auch die Bedeutung dos was Hieronymus ber das Leben dieser Mnclis-

klasse zu erzhlen weiss.

bini vel terni, nec

multo plures simul

liabitant, suo arbi

tratu ac ditione viventes.


also einzeln, zu

Dise Reinimotli

Bewohner der Mncliszelle


sicli

wohnen

zweien oder dreien, und unterscheiden

dadurch von don Sauhos,

den

in

Gemeinschaft

lebenden Mnchen.

So crkennt

die koptische

Etymologie der beiden Wrter den Lesarten der ltesten

Handschrift den Preis zu.


kopt. z gut durch
hotli
c/i

Von den Varianten ist nur sauches zu halten, welches wiedergiebt. Auch das veniebotk^ sowie das Mignesche rcmopIi.fioT

derselben Hs. sind zur Not ans

zu erklaren.

XXXIV.

zu KINIGEN UNREGELMSSIGEN KOPTISCHEN

PLURALFORMEN
1) Txie,

der Plural von

'fjuie.

Dieser in den kopt. Worterbcliern' nicht verzeiclmete Plural

ist

mir

z.

B. ans

folgenden Stellen bekannt

RoBiNSON, Coptic apocr. gospels, pag.


Lucas,
II,

18,

Vers 23

(necTjme

ihre Drfer

) fernei-

1 (der

Quelle der vorstehenden Zitats); N'uni., xxxii, 42; Jos., xv, 47:

Matth., XIV, 15, ncTAie

die Drfer

Jos., XV, 44, XVI, 7, 9, ne-yReTAie

ihre anderen Drfer

{/.%: al /.w.jLat

a-tov).

Andere Stellen siehe


kannt
lit,

bei Robinson,

a.

O., S. 197, der merkwiirdigerweise nicht er-

dass Tuie berall als Plural auftritt.


-^xx^i

Wie

ist

nun

dise Pluralform zu

erklaren? Der Singular


ist dnij-io.

gelit auf (J/m^j zurck.

Der regelrechte Plural von dmj^

Da nmi im Singular
jetzt,

der Ton bcreits auf der Pnultima ruhte, so inuss


'^co

der Accent
rcken'. Er
liber,

wo

eine neue Silbe

angetreten

ist,

um

eine Silbe nach vorn

springt also in der Pluralform

von der Antepnultima auf die Pnultima


werden.

und dabei muss

natiirlich die betonte Silbe des Singulars dJm''J verkrzt

So

lautet der Plural d^nV'j-j'^io,

wobei

icli

annehme, dass der kurze betonte Vokal eine


ist,

Verdoppelung desj bewirkt


sonanz beginnt, und von

bat.

Ferner

wie

Tju.e

zeigt, der enttonte

Vokal der

ersten Silbe ganzlicli geschwunden, so dass die Pluralform jetzt mit einer Doppelkon-

dem

''jfrr ist

nur

e librig

geblieben \ Zuerst wird die

Endung

1. 2.

Vgl. dazu iiamentlich pjiHi.

n, vgl. pAX-^Axe iieben pAxit-^JUie Die Bedeulungen, welche Pevhon fur taac [Lexic.on, 243, Additamenta, p. 186) angiebt, beruheu auf Missverslndnissen, wie das bereils RoBiNsOiN, a. O., Seiie 197, richtig eikaniU bat. 4. S. SrKiNDORFF, Kopt. Gra/nJ, 75.
3.

Zu dem fehienden

5.

Vgl. g^e aus It'lft, das etwa h^jft gelautet haben wird.

KOPTISCIIE MISCELLEN

213

^to (Sethe,

Vevhum,

\,

161 h) abgef;illen sein, darn die nuninehrigc

l^ndung

''j

(cf.

hid., ^ 21, 996), in wolelier die

Verdoppelung des j

nacli Abfall des

^w keine

lautliche

Bcreclitigung nieln^
Zalilwortern
ce

liatte.

Dise Pluralbildung kennen wir nun aus einer Giiippe von


(hn^ scniit.

GO

ijyqe

70 ^Axcne 80, in denen nian langst nach Analogie


lit.

Spraclien Plnrale der betreienden Miner vermutet


TAie entsprechend, ist jqe

Besonders

klar,

weil

genau

70 der Plnral von


s'^'hf<(/). Ini

c.t5rj 7.

Die letztere

Form geht

/urtick anf

altgypt. shf{j), ^-okalisiert

Plural skfj-w muss der

Ton wieder
vor h

uni eine
sf/i (cuj)

Silbe auT die Pnultima vorspringen, so dass die

Form

s(^/if''{J)-f(r entstcht.
liel

wurde wieder zu einem Doppelkonsonnenten, und dann Verbum, I, 271) wie in utit aus sest^t.
Ebenso
ist g^xiene

das

.s

ig

ab (Sethe,

80 zu erklren.

An

den Singular hnin{j)

trat die

Pluralendung

ir.

Hmn{j)-w wurde
l)er
ce,

vokalisiert ljPiniv''j-fw\

dann mit der oben konstatierten Doppel-

konsonanz im Anlaut hm^n^j-fw

scliliesslich ^uteue.
ist,

das gewiss der Plural von coov

wage

ich

midi nicht

nlier zu ver-

breiten, auch ^jue lasse ich vor der


2)
(3'oojuL

Hand

unerklart.

K*>.jui,

(1er

Plural von

(5'cojul.

Auch

dise Pluralform

ist in

den Wrterbuchern nicht verzeichnet. Sic Hndet

sich sahidisch Matth., xxii, 5,

iteirs'ooju.
(riK*.e.juL)

ihre Grten

und mittelgyptisch
aus

in

den

Bcheni Jeu

(d.

Schmidt), S. 40

Dieser Plural

ist

dem

Sgl.

h^m^w

(s'oAii)

leicht zu erklren.

Der Antritt der Pluralendung schuf die Form '^k^m-w'^w, daraus


lo

wurde k^-m^w mit Abfall des


das Prototyp von

(Sethe, Verbum,

156

6),

und nun musste

in

der

gefEneten Silbe Ersatzdehnung eintreten. Es ergab sich also k'^'^-mcw^ und weiter
k'^^in,
(ooju.
:

K*.e.Ai.

Ganz hnlich
entstanden.

ist

aus

hf'm-Wt

g^ioojme

(neben

^lojae) mitteliigypt.

g^id.*.x.e

(neben
3)

g^ii^xie)

Plural bildungen auf


:

h.

Ausser dem bekannten totcih. Plural von toot


oTreciH
:

Ttoov a

Berg

kenne ich noch

otih von oToeie

oTtoi

((

Bauer

)).

Die

sali.

Form
.

liegt vor

Matth., xxi, 33, 34,


Matth.,
viii,

35, 38, 40, 41;

Luc, xx,
von

10 (^enoTefem]);
:

Marc,
Wcllc

xii, 1,

und

g^iAiH;

24;

XIV, 24, Plural

g^oeixi

g^ooijui

2^*.eiju.e

Ausserlicli betrachtet liaben zwei


sie die

von diesen 3 Pluralformen das Gemeinsame, dass

Endung h an

die enttonle

Form

des Singulars hngen. oveei-

otti-

und

g^iAi-

sind status constructi der zugeh-

rigen Singularformen.

Wie
alte

ist

nun

die Pluralendung h zu erklren. Ich


in

mchte glauben, dass

sie

auf die

Pluralendung y?o zurckgeht, die


a

den lteren Textenj, im N. R. aber wie auch

sonst in hnlichen Fllen


die

plene

jw

geschrieben wird. Sie entsteht dadureh, dass


tritt,

Pluralendung

io

an die ursprgl. Endung\/ des Singulars

die sich

im Plural

1.

Das Boheirische

zeigt

noch

ia

^eAxne

dise Etappe der Eutwicklung.

2.

Will nian der neugypt. Schreibuug

[_(

^\

"^iv^uUl)

l,\m.L

lautlich

Wert

beiraessen, so

wird

ma

darin die Wiedergabe von *k'-"^m' seheii drfen.

214

AN EARLY CHALDEAN INCANTATION OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED"


lit.

(ulialten
lit

Dise

Endung

lautete vokalisiert

etwa

^j''w.
(z.

Das

ist

al^gefallen

und 'y
ist *.aih

H orgcben wie die bekanntc weibl.


"'''iu''j"(c

Endung
II,

'yi-t)

B. in

ujih).

Ebenso

aus

entstanden (Sethe, Verbiim,


ocoijmi
:

512).

Nun

hatten in der Tliat oToeie: otwi


ergiebt, cine

und

^oeixi

o^eiAie,

wie

sicli

aus den bolieir.

Formen
,

Endung

j,

an wolclie die Pluialendung


nacli ein Partie,

antrat. Das erstere

Wort
ernten

ist aller

Walirselieinlichkeit
l-'.ndung

imper f.

aet., vielleicht

von \o\j

mit der

oder

/',

also 'iry-j

der Iv-nter, vokalisiert etwa


h vorausgesetzt hat.

'^io\^fj

woraus oToeie gut erklrt werdon


aui'
(](]

kann. Dieso Participia Imperf. activi bilden don Plural

liaben also die V.w-

dung,

NNelclie irli fiu'

Eiii'

die h'.tymologie von ooeiAi.

Welle

wage

icli

eine

Vermutung. Trotz der


a,

/.unaclist bedenkliclien
;iuf
AAAAAA

Wiedergabe von

altiigypt.

n durch kopt.

sclieint

mir ooeuu.

A^^AA^

hnw

Woge, Welle
/ilj'mr' aucli

zuriickzugehen, dessen neugypt. Schreibung


g^oeiju.

AA^AAA AAAAAA

ra^^tin^
nacli aus

"V Avwvx

das j als zweiten Radikal zeigt.

wiirde

demden

h''jii'''W

entstanden sein.
selten

Plural

Nun zeigt uns das Neuagyptische', dass Nomina der Endung nio niclit jw bilden. Nelimen wir dise Bildung in unserem Fall an, so wiirde
11

der Plural

Jijnj, vokalisiert h'n''fw (aus h^jn^fw) lauten.

Daraus wrde nach den obigen Ausist.

fiilirungen

\mH werden,

oder

^ijulh,

falls

meine Vermutung richtig

Selir unregel-

mssig

sielit totcih,

der Plural von toott aus. Das koptische Drivt setzt eine Plural-

form wie (h'wffw voraus, aber eine Pluralschreibung


icli

c^^[l[l^

dirjw kann

vor der

Hand

niclit

nachweisen.

AN EARLY CHALDEAN INCANTATION OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED"


BV

Vincent Brummer

The cuneiform
1

tablet

herewith published

surface 5 cm.

square,

thickness
to

1/2 cm.

is

in the possession of the


It is

Pre Scheil

who had

tlie

kindness
is

put

it

at

my

disposai.

composed

in the archaic style of writing


tliat

and

to

my knowany
otlier.

ledge the only incantation tablet of

kind discovered so
of Shirgulla
i.

far.

The

cliaracters re-

semble those

of the patesi or patriarch


it

Gudea

more

closely than

We

may

tlierefore safely date


ratlier before

back

to his time,

e.

anywhere between 3500 and

3000 B. C, but

than after him.

For the signs

{^

and >^C^>

(rev. 3)

1.

Er.man hat aus dieser von Brugsch [W'b., VI, S.


r-i

760) richtig

gelesenen Gruppe unter Zugruudelegung


S. 6?, verzeichnet.
)t

der falschen Lesung


Piichtige ergiebt sich

aa^aaa

statt tt

AA^AAA

ein ueues

Wort npw im Glossa/;

Das

ohne Weiteres, wenu maa die Beispiele Chresloinathie,


33.

S. 44, Z.

v. u

und

S. 74, Z. 8-9

vergleicht.
2.

Siehe die Beispiele bel Er.man, Pluralhildung,

AN KAHLY ClIALDEAN INCAxNTATIOxN OF THE 'TEMPLE NT


seem
lo l)e

EXOliCISlsD"

215

more

archaic',

tlie

former

is

almost exactiy like

tlie

one we

liiid in tlie

cne

inscription of king

Urukagina who ruied a considrable time before Gudea.


corresponds more to
tlie

Nevertheruler,

less since al] the rest

writing of

ijie latter

named

we
The

niay assign

it

to liis epocli.

The

tablet
it

must hve belonged

to a lil)i';n-y,
it

|)resnmably a temple library.


tlio

incantation

contains

was named,

as

appears from

nibrics, aftor
foi-nied

its first

oi'ds

E-nusab

i.

e.

"Temple not

exorcised".

This incantation
:

a chapter,

so to

speak, in a book or sries of incantations headed

Carryinfi sait in the hand.

Evi-

dently this

title

referred to one of the crmonies.

We

are accpiainled with a sries


i,

of incantations called by the Assyrian scribes Utnkki limnti

e.

"The

Evil Spirits",
i.

another one bearing the name Shurpu

"The Fever Sickness" and

others.

"The Burning", an Aakki /narsuti e. For the moment do not renieniber, if anv one
i.

e.

of the sries our tablet belongs to lias hitherto

been published.

Two E-nusub
one by King
in his

incantations are

known

already, as Pre Sclieil kindly called

my

attention to, one published by himself in the Recueil de Travauj-, vol.

XXII, the other


constituted

"Babylonian Magic and Sorcery".


it is

They must hve

chapters each in a diffrent sries, for chapters bore the same name.

not likely that in the same sries two

They

are both

written in the Assyrian for which

reason the heading t^yjjy 7^

^T\

has been transliterated Bit-nuru and explained as


is

"Temple
observes,

of light".

This explanation
of light"

certainly wrong,

for,

as

Pre Scheil also

"Temple
in the
i.

would be

in

Assyrian Bit-nuri.
of a

Our document being

drawn up
Sumerian
into their

Sumerian, without any trace

semitism,

we

can only read

it

e.

E-nusub.

Whether
it

the Assyrians translated that

name afterwards
dcide.
It is

own

language, or took

over

in its original

form,

we cannot

certain that in

some instances the names


from names
(i.

of temples kept their original

Sumerian

form as
help
is

we

infer

like that of the Assyrian king Tukulti-apil-esara

= "my

the son of Esara

e.

the god Ninib)".

Its

biblical rendering Tiglathpileser

clearly indicates that the

^lUI

-<^ ("liouse of plenty") in that

name was not proto

nounced Assyrian

bit-kisati , but

Sumerian

-sara.

The

fact that the

god invoked
Marduk,

in the incantation is

Ea tends

confirm Jastrow's

opinion that in the early times this god


diation of his son, the god
as

was approached

directly, not through the

m-

was the case

in the later part of the

Babylonian

history

'.

In the historical notes

will try to

show

that this temple

E-nusub
such
tlie

is

identical

with the temple E-absu


tuary in Chaldea.

in the ancient city of

Eridu and

is

as

oldest sanc-

The

tablet reads as follows

1.

2.

Cf. Thuueau-Dangin, Recherche.-', Nr. 23 and 64. Jastkow, jr., The Religion of Babylonia and Assyria^

p. 276.

216

AN KARLY CIIALDEAX INCANTATION OF THK 'TEMPLE NOT EXORCISED"

TRANSI-ITKRATION
Obvci-.se

1)

P^.n

-nii-suh
r/ig

2)

am

absii

fi
4)

^ ^f Ci

fi

.'])

Lis -(jirj-iia

5)

dinrjif [Jd /xolania st'-ni-lxU

6) cUngii-

Ninab gii-ii-ne-yr-ra-ni-kii

6)

RevLM-se
1)

1)

ry-a

.^7^

sng-mn-ha

2)

tu en c-nii-suh

4)

inim-inima mun-u-a-tum-da-kani.

TRANSLATION
Obvei'se

Incantation

"0

liouse not exorcise!,

o black bull of the deep,

universal house of darkness


Tiiis

bread ofering,

fiiling
fills

the heart witli strength, with this (slck)


the land (with plenty),

young one

before his

Sungod who

(and) before his goddess

Ninab who (pronounces the bndiction?)


Reverse

1)

placed, unto
let
it

tlie

gi-anting of mij ptition

(?)

redound!"
sait

(Rubric
is of

:)

The incantation

of the

"Temple

not exorcised"

3)

with

the sohition (of the magie spell) procure! the (class named)

4)

The

incantation

Carnjiny

sait in tke

hand.

AN EARLY CIIALDEAN INCANTATION

01"

THE "TEMPLE NOT EXOHCISED"

217

GRAMMATICAL NOTES
Ad
obv. 1)

E-nuub

"liouse not exorcised"

i.

e.

it

never needed

to

bc purilied

from the

evil spirits, liaving

been pure and undefiled from the beginning.


:

The
"to

sign ^TTT adinits of three explanations

a) According to Br. 1445


return".

it

bas the Assyrian quivalent tara

(-nn)

Taken
is

in this sens, the

meaning

of

-nu-sab would be

''house from

which there
mentioned,

no return".

averse, to Ea, the


this

god

of the

The incantation being addressed, as tiie second line immense abyss, besides also a house of darkness being
first

rendering looks at the


is

sight very tempting.

"The house
in Is/ttars

from which there

no return"

i.

e.

the nether-world would furnish a i)arallel to


is

the kiir-nu-gi-a "the land from which there

no return", prominent

descent into Hades.


registered in
hre.

However since -nn is not a common quivalent Brunnow only once, we might as well leave it out of
in the

of ub,

being

considration

b)

The ordinary quivalent oisub


"the throwing
(^<?) is

Assyrian

is

connection with siptu (incantation) "to exorcise".


ne-ub,
lit.
:

>-y<|'i^ '^i;;^C^y

m3 "to throw", then in '^TT namBut often the verbal


to

of fire",

means "exorcism".
i.

rgime ^^^tlj
*

omitted,

nam-sub

e.

"the throwing" alone sufRcing


of

express that idea.

The nam-sub eri-duga "the exorcism


it

Eridu" plays
a

so

im-

portant a part in the religions literature that

must hve been

household-word

with the ancient Chaldeans.


Eridu,
c)

As our

inscription treats actually of an exorcism of

we can hardly admit any


lu.

other sens hre than "to exorcise".


in the

the archaic texts sub often means "to erect, found", especially

ex voto

inscriptions.

But

just for that latter circumstance

it

seems to hve more

expressed the sens of "dedicating" than mre erecting.

We

know

for certain

from the Gudea inscriptions

(cyl.

A) that the putting up of statues was sometimes

accompagnied by religions crmonies, doubtlessly including the invitable exorcism, and


it

is

more than probable

that this custom obtained throughout, even

with the rection of monuments

of lesser import.

Sub "to erect" would than


letting that

practically concide wit sub "to exorcise".

But even

remain a theory

and allowing

for

sub in the ex voto inscriptions no other sens but merely "to


it,

erect" without any crmonies or exorcisms pertaining to

we must

take sub

hre in the sens of exorcising, since

it

always has that signification

in connection

with Eridu.

Ad

obv. 2)

Am gig absu.

If

we

read

tJ^^ tX^ by the Babylonians. Without questioning the


ciation
ing, absu.

tency's sake read

^J(su-ab) absu since

^^^

{gal-mulu) lugal,
it

we must

for consis-

evidently

was thus pronounced


pronun-

possibility of an original

suab or ^uab, the Assyrian form absu or apsu warrants us only the readI

read su instead of w,

it

being the sign with the two clews transversely


identifies

inscribed,

which Thureau-Dangin (Recherches, Nr. 190)


in his Lesestcke crdits
NOUV. SR.,
XII.

with -^yy and


:;u.

which Delitzsch
RECUEH,, XXVIII.

with the value su, not

28

218

AN KARLY CIIALDEAN INCANTATION OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED"


The "black
ihe
ah^yii

bull of the
tliis
is

deep"
god
is

is

unquestioiiably Ihe god Ea.

The
is

identity of
to

or abyss with
tille

so

weW

established that no

word

be

lost.

His cillions

"bull"

also sulficienlly

known.

In the penitential psalnfi in

\y Kawl.,
"the
inented as
spelled

21-,

we

lind

him parading

as the
of

Am

an-ki

am

eri-si-ib-ha-ld-ye

bull of

heaven and earth, the bull

Eridu'".

The

fact that

he

is

compli-

am
Ea

and
bull

his son

Marduk
latter

"old"

and the

amar would suggest that the former word "young" bull. This surname ara probably
as
to

rej)resents
If

in his quality us fructf/icans terram.

we

suppose absii (with ^^Jj)

hve been the original form,

it

would

mean
if

" house of the increase", a

name

well enougli suited, since the gods of the


fresli

riversand wells ordered their supply of

water from him. On the otlierside,

we

take abza

wilh t-^lj)

'^i

the prier reading,

we may

interpret

it

as

"house of

knowledge", an interprtation perhaps more satisfactory than the former, since

Ea pre-eminently was

the god of science and wisdom.

The

signs

^t^^

Jind

^^||

havmg been confounded

already as early as the time of Eannatum',

we

will hardly

ever arrive at any conclusion.

Zimmern", Hommel' and others agre


abyss)
is to

that the absu (the waters

of.

the daik

be thought as a body of sweet waters, not as the ocan.

The Babyat

lonian records being uniform in their creed that the absu


tlien a

was situated

Eridu

seaport close to the

mouth

of the

two

rivers Euphrates

and Tigris

somgj

lield it to

be understood that the absu can hve been nothing else but the Persian

Gulf.
it is

This tlieory cannot be considered any longer, for from the Cration Epie
vident that the gulf

and

we

m^iy say the ocan in gnerai


of

is

identihed

with the sea-serpent Tianiat, the enemy


supposes with good reason that
not hve been very large; but
it

Ea and
at

his son

Marduk.

Hommel
ail e vents

was a lake
can

Eridu.

This lake can at

how

we

reconcile that supposition with the un-

mistakable conception of the Babylonian cosmology that the absu was the immense-

deep

a conception confirmed
is

by the very plausible theory that the Greek

aS-^sjo;-

and consequently the English abyss are derived from the Babylonian word absu?
There
it

hardly anything else

left to clear

away

the diffculties but to assume that

was

a small lake at

Eridu which extended

itself

downwards
body
of

to

immense pro-

portions, comprising

ail

the sweet waters in the interior of the earth.

Absu

there-

fore could be understood in a twofold sens 1) as the

water

filling the-

immense

abyss,

which

Ave

might

call

the deep; 2) the upper outlet or nnrrow

visible surface of this

immense abyss

at Eridu,
is

resembling a

little lake.

Accord-

ing to the exigencies of the context, absu

to

be rendered by "the abyss, the

deep" or by "holy lake".

Ea being the god

of this

absu or dark abyss,

it is

but befitting that he should

1.

2.
'S.

Cf. HoMMiL, Gfunclflss, p. 370. Tiiureau-Dangin, Bec/terc/ies, Nr. 188. Keclinschriflen und das cdte Te.itaiitent

(?>.

Aufl.), p. 359.

4.

Grund/-isi>, p. 366.

AN EARLY CHALDEAN INCANTATION OF


sport blatk as
liis

Tlll-;

"TEMPLE NOT EXORCISED"


is liis

219

favorite colour.

"Black huU''
lie

lofty title, blatk

is
iii

his tiee
tlie lino

at Eiidu, "universal

house of daikness"

ov lus inansion are called

foUowing on

oiir tablet.
lit.

Ad

ol)v. 3)

A7.S-

e-(ji(j-ga,
in

ineaiis

"o

totality of tlie

house

of darkiiess".

To avoid

getting-

lost
tliis

the labyrinth of niytliological spculations \ve will not examine,

whether

invocation refers to

Ea alone

or includes aiso the niembers of lus

couit and last not least his holy temple.

Ad

obv. 4)
it

The

sign

(g.\r)

ordinarily

means "food", Tluueau-Dangin

translates

also

with "bread"'.

-^yyy >py|
'to satiate",

pyy

corresponds according to Br. 8015


fill

to
is

the Assyrian scb


sliglitly

lit.

"to

the heart".
left

The

tablet hre
si-si

damaged, but
another

there

is

hardly space enough

between the

and the

e io insert

Word.

The two

signs si-si are exceptionally small.

According

to ail

appearances
repair his
lie

the scribe liad

made
it

a lapsus, putting another sign there

fiirst.

To

mistake he wiped

ont again and replaced

it

by two

si.

Naturally

had

to

economize with the space.


one
of the si

The

last

wedge

of the

^yy
is

coinciding witli the

lirst

seems

to

corroborate this supposition.

The

sign

^yy

originally represented an arm, as

apparent from the very

early archaic writing, and presumably

meant "strength".

Hre
it

it is

could also be
nearly alwavs

the inhx da, but not very likely, since in the latter function

preceded by the prefix'.

Besides

its

signification

"with" would rather obscure


it

than facilitate the interprtation.

The

^y^r after si-si is either

mre prolongation or
for the
I

means "this"
(amar).

',

probably

the latter.

The same holds good


young buU

y]r

after

^^

This word, in

Assyrian brn, means "young one"''.


for a diseased

suspect that the incantation was intended


the spcial

(since that

is

meaning

oi

amar) and

for that

reason, to arouse the sympathies of the god, he


title

was addressed by

his cherished

ani-gig

i.

e.

"black buU".

The
ing
is

^yy

{da) after

amar-a

is

of

course the postposition and the y{ () followlike in

presumably phonetic complment,

Gud. B.,

ix,

20

g'e-da-a-fji.

Ad

obv. 5) Dinjir
lias

Ud

Icalania si-ni-ku.

The

sign hre

employed

for

^}}
its

(kalama)
identity

not been registered yet in any sign


for certain.

list.

Pre Scheil considers

with kalama

Ad

obv. G) Dinc/ir

Ninab gic-ii-ne-yr-ra-ni-ku.

The

tliird

sign

is

slightly injured,

but enough remains to recognize the ka.


as plionetic

It lias

hre the value g, as the ^y>-T^y


in

complment proves.

This g- occurs also

Gud. B,

viii,

16,

and

Gud.

I,

IV, 1.

pound verb.
1.

The ka hre is first component (Verbal-Determinativ) to a coinThe second component, i. e. the verb proper, is badly mutilated,

2.

thein
3.
4.

TiiuREAU- Dangin, Les Cylindres de Guda, p. 75 (Cyl. B, vu, 5). Cf. my Die Sumerischeii Vorbal-Afjirinatice. Leipzig (Ollo Harrassowitz), hre uiider SVA.
Cf. ibid., p. 63.

lt'05, p. 30.

will

refer to

Delitzscii,

HW.,

p. 169.

220

AX EARLY CHALDEAN LNCANTATIOX OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED'


must hve possessed a value ending
as prefix often appears in the
in i\ as the prolongation

It

va indicates.
postposition
etc.

The

^^^C^y

Gudea
:

inscriptions.
to

The

J^

gnerai ly signifies "to" in the local sens


in the dative sens

"to go
is
is

somebody",

For "to"

("to give

to

somebody") ra
"to place"

usually employed.
participle.
It

Ad

rev. 1)

ly 7'ectus of the verb, the latter {status rectus)

J^J

(g-a)

= akanu

cannot be status

the archaic texts always being

preceded by a prefix.

^T ^TII ("hand" + "heart")


attitude peculiar to the patesi

is

not given

in

Brunnow.

Presumably

it

expresses hre something like "grce, help, granting of the ptition", perhaps that

Gudea on the monuments, having

his

hands crossed

over his heart.

The

J^

is its

represented in the archaic writing by slightly variating signs cordiffrent meanings.

responding to

In the Assyrian they


it is

ail

By
Ad.

reason of

its

miniature size on our tablet

difficult to

merged into ]^. make out which of

the varions archaic


rev. 2)

]^

was intended; probably the

postposition.

*^'^\

{tu)

"let redound". Like

texts

by varions characters.
I

J^, >-g:^| also is denoted in the archaic The one given hre has the meaning fonnare,
be" or
in

gignere which

translate freely "let become, cause to

our case "let

redound".

-^|
prsume
it

{tur) in its signification

"sick" has to

my
to

knowledge not been signalized

yet in the archaic texts.


to

Supposing the ^'^\

be the verbum regens,

we must

be the imperative or precative form, as the incantation necessarily

contains an invocation.

The

precative occurs very frequently in the archaic texts.


g''e

but no instance has been recorded where the precative particle

or ^'a

is

omitted,
of

whereas

of the rarely occurring imperative the endlines of the

two cylinders

Gudea furnish us

if

we

accept the translation of

Thureau-Dangin

two instances
that

of the imperative particle u-mi-{ni) left out.

Hence

it

is

more probable

>-^y

is

the imperative than the precative.


little.

For the sens

of the sentence this dis-

tinction imports very

It

may be added

hre that in the Early Sumerian the

verb always comes at the end of a sentence.

Now
exorcised

the
:

rubrical part

commences.

"The

incantation of the temple not

with

sait the solution (of the spell) effect!"

The

sign tu^ {g^b) has

in the exact

form
it

in

which

it

appears on our tablet not been reproduced in any

sign

list,

but

so closely resembles the sign

gab

in the

cne of Urukagina IV.

7 registered by Thureau-Dangin, in Recherches, Nr. 64, that there can be no

doubt as

to their respective identity.


(cf.

Gab

^= pataru

(ntoB)

is

often used in ruits

brics of the incantations

Delitzsch,

HW.,
:

p. 522).

Sig has for

most

common
anything
this

quivalent n32 (Del.,

else but the imperative.

HM^., p. From

178, 3

"machen, thun"), and cannot be

the syntactical point of view

we must

cali

form

mun gab

sig exceedingly brief.

There having existed a whole

sries of

sait-incantations,

it

must hve been


it

a frquent formula

and therefore we may

reasonably suspect

to

be a mutilated sentence like those

we employ on

our

AN EARLY CIIALDEAN INCANTATION OF

THl-l

'TEMPLE NOT EXORCISE!)"


etc.).

221

mdical prescriptions ("one teaspoon-ful evei'y liour",

Consequenlly

we

may

dispense ourselves from any too close grammatical analysis.

Provided

tliat

the forras tu (rev. 2) and sig (rev. 3) represent an ordinary form

of the imperative,

we
:

could set

it

down

as the Gth instance

where

in the

Early Suleft ont.

merian the prefx (belonging to the vocal-, m-, n- and b- group)

may be

The other

five are'

1) after the precative particle (/e resp. (fa;

2) after the ngative particle 3) in the inftnitive;

nu;

4) in the participle (including ail the verbs


5) in relative sentences.

with

tlie sufTix

^^

->J[-

{m)';

In

ail

probability this rule will hve to be formulated

it

would be prmastatus
be

tur to do so

now

In the Early Sumerian the vevb


rectus always preceded by a prefx.

is

in

affivmatwe sentences in
ail other cases

tlie

In

the preji.jc

may

omitted.

The following The


incantation
is

line gives us the title of the ritualistic

book

of

which our ini.

cantation must hve formed a chapter.


of the (class
is

Iniin-inima mun-su-a-tum-da-kam
:

e.

named)

Carrying

sait in the Jtand.


it

This

last

named

Sumerian expression
lias

not as complicated as

appears at
for

first sight.

^T
the

(tum)

for
to

its

chief-equivalent

alku "to go" and

secondary

ablu "to bring,

carry".

This double meaning bas something of a parallel in

Arabie <!>= "he came",

^U
:

"he brought".

The

^jj

{da)

is

post:

position and imparts to the verb the sens of the Latin ablative of the

gerundium
:

tum-da

{ap)portando r= English
This da

"bringing, carrying" =:

German
also

"indem

man

trgt".

we meet
^yyi'^

frequently in the

Gudea

inscriptions in the ex-

pression
verbs,
e.

^J^

XX^^^

^ly

lii-g-ga-da
etc.
;

= diligendo\

with other

g. Cyl.

Gud., vni, 12, 14, 19, 23,


often

ix, 2, 4, etc.
is
.

The ^>--< {kam)'so


of the genitive case

met with

in the titles of the incantations

the particle

ka

resp. ge plus || *^*^ (a/n)

est,

erit, J'uif'

Hre the

whole expression niun-su-a-tum-da ("Carrying


of the sries of incantations
is

sait in

the hand") being the


It is

name

put in the genitive case.


of

a peculiarity of the
like a

Early Sumerian that a whole group


declined,
e. g.

words may be treated

noun and be

Gud. E, vu, 20
resp. ka-ge the

{Gudea}- mulu--r-a-ge

= "of

Gudea who has


ka

builtthe temple".
particle

Furthermore, everywhere where

we meet

the double genitive


to the first
is

ka-ka

whole group

of

words belonging

treated like one


i.

noun and made subject E.

to the

second genitive particle ka resp. ge,

e.

it is
:

declined.

g. in the lamentation of

Urukagina {R. A., VI,

1, p. 29),

II,

10

gi-ka-na dingir nin mag" tir-azag-ga-ka-ka

"the gi-ka-na

of the
is

sacred forest of Nin-mag'" the whole group "the sacred forest of Nin-mag'"
1.

Cf.

s VA.,

p. 15 sqq.

2.

Cf.

SVA.,

p.

56 sqq.

3.

Cf.

5 VA.,

p.

30 sqq.

4.

Cf.

SVA.,

p. 60.

222

AN KARLY

CITAT J)EAX

INCANTATION OF

TIITs

"TEMPLE NOT EXORCISED


9-14, \\e find a sentence

considre! one
of 5

word and

as such declined.

In

Gudea E,

ii,

Unes ruled by the particle dim=z "as, like".


In

many

incantations

we

liave

t^

io'e)

instead of

^*^

(/lain) as
-Jf:

the iast

word.
oniitted.

Tliis^V stands either for t:yyj

{'je).

Tlien the verb ^y

{in)

= est
a

is

heading like inim-inima

utufj-fj'al-g'e literally reads


i^^

"An

incanta-

tion of the (class)

Eril Spirit".

Or t-^z

hre valued

gam

resp.

kam.
paIn

This custom of the ancient Sunierians to use

sait in the

exorcisms finds

rallel in the ritual of the Catholic Church und other Christian comniunities.

the Mrst

named

it is

used in the exorcism adhibited


It is

in the blessing of

holy-water,

also in the exorcism before baptism.

symbol

of the Christian

Wisdom im-

parting immunity against corruption, es[)ecially the corruption of original sin.

niSTORICAL NOTlsS
This tablct furnishes vidence for the well founded contentions
of

Homniel and

others that the Babylonian incantation formulas coUected for the library of the Assyrian

king Ashurbanipal at Niniveh Avere not originals, but dated back

in that

same form

to

at least the

time of Hammurabi,

i.

e. ca.

2200 B. C.
i.

It

even proves beyond those


to

contentions that they existed at a niuch earlier period

e.

according

the

"Bears"

of

Babylonian chronology

is

if

it

be permitted to introduce an expression borrowed from

the phraseology of the American boards of trade

at

least half a
it

millenium before
to as early as

Hammurabi, whilst according


before our era.
is

to the

"Bulls" we

may advance

up

3500

There
e.

no reason whatever
dition.

to justify

the supposition that our tablet

an original

i.

the

first

From

the circumstance that the rubric seems to


it

contain an abridged formula and the fact that

formed part

of a library

we would

rather judge that the incantation literature of that time had reached a well advanced
stage.
this
If

the proveniance of the tablet

is

realjy Sippara, as the Pre Scheil believes,


is

would strengthen our hypothesis,


has been

since Sippara

by no means the oldest religious

center of the country.


It

commented upon by

others that the era of

Gudea

is

characterized by a
at

high stage of civilization.


lus time.

We

may even

say that civilization

was already ancient


of Elani

lively

commerce extended

itself

from the mountains


in spices

and the

Persian Gulf to the Mediterranean Sea, not only


the Libanon and

and pepper, but cedars from


to the

immense blocks

of stone

from Central Arabia were shipped


it

banks
in

of the Euphrates.

Furtwngler expressed

as his opinion,

if I

remember

right,

one

of his lectures that the statuary art of the

epoch

of

Gudea was never reached

again in Chaldea, not

even under the mighty Assyrian empire.


(of his

Gudea

calling himself

"the

faithful

shepherd

people)" and never attributing to himself any high-

sounding

titles

noble constrast to Nebukadnezzar and other Babylonian kings

betrays a cultured mind which

we

can impossibly expect to find in a people just


to

emerged from barbarism.


tion
is

Everything points

an ancient civilization and the queslet

readv for the vote whether

we had

not better

Naramsin

kiniz of

Agade

AN EARLY CHALDEAN IXCANTA JIOX OF


enjoy the antiquity assigne!
lo liim

Tin<:

-TKMPLK NOT KXORCISIMJ


tlie

'

223

by Nabonidus,

last kiiig of

Habyloiiia,

i.

e.

3750 B. C.
Tliere having existed a code of
tabUt
tlie ritualistic

law long

bol'ore

Hammui'abi, as
life

oui*

seems
in

to indicate, there miist

hve existed aiso

religion
of

and public

going

hand
civil

hand

as

llie

Gudea

inscriptions abundantly

demonstrate

code of the
|)uts
tlie

law.

Besides the extraordinary commercial development of that era


ail

existence of such a code beyond

doubt.

Hence the code


of the country,

Hammurabi can hve


an earlier code

been nothing more but the remodeling


of law, necessitated

like the Code Napolon of


is

by the altered condition

Sumerian, Semito-Baby-

lonian, Elamitic

and Arabian dynasties having succeeded one another.


tliat

To
ail-

vindicate our assertion

the temple E-nii-ub


it

the foremost sanctuary of

Chaldea and the oldest

in the world,

will be necessary to j)roduce hre a brief


It

sketch of the chief characters of the Babylonian panthon.

was a well organized


Ihing like

hierarchy, the respective rank and dignity of every one of the principal gods being

expressed in numbers, with a triad of gods at


hall in

its

liead

some

Tammany-

New-York

the god

Anum

acting as presiding elder.

In conformity to his

exalted position he never concerned himself very seriously about the dtails of his

administration and never suffered from overwork, but a good deal liko the prsident of
a big corporation he signed an important

document once
and

in a while, assisted at a

banquet

at eventfui occasions like after the great flood

number,

60.

considerably greater amount of

last not least, he drew the highest work incumbered on the god next in

order, Enlillal, the Bel of the Smites.


of the

He was

invested Avith the dignity of Secretary


to his

War

and Foreign
less,

Office

and

of course

owing

increased activity his rmugreat triad, Ea, should

nration

was

only 50.

The god who ranked


For
of

tliird in this

certainly not excite our envy.


Interior, of the Cuit

in addition to his portefeuille as Minister of the

and Education^
other things he

Arts and Industry, he officiated aIso as Highto the

priest
to

and above

ail

was physician

court of the gods as well as


difficult position

humble humanity.

That

in accordance
It

with his more

he drew a

smaller number, goes without saying.

was only

40.

Being thus overloaded with

work,

we may

not blme him,

if

he retired early from business handing his vast enter-

prises over to his son the

god Marduk.

No doubt
afairs,

the latter had received a thorough

course and had been well initiated into the


plicate nature he

nevertheless in cases of a more comof his

had

to recur to the superior

wisdom

aged

father.

So we

thid

him one day entering with

a client into the innermost recess of his


lias

paternal abode'.

"My

father, a

headache

gone ont from the mountain


"

of the

winds^".

The

old

gentleman did not seeni

to liear.

My

father,

an evil curse like a


it,

dmon

lias

taken hold of this man".


'

Twice Marduk had


I

to say

the Chaldean
will be freed",

chronist adds.

What

this

man

has done,

do not know, nor

how he

IV Rawl., 7, 16^ ff. HoMMEL, Sumeisc/ie Lesest.cle, p. 133. Sumerian -kur "temple of the country or of tbe mouQtaiu". It is the name of ihe temple of Bel in Nippur, presumably referring to the god's character as lord of the upper parts of the earlh, like the name E-lair alo means the mountain of the temple E-absu in Eridu alludes to Ea's quality as lord of the abyss.
1.
2.
:

224

Ax\

EAHLV ClIALDEAN INCAX ATIOX OK THE 'TEMPLE NOT EXORCISED"


1

Marduk

continuod.
iii

To
1

liiin,

i.

e.

tho god Marduk,

Ea

replied
is

"My son, what


tlie

kiiowest

thou not,

what can

add

(to tliy

knowledge)"?

As

usually

case in such cirthe old god, per-

cum.stances, tho llattery pcrplexed

Marduk

for the

moment whereat
assumed
I

haps not without a

sliglit
is
it

admixture
that thou

of impatience,

more

ofRcial air also

"0
esl.

god Marduk, what


Go,

knowest not?

What
etc.

know, thou
:

knowholy

my

son, a god

Marduk".

The

oracle' given then

commenced

to the

house

of libation take liim!

His enchantment break!"


little

This seemingly harmless

narrative grants us perhaps

more insight
rate
it

into tho

development
ail

of

Chaldean theology than any other

we

possess.

At any

contains

the lments necessary to bridge safely and gricefully one of the most dificult prois

blenis that, as

avowed by

ail,

confronted the priesthood of Babylon.

We

are acquainted with the custom of the ancient nations, Greeks,

Romans and

barbariansv. to stock their temples with prsents, sometimes of priceless value, for

which reason the varions priesthoods made every

effort, often

taking recourse to rather

questionable resources, to promote the fam and popularity of their respective gods.

Ea

posing as the great physician, his services must hve been greatly in demand.

For

every sickness was ascribed to the influence of some evil spirit


M'ere synonyms and

sick and

demoniac

Ea was

the only one

who

could break the spell.

Besides he

was

the lord of the good council.

In every-days affairs his help

was indispensable, he

was pre-eminently the family god.

We

niay safely assume that his temple in Bridu


in

was loaded with


chief reasons,

treasures,

more than any other shrine


to

Chaldea, and this afluency

of riches, requiring

no exertion on the part


this

of the people of Eridu,

may be one

of the

why

good people never amounted

anything

in politics.

The

re-

venues provening from the sale of holywater from the Euphrates, prescribed for certain
exorcisms, and from the sale of other devotional articles need no spcial mention.

That the priesthood


fact

of

Marduk

in

Babylon should hve been indiferent


Marduk's character
as mediator

to this

would be

to believe in a miracle.

between

his

fatlier

Ea and suffering humanity may hve diverted some


rich prsents unquestionably

of the

money, but certainly

not

ail;

were reserved

for the

"old doctor".
i.

To
as

stop

that "export" of the gold there was no other

way
of as

but to eut the knot

e.

bave the

people understand that


that
it

Marduk was possessed

much power and wisdom


callers.

Ea and

was the old god's good pleasure not be disturbed by

There could hardly

be any shrewder method divised


in
its

to administer to the faithful this

new

doctrine which
this little

naked form would hve sliocked them as a heresy pure and simple than

from which the winds arise. From this passage it would seem that Marduk did uot iaherit his surBel" from the Bel of Nippur. Bel meaning "lord" it is more probable that he received that title from the Babylonians for being their lord par excellence and perhaps also through the efforts of his ambitions priesthood, as P. Lagrauge points out (Religions smitiques, p. 328) to establish a prestige for their god.
leo-iou

name

'

1.

Sumeriau

k^

(m

= "word"),

Assyrian assu ("because", simular

to the

"whereas"

in the Engiish

lgal documents).

This ma corresponds exactly to the biblical debir (oracle) which Sayce mentions in his Tke Antiquitij of Oriental Literatwre, p. 55. Sayce advances the very plausible theory that this famous shrine debir, alias kirjath-sannah, alias kirjath-sepher ("city of books") received that latter name from a great temple library adjoined to the oracle. 2. Cf. DLLiNGER, Judcntum and Heidentum, passim.

AN EARLY CHALDEAN INCANTATION OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED"


dialogue between

225

Ea and
it,

his son

Marduk.

Tliat

tlie

civic pride of

tlie

Babylonians, as

Jastrow aptly styles


tical

helped them to assimilate


its

tliis

new
is

theology and that the poli-

ascendency of Babylon facilitated


that,

propagation,
laler

understood.

And

so

it

hap-

pened

as Jastrows

puts

it,

"in the

periods of Babylonian

history,

Ea

enjoyed a theoretical popularity rather than a pratical one'".

An
as
I

extraordinary sacredness seems

to

hve attached to the person of the god Ea,


ail

will

endeavor
it

to

show; he

is

the only one of

the Babylonian gods

whom

the
as

people deemed

necessary to approach through a mediator, the god Marduk,


It is

who
it

such occupies a unique position in the Babylonian panthon.


this

quite probable that


if

mediatorship originated at a very early period of the Chaldean history,

did

not form an insparable part of the cuit of Ea from the very beginning.
as mediator

In his quality

Marduk was
this

so to speak the door

by which

to enter into the prsence of

Ea.

From

circumstance

we may, without going


of course is Ea.

far out of the


its

way,

in fer that
to this

Marduk's old shrine Babylon, meaning "portof the god", owed


diatorship of

name
witli

me-

Marduk.

The god then

Supposing
"port

Sayce' that

Babylon was originally a colony


appertained
to

of Eridu, this attribute

of the

god" may hve


up thehead"

Marduk

or to his temple in Eridu long before the foundation of Babylon.


as

The name Esagilof Marduk's temple could beexplained


i.

"houseof

lifting

e. in

Marduk's temple the people dared

to lift
officiai

up their head

to their god, in Ea's temple,

they dared not out of rvrence.

The

name

of

Ea must hve been

his

name

En-ki-ge,
the

"Lord En-lU-lal "Lord


i.

e.

of the earth". of the air",

So we would judge by force of parallelism, from Bel's original name. Certain indications seem to
self-understood by
in its place,
e.

justify the suspicion that this

name En-ki-ge was never pronounced,


i.

reason of

its

sacredness, and that Ea,

"water-house" was substituted


(i.

parallel to the rva^ of the bible

and the sumu

e.

"name")

of

the ancient Arabian

mythology.

On

our tablet Ea

is

not addressed by his name, but only by his surnames.

AUowing, however,

this inference as well as

our interprtation of the

name Babylon

to pass as conjectural,

one conclusion

is

safely

warranted by the cuneiform records


of the

that the ancient Chaldeans

endowed the character


temple
it

god

?Ja

with a sacredness out


their other gods.
city

of ail proportion to the degree of vnration in

which they held

When
(i.

Gudea

set out to build a

to his

god Ningirsu, "he purified the


fire'".

e.

the temple district Girsu) and fUed


is

with

Uru mu-a^ag ne

ini-ta-lal.

This

hardly to be understood that he had the ground swept and then burned the old

rubbish.

Asag,

literally

"to shine,

to

be briglit^", never means "to purify" in the


i.

physical sens, but always in the metaphorical sens,


sacred".

e.

"to make sacred" or "be


:

For instance in the exorcism given in


heaven he

44^, 26

an dim g^e-en-a^ag-ga
it

(the sick person) like


:

may be

pure*".

Hence

is

vident that Gudea


as the usual

hre means to say


1. 4.

"he exorcised
2.

the building-ground"

which was done,

Religion,
If

p. 422.
is to

Antiquity, elc, 922.

3.

Gud. B, m,
(i.

12.

we

the god Ea)", as Hommel proposes, then will hve to render Uru-azaga "city of the brilliant or sacred one (i. e. the goddess Ba'u)" instead of
Eridu(ga)

be interpreted "city of the good one

e.

"sacred city". 5. Delitzsch, Lesestcke,


RECUEIL, XXVIII.

p. 118.

NOUV. SR.,

XII.

29

226

AN EARLY CHALDEAN INCANTATION OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED"


lire'.

form iam-ne-sub sliows, by

We

niny with good reason suppose that


tlie

it

was the

custom
to

al

lover to use an exorcism before the laying of


belief the air

corner stone, since according

Sumerian

was teeming with

evil spirits, emissaries of the -lair, the

mountain-house, or some other niischievous place.

But the exorcism being performed


at

through the invocation of the god Ea and his sacred temple

Eridu, what was done

when

the latter temple

was founded?

In wliat

name was
It

it

exorcised?
its

What
ail

holy

place could be invoked?

There was none.


its

For every temple owed

sacredness to

the -absu, the temple of Eridu, and

god.

was the source from vvhich


and holiness.

other

purity emanated.

It

was the standard


it

of ail purity
it

When

Gudea had

finished his temple and dedicated


IV,

"like Eridu

was made

a sacred place" Gud. B,


its

8).

"Sacred place" was


its

for the ancient

Chaldeans a synonym of Eridu and


set

temple -absu and of


to

holy lake.

Gudea

up an image

of the latter
ail

parallel
Presu-

the brazen sea in Solomons temple

in

one of his temples to


to

appearances as a

holy-water fountain.

No doubt
ail

it

had the duty

ward

of

the evil spirits.

-mably a simular basin was found in every temple.


Ea's precedence before

other gods appears also from the Babylonian Cration


of the

Legends, although they unmistakably betray the efforts


priesthood of Alarduk) to extoU the merits of their god
other immortals.
to

Babylonians
at the

(i. e.

the

Marduk

expense of the

The conspicuous

part

which he plays

in tliem,
'

belonged originally
:

another god, as Zimmern' remarks,

or, to

speak with Jastrow


i.

"the prsent form


This somewhat

of the

Babylonian Cration Epie

is

eclectic",

e.

selected

from early Chaldean ori-

ginals with

more than due regard

for the interests of the

god Marduk.

chauvinistic tendency comes especially to light in the Cration Legend given in C. T.,

XIII, 35, which as the \*^>^ shows served as an incantation.

From

its

lengthiness

we would

conclude that

it

was not used

for

every day's exorcism's, but only for solemn

occasions like the dedication of a temple, or the inthronisation of the king of Babylon

an New-years day when amongst great pomp and crmonies he took hold of the hand

Marduk and was thus tions. It commences in what had not been made
of

declared legitimate ruler for another year, or simular clbratelling us in eleven


:

Unes (the number of the god Marduk!)


of

"The

sacred house had not been made, the house

the

gods on a holy place had not been made'

"reed had not been made, a

tree

had not
etc.,
is

been made,

"a house

had not been made, a city had not been built,"

until the expectaiion of the hearer is about raised to the point

where

to

ask

When

there linally something made", great emphasis


If
:

when

at the

12th verse the incantation sets in with


built."

"Eridu was founded, Esagil was

the priests of

Marduk

boldly tore

down

the other gods from their high pedestals

to elevate

Marduk
place

in their place,

they did not dare to deprive Ea and his city Eridu of


a vnration

their

firt

dean people.
may

how high Although officially Ea


ace. to
13r.

a proof in

Ea must had

stood with the Chal-

contented himself with the third place in the

1.

y,ii-lal

4635 also signify


^E-lal

certaiuly excluded hre. b'rS "to

Besides

make

perfect''.

hbp

2.

KAT.,

p. 491.

" to dishouor" (Del., HW., p. 585). This meauing is occurs only once aud it is doubtful whether it should not be 3. Religion, etc., p. 422. 4. I. e. Ea's temple at Eridu.
:

hhp

AN EARLY CHALDEAN INCANTATION OF THE "TEMPLE NOT EXORCISED"


hierarchy of the gods, he was in reality the foromost in power and
to his
it

227

was

entirely

due

good nature that

lie

did not by a coup d'tat proclaim himself suprme sovereign


of the clipse of the

of

heaven and earth.

For during the time

sun or Ihe

moon when

the orders celestial and terrestrial


Spirits,

were

in

danger

to

be overthrown by the seven Evil

when

fear

and tribulation prevailed amongst the gods and the mortals, when
himself was at the point of perishing in a flood of anguish,
:

the

suprme god
alone

Anum

it is

Ea

who

saves the situation

by

his

magie word the universe

is

delivered.

This legend clearly demonstrates that Ea alone was considered


the attacks of the devils,
ail

immune

against

other beings

the suprme god

Anum

not excluded

its

being at least at times subject to them.


god^
it

Since the shrine was always identified with

follows that Ea's habitation also had always been

immune from any


i.

invasion

of the

dmons.

How

then could that temple be exorcised

e.
it

purifed from the evi

spirits,

having never been poUuted by them?

Consequently

was the temple E-nu-

sub, the temple not exorcised, the sanctuary always immaculate, the holy of holys, the place sacred above
ail

others, the holy house of the gods, the temple of the holy lake,

the house of the paradise.

Or
'
'

as the Chaldean account of the paradise has

it

In Eridu there stands the black tree of the message, out of a sacred place

it

grew

"Its buds' of lapis-lazuli towards the holy lake they reach'.

"The god
"

Ea's walk to Eridu, abundance


is

it

brings.

"His habitation

the eye of the earth'.


its

From

his holy

house which like a grove spreads

shadow,

"Into the interior of which no

man

has ever entered,


of the

"Wherein the Sungod and the Tamrauz dwell, from the mouth "The gods Beautyful-face* and Youthful-eye' over the head of "The incantation of the holy lake they hve placed."

two

rivers

the

aflflicted

man

This holy house on the sacred spot by the holy lake of the paradise

is

our E-nusub,

"the temple not exorcised, the house always immaculate".


Paris, Jau.
3,

1906.

Assyriao nmu in this couoectiou is not yet known. Ordina"Aussehen, Erscheiuung." One of the Assyriau monuments in the Louvre (Salie d'Echmounazar) represents an jAssyrian king lifting up his right hand, evidently in supplication, to a tree. In the left hand he holds a scourge consisting of three strings with a knot each, perhaps a symbol of penance. The seven pairs of branches show a bud at the top of each branch. The five upper pairs are turned downwards, the two lower pairs upwards. Perhaps by ''Aussehen" (syn. "exterior") of a tree the
1.

Coujectural.

The exact meaning


Del.,

of the
:

rily

it

signifies ace. to

HW.,

p.

252

cutermost parts, i. e. the tops of the branches are meant. 2. 1 retain hre as far as possible the Babylonian position of words. "the place of the eye of the earth". Presumably the holy lake is se called by reason of 3. Literally asar irsitim, i. e. the place of the earth. clearness, Assyrian having strength, llourishing. KA-g^e-gdl. Ka := Assyrian appu (face), ^'e-^^ 4. Sumerian "having a young eye". 5. Lit.
:
: :

its

TABLE DES MATIERES

Pages

Comment
Note

doit-on tablir une gnalogie gyptienne? par Georges Legraix

sLir les

gnalogies gyptiennes et leur utilit historique, par Fr.

W.

von Bissing

6
8 15

La XIP dynastie de Mantlion, par G. Maspero


Notes sur
le

Papyrus Golnischeff, par G. Maspero


P'r.

Glasblser oder Metallarbeiter ? von

W.

von Bissing

20
22

Notes sur quelques localits de


Les Inscriptions du

la

Basse-Egypte, par

Ahmey-Bey Kamal

Wadi

Brissa et du

Nahr el-Kelb, par Stephen Langdon

20
61

Sinouhit, protocole du dbut, par G.

Maspero

Calculs gyptiens du Moyen-Empire, par G. Daressy


Sinouht,
1.

62
72

134-135, par G.
n"

Maspero

Le Papyrus

1115 de l'Ermitage imprial de Saint-Ptersbourg, par

W.

Golnischeff

73

propos de l'ostracon 25074 du

Muse du

Caire, par Fr. "W.

von Bissing

112
113
131

Les noms de l'esclave en gyptien, par Jules Baillet

Jakob Krall, von A. Wiedemann

Nouveaux renseignements sur


Varia, von

les

dernires dcouvertes faites

Karnak

(15

novembre 1904

137
161

25 juillet 1905, par Georges Legrain

W.

Spiegelberg

Demotische Miscellen, von


Koptische Miscellen, von

W. Spiegelberg W. Spiegelberg
Brummer

187

204 214

An

early Chaldean incantation of the "temple not exorcised", by Vincent

CHALON-SUK-SANK. IMPRIMERIE FHANAISE KT ORIENTALE

E.

BERTRAND

DOMICILE DES ESPRITS

(LE), Papyrus du Muse de Turin publi en fac-simil par R. V. Lanzone, de Turin, 11 planches et 2 pages de texte. In-f.
In-8".

le

professeur
;^0

fr.

DUSSAUD (R.). Histoire et religion des Nosairs. Gr. in-8". DUTENS (A.). Essai sur l'origine des exposants casuels en sanscrit. DUVAL (R.). Trait de grammaire syriaque. Gr. in-8.
Les dialectes No-Aramens de Salamas. Textes sur publis avec une traduction franaise. In-8\

fr.

6 20

fr.
fr.

l'tat actuel

de la Perse et Contes populaires, 8 fr.

EBN-EL-FARAD. Posies en arabe. Gr. EBN-HAUCAL. Description de Palerme


ln-8".

in-8.

au milieu du X

sicle de l're vulgaire.

40 fr. Traduit par M. Amari.


1

fr.

FAIDHERBE

(le

gnral). Collection complte des inscriptions


pi.

numidiques (libyques) avec des aperus


12
le
fr.

ethnographiques. In-S" avec

FARHAT

Dictionnaire arabe, revu, corrig et considrablement augment sur l'auteur par Rochad Dahdah. Gr. in-S".
(G.). dit

manuscrit de 30 fr.

FUTUH EL-HABACHA

GAYET GOLNISCHEFF

des conqutes faites en Abyssinieau XVI'sicle, parl'lman Muhammad Ahmad Gragne, version franaise de la chronique arabe du Chahab ad-Din Alimad. Publication commence par A. d'Abbadie, de l'Institut de France, termine par le D' P. Paulitschke, de l'Universit de Vienne, ln-8". 20 fr. (A.-J.). Muse du Louvre. Stles de la XIP dynastie, 60 pi. avec texte explicatif. In-4. 17 fr.
Jaillon et Lemasson au sujet des Une excursion Brnice. Lettres de perses de l'Isthme. Stle de Darius aux environs de Tell-El-Maskhotah. In-4, avec 4 planches. 7 fr. 50

(W.).

MM.

monuments
(E. de).

GOTTBERG
GUIEYSSE

Des cataractes du Nil

et

spcialement de celles de Hannek

et

avec 5 cartes.
d'aprs les

de Kaybar. Gr. in-4, 20 fr.

(P.). Rituel funraire gyptien, chapitre 64". Textes compars, traduction et Papyrus du Louvre et de la Bibliothque Nationale. In-4, pi.

commentaires
20
2
le
fr.
fr.

GUYARD
JQUIER

(S.).

Nouvel

essai sur le pluriel bris en arabe. Gr. in-8".

INSCRIPTIONS
(G.).

hiroglyphiques copies en Egypte pendant la mission scientifique de M. E. de Roug, publies par M. le vicomte J. de Roug. 4 vol. in-4''.

vicomte 120 fr.

JOHANNES DE CAPUA.
JORET

9 fr. y a dans l'Hads. Gr. in-8"; Directorium vitse iiumanae alias parabola antiquorum sapientium. Version latine du livre de Kalilh et Dimnh publie et annote par J. Derenbourg. 2 vol. gr. in-8". 16 fr. (C). Les plantes dans l'antiquit et au moyen ge. Histoire, usage et symbolisme. V^ partie Les plantes dans l'Orient classique. Tome I"' Egypte, Chalde, Assyrie, Jude, Phnicie.
livre de savoir ce qu'il
' : :

Le

In-8.

fr. fr.

'

Le

mme
(E.).

ouvrage. Premire partie.

Tome

II

l'Iran et l'Inde.

Un

fort vol.

in-8%

12

LEDRAIN

Les monuments gyptiens de

la

antiques). 3 livraisons. In-4".

Bibliothque Nationale (cabinet des mdailles et 37 fr.


:

LEFBURE
LEPSIUS
LEVI

(E.).

Le Mythe Osirien. Premire partie


partie
:

Les Yeux d'Horus.

In-4.

Au

lieu

de 20

fr.

15

fr.

Deuxime

Osiris. In-4".

20

fr.

(C.-R.). Les mtaux dans les inscriptions gyptiennes, traduit de l'allemand par "W. Berend, avec notes et corrections de l'auteur. In-4'', avec 2 planches. 12 fr.

(S.). Le thtre indien. Gr. in-8. Quid de Graecis veterum Indorum monumenta
(J.).

18
tradiderint. In-S".

fr.

fr.

LIEBLEIN

Index alphabtique de tous les mots contenus dans le Livre des Morts publi par R. Lepsius d'aprs le Papyrus de Turin, ln-8". 12 fr. MARIETTE-PACHA. Denderah. Description gnrale du grand temple de cette ville. 4 vol. in-f et suppl. contenant 339 pi., ace. d'un vol. de texte in-4". 390 fr. Le volume de texte se vend part. 60 fr. Le supplment aux planches. Sparment. 10 fr. Monuments divers recueillis en Egypte et en Nubie. 28 liv. in-f". 168 fr. Les Papyrus gyptiens du Muse de Boulaq publis en fac-simil. Tomes I III, Papyrus 1 22. 3 vol. in-f" orns de 121 planches. 400 fr. Le tome III, 20 pi. en couleurs, se vend sparment. 100 fr.

Le Srapum de Memphis. Nouvelle dition publie d'aprs le manuscrit de G. Maspero. Vol. I avec un atlas in-f et un supplment. Les Mastaba de l'Ancien Empire. Fragments de son dernier ouvrage, publis d'aprs
par G. Maspero. 9
livr.
et

l'auteur

par
fr.

55
le

manuscrit
60
fr.

MARTIN

Textes religieux assyriens Gr. in-8, avec 1 planche.


(F.).
(G.).

babyloniens. Transcription, traduction

et

commentaire.
6
fr.

MASPERO
Une

Essai sur l'inscription ddicatoire du temple de Ssostris. d'Abydos et la ieunesse J F J

In-4.

^^^^

Hymne

au Nil, publi et traduit d'aprs les deux textes du Muse britannique. In-4''. 6 fr. enqute judiciaire Thbes au temps de la XX dynastie tude sur le Papyrus Abbott.
(Epuis)
histori antiquissim.

In-4.

De Carchemis
Mmoire
-^

oppidi situ et Gr. in-8", avec 3 cartes.


sur quelques

Accedunt nonnulla de Pedaso Homeric.


4
fr. fr.

Papyrus du Louvre.

In-4", orn de 14 planches et fac-simils.

20
Italie.

Rapport M. Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, sur une mission en


in-4".

Gr.
fr.
fr.

20

Les inscriptions des Pyramides de Saqqarh.

Un

fort vol. gr. in-4''.

80

MASPERO (H.). Les finances de l'Egypte sous les Lagides, 1906. In-S de 252 p. MLANGES d'archologie gyptienne et assyrienne. 3 vol. in-4. MYER (J.). Scarabs. The History, Manufacture and Religions Symbolism of the Scarabaeus,

12

fp.

50
fr.

15

in Ancient Egypt, ~Phoenicia, Sardinia, Etruria, etc. Aiso Reraarks on the Learning, Philosophy, Arts, Ethics, Psychology. Ideas as to the Immortality of the Sol, etc., of the Ancient Egyptians, Phoenicians, etc. in-8 cart. toile. 12 fr. OPPERT (J.). Mmoire sur les rapports de l'Egypte et de l'Assyrie dans l'antiquit, claireis par l'tude des textes cuniformes. In-i"12 fr. Duppe Lisan Assur, lments de la grammaire assyaienne. 2' d. In-8. 6 fr.

PALANQUE (C). Le Nil l'poque pharaonique, son rle et son culte en Egypte. Gr. in-8".' LE PAPYRUS DE NEB-QED (exemplaire hiroglyphique du Livre des Morts) reproduit,
M.
prcd d'une introduction mythologique, par Th. Devria, avec la traduction du Pierret. Gr. in-f". 12 pi. et 9 pages de texte.
(J.).

fr.

50
par
fr.

dcrit et
te.xte

50

Les chroniques de Zara Y'eqb et de Ba'eda Mrym, rois d'Ethiopie de 1434 1478 (texte thiopien et traduction), prcdes d'une introduction. Gr. in-8. 13 fr. PRIER (J.). Vie d'Al Hadjdjdj ibn Yousof (41-95 de l'Hgire 661-714 de J.-C), d'aprs les sources arabes. Gr. in-8. 13 fr. PIERRET (P.). Etudos gyptologiques comprenant le texte et la traduction d'une stle thiopienne indite et de divers manuscrits religieux, avec un glossaire gyptien-grec du dcret de Canope. In-4. 20 fr.

PERRUCHON

Recueil d'inscriptions indites du muse gyptien du Louvre traduites et commentes. Premire 50 fr, et deuxime parties avec table et glossaire. 2 vol. in-4.

Vocabulaire hiioglyphique comprenant les mots de la langue, les noms gographiques, divins, royaux et historiques classs alphabtiquement; accompagn d'un vocabulaire franaishiroglyphique. Gr. in-8". 60 fr.
>

Essai sur la mythologie gyptienne. Gr. in-8".

7 Gr. in-H", avec


1

fr.
fr.

POGNON (H). Une incantation contre les gnies malfaisants, en Mandate.

pi.

50 50

L'inscription de Havian. Texte, traduction et commentaire philologique, avec trois appendices et 12 fr. un glossaire. 2 vol. gr. in-8.

Les inscriptions babyloniennes du


L'inscription de

Wadi

Brissa. Gr. in-8, avec 14 planches.

10
1

fr.

RAMBAUD REGNAUD (P.).


(.).).

Raman-Nrar La langue Mand.

I", roi

d'Assyrie (rponse un article de

M.

Oppert).

fr. fr.
fr.

Gr. in-8".

5
19
et

REVILLOUT
1"''

Matriaux pour servir l'histoire de la philosophie de l'Inde. Gr. in-8". (E.). Papyrus coptes. Actes et contrats des muses gyptiens de Boulaq
Textes et fac-simils. ln-4.
coptes

du Louvre.
20
fr.
fr.

fasc.

Apocryphes

du Nouveau Testament. Textes. 1"

fasc. In-4".

25

Chrestomathie dmotique. 4 vol. in-4. 100 fr, tudes sur quelques points de droit et d'histoire ptolmaques. In-4. 10 fr. RITUEL funraire des anciens gyptiens. Texte complet en criture hiratique, publi d'aprs le Papyrus du muse du Louvre, et prcd d'une introduction Ttude du Rituel, par le vicomte E. de., Roug. Livr. 1 5. Gr. in-f". 60 fr. ROBIOU (F.). Mmoire sur l'conomie politique, l'administration et la lgislation de l'Egypte au temps des Lagides. Gr. in-8, orn d'une carte. 6 fr. Recherches sur le calendrier macdonien en Egypte et sur la chronologie des Lagides. In-4'. 9 fr. 2 fr. 50 La Question des mythes. 1" fascicule Egypte, Asie antrieure. In-8.
:

Questions d'histoire gyptienne, tudies dans le Recueil de travaux l'archologie gyptiennes et assyriennes. In-8".

relatifs la philologie et
1
.

fr.

2 fr. Recherches sur la religion de l'ancienne Egypte, le culte. In-8. chronologique de M. Lieblein sur les trois premires dynasties du Nouvel Empire gyptien et le synchronisme gyptien de l'Exode. In-8. 1 fr. 50 ROUG (E. de). Chrestomathie gyptienne ou choix de textes gyptiens, transcrits, traduits et accompagns d'un commentaire et d'un abrg grammatical. 4 vol. gr. in-8. (Epuis)

-Le systme

Recherches sur les monuments qu'on peut attribuer aux six premires dynasties de-Manthon, prcdes d'un rapport adress M. le Ministre de l'instruction publique sur les rsultats gnraux de sa mission en Egypte. Gr. in-4"^ avec 8 pi. dont 5 doubles. (Epuis). 50 fr. Inscriptions hiroglyphiques copies en Egypte pendant sa mission. Publi par le vicomte J. de 120 fr. Roug. 4 vol. in-4. SAADYA (Gaon de Fayyoum). Commentaire sur le Sefer Yesira ou livre de la cration, publi et traduit par Mayer Lambert. Gr. in-8". 10 fr. 6 fr. SAULCY (F. de). Dictionnaire topographique abrg de la Terre-Sainte. 1 vol. in-8''. SCHACK (G. von). Die Untervi^eisung des Knigs Amenemhat I. 1 et 2' Hlfte. Gr. in-4. 8 fr. TARAFA IBN AL-'ABD AL-BAKRI, Dwn. Texte arabe publi par M. Seligsohn et accompagn d'une traduction franaise. 1 vol. gr. in-8. 16 fr.

TE'EZZA SANBAT (Commandements du

phiques admis par les Falachas ou Juifs d'Abyssinie, texte thiopien publi J. Halvy. Gr. in-8".

Sabbat), accompagn de six autres crits pseudo-pigraet traduit par 13 fr. 50

VIREY

(P.). tude sur Gr. in-S".

le

Papyrus

Prisse.

Le

livre

de

Kaqimna

et les

leons de Ptah-Hotep, 8 fr.

CHALON-SU.1-S.\0NE, IMP. FRANAISE ET ORIENTALE

E.

BERTRAND.

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