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Em Swedenborg INDEX Des Arcanes Celestes 2sur4 E K

Ce document est l'index méthodique des Arcanes Célestes d'Emanuel Swedenborg. Il contient une table alphabétique et analytique des sujets et concepts contenus dans cet ouvrage en plusieurs tomes.

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Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
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Em Swedenborg INDEX Des Arcanes Celestes 2sur4 E K

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INDEX MÉTHODIQUE

DES-

ARCANESCÉtESTES
INDEX MÉTHODIQUE

ou

TABLE

ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE
DE CE QUI EST CONTEI'lU DANS LES

ARCANES CÉLESTES D'EM. SWEDENBORG

PAR

J.-F.-E. LE BOYS DES GUAYS

TOME PREMIER
A-K

SAINT-AMAND (CHER)

Ala Librairie de LA ~OUVELLE JÉRUSALEM, chez Porte, libraire.

PARIS

M. MINOT, rue Monsieur-le-Prince, 5B.


E. JUNG-TREU'ITEL, Libraire, rue de Lille, t9.

LONDRES

Swedenborg Society, 36, Bloomsbury street, OxCord street.

NEW-YORK

New Church Book-Room, 3'6, Broadway.

1863
ci
.....
DU EA 275
d'Édom sign. ceux qui sonl dans la
vie du mal d'après l'amour de soi,
8314. E
DUDAhl, Dudaim. Ce mot dont
la signification propre est inconn ue EAU (l') est le vrai; montl'é,
est dérivé de Dudim, qui signifie 2702. Les eaux sont les connais­
les amours et la conjonction par sances et les scientifiques, les mers
eux, 3942. Les dudaim, dans le en sont les collections, 28. Les
sens spirituel, sign. le conjugal du eaux sont les spirituels, ainsi les
bien et du vrai, 3942. intellectuels, 680, 739; et aussi les
DUIIAH, fils de Jischmaêl, sign. faux, 739, 790, 7307. L'eau est le
des choses qui appartiennent à l'é­ vrai de la foi; d'après la Parole,
glise spirituelle, surlout chez les 10388; montré, 8568. Tl est dit le
naLions, 3268. pain et l'eau pour désigner tous les
DUR, Durum. Le faux d'après le biens de l'am OUI' et tous les vrais
mal dans l'autre vie apparalt com­ de la foi, 4976; mont/'é, 9323. Le
me dm', mais le vrai d'après le bien vrai est par rapport au bien comme
apparalt comme tendre, 6359. Le l'eau pal' rapport au pain, ou com­
faux d'après le mal est d'autant me le breuvage par rapport à l'ali­
plus dur qu'i! est davantage confir­ ment' dans la nutrition, 4976. Les
mé, 6359. Le vrai en lui-même est eaux sont les vrais de la foi; cité,
dur, 7068, La foi sans la charité est 10238. Les eaux sont les vrais tal)t
dure, 8321. Tout ce qui est interne spirituels que rationnels, et aussi
et vient de l'interne parait dur à les scientifiques, 2702. Les eaux du
l'externe, s'il n'y a pas correspon­ baptême sont aussi les tentations;
dance, parce qu'alors il n'y a pas 10238, 10389. Le déluge etl'inon­
conjonction, 5511. :Être dur de nu­ dation des eaux sont les tentations
que, - Exod. XXXII. 9,- c'esl ne et aussi les désolations, 705, 739,
point recevoir l'influx, 10429. 756. Les faux provenant du culte
DUREMENT, Du1'(!. Parler dure­ de ceux qui sont dans la foi sépa­
ment: lorsque cela se dit de l'inter­ rée, et dans la vie du mal, appa­
ne, respectivement à l'externe qui raissent comme les eaux de la mer;
en· a été séparé, sign. la non-con­ ceux-là dans l'enfer apparaissent
jonction à cause de la non-corres­ plongés dans ces eaux, 81.37,8138.
pondance, 5511. Les faux d'après le mal apparais­
DURE-11ÈRE, 4045, 4222. Esprits sent comme des eaux impures au­
qui apparliennent à la province de dessus des enfers, 8137, 8138,
la dUI'e-mère, 4046, 8246.
DURETÉ, Dul'itics. Lorsque dans Puiser des eaux, c'esl être ins­
l'externe il n'y a pas la représen­ truit dans les vrais de la foi et être
talion de l'interne, il y a dureté, illustré, 3058. Les puiseurs d'eaux,
. 5423. Dureté de cœur de la nation lels que les Gibéoniles, sont ceux
iSl'aélite, 10612. qui désirent savoir les vrais sans
DÙRILLONS dans le crâne j d'oil avoir d'autre fin que de les savoil',
ils proviennent, 5563. 3058. Donner de l'eau sign. l'influx
commun du vrai, 5668. La Parole
est appelée fontaine et puits d'eaux
276 EB Et
vives; montré, 3626. Léger comme leurs cft'ol'llt pours'élancer apparais­
l'eau se dU de la foi seule ou sépa­ sent eooltne des ébullitions, 8273.
rée d'avec la charité, 6366. Quand les enfers s'efforcent de dé­
ÉBAL, fils de Schobal, chorite,­ truire le ciel, il apparatt comme une
Gen. XXXVI. 23,- sign. une troi­ ébullition, 9692. Il apparalt dans
sième classe de vrais, et une qua­ les enfers des ébullitions qui SOAt
lité de ces vrais, 6668. des efforts pour en sortir, 8273, f.
ÉBÈNE. Les cornes d'ivoire et ÉCAILLES (les) sont les choses
d'ébène, - Ézéch. XXVII. 15,­ qui sont entièrement externes,
sign. les biens extérieurs qui ap­ ainsi les 6ensuels, auxquels s'alla­
partiennent au culte ou aux rites, chent les scientifiques qui sont
if 72. Quelques-uns ont un crâne faux, 6693. Chez les très-anciens,
comme d'ébène; qui sont ceux-là? les intérieurs naturels étaient si­
5563. gnifiés par les choses qni sont des
ÉBER. Par Éber est signifiée une excroissances, tels que sont les
nation, qui avait eu Éber pour père, poils et les écailles de la peau, il
12:>8. Éber a institué le premier ,savoir, les intérieurs qui provien­
une sorte d'église nouvelle, appelée nent du naturel quant au bien par
de son nom église hébraIque, qu'il la peau, et ceux qui proviennent
est permis par conséquent d'appe­ du naturel quant au vrai pal' les
ler seconde église ancienne, 1238, écailles, 3527. Les scientifiques
1342, 1343. Les deux fils d'Éber, inutiles abandonnent les célestes;
Péleg et Joklan, sign. les deux cul­ ils sont comme des écailles qui se
les de cette église, Péleg le culte séparent d'elles-mêmes, 1500.
interne, et Joktan le culte externe, ÉCAILI.EUX. De ceux qui, dans
12[10, 1262; en quoi consistaient l'au tre vie, constituen t la peau
les inlernes et les externes du culte, écailleuse, 5556. VOil' PEAU.
126i. Mais ce culte consistait prin­ ÉCARLATE DOUBLE-TEINT (1'),
cipalement dans les externes; pour­ Coccinaum dibaphum, sign. le
quoi? 1241.. Eber a institué les sa­ vrai céleste, qui est la même chose
crifices, eutièrement inconnus chez que l'amour mutuel, 9468, 9596.
les anciens, 1343, 2180, 10062. Le bien de l'amour mutuel est si·
Tout ce qui a été mis sous forme gnifié par l'écarlate double-teint, le
d'histoire depuis le premier Chapi­ bien lui-même par l'écarlate, et le
tre de la Genèse jllsqu'à Éber, ­ vrai de ce hien pal' le double-teint;
Chap. XI, - sign. des choses tout montré, 9668; lorsque la sphère
autres q~e celles qui sont expri­ de ce bien et de ce vrai se montre
mées dans la lettre, et là les récits visible dans le ciel iofime, elle ap­
historiques ne sont que des histo­ parait de couleur écarlate, 9668.
riques faits selon la coutume des Comme l'externe dê la Parole ap­
lrès-anciens, 1020; les nombres, parait de couleur écarlate dans le
les années de l'âge et les noms, ciel, et comme il y a du cielUlJ in­
jusqu'à Éber,- Chap. XI,- n'y si· flux dans la mémoire de l'homme,
gnifient que des choses, 737. dans laquelle les choses qui pro­
ÉnuLLITIONS. Les enfers veulent viennent de la Parole se présentent
continuellement s'élever, mais ils en cette couleur, c'est pour cela
sont réprimés par le Seigneur senl; que l'écarlate était employée pour
EC EC 277
qu'on se ressouvint d'une chose, 1 Ceux qui échappent sont ceux qui
9468; voi1' aussi 4922. ~evêlir d'é­ ont des restes (1'eliquiœ), 5899.
carlate double-teint, c'est instruire, ÉCHAUFFER (s'),Incalescel'e.
sur les vrais qui appartiennent au C'est venir jusqu'à J'ardeur de J'af­
bien de l'amour mutuel, ainsi sur fection, 4018; puis J'effet de l'affec­
les vrais d'origine céleste" 9468•. tion, 4019. Quand s'accroissent les
Être élevé sur J'écarlatc, c'est être j désirs et les affections, c'est-à-dire,
instruil dès l'enfance dans le bien Jes amours, le corps s'échauffe
de l'amour mutuel d'après la Pa-' alors dans le même degré, 5215.­
l'ole, 9468. Dans le sens opposé~ le Le soleil s'échauffait,- Exod. XVI.
double-teint et l'écarlate signifient 21, - sign. que la convoitise s'ac­
les faux et les maux contraires à croissait, 8487.
ces vrais et à ces bieqs, 9468. Par ÉCHAUFFEMENT, Incalescentia.
la femme assisc sur une bête écar­ Toute affection est signifiée par l'é­
late, - Apoc. XVII. 3, 4, - il est chauffement, même dans le langa­
entendu la religion catholique-ro-' ge ordinaire, 2146.
maine, dans laquelle sont profanées ÉCHELLE, Scala. Il y a des degrés
lcs choses saintes de la Parole par comme ceux d'une échelle entre les
application à des faux favorables vrais et les biens infimes et les vrais
aux amonrs diaboliques, par consé­ et les biens suprêmes, 3699; entre
quent favorables à la domination l'intellectuel et le sensuel, 5114 i
dans les cieux et dans les terres, depuis les intimes jusqu'aux exti­
9468. mes, 5144,5147. L'échelle sign. la
)~CARTER (s'), Declinare, sign. communication, 3699. L'échelle de
se détourucr du vrai vers le faux, Jacob, dont une extrémité est dres­
118i6. sée à terre, et dont l'autre atteint
ECCL~SIASTIQUES. Les choses qui, le ciel, sign. la communication du
chez les hommes, concernent le vrai qui est du degré infime avec
ciel sont nommées ecclésiastiques; le vrai qui est du degré suprême,
elles seront dans l'ordre, 10789, 3699. La tête 011 le sommet de l'é­
10793 à 107U9. chelle, c'est le ciel, 3700.
ÉCHANSON, Pincema. Par J'é­ ÉCIII, fils de Benjamin. Les fils
chanson du roi d'Égypte ont été de Benjamin sign. l'interne spiri­
représentés les sensuels qui sont tuel et ses docll'inaux, 6024.
subordonnés à la pal"tie intellec­ ÉCLAffiS (les), Fulgura, sign.
tuelle, et par le bDulanger ceux qui l'éclat et la splendeur qui provien­
sont subordonnés à la partie volon­ nent des vrais divins, 8B13. Les
taire; que ceux-là aient été rete­ éclairs sont les vrais divins qui il­
nus, et ceux-ci rejetés, cela est re­ lustrent les bons et épouvantent
présenté en ce que l'échanson a été les méchants, 8813. Les éclairs
I"établi dans son poste, et que le sign. les splendeUl"s qui sont dans
boulangér a été pendu, 5072; voir, les vrais d'après le bien de l'amour,
aussi 50n, 5080, 5094, 5163. L'é­ et qui éblouissent et pénètrent,
chanson est le nalurel extérieur, 8914. Les tonnerres sont les divins
5118. vrais, et les éclairs sont les splen­
ÉCHAPPER, Evade1·e. C'est être deurs qui sonl dans les vrais d'a­
délivré de la damnation, 5899. près le ~ien, 8914. L'avénement d\l
278 EC EC

Fils de l'homme comParé à l'éclair tiennent au sens interne, 10604.


qui sort de l'orient et luil jusqu'à u f:crit du doigt de Dieu, Il c'est ce
l'occident, - Matlh. XXIV. 27,­ qui procède du SeigneUl' lui-même,
sign. qu'alors ce qui appartient à 10376. ttre écrit dans le livre de
la lumière céleste, c'est-à-dire, à vie, c'est être dans la vie du vrai et
l'amour et à la foi, sera dissipé, du bien; c'est-à-dire, suivre les
3900. préceptes divins d'après l'amoul' et
ÉCLAIRER, Illuminare. C'est le la foi, 10505.
divin vrai procédant du divin bien L'art d'écNre, sur notre terre, a
du Seigneur, qui éclaire le ciel et existé dès un temps très-ancien,
les anges qui y sont, et aussi l'é­ d'abord sur l'écorce, ensuite sur le
glise et les hommes qui, dans l'é­ parchemin, plus tard sur le papier,
glise, sont dans la foi d'après le et a été enlln répandu par l'impri­
bien, 9571.. La lumière spirituelle merie; il a été pourvu à cela pu le
éclaire l'intellectuel, 9383. La lu­ Seigneur à cause de la Parole, 9353.
mière du ciel est telle, que, lors­ La très-ancienne manière d'écril'e
qu'elle éclaire la vue des esprits et était de représenter les choses au
des anges, elle éclaire en même moyen de personnes et de mols
temps leur entendement, 2776. par lesquels il était entendu toute
tCLATANT (blanc), Candidum. autre chose que ce qui était écrit,
Dans la Parole, le blanc éclatant 1756. Cette manière d'écrire exis­
sign: le vrai, parce qu'il provient tait dans les temps très-anciens,
de la lumière dans le ciel, 3301, non-seulement chez ceux qui étaient
3993, 400L de l'église, mais même chez ceux
t~COUTER, Audire. Dans la Pa· qui élaient hors de l'église, 9942.
l'ole, écouter sign. non-seulement Les écrivains profanes arrangeaient
écouler simplement, mais aussi re­ alors ainsi leurs récits historiques,
cevoil' pal' la mémoire et être ins­ même les choses qui concernaient
truil, puis recevoir pal' l'entende­ la vie civile et la vie morale, et de
ment et croire, et enfin recevoir lelle sorte même que rien n'était
par obéissance et croire; montré, absolument tel qu'il était écrit
93B; voir ENTENDRE. Écouter quapt à la lettre, mais il y avait
quelqu'un, quand cela est dit du autre chose d'entendu sous cet
Seigneur, c'est la Providence,3967. écrit, 1756. Les livres qui n'étaient
f:eouler, c'est recevoir d'après la pas écrits ainsi n'étaient nullement
foi et l'obéissance, 7216. estimés, et même les livres compo­
ÉCRIRE, Sc7'ibere, sign. impri­ sés au dedans de l'église n'étaient
mer dans la vie; montré, 9386. dans ce cas nullement saints, 2179.
Écrire sign. pour se souvenir qu'il Sur celle manière d'écrire dans les
faut faire, 10682. Écrire dans le li· temps anciens, voir aussi, 1664,
vre, c'est pour ressouvenir perpé­ 2593,3i79, 4442, 5224,8891,9407.
tuel; mont1'é, 8620. Écrire la loi ÉCRITURE SAINTE, SCdptura Sa- i
sur le cœur, c'est mel.lre le divin Cl'a. VoÏ1' PAIIOLE. Toute J'Écriture'
vrai dans la volonté, 10336. Les Sainte n'est autre chose que la doc­
paroles écrites par Jéhovah sur les trine de l'amour et de la charité,
tables sont les divins vrais inté­ 6632, 10318 à 10324,
rieurs, ainsi les choses qui appar­ ÉCRIVAINS ANCIENS. VOi1' ÉCRIRE.
ED
ÉCUME, Spuma. L'écume sign•.
EF .279
qui sont dans la vie du mal d'après
l'e~terne favorisant les amours cor­ l'amour de soi, 83i4.
rompus, iOi05. L'écume qui reste ÉDOMITE (l'), dans le seBS bon,
sign. la profanation du bien, 8408. sign. le bien du naturel, 3322.
L'ordure et l'écume sign. le mal e,t ÉDUCATION. Voil' INSTRUCTION.
le faux, 4744. Les argumentations Quelle est l'éducation des enfants
des savants de notre globe compa­ dans le ciel, 2296 à 2309; voir EN­
rées à des écumes par des esprits FANTS. Combien est mauvaise l'é­
d'une autre terre, 3348. ducation. des enfants dans le mon·
ÉCUMOIRES (les) sign. les purifi­ de; d'après l'expérience d'enfants
catoires et les évacuatoires, 9572. qui se battaien t, excités par leurs
ÉDEN sign. l'amour, 98, iOO. Le paren ts, 2309. 1

jardin d'Éden sign. toutes les cho­ EFFACER, Delere. Être effacé du
ses qui sont chez l'homme r.éleste, livre de Jéhovah, c'est périr quant
i22; puis aussi l'intelligence et la à la vie spirituelle, l0506. Effacer
sagesse des hommes de la très-an­ la mémoire d'Amaleck, c'est éloi­
cienne église, 4447. Le fleuve, qui gner le faux qui provient du mal
sort d'Éden, sign. la sagesse pro­ intérieur, 8622. Les maux ne peu­
cédant de l'amour, l07. Dans Ésaie, vent pas être entièrement eITacés,
- U. 3,-l'homme régénéré quant 5134•.
.au bien est comparé à Éden, et EFFERVESCENCE. Quand les en­
quant au vrai, au jardin de Jého­ fers s'efforcent de détruire le ciel,
vah, 5376. VoÏ1' JARDIN D'ÉDEN. il apparait comme une eITervescen­
ÉDER. La tour d'Édel' sign. la ce, 9492.
progession du saint vers les inté­ EFFET. Voi1" CAUSE, FIN. L'effet
rieurs, 4599. appartien t, non à l'effet, mais à la
ÉDIFICES SACRÉS dans' une des cause efficiente; ainsi la charité qui
tenes du ciel astral, l05l3. Leur .brille sur la face appartient, non à
description, lOM4. la face, mais à la charité qui est au
ÉDOM. Voir ESAÜ. Pourquoi Ésaü dedans, et qui donne celte forme à
a été appelé Édom, 3320. Esaü ou la face, et s'élablil effet, l568. Les
Édom, dans, le sens réel, sign. le choses qui sont dans la nature ne
Seigneur quant à son humaine es­ sont qne des effets; dans le monde
sence, et aussi le représente; mon­ spirituel sont leurs causes, et dans
t1'é, l675, 2025. Édom est le divin le ciel intériëur les causes de'.ces
humain du Seigneur quant au na­ .calt~es, qui sont les fins, 57H ; VOil'
turel et au corporel, 4642. Édom FORME. Considéré en lui-mèule,
est le divin bien du divin naturel l'elTet n'est autre chose que la cau­
du Seigneur, 3300. Le. champ d'É­ se; mais il est la causll- revêtue ex­
dom est le divin vrai du naturel du trinséql.!!!ment, de manière qu'il
Seigneur, 4241. Les rois d'Édom sert dans la sphère inférieure, pour
sign. les vrais principaux dans le que la cause y puisse agir comme
divin humain du seigneur, 4650• cause, 57H, l0076. Les choses qui
.Les ducs d'Édom sign. les doctri­ sont dans la nature sont les der­
naux du bien qui proviennent des niers eITets dans lesquels des anté~
vrais, 465L Les ducs ou chefs d'E­ rieurs sont contenus, 4240, 4939,
dom,-Exad. XV. 15,-sign. ceux 5051, 6275, 6284,6299, 9216. Un
~80 EF EF
effet n'est point un effet, si la Cltuse ' EFFlJUX, EfIluxu5•• Par 'l'homme
n'est point en lui, et n'y est point interne il y a influx du bien et du
continuellement, 57H. Tout effet vrai procédant du Seigneur, par
sans l'influx continu de la cause l'homme e",tel'ne il doiL y avoir ef­
péJ1it à l'instant, 5B6 j voir EF­ flux, à savoir, dans l'exercice de la
FORT. On ne peut pas connallre charité, 5828; si l'effiux est arrêté,
que les effets naturels viennent des l'influx aussi est arrêté, 5828. Chan­
spirituels, parce qu'il apparall tout gemen t epéré dans l'-effiux des fi­
autrement, 3630, 3632. bres du cervelet, 4326, {.
EFFICACITÉ. D'où vient l'effica­ EFFORT, Cotla/us. Dans l'hom­
cité des représentatifs, 4876. me, l'effort est appelé volonté, et
EFFIGIE, Effigies. L'homme spi­ l'effort agissant est appelé action,
rituel est l'image de Dieu, mais 10738. L'effOit dans l'homme, e'est
l'homme céleste est la ressemblan­ la volonté; et le mouvement en lui,
ce ou l'effigie, 51. L'homme a été c'est l'action, 89B. L'effolt est
créé et formé à l'effigie des trois l'acte interne, cal' toutes les fois
cieux, 3739. Telle est l'effigie de qu'il y a facullé il devient acte ex­
l'homme dans le commun, telle est terne, 4247. L'cJfort spirituel est la
l'effigie des pl us peli tes choses de même chose que la volonté, 8209.
sa volonté, 6571.. L'effort vif est la volonté, 9473.
EFFLUER, EfIluere. Dans ['autre L'effort produit les actes et les
vie, la volonté ou l'amour de cha­ mouvemenLs, et dans l'acte et le
cun constitue tout l'homme, et sa mouvement il y a l'effort, pour
sphère de vie effiue de lui comme qu'ils existenL et subsistent, 3748.
une exhalaison ou une vapeur, et L'effort et l'acte qui en J'ésuUe font
elle l'environne et forme comme un, :1.0738. Dans l'effort, il yale
un lui-même autour de lui, :1.0:1.30. tout de la déLermination, et dans
Voir EFFLUVES. le mouvement il n'existe rien de
EFI'LUVEs,Ef[luviœ. Dans le mon­ réel que l'ell'ort, 5:1.73. L'effort ces­
de, autour des végétaux il y a des sant, l'action ou le mouvement
effiuves, qui sont même sen lies à cesse, 5:1.73, 8209. -Le mouvement
distance au moyen des odeurs; au­ n'est qu'un effort continu, 8209.
tour des bêtes il y en a aussi, qui De l'influx provient l'effort, de l'ef­
sont très-bien sen lies pal' nn chien fort provient la force, et de la force
d'un odorat subtil;- de semblables provient l'effet, 5H6. ce qui agit
effiuves sortent de même de chaque du monde spirituel dans les choses
homme, :l.Oi30; quand l'homme naturelles est appelé force insitée
dépose son corps et devient esprit -dès la première création, mais c'est
ou ange, ces effiuves ou émana­ un elfort, 5:1.73. Tout effort de faire
tions ne son t pas matérielles com­ le bien et de penser le vrai vient
me dans le monde, mais c'est un du Seigneur, 5ï59. Elfort continuel
spirituel qui effiue de son amour j du di,vin bien pour influer, 4247.
cet amour forme alors autour de Le bien est dans un continuel elfort
lui une sphère, qui fait qu'il est de se conjoindre les vrais, 9206,
perçu à distance par les au tres tel 9495. Effort de la volonté en se
qu'il est, :1.0:1.30, 6571.. Voir EF­ contraignant au bien, 1937. Il y li
PLliJ.Ell. continuellement dans. Je bien un
EG EG 28i
elf0l1 pDur rétablir l'étal, afin que homme, 7396, 9216, de la même
le vrai soit subol'donné; illuslré,1 manière que le ciel, parce que l'é­
3610. L'elfol,t dans les naturels glise est le ciel ou le royaume du
vient du monde spirituel, sans le­ Seigneur dans les lerres, 285a,
quel rien de ce qui exisle n'existe­ 2996, 2998, 3624 à 3649, 3636 à
rait; illuslré, 5173. Le Seigneur 36li3, 3741 à 3745, 4625. Mais l'é­
est dans un con~inuel efforl de con­ glise où le Seigneur est connu, et
jonction avec l'homme; mais l'in­ où il y a la Parole, est comme le
flux et la conjonction sont empê· cœur et comme le poumon dans
chés par les propres amours de l'homme respectivement aux au­
l'homme, 2041, 2053, 24H, 5696. tres parties du corps qui vivent
La sphèt'e des efforts de faire le d'après ces deux organes comme
mal esl perpétuelle de la parI des d'après les sources de leur vie, 637,
enfers, et la sphère des efforts de 93:1, 205li, 2853. De là vient que
fah'e le bien est perpétuelle de la s'il n'existait pas une église où il y
part des cieux, et entre ces sphères a la Parole et où par elle le Sei­
il y a équilibre; afin que l'homme gneur est connu, le genre humain
soit dans le libl'e, 8209. L'enfer esl périrait, 468, 637, 931, li5li5, 10452.
en conlinuel elfort pour détruire le L'église_est le fondement du ciel,
ciel, 8295. Dans les enfers il appa­ li060. Cc qui fait le ciel chèz l'hom­
rail des éhullitions, qui sonl des me fail aussi l'église, 10760. Le
elforts pour en sortir, 8273, f. seigneur est le ciel et l'église, ainsi
Dans les arbres et dans les plan­ le tout dans lous, parce qu'il ha­
les, il y a un eITOl'( intimement la­ bile là dans ce qui est à lui, et non
ten t de produire des fruits ou des dans le propre des anges et des
semences, 3610. hommes, 10125,10151, 10157. L'é­
ÉGLISE, Ecclesia. Voir AMOUR, glise est dans l'interne de l'homme,
CHARITÉ, CIEl., CULTE, DOCTRINE, et non dans l'ex terne sans l'inter­
FOI, INTERNE et EXTERNE. L'église ne, 10698. L'église devant le Sei­
est spécialement où est la Parole, gneur est com"ine un seul homme,
et où par elle le Seigneur est con­ de même que le ciel, 9276. L'église
nu, par conséquent oit les divins pal' tout le globe est représentée
vrais sont révélés, 3857, 1076:1. dans le ciel comme un seul homme,
Toutefois, cependanl, ne sont point 2853. te genre humain deviendrait
pour cela de l'église ceux qui sont insensé el serail détruil s'il n'y
nés où il y a la Parole et où Je Sei­ avait pas ,d'église, 4565. L'église,
gneur est connu; mais sont de l'é­ comi:ne le ciel, esl dans l'homme;
glise ceux qui sont régénérés par et ainsi l'église dans le commun se
le Seigneur au moyen des vrais d'a­ compose d'hommes dans lesquels
près la Parole, et ce sont ceux qui est l'église, 3884. L'homme est
vivent la vie de la charité, 6637, égHse, 4292; el en quelques lieux
10t43,:10153,105~8,:10645,10829. que les hommes, qui sont église,
L'église du Seigneur est chez tous soienl dispersés, ils font l'église
ceux qui, SUI' le globe, vivent dans dans le commun, 6637. L'homme
le bien selon leur religiosité, 3263, doil être dans le bien du vrai, pour
6687, 10765. L'égUse universelle qu'il soit église, 6826. Ils ne sonl
dans les lerres est cemme un seul , pas de l'église ceux qui sonL dans
282 EG EG

J'affection du vrai et non dans le par suite la foi dans le percevoir,


bien, ni ceux qui sont dans l'affec­ 6899. Que de bien il y aurait dans
tion du bien, d'où ne vient pas le l'église, si la charité était à la pre­
vrai, 3963. Ceux qui sont hors de mière place et la foi à la seconde t
l'église et vivent bien sont en com­ illustré, 6269; mais que de mal il
munion avec l'église, 10765. y a quand la foi est à la première
Doctrinaux concernant 'l'église, place et la charité à la seconde!
10760 à 10766. Il Ya une doctrine 6272. Le bien, par conséquent la
unique de l'église, à savoir, la doc­ charité, est en actualité au premier
trine de la charité à l'égard du pro­ ,rang, ou la première chose de l'é­
chain et de l'amour envers le Sei­ glise; et le vrai, pal' conséquent la
gneur, 3M5. Il faut qu'il y ait une foi, est au second rang, ou la se­
doctrine de vie, qui appartienne à conde chose de l'église, quoiqu'il
la charité et en même temps à la apparaisse aulrement, 3326, 3325,
foi, 10763, 10766. C'est la charité, 3330,3336,3696,3539, 35lt8, 3556,
et non la foi séparée de la charité, 3570,3576,3603,3701,3995,6337,
qui faill'église, 809, 916; par con­ 6601,6925,4926,6928,6930,5351,
séquent ce n'est pas la doctrine de 6256,6269,6272,6273,8062,8080,
la foi séparée de la charilé, mais 10HO. L'essentiel de l'église, c'est
c'est la doctrine de la foi conjointe la charité et par suite les œuvres
à la charité et selon laquelle on vit, de la charité; montré, 6766. Ceux
809,1798,1799,1836, t866, M68, qui savent les vrais et ne vivent
6672, 6676, 6766, 5826, 6637. Il pas dans la charité ou dans le bien,
n'y a point église chez l'homme, si quoiqu'ils soient dans l'église parce
les vrais de la doctrine n'ont point qu'ils y sont nés, ne sont cependant
été implantés dans le bien de la pas de l'église, car en eux il n'y a
charité chez lui, par conséquent rien de l'église, c'est-à-dire, rien
dans la vie, 3310, 3963, 5826. Il du bien auquel soit conjoint le
n'y a aucllne église chez l'homme, vrai, 3267, {. Il ya église, non pas
s'il est seulement dans les vrais qui parce que là il Ya la Parole, la con­
sont appelés vrais de la foi, 5826. naissance du Seigneur, les sacre­
L'église n'est point église, si les ments, etc., mais parce qu'on vit
vrais des doctrinaux ne se conjoi­ selon la doctrine tirée de la Parole,
gnent pas au bien de la vie, 3310. 6637. L'église n'existe pas, si les
La vie fait l'église, la doctrine sé­ vrais de la doctrine n'ont pas été
parée d'avec la vie ne la fait point, implantés dans le bien de la vie,
M68. Il n'y a aucune église là où il 3310. Lorsque l'église est instau­
n'est pas reconnu par la vie et par rée, il faut premièrement que les
la doctrine que l'humain du. Sei­ doctrinaux du bien et du vrai
gneur est divin, et qu'ainsi if-est soient réunis en un, 3786. La Pa­
un avec le Père; mont1'é, 6766. Il role est ouverte pour les églises
n'y a non plus aucune église là où dans leur enfance, parce que l'a­
la charité n'est pas reconnue pour. mour envers le Seigneur et la cha­
l'essentiel de l'église, 6766. L'in­ rité à l'égard du prochain sont pris
terne de l'église est la charité à l'~ pour principe; mais dans la suite,
gard du prochain dans le vouloir, quand la foi est prise pour principe,
et par le ,'ouloir dans le faire, et la Parole est fermée, 3773. Il faut
EG EG 283­
scruter la Parole pour savoir si les aujourd'hui au dedans de l'église,
doctrinaux de l'église sont des alors il '/ a séparation, et il existe
vrais, autrement le vrai pOUl' cha­ autant d'églises qu'il y a de doctri­
cunserait ce qu'il tient d'un autre nes, ltlJ68.
ou du sol natal, 60ll7; voit 1"01. Toute église commence par la
Ceux qui sont dans l'affection du charité, mais pal' le laps du temps
vrai ne l'esten t poin t dans les doc­ elle s'en détourne, 49l1, 501, 1327,
trinaux de leur église, mais ils 3773, 6689; et ainsi se lourne vers
scrutent la Parole et voient s'ils les faux qui proviennent du mal, et
sont des vrais; illust" 5lJ32. Quoi­ enfin vers les maux, 183ft, 1835,
que les doctrinaux soient différents, 2910, lI683, lI689. Toule église dé­
l'église néanmoins est une, si dans croit, et même jusqu'à n'avoir au·
tous il y a la charité, 3651, 3ft 52. cune charité, et à avoir enfin de
L'égli~e qui commence par la. foi la haine contre les autres églises,
n'a d'autre régulateur que l'enten­ 2910. L'église communément se
dement, mais celle qui commence détourne par le laps du temps vers
pal' le bien a pour régulateur la la foi, lI683, lI689. L'état de l'église
charité et le Seigneur, lI672. L'é­ est successiveinent changé, et ce­
glise serait une, si dans toutes les pendant il est toujours conservé un
églises il y avail la charité, quoi­ noyau, 2l122. Il est toujours con­
qu'elles différassent quant aux cul· servé quelque chose de l'église, au·
tes et aux doctrinaux; ainsi, c'est trement le genre humain périrait,
la charité, et non les doctrinaux', lI68, 637, 931; parce que J'église
qui constitue l'église, 1285, 1316, est comme le cœU!' et le poumon,
1798, 1799, 1834, 18M. L'église 637, 93i. Il Ya COmmUD!Cation du
serait comme le ciel, si tous avaient ciel avec le genre humain par l'é­
la charité, 2385, 2853. De plusieurs glise, parce que l'église est à l'ins­
églises il y en a une seule, quand tar du cœur et du poumon, 2853.
l'amour en vers le Seigneur et la Du premier état de perversion de
charité à l'égard du prochain sont l'église, 3353, 335ft. Comparaison
l'essentiel, mais non quand c'est la ù'une église à son commencement
foi, 2782. Il Ya au dedans de l'é­ et à son déclin avec l'enfance el la
glise des hommes de ,trois genres; vieillesse dé l'homme, 1013l1; et
ceux qui sont dans l'amour en­ aussi avee le lever elle coucher du
vers le Seigneur, ceux qui sont soleil, 1837. Compal'aison de l'é·
dans la charité à l'égard du pro­ glise avec une fiancée; et dans le
chain, et ceux qui sont dans l'affec­ temps ancien on donnait à une
tion du vrai, 3653. Les hommes ùe fiancée des bijoux d'argenl el d'or
l'église ont aussi été distingués en el des vêlements, pOUl' signifier le
deux genres, ceux qui son t dans le vrai, le bien el leurs ornements
bien, et ceux qui sont dans le vrai, qui appartiennenl à l'église, 316ft,
lI788. Il Y a deux choses qui con­ 3165. Les états de l'église sont
joignent les hommes de l'église, à comparés aux temps de l'année el
sa,oïr, la vie et la doctrine; quand du jour, 2905. De la vastatioll de
la vie conjoint, la doctrine ne sé­ l'église, lI07 à liB; VOil'VAS1'ATlON.
pare point, mais si seulement la La consommation du siècle et l'a­
doctrine conjoint, comme il arrive vénement du Seigneur sonlle der­
284 EG EG

nier temps de la vieille église et le terne d'lIprèS l'obéissance el la foi


premier de la nouvelle, 2243, lt535, cons1iluen~ l'église exlerne, :1083,
!0622. Le jugement dernier est le 1098, 4288, 6380, 6587, 78ltO; il­
dernier temps de l'église, 2118. lustré, 8762. Savoir le vrai et le
Quand une vieille église est en vas­ bien et agir d'après cela" c'est l'ex­
talion, les vrais intérieurs sont ré­ terne de l'église, mais vouloir et
vélés pour servir à une nouvelle aimer le vrai et le bien et agir d'a­
église, qui alol'S est instaurée, 3398, près cela, c'esll'interne de l'église,
3786. Les vrais internes ne sont ré­ lt899, 6775. L'interne de l'église
vélés que quand l'église est dévas­ est dans le culte de ceux qui sont
tée, afin qu'ils ne soient pas profa­ de l'église externe, 1100; quoiqu'il
nés; et c'est pour cela que le Sei: Ysoit dans l'obscur, 6775. L'église
gneur est venu dans le monde lors­ interne et l'église externe font une
que l'église juive eut été dévastée, seule église, lt09, :10762. L'homme
et qu'aujourd'hui le sens interne a un interne el un externe, un in­
de la Parole est révélé, par la rai­ terne à l'image du ciel, et un ex­
son qu'li y a à peine quelque foi, terne à l'image du monde, et par
parce qu'il n'y a aucune charité, conséquent pour que l'homme soit
3398. Ceux qui sont de l'église dé­ église, son externe doit faire un
vastée sont éloignés du ciel comme avec son interne, 3628, lt523, 452lt,
par un brouillard épais, parce qu'ils 6057, 63:1lt, 9706, :10lt72. L'église,
le sont par une inondation de faux, est dans l'interne de l'homme et en
ltlt23, lIlt2lt. La position de ceux même temps dans l'externe, mais
qui sont de l'église, et sont dévas­ non dans l'externe sans l'interne,
tés, est plus mauvaise que la posi­ :1795, 6580, :1069:1. L'interne de
tion de ceux qui sont hors de l'é­ l'église est selon les vrais el la qua­
glise; pourquoi? 7554. De l'instau­ lité des vrais, et selon leur implan­
ration de l'église chez les gentils, tation dans le bien par la vie, :1238.
1366,2986, lt7lt7, 9256. Ceux de l'église externe n'élèvent
L'église est interne et est exter­ pas leurs pensees plus haut que
ne, 12lt2, 6587,9375,9680,10762. jusqu'au divin naturel du Seigneur;
L'église externe n'est rien, si elle mais il en est autrement de ceux
n'est pas interne, i795. Il Ya l'é­ de l'église interne, 6380. Les inter­
glise interne vraie et l'église inter­ nes de l'église que le Seigneur a
ne corrompue, et il y a l'église ex­ enseignés étaient connus des an­
terne vraie et l'église externe cor­ ciens,et il a aboli les externes repré­
rompue, :1238. Il Ya l'interne de sentatifs,4904. ceux qui sonl dans
l'église, et il y a l'externe de l'é~ les externes de l'église sont dans le
glise, :1242. L'interne de l'église est sens liUéral de la parole, et J'in­
l'amour envers le Seigneur et la terne influe; mais ce qui influe de­
charité à l'égard du prochain; par vient commun, par conséquenl ob­
conséquent ceux qui sont dans l'af­ scur, 6775. Il n'y aurait aucune
fection du bien et du vrai d'après église, si dans la Parole tI n'avait
l'amour envers le Seigneur, et d'a.' pas été pa(.lé au moyen des vrais
près la charité à l'égal'd du pro­ extérieurs; iIlust7'é, 3857, L'hom­
chain, constituent l'église interne, me de l'église précédemment était
et ceux ql!i sont dans le culte ex­ dans les intérieurs; mais i!ujour­
EG EG 28ts
d'hui il est dans l'externe ou dans 505. Les hommes de la très-an­
le corps, 5649. Des églises qui ont cienne église avaient la loi inscrite
été dans les vrais eltternes, 3857. en eux, H2i. L'homme de la très­
Il Ya eu quatre églises: La très­ ancienne église, dans les terrestres
ancienne, église céleste; l'ancienne, et dans les corporels, voyait seule­
spirituelle; l'israélite et juive; et III ment les spirituels et les célestes,
chrétienne: les temps de ces églises et il ne faisait aucune attention au
sont entendus par les siècles d'or, resle, 920; de là pOUl' ces hommes
d'argent, d'airain et de fer, 10355. les révélations et les représen la tifs,
Des révélations dans ces quatre U22. Si l'I~omme de la très-an­
églises; dans la première, commu­ cienne église eût lu la Parole, il
nication immédiale avec le ciel; aurait vu clairement les internes,
dans la seconde, par les correspon­ obscurément tes exlernes, U43,
dances et pal' les représentatifs; 1540. Le Seigneur était le Dieu de
dans la troisième, de vive 'voix; et la très-ancienne église, et il était
dans la quatrième, par la Parole, appelé Jéhovah, i343, 6846. Com­
10355. ment la très-ancienne église allen­
Église n'ès-Ancienne. La pre­ dait le Seigneur, H23. Co'mment
mière et très-ancienne église sur se le représen taien t ceux de la très­
celle terre a été celle qui est décrite ancienne église qui vivaient avant
dans les premiers Chapitl'es de la le déluge, H24. L'homme de la
Genèse, "et' elle a élé l'église cé­ très-ancienne église n'avait pas JeS'
leste, la principale de toutes, 607, externes du culte, et il ne pouvait
895, 920, H21 à H24, 2896, 4493, pas les recevoir, à moins que ses
5U3, 889i, 9942, i0545. Quels inlernes ne lui fussent fermés,
sont dans le ciel ceux qui ont élé 4493. Le \Tai pOUl' ceux de celte
de cette église, iH4 à H25. Ils église élai t le bien de la charité,
sont au-dessus de la tête, et il est 4448. Dans la très-ancienne église
rare que d'aulres viennent vers la Parole venait pal' révélation; et
eux; leurs habitacles sont beaux, était inscl'ile dans les cœurs, 2895,
et les alll'es (almosphères) sont dé­ De la lrès-ancienne église viennent
, leclables, Ui5, 1HG. Ils sont dans les représenlatifs et les significatifs,
la lumière la plus gl'ande, 1H7. 2896. Ceux qui ont recueilli les re­
Quand ils vivaient dans le monde, présentatifs et les significatifs de la
leur respiration était illterne; elle lrès-ancienne église son t appeles
est décrite, 607, 608, iU8 à H20. Chanoch, 2896. La dernière posté­
L'homme de la très-ancienne église rité de la très-ancienne église n'a
avait un langage, non par des mots, pu être régénérée; pourquoi 7 933.
mais par les lèvres et par la face, Église Ancienne. Après le dé·
607, 608, iU8. De la perception luge, il y a eu divel'ses églises, qui
de la très-ancienne église, 607,895, d'un même mot sont appelées l'é­
U2L Du génie de la très-ancienne glise ancienne, U25 à U27, i327,
église, 608. Les trois églises, l'Hom­ i0355. L'église ancienne a été con·
me, Schelh et Énosch, constitUè­ stituée, non par Noach, mais par
rent la très-ancienne église, néan­ ses fils Schem, Cham et Japheth;
moins avec une différence de per­ cal' il y eut trois sorles d'églises
fection quant aux perceptions, 502, qui formèrent celte ancienne église,
286 EG EG

916. Noach sign. l'église ancienne Église Très-Ancienne et Église


en général, 534, 433lf. Sur combien Ancienne. Différence entre l'église
de royaumes de l'Asie s'est éten­ très-ancienne et l'église ancienne,
due l'église ancienne même, 1238, 597; 607,640, 64i, 765, 784, 895,
2385. Quels ont été les hommes de 4493. Quelle a été la très-ancienne
l'ancienne église, 609, 895. Quoi-· église, et quelle a été l'an~ienne
que répandus dans plusieurs royau­ église, 597, 607. Il Yavait commu­
mes, et quoiqu'il y eût entre eux nication de la très-ancienne église
beaucoup de différence quant aux avec le ciel; il n'en fut pas de même
doctrinaux, les hommes de celle pour l'ancienne église, 784. Chez
église, dans le commencement, fai­ les hommes de la très - ancienne
saient la charilé le principal, et église, le Seigneur influait par le
considéraient le culle, non d'après chemin inteme ou antérieur, et
les doctrinaux qui apparliennent à chez les hommes de l'ancienne
la foi, mais d'après la charilé qui église et de ['église chrétienne, pal'
apparlien t à la vie, 1799. L'ancien­ le chemin extérieur ou postérieur;
ne église devait être instruite au illustré, 4489, 4493. Les biens et
moyen des doctrinanx, 609. L'église res vrais avaient été semés dans la
ancienne a été une église représen­ partie volontaire chez la très-an­
tative, et ses représentatifs ont été cienne église, mais non de même
réunis en un pal' quelques hommlls chez l'ancienne église ou église spi­
de la très-ancienne église, 5i9, 5'2:1, riluelle, 895; l'église ancienne a
2806. De là venait la Parole dans été d'un tout autre caractère, et a
l'ancienne église, 2897. Cette Pa­ été formée dans la parlie in tellec­
role, qui a été perdue, était écrile, tueUe, 640, 64:1, 765. L'homme de
et se composait d'historiques et de la très-ancienne église a été d'un
prophétiques; elle était divine, tout autre et·tout différent génie
semblable à la Parole chez les pro­ que l'homme de l'ancienne église;
phètes; mont,'é, 2897. C'étair la illust"é, 4493. La très-ancienne
coutume dans l'ancienne église de église étail dans l'affection du bien,
parler et d'écrire pal' des significa­ et l'ancienne église était dans l'af­
tifs, 3540. Le principal du culte de feclion du vrai, :1999. Le Seigneur
l'ancienne église étail d'adorer Dieu a été le Dieu de la très-ancienne
sous une forme humaine; ainsi le église, et aussi le Dieu de l'an­
Seigneur, 9:193. Celle église repré­ cienne église, et était appelé Jého­
sentée telle qu'elle était quand elle vah, 1343, 3448. La très-ancienne
commença à décliner, H28. Des église était dans la terre de canaan,
doctrinaux de l'amour et de la cha­ et 'lussi l'ancienne église qui exis­
rité de l'église ancienne, et des re­ tait après le déluge, et par suite les
présentatifs et significatifs, .34i9, lieux y furent·représcntatifs; Abra­
3420. Les nalions qui avaient con­ ham reçut ordre d'y aller, et celle
stitué l'église ancienne devinrent terre fut donnée à ses descendants,
pour la plupart idolâtres, et eurent afin que chez eux les célestes fus·
cependant un certain culte exteme, sent représentés, 3686.
1326. Dans les églises anciennes, la Église Héb1'aiquc. De l'église
charilé était l'essenliel et le princi­ commencée par tber, laquelle a
pal de l'église, 4680. été appelée église hébraïque, 1238,
EG EG 287
12ld., 1343, 4516, 4517. Quelle a ciel, avant que le seigD.eU!_y~nt dans
été celle église instituée par tber le monde, 2910. Il a été IOstitué
dans la ~e, quand l'ancienne eut chez la nation Juive une église re­
éteàdultérée et changée en idolâ­ présentative, mais dans la nation
trie; elle était dans les externes, elle-même il n'y a eu aucu"ile'églfse,
1238, 1241. A là fin de l'église an­ 4899, 4912, 6304. C'est pourquoi,
cienne commença l'église hébraI­ quant à la nation elle-même il y a
que; celle église retint plusieurs eu un représentatif de l'église, ct
des représen tatifs et des significa­ non une église, 4281, 4288, 43!!,
tifs de l'église ancienne, et recon­ 4316, 4500, 6304, 7048, 9320,
nut aussi Jéhovah, 6738. Celle 10396, 10526, 10531, 10698. La
églis~ était en Syrie et en Mésopo­ nation israélite et juive n'a point
tamie, et aussi parmi quelques na­ été choisie, mais elle a été reçue
tions dans la terre de Canaan, 4680. pour représenter l'église; et cela, à
Il Yeut dans cette église plusieurs cause de l'opiniâtreté avec laquelle
cultes nouveaux, tels que les holo­ leurs .Pères et l\'Ioise persistaient
caustes et les sacrifices, qui étaient à le demander, 4290, 4293, 7051,
inconnus dans l'ancienne église, 7439,10430,10535,10632. Chez les
4874. Les sacrifices furent institués Juifs, l'église représentative n'était
par l~ber, 1343. Différence entre pas une église, 3480. Chez les des­
l'église ancienne et l'église hébraï­ cendan ts de Jacob, il y a eu le re­
que, 1343, 4680, 4874. L'ancienne présentatif de l'église, et non l'é­
église hébraïque a été longtemps glise, 4281. Ce que c'est ëiuel''l.
dans la terre de Canaan, 4516, glise représen tative qui exista chez
4517. L'église hébraïque, au temps les anciens, et ce que c'est que le
d'Abraham, s'était entièrement représentatif d'église qui exista
écartée du vrai, 3031. Voil' ÉDER. chez les descendants de Jacob;
Églises Représentatives. Com­ celle église est chez ceux chez qui
me toutes choses dans la nature l'interne est dans l'externe, et cc
sont représentatives des spirituels représentatif est chez ceux chez
et des célestes, c'est pour cela que,,, qui l'externe est sans l'interne; il­
dans les temps anciens, il y eut des illst1'é, 4288. Une égliSe siinple­
églises dans lesquelles tous les ex­ 'ment représentative est une res­
ternes, qui étaient les riles, ont été semblance d'église, et n'est pas
représentatifs; ces églises pOUl' une église, 3480. Le réel de l'église
celle raison ont été appelées égli­ a pu être représenté chez les Juifs,
ses représentatives, 519,521,2896. quoiqu'ils fussent idolâtres, 4208.
Tous les rites y étaient des externes Dans l'église, chez la nation israé­
qui représentaient les internes ap­ lite, il y avait tous les représen ta­
partenant au ciel et à l'église, 4288, tifs des intérieurs de l'église et du
4874. ciel, 10149. Les statuts, les juge­
ÉgliseJuive. Celle église ne com­ ments et les lois, qui ont été com­
menç~pas,comme les églises précé­ mandés dans l'église juive étaient,
dentis, parla' chanté; elle fùlSeule­ quant à la plus grande partie, sem­
ment représeJ)lative de l'église; et blables à ceux qui existaient dans
cela, afin que pal' les représentatifs l'église ancienne, M49, 4835. Sous
il restât une communication avec le quel rapport les rites représentatifs
288 EG EG

de l'église juive différaient des rites seigneur avait. prédites sur la COD­
représentatifs de l'église ancienne, sommation du siècle et sur son avè­
4288, 10149. Les internes de l'é­ nement, dans Matlhieu, - Chap.
glise aucienne se rMéraient à la XXIV, - depuis le commencement
charité, qui était pour les hommes jusqu'à la fin, 3353 à 3356, 3486 à
de celle église l'essentiel de l'é­ 3489, 3650 à 3655, 3751 à 3759,
glise, mais la charité ne l'était pas 3897 à 390!l, 4056 à 4060, 4229 à
pour les desccndalilts de Jaëob, 4231, 4332 à 4335, 4422 à 4424,
4680.-'{ous]es représentatifs de 4635 à 4638, 4661 à 4664, 4807 à
l'église juive contenaient' en eux 4810, 4954 à 4959, 506.3 à 5071.
tous les arcanes de l'église cli-rc­ L'église chrétienne est aujoul'd'hui
tlënne, 3478. Comment les Juifs à sa fin, la foi n'y étant plus, parce
considéraient les internes du culte, qu'il n'y a aucune charité, 3489,
de l'église et de la Pal'ole, 4865. 4689. Une nouvelle église est tou­
Les internes de l'église ne leur ont jours instaurée chez leJt genms ;-et
pas été découverts, parce qu'ils les cela, parce-qu'lIs n'ont aucun-prin­
auraient profanés, 2520,3398,3480, cipe du faux contre les vrais de la
4289. Comme ils pouvaient être foi; il en sera de même au sujet
dans le saint extel'l1e sanS le saint de celle église appelée chrétienne,
interne, ils ont pu représenter les 2986, f.
choses saintes de l'église et du ciel, Églüe Céleste /i.t Église Spiri­
3479, 3881, 4208, 6306, 6588, welle. On appelle église céleste
9377, 10430, 10500, 10570. Voir celle dans laquelle le princiJl.al est
JUIF. l'amour envers le Seigneüï", et"éiH­
Église Chl"étienne, Les ancien­ se spirituelle celle dans laquelle le
nes églises concordaieut avec l'é­ principal est la chal"ité à l'égard du
glise chrétienne quant aux iuter­ prochain et la foi, 3691,6435,9468,
nes, mais non quant aux externes, 9680, 9683, 9780. La première et
3478, M89, 4772, 4904, 10149. très-ancienne église SUl' notl:efëITe
L'église chrétienne, considérée à a été une eglisê célesle, 607, 895,
son origine, est appelée église _P!i­ 920,H2Ü 1i2~,4493,8891,
mitive, 4706. L'église chrétienne, 9942, 10545; et l'ancienne église a
dans son essence, est quant à la été une église spirituelle, 607,4328.
forme interne la même chose que Ce qne c'est que l'église céleste et
l'égliserepl'ésentative; mais les re­ ce que c'est que l'église. spirituelle,
présentatifs et les significatifs de et quelle en est la différence; cité,
celle-ci ont été abrogés, après que 9277, 9404. De l'église céleste et
le Seigneur fut venu dans le mon­ de l'église spirituelle; quelle est
de, par la raison qlle tous, en géné­ l'une, et qnelle est l'autre, 2669.
rai et en particulier, représentaient De la régénéralion de l'homme de
le Seigneur, 4489. De l'église chré­ l'église céleste quant à,la partie vo­
tienne telle qu'elle est aujourd'hui; lontaire, et de l'homme de l'église
combien les chrétiens apparaissent spirituelle quant à la partie intel­
abominables dans l'autre vie, 3489. ler.tuelle, 5113. L'église spirituelle '
r Des étals successifs de l'églisE.l@-Lé­ est variée parlout quant aux vrais,
J tienne jusqu'à son dernier état; là, mais elle est une par la charité,
, ~ont expliquées les choses que Je , 3~67. Quelle est J'église spiriluelll);
EG EG 289
765. L'homme de l'église spIrI- de l'église est entendue dans le
tuelle est infesté dans l'autre vie sens interne par chacun de ces
par les scien tinques et par leo faux, noms, ne peut jamais savoir aucun
et pal' là il est purifié ann qu'il des arcanes divins de la Parole, qui
puisse être élevé au ciel, 6639. SUI' son t dans ces' propbétiques; il ne
l'église céleste, voit· 3727, 6328, peut pas non plus savoil·. quelle
6363. Sur l'église spirituelle, voÏ1- chose de l'église est entendue, s'il
3231,3263,3963,3969,6328,6618, ne sait pas ce que c'est que le cé-
6427,6497,8062,8236,9406. leste qui est J~4ah, ce que'C'ëst
Église Nouvelle. Une nouvelle que le ~du s~~.~t
église est instaurée pal' le seigneur Joseph, ce que c'est que le spiri-
rarement, si jamais, chez les tüëlOu céleste qui est Benjamin,
hommes de l'église précédente, ce que c'est que l'intellectuel de
mais c'est cbez les nations ou gen- l'église qui est l~phrarm, 'ce que
Ùls qui ont été dans l'ignorance, c'est que le spirituel interne qui
2910, 9256. Une nouvelle église est est Israël, ni ce que c'est .que le
toujours instaurée chez les nations spirituel externe qui est Jacob,
qui sont hors de l'église i et cela, 6592.
parce qu'elles n'ont aucun principe ÉG nT E (l') sign. la science,
du faux contre les vrais de la foi, 1166,1165,1186,1662,5700,5702,
2986,6747,9256. Il en sera de mê- 6015,6651,6679,6683,6692,7296;
me de celle église qui est appelée et aussi les scientifiques de l'église,
chrétienne, 2986, f.; il Yen aura 7296, 9360, 9391; dans le sens
peu, au dedans de la présente égli- bon, 1662; dans l'nn et dans l'au-
se, che~ lesquels l'église nouvelle ou tre sens, U66, U65, U86.. Le
véritable église chrélienne sera in- voyage d'Abram en Égypte, c'est
staurée, 3898. L'église a été trans- l'instruclion du Seigneur dans son
portée du peuple juif chez les gen- enfance, 1502. Les quatre cenl
tifs, et l'église d'aujourd~hui, au~~i trenle années des fils d'Israël en
est transportée maintenant vers les Égypte sont' comptées 11 partir du
geùlils, 9256, 2986~ dl'. 609. Une voyage d'Abram, 1502, 1867. Les
nouvelle église est instaurée chez scientifiques qui sont signifiés pal'
les genlils, parce que la vieille l'Égypte dans le sens bon sont les
église est, ~ans un état à n~,point scientifiques de l'église, 6 7lJ 9,
recevoir le vrai, 6747. 4966, 4966, 6006. Les choses lJui
Église militante. L'église du Sei- arrivaient dans l'l~gypte, et qui en-
goeur est appelée ~e, parce suite ont été décl'ites dans la Pa-
que l'homme, pendant qu'il est ré- role, représentaient celles qui sont
généré et devient spirituel, est con- de l'église, etc., 5275. Si le Sei-
tinuellement dans le combat, 59, gneur, quand il était enfant, fuI
1692; 6308, 7090, 8351. ,. conduit en Égypte, c'est parce qu'il
Dans les prophétiques, où il s'a· devait d'abord être initié dans les
git de l'église, on l'encontre fré· scientifiques de l'église, 6750.
quemment six noms, à savoir, Je- L'Égypte est le naturel, 61117,
hudah, Jos~~, Benjamin, Éphraïm, 6252; c'est le scientifique de l'hom-
Israël et Jacob; celui qui ne sait me naturel, U66, UG5, U8~,
pas quelle chose du bien et du vrai 1662, 5700, 5702, 6015, 6651,
1. 19.
290 EG EG

6679, 6682, 6683, 6692, 93ltO, tifiques, 6750. Les chevaux de l'É­
9391. Par l'tgypte est signifié le gypte sont les scientifiques d'après
scientifique dans .1'un et l'autre l'intellectuel; montré. 6125. L't::­
sens, 93ltO. L'F.gypte est le scienti­ gypte est appelée fils des sages;
fique naturel, 9391,"L'Égypte est le con{iI'1TLé, 7296, L'Égypte et la
naturel ou l'externe; elle est l'en­ maison de serfs ou d'esclaves, c'est
fer; voil' les citations au N° 10437. la captivité spirituelle, 8049. Les
L'Égypte sign. la science qui entre premiers-nés de l'Égypte, tués; c'est
par elle-même dans les mystères la foi sans la charité, damnée, 7776,
de la foi, c'est-à-dire, ceux qui 7778.
agissent ainsi, fJ.728. La terre d'É­ Le roi d'Égypte, ou Pharaon,
gypte est le mental naturel"5276, sign. ceux qui sont dans les faux
5278, 5280, 5288, 5301. La terre d'après le mal, ou qui sont dans
d'Égypte, respectivemenl- aux fils la damnation, 8132, 8135, 81.38.
d'Israël, c'est où étaient infestés Quand il est dit Pharaon et roi d'É­
ceux de l'église spirituelle, à savoir, gypte, ce sont ceux qui intestent
la terre inférieure; et, respective­ pal' des faux sans mélange, 7220,
ment aux Égyptiens, ce sont les en­ 7228. Le roi, ou Pharaon, c'est le
fers qui sont près de la terre infé­ scientifique dans le commun, qui
rieure, 7240. La terre d'Égypte, ce est con tre les vrais de l'église, et
sont les infestations, 7278. Être re· allssi le faux, 6651, 6679, 6683.
tiré de la terre d'Égypte, c'est être Pal' Pharaon et l'Égypte sont si­
retiré de l'enfer, 8866. Faire mon­ gnifiés les scientifiques contraires
ter de la terre d'Égypte, c'est éle­ aux vrais de l'église; c'est parce
ver des externes vers les internes; que les l~gyptiens ont tourné en
ainsi, c'est être conduit par le Sei­ magies les représentatifs de l'é­
gneur, 10fJ.00; dans le sens opposé, glise, 6692. Pharaon, roi d'Égypte,
c'est être conduit par soi-même, est aussi l'état nalurel nouveau, ou
10409. Ce que c'est. qu'avoir été l'homme naturel nouveau, 5079,
voyageur dans la terre d'(~gypte; 5080; ainsi, c'est le naturel inlé­
c'est avoir été mis en sùreté contre rieur, 5080, 5095. Vo~r PHARAON.
les faux et les maux, quand on était En Égyple, il y a eu l'église an­
infesté par les infernaux, 9197, Il A cienne, et les représentatifs et les
l'extrémité de l'Égypte, n c'est l'ex­ correspondances y étaient au nom­
tension du scientifique naturel, bre des principaux scientifiques;
61lt7. Il Jacob descendit en Égypte,» de là leur veau d'Ol', 9391. La
sig. que le vrai naturel était initié science des correspondances a exis­
dans les scientifiques de l'église, té en Égypte, plus que dans les au­
6004. Le fleuve d'Égypte est le tres contrées, 5702, 6692, 7097,
faux; mont., 6693. Les eaux du fleu­ 7779, 939:1., :1.0407. En j~gypte, il y
ve d'Égypte, ce sout les faux, 7307. a eu église représentative, 10lt37.
Le fleuve d'Égypte est l'extension Ce que les miracles en Égypte ont
des spirituels, et le fleuve d'Eu­ signifié, 7lt65. Voir EGYPTIENS. 1
phrate l'extension des célestes, Comme les scientifiques, signi­
1866. La fille de Pharaon, ou je fiés par l'Égypte, sont les inférieurs,
l'Égypte, c'est la religiosité; mont., ou, ce qui est la même chose, les
6729; et c'est l'affection des scien- extérieurs, et que les choses qui
EG EL 29i
appartiennent au royaume du sei­ 3325. Les Égyptiens jetés dans la
gneur, signifiées par la terre de ,. mer de Suph, c'est dans l'enfer,
Canaan, sont les supérieurs, ou, ce après que' les ,vrais qui appartien­
qui est la même chose, les inté­ nentilla foi ont été enlevés, 7039.
rieurs, c'est pour cela qu'il est dit, Pourquoi les fils d'lsraêl emprun­
dans la Parole, monter de l'Égypte tèrent aux Égyptiens de l'or, de
vers la terre de Canaan, et vice l'argent, des vêtements, 2588. Chez
versd, descendre de la terre de Ca­ les Égyptiens, il y avait eu l'église
naan vers l'Égypte, 4539. ancienne représentative; cela est
ÉGYPTIENS (les) sign. spéciale­ évident d'après le\lrs hiéroglyphes
ment ceux qui ont professé la foi el leur magie, 7097. Quand les
seule et vécu la vie du mal, 7317. Égypliens lournèrent leurs repré­
Pourquoi par les Égyptiens sont si­ sentatifs en choses magiques, ils
gnifiés ceux qui sont dans la science eurenl des idoles et des veaux,
de la foi et dans la vie du nlal, ou 10407.
dans la foi séparée d'avec la cha­ Les premiers-nés des Égyptiens
rité, 7926. Ce que c'est que la sont la foi sans la charité; illustré,
scienr-c des Égyptiens, 10437. Les 7039. Ils représentent ceux qui sé­
Égyptiens appelaient sagesse les parent la foi d'avec la charité, 3325,
sciences des choses, 7296. Les 7097, 7317, 8093. Les premiers­
Égyptiens dès le temps ancien ont nés des Égypliens onl signifié celle
connu Jéhovah, par la raison que foi, parce que les Égyptiens avaient
l'ancienne église avait aussi été en tourné en magies les sdentifiques
Égypte, 7097, cfr. 5702; mais ils dn vrai de l'église, 7779. Ce qne
ont entièrement rejeté les riles de c'étaienl quo les chevaux, les cava­
l'église ancienne; ils avaient même liers et les chars des Égypliens et
pour eux du dégoût et de la haine, de Pharaon, 8146, 8148; voi," CHE­
H95. Ceux qui sont· dans la foi VAUX. Il Homme égyptien, l l - Gen.
seule et dans la vie du mal sont XXXIX. 1, - sign. le vrai naturel,
ceux qui infestent les probes dans 4967. Il Les Égyptiens avec lui, 11­
l'nutre vie., et r.eux-Ià sont aussi en­ Gen. XLTll. 32, - sign. les scien­
tendus pal' les Égyptiens, 7097. Les tifiques qui avaient élé pervertis,
Égyptiens sign. ceux qui sont dans 5700, 5781. Voil' EGYPTE.
la foi persuasive; ceux-ci dans l'au­ EL. Dans la langue originale, El
tre vie sont dans les faux d'après le sign. Dieu, 4559; et aussi le Puis­
mal, et dans l'enfer qui est la mer sanl, 4402: Le Seigneur est appelé
de Suph, 8148. Les Égyptiens, par­ El au singulier, et Élohim au plu­
ce qu'ils représentaient les scienti­ riel, quand il s'agit du l'l'ai ou de
fiques dans l'ordre inverse et tour­ la puissance; montré, {1402. El et
nés en magie, avaient en abomina­ Élohim sign. aussi le" divin spiri­
tion toutes les choses de l'église tuel, car ce divin est le même que
hébraïque, 5702. Ceux qui sépa­ le divin vrai, mais avec celle diffé­
rentla foi d'avec la charité se jet­ rence que El signifie le vrai par la
tent dans les maux et dans les faux, volonlé et par l'acle, ce qui esl la
et cela a élé représenté par Caïn même chose que le bien du vrai,
qui tua Abel, par Cham et Canaan, 4402. Il esl dil Élohim au pluriel,
pal' Ruben, et par les. Égyptiens, parce que par le vrai divin sonl en­
,~,....J
292 EL EL
tendus tous les vrais qui procèdent l'on, rel'résentaient le Seigneur
du Seigneur; de là aussi, dans la quant au divin naturel, 9811, 9812.
Parole, les anges sont quelquefois ÉLECTION. Il n'y a ni élection ni
appelés Élohim ou dieux, ll295, réception dans le ciel par nliséri­
4M2. Voi,' EL ELOHÉ. corde comme on le croit vnlgaire­
'ÉLAH, duc d'Édom, - Gen. ment, 5057, 5058. Voir ÉLUS.
XXXVI. hO, - sign. une qualité ÉLtGANCE. Les alfeclions d'élé­
des doctrinaux du bien, 4651. gance du langage cachent les cho­
ÉLU1, fils de Schem, - Gen. X. ses elles-mêmes, et à leur place
22. - Les fils de Schem sign. les elles présentent des mots qui sont
choses qui appartiennent à la sa­ les formE's matérielles des Choses,
gesse; Élam et ses frères ont été 6924. Des discours d'élégance, ­
tout autant de na lions par lesquel­ Gen. XLIX. 21, - c'est l'allégresse
les ces choses étaient signifiées, du mental, car lout discours pro­
1223, 1227. Par Élam est signifiée cède du mental, et quand le mental
la foi provenant de la charité, 1228, est gai et joyeux, il parle avec élé­
1667,1685. gunce, 6Mll.
ÜAM,- Gen. XIV. 1, 9,- sign. EL ÉLOHÉ, daus la langue erigi­
chez j'homme externe du Seigneur nale, sign. Dieu-Dieu, et stricte·
un des genres de biens apparents, ment, selon les· paroles, Dieu des
qui en eux-mêmes n'étaient pas des dieux; El f:lohé dans le sens su­
biens, 1660 à 1662, 1681. . prême, est la même chose que le
ÉLARGfR, dans le sens de la let­ divin spirituel, l!402. Voil' EL.
tre, sign. étendre les limites, mais f:LÉMENTAlRE. La chaleuz' spiri­
dans le senS interne, il sigll. être tuelle est senlie duns le corps com·
illustré, 1101. Élargir la frontière, me chaleur élémentaire, 8812.
- Exod. XXXIV. 2ll, - sigll. la ÉLÉVATION (1') au-dessus des
mulliplicalion et l'extension du sensuels et le détachement des sen­
vl'ài d'après le bien, 10675. I~tre suels étaient connus des anciens,
élargi, c'est recevoir les accroisse­ 6313. Il Ya élévation actuelle dans
ments du vrai, 3ll3ll. la lumière du ciel, quand l'homme
EL BÉTHEL, c'est, dans la langue est élevé dans l'inte'!ligence, 3190.
originale, Dieu la maison de Dieu; L'élévalion hors de l'externe vers
et cela sign. le saint naturel, tandis les intérieurs est comme si d'une
que Béthel sign. le divin naturel, nuée épaisse on s'élevait dans la
ll560. Voir Er.. ' sérénilé du ciel, ll598. L'influx el
ELDAAH, fils de Midian, fils d'A­ l'illustration procédant du ciel chez
braham par Kéturah, - Gen. XXV. l'homme sont une actuelle éléva­
ll, - sign. nne. dériva lion de la lion des intérieurs par le Seigneur,
troisième portion du royaume spi­ 7816,10330. L'élévation par le Sei·
rituel dans les cieux et dans les gneur se fail en actualité, 6952,
terres, qnant aux doctrinaux et aux 6954. Dans le Inonde des esprits où
cultes qui en proviennent, dériva­ les choses célestes et spirituelles se
lion du vrai de la foi représenté par présentent dans des formes sem·
Midian, 3238, 3242. blables aux choses mondaines, l'é­
ÉLÉAZAR et ITHAlIAR, parce qu'ils lévalion vers les intérieurs apparail
étaient les plus jeunes fils d'A ha. comme si eQn montait pal' des de·
'1
'E~ EL 293
8"'s, 8945. L'élévation du bien spi­ Autant l'homme est élevé des ex­
rituel au premier degré du bien cé­ ternes vers les intérieurs, autant il
leste est impossible, 6500. Toute ~\ent dans la lumière et ainsi dans
élévation dans l'état de tentations l'intelligence, 6598, 6i83, 6313.
est faite par le vl'ai divin, 8170. L'homme est élevé dans le ciel par
Da,ns la Parole, l'élévation sign. la le vrai de la foi, 8764.
puissance provenant de l'intérieur, ÉLI, Éli. Les deux dignités de
parce que le haut sign. l'intériellr, prêtre et de juge, divisées dans le
2832. commencement, furent réunies
ÉLEVER. L'homme, quant à ses dans la personne d'Éli, 6148.
pensées et à ses altections, peu t ÉLIE, J'mas. Moïse et Élie sont
être élevé par le Seigneur au-des­ pris, d.ans la Parole, pour tous les
lIUS du monde nalqrel, et par suite livres de l'ancien Testament; voü'
penser à Dieu, être affecté du di­ \,"réf. du Chap. XVIII de la Genèse.
vin, et ainsi être conjoint au divin, Les livres prophétiques sont appe­
la5~5. Pour que l'homme fasse le lés Élie, 2606. }~lie a représenté le
bien, il doit peuser d'après le ciel, 'seigneur quant à la Parole, 2762,
par conséquent sO,n mental doit y 3301, 3540, 4763, 5247, (., 6752,
êll'e élevé, 10229; son mental y est 9954. Il il été expliqué comment
élevé par les vrais, tels qu'ils sont Jean-Baptiste a été Elie, 7643, [.,
dans l'égli,s~ d'après la Parole, 9372. Ce que c'est que le chal' de
10229. Qui sont ceux qui se lais­ rel) el les chevaux ignés d'Elie,
sent élever par le Seigneur tians la 2762. Ce que signifient ces paroles
lumière du ciel, 9405,9406. L'hom­ à Elie: le Mon père! chal' d'Israèl
me est élevé pal' les spil'iluels et et ses cavaliers, Il 2762. La tunique
par les célestes, 31. 71. Pal' le Sei­ tombée de dessus Élie, et l'amassée
gneur sont en actualité élevés les p,ar Élisée, représentait qu'Elisée
intérieurs, quanrll'homme est dans continuait la représentation, 4763.
le bien de la foi et de la charité, Ce que fit Élie chez la veuve de Sa­
et que les intérieurs regardent en repta sign. que la l'arole est COlll­
haut, mais il en est uutrement s'ils muniquée à ceux qui hors de l'é­
regardent en bas, 6952, 6954, Ils glise désirenl le vrai et sont dans
regardent au-dessus d'eux ceux qui la charité, 4844. Les esprils de la
sont élevés par le Seigneur, 781.6. planète de Jupiter sont élevés au
Les intérieurs de l'homme regar­ ciel pal' des chevaux brillants com­
dent par l'homme en bas ou en de­ me de feu, de même qu'Élie, 8029.
hors, mais ils regardent en dedans ÉLIÉZER Damascène" intendant
et en haut quand ils sont élevés par de la maison d'Abram, sign. l'é­
le Se!gneur, 10330. 11 n'est permis glise externe, 1.796.
à qui que ce soit dans l'autre vie de ÉLIÉZER, fil'l de Moïse et de Zip­
s'élever dans le ciel plus haut qu'au porah, sign. ~e bien du vrai de ceux
degré du bien dans lequel il est, qui sont au dedans de l'église,8651..
08945. Quand sa pensée est élevée Er.m, où étaient douze fontaines
au·dessus des sensuels, l'homme et soixante-<1ix palmiers, sign. l'é­
vient dans une lueur plus claire, tat d'illustration et d'affection,
et enfin dans une lumière céleste, ainsi de consolation après la tenta­
6183,6313,6315,9607.9730,9922. tion, 8366, 8367. tlim, d'après ses
--
294 EL EM
fontaines et ses palmiers, sign. le avec toua les autres maux et leurs
\Tai et le bien qui apparliennent à faux, 9336. Si l'éloignement se fai­
la consolalioll après la tenlation, sait subitement, l'homme tombe­
8399. rait en défaillance el pél'irait, 9334.
ÉLIPHAZ, fils d'Ésaü et d'Adah, Voir ÉLOIGNER.
- Gen. XXXVI. 4, 10, - sign. un ÉLOIGNER, Removere. Les faux
état des dérivations d'après le ma­ et les maux doivent être éloignés,
riage du bien et du vrai, MM. avant que le vrai et le bien qui pro·
ÉLISCBAH, fils de Javan, fils de cèdent du Seigneur puissent être
Japheth, - Gell. X. 4, - sign. des reçus, 8888. Les faux et les maux
doctrinaux ou riles, dérivés du ne sont pas chassés de l'homme,
culle externe signifié pal' Javan, mais ils sont éloignés, 9333. Ils
U56. sont éloignés lentement, c'est-à­
ÉLISCHÉBAH, femme d'Aharon, dire, par degrés selon l'ordre,9336.
~ Exod. VI. 23, - sign. la doc­ Les fanx ne sont éloignés que par
trine de l'église, 7230. les vrais, et les maux ne le sont que
ÉLISÉE a représenté le Seigneur par les biens, 9:135. Ceux qui sont
quant à la Parole, 2762, 5247. Voir dans le bien et dans le vrai ne dé·
ÜIE. Voir, en outre, 4720, 4763, truisent jamais ceux qui sont dans
8li09, 9325. le mal et dans le faux, mais seule­
ELKANAH, fils de Korach,- Exod. ment ils les éloignent, 9320. La
VI. 24,- sig. une dérivation réité­ présence du seigneur éloigne de
rée provenant de la seconde classe, tous Mtés le mal et le faux, 8206.
7230. Autant les péchés ont été éloignés,
EL LAS AR, - Gen. XIV. 1, 9, ­ autant ils sont remis, 8393. VOil'
sign. chez l'homme externe du RÉ~IISSION, ÉLOIGNEMENT.
Seigneur un des genres de biens ÉLON, fils de Sébulon. Les fils de
apparents, qui en eux-mêmes n'é­ Sébulon sign. le mariage céleste,
taient pas des biens, 1660 à 1662, et ses doctrinaux, 6024.
1681. ÉLOQUENCE. L'affectation d'élo­
ÉLOGE, Encomia. D'où vient que quence et d'érudilion jelle de l'om­
ceux qui ont pour principe et pour bre sur les choses, 6924. Odeui' de
persuasion que le corps seul vit, la sphère d'éloquence, 1516.
et que quand il meurt le tout de ELPARAN dans le désert, 1676.
l'homme meurt aussi, s'inquiètent Voir PABAN.
des éloges après la mort, et de la ELSAPHAN, fils d'Uziel, Kéathile,
réputation qu'ils auront alors,4676. - Exod. VI. 22, - sign. une se­
f:LOHm. Voir EL. conde ·dérivation successive prove­
ÉL01GNE)lENT, Remotio. L'éloi­ nant de la secQnde classe quant au
gnement des enfers est l'éloigne­ bien dans le vrai, 7230.
ment des maux et des faux, 9937, ÉLUS, Electi. Qui sont ceux qui
9938. L'éloignement des maux et sont appelés les élus, 5058. Les
des faux se fait selon l'accroisse­ élus sonl ceux qui sont dans·la vie
ment du bien, 9337. Cet éloigne­ du bien et du vrai, 3755, f., 3900,
ment ne peut nullement être fait 4060. voi1' ÉLECTION.
uvec précipitation, car chaque mal ÉMANATIONS. Voir EFFLUVES.
avec ses faux a un eochainement EMBARRASSÉ, Pel'plexum ou lm­
EM EM .295
plexum. C'est le scientifique natu­ nourris par le foie, car tout suc nu­
rel, 2831. 'Être embarrassé, c'est Il'itif y est amené de l'utérus de la
être dans la confusion, 8133. mère par le placenta et l'ombilic;
EMBA U MER les corps après la ce suc cOl'I'espond an bien de l'in­
mort sign. préserver, afin que l'à­ nocence, 10031. Quand l'homme
me ne soil infectée d'aucune conta­ est embryon, ou quand il est encore
gion, 6503, 6504, 6595. dans l'utérus, il est dans le royau­
EMBLÈMES. Les rites, qui ont tiré me du cœur; mais quand il est
leur origine des tem ps très-an­ sorti de j'utérus, il vien t en même
cions, sont pris maintenant pour temps dans le royaume du poumon,
des emblèmes, sans qu'on sache ce 4931. Comparaison de la régénéra­
qu'ils représentent ou à quoi ils tion de l'homme a\'ec la conception
correspondent, 4581. On nomme et la formation de l'emhryon dans
ces rites des emblèmes sans savoir l'utérus, 3570, 4931, 9258.
absolument rien de la correspon­ EM.nt'1cHEs, Insidiœ. Tendre des
dance et de la représentation, 4966. embûches, c'ost faire d'après la vo­
EMBOiTlIRE (l') sign. ail il y a lonté avec préméditation, 9009.
conjonction, 4277. É&lERAUDE. Voir PIERRES PRÉ­
EMBRASER, Accendere. La cha­ CIEUSES.
leur spirituelle, qui est l'amour, É~fERSIONS, Emel'siones, 6607.
emhrase le \'olontaire de l'homme, ÉMUI (les) sign. certaines per­
9383. Quand c'est dans le bien réel suasions du faux qui s'emparent et
de la charité qu'on est embrasé, de la partie volontaire et de la par­
c'est le volontaire de l'homme in­ tie intellectuelle de l'homme,1673;
terne qui est embrasé, 9300. Être voir NÉPHILm. Les Émim sign.
embrasé du feu du ciel, c'est vou­ aussi ceux qui ont été imbus des
loir le bien, 9798. persuasions du mal et du faux,
EMBRASSEMEN,T, Amplexatio. 2[168.
C'est le geste qui correspond à l'af­ ÉmsSAIRES, Emisscl1'ii. Esprits
fection dans le commun, $807, émissaires qui sont appelés sujets;
4351.. pal' cux il y a communication soit
EMBRASSER sig. l'affection, 3807; avec les enfers soit avec les cieux,
- sign. la conjonction de l'amour, 5983. Il Y a des esprits émissaires
4351,6261.. qui apparaissent dans des lieux dé­
EUBRYONS, 3887, 5052, 5183, terminés pour eux dans le monde
5391. Dans la formation de l'em­ des esprits, et d'après les lieux
bryon, des linéaments sont conti­ mêmes, ail ils apparaissent, on
nuellement projetés vers les parties peut connallre de quel enfer ils
qui doivent se former, de manière sont, 71H. Voir SUJET.
qu'un linéament est toujours un ÉMONCTOIlIEs,Emunctoria. Dans
plan pour un autre, et cela sans le naturel sont les émonctoires, par
aucune erreur, jusqu'à ce que l'em­ conséquent les purificatoires et les
bryon soit fait, 6491. Les petits évacuatoil'es, 9572.
enfants, avant que tous les autres É~IORÉEN, EmOl·mus. Les habi­
viscères aient été, pleinement for­ tants de Canaan ont été appelés
més pour leur usage, ce qui se Émoréens, 6306. L'Émoréen est le
fait quand ils sont embryons, sont mal et le faux, 1857, 8054 j c'est le
!96 EM EN

mal en général, 6306; c'est le mal cupidités et l'effort pour faire vio­
et pal' suite le faux, 6859. Dans lence, 8284.
f:zéchiel, - xvr. lI5, - Émoréen EIlPlIDNTER et PRhER, Mutuo
est pris pour le mal, et Chittéen petere et dal'e; c'est être instruit
pour le faux, 289. et instruire d'après l'affection de la
EMPIRE, Impe1·ium. Les empires charité, 9174; c'est communiquer
et les royaumes ont été constitués les biens du ciel d'après l'affection
à cause des amours de soi et du de la charité, et aussi les biens du
monde, 7364. Après que les amours monde selon les lois de la ~harité;
de soi et du monde eurent corn· ill~tré el montl'ff, 9174. Emprun­
"mencé à régne)', les hommes pour tel', c'est être instruit par un autre,
être en sûreté furent contraints de et ainsi recevoir les vrais ou les
se soumellre à des empires, 7364, connaissances du vrai et du bien
10160, 10814. d'autre part que de soi-même,9t74.
EMPLIR, Implel'e. Accomplit· ou ÉNAKIU (les) étaient d'entre les
emplir toute justice de Dieu,­ Néphilim et appelés hommes forts,
Mallh. HI. 15, - c'est, de la part 583; voil' NÉPHILIM. Ils étaient de
du Seigneur, subjuguer les enfers la dernière postérité de la très-an­
et les l'emellre en ordre, eux el les cienne église, 7686. Les Énakim
cieux, d'après la propre puissance, sign. ceux qui ont été imbus des
et en même temps glorifier son hu­ persuasions du mal et du faux,
main, 10239. 2468. Dans le sens abstrail ils si­
EMPLITION, lmpletio, Par l'em­ gnifient des persnasions aITreuses,
plition de la main se faisait l'inau­ 1.673.
guration pour représenter Je Sei­ ENCEINTE (être), Gl'avida esse.
gneuI' quant au divin vrai procé­ C'est concevoit' le bien de ('amour
dant du divin bien, et ainsi la puis­ céleste, 3755; voÎ!' ENFANTER. Des
sance; et par l'onction se faisait anges du ciel intime veillent sur les
l'inauguration pour représenter le femmes qui sont enceintes, 5052.
Seigneur quant au divin bien, Les femmes enceintes sign. ceux
10019. L'emplition de la main sign. qui ont été imbus de l'amour en·
la communication et la réception vers le SeigneUl' et du bien de l'in­
du divin bien el du divin vrai, nocence, 3755.
10106 j VOil' 10076,10114. ENCENS, 7'hus. C'cstle vrai de la
E3IPLOIS. Ceux qui n'onl pas la foi; montré, 101.77. L'encens est
conscience, et qui néanmoins se le vrai d'après le bien céleste, 9993,
laissen t gouverner par les liens ex­ cfr. 10137. C'eslle vrai intime,ainsi
temes, peuvent l'emplir des em­ le bien spirituel, 10296. C'est le
plois éminents dans le monde, el vrai et le bien spil'ituels qui proCè­
faire le bien de même que ceux qui dent du célesle,9993,101.77,t0296.
ont la conscience; mais ceux-là Dans j\"lallhieu,- [1. H, - c'est le
dans la forme externe, et ceux-ci vrai interne d'après le bien,.i0252;
dans la forme interne d'après les ce sont les choses du bien de ln foi,
liens in ternes, 6207. 9293. Dans Ésaie, - LX. 6,-I'en­
EUPORTEMENT, Excandescentia. cens sign. les doctrinaux du \l'ai,
Voit· COLÈRE. Chez les méchants 3242. L'encens est deveuu repré­
"emportement est la fureur des sentatif d'après l'odeur, parce que
EN EN 297
l'odeur correspond à la perception, 7296,7337. Les enohantements,­
eL par conséquent la signifie, 6768. Apoc. IX. 21, - sign. les faux qui
Voir ODEIlR, PARFDM, AROMATE. détruisent les vraig, 5i35. Faire
ENCENSOIR, ThurilJulum. D'où des enchanLements sign. pervertir
venaiL l'usage des encensoirs chez l'ordre di\'in, 7426. Voir MAGIE.
la nation romaine, et en général ENCHASSURES D'OR, Fundœ auri.
chez les Gentils, iOi77. Être entouré d'enchâssures d'or,
ENCHAlNÉ, Vinctus. Voir PRISON c'est être continué par le bien, et
et ,,'OSSE. Les enchalnés sont en tenir de là l'existence, 9847.
général tous ceux qui sont dans le EN CL Il M E (partie de l'oreille),
bien, et comme tenus enchalnés 4653.
par les faux dont cependant ils ENDORMIR (s'), Obdormire,sign.
veulent avec effort sortir, 6856. l'état obscur, 5210. S'endormir, ­
L'enchalné dans une plison; ce que Mallh. XXV. 5, - sign. entrelenir
c'est; montré, 5037. Être enchal­ le doute, 6638.
né, c'est être séparé, 5652. Les en­ ENDUIRE, Incruslm·e. EnduÏl'e
chalnés dans la fosse, ce sont les la muraille d'ineptie,-Ézéch. XIII.
spirituels qui, avant l'avénement li, - sign. forgel' des faux et les
du Seigneur, étaient détenus dans rendre comme semblables au vrai,
la terre inférieure, et ont été alors 7553.
délivrés et élevés dans le ciel, 6854. ENDURCIR, Indul'a7'e; c'est s'ob·
ENCHAlNEAIENT, Nexus. Enchat­ stiner, 7632. Le cœur endurci sig.
nement continu de touLes choses ('obstination, 7305. ceux qui ont
avec le premier 'Être; VOil' 7270. Il été dans unp, haine mortelle, et
Y a un enchaînement continu ~e­ dans les vengeances de celle haine,
puis le Seigneur par le ciel jusqu'à et d'apl'ès cela dans les faux, ont
l'homme pal' la Parole, 9430. Tous un crâne entièrement endurci,
les intérieurs sont contenus dans 5563.
un enchàlnelllent à partir du pre­ ÉNERVER, Enel·vare. };nerver le
mier par le del'niel', 9828. Le pos­ bœuf, - Gen. XLIX. 6, - sign. af­
térieur est tenu dans son enchat­ faiblir entièrement le bien externe
nement et dans sa forme par l'an­ qui appartient à la charité, 6357.
térieur, 6465. Toutes choses dans ENFANCE. Le bien est implanté
le monde spirituel sont contenues dans l'homme dès l'enfance, afin
dans un enchatnement par les con­ qu'il soit un plan pour recevoir le
naissances, et par les affections qui vrai, 10HO. Les connaissances sont
en proviennent, 9945. Les vrais implantées dans les célestes du pre­
chez l'homme ont entre eux un en­ miel' et du ser,ond âge de l'enfance,
chalnement selon leur réception 1616. Biens et vrais qui sonl acquis
dans le bien, 9163. depuis l'enfance jusqu'à l'adoles­
ENCHANTEMENT, Incantatio. Les cence; quels ils sont, 5135; voir
prestiges et les enchantements sig. RESTES, Sans les biens de l'enfance,
l'art de présenter les vrais comme l'homme serail plus fér'oce qu'une
faux et les faux comme vrais, 7297. bête des bois, 3494. Ce qui est im­
Les prestiges et les enchantements bu dans l'enfance apparalL naturel,
sont Illl abus de l'ordre divin; cet 3494. Changements des affections,
abus, comment il se fait; illustré, depuis l'enfance jusqu'à l'age adul.
298 EN EN
te, montrés par des varialions de inanimé, ~!l98. Les esprits infer­
la face; et combien il f l'esle de naux ne peuvent exciter rien de.
l'enfance, 4797. L'innocence de mal Dl rien de faux chez des petits
l'enfnnce devienll'innocence de la enfants, 1667. Les maUVais esprits
sagesse, 4797. Par les vrais et par ne peuvent approcher des peLils
la vie selon les vrais le bien de enfants, parce qu'il n'y a encore
l'enfance devient le bien de la sa­ rien dans la mémoire dont ces es­
gesse, 3504. L'enfance n'est pas prits puissent s'emparer, 5857.
l'innocence, parce que l'innocence Chez les enfants, il y a de bons es­
habite dans la sagesse, 2305. L'in­ prits et des anges, 5857.
nocence de l'enfance représentée Il en est de l'homme qui doit être
çomme quelque chose de ligneux, régénéré de même que de l'enfant
et l'innocence de la sagesse comme qui d'abord apprend à parler, à
quelque chose de vivant, 2306. La penser et à comprendre, et ensuite
véritable enfance est en même en pénètre sa vie; ainsi coulent
temps la sagesse, i616. Différence spontanément les spirituels chez
enIre le bien de l'enfance, le bien celui qui doit être régénéré, 3203.
de l'ignorance elle bien de l'inlel­ C'est un vrai, que les petits enfanls
ligence,2280. Voir INNOCENCE. sont fils du Seigneur, et aussi les
ENFANT. Les enfants, qui décè­ adultes qui retiennent dans la sa­
dent dans le monde, apparaissenl gesse les biens de l'enfance, 3494.
enfants dans l'autre vie, el ils spnt De ce que les petils enfanls sonl
enfants aussi quant à l'enlende­ dans l'élal de l'innocence, de l'a­
ment, 4792. Des anges du ciel in­ mour envel'S leurs parents et de
time sont près des enfants dans leur nourrice, el de la charité mu­
l'utérus, et par eux le Seigneur a luelle à l'égard des pelits enfanls
soin que les enfants y soient nour­ leurs camarades, le bien est dit fils
ris et perfectionnés, 5052. Les pe­ alné ou premier-né, 3494. L'inno­
lils enfants sont d'un génie dif­ cence chez les petits enfanls-esl en
férent d'après l'héréditaire, 2300. dehors et le mal héréditaire en de­
Petils enfants qui sont d'un génie dans; mais .chez les régénérés l'in­
céleste, et petits enfants qui sont nocence est en dedans et le mal
d'un génie spirituel, 2301. Anges hérMilaire en dehors, 4563. Les
qui successivement sont chez les petits enfants sont des innocences j
peUls enfants sur la terre, 2303. montré, 5608; de là les petils en­
Combien est mauvaise l'éducalion fants signifient les choses qui sont
des enfants sur la terre; expérience inlérieures, 5608. L'homme a été
d'après des enfants qui se ballaient créé de manière que, lorsqu'il vieil­
excités par leurs parents, 2308. lit et devient enfant, l'innocence
Étals des enfants; comment ils se de la sagesse se conjoigne avec
succèdent à partir du premier, qui l'innocence de l'ignorance qu'il
est celui de l'innocence, 3183. Dans avait eue comme enfant, et qu'il
les idées des petits enfants, il y a passe ainsi dans l'autre vie, 5608,{.
que Lous les objets sont comme vi­ Voi7' ENFANCE.
vants, car ils n'ont pas encore la Dans la Parole, les enfanls à la
réOexion, telle qu'elle est chez les mamelle, les jeunes enfants et les
adultes, pour discerner ce qui est enfanls sonlles lrois degrés de l'a·
EN EN '99
mour et de l'innocence, 430.: La folâtres, dont les formes escessive­
Parole lue par les petits enfants, ment petites ne sont pas percepti.
[.lar les jeunes garçons et par les bles à la vue, mais le sont seule­
jeunes filles, est mieux perçue par ment à l'idée intime, i62i; c'est
les anges, i776. Par l'enfance, dans par elles que les enfants conçoivent
la Parole, il est entendu l'innocence l'idée qu'.autour d'eux tout est vi­
de l'intelligence et de la sagesse, vant, et qu'ils sont dans la vie du
qui consiste à reconnaltre qu~on a Seigneur, vie qui affecte de félicité
la vie seulement par le Seigneur, leurs intimes, i62I, 2298.• Les en­
et que le Seigneur est l'unique Père fants sont principalement instruits
des hommes, 2305. L'enfant qui au moyen de représentatifs en rap­
telle, et celle qui allaite, c'estl'in­ port avec leur génie, 2299. Par
nocence; montré, 3iB3. Ancien­ ces représentatifs ils sont conduits
nement, quand un enfant naissait, dans les connaissances du vrai et
un nom significatif d'un état lui les affections du bien, comme par
était donné, et l'état alors était des jeux conformes à leur carac­
aussi décrit, 2643. tère, 2299. Sociétés qui on t soin
Enfants dans l'aut7'e vie, 2289 des petits enfants, 2302. Les petits
à 2309, Tous les enfants sont res­ enfants ne sont pas des anges, mais
suscités; on voit par là combien est ils deviennènt des anges par l'in­
immense le ciel du Seigneur, 2289. telligence et par la sagesse, 2301l.
Les enfants dans l'autre vie ne sa­ Alors ils n'appal'aissent plus com­
vent rien plus que les enfants, mais me des enfants, mais ils apparais­
ils sont instruits, 2290. Leur intel­ sent comme des adultes; exemple
lectuel est tendre, mais leurs idées d'un enfant devenu adulte; com­
sont susceptibles d'être ouvertes bien grand était son amour pOUl'
par le seigneur, parce que rien ne son frère mort adulte 1 2301l. Les
ferme leurs idées, 229t. Ils y sont anges du ciel intime qui sont inno­
instruits convenablement à leur fa­ cents et en même temps sages, ap­
culté selon l'ordre céleste, 2292. paraissent comme de petits enfants,
Ils sont initiés en cela qu'ils n'ont 2306. Les enfants qui meurent en­
pas d'autre père que le Seigneur, fants, et reçoivent leUl' éducation
et qu'ils ont la vic par le Seigneur; dans le ciel, ne sont que maux d'a­
ils s'imaginent qu'ils sont nés dans .près l'héréditaire, 2307,2308,1I563;
le ciel, 2293. Les esprits s'efforcent ils ne sont que mal, quoiqu'il n'y
de les diriger, mais eux résistent; ait pas eu en eux de mal actuel
c'est là leur tentation, 2294. Ils ne comme dans les adulles; et, pour
peuvent pas être infestés par les qu'ils le sachent, ils sont remis
mauvais esprits, 2295. Ils ont pour dans leurs maux héréditaires, 2307.
ornements des guirlandes de fleurs; Les petits enfants grandissent d'a­
ils se promènent dans des jardins près la nourriture spirituelle; à
paradisiaques, 2296, Autour des mesure qu'ils croissent en intelli­
enfants il. y a de très·belles atmo­ gence et en sagesse, ils apparais­
sphères quasi vivantes; par là ils sent non comme enfants, mais com­
s'imaginent qùe tout est vivant, me ayant avancé en âge, et enfin
2297. Il existe aussi des atmosphè­ comme adultes; d'après l'expérien­
res comme de groupes d'enfants ce, 1I792.
300 EN EN
~
Charité des enfants à l'égard des que c'est que le mal, 7i8!. L'hom­
parents, et des parents à l'égard me purement naturel est dans l'en­
des enfants, 8122. fer, à moins qu'il ne devienne spi­
EIlFAIlTEA1ENT, Parlus. Les cho­ rituel par la régénération, 10i56.
ses qui allparliennent à l'enfante­ L'homme par naissance et par la
ment sign. celles qui appartiennent vie héréditaire actuelle est l'enfer
à la régénération; monll'é, 9325, dans une très-petite forme, 9336.
Les enfantements) dans la Parole, Tous ceux qui sont dans l'externe,
sont des enfantemen ts spirituels, ou chez qui l'interne spiriluel est
tant de doctrines vraies que d'hé­ fermé, sont dans ,l'enfer, 9i28,
résies, 1100, U45, 1255,3860, 38G8, 10483,10489. Etat de ceux qui oot
8905. L'enfantement spirituel, dans l'eofer en eux, 10741 à 10748. Geux
le sens r.éel, est la reconnaissance et qni vonl en enfer y reslent éternel­
la foi du vrai et du bien, 3905. L'en­ lemeot, 10749. Il Y a une lueur
fantement el la conception, c'est dans les -enfers, mais elle est chi­
la' pensée et l'œuvre du cœur, 264. mérique, el comme une lueur de
ENFANTER, Pare)'e; c'est exis­ feu de charbons, 1528, 4418, 4531.
ter, 26:.!1, 2629. Enfanter sign. la ceux qui sont dans les enfers ap­
fertiliLé quant aux choses qui ap­ pnr'aissent Il eux-mêmes dans leur
partiennent à la doclrine, 2584; lueur oornme des hommes, mais
voir aussi NAISSANCE, GÉNÉRATION. dans la lumière du ciel comme des
Enfanter, c'est reconnaltre par la diables el des monstres, 4532,
foi el aussi par l'acle, 3905, 3915, h533,4674,5057,5058,6605,6626.
3919,4919, 9325. Concevoil', c'est Si les enfers sonl dits être dans
recevoir; enfanter, c'esl reconnal­ l'obscurité et dans les ténèbres,
Ire,3919. Enfanler sur les genoux, c'est parce qu'ils sonl dans les faux
c'est reconnalLre pour les siens, d'après le mal, auxquels corres­
6585. La douleur de celle qui en­ pondent l'obscurité et les ténèbres,
fante, c'est le plus haut degré de la. 3340, 4418, 4531, 7688, 77H. tes
douleur, et c'est le désespoir; mon­ enfers les plus malicieux sonltenus
lré, 8313. séparés, afin qu'ils n'opèrent pas
ENFER. On s'est à peine formé dans les waux héréditaires chez
quelque idée de l'enFer; pourquoi? les hommes et chez les esprits,
692, 969. Il Yexiste des choses in­ 1.667, 8806.
nombrables, 969. L'enfer, ce que L'homme par les esprils commu­
c:est, el d'où il vient, 8232. Le mal nique avec l'cnfer, 687, 697. Ce
constiLue l'enfel', 7181. I:enfer chez que c'est qu'êlre envoyé dans l'en­
l'homme est le propre de l'homme, fer el dans la terre inférieure; ex­
694, 8480. L'amour de soi et l'a­ périence, 699. Le Seigneur dé­
mour du monde, quand ils règnent, tourne l'homme des maux, afin
font la vie de l'enfel' chez l'homme, qu'il ne se précipite point dans
i0741. C'est pourquoi ceux chez l'enfer; c.omment, 78~. Chez l'hom­
qui règnent ces amours ne peuvent me, il y a deux esprits de l'enfer et
rien recevoir du ciel, mais ce qu!ils deux aoges du ciel, 5846 à 5866,
reçoivent vienl de l'enfer, 10741. 5976 à 5993. L'homme se jeLle dans
On ne sail pas ce que c'est que l'enfer; quand il fait le mal par con­
l'enfer, à moi ilS qu'on ne sache ce sentement, puis de propos délibéré,
EN EN 301
et enfin par le plaisir de l'affection; pourquoi? 657f.- Les infernaux ne
par là est ouvert l'enfer qui influe, penvent monter dans 10 ciel, parce
6203. Autour de l'homme, il y a qu'ils cessent de respirer et sont
une spAère commune d'elforts pour suffoqués j et par suite ils se préci­
faire le mal d'après l'enfer, et une pitent la tête en bas, 4225. Quel­
sphère cQmmune d'elfol'ts pour fai­ ques - uns récemment venus du
re le bien d'après le ciel j de là l'é­ monde onl voulu être admis dans
quilibre, et l'homme li le libre; le ciel; et~ ayant été admis, ils se
d'après l'expérience, 6477. Les en­ précipitèrenl pareillement, 6226.
fers ne cessent jamais d'infester les Les méchants et les enfers sonl
probes, 7097, f.; à moins qu'i1I1. ne éloignés du ciel, parce qu'ils ne
soienl chassés, 6907. peuvenl pas soutenir la pr'ésence
Il Ya d'innombrables enfers, el du divin du Seigneur, 4299. Les
dans r.hacun des enfers il existe un méchants et les infernaux par la
ordre qui esl conservé par le Sei­ divine lumière du ciel apparaissenl
gneur au moyen des anges célestes, tels qu'j Is son t; expérience, 46n.
6370. Le Seigneur gouverne aussi Tout l'enfer apparalt comme un
les enfers, 3642. monstre ayant à peine trace hu­
Les enfers onl une situation cons­ maine, chaque société y appal'all
tante; ils sonl lous au-dessous de comme un monslre particulier, ct
l'homme dans des plans dirigés en de même chacun dans sa sociélé,
tons sens sous la plante des pieds, 6605, 6626. Les mauvais esprits
3640. Quelques esprils infernaux y sonl connus par leurs faces j on
apparaissen 1au-dessus de la tète el con nalt aussi avec quels enfers ils
ailleurs, mais c'esl une fantaisie, communiquenl, 4798. Ceux qui
3640. L'enfer esl eil bas, très-loin sont dans les enfers ont une posi­
du soleil du ciel, 8306. L'enfer veul tion opposée, la têle en bas, el les
continuellement s'élever, mais il pieds en haul, 3641. Voil' DIABLE,
esl réprimé, 8273, f. Chaque enfer SATAN.
esl fel'Olé toul aulour, mais il esl L'enfer s'efforce conlinuellemenl
ouverl en dessus selon la nécessité de s'él:mcer contre ('homme, mais
et le besoin; pourquoi? 1.0683. le Seigneur l'en délivre, 987. Le
Quoique les enfers soieul hors du Seigneur ne jelle jamais qui que ce
lrès-grand homme, ils sonl cepen­ soit dans l'enfer, 1.683. Le Seigneur
danl loujours ramenés à l'unité, et a comballu seul et de lui-même
teuus dans l'ordre selon lequel sont contre les enfers et les a ,'aincus;
établies leurs consociations, 3642. montré, 8273. Le Seigneur s'esl
Les enfers sont très - exactemenl acquis la divine puissanc/) sur les
distingués selon les maux des cupi­ enfers j montré, 1.607, 8273. Si les
dités, et seion toutes les différences enfers n'eussent pas été entière­
du mal, 585L Le bien et le vrai ment subjugués, et si l'bumain du
que pl'ononcenl les anges sont Seigneur n'eût pas été entièrement
changés par un renversement éton­ uni au divin même, et l'ail aussi
Dant en mal et en faux chez les in­ par conséquenl divin, jamais aucun
fernaux; expérience, 3642, 4632. bomme n'anrait pu être délivré de
Ceux qui sonl dans l'enfer ne peu­ l'enfer, ni êlre sauvé, car les enfers
venl nullement être dans le ciel; àuraiellt toujours prévalu, 10655.
302 EN EN
Le seigneur a combattu d'après la travers le cœur et au cerveau, 816.
propre puissance, et combat seul Punition de l'un d'eux qui avait
chez l'homme contre les enfers qui Lué un autre par le poison, 8i7. De
s'eITol'cent continuellement de s'é­ l'étang et de sa description s ser­
lancer, i692•. Le divin bien juge pents, folies, 819. Enfer oü ils se
tous les hommes pour le ciel, et le frappent à coups de couteaux; ce
divin vrai le~condamne Lous à l'en­ sont ceux qui br~lai':lnt du désir de
fer, 2258. Les infernaux ont une faire périr les autres avec cruauté,
haine mortelle contre l'homme, et 818. De ceux qui ont été extérieu­
le plaisir de leur vie est de le per­ rement honnêtes, mais intérieure­
dre, et surtout de perdre son âme, ment voleurs; leur punition, 8U.
5863, 586~. Les esprits infernaux Quels sont dans l'autre vie ceux
sont d'une astuce et d'une malice qui oot voulu causer du préjudice
incroyables, 6666. Une J'égion du aux autres, 822. Tous les états de
ciel avait été occupée par les mau­ l'homme reviennent dans l'autre
vais génies et les mauvais esprits vie, 823. De l'enfer de ceux qui
avant l'avénement du Seigneur, sont adultères et en même temps
mais alors ils en ont été chassés, cruels; là, quelques Juifs; leurs
6858, 69i4. 'Tout bien et tout vrai instruments de cruauté, 824. L'en­
sont enlevés aux méchants dans fer des adultères cruels est sous le
l'autre vie, ct ceux-ci sont laissés talon droit, où sont ceux d'entre la
dans le mal et dans le faux, qui s'y nation juive qui ont été tels, 5057.
accroissent selon la faculLé de les re­ De la géhenne où sont des femmes
cevoir, qu'ils se sont acquise dans le impudiques; là, une sorte de feu et
monde, mais néanmoins il ne leur des serpents; ce feu est chargé par­
est pas perm is d'aller au-delà des fois en un froid interne, 825. De
limites acquises, 6977, L'homme l'obscurité et du froid dans l'enfer,
méchant intérieurement a pour 3340. De la géhenne de ceux qui
plaisir de sa vie de faire le mal et ont souillé d'adulLères la sainteté;
est en effort pour le faire, quoiqu'il elle diffère de l'autre géhenne, 826.
apparaisse autrement à l'extérieur, Ceux qui dressent des piéges au
7032. moyen de l'amour conjugal et de
Enfers pal'ticulicrs. Enfer de l'mnour à l'égard des enfants sont
ceux qui ont une haine mortelle, dévastés jusqu'à devenir comme des
ou enfer cadavéreux, 814. Quelques os, 8~7. Punition Il'ès-rigoureuse
diables, sortis de cet enfer, en­ de ceux qui déflorent les jeunes
voyant vers Swedenborg un enfant, filles sans but de mariage el de pro­
8i4; comment ils furent précipités création, 828. De la punilion de
à travers le feu et la fumée dans ceux qui pensent el parlent avec
des cavernes, 8i4. Ceux qui se plai­ lasciveté, etc., 829. De la punition
sent dans les vengeances, au point de ceux qui ont cru que les épouses
de vouloir perdre l'âme, sont sous jeunes et belles étaient pOUl' eux,
la géhenne, où apparaissent des 829 bis. Enfer de ceux qui par ruse
serpents, 815. Enfer de ceux qui préméditée trompent les hommes
tuen t avec le poignard et avec le dans l'inlention de les perdre, 830.
poison, 816. I:un d'eux essaya de Des presligiatrices el des sirènes;
tuer Swedenborg pal' un coup à de leurs fourberies, de leur puni­
EN EN 303
lion et de leur enfer, 831. De l'en­ l'inleme, c'est aussi se détourner
fer de ceux qui onl agi avec four­ de l'interne, 10471. S'enflammer
berie, mensonge et artifice; ils ont de colère sign. être indigné ou
leur l'apport avec les ulcères et les s'indigner, 3909.
apostèmes dans le corps, 5188. En­ ENFUIR (s'), Evadcre. C'est la
fer des avares, 938,939,940. Enfer délivrance de la damnation, déli­
des magiciens, f;/)92. Enfer des pro­ vrance qui est faile au moyen des
fanateurs, 6348. Enfer excrémenti­ restes; montré, 5899.
tiel de ceux qui ont eu uniquement ENGENDRER. Être engendré d'eau
pour fin les voluptés, 943. Enfer et d'esprit, - Jean, III. 5, - sign.
des femmes de basse condition qui être régénéré par le vl'ai de la foi
se sont entièrement livrées aux vo­ et pal' le bien de l'amour, 9454,
luptés, 944. Enfer dans une tonne, 10388.
où il y a un petit globe; là, ils s'i­ ENGLOUTIR. Être englouti par la
maginent l'ouler l'univers sous leurs terre, c'est lombel' dans les enfers;
pieds,947. De ceux qui, dans une montré, 8306.
aulre tonne, sont privés de la ra­ ENIVRER (s'), lncbriari. S'eni­
tionalité, 948. D'une chambre lé­ vrer, c'est êl1'e conduit dans les er­
nébreuse où se font des machilla­ reurs par les faux raisonnements et
tions contre les autres, 949. Du do­ par les mauvaises interprétations
micile des dragons; qui sont ceux de la Parole, 8904, 1071. Les ha­
qui l'habitent, 950. De ceux qui se bitants de la terre enivrës'du vin
sont crus saints j de leur désir ar­ de l'impudicité de la grande prosti­
dent el de leur anxiété, 95L De tUée,- Apoc. XVII. 2,- sign. que
l'enfer des antédiluviens sous une ceux qui sont au dedans de J'église
roche rréhuleuse, 1270. Enfers ex­ ont cté entralnés dans les erreurs
crémentiLiels et cadavéreux, 5:194. et. dans le délire parles faux pro­
Ceux qui son t dans l'enfer sont hors venant du mal, 8904.
du très-grand homme, et corres­ ENLACER, Illaqllcm·c. ceux qui
pondent aux ordures, puis aussi ont par l'use enlacé le prochain dans
aux vices corporels, 2996. Chemins le monde, quant aux choses mondai­
communs vers les enfers; 'l'un est Iles et telTestres, enlacent par ruse
par les intestins, l'autre par les le prochain dans l'aulre vie quant
reins, les urétères et la vessie i cha­ aux choses spirituelles el célestes;
cun de ces chemins finit dans les et comme ils le font en secret, ils
enfers, 5380. sont relégués dnns les enfers pal'
ENFLAM~IÉ (l'), Flammeum, derrière, profondément, selon le
sign. l'amour céleste et les alfec­ pernicieux el le nuisible de la ruse,
tions de cet amour, 7622. 9013,9348.
ENFLUIMER (s'). Autant l'amour ENLEVER. Esprits subitement en·
s'enflamme, autant brille le vrai, levés dans le ciel, 1769, 1770. Es­
10201. S'enflammer de colère, prit enlevé au ciel immédialement
quand il s'agit de Jéhovah, c'est après la mort, 317 à 319.
chez l'homme l'action de se dé­ EN-MISCHPATH sign. les vrais et
tourner des internes, ainsi des di­ les contes~alions au sujet des vrais,
vins, 10431, 10460 i quand il s'agit 1678.
de Mosclleh, par qui esl signifié ENNEalI. Les ennemis (hostcs)
304 EN EN
sign. ceux qui sonl dans les maux charité pour principal de la foi, 438,
el dans les faux, 8289; el aussi les 696, 600. tnosch esl la troisième
maux el les fau~, 2851. Cc que église, très-ancienne, mais moins
c'esl qu'hériter la pOl'le des enne­ céleste, par conséquent moins per­
mis (hostium), 2851; voil' PORTE, ceplive que l'église scheth, qui
Ceux qui sonl hors de l'église onl elle-même n'était ni aussi céleste
été appelés adversaires, hafssanls, ni aussi perceptivf\que l'église, sa
ennemis, d'après la dissidence spi­ mère, appelée Homme on Adam,
riluelle, 9255, 9256, Les ennemis 505. Dans la langue originale, il y
(inimici) sonl les faux du mal, a deux mols qui slgnifienll'homme,
9316. Agir en ennemi (inimicum), l'nn de ces mols esl Adam, ell'au­
quand il s'agit du Seigneur, c'est lre Énosch, 7120. L'influx de ceux
déloul'ner les faux provenan l du qui ont élé de l'église appelée
mal, 9313. Les ennemis (hastes) Énosch esl doux, leur langage mo­
sonl les maux, et quand cela esl deste; dans l'autre vic, ils vivent
dil du Seigneur, c'esl délourner les entre eux dans la charité, el l'em­
maux, 9316. Les ennemis (hostes), plissent les offices de l'amitié en­
ou ceux qui s'élèvent con Ire (illsur­ vers les autres qui viennent chez
gentes), ce sont les maux et les eux, U25.
faux; montl'é, 1.0681. Ceux quj ENRACINER. Jamais aucun bien
sonl hors de l'église sont aussi ne peul êlre enraciné chez l'hom­
nommés ennemis (inimiCl), parce me, sinon dans son libre, ear ce
qu'il ya dissidence avec eux quanl qui esl elll'aciné dans le non libre
au bien el au vrai de la foi, 9255. esl dissipé à la première approche
ENNlJl, Tœ-dium. Esprits qui in­ dn mal et dès que la tenlation com­
troduisenl une grande douleur pal' mence, 3854. L'amour de soi et l'a­
un ennui qu'ils insuffienl el aug­ mour du monde avaient élé enra­
menlenl conlinuellement, 5721. cinés chez les Israélites par leurs
Esprits qui, pal' leur presence et premiers ancêtres, 8788.
leur inflnx dans les parlies solides ENRICHIR. L'hommc csl enrichi
du corps, introduisenl un ennui ou de biens spirituels el célesles, quand
dégolil de la vie, el une telle lor­ les choses qui sont chel lui sont
peul' dans les membres el dans les disposées par le Seigneur dans )'01'­
articulations, que l'homme ne peut dre spirituel el céleste, ainsi à l'i­
pas se leve.r de son lit, 5722. mage el à la ressemblance de )'01'­
ÉNOC, VOil' CUANOCH. dre divin, 3017. On esl cnrichi de
ÉNONCÉS. Dans j'ancienne Pa­ vrais et de biens, dans l'an Ire vie,
role, ou Parole anlémosaique, hi par une adjonction d'esprits qui
parlie prophétique élait nommée sonl dans le vrai el dans le bien,
les Énoncés, 2685, 2897, 2898, car par eux il se fail une communi­
9962. cation, 691.4. Être enrichi sign.
ENORGlJ.aLLIR (s'). Ceux qui ne· avoir acquis la puissance et la force,
se sonl enorgueillis qu'en dehors el 050.
non en dedans; quels ils sonl; d'a· ENSEIGNER, Docel'e. Quelle gl'3n­
près l'expérience, 4947. de différence il y a en tre enseigner
f;NOSCII, IlIs de SCbelh~ sign. une la foi seulement et enseigner la
des tres-anciennes églises, qui eulla charilé, 6715. Le rile représentalif,
EN ËN D{)~
cl/ez les JUifs, d'enseignèr dims les c'est le rejet lié l'état aliMl'iiiur, êl
places venttit de ce que les places le suscitement d'un \lO~1 état,
signifiaient les vrais, 2336. Ensei­ 3593. Voir SÉPIlLTIiRI!l, StPObCRE.
gner les vrais et ne pas les faire, ENTENDEMENT, InleUectus. Voi,'
c'eslla même r.'hose que vouloir ne I~TELLIGENCE, SAGESSE, SGI&NCE,
pas les savoir, 3420. Enseigner, INTELLECTuEL. L'entendement est
c'est influer, et quand cela se dit l'une des deux facultés qui COJlsli.
du divin du Seigneur, c'est procé­ tuent le m~ntal de l'homme, 7:1.79;
der, 6993, 7007. Enseigner l'arc, voir MENTAL. L'entendement eslla
- l I Sam. I. 18, - c'est enseigner vue ihtel'ne, et celle vue interne
la doctrine de l'amour et de la cha­ est dans Une lumière qui est ali­
rité, 4922. dessus de la hl'mière· du monde,
ENSÉIGNEMENT (l') SUl' l'amour li526. La vue de l'entendement est
et sur la charité a été donné par le appelée vue intellectuelle, lili06.
Seigneur; mont1'é, 1017, 2371, L'entendement est ce qui pro'cède
3934,4783. de la volonté, et manifeste la vo­
'ENSEVELIR, SCpclirc. Être ense­ lonté dans une certaine ferlne visi­
veli, dans un sens bon, c'est ressus­ ble, 3868. Dans l'homme, il y a un
citer, 6516. Être enseveli, dans le entendement extérieur et un en­
sens opposé, c'est être rejeté et tendement intérieur; l'entende­
être damné; montl'é, 6516 et 456li, ment extérieur est où réside la
62li6. Être enseveli dans une bonne pensée qui vient à la perception, et
vieillesse; ce que c'est, 18M. Être l'entendement intérieur est où ré­
enseveli sign. le réveil et la résur­ side la pensée qui ne vieRt pliS à la
re'èlion; pourquoi? 2916, 2917, perception, mais qui vient néan­
li621, 5551, 6516, 655li. Ùre ense­ moins à la perception des anges,
veli sign. ressusciter, purce que, 9051. L'entendement est la forme
quand le corps est mort, l'[tme )'es­ de la volonté; illusll'é, 8885. L'en­
suscite ide là, quand dans la Pa­ tendement est le récipient du vrai,
role il est parlé d'ensevelissement, 6222. Tel est chez chacun l'enten­
les anges pensent, non au corps qui dement du l'mi, tel est le vrai,
est rejeté, mais à l'âme qui !'eSSl1S­ 5351I. L'e'ntendement de PhoÙlme
cite, li62L Être enseveli sign. pal' est tel que sont les vrais d'après le
suite la régénération, puisque celui bien pal' lesquels il a été fonne,
qui est régénéré ressuscite pour :l.0061I. L'entendement réel est Ce­
ainsi dire rI'enlre les morts et se lui qui est formé par les ~rai8 ipro·
relève, 2916, 6516, 655li; pareille­ cédant du bien, etnon celui qui est
ment l'instauration d'une nouvelle formé pal' les faux procéd~nt du
église, 6522, 65lili. Ces choses sont mal, 10675. L'entendement con­
signifiées par l'ensevelissement d'A­ siste à voir, d'après les choses qui
braham, de Jischak et de Jacob appartiennen t à l'expérience et à la
dans la terre de Canaan, 6516. l~lre science, les Hais, les causes des
enseveli, c'est la fin de la représen­ choses, les enchainementll, et les
tation dans l'un, mais la conlinua­ conséquences en série,6i25. Il a,p­
tion dans un autre, de même que partient à l'entendement de voir et
mourir, 3253, 325li, 3256, 3276, de percevoir si une chose est vrai'e
5975, 6302, 66li5, 9928, 10244; avant de la confirmer, et non .pas
1. 20.
306 EN EN
de pouvoir confirmer quoi que ce objets les choses qui appartiennent
soit, 471d, 7012, 7680, 7950, 8521, au bien et au vrai, se rév~le princi­
8780. 'fout doctrinal de l'église a palement par la conscience, 3863.
aveC soi des idées; selon ces idées L'homme croit que par lui-même
, il Y a l'entendement du doclrinal, il a l'entendement, et que l'enten·
et sans l'idée intellectuelle chez dement a éLé insilé en lui, mais Il
l'homme, il n'y a que l'idée du mot est dans la plus grande erreur,
et nullement l'idée de la chose, 2701.
3825. Les idées de l'entendement Correspondance de la vue de l'œil
s'étendent amplement de tout côté avec l'entendement, 4403 à ltlt21.
dans les sociétés des esprits et des Celle correspondance est évidenLe
anges, 6599, 6600 à 6605, 6609, d'après cerLaines expressions dans
661.5. Les idées de l'entendement de le langage ordinaire, ltlt06. A l'en­
l'homme sont ouvel'tes dans l'au­ lendement correspond la respira­
tre vie, et se montrent au vif telles tion du poumon, 3888. Continua­
qu'elles sont, 1869, 3310, 551.0. lion de la correspondance de la vue
C'est l'entendement qui est illustré de l'œil el de la lumière avec J'en­
par le Seigneur, 6222, 6608, 10659. tendement et les vrais, 4523 à !I533,
L'iIlustraLion de l'entendement est spécialemenl, 4526. La vue de
variée selon les états de la "ie de l'homme dépend de l'entendemenl;
l'homme, 5221, 7012,7233. L'en­ il en est aulrement chez les ani­
tendement est illustré en tant que maux, M07.
l'homme veut faire selon le vrai, Entendement et Volonté. Il y a
3619. Est illustré l'entendement de dans l'homme deux facultés, l'une
ceux qui lisenlla Parole d'après l'a­ qui esl appelée la volon lé, ell'au­
mour du vrai et d'après l'amour de lre qui esl appélée l'entendement,
l'usage de la vie, mais non l'enten­ 35, 641, 3539, 3623, 1.0122. Ces
dement de ceux qui la lisent d'a­ deux facullés font l'homme méme,
près l'amour de la répu Lalion, de 10076,101.09,101.1.0,1.0264,1.0284.
l'honneur, du gain, 9382, 10548, C'est pal' la chaleur spirÎluelle que
1.0549, 10551. La lumière du ciel villa volonlé de l'homme, el c'est
est illustration pour l'enlendement pal' la lumière spiriluelle que vil
comme la lumière du monde pour son entendement, 3338. L'homme
la vue, 1524, 51.14, 6608, 9128. est tel que sont ces deux facultés
C'est l'entendement de l'homme chez lui, 7342,8885, 9282, 1.0264,
qui est illustré par la lumière du 10284. Pal' elles aussi l'homme est
ciel, 1.524,3138,31.67,4408, 6608, distingué des bêtes; et cela, parce
8707, 9128, 9399, 10569. La per­ que l'entendement de l'homme
ceptiou est l'illuminalion de l'en-. peut êlre élevé par le Seigneur el
tendement pal' la lumière du ciel, voir les vrais divins, et que la vo­
6608. L'entendement sert à mani­ lonlé peut l'être pareillement et
fesLer devant les autres les choses pertevoir les vrais divins; et ainsi
que l'homme veut, el serl aussi l'homme par ces deux facultés, qui
à ployer les volontés des lkltres le constiluent, peut être conjoint au
par des idées diversement formées Seigneur; mais il en est aulrement
pour la condescendance, 8885\ de la bête, 4525, 5H4, 5302, 6323,
L'entendement intérieur, qui a pour 9231. Et comme l'homme peut êLre
EN EN 307
ainsi conjoint au Seigneur, il ne flamme, 6032, 6314. Les choses
peut mourir quant à ses intérieurs qui viennent dans l'entendement
qui appartiennent à son esprit, ct en même temps dans la \'olonté
mais il vit étel'Dellement, 5302. sont appropriées à l'homme, mais
L'homme est homme non par la non celles qui viennent seulement
forme, mais pal' le bien et le vrai dans l'entendement, 9009, 9069,
qui appartiennent à sa volonté et à 9071, 9129, 9182, 9386, 9393,
son entendement, 4051, 5302. 10076, 10109, 10HO, Celles qui
De même que toutes choses dans sont reçues par la volonté, et de
l'univers se réfèrent au bien et au là par l'entendement, deviennent
vrai, de même toutes choses chez choses de la vie de l'homme, 89B,
l'homme se réfèrent à la volonté et 9069, 9071, 10076, 10109, 10HO.
à l'entendement, 803, 10122; parce Chaque homme aussi est aimé et
que la volonté est le réceptacle du estimé des autres selon le bien' de
bien, et l'entendement le récepta­ la volonté et de l'entl!ndement qui
cle du vrai, 3332,3623, 5U3, 6065, en procède, cal' celui qui veut ce
6125, 7503, 9300, 9930. Comme le qui est bien et comprend ce qui est
vrai appartient à la foi, et le bien àbien, est aimé et estimé; mais ce­
l'amour, il en J'ésulte que l'enten­ lui qui comprend ce qui est bien,
dement est le récepta,cle ùe la foi, et ne veut pas ce qui est bien, est
et la volonté le réceptacle de l'a­ rejeté et méprisé, 8911, 10076.
mour, et que la foi et l'amour sont L'homme aussi après la mort l'este
dans l'homme, quand ils sont dans tel qu'est sa volonté et l'entende­
l'entendement et dans la volonté, ment qui en dérive, 9069, 9071,
parce que [a vie de ['homme n'est 9386, 10153. Et alors les choses
point ailleurs, 71.78, :1.0122, 10367.qui appartiennent à l'entendement,
Et comme l'entendement de ['hom­ et non e~ même à la volonté, s'éva­
me peut recevoir la foi au Seigneur, nouissent, parce qu'elles ne sont
et que sa volonté peut recevoir l'a­ pas dans l'esprit de l'homme, 9282.
mour envers le Seigneur, l'homme L'homme peut saisir par l'entende­
peut par la foi et par l'amour être ment ce qu'il ne fait pas d'après la
conjoint au Seigneur, et celui qui volon lé, ou peut comprendre ce
peut être conjoint au Seigneur par qu'il ne VlJut pas parce que cela est
la foi de ['amour ne peut mourir contre son amour, 3539.
dans l'éternité, 4525, 6323, 9231. La volonté et l'entendement con·
La volonté de l'homme est l'être sliluent un seul mental, 35, 3623,
même de sa vie, parce qu'elle est 5835, 10122. Ces deux facultés de
le réceptacle du bien, et l'entende­ la vie doivent faire un, pour que
ment est l'exister de la vie prove­ ['homme soit homme, 3623, 5835,
nant de l'être, parce qu'il est le ré­5969, 9300. Combien a été perverti
ceptacle du vrai, 3619, 5002, 9282. l'état de ceux chez qui l'entende.
Ainsi, la vie de la volonté est la viement et la volonté ne font pas un!
principale de l'homme, et la vie 9075. La volonté et l'entendement
de l'entendement en procède, 585, sont ramenés à l'unité dans l'autre
590,3619,7342,8885,9282,10076, vie, et il n'y est pas permis d'y
:1.0109, :1.0110, de mOrne que la lu­ avoil' un mental divisé, 8250. Toute
mière procède du feu ou de la volonté du bien et tout entende·
308 EN EN
ment du vrai procèdent du Sei­ lonté seule, ou de l'entendement
gneur; il n'en est pas de même de seul, et de l'un et de J'autre en
l'entendement du vrai séparé d'a­ même temps, 9009. Il est dit aù
vec la volonté du bien, i83i, 35t6, pluriel deux vies, parce qu'il y a
M83, 5669, 6027, 8685, 870i, deux facultés de la vié, à savoir, la
tOi53. L'entendement et la volonté . volonté et l'entendement, volonté
sont très-distincts chez l'homme, du bien et entendement du vrai,
6U; mais l'homme sait difficile­ lesquelles font un, quand l'enten­
ment distinguer entre l'entende­ dement appartient à la volonté, ou
ment et la volonté, parce qu'il sait quand le vrai appartient au bien,
difficilement distinguer entre pen­ 3623. L'enl'endement du vrai et la
ser et vouloir, 9995. • volonté du bien ne sont chez au­
L'homme régénéré est gratifié cun homme, mais lorsqu'o.n devient
par le Seigneur d'un nouvel enten­ céleste, il semble qu'on a en soi
dement et d'une nouvelle volonté, comme une volonté du bien et un
1023, 1063, 1044; l'homme régé­ entendement du vrai, mais l'une
néré pense le vrai par ce nouvel et l'autre appartient au Seigneur
entendement reçu du Seigneur, seul, 633. Ce que c'est que l'en·
928. Les choses qui appartiennent tendement du vrai et la volonté du
Il l'entendement suivent toujours, bien, 636. Quand on connalt ce
et celles qui appartiennent à la vo­ qne c'est que l'homme interne et
lonté précèdent, 5969. Il n'y a l'en­ ce que c'est que l'homme externe,
tendement ùu vrai que là où il ya on peut savoir d'ou· viennent l'en­
la volonté du bien, 628. L'enten­ tendement du vrai et la volonté du
dement sans la volonté n'est pas bien, 9796. L'entendement du vrai
l'homme lui-même, il n'est qu'une est de voir les vrais, qui sont dans la
entrée vers l'homme, iOHO. L'hom­ Parole, pal' l'i11 ustra tion procédant
nie est coupable, si par l'entende­ du Seigneur; et la volonté du bien
ment il ne réprime pas le mal de la est de les vouloir par l'affection,
volonté, 9075, Comment la volonté 9799. Ceux qui sont dans l'amour
communique son feu à l'entende­ et dans la foi envers le Seigneur,
ment, et de son état alors, 91ltlt. et dans la charité à l'égard du pro­
La communication du vrai et du chain, sont dans l'entendement du
bien, par conséquent de l'entende­ vrai et dans la volonté du bien, cal'
ment et de la volonté, est comme chez eux il y a réception du bien et
cel/edu poumon eldu cœur; illus­ du vrai qui procèdent du Seigneur,
tré, 9300. C'est l'entendement qui 9800. Dans toutes et dans chacune
reçoit les vrais de la foi, et la vo­ des choses de l'homme, il y a quel­
lonté reçoit le bien de la charité; que chose de l'entendement et
il/llstré,9300. L'entendement doit quelque chose de la volonté, 803.
procéder de la volonté, pour qu'il ENTENDRE, Alldi1'e. Dans le sens
soit l'entendement de l'l:wmme lui­ suprême, entendre, c'est la Provi­
même, i0332, f. L'entendement de denee, et voir est la Prévoyance;
l'homme est tel que sont les vrais montré, 3869, f. Entendre, c'est
qui le forment, et vice versâ; et la obéil', et aussi apercevoir; ce que
volonté esttel/e que sont les biens c'est que l'un et l'autre; montré,
de l'amour, 10066. Maux de la vo· 5017. Entendre, c'est obéir, et l'a..
EN EN 309
reille est l'obéissance, 2542. Enten­ que ange, et met ainsi à l.'abri de
dre, c'est avoir l'espérance, 7065; l'irruption du mal provenant de
c'est l'influx, 9926. Quand enten­ l'enfer, 9490.
dre est conjoint avec faire, c'est ENTRAILLES. Ce que signifient les
percevoir, comprendre, avoir foi; entrailles et sortir des entrailles,
el quand il n'est pas conjoint avec :1803. Sortir de l'utérus et des lom­
faire, c'est obéir, 836L Entendre, bes se dit du bien, et sortir des en­
c'est recevoir pal' la mémoire et trailles se dit du vrai, 329lt. Les
être instruit, et aussi recevoir pal' entrailles sign. les vrais de l'inno­
l'entendement et croire, et aussi cence, :10031.
recevoir par obéissance et faire; ENTRéE, Janua, Ostium. L'en­
mOllt1'é, 9311. Quand entendre est trée sign. l'introduction et l'admis­
dit du Seigneur, c'est porter le se­ sion, 2356, 8989. L'entrée de la
cours de la miséricorde, 6852. En­ tente de convention sign. l'intro­
~endre la voix du seigneur, c'est duction dans le ciel où est le Sei­
être instruit des préceptes de la gneur, :10:108. L'entrée, dans la Pa­
foi, et les recevoir, 93H. « Dieu role, sign. ce qui introduit ou vers
m'a jugée, et il a entendu ma voix,1l le vrai, ou vers le bien, ou vers le
- Gen. XXX. 6, - sign. dans le seigneur; ainsi, l'entrée sign. le
sens suprême la justice et la misé­ vrai même, puis le bien même,
ricorde, dans le sens interne le comme aussi le Seigneur même,
saint de la foi, dans le sens externe car le vrai conduit au bien, el le
le bien de la vie, 392:1. Voir ÉCOU­ bien conduit au SeigneUl', 2356.
TEil. ENTRER. C'est, dans le sens spi­
ENTHOUSIASTES. Les doctrinaux, rituel, communiquer sn pensée à
quels qu'ils soient, peuvent être un au tre, 690:1.. Le divin peut en­
confirmés ; ainsi, ceux des en thou­ trer dans le rationnel, mais le ra­
siastes le sont pal' les enthousiastes, tionnel ne peut entrer dans le di­
6865. vin, 25:19. Personne ne peut entrer
ENTHOUSIASTIQUES. Visions des dans le èiel, à moins d'avoir quel­
esprits enthousiastiques; quelles que chose de l'innocence, 5608.
elles sont, ct d'où elles viennent, Ceux qui entrent dans le ciel dé­
:1968. posent tout mérite d'eux-mêmes,
ENTONNOIR, Infundibulum (par­ lt007. Entrer par les vrais de la foi
lie du cerveau), ltOlt5. Quelle est la dans les scientifiques est selon l'or­
représentation de l'entonnoir dans dre, mais entrer par les scientifi­
le cerveau; d'après l'expérience, ques dans les vrais de la foi est
lt050. Voir LnIPHE. contre l'ordre, :10236. Les vrais en­
ENTORTILLEMENT dans un drap; trent successivement dans le bien,
genre de peine dans l'autre vie, 964. l'augmentent et le perfectionnent,
ENTOURER, Circumdare, sign. 8772. Le seigneUl' entre par la vie
influer, 115. Le bien procédant du de l'homme dans les vrais de sa foi,
SeigneUl' comme Soleil entoure non­ 9380. Le Seigneur entre chez ceux
seulement dans le commun le ciel, qui sont dans l'amour et dans la
mais encore dans le particulier les charité; comment, 10:189. Le Sei­
sociétés célestes qui sont dans le gneur entre par le b~en, ainsi par
ciel, et aussi dans le singuliel' cha· l'amoûr et par la charité qui sont
310 EN EP
chez l'homme, et il le conduit dans quoi Jean-Bt'tpUste fut envoyé d'a·
les vrais qui correspondent, 10201. vance pour préparer le chemin,
Les esprits et les anges entrent 8028. Voil' ENVOYÉ,
dans toutes les choses de la mé­ EPARS. Les choses qui paraissent
moire de l'homme, 1252, 1255, éparses dans la Parole ont été con­
681t. Entrer vers quelqu'un,quand jointes chez les anges dans un seul
cela se dit des mariages, c'est êtrll sens, et même dans une seule idée,
conjoint, 3914, 3919. Entrer, c'est 9200; on ne peut voir ces choses
la communication, 6901. Entrer et en série, à moins qu'on ne les con­
sOI'tir, c'est l'état de la "ie, de la­ sidèl'e rassemblées en une seule
quelle il s'agit, depuis le commen­ idée, et que l'intuition ne soit alors
cement jusqu'à la fin; illustré et éloigoée du sens de la le lire, 3074.
1Ilontl"é, .9927; c'est l'état de la ÉPA~~~J!.'L-!ign. t~a puis­
chose depuis le commencement jus­ sance, 3079. Dans la Parole, -la
qU'à la fin, 10240. main- sigti. la puissance, le bras
ENvIE,lnvidia. Avoir de l'envie une puissance plus grande, et J:t­
Ualouser), c'est ne point compren­ pa.!lI~_!()J!te..lW-'l.!ssa..!!ce, 1085.
dre, 3410, Les envies découlent du Dans le très-grand homme, aux
penchant de l'homme à vouloir épaules c~~P..l!ndent ceux q~i
commander aux autres et posséder so.!!L~ansJ~.p.!!.issance par le vrai
les richesses des autres, 10791. De de la foi d'après le bien, 4932. Les
quelle grande envie soot affectés mains, les bras et les épaules cor­
et tourmentés les mauvais esprits, respondent à la puissance, parce
quand ils voient la béatitude des que les forces et les puissances de
anges, 1974. tout le corps et de IQus les viscères
ENVOYÉ, Missus. Dans la langue du corps se rMèrent à ces mem­
hébraïque, l'envoyé sign. l'ange; bres, car c'est par eux que le
ùe là le Seigneur qui, quant au di­ corps exel'ce ses forces et ses puis­
vin humain, a été appelé ange, se sances, 4933. Les infernaux pré- )
dit envoyé par le Père, 6831,.10561. sentent pal' fantaisie une épaule,
Les prophètes étaient nommés en­ par laquelle ils font que les forces
voyés, parce que les paroles qu'ils. sont répercutées, 4937. Dans la
prononçaient sortaient du saint de Parole, par l'épaule il est signifié
l'esprit du Seigneur, 2::197. Voil' toute puissance, 4937, 1085.
ENVOYER. ÉPEAUTRE, Zea. Le froment est
ENVOYER, Miltere. Partout par le bien du naturel intérieur, et l'é­
être envoyé il est signifié sortir, peautre en est le vrai, 7605, 10669.
2397. Être envoyé sign. procéder ÉPÉE (l') sign. : 1° Le vrai de la
et enseigner, 4710. Être ~nvoyé se foi qui combat; 2° la vastalion du
dit particulièrement du divin vrai, vrai; 3° le faux qui combat; 4° la
parce que tout divin vrai sort du punition du faux; ilIusl1'é et mon­
divin bien, 2397. Être em'oyé par h'é, 2799. Les épées (gladii) sont
Jéhovah sign. le dil'in qui conduit les vrais de la foi par l.esquels on
et aussi le divin qui procède, 10561. combat conlre les faux et les maux;
Il est dit du saint de l'esprit qu'il et les épées (machœrœ) sonl les
fut envoyé, c'est-à-dire, qu'il sort doctrinaux qui détruisent le l'rai
du divin du Seigneur, 2397. Pour­ et le bien; montré, 6353. L'épée
EP EP 3H
(gladius) est la vastation du vrai et bien céleste, 9477. L'épbod était
la damnation du mal et du faux; une couverture pour les c~lestes
montré, 7f.02. L'épée dégaInée ou externes, et le pectoral une cou-
tirée est le combat continu contre verture pour les célestes internes,
les faux et les maux, et vice versâ; 9477. L'éphod est le divin vrai dans
m,antré,8294. L'épée sur la cuisse, Je royaume spirituel, en une forme
c'est le vrai qui combat d'après le externe, dans lequel se terminent
bien, 10488. L'épée est le mal qui les intérieurs, 9824, 9891. L'éphod
combat par le faux, 6499. Tomber était le plus extérieur des trois ha-
par l'épée, c'est périr par le faux, bits sacerdotaux, et par conséquent
8902. L'épée du désert,- Lament. plus salnt"que les autres, puisqu'il
V. 9,- est le faux combattant con- les renfermait, 9824. L'éphod sign.
tre les vrais qui appartiennent à la l'externe du royaume spirituel,
foi, 9050. La flamme de l'épée ou 9837. L'éphod étaitlissu d'hyacin-
du glaive qui se tourne,-Gen. m. the, de pourpre, d'écarlate double-
24, - sign. le prop"re amour avec teint et de fin lin, et l'hyacinthe si-
ses folles cupidités et leurs persua- gnifiait le Hai de J'amour céleste,
sion~, 309. Courte r.pée avec la· la pourpre le bien de "amour cé-
qu'elle se faisait la circoncision, leste, l'écarlate double-teint le bien
2799; VOi1' aussi 2039, f., 2046, f., de l'amour spirituel, et le fin lin le
7064. , vrai de l'amour spirituel; et cela,
ÉPHAH, fils de l'.lidlan, fils d'A- parce que .1'éphod signifiait le ciel
braham par Kéturah,- Gen. XXV. dan..u~~_ dMl!.iers, 9873. L'éphod
4, - sig. une dérivation de la troi- avec le manteau, c'est le royaume
sième portion du royaume spirituel spirituel; et la tunique, parce
dans les cieux et dans les terres, qu'elle en était séparée par la cein-
quant aux doctrinaux et aux culles ture, est le spirituel et le céleste;
qui en pl'oviennent, dérivation du c'est la même chose que ce qui est
vrai de la foi représenté par Midian, signifié par le voile dans la tente,
3238,3242. et par le cou chez l'homme; il/us-
ÉPHAH. L'éphah, étant une des tl'é, 10005.
mesures pour les choses sèches qui l~I'HRAïM sign.l'intellectuel dans
servent d'aliments, sign. le bien, le naturel, 5354. Dans la langue
8540. L'éphah, considéré comme originale, Épbraïm a liré son nom
un dixième du chomer, sign. peu, de la fructificalion, 5355. Éphraïm
8468. La mesure de l'éphah était sign. le nouvel intellectuel de l'é-
divisée en dix, pour qu'elle signifiât glise j mont1'é, 5354. Éphraïm sig.
le réceptif, dont la qualité était dé- d'après l'illustration la perception
signée par les nombres; toutefois, de ce que c'est que le vrai et le bien
dans Ézéchiel, où il s'agit du nou- procédant de la Parole; illustl'é,
veau temple, l'éphah est divisé non 6222. ÉphraIm est l'intellectuel de
en dix, mais en six; pourquoi? l'église spirituelle, et Ménascheh
10262. en est le volontaire; montré,3969,
ÉPHER, fils de Midian, fils d'A- 6222, 6238. Éphralm est le vl'ai
braham pal' Kéturah,- Gen. XXV. quant à l'intellectuel, et Méllascheh
4. - VOi1' ÉPHAH. le bien quant au volontaire, 6234,
ÉPHOD (l') sign. ce qui couvre Je 6238, 6267. ÉphraIm est "homme
3tt EP EP
to l'église S(lit~tueHe .externe, eL mau:ç, 33iO. La couronne d'épines
Mél)as,cbeh .l'homme de ('église cé­ SUI' le Sei&neur a, représenlé alors
Jelile ~Lerne" 6296. La monlagne l'état l,\c l'église q\lant à la l'arille,
ç1't;phl:ailn, "... Jérém. IV. :15,­ 9146, {. roi" CHAI\,DON.
sigR. l'affection du virai qui doit ÉPONGE. Les sipènes conçoivenL
être affil1mé, 3923. Les fils d'É­ des al'Lificell inconnus dans le mon­
phraïm 'sont nommés lireur~ d'arcs, de; ee ,s911t, pour ainsi, des épon­
5354. ges qui s'imbibenl de ruse~.exécra­
i-:PHRATAH, c'esl le spirituel du bles, 831. Les amqurs célestes re­
oéleste dans l'é~a,l antérieur, 6585, çoivenlles vrai.s du ciel cl s'en im­
4594; voir BE:rlfLÉ€H~m, Dès le ~ibenl comme des éponges; et les
lemps lrès-ancien, Éphralab a si" amours mondains reçoivellt les fal,lx
gnifié le spirituel du célesle; de là et s'en imbibent ilus~i comme <les
dans la suite Belhléchem, qui est éponges, 9382.•
Ephratah, l'a signifié; de III Benja­ ÉPOUSE, U:I;or. La f~mme el I,'é­
min y e&t né, el le seigneur yesL pouse, c'esll'église, 25~, 253, 769,
né, 6594; voit 6267, 9406, 0685, 770; cl aussi l'église pervertie, 1lO~.
9594­ Ce que c'esl. que l'homme (vir) et
j~PIIRON sign. ceux chez qni le l'épouse, el ce que c'esl que l'homo
bien elle vrai de la foi {leuvenl être me (/tomo) et l'éponse, 915. Dans
l'eçns, 2933, 2960, 2969. Éphron l'église spiriluelie l'épouse#, re.pré­
esl appelé Chiltéen, afin qu'il re­ senle le bien,'et le mari représente
présenle l'église spirituelle comme le vrai; mais dans l'église célesle
chef et prince, 29M. le IImi l'eprésenÎe le biên- et l'é·
Io:P,I, Les épis sign. les scienlifi­ pouse le vl:~i, M36. Dans la Pa­
.ques {l,aree que le froment sign. le I:ole, quand il est dill'homme (vir)
bien du nalurel, car les scientifi­ et l'épouse, le vrai esl signifié pal'
ques contiennent le bien du nalu­ l'bomme, el le bien par l'épouse;
l'cl, comme les épis contiennenl le el, dans le sens opposé, ie raux par
froment; mon/té, 5212. L'épi sign. l'homme, el le mal pal' l'épouse;
le vrai qui contienl; le froment,el mais quand il est dit le mari et l'é­
l'orgp. (\(\11S l'épi, sign. le bien qui poose, le bien esl signifié par le
reçoit et aussi le bien reçu, 10669. mar~ ~t le vrai pal' l'époose, et,
Les épis gras et bons sig. les scien. dans le sens opPpsé, .le mal pal' le
tifiqnes a,uxquels peuvent être ap­ mari, el le faux par l'épouse; rai­
pliquées les choses qui aPllartien­ son de cela, 6823; voir aussi 3517.
penl à la foi el à la charilé, 5213. Saraï, épouse, eslle vrai adjoint au
Les épis minces sign. des scientifi­ bien, 1668. POUl:quoi la servaple
q\leS de nul usage, 52:16. L'épi l'Ôti !lagar .a été donnée il Abraham
esl le bien ùe la chari lé , l'épi verl PO!!,I:. f~n!~~; f~t lion p~llI' épouse,
est le bien du \Tai, et en manger, :1907. Les den x épouses de Jaëob,
c'est se les approprier, 9295. Léah et Rachel, repré~entaienl l'é­
ÉPINE (l') et le chardon" c'est la glise exlerne el l'égliSE: inlerne,
malédiction et la vaslalion, 273. 609. Les épouses sign. les biens du
Les épines sont les faux des convoi­ vrai, 2517, 651:0, 4823, 7022. .
lises; montré, 9146. Dans la para­ Les épouses, dans les temps al]­
bole dp! semeur, les~pines sont les ?~n~ se' disaielllnlOl'~es, quand
EQ ER 3f3
eHell nlenf~lItaient point un fils ou pour faire le bien d'après le ciel;
u!je Jiiiê, et elles- se regardaient de là l'équilibre, et l'homme a le
aussi comme mortes, parce qu'il ne libre; expél'ience, 9477. Le Sei­
resterait d'elles dan!! la postérilé gneur place "homme dans l'équili­
nulle mémoire ou pour ainsi dire bre enlre les maux et les biens, et
nulle vie, 3908. Pourquoi tant de entre les faux et les vrais, d'un côté
lois ont été établies dans l'église par les mauvais esprils et de l'au­
jQive au sujet de la prérogative du tre par les anges, alln que l'homme
mari et de l'obéissance de l'épouse, soil dans le libre, 5982. L'homme
568. AujoUl'd'hui, il n'est pas per­ est tenu par le Seigneul' enlre le
mis d'avoir plusieurs épouses, ni ciel et renfer, et ainsi dans l'équi­
d't:djoinpre une concu,bine il l'i. libre, afin' qu'il soit dans le libre
pouse; pourquoi 1 9002. Quelles pour la réformation, 6477, 8209,
sont les épouses qui n'aiment point 8987. Chez les méchants, il n'y a
leur mari, et qui le méprisent, pas équilibre entre le mal et le
2745. Être conjoiJ;lt à son épouse bien,6308. Voir LIBRE.
par le seul désir la,sci(, c'est là un ÉQUITABLE. Dans le nalurel est
naturel non spiriluel; mais être proprement nommé juste et équi.
conjoint il son épouse pal' l'amour l.able ce qui, dans le spirituel, est
conjugal, c'est là Ull natllrel spiri­ ,\ appelé hien et vrai; ainsi, réquila­
tuel, 4992. De ceux qui ont pOlir ble est le vrai moral et civil, 11'1.67.
.principe la communauté des epou­ ER, fils de Jehudah; c'est le faull',
ses; leurchâ,timent dans l'aulre vie 4821, 4822, 4830. C'étail le faux
est horrible, 2756. Voü' FIANCÉE. du mal, 4832.
ÉPOUVANTE,Pavol'. L'épouvante, ÉRECH, - Gen. X. 10. - C'est
- Jél'ém. XLVIIJ, - c'est le trou­ une variété du culte signillé pal'
ble et la commotion du men lai na­ Babel, 1182, 1183.
tUl'el, quand il hésite entre les ÉRI, fils de Gad. Les fils de Gad
maux et les biens et entre les faux sign. le bien de la foi, et par suite
et les vl:ais, 0348. Voir CRAINTE. les œuvres et les'doctrinaux, 6024.
ÉPROUVER hi cœur et les reins, ÉUIGER. Dans la Parole, édifier
sign. explorer les choses qui appar­ se dil des maux, ériger se dit des
tiennent au bien et celles qui ap­ faux, et renouveler se dil des uns
partiennent au vrai, et en sonder et des autres, 153.
la quantité et la qualité, 5385. ERHANT ET FUGITIF (être), Vag,us
ÉQUILIIlRE. D'où vient j'équilibre et pl·ofugus. C'est ne point savoir
et le libre de l'homme, 6477, 8209. ce que c'est que le vrai el le bien,
Dans l'autre vie, il y a équilibre 382.
pour Ioules cboses, 689; tellement ERRER dans le champ, c'est dé­
que le mal se punillui-même, 696, choir du vrai commun de l'église,
quand l'équilibre commence à pen­ /1717. Errer dans le désert sign.
chel' du côté du mal, 2122; com­ êlre entrainé dans diverses erreurs,
men t les sociétés alors son t dissou­ 2679.
tes, 2129. Autour de l'homme il y ERREUR. Dans quelles erreurs
,a une sphère commune d'efforts' tombent ceux qui ne pensent pas
pour faire le mal d'après l'enfer, au-delà du sens de La lettre, quand
et une spnère commune d'efforts ils lisent la Parole, 10431. Dans
314 ER ES
combien d'erreurs tombent ceux les scientifiques, et ainsi se pr_ivllnt
qui ont seulement la doctrine de la de la vue intérieure, 4760. Ils ont
foi, et nOn en même temps celle de moins desag6sse que les simples,
la charité, 2383, 24 t 7, 3146, 3325, parce qu'ils sont sensuels, 5089.
3412,3413,3416,3773,4672,4730, Un très - grand nombre d'érudits
4783,4925,.5351,7623 à 7627,7752 sont dans la persuasion du faux,
à 7762,7790,8094,8313,8530,8765, parce qu'Ils conqrment les faux par
9186; 9224, 10555. L'erreur sign. les scientifiques; 5128. Les érudits
ce qui est contraire, 5625. Erreurs cl'oieli"(qu"i1s-recevraien t de préfé­
dans lesquelles sont enclins à tom­ rence la parole, si elle était écrite
ber ceux qui doivent être réformés, autrement, mais ils se trompent
2949. Erreurs de ceux qui placent étrangement, et la plupart d'entre
la salvation dans la foi seule, 8700. eux sont at.~ées et n<!turalistes,
ÉRQCTATION. Lancer des mots 8783. Lès érudits ne saisissent pas
comme par éructation, 4656. ce que c'est que l'esprit et la vie
ÉRUDiTION (1') humaine introduit après la mort; expérience. 6317.
l'obscurité dans les choses spiri­ Les érudits ne savent rien du très­
tuelles chez ceux qui se fient à leur gl'and homme, 3747, 3748, 3749;
intelligence, et s'élèvent par consG-­ voi,' HomlE (très-grand). Les éru­
quent au-dessus des autres, 8783. dits de notre siècle se bornent à
L'affectation de l'érudition couvre discuter si une chose esl; et, tant
d'ombre les sujets, 6924, L'érudi­ qu'ils s'en tiennent là, ils ne pell­
tion chez les anciens les conduisait vent savoir 'que celle chose est, ni
à la sagesse, 4966. Érudition d'au­ à plus forte raison- ce qu'elle est,
jourd'hui, 3428, 3774, 9407. La 3747. Quels sont aujôurd'huiles
véritable érudition, dans les pre­ érudits qui instruisent les autres;
miers temps qui ont été appelés montré par des exemples, 3748,
âge d'or et âge d'argent, consistait 3749. Pourquoi les érudits ne peu­
à parler et à écrire de manière vent prendre pour principe qu'il
qu'on ne fil attention au sens de la existe un influx du Seigneur Ilar le
lettre qu'afin que la sagesse cà­ ciel, 4322. Opinions diverses-oés
c.!!..iW dans ~e sens y mt h'anspa­ érudits au sujet de l'âme, 4527,
rente, 9407. 4622. Les érudits, dans l'autre vie,
ÉRUDITS. Voir SAVANTS. Sur les sont plus stupides que les simples,
vérités spirituelles les érudits en 4156.
savent moins que les simpl~s, 3747. f:SA ü représente le divin bien
Vn grand nombre d'érudits dérai­ naturel du Seigneur, 4639, 4650.
sonnent plus que les simples au f:saü ou Édom, dans le sens réel,
sujet des spirituels; pourquoi? représente le Seigneur quant à son
4760. Les érudits ne saisissent pas essence humaine, 1675. Ésaü est le
ce que c'est que la perception, divin humain du seigneur quant
1387. Les érudits qui se sont COIl­ au bien premièrement conçu, et
fil'més contre les vrais de l'église Édom le divin naturel du Seigneur
sont sensuels, 6316; voir SENSUEL. quant au bien auquel on t été con·
Les érudits (Je croient pas des cho­ joints les doctrinaux du vrai, 3302.
ses que croient les simples, parce )~saü et Édom, c'est le bien de la
que d'après le n~g~tif ils consgltent vie du vrai naturel, 3300. Ésaü est
ES ES 315
le bien naturel avant qu'au bien ESCRBAlf, fils de Dischon, fils de
aient élé adjoinls les doclrinaux du Séir, - Gen. XXXVI. 26. - C'est
vrai, puis aussi le bien de la vie une quatrième classe de vrais, et
d'après l'inllux ralionnel; Édom est une qualité de ces vrais, 4648.
le bien du ralionnel auquel onl ESCHKOL. VOi,' ANER.
été adjoinls les doctrinaux du vrai i ESCLAVAGE, Servum. Faire le
montré, 3322. Dans le sens oppo· mal d'après te plaisir de l'amour
sé, l~saü esl le mal de l'amour de pal'all être une Iiberlé (libel"Um),
soi avant qu'aient élé adjoinls les mais c'est un esclavage, 9586• .Êlre
faux, et Édom le mal de cet amour conduit par l'enfer est un esclava­
quand aussi les faux ont élé ad­ ge,9586.
joinls; l'un et l'aulre sign. ceux ESCLAVE, Senms. Voir SERVI­
qui d'après le mal de l'amour de TEUR. Les esprits de l'enrel" gouver·
soi méprisenl el rejellent les vrais; nent l'homme comme un esclave,
montl'é, 3322. Ésaü tire son nom mais les anges du ciel le gouver­
du poilu, et Édom du rouge, 3527. nenl avec douceur par le libre,
f:saü est le divin bien du nalurel 6205. La maison d'esclaves,-Exod.
du seigneUl', et Édom est le divin XX. 2, - sign. la caplivilé spiri.
humain du Seigneur quant au na­ tuelle, et aussi ('enfer, parce que
turel et au corporel, 4642. Ésaü l'esclavage consisle à être lenu cap­
est le bien de l'enfance, et par suite lif et à êlre conduit par ceux qui
le bien de la vie, ou, ce qui esl la sont dans l'enfer, el la liberlé à
même chose, le bien du naturel, êlre conduil par le Seigneur, 8866.
35011. Ésaü a représenté le bien du ÉSEK. (Nom d'un puils.) Dans la
nalurel de l'enfance du seigneUl'; langue originale, ce mot signifie
et, après que cela eut été fail di­ con lesta lion ou querelle, el est dé­
vin, le divin bien du divin naturel rivé d'uo mot avec lequel il a de
du Seigneur, 3599. Ésaü estl'affec­ l'affinilé et qui signifie oppression
tion du bien du nalurel ou le bien et injure, 3427. Le puils Ések sign.
de la vic, 3494. Voir ÉDO}[. le seos interne de la Parole, qui est
Ésail et Jacob, après que le na­ nié, parce qu'il y a des choses qui
turel du Seigneur eut été glorifié, paraissent opposées; ilIustré,3h27.
représenlent son divin naturel ÉSER, fils de Séir, chorile,­
quanl au divin bien et au divin Gen. XXXVI. 21. - C'est une pre­
vrai, 3576. Jacob esl le bien du mièl'e classe de vrais dans le divin
vrai, et Ésaü le vrai du bien, 3669, humain, et une qualité de ces vrais,
3677. Ésaü élait dans la pensée de 4648.
Jischak, quand celui-ci bénit Jacob, ESPACE. Les espaces et les temps
3576. Jacob a revêlu la personne sonlles propres de la nalure,40h3.
d'Ésaû i c'est à cause du droit d'al· Toutes les idées du Lemps elloules
nesse et de la bénédiclion, lesquels les idées de l'espace, qui jouent
il a même enlevés, 3659. VOil' JA­ dans l'homme naturel un si granel
COB. rôlequesans-ellëSil-ne peul pen­
EsBON, fils de Gad. Les fils de ser, apparljeJln.en.Là la lumier~ du
Gad sign, le bien de la foi, et par l!1o!lde, 3228. Dans l'aulre vie.. il
suile les œuvres et leurs doclri· n'y_ a ni temps ni ~p~es, 2625.
naux, 6024. Les espaces correspondenl à l'élat
3t6 ES ES
quant !r~tre, et le temps corres­ EspfRA.NCS (l') appartient à J'en­
pond à l'état quant à l'exi.ster,3938, tendement par le vrai, et la con­
L'espace et le tempssont les états; fiance appartient à la volonté pal'
et cela, parce que l'idée de l'espace le bien, 6578. Il ne peut y avoir de
-et du temps n'existe pas dans l'au­ confiance réelle chez d'autres que
tre vie, ni dans l'homme interne chez ceux qui sont dans le bien de
rohez l'homme, 3356. Les lieux et la charité, ni d'espérance réelle
les espaces dans l'au Ire vie sont les chez d~autres que chez ceux qui
élals: illustré par l'expérience, sont dans le bien de la foi, 6578.
4882. Dans l'autre vie, il n'y a Après le combat dans la lentation,
point d'espaces, mais néanmoins il l'homme qui en sort victorieux par
y a des apparences d'espaces, qui le seigneur est conduit dans un
onl leur origine par les change­ état d'espérance et de consolation,
ments d'élal dans les intérieul's, 6574, 8159, 81.65.
5605. Les présences et les idées de ESPIONS, Exploratores. Ce sont
l'espace sont selon les affinités des ceux qui apprennent les vrais de
pensées et des affections; illustl'é, l'église seulement pour en obtenir
10146. Les espaces et les progres­ du lucre, 5432.
sions, dans l'au Ire vie, sont des ap­ ESPRIT, Spil'itus. Par l'esprit,
parences d'après les changemenls les anciens entendaient t'homme
d'élat des inlérieurs, 9440. Les intérieur, -qui doi't vivre après la
temps et les espaces sont des élals; mort du corps; mais aujourd'hui
illustni d'après la comparaison du on entend seulement d'une manière
soleil du monde avec le soleil du abstraite l'affection et la pensée in­
ciel, 7381. L'homme ne peut pas térieures, 5222. L'esprit est l'hom­
penser sans l'idée de l'espace et du me interne, 4051. L'externe dont
temps, mais il en est aulremenl de l'homme est enveloppé dans le
('ange, 3404. Voil- TEMPS. monde a été accommodé aux usa­
Dans la Parole, il a été parlé d'a­ ges du monde, mais l'externe qui
près l'idée du lieu et de l'espace; a élé accommodé aux usages dans
montre, 3387. Les espaces et les l'au Ire vie ne meurt point; cet
temps y sign. les états, les espaces externe en union avec l'inlerne est
les états quant à l'être, et les temps appelé esprit, 10593. L'esprit est un
les états quant à l'exister, 2625. composé d'organes ou est une sub­
ESPÈCE, Species. Il est impossi­ stance organique, 444. Dans l'hom­
ble de faire l'énumération des es­ me, c'est l'esprit qui senl, et non
pèces qui appartiennent à chaque le corps, 447. L'esprit est l'homme
genre de biens spirituels et de vrais lui-même qui pense et qui souhaite,
spiriluels, 775. Chaque genre de désire et est affeclé, 4622. C'est
bien et chaque genre de vrai à des l'esprit qui sent dans le corps,
espèces innombrables, 351.9. Cha­ 4622. L'âme est l'homme lui-même
que genre, chaque espèce et cha­ qui vit dans le corps; mais il est
que élal des intellectuels el des vo­ plus convenable de dire l'esprit ou
lonlaires, pris isolément, l'enferme l'homme intérieur, que de dire l'â·
l'indéfini, et à plus forle raison lors­ me, 6054. L'esprit de l'homme est
qu'il se lrouve uni il d'autres, 675. dans le corps, dans le tout et dans
foi,· GENRE. chaque partie; il en est la substilnc~
ES ES 30

plus pure, tant dans ses org~nes corps, 1I622. Ce que c'esl qu'êlre
(motoria) q,ue dans ses organes délaché du corps, ou ne pas savoir
(sensoria) , et partout ailleurs, si l'on esl dans le corps ou hors
4659. Le corps est le malériel an­ du corps; dans cet élat "esprit de
ncxé partout à l'espril eladéqual l'homme a des sens exquis, f 883.
au monde dans lequel il est alors, Ce que c'esl qU'être .emporté par
4659. Quand l'espril est dépouillé l'esprit dans un autre lieu, 1884.
du corps, il esl alors dans ses sen­ L'esprit de l'homme, dans l'autre
sations, dans lesquelles il avait élé vie, apparall quanl à toutes choses
lorsqu'il élait dans le corps, el mê­ comme homme; on ne le sait pas
me dans des sensations llien plus SUI' nolre lerre; raison de cela,
exquises, 1I622,6796; voir MENTAL, 1.0758. L'homme etl'espril ne sont
Ons. L'esprit de l'homme, après la que leur vrai elleur bien; illustré,
morl du r.orps, apparall dans le 10298. Dans la Parole, l'espril sig.
monde spiriluel dans une forme la vie par le Seigneur, el la chail'
humaine absolumenl comme dans la vie par l'homme; mont., 1.0283.
le monde, 10596. Il jouit aussi de L'âme sign. la vie de la foi d'après
la facullé de voir, d'cnlendre, de l'auimation, comme aussi l'esprit
parler el de sentir comme dans le qui a tiré son nom du venl; ill. et
Illonde, 10596. El il possède il un mont., 9281, 981.8. Voir AME.
haut degré loute faculté de penser, Esprits. Tous les esprits et tous
de vouloir et de faire comme dans les anges bnl été hommes, 1880.
le monde; en un mol, c'esl un Les esprils son l des subslances et
hommc quanl à toutes choses èn des formes réelles, el les bons sonl
général el en particulier, excepté doués d'un r.œur purifié, 3726. Esl
qu'il n'esl pas enveloppé dc ce appelé esprit l'homme après la
corps grossier qu'il avail dans le morl, espril bon, s'il a été hon dans
monde; il le laisse en mouranl, et le monde, el espril mauvais, si
il ne le reprend jamais, 1. 0594. dans le monde il a été mauvais,
L'homme pal' son espril peut voir 1.0593. L'homme, même quand il
les choses qui sonl- dans le monde est dans le n'londe, esl, quan l à ses
spirituel, s'il peul êlre détaché des intérieurs, ainsi quanl à l'espril ou
sensuels qui sonl du corps, el être à l'âme, au milieu d'esprits qui
élevé dans la lumière du cicl par le sont tels qu'il esl lui-même, 322,
Seigneur, 6622. La raison de cela, 1880,3633,6067,4073,6077,6622,
c'esl que le corps ne senl pas, 4735, 6056, 6605, 6626, 7021,
mais c'est l'esprit de l'homme qui 10596. Tous les esprits apparais­
sent dans le corps; et autanl il senl sent comme hommes, avec une face
dans le corps, a\ltanl il senl gros­ et un corps d'homme, avec des or­
sièremenl el obscurémenl, ainsi ganes el des membres; pourquoi?
dans les lénèbres; mais autanl- il 3633. Aucun esprit n'a la vie par
sent non dans le corps, aUlanl il lui-même, 5867; voir VIE. Les es­
senl clairemenl et dans la lumière, prits, de même que les hommes et
. 4622, 6614, 6622. Les choses qui les anges, sont des ("écipients de la
sonl dans l'aulre vie onl été vues vie, 5867. Les esprits sonl des sub­
pal' les yeux de l'espril de Sweden­ stances organiques, 1533. Les or­
borg, et non par les yeux de son ganiques des esprits ne sont pas là
3tS ES ES
où ils apparaissent, 1378. Les es­ conduit par le Seigneur, 9438. Swe­
prits sont présents quand on pense denborg a parlé avec eUll, 1880.
à eux, 1274. Il en est peu qui Les esprits ne voient rien dans le
croient qu'il y a des esprits, ni à monde solaire, si ce n'est par l'hom­
plus forle raison que quelqu'un me, quand il plalt au Seigneur,
puisse parler avec les esprits, 448, 1880. Ils ont vu par les yeux de
1594. Quelle opinion quelques-uns Swedenborg, 1880. Les esprils se
ont eue des esprits, 643 et suiv. voient mutuellemenl, s'entendent,
Quelques-uns en ont eu une idée conversent ensemble, sentent leurs
COOlme d'un fantôme, 643. D'au­ membres pal' le toucher; et cela,
tres. ont cru que les esprits n'a­ d'une manière plus exquise que
vaient pas d'étendue, mais qu'ils dans la vie du COI'pS, 4527. Les es­
consistaient dans la pensée seule, prits s'associent et se désassocient
444,445. D'autres ont nié que l'es­ selon les affeclions et les pensées,
pril fût dans un lieu, 446. Les es­ 10312. Les esprils peuvent être
prits ont la vue, l'ouie, l'odorat, le instruits de même que lorsqu'ils
loucher, bien plus exquis que lors­ étaient hommes, 6931. Les esprits
qu'ils étaient dans le corps; puis qui apparaissent dans des plans di·
aussi les cupidités, les affections, vers sont d'un génie divers, 4403.
les pensées et tou les les far.ullés Il Y a des esprits qui apparaissen t
bien plus élevées, el ils conversent avec un COl'pS grossier; ce sont
enlre eux, 321, 322. Les esprits ceux qui se sonl confirmés conlre
ont lous les sens, excepté le goût, le divin, et se sonl ainsi fermé les
1880, 1881. Les esprits n'ont pas int~rieurs, 5991, 6318. C'est par
le,sens du goût, mais ils en ont l'a· les esprits que le Seigneur dirige le
nalogue, 1516, 1880. Les esprits genre humain et l'homme, 4077,
sont dans l'indignation, quand on 5848. Le Seigneul' a ell chez lui
leur dit qu'ils ne jouissent pas des des sociétés d'esprits et d'anges;
sens, 1630, 1881. L'état des esprits toulefois il n'a rien tiré d'eux, mais
est plus parfait que celui des hom­ par eux il tirait du divin; illustré,
mes, 1389. Les esprils jouissent 4075.
de sens beaucoup plus exquis que Esprits citez l'homme. Chez r.ha­
l'homme n'en jouit dans le corps; que homme, il y a des esprits et
raison de cela, 4622. Du langage des anges, 697,2886,2887,4047,
des esprits et des anges, 1634 à 5846 à 5866, 5976 à 5993; voÏ1'
1650,1757 à 1764; voir LANGAGE. MONDE DES ESPRITS. Ils sont dans
L'homme a été créé de telle sorte ses pensées et dans ses alTections~
qu'il puisse parler avec les esprits, 2888, 5846, 5848. S'ils étaient en­
5, 67 à 69, 1880. POUl' que l'hom­ levés, l'homme ne pourrait pas vi­
me puisse vivre, il faut absolument vr~, 2887,5849, 5854, 5993, 6321;
que des anges du ciel et des esprits parce qlle pal' eux l'homme a avec
de ('enfer lui soient adjoinls, 5993. le monde spirituel une communi­
Les esprits ont parlé avec les homo c.1lion el une conjpnction sans les­
mes dans les temps anciens, 7802. quelles il n'y aurait pas de vie pour
Il est pernicieux de parler avec les lui, 697, 2796, 2886, 2887, 4047,
esprits, à moins que j'homme ne 4048, 5846 à 5866, 5976 à 5993.
soit dans la foi réelle, el ne soil Les esprils chez l'homme sonl chan­
ES ES 3t9
gés selon ses affeclions qui appar­ été longtemps chez lui, 5383. Les
liennent à l'amour, 5851. Les es­ esprits qui arrivent chez l'homme
prits de l'enfer sont dans les pro­ entrent dans toute sa mémoire;
pres amours de l'homme, 5852, ainsi, ils s'emparent de toutes les
5~79 à 5993. Les esprits entrent choses qui sont à l'homme, aô
dans toutes les choses de la mé­ point qu'ils ne peuvent faire autre­
moire de l'homme, 5853, 5857, ment que de croire qu'elles sont à
5859, 5860, 6193, 6198, 6199. Les eux, 5853. Ils s'emparent aussi de
esprits chez l'homme ne perç.oi­ tous ses scientifiques comme étant
vent que d'après les correspondan­ à eux, 5859; ils s'emparent encore
ces ce que pense l'homme, 6319. de ses persuasions, quelles qu'elles
Les esprits sont conjoints quant soien t, 5860. Tou t ce que les es­
aux affections, et enfin sont portés prits pensent et prononcent d'après
oil est l'affeclion dominante, !lU1. la mémoit'e de l'homme, ils s'ima­
Tous les changements d'état, tant ginent que cela leur appartient et
quant aux volontaires que quant est en eux, 5858. Les esprits ont
aux in tellectuels, sont dirigés pal' aussi des choses qui leur appar­
le seigneur au moyeu des esprits liennent, mais il ne leur est pas
et des anges, 2796. Les esprits et permis de les produire; pourquoi?
les anges perçoivent les intérieurs 5858. Il Yaurai! une très-grande
des pensées de l'hDmme, 1931. confusion, si les esprits influaient
L'homme n'est point visible pour d'après leur mémoire, 5858. Les
les esprits, et les esprits ne le sont esprits qui sont chez l'homme ne
point pour l'homme, 5862. Par con­ savent pas qu'ils sont chez un hom­
séquent les esprits ne peuvent, par me, 5862. Ils ne parlent point par
l'homme, rien voir de ce qui est la langue de l'homme, ce serait
dans notre monde solaire, 1880. une obsession; ils ne voient pas
Quoique les esprits soient chez nou plus pal' ses yeux les choses
l'homme dans ses pensées et dans qui sont dans le monde, et n'enten­
ses affeclions, l'homme· cependant dent pas par ses oreilles les choses
est toujours dans le libre de pen­ qui y sout dites, 5862. Voir Es­
ser, de vouloir et d'agir, 5982, rims (mauvais.)
6!l77, 8209,8307,10777. L'influx ESP7'iiS (mauvais). II y a deux
médiat du Seigneur se fait par les genres d'esprits dans l'enfer, les es­
esprits et par les anges qui sont prits proprement dits qui agissent
adjoin ts à l'homme, 687, 58!l6 à dans les intellectuels, et les génies
5866. Le seigneur pal' les esprits qui agissent dans les volontaires;
influe dans les pensées, et par suite différence entre les uns et les au­
dans les choses de la mémoire, tres, 5977; de là vient que chez
!l186, 58M, 5858, 6192, 6193, l'homme il y a deux esprits qui
6198, 61.99, 6319. proviennent de l'enfer, 5977; voi1'
Dès qu'un esprit vient vers un GÉNIES. Quels sont les mauvais es­
aulre esprit, et mieux encore lors­ prits et où ils sout, et quels sont
qu'il vient vers un homme, il con· les génies et où ils sonl, 5035.
nalt aussitôt ses pensées et ses af­ Quelle est et d'où vient la vie des
feclions, et ce qu'il a fait jusqu'a­ mauvais esprits, 17!l2. L'homme ne
lors; absolument comme s'il avait croit point qu'il y ait en lui des es·
3'0 ES ES
prits, et cepè~danr il est en quel- de toute espèce; de ruses et de ma-
qne sorte selon la doctrine de. l'é- lices, 6666. Les mauvais esprit$ 9ui
glise que chez l'homme il y a des induisentl'bomtne en tentation ha·
esprits de l'enfer et des anges du bitent dans ses maux et dans ses
. esprits de l'enfer,
ciel, 5979. Les faUx; ces esprits excitent ses maux
quand ils sont chez "homme, ne et l'accusent, 8960. Les mauvais
sont pas dabs l'enfer, ni dans le esprits tiennent ('Homme dans leS
tourment, mâis ils sont dans le maux et dans les faux, 4249. Ils
monde des esprits, 5852. Les s'emparent d'abord des persuasions
mauvais esprits et les génies com- et des cupidilés de l'homme, et cela
battent contre les amours de l'hom- étant fait, ils gouvel'nent l'holllme
me, ainsi contre sa vie même; les avec empire, 6205. Les mauvais es-
mauvais esprits, contre les choses prits ont été privés de toute puis-
qui appartiennent à l'affection du sance chez les régénérés, et d'a-
vrai, et les génies contre celles près la sphère i1's perçoivent sur-Ie-
qui appnrtiennent à l'alfeclion du champ la réponse et la résistance,
bien, 1820, Les mauvais esprits et 986, 1695, 1740, Les esprits sont
les génies chez l'homme ne sont dans la plus grande indignation,
absolument que des sujets, par quand ils sont forcés de se retit'er',
lesquels il y a communication avec 4077. Quand (es malll'ais esprits
l'enfer, 5983; VOil' SUJET. Si les viennent vers un ange, ils s'en-
mauvais esprits percevaient qu'ils fuient, parce qu'ils n'en supportent
fussent chez l'homme, ct néan- r pas la sphère, 6355, 6369, 6370.
moins séparés d'avec lui, et s'ils Les esprits infernaux ne peuvent
pouvaient influer dans les choses exciter rien du mal ni rien dn faux
qui appartiennent à son corps, ils chez les petits enfants et chez les
s'efforceraient pal' mille moyens de simples de cœur; pourquoi? 1667.
le perdre; expérience, 5863. Les Les turpitudes et les infamies des
mauvais esprits ont une haine mol'· esprils infprnaux sont changées en
telle contre l'homme, et le plaisir choses moins viles chez les anges,
de leur vie est de le perdl'e, et sur- 5981.
tout de perdre son âme, 5863, 5864. ES1Jl'its (bons). Les états des
Les mauvais esprils peuvent être bons esprits sont continuellement
r.onnus par leurs faces; et aussi, changés et perfectionnés, 4803. Les
d'après elles, il peut être connu bons esprits n'excitent jamais les
avec quels enfers ils communi- mau". et les faux qui sont chez
quent, 4798. Les tentations exis- l'homme, mars ils défendent l'hom-
tent par les mauvais esprits, 7ld, me contre eux, et ils les tournent
751, 761. Dans les tentations, les en bien, 4307. Si les bons esprits
mauvais esprits, qui sont l)hez disent ou font par hasard du mal
l'homme, répandent des scandales dans le monde des esprits, ils ne
contre les biens et les vrais que sont pas punis, mais on leur par-
l'homme aime et croit, et excitent donne, et même on les excuse;
aussi les maux qu'il a fails, et les, raison de cela, 655!J.
faux qu'il a pensés, 741,751,761, Espl"Îts angéliques. Swedenborg
3927,4307,4572,5036,6657,8960. désigne quelquefois sous le nom
Les ma1Jvais esprits se servent aloI:s' d'esprits angéliques les anges du
ES ES 321
premier ou dernier ciel. VOil' AN- Être conduit vers les terres dans
GÉLIQUES. l'univers, c'est y être conduit quant
ESP1'its enthousiastiques. Voir il l'esprit; et cela est fait au moyen
ENTHOUSIASTIQUES. des variations de l'état des inté-
Espl'its intel·nuidiaires. Ce sont rieurs pal' le Seigne.. ,9579, 9580.
des esprils par lesquels s'opère la Le sensuel corporel ne peut pas
communication avec les cieux, saisi!' cela, mais le sensuel de l'es-
4047. prit, éloigné du corps, le saisit,
Esprits émissaires, Ce sont des 9581.
esprits que les sociétés, pOUl' com- Esprits (monde des). Voir MON-
muniquer entl'e elles, envoient et DE.
par lesquels elles parlent, 5856, ESPRIT DE DIEU (l') est la misél'i-
5983. Voir SUJET. corde, 19. C'est ce qui procède du
Esprits naturels invisibles. divin, ai'nsi du bien même; ce qui
Quels sont ces esprits, 4630. cn procède est le vrai dans lequcl
Esprits cOI'porels. Cc son t ceux est le bien, car l'esprit lui-même
qui se regardent en toutes choses; ne procède pas, l'esprit est l'instru-
ils sont les plus stupides de tous, mental par lequel ce vrai est pro-
4221. duit, 5307. L'esprit de Dieu est le
Esprits des autres terres. Les vrai dans lequel est Je bien qui pro-
esprils de chaquc terre apparais- cède du Seigneur, 5307. L'espl'il,
scnt autonr de leul' terre, pal' la quand il s'agit de l'homme, est l'en-
raison qu'ils sont d'un ccrtain gé- tendement du vrai et par suite la·
nie; ct surtout pal' la raison qu'ils vie jet l'esprit de Dieu et ('esprit
sont chez lcs habitants de leur terre, saint, c'est le divin vrai procédant
qui sont d'un génie semblable, car du Seigneur; montré, 9818. Hem-
l'homme sans les esprils ne peut plir de l'esprit de Dieu, c'cst l'in-
vivre, et il chaque homme sont flux et l'illustration d'après le divin
adjoints des esprits qui lui res- vrai, 10330.
semblent, 9968. Les esprits d'une ESPRIT DE JiUOVAH (1') sig. l'in-
terre ont été séparés des esprits flux du vrai et du bien, 57:1. L'es-
d'une autre lerre; et cela, parce prit de Jéhovah est le divin vrai,
que les esprits de chaque terre re- 'par conséquent la divine sagesse et
présentent quelque province parti- la divine intelligence, 9818,10196:
culière dans le très-grand homme, ESPRIT DE ViRITi. Le divin spiri·
et sont par suite dans un élat autre luel qui procède du Seigneur est
et dilTél'ent, 7358. Dans une cerlai- appelé l'esprit de vérilé, donl il est'
ne tel~re de l'univers, les esprits parlé dansJean, et c'est le saint vrai:
apparaissent nux habitants de leur et il appartient, non pas il quelque
terre, el s'entretiennent avec eux, espril, mais au Seigneur qui l'en-
comme des hommes; comment cela voie par uu esprit, 3969, f. Le divin
se fait, 10751. Les esprits et les vrui d'après le divin bien est le saint
anges pcuvent parler avec· les hom- même de l'esprit qui procède du
mes, quelle que soit leur langue, Seigneur, et qui est appelé Paraclet
parce que leur pensée tombe dans 1 et esprit de vérité, 4673, f·
les idées des hommes, et ainsi dans ESPRIT SA.'NT. Le divin, qui ~st
les mots de leur langage, 10752. appelé esprit saint, procède de l'hu-
J. 21.
322 ES ES
main glorifié du Seigneur, 10761. comme un seul, 1013. L'essence
C'est le saint qui procède du Sei­ même de tout bien est l'innocence,
gneur, 6788. Le saint se dit du 10132. L'essence de la charité à
vrai qui procède du Seigneur, et l'égard du prochain est l'affection
l'esprit saint ~~tle saint vrai; mon­ du bien et du vrai, 4956. L'essence
tl'é, 6788, 8302. Le _d~vitl vrai gui du vrai est le bien, 2429. L'essence
rocède du divin humain du Sei­ de l'église est la charité, 1228.
~!!r_esL l'e~_;it.§._~lt, 1499,10826. ESSENTIEL, Essentiale. L'essen­
Le divin vrai procédant du Seigneur tiel elle formel sonl un, 4574. Les
ne peul être entenciu ni être perçu, choses essentielles doivent être
avant qu'il ait traversé le ciel, el pour fin, et non les choses instru­
alors est perçu le saint, -6982. L'es:' mentales ou formelles, lesquelles
pril saint est le divin vrai qui pro­ servent; illustni, 5948; tes essen­
cède du Seigneur, et ce n'est point tielles périssent en tant que les in­
quelque esprit de toute éternité; stl'umentales sont pour fin, 5948.
7004. Dans la Parole, le divin pro­ Si les choses essentielles sont pour
cédant est appelé esprit saint, 2149, fin, il y aura en abondance des
2156,2288,2321,2329,2447,3704, ,choses instrumentales, 5949. Dans
6993, 7-182, 10738, 10822, 10823. la nature des choses il n'existe au­
Le divin procédant du Seigneur, cun essentiel, mais l'essentiel existe
qui est appelé esprit saint, est aussi seulement dans le Seigneur, qui
son divin dans le ciel, 3969, 4673, est l'Être ou Jéhovah, et toutes les
6788,6993,1499,8127,8302,9199, ­ choses sont instrumentales, 5948.
9228,9229,9278,9407,9818,9820, L'essentiel de l'église est de re­
10330. - Péché contre l'esprit connallre le divin du Seigneur, et
saint; pourquoi il ne peu t êll'è re­ son union avec le Père, 10083,
mis; c'est l'hypocrisie ou la l'use, 10112,10370,10738,10816,10817,
montré, 9013, 9014. Le péciHfcon­ 10818,10820. Lès essentiels de l'é­
tre l'esprit sain t, c'est nier le Sei­ glise sont l'amour et la foi envers
,gneur et la Parole, quaud précé­ le Seigneur d'après le Seigneur,
demmen t ils ont été reconnus, 9264. 1076t. L'essentiel de l'église est la
ESPRIT ANIMAL, 5180. charité, et par suite les œuvres de
ESSENCE (l') et la forme sont un, la charité; montl'é, 4766. Il Ya
4574. L'essence divine du Seigneur deux essentiels qui constiluentl'é­
est le divin même, qui esl appelé glise, et qui sont par suite les deux
le Père, 4235. L'essence' humaine choses principales de la doctrine;
du Seigneur a seulement été une le premier, c'est que l'humain du
addition (additamcmtum) à son es­ Seigneur est divin; le second, c'est
sence divine qui a été d'éternité que l'amour envers le Seigneur et
(ab a?terno), 1461. Le Seigneur par la charité à l'égard du prochain
ses propres forces a uni l'essence font l'église, 4723, !l7G6. L'erreur
humaine à l'essence divine, et l'es­ que la foi est le premier essentiel
senCE; divine à l'essence humaine; de l'église vient de l'apparence;
montré, 2025. L'essence même de combien celle erreur esl perni­
la vie chez l'homme est appelée cieuse, 4925. L'amour et la foi sont
âme, 4235. L'essence de l'amour et les deux essen liels de l'église, parce
de la charité est de faire de deux qu'ils conjoignent les hommes et les
ES ET 323

anges au Seigneur, le bien de l'a· anxiétés, comme si elles s'élevaient


1Il0UI' conjoiutleur volontaire, et le de l'estomac, 5178, 5179. De ('in­
vrai de la foi leur intellectuel, ainsi flux qui a lieu quand, dans certaine
tout ce qui leur appartient, 10361­ société, les esprils parlent entre
EST. Ce qui n'a point de fin, cela eux; quand iis sont dans l'esto­
EST; mais ce qui a une 'fin, cela re· mac, ils causent de lu mélancolie
lativement n'EsT point, 10775. De et de l'anxiété pal' un influx dans le
Jéhovah on ne peut dire autre cho­ commun, 6202. Avares qui étaient
se, sinon qu'IL EST, 926. dans la partie supél'ieure de l'esto­
ESTUIER. Chaque homme est es­ mac, et qui produisit'ent de l'anxié­
limé des autres· selon le bien de sa té, 6202. Correspondance avec ('es­
volonté et de l'enlendement qui en tomac dans le corps et avec ses opé­
procède; car celui qui a une vo­ l'aLions, 517ll, 5175, 5176. Aquelles
lonté bonne et un entendement choses, dans le monde spirituel,
bon est estimé, et celui qui a un correspondent les casLigations des
entendement bon et une volonté alimenls dans l'estomac, 5173.
qui n'est pas bonne est méprisé, ET. Celle conjoncLion Lient lieu de
89H, 10076. Les choses les plus signe de distinction, 5578. Quand,
estimées des anges paraissent de dans la Parole, un état est terminé,
peu d'importance aux hommes, et et qu'il en succède un autre qui est
vice verslÎ, 25ltO, 2551, 25711. à remarquer, il est indiqué par ce
ESTOMAC. Dans la région de l'es­ fut ou il an'iva que; et un chan­
tomac viennent d'abord les esprits gement moins remarquable est in­
. peu après leur sortie ou leur déli­ diqué pal' at; voilà pourquoi ces
Vl'ance cl u corps, et ils y sont vexés mots se rencontrent si souvent,
el purifiés, 517f.l. Ceux qui sont 11987; voiJ' aussi 71.91,
dans la tene des inférieurs sont ÉTABLES. Ce que signifient les
aussi dans la région de l'estomac, étables ou parcs du bé tail et du
5392. Les. anxiétés produites pal' troupeau, 1l15.
('inquiétude sllr l'avenir affectent ÉTAGE. Le bas étage de l'arche
l'estomac plus que tous les autres de Noach, le second et le troisième,
"iscères; pourquoi? 5178. Quand sign. les scientifiques, les ration­
ces anxiétés occupent le mental, la nels et les intellectuels, 651.
région autour de l'estomac est res­ ÉTAIN, Slannurn. L'argent, le
serrée, et l'on y ressent parfois de fer, l'étain ct le plomb, sign. les
la douleur, 5178. Quand toutréus­ l'l'ais dans leur ordre jusqu'aux
sit à l'homme, la région autonr de derniers, qui sont les vrais sen­
l'estomac est libre et étendue; suels, 2967.
pourquoi? 5178. Les fonctions de É TA N G, Slagnum. Quand les
l'e&tomac croissent dans les in les­ élangs sont nommés dans la Parole,
tins et sont provoquée. jusqu'aux ils signifient l'intelligence prove­
derniel's intestins, qui sont le colon nant des connaissances du hien et
et le rectum, 5392. du l'l'ai; ainsi meUre le désert Cil
Ceux qui ont eu beaucoup d'in­ étang d'eaux, - Ésaïe, XLI. 18,­
quiétude SUI' l'avenit' apparaissent c'est donner les connaissances du
dans la l'égion où est l'estomac, bien et du l'l'ai, et pal' sui le l'intel·
5177. Ceux -là introduisent des Iigence, là où elles n'étaient point
324 ET ET
auparavant, 732lJ. Dans le sens QP­ selon l'état de la charité; itlust"é,
posé, les étangs sont les maux pro­ 383lJ. Si, après une pénitence de
venant des faux, et par suite les l'o· cœur, l'homme retombe dans les
lies; ils signifien t aussi l'enfer où maux antérieurs, il profane; et
règnent de telles choses, mais alors alors son demier élat est pire que
il est dit étang de feu, et étang al" le précédent, 8394. Combien a été
dent de feu et de soufre, 732lJ. perverti l'état de ceux chez qui
Description d'Ull étang dans l'en­ l'entendement et la volonté ne font
fer, 819. D'un étang fangeux, 956. pas un! 9075; tel est ]'état chez les
Quand il s'agit des J.:gyptiens, les hypocrites, les fourbes, les flat­
étangs sont les scientifiques, 732lJ. teurs et les imposteurs, lJ327,lJ799,
Étang de feu et de soufre; c'est 8250.•:tat plein; ce que c'est,77t.5,
l'enfer, 732lJ, f. 7839. État plein; il est rempli de
ÉTAT, Slatus. Il y a deux états, biens chez le bon, et de maux chez
à savoil', l'état qui correspond à le méchant, 7984. Les pensées sont
l'espace, et l'état qui correspond des variations de l'état, lJ850, 6:326.
au temps; l'état qui correspond à Étals successifs de l'église chré­
l'espace est l'état quant à l'être, et tienne jusqu'à son dernier état,
l'état qui cOlTespond au temps est 3353 à 3356, 3486 à 3489, 3650 à
l'état quant, à l'exister, 3938. Chez 3655, 3751 à 3759, 3897 à 3901,
chaque homme il y a, en général, lJ056 à' lJ060, lJ229 à 4231, lJ3'32 à
deux états; l'un qui est particulier lJ335, lJ422 à lJlJ24, lJ635 à 4638,
et propre, à l'homme interne, est lJ661 à lJ664, lJ807 à lJ810, lJ954 à
appelé état spirituel; l'autre, qui lJ959, 5063 à 5071. État libl'e et
est particulier et propre à l'homme élat contraint, 8393; voi,' LIBRE,
externe, est appelé élal naturel, CONTRAINT. État de glorification et
9383. Ce que c'est que l'état; illus­ état d'humiliation du Seignenr,
tré, lJ850, 5159. L'état de la vie de 1785, 1999, 2:1.59, 6866.•:tats de
l'homme est renversé par naissance, la régénération, 6 à 13.
et c'est pour cela qu'il doit être en­ Étals successifs de la vie de
tièrement retourné pour que l'hom­ l'homme. Le premier état, depuis
me puisse être sauvé, 6507, 8552, la naissance jusqu'à ciuq ans, est
8553, 9258. Il Ya deux états pour l'état de l'ignorance et de l'inno­
l'homme qui est régénéré; le pre­ cence dans l'ignorance, il est ap­
mier, quand il est conduit par le pelé enfance; le second état, depuis
vrai au bien; le second, quand d'a· cinq jusqu'à vingt ans, est l'état
près le bien il agit, et que d'après d'instruction et de science, il est
le bien il voit le vrai, 7923, 7992, appelé âge puéril (puerilia); le
8505, 8506, 8510, 8512, 8516, troisième état, depuis vingt jus­
8M3, 86lJ8, 8658, 8685, 8690, qU'à soixante ans, est l'état d'intel­
8701, 8772, 9227, 9230, 927lJ, ligence, il est appelé adolescence,
9297, 100lJ8, 10057, 10060, 10076. jeunesse, virilité; le quatrième et
Quel est l'éta,t de l'homme quand dernier état, depuis soixanttl ans
le vrai est à la première place, et le et au-dessus, est l'état de la sa­
bien à la seconde, 3610. Les états gesse et de l'innocence dans la sa­
du vrai sont absolument selon les gesse, 10225.
états du bien, ou les états de la foi Dans l'autre vie, c'est l'état qui
ET .ET 325
fait l'apparence, 4655. Dans le 7542. État du monde des esprits
monde spirituel, tout est perçu au avant le jugement dernier, 2121 et
moyen des états, et au moyen de suiv. Etat des hommes après la
leurs variations et de leurs chan­ mort, en général, 6977. f:tat des
gements, 4043. Tous les états de méchants dans l'autre vie, 6977.
l'homme reviennent dans l'autre État et sort des Juifs dans l'autre
vie, 823. Tous les états du mal et vie, 4317.
du bien restent après la mort, et re­ Chez le Seigneur, il n'y a point
viennent, mais diversement, 2H6, d'états, tout y est éternel et infini,
2256; les maux sont séparés des 3998.
biens chez ceux qui sont élevés au ÉTAT (changement d'). Ce que
ciel, et les biens sont séparés des c'est que le changement d'état; il­
maux chez ceux qui se portent dans lustré, 4850, 5159. Les change­
l'enfer, 2256. Les variétés de l'état .menls d'état se disent des affec­
du bien et du vrai, dans l'autre tions, et aussi des pensées en tant
vie, sont comme les variations de que les pensées sont dirigées par
la chaleur et de la lumière dans le les affections; mais les change­
monde, 10200. Les états des bons ments d'état des pensées sont dans
esprits et des anges sont continuel­ les changements d'état des affec­
lement changés et perfectionnés, lions comme les singuliers dans les
4803. Les états de la pensée et de communs, et ce sont des variations
l'affection des anges sont selon les respectivement, 4850. Tous les
états de la foi et de l'amour, 3886. changements d'état sont dirigés,
L'homme, après la mort, demeure au moyen des esprils et des anges,
dans l'état qu'il s'est acquis pen­ pal' le seigneur pour l'éternité vers
dant tout le cours de sa vie dans te des fins que lui seul prévoit, 2796.
monde, 6977. Dans le monde spiri­ Les changements d'état chez t'hom­
tuel, les états apparaissent comme me ne sont autre chose que des
des espaces, et leurs diversités changements, chez lui, de sociétés
comme des distances, 9261; cela d'anges ou d'esprits, 4067, 4073.
résuUe de ce que les espaces y sont Chez ceux qui sont régénérés, il y
des états, et que par suite les dis­ a des changements de l'état des
tances sont les diversités des états, biens, et cela, depuis l'enfance jus­
9261. La diversité de l'état des es­ qu'au dernier instant de leur vie,
prits fait qu'ils apparaissent sépa­ 4136. Les changements d'état, dans
l'és les uns des autres, soit vers la l'autre vie, ne sont en général que
droite, soit ve'rs la gauche, à une des approches vers le divin, et des
distance ou plus grande ou plus éloignements du divin,41H. Quand
petite, 7358. L'état de l'homme est il doit se faire un changement d'é­
entièrement en rapport avec les so­ tat chez les méchants qui vont être
ciétés des espri.ls et des anges, au dévastés, ce changement se fail par
milieu desquels il est, 4073. i~tats un plus présent influx du bien et
successifs de ceux qui sont élevés du vrai provenant du ciel, 7568.
dans le ciel, et après qu'ils y ont Les changements d'état se mani­
été élevés; et états successifs de festent SUI' les fllces des anges se·
ceux qui sont jetés dans l'enfer, et Ion les sociétés dans lesquelles ils
après qu'ils y ont été jetés, 7541, viennent, 4797; d'après l'expérien­
326 ET ET
ce, 4797. Dans l'autre vie, l'esprit terne, 24, 30. Les eaux au-dessus
n'est conduit d'un lieu dans un au­ de l'étendue, - Gen. J. 7, - sign.
tre que par des changements d'état les connaissances qui sont chez
de ses intérieurs, changements qui l'homme interne, ct les eaux au­
néanmoins lui apparaissent comme dessous de l'étend ue sig. les scien­
des transports d'un lieu dans un tifiques de 'l'homme externe, 24.
autre, ou comme des voyages, ÉTERNEL, JEternum. VOil~ IN­
10734. VoÏ1- CHANGEMENT. FINI. L'éternel est l'infini quant à
ÉTÉ (l') sign. l'état, 2788. C'est t'exister, pal'ce qlie le Divin est in­
la présence de la charité, 935. Les fini quant à l'être, et éternel quant
alternatives des volontaires sont à l'exister, 3404. Ce qui est infini
comme l'été et l'hiver, et celles des et éternel se présente devant les
intellectuels, comme le jour et la anges dans des apparences qui sont
nuit, 935, 936. finies, parce qu'eux-mêmes sont fi­
ÉTEINDRE, Exslinguel'e. Voir nis; mais ces apparences sont bien
r EXTINCTION. , au-dessus de la sphère de compré­
ÉTENDARD (l') sign. la convoca­ hension de l'homme, 3404. Pour
lion pOUl' la guerre, 8624. Le signe les anges l'éternel n'est pas l'éter­
ou étendard dressé sur les mon­ nel dl1 temps, mais c'est l'éternel
tagnes sign. l'assemblée, et aussi de l'état sans l'idée du temps, M04,
la protection du Seigneur; mont., !l325. Dans chaque instant du pré­
8624. sent, il y a pOUl' les anges l'éternel
ÉTENDRE la main sign. se tour­ et l'infini du Seigneur, 1382. Être
ner l'ers, 7568; c'est la dominaI ion et vivre ne peuvent se dire que de
de la puissance; et,dans le sens ce qui est élernel, ainsi du Sei·
suprême, une puissance illimitée, gneur; et, dans être et vivre, il y a
montré, 7673, 771.0. Cela se dit de ce qui est éternel, ainsi le Sei­
toute puissance, 7673. Quand il est gneur, 726. Dans le Seigneur, il y
dit de Jéhovah qu'il étend la main a l'infini, ainsi l'être; toutefois, l'é­
ou le bras, cela signifie une puis­ ternel, et ainsi l'exisler, n'est pas
sance infinie en ncte, 7673. Éten­ en lui, mais vient de lui, 3938.
dre la terre et déployer les cieux, L'être de l'homme n'est aulre chose
c'est régénérer ou donner un nou­ qu'un récipient de l'éternel qui pro­
vel intellectuel et un nouveau vo­ cède du Seigneur, 3938. L'homme
lontaire; montré, 9596 i cela sign. est dans l'infini non-seulement pal'
la même chose que déployer et l'influx qui procède du divin, mais.
étendre les l'ideaux du tabernacle, même pal' la réception; d'où il "é­
9596. ~:tendre la terre et déployer suIte qu'il vit après la mort, 51:14.
les cieux, est une locution solen­ Il n'y a aucun rappol't entre ce qui
nelle dans les prophètes, lorsqu'il est temporel et ce qui est éternel,
s'agit de la régénération de l'hom­ pas même quand il s'agirait de mil­
me, 25. liers 011 de myriades d'années, car
ÉTENDU, Extensum. De ceux qui le temporel a une fin, et l'étcl'Oel
nient que l'esprit soit étendu, M4, n'en a point, 8tl39. Tout ce que le
446. SeigneUI' dispose et met en ordre
ÉTENDUE, Expc!1isum. L'étendue, est éternel, 10048. VOil' ÉTERNITÉ.
- Gen. 1. 6, - sign. l'homme in· ÉTERNITÉ. Les hommes ont l'i­
ET
ET 327
dée de l'éternité avec le temps, de l'éther et de la 'lumière a été
mais les anges ont cette idée sans inscrit dans l'organisme de l'œil,
le temps, 1382, 3ltOlt, 8325. Le Sei­ lt523. Voir AnIOsPHÈRES.
gneur a été d'éternité (ab œle17lQ); ÉTHIOPIE. La terre de Cusch ou
monll'é, 370lt, 10579, Il est impos­ l'Éthiopie sign. la connaissance du
sible à l'homme de comprendre ce bien et du vrai ou de l'amour et de
que c'est que d'éternilé (ab œler­ la foi, H6, H 7, 93ltO. L'Éthiopie
no), ni pal' conséquent ce que c'est sign. les connaissances in térieures
que· le divin avant le temps, ou de la Parole, par lesquelles on con­
avant que le monde fût créé, 3ltOlt. firme de faux principes, 116lt, 1166.
De ceux qui, au sujet de Dieu, pen­ Dans Séphanie, - III. 10, - l'É­
sent à ce qu'il faisait d'éternilll (ab thiopie sign. ceux qui possèdent
œterno), avant la créa Lion ; il Y a les choses célestes, lesquelles sont
pour eux dans le monde spirituel l'amour, la charilé et les œuvres
deux statues qui les engloutissent, de la charité, 3lt9, 10252.
8325. L'homme ne peut nullement ÉTHIOPIENS. La science des cor­
saisir ce qui est d'éternité (ab [l'leI'· respondances était ancienoement
no), ainsi rien de l'éternel, 3ltOlt. la principale science chez les Éthio­
L'homme reste à éternité (in œlel'­ piens, i0252. Dans Amos, - IX. 7,
num) ou dans le ciel ou dans l'en­ - les fils des Ethiopiens sign. ceux
fer, 75lt!, 8765, i07lt9. Ceux qui qui sont dans les connaissances du
ont été élevés au ciel sont perfec­ bien et du vrai, qu'ils appliquent
lionnés durant l'éternilé, 75lti. La pour confirmer les maux et les
régénération de l'homme commen­ faux, 93ltO. VoÎl' ETHIOPIE.
ce dans le monde, et con'Linue pen­ ÉTOILES, SlelLœ. Les étoiles sont
dant l'éternité, 100lt8. Dans la Pa­ les biens et les vrais, et aussi les
role, les jours d'éternité sign. l'état maux et les faux, 1808. Ce sont les
et le temps des hommes de l'église connaissances du bien et du vrai,
céleste, ainsi de la très-ancienne 2495, lt697. Ce sont les' connais­
église, 6239. Les montagnes d'é­ sances de la foi, ainsi les hommes
ternité sign. le bien de l'amour qui, spir.ituels, parce que celles-ci sont
était dans l'église Irès-ancienne, en eux, 28lt9. La poussière de la
6lt35. Voü' ÉTERNEL. terre sign. les choses qui sont cé­
ÉTHA~I. Le départ des fils d'Israël lestes, le sable de la mer celles qui
de Succoth pour Étbam sign. le se­ sonl spirituelles, et les étoiles des
cond état après leur délivrance, cieux les unes et les autres dans un
8i03. degré supérieur, i610. Ce que si-·
i~THAN, i 585. gnifient la mel', le soleil, la lune,
ÉTHER. Les viscères intérieurs, les étoiles, lorsque le Seigneul' parle
vers lesquels l'atmosphère aérienne de la consomma lion dusiècle,2120.
ne peut point entrer, sont contenus Les sages de l'ol'ient, qui vinrent
duns un enchalnement et dans une vers Jésus quand ils virenll'éloile,
forme par un air plus subtil, qui étaient d'entre les fils de l'ol'ient,
est appelé éther, 6057. L'œil a été et ils tenaient du temps ancien lin
formé selon toute la nature de l'é­ tel prophétique, comme il est évi­
ther et de la lumière, 6057. Tout dent par la prophétie de Biléam)
ce qu'il y a d'arcane dans la nature 3762. Les fallssetés sont représen­
328 ET ET

tées par les étoiles errantes, 1:128. glise, IOH2. La terre étrangère,

Les étoiles vacillantes, quand c'est où il n'y a pas l'église, ou

elles apparaissent dans l'autre vie, bien où il n'y a pas le vrai réel,

sign. les faux; mais les étoiles fixes 8650. Les dicux de l'étranger, ce

sign. les vrais, 5566. Les bons es­ sont les faux, 45Mi. Le feu étran­

"
prits apparaissent parfois comme
des étoiles, i527. Le soleil du mon­
ger, c'est l'amour infernal, i0287.

Les fils de l'élranger,- Ésaie, LVI.

de correspond, et aussi la lune et 3, - sign. l'homme naturel quant

les étoiles, ou les astres, quant à la au vrai, 508t. Les fils de l'étran­

situalion, avec les domiciles des ger, - f:saie, LXI. 5, - sign. ceux

célestes, 5377. Les étoiles qui tom­ qui placent le culte dans les exter­

beront du ciel,- MatLla. XXIV. 29, nes seulement, i097.

- sign. que les connaissances du ÊTnE, Esse. DiITérence entl'e


bieu et du vrai périrout, 4060. Les être et' exister, 262:1, 6880. L'~tre
étoiles du matin, - Job, xxx VItI. d'une chose est le bien de l'amour,
7,-;- sont les connaissances du bien parce qUIl ce llien conjoint; et oit
et du vrai d'après le bien, 9M3. il n'y a pas l'être, il y a disionc­
Qui sont ceux qui brilleront comme tion; illustl'é, 5002. Le bien est
des étoiles dans l'autre vie? 3820. l'être de la vie, et le vrai esrpar
Dans le monde des esprits, les suilel'èxisïëfde la vie, 3049; 3i80,
étoiles qui vacillent auloUl' d'uD 4574, IÏt54. Ainsi, le bien a son
esprit sign. les faussetés, !l40, 7803. existel' de la vie dans le vrai, eITe
Les étoiles brillantes et en même vrai a son être de la vie dans le
temps errantes ne sont pas un bon bie~fjlâ. Le bien sans Ievrai
signe, mais les étoiles brillantes et n'Existe point, et le vrai sans le
lixes sont un bon signe, 8112. Les bien n'Est point, 9637. Chez l'hom-;
habitants d'une certaine (l'ne, dans me, la volonle est l'être même de
l'nnivers, ont un soleil qui pal'all "sa vië~ parce qn'ëJ1CëS1ïê recepta­
enflammé; r,'est une étoile tles plus ëIeOu bien, et l'entendement est
petites, 9697. l'exister de la vie provenant de l'ê­
É'fnANGER, Inquilinus. L'étran­ tre, parce qu'il est 1~le du
ger, qui cohabitait avec les Israéli­ vrai, 86i9, 5002, 9282. Tout hom­
tes et les Juifs, sign. ceux qui font me lient de son père l'être de sa
le bien seulement par penchant na­ vie, qni est appelé son àme~­
turel; montre, 8002. tel' de la vie qu. ~9vient est ce
É 'fR AN GERS, Alicnigcnœ. Les qui est appelé corps, :10823. Le di­
étrangers sign. ceux qui ne recon­ vin même a élé l'être de la vie du
naissent point le Seigneur et sont Seigneur; de ce div,in l'humllin en­
dans les maux et dans les faux du suite est sorti, el est devenu l'eXIS­
mal; montre, i0287; ce sont ceux
qui, comme les nations, étaient
ter d'après cet être, 3i9!!, mo,
f0269, t0372. Le divin êtreestle
hors de l'église, 2049, 2H5; ce divin même, le di\'in exister est
sont ceux qui, hOl's de l'église, ne l'hüiïiïïIOdu Seigneur; et, depuis
reconnaissent rien du bien et du que le d!vln1itli.iï9Tn du Seigneur li
vrai de l'église, 7996. L'étranger été l'ail le div~re, le divin exis­
cst celui qui ne reconnall point le leI' esl le divin vrai procédant de
Seigneur; celui-là est hors de l'é­ Ini, 6880. L'être même de la vie
ET EU 329

e~~~~ul', 4525. Tout ce qui rent la nature, !1~Ut, 42t4, 51.64.


Vient de l'être même de la vie est Ceux qui disent reconnaltre un être
réel, !l623. L'être dans le Seigneur suprême, dont ils n'ont aucune

(
êSll~ni; mais l'éternel, pal' con­ idée de perception, ne reconnais­
séquent l'exister, procède du Sei­ sen t pour la plupart aucun Dieu;
gneur et n....est pas dans le Seigneur, mais au lieu d'un Dieu, ils recon­
3938. Ce qui est éternel, cela Est; naissent la nature; et cela, parce
mais ce qui est temporel, cela res­ qu'ils la saisissent, 4733, 4950. La
pectivement n'Est point, 8939. Ce plupart, dans l'enfer, disent qu'ils
qlÎe c'est que l'éiiïfï)uant à l'être, reconnaissent un être suprême, par
Ilt l'état quant à l'exister. i7êlre lequel ils entendent le Père, et
( awrlient à la volon~et l'exislèr néanmoins ils vivent dans les hai­
l( appal'lient à l'entendement qui en nes et les vengeances, et veulent
résulte, 9282; voir VOLONd. L'ê­ continuellement s'élever au-dessus
tr'e du vrai est le bien, l'être de la des autres et être adorés comme

(U
ensée ~st la volonté, 9995. L'être
chez l'homme est le bien, etl'/lxis­
e~ I»'OvieD~ es! le ytai, 9297.
des dieux, 6475.
~:TRIER (partie de l'oreille),4653.
ÉTROIT. Chemin étroit et chemin
Les vrais reçoivent leur être du spacieux; leur représentation dans
( bien, et le bien reço~aliLé le monde spirituel, 3477.
des vrais; pal' suite ils ont ensem­ ÉTUDE, Stlldium. L'étude est ap·
ble la vie, 5830. Voir EXISTER, pelée le travail de l'esprit, parce
t T REl N FIN 1. Les très-anciens que le travail qui appartient à
n'ont pu adorer l'êtl'e infini; mais l'homme externe est l'étude dans
ils ont adoré l'exister infini, qui est l'homme interne, 3846. Est appe·
le divin humain; et le Seigneur, pal' lée étude sainte l'étude pal' laquelle
conséquent, est venu dans le mon­ les \'l'ais internes sont conjoinls au
de pour devenir le divin exister bien,3852. Ce qui est fait d'après
procédant du divin être, 4687,532t. l'homme et d'après son étude est
L'être' infini n'a pu influer chez les fait d'après son propre, t0284. L'é·
anges dans le ciel, ni chez les hom­ tude provenant du propre de l'hom­
mes, que par le divin humain, me n'est que le faux provenant du
t6t4, t990, 20t6, 2034. mal, cal' c'est lui-même et le mon­
ÊTRE SUpRt~tE, Ens SUpl"emum. de qu'il regarde pour Un, et non le
Tout homme qui considère l'uni­ prochain ni Dieu, t0284. Quelle'
vers reconnalt un être suprême, et était l'étude ùans les ancieunes
à plus forte raison celui qui consi­ églises, 6023.
dère l'ordre de l'univers, 1308, EUCHARISTIQUES (sacrifices). Les
5094. Les savants d'apl'ès le mon­ sacrifices pacifiques ou eucllal'isti­
de, qui veulent parler avec circon­ ques, parce qu'ils étaient des sa­
spection, disent qu'une sorte d'être crifices volontaires, sign. le culte
suprême, dont ils ignorent l'essen­ qui se fait d'après le libre, c'est-à­
ce, gouverne toutes choses, 206. dire, d'après l'amour, t0097. Les
Ceux qui, au dedans de l'église, di­ sacrifices euc.haristiques étaient ,de
sent qu'j,ls croient à un être suprê­ deux genres, à savoir, de .confes·
me, et qui méprillent le Seigneur, sion et votifs; les saërifices de con·
ne croient absolument rien et ado­ fession enveloppaien t le céleste de
330 EU EU
l'amour; les sacrifices votifs signi­ Le fleuve d'Euphrate, comme li·
fiaient dans le sens externe la ré­ mite, représente les sensuels et les
tributiou, dans le sens inlerne la scientifiques qui appartiennent à
volonté que le Seigneur pourvoi­ l'homme externe, 1585. L'Euphrate
rail, dans le sens suprême l'état de est l'extension et la limite des cé­
la Providence, 3880. lestes qui appartiennent au bien
EUNUQUE. Sont dits eunuques,­ dans son dernier, 9828.
Mallh. XIX. 12, - ceux qui sont EUROPE. Aujourd'hui, la science
dans le mariage céleste; eunuques des correspondances est au nombre
nés tels, ceux qui sont comme les des sciences entièrement perdues,
anges célestes; eunuques faits pal' surtout en Europe, i0252. Est ap­
les hommes, ceux qui sont comme pelée étendue de l'église toute la
les anges spiriluels; eunuques faits région où sont ceux qui ont été
eunuques par eux-mêmes pour le instruits dans la doctrine de la foi,
royaume de Dieu, ceux qui sont comme la telTe de Canaan lorsque
comme les esprits angéliques, 311ll. là était l'église judaïque, el comme
L'eunuque, - f:sale, LVI. 3, - est l'Europe où est mainte.nant l'église
l'homme natm'el quant au bien, et chrélienne, 567. Comment peul-on
le fils de l'étranger l'homme natu­ supposer qu'il n'y a de sauvés que
rel quant au vrai, 5081, f. ceux qui sont nés en Europe, où,
EUPHRATE. Le fleuve d'Euphrate relativement parlant, le nombre
siyn. le sensuel et le sCÎ'clntifique; des habitants est bien petit, cela
cal' l'Euphrate était la Iimile entre étant absolument contraire à la mi­
Aschur et les possessions d'Israël, séricorde du Seigneur! i032. Il est
comme le scientifique de la mé­ étonnant que dans une partie du
moire est la limite entre l'intelli­ globe telle que l'Europe, quiest plus
gence de l'homme spirituel et la savante que les autres, et qui pos­
sagesse de l'homme céleste, 120. sèrle la Parole où il y a dans cha·
Dans le sens opposé, le fleuve d'Eu­ que expression un sens interne, la
phrate est tout le scientifique de connaissance elle-même de ce sens
l'homme qui veut être sage par le soit nulle, 90U. J.es restes du culte
monde, 130. Le fleuve d'f:gypte est de l'église juive prendront fin avec
l'extension des spiriluels, et le avec la fin de l'église d'aujourd'hui
fleuve d'Euphrate l'extension des en Europe, i0ll97.
'célestes, 1866. L'Euphrate est la EUROPÉEN. Dans l'autre vie, un
première et la dernière limile de grand nombre d'entre les érudits
la terre de Canaan, et il est la con. du monde européen sont athées
jonction avec le bien; et, dans le dans le fond du cœur, ce qui là est
sens suprême, avec le divin, ll1.1.6, évident, car dans l'autre vie les
ll11.7, (>196, 93llL I)Euphrate est cœurs parlent et non les bouches,
le bien et le vrai du rationnel; 939ll. Voir EUROPE.
mOlltré, 93ll1; et il esl aussi la vo­ EURUS (1'), OU le vent d'orient,
luplé qui a son origine dans les sign. l'amour envers le Seigneut'
amours de soi et du monde, et ln et l'amour à l'égard du prochain;
fausseté confirmant celle volupté et, dans le sens opposé, l'amour de
par les raisonnements d'après les soi et l'amour du monde, 5215.
illusions des seils; montré, 93llL Être brftlé par i'enrus, c'est êlre
EV EX 33t
consumé par le feu des Cllpidités, Ilester en évasion, - Gen. XXXII.
5215; c'est le plein de la cupidité,
8, - sign, être préparé et disposé
5215. Le jour de l'eurus, - Ésaïe, selon tout événement, 4251.
XXVII. 8, - sign. l'état de la vas­ ÈVE. Voi/' CHAVAH. Ève séduite
tation et de la tentation, 7679. pal' le serpent, c'est par les scienti­
EUSTACHE (trompe d'), 1118, fiques qui proviet1nent du sensuel,
7359, 736l. 6952.
'::VANGÉLISATION. Par l'évangéli­ ÉVOQUER, Evocare. Lorsque
sation sont entendues toutes les l'homme vit selon les vrais d'apl'ès
choses qui, dans la Pal'ole, tl'aitent la Parole, ces vrais sont évoqués de
du Seigneur, et toutes celles qui l'homme externe dans l'homme in·
dans le culte représentaient le Sei­ terne pal' le Seigneur, 10252. Pal' le
gneur, 9925. Voir ÉVANGILE. rationnel sont évoquées les choses
ÉVANGÉLISER ou annoncer la qui sont dans le naturel intérielll',
bonne nouvelle, c'est rendre un et au moyen de celui-ci, celles qui
culLe au Seigneur pal' l'amolli' et sont dans le naturel extérielll', non
par la charité, 795. pas que les choses mêmes qui y
. ÉvAN G1 LE. C'est l'anuonce du sont soient évoquées, mais ce sont
Seigneur, de son avénement et des celles qui en sont conclues ou pour
choses qui procèdent de lui; ainsi, ainsi dire extraites, 5119. Le vrai
tou te la Parole est un évangile, qui est chez l'homme dans sa mé­
9925. VOil' ÉVANGÉLISATION. moire en est évoqué parfois vers la
ÉVANOUIR (s'), EvanescC?l'e. Les vue interne ou l'entendement, d'où
scientifiques s'évanouissent de la il retombe de nouveau dans la mé·
mémoire externe de l'homme quand moire, 9393.
ils devien nen t choses de sa vie; EXAcTEcn, Exactol'. Les exae­
mais ils demeurent inscrits dans sa teurs sont ceux qui contraignent 11
mémoire interne, d'où ils ne sont servir, 6852. Les exacleurs sign.
jamais effacés, 939b. Le bien de aussi ceux qui infestent, mais qui
l'amour céleste s'évanouit, en tant infestent de très-près, et ce sont
que les plaisirs de l'amour de soi des sujets, 7:lH. Voir SCJET.
et du monde se lèvent, 8487. La EXALTER, Exaltare. S'exaller,
charité aujourd'hui s'est tellement quand cela se dit du Seigneur, c'est
évanouie qu'il est à peine quel. manifester le divin dans l'humain,
qu'un qui sache ce que c'est, 6269. 8264. Exalter le Seigneur, quand
Autant on a pour fin les choses c'est de la pal't de l'homme, c'est
instrumentales, autant les essen­ le culte, 8271..
tielles se retirent et s'évanouissent, EXAMEN, Exploratio. Par quel
5948. examen l'homme peut reconnallre
(~VAPORATION. La sphère qui parmi quels esprits il est, 1680. Il
s'exhàle des esprits dans le lointain Ya un examen chez chaque homme
est comme une évaporation spiri­ qui est réfol'mé, et qui reçoit les
tuelle qui sort de chacune des cho­ reliquiœ, mais l'homme ne con­
ses de leur vie, 6571. nalt pas la moindre chose sur cet
ÉVASION, Evasio. L'évasion est examen, 3116. Examen du vrai qui
la délivrance de la damnation au doit être conjoint au bien dans le
moyen des restes; montl'é, 5899. rationnel, 3125. Au sujet de l'ill1i­
332 EX EX
talion el de la conjonction du \'l'ai pille, 5386. Excréloires dans le cer­
avec le bien chez chaque homme il veau, dans la tête, et en grand
y a un examen fait avec le plus nombl'e dans le corps, 5386.
grand soin, 3110. - Examens dans EXCUSER. Les anges excusent les
l'autre vie, 7273. maux elles faux chell'homme; les
EXAlIIINER, Exptol'al'e, L'homme mauvais esprits les excitent et les
doil ,apprendre les doctrinaux de condamnent, 1088.
son église, et ensuile examinel' d'a­ EXERCICES, Exercitia. Le vrai
près la Parole s'ils sonl des vrais, cuIle consiste dans les exercices de
6047. Voir DOCTnINAUX. la charité, et non à fréquenter les
E x C RÉ MEN T, Excl'ementum. temples, etc., 7038. En quoi con­
Quelles sonl les parties d'aliments sistent les exercices de la charité,
qui deviennent excréments, et ce 8121 et suiv. Voir CHARITÉ.
qu'elles représentent, 5175. Les EXHALAISONS. Les maux et les
excréments eux-mêmes, qui sont faux sont des exhalaisons de l'en­
rejetés, correspondent aux enfers fer, 8340. Les fantaisies que les
qu'on nommeexc:émentitiels,5392. mauvais esprits introduisent dans
Les excréments correspondent aux l'homme, et les cupidités dont ils
maux qlli sont daris l'enfer, 10037. l'embrasent, sont comme des inon­
Dans la Parole, l'excrément sign. dations et des exhalaisons 'qui SOI'­
ce qui esl infernal; monil'é, 10037. lent de l'enfer, 756.
Les maux dans lesqm:ls soot les EXHALER. Des externes de ceux
esprits infernaux ne sont que des qui sont dans l'enfer il s'exhale des
excréments dans le sens spirituel, maux et des faux, qui apparaissent
5380. aulour d'eux comme la fumée d'une
ExcRÉaIENTITIEL. Enfers excré­ fournaise, 10188.
mentiliels; voir EXCRÉiIENT. De EXISTENCE, Existentia. D'où
l'un de ces enfers, 5394. Ceux qui vient l'exislence de toutes choses,
ont été cruels et adultères sont 2999. La subsistance est une per­
dans des enfers excrémenliliels, pétuelle existence, ainsi la COl)ser­
5394. Ceux qui ont été dans une vation et toute production dans l'un
vie délicate conjointe à une astuce et dans l'autre monde, le spirituel
intérieure sont dans les excrémen­ elle naturel, sont une perpétuelle
Wiels, 4948. Création, 3648. VOil' EXISTER.
EXCRÉTIONS, Excretiones. Aux EXISTER, Existel'e. Voir ÊTRE.
excl'étions impures correspondent Tout existel' vient d'un être; et
ceux qui, dans le monde, ont été aucune chose ne peut exister sans
tenaces dans leurs vengeances, et qu'en elle il y ait l'être, 4523, 452la,
aussi ceux qui réduisent les spiri­ 6040, 6056. Aucune chose ne peut
tuels à des terrestres impurs, 5390. existel' ni subsister d'après soi,
Sécrétions el excrétions, 5380. mais lout existe et subsiste d'après
EXCRÉTOIRES, Excretoria. Aux un autre, par lequel il est lié avec
excrétoires correspondent dans le le premier, 3627,3628,4523,4524,
monde spiriluel en général les te­ 6040,6056; par conséquent pal' un
nacités des opinions, puis aussi les médium spirituel proCédant du Sei­
affaires de conscience dans des cho­ gneur, ibid. Rien n'existe par soi,
ses où il ne doit y avoir aucun scru- mais par un antérieul' à soi, ainsi
EX EX 333
toutes choses existent par un pre­ c'est que l'expialiol1 el la rédemp­
mier, ibid. Toutes choses subsis­ tion, 9076. L'expiation sign. ce qui
tent 'perpéluellement par le pre­ exempte de la damnation, el par
mier être, parce qu'elles ont existé suite la purification, 9076. Ce pal'
par lui, ibid. De même que toutes quoi il a été fail expiation sign•. ce
choses ont existé, de même elles qui a été purifié des mallX et des
subsistent, 2886, 2888, 3648. Dif­ faux du mal, 10128, Toute expia­
férence entre être et exister.J...2621, tion, qui se faisait pal' des ablu­
6 * L'être apparlient à la volon­ tions, des holocaustes et des sacri­
té, et l'exister appartient à l'enten­ flces, l'epl'ésentait la purification
dement qui en dérive, 9282. Ce que du cœur au sujet des maux et des
' c'esl CJ,lLexis.ter relativement à être, faux, 9959, 10042, 10208, 10210.
726.. 2~~ 306k393~~l 5002, 6280, Les holoc'austes et les sacrifices ne
( 6880, 8939, 9282, i057-9.-­ purifiaient pas ou n'expiaient pas
Le divin humain d'éternité (ab l'homme, mais représentaient seu­
ll'terno) a été le divin vrai dans le lement la purification ou l'expia­
ciel et le di\'in passant pal' le. ciel, tion, 9990. L'expiation est la puri­
ainsi le divin exister, qui ensuite, fication des maux, et ainsi l'éloi­
dans le Seigneur, est devenu le di­ gnement des péchés; illustré et
vin être pal' soi, d'où procède le di­ montré, 9506, 9937, 10210. L'ex­
vin exister dans le ciel, 306(62'80, piation par l'éloignement des maux
6880, i0579. et des faux enveloppe l'implanta­
EXISTER INFINI. L'existel' infini~' tion du hien et du vrai, et leur
est le divin humain du SeigneUl', conjonction par le Seigneur,iOI27.
4687,5321. VOil' ÊTRE hU'INI. Ce que c'est qne l'expiation da l'â­
EXODE, Exodus. Quelles sont les me, qui devait être donnée, si un
choses que conlieIitle sens intel'lle bœuf tuait un homme ou une fem­
du secoud Livre de Moise, ou de me, 9076.' Pal" le procédé de l'ex­
l'Exode, 7932 (bis). piation, quand Aharon entrait dans
EXONÉRATIONS (lès) de l'homme le saint des saints en dedans du
spirituel se font dans l'homme na­ \'oile,- Lévil. XVI, - était décl'ite
turel et pal' lui, 9572. 'la régénération de l'homme jus­
'EXPÉRIENCES. II est donné dans qu'au bien céleste, qui est le bien,
l'autre vie des expériences vives, du ciel intime;' ct, dans le sens su­
telles qu'il ne peut y en avoir dans prême, la glorification du seigneur
le monde, 11319. Expériences con­ jusqu'au divin bien, qui est Jého­
cemant ceux qni, dans l'autre vie, vah, 9670. La séparation du mal
désirent ardemment enll'er dans le pal' le bien procédant du Seigneur
ciel, 3938, 4225, 4226, 4299, 4674, est la rédemption, qui a été repré­
5057,5058,7186,7519,8794,8797, sentée par l'expiation faite par le
8945. Expériences reliltives ;) des prêtre, quand on offrait le sacrifice
matelots et à des paysans, 3647. du délit, 3400. L'expiation ou la
Commentl'experience l'end évident propitiation du Seigneur est une
que le plaisir de l'affection du vrai protection contl'e 'l'inondation du
ne vient pas d'autre part que du mal, 645. Combien est erronée la
bien, 8356. doctrine de la vieille église sUl'I'ex­
EXPIATION, Expialio. Ce que piation; illustré et montré, 9937.
334 EX EX
L'expiation par le sang sig. le saint sont naturels; cxemples, 4992,
procédant du divin humain du Sei­ 5008, 5025, 5028.
gneur, ainsi la purification des EXPOSER .. Dans le sens interne,
maux par les vrais de la foi d'apl'ès les choses son t exposées tellès
le bien de l'amonr, 4735, 10208. qu'elles sont en elles-mêmes, ct
Tant que l'homme est dans l'expia­ non telles qu'elles se présentent
tion, il ne peut l'ecevoir ni le bien dans le sens de la lellre, 8717.
de l'amour ni le vrai de la foi, car EXPOSITION des vrais communs
les maux font obstacle; il en est selllement; pourquoi? 4266,4269.
autrement après l'expiation ou l'é­ EXPRESSIONS (les) dans la Parole
loignement des maux, 10177, f. sontconformel; à l'idée et à l'appa­
EXPIER, Expiare. Être expié rence de l'espace ou du lieu; mon­
SUI' son âme signifie être purifié tl'é, 3387. Dans la Parole, surtout
des manx pal' le vrai de la foi, dans la Parole prophétique, il y a
10228. Voir EXPIATION. deux e.xpressions qui semblent dé­
EXPIRER, Exspi1"al·C. Quand, signer une même chose; mais l'une
dans la Parole, il est fail mention se réfère au bien et l'autre au vrai,
de la mort de quelqu'un, (:ela si­ ainsi l'une au céleste et l'autre au
gnifie dans le sens interne son der­ spirituel, 590,683,707,2173,2515,
nier et le nouveau dans un autre; 2712, 8339. Ce n'est que pal' le
ainsi expirel' sign. un relèvement, sens interne de la Parole qu'on
4618, Expirer sign. cp.sser de re­ peut savoir quelle expression se
presenter ou la fin de la représen­ rapporte au bien, et quelle expl'es­
tation, 3253. C'est la vie nouvelle sion se rapporte au \'rai, parce
ou la résurrection, 6lJ64. qu'il y a des mots parliculiers pour
EXPI,ICATION. Dans l'explication exprimer les choses qui appal'tien­
des mots de la Parole en particu­ nenl au bien, et des mols particu­
lier, la série dans le sens interne liers pour exprimer celles qui ap­
ne peut pas se montrer clairement, partiennent au vrai, 793, 801. Ces
parce que les choses se présentant expressions parailraient comme d'i­
séparées la continnité dn sens est nutiles répétitions, si l'une n'enve­
brisée, 2343. Les explications de la loppait pas le céleste, qui est le
Parole, quant au sens interne, :ne bien, et l'autre le spirituel, qui est
sont qne des singuliers qui éclair­ le vrai,"llinsi le mariage divin, 3880.
cissent l'idée commune,2395. Pour­ Ainsi l'une se réfère à la volonté,
quoi, dans les Arcanes Célestes, il et l'au Ire à l'entendement, enlre
n'y a souvent qne l'explication des lesquels il y a aussi une sorte de
vrais communs, 4266, 4269. Com­ mariage, 590, 4691, 5502, 7710.
me le sens intime ou suprême, où Quelquefois aussi l'une des expres­
il s'agit du Seigneur seul, surpasse sions enveloppe le commun, et l'au­
l'entendement humain, il était con­ tre quelque chose de déterminé
venable de donner des explications d'après le commun, 2212. - Voir,
de la Parole quant à son sens in­ dans le Tome III, des Tableaux
terne, olt il s'agit du royaume du ou ces diverses expressions sont
SeigneUl' et de l'église, 6827. Ex­ classées par ordre alphabétiqlle.
plication du vrai dernier par ceux EXPRIMER. Dans la Parole, les
qui SO}lt spirituels et pal' ceux qui intérieurs son1 exprimés par les
EX EX .335
extérieurs, 10130. Les anges peu­ ques vers les vrais intérieurs de la
vent en un moment expl'imer par foi, 931lO. 'L'extension du vrai est
leUl' langage plus de choses que manifestée quelquefois par une
l'hdmme en une demi-heure par le sphère, 8063. Extension de la sphè­
sien, et même dl's choses qui ne re divine du biell jusque dans l'en­
tombent point dans les mots d'une fer, afin que le Seigneur y règne
langue humaine, 1641 il 16/15,6609, aussi, 9536.
7089. Les profonds arcanes de la EXTÉRIEUR. Dans l'homme ex­
Parole qui se manifestent aux an­ terne il y a un intérieur et un exté­
ges ne peuvent être exprimés que rieur; et pareillement dans l'hom­
par les variations et les change­ me interne, t 0256. L'intérieur peut
ments de la lumière et de la flamme percevoir ce qui est dans l'exté­
célestes, par lesquelles se produi­ rieur, mais non vice vel'sd, 1916,
. sent le langage et la pensée angéli­ 1953. L'extérieur et l'intél'ieUl',
ques, 8920. c'est la même chose que l'inférieur
EXPULSER, Expeller'e. Chasser et le slipérieur, 3086. Le plaisir
ou expulser sign. éloigner, 9333. devien t d'autan t plus vil qu'il est
Expu LSION des nations de la telTe ex térielll', 996.
de Canaan; ce qu'elle représente, Les extérieurs en eux-mêmes
1868, 2851, 10675. sont plus grossiers que les inté­
EXSERTIONS, Exsertiones. Les rieurs, car ce sont des communs
intérilllll's ne sont point cohérents composés d'un très-grand nombre
avec les extérieurs par continuité, de choses des intérieurs, 5622. Les
mais ils sont distincts, et sont con­ extérieul's doivent sel'vir les inté­
joints par des exsertions comme rieurs; illustl'é, 5127; ils ont été
par des fibres, par lesquelles il y a " formés pour cela, 5967. Les inté­
des communications, 8603. rieurs sont les choses qui produi­
EXTATIQUE. Combien il est dan­ sent les extérieurs, 996, 995. Dis­
gereux ponr J'homme d'être en tinclion selon les degrés; qnelle
commerce avec des esprits, 5863. est celle distinction; ainsi, com­
EXTENSION, Extensio. Tout bien ment sont les intérieurs par rap­
qui est donné il l'homme par le Sei­ port aux extérieul's, 3691. Les in­
gneur, au moyen de la régénéra­ térieurs et les extérieurs de l'hom­
. tion, a une extension vers les so­ me ne sont point continus, mais ils
ciétés ~u ciel, 8796 i celle exten­ sont distincts selon les degrés, et
sion diffère quant à la quantité et il chaque degré a sa limite, 3691,
la qualité chez chacun, 8796. Ex­ 4165, 5H6, 6326, 6465, 8603,
tension de l'amour dans les cieux, 10099. Celui qui ne perçoit pas les
et d'un ciel à un autre; iIlustr'é, distinctions des intérieurs et des
9961. Extension des affections et extérieurs de l'homme selon les de­
des pensées de l'homme vers les grés ne peut pas saisir l'interne et
sociétés du monde spirituel, 6610 l'externe de l'homme, 3691, lJi45,
à 6612. La faculté de compren~re 10099, 10181. Les extérieurs sont
et de percevoir est produite selon plus éloignés du divin chez l'hom­
l'extension des affections et des me; c'est pourquoi ils sont obscUl's
pensées dans ces sociétés, 6599, respectivement, et ils sont com­
6600. Extension des vrais scientifi· muns, 6451; et aussi respective­
a36 EX EX
ment désordonnés, 996, 3855; Cha­ toutes choses en général et dans
que chose a été formée par une au­ chaque chose en particulier, il raut
Ire successivem~nl, et elles ne de­ qu'il y ait un interne ~~ un ex~el'l1e, ,
viennent pas par conlinuilé plus afin qu'elles subsistent, 9473. ,~'ex­
pures; de Ill, les intérieurs et les terne contient tous les intérieurs
extérieurs sont distincts entre eux, dans leUl' ordre, et dans une rormo
en ordre ùe succession, et les in­ et un eochalnément, 9824. L'ex­
lérieurs sont dans les extérieurs, terne a été créé de manière qu'il
6465. Les intérieurs successivement soit au service de l'interne, 5947.
influent dans les extérieurs, jusllue L'externe tire sa qualité de Pin­
d~ns l'extrême ou le dernier, ei Ill, terne, 9912, 9921, 9922. L'externe
îts_cxisle_nLet subsistent e_nsemble, doit être subordonné et soumis à
634, 6239, 9215, 9216. Les Inté­ l'interne, 5077,5125, 5128, 5786,
rieurs peuvent exister et subsister 5947,10272. Vinlerne doit être le
sans les extérieurs, mais non les mallre, et l'externe 'doit être son
extérieurs sans les inlérieurs,5H4, ministre, et sous un cerlain l'ap­
5146. Les intérieurs sont occupés port son serviteur, 10471. L'inter­
par le faux, quand les extérieurs le ne produil l'exlerne, 994, 995; et
sont, 7645. Le bum' est dans les--in­ l'interne alors se revêt de ohoses
térieurs, et le vrai da,ns les exté­ par lesquelles il _puisse _p~Î1'e
rieurs; illusll'é, 7910. Les i!!.té­ l'effet dans l'externe, 6275, 6284,
rieurs se terminent et se reposent illustré, 62'99; et par lesquelles il
dans les extérieurs, et ont avec eux puisse vivre dans "externe, 1175,
une connexion; il/ustl'é, 9216. Les 6275. L'externe n'influe pas dans
intérieurs sont absolument dis­ l'interne, mais l'interne influe dans
tincts des extérieurs, et tellement l'externe; illusll'(j par l'expérience,
même que les extérieurs peuvent 6322. Il n'y a pas conjonction du
être séparés et les intérieurs per­ seigneur avec l'externe sans l'in­
sister toujours dans leur vie, 10099. terne; Wustl'é, 9380. L'ex tel'De est
Les intérieurs existent dans les ex­ plus saint qu~er_nes i pour­
térieurs, et dans cet ordre, que qnoi'; illustFê, 9824. L'interne peut
l'intime soil au milieu, et ainsi du voir toutes les choses qui sont dans
reste, 6451. Les extérieurs ne peu­ l'externe; mais non vice vel'sd, à
vent pas influer dans les intérieurs, moins qu'il n'y ait correspondance.
5U9, Voi,. INTt:RIEUR. et médinm; iIIuStl'é, 5427, 51128,
EXTERMINER. Dans le naturel les 5lI77. L'externe doit être en COI'­
l'l'ais sont exterminés pal' les faux, respondance avec l'intcl'De pOUl'
et les scientifiques bons sont ext(l,r­ qu'il y ail conjonction, 5427,5428,
minés pal' les scientifiques de nul 5477. Quel est J'extp.rne quand il
usage, 520'7, 5208, 5217. Dans le correspond avec l'interne, et quel
monde spirituel, là ou sont les il est quand il ne correspond pas,
faux, les \'l'ais ne peuvent subsis­ 3493, 5422,51123, 5427,5428,5477,
ter; et, vice versâ, là où sonl les 5511. L'interne est le ciel, et l'ex­
l'l'ais il n'y a point de faux, l'un ex­ terne le monde; cité, 10472. L'ox­
termine l'autre, car ils sont oppo­ terne est dur sans l'i11terne, 10628.
sés, 5217. L'externe séparé de l'intel'Dc est
EXTERNE. Voil' IIITERNE. Dans l'enfer, 10489. ceux qui sont dans
EX EX 337
l'externe sans l'interne ne s'occu­ tl'é, 3855. Ce que c'est qU'être
pent pas des internes qui appar­ dans les externes séparés de l'in­
tiennent au ciel et à l'église, 4464, terne, :1.0429, 1iJ472, 10602. Tous
iI9t.6. ce qui sépare l'externe de dans les enfers sont dans les ex­
l'interne, 1587, 1594. Dans j'in­ ternes séparés de l'inlerne, 10483.
terne, il y a des milliers de choses ceux qui sont dans les externes
qui, dans l'externe, apparaissent sans l'interne regardent en bas et
comme un seul commun, 5707. en dehors vers leurs amours,10420.
L'élévation hors de l'externe vers Dans la Parole, ils voient les ter­
les intérieurs est comme l'élévation restres et nullement les célestes,
hors du brouillard dans la lumière, 9391. De ceux qui sont dans J'in­
4598. Toute instruction concernant terne de l'église, du culle et de la
les vrais et les biens de l'église et Parole, de ceux qui sont dans l'ex­
du culte se fail au moyen de l'ex­ terne ùans lequel il y a l'interne,
terne de la Parole, mais par ceux et de ceux qui sont dans les extèr~
qui ont été illustrés, 10548. nes sans l'inlerne,10683. L'homme
. Externes. Les externes sont des de la très-ancienne église n'avait
images et des formes composées de pas les externes du culLe, et il ne
myriades dïntemes qui apparais­ pouvait pas les recevoir, à moins
sent comme un seul, 3855. Les ex­ que ses internes ne fussent fermés,
ternes son t les types et les repré­ 4493. l'OUI' ceux qui sont dans les
sentatifs des internes, comme l'ac­ ex ternes sans l'in terne le vrai de la
tiou de l'homme" est le lype l'epré­ foi esl dans l'obscur i el, d'après l'i­
sentalif de sa pensée et de sa vo­ dée matérielle, terrestre et COl'PO­
lonté, 1038. Ce que c'est qu'être l'elle, les faux de la foi sont dans
dans les externes, et ce que c'est chaque chose; ceux-là croien t la
qu'être dans les internes; illustré, Parole selon la lettre et sans la
4459. Ceux qui sont dans les ex­ doctrine, 10582. Les maux et les
ternes ne s'inquiètent pas des in­ faux du mal ferment l'homme in­
ternes, 4464. De ceux qui ne s'in­ terne, et font qne ['homme est seu­
quiète'nt que des externes, 4946. lemenl dans les externes, 1587,
La nation israélite et juive étaH 10492. Chez ceux dont l'interne a
dans les externes sans les internes, élé fermé, les intérieurs, ou les
9380. Ce que c'est que voir par les choses qui appartiennent nia pen­
externes les internes, 1806, 1807. sée et à l'llffection, sont souillés,
Les très-anciens ne regardaient les corrompus et profanes, de quelque
externes que des yeux, mais ils manière qu'ils appara.issent dans
portaient leurs pensées sur les cho­ les externes, H82, 7046, 970o,
ses que ces ex ternes représentaienl, 9707. Les externes dans les cieux
de sorte qu'ils ne leur servaien t et chez l'homme cOl'l'espondent aux
que pour ponvoir reporter leurs vrais;- illust., 9959. Aulant l'IIom­
idées sur les internes, et des inter­ iiiëèst élevé des externes vers les
nes sur les célestes, et ainsi sur le intérieurs, autant il vient dans la
Seigneur, 54. Les externes sont lumIère, pal' conséquent dans l'in­
plllS loin dn divin que les intel'lles; telligence, et c'est là être tiré hors
c'est même pour cela qu'ils sont des _sensuels, comllle disaient lés
désordonnés respectivement i illus­ anciens, 6183, 6313. Dans l'autre
1. 2~,
338 EX EX
vie, les externes sont enlevés, et tel'ne à l'image du monde, 3628,
l'homme alol's est mis dans ses in­ li523, li524, 6057, 6314, 9706,
ternes, 8870; les exlernes étant en­ 10li72. L"externe de l'homme est
levés, on voit quel a été l'homme pour le monde, et l'interne est pour
dans le monde, 6li95. Les externes le ciel, 10396, 10505. L'externe ou
de la vie sont tenus fermés après le naturel de l'homme vient de la
la mort, et les internes de la vie mère; l'interne vient du père,3128.
sont ouverts, li3l4, 5128, 6495. L'externe de l'homme est son mon­
Le Seigneur pal' l'interne, ou tout de, et l'interne de l'homme est son
est paisible, gouverne les externes ciel, 1MB. Le derniel' externe de
où tout est tumultueux, 5396. ~..:m:- l'homme est le corps, 54U. Quand
dre divin, et pal' suite l'ordre cé­ l'homme vit dans le monde, il pen­
leste, ne se terminent que chez se d'après l'interne dans l'externe,
l'homme, dans ses externes, 3632. ainsi sa pensée spirituelle influe
Externe c!tez l'!tomme. Voir dans sa pensée natUl;éÏl~,èt STPi'é­
HOMME. L'externe de l'homme est 1 sente nat~l~l1eme.nt, 3679. Quand
ce par quoi il effectue les choses l'homme pense !Jlen, c'est d'après
qni appartiennent à la foi et à l'a­ l'interne ou le spirituel dans l'ex­
mour, ainsi qui apparliennent à terne ou le nalurel, 970li, '9705,
l'inlerne; l'interne est ce qui est 9707. Tant que l'homme vit dans
appelé âme, el l'exteme ce qui est le monde, il ne perçoit ni la pensée
appelé corps, 10592. L'externe, ni l'aD'eclion qui sont dans l'in ler­
dont l'homme est enveloppé dans ne, mais il perçoit celles qui ~r
le monde, a été accommodé aux snite sont dans l'externe, 1'0236,
usages dans le monde; cel extel'ne 10240. L'externe chez l'homme est
est ce qui est rejeté, quand l'hom­ régénéré plus tard et plus difficile­
me meurt, 1.0593; mais l'externe ment que, l'inlel'ne, 3469.
qui a élé accommodé anx usages Exteme(l'!tomme). On sail dans
dans l'autre vie ne meurt pas; cet le monde chrétien que l'homme a
exlerne en union avec l'interne est un inlerne et un externe, ou un·
appelé espril, 1.0593. Sur notre homme interne et un homme ex­
terre, on croit en général que l'ex­ terne, mais on sait peu quel est
terne de l'homme est tout ce qui l'un et quel esll'autre, 1889, 19liO.
constitue l'homme, et que, quand L'homme interne est spiriluel, et
cet externe se relire, comme il ar­ l'homme externe est nalurel, 978,
rive quand l'homme meurt, à peine 1.015, 4li59, 6309, 9701 à 9709.
reste-t-i1 quelque chose qui vive, L'homme interne, qui est spiriluel,
li330. Encore moins croit-on que et l'homme exlerne, qui est natu­
c'est l'in terne qui vil dans l'ex ler­ rel, sont ahsolument distincts,1999,
ne, et que, quand l'exlerne se re­ 2018, 3691, lill59. Ce que c'est que
tire, l'interne vit principalement, l'homme externe, 1718. Le ralion­
4330. Chez chaque homme, il y a nel, le scientifique et le-sensuèl,
un homme interne, un homme ra­ co-iÎslituentl'homme externè, 1589.
lio,nnel, qui est un médium, "et un L'homme aujourd'hui est dans l'ex­
homme externe,1889,19!J0. L'hom­ terne ou le corps, ainsi dans l'ex­
me a un interne et un exteme, un tréme, 56i19, f. Les-'habitanls de
interne à l'image du ciel, et un ex- êëlle Lerre sonL aujourd'hui contre
EX EX 339
l'homme intel'ne, le sensuel ex ter­ est dans la lumière du monde, et
ne faisant presque ,tout chez eux, l'homme inlerne dans. la lumière
4330, f. Ce qué c'est que l'homme du ciel, 446lt, 4946. L'homme spi­
intel'ne et l'homme ,externe, 978. riluel ou interne devient lltlge par
Ce que c'est que l'homme inteme, la lumière du ciel; et l'homme na·
l'homme intérieur et l'homme ex­ turel ou externe, par la lumière du
terne, 1015. L'homme rationnel monde, 3167, L'homme inteme est
lient le milieu entre l'homme in­ dans la lumière du ciel, et l'~om­
terne et l'homme externe, 1702, me externe est dans l'ombre quant
1707, 1732. Il Y a influx du Sei­ aux spiriluIJls; iIlustl'é, 10134.
gneur à travers l'homme interne L'homme externe doit être absolu­
dans l'homme externe, 1940, 5119. ment soumis à l'homme interne, et
Le Seigneur conjoint l'homme in­ être sans le libre provenant du pro­
terne ou spiriluel à l'homme ex­ Ill'~, 5786. L'homme exteme a été
terne ou naturel, quand il Je régé­ uni à l'homme .interne seulement
nère, 1577, 1594, 1904, 1999. chez le Seigneur, 1577. VOil'HoMAIE.
L'homme externe ou naturel est E,1J/erne de l'eglise. Voir ÉGLISE.
alors ramené dims l'ordre par Il y a l'externe et il y a l'interne de
l'homme interne ou spiriluel, et il l'église, 1242, 9375, 9680, 10762.
est subordonné, 9708. L'homme Ce que c'est que l'externe et ce que
externe pense et veut'selon Ta con­ c'est qoe l'interne de l'église, 6587.
jonction avec l'homme' interne, Ceux qui sont dans les externes de
9702, 9703. L'amour envers le Sei­ l'église sont seulement dans le sens
gnenr et la charité à l'égard du Iilléral de la Parole, 6775. Les ex- ,
prochain conjoignent l'homme ex­ temes el les internes consl ituent
terne à l'homme inteme, 1594. Si une seule église, 409. Des églises
l'homme interne n'a' pas été con­ qui ont été dans les vrais externes,
joint à l'homme externe, il n'y a 3857. L'église exteme; ce que c'esl,
aucune fl'Uctification, 3987. Il n'y a 1083, 1098. Il Y il l'église externe
pas conjonction du ciel avec l'hom­ vraie, et l'église externe corrom­
me exteme sans l'homme interne, pue, 1238. L'église externe n'est
9380. Dans l'homme exlerne, il y rien, si ellc n'est pas interne, 1795.
a des choses qui correspondent et Qui sont et quels sont ceux de l'é­
concordent avecTholnnle iiîtërne, glise externe, 78ltO: illustré, 11762.
ellïYe-n a qui ne correspondent Ceux de l'église externe n'élèvent
pas et ne concordent pas, 1563, pas leurs pensées plus haut que
1568. Combien esl grande la beaulé j\lSqu'illl divin naiorel du Seigneur,
de l'homme externe, quand il a été 6380. L'interne est dans le cultel
conjoint à l'homme interne, 1590; de ceux qui sont de l'église exter­
et combien est grande sa laideur ne, s'ils sont dans la charité, BOO,
quand Il,,n'a pas été conjoint, 1598. 1151, 1153. Le eulle externe sans
L;UmOUI' de soi disjoinl l'homme le culte interne est un culte nul,
exleme d'avec l'homme inteme, et 1094,11 faut qu'il y ail un culte
l'a m'ou l' mutuel les conjoint, 159lt. exteme, 1618, Le culLe devient ex­
L'homme exleme est l'image du terne, afin que l'intel'ne ne soil pas
monde, et l'homme inteme l'image profantl, 308,1327,1328. ,Le cnlte
du ciel, 10156. L'homme extel'ne ('xteme esl d'aulant plus profane
340 EX FA
que les intérieurs sont pl'ofanes, traction et pour ainsi dire sublima­
H82. Voir OULTE. tion des scientifiques, d'où résulte
EXTIME, Extimum. L'externe est le sens intérieur des choses, 5871.
commun relaLivement, et l'extime EXTRAIRE. Les usages de la vie cé­
est le plus commun, 3695. Les inté­ leste sont par le Seigneur, au moyen
rieul's ne peuvent pas être vus par de "homme interne, extraits, épu­
les exLimes, mais les exLimes sont rés et élevés hors des scientifiques
vus par les intérieurs, 4154. Ce que et des connaissances qui sont dans
c'est qU'être dans les extimes,ltlt59. l'homme naturel, 18115, 1896, 1.900,
Différence entre l'homme externe, 1.901.,1902,5871,5874,5901..
et l'homme extime; celui-ci est ab­ EnRtIIEs,.Extre111a. Quels sont
solument corporel, 1718. les extrêmes de l'ordre, et les ex­
OBS. E"'time se dit de cc qui est Ic plus eo trêmes de l'influx, 3632. C'est dans
dehors; c'est l'opposé de l'intime ou de ce qui les extrêmes qu'influent les inté­
est le plus co dedaos.
rieurs, et c'est selon l'état des ex­
EXTINCTION des antédiluviens, trêmes que se fait J'influx, 10208;
560, 563, 586, 594. Extinction de si les extrêmes ont été pervertis,
la vie du vieil homme, 8403. Ex­ les inlérieurs y sont pervertis, car
tinction du vrai par ceux qui sont lorsqu'il y a influx, les foi'mes réci­
dans la foi seule, 4776. Différence IlienÎes des intérieurs s'accommo­
en'Ire l'extincLion du vrai de la foi dent à l'état des extrêmes, 10208.
avant une intuition plp.ine, et l'ex­ c'est dims' les extrêmes et par les
tinction de ce vrai après l'intuition extrêmes qu'il y a audition e~ per­
plcine, 9039. ceplion,-9921. Pal' les extrêmes de
EXTIRPATION, Exstirpatio. L'ex­ l'homme sont signifiées toutes les
Lirpation du faux, qUIl l'homme choses qui appartiennent à l'hom­
croit être le vrai, ne peut se faire me, 10241: Voir EXTÉRIEURS.
que pal' la régénération, 3701. Ex­ EXTRÉIIITÉ. l( De l'extrémité à
tirpation du vrni et du bien chez les l'extrémité Il sign. la fin première
descendants de Jncob, 4502. et la fin dernière, ou depuis le com­
EXTIRPER, Exstirpare. Quand mencement jusqu'à la fin, 9666. Les
l'homme est régénéré, le mal héré­ exll'émités sign. toutes choses et
ditaire, enraciné pal' les parents les partout, 9'666;- sign. les derniers
plus proches, est extirpé, 4317. Le ou les exlrêmes, 9886, 9890. L'ex­
bien reçu par hél'itage doit par de­ trémilé ou la postérité des jours
grés être extirpé, pOUl' qu'un bien sign. le demier de l'cIal, 6337. Les
spirituel soit implanté !.t sn place, extrémités de la terre sign. les der­
1 \){170. Il faut que les convoilises nières limites de l'église, 1.158. Ex­
soicn t ex tirpées, pour que Ics af­ trémité ou limite sign. peu, 2936.
fections célestes puissent être insi·
nuées, 4063.
EXTRACTION. Les intellectuels F
s'élèvent des sensuels par un mode'
d'extraction; car les intellectuels FABLE. Les fables des Grecs ct
sont des conclusions qui, lors­ les livres fabuleux des Gentils, ti­
qu'elles ont été failes, sont sépa­ rent; pour la plupart, leur ol'igine
ées et vont plus haut, 5580. Ex- des significatifs et des représenta­
FA FA 34t
tifs de l'ancienne église, lesquels, droite de la face avec l'œil droit
par dérivation, étaient passés chez correspond 11 l'affection du bien, et
enx, 2762, 4280, 7729. Fables des la partie gauche 11 l'alfeclion du
Grecs concernant le soleil, 2762 i vrai, 4326. La f~ce représente les
concel'Dant le cheval Pégase et les spirituels et les célestes intérieure­
!l'luses, 7729. ment chet l'homme, et la chevelure
FACE, Facies. La face a été en­ les naturels, 5571.. Les intérieurs
tièrement formée pour effigier et rationnels quant au bien et au vrai
représenter ce que l'homme pense apparaissent sur la face, 3527. Les
et aime, 10587. La face a été for­ faces, chez les très-anciens, fai­
mée de manière qu'un autre sache saient un avec les intérieurs, et
de quelle intention on est à son pour eux la dissimulation et la
égard; la face, ch~z les anciens, fraude étaient un crime énorme,
correspondait 11 leurs intérieurs, et 3575. Dans les temps anciens, les
elle y correspond chez les anges, faces humaines SUI' notre terre re­
car ils ne pensent que le bien, 5695. cevaient l'influx d'après le cervelet,
Les faces sign. les intérieurs et les et alors les faces faisaient un avec
changements des intérieurs, 4066. les affections intérieures de l'hom­
Par la face sont signifiés les inté­ me i mais dans la suite elles ont
rieurs, ainsi les affections, comme reçu l'influx d'aprèS le cerveau,
celles de grâce, de faveur, de bien­ quand l'homme commença 11 fein­
veillance, de secours, et aussi de dre et 11 simuler sur sa face des af­
dureté, de colère, de vengeance, fections qui n'étaient pas les sien­
pal' suite tout ce q,ui est dans l'hom­ nes, 4325 à 4328. Comment l'influx
me et vient de l'homme, etc.; illus­ venant des cerveaux a été changé
tre,9306. Les affections qui appar­ par la succession du temps, et avec
tiennent au mental sont représen­ lui les faces elles-mêmes quant 11 la
tées sur la face par ses différen tes correspondance avec les intérieurs,
expressions, 4791 11 4805, 5695. 4326, 8250. Le sens involontaire
C'est de là que les intérienrs se du cèrvelet sc mon trait ancienne­
manifestent avec éclat SUI' la face, ment dans la face, mais plus tard
3527,4066,4796. De l'influx des il s'est tenu hors de la face; dé­
intérieurs dans la face et dans ses montré, 4326. La face fait un avec
muscles, 3631, 4800. La face cor­ la pensée chez ceux dont le cer­
respond aux intérieurs de l'homme' veau et le cervelet ont été conjoints
qui appartiennent 11 la pensée et 11 quant aux .opérations spirituelles,
l'affection, 1568, 2988, 2989, 3631, 748:1.. Chez ceux qui, dès leur jeu­
4796,4797,4800,5165,5168,5695, nesse, ont été habitl,lés 11 dissimu­
9306. Quand les choses, qui se ler, la face est contractée afin qu'elle
montrent 11 découvert dans l'ex­ soit prête à changer selon que la
pression de la face, font un avec ruse le suggère, 4799. La face est
ce\les qui appa~tiennent au mental, contractée par I~s dissimulalions,
e\les sont dites correspondre, et par cela qu'on pense et qn'on vent
elles sont des cOl'1'espondances, autrement qu'on ne pade, et qu'on
2988. Les expressions mêmes de la n'agit, 4799. Dans le monde spiri­
l'ace représentent, et elles sont des tuel, tous se tournent constamment
représentations, 2988. La partie vers leurs amours, et là les plages

.\
342 FA FA

sont déterminées par la face, 10130, rieurs du mental t'urent contractés,


10189, 10420, 10702. privés de vie, l'extérieur influant
Chez les anges, la face fait un et étant préparé pour les dissimu­
avec les intérieurs.du mental, 4796, lations, 8250. Langage des esprits
4797, 4799, 5695, 8250, 9306; par des changements introduits
loutes les affections intériêures bril­ dans la face, 1762.
lent sur leur face, 4796. La face de Dans la Parole, la t'ace sign. les
("ange est changée, depuis une li­ intérieurs qui appartiennent au
mite des alfeelions jusqu'à l'autre, mental, c'est-à-dire, qui appartien­
selon les sociétés avec lesquelles il nent à j'affection el à la pensée,
a c,ommunication, 6604. Dans les 1999,2434,3527,4066,4796,5102,
faces des angesappal'aissent les 9306, 9546. C'est pour cela que
changements d'état d'affections qui les anciens tombaient sur la face,
existent selon les sociétés dans les­ quand ils adoraient, 2434 et 1999;
quelles ils viennent, 4797. Sweden­ et se prosternaient la face contre
borg a vu qu'ils variaient leul' face terre, 2327. VOil' Dieu face à face,
par des changements depuis une c'est soutenir les tentations les plus
limite des affections jusqu'à l'autre, graves, 4299. Personne ne peut
4797; il a vu sur leur face les chan­ voir Dieu face à face et vivre; pour­
gements des alfections depuis ("en­ quoi? montl'é, 4299. ( J'ai vu Dieu
fance jusqu'à l'âge adulte, et com­ face à face, dans le sens interne
1)

bien la face, dans cet âge adulte, historique, sign, que le Seigneur
avait retenu de l'enfance, !J.797. était présent d'une manière repré­
Dans la face des a,nges, les change­ sentati\'e, 4311. Ne point voit' les
ments de ("état des affections appa­ faces de Dieu, c'est nulle commisé­
raissent au vif, 4797. ration, 5585,5592; c'est aussi nulle
Chez les infernaux, les faces sont miséricorde et nulle conjonction,
les faces de la haine, de la cruauté, 5816, 5823. Faire briller les faces,
de la fourberie, de l'hypocrisie, c'est avoir compassion; montl'é,
4798. Par les faces on connatl avec 5585. Élever les faces, c'est donner
quels enfers communiquent les la paix et le bien, d'apl'ès la misé­
mauvais esprits, 4798. ricorde; 1I1ontl'é, 5585, La face de
Esprits d'un autre globe qui par­ Dieu, c'est l'amour divin, ou, res­
Iaient par des changements de la pectivement au genre humain, c'est
face, principalement autour des lè­ la miséricorde; mont1'li, 5585. Ca­
vres, 4799; leUl' face était proémi­ cher ses faces, c'est ne pas avoir
nenté, et en outre franche; et r.ela, compassion, 5585. Détourner la
parce qu'ils 'ne dissimulent point, face, quand cela est dit de Jéhovah,
4799. Influx des esprits dans la c'est nulle miséricorde; toutefois,
face; Cxopél'ience, 4800. c'est l'homme qui se détourne,
Langage par la face; il est mon­ mais non pas le Seigneur, 7599.
tré quel il est, 8248. Les très-an­ Cacher sa face quand on voyai t
ciens avaient un langage pal' la fa­ Dieu, c'est meUre en sûreté les in­
ce; de son excellence au-dessus du térieurs, afin qu'ils ne soient point
langage par mots, 8249. Le langage blessés par la présence du divin,
pal' mots est venu ensuite; et alors 6848, 6849. I,e pain des faces sur
les faces furen t changées, les inté· la table, c'est le Seigneul' quant au
FA FA 343
bien céleste, 9545. Il Du côté des couchés, ils lournent la face vers
faces, » quand cela est dit du ciel la chambre, et non vers la mu­
ou du Seigneur, c'est à éternité, raille; pourquoi? 83i6.
9888. Face à face sign. mutuelle­ Les. faces des caux, - Gen. 1. 2,
ment, 10554. Parler face à face, - slgn. les connaissances du vrai
quand il s'agit de Jéhovah parlant et du bien, qui ne viennent jamais
à Moïse, c'est que les divins dans Ala lumière ou au jour, avant que
la Parole sont conjoints, 10554. les externes aient été dévastés, 19.
Tournel' ses faces; dans l'autre vie Les faces de l'humus, c'est par­
tous tournent leurs l'aces vers leurs tout où quelque chose de l'église
amours, 10189, 10420; ceux qui peut être reçu, 10570.
sont dans le 'bien par le Seigneur FACTEUR, Factor. Dans Ésaïe,­
tournent sans cesse la face vers lui, XLV. 11., -le Seigneur est appelé
9517. Ce que c'est qu'abaisser les Facteur d'Israêl, c'est-A-dire, celui
faces, et ce que c'est qu'élever les qui faitlsraêl ou le régénère, 7091.
faces, 358. FACULTé, Facultas. Voir MEN­
La face de Jéhovah est la miséri­ TAL. Il Ya dans l'homme deux fa­
corde, la paix, le bien, 222, 223. cullés, qui font sa vie; l'une est
La face de Jéhovah est le divin appelée la volonté, et j'autre est
bien, et aussi le divin vrai; mon­ appelée l'entendement, 35, 641,
tré, 9306; c'est même la punition, 3623, 7:179, 10:122. Ces de.ux fa­
le mal, la colère; montl'é, 9306. cultés font l'homme même, 10076,
La face de Jéhovah esl le divin vrai 1011.0, 10264, 10284. Elles doivent
dans le ciel, par conséquent aussi faire un pour que l'homme soit
la miséricorde, la paix et tout bien, homme, 3623, 5835, 5969, 9300.
10579. Les faces de Jéhovah sont Elles se conjoignent chez ceux qui
les divins intérieurs de la Parole, sont dans le bien et par suile dan~
de l'église et du culte,10567,10568, le vrai; et elles se conjoignent aussi
10579. Le Seigneur dans le ciel est chez ceux qui sont dans le mal et
la face de Jéhovah; montré, 10579. par suite dans le faux, 7i 79. Chez
Quand il est dit que le Seigneur ceux-là et chez ceux-ci ces deux fa­
lève ses faces sur quelqu'un, cela cultés font un seul mental, 7i79.
signifie qne d'après la divine affec­ Il en est autrement chez ceux qui
tion, qui appartient à l'amour, il a sont dans le vrai quant Ala foi et
compassion de lui, 4796. La face dans le mal quant à la vie, et chez
du Seigneur, c'est sa présence avec ceux qui sont dans le faux quant à
la paix et la joie céleste d'après la la foi et dans le bien apparent quant
miséricorde, 9546. La face, quand à la vie, 7i79. Il n'est pas permis à
il s'agit du Seigneur, c'est son di­ l'homme de diviser son mental et
vin amour; illustré, 9936. de séparer mutuellement l'une de
Des faces des habitauts de Jupi­ l'autre ces deux facultés, c'est-à­
ter; elles sont belles, et ils parlent dire, de comprendre et prononcer
par la face; plusieurs détails SUI' le vrai et de vou loir et faire le mal;
eux, 8262 à 8249; VOil' JUPITER. pourquoi? 7180. Par ces deux fa·
Les habitants de Jupiter tiennent cuités l'homme est distingué des
conlinuellement la face en haut, hètes, 4525, 511.4, 5302, 6323,
jamais en bas, 8372. Quand ils sont 9231. L'homme est tel que sont
344 FA FA

ces deux facultés chez lui, 7342, pensée au-dessus du sensuel, 7442.
8885,9282,1.0266, 1.0284. La far,ulté de recevoir le vrai du
La faculté de recevoir' le bien bien, et le bien du vrai, n'est que
vient immédiatement du Seigneur; chez ceux qui vivent la vie de la
illustré, 61.48. La faculté de rece­ charité. 8321.. La faculté de voir et
voir le vrai est absolument selon le de pel'cevoiJ' les vrais et les biens
bien, car lorsque le Seigneur influe qui appartiennent à la foi, à la cha­
avec le bien, il influe aussi avec rité et à l'amour, n'est donnée que
celle faculté, 5623. Le bien donne chez ceux qui sont dans l'illustl'a­
la faculté de recevoir du Seigneur tlon par le Seigneur, 10201. Celui
l'influx, mais le vrai sans le ùien qui est dans les œuvres de la ,cha­
ne la donne pas, 832:1.. Dans le ,Tilé 011 dans la vie de la foi, est
bien, il y a la faculté d'être sage, dans la faculté de recevoir la foi,
5527, 5859, 8321. La faculté de sinon dans la vie du corps, du
penser appartient, non au mental, moins dans l'autre vie, 4663. La fa­
l11ais à la vic qui influe du Seigneur culté d'être sage est dans le 'bien,
dans le mental, 3347,3747. Facul- 1 9094. La faculté de penser, de fOU­
tés éminentes que l'homme a en, loir, de parler est selon ce qui est
lui, sans qu'il eu sache rien, et dans le naturel, 6299, La faculté
qu'il emporte dans l'autre vie,3226. de pensel' et de raisonner est éga­
Les facultés qui reçoivent le céles· Iement chez les méchants et chez
te, le spirituel et le naturel influant les bons, 10201. La faculté de com­
des cieux sont appelées le volon­ prendre le vl'ai l'este chez ceux qui
tnire, l'intellectuel, et le scientifi­ sont dans l'enfer, 7870, 9399. La
que, dont proviennent le cogitatif et facullé de comprendre et de perce­
l'imaginatif de l'homme externe ou voir est selon l'extension de la
nnturel, 991.5. La faculté imagina­ pensée dans les sociélés des esprits
tive est double; l'une vient de la et des anges qui enlourent, c'est­
lumièrp. du ciel, l'autre vient d'une à-dire, selon l'influx qui en Pl'O­
lueur fantastique; l'une et l'autre vient, 6599 et suiv. La faculté de
se montrent semblables dans la for­ comprendre estloujours conservée
me externe, mais dans la forme in­ à l'homme pal' le Seigneur, 51.~7,
terne elles sont absolument diffé­ 5464,5727. 'YOil' ENTENDEMENT.
rentes, 4214. L'homme intérieur FAIBLE D'YEU>!, Debilis oculis,
est dans la faculté et le pouvoir de - Geu. XXIX. 17; - c'est faible
corrigel' l'homme extérieur, et de quant il l'entendement, 3830.
ne pas vouloir et ne pas penser ce FAnI (la), Fames. YoÏ1' FAMINf:.
que l'homme extérieur voit d'après La faim sign. l'appétence, le désir,
la fantaisie ct désire d'après la cu­ ainsi l'affection de se l'emplir du
pidité, 5127. Ceux qui peuvent pen­ bien; et cela, parce que le pain,
ser au-dessus des sensuels sont plus qui esl pris en général pOlir la
que les autres dans la faculté de nourriture, sign. le bien, uOf 7. La
comprendre et de percevoir; et faim, c'est la pénurie dé connais­
cela, selon le degré d'intuilion qui sances, 1.460. C'est le manque de
vient de l'intérieur, 6598. L'homme connaissances et de vrai, 3364,
qui est régénéré par le Seigneur est 5277, 5279, 5281, 5300. Dans Je
gratifié de la faculté (J'élever sa monde spirituel, comme dans le
FA FA 345
monde naturel, quand on cesse de illust7'é, 5032. FaÏ/'e le bien sans
faire usage d'aliments, on éprouve Lut de rémunération constitue Îa
de la faim, 5579; on vient dans la félicilé céleste, 6388, (JlJ78, 9l76,
faim spiriluelle, qui là est le soir, 9984. Tout ce que dès la première
pour qu'on appète 'et qu'on désire enfance l'homme pense, veut, pro­
Ies vrais et les Liens qui, lorsqu'on nonce et fail, s'ajoute à sa vie ct la
en est affamé, sont plus propres à f<l,il, 9333. Toutes choses onl cté
la nntrition, comme la nourritUl'e faites et créées pal' le divin vrai,
matérielle pour celui qui est affa­ 5272, 8200. Cl Ce que Dieu fail, Il
mé, 5579. Voi," ALUfENT, NOURRI­ sign. la Providence, 5264 et 5503.
TURE. Il Ils firent ainsi, Il sign. l'effet,
FAIM (avoir), EsurÎ1'C. C'est d'a­ 595'1. Voir CRÉER, FORMER.
près l'affection désirer le Lien,M1.7, FAISCEAU, Fasciculus. Les vrais
4958. Par avoir faim et avoir soif chez l'homme ont été ùisposés en
est signifié le désir d'avoir le bien séries, et celles-ci sont signifiées
et le \'l'ai, 1.0227. Ceux qni ont faim pal' les gerbes elles faisceaux dans
el soif sonl ceux qui ne savent ni la Parole; monlré pal' des passages'
le Lien ni le vrai, cl cependant les seulement cités, 1.0303; voir aussi
désirent, 1.0227. tlr\! affamé et ne GERBE. Les faisceaux sign. les sé­
poinl (ltre rassasié,- tsaïe, IX. 18, ries dans lesquelles les vrais ou les
1.9, - sign. ne recevoir ni le hien faux onl été disposés, 1.0303. Le
ni le vrai de la foi, 1.0283. faisceau se dit des vrais et ùe leur
FAIRE, Face7'e. Différence entre disposition, 7918. Les faisceaux
créer el faire, 472. Faire, quand sign. les doctrinaux, 4686, 4687.
cela est dit de Dieu, c'esl l'ordre, Ce sont des séries de choses dans
6573; c'est la Providence, 5284; les mentais, 5339. Ce sont IliS sé­
quand cela esl dit dt) l'homme, ries dans lesquelles les vrais onl
c'est vouloir, 363. Faire appartient été disposés, 5530; voh" A~IAS et
à la volon lé, 9282; VOi7' VOLONTÉ, SÉnlEs. Les srien liliques elles cou­
Faire le bien el le vrai pour le bien naissances sont disposés en fais­
el le vrai, c'est aimer le Seignenr ceaux et conjoints selon les amours
et aimer le prochain, 1.0:136,1.0683, par lesquels ils ont élé introduits,
Faire le bien, qui esl le hien, doit 5881. 'Ioules les choses qui sont
avoir lieu d'après l'amour du bien, dans le mental de l'homme ont été
ainsi pour le bien, 9983. L'homme disposées en séries et comme en
doit fâire le bien comme pal' lui- faisceiux, 7408,
même, et penser le vrai cOlllme par FAITS, Facla. Il est souvent dit,
lui-même; mais reconnallre, quand dans la Parole, que l'homme sera
il réfléchit, que c'esl d'après le Sei­ jugé el rétribué selon ses faits et
gneur, 5466 (bis). Si faire le bien ses œuvres, 3934. Pal' fails et œu­
n'est,pas conjoinl avec \'oulolr "le vres il y est entendu les fails et les
b!~n ,el penser le bien, il n'y a au­ œuvres, Don dans la fOl'me extel'lle,
cune salvalion, ni aucune conjonc­ mais dans la forme intel'lle, puis­
lion de l'homme intel'lle avec l'hom­ que les méchanls fonl aussi de
nié' extel'lle, 3987. Aulre chose est bounes œunes dans la forme ex­
de faire Je bien par nature, et aulre Lerne, mais les bons sont les seuls
chose de faire le Lien par religion: ,qui en fassenl dans la forme externe
346 FA FA

el en même temps dans la forme se manifeste quand on pense aux


interne, 3934, 6073. C'est pour­ vrais et au salut; el le vrai lui­
quoi êlre jugé et être rétribué se­ même est falsifié, 8094, Le vrai est
lon les faits et les œuvres, c'est l'ê­ dit falsifié quand il est appliqué au
Ire selon les inLérieurs, 6073; voir mal, ce qui est fait principalement
OEUVR.:S. Les faits onL leur qualiLé par les illusions et pal' les apparen­
d'après les pensées, et les pensées ces dans les ex ternes, 7344, 8062.
d'après leurs fins, 21188. Les l'ails Ceux qui sont dans la foi séparée
ou œuvres sont les dCl'niers, dans d'avec la chal'ité ne peuvent faire
lesquels sont [es intérieurs, 10331.. autrement que de falsifier les vrais
FALSIFICATION (la) du vrai se l'ail qui appartiennent à la foi, 7950. li
par de funestes inLerpréLations, eL esl permis aux méchants d'allaquer
ainsi pal' des perversions, 8149, La les vrais, mais non les biens; et
falsification du vrai devient totale, cela, parce que ce sont les vrais
quand le faux commence à régner, qui peuvent être assaillis, mais non
7327. Exemples de la fal5ificaLion les biens, 6677. Le vrai falsifié
du vrai, d'où elle vient, ce qne d'après le mal est contre le vrai et
c'est, et comment elle se l'ail; 7318. le bien, 8062. Le vrai falsifié d'a­
Plusieurs particularités snI' la falsi­ près le mal sent excessivement
fication du vrai, 7318,73:19,10648. mauvais dans l'autre vie, 731!!.
Les falsifications du vrai, qui sont FA MIL 1E R, Familiaris. Quand
signifiées par les Ecorlations, se les vrais ont élé imprimés dans
fan 1 de Irois manières, qui sont la vie, ce qui se fait dans l'homme
données, et c'est le mal qui falsifie, intérieur, ils deviennent familiers,
10648. Ceux qui par les falsifica­ et enfin comme innés, et parlent
tions rendenl impur le bien de la l'homme à penser, à vouloir ct à
foi sont signifiés dans la Parole par agir selon eux, 7935. Tout ce dont
les chiens, 9231.. Voir FAUX. les parents ont contracté l'usage
FALSIFIÉ (le), FaLsi{tcatum, est fréquent eL l'habitude, ou dont ils
le vrai appliqué à confirmer le mal, se son t imbus d'après la vie ac­
et le faux est ce qui èst contre le tuelle au point qu'il leur est de­
vrai el le bien, 8062. Voi1' FAUX. venu si familier' qu'il parait comme
FALSIFIER, Falsi{tcare. Les vrais naturel, passe dans les enfants et
plluvent êlr'e falsifiés; comment? devient héréditaire; illltSll'é, 3469.
exemples, 7318. Il est permis aux FAMILLE. Dans les très-anciens
méchan Ls de falsifier les. vrais; lemps, le genre humain était dis·
pourquoi? 7332. C'est une règle, tingué en maisons, familles, na·
que les nais chez ceux qui sont tions, 470, 11.59, 1246. Le mari et
dans le mal de la vie sont falsifiés, ~on épouse avec leurs enfants, et
8:149. Les "vrais son Lfalsifiés pal' les même quelques membres de leul'
méchants, par cela qu'ils sont ap­ famille qui les servaient, constl·
pliqués et par conséquent dirigés tuaient la maison; un nombre plus
vers le mal, 8094, 8149. Le mé­ ou moins grand de maisons, pla­
chant falsifie le vrai, parce qu'il l'ail cées à peu de distance l'une 'de
descendre le vrai vers le mal et l'autre, mais néanmoins non con­
l'applique au mal, 8094, 8149. Le fondues ensemble, constiluai.ent la
mal de la vie a en soi le faux, qui famille; un nombre plus ou moins
FA FA 347
grand de familles constituaient la FAMINE, Fames. La famine est
nation, 1170, 1258. Pourquoi l'on le manque de connaissances et la
était ainsi distingué, ~7i, 483. Ce désolation du vrai, (l36~; iLluSll'é,
que signifient les familles, 1159, 5360,5376; c'est la désolation quant
1215, 1.216, 1.2M, 1.261; VOil' aussi aux choses qui sont de l'église,
?lIAISONS, NATIONS et TRIBUS. Les 541.5; c'est la désolation à cause
familles sont les biens et les vrais de la cl iselle des spirituels, 5576,
du bien, 3709. Les familles d'Isrllêl 6HO. La famine est la vilslation du
sont les biens du vrai, 791.6; elles bien, 2799; montré, 7102. La fa­
ont représenté les sociétés célestes, mine est le manque de bien, 5893.
7836, 7896, 7897; ainsi elles ont La famine qui devient forte, c'est
représenté les consociations dans le désespoir, 6144. La famine qui
le ciel, 471, 483. Pareillement les consume la terre, c'est le désespoir
fils d'Israêl ont été distingués en pal' manque de vrai, 5270. La fa­
tribus, familles et maisons, 7836, mine sur tou tcs les faces de la
7891, 7996, 7997. Chaque famille terre, c'est la désolatiou jusqu'au
dans sa tribu signifiait un bien spé­ désespoir,5369. Voir PLAIE.
cial, par conséquent le bien de l'lin F.INATlQUÈs (les) sont séduils par
spéc.ialement distinct du bien de les faux provenant des illusions des
l'autre; mais la maison des pères sens externes, 91.24.
au dedans d'une famille signifiait FANTAISIE, Pltantasia. Le pro­
le bien particulier d'une seule es­ pre de l'homme a avec lui des fan­
pèce,. 7833. Les familles, dans le taisies qui paraissent comme si elles
sens spil'ituel, sign. les vrais et les étaien l des vérités, mais c'est abso­
biens du culLe et de la vie, 1159, lument le contraire, 1.813. Alfrcu­
12f5,1216,125u,1261,3707,7916. ses fantaisies des anlédiluviens con­
C!le7, l'homme régénéré, les vrais tre le Seigneur, 1268, 1270. Voir
et les biens sont disposés dans le quelque chose d'après les f.antai­
même ordre que les sociétés du sies, c'est voir ce qui est réel com­
ciel, et y forment cOIl)I1Ie une fa­ me non-ré~l, et ce qui est non-réel
mille, où les uns tiennent la place comme réel, !l623. Chez les des­
du père et de la mère; d'autres, cendanls de Jacob, il n'y avait inté­
celle des enfants; d'au tres, celle rieurement en eux que des fantai­
des gendres et des brus; d'autres, sies et des cupidi lés, 4293. Les fan­
celle des neveux et des nièces, etc., taisies SUI' les spirituels d'après les
9079, 9807. Chaque famille a en sensuels sont signifiées dans Ésaïe,
pal'liculiCl' quelque mal ou quelque - XXII. 1,5, - par la vallée de
bien, pal' lequel elle est distinguée vision, 4715.' Les mauvais esprits
des autres familles, Mi 7. Les biens influent chez l'homme avec leurs
et les vrais ont une conjonction en­ fantaisies, et en excitent de sem­
tre eux, comme dans les familles blnbles qui sont chez lui, 842. Les
les paren ts, les frères, les consan· choses que les espl'its l'oient dans
guins, les alliés, 3612. Chez les fa­ leurs fantaisies, ils croient qUé éè
milles issues de Thérach père d' A­ son l des l'rais, et il n'y a pas pour
brnham, il y avait cela de Pal'ticu­ eux d'aulres l'rais, 322lJ; leurs fnn­
lier, que chacune adorait son Dieu, taisies aussi sont liées à des objets
et qu'elles étaient idolfilres, u208.. impuI's et obscènes qui font princi­
348 FA FA

paiement leurs délices, 32211. tes c'est faire des œuvres pour méritel',
esprits, pal' des fantaisies, intro· 6393.
duisent chez les visionnaires des FARINE, Fm'ina. Ce que c'est
apparences, de manière qu'elles que la fleur de farine (similago),
semblent avoir une existence, lan­ la farine, les gâteaux, dans les sa­
dis que cependant ce ne sont que crifices,2177. La fat'ine et la fleur
des illusions, 1967. C'est d'après la de farine, c'est le vrai d'après le
fantaisie qne les mauvais esprits, bien; montl'é, 9995. Pal' la farine
qui sont dans l'enfer, apparaissent et la fleur de farine est signifié le
~ntl'e eux comme des hommes, vrai, par la pAte qui en provient le
mais dans la lumière du ciel ils sont bien du vrai, et par le pain qui pro­
vus comme des monstres, aITreux vient de la pâte le bien de l'amol1\',
et horrihles en raison du mal dans 7966,10303. La farine sign. le vrai
leqnel ils sont, 11839. Voü- FAN­ dont provient le bien, et le pain
TASIIQUE. sign. ce bien, 7780; voir aussi
FANTAS'fIQUE. Tdée fantastique 7906, 8li08, f. La farine, pal'ce
que les érudits se sont forgée SUI' qu'elle provient du froment ou de
l'iullnatériel, 1533. Visions fanlas­ rorge, sigl!. les vrais d'après le
tiqnes j comment elles existen t, bien; et, d,lfis le sens opposé, les
1.967; VOil' VISIONS. Opérations fan­ vrais qu'on perverlit pour sé4uire,
tastiques des mauvais esprits dans 43~5. Moudre de la farine,-Êsaïe,
l'autl'c vie; comment elles sont XLVII. 2, - sign. forger des doc­
dissipées, 10286. tes sphères des trinaux avec des vrais qu'on perver­
c.lloses fantastiques, quand elles se tit,4335. VoÏ1' FLEun DE FARINE.
monlrent à la vue, paraissent com­ fo'ASTJ::, Fastus. Le faste est le
me d'nne densité plus ou moins culte de soi, 1321. L'amour de soi
gl'ande selon la qualité de la fan­ est le faste et l'orgueil, 1306. Va­
taisie, 1512. Lueur fantastique des mour de soi n'est pas toujours l'a­
prédicatelll's qui vivent mal, 10286. mour qui, dnns la forme externe,
Voir FANTAISIE. appamtl comme faste et comme or­
FAN'CÔMES, Phantasmata. Lors­ gueil, 2219,' VOil' AMOUR DE SOI.
que ceux qui sont dans le vl'ai, sans FAUCHEURS, Sermtores grami·
être dans le bien, pensent et rai­ nis. Ce sont ceux qui ont mené une
sonnent SUI' le vrai, et d'après le vie morale, et ont cru mériter le
l'l'ai SUI' le bien, ils sont sembla­ ciel en reconnaissant seulement un
bles à ceux qui dans les ténèbres créateur de l'univers, 1111.
voient des fantômes, 6400; voir FAUSSETÉS, Falsitates. Tout ce
aussi, 2385, 4623. qui favorise ou approuve une cupi­
FARDEAU, Onus. Les fardeaux dité est appelé fausseté, 1666. Il Y
sont les servitudes, 6660. Ce sont a en général deux origines des faus­
les infestations par les faux, 6755. setés; l'une vient des cupidités qui
Ce sont les combats, 7iOll. Ce sont appartiennent à l'amour de soi et
les combats spirituels, 7105. Le QU moude, l'autre vient des con­
fardeau imposé aux fils d'Israël par naissances et des scien lifiques pal'
Pharaon, sign. l'état près du dés­ les raisonnements, 1212. Il n'y a
espoir, 7217. aucune cupidité qui ne prQduise
FARDEAU (porter un), Btljulm'e " des faussetés, 1666. La vie des CLl~
FA FA 349
pidilés peut être assimilée à un feu finné, 6359. I,e faux du mal ou d'a­
de charbon, et les faussetés à la près le mal esl le mal se monlrant
lueur obscure qui en sort, 1666. De dans une forme, 9331. Les faux
même que le feu ne peuljamais être d'après le mal apparaissenl comme
sans lumière, de même aussi une des brouillards et comme des eaux
cupidité ne peut jamais être sans impures au-dessus des enfers,8137,
fausseté, 1666. La cupidité détruit 8138, 81.118; de telles eaux aussi si­
les biens, et la fausseté détruit les gnilienl les faux, 739, 790, 73C7.
vrais, 1666. Toute fausseté vient du Ceux qui sonl dans les enfers pro­
propre de l'homme, 1.0ll7. Fausse­ fèren t les faux d'après le mal,1695,
tés de doctrine, 911211. VOil' FAUX. 7351, 7352, 7357, 7392,7680. Au­
FAUX, Falsum. Il y a d'innom­ tanlles faux du maL sont éloignés,
brables genres de faux, à savoir, aulant les vrais d'après le bien en
autant qu'il y a de maux; et les prennent la place, 10675. Dans les
maux et les faux sont selon les ori­ faux de Jeul' mal sonl ceux qui sont
gines qui sont en grand nombre, dans le mal de la vie, soit qu'ils le
1188, 1212, 11729,4822, 7574. Les sachenl, soit qu'ils ne le sachent
faux sont d'une double origine en pas, 7577, 8094. Le faux d'après le
général, 1.212; il yale faux qui mal n'a aucune puissance, parce
est produit par lé mal, et il yale que Ioule puissance apparlient au
faux qui produit le mal, 2243. Tri­ vrai d'après le bien, 6784, 10481.
ple origine d'un certain genre de Plusieurs par'liculal'ilés SUl' les faux
faux: D'aprèS la dor.trine de l'é­ du mal, 6359, 7272, 9304, 10302.
glise, d'après l'illusion des sens, et Faux d'où provient le mal ou
d'après la vie des cupidités; et ce mal du {aux. C'est un mal qui lire
dernier faux est le pire, 11.88; il­ son ol'igine du faux; exemples,
lustl'é, 4729. Il yale faux d'après 7272. Ceux qui fonl le mal du fanx
le mal ou le faux du mal, et il y a croient lous que le faux est le vl'ai,
le mal d'après le faux ou le mal du el pal' conséquenl ou que ce maL
faux, et de nouveau par suite le n'est pas un mal, ou (In'il n'est pas
faux, ainsi pal' dérivation, 1679, damuable, 7272. Il Y a autant de
2243. Il yale faux d'après les mâux du faux que de l'aux de la foi
cupidités de l'amour de soi et du ou du culte, 7272. Sont appelés
monde, et il yale faux d'apl'ès les maux du faux ceux qui lil'ent leur
illusions des sens, 1.295, 11729. Il Y origine des principes du faux,7272.
a les faux de religion, et il y a les Plnsieul's particularilés SUI' le mal
faux d'ignorance, 11729,8318,9258. du faux, 21108, 481.8, 7272, 8265,
Il yale faux dans lequel ostie bien, 8279.
et le faux dans lequel n'est pas le Fau:v d'apl'es les cupidités de
bien, 2863, 93011, 1.01.09, 1.0302. Il l'amollI' de soi. Ce faux jaillil de
yale falsifié, 731.8, 7319, 1.06118. la volonlé même, ou, ce qui est la
Fmlx du mal. Chez ceux qui même chose, du cœur, car ce que
sont dans le mal les faux sont les l'homme veut de cœur, il le désil'e
faux du mal, 1. 0109. Chez les es­ avec ardeur; ce faux esl le pire,
prils, le faux d'après le mal se pré­ parce qn'il esl inhérenl, el n'esl
senle comme dur, et d'autant plus déraciné qUl' par la non velle vie
dur que ce faux esl davautage con- que donne le Seignenr,1l729. Quand
---
350 FA FA
l'homme veut le mal d'après la cu­ le sont à ceux qui sont dans le mal,
pidité, il le pense et le confirme; Il 8051 81!19. Les faux de religion
les confirmatifs du mal par la pen­ chez' ceux qui sont dans le bien
sée sont ce qui est appelé faux d'a­ sont reçus pal' le Seigneur comme
près la vie des cupidités, 4729. Ce des vrais, 4736, 8149. Le bien dont
faux existe, quand quelqu'un s'em­ la qualité (quale) vient d'un faux
pare d'un doctrinal, le professe de religion est accepté par .Ie Sei­
pour captiver les esprits et les di­ gueur, s'il ya ignorance, et si dans
riger, l'explique de manière qu'il l'ignorance il ya l'innocence et une
lui soit favorable ou le pervertit, et fin bonne, 7887.
le confirme tant d'après les scienti­ Faux d'ignorance. Ce faux vient
fiques pal' des raisonnements que ou de ce que l'homme a été ainsi
d'après le sens littéral de la Parole, enseigné dès son enfance, ou dç
1295. Les faux provenant des cu­ ce qu'ensuite diverses occupations
pidités sont aITreux, et ne se lais­ l'ont empêché de s'assurer si ce
sent pas aisément extirper, parce qu'il croit est l'l'ai, ou de ce qu'il n'a
qu'ils sont cohérents à la vie même pas la faculLé de discerner le l'l'ai eL
de l'homme, 1679. le faux, i295; Les faux d'ignorance
Faux cl' a]J1''ès les illusions des ne causent pas un grand préjudice,
sens. Ce faux n'affecte pas beau­ pourvu que l'homme ne se soit pas
coup ln partie intellectuelle; car confirmé par plusieurs moyens, et
chez ceux qui sont dans le faux que, poussé pal' quelque cupidité,
d'après l'illusion des sens, il y a il ne sail pas parvenu à une per­
peu d'intuilion provenant de l'en­ suasion qui lui en fasse prendre la
tendement; ceux-là pensent d'a­ défense, 1295. Les faux d'ignoran­
près les inférieurs et les sensuels, ce, quand la fin est de faire le bien,
4729. sont regardés pal' le Seigneur et
Faux de l'eligion. Ce faux saisit dans le ciel, non comme faux, mais
seulement la partie intellectuelle de comme semblables au Vrai, et selon
l'homme, car dès l'enfance l'homme la· qualité de l'innocence, ils sont
est persuadé que telle chose' est de accepLés cOlOme vrais, 7887.
telle manière, et celle persuasion Faux dans lequel ('st le bien.
est ensuite corroborée par des con­ Ce faux est accepté par le Seigneur
firmatifs, lli29. Il faut se bien gar­ comme vrai, 11736, 8149. Les faux
der de confirmer les faux de reli­ dans lesquels est le bien peuvent
gion, parce que de là vien t princi­ être consociés avec les l'rais réels,
palement la persuasion du faux, mais non les faux dans lesquels est
845, 8780. Il Y a des faux de l'eli­ le mal, 31170, 3!171, !l551, !l552,
gion qui son t en concordance avec 7344, 8-149, 9298. Les faux chez
le bien, ct il y en a qui sont en dis­ ceux qui sont dans le bien sont ac­
cordance, 9258. Les faux de reli­ ceptés comme l'l'ais, cal' ils sont
gior., s'ils ne sont pas en discor­ adoucis par le bien et appliqués à
dance avec le bien, ne produisent des usages bons, 10109. Les faux
pas le mal, excepté chez ceux qui ne sont pas des faux chez ceux qui
iont dans le mal, 8318. Les faux de sont dans le bien, mais ils sont des
religion ne sont point imputés à faux chez ceux qui sont dans le
ceux qui sont dans le bien, mais ils iual, 8311. Les faux dans lesquels
FA FA 351
est le bien se trouvent chez ceux conjoint au bien, 3033. 'l'out fanx
qni sont hors de l'église, et par vient de la séparation du bien d'a­
suite lIans l'ignorance du vrai, et vec le vrai, 6926. Le faux influe de
aussi chez ceux qui sont au dedans l'enfer, ainsi par les mauvais esprits
de I:église oil sont des faux de doc­ qui sont chez l'homme, 5866. D'un
trine, 2589 à 2606, 2861, 2863, seul faux, surtout s'i~ lient lieu de
3263,3778,4189, 4190,lti97, 6700, principe, découlent des faux en sé­
9256. Chez ceux. qui sont dans le rie continue, 1510, 1511, 6717,
bien les faux ne sont pas conjoints 6721. Tout faux peut-être confir­
mais s'appliquent à leur hien, et . mé, et quand il a été confirmé, il
ensuite ils sont séparés, 2863. Le apparail comme vrai, 5033, 6865,
faux, quand il vient du bien,estreçu 8521, 8780. Voir le faux comme
comme nai, 4736. Le faux n'est pas vrai, c'est voir pal' la lueur fan­
approprié comme faux à celui qui tastique qui provient de l'enfer,
est dans le bien, el qui pal' suite 67ld, {.
veut être dans le vrai, 8051. Les faux éteignent les vrais qui
Faux dans lequel n'est pas le sont dans la lumière du ciel, 3226.
bien ou Faux sans le mal. Ce faux Chez l'homme, les faux se dispo­
existe chez quelques hommes par­ sen t par séries et font en tre eux
mi les nations hors de l'église, et un enchalnement continu; il faut
aussi chez quelques-uns parmi les qu'ils soient déracinés, que des
Chrétiens au' dedans de l'église, vl'ais soient implantés à leur place
10302. Les faux dans lesquels n'est pal' le Seigneur, et que ces vrais
pas le bien son t plus graves chez fassent entre eux un enchalnement
cellx qui sont au dedans de l'église pour que l'homme soil régénéré,
que chez ceux qui sont hors de l'é­ 9256. Chez les méchants et chez
glise, 7688. les infernaux, les vrais qui procè­
Faux (pe1'sttasion du). Combien dent de I!I vie du Seigneur dèvien­
est dangereuse la persuasion du nent des faux, 37il3. Les faux ont
faux! 794, 806, 5096, 7686. La leur sOUl'ce ou dans les cupidités
persuasion du faux suscite conti­ qui appartiennent à la volonté, ou
nuellement des choses qui confir­ dans des principes adoptés qu i ap­
ment le faux, 1510, 1511, 1675. partiennent à l'entendement, 1679.
Ceux qui sont dans la persuasion Les vrais non réels, et aussi les
du faux sont intérieurement en­ faux, peuvent être coilsociés avec
chalnés, 5096. Quand ceux qui sont les vrais réels chez ceux qui sont
dans un fort persuasif du faux ap­ dans le bien, mais non chez ceux
prochent des autres dans l'aulre qui sont dans le mal, 3670, 3671,
vie, ils ferment leur rationnel, et 4551,6552,7366,8169,9298. Les
pour ainsi dire les sulToquent, 3895, faux et les vrais ne peuvent être
5128. Le faux perSuasif était alTreux conjoints, si ce n'est par des inter­
chez ceux qui infestaient avant l'a­ médiaires, qui sont des illusions et
vènement du Seigneur; pourquoi? des apparences, telles qu'il y en a
7686. dans le sens de la lellre de la Pa­
Tout faux vient du mal, 83H. role, 73~6. Les faux sont rendus
Tout mal a avec lui un faux, 7577, vrais pal' le hien, et sont adoucis,
8094. Le faux ne peut jamais être parce qu'ils sont appliqués et diri·
352 FA FA
gés vers le bien, et que le mal est ment et des faux qui blessent griè­
éloigné, 8ll19. Les faux ne damnent vement, et il y a aussi des faux qui
pas de même que les maux; il en tuent; tous ces faux sont signifiés
est autrement si les fuux sont con­ par divers .genres d'insectes ailés,
IJrmés, R45. Les maux et les faux 9331.
l'estent chez· l'homme, quoiqu'il 11 n'est pas permis aux' mauvais
soil régénéré, 865, 868, 887, 894. esprits de prononcer le faux, si ce
Quand l'homme est régénéré, il a n'est d'après le Dlal qui appartient
beaucoup de faux mêlés au vrai, à leur vie, 1695. Les mauvais es­
qui sont disposés en ordre i quand prits ne peuvent exciter aucune
il a été régénéré et qu'il agit d'a­ chose du faux chez les enfants et
près le bien, les vrais sont alors au chez les simples de cœur, 1667. Il
milieu, et les faux sont rejetés vers est permis aux infernaux de raison­
les dernières périphéries; c'est vicc ner d'après des faux sans mélange
vC1'sâ chez les méchants, 4551, (ex tneris falsis), mais nou d'après
455'2. Ceux qui sont dans les maux des vrais falsifiés; pourquoi? 7351.
ne peuvent faire aulrementque de Ce' que c'est que raisonner d'après
penser des raux, quand ils pensent des faux sans mélange; exemples;
d'après eux-mêmes; illustré,7437. c'est quand les vrais sont entière­
Les faux et les vrais ne peuvent ment niés, 7352. C'est un déplaisir
être ensemble, 5217. Les vrais ex­ pour les infernaux de raisonner d'a­
terminent les faux; et, vice vc:rSlÎ, près des faux sans mélange, mais
les faux exterminent les vrais,5207. c'est lin plaisir pour eux tle raison­
Le vrai a immensément de force ner d'après des vrais falsifiés par
sur le faux; illustré, 6784. Les faux des illusions et des apparences,
règnent de préférence aux vrais, 7392, 7699. Le mal est pesant, il
8051. Les faux sont autant de cho­ tombe vers l'enfer; le fanx n'est
ses ténébreuses qui éteignent la lu­ pas pesant pal' lui-même, mais il
mière du ciel, 5221. Les faux qlli l'est d'après le mal, 8298. Ce que
sout chez l'homme ne sont pas je­ c'est que le mal d'après le faux du
lés dehors, mais ils sont éloignés, mal, (18-18. Ceux qui sont dans l'eo­
8i7u. Les raux, après qu'ils ont été fel' Pl'orèrent le faux d'après le mal,
éloignés, reçoi ven t leu r place ail­ 1695, 735'1, 7352, 7357, 7392,
leurs dans le naturel, et ne sont 7699.
plus comme auparavant sous l'in­ 0 ... li esl dil Fault BU pluriel, quoique cc
tuition directe du mental, 7398. mol pris aubslanl;vemenlll'Bil pBS de pluriel;
Les gel1l'es et les espèces de faux mais l'Auteur employant les deux cJpressions
(alsa el (alsilales, la première. oté lraduile
ont dans le cràne des places déter­ pBr les (auz, el 1. ser.onde pBr le. (aussetJ••
miuées, 5563. Dans le cerveau les Il rBUI di'linguer enlre les rBns BlIes rBaSSelés
maux sont dans la partie dl'Oite, eL comme entre l'antérieur et le postérieur; l'on­
les faux dans la partie gauche: lérieur esl plus nniv.rs.1 que le poslérieur.
Yo;r R. C. l'(' 21.
5725. Les faux chez ceux qui sont
dans le bien sont doux et flexibles, FAUX CHRISTS (les) sign. des doc­
et chez ceux qui sont dans le mal h'inaux d'après la Parole falsifiés,
ils sont âpres et inllexihles, 9253. ou des vrais non divins, 3900.
11 Ya des faux qui ne blessent pas, FAUX: l'ROPHÈTKS. foil' PROPHK­
il y a des faux qui blessent légère- TE. Les faux prophètes sign. ceux
FE FE 3~3
qui enseignenf les faux, 2584, 3900; appartient à l'amoUr, lit' sa cinalil~

ainsi la doctrIne fausse, 3488. Ceu~ est selon la qualité de'l'amolir, 99lJ,
qui enseignent les faux sont, danS' 995, 2204: On ignor~ absolument
le monde chrétien, principalement aujourd'hui qu'au·dcssus· détli'fèli-
ceux qui ont pour fin leur pl'Opl'e cité mondaine, il y en Il rine qui
1

excellence, puis l'opulence du mon- aft'ètte les intérieurs de l'~oItlltle,

de, car ceul-là pervertissent en qu'a'insi c'est Une félicHé céleste,


leur, faveur les' vrais de la Parolc; ef quecclle félicité est la' fèlidté
de sont là les faux christs et les de la charité réelle, 6392. La féli-
faux prophètes, 3900. ' cité étcrne'lle est à ceux qui sonf
FNUX, Faix. La' faox tranchante,t :dans l'amour et la foi envers le Sei.
- Apoc. XIV. 14, ....;. sig>i; la dissi- :gneur d'après le Seigneur, 10722.
pation' du mal et du faux, 99301 1La félicité' étcrnelle est si gl"and'e
FAVORISER, Favel'e. Tout ce qui qu~elle' surpasse toute conception
favol'ise la volupté et la oupidlLé, de l'homirie, f0726. t:eux qui sOnt
l'homme le sl'.nt' comme un bien, 1 dans la divine Providence du Sei-
1860. L'homme régénéré saisit, re- gneur sont portés en toutes choses,
tient et garde oe' qui favorise l'af-' !en général et en particulier, vel's
fection' de la chal'ité, 1016. 1 des félicités pour l'étel'nité, 8~78,

FÉCONDE (la) sign. la fruclifica- ~li80. Félicité' de' ceux qui' sont
lion d"après le, Vrai, 6M.8~ conduits par le Seigneur, 6'325,
FÉCONDITÉ (la), comme l'enfan- i 6392. La félicité de la vie' après la
tement et la .nativité, appartient' ;mort est produite' par le divin qui
dans le sens' spirituel au bien et: au intIue dans le bien~vouloir et le'
vrai, 6U8. bien·faire envers les autres, 6721.
t 1"E:INl>RE, Simulare. AujOl1r- 'Dans l'autre vie, chacun est gl'atifié
d'hui l'extérieur de l'homme est' de félicité par le seignem' selon l'u-
instruit à feindre des choses qui sage qu'il fait d'après l'affection de
concernentl'amoul' du, public et du la volonté, 3887. Toute félicilé de
prochain, 7372. Ceux qui se ~ont la vie provient des usages, 997. Le
habitués à feindre subissent les plaisir des affections correspond il
peines' de la discerption, 957, 958. la félicité de la vie élemel\e, 3938.
FEINTE, Simulatio. La feinte et Pourquoi la félicité de la vie élcl'-
la fraude étaient pour les très-an- nelle ne peut pas se manifestcr
ciens un crime énorme, 3573. La dans ce monde chez ccux qui sont
face est éontractée par les feintes' dans le bien et dans le vrai, 3938.
ou dissimulations, à savoir, par Félicité'du ciel; combien elle est"
cela qu'on pense et qu'on' veut au- gl'ande, et d'où elle vicnt, 10722,
trement qu'on ne parle et qu'oll' !10723, 1'0724. La féllcil,é céleste
n'agit, 4799. La feinte et la ruse 1consiste dans l'affection de faire le
qui ont pour fin le mal ne sont pas bien snns Imt de rémunération,
de la prudence, mais elles sont de' 6388, 6478, 9t74, 9984; montré
l'asluce' et de la fourberie, avec les· aussi, 6391,6392. La félicité céleste
quelles le bien ne peut en aucune vient des amours célestes, et elle
manière être conjoint, 3993. ,est interne, 6408. Elle consiste
F~LIClTÉ. Sans une vie active, dans l'activité ct non dans l'oisi·
poinl de félicité, 4é4. 'l'oule félicité velé, 64tO. Les anges reçoiveut du
1. 23.
354 FE FE
Seigneur une félicité en rapporl bienséances; de leur étal dans
avec l'essence et la qualité de l'u­ l'autre vie, 5570. Des femmes qui,
sage, 997. Toule leur félicilé vienl d'une condition vile et basse, sont
des usages, et est selon les usages, devenues riches, el se sont livrées
au point que les usages Sonl pour aux voluptés el à une vie de mo­
eux le ciel, 703. Félicité suprême lesse et d'oisiveté; de leur élat
des anges; d'où elle vient, 2057. dans l'au Ire vie, 9IJIJ. Des remmes
FEMELLE, Femina. Le femelle qui sonl nées au milieu des plaisirs
sign. la volonlé ou ce qui appar­ et des agrémenls de la vie; de leur
tient à la volonté, ainsi ce qui ap­ état dans l'autre vie, 9M. Les vieil­
parlient à l'amour, IJ76. La femelle 1es femmes, qui ont des affections
sign. le bien, 669. Dans la Parole, bonnes, reviennenl au prinlemps
quand le mâle sign. le bien, la fe­ de l'adolescence, et deviennenl des
melle sign. le vrai; el, vice versâ, beau lés dans le ciel, 553.
quand le mâle sign. le vrai, le fe­ FE~mE, Mu/icI'. Dans la Parole,
melle sign. le bien, 5198. Par la par la femme esl signifiée l'église,
femelle, en général, quand il s'agil 252, 253. La remme sign. l'affe.e­
des bêtes, son t signifiés les biens, tion (luJlien el du !!,ai, 568, 3160,
et par le mâle les vrais, IJ005. 601!1, 7337, 899IJ, et aussi l'église,
FimNIN. Par nature le selle fé­ 252,253, 7IJ9, 770, Les femmes, ce
minin esl affection et esl aussi cu­ sont les biens, 8337; les biens de
pidité, 568. l'église; et, dans le sens opposé,
FEM~IE, Femina. La femme, c'est les maux de l'église, 10IJ02; ce
l'affection du vrai, 899IJ. Les fem­ sont les choses qui appartiennent à
mes sont les affections du vrai, la charilé, 601IJ. Quand les homo
quand le conjoint esl nommé et mes (viri) sign. les vrais, leurs
qu'il est appelé mal'i j mais elles femmes sign. les a[~!ions du vl'a,i;
sont les affections du bien, quand el, vice vel'sel, quand les hommes
le conjoint n'est pas nommé, et sign. les biens, leurs rem mes sign.
qu'il est dit l'homme (vil'), IJ5iO. fes:vrais, mais alors les' hommes
L'affection du bien et du vrai est sont appelés maris, 59IJ6. Prendre
commune chez les femmës boimes, pour femme, c'est être associé et
tandis que l'affection des sciences conjoint, 3683. La femme du sel'·
du vrai est commune chez les hom­ vileur, c'esl le plaisir, 8979, 8980.
mes, 8994. Il est selon l'ordr'e di­ La femme qui nourril, c'est l'insi­
vin que les hommes soient dans les nuation du bien, 67IJO. la remme
sciences, et les femmes seulement devenue veuve, c'est le bien sans
dans les. alfeçliQns, 899IJ; c'esl de le vrai, 9198. La semence de la
là qu'il a été dit par les anciens .femme, c'esl la roi, 255. Le Sei­
que les femmes doivent se lah'e gneur est appelé la semence de la
dans l'église, 899IJ. Les hommes femme, 256. Les remmes représen­
qui sont dans la perception spiri­ tenlle bien et les hommes le vrai,
tuelle aiment les femmes qui sonl quand il s'agit de l'église spiri­
affectées des vrais, mais n'ainient tuelle; mais les remm~~mrésen­
point les femmes' qui sonl dans les lent III vrai el les hommes le bi~n,
sciences; pourquoi? 8994. Des fem­ quand il s'agit de t'église cèles,te,
mes qui ont tout placé dans les 8337. Voir ÉPOUSE.
FE FE ~i55

FEllUE ENCEINTE (la), c'est l'état les méchants l'inOux du bien et du


de la formation du bien d'après les vrai est rejeté ou perverti ou étouf­
vrais; pourquoi? 9042. Les anges fé, alors les intérieurs sont fermés,
du ciel intime veillent SUI' les fem· laissant seulement entrée çà et là
mes enceintes, à cause de l'amour comme par des fentes, 6564. Dans
qu'ils ont pour les enfants, 5052. la Parole, la fente du rocher sign.
FENDEURS DE BOIS (les) sign. l'obscur et le faux de la foi, :1.0582.
ceux qui placent le mérite dans les FER (le) sign. le vrai naturel,
œuvres, 4943. ce sont ceux qui, 4H, 425, 1I26. Le fer sign, le vrai
par les biens qn'ils ont faits, ont de la foi dans l'homme externe ou
voulu lIlériler le salut, 27B4. Ce naturel, :1.0050. A la vérité est at­
qu'ils deviennent dans l'autre vie, tribuée la force, parce qu'on ne
HiO,4943. peut pas lui résister,- c'est pour­
FENDRE la mer, c'est dissiper les quoi la force se dit aussi du fel', par
faux, BiB4. Fendre l'épaule, c'est lequel est signifiée la vérité ou le
priver de toule puissance, iOB5. vrai de la foi, qui brise et écrase,
Fendre du bois, c'est placer le mé­ comme dans Daniel, - II. 33, 40,
rile dans les biens qui appartien­ - 426. Le fer poli, - E7.éch.XXVIl.
nent aux œuvres, 27BlI. :19, - sign, le vrai naturel, qui est
FENÊTRE, Fenestra. Par la fenê­ le premier, 3923. Le fer de la co­
tre est signifié l'intellectuel, 655. gnée s'échappant de son bois SUI' Je
Les fenêtres sign. l'intellectuel qui compagnon, - Deutér. XIX. 5;­
apparlient à la vue interne, 655, ce que cela signifie, 90B. Il fut
658, 339i. Les degrés de l'intellec­ défendu de lever le fer sur les pier­
tuel de l'homme, à savoir, l'enten­ res de l'autel et sur celles du tem­
dement, la raison et la science, pie; pou l'quoi? 90B.
sont signifiés par les fenêtre!U;tes FERME. Les mains fermes sign.
trois étages du temple de Jérusa­ la force de la puissance, 86:1.4.
leiiï;65B. Commè les fenêtres-·~g!l. FER~IENT, Fermentum. Voir LE­
les intellectuels et les rationnels VAIN. Le ferment sign. le faux,
qui appartiennellt au vrai, elles si­ 7853, 7906, 7966. Le fer'ment ou
gnifient.aussi les rationnels qui ap­ levain sign. le mal et le faux qui
partiennent au faux, 655. Les fenê­ rendent impurs et profanes les cé­
tres par lesquelles ils entreront, ­ lestes et les spirituels, 2342.
JOêl, II. 9,-sign. les intellectuels FERMENTATION (la) sign. un com­
et les raisonnements qui en pro­ bat spirituel, c'est-à-dire qu'il y a
viennent, 5:1.35; Esprits qui ont combat du vl'ai et du faux; montré,
leur rapport avec les mem branes 7906. Quand le faux d'après le mal
intél'ieures de l'oreille, qui sont s'approche du bien il y a fermenla­
nommées fenêtres, 4653. lion, et quand il s'approche du vl'ai
FENTES, Rimœ, par lesquelles il y a collision, 9992.
influe par le haut chez ceux qui FEIIMENTÉ, Fermentatum. ce
sont dans le mal et dans le faux qui a fermenté est le falsifié, B05i.
quelque chose de la lumière du Ce qui n'a pas fermenté sign. ce
ciel, afin qu'ils aient la facullé de qui a été purifié du faux, 7853,
penser, de raisonner et de parler, 7966. Les chGses non fermentées
285:1., 3i67,46:1.8,.5i27, 6299. Chez sign. les purifications des faux Ct
3M FE FE
des maux i montré, 2342. Le falsi­ et quand il s'agit du seigneur, c'est
fié qui est signifié par le fermenté, l'union, 2668. Les festins sign. la
et le faux qui ·est signifié par le fer­ conjonction, spécialement l'inilia·
ment ou levain, diffèrent en ce que tion à la conjonction, 5698, 3832,
le falsifié est le vrai appliqué à con­ 5161. Chez les anciens les festins
firmer le mal, et que le faux est ce avaient été institués, afin qu'on fût
qui est contre le vrai, 8062. en consocialion par les choses qui
FERMER. L'interne de la percep­ appartiennent à la: sagesse et à l'in­
tion est fermé, lorsqu'il n'existe au­ telligcnce; de là les feslîns sign.
cun intermédiaire par lequel il y les consociatioDs. quant à la foi et i~
ait influx, 4692. Chez ceux qui sont l'amour, 9ld.2. Les festins signi­
dans les maux et par suite dans les fiaient l'appropriation et la con­
faux, l'homme interne a été fermé, lionction par l'amour el.par la. cha­
10429. L'homme interne étant fer­ l'Hé, 3596, 42H. Les festins du
mé, il n'y a dans l'homme externe i soir ou les soupers signifiaient l'é­
aucune réception du divin, 10429. tat de J'initiation. qui précède la
Autant le naturel ne devient pas conjonction, 3833. Les festins chez
comme rien, autant l'inteme est les anciens ne signifiaient pas autre.
fermé, 5651. Dès que quelqu'un chose que l'initiation dans l'amour
commet l'adultère, le ciel est fermé mutuel; les festins de> noces, l'ini­
1

pour lui, 2750. fermer la porte, - tiation dans l'amour conjugal i et


Gen. XIX. 10, - sign. empêcher les festins avec les choses sanc.ti­
l'accès des méchants auprès de fiées, l'initiation dans l'amour spi­
ceux qui sont dans le bien, 2380. rituel et céleste, 3832. Il Y avait
FÉROCE. Les hommes livrés à'i des festins aux jours de la naissan­
eux-mèrnes, quand il leur est per­ ce, et alors, ils représentaient une
mis d'agir sans loi et en pleine li­ naissance de nouveau, ou la régé­
berté, sont plus féroces que les bè­ nération, qui est la coujonction des
tes les plus méchantes, 53.93. intérieul's avec les extél'ieul's chez
FÉROCITÉ des en/en. dans les I1homme par l'amour, 516:1. Dans
combats que le SeignellJ' a soutenus. 'les temps anciens, il y avait des
contre eux pendant qu'il était dans! festins, au dedans de l'églilie, afin
le monde, 1690. qu'on fût consocié et conjoint quant
FESSES, Clunes, Nates. Esprits 'à l'amour, et afin qu'on s'instruisit
qui sont dans un enfer situé sous mutuellement dans les choses qui
les fesses; quels i1ssont, 4221. Les concernaient le ciel; c'est tout le
enfers de ceux qui ont été cruels et contraire aujourd'hui, les festins
aùultères son t en partie sous les ont lieu, non pour quelque con­
fesses, 5394. Ceux qui ont vécu jonction spirituelle, mais pour des
seulemenlopour eux et pOUl' la vo­ conjonctions mondaines, à savoir,
lupté, sans avoir pour fin un autre pour des avantages pé<:uniaires,
usage, sont aussi sous les fesses, et pour la recherche des honneurs, et
ilS habitent au milieu d'ordures se- pour d,es voluptés; par suile il y a
Ion les espèces et les fins des vo­ nourrit.ure du corps, mais il n'yen
luptés, 5395. a aucune pour le mental, 7996.
FES'fIN, Convivium. C'est la co­ Ft'fE, Festum. Célébrer une
habitation; montré, 2::141, 3456; fête, c'est le culte avec un esprit
FE FE 357
joyeux; tnontré, 7093, 7664. La mêtne en·aètualilé en provient; il-
fête êSt' le culte du Seigneur et l'ac- lustl'l!, '4906, 5071, 6082, 63i4,
tien de grAces, 9286, 9287, 9294. 6832. Il Y a dei!': ol'iglnes de la
Trois fêtes fm'ent insllluées en mé· chaleur ou du feu, à savoir, d'a-
moire de la délivrance de la servi- près le soleil du monde et d'après"
tude en Égypte, c'est-à-dire, dans le soleil du ciel; ce feu-ci est en·
le &ens spiriluel, en mémoire de la tendu dans la Parole, et c'est l'a-
délivrance de l'infestation des faux mour dans l'un et l'au1re sens,
pal' le Seigneur, 7093. Ces trois fê- 5215. Le feu est le divin amour, et
tes ont signifié la délivl'ance de la la flamme esl le divin amour aussi,
damnation, par cons~quent aussi la puis elle est le divin vrai procédant
régl!nération par le Sèigneur dans du divin bien du Seigneur, 6832.
son ordre, 9286, 9294. De la fête Le feu et la flamme, dans le sens
des azymes; c'était pour la déli- opposé, sont les amours impurs;
V1'ance des. faux, 2342, 9286, 9292, montré, 6832. Le feu est la cupi-
10659. De la fête des semaines ou dité et la haine, 186i. Le feu de
de la moisson; c'était pour l'im- soufre est le faux d'après le mal de
plantation du vrai dans le bien; l'amour de soi, 2446. Le feu est le
montré, 9286, 9294, 9295, 10670. mal, mais alors la fumée esl le
De la fête des tabernacles, ou de la faux, 2446, f. Le feu èst le mal des
récolte des fruits de la terre; c'é· cupidités, la grêle' esl le faux qui
tait pour l'implantation du bien, en provienl, et il esl fail mention
414, 2296, 3312, 439i, f., 6537, du feu quand il esl parlé de la grê-
9294; montré, 9296,10545. La fête le; montré, 7575. Le feu, c'esl la
de la plique sign. la délivrance de tentation, 786i. Ce qui restait de
\ la damnation, et spécialement la l'agneau pascal devant êlre brûlé
délivrance des faux d'après le mal au feu, sign. l'étal moyen vers la
chez ceux qui se laissent régénérer fin par les tentations; illustl"l!,
pal' le Seigneur, 9992. La fête des 7861. Le feu, c'est la colère d'après
azymes ou de la pâque signifiait la l'alTection du mal; montré, 9i43,
déli\'fance de la damnation par le 9i44.
Seigneur, 7093, 7867,9286 à 9292, Le Feu celeste eslle divin amour
10655; et, dans le sens intime, le el toule alTection qui appartient à
ressouvenir de la glorification de cet amour, 934, 6314, 6832. Le feu
l'humain du Seigneur, parce que de céleste est l'amour envers Je Sei·
là est venue la délivrance, 10655. gneur et la charité à l'égard du
(( :Fèle Il Jéhovah Il stgn. culle du prochain, 10747. Le feu du ciel est
Seigneur, 8059. Proclamer la fête le divin amour procédanl du Sei-
sign. la chose même de l'église gneur; êlre embrasé de ce feu,
qu'on doit célébrer, 10M2. Pour- c'esl vouloir le bien, 9798. D'après
quoi il a élé inlerdit aux fils d'lsraèl le feu du soleil du ciel, on peut
de faire aucun ouvrage dans les voir quel esl l'amour divin, et que
jours de fête, 7893. si ce feu ou cet amour tombait sur
1o'1:U, Ignis. Dans la parole, le quelqu'un, même sur un ange du
feu est l'amour danl; l'un el dans ciel intime, celui-ci périrai l, 6834,
l'autre sens, 934, 4906, L'amour 6849, et c'esl pour cela que les an-
est le feu de la vie, et la vie elle· ges sonl voilés d'une nuée légère et
358 FE FI
convenable, 6849. Ce n'est pas non gneur s'est montré aux fils d'Israêl
plus le feu même du soleil qui par­ sur la montagne de SinaI selon leur
vient jusqu'à la terre, car il brtîle­ qualité, ainsi dans une fumée de
l'ait et consumerait tout, mais c'est feu, une nuée et une obsr.urilé; il­
la lumière dans laquelle est la cha­ lustré, 6832, 88i4, 881.9, i0551.
leur du feu du soleil, 8328. Les ado­ Les méchants apparaissent padois
,'ateurs de la natUl'e ne peuvent sa· comme des globules de feu, i527,
voir, ni à plus raison reconnallre i528. Les habitants de Mars savent
que le feu céleste est ce qui procède faire des l'eux Ouides par lesquels
du Seigneur comme soleil, et que ils ont de la lumière aux temps du
ce feu est pur amour, 6832. soir et de la nuit, 7486. Comment
I.e Feu infernal est l'amour de la volonté communique son feu à
soi et l'amour du monde, et par l'entendement j illustré, 9i46.
suile la cOD\'oilise de tous les maux Dans la Parole, Il rOti au feu Il
qui découlent de ces amours com­ ,sign. le bien qui provient de l'a­
me de leurs sources, 936, i861, mour; montré, 7852. Allumer le
flOn, 63i4, 6832, 7575, i0747. Le feu sign. consumer les vrais et les
feu de l'enfer; ce que c'est, i86t. biens par les cupidilésj montré,
Le feu des méchants se change en 9i4!.
froid, 825; i5~8. La combustion de FEOILLE, Folium. Les feuilles
feu, - Ésare, LXlY. iO, - est le sign. les vrais qui appartienuent à
mal de l'amour de soi, 1297. la foi; mont1'é, 885, 423i, 5U6,
Le Feu sacré du ciel et le feu de iOt 85. Les feuilles de l'arbre sign.
l'enfer sont les fcux de la vie, qui des choses qui appartiennent à l'in­
appartiennent aux amours, 7324. telligence, 5U5. Les feuilles de
La chaleur vilale est l'amoUl'; elle l'arbre de vie sont la foi, 3427,
est entendue par le feu sacré dans 9:137. L'avéllement du Seigneur est
la Parole, et les amours infernaux comparé à un figuier, - Matth.
sont entendus par le feu de l'enfer, XXIV. 32, - parce que le figuier
63111. Il est dit feu consumant, sign. le bien du naturel, sa bran­
parce que l'amour céleste apparalt che l'affection de ce bien, et ses
ainsi aux impies, 934, f. Le Sei­ feuilles les vrais, 423i. Comme
gneur apparall à chacun selon l'a­ toutes choses dans la nature se
mour de chacun, comme feu créant réfèrent à la forme humaine, les
et renouvelant aux 'bons, mais com­ feuilles de l'arbre se l'éfèrent aux
me feu consumant aux méchants, poumons, et tiennent pour ainsi
9636. dire lieu de respiration; illustré,
Le Feu éter'nel est le feu des iOi85. Coudre de la feuille de fi­
convoitises et le tourment qui en guier,-Gen.lII. 7,- c'est s'excuser
résulte, 50it j ce n'est point le re­ sul' le bien naturel, 2i6, 9960, f.
mords de la conscience, ni un feu FÈVE, Faba. J.es fèves, de même
élémentaire, 5071. . que les lentilles ,et le millet, sign.
Du feu et de la fumée qui appa­ une des espèces du bien, 3332.
rurent au peuple SUI' la montagne FIANÇAILLES, Desponsationes.
de Sin a!, i861, f. Colonne de feu Les fiançailles représentaient la
pendant la nuit; ce qu'elle signi­ premièl'e conjonction qui est celle
liait, 8i08; voir COLONNE. Le Sei· de l'homme interne sans l'homme
FI FI 359
externe j ensuite le mariage repré­ et l'autre procédant du seigneur;
sentait la seconde conjonction qui ainsi, c'est l'homme de l'église,
est celle de l'homme inlerne avec chez lequel le bien Il été conjoint
l'homme exlerne; montré, 9182. aux vrais, 9182. La voix du fiancé
L'amour des fiançailles, - Jér. II. et la voix de la fiancée, c'est le ciel
2, - sign. l'affeclion de la vie spi­ et la félicité d'après la conjonction
l'Huelle,. qui provient de.s vrais de du bien et du vrai chez l'homme et
la foi et du bien de l'amour, 9182. chez l'ange, 9182. VOi,' f;POUSE.
Fiançailles et mariages sur une des FIANCER (se), I)esponsari, sign.
terres dans le ciel astral, 10837. être conjoint, 8996. Se fiancer la
FIANCÉ, Sponsus. Le Seigneur fille d'un dieu étranger, - Jérém.
est appelé fiancé d'après l'affection II. 11,- c'est être conjoint au lDal
du bien qui influe de lui, 3207. Le du faux, 9182.
seigneur est appelé le fiancé, elle FIBRES, Fibrœ. Par les fibres
ciel et l'église sont appelés' la fian­ sont signifiées les formes inlimes
cée, parce que le bien et le vrai, qui procèdent du bien, 5435. Les
qui sont représentés par le fiancé fibres qui effiuent du cerveau pré­
et la fianCée, contractent mariage, sentent dans le commun le sens
6179, 996:1.. Le fiancé est le repré­ volontaire, et les fibres qui effiuent
sentalir de l'église quand l'église du cervelet présentent dans le com­
représentative est la fiancée, 70lt7. mun le sens involontaire, 4325. Les
Le fiancé est le bien et la fiancée le fibres de celle double origine se
vrai; montré, 9182. Voir FIANCÉE. conjoignent dans deux appendices,
FIANCÉE, Sponsa. La fiancée re­ qui sont appelés moelie allongée et
pl'ésente l'église, et c'est pour cela moelle épinière, et passent par elles
qu"on donnait à une fiancée une dans le corps, lJ325. Les muscles
boucle d'or et des bracelets, 3103, et la peau, et aussi les organes des
3105. L'église est comparée à une sens, reçoivent pour la plupart les
fiancée, et dans le temps ancien on fibres qui partent du cerveau; de
donnait à une fianc.ée des vases là les sens pour l'homme, et de là
d'argent, des vases d'or et des vê­ les mouvements selon sa volonté,
temenls, afin que le vrai, le bien et lJ325. Les viscères du corps reçoi­
leurs ornements, qui appartiennent vent les fibres qui parlent du cel"
à l'église, fussent signifiés, 3164, velet; de là, l'homme n'en a pas le
3165. Le voile dont les fiancées se sens, et ils ne sonl point sous l'ar­
couvraient la face, lorsque pour la bitre de sa volonté, 4325. Les fins
première fois elles voyaien t le fian­ son1représen tées par les principes
cé, sign. les apparences du vrai, d'où proviennenlles fibres, tels que
3207, lt859. Dans la Parole, l'église sont ces principes dans le cerveau;
est appelée fiancée et épouse du les pensées qui dérivent des fins
Seigneur; fiancée, avant qu'elle soit son1 représen lées par les fibres
conjointe, et épouse quand elle 'a provenant de ces principes, et les
été conjointe, 3103, 3105, 3164, actions qui en dérivent sont repré­
3165, 3207, 9182. La fiancée est le sentées par les nerfs provenant des
vrai qui appartient à la foi de l'é­ fibres, 5189, f. Dans le très-grand
glise, et le fiancé est le bien qui ap­ homme ceux qui sont dans les prin­
partient à l'amour de l'église, l'un cipes du bien ont relation avec les
a~~ FJ Rf
S\lhs'~~8 qpl'~icilLes 1 dlJ per,vqau, ,ae
qll6 ,l'.alime~t Il .d'jputile l~ )dé­
el CeUJiq~ sonl dalls lespl'incipes fl\Glueux l1!'~P ,va·en fiellle, tOO~:].
d,u .\lrai ont ,relation a,vec les lfibres La fiente .,i911• .l~infer(lal; mo7ltré,
qui effillent de ces su~lances,4052. 10037 i !llle cqrrespond aux maux
Commenlles fibres du oen:eau onl qui son,t dnl,ls~lieI1fer, 10,037.
chllllgé Il1ure.mux .~aJ;ls la ,face, el FIÈV,.Rlh f'ebd~. ,La fièvfll çhaude
cO~\llenl il la place de ces fibres il provien,t d'unassem~?lage d,e ÇQ~­
y il été lrall~porlé des fibres :par­ Jeun i!nmOllÙeS; d'llpl'ès ,1'eRJé­
lapt du cP,rveau, lesquelles com­ 1:iente, 5715. La fièvre f~qil\~ ,pro.­
l,"andenl,alors il celles qui parlent vien.t ~ froids immon<:\es,;>1)i6. ESr­
dn c,ervelet, 432~, 4327. \~es vraispri\s qui I~~pande.n.l ces froids i d'a­
rcvêlentle bien il peu près comme prèS l'.e~pér.ience, 571~,.
les ,'aisseaux revêlcntle sang, elles FIGUIER, Ficus. 'Le ~guil\r est le
fibres I~es,pl:il, 5954; i(lust. 5951. Ce qien n",llwel, 2~ 7; mfJntré aussi,
qui eu esl ~u vrai el du bien en­ 4231, 5118. Dan~ la parabele du fi~
semble, ou de )a foi el de la <;bil" guier, - Mallll. XX1V. 32, - le fi"
.l'ilé; ,illustré pal' les libres el le8 guier esl le bie,9 du n.al\1r,el, sa
l'aisseaux, fibres dalls les~uelles esl branche esl l'~lfection de ce bien,
l'espl'il, el vaisseaux dans lesq~lels el les feuilles sonl les vrais, 4231,
.esl le s~llg; el le bien a ~a forll,le, i J,e figuier qui se sèçhe e.l I;lu'on
ainsi sa qUillilé, par les vrais, 9154. 1 coupe,- Ma~l~. XXI. 18,19,-,re­
.1'ar l'iuspection d'es fi~res aulour pl'ésenle l'~omllle qui ,est U!l arbre
des lèvr~,s on peul voir Iii vél'ilé, abond~Ql en 'e~lilles sans fruit,
8247. Le bien et le vmi fonl en· c'est-il-dire, ayan,l la foi saus le
semble comme lin seul corps, donll bien de la vie, 9337. Le cep cl le
l'âme esl le bien; da~s ce corps fi~\Iier sont sO\lvent n,qmll1és en­
les vrais sonl de qUllsi-fibres spi ri" semble dans la Parole, parGe gue le
l"elles qui forment le corps, M35.cep signifie le hien de l'homme in­
Les fibres sign. les for.rnes intimes lé,rieur, e,t le figuier le bien de
qui 'Jlroc~denl du bien, elles nerf~ l'homme exlérielll'j mont1'é, ~1~3.
sign. les vrais, 5435. foil' FEUILLE.
FIEL, Ftl. Qui sonl ceux' qui FIL, Fill,ll1l. ,Le fil d'hyacinl~!l
c;onstilueQl la province de la It'ési­ sign. le vrai de l'ilrnour célesle,
,c,ule du ,fI,el, 5186, 51.87. ,Qui sonl 9933. Le fil d'hyacinthe, qui ,a~ta­
ceux q\li correspo,nd,eo 1 aux con-, chail le peclorill à la ceinlUl'e de
duils pancréatique, hépatique et I;éphod, sign. le céleste' amour 4\1
1

,cystique, 5.fl85. Le jugemenl ,chan~ 1 vra;, 9897. Le fil du soulier,...,..-.Gen.


gé e~ ,fiel, el le fruil de la jusl,ice. KIV. 23,-:- sign. le f~ux, el la cour­
,en absinlhe~ - Arnos, YI. 12, ­ l'oie du soulier' le mal, 1748. Com­
sign. les ,vrais el les biens pervel'­ menl dans une des lerres ,de l'uni­
li~, 1488. vers, au moyen de filaments lirés
F~ENTE (I~), Fimus, sign. l'im­ de cerlaines herbes, 01) p\lrvi,en,l .à
pur, par conséquenl le mal pt le former des fils, el à cp faire de la
f~yx qui, dans le sens spiriluel, toile, 1(\163, 10164.
S011l des,impurelés; el cela, parce FILAMENT, Filamentum. Les
qu~ l'alirilenl.dans le sellS spirill,lel vrais' de la foi, chez ce,ux qui n'y
Cille bien elle nai, cl ,que tout ce .epnforment pas lem' vje, appar;Jis­
FJ Ftl 36,t
sellt co~e des filamilnts ,\lInqcs, 3024. La fille sign. Jallupidilé, S68.
et chez ceux qui on,l. eu ees vr"is, La fiHe de Sio.n sign. les affections
mais sans aucun bieq, tCQmme des du bien, el la fille dE' Jérusalem les
filaments Jrllgiles, I~n.di~ que q\ICZ affections du vrai, 2362. La fille de
ceull,q,ui ,y conforment leur vie, ils Sion esl l'église céleste, el la fille
apparaissenl comme des fibres du de Jérusalem l'église spirituelle,
cerv~au, remplis d'esprll ~l sou­ 2362., 9055. J,a fille du pl'être, c'est
ples, 5952; voir FIBRES. ·Dans' l'au­ l'affection dp bien, 3703, La fille du
tre vie, le vrai qui n'est pas vivanl roi, c'esll'amour .du vrai, 3703. La
est perçu à 'l'instant comme quel­ fille de Pharaon, c'esll'affection du
que chose de maléI:iel, re1,llpli de vrai et du bien, el par suile l'église;
filamen.ls, fel'mé; et le bien qui el, dans le sens 0PPQsé, :l'affeclion
n'est Pi/-s vivant est perçu cQoom.e du faux et du mal, el p(tr suite la
quelquc,chose de ligneux,,(I'osSeulC, . l'eligiosilé d'après le faux elle mal,
de pétrifié, 67:l. , 6729. La fille de l'~;gypte, c'est j'af­
l<'ILET, Bete. Le filet sign. l'at­ fection de raisonnel' d'-après les
,Irail et la déception par les plaisirs scientifiques sur les vrais de la foi,
de l'amour de sui el du monde; et pOlir découvrir si telle chose est
r.ela, ,par les raisonnemenls tités ainsi, 3024. La fille de Babel, ce
des illusions des sens qui favori­ sonl ceux chez qui les exlernes se
.sent ces plaisirs, 934,8. Tendre un montrenl sainls el bons, mais doot
filel' sign, altirer par les plaisirs les inlérieurs sonl profanes el mau­
des amou rs terresIres, el par les vais, 4335. La fille des Chaldéens,
raisonnemenls qui en proviennenl, ce sonl ceux chez qui les exlernes
9348; VOil' PIKGE, Le cl'ible, ou­ se monlr'enl sainls cl vrais, mais
nage de f).lel, qui élait aulour de donl les inlérieurs sonl profanes e.!
l'au leI, sign. le sensuel exlQl'De, faux, 4335. Quelles sonl les fem­
qui est le dernier de la vie chez mes, la fille, la servan le respecti­
l'homme i illustré, 9726, 9731; le vemenl il ceux qui sont dans les
fi,lel, c'est l'exlrême de la vie cor-: l'rais sans l'affection; di/fél,(!nce,
res,pondant à !'.inlérieur de la vie, 8994. Belle-fille (nurus) ; voi/' Bnu•
.qui appartient à l'en~endemen.l eCà Les filles sign. les affections du
la v.olonlé, 9728. biell~'par conséquenlles biens, 489,
fILI.E, Filia. La fille sign. l'af­ 49l, 533, 2623, 3373, 4257, 8649,
l'ection el aussi l'église .ella foi dans 9807. Les filles sign. les affections
la9uelle est le bien, 3963. La fille du bien el du vrai, 2362. Les filles
est l'égli,se el la foi, el aussi la reli­ des nalions, par exemple, les filles
·giosilé; mont/'é, 23(i2, 6729. La des Philislins, les filles de l'Egypte,
fille ,esl l'église, el aussi la religio­ les filles ~Ie Tyr el de Silloll, les
silé fausse; montré, 6729. Les filles d'~dom, les filles de Moab,
églises sont nommées filles dans la les filles des Chaldéens el de Babel,
Parole; el cela, d'<lpl'ès les biens les filles de Sodome, ce sonl les af.­
signifiés pal'Ies filles, 490. Les filles fections du mal el du faux donl se
sign. les affeclions du bien el du composenl les religiosilés de ces
vrai, et comme les églises sonl ~gli­ nalions, par conséquenl les religio­
ses d'a.pllès ces affec\iQns, les filles sités elles-mêmes, 3024. Les filles
sign. aussi les églises; montn!, de Canaan sont les affeclions du
362 FI FI

mal et du faux, 3683. Les filles de nel, 2065, 2082, 2623, 2712. C'est
Cheth sont les affections du vrai l'intellectuel de l'homme, 8890. Le
provenant ùu noli-réel, 3620. Les fils alné est l'affection du bien, et
filles de la terre sont les biens et le /lis cadetl'affeclion da vrai,3494.
les vrais de l'église, 3622. Les sept Le fils est le vrai et aussi le bien;
filles du p.'être sont les choses et, dans le sens opposé, le faux et
saintes de ('église, 6775, 6ï79. Les aussi le mal, mais le mal qui pro­
fils sont les vrais et les filles les vient du faux, car ce mal dans son
biens, 489 à 491. essence est le faux, 4823. Le fils,
FILLE (jeune), Puella. Dans la c'est le vrai de la foi, 9079; c'est le
Parole, quand il est dit fille, c'est vrai dérivé, 9000; c'est le divin
l'affection dans le commun qui est vrai, 2803, 4180, qui procède du
signifiée; quand il est dit adoles­ divin bien dans le Seigneur, 4334.
cente, c'est l'affection dans laqueile C'est la loi divine, la Parole, 6719.
il y a la charité; quand il est dit C'est le divin humain du Seigneur,
jeune fille, c'est ['affection dans la­ 10370.
quelle il y a l'innocence, parce que Le Fils est le divin vrai, et le
l'âge de la jeune fille est celui qui Père le divin bien, 2803, 2813. Le
est le plus près de l'enfance, la­ divin bien du Seigneur est ce qui
quelle, dans le sens interne, est l'in­ est nommé Père dans la Parole, et
nocence, 3067. La vierge est le bien le divin vrai ce qui est nommé
qui appartient il l'église céleste, et Fils; mont. 3704. Le Père est le di­
la jeune fille le vrai du bien qui ap­ vin bien qui est dans le seigneur, et
partient à l'église spirituelle, 6742. le Fils est le divin humain, 10053.
La jeu ne fille sign. l'affection dans Fils de Dieu, 1733, 2159, 2628,
laquelle est ['innocence, 3179. La 2649, 6716, 8t27. Le Seigneur
jeune fille fort bonne d'aspect,­ quant au divin humain est appelé
Gcn. XXIV. 16, - sign. la beauté fils de Dieu, 2628. Quand le Sei­
de l'affec lion du vrai dans lequel gneur eut dépouillé complètement
est le bien, 3080. Les jeunes filles, ce qu'il tenait de la mère, il n'était
- Ps. LXVlll. 26,- sign. les vrais plus le fils de Marie, mais il étaitie
du bien qui appartiennent il l'église fils de Dieu; ainsi, le Seigneur est
spirituelle, 6742. Les intérieurs de le fils de Dieu non-seulement quant
la Parole comparés il une jeune à la conception, mais aussi quant à
fille d'une figure belle et éclatante, la naissance, 2649. Le bien du di­
1872. Ceux qui admettent et ai­ vin humain du Seigneur est ce qui
ment les intérieurs de la Parole, est appelé dans la Parole fils de
sont représentés par une jeune fille Dieu, et le divin même est ce qui
dans son premier âge virginal, ou est appelé le Père, 3952. Ce que
dans la fleur de la jeunesse, décem­ c'est que le fils de Dieu et le fils de
ment vêtue, 1774. Jeunes filles. qui l'homme, chez le Seigneur, 1729,
ont été entralnées à la prostitution; 1733. Le fils de Dieu né de tou te
quel est leur sort dans l'autre vie, éternité, c'est le divin vrai dans le
H13. . ciel, 2628, 2798, '2803,3195, 3704.
FILS, Filius, 4'89,491,533, H47, Le Seigneur quant au divin humain
2623, 2803, 2813, 3373, 370h. Le est appelé fils de Dieu et fils uni­
fils est le vrai, 2623. C'est le ration. que; monl1'é, 2628. Le Seigneur
FI FI 363
est appelé, quant à l'homme ex­ fections du vrai, par conséquent les
terne, relativement à Jéhovah, fils vrais, 489, ,568, 1.226, 2231, 2232,
de Dieu, et relativement à sa mère, 3907,9199,9807,10402. Les fils
fils de l'homme, 1733. Par le fils sont les vrais et les doctrinaux,
de l'homme le Seigneur entendait !Jf39, 491, 533, H47; et aussi les
le vrai même, et pal' le fils de Dieu doctl'inaux faux, 11h7. Les fils sont
le bien même, qui appartinrent à les vrais, et les filles les biens, 489,
son essence humaine quand elle fut h90, 1191; voit' FILLES. Les fils sign.
faite divine, 2159. Le divin vrai les affections du vrai, par consé­
dans le Seignem', c'est ce qui est quent les vrais, h89, h91, 533,
appelé fils de l'homme, et le divin 2623, 3373, h257, 8649, 9807. Les
bien dans le Seigneur ce qui est ap­ fils, dans le sens spirituel, sont
pelé fils de Dieu; le Seigneur dit ceux qui naissent de nonveau par
plusieurs fois du fils de l'homme le Seigneur, ainsi ceux qui sont
qu'il doit souffrir, mais il ne le dit dans les vrais d'après le bien, et
jamais du fils de Dieu, 2813. L'hom­ abstractivement ces vrais, 9807.
me spirituel qui est l'image du Sei­ Les fils du royaume sign. ceux qui
gneur est appelé par lui fils de lu­ son t dans les biens et dans les vrais
mièl'e; mais l'homme céleste, qui par le Seigneur, 3373. Les fils des
est la ressemblance, est appelé fils fils sont les dérivés, 6583, 658h.
de Dieu, 51. Les fils de la troisième et de la qua­
Fils de ,fhornme, 49, 264, 980, !l'ième génération, ce sont les faux
2813,2814,4060,4809,8127,8281, en longue série, et leur conjonc­
980,7, 9861i, 10053; voir F'II.s DE tion, 8877; ce sont les faux et par
DIEU. Le fils de l'homme, dans le suite les maux; il/us17'é, 1.062h.
sens interne de la Parole, est le Les fils du peuple sont ceux qui
Seigneur quant au divin vrai; ainsi, d'abord ont été initiés dans les
c'est le divin vrai qui procède du vrais, 29h7. Les fils sont les vrais
seigneur, /1809. Il Quand viendra et le fils de l'homme est le divin
le fils de l'homme dans sa gloire, Il Hai; monll'é, 9807. Les fils sont
- Matth, XXV. 31, - sign. quand les biens du vrai, 86h9. Les fils
apparattra le divin vrai dans sa lu­ sign, les vrais intérieurs de la foi,
mière, ce qui arrive pour chaque 8571. Ils sign. les sensuels, 4009.
homme quand il meurt, h809. Le Les fils ne subissent pis la peine
fils de l'homme est le divin vrai des iniquités de leurs pères, 8876.
procédant du Seigneur, 2159,2803, Fils de Jacob (les) sign. toutes
2813, 3704, 7!l99. Le fils de l'hom­ les choses de la foi, 4688. Ils sign.
me est le vrai divin qui a pu être les communs de la foi et de la cha­
tenté; montré, 2813, 281.h. Est ap­ rité, 4503, 6335; les vrais de l'é­
pelé fils de l'homme dans la Parole glise dans le naturel, 5641, 5882,
le vrai qui provient du bien,h287,{. 6070; les vrais et les biens de l'é­
Est appelé fils de l'homme le vrai glise dans le naturel, 6339; les
rationnel, tel qu'il est dans les an­ vrais spirituels dans le naturel,
ges, consistan t dans les apparences 5951; toutes les' choses qui sont
du vrai; mais avant la glorification, dans le divin naturel du Seigneur,
28i4. 4610. Les deux fils. de Hachel sign.
FILS, Filii. Les fils sign. les af­ les vrais de l'église intel'oe, 5409;
364- Ft F.J.

eL les dix aulres fils de Jacob sign. l'homme, 6934 à 6938. La fin; ce
les vrais de l'église externe, 5409, qu'elle esl;elle faill'homme,10284.
5680. Les deux fils de Ruben siyn. La fin fail l'homme, et telle esl la
la doclrine du vrai el la doclrine fin, lei est l'homme, par consé­
du bien, 5542. quent lei esll'humain qu'il a après
Fils d'Israël (les) sign. les biens la mort,..405l&. Il en est de la fin
et les vrais dans le nalure), 6451, par rapp'orl à la cause comme de la
9846. Ils sign. ceux qui sont de l'é­ cause par rapporl à l'effet, 57H.
glise spirituelle, 6865, 7235, 7784, La fin est l'intime de la vie, 3570,
8018. Ils sign. les vrais spirituels 1.0272. La ·fin délermine les actions,
dans le naturel, S'M4; l'église re­ el Jeur donne la qualilé, 8002,
présenlative, 9ltôa; le royaume :10336. Une fin n'est !)oinl une fin
spirituel du Seigneur, 72:15; VOil', du bien, si le divin qui procède du
en outre, 5l114, 595:1, 7439, 7500, seigneur n'est point en elle, 571:1..
8794, 8987,'10153, :102:L7; 10683, La fin qui est l'amour de soi en­
:10692, :1.0698. flamme la lueur natUl'elle, et éleint
Fils du Seigneur, :1.226, :1799, la lumière céleste, 3769. La fin se
2658, 0496. Fils des dieux, 4402. revêl de choses qui lui conviennent
Fils de lumière, 5:1.. Fils du l'ai, pour se fixer comme cause dans
!l763, 9372, 9807. Fils des sages, une sphère inférieure, et ensuite
des l'ois de l'antiquité, 7296. Fils pour se fixer comme effel dans· une
de l'orient, :1.250,3762. Fils de l'É­ sphère encore plus inférieure; et
gypte, 890la. Fils de Schem, de Ja­ lorsque par la cause la fin devient
pheLh, de Cham, :1227. Fils d'A· effel, elle devient visible ou se ma­
braham, 264, 4206. Fils d'Aharon, nifeste devanl les yeux, 57H. La
9375, 9946. Fils de Lévi, 3875, fin est le tout dans la cause et dans
8189. Fils de Benjamin, 4592. Fils l'effel; c'est de là que la fin rend
du peuple, 2947. Fils des noces, l'honime heureux ou malheureux,
l1434, 9182. 3562. La fin es.t comme l'àme de la
FILS (les peliLs-), Nepotes, elles cause el comme sa vie; elle est
arrière-petits-fils naissent avec le aussi l'àme et la vie de J'effet; il­
caractère de l'aïeul et du bisaleul; lustré, :10076. La fin ou l'inlention
d'où vient cela? 6716. qualifie loule action, 4839. Si la fin
FIN, Filtis. Voil' CAUSE, EFFET. ou l'inlention esl bonne, la vie elle­
La fin est ce qui règne dans cha­ même est bonne, quoiqu'il semble
cune des choses que l'homme pense aulrement à l'exlérieur, 4839.
et fait, :1.317. La fin est l'amour de Telle est la fin, telles sont la sa­
l'homme, cal' r.hacun a pour fin ce gesse, l'inleHigence el la science;
qu'il aime, 6935. Avoir pour fin, si la fin esl pour le bien réel, il y a
c'esl aimer pal' dessus toutes cho­ sagesse, intelligence et science dans
ses, 7818. Avoir pour fin, c'est ai­ leUl' sens propre; ..mais si la fin esl
mer quelque chose de préférence à pour le bien de l'amour de soi et du
toul, et cela règne universellemenl monde, il n'y a ni sagesse, ni inlel­
et constilue la 'lié intérieure; illus­ ligence, ni science, :1.0331. Toutes
ln!, 5949. Où est la fin, là esl lé choses dans l'homme, et aussi lou­
premier, 6936. De la fin dépendent les choses dans la nalure, se suc­
loules choses, parce qu'elle fait cèdent comme. In fin, la cause el
FI FI 365
l'eft'el; illustré, 513L Parloul il amour el de la '1lisél'icorde du Sei·
faul qu'il y ail une fin, une cause gneur est la félicité des bons, et la
el un eITel; la fin doil êlre l'intime, 'répression el en même temps ('a­
la cause le moyen, el l'effet le der­ mendemenl des méchanls, 8700.
nier, pour que la chose soit com­ Toul l'univers, avec ses myriades
plète; illustré, 9825. Chez l'hom­ d'étoiles et de Il'rres, est seulement
me, la fin même esl la volonté, la un moyen pour une fih, et celle
cause la plus proche pal' laquelle fin est le ciel angélique formé avec
sa volonté produit l'eITel esl son le genre humain, 6698, 9441. Il Y
entendement, et l'effet qui est pro­ en a qui n'ont aucune fin d'usagej
duil est dans le corps, ainsi appar­ mais qui ont pour fin les voluptés
tient au corps; illustré, 10076. et les amitiés, 4054. D'une société
Dans la fin on connaît quel est l'a­ d'esprits qui oilt une même fin,
mour, et quelle eslla vie de l'hom­ Imais qui parlent différemmenl et
me, 3796. La fin est dans le ration­ agissent différemment l'un de l'au­
nel, el là comme âme, dont le corps Ire, MM. La fin, lorsque c'est le
pour ainsi dire vient du naturel, bout de la lerre, sign. peu, 2936.
'3570. Selon la fin, toules les cho­ , Fins. Les fins ne sont autre chose
ses qui son lau-dessous conespon­ que les amoUl's, car les choses qu'on
dent d'une manière convenable, aime, on les a pour fins, 3646. Les
3565. La fin peut être la même, et fins de la vie son.tla vie elle-même,
les langages différents, 5189. 5660, f. Les fins font la vie spiri­
On doit avoit' pour fin les choses luelle de l'homme, 8995. La vie in­
essentielles, et non les instrumen­ flue uniquemenl dans les fins, car
tales; illustré, 5948. Les choses es­ les fins sont les amours, et la vie
sentielles périssenl en tant que l'on qui influe est variée selon les lins,
a pour fin les instrumentales; i/Lus­ 1909. Le Seigneur et les a!lges ne
t1'l!, 5949. La fin règne universel· regardenl que les fins, 1317,1645,{.
lement, el esl par suite dans toull'S Les fins sont les amours d'après
les choses de la pensée el de la vo­ lesquels on peut savoir quel est
lonté, 6571; el l'homme esl Ici l'homme, 1317, 15tl8, 1571. Les
qu'esl sa fin; illustré, 6571. Taules fins montrenl quel e~t l'homme;
choses sont lenues en connexion el les fins bonnes, qu'il e.~t dans le
en forme, par cela qu'elles regar­ ciel; les fins mauvaises, qu'il est
denl une seule fin, 9828, el que dans l'enfer, 3570. Les fins mon­
celte fin esl le Seigneur, 9828. Si daines sont les profils, et les fins
les amours de soi el du monde sonl corpore\lessont les honneurs,899o~'
pOUl' moyens afin de servil' le Sei· Les fins ne sont point changées, à
gneur el le prochain, el non pour moins que les élàls ne le soient,
fin, Ils sool bons, 7819, 7820. La 1318. L'homme esl homme selon
fin elle-même, pour laquelle on agil, les fins, 4054, f. Ce sonl -les fins
fait l'homme, 6937. La fin de la ré­ qui constituent l'esprit de l'hom­
génération est que l'homme interne me, 3425. Les fins influent du vo­
ou spirituel commande, el que lontaire dans l'intellectuel, et font
l'homme exlel'De ou nalurel serve, la "ie de la pensée, 3619. Les fins
911, 913. La fin de l'ordre esl la déterminenl loutl'S les choses chei'
salvation, 7296. La fin du divin l'homine et les meltent en ordl'e;
366 FI FL
les fins bonnes, selon la forme du idée de l'infini, 72H. Le fini ne
ciel, et les fins mauvaises, selon la saisit pas l'infini, 4642. Voir IN­
forme de l'enfer, lJi04. Comment FINI.
les fins montrent ce que c'est qu'ê­ FIN LIN, Byssus. Le fin lin est le
tre dans les externes, et ce que vrai d'origine céleste, 5319, 91!69,
c'est q,u'êlre dans les internes i il­ 9596, 9nl!, 991!2. Les vêtements
lustré par la nOlll'riLure du corps de fin lin sont les vrais d'après le
el par la nourrilure de l'âme, 4459. bien, 5319; raison de cela; on la
Les fins son t représen lées par voil expliquée, 5319; voil' aussi
les principes des fibres, les pensées N° 91!69, où le lin de byssus est le
qui en dérivent le son t pal' les fi­ vrai d'après le ciel céleste. Le fin
bres, et les acUons par les nerfs, lin, - Ézéch. XVI. 10, - sign. les
5189, f. Les bêtes onl des fins na­ vrais naturels, 5319. Le fin lin est
turelles, el les hommes qui ont le représen la tif ex terne du vrai pro­
seulement des fins naturelles onl cédant du divin, 5319. Le fin lin
peu de vie, et ne savent pas ce tissu sign. l'intellectuel, 974!J.
qu'est la vie, 3646, 3647. Les fins FIRlIAMEl'iT. Voir CIEL ASTRAL.
sont perçues par les anges seuls, Pal' le ciel visible les anciens en­
4802. Le langage des anges a pour tendaien tle ciel angélique; les silll­
idées les fins et les usages, 1645. pies croyaient même que là était la
Le ciel est dans la sphère et dans demeure des anges, et qu'en haut
la perception des fins, 4633. Dans aussi, comme p!usprès du soleil et
le ciel règne la sphère des fins qui des étoiles, était la lumière céleste
sont les usages pal' le Seigneur, elle-même, 8761!. Firmament ou
4054. Le royaume du Seigneur est étendue (expansum), - Gen. 1. 6,
le royaume des fins et des usages; - sign. l'homme in terne, 21!.
expédcnce, 3645. Toutes les cho­ FISSURE, FisSIl7'a. Voir FENTE.
ses dans la nalure onl élé disposées Les fissures des rochers,- És. VII.
en ordre et en série selon les fins, 19, - sont les vrais de la foi dans
4104; cela vient du monde spiri­ l'obscur, parce qu'ils ont été éloi·
luel, c'esl-à-dire, du ciel, parce gnés de la lumière du ciel, 9331..
que là règnenl les fins, qui sonlles )~LA)IBEAU. Voir LAMPE. Les lam­
nsages, 1!54, 696,1103, 361!5, 4054, pes avec les flamheaux sign. les vé­
7038. Celui qui loul;ne les fins vers rités qui brillent d'après le bien,
soi-même se lourne vers l'enfer, 1!638, 7072, 95118, 9783. La vraie
mais celui qui tourne les fins de soi doctrine est un flambeau pour ceux
vers le prochai n se tourne vers le qui lisent la Parole, 101100.
ciel, 6938. AU,lant on désire les FLAMME, Flamma. Le feu ('st le
fins, autant on aime les m03'ens, divin amour du Seigneur et la flam­
9365. Voir MOYENS. me aussi; puis, la flamme est le di­
FINI, Finitum. Enlre le fini et vin vrai procédant du divin bien du
l'infini il n'existe pas de comparai­ Seigneur; mont. 6832. La flamme,
son, 1!295. Il n'exisle point de l'ap­ dans le sens opposé, ce sont les
port enlre l'infini et le fini, mais amours impurs; rnont1'é, 6832. La
néanmoins il y a communication flamme est l'essentiel de la chaleur
d'après la toute-puissance divine, et de la lumière, car la chaleur et
2572. Le fini ne peut pas avoir une la lumière en proviennent, 365. La
FL FL 367
flamme sign. le bien spirituel, el dités el leurs persuasions, 309.
la lumière qui en procède sign. le Quand les amours de soi ct du
vrai d'après ce bien, 3222, 6272, monde éprouvenl de l'opposition,
6832. La flamme du soleil spirituel Je feu alors s'élance de la volonté
n'esl aulre que le divin amour, de l'homme dans l'intellectuel, el y
6645, 6832. 'l'oule chareur célesle conçoil la flamme qui esl appelée
elloule chaleur spirituelle, ou loul colère; illUSll'é, 9144. La lumière
amour el loule charité, esl perçue dans le ciel intime est enflammée,
dans le ciel dans la forlDe extel'lle parc~ qu'on y est dans le bien, mais
comme une flamme qui procède du dans le ciel moyen elle esl d'un
soleil, 3862. La flamme sans la lu­ blanc éclalant, parce qu'on y esl
mière n'est pas vue" el la lumière dans le vrai, 9570. Vue d'un objet
sans la flamme n'existe pas; de enflammé de diverses couleurs, par
même le bien sans le vrai n'esl pas lequel était signifié l'amour céleste,
vu, el le vrai sans le bien n'exisle 7620, 7621, 7622.
pas, 9637. Le divin bien même esl FLA TT E RIE, Assentatio. D'où
en soi une flamme infinie d'ardeur, viennent les flaLleries, ,5388.
c'est-à-dire,d'amour, flamme qu'au­ FLATTEURS, Assentatol'cs. Chez
cun ange du ciel ne pourrail soute­ les flatteurs l'entendement el la vo­
nir, cal' il serait consumé, comme lonté ne font pas un; combien leur
l'homme le serail si la flamme du étal a été' perverti, 4327, 4799,
soleil le louchail sans être lempé­ 9075. La sphère des flatteurs ou
rée pal' des intermédiaires, 8760. courtisans introduit une lorpeur
La flamme esl le divin bien, el la Il pour les choses sérieuses et pour
lumière qui procède de la flamme les biens, 1509. Des flalleurs avec
el qui l'en loure, et ainsi la recou­ intention de !Juil'e, 5388.
vre, est le divin vrai; la flam me F LÈ CHE s, Sagittx. Les traits,
même n'apparall pas dans le ciel, flèches ou javelots, sign. les doc­
il n'apparall que la lumière, qui trinaux d'après lesquels el avec les­
esl ainsi perçue comme chaleur, quels combattent ceux surtout qui
chaleur qui esl l'amour, 8764. La sont spirituels, et qui, il cause de
flamme du soleil correspond à l'a­ cela, furenl anciennement appelés
mour du Seigneur envers tout le tireurs d'arc, 2686, 2709. Dans le
genre humain, 5377. Dans la Pa­ sens opposé, les flèches sign. les
role, les flammes sign. les biens doctrinaux faux, et ceux qui sont
qui appartiennent à l'amour, 3222. dans les faux, 2709.
Les bons amours sont représentés Fl,tCHIR l.t:S GENOUX sign. l'ado­
par des flam mes, el les vérités pal' ration; pourquoi? 5323. Voir GE­
des lumières, 3222. Le bien est NOV, GtNUI'LEXION.
comme une petite flamme qui FLEGME VISQUEUX. Quels sont les
donne de la lumière et éclaire, el esprils qui cOlTespolldellt à ce fleg­
il fait que l'homme voit les vrais, me, 572[1.
les perçoit el les croil, 5816. La FLEUH, Flos. Les fleurs d'arbres
flamme de feu sign. l'amour divin, représentenll'état avanlla régéné­
6832. La flamme du glaive qui se ration, 5H6. Ce sonl les scientifi­
lourne, - Gen. III. 24, - sign. le ques du vrai; illust. et mont. 9553.
propre amour avec ses folles cupi- Les fleurs sign. les choses qui ap.
368 FL FL
parliennel1t à la sagesse,' 5U5. Les 1866. tes grands fleuves' élliient

lIeurs SUi' les parois du temple si­ les limites )11'emières! et dernil!res

gnifiaienl l'inlelligence qui appar­ de la terre de can'a'an, 41'16. Le

licol au vrai pr0cédant du Sei­ fleuve ngn. une lImite, 5196, 5197.

gneUl', 8369~ D!l'IlS le monde spi ri­ Le Nil; fleuve d'Ég~ple, sirin. les,

luel, il 'l a des f1eUl's de tant de sensuels SOÙ01'is à hl' parlie inlellec­

genres et d'espèces, que celles qui luelle, 6196. Le' fleuve d'Égypl'eJ

sont sur la tene t'nlière sont res­ est le faux; mont1'é, 66~3. Le f1eu­

peclivemenlen pe'HI nombre, 4528; ve de dcsolaLiElDs,- És. VII. 19,­

toutes ces' fleurs y brillent d'une' sign. la fausselé régnanl pal'Iout,

splendeur incompréhensible, 4529ï 9331.


dans chacune de ces fleurs, il y a; Ceux qui soill dans le fleuve de·
quelque chose de l'inlelligence el la Providence sonl conlinuellement
de la sagesse qui apparliennent aUI 1 por'lés vers les cl)(~ses heureuses;
vrai el au bien, 452~. Les sphères de quelque manière que les 'moyens
de la charilé et de la fol, lorsqu'elles j se manifestenl; et ceux-là 'sont danS!
sonl perçlJes COlOme odeurs, son~ le f1eu.ve de la Pl'ovid'enée, qui: se
ll'ès"délicieuses; ce sonl des odeurs confienl au dh'ill, el lui allril~uent'
1

comnie celles dés fleurs avec une' Iloutes choses; illustnJ, 8478~ Au­
variété indéfinie, 5'1:1.5. tant quelqu'un est dans le fleuve'
FLEUR DE FA;RINE, Similago. Ide'la Providence, aulant il esl dans
Voir FARINE. La fleur d~ farine et "etal de paix; el aUlant. quelqU'un
la farine, c'est le vrai d'après lei est dans l'état de paix d~après le
bien; 9995; et, clans le sens oppo­ men de hi foi, autanl il est dans la
sé, c'est le vrai falsifié, 10303. Providence divine, 8478:
l"LEURIR, FloreJ'e. Dans l'état l"LORAISON (la) représenle le se­
avant la régénération, l'homme, il jCond état de la renaissance de
la ressemblance d'uIl arbre, flenrit l'homme, ou l'éta'" le plus près
d'après le bien de l'intelligence el avant la régénération, 5H6. La'
de la sagesse, c'esl-à-dire, qu'il est floraison' avanl! le fruit ctlrrespond
dans uue allégresse el une béaulé chez l'homme à l'étal de cel âge Oil'
intérieures, parce qu'alors il est en. le conjngal enlre dans le' menlal
effort pour implanler les biens de (animus) elle réjouil, ainsi qilalid
l'inlelligence et de la sagesse dans Ile vrai esl conjoinl au bien, 10185.
la vie, c'esl-à-dire, pOUl' faire des FLors. Par le retentissemenl de
fruits, 5H6. lIa mer el des f10!S,- Imc, XXI. 25,
FLEUVE. Les,f1euves .Hgn. l'intel­ - il n'esl signifié autre chose que
ligence, 305'1. Les eaux el les f1eu­ les hérésies et les controverses qui,
ves sont décrits lorsqu'il s'agit de dans le commun an dedans de l'é­
jardins et de planlalious, parce que ,glise el dans le particulier chez
les jardins signifient les choses qui chacun, feront un bruit parei'l,
appartiennent à la sagesse, 2702. 12120 . Les flots de la mer,- Jérém.
Le fleuve du jardin d'Éden est la LI. 42, - sont le's raisonnemenls'
sagesse, lOS, 109. Le fleuve d'~- qui proviennent des scientifiques,
gypte est-l'extenslon des spirituels; et par suile les négalions, 9155.
ct le fleuve de Phralh ou d'Eu­ 1 FLUCTUATION, Fluctualio. Les
phrale est l'exlension des célestes, f1uclualions' sonl des doutes el des
FO Fo 369
obseurilés au sujet des vrais et des l'amour est la vie de la foi, 3863.
biens, 85!. Quand la ten tation esl La foi,n'est autre chose que la for­
terminée, il y a fluctuation entre le me de ln charité, 3122. La foi esl
vrai el le faux, 848, 857. Les fluc­ l'externe de la charilé, 3868. te
tualions de l'homme de l'église tout de la foi vient du Seigneur,
Noachique sont décriles, - Gen. lJ15:1. La foi tient sa vie de l'amour,
Vil. 17, 18, - pal' les eaux qui 9050. La foi sans la charité est un
s'al',crurent et soulevèrent l'arche, corps sans Î1me, 535:1. La foi est
788,789. une affection interne qui consiste
FLUER, Fitle1'e. Les pensées des en ce qu'on veut de cœur savoir ce
anges fluent, en un instanl, à une que c'est que le vrai, et ce que c'est
grande dislance selon la fOl'me du que le bien; el cela, non pour la
ciel, qui est admirable el infini­ doctrine comme fin, mais pour la
ment parfaite, 6607. vie, 803lJ. La foi est spirituelle, par
FLUIDES. Purifications des Ouides conséquent la foi n'est la foi, qu'au­
dans le corps, 5173. Esprils erranls tant qu'elle est dans l'homme in­
el comparés à des fluides dans le terne, 15%, 3987, 8M3. La foi, qui
corps humain, qui de l'estomac s'é­ est la foi, est dans son essence la
lèven t parfois dans la lête, parfois charité, 2228, 2839, 3180, 9783.
autre parI, el se portent d'un lieu Par la foi on entend le vrai qui ap­
à un autre, :138'1. partient à la doctrine; celte foi est
FLUIDITÉ (la) et le charme du la foi apostolique; combien il en
langage des esprils, qui tiennenl le est peu qui sachent que la foi est la
milieu entl'e les célesles el les spi­ confiance ou l'assurance, el parmi
rituels, viennenl de ce que le bien eux combien il en e~l peu qui sa­
célesle esl tel dans leurs idées, et chent que la confiance n'est dO\1­
de ce qu'il n'y a aucune opposition née que dans la vie de la clJarilé,
enlre le langage et la pensée, 1759. 3868, {. La foi vit d'après la cha­
FLux, Fil/Xl/S. Celui qui est lonr­ rité, ou le vrai vit d'aprèS le bien,
menlé du flux, - II Sam. III. 29, elle bien a sa forme, ainsi sa qua­
- sign. la profanation du bien de lité par les vrais; illusl1'é pal' la fi·
l'amollI', 9014. bi'e dans laquelle est l'esprit, ct pal'
FœTus provenant du légitime ou le vaisseau dans lequel est le sang,
céleste mariage, qui est celui du . 915ft, La foi ne del'ient jamais foi
bien el du vrai, 3186. avant'que l'homme l'cuille les cho­
FOI, Fides. Ce que c'esl que la ses qui appartiennent il la foi, cl
charité ella foi, 8033 à 8037; voiJ' que d'après le vouloir il les l'tisse,
CHARITÉ. La foi est la lumière qui 922ll. La foi et la conscience sonl
vienl du Seigneur comme Soleil du inséparables, 2325. La foi ne peul
ciel, 7083; elle eslla lumière de la exister que dans la charilé; si elle
vie, 7625. La foi sans l'amour esl n'esl pas dans 1a charité, ce qui esl
comme la lumière sans la chaleur, dans la foi n'esl pas le bien, 2261,
telle qu'('st la lumière de l'hiver; 4368. La foi ne peut jamais être
et la foi avec l'amolli' est COlOme la donnée sans la charité, 73lJ2, {. La
lumière avec la chaleur, lelle qu'est foi est ['exlerne de la charité, et la
la lumière du printemps, 70Sll, charilé eslTintel'llc de la foi, 3868:
7625. La foi est l'œil de l'amour, et La foi'n'exisle nulle part, si ce n'est
1. 24.
370 FO FO
où il Ya la charité, 654. La charité son, on peut savoir que le bien est
réelle n'est que dans la foi, et la au premier rang, de même la cha­
foi réelle n'est que dans la charité, rité, et que le vrai est au second,
2839. La foi est nulle, si elle ne de même la foi, 6273. Le bien, par
vient de l'amour et, de la charité, conséquent la charilé, est en actua­
724. La foi est la foi de la charilé, lité au premier rang, ou la pre­
1608. Il n'y a aucnne foi chez ceux mière chose de l'église; et le vrai,
qui sont dans le mal, mais il y a par conséquent la foi, est au second
seul~ment la science des choses qui rang, ou la seconde chose de l'é­
appartiennenl à la foi, 7577, 7766, glise, quoiqu'il ilPparaisse autre­
7778. Les choses qui apparliennent ment,3324, 3325,3330,3336,3696,
à la foi ne dowent pas êlre éteinles, 3539,3568,3556,3570,3576,3603,
si ce n'esl après une pleine inlui­ 370t, 3995, 6337, 4601,6925,4926,
lion, 9039. 6928, 4930, 535t, 6256,6269,6272,
Le principal de la foi, c'est de 6273, 8M2, 8080, :l.oHo. Chez les
croire que tout salul vienl du Sei­ anciens aussi on a discuté, au sujet
gneur; montré, 2343. POUl' rece­ de la première chose ou du pre­
voir la foi, il faul avant toul recon­ mier-né de l'église, si c'est la foi ou
naUre que le Seigneur esl le Sau­ si c'est la charil~, 367,2635,3326.
veur du monde; montré, t0083. La charilé doit dominer sur la foi,
Personne ne peut avoir la foi, à et non vice ve7'sd, 363, 3au.
moins d'être dans la charilé; mon­ La foi est scientifique, intellec­
tl'é, 2343, 2349. La vie de la foi, tuelle et salviflque, 30. Autre chose
c'est l'amour envers le Seigneur et est de savoir, autre chose de recon­
la charilé à l'égard du prochain; nallre, ~t autre chose d'avoir la foi,
montl'é, 2343. La foi ne peut pas 896, 43:1.9, 5666 (bis). Il n'y a au­
être reçue pal' d'aulres que ceux cune salvalion par la foi, mais il y
qui sonl dans le bien, 2343. La foi a sai va lion par la vie selon les vrais
ne vit pas chez l'homme quand de la foi; celle vie est la charité,
seulemenl il sail et pense les cho­ 379, 389, 2228, 6663, 672:1.. Il Ya
ses qui apparliennenl à la foi, mais les scientifiques de la foi, les ra­
elle vit quand il les veut, el que lionnels de la foi, et les spirituels
d'après le vouloir il les fait, 9224. de la foi, 25O!J, 8078. Croire que la
Il n'y a aucune foi chez ceux qui Parole est la doctrine des vérités
confessent la foi d'après la doctrine célestes et spiriluelles, et croire ces
el ne vivent pas la vie de la foi, vérilés, c'esl avoir la foi, et cela est
3865,7766,7778,7790,7950,8094. signifié par croire dans le sens spi­
Tou les les choses de la foi c.onflr" rituel, 6970. Si le Seigneur a si
ment celles qni appartiennent à l'a­ souvent interrogé sur la foi, quand
mour et à la charité, 4104. L'en­ il guérissait des malades, c'est parce
tendement est le récipient de la que la première de toutes les cho­
foi, et la volon lé le récipient de l'a­ ses est la reconnaissance du Sei­
mour, 7178, 10122, 10367. gneur, et qU'à lui appartient le
D'après divers raisonnements il pouvoir; mont1'é, :1.0083. La foi est
semble que la foi soit antérieure à le luminaire moindl'e, etl'amonr le
la charité, mais c'est une illusion, luminaire grand, 30 à 38. Lafoi est
33211. Par la seule lueur de la rai· comparée à la Duit, 709.
\
FO FO 37t
Les anges du royaume Célesle du 5835, 9638. Par là il y a eonjonc­
seigneur ne savent pas ce que c'est ,tion du vrai de la foi et du bien de
que la foi, tellement qu'ils n'en la charité; snI' cette conjonction,
prononcent pas même le nom; mais voir 3834,4096,4097,4301,4345,
les anges du royaume spirituel du 4353, 4364, 4368, 5365, 7623 à
seigneur parlent de la foi, parce 7627, 7752 à 7762, 8530, 9258,
qu'ils raisonnent sur les vrais, 202, 10555. Leur conjonction est com·
283,337,2715, 3246, 4448, 9166, me un mariage, 1904, 2173, 2508.
10786. Les anges, dans Je royaume Quel est l'homme quand la charité
céleste du Seigneur, disent seule­ et la foi sont conjointes, et quel il
ment : Oui, oui-; ou : Non, non; est quand elles ne sont pas con.
mais les anges du royaume spiri­ jointes, 7623 à 7627. Le bien el le
tuel du Seigneur raisonnent ,pour vrai, et aussi J'amour et la foi dojo
décider si la chose est ainsi ou ven t être conjoin ts, pour, qu'ils
n'est pas ainsi, quand ils conver­ soient quelque chose; illustré,
sent sur les vrais spirituels qui ap­ 10555. Si la foi n'est point con­
partiennent à la foi, 2715, 3246, jointe au bien, ou elle devient nulle,
4448, 9166, 10786. Si les anges ou elle est conjointe au mal; de là,
célestes sont tels, c'est parce qu'ils la profanation, 6348.
mettent aussitôt dans la vie les Foi sépa7'ée d'avec la charité.
vl'ais de la foi, et non dans la mé­ La foi seule sans la charité est
moire, comme les anges spirituels; morte; erreur de J'église, 5351. La
et les anges célestes sont par suite foi sans la charité esl quelque chose
dans la perception de toutes les d'impur, 3870. La foi séparée d'a­
choses qui appartiennent à la foi, vec la charité est une foi nulle,
202,585,597,607,784,1121,1387, 1162,1176,2417,7039. La foi sé­
1398,1442,1919,5113,5897,6367, parée d'avec la charité est comme
7680,7877,8521,8780,9936,9905, la lumière de J'hiver, dans laquelle
10124. toutes les choses de la tene sont
Foi umjointe avec la charité, engourdies, sans que ni moisson,
La conjonction de la charité et de ni fleur, ni fruit y soit produit,
la foi se fait dans les intérieurs de mais la foi avec la charité est com­
l'homme, et ,le bien y adopte le me la lumière du printemps et de,
vrai, 7757. La foi se conjoint à la rété dans laquelle tout fleurit et
charite, par cela qu'elle veut faire toul est produit, 2231, 31!16, 3412
le bien, 8034. Quand la foi a été et 3413. La lumière de l'hiver, qui
conjointe à la charité, elle est cha­ est celle de la foi séparée d'avec la
l'itë, 7758. Le bien est dans un per­ charité, est changée en d'épaisses
pétuel dési!' et par suite dans un ténèbres, quand la lumièreinfluedu
perpétuel effort de se conjoindre ciel; et ceux qui sonl.daus celle foi
avec les vrais; il cn est de même tombent alors dans l'aveuglemenl
de la charité à l'égard de la foi, el dans la stupidité, 3412, 3413,
9206, 9207, 9495. Le bien de la Ceux qui séparent la foi d'avec la
charité reconnalt son vrai de la foi, charité pal' la doctrine et pal' la vie
et le vrai de la foi reconnall son sont dans les ténèbres, ainsi dans
bien de la charité, 2429, 3101, l'ignorance du vrai et dans les faux,
3102,3161,3179,3180,4358,5807, car les IiUX sont les ténèbres,9186•.
372 FO FO
Ils se jettent dans les faux et pm' nOn la charité, ne peuvent, pas être
suite dans les maux, 3325, 809lt. dans le bien du l'l'ai; ainsi, ils ne
Erreurs et faux dans lesquels ils se sont point dans le ciel, ou conjoints
jettent, lt721, lt730, lt776, lt783, au seigneur, comme ceux qui sont
lt925, 8313, 8765, 922lt. La Parole dans le bien de la charité, 3lt59.
est close pOUl' eux, 3773, lt783, Ceux qui font le bien d'après la foi,
8780. Ils ne voient point et ne pè­ et non d'après la charité, sont plus
sent point lout ce que le Seigneur éloignés du Seigneur, 3lt63. Ceux
Il prononcé tant de fois sur l'amour qui ue sont pas dans la charité,
et la charité, et SUI' Icurs fruits ou mais qui sont seulement dans la
les biens en acte, 101.7, 3lli6. Com­ science des conna"tssances de la foi,
ment il faut entendre que la foi ne peuvent jamais voir dans la Pa­
sans la charité est damnée, 7766, role les intérieurs qui trailent de
7778. Ce qui en cst de la foi par l'amour et de la charité, 3lti6; ils
rapport à la charité, et quelle est la nient le sens interne, parce qu'ils
foi sans la charité j d'après divcrses fonl la foi l'essentiel de l'église el
comparaisons, 8530. appellent fruils de la foi le bien, et
Raison pOUl' laquelle on a séparé cependant l'amour envers le Sei­
la foi d'avec la charité et dit que la gneur est l'arbre de vie, la charilé
foi sanve, 2231. La charité sauve, et les bonnes œuvres sonL les fruits
mais non la foi sans la charité, 379, qui en procèdent, et la foi et les
389. Ceux qui sont dans la foi senle choses de la foi sont les feuilles,
nc peuvent pas savoir ce que c'est 3lt27, 9337. Les simples savent et
que le ciel, ni plusieurs autres cho­ reconnaissent ce que c'est que la
ses, lt766. Ceux qui sont dans la foi charité, mais non ce que c'est que
seule inlerprèlent de travers la Pa­ la foi seule, lt7lt1, !l75lt. Vrais de
l'ole; illllSll'é, lt783. Ceux qui sont la foi falsifiés au premier rang; ils
dans la foi seu le ne voien t que les consislGnt en cc que la foi sans la
choses qui confirment, quand ils charilé sauve, même à la dernière
Iisenl la Parole, et ils ne voient heure de la vie, 7779.
pas les aulres, 8780. Ceux qui éta­ Ceux qui séparen t la foi d'avec la
blissent la foi seule séparent le bien charité se jetten l dans les l'aux et
d'avec les vrais, et sont pal' consé­ dans les maux; et cela a été repré­
quent dans les ténèbres, 9186. On senté par Caïn qui tua Abel, par
a reconnu la foi seule, parce qu'on Cham eL Canaan, par Ruben, et pal'
n'a pas su qlle loutes les choses les Égypliens en ce que leurs pre­
dans l'univers se réfèren't au bien miers-nés ont été tués, 3325. La
ct au vrai, et que dans l'homme il foi séparée d'avec la charité, ou la
y a deux facultés, la volonté et J'en­ foi seule, est décrite par cain, pal'
tendement, 922lJ. Erreurs prove­ Cham, par Ruben, pal' Schiméon et
nan t de la foi seule, 922lt. La Pa­ Lévi, pal" les Égyptiens, par les Phi­
rolc est ouverte, quand l'amour el)­ listins, par Tyr et par Sidon, 8093.
l'crs le seigneur et la charité à l'é­ nans quelles erreurs lombent ceux
gard du prochain sont pris pour qui placent le salut dans la foi
principe essenlicl; mais elle est seule, et dans quel aveuglement ils
fermée, quand c'est la foi, 3773. sont, 8765. Ceux qui séparcnt la
ceux,qui font essentielle la foi, et foi d'avec la charité ne peuvent pas
FO FO 373
avoir la conscience, 1076, 1077. ter, de même la charité est l'être
ceux qui séparent la foi d'avec la de l'église, et la foi en est l'exister,
chal'ité croient que la foi est une 3049,3180, 4574, 5002, 9154. Il Y
pure pensée, et à peine une pen­ a église, non par les vrais seuls de
sée, tandis que c'est la reconnais­ la foi, mais pal' la charité, 5826. Il
sance de toutes les choses de la n'y a point église, si les vrais des
doctrine de la foi, et l'obéissance à , doctrinaux n'ont point été implan­
ces choses, 36. Les spiriluels sépa­ , tés dans le bien de la vie, 3310. Il
rent le divin d'avec le rationnel, au n'y a aucune église là où la charité
point de vouloir que l'on croie sim­ n'est pas reconnue pour l'essentiel
plement les choses qui appartien­ de l'église, 4766. La charité fait
nent à la foi, sans aucune intuition l'église, mais la foi séparée 011 le
rationnelle, 3394. Comme les spi­ dQctrinal ne la fait point, 809, 916,
rituels sont dans l'obscur,. c'est . 1798, 1799, 1834, 1844. L'église
pour cela qu'ils mettent la foi au 'n'est point chez l'homme, avant
premier rang, et le bien au se­ 1 que les vrais aient été implantés
cond, 6256. , dallS la vie, et ainsi soient devenus
Cenx qui ont professé la foi seule, le bien de la charité, 3310. La foi
et ont vécu la vie du mal, acceptent 1 pl'ise pour l'essentiel de l'église a
Jes faux dans l'autre vie, et ils in­ avec elle plusieurs erreurs dont il
festent les probes; ils sont spéciale­ est parlé, 4925. Ûne église qui corn·
ment entendus par Pharaon, quand mence pal' la foi n'a pas d'autre ré­
Pharaon représente ceux qui infes­ gulateur que l'entendement, mais
tent pal' les faux, 7317, 7502, 7545. celle qui commence pal' le bien a
ceux qui sont dans la foi seule ap­ pour régulateur la charité et le Sei­
paraissent dans la lumière, mais gneur, 4672. La très-ancienne église
dans une lumièl'e d'hiver, qui est , ne voulait pas entendre parler de la
changée en ténèbres, ainsi le mên­ , foi, M48; Voil' ÉGLISE. La doctrine
tal en stupeur, quand ils appro­ dàns les anciennes églises a été la
chent vers le ciel, 3fJ12, 31113. Ceux doctrine de la vie, c'est-à-dire, la
qui sont dans la foi senle et dans doctrine de la charité, et non la
la vie du mal infestent les probes doütrine de la foi séparée, 2385,
dans l'autre vie; ils sont aussi en­ 2417,3419,3420,4844,6628,7259
• tendus par les Égyptiens, 7097. , à 7262. Pour l'ancienne église, vé·
Ceux qui se sont persuadés que la rité était la même chose que foi
foi seule sauve, et cependant ont .pOul' la nouvelle, 4690. De plu­
mal vécn, infestent les probes dans sieurs églises il n'yen a qu'une,
l'autre vie au moyen des communs lorsque la charité est l'essentiel,
de la Parole., 7127. Oit habitent mais non quand c'est la foi, 2982.
dans l'autre vie ceux qui sont dans L'église pal' laps de temps se dé­
la foi seule, 8096, 8099; ils infes­ tourne de la charité vers la foi, el
tent les probes, 8096; ils sont dans enfin vers la foi seule, 4683. Dans
l'obscur; de plus, quels ils sont, les derniers temps il n'y a aucune
8313. foi, parce qu'il n'y a ancune chari­
I:'oi rtlativemcnt il l'église. De té, 1843. Que de bien il y anraH
même que le bien est l'être d'une dan,s.I'église, si la charité était mise
chose, et que le vl'ai en est l'exis- au premier rang, et la foi au second!
374 Fû F'Û
illustré, 6269. Mais que de mal, si Il faut commencer par les doctri­
la foi est mise au premier rang et naux de l'église, ensuite scruter la
la charité au second! 6272. Sur ce Parole d'après l'affection de savoir
que toutes les choses de l'église se le vrai, autrement tout vrai réel' ne
réfèrent à la charité et à la foi, et dépendrait que du sol et de la nais­
sur la conjonction de la foi avec la sance; ensuite il est permis de les
charité, voir 7752 à 7762. confirmer par les scien tifiques,60li7.
Foi relativement à l'homme. La Les doctrinaux sur la foi seule dé­
reconnaissance du vrai ne peut être truisen t la charité i illustré, 6353.
donnée, ni par conséquent la foi, à C'est le mal de la vie qui fait que la
moins que l'homme ne soit dans le foi seule est prise poU\' le principal;
bien, 226L La foi ne peut être don­ illust1'é, 809li. Quiconque est dans
née que dans sa vie, qui est ['amour la vie du mal ne peut être dans le
et la charité, 23li3, 23li9. Sont sau­ vrai de la foi i illustré, 7950. Ceux
vés ceux qui sont dans la foi, pour­ qui sont daps la vie du mal sont
vu que dans la foi il y ait le bien, conduits dans un grand nombre de
2M2. La foi qui n'est pas selon la faux,809li. Plusieurs erreurs d'après
vie périt, 2228. La connaissance des la doctrine sur la foi seule, 83:1.3,
doctrinaux de la foi ne fait rien, si Quand la foi dans les cœurs est
on n'a pas la charité, car les doc­ l'antécédent, le divin vrai est rejeté
trinaux ont la charité pour fin, 20li9, vers les inférieurs, li673. Chez ceux
2H.6.Lesdoctrinaux sur la foi seule qui ont pour principe que la foi seu­
détruisen t la charité, 6353, 809li. le sauve, les vrais eux-mêmes sont
11 n'y a aucune salvation par la foi, souillés par le faux du principe,
mais il ya salvation par la vie de la 2383; ils ne se laissent pas persua­
foi, qui est la charité, 2228. Ce ne der, parce que c'est contre le prin­
sont pas les vrais de la foi qui sau­ cipe, 2385. Sont sauvés ceux qui,
vent, mais ce sont les biens qui sOQt d'après la doctrine de leur église,
dans les vrais, 2261. La charité fait pensent que la foi sauve, s'ils font
le ciel chez l'homme, et la foi sans le juste à cause du juste et le bien
la charité ne le fait pas, 38:1.5,351.3, à cause du bien, car ainsi ils sont
358li, 9832, :l.07:lli, :1.07:1.5, :1.072:1., néanmoins dans le charité, 2!lli2,'
:l.072li. Tous dans le ciel sont consi­ 32li2, 3459,3li63, 7506,7507. Ceux
dérés d'après la charité, et non d'a­ qui font la foi l'essentiel, ce dont on .
près la foi, :1.258, :l.39li, 2363, li802, peut facilement être persuadé, et
A ceux qui ne sont pas dans la vraie qui néanmoins sont dans le bien de
foi ne sont point ouverts les inté­ la vie, sont dans le royaume spiri­
rieurs pour reconnaltre et croire, tuel du seigneur, 32li2. Ceux qui
30:1., 302, 303. Le vrai de la foi ne sont dans le bien de la charité re­
peut pas être reçu quand l'incré­ çoivent les vrais de la foi dans j'au­
dulité règne universellement, car tre vie, 20li9 i voir NATIONS. Ceux
elle pose des limites et empêche, qui sont dans l'amour envers le
3399. Dans les spirituels, le princi­ Seigneur et dans la charité à l'égard
pe doit être tiré des vrais de la foi, du prochain ne perdent rien durant
et non des scientifiques i s'il est tiré l'éternité, parce qu'ils sontconjoints
de ceux-ci, l'homme est conduit dans au seigneur; il en est autre'ment de
les faux, et dans les négatifs, 6047. ceux qui sont dans la foi séparée,
FO FO 375
7506, 7507. L'homme resle lei qu'a quand l'homme est régénéré, en­
été sa vie de la charité, et non tel trent avec le plaisir de l'affection,
qu'a été sa foi séparée, 8256. La parce qn'il aime à les faire; et ils
béatitude céleste influe du Seigneur sont reproduits avéc la même affe~
dans la cbarité, parce qu'elle influe tion, parce qu'ils sont cohérents,
dans la vie même de l'homme, mais 2484,2487,3040,3066,3074,3336,
non dans la foi sans la charité, 2363. 4018, 5893. Autant sont aimés les
Tous dans le ciel sont considérés vrais qui appartiennent à la foi, au­
d'après la charité, et nul ne l'est tant ils deviennent spirituels, 1594,
d'après la foi séparée, 1258, 1394. 3987. La conjonction du vrai de la
Le Seigneur et la foi en lui ne sont foi avec le bien (lans le rationnel se
point reçus dans l'aulre vie par fait par l'affection, 3024. Les vrais
d'autres que par ceux qui sont dans de la foi ne sont rien sans l'affection
la charité, 2343. du bien i illustré, 3849. Les vrais
Vrais de la Foi. La conjonction de la foi ne peuvent ètre acceptés
du seigneur avec l'homme se fait, ou conjoints au bien que chez ceux
non par la foi, mais par la vie selon qui sont dans le bien de la charité
les vrais qui appartiennent à la foi, et de l'amour; illustré, 4368. Les
9380, 10143, 10153, 10310, 10578, vrais de la foi d'après l'amour sont
10645, 10648. Le vrai de la foi vil vivants; sur ces vrais, 9841. Si le
d'après le bien de la charité, ainsi la vrai de la foi pal' le vouloir et le fai­
vie selon les vrais de la foi est la cha­ re ne devient pas le bien du vrai,
rité, 1589, 1947,3579,4070,4096, il n'est d'aucune utilité, et est dis­
4097,4736,4757,4884,5147,5928, sipé dans l'au~re vie, 5820. Les
9154, 9667, 9841, 10729. Ce que scientifiques et les vrais qu'on ne
c'est que le bien de la foi, et ce que croit pas sont rejetés vers les der­
c'est que le vrai de la foi i expliqué, niers, pal' conséquent sont infimes,
9229,9230. C'est l'entendement qui 5886. Les vrais de la foi apparais­
reçoit les vrais de la foi, et C'8llt la sent comme s'ils étaient acquis par
volonté qui reçoit le bien de la foi; l'homme; lorsque cependant ils sont
illust. 9300. Toute régénération se insinués et donnés par le Seigneur,
fai t par les vrais de la foi, 2046 i 5664 (bis) ; mais autre chose est de
mais les vrais de la foi sont implan­ savoir et autre chose est de croire
tés dans la charité pendant que les vrais de la foi; les plus méchants
l'homme est régénéré, 2189 i de là peuvent aussi savoir, 5664 (bis).
il est évident que l'homme estrégé­ Les méchants peuvent recevoir les
néré, lion par le vrai, mais pal' le vrais qui appartiennent à la foi; il­
bien du vrai, 2697. Il faut qu'il y lustré, 4180. De quelques-uns qui
ait les vrais de la foi pour que reçoivent les vrais de la foi, mais
l'homme puisse être régénéré, et il vivent mal; dans l'aulrevie, ils abu­
faut qu'ils entrent avec l'affection, sent des vrais de la foi pour domi­
puisqu'alors quand est reproduit le ner; il est décrit quels ils sont, 4802.
vrai de la foi, l'affection aussi est Plusieurs savants, qui étaient dans
reproduite, et vice versâ; illustré, les vrais de la foi, sont dans l'enfer,
5893. L'homme doit être régénéré tandis que d'autres qui n'étaient pas
par les vrais de la foi, et aussi être dans les vrais, et qui étaient dans
amendé, 9088. Les vrais de la foi, les faux, sont dans le ciel; la raison
3'W FO· Ii'O
de cela,c'esl que les premiers' n'é­ les rruits dela roi qui sauvent, mais
taient pas dans le bien; montl'é, ce n'est pas la foi, 4663.
9:192. Différence entre les vrais et Foi qui sauve ou salvifique. Elle
lçs biens de la foi de ceux qui dans est donnée par le Seigneur. et reste
l'église sont sauvés, et de ceux qui chez l'homme il é ternilé, 81!l8,
sont damnés; illusl1'é J 7506, 7507. 927ll,(. L'assUl'ance ou la confiance,
Différence entre vivre selon les pré­ qui dans un sens élevé est appelée
ceptes de la roi et vi vre selon les foi qui sauve, n'existe que chez cellX
préceptes de la charité,80:13. Faux qui sont dans le bien quallt à la vi,e,
doctrinaux d'après la foi seule; ainsi chez ceux qui sont ~ans la cha­
quelques-uns, 4721. Le bien spiri­ rité, 2982,4352,4683,4689,7762,
tuel ne peut être conjoint en ceux 8240,9239 à 9245. li en est peu qui
qui sont seulement dans les vrais de sacttenl ce que c'esl que celle con­
la foi et non dans le bien selon ces fiaii'cè, 3868, l1352. Ceux qui ronl
vrais, parce qu'ils sont comme des si,lvifique la foi seule exc\lsenL la
concubines, car en eux il n'y a pas vie du mal, el chez ceux qui sont
la conjonction du bien et du vrai; dans la vi,e du mal il n'y a aucune
et pourquoi? 898:1, 8983. Ceux qui foi, parce qu'il n'y a aUcune chari­
son t selllement dans les vrais de la té, 3865, 7766,.,7778, 7790, 7950,
l'oi, et non dans le bien selon ces 809i1. Ce sont _<:-S actes de la foi qui
vrais, sont daus les derniers du ciel, sauvent, 47,21. t-oi qui sauve ~elon
et consliluentlû peau du très-grand les savants, 92110. naisons pour les­
homme, 8080. ceux qui font le bien quelles on csltombé dans ce faux,
d'après l'obéissance de la foi, et nOn que la roi sauve; et comment en­
d'après l'affection de la charité, sont sllîle on se confirme, 4730. Si la foi
serviteurs par représentation, 8987, cogitative sauvait, tous seraientsau­
8988, 8991.. Les ablutiolls autrefois vés et introduils,dans le ciel; mais
etle baptême signifient la régénéra­ comme la vie fait obstacle, jls ne
tion pat' les vrais de la foi, 9088. peuvent pas, 2363, 10659. Aujour­
De la correspondance de la vue de d'hui on attribue le tout du salut il
l'œil et de la lumière avec les vrais la foi, et presque rien il la charité;
de la foi, 4523 à 4534. pourquoi? 9995. Ceux qui se sonl
Fruits de la Foi. Le fruit de la persuadés que la foi seule sauve
foi est la bonne œuvre, celle œuvre considèrent comme rien les œuv~es,
est la charité, celle-ci est l'amour quoiqu'ils les appellent fruits de la
envers le Seigneur, cet alllour est le roi, 7127. La confiance qui se dil <le
SeigneUJ', 1873. Les fruils de la foi la foi n'est pas la confiance, mais la
sont les fruits du bien qui appartient confiance vient de l'amour; et la
à l,'amour et à la charité, 3146. De confi"nce qu'on est sauvé pal' le mé­
même que la lumière sans la cha­ rite du seigneur, quelle qu'ait été
leur ne produit rien, de même le la v,ie, ne vienl pas du vrai, 7762.
vrai de la foi ne produit rien sans le La confiance appartient à l'amolli'
bien de la chaïité, 3146. Les fnlits, pal' la foi, 8240; voir CONFIANCE.
qui sont appelés fruits de la roi, sont Cenx qui sont dans la charité et
le principal, et le premier et le der­ dans l'amour envers le Seigneur o~t
nier, parce qu'ils sont la fini mono' la confiance, mais non ceux qui sont
tl'é, 9337. C'est la vie de la roi ou dans les ,amours de soi et du monde,
FO Fû 377
9241. La confiance n'est pas chez les honneurs et la renQlDmée d'ér,udi·
méchants dans les périls pour leur lion, 9364. Dans un plus fort per.­
vic, ni quand ils sont malades, quoi­ suasif sout cenx qui aspirent il de
qu'elle apparaisse y être, 92[12; ni grandes choses, et désirent beau­
la foi qui consiste il croire les vrais coup de choses, 9365; mais ils
qui sont de Dieu, 92113. La confian­ croient, quand ils sont dans le feu
ce ou foi envers le Seigneur est ex­ de l'amour de soi et du monde; et
posee, 92[lll. Ceux-là seuls sont dans autrement ils ne croient point, mais
la foi qui vivent selon les préceptes ils nient, 9366; ils ne savent pas,
4e la foi; montl'é, 92115. De l'as~u­ et même 1]1' s'inquiètent pas si ce
rance ou confiance qui est appelée sont des vrais ou des l'aux, et ils dé­
foi, 9239 à 9245. fendent plus que les autres la foi
Foi pel·suasive. Il y a la foi per­ seule, 9367; ils se retirent, s'ils
suasive, qui néanmoins n'est point sont privés du lucre, et leur foi s'é­
la foi, 2343,2682,2689,3427,3865, \'anouit après la mort, parce qu'elle
81.48. Quelquesdétails sur la foip~r­ n'a pas été enracinée en dedans,
suasive, 3[127. Ce que c'est que la 9368; ils sont décrits pal' le Sei·
foi persuasive, 23[13,2682,2689, f., gneur dans la Parole par ceux qu'il
,7778, 9364. Ceux qui sont dans la ne connatl point, parce qu'ils sont
foi persuasive ne SO!)t dans aucune des ouvriers d'iniquité, et par les
affection du vrai pour le vr<\i, 9367. \'ierges insensées, 9369.
J,a foi persuasive est la foi de la Foi natul'clle. La foi purement
bouche et non du cœur, e.t ainsi en, naturelle est une foi sensuelle, qui
elle-même elle n'est pasla foi, 9366. est la foi au miracle et à l'autorité;
Elle n'es! point in!érieureme~ll chez mais le vrai de l'innocence, si en de­
l'homme, mais elle se tient pal' de­ dans il y en a, vient cl u seigneur,
hors, seulement dans la mémoire, 8078. Ce qui fait spirituelle la foi,
d'où elle est tirée, lorsqu'elle est en­ c'estl'affection (Lu bien et du vrai,
seignée, 9368. Elle s'évanouit avec 8078. Différence entre la foi dans
ses vrais après la mort, 9368, Ils les choses mondaines et la foi dans
n'on~ pas la foi ceux qui vivent mal, les choses spirituelles, 6970. De
niais quelques-uns optle persuasif; ceux qui s'en rapportent à la foi des
il est décrit quel il est, 3865. De la autres, 1l047. Ce qui en est de ce
lumière chez ceux qui sont dans point, que ce qui appartient à la foi
la foi persuasive, et cependant ont doit être crll avec simplicité, parce
mené la vie du mal, M16. Ceux qui que l'homme naturel n'en saisit
sont dans le mal, quoique dans la rien; illuslnJ, 9300.
foi persuasive, sont dans le faux de Dans l'autre vie on perçoit de
leur mal, 7790. De la foi persuasive; quel amour et de quelle foi sont les
elle est chez ceux qui sont dans le esprits, 1.388, 13911. Le royaume cé­
mal de la vie; sa ~escription, 81l18. leste est 11 cel.\x qui ont la foi de la
De la foi persuasive, 9363 il 9369 : charité envers le Seigneur, 1608.
Il y en a qui croient la Parole et la FOIE, Hepal', Jecur. Le foie sig.
ùoctrine de l'église, et qui n'y con­ la purification intérieure du bien de
form~nt pas leur vie, 9363; ils l'homme naturel, parce que le foie
croient, non pour la fin de servir le purifie le sang, illustré et montré,
pr?chain~ mais pour le lucr~, les 1.9031. Action du foie dans les adul­
378 FO FO
tes, 5183; dans les embryons, 5t83. concevoir une fonction que par des
Gyres de ceux qui appartiennent à formes, c'est-à·dire, par des sub­
la province du foie; leurs opérations stances, car les substances sont les
sont diverses, mais communément sujets par lesquels existent les fonc­
orbiculaires, 5183. Qui sont ceux tions; eXllmples, 4223. La fonc­
qui correspondent au foie~ 5183. tion et la forme organique sont in­
Qui sont ceux qui correspondent séparables; quand la fonction est
aux conduits pancréatique, hépati­ produite, l'organe aussi est excité,
que et cystique, 5185. 4223. Les fonctions des viscères et
FOIS (une), Semel. Il Une fois des organes constituent un même
dans l'année, Il c'est perpétuelle­ tout avec leurs formes organiques,
ment, 10209. Il Trois fois dans l'an­ lI223. C'est aux fonctions que cor­
née, c'est l'état plein jusqu'à la
)1 respondent principalement les so­
fin, 9286; c'est le compl~ et le con­ ciétés célestes, 4223. Les sociétés
tinu, 9297. dans le ciel sont distinctes selon les
FOtIE, lnsania. D'où vient celle fonctions de tous les membres, vis­
folie de notre siècle de ne croire cères et organes du corps humain,
que ce qu'on saisit, 1630; de se 8004. La fonction de chaque mem·
comparer aux brutes, et de ne pas bre, de chaque viscère et de chaque
voir la différence interne, 3646; de organe, se réfère par correspondan­
ne pas croire que l'homme a en lui ce à un bien particulier distinct
un esprit qui doit vivre après la d'uJl au tre, 8004. Les fonctions du
mort du corps, 3726. On croit que corps sont autres que celles de l'â­
la folie du siècle est la sagesse, me, 1984.
5H6, f. ceux qui n'ont pas les liens Fonctions des anges; pourquoi?
internes ou la conscience sont in­ 8719. Selon que les anges se per­
térieurement fous quant aux pen­ fectionnent, ils sont élevés à des
sées et aux affections, les liens ex­ fonctions plus nobles, 4803. Les
ternes, qui sont les affections du méchants peuvent, de même que
gain, de l'honneur, de la réputa­ les bons, remplir des fonctions et
tion en vue du gain et de l'hon­ faire des usages et des biens, parce
neur, et par suite les craintes de la qu'ils regardent les honneurs et le
loi et de la perte de la vie, les rete­ gain comme des récompenses pour
nant de manifester leur folie au lesquelles ils agissent dans la forme
dehors, 5145. Les mauvais esprits externe de même que les bons,
tombent dans la folie, tant par hai­ 648t, 6495.
ne contre le Seigneur que par le FONDAMENTAL. L'amour conjugal
tourment infernal, 458. est l'amour fondamental de tous les
FOMENTATRICE (cause) de mala­ amours; pourquoi? 5053.
die. Lorsque l'homme tombe dans' FONDATION. C'est sur le bien, et
telle maladie qu'il a contractée par non sur le vrai, qu'il y a fondation
sa vie, aussitôt il s'adjoint à la ma­ de toutes choses, 10194. La fonda­
ladie une sphère impure correspon­ tion sign. la qualité, 7554.
dante, et elle se présente comme FON DBilE NT, FundamentufIl.
cause fomentatrice; d'après l'expé­ C'est le vrai de la foi d'après le
rience, 5715. bien, 9643. L'église sur la terre est
FONCTION, Functio. On ne peut le fondement du ciel, 4060. De mé·
FO FO 379
me qu'une maison repose sur son sens de la lettre, 677h. La fontaine
fondement, de même aussi le ciel des eaux vives sign. les vrais de la
repose sur l'église, 9l!30. Le fonde­ foi procédant du Seigneur, ainsi la
ment du ciel est l'amour mutuel; Parole,3l!2l!. La porte des fontaines
dans cet amour subsiste et consiste est l'entrée vers les vrais, ainsi le
le ciel même, 2027. Dans la Parole, sens littéral de la Parole, qui pro­
pal' les fondements de la terre sont cure l'introduction, l!86i.
signifiés les vrais de la foi, car ces FONTE (image de), Fusile. L'i­
vrais sont pour l'église des fonde­ mage de fonte sign. le culte fait en
ments; montré, 96l!3. Les fonde­ faveur des amours impurs, 10li07.
ments de la maison sign. les vrais L'image taillée est ce qui procède
de la foi d'après le bien, 96l!3, 9959. de la propre intelligence, et l'i­
Les fondements de la muraille de la mage de fonte ce qui est selon l'a­
nouvelle Jérusalem son t les vrais mour, 10h06.
de la foi de la nouvelle église, qui FORCE (la) sign. la puissance du
la défendent de toute insulte com­ vrai, et la vigueur la puissance du
me les murailles défendent une vil­ bien; illustré, 63l!3, 63l!li, 8710.
le, 9863; ce son t les connaissances La force dépend de la multitude
du vrai sur lesquelles les doctri­ unanime d'individus qui font un
naux son t fondés, 96l!3. Les fonde­ dans une forme céleste, 3629. Une
ments des montagnes, - Deutér. seule force, agissant dans les extrê­
XXXII. 22,-sign. les enfers, 169t. mes, peut être variée en beaucoup
Le fondement de l'autel sign. le d'endroits, et cela, selon la forme
sensuel, qui est le dernier de la vie qu'elle y prend, 5189. Pour que
de l'homme, 10028. quelque chose soit produit, il faut
FONDER, Fundare. Dans le ciel, qu'il y ait deux forces, l'une appe­
ce qui entoure fonde, car ce qui est lée active, et l'autre appelée passi­
entouré s'y appuie comme une mai­ ve; l'une n'enfante rien sans l'au­
son sur son fondement, 9l!90. Les tre, 775l!. Ce qui agit du monde
choses spirituelles sont fondées sur spirituel dans les choses naturelles
les naturelles, l!360. Le vrai de l'é­ est appelé force insitée dès la pre­
glise, qui appartient à la foi, est mière création, 5t73. Il Ya toujours
fondé sur ses scientifiques, 5510. deux forces qui contiennent chaque
Toutes les idées de la pensée de chose dans sa connexion et dans sa
l'homme, tant qu'il vit dans le mon­ forme, à savoir, une force agissant
de, sont fondées sur des choses qui par dehors, et une force agissant
sont dans le monde, 5l!77. Ce que par dedans, au milieu desquelles
c'est qU'être fondé SUI' le bien, est la chose qui est contenue, 3628.
1019l!. Les atmosphères sont des forces
FONTAINE, Fons. C'est la Parole, qui influent et agissent pal' dehors,
et la doctrine d'après la Parole; et 3628; si à ces forces ne correspon­
aussi le vrai, comme le puits; mon­ daient pas des forces internes qui
tré, 2702. La fontaine est le vrai réagissent contre ces forces exter­
pur, le puits est un vraLmoins pur, nes, et qui par conséquent continS­
3096, 3765. La Parole est appelée sent et missent en équilibre les for­
fontaine, quand il s'agit de son sens mes intermédiaires, ces formes ne
interne, et puits, quand il s'agit du subsisteraient pas même un mo­
380 FO F~

ment, 3628. Les forces qui influent religiosité, el aussi l'église quant à
et agissent par le dedans viennent la science; illustnf et montré,
du ciel et du Seigneur pal' le ciel, et 9011. Les forêts sign. la science de
ont en elles-mêmes la vie, 3628. Les l'homme naturel, 106lili. Quand les
forces agissant pal' dehors sont na­ anges s'entretiennent sur les choses
turelles, non vives en elles-mêmes; qui appartiennent à l'intelligence et
mais les forces agissant pal' dedans à la sagesse, il Ya représentation
_sont vives en elles-mêmes, contien­ de paradis, de vignes, de forêts, de
nent toute chose, et font que les prairies, ele., 3220. Forêts .repré­
choses vivent, et même selon une senlées dans l'autre vie devant des
forme, telle qu'elle leur a été don­ esprits ,de la planète de MercUl'e,
née pOUl' l'usage, 3628, 8603. Le 7071.
cogitatif de l'homme d'après son FOR~rATEuR, FOI·matO/·. Dans la
volontaire fait toute la force du parole, le Seigneur est très-souvent
corps, 10182. Dans les derniers il nommé FormaleUl', plirce que seul
y a la force et la puissance, 9836. il forme et crée l'homme de non­
Les forces de tou tle corps et de ses veau, 3470, 10373.
viscères se réfèrent aux mains, aUI FORMATION. Toules choses, tant
bras,aux épaules, 4933, 9836. Il Y chez l'homme que dans toute la na- .
a un grand nombre de sociétés du ture, existent par des formations
ciel, auxquelles correspond un seul successives, ainsi les postérienres
organe ou un seul membre, et plus pal' des formations provenant des
ce nombre est grand, plus il y a antérieures, 6465. ::Oe primilif de
de force, 3629. Les forces dans le l'homme, provenant de l'âme du
monde spirituel sont les affections père, tend avec effort à la forma­
qui appartiennent aux amours; les tion de tout l'homme dans l'œuf et
iustruments par lesquels elles agis­ dans l'utérus, quoique ce p,'imilif
sent sont les vrais; et, dans le sens soit, non dans la forme du corps,
opposé, les faux, 8168. Esprits qui mais dans une autre forme très­
correspondent aux forces passives; parfaite connue du Seigneur seul,
ils ne font rien par eux-mêmes, 3633. C'est pal' le bien de la cha·
mais ils agissent d'après les autres, rité qu'existe la formation de Lout
5557. homme,1300. La formation du hien
Dans les tentations, il y a deux d'après les vrais contient les arca­
forces qui agissent, l'l]ne provenant nes mêmes du ciel, 8772. Voir
des faux qui sont injectés par les fORME et FOUlER.
enfers dans l'homme exlérne, l'au­ FORME. La forme est le représen­
tre provenant des vrais qui sout in· tatif, 9481. Où est la forme, là il Y
sinués par le Seigneur dans l'hom­ a qualité; et oil il n'y a pas la for­
me interne, 8168. Celui qui croil, me, là il n'y a pas de qualité, 9154.
lorsqu'il est tenlé, qu'il peut résis· Toute forme consiste en diverses
ter pa:' ses propres forces, succom­ distincliQns; cal' si deux l'ormes
be, 8172. Le Seigneur seul; par ses étaient absolument semblables,elles
propres forces, s'est acquIs toutes ne pourraient pas alors être deux,
choses, et a subj ugué. les enfers, mais elles seraient un, 7236, La
2025. forme résulte de plusieurs choses
1"ORtT, Silva. La forêt sign. la (liverses, mais qui néanmoins s'ac­
FO PO 81H

cordent, 8003. Telle est ln forme Les bons esprits et les anges appa­
du récipient, telle est ln réceplion, raissent comme des formes mêlnes
et aussi, l'atrecLion, 681. Les vrais de la charité, et les esprits mauvais
sont les formes du bien; i/lllsll'é et infernaux apparaissent ,comme
pal' l'honnête et le décent, 4574. des formes de la hainéj pourquoi?
Le mot forme sent la philosophie 3484. Les formes naturelles sont
humaine, 4574. Le bien a sa forme des effets, et ces effets ne peuvent
pal' les vrais, ainsi Je vrai est la se présenter comme causes, ni à
forme du bien, 3049, 4574, 6917, plus forte raison comme canses des
9154. L'usage commande aux for­ causes, ou principes, mais ils reç.oi­
mes, ninsi les organes se meuvent vent des formes selon l'usage dans
selon l'intention de la fonction ou le lieu où ils sont, 2991. Les formes
de l'usage, 4223. La forme du bien des effets représentent les choses
vôrie selon que l'état est changé, qui appartiennent anxcauses, et
7836. Toutes les opérations du celles-ci représentent les choses qui
mental sont des varialions de for­ appartiennent aux principes, 2991.
me, 6326. La forme de la volonté Avan t que les formes organiques
est la pensée, 9995. Dans la volonté aient existé, il y avait l'usage, !J223.
et par suite dans la pensée la chose Il Y a correspondance dans toutes
qui prodtfit n'est pas semblable les J'ormes organiques, et dans les
dans la forme avec J'acHon qui est parties de leurs parties, 4222; et
produite; celle-ci représente seule­ c'est avec les fonctions des orga­
ment ce que le mental veut et pen­ nes, et par conséquent avec les par­
se, 5173. Si l'homme pense faux et ties organiques elles-mèmes, parce
agit mal, c'est d'après la forme qu'il qu'elles font uu avec leurs fonc­
s'est imprimée à lui-même, tandis lions, !J223, !J224; c'est non-seule­
que s'il pense vrai et agit bien, Illent avec les formes organiques
c'est d'après la forme qu'il a reçue visibles, mais aussi avec les invisi­
do SeigneU1', 5259; ainsi dans bles, pal' lesquelles existent les sens
l'homme la vie procédant du divin internes et les affections, ft22!J. En­
produit des pensées diverses et des tretien. avec un philosophe sur les
actions diverses selon les formes, formes; qu'une J'orme dans l'hom­
5259. Hien ne peut être conlenu me vient d'une autre' fOI'me, et que
dans une forme, sinon d'après un les opérations du men lai sont des
autre, c'est-à-dire, par un autre, variations de la forme sous des
3627. changements d'état i illustré,6326.
FOI'mes OI'ganiqllcs. Voi/' USA­ La pensée inférieure circule se­
GE. ,Les formes organiques inté­ lon la forme de la substance cen­
rieures, qui sont imperscrutabtes, drée dans le cerveau, et les formes
sont celles qui déterminent les sens supérieures qui sont dans le ciel
internes, et qui produisent aussi sont absolument incompréhensi­
Il,'s affections intérieures, [\22!J. bles, 6607. L'amour dispose les
Avec ces formes correspondent les scientifiques dans une forme qui
cieux intérieurs, 4224. La forme lui est convenable, 6690. Les an·
externe de l'homme existe et sub­ ges, les esprits et les hommes ont
, siste d'après les formes innombra­ été créés pour recevoir la vie, pal'
bles qui sonl dans l'intérieur, 3347, conséquent sont seulemenl des [01'­
38! FO FO
mes récipientes de la vie, 202i, vrai divin, c'est-à-dire, la percep·
3001,3318,3344,3484,3742,4151, tion, la pensée et l'énonciaüon du
5U4, 5986. Telle est la manière vrai divin, est différen te dans cha­
dont ils reçoivent, telles formes ils cun des trois cieux, et dans notre
sont, 2888, 300i, 3484, 58!!7, 5986, monde, 8920. Toutes les formes,
6467,6472. C'est pourquoi les hom­ par lesquelles sont représentés les
mes, les esprits et les anges sont célestes, se l'éfèrenl à la forme hu­
tels que sont les formes récipientes maine, et signifient selon la confor­
de la vie influant du Seigneur,2888, mité avec elle; illustré, 9496. Les
5847,5986,6467,6472. choses qui ont été Imprimées dans
Forma céleste, 9877; voir CIEL. la mémoire chez les bons sont dans
La forme céleste est la forme selon la forme céleste, 9931.
laquelle toutes les sociélés ont été Dans la Parole, la forme sign.
disposées eu ordre dans les cieux, l'essence, et l'aspect l'existence qui
ainsi selon laquelle sonl lous les en provient; ainsi, belle de forme
vrais provenant du bien, 9877, est le bien de la vie, et beau d'as­
5288. La vie influe du Seigneur par peel est le vrai de la foi, 4985.
une forme admirable, qui est la Belle de forme, c'esl quant à l'es­
forme céleste, et elle est parlout sence, et belle d'aspect, c'est la
différenciée selon la forme de cha­ beauté qui en provient, 3821. Voir
que sujet, suivant que ceite forme FOR1IATION, FORMER.
est en concordance ou en discor­ FORMELS, F01'malia. Les inler­
dance avec la forme céleste, 5986. nes de l'église sont les essentiels,
Des formes célestes, 4040 à 4045. et les externes ne sont que les for­
Le bien et le vrai, chez l'homme mels, 4831. Tout cuIle externe est
qui est régénéré, ont élé disposés le formel du culle interne, car l'in­
dans la forme céleste, 6690, 9846, terne est l'essentiel même; du for­
10303. Le hien ramène les vrais mel sans son essen tiel faire un
dans la forme céleste, 3316, 3470, culle, c'est faire externe l'interne,
4302, 5704, 5709, 6028. Les scien­ U75.
tifiques sont disposés dans une for­ FORMER. Une chose a éié formée
me céleste, quand l'homme est dans par une autre successivement, et
l'amour céleste, 6690. Le ciel an­ non continuellement, de plus en
gélique dans tout le complexe est plus pure; de là les inlérieurs et
dans une forme comme homme, les extérieurs sont distincts entre
2996, 2998, 3624 à 3649, 3741. à eux, se succèden t en ordre, et les
3745, 4625. La forme du ciel est intérieurs sont dans les extérieurs,
telle, qu'elle représente constam­ 6465. Celui qui ne conçoit pas ainsi
ment un très-grand homme res­ la formation ne peut saisir l'interne
pectivement au seigneur, 3638. La et l'externe de l'homme, et ne peut
forme céleste est étonnanle et sur­ comprendre autre chose, sinon que,
passe entièrement toule intelligen­ quand meurt l'externe" l'interne
ce humaine, 404i. Les conjonctions meurt aussi, 6465. Le bien forme
qui ont lieu dans le ciel sont appe. l'homme à l'image du ciel, et le
lées formes respectivement aux mal le forme à l'image de l'enfer,
biens, ei sociétés respectivement 3513, 3584, L'homme interne qui
aux personnes, 8469. La forme du est spirituel a été formé à l'image
FO FO 383
du ciel, et l'homme externe qui est !<'ORMOLIS
naturel a été formé à l'image du ou
monde; comment? 3628, 4523, Locutions Solennelles.
45211, 6057,6314, 9760, 10156, formule d'actions de grâees,3H9.
10472. Le bien forme les vrais et C'était une formule solennelle
se les adapte, 4926. L'entendement pour indiquer que du Seiglleur
et la volonté de l'homme sont for­ procède toule bénédiction, c'est­
més à partir de son enfance, 10298. à-dire, tout bien, 1096, 1422.
Le volontaire est formé de biens et Bénir Jéhovah, et t1l1'e béni
l'intellectuel de vrais, 9952, 10062, de Jéhovah, c'est être gratifié
10064, 10065. Voir FORMATION, des choses qui appartiennent à
}'ORME. la bénédiction, à savoir, du bien
Dans la Parole, former sign. ré­ célesle, du bien spirituel, du
générer, 16, 88. Il est souvent dit bien naturel, du bien mondain
créer, former et faire; par créer est et du bien corporel, qui, lors­
signifié le nouveau qui n'était pas qu'ils se succèdent ainsi, sont des
auparavant, par former est signifiée biens, dans lesquels il y a la féli­
la qualité, et par faire est signifié cité, 1422.
l'effet, 10373. Circoncision et Prépuce. Il
FORMULE, Fonnula. La Parole était commun de dire circonci­
contient beaucoup de formules ou sion et prépuce, quand on dis­
locutions solennelles, dont les prin­ tinguait enlre ceux qui étaient
cipales vont être présentées en or­ de l'église et ceux qui n'en
dre alphabétique avec leur signifi­ étaient pas, 4462.
cation dans le sens interne. Crier. Chez les anciens était
admise la coulume de crier,
FORMULES
quand il s'agissait d'une confes·
ou
sion vive ou d'une reconnaissan­
Locutions Solennelles.
ce provenant de la foi; et de là
Agir perfidement, était une vient que dans la Parole il est dit
formule solennelle, qui signifie crier quand il s'agit de celle con­
dans le sens interne agir contre fession ClU reconnaissance, 5323.
le bien et le vrai, ou, ce qui est Cœur. D'OÙ viennent les for­
la même chose, contre l'ordre mules anciennes que les biens et
divin; 8999. les vrais doivent sortir du cœur,
Allel' à d1'oite ou ci gauche, 1843.
c'était une formule d'option, qui Depuis le fil jusqu'à la cour­
signifiait une séparation, 1582. roie du soulier. J.'ormule pour
Balayer la maison, c'est se signifier ce qu'il y a de plus petit
purifier des maux, et ainsi se pré­ et de plus vil, 17118.
parer pour que les biens entrent, Dieu bénisse! Quand 'les an­
3142. ciens commençaient un ouvrage,
Balayer et préparer le clle­ ils se servaient de celle formule
min, c'est, en rejetant les faux, solennelle, et par elle était signi­
se préparer pour que les vrais fié ce vœu: Que cela soit avanta­
soient reçus, 3142. geux et heureux 1 3260.
Béni soit Jéhovah, c'est une Dieu dit. Lorsque les trèNn.
384 FO FO
FoR1llULES FORMULES
ou ou
Locutions SOlennelles. Locutions Solennelles.
ciens voulaient affirmer qu'une quand c'était à mort, on disait
chose était ainsi, ils disaient: élever la tête de dessus lui, 512ft.
Dieu dit; ou : Jéhovah dit; et Entre1' dans le cabinet. C'é­
c'était pour eux une formule lail, chez les anciens, une for­
d'affirmation et de confirmation, mule ordinaire de dit'e entrer
1037; voi1' aussi 1020, 1410. dans le cabinet, pour signifier se
Dieu règne et aussi Dieu ré­ tenir en secret et en soi-même,
gnem ù éternité, Chez les an­ 569ft.
ciens, on avait coulllme de s'ex­ Entrel' et sorti1'. C'était, chez
primer ainsi, pour signifier que les anciens, une formule d'usage
l'église élait en bon état, parce de dire qu'on savait J'entrer ct
qu'alors le bien et le vrai procé­ le sorti1' de quelqu'un, ou son
dant du divin y étaient; en géné­ entrée et sa s01'tie, pOUl' indi­
ral, cela signifiait que Jéhovah quer qu'on savait tout étal de sa
était le seul Dieu; el, pour ceux vie; celle formule tire son ori­
qui étaient instruits de l'avéne­ gine des correspondances dans
ment du Seigneur, que le Sei­ l'autre vie, 9927,
gneur est le seul Dieu du ciel et Étend1'e 'la ter1'C 'et dél'loyer
de la telTe, 833:1. les ciel/X, c'est une locution so­
Dieu a (uil rencontl'el"sot/s la lennelle dans les pl'ophètes, lors­
main. Formule pour exprimer ce qu'il s'ogit de la l'égénéralion de
qu i se présen te comme cas for­ l'homme, 25.
tuit; ceux qui étaient des ancien­ Faire jugement cl justice.
nes églises savaient que la Pro­ Comme le jugement signifie les
vidence du SeigneUl' était dans choses qui appartiennent au
toutes ct dans chacune des cho­ l'rai, et la justice celles qui ap­
ses, el que celles qui se pJ'ésen­ partiennent au bien, de là élait
taien t corn Ille un cas fortuit ap­ venue celle fOl'mule solennelle
partenaient à la Providence, 9010. pOUl' signifier faire le vrai et le
ÉCOt/le-nous, Quand c'est une bien, 612,
formule de réponse ponr consen­ Fail'e misél'ico1'Cle el vérité.
lir, celle expression signifie la Les anciens avaien t cela pour for­
réception, 2920. mule solennelle, parce qu'ils sa­
Église. C'est de la très-ancien­ vaient que le bien de l'amour, si­
ne église qU'éma\lll la formule, gnifié pal' miséricorde, était in­
devenue solennelle, d'appeler séparable du vrai de la foi signi­
l'église elle-même fille et vierge, fié par vérité; c'est pour cela que
et au'ssi épouse, 54. ces deux expressions sant plu­
Élevel' la lêle. C'était une for­ sieurs fois employées conjointe­
mule solennelle de jugement chez ment dans la Parole, 6180.
les anciens, 10l'sque ceux qui Fenne/'la p01'le, c'était, chez
étaient en prison étaient jugés ou 'les anciens, ùne formule ordinai­
il vie ou à mOI't; quand c'était à re pour signifier faire quelquecho­
vie, on disait élever la tête; et se qui n'apparaisse point, 569la,
FO FO a85
FORMULES
FORMULES
OU
ou
Locutions Solennelles.
Locutions Solennelles.
Fiancée. Vœu pour une fian­ le bien, entre lesquels intervient
cée au moment de son mariage: le mutuel même, 4725.
Sois en milliers de myriades, e.t Invoquer le nom de Jéhovah,
que ta semence hél'ite la porte c'est' une formule solennelle ct
de tes ennemis. Par ceLLe for­ commune de tout culte du Sei­
mule, dans les églises ,anciennes, gneur, 440.
les sages entendaient des spiri­ Jéhovah bénisse le pain et les
tuels, c'est-à-dire que lorsqu'on eaux! c'était le vœu solennel,
entrait dan~ le mariage du bien dans les églises anciennes, pour
et du vrai, à savoir, lorsqu'on désigner tout bien spirituel et
étaiL régénéré, les biens et les tout vrai spirituel, 9323.
vrais fructifiaient immensément, Jéhovah dit. Voil' ci-dessus
et que la charité et la foi pre­ Dieu dit.
naientla place qu'occupaient au­ Jéhovah (de) est sOI·tie ta pa­
paravant le mal et le faux; mais role, c'était une fo'mule ancien­
lorsque la sagesse de l'ancienne ne pour indiquer que la chose
église expira, ce vœu était pris avait été faite par Jéhovah, 3160.
dans un sens absolument mon­ Jéhovah voie et juge! c'était
dain, c'est-à-dire, qu'on souhai­ une formule ordinaire employée
tait que la postérité devint in­ quand le mal arrivait par la faule
nombrable, et qu'elle occupàt et de quelqu'un, 7160.
hél'itàtla terre des nations, 3187; 1I1athew'! c'est une formule
voil' aussi 2851. qui signifie le dangel' de la dam­
Frapper mèl"e SUI' /ils, c'était nation éternelle, 375'5.
chez les anciens une formule si­ Marcher est une formule so­
gnifian t la destruction de J'église lennelle qui signifie vivre; pal'
et de toutes les choses apparte­ exemple: Marcher dans la loi;
nant à l'église, soit dans le com­ marcher dans les statuts; mar­
mun, soit dans le particulier, chez cher dans la vérité, 519.
l'homme qui était église, 4257, Méditel' dans le champ, c'é­
Grâce aux yeux de quelqu'un tait une ancienne formule qui
(tl'OUVCl'), c'est une formule qui signifiait penser dans le bien,
enveloppe une propension ,pour 3196.
la chose représentée par la per­ Mon Seigneur! écoute-moi,
sonne, u455, 3980, 6162, 6178, c'était une formule pour exciter
C'est aussi une formule d'insinua­ la réflexion d'un autre, 2958.
tion pour être bien reçu, 6512. Nimrod puissant à la chllSse,
lIél"itel'la pOl·te des ennemis. c'est une formule qui était deve­
Voil" ci-dessns Fiancée. nue solennelle, parce que la re~
Homme (l') à son frère, c'é­ ligion de la foi seule, signifiée par
tait une formule solennelle chez Nimrod, captive facilement les
les anciens ponr signifier mutuel­ homml!S, H 79.
lement; et cela, parce que l'hom­ Oiseaux (tes) font lem' lIill
me(vir)signifie le vrai, et le frère dans tes branches, c'fHaiL une
1. 25.
386 FO FO
l"ORMULES ~'ORMULES
ou ou
Locutions Solennelles. Locutions Solennelles.
formule ordinaire de s'exprimer, il? quand ils voulaient dire: Cela
par laquelle étaient signifiés les va-t-i1 bien? 5662.
vrais, 776. Parlet' pal' la main de quel­
Orgueil du JOUl'dain, 011 gon­ qu'lin. Celle locntion est em­
flement de ses eaux, Formule ployée dans la Parole, et' signifie
employée par les prophètes, par­ faire au moyen de quelqu'un on
ce que l'homme externe signifié médjatement; et cela, parce que
par le Jourdain attaque con li­ la main signifie la puissance;
nllellement l'homme intel'De, et àiiisi; la main de quelqu'un est
tend à usurper la domination, une puissance déléguée, ce qui
1585. est la même chose que médiate­
Os (mon) ct ma chail'. C'était ment, car ce qui est fait médiate­
une formule chez les anciens de ment est fait par la puissance
dire, en parlant de ceux qui d'un autre pour soi, 761.9.
étaient de la même maison, ou Par ICI' (ne pouvoir) ni mal
de la même famille, ou dans ni bien, c'était une fOl'mule an­
quelque degré de parenté: Mon cienne· pOul' indiquer qu'on n'o·
os et ma chail'; de là celle locu­ sait ni nier ni affirmer, 3160.
tion signifie la conjonction, 3812. Recueilli (~lre) vers ses pê­
Pain. Quand les anciens di­ t'es, et ~ll'e recueilli vers ses
saient le pain, ils entendaient lJeuples. L~s anciens, quand quel·
toute nourl'iture en général; voir qu'un mourait, avaient coutume
- Gen.· XLIII. 16, 31. Exode, de dire qu'il était recueilli vers
XVIIl. 12. Juges, XIII. :15, 16. 1 ses pères ou vel's ses peuples, et
Sam. XIV. 28,29. XX, 26, 27. II pal' là ils entendaient que réelle­
Sam. IX, 7, 10. 1 Hois, IV. 22, ment on venail vers ses pères,
23. Il Hois, XXV. 29, - 5698, vel's ses pal'ents et ses alliés, dans
8682. l'antre vie i ils tenaient celle for­
Pain (le) et l'eau. Pour expri­ mule des très-anciens; mais dans
- mer tout aliment natUl'el et toute le sens interne, par tltl'e rassem­
boisson naturelle, et aussi pour blés vers leurs pi:l'es les anciens
signifier tou t bien spirituel et entendaient que dans l'autre vie
tout vrai spirituel, c'était une tous ceux qui sont dans le même
formule commune de dire: Le bien se réunissefll et sont en­
pain et l'eau, 9323. semble; et par r!lre recueillis
Paix à vous, c'était la saluta· vers leurs peuples, ils enten·
tion en usage dès les temps an· daient la réunion de tous ceux
ciens; c'est aussi la formule em­ qui sont dans le même vrai,
ployée par le Seigneur en s'a­ 3255; voil' aussi, 4619.
dressant aux apôtres, 3780. Les Semence, Rendre la semence
anciens employaient la formule de l'homme comme la lJOussièJrc
commune paix à VOlts, quand de la terre; - comme le sable
ils voulaient dire: Que cela aille de la me" ; - comme les éloiles
bien! et la formule pai:v y Q-t­ des cieux. Formules solennelles
FO FÛ 387
FOR~IULES n'existe aucun hasard, et le fortuit
ou apparent oula fortune est la Provi­
Locutions Solennelles. dence dans le dernier de l'ordre, où
employées dans la Parole pOUl' tout se passe relativement d'une
expl'imer la fructification et la manière inconstante, 6lI93. Les an·
multiplication jusqu'à l'immensi­ ciens exprimaient le cas forluit par
té, 1610. ( Dieu a fait renconlrer sous la
l'entes. Voyagel' et habite?' main i Il et pourquoi? 9010. Voil'
dans tes tentes. C'était une for­ FORTUNE, HASARD.
mule solennelle chez les anciens; FORTUNE. Ce qu'on appelle for.
pal' ces expressions, ils enten­ tune vient de la sphère spiriluelle,
daient, dans\le sens interile', un et est le dernier de la Providence,
cuIle saint; et ,cela,parce que les 5179. La forlune qui, dans beau­
tl'ès-anciens non-seulement voya­ coup de circonstances dans le mon­
geaient a\'ec des tentes, mais ha­ de, parait ad mirable, est l'opéra­
bitaient même dans des tentes, tion de ia divine Providence dans
et y pratiquaient le cuUe saint, le dernier de l'ordre, selon l'état
1102. de l'homme; et elle peut servir à
Vive PIUlmon! c'est une for­ confirmer que la divine Providence
mule d'affirmation, ainsi pour af­ est dans les très-singuliers de tOIl­
firmer que la chose est certaine, lés choses, 5049, 6493, 6694. La
54lJ9. fortune vient du monde spirituel,
Voix qui cl'ic, et voix de cri, et de là proviennent ses variations,
c'est, dans la Parole, une formule 6693,6494; diverses choses sur elle,
solennelle, et s'applique à tout 6693; d'après l'expérience, 6494,
ce qui a rapport à quelque bruit, Il Ya des sphères spirituelles all­
il quelque tumulle, à quelque tour de l'homme; iUllstl'é pal' les
événement malheureux, même il choses qlli sont altribuées à la 1'01'­
Ull événement heureux, 375. tune, 5179. Voir l''ORTUIT, HA­
FOUT. Ont été appelés forts ceux SARD.
qui sont dans l'amoUl' de soi; et il Fo s S E (la) est le faux, 6728,
leur semble être forts, 583. Quels 9085. De là tomber dans la fosse,
sont ceux qui sont réellement forts c'est tomber dans le faux, 9086. La
et valides, 7217. fosse est le faux introduit par les
FORTERESSJ::S, Mllnimenta. Les raisonnements tirés des illusions
forteresses sign. les vrais en tant des sens pour favoriser les plaisirs
qu'ils défendent les biens, 7297. des amoms de soi et du monde,
FORTIFIER. Ceux qui sont dans la 9348. Les .lieux de vastation dans
foi d'après le bien peuvent se con­ l'autre vie sonl appelés fosses, et ça
firmer par toute espèce de scienti­ et là sont entendus dans la l'ar'ole
fiques, et fortifier pal' eux la foi, pal' les fosses, parce que par les
9300 f. fosses scnl signifiés les faux, et par
FORTUIT, FOl'tuitu. Tout ce qui les prisonniers dans la fosse ceux
sUl'vient et arrive, qu'en d'autres qui sont dans les faux, et veulent
termes on appelle fortuit, et qu'on en être délivrés, 6728, 67M, 503~,
allribue an hasard ou il la fortune, 6856, 7950. Sonl dils enchaînés
vient de la Providence, 5508, Il dans la fosse ceux qui sont dans les
388 Fû FO
faux~ et néanmoins veulent en être étaient chassés de la société com­
délivrés, 6854. me diables, 3573, f. Enfer de ceux
Fou, Stultus. Voir INSENSÉ, Fo­ qui trompent avec une fourberie
LIE. raffinée, dans le bu t de perdre les
FOUET, Scutica. Ln voix ou le âmes, 830. Voir FOURBES.
bruit du fouet,-l'iahum, 1II. 2,­ FOURBES. Chez les fourbes, l'en­
c'est la défense. du faux provenant tendement et la volonté ne font pas
des illusio~s, 6978. un i combien leur état a été per­
FOUIR, Fodere, Creuser ou fouir verti! 4327, 4799, 9075. Les fonr­
un puits sign. rechercher la doc­ bes sont principalement sensuels,
trine, 7343. 6310. Les fourbes et les hypocrites
. }t'OULE, TUl'ba. Foule mêlée, ce s'insinuent dans les sociétés dans
sont les biens non réels: quels sont. l'autre vie, mais ils sont rejetés et
ceux chez qui il ya de tels IJiens, sont punis, 1.273. Les foùrbes arti­
7975. ficieux subisse\lt la peine de la dis­
FOULER AUX PIEDS, PJ'oculcare; cel'ption, 957, 958, 959, 960. Des
c'estl'a~aissement, 258. fourbes dans la chambre ténébreu­
FOUR, Clibanus. Les fours sont se, 949. Les plus fourbes sont dans
les plaisirs des affections, et dans le la tonne infernale: ils infusent les
sens opposé les plaisirs des cupidi­ fourberies avec subtilité; ils n'ont
tés, dans le naturel; montré,7356, point d'accès auprès des hommes,
l"OUR A BRIQUES, FOl'llaX tateri- 1 967. Les châtiments des fourbes
tia. Dans Jérémie, - XLIII. 9,­ varient en raison de la nature de
c'est la cupidité du faux d'après le leurs fourberies, 830. L'enfel' del4.
mal, 751.9. Dans Nahum, - lIl. 15, fourbes hypocrites et doucereux
- ce sont les faux que les mé­ est plus horrible que celui des au­
chants forgent, et qui sont injectés tres, et même plus horrible que
par eux, 7519. l'enfer des meurlriers, 8:10. Des
FOURBERIE, Dolus. Les fourbe­ presligiatrices fourbe$, de leurs en­
ries proviennent de l'amour de soi fers et de leurs ch~tin'lenls, 831..
et de l'amourdll monde, 9348. Elles Les fourbes inspectés par les ang~s
découlent du penchant de l'homme apparaisseut comme des serpents,
à vouloir commander aux autl'es et les plus fourbes comme des vi·
et posséder les richesses Ms au­ pères, 6533. Les plus malicieux
tres, 1. 0791.. La fourberie ou l'use sont sous le talon du pied; mont l'/!
sign. la malice d'après la volonté' quels ils sont, 4951. Les fourbes
par préméditation, 901.3. Elle est sont des génies i ils sont dans les
comme un venin subtil qui infecte enfers par derrière et invisiIJles,
les intérieurs, 51.28. Différence d'u­ 90t3; ils d~truisent le tout de la
ne fourberie de dessein prémédité, "ie spirituelle et intérieure, 901.3.
et d'une fourberie qui n'est pas de Dans la l)arole, le venin est la l'use,
dessein prémédité, 830. Les mé­ et les serpents \'eninieux sant les
chants appellent prudence ce qu'ils fourbes; montré, 901.3. Les fourbes
font par ruse et aussi par fourberie, hypocl'ites sont entendus par celui
6655. Chez les anciens, la dissimll­ qui entra sans Nre "êtu d'ljn habil
lalion et la fourberie élaient des de noces, 2t32. Voil' FOURBERIE.
crimes énornles, et les fourlJes FOURNAISE, F01'1lax, FU1'1tlls. La
FR FR 389
fournaise est la cupidilé; montl'ti, xxm:5, - c'est parler des vrais
7519. La fournaise de fumée, c'est avec élégance, seulemenl afin d'ê-
le faux le plus compact, 1!S61. La tre écouté et considéré par les homo
fumée d'une fournaise sign. l'obs- mes, 9825.
cur de la cupidilé, 8821. La suie FRAPPER, c'est léser pal' le faux,
de fournaise sign. les faux d'après 9007. Frapp.r avec le poing, c'est
les maux des cupidités, 7519. avec une pleine force et une pleine
l"OURRAGE, Pabulum. Le four- puissance, 9025. Êlre frappé ou
rage est le bien des vrais scientifi- ballu, c'est êlre lésé quant aux
ques, 5670. La paille sign. les vrais choses qui apparliennent à la vie
scientifiques de l'homme naturel, spiriluelle, 7136. Frapper de la
ct le fourrage les biell~ de ces vrais, corne se dit de la destruction du
3H4, 3146. Donner "du fourrage faux pal' la puissance du vrai; et,
aux ânes, c'est réfléchir SUl' les dans le sens opposé, de la deslruc-
scientifiques, 5495; et c'est in- tion du vl'ai par la puissance du
struire sur le bien, 5670. faux, 908'1. Frapper son père et sa
FOYER, Focus. Le foyer,- Jean, mère, - Exod. XXI. 15, - sign.
XXI. 9, - sign. le bien, 7852. blasphémer le bien et le vrai de l'é·
FRACTION DU PAIN, Fractio pa- glise, 9015.
nis. La fraction du pain a été le si- FR A TERN IT t. Quand les vl'ais
gnificalif de l'amour mutuel, parce sont conjoints par le bien, ils se
qu'un pain rompu entre plusieUl's revêlent d'une sorle de fralel'1lilé,
de\'jent mutuel et signifie conjonc- 5440. Les biens et les vrais, consi·
Lion, 5405. Ce l'île, avail élé reçu et dérés en eux-mêmes, ne reconnais-
étai t devenu solennel dans l'église sent d'autre père que le Seigneur,
ancienne, 5405. cal' ils procèdent de lui seul; de là,
FRACTURE. C'est la dissipation tous ceux qui sont dans les biens
du \'rai et du bien; montré, 9163. et dans les vrais son t dans la fra-
C'est aussi le dommage porté aux ternilé, 4121. Différence enlre la
vrais et aux biens de la foi, ainsi à fraternité dans l'autre vie et la fra-
l'église, 9163. La fracture du peu- ternilé sur la terre, 4121. La fra-
ple, - Esare, xxx. 26, - c'est le ternité spirîluelle procède de l'a-
faux de la doclrine qui, pat' la mé- mour, à savoir, en ce que l'un est
chanceté des docteurs, par les con- tout enlier à l'aulre, 6756. La
voiLises ('t pal' d'aulres causes, se doctrine de la foi, sans la vie de
glisse peu à peu, 9272. la charité, a cela de particulier,
FRANGES, Fimbriœ. Ce sont les que la fraternilé, lorsqu'il s'agit
extrêmes, où est le naturel; et les d'un homme d'une condition plus
franges du manteau sont les extrê- basse que' celle qu'on occupe, pa·
mes du royaume spiriluel; mont1'é, rait être au-dessous de soi; chez
9917. L'impureté dans les franges, de tels hommes la fraternité tire
- Lamen!. 1. 9, - ce sont les son origine, non du Seigneur ni par
amours souillés el infernaux dans conséquent du bien, mais d'eux-
les extrêmes, 9960. Les franges re- mêmes el par conséquent de J'hon-
levées,- Jérém. XIII. 22,- ce sont neur et du lucre, 3803. De ceux
les vrais externes, 3540. Agrandir qui, hors de l'église, sont dans 'la
les franges des manteaux,-Mallh. fraterni,té par le bien, 2863, f. Con-
390 FR FH
socialions de fraternité ~ans l'autre manière qu'ils dilfél'assent d'ail·
vie, 4805. leurs quant aux \'l'ais qui aujour.
FRAUDE. Voir FOURBERIE. La d'hui sont appelés vl'ais de la foi,
fraude de Jacob, pour laquelle Jis­ 6628. On était appelé frère dans
chak a eu de l'horreur, signifiait et l'église à cause dù bien, et cela fut
prédisait le frauduleu:.. dans la na­ changé quand la doctrine prit la
tion israélite et juive quant aux place de la vie, 3803. Sont appelés
représentatifs, à savoir, qu'elle re­ fl'ères ceux qui sont dans les vrais
présenterait, rien moins que sincè­ d'après le bien; ils sont aussi appe­
rement et de cœur, les divins ou les lés frères par le Seigneur, 5409.
célestes du royaume du SeigneUl', Sont dits frères par le Seigneur tous
par con&équent, nullement comme ceux qui ont pal' lui quelque chose
l'ancienne église, 3660. du bien de la charité, 5686, 5692.
FRAUDULEUSEMENT. De ceux qui Ceux qui sont dans la charilé sont
ont agi frauduleusement; quel est dans la conjonction avec le Sei­
leur sort dans l'autre vie, 949. gneur, et sont appelés frères, 4191­
FRAYEUR, Pava?". La frayeur de Pourquoi le seigneur a appelé frè­
.lischak, - Gen. XXXI. 42, _. est res ceux qui sont dans le bien;" les
le divin humain du Seigneur; d'ou Juifs se disaient frères, parce qu'ils
cela vient? 4180. C'est le divin vrai, descendaient de Jacob, mais les au­
et non le divin bien, qui inspire la tres étaient dits compagnons; mon­
frayeur; illUSl1'é, 4180. tré,6756. Les anges, par lesquels
FREINS. Autant on lâche les freins l'homme communique avec le ciel,
à l'amour de soi, autant il s'élance, le considèrent comme un frère et
jusqu'à vouloir dominer non-seule­ lui insinuent les affections du bien
ment sur tout le globe, mais encore et du Hai, 2890. La conjondion du
SUl' le ciel et sur le divin même, bien et du vrai a été représentée
7375, 8678. par deux épouses, et par deux frè­
FRELON, Cmbl·o. Le frelon sign. res, mais avec différence; sur celle
la lésion de ceux qui sont dans les différence, 9806.
l'aux du mal, ainsi l'effroi de ceux~ La charité est le frère de la foi,
ci; mont1'é, 9331. Voir INSECTE. 367. Le frère est le bien et aussi le
FRÈRE (le) est l'affection du bien, vrai, 3303. Le frère est le consan­
3129; c'est le bien dans l'homme guin d'après le bien, 3815. Le frère
naturel, 3174. Les frères sqnt les se dit du bien, et c'est le prochain,
biens, 4121. Les frères sont les 2360. Le bien du rationnel est le
vrais de l'église, 6756. Les -frèrèS Irère, et le vrai du l'ationnel est la
sign. tanT/frles biens, tantôt les sœur, 2508, 2524. L'affection du
vrais de l'église; lorsqu'il s'agiïde bien et l'affection du vrai dans
l'église céleste, ils sign. les biens, l'homme naturel sont comme le
et lorsqu'il s'agit de l'église spiri­ frère et la sœur; mais l'affection
tuelle, ils sign. les vrais; d'ou cèla du \'l'ai dans l'homme naturel évo­
vient? 6756. Dans les anciennes "quée dans l'homme rationnel est
églises, on reeon naissait comme comme une femme mariée, 3160.
hommes de l'église et on appelait L'église interne et l'église externe,
l't'ères tous ceux qui vivaient dans et allssi la première ancienne église
le bien de la charité, de quclque ct la seconde son t frères, 1222. Le
FR FR 391
bien respeclivement est seigneur l'élide, et elle est changée pour les
et le vrai esl serviteul', et aussi ils infel'naux en froid, 3340.
sont frères, 4267. FROMENT, Triticum. Les l'l'o·
Dans la Parole, le b~Q._!!~_~lé ments sonl les choses qui appar·
le frère du vrai, 4267. « L'homme liennenl à l'amour et à la charité;
avec-son-Crère, "c'est le bien du montré, 3941. Le fromenl el l'orge
vrai, 3459. «L'hommeàSon"t"rère, Il sign. les espèces nobles du bien;
c'est le mutuel, 4725. « Frère et les fèves el les lenlilles· sig11. des
compagnon, II c'est le bien et le espèces moins nobles, 3332. Le
vrai, 10490. le Pose-le devant mes fromenl sign. le bien du naturel,
frères el tes frères, el qu'ils ju­ 5212. Le fromenl est le bien du na­
gent, Il - Gen. XXXI. 37, - sign. turel intérieur, el l'épeaulre en esl
qu'il y ail jugement d'après le jusJe le vrai, 7605. Voi1' BJ.ll.
el l'équilable, 4167. Par père, mère, FRONT (le) correspond à l'amour
frères, enfanls, et par plusieul's au­ célesle, el c'esl pour cela que cel
tres noms de parenlé, sont signifiés amour est signifié, dans la Parole,
les biens et les vrais, et aussi les par le l'l'onl, 9936. Quand il s'agit
maux et les faux; montre, 10490. du Seigneur, le l'l'Ont est le divin
FRIMAS, P1'uinœ. Le frimas, dans amour; quand il s'agit de l'homme,
.la Parole, sign. le vrai en forme du le fronl sign. chez les bons l'amour
bien, 8459. . céleste, el chez les méchants l'a·
FROID (le) sign. l'absence de la' mour infernal, 9936. Avoir le si­
l'oi el de la charité, 933; montré, gne de Dieu elle nom de Dieu sur
934. Le froid sign. non pas la pri­ le fronl,- Apoc. IX. 4,- c'esl être
valion de loul amour, mais la pri­ à l'abri de l'infeslation des maux
vation de l'amour spirituel et cé­ qui proviennenl de l'enfer, parce
leste, et celle priva lion esl appelée qu'on est dans le Seigneur par l'a­
morl spiriluelle,4175. Il yale froid mour, 9936. Comment des sociétés
elle chaud chez celui qui doil êlre influenl el agissent dans les mus­
régénéré, comme l'tHé et l'hiver cles du l'l'onl, 3631, li800.
chez le régénéré, 933, 935,936. Le FRONTEAUX, Frontalia. Les pa­
feu des méchanls esl changé en roles allachées en fronteaux enlre
froid, 825, 1528. Il ya froid, quand les yeux,- Deutér. VI. 8,-élaient
y a une aversion produile par les pour signe de l'amour envers Jého­
amours de soi, 3755. Autant l'hom­ vah Dieu, 9936.
me inlerne a élé fermé du côlé du FRONTIÈRE, Terminus. Les fron­
ciel vers le Seigneur, autant' il est tières sign. les extrêmes, 7643.
dans le f.'oid et dans les lénèbres Elargir la fl'onlière, c'eslla multi­
quanl aux choses qui sont du ciel, plication el l'extension du vrai d'a­
9801. Dans l'aulre vie, le froid a en près le bien, 10675. (e Dans loute la
lui la haine, 3643. Dans 1.111 enfers, fronlière, li c'esl jusqu'où s'élend
il y a l'obscurité, et alors d'après le vrai qui provienl du bien, 8063.
les faux; et il y a aussi le froid, FRUCTIFICATION. Les anciens ap­
el c'est d'après les maux, 3340; pelaient ffficlification tout ce que
là aussi il y a une lueur, mais une la conjonction ou le mariage de
lueur fanlastique; et aussi une cha­ l'entendemenl el de la volonté, 0\1
leur comme la chalem' d'un bain de la foi et de l'amour, produisait
392 FR FU
de bien, 55. Comment s'opère la lieu au sujet de la régénération de
fructificalion du bien chez ceux qui l'homme, pour peu qu'auparavant
sont régénérés, 984. Si l'homme in4 on sache quelque chose concernant
terne n'a pas élé conjoint à l'hom­ le bien et le' vrai spirituels, 5U5.
me externe, il n'y a aucune frucli­ FUGITIF, Profugus. Être errant
ficalion, 3987. et fugitif, c'est ne pas savoir ce que
FRUCTIFIER, c'est produire les c'est que le vraI, ni ce que c'est que
biens qui apparlien nen t à la cha­ le bien, 382.
rité, 6172; c'est l'accroissement du 1 FUIR, Fugel·c. C'est être sépar.é;
bien, et cela devient le premier et montl'ë, 411.3, 4114, 4120. FUIr,
le dernier, parce que cela est la fin; ,c'est avoir en horreur, 6950. Dans
montl'é, 9337. Fruclilier se dit des l'autre vie, mille qui sont d'ansiJe
biens, el multiplier se dit des vrais, faux d'après le mal s'enfuient à la
43, 55, 913, 2846, 2847. Etat dans ,presence d'un seul qui est dans l'e
lequel le vrai est fruclifié d'après le vrai d'après le bien, et s'ils ne
bien, et le bien est frnctifié d'après 1fuient pas, ils sont dans les lour­
le vrai, 5365. ments et dans l'a torture, 6984.
FRUIT. Les fruits sign. les biens 1Une troupe infernale s'enfuit à
de l'amour et de la charité, 3146" une .grande distance quand appro­
7690, 9337. Les fruits dans le sens 1 che le bien, ou nll' ange qui est
interne signifient les œuvres de la dans le bien, 6423.
charité, 6172; Les fruits sont les' i FUITE (la), - l'datth. XXIV. ~O,
œuvres et les biens de la charité; - c'est le dernier Lemps) même à
montré, 7690. Le fruil bon sign. rl'égard de 'tout homme, lorsqu'il
la charité, 1861. Les fruits de l'hu­ ,meurt', 34; c'est aussi l'éloigne·
mus sonl les œuvres de la foi sans : ment de j'état du bien de l'amour
la charité; et cc que c'est que le~ et du bien d'e l'innocence; la fuite
œuvres de la foi sans la charilé, en hiver, c'esl l'éloignemenl de ces
348. Ce que c'esl que les fruits de biens dans un élal de lrop grand
la foi dans le sens interne, :1.873. froid; el la fuile en un sabbat est
Le fruil de la foi eslle fruit du bien l'éloignement de ces biens dans un
qui appartienl à l'amour el à la cha­ élal de trop grande chaleur, 3755.
ri té, 3146; voir FOI. La foi sans FUMÉE (la) sign. le faux d'après
l'amollI" ou sans la charilé ne peul le mal, 2851. C'esll'obscur du vrai,
produire aucun fruit, 8423. Le fruit et aussi le ténébreux qui appartient
de l'arbre, c'eslle cognitif du bien, au faux, 8819, 89~6. La fumée sign.
l'arbre' élant le cognitif du vrai, le sens de III leltre de la Parole;
7690. Le fruit du venlre sign. la montré, 8918; c'est le sens de la
même chose que l'enfantement, à lettre de la Parole respectivemenl
savoir, la reconnaissance dll vrai et aU sens interne, et ces sens sont
du bi'en pal' la foi el pal' l'acte, et entre eux comme la :fl1mée et la
de" plus la conjonction du vl'ai et du flamme, et comme la nuée et la
bien qui en provient, 39l:1.. Les lumière, 8916. La fllmée signifie
fruits de l'arbre de vf'e sont les aussi ce qui est élevé vers le Sei­
biens de la charité, 3~27, 9337. ,gneur; mon'tré, 10198. La fllmée
FRUITIER (arbre). Par l'arbre de.s parfums est en générall'éléva­
fru'ilier on peut appr\md're ce qui a \ibn deltoutes les' choses du culte,

~ -, ~
FU GA 393

:1.6:1.98. Ce que c'est que le feu et la , 730. Les choses qui doiyent arriveI'
fumée qui apparaissaient devant le ou futures sont prévues par le Sei­
peuple sur la montagne de SinaI, gneur, et il y est pourvu pal' lui,
:1. 86t. Les Israélites étaient dans 6486. Les choses futures, qui ont
une épaisse obscurité quant aux été prédites dans la Parole, ne pro­
vrais de la foi, et dans le faux; viennent d'autre part que de la di 4

c'es~ pour cela que le Seigneur sur vine Prévoyance, 509:1., (.


la montagne de Sinaï leur apparut
dans une nuée comme dans la fu­
mée, 8814, 88t9. La fournaise de
fumée, c'est le faux le plus corn­
G
. pacte, :1.861.
FUMe'ft. La montagne de Sinaï qui "GACHAM, fils de Nachor pal' Réu­
fumait sign. l'apparition du bien mah, - Gen. XXH. 26, - sign. une
eéleste dans le très-obscnr, 88:1.9. des religiosités et l'un des cultes
, FUllER (faire), Adolere. Faire l'u­ constituant la troisième classe des
mer l'autel sign. être conjoint au spirituels, 2869.
bien, :l.008ll. Faire fumer l'ignition GAD, l'un des fils de Jacob; il a
à Jéhovah sign. le culte d'après l'a­ été nommé ainsi du mot troupe ; ce
mour du Seigneur, :l.02ll5. Pour­ qu'il signifie, 3934, 3935. Gaù, ce
quoi l'on faisait fumer sur l'autel sont les œuvres d'après le vl'ai, et
les pains après les avoil' agités SUi' non encore d'après le bien, 6406;
l'holocauste, :1.0079. ce sont ceux qui sont dans les œu­
FU!IIER, Stercus; C'est ce qui est Vl'es externes; mCfntl't!, 6ll05. Com·
infernal; montré, :1.0037. La fiente, me tribu, Gad dans le sens supl'è­
le fumier et l'excrément correspon­ me est la tonIe-puissance et la tou­
dent aux maux: qui sont dans l'en­ te-science, dans le sens interne le
fel', t0037. Voir FIENTE. bien de la foi, et dans· le sens ex­
FUMIGATION, Suffitio. La fumiga­ terne les œuvres, 393ll, 3935. Voir
tion SUl' l'autell1eprésentait le culte TRIBU. Pal' Gad sont signifiés ceux
du Seigneur d'après l'amour et la qui sont dans les extel'lles, 640{1,
charité; elle signifiait le culte et M05. Les fils ùe Gad eurent leur
l'élévation du culte, ainsi l,'audition héritage au-delà du Jourdain, pal'ce
el la réception par le 5eigneUl'; que Gad a représenté les œuvl'es
fIlonIl't!, ~ot77. Faire des fumiga­ de la foi, par lesquelles l'homme
tions, c'est l'élévation du culte, qui est régénéré est insinué dans le
parce que la fumée vient du feu, bien, ll270.
qui est l'amour, :1.0198. GAD, le prophète; il proposa à
FUT (ce), Fuit; ou IL ARRIVA QUE, David les trois plaies, à cause du
Factum est. Ces expressions enve­ dénpmbrement du peuple, 10219.
loppent un état nouveau, ll979 , GAI!TRA~[, fils d'Éliphas, fils d'll­
/l087; et, dans la langue originale, safi, - Gen. XXXVI. H, - sign.
elles tiennent lieu de signe de dis­ une pl'emière dérivation du bien,
tinction; montré, {1937. 4646. DucGaëtham,-Gen, XXXVI.
FUTUR. Pour le, Seigneur, ce qui :1.6, - sign. une première classifi­
doit arrive!', ou le futur, est pré­ cation d'un des principaux vrais du
sent; et ce qui. doil se faire est fait, bien; sa qualité, et quelle est ee
394 GA GA
vrai dans le royaume du SeigneUJ', du divin bien entoure le ciel et
lJ6lJ7. toutes les sociétés qui sont dans
GAGE, Pignus. Le gage étant la le ciel, et garantit ainsi de l'irrup­
marque pour les biens qui sont prê­ tion des IDaux provenan t de l'en­
tés, recevoi!' en gage, c'est recevoir fer, 953lJ.
une marque pOUl' des biens com. GARÇON (jeune), Puet'. Voit· EN­
muniqués; et, quand au lieu de ces FANT. Le jeune garçon sign. l'in­
biens les spirituels sont entendus, nocence et la chal'ité, 430, 3067.
, j'
,
! communiquer les biens, c'est in­ Le jeune gal'çon sign. le spirituel
struire dans les vrais, et le gage est quant au vrai, par conséquent
le vrai sensuel, 92:12. J~e gage pour ceux chez qui il y a ce spirituel,
Ull prêt reçu est la réception du 2706. Les garçons, dans la Parole,
vrai, et la réponse à ce qui est ont différentes significations, parce
communiqué; montt'é, 9212,9213. qu'ils se disent aussi bien des fils
Voit' ARRHES. de la maison que des fils de l'étran­
GAIN, LucruTI!. Le lucre ou le ger, et même des serviteurs, 2782.
gain sign. en général tout faux d'a­ Dans la Parole, il est fait mention
près le mal, qui pervertit les juge­ de l'enfant qui telle (Iactens), de
mehts du mental, 8711.. Le gain l'enfant (in{ans), et du jeune gar­
sign. le faux et le mal qui persua­ çon (puer); et par eux sont signi­
deul, ct qui détournent du vrai et fiés les trois degrés d'innocence,
du bien, 87H. pal' l'enfant qui telle le premier de­
GALBAN[J~I (aromate). C'est l'af­ gré, par l'enfant le second degFé,
fection du vrai intérieur dans l'holll­ et par le jeune garçon le troisième
me interne, 1029lJ. degré, 9390. Jischak jeune garçon
GALE, SCabies. La gale sign. un sign. le divin rationnel dans l'état
gelll'e de faux qui pl'Oviennent des du vrai et disposé aux combats des
maux, 7524. Les esprits qlli cher­ tentations, 2793. Jismaêl jeune gar­
chent à obséder intérieurement çon sign. le vrai spirituel, 2691. Ce
l'homme correspondent aux sales qui est intérieur est appelé respec­
petils trous dans la peau extér'ieure tivement jeune garçon, parce qu'il
où est la gale, par conséquent Il la y a dans l'intérieur plus d'innocen­
gale, lJ793. ce que dans l'extérieur, 560lJ. Ce­
GALÉED, monceau posé par Jacob lui qui est régénéré esl d'abord
et pal' Laban pour servil' de témoin; conduit par le seigneur comme un
ce qu'il signifie, lJ196, M97. petit enfant, puis comme un jeune
GAM~IADÉENS (les) dans les tours gal'çon, ensuite comme un adulte,
de Tyr, - tl.éch. XXVIf. Hi-ce 3665, 3690,lJ377,lJ378, 4379,6751.
sont les connaissances du vrai inté­ Le jeune garçon sign. la nouvelle
rieUl', 4599. église dans son premier état, lJ672.
GANGLIONS, Ganglia. De la COr­ Les jeunes garçons sign. les vrais
respondance des ganglions dans le récents, et les jeunes filles les biens
corps humain avec ceux qui par­ récents; montt'é, 23lJ8. Les jeunes
Ient, chaClln d'une manière diffé­ garçons, quand ils sont adjoints aux
rente, mais pensent tous de la mê­ vieillards, sign. les simples, 7661.
me manière, 5189. Tl'ès-mauvaise éducation des jeu­
GARANTIR, Tutari. La sphère nes garçons; d'après l'elpérienc~
GA GA 390
d'enfants qui se ballaient excités aussi des prophètes et des prêtres;
pal' leurs parents, 2309. ainsi, de la Parole; mont. 82H, f·
G.o\.RDE (liner en), Dw'e in cus­ Être gardien ,~ign. servir, et la foi
todiam,. c'est rejeter, 5083. est dite gardienne de la charité,
GARDER, Gustodire, c'est tenir parce qu'elle doit la servir, 372.
dans des liens, 9096. Gardel' ou en­ Par le gat'dien ou la sentinelle, il
fermer en prison, c'est la sépara­ est entendu celui qui observe les
lion, 5!l56. Garder, c'est conserver états de l'église et ses change­
intérieurement, 4703. C'est faire, ments; ainsi, tout prophète, 10134.
"9282. Gardel', c'est avoir dans la GATEAU, Placenta. Ce que c'est
mémoire, 9:1.49. Gardel' les précep­ que la farine, la fleur de farine et le
tes, et autres choses semblables, gâteau dans les sacrifices, 2177. Le
c'est vivre selon ces choses; illus­ gâteau, c'est le bien de l'amour spi­
tré, 8767. Lorsque garder se dit rituel; montl'é, 7978. Les gâteaux
des choses qui étaient représentées mêlés d'huile sign. le céleste qui
dans l'église iSI'aélite, cela signifJeprovient de l'intime, 9993. Le gû­
avoir dans la pensée et dans le teau de pain à l'huile sign. le bien
mental les choses qui étaient re­ céleste moyen, 10078. Le gâleau
présentées, et les adorer sainte­ de farine et d'huile sign. le vrai
ment, :1.0356. Garder, quand cela conjoint à son bien, 9198. Le pain
est dit du Seigneur, c'est sa Provi­ des gâteaux est distingué du pain
dence ct sa Garde, 9304; c'est sa commun, ence que le pain des gfl­
divine Providence, 37:1.1.. Les anges teaux signifie le bien de l'amour il
et les hommes de ['église sont gar­ l'égard du prochain, ainsi le bien
dés par le Seigneur au moyen de spirituel, et que le pain commun
l'élévation de leurs intérieurs vers signifie l'amour envers le Seigneur,
lui, 95:1.7. La sphère divine s'étend ainsi le bien céleste, 7978. Les cé­
même dans les enfers et les garde, lestes dans leur ordre ont été re­
9534, présentés par le pain, les gâteaux
GARDER (se) Gavere. Que l'hom­ et les beignets d'azymes, 9992. Le
me se garde bien de la profanation pain de minchah sur l'au leI avec
de la Parole du Seigneur, 571; voi'" l'holocauste et le sacrifice est la pu­
PROFANATION; ou de blesser la Pa­ rification de l'homme céleste dans
J'ole en aucune manière, car la bles­ son intime; le gâteau, c'est dans
ser, c'est blesser le divin même, son interne; el les beignets, c'est
·9430, f'.; voir PAROLE, Que tout dans son externe, 9993, 9994. Dans
llOmme qui est au dedans de l'égli­ les sacrifices, les gâteaux sign. le
se se garde de nier le Seigneur et culle d'après le bien dè l'amour,
aûssi de nier le divin du Seigneur, 10079. Voir BEIGNET.
cal' alors le ciel se ferme et l'enfer GAUCHE. Voir DROITE, A gauche,
s'ounc, 10033. L'homme, qui veut c'est être au second rang, et il
ëtl'e illustré par le Seigneur, doit droite, c'est être au premier rang,
surtout se gal'der de s'approprier 6267, 626\), 6271. La partie gauche
quelque doctrinal qui protége le de la l'ace, avec l'œil gauche, cor­
mal, 10640. respond à l'affection du vrai, 4326.
GARDIEN, Gustos. Le gardien ou La région ou est l'oreille ganche
la garde se dit du Seigneur; puis correspond Il l'obéissance lleule sans
396 GE GE
l'affeclion, 43.26. La partie gauche rieur, car il est le père de son
du cerveau correspond aux ralion­ éponse, 8643.
nels ou aux inlellectuels, 3884. GÉNÉALOGIE. Il élait ordinaire
Dans le ciel, ceux qui sonl dans le chez les lrès-anciens d'imposer des
bien d'après l'entendemenl sonl à noms et PIIr les noms de signifier
la gauche du seigneur, 4052. des choses, el d'élablir ainsi une
GAZ, 19nis fluidus. Les habilanls généalogie; el Cilla,. par'ce que les
de la planète de Mars savenl faire choses qui appartiennenl à l'église
des feux fluides (gaz), pal' lesquels se comporlenl de même, l'une élant
ils onl de la lumière le soir el la conçue el enfanlée par l'aulre, 339;
Dllit, 7486. 1 sans cela, que seraien t les généalo­
GAZA, Assa. Voir ASSA. gies dans la Parole, el qu'y aurait-il
GÉANTS, Gigantes. Voi/' NÉPBl- de divin en elles? 4642. Voir aussi,
Lm. Les habilants de la planèle de 2861, 6024, 6025, 7836.
Vénus sont, quant à la plus gl'ande GÉNÉRAL, Dux. Le chef d'une
partie, des géants, elles hommes al'mée ou le général sign. lescboses
de nolre terre n'atteindraienl qu'à principales qui apparliennenl à une
leur nombril, 7249. doclrine, 3448, Enlretien de Swe­
GJ7:HENNE, Gehenne. C'est l'enfer denborg avec un esprit qui avait élé
des concupiscences on convoilises, gt\néral d'armée quand il vivait dans
8910. Ceux qui se plaisenl dans les le illonde, 2733.
l'engeances, au poinl de vouloir GÉNÉRATION (la) el la nalivité
perdre l'âme, sont sous la géhenne sign. la régénération el la renais­
dans un lieu où apparaissenl des sance pal' lu foi el pal' l'amour,
serpents, 815. De la géhenne où M.60, 5598, 9042, 9845. Les con­
sont les femmes impudiques; là, une ceptions, les enfantements, les na­
sorte de feu el des serpents; ce feu livilés ct les générations signifient
est changé parfois en un froid in­ de semblables choses spirituelles
terne, 825. De la géhenne de ceux qui appartiennent au bien et au
qui onl souillé d'adultères la sain- vrai, ou à l'amour el à la foi, 613,
leté; elle diffère de l'autre, 826.. B45, 1.755, 2020, 2584, 3860,
D'une ville, dans le monde spiri- 3868, 4070, 4666, 6239, 8042,
tuel, appelée jugement de la géhen- 9325, 1.0249. Les choses qui ap­
ne, 942. Domicile des dragons près partiennent à la génération, corn­
de la 'géhenne, 950; voi/' aussi ine la conception, la gestation dans
815, 5060. _ l'utérus, l'enfantement, elc., ap-
GENCIVES. Esprits qui apparlien- . partiennenl à la régénération,
nent aux gencives, 4791. Espl'ils 9042. Les générations apparlien­
qui impriment aux gencives une nent à la foi, 6i3; elles appal'tieu­
douleur plus ou moins vive, selon nenl à la foi el à la charité, 2020,
qu'ils sont plus ou moins proches, 2584,6239,1,0249; voi1'3ussi B45,
5720. . i255, 3860, 3868, 4070, 4668; ce
GENDRE. Les gendres sout les sonl les choses qui appartiennent à
l'rais associés aux affections du . la foi el.à l'amQur j cité, 1.0249. Les
bien, 2389. Quand le gendre repré­ : vrais el les biens chez l'homme ré­
sente le vrai, le beau-père repré­ généré sont comme des générations
sente le bien dans un degré supé­ el des familles, et ainsi du -reste,
GE GE 397

9079. Ce que c'est que les généra­ et cela, d'après l'héréditaire qu'ils
tions du siècle, 1.04i. Ce que c'est tiennent de leurs parents; et, pal'
que la quatrième génération, 1.856. succession, de leurs aieuls et de
Les fils de la troisième et de la qua­ leurs aleux, 2300. En généràl, les
trième génération, ce sont les faux petits enrants sont d'un génie ou
en longue série, et leur conjonc­ céleste ou spirituel; ils sont aisé­
tion, 8877; ce sont les faux et par :ment distingués les uns des autres,
suite les maux; illUStl'é, 1.0624, La 230i. Génie de la très-ancienne
génération sig71. l'éternité et se dit église et de l'ancienne église, 607,
des spirituels, mais à élernité se 608, 640, 765, 4493. Génie diffé­
dit des célestes; monlré, 9789. Les l'en 1 des très-anciens et des an­
générations sign. ceux qui sont de ciens, 4493. Génie des fils de Ja­
l'église, 1.0212. Il Selon les généra­ cob, 9409. Génie d'e la nalion juive,
lions, c'est selon l'ordre où le bien
1) dans les externes, 3479, 4293,
est engendré et procède du vrai, et 49B. Génie de la nation israélite,
où le vrai est engendré et procède du 788, 8301., 8588, 1.0429, 10553.
bien, 9845. I( Dans les générations, 1) Toule séparation' et toute distinc­
c'est dans toules et dans chacune tion des esprits et des anges, quant
des choses de l'église, 1.0282. Il En aux lieux et aux dislances dans
génération, c'est aussi le perpé­
1) l'autre vie, se manifeste selon )es
tuel, et par conséquent aussi le suc­ diffél'ences des caractères et" des
cessir, 1.01.44. Quand il est dit Il à génies, 7800. Le génie des hommes
éternité, II et Il en génération et gé­ de chaque tene dans l'univers peut
nération, à éternité se dit du di­
1) être connu pal' le génie des esprits
vin céleste ou divin bien, et géné­ qui en sonl, 7069.
ration se dit du divin spirituel ou GÉNIES, Gcnii. Qui sont et de
divin vrai, 9789. De génération (1 quelle qualité sont ceux qu'on ap­
en généra tion sign. les églises
1) pelle génies; et qui sont et de
posldiluviennes, 337. Générations quelle qualité sont ceux qu'on ap­
spirituelles; conunenl elles ont lieu pelle esprits, 751,947,5035,5977,
dans Je ciel et ùans l'église, 9979, 8593, 8622, 8625, 901.3. Ceux qui
1.02i2, 1.0282. Les membres et les sont dans le mal intérieur sont
organes destinées à la génération, nommés mauvais génies, et dans
dans l'un et l'autre sexe, correspon­ l'autre vie ils ont été lout il. fait sé­
dent en général et en particulier parés de ceux qui sont dans le mul
à des sociétés célestes, 5053, 5055. extérieur et qui sont appelés es­
GENÈSE. Ce n'est poinl la créa­ prits, 8593. Ces génies sont éloi­
tion de l'univers qui est décl'ite gnés pal' le Seigneur, afin qu'ils
dans le premier et dans le second n'influent point chez ceux qui sont
Chapitre de la Genèse; comment de l'église spiritueIJe; s'ils' in­
ces deux Chapitres doivent être en­ fluaient, j'homme de l'église spiri­
tendus, 8891.. Dans ces deux Cha­ tuelle ne pourrait jamais être sau­
pitres il s'agit de la nouvelle créa­ vé; pourquoi? illUSll'é, 8622. Qui
tion de l'homme de la très-ancienne sont ceux qui deviennent de tels
église, 4, i0238•. génies après la mort? 8622. Les gé­
GÉNIE, Génius. Les petits enfants nies agissent dans les volontaires
diffèrent de génie et de caraclère; de l'homme, et les mauvais esprits
.J'ô
398 GE GE

agissent dans ses intellectuels, du vrai, 4462. De la correspon­


5977. Les génies ne s'inquiètent dance des parties génitales avec le
nullement de ce que l'homme pen­ lrès-grand homme, 5050 à 5062.
se, ils s'occupent seulement de ce C'est à des sociétés célestes qu'elles
qu'il aime j les esprits, au contraire, correspondent; pourquoi? 5053. Ces
ne s'inquiètent nullement de ce. que sociétés son t distinguées des au­
l'homme aime, mais ils s'occupent tres, 5053. Il n'a pas été donné à
de cc qu'il pense: lcs génies met­ Swedenborg de ,savoir quelles elles
tent leui' plaisir à se tairc; les es­ sonl; pourquoi 7 5055. La nudilé
prits, au contraire, mettent le leur des parties génitales est la priva­
à parler, 5977. Les mauvais génies lion du bien de l'amOllI'; montl'é,
combattent contre les amourS de 9960.
l'homme, ainsi contre sa vie, 1820. GENOU, Gcnu. Les genoux cor­
Quels sont les génies dans l'autre respondent à la conjonction des na­
vic, et ou ils sont respectivement turels et des spirituels, parce que
aux e.sprits, 5035, 9671 j illustré les parties qui sont au-dessous des
pal' l'cxpérience, '5977. Génies très­ genoux ont correspondance avec
méchants et très-fourbes dans la les naturels, et les parties qui sont
lonne infernale, 947. Voir TONNE. au-dessus avec les spirituels, 5323.
Gf:NISSE, Juvenccl, Vitula. Les Les genoux, 'par la même raison,
génisses sign. lcs \'fais du naturel, sign. l'influx et la communication
5198. La génisse de trois ans, ­ des spirituels avec les nalurels,
{len. XV. 9, - sign. les choses qui 5328. Les genoux corresponden t
sont représentatives des célestes aussi à la conjonction des naturels
eXlérieurs, 18211. La génisse sign. et des célestes, parce que les pieds
le vl'ai scientifique, qui est le vrai correspondenl aux naturels, et les
de l'homme natnrel, 9391. La gé­ cuisses aux célestes, 10379. 1,'lé­
nisse pal' laquelle aucun travail n'a chir les genoux et tomber sul' les
été fait, et qui n'a point tiré sous genoux sont des gestes qui corres­
le joug, - Deutér. XXI. 3, - sign. pondent à une sainte crainte, et pal'
le bien de l'homme externe ou na­ suite il l'humiliation et à l'adora­
turel, qlii n'a pas encore attiré à tion, 5323. La servanle Bilha en­
lui les faux de la foi et les maux de falltant sur les genoux de Hachel;
l'amour par l'esclavage des cupidi­ ce que cela signifie, et d'ou vien t
tés, 9262; la génisse, pal' laquelle qu'un tel rile avait été reçu quand
aucun travail n'a été fail, sign. l'in­ l'épouse était slérile, 3915. Naître
nocence de l'homme externe, ln­ sm' les genoux, - Cen. L. 23, ­
quelle est dans l'ignorance, 4503; sign. la conjonction du bien· et du
la génisse, .SUr laquelle le joug n'a vrai,6585. Esprits qui agissenldaus
pas encore été mis, sign.le vrai non le genou gauche, el un peu au-des­
encore confirmé, 8902. Voir VEAU. sus du genou pal' devaut, 5053.
GÉNITALES (parties), Genitalia. GENRE, Gcnus. Il y a deux gen- •
Les parties génitales dans l'u n et l'es universels de biens, l'un est ap­
l'autre sexe sign. les choses qui pelé le bien de la foi, et l'autre le
appartiennent à la conjonction du bien de l'amour,.lt581. Il y a d'in·
bien et du vrai, ct. même elles cor­ nombrables genres de biens de l'a­
respondent au mariage du bien et mour et de biens de la foi, 4005,
GE GE 399
10032. Dans chaque bien, il ya des gneul' avec le genre humain sc fait
biens et des vrais innombrables, et par ceux qui sont dans le bien de
il yen a même tant, qU'à peine pour­ l'amour et de la charité, ainsi par
raient-ils être classés dans les genres l'église; cité, 927.6. L'amoul' du
commnns par l'homme le plus sa­ Seigneur envers tout le genre hu­
vant, 6005. Les genres des célestes main a été la vie du Seigneur dans
et des spirituels sont trop nom­ le monde, 2253. Le genre humain
breux, pour qu'il soit possible d'en. n'est que corruption, et en soi il est
faire l'énumération, 3519. Les gen­ excrémentiliel et infernal, 981. Si
res contiennent en eux les espèces, le Seigneur, par un effet de sa di­
comme les communs contiennent vine miséricorde, ne fut venu dans
les parties, 6335. Il Y a d'innom­ le monde, tout le genre humain eût
brables genres de maux et de'Klux, péri SUI' celle terre, 637. Sans la
1188,1212,6818,6822,7576.Tous Parole SUI' cette terre, il n'y aurait
les genres du prochain sont com­ avec l'homme aucune conjonction
pris dans les paroles du Seigneur, Llu ciel, ni par conséquent aucune
- Malth. XXV. 36 11 60, - 6711.. conjonction du Seigneur, et s'il n'y
Il Ya autant de genres et d'espèces avait aucune conjonction, le genre
de plaisirs et de voluptés, qu'il y a humain sur celle terre périrait en­
de genres et d'espèces d'affections tièrement, 9600, 10276, 10652. Le
qui appal'liennent à l'amour, 99fl, seigneur a sauvé le genre humain
995, 2206. Il n'y a aucun genre de par cela qu'il a glorifié son humain,
bien et de vrai, ni aucun genre de 6180,10019,10152,10655,10659,
mal et de faux, ni aucune espèce de 10828. Sans la glorification de l'hu­
ce genre, ni aucune différence spé­ main du Seigneur, le genre humain
cifique, auxquels ne corresponden t aurait péri de mort éternelle, 1676.
des sociétés, soit angéliqnes, soit Aulant le genre humain s'est éloi­
diaboliques, 6067. Il Ya trois gen­ gné du bÎen de l'amoul' envers le
res d'homme au dedans de l'église, Seigneur et de la charité à l'égard
2600. Il Ya trois genres de songes, du pl'ochain, aulant il s'est éloigné
1976, 10270. de la sagesse ancienne, 6630. Si
GENRE HUMAIN (le) est la pépi­ J'ordre n'était pas tenu dans ce
nière du ciel, 6697, 7069. 11 est la monde pal' des chefs, le genre hu­
base et le fondement des cieux, main périrait, 10790, 1079t. VOil'
66'18. I.e ciel a avec le genre hu­ CHEFS.
main un enchainement.continu et GENTIL, Gentilis. Voir NATIONS.
inséparable; ilfust. 9216. Le genre L'église du Seigneur est aussi par­
humain est tel, que les hommes mi les gentils, et les gentils qui
adorent ce dont ils ont quelque sont dans le bien reconnaissentfaci­
idée de perception, et en quoi nst lement beaucoup de vr<iis, car dans
le divin, et c'est même à cause de tout bien le Seigneur est présent,
cela que le Seigneur est venn dans 3263. I.es gentils ne peuvent pas,
le monde, 6733. Le Seigneur dans comme ceux qui sont au dedans de
l'union de son essence humaine l'église, profaner les choses saintes,
avec l'essence divine a eu en vue 2051. Ils ne peuvent pas profaner,
sa conjonction avec le genre hu­ parce qu'étant hors de l'église ils
main, 2036. La conjonction du Sei· Il'ont point ta Parole, 1327, 1328,
400 GE GE
2081. Différence eutre le bien dans dans le bien sonl sauvés, 3778. JI
lequel sont les genlils, el le bien y·a conjonclion des genlils avec le
dans lequel sonl les chrétiens, divin nalurel el avec le divin sen­
4189, 4197. La commune opinion suel du Seigneur, 42H.
esl que les genlils ne sonl poinl Pal'mi ,les genlils, il y a des sages
sauvés; sur celle opinion, 2589; el des simples; dans les anciens
mais ceux d'enlre les genlils qui Lemps, il Yavail beaucoup de sa­
ont mené la vie du Lien sonl sau­ ges, 2591.. La science des corres­
vés, 2590. Quelle eslla différence, pondances a été connue chez les
dans l'aulre vie, enlre les genlîls el gentils, 276:.l, 7729. Entretien avec
les chrétiens, 2590. Les genlîls sonl un gentil sage SUi' la sagesse, l'in­
réformés selon leur religion, el se­ lelligence, l'ordre, la Parole el le
lon l'étal de leur vie, 2600. Les Seigneur, 2592. J.es genlils d'au­
genlils qui sont dans la charilé mu­ jourd'hui sonl simples, 2594. Gen­
luelle sont sauvés plus facilement tils initiés dans un, gyre dans l'es­
que les chrétiens qui n'y sonl poinl; pace de quelques heures, 2595.
expérience, 4190. Le bien des gen­ D'un genlil qui disail que, d'après
tils peul être ouvert cl esl ouverl, le bien, il savait loul vrai, 2599.
dans l'aulre vie, chez ceux qui onl Genlils chinois; d~après les repré­
vécu dans la charilé; il en esl aulre-' senlalions d'un chœur, on connul
Inenl chez les chrétiens qui ne sonl dans quelle grande affeclion de la
pas dans cette charité, 4197. Les charilé ils étaient; ils craignaienl
genlils sonl, plus que les chrétiens, les chréliens en raison de leur vie,
dans beaucoup de vrais, el peuvenl ·2596. D'un gentil qui entendil par­
facilement êtl'e instruits dans les leI' de Micha; quelle était l'affection
vrais de la foi, 2863, 3263. Les gen­ de sa douleur; ilrejela l'idée de l'i­
lils ne sont pas véritablemenl spi­ mage laillée, 2598. Certains genlils
rituels, avant d'être instruils dans sont lranspol'tés vers quelquels es­
les vrais de h. foi, ct ceux qui onl prits qui liennent la place de ceux
vécu dans le bien de la charité sont qu'ils ont adol'és sous forme d'ima­
instruits dans l'autre vie et devien­ ge ou d'idole, 2604,
nenl spiriluels, 2861. Les genlils, Une nouvelle église esl loujoul's
dans l'autre vie, sonl instruits par instaUl'ée chez les genlils; et cela,
les anges, el ceux qui onl bien vécu parce qu'ils n'onl aucun principe
selon leur religiosité reçoivenl les du faux contl'e les vrais de la foi,
vrais de la foi et l'Cconnaissenl le 2986. Une nouvelle église esl ius­
Seigneur, 2049, 2595, 2598, 2600 tau l'ée chez les nations ou gen tils,
à 2603, 2861, 2863, 3263, ceux parce que la vieille église esl dans
qui sonl hors de l'église, el qu'on un étal à ne pouvoir recevoir le
appelle gentils, onl uue vie mieux vrai, 4747. L'église nouvelle esl
réglée que celle des chrétiens, et instaurée chez les gentils, parce
sonl mieux disposés que ceux-ci' qu'ils reconnaissenl le Seigneul';
pour recevoit'Ia doclrine de la vraie montre et illustl'é, 9256. L'église
foi, 1.032. Les vrais chez les genlils a été transporlée du peuple juif
sonl des apparences exlernes, qui chez les gentils, el l'église d'aujour­
en elles-mêmes sont des illusions; d'hui aussi esl ll'unSpOl'lée main le­
mais néanmoins ceux qui onl vécu, panl vers les gentils, 9256, 2986,
GE GI 40,1
c{r. 409. ,ll~ ,,}':iDBtauraUon ,de.\~'él: seulement eltés, t~30a. "oi,. FAl8't
glise .cbe,z les gentils, 1,366, 29.86, ClAU.
474':J., 9256. Voir ÉGLISE. GER)fE (le) de l"humus, - Gen.
GEIlITlLlSHE CBRÉTlI!N, Gentilis~ XIX. 25,- sign. tout ce qui appar-
mus c~lri$tianus. C'est où il est lient à l'église, 2452. Par gel'W6 il
permis d'aderer les, saint.s et les est ~ntendu tal,lt le blé sur pied que
idoles, 3447, .3667,5432. L'ardeur toute espèce de verdure, par 1~1l
de dominer et. de s'enrichir règne quels flOnl signifiés les biens et Ieli
pl'incipalement dans le gentilisme vrais,2452. Être en germe, ou pr(l-
chr,étien, où sont exposées à l'ader duire des fe\lilles et ensuite Iles
ralio.n les idoles d'hommes failS Oeurs, sign. le <:ommencemen,t de
saints, devant lesquelles les chefs la renaissante, 51:15.
eux-mêmes fié:chissent les genoux Q~RKUU.JIO'S (IEls) dans le rè-
e~ se pl~osternent par ruse, afin de gne végétal p~uvent illustrer la ré-
,tromper et de persuader, 9020. génération de l'bomrpe, 5U5, 5U6.
Gtl'lU~LEXI0N. C'est l'adoraUon, Tou/'c germiQalion, spil'ltuel~ll ap-
5323. EUe correapond à l'humilia- partient ôj.U vrai d'aprè/l 1\1 bjcn,
tion du cœur, et ,elle la signifie, l0182, f.
4215. Voir GENOU. GERlICHPM, (ils de Moise. <;e qu'il
GÉRA, fils de Benjamin. Les fils signifie, 6795. C'est le bien du vraj
de Benjamin sign. l'interne spil'i- de ceux qqj aqnt hors de l'église,
tuel et ses doctrinaux, 60~4. 8650.
GÉRAR, vUle de la PhilistéEl. Gl!-, GERSCI,lOlf, fils de Lévi. C'ElS~ l'a-
l'al' sign. les chose~ qui ont été ré- mour spirituel, et sesdoctr.illaU;t eq
vélées SUl' la foi, et en général la général, 6024.
foi elle-même, 1209. GéraI', ce sont GESTE (le) est la volonté dllns
les choses qui appartiennent à lé! une !orme, 3.393. C'est l'ÏIl1agEl de
foi, 3365, 3384. C'est le spirituel ce qui e~iste intérieurement dans
de la foi, el la fo. elle-mêJlle, 2504, l'homme; ainsi, (l'est l'image de sa
3365. Les hommes dll GéraI' sont volonté, 3393. Tous les efforts i'J-
les spirituels de la preniiè,~e classe, ternes qui apparticnnl\nt à la vo-
à s,avoir, ceul' qui son t dans les lonté, ainsi à l'amour et ~ I,'alfec-
doctrinaux de la foi, et no!! dans la tion, par conséquent à la vle, ont
perception, 3385. La vallée de Gé- des actes ou gestes externes cOl'res-
rilr~ ce SOl1t les vrais qui servent, pondants; ces actes ou gestell dé-
9u les appi!rences extérieijres dq coulent de la correspondauce m,ème
v,rai, 3417. des extérieurs avel; Ills iDtérieqrs,
Gt:RDE, llfanipulus. C'est la doc-: 5323. Le~ geste!! sont les elfets des
trine dans laquelle est le vrai; affections considérées comme cau-
montré, 4686, 4687. La gerbe de ses efficientes; ainsi, toutes les lIf-
~oseph est le doctrinal SUl' le divin fections ont des g~stes correspon-
humain du Seigneur, 4689. Dans la dan ts, 2t53. Les gestes correspon-
Parole, les gerbes ou poigI;lées et dent aux affections de l'inlerne,
les faisceaux sont les séries dans 4215. Il Y a conespondaDce des
lesqqelles ont élé disposés les vrais gestes du CQrps avec les affections
chez les bons, et les faux chez les ~u mel)tal, 7596. Les ge~tes, qui
méchants; T7lP7It1'é par ~es l!a~sages apPlj.,tiennent au corps, r~pré~n.
1. 26.
402 GI, Gt
tent des choses qui appartiennent sign. le divin céleste, qui appar·
au mental; et, en tant que ces ges­ tient au Seigneur seul, 10092.
tes sont d'accord avec ces choses, GILÉA»' Gomme limite, Giléad
ils sont des correspondances, 2988. sign. un premier bIen, qulappar.
Le geste, fait à l'imitation de ceux tient aux sensuels du corps, 4U7;
qui sont dans le vrai du culte, est c'est un bien qui est agréable,
un geste dans lequel il n'y a rien quand est d'abord initié l'homme
de la vie, 8873. Le geste, sans une qui est régénéré; montré, 4U7,
affection interne qui le produise, 4124. Giléad est le bien extérieur,
est quelque'chose de corporel privé 4747, par lequel l'homme est intro­
de son âme, 5420. duit dans le bien interne, 4U7,
GÉTHER, fils d'Aram, - Gen. X. 4124,4747. La montagne de Giléad
23, - sign. un genre des connais­ sign. le bien avec lequel il yale
sances du bien, qui sont signifiées premier degré de conjonction,
par Aram son père, 1233, 1234. 4117. Quand la terre de Canaan
GETHSÉMANÉ. La dernière tenta­ était présentée dans son ensemble,
tion du Seigneur a été dans Gethsé­ on disail li depuis Giléad jusqu'à
roané et sur la croix, el alors a eu Dan, Il et dans un autre sens, li de­
aussi lieu la complèle victoire, par puis Béerschébah jusqu'à Dan, Il
laquelle il a subjugé les. enfers et 4U7. La résine balsamique de Gi­
en même temps glorifié son hu­ léad sign. le vrai d'après le bien
main, 10655, 10828. extérieur, tel qu'est le bien qui
GIBÉA, ville de la tribu de Ben­ appartient aux sensuels, 4748.
jamin, sign. des choses qui appar­ GIRGASCHITE (le) ou Girgaschien
tiennent au vrai spirituel d'après le sign. un genre d'idolàtrie,1205. Le
céleste qui est Benjamin, 4592. Girgaschien et le Jébusite ou Jébu­
GIBÉONITES (les), devenus pui­ sien sign. les faux provenant des
seurs d'eaux dans l'église juive, re­ maux, 1867.
présentaient ceux qui désirent con­ GITTHITH, instrument de musi­
tinuellement savoir les vrais, mais que, 8337, f.
sans avoir d'autre but que de les GLAIVE, Gladius. Voir EpÉE. La
savoir, et sans s'inquiéter en rien flamme du glaive qui se 'tourne, ­
de l'usage, 3058; voir aussi 1097, Gen. III. 24, - sign. le propre
3058. amour avec ses folles cupidités et
GICHON. Le fleuve Gichon,­ leurs persuasions, qui sont telles,
Gen. II. 13, - sign. la connaissan­ qu'elles veulent, il est vrai, en~rel',
ce de toutes les choses qui appar­ mais sont entralnées de là vers les
tiennent au bien et au vrai" ou à corporels et les terrestres, 309.
l'amour et à la foi, 116. GLANAGE. Les lois porfées sur le
GIGOT, Armus. Les gigots des glanage, - Lévit. XIX. 9. XXIII.
animaux sign. la même chose que 22, - représentaient les choses qui
les lombes et les cuisses chez son t signifiées par les épis, 5212.
l'homme; à savoir, l'amour conju­ Voil' ÉPI.
gal, et par suite le bien de l'amour GLANDE. Dela correspondance de
célesle, 10075. Le gigot droit sign. certaines glandes dans le cerveau,
le bien intime ou le bien céleste, 4051, 5189. Sociétés de 'ceux qui
10075, 10090. Le gigot de subla~ion ont relalion avec l'isthme dans
GL GL 403
le cerveau, et avec la masse glan­ tendu le cêlesle, quieonsiste à am­
dulaire, 4051. Glandes cutanées; bitionner d'être, non le plus grand,
quels sont les esprits qui consti­ mais le plus petit en servant tous
tuent ces glandes, 55'58. Glandes les autres, 141.9. La gloire céleste
muqueuses et salivaires; à ces glan­ ne consiste pas dans la domination;
des correspondent dans le monde paroles du Seigneur expliquées,
spirituel en général les ténacités 9039. La gloire humaine, c'est la
des opinions, puis aussi les scrupu­ fin pour soi-même; mais la gloire
les de conscience dans des choses divine est la fin pour les autres,
Ion nécessaires, 5386. Glandules et veut l'humiliation pour sauver le
ou substances corticales, 4045, genre humain, 4347, 4593, 5957,
4052, 4222. Voir CORTICALE. 7550. Le Seigneur ne veut pas pour
GLANDE DU THYMUS. Le thymus lui-même la gloire de la part de
est une glande qui sert particuliè­ l'homme, mais li la veut pour le sa­
rement aux petits enfants, et dans lut de l'homme, 5957; illustré,
cet âge elle est' molle; quels sont 8263. La Seigneur veut le culte et
les esprits qui appartiennent à celle la gloire de la part de l'homme par
glande, 51 72~ rapport à l'homme, et alors c'est la
GLOBE, Orbis. Notre globe est gloire du seigneur; illustré,1.0646.
dans les externes et réagit contre Le tout de la gloire qui est à l'hom­
les internes, comme la peau a cou­ me vient de la foi envers le Sei­
tume de faire, 5554. Quand, dans gneur,8267. La gloire appartient au
la parole, il est dit la terre et le divin vrai et par suite à la foi, 8267.
globe, la terre signifie l'église en La gloire est attribuée à l'a royauté,
particulier, et le globe l'église en parce que par la royauté est repré­
généçpl, 6297, 1.0248. senté le divin vrai, 5922. La gloire,
GLOBE, Globus. Quand les habi­ c'est le ciel spirituel, 5922. La gloi­
tants de la planète de Mercure de­ re, c'est la présence etl'avénement
viennent esprits, ils veulent appa~ du Seigneur, et c'est le Seigneur
raUre comme des globes de cristal; quant au divin vrai; montré, 8427.
pourquoi? 71.75. Esprits de la terre La gloire, c'est le divin.vrai tel qu'il
de Mercure qui vont par cohortes est dans le ciel, et tel qu'il est dans
et par phalanges, et forment com­ le sens interne de la Parole, et par
me un globe, 6926. Les mauvais suite l'intelligence et la sagesse,
esprits de notre terre apparaissent 4809, 5292, 5922, 8267, 8427,
pal'fois comme des globules d'un 9429, 10574. La gloire se dit du
feu de charbon, 1527, divin humain du Seigneur quant au
GLOlR'E. Dans le sens suprême, divin vrai, ainsi du divin vrai qui
la gloire est le seigneur quant au procède de lui; montré, 5922. La
divin vrai; ainsi, c'est le divin vrai gloire de Jéhovah est le di vin vrai
qui procède du Seigneur; mais dans procédant du Seigneur, tel que ce
le sens représentatif la gloire est le vrai es.t dans le ciel; ainsi, ce sont
bien de l'amour à l'égard du pro­ les intérieurs de la Parole; montré,
chain ou la charité, 5922. Dans le 9429, 10053. La gloire de Jéhovah
sens externe, par gloire li est en­ est l'interne de la Parole, de J'église
tendu quelque chose de mondain; et du culte, parce qu'elle appartient
mais dans le sens interne il est en-, à la lumière dans le ciel, laquelle
. ~ ~ ~
esl le diNin v~ai, ,l057/t. Gloir.e du Le, procédé de ~a glorification dQ
ciel; faus~ i~éll que s'en font ceux ~llign\lu.l' ,est décrit et est illustré,
qu~ y pensent d'après une lumière 10057. LA 6l10rification du Seigneur
naturelle, 5428. La gloire sign. le a été représentée par les choses qui
sens interne,de la Paroœ,' et'Ia nuée sont racontées de Joseph, 5827.
le sens littéral; préf. du ChilP. XVUI ElLe Il été ,décrite par le Proc~dé
de la Genèse, montré, 5922. La Pa- 'd'expiation d'Ahar,on, ~627. De l'é.
role dans la lettre est aussi comme lat de glorification et de l'état d'hu­
une nuée, .et dans le sens interne miliat~on du seigneur, 1785, 1999,
elle est un,e gloire, 5922, 6343; 2159, 6866. Quelques-uns des al"
voir aussi 4060, 4391, 6752, 8106, canes concernant la glorification dll
8781,9430,10551,10574. La puis­ Seign~ur, 10057. Voir GLORIFIER.
sance se dit du bien, et la gloire" Glorification céleste du seigneur
se dit du vrai, 4060. Voir GLOl\I-: entendue dans l'immensité et, vue
FICATION, GLORIFIER. comme une radiation i elle a lieu
GLORIFICATION. L'union, de qUaJ}d'les anges sont dans l'état de
l'homme interne et de l'homme e~- tr,anquillilé et de paix, 2133. L'al­
terne du Seigneur est la glorifiea­ légresse du cœur avec l'exaltation
lion, 1603. La glorification et la du Seigneur, c'est ce qui est enten­
gloire, lorsqu'il s'agit du Seigneur, du par la glorification ou célébra­
c'est l'union de son humain avec le lio,n du Seigneur, 8261­
divinmème; mont., 10053,10828. GLORIFIER, c'est faire divin,
La glorification ou l'union ,dans le 1603, 10053, 10828. Glorifier le
seigneur a été' faite, non en une Fils de l'~omme, c'est faire divin
seule fois, mais successivement, l'humain, 10655. Le Seigneur a
2033. La glorification du seigneur glorifié son humain, et non son di­
aété faite par les tentations admi· 'vin, parce que celui-ci etait glorifié
ses dans l'humain qu'il tenait d'un~ 1en soi, 10057. Le Seigneur est ve­
mère, et alors par de continuelles 1 nu dans I,e monde pour glorifier son
victoires, 10828. La glorification de, humain, 3637, 4180, 9315. Le Sei­
r'humain du Seigneur a été faite par i gneur a glorifié son humain pal' le
l'union du divin vrai 'avec le div.in : divin amour qui était'en Jui d'après
bien, 10047. On pe,ut avoir un,~ la conceptiop, 4727. Le Seigneur a
idée de la glorification de l'h,umain sauvé le genre humain par cela
du Seigneur d'après l'idée de la ré­ qu'il a glorifié son humain, 1676,
génération de l'homme, puisque le 418Q, 10019, 10152,10655,10659,
Seigneur régénère l'homme de la 10828. Par les tentations admises
même manière qu'il a glorifié son en lui, le Seigneur a subjugué les
humain, 3043, 3138, ~212, 3296'1 enfers, et a remis toutes choses e~
3490, 4402, 5688, 10021, 10047. ordre dans les enfers et dans les
La glorification de l'humain dUSei­ cieux, et en même temps il a gloTi­
gneur est I~ modèl~ de la l'égéDé­ fié son humain, 1737, 4287, 9528,
ration de l'homme, 5688. La glori­ 9937. Le Seigneur était, glorifié
fication de l'humain du Seigneur a lorsqu'il ressuscita, 8573. lte Sei­
procédé des externes vers les Inter7, gneur p~pt êlre dit glorifié, mais
nes, comme procède pareillement non régénéré; pourquoi? 10052.
la régénéralionde l'l,omme, 4585: Le seigneur a ~lorifié son corp~
dô GO :M)S
même Jusqli"à ses derniers, 10125. ~u aucline iëonifatssailce du sei·
.Lorsqu'j1 aglori~é son hu~a:ln,!e . gneur ni de la Parole? 7418. Sodo­
Seigrreur Il dépoUillé tout l'humam me est le mal des cupidités 'd'après
qu'U' tenait d'une mère, tellement l'amonr de soi, et Gomorrhe est le
qu'enfin il n'était plus ~on /Ils, f~ux de ce mal, 7519, 2ilil.
2159, 2574, 2649, 3'036, 10830. 'GOPH~Ji. Le )jois de Gopher sigrl.
l'oir GLORIFICATICitf. j l~s convoitises, parce que ce bols
Être glorifié en Pharaon et en esi très-sulfureux, et que le soufre
son armée sign. que ceux qui qu'il renferme sign. les convoitises,
étaient dans les faux furent plon­ fJ40, 643.
gés dans l'enfer, et y furent ense· "GdSCHEN: La terre de Goschen,
vells dans les faux Comme dans les parce qu'elle était la meilleure con­
eaux par la seule puissance du sei­ ttée'de l'Égypte, sign. le milieu ou
gneur, 8137, 8138, 8f88. l'intime dans 'le rlaturel, car l'Égyp­
GLOTTE, Gtouis. 6057. te sign. le scientifique qui est dans
1 GOG. C'est le culte externe sépa­ le naturel, et le meilleur sign. le
ré de l'interne, cuIle qul'est idolà" milieu ou \'intime, 5910, 6028,
trique, H51, 2928, 3355, 3708, 6051, 6649, 7443. La terre de-Gos·
4715. Dans l'Apocalypse,.......;'XX. 7,
chen sign. aussi l'égli$e, 7443;
-Gog et Magog sign. ceux qui sont voir, en outre, 7240, 7826.
dans ce culte, 2418. Dans Ézéchiel,. GOSIER (le) sign. ce qui apparlient
- XXXVIII. 22,- Gog sign. aussi à 'l'énonciation du V1'ai, 9048, f. Es­
eeculte; ainsi, ceux qui placent prits qui appartiennent au gosier,
dàns les externes le tout du culte 6791. Comment des sociétés in­
divin, 7553. fluent et agissent dans les muscles
GOJnt,- Gen. XIV. 1,9,- sig. du gosier, 4800.
chez l'homme externe du Seigneur GOUFFRE, Vorago. Gouffre iln­
un des genres de biens apparents, mense séparant notre monde salai­
qui en eux-mêmes n'étaient pas des re 'd'avec quelques mondes du ciel
biens, 1660' à 1662, 1681.' astral, 9582.
GOMER, fils de Japhet, est une GOÛT '(le) sign. les pl~isirs qui
des nations qui ont eu le culte ex­ appartiennent au bien et les char­
terne corresporidant ,à l'interne, mes qui appartiennent au vrai,
H49. Gomer, dans la Parole, sign. 3502. Le gofit se dit des plaisirs
tantôt le culte externe correspon­ qui appartiennent au bien, parce
danl à l'interne, tantôt le culte op­ qu'il correspond au plaisir d'être
posé, 1151. Les fils de Gomer sign. sage, 8522. Correspondance du goM
àussi ceux qui ont eu un culte ex­ et de' la' langue, 4791 à 4805. Le
terne, mais dérivé de celui qui était sens du goût correspond li la per­
chez la nation appelée Gomer, 1152, ception 'et à l'affection de savoir, de
:ti5a. Les fils de ~mer se rappor­ comprendre et de devenir sage,
tent 11 la classe des spirituels, 1 4406, 4793; c~mme la vie de
:1155. 1 l'homme est dans cette affection,

GOMORRHiJ. 'VDÎl' AMORE. Par 50­ 1 il n'est permis à aucun esprit ni à

dome 'et GOmorrhe, - Matth. X. aucun ange 'd'influer dans le gofIt

15,-'sont ebtendus ceux qui sont! 4~ ,l'Homme, car ce serait influer

dans le mal de la vie; mais qui n"onr dâDs la 'vie ~i lui esl propre ~

406 GO GO
4793. Quels sont les esprits qui en dépendent, ainsi toutes les cho­
s'étudient d'e toute manière à ses dans le monde, 2026, 2027"
entrer dans le goflt chez l'homme 4523. Il gouverne aussi les enfers,
pour' posséder ses intérieurs, à sa­3642. Il· gouverne toutes choses
d'après le divin par le divin hu­
voir, la vie de ses pensées et de ses
a,lTections; combien ils sont ,perni­main, 8864, 8865. Il gouverne tou­
cieux, 4193. Aujourd'hui un grand tes choses ou par volonté, ou par
nombre d'hommes sont possédés Indulgence, ou par permission,
par ces esprits, 4793. Les sirènes ainsi dans un rapport différent se­
tentent d'entrer' dans le goflt, afinlon la qualité chez l'homme, 1755,
de posséder les intérieurs de l'hom­ 2447,8704. Le seigneur gouverne
me, 4793. L'esprit, ou l'homme toutes choses selon l'ordre divin,
après la mort, n'a pas le goflt; 1755,2447,6574, 9940. Il gouver­
mais, à la place du goflt, il a quel­ne les' premiers de l'ordre et les
que chose d'analogue qui a été ad­ derniers, les premiers d'après les
joint à l'odorat, 4794, 1516, 1880, derniers, et les derniers d'après les
1973; pourquoi,jouissantdesautres premiers, et ainsi il contient toutes
choses dans un enchatnement et
sens, il ne jouit pas du' goflt, 4794­
La nourriture doit être préparée, dans l'ordre, 3702, 6040, 6056:Les
non pour le goflt, mais pour J'usa­ maux et les faux sont gouve~nés
ge, 8378. Quand le goflt comman­ par le Seigneur, non selon l'ordre,
de, le corps est malade, pour le mals d'après l'ordre, 4839, 7877,
moins il languit intérieurement, 10778. Ils sont gouvernés au moyen
par conséquent le mental la!1guit des lois de permission, et ils sont
aussi, 8378. permis à cause de l'ordre, 7877,
Go U VER NAN TES, Educatrices. 8700, i0778. Le Seigneur par l'in­
Gouvernantes d'enfants dans J'au­ terne, où tout est paisible, gouver­
tre vie, 2296, 2302, 2303. ce sont ne les externes, où tout est tumul­
surtout des anges du sexe féminin, tueux, 5396. Le Seigneur gouverne
qui dans la vie du corps ont aimé le monde au moyen des méchants,
les enfants avec une grande ten­ en les conduisant par leurs propres
dresse, 2302­ amours qui se réfèrent à l'amour de
GoUVERNEMENT, Regimen. Le soi et à l'amour du monde, '6481,
gouvernement du Seigneur dans les 6495. Gouverner les mauvais es­
cieux et dans les terres est appelé prits est une des fonctions des an­
Providence, 10773. Le genre hu­ ges, 5992. Toutes les lois de J'or­
main, à cause des amours de soi et dre, par lesquelles le Seigneur gou­
du monde, a été obligé d'établir verne l'univers comme Roi, sont les
des gouvernements, et de se sou­ vrais; mais toutes les lois par les­
meUre à des au torités, afin d'être quelles il gouverne l'univers com­
en sflreté, 7364, 10160, 10814. Sur me Prêtre, el par lesquelles il régit
le gouvernement ecclésiastique et aussi les vrilis eux-mêmes, sont les
civil, voir 10789 à 10806. Voi,' biens, 2015. Le gouvernement par
GoUVBRNER. " les vrais seuls condamneraient cha­
GOUVERNER, Regere. Comme l~ cun à l'enfer, mais le gouvernement
seigneur gouverne tout le ciel, Il par les biens retire de J'enCer et élè­
gOUVerDe aussi toutes les çhoses qui ve au Giel, 201Q. l "
GR GR 407
GRACB. Faire grâce, quand cela que l'homme esl dans Chumiliation,
se dit du seigneur, c'est gratifier il peut recevoir du seigneur le bien,
du bien et du vrai spirituels; et 5957.
faire miséricorde, c'est gratifier du GRACES (les), Charites. Par les
bien et du vrai célestes; illustré et trois grâces, les anciens enten·
montré, 10577. Les célestes recon­ daient les' affections du bien, 4966.
naissent et implorent la miséricorde GRACIEUX. Jéhovah est appelê
du Seigneur, et les spirituels la Gracieux et Miséricordieux, à cause
grâce, 598, 981, 2423. Ceux qui de la différence qui existe dans le
sont seulement dans l'affection du sens interne entre faire grâce et
vrai ne peuvent s'humilier au point faire miséricorde, 10577, 10617.
de reconnaltre de cœur que toutes Voir GRACE.
cho~es appartiennent à la miséri­ GRADATIONS du bien depuis le
cordei aussi, au lieu de. dire la mi­ bien externe jusqu'au bien divin,
séricorde, disent-ils la grâce, 2423. 9473.
Moins il y a en eux d'affection du GRAISSE, Pinguedo, Adeps. Par
vrai, moins il y a d'humiliation la graisse est signifié le céleste ou le
quand ils prononcent le mot grâce, bien, 353. La graisse sign. la vie
2423. ceux qui sont dans le vrai et céleste, 1001. C'est le bien de l'a·
par le vrai dans le bien implorent mour,5943. La graisse était un re­
seulement la grâce du Seigneur, présentalif du bien céleste; pour­
mais ceux qui sont dans le bien et quoi elle était bri'llée sur l'autel, et
par le bien dans le vrai implorent pourquoi il était défendu aux Is­
sa miséricorde, 2412. ceux qui sont raélites d'en manger, 5943, 10033.
plus éloignés de l'interne nomment La graisse des sacrifices sign. le
la grâce et non la miséricorde, et bien de l'amour dans le culle,
cela, à cause de l'amour de soi, 5943.
5929. La grâce, de,la part de ceux GRAMEN (le) sign. le scientifique
qui sont dans les maux et dans les infime, 7H2. Le gramen ou l'herbe
faux, c'est la crainte; illustré, de la terre,- Apoc. IX. 4,- sign.
6914. Trouver grâce aux yeux, le scientifique, 7643. Il Le gramen
c'est la propension, 3980, 4455, et au lieu du roseau et du jonc, " ­
c'est être accepté, 4975 (bis). Trou­ Ésaie, XXXV. 7, - c'est le vrai
ver grâce aux yeux de quelqu'un scientifique au lieu des choses dans
était une formule qui enveloppait lesquélles il n'y a rien du vrai,
une propension pour la chose re· 6723. Voir HERBE. ,
présentée par la personne, 4455, GRAND, Magnus. Ce que c'est
3980, 6160, 61.78. Trouver grâce qU'être grand dans le ciel, et ce que
aux yeux était aussi une formule c'est qu'être le plus grand, 3417.
d'insinuation pour être bien reçu, Vouloir devenir le plus grand, ce
6512. n'est pas le ciel, mais c'est l'enfer,
GRACES (action de). Le Seigneur 450, 451. 1e plus petit dans le ciel
ne demande pas pour lui les actions est le plus grand, parce qu'il eslle
de gl'âces de l'homme, car le di'in plus heureux, 452, 1419 i il est le
ne relire aucune gloire de ces ae­ plus grand, parce qu'il croit que
tions de grâces j mais il les demande par lui-même li n'a rien de la puis­
pou v l'homme lui-même,1 car' lorS- ' , sance ni rien' de la sagesse, 4459.
t08 mt
ceo• .qüi). di.Ü. le' 'clel~ 'délitroiit \tel­
ftlées 'd8IIsJ."rtiJémoÜe"'et' dallli la
venir gtndllsoot rbjelés, "aree fIui! vIEil;~!l6.,ld~n
, ,
gravure,'4e'lIcelau;Jt'
,
ce désir est contre l'essence e\ la, Jign.lenlrerme!Céklste~ telle'qu'esb
vie da,ralllo'ùroIUes(e qui procède eeUe 1fdfJ1l'e JdaQlS, 'l'iutelleclueldu
du seigneur, lAHI; Vouloir deveIlf,r fégéD'é.é)~98lt6J VoiT' SaULPTuR'B.
Je plàs grand, c'eit vouloit' com!­ GRilaJI (la) a cilUivé' lasnitnce
man'der àUlt àutres, 1812. Le sei­ des,'cofrespoildan'cell, ~'6~117729,
1

gneur Ii'a pas oeaibatlu pour deve'­ 9(liIt), f.,


nfr le plus grana, 1812. (l Grand ew GRfXl&. D'o'il' viedt 'que lës IOl'ées
et
bonté at em vérité, » quand Cèlase 01\'1 r~bGnll adorétaot d~'diêux,
dit de 'Jéhlt'vah, .sign. qu'i! 'est :Iê ,2T1fl4~ 1fi;' ëtld'ôtt 'vé'nai'ent '"Ièurs
bien même et le vrai même; rO'8'!l9. 1coilndÏSllanées' 1lUt" 'nne 'llivil1ité'sul.:
'GRAND (le~, 1I1agnum. Le F;l'and p'/iéYdâïetlSùr;-ffUnm~rta'1lté de N~
$e dit- lIu bien, et le nombreu~ se dJêf îgg46: De Ilaii maniÎire rd'edrire
dit du vrai, 2227. cllèZ 16$ Grecs'daus'les ~ps très"
GJ\.AND (le très.:) HOMME. MlUvi­ anciens, 9942. Il 1 fi
mus 11omo; c'est le ciel, 8883.' 1. GattE (la) est le fuux d'après le
Voi,' HOMME (tres-grand)" mal, er ,par 'suite -la ,'vastat!onl ' du
GRAPPE DE RAISIN, Bot"us. C'est bian et du 'vrai par les f~ux, 75'6:1.'.
la charité, :1.071. La grappe de Ilai­ a'est Ile faux qui, Pl10V'illnt du! mal
sin sign. le bien spirituel, qui est le des cupidités,' 7575.lta ,pluie de
bien de la charité, 5:1.:1.7. La grappe grêle~ celsont 'Ies;faux d'après les
de raisin, - Michée, VII.:I., -- sign. maux, et' par,suite la \malêdiotioo,
le bien de la charité dans son Mm­ puis aussi la vastatioà àù vliai, et
mencement " 51:1.7. Faire ou pro­ du bieflo\ 7nontré, 7553; lœ pluîe
duire des grappes et en manger le de grêle sign. ces faux, parce que
fruit, - Amos, IX. :1.4, - c'est s'ap­ les grêlons sontlcomme des pierres,
proprier les biens de l'église spiri­ et détruisent tant les hommes que
tuelle, 5:1.:1.7. Vendanger les grap­ les bêtés et les produits de la terre,
pes de la vigne de la terre,-Apoc. et aussi pal'ce qu'ifs 'sont froids,
XIV. 18,- c'est détruire toutes les 7553. La grêle,1 ce sont de pareils
choses de la charité, 5:1.17. Voir faux qui détruisent le~ VIrais et les
RAISIN. 1 biens de l'église, 7574. La gl'Me est
GRAS (le), Pingue. Le gras et le faux du mal,! 7576. Une grêle
tout ce qui tient du gras, comme fort lourde' sign. la, persuasion ,du
le beurre, J'huile, etc., sign. le cé.: faux, 'll577.
leste ou le bien, 5943. Le gras sign. GRENADES,' M'izlogranata. Ce
le plaisir, 6409. sont les scien'tifiques du bien; mo'n­
GRATUITEMENT' sign. donné par tI'é, '9552, 9918. Si des grenades
le Seigneur sans aucun soin de la avaient été placées dans les franges
part de l'homme, 8976. du manteau d'AharoD, c'était parlle
GRAVER, SC1c(pel'c. C'est impri~ que lés frange's signifiaient les der­
mer dans la mémoire, 9842; c'est niers ou extrêmes du ciel et de l'é,,­
aussi imprimer dans le cœur, 9001. glise, ,et que les derniers ou,extrê­
GRAVURE, Sculptura. L'écritulle mes y soût les scientifiques, ;9918.
et I~ gravure sur des tables' sig,n. GRENoJER;:Udn"eum. Le froment,
'j

le& chosss qui.Jdellllent être impril l'lPrlZe et la,semellcedana le'gl'enier'


(iU \469
~,Ba:Bg~" Il. 't9~!o:J.l.' • • lIés 'C4!reS-1 ·n8ot*,eI8; S'li8" IVoi"" Gb~RtsO~'
tes illtét'nelt et e~llh1es, 95l19. " GufRlsoif. Les cures' et les gu&­
GOEJ«)UILLJI&. Dans la 'P.role, lelll risons de m'aladies, dans la Parole,
grenouilles Sigttl les,raillo'nriements 'on 1représenlé le rétablissement de
d'après les .fllux; montré, 73M,~ la vie spirituelle, 6502, 8365, 1.0083;
7852, 7884. , 'elles' signifient des reStitutions de
GRILLON', 1 BruC'hUs. Le ,'g;liilldn lia vie spirituelle; montl'l!, 9031.,"
sign. le mal, et la sauterelle le faulC~Là guél ison da malade sign. la pu­
1

l'un et l'aulre dans les extrêmes rification des moux et des faux du
1

du naturel, 7643. ;mal, dans',I'Ijomme, t0360. Toiltes


GRINCE~fENT (le) nE DENTS. C'est les 'guérisons de maladies, qui oilt
la collision des faux avec les vrais été opétées par le Seigneur, env&­
de Ia'foi par oetr-x qur-conah~ent d,'a­ Ibppent les purifications des maux
près les illusions des sens' et por et des faux, ou les rélablissemenls
suite d'après les l faUlc; ";"ont1'é~ ,della vie lipirituelle,j 1.0360. La gué­
U424, f. Quel bst le froid qui est tison dll l'hydropique,- Luc, XIV.
entendu paJlleigrincement de dents 2, -:.. signifiai~ J'amendement el le
de ceuJ qui sont dans l'enfer, - rétablissement du vrai pervel~ti)
MaHh. VIll. 1.2. XIII. 42j 50. Luc, 9086. Voir GUÉR'IR.
'X!BI. 28, - 41.75, f." 1 GUERRE ,la) sign. le c,ombat du
GI\INCER DES DENTS. Qui sont faux et du YI'ai;1.0455. Par les
'ceux qui grincent des l ' dents; ce guerres ont été représentées les
sont ceux qui se sont cdnfirmés tentations du Seigneur, et plusieurs
contre ledivin pour la naturej55681 :autres choses, 1659; puis, :oot été
GUÉRIR. C'est remédier, et,aussi 'signifiés les COin bats spirill!~ls,
préserver des maux, 8365. Guérir, 1664. Chaque arme degiiëj're sign.
c'est amender et rétablir, 91.63.; quelque chose du combat spirituel,
c'est rétablir àu moyen de 11interpré­ 1.788. De même queles guerres,
tation, 90:31.; c'est rendre intègre, toutes leslal'liles de guene, dans la
2581.. Ceux cbez,qui la doctrine vil, Parole, sont aussi des choses qui
il est dit d'eux qu'ils sont guéris et .-appartiennent nu combat spiriluel,
qu'ils enfantent, 2588. Lorsque le 2686. 1e Seigneur èst appelé hom.
seigneur ,guérissait des malades) il .~de ~ueJTe el hélos} parceque,
leur a souvent dit d'avoir ,la ,foi, el 'lorsqu'il élait dans le monde,' il a
qu'il leur serait fait selon leUl' foi; combatlu seul contre 'lous les en"'
c'est parce que, avant tout) il faut fers et les'à vaincUs, et que depuis
reconnattre que le Seigneur est le il combat continuellement pour
sauveur du monde, car sans céLIe l'homm'e; montré, 8273" Les én­
reconnaissance personne ne' peut fers ~eulent détruire le ciel, non
rien recevoir du vrai et du bien par une' invasion hostile comme sur
venant du ciel, 1.0083. Quoiqu'il ,tel1re, mais par la de~tl\uclion du
n'existe rien chez, J'homme sans' vrai et du bien, èt ce .sont là Jes
qu'il y' ait une causa dans le monde combats et les guertes, 8295.
,spirituel, cela n'empêche pas que, Dans l'ancienne'Plfrole, ou Parole
l'homme ne puisse être gUét'i natu~ anMmo~aï!1ue, la partie historique
rel1eînent, car la Providence d\1 était appelée' lés Guen'es de Jého­
seigDeur,;ooncourt avec !es·moyens vah, 2897. Les livres historiquejl
4tO GY HA
de l'anclenne'église, qui étaient ap­ soient' en concordance j la troisiè­
pelés les Guerres de Jéhovah, trai­ me, pour qu'~ s'accordent entre
taient des combats du seigneur eux quant aux pensées et quant
dans le sens interne, 2686. Le Livre aux affections; la quatrième, pour
des Guerres 'de Jéhovah était la Pa­ qu'ils s'accordent dans les vrais et
role historique dans l'église an­ dans les biens, 5i82; voir CHŒUR.
cienne, et les combats qui y sont Gentils initiés dans un gyre dans
décrits sont les tentations ou les l'espace de quelques heures, 2595.
combats du Seigneur, '8'273.
GifN~fils'de -Naphlhali. Les fils
de Naphthali sign. les tentallons H
dans lesquelles est la victoire, et
les doctrinaux qui les concernent, H. La lettre H, dans le nom de
6024. Jéhovah, est la seule qut~n'y~loppe
GYRATION, Gyratio. Il y a selon le ~!~n, e_~ signifi.l.. JE SUIS oJ)
les formes; dans le monde spirituel, t'Ï'RE, 210. celle leltre, tirée du
une gyration que les anges et les nom de Jéhovah, a été insérée dans
esprits ne sentent point, de même les noms d'Abram et de Sarai, afin
que les habitants de la terre ne qu'ils représentassent le seignel!r~
sentent pas son mouvement sur i41fÇ2"ofo, 2063. Dans le Psaume
son axe chaque jour et autour du CXXXII, vers. 6, le pronom placé
soleil chaque année, 4041, 8812. après chaque verbe est exprimé par
GYRES, Gyri. Dans le cerveau, il cette lettre H, parce que ce passage
y a des circonvolutions et des gyres est un prophétique sur le Seigneur,
admirables, dans lesquels ont été 4594.
placées les substances appelées cor­ HABEL. Voir ABEL.
ticales, d'où parten t les fibres qui HABILLEMENT, Indumentum.
constituent la moelle du cerveau, Tous les habillements tirent leur
4040. Dans l'autre vie, il y a :plu­ signification de celte partie du corps
sieurs modes d'inauguration dans qu'ils couvrent, 9827. VOil' nu­
des gyres, 5i 73; ces inaugurations MENT.
sont représentées par les introduc­ HABITACLE, Habitaculum. Par
tions de la lymphe et du chyle' pour l'habitacle, où étaient la table pour
les usages dans le corps, 5173. Par les pains des faces et le chandelier,
les gyres on peut en quelque sorte, a été représenté le ciel moyen ou
connallre Il quelle province dans le second ciel; montré, 9594, 9632.
très-grand homme, et d'Une ma­ L'habitacle sur la montagne de Si­
nière cOrrespondante, dans le corps, nai est le représentatif du ciel où
appartiennent les esprits et les an­ est le Seigneur, 9481. Déployer les
ges, 5i8t. C'~st au moyen des gyres cieux et la terre est la même chose
que se fait l'inauguration dans l'u­ que déployer les ri.deaux de l'h~bi­
nanimité, et qu'on devient succes­ ,tacle; montré, 9596. L'habitacle
sivement intérieur, 5i82. Introduc­ de'· Jéhovah, c'est où est le sei­
tion des esprits dans les gyres : La gneur, 8328. L'habitacle de sain­
. première est pour qu'ils puissent teté, c'est le ciel où est le divin,
,être associés ensemble; la seconde, 8309. Quand l'habitacle se dit de
pour que la pensée et le langage Jéhovab ou du Seigneur, c'est le
HA HA 411
bien; pourquoi? 8269. L'habitacle c'est êlre inconnu et cependant
sign.le vrai divin procédant du sei­ être chez eux, 2915.
gneur et reçu dans le ciel intime, HABITATION (l') sig?!. la vie et se
vrai qui respectivemenL est le bien, dit du bien, 3600. Les habitations
9408. L'habitacle du Seigneur n'est sig. les choses qui appartiennent au
chez l'homme nulle autre part que mental, ainsi à l'intelligence et à la
dans la' charité et la foi, 9300. Le sagesse, 7719,' Les habitations sign.
nouveau volontaire, qui vient du les intérieurs, 79:10. Les habita­
bien de l'innocence, est l'habitacle tions des fils d'Israêl sign. les biens
nu moyen duquel le Seigneur en­ et les vrais de l'église, qui sont par
tre chez l'homme, 9296. La foi ne le seigneur chez l'homme, :10732.
peut pas avoir d'habitacle ailleurs .HABITER, c'est vivre, :1293,3:195;
que dans le bien, 6348. c'est être et vivre; ainsi, c'est l'é­
Des habitacles des anges, 1628, tat; montré: 3384; c'est l'état de la
1629. Habitacles des heureux vie, 605:1. Habiter se dit de la vie
dans l'au1l'e vie, 4622. Habitacles du bien d'ap~ès le vrai, et demeu­
magnifiques de ceux qui ont rer se dit de la vie d'après le bien,
été de la très-ancienne église, 36:13. Ce qui est habité sign. ce
H16•. qui est vivant d'après le bien, 8538.
HABITANT. Les habitants sont les Cohabiter, d'où est tiré le Dom de
biens du vrai, 2268, 2451, 3488. Sébulon, c'est dans le sens suprê­
Les habitants sign. les biens ou les me le divin même du seigneur,
maux, 9342; ils sign. ceux qui dans le sens interne le mariage cé­
sont dans le bien, 3654. Les habi­ leste, et dans le sens externe l'a­
tants de la ville sign. les biens, mour conjugal, 3960. Habiter avec
3066. L'habitant de la tenle sign. quelqu'un, c'est concorder, 6792.
les choses saintes de J'amour, 414. Il Habiter avec nous, l) - Gen.XXXIV.

La ville ~e dit des vrais, l'habitant 10, - c'est vivre ensemble et faire
sedil du bien, 2712. L'habitant de une seule église, 445i.Habiter
la terre, quand 'il s'agit des nations, dans la terre de Midian, c'est pas­
c'est la religiosité dans laquelle il y ser sa vie parmi ceux qui sont dans
a le mal, 10640. Les habitants de le bien simple, 6773. Habiter près
toutes les terres dans l'univers ado­ du puits, c'est l'étude dans la Pa­
rent le divin sous une forme hu­ role, 6774. Habiter dans le désert,
maine, ainsi le Seignellr, 85.41 à c'est vivre dans l'obscur relative­
8547, 10159, 10736 à 10738; et ils ment, 2708. Habiter dans la terre
sont dans la joie quand ils· appren­ du midi, c'est vivre dans la divine
nentque Dieu s'est réellement fait lumière, 3:195. Habiter dans Béers­
homme, 9361. Les esprils et les an­ chébah, c'esl êlre dans la doctriue,
ges qui sont des autres terres ont 2859. Habiter dans GéraI', c'est être
tous été séparés entre eux selon dans les choses qui appartiennent
les terres, parce que les habilants à la foi, 348h. Habiler au milieu,
d'une terre sont d'un tout autre quand cela est dit du seigneur,
génie que les habitants d'une autre c'est sa présence et son infiux dans
terre, 6701. Être étranger et habi­ le bien de l'amour, :10:153. Le Sei­
tant aveè eux, quand cela est dit 8neur habite dàns ce qui est à lui
du 8eiSDeur au sujet des israélistes, chez l'homme, et non daDs le pro­
oU! BA lIl\
pre de l'homme; pareillement chez habillide':dt'Oo!illne une nature,
l'ange, 10123. Le Seigneur n'ha­ :1050 j c'est d'après cela qlle le vrai,
bile point chèz un homme vide, qui est ,devenu. ehose de la vie,
c'est-à-dire,.chez un homme qui ne coule spontanément en aele, sans
connalt point les vrais du Seigneur que l'on. y réfléchisse, 3203. Cha­
et .ne les fai~ point, 106li5. Les cun s'aequierl un caractère par le
hommes de la très-ancieune église fréquent' usage, ou l'habitude, et il
ha,bi,taleRt seuls entre eux, distin­ se l'acquiert NI' les ch&ses qu'U a
gués seulement en maisons, fa­ apprises,13Sli3, Oe que Il'homme
milles et nations, 117L L'état de la fait d'aprèill'cnteDdement; Hie' fait
vie de ces temps-là est décrit dans ensuite d'après la vo1<inté, et enfin
la" Parole par habiter sous soi en par l'habitude 'il s'en revêt, 4353;
sûreté et solitaire, sans ballants d.e illustré, li88li. Tout ce 'dont les
porte ni verroux, 10160. pareats ont contracté l'usage fré­
HABITS, Vestes. VOil' VtTElIENTS. quent et l'habitude, ou dont ils se
Les habits sign. les, choses qui sont salit imbus d'aprè~ la vie aCluelle,
au-dessous ou en dehors, et cou­ au point qu'il leur est deveBu si fa­
vrent celles qui sont au-dessus ou milier qu'U parait comme naturel,
en dedans, par conséquent les vrais passe dans leurs enfants et devient
parce qu'ils couvrent les biens; et héréditaire; illustré, 3li69.
cela, d'après le représentatif dans HACHE (la) et autres instruments
l'autre vie, 52li8. Les habits de de fer sign. les ,choses qui appar­
sainteté d'Aharon sont le représen­ tiennent· à la propre intelligence,
tatif du royaume spirituel du sei· 89li2. Couper du boiS' avec des ha­
gneur adjoint à son royaume cé­ ches, c'.est agir 'd'après une religio­
leste; illustré, 981li, 10068; voir sité fausse, et détruire les choses
ÉPHOD, MANTEAU, TUNIQUE. Ce que qui appartiennent à l'église, 90U.,
signifie l'homme qui n'était pas vê­ HADAD, l'of d'Édom, sign. la qua­
tu d'un habit de noce, et qui fut lité d'un des vrais. principaux dans
jeté dans les ténèbres de dehers; le divin humain du Seigneur, 4660;
2!t32. Les habits de rechange sont HADAr., roi d'Édom, sign. la qua­
les vrais initiés au bien, 595li. L'ba. lité d'un, des ~rais principaux dans
bit est aussi un témoin ou témoî-> le 'divin humain du Seigneur, 4650J
gnage j VOil- 5019, 5028. lIADORAM, lfils ,de JOktllt1; - Gen.
Les anges SOnt revêtus d'babilsj X. 27, - sign. un des l'iles de Hé­
d'où vient cela; illustré et mon· glise hébra!quej c'était une des na­
tré, 981li. Les habits des esprits tions issues d'Éber, 12li5, 12li,7.
sont sans splendeur, mais les ha. HAGAR, servante de SOra!. C'est
pits des anges sont comme produits la .vie de l'homme extérieur OUI 'na·
par la splendeur; illustré, 52li8. turel;, etlson .nom signifie, ,étran­
HABITUDE, Habitus. Les choses gère, 1896, 1909.. C'est l'affection
qui sont passées en ,habitude ehe1. des connaissances du vrai, 2691;
l'homule sont repoussées de la mé, voir SERVANTE. Pnr Hagar qU'A­
moÎlle externe dans la mémoire in­ braham se fiança, a été ,représèaté
tèrne, et restent élernellelIient l'externe de l'église; 8995. Le lfils
9394, 9723, 98ûl.,,'Ce 'fue l'homme, d1lIagar l'ég}1ptiennEl est IC,l'ati&n·
apprend devjeu~lpnr .l'exercice:lulo nell}:i1ilrement hu~&in, et Bagal' 1'é­
ft U3
gyptienD8 est l'affection des scien­ Les haines et ,les profanalions étei­
ces, de laquelle, commè d'une mè­ gnent la charité, 1018. Quand la
re, est né ce rationnel, 2652. haine est à la place de la charité,
"l'lIn. Voir BAIR. La haine est l'obscurité est si grande que l'hom­
l'opposé de l'amour et de la cha­ me ne snit absolument plus que ln
rité; c'est une aversion et comme haine est un mal, 1860. L'homme,
une antipathie spirituelle, 5061. La d'après Je plaisir qu'il perçoit dans
haine, dans le !sens spirituel, est la haine, ne croit pas que ce plaisir
l'aversion e~ la discordance entre est infernal, 1860. Les haines sont
les vrais et les faux) et aussi entre une des origines des maladies,
les biens et les maux, 9257. Avoir parce qu'elles détruisent les inté­
en haine,. c'est se détourner et re­ rieurs de l'homme; et quand les
jeter, 6558. Dans l'amour de soi. intérieurs ont été détruits, les ex­
est cachée la haine, 6667. La haine tél'ieurs souffrent et entraiDent
provient de l'amour de soi et de l'homme dans la maladie, et ainsi
l'amour du monde, 6667, 7372, à la mort, 5712.
7378, 9348, 10038, 10742. Les Les formes de la haine et les for­
haines découlent du penchant de mes de la charité ne peuvent ja.
l'homme à vouloir commaBder aux mais être ensemble; illustl'é, 1860.
autres et posséder les richesses déS Les sphères de ceux qui sont dans
autres, 10791. De même que l'a­ une haine mortelle sont empoison­
mour mutuel constitue le ,ciel, de nées, 1512. Enfer de ceux qui ont
même la haine constitue l'enfer, une haine mortelle, ou enfel' cada·
693, 694. Quand la charité décline véreux, 814. Les infernaux ont une
dans l'église, la haine en prend la haine mortelle contre l'homme, et
place: illustré, 2910, 3488. La le plaisir de leur vie est de le pel'·
haine est une répugnance; mais dre, et surtout de perdre son âme,
quand elle se dit du Seigneur, c'est 5863. Aulant les infernaux sont
la miséricorde; montré, '3605. La dans la haine el par suite dans le
!Jaine signe le mépris et l'aversion faux, autant ils sont dans l'obscu­
pour lout bien et tout vrai, 3488, rité et dans le froid, 3643. Les es­
4681, 4584. L'amour de soi est la prits mauvnis et infernaux appa·
même chose que la haine contre,le raissent comme des formes de la
prochain et le SeigneUl',1 25'f.• La haine, 3484. Les mauvais esprits
haine dans le sens interne ne si­ ont la hailie la plus violente contre
gnifie pas la haine teUe qu'elle est tout ce qui est bien et vrai, 59.
chez les hommes qui haissent, c.w L'enfer ne consiste que dans des
la signification de ce mot s'adou'cil haines, non dans les haines' que
à mesure qu'il monte dans le ciel, l'homme a reçues par héritage,
parce 'que dans le ciel on ne sail mais dans celles qu'il s''Cst acquises
pas ce que c'est que la haine; par par sa vie actuelle, 1608. Ceux qui
la haine, dans ce sens, c'est le dé~ ont été daDs une ha'ine mOl'telle, et
dain qui' est signifié, 4681. Dans la par suite dans les faux, ont Un crâ­
haine, il yale meurtre de l'homo ne entièrement durci, et quelques­
me, 1010, 1011. La haine contre le Iuns comme d'ébène, 5563.
proohainest iun abime infernal en. HAïR. C'est tuer, car celui qui
t..re le Seigneur et, l'homme, .90li. bait tue à chaque moment, 3440..
414 HA HA
Par halr père, mère, épouse, eu­ une forme. qui fait uue unité par
fants, frères et sreul'll, et mème son harmonie, 8003. L'harmonie spi­
âme, pour être disciple du Sei­ rituelle est l'harmonie des biens de
gneur, - Luc, XIV. 26, - il est en­ l'amour, 8003. L'amour est la con­
tendu halr les propres de l'homme, jonction spirituelle d'où provient
qui sont les maux et -les faux dans l'harmonie céleste, 9613. Voir HAR­
leur ordre, 10h90. Quand hair se MONIQUE.
dit de ceux qui sont dans le bien, HARMONIQUE (l') résultant des
cela signifie avoir de la répugnance; changements d'état et de variations
car ceux qui sont dans le bien ne dans les formes ou substances dont
peuvent hair, mais ils ont de la ré­ esl composé le mental humain, est
pugnance au lieu- de haine, 3605. l'amour quant à l'essence, 5807. Le
De ceux qui se sont hais mutuelle­ sonore harmonique et ses variétés
ment dans le monde; ils se rencon­ correspondeot aux états de joie et
trent dans l'autre vie, et ils ont mu­ d'allégresse daosle spirituel, 8337.
tuellement l'inlenlion de se faire Voir HARMONIE.
beaucpup de mal, 5061. Quand les HARPE, Cithara. La harpe, l'or­
mauvais esprits perçoivent la sphè­ gue et les instruments à cordes,
re de celui qu'ils ont hal, ils ne res­ sign. les spirituels de la foi, 418,
pirent que sa perle, 5061. Ceux qui h19, 420. La harpe se dit du bien
haïssent quelqu'uo, quoique sans de la foi, 4138.
molif, le haïssent encore dans l'au­ HASARD, Casus. Voir FORTUIT,
tre vic; d'après l'expérience, 5061. FORTUNE. 11 n'existe aucun hasard,
Voi1' HAINE. 6493. Ce qui est altribué au hasard
HALLÉLUlAH, l1allclu-Jah. Jah, ou . à la for lune, même dans les
dans Hallélu-Jah, c'est le ~igoeur jeux, vient du monde spiriluel, à
quant au divin vrai, 8267. L'excla­ plus forte raison ce qui arrive à
malion Halléluiah était une parole l'homme quant aux vicissitudes
de joie, 8331. dans le cours de sa vie, 6494. C'est
HALLUCINATIONS, l1allucinatio­ à tort qu'on attribue à soi-même et
nes. D'où proviennent tant d'hallu­ à sa prudence les choses particuliè­
cinations et d'hérésies au sujet du res, et seulement au divin la direc­
vrai? 9186, 6405. tion universelle, et qu'on nomme
HARAN, fils de Thérach ct frère tout le resle forlune et hasard,
d'Abram, sign. uoe dérivation du c'est-à-dire, choses aveugles de la
culte idolâtrique repréSenlé par nature, 7007.
Thérach, 1355 à 1360. Haran sign. HATE (à la), Cito, Fcstinum. A
le culte idolâtrique intérieur, 1365, la hâle, c'est l'affection, 7866. A la
1367. hâle et promptement, c'est qu'il y
HUllIONIE. Toute unité est for­ ait en même temps plusieurs choses
mée de plusieul'll parties, et même qui opèrent; et par suite, c'est -le
de l'harmonie de plusieurs parties, certain elle plein, 5284.
et l'lfnité ,"sl telle qu'est l'harmo­ HATE R (se), Festinarc. C'est
nie, 457, 687. De l'barmonie dans fait'e d'après l'affection de l'amour,
les sociétés du ciel, 684 à 690, 9223. C'est s'élancer de l'intime,
3986. De plusieurs variétés, mais 5690. Se hater, c'est l'impatience,
néanmoins convenables, résulte 5766. Se hâter, c'est le certain,
RA HE 41B
6783. se hâter, c'est agir d'après Iines, 1735. Comme Je seigneur est
l'affection excitée, 7695. l'intime, il est aussi le très-haut,
HAUT (le) sigla l'interne et aussi car il est le soleil du ciel, d'où dé­
le ciel, i735, 2i48~ 4210, 4599; rive Ioule hauteur dans Jes cieux,
8158. Le haut sign. ce qui est 9773.
saint, 795. Les intélieurs sont ex­ HAUTEUR (la) sign. le bien et le
primés par les choses hautes, 4599. vrai quant aux degrés, 9489, 9773,
Plus une chose est haute, plus elle iOi8:1. Dans le· sens spirituel, la
est intérieure, 9773. Le haut dans hauteur est le bien de J'amour,
la Parole est l'intérieur, et pour­ 6435, f. Dans le selis opposé, la
quoi, 4210. Le haut ou l'élevé est hauteur est l'amour de soi, ainsi
le ciel; montré, 8153. La main l'orgueil, 9489. La hauteur sign.
haute est la puissance divine; 8i53. les degrés quant au bien et quant
De ceux qui croient que le ciel est au vrai, ou les degrés à partir du
dans le haut, 450. Dans l'autre vie, très-haut, qui est le Seigneur, et
les fourbes qui apparaissent dans le par conséquent le divin bien même,
haut sont dans le profond, 1380. Le 9489; 9773, i018i. Toutes les hau- .
haut et le profond proviennent de teurs dans le ciel, à partir de son
l'idée de l'espace, 5145. soleil comme centre, sont les diffé­
HAUT (en), Sursum. Intérieurs rences du bien et par conséquent
de l'homme portés en haut par le du vrai, 9489. La hauteur de la
Seigneur, 6952, 6954. Regarder en montagne d'Israèl, - Ézéch. XX.
haut, c'est porter ses regards vers 40,- c'est le plus haut degré du
les choses r,élestes, 248. Les inté­ bien et du vrai chez ceux qui sont
rieurs de l'homme regardent par de l'église spirituelle, 9489. Être
l'homme en bas ou en dehors, mais dans la hauteur du champ, - Jug.
ils regardent en dedans et en haut V. i8, - c'est être parmi ceux qui
quand' ils sont élevés par le Sei­ ne craignent rien du mal, parce
gneur, 10330. L'homme est porté qu'ils sont dans les vrais et dans les
en haut et en bas, à savoir, vers le biens, 3928. Occuper la hauteur de
ciel et vers l'enfer; mais ceux qui la colline, - Jérém. XLIX. i6,­
se laissent régénérer pal' le Sei­ c'est se croire plus sava-ot que tous,
gneur sont continuellement portés lorsque cependant on est dans les
en haut, et ainsi dans des sociétés faux, et qu'on ne peut pas même
célestes toujours plus intérieures, voir les vrais, 10582. Voir HAUT
66B. Pourquoi il est dit que le ciel (très-).
est en haut, 10i81, f. HAUTS LIEUX, Excelsa. Comme
HAUT (Très-). Dans la Parole, le la très-ancienne église exerçait un
seigneur est appelé le Très-Haut; culte saint sur les montagnes, voilà
pourquoi? 1018i, f. Jéhovah, dans d'où vient la coutume, dans l'an­
l'église ancienne, était appelé le cienne église, et dans toutes les
Dieu Très-Haut, parce que la hau­ églises de celle époque qui en sont
teur' représentait l'interne, et par dérivées, et même par suite chez les
cela même le signifiait; ainsi, le nations, de sacrifier sur les mon­
Très-Haut signifiait l'intime; de là tagnes et de construire des hauts
le -cutte de l'ancienne église sur les lieux, 796.
haUlslieux, les montagnes, les col· HtBRAïQtJE. Langue hébraïque.
ill8 HE HB
Elle 88t (llvollable aU8e,lls interne; p~il\SaieD' UhDvah, ~r' leur Diet"
çomment, 618, 793, 794, 2802, 1343. Les, Hébreux repré~ten~
4987,5578,7191,8814. SUI'la lan­ ceux /lui ~ont Idilns l'ordre réel,
gue hébralque, VOi1' 'Fome III. page ainsi dall~ le vrai et ~ans le bien de
157 à 192 : 1° Observations prélimi­ l'église~ 57111,. La: terre c;les Hébreux
paires. 2· Tableau par.o,'dre alpha­ sign. l'églillej 5136, 57Q~. Hébreu
bélique des' maux de la langue hé- ~e dit de choses qui concernent
bra~que que Swedenborg a signalés quelque s,ervice, 1703, t7M., 5013.
dans les A1'canes Célestes. 3° Pas­ Le jeune garçon hébreu, c'est l'in·
sages de la Parole diO'érents du tex­ nocellt (insons~ c;le l'église, 5236.
te re,çu. 4° Rectifications confirméeS Les Hél>reuses sont ,les chol\es qui
c;l'après les anciennes versions et appa,rtjennllnt Il l'église, 6675,
app~rtenapt à Swedenborg seul 6684,; de même l,es Hébreux; POUI'­
parmi les, interprètes modernes. quoi? 6738. Le serviteur hé~reu
5° Rectifications adoptées par 'Swe~ sign. ceux; ,qui sl1n,~ dan,s ~es vrais
penborg et par d'autres interprètes de la doctrine, et non dan,s le bien
modernes. 6" Rectifications d'inter­ selon ces vrais, 8974. Par les ser­
prétatio\!. viteurs hébreux étaient Ileprésen­
Nation hébraïque. Elle a été' dis­ tés les hom!Des de l'église externe,
linguée des antres, en cela qu'elle à savoir" ceux qui apprennent le
reconnaissait Jéhovall pour SOIl vrai s~n~ auc,un plaisir, par la seule
pieu, et 'qu'elle avait des sacrifices, r,~son que c'est le vrai de l'église,
1343. Pluieurs choses sur la na­ par I~uel ils croient qu'ils peuvent
tion hébraïque, 1343. être sauv~s, 8977. Les Égyptiens
Église hébmïque. Elle dilfère de avaient en abomination les Hé­
l'ancienne église; l'interne de l'é­ breux; pourquoi? 5702
glise n'a pas pu être de même con­ HÉBRON, fils dEI Kébath,- Exod.
joint avec l'église llébraïque, 4674. VI. 18. - C'est ulle seconde classe
tber, fondateur de cette église, a des dérivations du bien et du vrai
institué les sacrifices entièrement qpi proviennent des c~lOses apparte­
inconnus dans l'ancienne église, nant à la charité, 7230. ,
1343. L'église hébraïque, plaçait HÉBRON. Voir CHÉnRON.
dans les rites externes une sorte de HÉLICE. Enroulement en forme
/!ainteté du culte: elle fut par laps d'hélice, 5989.
de temps diversément déformée, et ~1tLICON. Pal' l'Hélicon, qu1ils
ce culte externe se changea ep culte plaçaient sur une montagne, les
idolâtrique, 2343. I:église hébrai­ Grecs entendaient le ciel, 4966. '
que a été la seconde église ancÎ,CD­ HÉLICON IDES. Par: les vierges,
ne, 1238, 1241, 1343. L'ancienne qu'ils appelaient héliconides, les
église hébrjllque a été longtemps Grecs enten~aient les affections du
~ans la terre de Canaan, 4516, vrai, 4966.
4517. HÉMAN, Qls de Lotan, fils de Séir,
HÉBREUX. La nation qui recon­ - Gen. X.XXVI. 22.-C'est une se­
naissait Éber pour son père s'est conde classe de vrais, et une qua­
appelée nation des Hébl'eux, 1238,fj lité de ces vrais, 4648.
Les Hébreux étaient distingués des HÉ~IORRHOiDES (les) et les autres
autres nations, en ce qu'ils recon·
• •- 1 1
genres d'ulcères sign. autaul de
.~
HE ""7;
genres' de fabll, proyeoànt d,es· ol'drej e'eat.de ceüe,m.aallre,qij'il
maux, '25flt1. se mulliplie·els'acorotl daa. la ~...
Bt....DQUB (conduil)L Qui sonl lé~ilé descendante, qu~il'1eIIt~d1e~
ceux qlri,cotrespondeot au· conduit chacun, est augmenté pu.'sespé.
hépe.tique, 5i85.. Commenhgissenll ,chés actuels, el n'est· di..i~14e
les·espr.its q\li ont relation ,avec ce Imanière à,·ne plus nuire,.qoe citez
cond\lit, MS5. ceux 'qui lIonl régénérés pari le. 5eir
U.RBActBs (les), Hetbacea, ne gneur, 3i3. Les maux, héréditaires,
sool antre chose qlle des. scientifi.. viennenl des par.ents; des' aieuls el
ques infime", 7H2. ,des· aIeU~, en remonlant dans, une
HERBSI Sonlappelées herbe ten· longue série, 81)50, l'OIl~ mal que
dre les premières bonnes œU,vms' llles' parents se sont acquis·par la vie
que l'holllm'e rait· qUànd U estlen actuelle, au'poinl que, par. le fré­
voie de régénération, 9,29.; el sont queol"lUlage ou l'habitude, il soit
appelées herbe porlanl semence,les deVëDu pQ1lr eux comme une,natu­
œuvres plus utiles qu'U rait ensuite, Ire, passe dans les enfanls, et de­
29. L'herbe porlant semence est'I vient pour ceux-ci, héréditllire, de
tOUl vrai qui conoerne l'usllge, 57. jmême que celui qui· avait élé im·
Le ver~ de l'herbe, c'est la nOl,l\'fi· planté dans' les parents par les
tute de l'homme naturel, 59. L'hel~· laieus, et autres ascendants, 43i7.
he du champ, c'esl le vrai de l'é­ IAutre estlle.mal'héréditaire qui est
glise'; mentl'é, 7571. MalJgllr l'her­ Itiré du père, et autre celui qui esl
be du champ,' c'est vivre comlfl~·,tiré de la mère, i573. Le mal hé~é·
les bêtes, 274. Les herbes et les ga­ Idilai~e provenant du père est inté­
zons sign. I~s vrais scientifiques, rieur, et le mal hérédilail'e prove­
7571. inantde la mère est extérieur; celui·
HéRiDITAlRE-', Hrel·editarium. !Ja ne peul'pas être facilement déril­
L'homme Dalt d'après l'héréditaire' ',ciné, mais celui·ci lepeuf, 6317.
dans tout mal qui appartient il l'a· IQuand l'homme esl régénéré, le
moul' de soi ~ 4u monde, i03i8. 1mal héréditaire enraciné par les
Le mal' héréditaire ne vient' pas . iparenls' les plu!! proches est exlir­
d'Ad,am;· mais chaoun le lienl 4e pé'; mais chez 'ceux qui ne· sonl pas
ses paJ1(1nts'par successi.on, 494. Ce Irégénérés, ou ne peuvenl pas être
n'est pas d'·un premier homme que" régénérés, il reste, 63!? Les en­
le mal hérédiLai"c esl venu JUSque lants diffèrent de oaractère et d'jn­
d'IDS tous ceux qui viv,e!!t aujour­ clinaUon d'après lemal hérédilaire,
d1llUi, et c'est une:errellr de croire :2300. Les enfants ne sonl que mal
qu'U n'y a~llpas d'autre mal hé~édi-' [d'après l'héréditaire, 23117, 230S.
Laire que celui qui vienl de celle, Les enfants, quand ils ont gl'andi,
source j quiconque commet.un pé­ :sonl remis d~!ls les m~ux, afin qu'ils
ché actuel en introl\uil en soi la pa­ 'Isachent qu'Us ne sonl que mal,
t~re, el pal' suite le lIlal est implan~ )2307, 2MS, Les maux héréditaires
lé dans ·ses enfants et devienl Mré-., lneviennenl pas, comII1e on le croit,
diLaircj ahlsi le mal héréditail'e·, d'Iln premier homme parce qu'il a
vient il chacun pal' son père, son, mangé de l'arbre de la science,
aïeul, son bisjlïeul, son trisaïeul, el 29\0, 3669, 370i, 4317, S5~, Les
par ceux quI' les o.nl précédés en maux lIéréditaires sont les liIau.x de
J, 27,
418 HE HE
l'amour de soi et du monde, qui d'après l'amour ·du bien, le bien
consistenl en ce que l'homme s'ai­ naturerd'après l'amour du vl'ai, le
me de préférence à Dieu et aime le bien naturel d'après l'amour du
monde de préférence au ciel, et re­ mal, elle. bien naturel d'après l'a­
garde comme rien le prochain, 694, mour du faux; et les enfants reçoi­
lI31 7, 5660. Tout homme d'après vent d'après leurs parents par l'hé­
l'héréditaire naU avec le penchant réditaire l'inclination à ces biens,
à vouloir commander aux autres et 3469. Le bien naturel est ce que
posséder les richesses des autres, l'homme lient de ses parents par
:1.0791. Ce que l'homme tire de l'hé­ l'héréditaire, inJ~rjeurem~_cJ..Y
réditaire penche continuellement p~!:~, et extérieurement de la mète,
vers cel héréditaire, et y tombe; 3518.
par suite l'homme confirme ce mal, Chez le seigneur, l'héréditaire
et il y ajoute aussi de lui-même était le divin par Jéhovah, flti4.
plusieurs maux, qui sont appelés L'héréditaire provenant de la mère
maux actuels, 8551. C'est pourquoi était le mal, 1414, 144h, 1573. 11 a
les maux héréditaires aujourd'hui comballu contre le mal héréditaire
ont plus de malignité qu'autrefois, -provenant de la mère, mais' il n'a
2122. Dans l'autre vie, personne eu lui-même aucun mal actuel,
n'est puni pour les maux héréditai­ 14:1.4, :1.573. 11 a chassé le mal et le
res, mais on est puni pour les maux faux qu'il tenait de l'héréditaire
actuels qui reviennent, 966, 2308. maternel, 3036. Par les tentations
II n'est pas permis aux mauvais es-' et par les victoires, le Seigneur a
prits d'opérer dans les maux héré­ rejeté tout l'héréditaire provenant
ditaires, 1667. L'homme n'est que de la mère, et il a dépouillé l'hu­
le mal accumulé par l'héréditaire, main qu'il tenait d'elle, à un tel
c'est pourquoi il faut qu'il soit ré­ point qu'enfin il n'était plus son
généré, 3701. Si l'homme n'est pas fils, 2159, 2574, 2649, 3036,
régénéré, les maux héréditaires 10830.
s'accroissent dans les générations, H~RÉSIE. Partout où il y a quel­
29:1.0. Quoique les enfanls apparais­ que église,. là existent des hérésies,
sent dans un état d'innocence, le par ce motif que, quand on arrête
mal héréditaire est caché dans cha· sa pensée sur un seul article de foi,
cune des choses qu'ils font, 4563. on en fait la chose principale; car
Le mal héréditaire est comme un telle est la pensée de l'homme, que
nourricier chez l'homme depuis la s'il porte toute son attention sur
première enfance ju§ql,l'~ une nou­ quelque point, il le place avant
velle enfance, lt563: Lesmiiüiïïé­ tout autre, SUl'tout quand sonima­
rédiTaires-sont renfermés et comme gination le revendique comme une
voilés chez ceux qui sent de l'église propre découverte; et. quand. l'a­
spirituelle, 8806. mour de soi et l'amour du monde
Le bien nalt avec l'homme, mais viennent le stimuler, il n'esl rien
non le vrai, à cause du mai hérédi­ alors qui ne lui semble s'accorder
taire; néanmoins, le vrai s'allar-he avec son idée et la confirmer, telle­
les biens avec quelque puissance, ment qu'il irait jusqu'à jurer qu'elle
3304. lie bien naturel est d'un qua­ est vraie, lorsque' cependan 1 elte
druple genre; ainsi, le hien naturel est fausse, 362. Si dans le monde
m;
HE 4i9
il exisle tant d'hérésies, c'est parce doctrine concordanle avec ~OD seDS
que les chefs et lesdirecteurs ont eu interne, peuvent êlre entraiDés dans
pour fm leur propl'e gloire, et qu'a­ toutes les hérésies; c'est de là que
lors ils ont pris comme moyens pour la Parole est appelée par. de tels
leur fin les choses qui appartien­ hommes le Livre des hérésies,
nent au seigneur let 'au ciel, 10330. 10276, 10400. Ceux qui sont dans
Les hérésies surgissent en nombre l'hérésie interprètent la Parole d'a­
immense du sens liUéral de la Pa­ près le sens de la lettre en faveur
role sans le sens interne, ou sans la d'eux-mêmes; illust/'é d'après ceux
doctrine réelle tirée de la Parole, qùi sont dans la foi séparée d'avec
3427, 3436, 6222, 10400. Tous la charité, 4783. Par caïn et par
ceux qui ont préféré la foi à la cha­ ses descendants sont signifiées les
rilé sont tombés dans des hérésies doctrines séparées de l'église, ou
et dans les faussetés, 2435. Il n'y les hérésies, 324, 401, 606, 609.
aurait aucune hérésie, si chez tous HÉRiTIQ1lES (les) sont séduits
il y avait la charité, 1799; car il Par les faux provenant des illusions
n'y aurait qu'une seule église, si la des sens externes, 9424. Par les
charité était l'essentiel, quoiqu'on meurtriers, pour lesquels un lieu
différât quant aux doctrinaux et d'asile était ouvert, sont représen­
aux culles externes: 1285, 1316, tés, entre au lres, les hérétiques
1798, 1799, 1834, 1844, 2385, consciencieux et par suite pleins
2982, 3267, 3451. Si la charité ré­ de zèle, qui d'après leur religiosité
gnait, l'hérésie ne serait même pas fausse raisonnent contre le vrai et
appelée hérésie, mais on dirait que le bien de la foi, et ainsi persua­
c'est une doctrine selon l'opinion dent, 9011.
d'un tel,' et on l'abandonnerait à HÉRITAGE (l') sign. la vie d'un
la conscience de chacun, pourvu autre, 8327; et, quand il s'agit du
qu'elle ne niât pas les principes, ciel, c'est la vie du Seigneur, 7212.
c'est-à·dire, le Seigneur, la vie éter­ Hériter et posséder ou recevoir en
nelle, la Parole, et pOUl'VU qu'elle héritage, c'est avoir la vie du Sei­
ne fût pas contre les préceptes du gneur, ainsi le ciel, 2658, 2851;
décalogue, 1834, J,es hérésies exis­ 3672, 7212, 9338. DaDs la Parole
tent par cela que l'homme est dans de l'ancien Testament, l'héritage se
les externes el non dans les inter­ dit tant du céleste ou du bien que
nes, et qu'il pense à soi-même et du spirituel ou du vrai; mais néan­
au monde quand il lil la Parole; moins quand il s'agit du céleste, il
illuslnJ,10tiOO. Si les vrais prove­ est exprimé dans la langue origi­
nanl du sens interne ne sont pas nale par un mot qui peut être tra­
insinués dans les scientifiques, le duit par posséder en hérilage, mot
mental peut être enlralDé dans tou­ qui renferme la possession; et quand
tes les bérésies; mais quand ces il s'agit du spirituel, il l'est par un
vrais y ont été iosibués, il ne peut autre mot qui peut être traduit par
être entralné daos les hérésies; h~riler et qui l'enferme une dériva­
exemples, 6071, 6222, Ceux qui tion de la possession, ainsi qu'il en
s'attachent au seul sens de la lettre, est du spirituel à l'égard du célesle,
el qui n'ont point ou ne s'acquiè­ 2658. L'héritage de Jéhovah sign.
l'eut poiIlt d'après la Parole une la réception de la vie du ciel par le
420' Hi!:

biéh'prÔCédan~ du 'selgn~ür"tij6'Jo.
du Sélgriëar Il'e,st. ~è ,l~~terne,
Le ciel est un hérit.age poùr ceux mais c'est I~jjlër[ie; l'ei'tertfe est
qui appartiennent au Séignelir, bren aùsstllil~iitier, rliarll pat l'in­
8327. Da~s I~ vie ,s~iritu~J1e~, il n'f.. terne, caràto~ ils~(Î,~,tu~, 1802.
a pas d'autres rlcliè~ses quk l'e~' HERMO~:, ,.dlt' CHIRMON.
connnisèànces du' bien et, du vrai/. IItR05. Lé Seigrieur est' appelé
ni d'~utrès po'ssession'set Héritages Hérds et'Homm,e de guerre, eli rai­
que les félicités de la vie qui pro. son des vlctoli"e~, qu'il a l'em'p6\'tées
viennent des biens et des vrais, sli'r les ehrers; en combaltant con­
5135. Voïr HÉRITER. tre euil: p.e'ndilOt sa vi:~ dalls le mon':
llÉRITER. VOir lIÉRITAGE. Quand' de, 8273, 10053. Ceux qui com­
hériter se dil du Se'igneur, c'est battent fortement en détruiélultles
avoIr la vie du Père, par conséquent' ~rais sarit appelés héros, dal)s Joèl,
avoir la vie en soj:·lrlèl1f~'; ri)~rs' - Il. 7,- et ysont comparés à des
quand hérite'!, se Mt ilêttf(fmM~~, !Jommes de guerre, 5135, S!Hi af­
c'cst avoir 'la vie du Seigneur, c'est­ freux dé la plupart de ceux qui
à-dire, recevoir la vie par le Sei­ soot appetés héros, 5~.
gueur, 265'8. Hériter, quand,i1 \;;i_i HERSER, Ocectt-è. Labourer, her­
git du ciel, c'est rece'voir comme, Se!', semer, llioissonner; sign. des
héritier le bien qui procède du Sei·' choses qui appartiennent a,u bien 'et
goeur; montré, 9338. lIériter se au vrai de ce bien, 5895~ 1:0669.
dil de ceux qui sonl dans le bien HtrtROGÈNES. Voir HOMOGtNES.
spirituel, et posSéder en héritage' HEURE. C'est l'état, 2788. Par lé
se dit de ceux q'ui sont dans le bien jouI' et par l'Mure, - Matlh. XXI'V.
céleste, 9338. Héritel', c'est avoil' la 36, - il est entendu, non pas le
vie éternelle dans le royaume du jour et l'heure, ou le temps, mais
Seigneul', 1799. Hériter la porte des l'état quant au bien el au vrai,
ennemis,- Gen. XXII. i7,- siun. 4336. L'h'eure sign. l'étàt eh parti­
que la charité el la foi prendront la 1 culier, 4336. QU'and l'homme est
place qu'occupaient auparavant le', dans un étal d'e joie, plusieurs heu­
mal et le l'aux, ce qui arrive dans le l'es lui semblent à 'peine une seule
parliculier chez tout homme quand heure, 3356.
il est régénéré, et aussi dans le" HEUREU:t. Vouloir rendre heu­
commun ou dans l'église, 2851, reux les autres, c'est la chal'ité,
3187. 904. Ce qui rend l'homme héu­
HÉRITIER. Devenir hérilie)', c'est' reux, c'est' le bien de la l'di, et noo'
avoil'la vie éternelle dans le royau· le vrai de la foi, 4984. '
me du Seigneur, 1799. Tous ceux HIBOU, Noctua. Par les hiboux
qui sonl dans le royaume du Sei­ Isont représentées les'raussetés'gros­
gneur sont héritiers, car ils viverlt' sièl'es et enracinées, parce que les
de la vie du Seigneur, 1799. Les Ihiboux vivent dans les ténèbreg de
fils ou les héritiel's du seignë~ la nuit, 866. Voir comme les hi­
sont tous ceux qui sont dans sa vie, QOux, c'est voil' clah'ementles faux
parce que leur vie procède de Lui, et obscurément les vrais, et pal'
et qu'ils sont nés de Lui, c'e'st-à­ Isuite clairement les choses qui sont
dire qu'ils ont été régénérés par du monde, et obscurément celles
Lui, 1'799. L'héritier du royaume qui sont du ciel, 6967.
HI ijI :4.,21
«1 ,.". ,.Qi\lls;la ~al:ple~.,q»a~d il l!ls, ~ill1PIM' afin ,qJl~,,;qp'~,nd ~e4x
est. dU hi~r '. ,l!~jou!;,d,'~ui HIl ,de-l ~q~ l.iS.ent ~QQt, d~aP. ~~s .Iq~ns. his·
11j~, o'~tl:é!erni1é qui ~~t Iligni­ lQriqqe, qFns. un 3l!int pl,isir, ~es
f/~e dilQs le ~,eps suprême; par aqg\ls chez eux sojent 4é1p~.Ia iSl)ID­
,\iWr, il e~tsigniflé d'élerllHé (abi,W~}!J~~fl~i ~merne, 398~.
œtc~o); par aujour,d'hui, I:é,ter} HISTqRIQUES (les). de la cré;tUon
njté (~~ernu.~); ~t I,lal-dem,aip ,M9s les pre,wiers Chapitres de la
il ~terDlté (ln œtern,um), 3998. Genèse sont des historiq,ues fac­
D'?~el' ~t, d'avallt-hier, c~est l'ét~t lices; illustré de diverses maniè­
p~~é, o~ le temps p~s~; ~t, q~ilJ),d l'es, 88~~, 9~42. Dans la Genèse,
ç~\a ~e dit du Slli~,~(~ur ou du ,dj-I j.u~u'au Chapitre XII exclusive­
y;p, c',~.t l'élerni,l~, 6983. Hi!l~, i me~t,iI ply a rien d'historique,
aV.ant-Ji.ler, c'est T'éMit préGédent,1 ~1!91que le ~~ns de ,la lettre paraisse
7Hli, 9070. (l,AUssi .b,ier, ,aussi au-! contenir des faits d'hisloire, li82.
jourd'hui, 11- Exod. XV.1li,-sign.1 Les historiques de la Parole, de mê­
le futur comme auparavant, 7fliO. me que les prophétiques, contien-
HIÉROGLYPHES. Des hiéroglyphes 1 nent des arcanes du ciel, 755, 1659,
çt d,e la magie des Égyptlens, 6692.! 1709,2310, 2333; l,~s anges les per­
Les hi~roglyphes venaient des re-l çoi...ent, non pas historiquement,
préseqtatio,n,~ ;de l'ancienne ~glise ~~'s spir,itu_el)el!l_~nt, 688li. Les
chez les Egy,~t~ens, 7097. Lçurs' arçap~s intérieurs q\li sont dans
hiéroglyphes élaient dllS i~ages des les historigues se présentent moins
choses nlltu~elles q,ui~eprése~,tlaient çlairement il l'pomme que ceux 9ui
lles spirituels, .7926. Dans les hié-! sont dans lesprophétiq,ues; pour­
~oglyphes d~s Egyptiens, on trouve quoi? 2176,6'597. Tout ris torique
des traces de la science des corres­ tient continuellE)!Uent le mental
pondilnces, 9011. Il était resté chez dans le sens externe, et le détour­
les Égypliens un grand nombre de ne du sens i~lerne', 7973. L'histo­
représentatifs de l'église ancienne" rique est toujours adhérent et em­
comme on le voit d'apres leurs hié­ plill'idée, lorsque cependant il doit
l'oglyphes, 6917. Voil' ÉGYPTE. être comme nuJ, pOUClI!Je les cho­
HIN, mesure pçmr les liquides ses intel'neslIu'v_ 90ntieR.t _sQient
qui servaient de bois~ons; c'est la 1 sa!sies en serie, 3982. Quand on a
quaplilé de conJonction, ,85li0; i en vue les universels, on ne fait pas
montré, 10262. Le hin sign. la i attenlion aux historiq~es ~u ~ens
quantité dù vrai, 10136. La mesure: de la lettre, 1222. Les hommes ai­
du hin avait été divisée en quatre, 1 m-ent. par dessus toutes choses les
pour qu'~lle signiQàt le conjonGtif, iévénelpents historiques, 5307. Les
parce que quatre ~ignifie la conï hi~toriques de l~_ Parole,l'0nt des
jonclion; ,10262. ~oii; MESURE. ! ~eprésentatifs, tous les mols sont
IIINNOM. La v~!\~e de Hinn9m" des signi,ficatifs, 1li08, 15liO, 1~59,
.c'est l'enfer; c'est 1mssi la profana- 1 167,8, 1709, 1783, 2607, 2686.' Les
tion du vrai ,et du bien, 1292. historiques de l'ancienne église onl
HISTORIQUEMENT. Plusieurs cho-I été' écrits e~ style proph~tique,
ses ont éte données hisloriquement 2897. La Parole historique est di­
'Ï>our,que la 'Parole fCJllue avec agré-! ~'ine, non par le simple historique,
mèqt, lIlême ,~ar les enf"nt,s et,par i tnalsparce que A~.~ I.'~!s~o.!'i!I!!~.il
422 HO HO
yale spiritu.el et le divin, 4989. sacrifices et les holocaustes selon
L'historique de la Parole, sans le les diversités, ainsi avec toute va·
sensinJerne, ne serait que comme riété, etc. 10042. Les holocaustes
un historique chez un auteur pro­ et les sacrifiees ont signifié les di·
fane, 755, f. Il n'existe dans la Pa· vins dans le Seigneur, et par suite
role aucun historique qui n'enve­ les célestes chez l'homme, ou· les
loppe un céleste, dans lequel il est choses qui procèdent du seigneur;
.même changé, quand de la pensée 2805, 2807, 2830. Les sacrifices
de celui qui lit il passe chez les an­ ont signifié la purification des maux
ges, 4û70. Voir PROPHÉTIQUES. et des faux et l'implantation du vrai,
--HIVER (l') sign. l'état, 2788. mais les holocaustes la conjonction
C'est l'absence de la charité, 935. du bien et du vrai dans le Sl!igneur,
Celui qui est dans la foi seule sans et dans le sens représentatif celle
la charité est dans un état sembla­ conjonction chez l'homme qui esl
ble à l'état de l'hiver, 5232. Les régénél'é, :10053. Par les représen­
alternatives des volontaires sont tatifs dans les sacrŒces et dans les
comme l'été et l'hiver, et celles des holocaustes est exposé le procédé
intellectuels comme le jour et la de la régénél'ation de l'homme, et
nuit, 935, 936. Voir FROID. dans le sens suprême le procédé de
HOLLANDAIS. Plusieurs Hollan­ la glorification de l'humain du Sei­
dais sont absolument naturels, gneur, :10057. Les rites des sacrifi·
5573. Quelques-uns d'eux devien­ ees et des holocaustes contiennent
nen t des esprits naturels invisi­ le tout du ciel; illustré, 10057.
bles, 4630,5573. Voir l'Index de Les purifications de l'homme inter­
Swedenborg. ne et de l'homme externe ont élé
HOLOCAUSTES (les) étaient les re· représen tées par les sacrifices el
présentatifs du culte en général, les holocaustes de divers animaux,
923. Les holocaustes et les sacrifi­ 9990. La purification spirituelle ou
ces étaient des représentatifs du de l'homme intérieur a été représen­
culte interne, 922. Les holocaustes' tée par ,des sacrÙices ct des holo­
sont le culte d'après le bien de l'a~ caustes de béliers, 999i. Les sacri­
mour, et les sacrifices le culte d'aï fices et les holocaustes de taureaux,
près le bien de la foi, 8680. Les c'est la pUl'ification des maux et des
holocaustes et les sacrifices signi­ faux qui sont dans l'homme natu­
fiaient le culte en général et en rel, 9990. Dans les holocaustes, les
particulier selon l'état de la vie parties inférieures ou extérieures
spirituelle de chacun, 8936. Le cul­ étaient disposées en ordre sous
te représentatif chez la nation is­ les supérieures; de quelle maniè­
raélite a principalement consisté en re, et pourquoi? :100Si. Les ho­
sacrifices et en holocaustes; ceux-ci locaustes des inaugurations signi­
en général signifiaient la régénéra­ fiaient la glorification du SeigneuJ',
tion de l'homme par les vrais de la :10053. Les sanctifications avaient
foi et par les biens de l'amour d'a­ lieu par les holocau&tes, 2776; et
près le Seigneur, et dans le sens l'oblation de l'holocausle est la
suprême la glorification de l'hu­ sanctification, 2776, 2805. Fendre
main du seigneur, :10042. Le tout des bois d'holocauste signifie le mé­
du culte a été représenté par les rite de la justice, 278b, 2812. Les
HO HO 423
holocaustes et les sacrifices ont si­ dans les choses qui suivent en or­
gnifié divers genres de célestes et dre, il puisse recevoir le divin, être
de spirituels, et même les person­ élevé vers le divin, et être conjoint
nes qui devaient être sanctifiées, au divin par le bien de l'amour et
2805, 2807, 2830, 35t9. Il élait par les vrais de la foi, 5U4. Ainsi
connu des anciens que le Seigneur il a été créé de manière que par lui
viendrait dans le monde, et devien­ les divins du Seigneur descendent
drait holocausle ou sacrifice; on le jusqu'aux derniers de la nature, et
voit en ce qu'ils ont sacrifié leurs que des derniers de la nature ils
fils, 2818. Origine des holocaustes montent vers le Seigneur, de sorte
et des sacrifices, 28t8, 2830. Pour­ que l'homme fût médium unissant
quoi ilS furent permis aux fils de du divin avec le monde de la nature,
Jacob, 2813. Ils ont été permis, et médium unissant du monde de la
.mais non commandés, t0079. Au­ nature avec le divin; amplement il­
jourd'hui la croyance commune est lust. et mont., 3702. Tel est l'hom­
que les holocaustes et les sacrifices me, tel lui apparatt le Seigneur,
ont signifié la passion du Seigneur, 3605. L'homme est un petit monde
et que le Seigneur par cette passion naturel, et un petit monde spiri­
a expié les iniquités de tous, qu'il tuel, 4523, 4524. L'homme, quant
les a même prises sur lui, et s'en à son interne, est un très-petit ciel,
est par conséquent chargé; cette parce qu'il a été créé à l'image du
croyance est erronée; illust. 2776. Seigneur, 2997. L'homme corres­
HOMME, Horrw. L'homme est un pond aux trois cieux, de martière
organe récipient de la vie; il ne vit qu'il est lui-même en image un
pas par lui-même, 637, 3318, 149. très-petit ciel, quand il est dans la
11 est un récipient de la v\~, et non vie du bien et du vrai, 3747, !lOld,
la vie, 2021. Il a élé cré~f de telle 44H. L'homme qui est dans ('a­
sorte que, quant à son in lerne, il mour envers le Seigneur et dans la
ne peut pas mourir, 1059:1.. II-doit charité à l'égard du prochain, et
vivre élernellement ou dans le ciel par suite dans la foi, est pal' son
ou dans l'enfer, 718:1.. L'homme esprit dans le ciel et pal' son corps
est un esprit revêtu d'un corps, dans le monde, 36311. L'homme,
3342. VoÎ1' ESPRIT. L'esprit est quant à l'esprit, est en société avec
l'interne ~ l'homme, et Ile corps les esprits, et quant au corps avec
en est l'externe, 4659. Le Seigneur les hommes, 4624.
seul est Homme, et par suite les L'homme a été tellement formé,
hommes sont appelés hommes; et que, quant à toutes et à chacune
les anges, les esprits et les hommes des choses qui le composent, il cor­
sont hommes en tant qu'ils reçoi­ respond au ciel, et par le 'ciel au
vent du Seigneur les divins, 1894, Seigneur, 3624. Il n'y a pas dans
2034, 4219, 4220. L'homme par l'homme ln plus petite partie, ni
création est l'ordre divin dans une même la moindre chose qui ne cor­
forme, 4219, 4220, 4223, 1I528, responde, et c'est de là que ('hom­
4524, 5H4, 5850, 6013, 6057, me existe, et que continuellement
6605, 6626, 9706, 10156, 10472. il subsiste, 3628; voir CORPS. Si
L'homm~ a été créé de manière l'homme n'avait pas une correspon­
que dans ses intimes, et par suite dance avec le ciel, et pal' le ciel
'~4 IHO '1(0
livec fuseigneur; aimli 1avec! un' âu- idilltingul! ides ,Mtes; et, cela;1 parce
~rieùri il ·Iui,. etllades aplërieors ''(Juellenlienllementde ~',homlD'.p~ut
avec.·le 'Ptemier, .il:.ne ,subsisterait ' ètre 1lM'é 'plIr ·Ie, 6eigDeUl'i :.et \!Oir
'p"as 1mèiile'\ID,mom'ent,1 mais H'se- les:vraÏ8·,cUvios, ,llt Jque, la vo~té
·rait dldsipé et ahé8nti,'36f.!8; ,voir peutil'Mre;plIreülement, et"pe~e­
AN'lItRl&1lB. Sans 'l-'inOux qui vient voirJes Wllilulillins:~ elllinsi l'\wm­
du ciel ,dans cJiaéune :des'cliod8s ,me,i,pbr ,sesl1deux·faQUltésjoqui; le
'quilsollt chez l'homme,' l'hom.ue consttlüént,: peut· être' conjoiJlt au
,ne-peut pas même subsister' un seul seigneur; mais iLeDj ,esl, autremen t
moment, 4321; voir Il'fFllUX.I,Le de1la"Mte, 4525, 5U.4,530~,6323, ,
I,pl'imitif de l'homme, provènant de ,9231. Et comme V.Dlunllle'p~ être
l'âme du père, tend avwelforb à la aiDsi -coojoint·, tU ISeigoeur ,i' il, ine
formation de ,tout rhomme dans peuL,mourir.,quant à'ses in14rieurs
l'œuf et dans Putérùs,quoiquellce -qui ,'ïllppar,tienneo'tlt à, ~on .1Il\Il~it,
'primitif' soit" non dans la forme, 'do mais iLvit,étellllellement,~0~.,4in­
corps, mais dans, 'une fotme,1rès- si, ,l'hoRUlle, est ,.lJomme~ "n.on'Illas
parfaite connue du "Seigneur, seul, . parcE\" qu:'i1 a,une 1facellurpaine. et
B6B3.Il'homme, pendant, qu'il ,vi,t, un.corps llU1lJRin, mais ,parce, qu'il
dans le' monde, introduit une forL ~ut penser et,~loll\lir oomlJl,e bop!­
me dans I~ substances les 'plus pu~ ,me~ c'est-à-direirllcev.oil' les,cho~es
l'es qui, appa,rHelinenti à ses .intti- (livines; "paI'J ces choses, l'\1OJ.llme
rieurs, de sorte qU'OD,peuti,dirb se ' l1islirigue· des ,bêtes et r4es,i1ni­
·qu l i1 forDle son' âme" clest~àrdire, iIllaux férooes, 4-~H,9" L'4.~/pe est
, la qualité de son llme,5847. )i)h.om- ,oomme;,noo par ,la .o,~lJIe"le lapga­
., me' appelle biel1lltout ce qu'il aimé, te et la Pellsée"wais,par lerb~eq et
el vrai to.utjcequ~iLcroit, 9182. \ le Vl'ai,let enenx tl:peut,c,Qol\ijlérel'
11 '! a dans l'homme deux fllÇllI- lilHérieurement I~ divin" ~p~! r~e­
1lés, rune qui est appelée la v.o~n- voit" dlline manière, '{le\'Ce,ptiflle 5 il
té, et 'l'autre qui ,est appelée l'en- en est 'autrement de la bête, 5302.,
tendement, 35, 6lil, ,3539, B628,' b,'h'omme peut, ,recevoir ',le divin
1.01:22. La volonté de l'hoQlme est et! se' l'appr.opr.ier· par ~'alfeetion,
l'être ,même de suie; etl'cntenl1e- ,et parcellqu'il,stl h'/lpPfoprie, il y
ment est l'exister ,de lai vie"prQ~- a 'pour' luid8l1'éciprQque; il, en
.dant1de l'ètre, 3;61:9,.6'002, 9282. l'estllut~ement des-,bètes il c;est
La vie de la ..olonté est la"prillci-pourquoÏ' l'h9m'11e, :ne, p~ut IJlpU­
pale vie de' l'homme, et la l'Vie de "ril'j ,,5H4. L',homme a de plus que
1,llentendemeot ,en ~procède, :585,; les bètes.lun.llie~ ,a\\oo I~ S~igneUl',
'590, 11361.9, 3742" 8885, ,\ 9282,. et pllr,. ,suite- i11 ne p~ut. IlIOul'ir,
1 1.0076, 10109, 1.0UO. L'homJ,1le .e.t 4525. L:~omme, ne: peut nullement
homme d'apl'ès la volo,oté, :et-pl!r vivre ~I',comme lea ,animaux, d'a­
suile dlaprès, l'ente,ndement,,$9H, ,près ,HinAux çommun~ ,pourquoi?
19071,1.0Q76.,Ges,deuxJacultés ifo.,l, ,6993J' r.e,$ Ihommes sont hBlJUneS
llhomme "même"1.0076, iOiD9, par rinWligenre e~ ·par, la .sagellse,
1 IOUO, :1026ft, i028!J. L'hommeieSt, . et non 'par la forme,: 4051, lJ.302.
tel.fJueJsonlces deux, facultés chézJ;'homJDe a, d'~PI'è$ le bien et le
'''loi, 7342,1 8885, ,9282, i~tl., .~l'ai,· ce,qui"fjlit .qu'i\'estllbomme et
1028/s~IPar elleuUlisi rhomme e~t . 4\jstill,ctd~6' alÜUilaul· b,j-"ltes,,363lt.
MO ,,,,0 ~~5
L'hpW,me ,~e ,na,tt ~lW,s ,~u.~~n ~a~s /es plus .&rand~" 6671, 66,26.
~xer~lce ~e ,la \')e,. maIS ,li les ,~p­ La fin f~ill'homme, l~84.',ce que
porte tous;, il en est autremeQt aes ,l'~omme aime' règne ~niverselle­
,~n'r1l~~x 'bj.~ies, 1050. t:homme ,m~nt ~ans sa pensée, quoiqu'il ne
~e"n~t(~~s,da~s le V1'ai mitur~l, ~i le sache pas, M30. ce qui ~~~e
àJ pl~~ .ror~e r~lson dans ,le, v"a, Spi­ univel'sellement chez l'homme est
rItuel" mais ~I a~prend tout; a,utre­ :~ans' touteschpses et da,ns qtiaq"e
.
ment il serail plus vil,que '
tes, 3175. L'~omme battrait dans
les bru­ qhosè; ainsi, tel est l'homme dans
le 'commun; tel il ,est dans louii!s
le rationnel, si ël,ez lui l'otll,'e n'é­ chosesèt dans ehaque chose, 6159.
,toit pas détruit, 1~02; mais main­ Tel' est 1"amo\1r dominant ~hez
,tenant il devient rationnel 'd'une rhpmme, tel est l'homme, 104P,
manière miraç,ulepse par le chemin 1568, 1~71, 3570, 6571, 6936,
exterpe, 1902. L'homme' n'e,st que 693.8, 8857, 8858, 1,0076, 1010~,
mal; illustré et montré, 37Ql. Il 101~'O" 10286. Chez cbaque hom­
e,st. plus ,mécha~t !q~e les a~i~aux me, il y a ~es biens et d~,S vrais
brutes, 637. qhez l'jlQl'llme, il ya l'enfernié,s dès l'enfance par le sei­
une, sphère cO\Dmune d'èlforts pour gneur, lesq~els sont appelés restes
rl\ir~.,le plal d.'~pr~s l'~nfer,, el upe '()'eliquiœ), 1)128.
spMre comll!une d'eff?r~s ,lPP,ur Homme intei"1le. Chez chaque
faire le, bien d':l\près, I,e ,ciel; (le là homm,e, il y a u~ homme interne,
l'équilibre, 'et l'hQmme a Ie',libre; ~n I~omme ration~el, qU,i est inter­
d,'après l'expérience, ,,~6~7. 'èhez médiaini, et un ho!,!me externe; et
l'homme hlfluent toutes' les cholles ces ,trois hommes sont très-dÎslincts
1
qu'il T'; pepse ,et qu'il' veut, 5846.
I~,·
,entre eux, 1~89, 1960. Ch,ez l'hom­
L'h,omme tout entier est à l'instar me, l'!l'om.me ,inierne est celui qpi
de' sa'vQlori'té, ~t de l'enteni.lem~'nt constitue son intime, d'il-près lequ~1
qui en procède; illustré d'après III il ,est homme, et par le'quel il est
fin, la"cause et l'effet, 10076: distingué de,s animilu~ l~rutes qui
Le çiel est dans l'homme, 3886. n'onl pas un tel intime, et c,et hom­
De là celui qui reçoit le ciel en lui me interne est comme la porte ou
dafls ce, monde yi~pt ,da~s ,le ciel l'entrée "du Seigneur, c'est-à-dire,
après la mprt, 10717. L~homme est des célestes el des spÎriluéls du
le ciel et' l'é~lise ,dans la 'forjDe la 'seign'eur 'daJl~ I\homme', 196P,
, pl~'s, peljte;' cité, 9279. L'homme, L'homme interne appartient au sei­
s'il èstoomme il le doit> n'èst autre gneur, seul, car le' Seigneur y ren­
chose que l'alfecllo,:i du bien 'et du ~~rme les b.lell~ et les vrais dOQt il
vrai,\ H~f}6. L'bop1me ,\'est autre ,gratifie l':homme dès l'enfallce; de
chose que son vrai et sQn bien; 'là 'il influe par ces biens et ces
illustre, 1~298, L'hol)lIne' est tel vrais dans l'homm~ intermédiaire
q'~''ï,1 ~S\ I~llant, au b!eD~ et n,on tel ou rationpel, et par celui-ci dans
q. U'ii~ es quant au vrai sans le,blen; )'h9mme exter~e;,1707.
iIlustl' " "!0367, Il est tel qu'est Homme rationnel. Entre"l'hom­
, son ~ .our; illus.tré, tOi 77. Il est me interne' et l'homme ext~"ne il y
tou~ e' lier dans chaque idée de la ,'a l'homme ipt~\'ieul', appelé au,si
pellsé 1 ;i~(ustré, ~ Q298. Il est dans bomme ~atio,nnel, t.70~, L'homme
le~ plHs:,~e~tes c~oses. tel ql,I'i1 est ra'ionnel. étant interm~dÎld~,
426 HO HO

communique avec l'homme interne vers le ciel, et en bas vers le mon­


où, est le bien même et le vrai de, ;iïoi", ?6M" 7607. Quand il re­
même, et communique aussi avec garde en haut, Il est dans la lu­
l'homme externe où est le mal et mière du ciel et voit par celte lu­
le faux, 1702. mière; mais quand il regarde en
flomme externe. On pense au­ bas, il est dans la lumière du mon­
jourd'hui que les choses qui consti­ de et voit par celte lumière, 3167,
tuent l'homme externe sont seule­ 10134.11 ya chez l'homme descente
ment celles qui appartiennent à son du monde spirituel dans le monde
corps, comme ses sensuels, à sa­ naturel, 3702. Par l'homme seul il
voir, le toucher, le goût, l'odorat, y a une descenle des cieux dans le
l'oule et la vue, puis les appétits et monde, et une ascension du monde
les voluptés; mais ces S~..Q.s~!..c:~­ " dans les cieux, 4M2,
stituent l'homme extim~ ~':Ii est L'homme inlerne, qui est spi ri­
purement corporel, l718. Ce qui , tuel, et l'homme externe, qui est
constitue proprement l'homme ex­ , nalurel, ,sont absolument distincts,
terne, ce son t les scientifiques qui , 1999,2018,3691,4459. La distinc­
appartiennen tilla m-émolre et les tion est comme celle qui existe'en­
affections qui apparuëïiiient 11 l'a­ tre la' c~use et 'l'effet, et enlre l'an­
mour dont l'homme a été imbu, et 1 tél:~r ~t!e. p~~.~~rieur, ei il n'y a
aussi les sensuels qui sont les pro­ pas continuiLé, 3691, 5145, 5146,
pr~s de l'esprit, avec les vo~és 5711, 6275, 6284, 6299, 6326,
qui aussi sonl chez les esprits, 6465, 8603, 10076, 10099, 10188;
1718. . ., par conséquent la distinction est
De l'Homme interne et de comme entre le ciel et le monde,
l'flomme externe. Chez chaque ou entre le spiriluel et le natljrel,
homme, il Ya un homme interne 4524, 5128, 5639. Les intérieurs et
et un homme ex terne, 8742; l'in­ les extérieurs de l'homme n'ont pas
terne est celui qui est appelé hom­ entre eux continuité, mais ils sont
me spirituel, et l'externe celulqui distincts selon les degrés, el chaque
est appelé homme naturel, 8742. degré a sa limite, 3691, 4145, 5U4,
Voir HOMME SPIRITUEL ET HOHMB 6326, 6465, 8603, 10099. celui qui
NATUREL. Ce que c'est que l'homme ne perçoit pas les Intérieurs et les
interne, et ce que c'est que l'hom­ extérieurs de l'homme selon les de­
me externe, 9701 9709. L'homme grés, el qui ne comprend pas quels
interne qui est spirituel a été formé sonlles degrés, ne peut ~aisir l'in­
11 l'image lillQiel, el l'homme exler­ terne et l'externe de' l'homme,
ne qui est naturel a été formé à l'i­ 5146, 6lt65, 10099, 10181; voi7'
mage du monde; comment? et c'est DEGRÉS. Les extérieurs ,sont plus
11 causé-CïeCëla que l'homme a été éloignés' du divin chez l'homme,
appelé microcosme pal' les anciens; c'est pourquoi Ils sont 01 scurs res­
3628, 4523, 4524, 6057, 631lt, 'pectivement, et Ils sont. ~m..!!!!1!1s,
9279, 9760, 10156, 10472. Ainsi 6451 i et aussi l'espècfivel ent dés­
daDs l'homme le monde spirituel et ordonnés, 996, 3855. Les 1 térieurs
le monde nalurel ont été conjoints, sont plus parfaiLs, pal'ce q 'Ils sont
6057, 10472. Par suiLe l'homme est plus rapprochés du divi n, 5146,
tel, qu'il peut regarder en haut 5147. Dans l'interne de l'hl.omme, il
HO HO 427
y a des milliers de milliers de cho­ où tout est tumultueux, 5396.
ses qui dans l'externe apparaissent L'interne de l'homme' peut voir
comme un seul commun, 5707. Par toutes choses dans l'externe, mais
conséquent plus la pensée eUa.~r­ non vice ve1'sâ, 1914,1953, 5427,
ception de l'homme sont intérieu­ 5428, 5677. C'est l'homme inter­
res, plus elles sont claires, 5920. Il ne qui vit dans l'homme externe,
suit de là que l'homme doit être et qui influe dans celui-ci et le gou­
dans les internes, H75, 4666. verné, 4053. Quand l'homme vil
Chez l'homme qui est dans l'a­ dans le monde, il pense d'après
mour et dans la charité, les inté­ l'interne dans l'externe, ainsi sa
rieurs qui appartiennent au mental pensée spirituelle influe dans la
sont élevés en actualité par le Sei­ pensée naturelle, et s'y présen le na­
gneur; autrement ils regarderaient turellement, 3679. Quand l'homme
en bas, 6952,6956; voir MENTAL. pense bien, c'est d'après l'interne
L'influx et l'illustration procédant ou le spirituel dans l'externe ou le
du Seigneur chez l'homme sont une naturel, 9704, 9705, 9707. L'hom­
actuelle élévation des int~rieurs pal' me externe pense et veut selon la
le Seigneur, 7816, 10330; voir IN­ conjonction avec l'homme interne,
FLUX, ILLUSTRATION. L'homme est 9702,9703; voir PENSÉE. Tant que
élevé quand il regarde vers les spi­ l'homme vit dans le monde, il ne
rituels, 9922. Autant l'homme est perçoit ni la pensée ni l'affection
élevé des externes vers les inté­ qui sont dans l'interne, mais il
rieurs, autant il vient dans la lu­ perç.oit celles qui par suite sont
mière, pal' conséquent dans l'intel­ dans l'externe, 10236, 102ltO. Mais
ligence, et c'est là être tiré hors des dans l'autre vie les externes sont
sensuels, comme disaient les an­ enlevés, et l'homme est mis alors
ciens, 6183, 6313. L'élévation hors dans ses internes, 8870. Alors on
de l'externe vers les intérieurs est voit clairement quels sont les in­
comme l'élévation hors du brouil­ ternes, 1806, 1807.
lal'd dans la lumière, 4598. L'interne chez l'homme produit
II Ya influx du Seigneur à tra­ l'externe, 994, 995. Et l'interne
vers l'homme interne dans l'hom­ alors se revêt de choses par les­
me externe, 1960, 5H9. Les inté­ quelles il puisse produire l'effet
rieurs peuvent influer dans les ex­ dans l'externe, 6275, 6286, 6299;
térieurs, et non vice versâ; ainsi, et par lesquelles il puisse vivre
il y a un influx spirituel, et non un dans l'externe, H 75, 6275. Le sei­
influx physique, à savoir, un influx gneur conjoint l'homme interne à
de l'homme spirituel dans l'homme l'homme externe, quand i1I'égénère
naturel, et non un influx de l'hom­ l'homme, 1577, 1594, 1904, 1999;
me naturel dans l'homme spirituel, voir RÉGÉNÉRATION. Chez l'homme
3219, 5119, 5259, 5427, 5628, qui n'a pas été régénéré, l'homme
5677, 6322, 9109, 9HO. Il ya des externe commande, et l'homme in­
degrés, comme ceux d'une échelle, terne sert; mais chez l'homme_q\li
depuis les intérieurs jusqu'aux ex­ uté régénéré, l'homme interne
térieurs chez l'homme, 5J H. Le com!!ljll!~~, et l'homme externe
Seigneur par l'interne, où tout est seri, 8743. Comment l'homme in·
paisible, gouverne les externes, terne est régé~éré, et comment en·
~ ~, ,ffP
luite l'bqwmeex,~rne lest r~géqé-, vin,llIJ,i ,AADL..~aq,8.le _ci~l, et l'hom­
~é.. 87116,' L'~~!Dme ext~rqe, rame­ ,rnë extel1le est respecliv.ement le
né dans l'ord,J'e par l'1,lomme in­ mOQde; parce qu'en' lui ont été in­
terne, est alors subordonné, 9708. scritl\S,le~;lois de 1.'9rdre divin qui
L'h~m\lle e~terne doit être sou­ sont dan~ le monde, 4523, 4524,
P,lis et subordonpé à l'homme in­ ~368, 601.3, 9278, 9279, 9283,
terne, 5077 ;5i2~; 5128, 57~6, 9709, 1.01.56, 1.0h72. D'homme in­
~\Ih7, 1.0272. L'externe a été créé terne l'homme est devenu homme
de manière qu'il 59it au service de externe, et cela successivement,
l'interne, 59h7. L~interne doit être 6630. Il n'y a pas conjonction du
l,e .maUre, ,et l'e~\çrne doit être son ciei avec l'homme externe sans
Jllil,listre; et so~s un certain rap­ l'homme interne, 9380. Le,s maux
port son serviteur, 1.0h71. et les faux du mal ferment l'homme
L'homme externe doit être en interne, et font que l'homme est
cqrresp(lDdance avec l'homme in· seulement dans les externes, 1587,
terne, pour'qu'il y' ait conjonction, 10h92 j principl!r,e1'I\ent les maux
5h27, 5628, 5h77. Quel est l'exter· provel!ant de l'amour de soi, 1.59h.
ne quand il correspond à l'Intel'ne, Les intérieu~s sont fermés, et
et quel il ,est quand il ne cones­ l'occlusion pénètre vers les exté­
pond pas, 3h93, 5h22, 5623, 5h27, rieurs jusqu'au sen$uel, silé'ai­
5h28, 5677, 55H. Dans l'homme vin est nié~ 65~h. Chez les iiïiëÎli­
~xterne, il ya des choses quicorres­ gents et leS savants ,du monde, qui
,pondent et concordent avec l'hom­ se confirment, d'après les sciences,
me interne, et il y en a qui ne cor-, cQntr,e les choses qui sont du ciel
respondent pas et ne concordent' et de l'église, /'h0!!1Jll_e, int~rne est
pas, 1.563, 1.568, 33h9. plus fermé que chez les simples,
L'externe -tire sa qualil~ dé l'in­ 1.Oh92. -­
terne, 9912, 9921, 9922. ,Combien Pl;li~que l'homme interne est
est grande la beauté de l'homllle dans la lumiere du ciel et l'homme
exferne, qUlÎlId il a été conjo~nt à externe dans la lumière du monde,
l'homme interne! 1590; et~!!!­ c'est pour cela que ceux qui sont
bien est grande sa laideur, quand dans l'externe sans l'interne, c'est­
il n'a pas été conjointl 1.598; L'a-, à-dire, ce1,J,x chez qui l'in.te.r.~e ~ été
mour envers le Seigneur et la cha· fermé, ne-s'occupêrit pas des lntel"
rilé à l'égard du prochain conjoi­ nesqui appartiennent au ciel et'à
gnent l'homme externe ~ l'homme l'église, 'hllM, h9h6. Dans l'autre
intem,e, 1.594. Si l'homme interne vie, ils De supportent même pas les
'n'a pas été conjoint à l'homme ex­ internes, U169h, 1.0701, 1.0707. Ils
terne, il n'y a aucune tructiflcation, ne croieI!.tà rien, 1.0396, 10h-00;
8987. 10h11, 10l129.ii's'ïï'alîiiim,t et ai­
L'h9mUle iQterne a ét,é ,ou.!.ert ment le monde pal' dessus toutes
chl\z celui qui est dans l'ordre di­ chose~, ~Oll07, 1.0h1.2, 10420. L~~J'8
vin, mais il 'a été fermé chez ~h,1Ï intérieurs, ou les choses qui ,appar­
qui n'est pas dans l'ordre dlvi~, liéiinêii1li la pensée et à l'aft'ection,
8513. L'homme interne est respeé­ sonl..,soul\lés, corrofi.lpus et .~rorQ·
livement le cieÇ parce qu'ëiiïui ont nfts, de quelque mapière qu'lis ap­
i'lé,inscriles 'his lQis de l'ordrêJi:', para\ss~nt ~~DS les externes, H~2,
HO
It~ m
70ltO, 97051. ~7b~. ~es)i1é'és dé lèÜ.r, s?nt appelés liens de la ~n,~è1Jce,
I)ensèe &6tlt "!atéTlelles, ,et nullé­ 181. L'homoie sptritm!1 fll'coklnall
rriënt 'spfrituelies, 10582. Quels 'que tous les "tais et les blélls qui
sont ceux .chez qui l'interne qui re- Is66't chèz' lui' appârtiennent a'll'$ei­
garae le ciel est fer~é, li459, 9'709,gnèur; mals de bouche, parce qu'il
11l28l1, 1028'6, fllà29, 10472,10602; le sait d'après la Parole, 123.
10683. Autant l'homme interne qui' Homme céleste. Cet homme croit
est~iriluel est oirvert, autant'Sont et per'çoit lè' vrai et le bien spiri­
muhipilés les vrais et les biens; et tuels et célestes, et' ne' reconnaît
autarttl'homme interne q'ui est spi­ d'autre Coi que celle qui procMe de
rituel est fermé, aulant les vrais et l'à/noûr, qui le dirige alJ~si 'dans sès
les 'bièns s'évanouissent, 4099. actions,8t. Les fir'ls de l'hotllme cé-
Homme mort (o'u natUl'el non 1 leste regh'tderitle Seigneur, el ainsi
régénéré). Cet homme ne recobrialt' ISOn royaûme et la vie éternelle, 81.
d'autre vrai ni d'autre bien que ce L'homme céleste il'eSt point dans
qui appartient au corps el au mon­ le combat; ~i les maux et lel; faux
de; c'est aussi ce qu'il adore, 8i. ' il'âssaîilent, il les méprise; auslii
Les fins de l'homme morl'regardeilt esl-ce pour cela qu'il est aPl1elé
1

seulemehlla vie du ~brps eldu mon­ Vàinqueur: il n'a pas de lIe~s ap­
de; il ignore ce que c'est que la parents qui le dirigent, il est libre;
vie élernelle, êl ce que c'est que le' ses lIèns, qui n'apparaissCiit poiot,
seigneur; et s'il le sait, JI n'y croit sont les per~pti6ns du bjen' .~t d!1
pas, 8i. L'homtne moi'!, quand il vré!J, 8i. L'homme céleste recon­
·,est dans le combat, succombe pres­ naU que tous les biens et les nais
que toujours; et quand il n'est pas q.uL~ont chez Lui appartiennent au
dans le combat, les maux elles faux seigneur, parce qu'il le perçoit, 123.
domi'nenlthez lui, el il est escl'ave: De l'Homme spirituel et de
ses Iienss'o'n't des Iièns externes; l' Homme naturel. Chez chaque
par exemple, la crainte de la loi, de' homme, qui esl dans l'ordre divin,
perdrela'vie; les riChess'es, le lucre il y a un inlerne qui est appelé le
ella téptllalion en vue de ces choses, spirituel 'ou l'homMe spirituel, el
81. 'l'o'ul ce qui est chez lui, l'hom- un externe qui'eslappelé le naturel
Ilie moildain et corporel dit que ou l'homme naturel, 978, lot5,
celà lui apparlient, et il pense que 4459, 6309, 9701 à 9709; voir
s'il le '(lerdait, il périrait entière­ HOMME INTER;"E ET HOMME EXTER­
lIlent, 123. NE. La vie de l'bomme' nalurel esl
Homme spirituel. Cet homme contraire à la vie1de l'homme spiri­
reconnalt le vrai et le bien spiri­ ltuel, avant que l'homme soit régé­
laels et céleste's, mais d'aprèS la néré; illust1'é, 3913. L'homme pd­
foi, d'après laquelle aussi il agît, rënient naturel est darls l'enfer,
mais non de même d'après l'amour, à moins qu'il ne devienne spirituel
81. Les fins de l'homme spirituel Ipar la régénér~tion, t.l1156. L'hom­
regardent la vie éternelle, Qt ainsi me spirituel est dans là lumière du
le seigneur, 81. L'homme spirituel ciel, et l'homme nalurel dans la
est dans le combat, mais 'il' est tou­ Ilum'ière du monde, 5965. L'bomme
jours vainqueur; hJs liens pal' les­ naturel ne peul rien discerner de
quels il est dirigé sont internes, et iIIil-mème, mais c'esl d'après l'hom­
--
430 HO HO
me spirituel, 5286. Le naturel est spkituel est dit senir l'homme na·
comme une face dans laquelle les turel, quand celui-ci d'après l'in·
intérieurs se voient, et de la sorte tellectuel cherche des confirmatifs
l'homme pense, 5165. L'homme pour les choses qu'il convoite,
spirituel pense dans l'homme nalu­ principalement d'après la Parole,
rel, ainsi naturellement, en tant 3019, 5013,5025, 5168. De quelle
qu'il vient dans la perception sen­ manière apparaissent dans l'autre
suelle de celui-ci, 3679, 5165, vie les hommes purement naturels,
6284, 6299. L'homme spirituel ne et quel y est leur état et leur sort,
voil rien, à moins que l'homme na­ 4630, 4633, 4940 à 4952, 5032,
turel ne corresponde, 3493, 3620, 5571.
3623. L'homme spiriluel peut voir Homme naturel. Les vrais qui
ce qui se fail dans l'homme nalu-, sont dans cet homme sont appe­
rel, et non vice versâ, parce que le lés scientifiques el connaissances,
spirituel influe dans le naturel, et 3293. Dans l'homme naturel consi­
que le naturel n'influe pas dans le déré en lui-même, il ya une imagi·
spirituel, 3219, 4667, 5H9, 5259, nation matérielle, el il ya des affec­
5427, 5428, 5477, 6322, 9109, lions telles que son t celles des bêles,
9ilO. L'homme naturel d'après sa 3020; mais le cogilatif etl'imagina­
lumière, qui est appelée lueur de lif réels viennent de l'homme spi­
la nature, ne sail rien concernant riluel, quand d'après lui l'homme
Dieu, ni concernant le ciel, ni con­ nalurel voit, agil et vil, 3493,
cernant la vie après la mort, et s'il 5422, 5428, 5427, 5428, 5477,
en entend parler, il n'en croit rien, 55H. Les choses qui sont dans
à moins 'que dans celle lumièl'e l'homme nalurel sont communes
n'influe la lu'mière spirituelle, qui respectivement à celles qui sonl
est la lumière procédant du ciel, dans l'homme spirituel, 3513,5707;
8944. et ainsi elles sont respeclivement
L'homme naturel est de lui-mê· obscures, 6686. Il Ya chez l'hom­
me opposé à l'homme spirituel, ,me un nalurel inlérieur et un na­
parce que par naissance il lui est turel extérieur, 3293, 3294, 3793,
opposé, 3913. C'est pourquoi tant 5U8, 5126, 5497, 5649. Il Y a
qu'ils sont opposés l'un à l'au­ aussi un médium entre 'eux, 4570,
tre, l'homme sent du déplaisir à 9216. Les exonérations de l'homme
penser aux spirituels ct aux céles­ spirituel se fonl dans l'homme na.
tes, et du plaisir à penser aux na· turel, et par lui, 9572. Ceux qui
turels et aux corporels, 4096; il font le bien d'après le seul penchanl
éprouve du dégoût pour les chOses nalurel, et non d'après la religion,
qui sont du ciel, et aussi au seul ne sonl pas reçus dans le ciel, 8002,
nom de spirituel; d'après l'e:vpé. 8772.
!'iencc, 5006, 9109. Ceux qui sont lIomme sensuel. Le sensuel esl
purement naturels regardent le le dernier de la vie de l'homme; il
bien et le vrai spirituels comme des est adhérenl et inhérent à son cor­
serviteurs, 5013, 5025 j lorsque r,c­ porel, 5077, 5767, 9212, 9216,
pendant l'homme naturel doit être 9331, 9730. Est appelé homme sen­
subordonné à l'homme spirituel, et suel celui qui porte des jugements
le sel'vil', 3019, 5168. L'homme et tire des conçlusions au sujet de
HO HO 431
toutes choses d'a,prèS les ~'!!A.u corporel est l'externe, le nalurel est
corps, et qui ne croit que ce qu'il le moyen, et lerationnel est l'inté­
peut voir de ses yeux et toucher de térieu\'; autant chez l'homme l'un
ses mains, disant que cela est quel­ r~gne plus qu'un autre, autant
que chose, et rejetant tout le reste, l'homme est dit corporel, ou natu­
5094, 7693. Un lei homme pense rel, ou rationnel; ces trois parties
dans les extrêmes, et non intérieu­ de l'homme communiquent d'une
re~l..en soi, 5089, 5094;-6564, mllDière admirable, à savoir, le cor­
7693. Ses intérieurs ont été fermés, porel avec le naturel, et le naturel
de sorte qu'il n'y voit rien <lu'vrai avec le rationnel, 4038. Dans le
spirituel, 6564, 6844, 6845. En"un moment que l'homme naU,'11 es't
mot, il est dans une grossière lueur pufemènt corporel, mais il y a en
naturelle; ainsi, il n_e lle.I.ÇQ!1 rien lui cette faculté qu'il peut être per­
de c::e_qui. eilLdans la l!l.mi~re du fectionné; ensuite il devient natu­
ciel, 620i, 6310, 6564, 684!!, 6845, rel, et enfin rationnel, 4038."" Le
6598, 66i2, 6614, 6622, 6624. Par corp.!W.ll communique avec le natu­
suite il est intérieurement contre ièl par les sensuels,' et cela d'une
les choses qui appal1tiennent au ciel iliânière distincte par les sensuels
et à l'église, 620t., 6316, 6844, qui appartiennent à l'enîéndemè~t
6845, 69!!8, 6949. Tels deviennent et par ceux qui appartiennent à la
les érudits qui se sont confiI:més volonté, 4038. Le _çgr~el de
contre les vrais de l'église, 63l6. l'homme apparaH aux esprits com­
Lés hommes. sensuels SO!!t Jl.1.!!§. 1'1)­ me une masse noire; et chez clmx
sés et plus remplis de malice que quisont dans là foi, comme du
tous les autres, 7693,. 10236. Ils bois; d'après l'expérience, 5865.
raisonnent avec rigueur et adresse, Esprits et anges chez l'homme.
parce que l~ul--nell.$~.Le_st.§i.p.!~ L'homme, même quand il est dans
d~J~.!...p~role, ~!e~ll!!1l.~ue le monde, est, quant à ses inté­
en elle, et parce qu'ils place!!t tou.te rieur~J ainsi qua!)t à1'esprlt 'ou à
intelligence dans le disço-ürs provè­ l'âme, au milieu d'esprits et d'an­
nant de la mémoir6.seule, 195, 196, ge,§ quï"sont tels qu'il est IUl=-mèiiîe,
5700, 10236. Mais ils raisonnent 2379, 3645, h067, 4073, 4077.
d'après les illusions des sens, par Chez chaque homme, il ya au moins
lesquelles le vulgaire est séduit, deux esprits ct deux anges, 697.
5084, 6948, 6949, 7693. Les ava­ L'homme a été créé de teUe sorte,
res, les adultères, les voluptueux qu'il pût être avec les anges, et que
et lesfoûrlYessont principalement les anges pussent être avec lui,
des hommes sensuels, 6310. Il Ya i880. Pour que l'homme ait com­
des hommes sensuels non mé­ munication aXec le monde spiri­
chants, parce que leurs intérieurs tuel, il faut qu'il lui soit adjoint
n'ont pas-été autant fermés; de leur deux esprits de l'enfer et deux an­
état dans l'autre vie, 6311. ges du ciel; sans eux il n'aurait au­
H.omme COl'poTel. En quoi il cune vie, 5993, 5848, 5849. Sans
consiste; VOil' HO~UIE EXTERNE. celle communication avec le ciel et
Chez l'homme, il y a trois choses l'enfer, l'homme ne pourrait pas
dans le commun, à savoir, le co\'­ même vivre un instant; expérien­
parei, le naturel et le ratiC;mnel; le ce, 5849, Si les esprits de l'enfer
43! Ho HW
élident' ôléh, l'MAIme' mburtalt, 5881. b'hitftllJlel peét 'pané, avec"
5849i 5854., ~IlS' ,nlêmes esprils ne' leW espl'itliJetlJelJ 'à'n~s~ et les'ao"
demeurent pa's perpétuellementchez tiedS' 1Iliiill1bo'rre lllm!" 'onl'fl'.em~ ,
l'h6iilhi~, niais ils' soril'changés se- meiirpiliilt!'avl!bieUr', &11, 68~ 069,
Ion les états d~ 'l'boulIne; à savoir, 78A~ UiSla,i636, 780~\ mais all­
selon les 'états dé' san' aft'ecHon, ou jOll'td1lhiHJlelltldlingeremfde partél"
de son ambur et d~ ses fins; les ll\/éi;' eût'; à 'moiO's' q~ 'l'i1oMDe; ne'
premiers sont éloignés 'et d'autres' sottdant la 'vraie'foi, M.'De:soi"con­
les renlpladent~ 5861. Tel est duU par le" Seigneur, 78C.~ 9438)
l'hornmè lul~m'êihe, tels' solÙ les es- l é'751 l' Il est dangereuX! pour 11hom-1
pi'its chei l'homme; s'il esl !aval'e, ~':qoe le ciel' lui 'soit OU\l8rt, et
il' Ya che~ lui des esprits avares, qü'lI parle avéO les. esprits et les
s'it est, elc., 5851. Quand les es" anges,' 78&~ CoIilJilieD i1"cst dange­
priLs a'rl:ive'nl chez l'homme, ils èh~ reUI pour' r:homm& d'être en Ulle
lre'nt 'aussitôt dans loul'es les cho- vivante communauté avec des es­
ses d~ sa mémoire, 5853, 5857, prlts, Il moiDsqu'Ui'ne l soit dllns/le
58'59, 58"60. Ils croient que les cho-' bien'de'la foi 1 5863. L'hommé.n'esl
ses qui appartiennent à l'homlne pas vu pat le1l11esprl'ts, de même
sont'à eux, 5863, 5858. Les esprits ,que les esprits ne sont pas vus par
ne saveilt pas qu'ils sonl chez ,l'homme, 5850. Les' esprits' chez
l'h6mme, 5862, 6192. S'ils le sa·' rhomme ne peuvent rien voir de ce
valenl, ils le perdraient, 5863: k}ui esl dans nolre' monde solaire;
5866. Qtland les esprits viennent 1 /:i1S 'voient seulement par les yeul dè
vers l'honlme el entrenl dans ses l'homme avec lequel ils parlenl,
affections, ils ne connafssent autre l ,1880.
chose, sinon que ce qUi esl à l'hom- ~ L'Homme ap,'ès la moN. Aussi·
llie' eslàeux, 4186. Les anges'd'a- tôl après la'mort l'homme'vit,hom­
pi'èS l'ordre cé'lesle savenl toutes l é j qûbiqu'on'lne le croie'pas SUl'
les cIio~es qui sont dans l'homm'~,' tnb1l'e lerre; el cela; parlle qu'on
3626. 'l';es' espHt's influenl dans 'les 1 !pe'nse sensüellelIleIJt que" le corps'
pensëes (co(Jitata), el les anges " ~eul vil; mais toujours est-il que
dans les fins el par les bons esprits Iquand 'On ne pimS'8'pas au doctrinal
dans les'choses qui appartiennenl: ~ur le jugement dernier, on croit
à la charité et il la foi chez l'hom-' l,qu,on vivra aussil0laprès la:morl;
me, 585a~ Les maliVais esprils qhi illUSll'é de diverSè8 manières',
sonl ch'ez l'hbmme sont de l'enfer, i 10758.' L'homme après la mort
il' est vrai, mais quand ils sont chez 1 lapparall comme homme de la lête '
lui He ne sonl pas dans l'enfer, ils aux pieds el 'Cst'doué aussi des mê­
en ont élé tirés; ils sont dans le: ,mes !faéullés, 5886: Il esl pareille·
monde des esprits, el alors dans l 'meril'dansl urie vie active el s80s1­
les amou'rs dé l'homme, 5852.: live, et aussi dllns Uile forme Ihll­
Quand l'homme vienl dans l'autre' maine, comme dansi le monde,
vIe, il De peul pas croire qu'il y ait: niàis 'plus 'parfaite, 4659; il possè­
eu chez.llii, quelqu,e, esprit;, c'est' Ide lOllt~s le~ s,ensalions qu'il' avail
pourquoI, s'Ille déSll'e, on lUI mon· 1 quand Il vlvall dans le monde,
lre la 'sociélé d'esprils avec Jaquelte 14794. L'homme r.essuseile seule­
il avail été en commerce, elcl,' .menl quanl-à l'ès'pt'il et non quant'
HO HO 433
au corps; le seigneur seul est res- est signifié l'église e!.~!2.~!.~'é­
suscité quant au corps, 1729, 2083, glise, 768, 10545. Adam ou l'hom-
5078,10593, 10594, 10825. L'hom- me, c'est la très-ancienne église,
me après la morl a avec lui la mé- 477,478,479. Créer l'hom!l1~, c'esl
moire de loules les choses qui ont insta.l!..rer l'~glj'$e, 16, 88, 10373,
cté sienncs dans le monde, 2476 à 10545. Dans les prophèles, pal'
2486; pl'ouvé pal' l'ex7Jél"ience, l'homme et pal' le fils de l'homme,
24~1 à 2486: mais il ne peut rien il est entenùu dans le sens suprê-
tircr de celle mémoire, comme il le me le Seigneur, el dans le sens in-
faisait dans le monde, ct cel<\, pOUl' Lerne la sagesse el l'in telligence, et
plusieurs causes, 2476,2477,2479. par suite quiconque a élé régénéré,
Les hommes devenus esprits reslent 49. L'homme sign. le bien,4287;-
près de leur terre, 7800, 99G8. le bien de l'église, 8571,8902;-
L'esprit, dans l'autl'e vie, apparail l'affection du bien intérieur, 7872.
eomme llOmme avec toutes les cho· L'homme et la bêle sign. le mal in-
ses qui appartiennent à l'homme, térieur el le mal extérieur des cu-
6054. L'âme est l'homme même qui pidités, 7424, 7523; c'est aussi le
vit après la mort, mais il est plus bien ou le mal, intérieur ct exté-
convenable de dire l'esprit ou l'hom- rieur, 742!.J, 7523. « Depuis l'hom-
me intérieur que de. dire l'.lme, me jusqu'à la bête, Il ce sonlles cu-
6054. Chacun apparail dans une' pidilés in lérieures et les cupidités
forme humaine, selon la réceptiou extérieures, .7872.
du bien et du vrai procédant du HOMME, Vi?.. Vhomme (vil') esl
Seigneur i ainsi, les anges du ciel l'intellectuel, ainsi le vrai; el l'hom-
dans une forme belle, et les esprils me (homo) esl le volontaire ou le
infernaux dans IIne forme il peine bien; il/US/l'cf, 9007. Quand il esl
humaine, et comme des monstres, dill'homme (Vil'), l'épouse esll'af-
6605,6626. Dans l'aulre vie, autant fection du bien; quand il est dit
on est dans l'ordre ou dans le bien, l'homme mari (Vil' lIla,'itus), l'é-
autant on apparail comme homme; ponse est l'aITeclion du vrai, 4510,
ct autant on n'est pas dans l'ordre L'église esl cl~C1'ilc dans la Parole,
ou autant on esl dans le mal, autant ou pal' l'homme (vir) el l'épOUtie,
ou apparaH comme monstre, 4839. ou pal' l'homme (homo) el l'épou-
Tous les états de l'homme revien- se, 915; quand c'esl par l'homme
nent dans l'autre vie, 823; l'hom- (vi/') et l'épouse, pal' l'homme esl
me les emporte tous avec lui, de signifié l'intellectuel ou le vrai, el
sorte qu'il esltel qu'il avait élé dans pal' l'épouse le volon taire 011 le
le corps, 4663, G977. L'homme, bien; quand c'est pal' l'homme
après la morl, l'este tel qu'est sa (/tomo) et l'épouse, pal' l'hoflllne
volonté, cl l'enlendement qui en est signifié le bien de l'amoul" ou
Ill'ovient i et alors t~utes les choses l'amour, el pal' l'épouse le vrai de
qui appartiennent à s{)n entende· la foi ou la foi; ainsi, pal' l'JlOmllil~
ment, et non en même temps à sa (homo) l'e.ssenliel de l'église, el pal'
volon lé, s'évanouissent, parce qu'cl- l'épouse l'église elle-lnêltle, 915.
Ics ne sont pas dans l'homme, D069, Quand, dans la Parole, il esl dille
9071, 9282, 9386, 10153. mari el l'épouse, le mari siYll. le
/lall~ b~ Parole, pal' .1'hoDl.!,l1e il bien el l'épouse le vrai; il en esl
1. 28.
434 HO HO
autrement quand le mari est appe­ Quand les hommes représentent
lé homme (vi1'), alors l'homme sig. le vrai, leurs femmes représentent
le vrai, et l'épouse le bien, 2517. le bien, 8337. Selon l'ordre divin,
Quand il est dit l'homme (vil') et les hommes sont dans les sciences,
l'épouse, l'homme est le v'rai ou le et les femmes dans les affections,
. faux, et l'épouse le bien ou le mal; 8994. Pourquoi tant de lois dans
quand il est dit le mari et l'épouse, l'église juive sur la prérogative de
le mari est le bien ou le mal, etl'é­ l'homme et l'obéissance de l'épou­
pouse le vrai ou le faux; la raison se, 568. Qui sont ccux qui, dans la
de cela, c.'est que dans l'égli_se _ç~­ Parole, sont appelés hommes vi­
leste le mari était dans le bien et vants, et ceux qui sont appelés
l'épouse dans le vrai de ce bien, hommes morts, 7494.
tandis que dans l'église spirituelle HOMME (le Très-Grand), Maxi­
l'homme est dans le vrai' et l'épouse mus Homo. Le ciel dans le com­
dans le bien de ce vrai, 4823. Hom­ mun est comme un seul Homme, le­
me savant (vil' sciens) se dit de l'af­ quel pour cela même est appelé le
fection du vrai, 3309, c. L'homme très-grand homme, 2988, 2996,
(vil' homo), c'est le vrai qui pro­ 362!J 11 3649, 3741 il 3745, 4625.
vient du bien, 4287, f. Le ciel correspond au Seigneur, et
L'homme (vi?') sign. l'homme in­ l'homme qUa'Ilt à toutes choses en
terne, ou l'intellectuel et le ration­ général et en particulier correspond
nel, 158, 265, 7[19,1007. « L'hom­ au ciel; de là le ciel est le très­
me il son frère,l) sign. mutuelle­ grand homme, 362411 3649. Tontes
ment, parce que l'homme sign. le les sociétés dans les cieux consti­
vrai, et le frère le bien, entre les­ tuent comme un seul homme, 68[1.
quels intervient le mutuel même, Le ciel pOUl' cela même et à cause
[1725. « Homme de champ, Il c'est de la cOl'respondance est appelé le
le bien de la vie d'après les doctri­ tl'ès-grand homme, 1276. Toutes
naux, 3310. « L'homme avec son les sociétés célestes appartiennent
frère, " c'est le bien du vrai, 3459. à quelque province dans le COl'PS,
I( L'homme dit il SO!l' frère, Il c'est et le ciel est le très-grand homme,
la perception commune, 5498. Il Ils 2996, 2998. Le très-grand homme
ne virent point, l'homme son frère, Il est tout le ciel respectivement fi
c'est qn'i1s ne per(.:urent le \'l'ai l'homme, mais le tl'ès-grand hom­
d'aucun bien, 7716. I( L'homme et me dans le sens supl'ême est le Sei­
le compagnon, c'est, non dans
1) gneur seul, 3637. Le très-grand
deux, mais dans un seul, 9149. homme vient de l'influx du Sei­
(( L'homme à son prochain, Il ou gneur, qui seuL~~homme, eruè
(( l'homme à son compagnon, Il c'est là viennent les spiritŒêls-et les cé­
mutuellement et la conjonction du lestes qui sont chez l'homme, 3741 à
vrai et du bien, 10555. Les jeunes 3746. Le très-grand homme est le
hommes, dans la Parole, sign, l'en­ ciel tout entier qui, dans le com­
tendement nu vrai ou l'intelligent, mun, est la ressemblance et l'image
7668; les hommes ont la même si­ du Seigneur, 3883. Toutes les par­
gnilication, 158, 265, 749, 915, ties du corps corl'cspondent au très­
1007, 2517, 3iiM, 3236, 4823, grand homme, 3021. Tous ceux qui
9007. viennent dans le ciel sont organes
HO HO 435
ou meOlbJ'es du très-grand homme, homme ceux qni sont dans l'amour
3631. Les variétés dans le très­ de soi et du monde, 11225. L'hom­
grand homme sont innombrables, me a une situation dans le très­
et sont absolument dans le rapport grand homme, quant à l'âme, lors­
dans lequel les organes, les mem­ qu'il vit dans le corps, 36lJlJ, 36li5.
bres et les viscères sont dans Il Ya aussi influx et correspondan-'
l'homme ou dans le corps humain, ce du très-grand homme avec les
37lJlJ, 37lJ5; en général, elles se bêtes, mais c'est selon la forme de
réfèrent aux choses qui appartien­ leurs âmes i ainsi, autrement que
nent à la tête, à la poitrine, à l'ab­ dans l'homme; plusieurs choses SUI'
domen, aux membres de la géné­ ce sujet, 36li6. Il Ya même influx
ration, pareillement à celles qui et correspondance du très-grand
sont intérienres et à celles qui sont homme avec les sujets du règne vé­
extérieures, en quelque place qu'el­ gétai, 36118.
les soient, :37li6. Le très·grand hom­ Le ciel devant le Seigneur est
me a été distingué en sociétés in­ comme un seul homme, et aussi
nombrables, et en général en au­ l'église dans le commun, 9276, l',
tant de sociétés qu'il y a d'organes Ceux qui sont dans le très-grand
et de viscères dans le corps, 3890. homme font un dans les cieux et
Les sociétés du ciel tiennent con­ dans les terres, 2853. Il faut qu'il
stamment leUl' position, de quel. y ait un grand nombre de telTes
que manière que l'homme-esprit ou pour constituer le très-grand hom­
l'ange se tourne i et de là il est me, 6807. Les empires et les ro'yau­
éviden t que le ciel est le très­ mes sont représentés dans le ciel
grand homme par le Seigneur, comme un homme, et les sociétés
3638, 3639. Les enfers aussi ont sont représentées par les membres
une position constante sous les de cet homme i l'église du' Sei­
plantes des pieds; quelques esprits gneUJ' sur tout. le globe est ainsi
infernaux y apparaissent au-dessus représentée, 7396. Dans le très­
de la tête et ailleurs; mais c'est grand homme, la tête est le céles­
une fantaisie, 36li9. Ceux qui sont te, le corps est le spirituel, et les
dans les enfeJ's ont, aux yeux des pieds sont le naturel, 5328. Les
anges, une position opposée, la têle érudits ne savent rien du très­
en bas et les pieds en haut, 36lii. grand homme, 37li7, 37li8, 37li!J.
Pal' le très-graml homme, il y a Correspondance de tous les orga­
correspondance du divin du Sei­ nes et de lous les membres tant
gneur avec l'homme et avec chacu­ intérieurs qu'extérieurs de l'horrl­
ne des choses qui sont cher. l'hom­ me avec le très-grand homme, qui
me, 3883. Tous, dans le très-grand est le ciel, 362li il 36li8, 37lil il
hom,me, tiennent une situation con­ 3750. Correspondance du cœur ct
stante, selon la qualité ct l'état du du poumon avec le très-grand hOlll­
vrai et du bien dans lesquels ils me, 3883 à 3895. Correspotldance
sont, li32i. Au dedans du très­ du cerveau et du cervelet avec le
grand homme sont ceux qui sont très-grand homme, M39 il [10511,
dans l'amour enver's le Seigneur et li218 il li227. Correspondance des
dans la charité à l'égard du pro­ sen. en génèral avec le très-gr'and
chain, et au dehors du très-grand homme, li3i8 il !ÛJ30. corl'espon·
436 HO HO
dance de l'œil et de la lumière avec il aime, il Ilonone aussi, cal' l'a­
le tl'ès-grand homme, MûS il lt42û, mour est dans l'honneur; l'hon­
h523 à 4533. Correspondance de neur sans l'amour y esl refusé, il y
l'odeur et des narines avec le très­ est même rejeté, parce qu'il est sans
grand homme, 4622 il: 4633. Cor~ la vic qui vient du bien, 8897.
respondance de l'ouie et des oreil­ L'honneur d'aucune fonction ne ré­
les avec le très-grand homme, 4652 side dans la personne, mais il est
il 4G59. Correspondance du goût et adjoint à ln personne selon la digni­
ùe la langue, et aussi de la face, té de la chose qu'elle administre,
avec le très-grand homme, 4791. il 1Q,797.. L'honneur dans une per­
1I80S. COI'respondance des mains\ sonne, c'est l'honneur de la sagesse
des L)l'as et des pieds avec Je Irès­ etde la crainte du Seigneur, 1,0797.
grand homme, ll931 il 1I952. Cqr­ HONNEUR, Decus. C'est le divin
respondance des lomoC&el des vrai dans la forme extérieure, ct
membres de la généru.Hdn aveo le aussi sa splendcl1I', pal' conseqnent
très-grand homme, 5050 il 5061. aussi l'église spirituelle; montre!,
COl'l'èspondance des viscères iuté­ 98i5.
rieurs avec le très-grand homme, IIONNJ::URS, Honores. Chacun
517:1 il 5:189, 5377 il 5396. Corres­ peut avoir en vue les ~orineurs dans
pondance de la peau, des cheveux le monde, toutefois non pOUl' soi,
et des os avec le très-grand homme, mais il cause du prochain et de la
5552 il 5573. patrie, les honneurs étant alors des
HOMOGi:NES. Dans chacnn des de· moyens de bien faire, 6938, 7377.
grés discrets, il y a du plus pur et 1:I0NOR~, Honoratzes. « Honore
du plus grossier selon l'insertion plus que tous ceux de la maison de
lies homogènes ou d~s hétérogènes, son père, Il - (;en. XXX.lV. i9,­
514&. sign. le principal d'entre les vrais
HONNf;n; (1') est l'ensemble de de l'église chez les anciens. 4476.
toutes les vertus momIes, 29:1.5. HONORER. C'estailller. Par hono~
L'honnête et le décent sont un rel' son père il est entendu, dans le
tomme l'essence et la l'arille, 457ll. sens Întel'l1e, qne lorsqu'on llaÎt de
Le bien elle vrai (spirituel), le jus­ nouveau, c'est-à-dire, lorsqu'on est
te etl'équilable (civil), etl'honnê'te régénéré, on reçoit un autre père.
et le décent (moral), se suivent en et qu'alors on devient, son lils, et
o]'(ll'c, et sm eux cst fondée la con· que c'est,ce père ou le Seigneur qui
science, 2915. L'honnête consiste à doit être honoré, c'est-à-dire, ado­
vouloir de tout cœur du ,. 51ëi1 il ré, 3690. Honore)' son père et sa
q~~q~'un dans les-aïôses ([ui ap­ mère, c'est aimer le bien et le vrai:
partiennent il la vie civile, et le dé­ et, dans le bien et le vrai, le Sei­
cent consiste il témoigner cela par gneU!', 3703.
le langage ct les gestes, 1I57!.J. Les HORE~ VO~'CHORE~
vrais de l'état civil apparlie.nnenlau HÔTELLERIE, Divel'sol'iu'l1Z. c'est
jus~e, et les vrais de l'élat mOl'al le naturel extérieur, 5!l95, 5656.
àppartiennent il l'honnête, 8861. C'est ]"extel'lle naturel ou sensnel,
HONNEUR (1'). I:honneur siun. 7041.
l'amour; et cela, parce que dar~ le HÔTES, Hospites. Tous sont d'a­
cid l'un aime l'autl'e, et que quand bord reçus dans ]'autr'e VÎ~. COlllllJe
HU HU 437
des hôtes el des nouveaux venUs, classe cêl~te, 10254. L'huiled'onc­
auxquels de bons offices sont ren­ Hlln représentait et signifiait le di­
dus, tant que leurs intérieurs n'ont vin humain du Seigneur, i0285.
pas encol'e été mis à découvert, Par la préparation dé l'huile d'onc­
1631­ t;on 'Q ét'é' ŒécriL le divin bien dn
HÔTESSE DE LA MAISON (l'), Hos­ divin amour du Seigneur dans son
pita dornus, sign. l'affection du divin humain, et dans le sens res­
bien chez ceux qui sont dans les pectif le bien de l'amour procédant
scien tifiques, 6916. du Seigneur chez l'homme, 10266.
HUCHES, MactnJ!. Ce sont les (I!~..!!Y C'est up~.2E!.~nencemen t
plaisirs des affectiolis et aussi des q~lc:ongue, parceque c'est-le pre­
cupidités dans l'éiltel'ne naturel, mier jouI' de la seconde semaine,
parce que c'est dans la huche qn'on 20ttiJ, 8l100; c'~.§.Uillssi_llll~ autre
prépare la pâte pou l' le pain, 7356. chQse distinct~_de laprécédènle,
7967. 2866. C'est le commencement d'un
HUILE. C'est le bien de l'amour, étal nouveau, 9227. Conime prOdüil
6708. L'huile d'olive est le divin de quatre par deux, huit signille le
bien céleste, 1. 026; VOÜ· OLIVE et pJej..'! et en toute manièl;e,-9659.
OINDRE. L'olive est le bien de la Un !ils de huit jours siyn. le COIlI­
charit(j, et l'huile le céleste de l'a­ mencement et la continuité, 2633.
mour, 886,9780, 10261, et en gé­ HUlTlblE (le) sign. un commen­
nérul le bien de l'amour, 3728. cement quelconque, 8400. Le hui­
Comme l'huile signifiait le bien, tième jour siyn. le commencement
toutes les choses saintes de l'église, d'un état, 8lJ21 ;.- sign.le c.omiiiin­
comme l'antel, la tente et tout ce refilent de l'état suivant, 9228. Le
qu'elle renfermait, on les oignait sabbath le preniier joui" et le sab­
d'huile, et aussi Aharon et ses fils bath le huitième jour, sign. la con­
qui exerçaient le ministèl'e, e'lleurs jonction du vrai avec le bien, et
habits, 10268 à 10284. I~épandr(h réciproquement la conjoFlction dn
de l'huile sur le sommet d'une sta­ bien avec le vrai, 9296.
tue signifiait le bien d'où procède HmIAIN. Considéré en lui-même,
le vrai, 3728. Par dresser une sta­ l'humain'lJ'est que la forme réci­
tue de pielTe, et répandre SUl' elle piente de la vie procédant du divin,
lle l'huile, était représentée la pro­ 5256. L'humain commence dalls
gression de la glorification du Sei­ l'intime du rationnel, et s'élend de
gneur el de la régénération de là vers l'externe de l'homme, 2106,
l'homme, depuis le vrai jusqu'au 219!1. Il Ya deux choses qui pro­
bien céleste, 4582. Les lampes sont prement constituent l'humain, il
les Vl'ais, et l'huile le bien, lorsqu'il savoir" le rationnel et le naturel,
s'agit des dix vierges, !163S.' Raison 32!l5. ]J'humain même se compose
pOUl' laquelle oh faisait des aroma­ du rationnel qui est une même cho­
tes et des onctions, etc., 91194. se avec l'homme interne, ct du na­
L'huile d'olive est non-seulement turel qui est une même chose avec
le bien céleste, mais aussi le bien l'homme externe, et aussi du COI'PS
spirituel; montré, 9780, 10261. qui sert au naturel de moyen ou
Les aromates dont était composée d'organe externe pour vivre dans le
l'buile d'onction appartiennent il la monde, et sert par le natnrel au ra­
438 HU HU
tionnel, et enfin par le rationnel au saisissent pas non plus ce que «'est
divin, 3737. La conjonction du ra­ que le divin humain; pourquoi?
tionnel et du naturel chez l'homme 3212,326.1,6.689,6.692,6.726.,6.731,
constitue l'humain, et un humain 5321,6371,8878,9193,9198. ­
tel qu'est la conjonction, M.08. Le Seigneur a glorifié son hu­
L'innocence est l'humain même; main, et non son divin, parce que
car en elle, comme dans uu plan, celui-ci était glorifié en soi, 10057.
influent du Seigneur l'amour et la Le Seigneur est venu dans le monde
charité, 6.797. pour gloril1er son humain, 3637,
L'humain du Seigneur est divin 4180, 9315. Le Seigneur a glorifié
parce qu'il venait de l'f:tre du Père, ' son humain par le divin qui était
qui était l'âme du Seigneul'; illus­ en lui d'après la conception, 6.727.
tl'é par la ressemblance du père Si le divin n'eût pas été dans l'hu­
dans les enfants, 10269, 10372, main du Seigneur d'après la concep­
10823; et, parce qu'il venait du di­ tion, l'humain n'aurait pas pu êlre
vin amour, qui était en lui, 6872. uni au divin même, à cause de l'ar­
Le Seigneur a l'ait divin tout son hu­ deur de l'amour infini dans lequel
main, tant l'interne que l'externe, est le divin même, 686.9. De là on
1603, 1815, 1902, 1926, 2093, peut voir que l'humain du Seigneur
2803; c'est pourquoi il est ressus­ n'a point été comme l'humain d'un
cité quant au corps tout entier, ce autre homme, 10125, 10826. Quand
qui n'a lieu pour aucun homme, le Seigneur était dans le monde, il
1729, 2083, 5078, 10825. On re­ fit divin vrai son humain, et quand
connaît que l'humain du Seigneur il SOI'tit du monde il fit son hu­
est divin d'après sa toute-présence main le divin bien, d.'où procèda
dans la sainte cène, 236.3, 2359; et ensuite le divin vrai, 9670. On peut
d'après sa transfiguration devant les avoir une idée de la glorification de
trois disciples, 3212; et aussi d'a­ l'humain du Seigneur d'après l'i­
près la Parole de l'ancien testa­ dée de la régénération de l'hom­
ment, en ce qu'il est appelé Dieu, me, puisque le Seigneur régénère
10156., et en ce qu'il est appelé l'homme de la même manière qu'il
Jéhovah, 1603, 1736, 118i5, 1902, a glorifié son humain, 306.3, 3138,
2921, 3035, 5'110, 6281, 6303, 3212, 3296, 3490, 6.402, 5688. Le
8866., 9196., 9315. Dans le monde Seigneur a sauvé le genre humain
ehrétien, on ne reconnalt pas l'hu­ par cela qu'il a glorifié son humain.
main du Seigneur pOUl' divin, par 1676, 4180. Par les tentations et
suite d'une décision prise dans un par les victoires remportées sur les
eoncile à cause du pape, afin qu'il enfers, le Seigneur a rejeté tout
fût reconnu pour le vicaire du sei­ l'héréditaire provenant de la mère,
gneur; pl'ouvé par une conversa­ et il a d~pouillé l'humain qu'il te­
tion dans l'autre vie avec des mem­ nait d'elle, à un tel point qu'enfin
bres de ce concile, 6.738. Aujour­ il n'était plus son fils, 2159, 2574,
d,'hui, dans l'église, ceux qui sont 266.9, 3036, 10830. Le Seigneur,
dans le mal quant à la vie, et ceux après avoir pleinement glorifié son
qui sont dans la foi séparée d'avec humain, a dépouillé j'humain pro­
la charité, pensent à l'humain du venant de la mère et revêtu l'hu­
Seigneur sans le divin, et ils ne main provenant du père, 10Sa.o:
HU HU 439
l'humain et le divin ont été telle­ tre que chez soi il n'y a rien de vi­
ment unis en lui, qu'ils sont un, vant ni rien de bien, et que tout ce
10820. Dans l'humain du seigneur, qui est vivant et tout ce qui est bien
il yale divin même; mont1'é, vient du Seigneur, 1153. L'humilia­
1.0372. Voir DIVIN HUMAIN, GLO­ tion du cœur chez l'homme existe
RIFICATION, SEIGNEUR. lorsqu'il reconnalt qu'il n'est que
HUMBLE. Ceux qui sont dans la mal, et que de lui-même il ne peut
chal'ité sont humbles, et veulent, rien; que du ;;elgneur il ne procède
comme au dernier rang, servir tous que le bien, et que le Seigneur peut
ies autres, 83:1.3. Dans un cœur toutes choses, 3994, 7478. L'humi­
humble-, il y a l'influx du bien liation de cœur est l'humiliation in­
procédant du Seigueur, 8263, f. Le terne, 7478. L'humiliation, quand
divin ne peut influer que dans un elle se dit des méchants, c'est l'o­
cœur humble, 3994, 4347, 5957; béissance, 7640. Mais l'humiliation
voi1' HumLIATION. Dans le ciel, ce­ de cœur n'existe pas che~, les mé­
lui qui est humble est élevé, car chants, parce qu'ils sont dans l'a­
être humble, c'est reconnallre et mour de soi, 7640. Humiliation seu­
croire pal' affection qu'on n'a pas lement externe; différence avec
par soi-lOême la moindre puissance, l'interne, 5420, 9377. Le bien etl~
la moindre intelligence, la moindre vrai procédant du Seigneur peuvent
sagesse, ni le plus pelit bien, ni le influer dans un cœur humble et
plus petit vrai, et alors on reçoit contrit, qui reCOIlDall qu'en lui il
du Seigneur de préférence aux au­ n'y a que le mal, et que dans le Sei­
tres la puissance, l'intelligence du gneur il n'y a que le bien, et qui
Vl'ai et la sagesse du bien, 4459. est ainsi dans l'aversion de soi­
HUMER, Sorbere. C'est la même même et dans l'absence de soi·mê­
chosè que boire, mais en diminutif, même, 3994. Il faut qu'il y ait hu­
:1089, Il Fais·moi humer Il sign. un miliation, non pas parce que le Sei­
désir de conjonctif, 3320. gneur veut la gloire, mais parce
HUMEURS. Les trois humeurs de que dans l'état d'humiliation le
l'œil, l'aqueuse, la vitrée et la cris­ bien peut influer et se conjoindre
talline, ont leurs correspondances au vrai, et qu'ainsi l'homme peut
dans les cieux, 4411. être régénéré, 4347. Le Seigneur
HumLIATloN (l') est le culte di­ demande l'humiliation et l'adora­
vin; pourquoi? 8873. Dans tout tion, non pOUl' lui·même, mais
culte et toute adoration, il y a hu­ pour l'homme, car ainsi l'homme
milialion, 2327. L'humiliation de­ est en état de recevoir le bieu,
vant le Seigneur est l'essentiel du 5957. Le culte n'est point culle
culte divin; ce qu'elle pl'oduit chez sans l'humiliation, 2327, 2423,
l'homme, 827:1. L'état de la vraie· 8873. De l'humilialion des habi­
humilialion doit venir de la recon­ tants de Mars; elle est intime et
naissance de soi-même, à savoir, profonde; ils croient que pal' eux­
qu'on n'est que mal, et qu'ainsi par mêmes ils sont dans l'enfer, et ils
soi-même on ne peut pas porter ses n'osent porter leurs regal'ds vers le
l'egards vers le Seigneur qui est le Seigneur, et cela, jusqu'à ce qu'ils
saiut même, 2327, 2694, 4779. soient élevés pal' le Seigneur, 7471$.
L'humiliation cousiste à reconnat- Les fils de Jacob ont pu être plus
440 RU HY

que les autres dans l'humiliation IV. 1â,- c'est être séparé de 10ut
externe, mais néanmoins ils n'é­ 'Vrai de l'église, 386. èe que 'c'est
taient pas dans l'humiliation inler­ 'que r.ulliver l'humus, 3il5. L'hu­
ne; illustré, 9377. mus, c'est le mental, 6U!. Le ra­
I~tat d'humiliation du Seigneur, tionnel, c'est où sont les semences
i 785. État d'humiliation et état de du bien et du vrai, el le naturel,
glorification du S~neur, 1.999; c'est l'humus où elles prennent ra­
t'oir' SEIGNEUR. Le Seigneur était cine, 3671. L'humus, dans le sens
dans l'êtat d'humiliation, en tanl oppoSé, sign. l'hérésie, 377, 386.
qu'il était dans l'humain provenant HYACINTHE (1') est l'amour céleste
de la mère, 1785, 1815, 1999. du vrai, et la pourpre l'amour cé­
L'humiliation du Seigneur devant leste du bien; montré, 9â66. 1:hya­
Jéhovah, quand il était dans le cinthe, la pourpre, l'écarlate dou­
monde, venait de l'humain non ble teint et le fin lin tissu, sonl le
encore fait divin; 'illuslr'é, 6866. 1 bien de la charité et de la foi:, il/us­
Quelle était cetle humiliation, ll'é, 9687, 9833. L'hyacinlhe est
6866. le vrai d"origine céleste, 9933.
HUMILIt:. Par les lentations C'est le vrai de l'amour céleste,
l'homme est humilié, et ainsi ren­ 9873. C'est le bien de l'amour mu­
du apte à recevoir la vie du ciel tuel, 9912. L'hyacinthe et la pOUI'­
procédant du Seigneur, 8966. ' pre des Iles d'Élischah, - 1~7.éch.
HUMILIER (s'). C'est se mettre XXVII. 7,- c'est l'intelligence du
sous le pouvoir de l'homme inter­ vrai et du bien, 91166.
ne, 19!17 j c'est sc contraindre soi­ HYDROPISIE (1') sign. la perver­
même à faire le bien, ct à obéir aux sion du \'rai et du bien; ainsi, la
commandements donnés pal' le Sei­ guérison de l'hydropique par le Sei­
gneur,1937. gneur signifiait l'amendement et le
HUMILITÉ. Voir HUMILIATION. l'établissement du l'l'ai perverti,
HUMUS, Humus. Distinction en­ 9086.
tre hUlIlus et terre, 566, 1068; voir HYPERBOLE. Dans la Parole du
TERRE. L'humus est dans l'homme Seigneul', il n'y a point d'hyperbo­
externe, parce que là les semences les, lout est significatif et représen­
sont implantées, 268, 990. L'hu­ tatif, 776.
mus est l'église, et quelque chose HYPOCRISIE; Dans la Pa'role, la
de l'église,566. l/humus, de même fourberie, c'est l'hypocrisie i mon­
que le champ, c'est l'église d'après lTé, 9018. Quand on porte l'a piété
la réception des semences et d'a-I dans la bouche et l'hypocrisie dans
près leur naissance et leur pro­ le cœur, la l'use est, dite hypo­
duit; monlr'é, 10570. L'humus, crisie, 9013. La ruse dans les
dans le sens réel, est l'église ou choses spirituelles ou l'hypocrisie
l'homme de l'église, et par suile ne.peutpas être remise; pourquoi?
tout ce que professe l'église, 386. 9016. Si l'homme qui veut le mal
L'humus sign. ceux qui dans l'é· peut néanmoins énoncer le l'l'ai, et
glise reçoiven t les l'l'ais et les biens aussi fai're le bien, r.'est pal' une hy­
de la foi, comme l'humus reçoit les pocrisie à laquelle le vrai el le hien
semences, 9272. Être Chassé de servent de moyens, 101'22.
dessus les faces de l'humus,- Gen. HYPOCRITE. Les hypocrites sign.
ID ID 441
ceux qui au dehors paraissent dans IDh. Toute idée est une image
le vrai quant 11 la doctrine et dans de l'homme, 803. Les idées sont
le bien quantc à la vie, mais qui au des rayons de la vue interne, 1869.
dedans ne croient rien du vrai et Combien de choses il y Il dans une
ne veulent rien du bien, 662[1. Tous seule idée, 1008. Sans l'idée aucune
les hypocrites peuvent faire bien et chose ne reste dans la mémoire,
parler bien, mais nou vouloir bien 2831. Selou l'idée d'une chose et
et pensér bien, 10719. Chez les hy­ l'affection, il y a l'entendement de
pocrites, l'entendement et la vo­ celle chose, 3825. Les idées de
lonté ne font pas un; combien leur l'homme, lant qu'il vit dans le
état a été perverti 1 6327, 6799, monde, sont naturelles, parce que
8250, 9075. Les hypocrites ne peu­ l'homme alors pense dans le natu­
vent pas faire pénitence, ainsi les l'el; mais toujours est-il que des
pécbés ne peuvent pas leur être .idées spirituelles ont été renfel'·
remis, 9013, 90th; voir JOAB. Les mées dans ces idées naturelles chez
Courbes hypocrites sont signifiés ceux qui sont dans l'affection dn
par ceux qui entrèrent sans être vrai pour le vrai, et c'est dans ces
vêtus d'un habit de noces, 2132. idées que l'homme vient après la
Oans la Parole, les serpents veni­ mort, 10237, 10260, t055L Sans
meux signifient les hypocrites; les idées, il n'y a aucune perception
montré, 9013. de quoi que ce soit, 3825. Les idées
Comment agissent les hypocrites de l'entendement s'étendent ample­
clans le monde des esprits, 5720, men t dans les sociétés des esprits
5721. Ils introduisent de la douleur et des anges de tout côté, 65!)8 11
aux dents, 11 l'os des tempes, jus­ 6613. Les idées sur les chQses de la
Iju'aux os de la joue, 5720. Les hy­ foi sont ouvertes dans l'autre vie,
pocrites souffrent des choses dures et là elles sont vues par les anges
dans l'autre vie plus que les autres, telles qu'elles sont, 1869, 33tO,
2269. 5510. Sur chaque doctrinal de l'é­
UVPOTH}:SE. De l'hypothèse, ad­ glise, il y a des idées selon lesquel­
mise dans le monde savant, au su­ les il y a entendement du sujet,
jet de l'âme, 10692. 3310, 3825. Tout doctrinal de l'é­
HYSOPE. C'est le vrai externe et glise, a avec soi des idées, et pal'
le moyen extel'De de purification; elles il est perçu quel il est, 3310.
le cèdre est l'interne; monll'é, Selon ces idées, il Ya l'entende­
7918. ment du doctrinal, el sans l'idée
intellectuelle chez l'homme, il n'y
a que l'idée du mot, et nullement
1 l'idée de la chose, 3825. On ne peut
penser an sujet de Dieu, qu'en se le
IDtAI.. Les mauvais esprits, dans représentant dan's une fOl'me hu­
l'autre vie, cherchent par des illu­ maine, et ce qui est incompréhen­
sions 11 persuader à ceux qui arri­ sible ne tombe dans aucune idée,
vent récemment du monde qu'il n'y ni pal' conséquent dans la foi, 9359,
a rien de réel; mais que tout est 9972. L'homme peut adorer ce dont
idéal, même ce qui est dans le Ciel, Il a quelque idée, mais non ce dont
4623. il n'a aUcune idée, 6733, 5110,
44:2 ID ID
72H, 9356, 10067. Ceux qui ont de bons, 1869. Les idées chez ceux qui
la Divinité l'idée de trois Personnes sont dans le bien sont ouvertes,
ne peuvent avoir l'idée: d'un seul mais chez ceux qui sont dans le vrai
Dieu; mais ceux qui ont de la Divi­ seul, elles sont bouchées, 3607.
nité l'idée de Trois dans une seule Quelle est l'idée du vrai sans le
Personne peuvent avoir l'idée d'un bien dans l'autre vie, et quelle elle
seul Dieu, 10821. On a l'idée de est quand elle a été conjoinle au
Trois dans une seule Personne, bieu, 2425. Les idées de l'homme
quand on pense que le Père est interne sont spirituelles, mais tant
dans le seigneur, et que l'Esprit que l'homme vit dans le monde, il
Saint procède du seigneur, 10822. les perçai! naturellement, parce
Les idées de la .pensée peuvent être qu'alors il pense dans le naturel,
fixées et déterminées sur un Dieu 10336, 10240, 10550. Elles se mon­
invisible, quand elles le sont SUI' le trent dans l'homme externe sous
Seigneur, qui est Dieu visible dans une autre forme; de là, l'homme
la pensée sous une forme humaine, ne les connalt pas, 10551, {. L'hom­
9972. me qui est dans le monde ne per­
La pensée de l'homme est com­ çoit pas ce qui s'opère dans l'hom­
posée d'idées, comme une phrase me interne, parce que les idées y
est composée de mols, 6599. Dans sont spirituelles; mais il perçoit ce
lou le idée de la pensée, il Y a qui e'st fait dans l'homme externe,
l'homme tout enlier; illustré, 10237, 10240. Après la morl,
10298. Çhez l'homme, les idées de l'homme vient dans ses idées inté­
la pensée v&rien 1', sont mulliplées, rieures, 3226, 3342, 3343, 10568,
divisées, et ainsi consociées de di­ 10604; ces idées alors constiluent
verses manières, 6610. Chez l'hom~ son langage, 2470, 2478, 2479. Le
me, dans chaque idée de la pensée langage spirituel se fait pal' les
il y a.quelque chose qui appartient idées, de là vient qu'on peul con­
à son enlendemenl et 11 sa volonté, verser avec les âmes, 2470 à 2479.
ou à sa pensée et à son amour, 590. Le langage des esprits est le langa­
Toute idée du bien et dn vrai est ge des idées de la pensée, 1637,
une image du ciel tout entier, 4946. 1757, 1876; VOil' LANGAGE; VOil'
pans une seule idée de la pensée, il aussi MÉAIOIRE. Les idées ont une
y a des choses innombrables, 1008, consociation et une correspondance
1869, 6613, 6614, 6615, 6617 à avec les sociétés dans l'autre vie,
6626. Dans chaque idée de la pen­ 2574. L'idée de chacun, dans l'au­
sée, il Ya des choses innombrables tre vie, sur quelque chose que ce
qui, devanl J'homme naturel, n'ap­ soit, est présenlée d'une manière
paraissent que comme une chose vivante, 10736. La pensée consisle
simple, 4946. en idées qui tiennenl lieu de mots
Dans l'autre vie, les idées de la dans le monde spirituel j et les
pensée de l'homme saut ouvertes, idées, qui sont les mots, sont per­
el se font voir au vü telles qu'elles çue's manifeslemenl dans l'autre
sont, 1869, 3310, 5510; comment vie en même lemps que la pensée
elles apparaissent, 6201, 8885. Des elle-même avanl qu'elle devienne
merveilles sont vues dans les idées, parlante, 7745. Les idées qui sont
lorsqu'elles sont ouvertes chez les évoquées de la roéftloir~ apparais­
ID ID 443
sent au milieu d'une sorte d'onde, la pensée, étant bouchée, apparut
qui est le matél'iel environnant, comme UIJ point noir;, et l'idée,
6200 j mais il n'en est pas ainsi, étant ouverte, apparut ayant en
quand la pensée est dans le sen­ elles toules les choses qui condui­
suel, 6201. Tout vrai de l'église a saient au Seigneur, 6620. L'idée de
avec soi des idées d'après les scien­ l'ange, quand elle est vue, produit
tifiques, et elles ont coutume d'être un éclat rayonnant jusqu'au Sei­
montrées dans l'autre vie, 55iO. gneur, 6620. L'idée de la personne
Les doctrinaux sont fondés sur le esl changée en l'idée de la chose
vrai scientifique, et celui-ci sur les dans le sens interne chez les anges,
sensuels, et autrement on ne peut 5225, 9249.
avoir une idée des doctrinaux, Chez les hommes dont l'inLerne
33:10, f, Les idées SUI' les arcalles a été fermé, les idées de la pensée
de la foi, telles que l'homme les sont matérielles et nullement spiri­
sent, peuvent se présenter devant tuelles, 10582. Il est impossible
la vue dans l'autre vie, 3310, f, qu'une idée matérielle entre dans
Combien sont impures et sales les le ciel, elle est dépouillée à la pre­
idées des pensées de ceux qui vi­ mière entrée, 10568. Taule idée
vent mal et par suite pensent mal, matérielle et terrestre, s'il n'y n pas
6625. en elle la lumière provenant du
Les idées des anges sont spiri­ ciel, est remplie d'illusions, 10582.
tuelles, tanclis que les idées des Sans l'idée de l'espace el du temps
hommes sont naturelles, 2333. Les l'homme ne peut pas même pen­
idées angéliques, étant spirituelles, ser quelque chose, 3938. Il n'y a
surpassent immensément les idées rien chez l'homme dans sa pen­
humaines, qui sont naturelles, sée, même quant au plus profond
1077t.. Les anges viennent aussitôt arcane de la foi, qui n'ait avec soi
dans l'idée spirituelle, et l'idée na­ une idée naturelle et sensuelle,
tUl'elle est dépouillée à la première quoique l'homme le plus souvenl
entrée du ciel, 10568. Les idées ne sache pas quelle est celle idée,
par lesquelles les anges· parlent se 3310. On ne peut avoir d'idée de la
font par d'admirables variations de vie spirituelle que d'après ce qui
la lumière du ciel, 16116, 3343, existe dans la vie civile, 4366. Les
3993. Les' idées des anges sont idées spirituelles, qui sont les idées
changées en représentatifs dans le propres de l'homme interne, ne
monde des esprits, et chez l'hom­ peuvent être saisies dans l'homme
me quand il dort, 1980, 1981, naturel, cal' ce sont des idées in­
3349; elles ne pourraient pas se pré­ tellectuelles sans des objets tels
senter autrement devant les es­ que ceux qui sont dans le monde
prits, 3213. Les idées de l'homme matériel, 10237. Les idées intellec­
sont très-obscures respectivement, tuelles appartiennen t dans le tl'~S­
2367. Comment les idées angéliques grand homme. à la province des
influent dans les idées des esprits poumons, 3886.
qui sont dans le monde des esprits, IDIOME. Parler dans l'idiome de
6614. Le s idées des anges du ciel canaan, ou par la lèvre de Canaan,
intime apparaissent comme une lu_ c'est s'appliquel' au Divin, l1197.
mière enflammée, 6615; l'ielée de ID 0 L AT RE. Des idolâtres dans
44:i 'ln ID

l'autre vie, de leur état et d~ leur univcl'Sels d'idolâtrie; le premier


sort, 2581) à 26011. Quel est le SOrt appartii!nt à l'amour de sol, le se­
de ceux de l'anoienne église qui sont cond il l'amour du monde, et le
devenus id'olàtres, 2605. Les ido­ troisième à l'amoul' des voluptés,
IlItres hors de l'église, ou idolâlres 1357. Il Ya en général quatre cul­
exlemes, ont un sort bien préféra­ tesidolMriques, les trois intérieurs
ble au sorl des idolâtres au dedans sont comme fils d'un' même père,
de l'église, ou idolâlres internes, et le q,ualrième est Cl>mme fils du
1328. Les idolâtI'es internes peu­ troisième, 1363. Il Ya des cultes
vent profaner les choses saintes, idolâlriques internes et d'cs cultes
mais les idolâtl'es externes ne le idolâtriques externes; ce sont les
pellvent pas, 1363. Voir IDOLA­ cultes idolâtriques internes qui con­
TRIF., IOOI,ES. damnent l'homme, mais non de
lOOLATRIE. 1,e Seigneur, dans même les cuHes idolâtriques ex­
l'ancienne église, était désigné par tel'nes, 1363. Par les nations dans
divers noms, d'après lesquels l'ido­ la terre de Canaan sont signifiées
làlrie a pris ses dieux, 3667. Les les idolâtries, 1205. Idolâtrie juive,
anciens, c'est-il-dire, ceux qui 1094, 1328, 31179, 3480, 4825,
étaient de l'ancienne église, dési­ 48117, 8871. Idolâtrie chrétienne.,
gnaient le divin 011 le Seigneur pal' 3732. Voir IDor.ATRJ::, IDOI,ES, 100­
divers noms, et cela selon les di­ LATRIQUE.
verses choses qui apparaissaient IDOLArRIQUE (l') consiste à 01.10­
dans les eITets; de là le culte divil'l l'el' les externes sans les internes;
a commencé il être changé en ido­ iLluslr'é, 4825. L'iùolàlrique iDteme
lâlrie, M62. De l'idolâtrie a été thoe son origine de l'amour de soi
formée une église représentative, et du monde, lJ825. Tout rile rle
1361. 11 Ya l'idolâtrie externe, et l'église, sépal'é d'avec l"interne, est
il y a l'idolâtrie interne; en.géné­ idolâtrique, 1120S. Plus le culte' ido­
l'al, c'est le culte du faux el du mal, lâtrique est intérieur, plus il con­
11826. 1,es idolâtries sonl inlernes damne; plus il est extérieur, moins
ct externes, 1205, 1363, 1370. il condamne, 1363. VoirIDOLArHIE.
Ceux qui sonl dans l'amour de soi IDO'LES {les), ou les dieux d'or
et du monde sont dans l'idolâtrie et d'argent, sont les maux et les
interne, 4825. Dans les idolâtries faux, 8932. Les images taillées,
externes se précipitent ceux qui on't les images de fonte, les dieux
nn culte externe sans culte inter­ éttàngers, les idoles, sont les
lIe; et dans les idolâtries intél'ieu­ choses qui viennent de la propre
l'es, ceux qui ont un culte externe intelligence et ql:li n'ont en elles­
dont les intérieurs sont souillés" mèmes aùcune vie, 8941. '.Les ido­
1205. 1,es idolâtries intérieures sont les étaient de piene, de bois, d'ar­
lqul aulant de fallssetés et de cupi­ gent et d'or, el celles qui étaient
dités qu'on aime, qu'on atlore, et d'or signifiaient le culte le pire de
qui remplacent ainsi les dieux et tous, parce qu'elles signifiaient les
les idoles des genlils, 1205. Vido­ maux de la doclrine et les maux de
lâtrie externe est tolérée, afin que la vie d'après l'amour de soi, 10503.
les éhoses saintes ne soient pas Les idoles de pierre sign. le culte
profanées,1363. JI y a trois genres d'après les fuux de là doctrine; les
1G IL ,ut)

idoles de bois, le culle d'après les 2416, 2435. Quelle est la différence
maux de la doctrine; les idoles enll'e le bien do l'enfance, le bien
d'argent, le culle du faux tant pal' de l'ignorance et le bien de l'intel­
la doctrine que par la vie, el les ligence, 2280. Ln sainteté habite
idoles d'or, le culte du mal lant dans l'ignorance, même chez les
par la doctrine que par la vic, anges; non chez le Seigneur, 1557.
10503. Dans la Parole, pal' les ido­ Les anges ne savent rien d'après
les, images dè fonte et'images lail­ eux-mêmes, mais les choses qu'ils
lées, son t signifiées les doclrfnes savent, c'est d'après le Seigneur:
tirées du sens extel'l~e de la Parole et, pal' celte ignerance, ils ont la
sans le sens interne, lesquelles sonl sagesse, 1557, 4295. Les spirituels
appliquées d'après la propre intel­ aNant la réformation sont ramenés
ligence selon ce qui est favorable à à l'ignorance, qui est la désolation
l'amour de soi; monu'é, 10406. du vrai, 2682.
Idoles auxquelles on rendait un IGNORER. ~e pas savoir et igno­
culle, 8932. Voil- fDOLATnt:, IDO­ l'el' sign. l'obscur quant aux choses
LATRIE. qui appartiennent à la vue intellec­
LGNÉ, IGNITION,lgnitllm. L'igné tuelle,3717. Ignorer, c'est être dans
qui apparail autour du Seigneur l'étal obscur sur le bien et le vrai,
dans le soleil sph'ituel est le divin 3717. Une chose qni est ignorée
amour, 10809. L'igné vital chez n'est pas comprise, lors lIl~lIIe
l'homme vient de l'amour, 5071, (. qu'elle se p.·ésente, 5365. Aujour­
Daos la Parole, l'ignition 1\ Jéhovah d'hui, daAs le monde, on ignore
('ignitum J e/wvœ), sign. toutes absolnment ce que c'est que le bien
choses d'après le divin amour, spirituel; et, à plus forte raison, on
10055, 10086. Faire fumer l'igni­ ignore absolument que le bien et le
lion à Jéhovah, c'est le culLe d'a­ vrai forment entre enx un mariage,
près l'amour du Seigneur, 102l15, et que c'est en cela que consiste le
IGNORANCt:. L'homme nalt dans ciel, elc., 5365.
une étrange ignorance, et il doit lm. Les ziim et les iim, et les
pal' les choses mondaines apprenc Iilles de la chouelle, - JéréOl. L.
rlrc tontes celles par lesquelles, il 39, - ce sont les maux et les faux,
formera son entendement, 10318. 8869.
combien serait grande l'ignorance, IL};S. Ce sont des étendues parti­
s'il n'y avaitaucüne révélation! culièl'es de terre, et elles signifient
10319. Pour qu'il n'y ait pas profa­ des cultes qui sont comparative­
nation, l'homme est de préférence ment plus éloigués du culte inter­
tenu dans \'ignorance, et dans 10 ne, t 158; VOil' 9295, r Pal' les lies
culte extel'lle, 301,302, 303, 1327, des nations sont signifiés ceux qui
1328. Le bien dont la qualité vient cnlre eux ont mutuellement vécu
d'un faux de religion est accepté dans ia charité, mais néanmoins
par le seigneur, s'il y a ignorance, dans l'ignorance, ne sachant rien
et qne (lans l'ignorance il y ait l'in­ du Seigneur, des doctrinaux de la'
110cence et une fin bonne, 7887. foi de l'églist', ni du culLe interne:
Ceux qui ne sont pas dans la charité mais qui cependant ont cu un ccr­
sont dans l'ignorance SUl' les divins tain culte interne ~u'i1s ont reli­
vrais, quoiqu'ils croient Nrc sages, gieusement observé, '1158. l'al' les
446 IL IL
Iles, les anges perçoivent un culLe IDe externe contre l'homme inter­
tel qu'est celui des naUons hors de ne, 5084. Les illusions jellent de
l'église i ils perçoivent aussi les l'ombre, et les cupidités éteignent,
choses qui, au dedans de l'église, 5084. Illusions purement naturelles
sont quelque peu éloignées de la des sens, ou illusions des sens dans
charité, comme sont les amitiés et les choses qui sont dans la nature,
les civilités, lesquelles sont des de­ et illusions des sens dans les choses
grés au-dessous de la charité, 1158. spü'ituelles; quatorze exemples,
Quand les Iles sont opposées à la 5084. Ceux qui sont danS le vrai, et
terre ou aux montagnes, elles si­ non encore dans le bien, raisonnent
gnifient les vrais de la foi, en raison sur le vrai et sur le hien d'après
de ce qu'elles sont dans la mer, des musions provenant de la nature
:1158, infime; exemple, 6400. Il Ya plu­
ILLt:GITIME. La conjonction illé­ sieurs choses dans la nature qui
gitime, dans le sens spirituel, est sont contre les illusions des sens,
la conjonction du vrai avec une af­ mais que l'on croit, parce qu'une
fection provenant du plaisir du expérience visible l'enseigne; exem­
gain ou du plaisir de l'honneur, ple, 1378. Des illusions dans le
9184; comment cette conjonction l)'londe spil'ituel, 1380, 5858, 5985.
peut ensuite devenir légitime, 9184. Différence dans le monde spirituel
conjonction illégitime qui, plus entre l'apparence et l'illusion, 1380.
tard, devient ou légitime ou se dis­ Le sensuel de l'homme considéré
sout,9182 à 918LJ. r,es conjonctions en soi, et abandonné à lui-même,
illégitimes sont décrites dans la Pa­ est dans les illusions et par suite
role par des fornications, 4989. dans les faux, par conséquent cou­
1L L li ~Il NATION, Illuminatio. tre les vrais et les biens de la foi,
Pour que la vue de l'œil interne, 69l18. Énumération de quelques­
qui est l'entendement, voie, il faut unes des illusions dans les choses
qu'il y ait une lumièl'e, d'où résulte spirituelles, 6948. Dans le sens de
une illumination commune dans la lellre de la Parole, il est parlé
laquelle apparaissent les objets qui selon les illusions des sens i POUI'­
sont les choses de l'intelligence et quoi? 735. Les vrais de la foi, qui
de la sagesse, 8707. Illumination sont chez l'homme, sont des appa­
lIe l'entendement par la lumière du rances du vrai, auxqnelles s'adjoi­
ciel, perçue par Swedenborg, 6608. gnent des illusions qui appartien­
[LI,USIONS. Toutes les illusions nent aux sens, et à ces illusions
qui règnent chez l'homme pl'ovien­ s'adjoignent des faux qui appartien­
nent des choses qui entrent immé­ nent aux cupidités de l'amour de
diatement par les sensuels dans sa soi et du monde, 2053; illustn!,
pensée, 5084. Les hommes entière­ 3207. Il semble que c'est pal' les
ment naturels et sensuels pensent sensuels et pal' les scientifiques que
et :aisonnent d'après les illusions l'homme devient rationnel, mais
des sens, 508LJ, 5700, 6948, 6949. c'est une illusion, 2577 i illustré,
C'est 1\ cause des illusions que peu 5119, 6322. Ceux qui raisonnent
d'hommes croient aux mlÏs de la d'après les scientifiques contre les
foi, et que l'homme naturel est vl'ais de la foi, l'aisonnent avec ri­
contre l'homme spirituel, ou l'hom- gueUl', parce que c'est d'après les
IL IL 447
illusions des sens qui captivent et ment, 3094. De l'illustration de
persuadent, cal' elles 'ne peuvent ceux qui lisent la Parole; elle est
être dissipées que difficilement, différente selon l'état de la vie,
5700. 7012. Comment a lieu l'illustration
Les mauvais esprits savent pré­ de l'entendement, quand on lit la
senter diverses illusions devant Parole; montré, 9300. Dans l'illus­
ceux qui arrivent récemment du tration sont ceux qui, lorsqu'ils Ii­
monde; el, s'ils ne ·peuvent trom­ sent la Parole, sont dans l'affection
per, du moins tentent-ils par ces du vrai pour ie vrai et pour le bien
illusions de persuader qu'il n'y a de la vie, et non ceux qui sont dans
rien de réel, mais que tout est celle affection pour la gloire d'eux­
idéal, 4623. mêmes, pour la réputation ou le
ILLUSTRATION, lllustratio. C'est gain, 10105. Autant on est dans
une ouverlure actuelle des inté­ l'amour envers le Seigneur et dans
rieurs qui appartiennent au men­ la charilé à l'égard du prochain,
tal, et aussi une élévation dans la autant on est dans l'illustration,
lumière du ciel, 10330; d'après 1020:1.. Ceux qui sont dans la foi
l'experience,1526, 6608. L'illustra­ persuasive ne savent, pal' aucune
lion' est l'influx, la perception et illustration interne, si les choses
l'insÙ'uction d'après le seigneur, qu'ils enseignent sont des vrais ou
quand la Parole est lue, 10215. des faux, ils ne s'en inquiètent mê­
Toute ilIustralion vient de J'influx me pas, il leur suffit qu'elles soient
du divin,lt235. Du Seigneur, quand crues par le vulgaire, 9367. De
il est aimé, procède loute illustra­ l'état d'illustration; quelques dé·
tion, 10551. Comment se l'ail l'il­ tails, 5221. 11 doit venir un temps
lustration, 10330. Comment se fait oil il Yaura illustration, 4402. Ceux
l'influx par lequel il y a illustration, qui sont clans l'illustration se font
10551. L'illustration procède toute une doctrine d'après la Parole,
du Seigneur et vient par le bien qui 9382, 10659. De l'état de l'illustra­
est chez l'homme; tel est le bien, lion de ceux qui sortent des tenta­
telle est aussi l'illustration, 4214. tions et sont élevés dans le ciel,
ta lumière du ciel est iIIust)'(\tion 2699, 2701, 2704.
pollI' l'entendement, comme la lu­ 1LLUSTRER, Illust1"al'e. Être il­
mière du monde pour la Vile, 1524, lustré par I.a lumière du ciel, c'est
5114, 6608, 9128. L'illustration cie comprendre le vrai, 9797. Illustrer
l'entendement est variée selon les les choses qui sont inconnues et
états de la vie de l'homme, 5221, au-dessus de la compréhension, ce
7'0:1.2, 7233. Ce que c'est que l'il­ n'est pas les mellre dans la lumière,
lustration, et par suile la percep­ mais c'est les place.' davantage
tion, 8694, f'. Il Ya illustration et dans l'ombre, 3596. De ceux qui
perceplion pour ceux qui sont dans sont illustrés, 7233. Ceux qui sont
le bien, et par suite dans l'affer.tion conduits par le Seigneur sont illus­
du vrai, et qui lisent la Parole, trés, mais non ceux qui sont con­
8694. D'après le bien, il y a illus­ duits par eux-mêmes, 10638. C'est
tration,· mais par le vrai, 309!J. l'entendement qui est illustré pal'
L'illustration pal' le vrai pénètre le Seigneur, 6212, 6608, :1.0659.
plus avant et affecte plus profondé· L'entendement est illustré, en lant
448 IL lM
que l'homme l'eçoit le vrai par la vrai vient de leur interne, c'est-à·
volonté, c'est-à-dire, en tant qu'il dire, du ~igneul' par l'interne,
veut faire selon le vrai, 3619. Le 10691,1.0694. Le rationnel humain
sens Iilléral de la Pal'ole est celui ne peut saisir les divins, ni même
qui est ilIustl'é, 9824,,9905, 10548. les spitiluels, s'il n'est illustré pal'
Le sens réel de la Parole n'est saisi le Seigneur, 21.96, 2203,. 2209,
que par ceux qui ont été illustrés, 2654; ainsi, la Parole, dans la let­
10323. JI n'y a d'illustrés que ceux tre, ne peut être saisie qu'au moyon
qui sont dans l'amour et la foi en­ d'une doctrine faite d'après la Pa­
vers le Seigneur, 10323. Les inté­ role par un homme illustré, 1.0324.
rieurs de ceux qui ont été illustrés Ceux qui se sont beaucoup confir­
sont élevés par le Seigneur jusque més dans une doctrine fausse ne
dans la lumière du ciel, 10323. Le peuvent être illustrés, 1.0640.
Seigneur donne à ceux qui sont il· 08S. Dans le, écrits de l'Auteur, iUu,trCf
lustrés la faculté de comprendre le c.l pri., en général, dan. raccepliO'll d'~clai­
rel', de meHre en lumière.
vrai, et de discerner les choses qui,
dans la Parole, semblent se contre­ IMAGE. Ce que c'est que \'image
dire, 9382; exempLe, 10659. Sont de Dieu, et ce que C:est que la res­
illustrés d'après la l'al'ole ceux qui semblance de Dieu, 1.01.3. L'hom­
la lisent d'après l'amour du vrai et me spirituel est image, et l'homme
du bien, el non cellx qui la lisent céleste est ressemblance, 50, 51..
d'i1près l'amOllI' de la réputation, L'image n'est point la ressemblan­
du gain, de l'honneur, ct ainsi d'a­ ce, mais elle est selon la ressem­
pl'ès l'amour de soi; iLLustré, blance, 51, 101.3. Vâme ou l'esprit
10548,10549,10551. Sont illustrés est l'effigie même de l'homme, et
ceux qui sont dans le bien de la le corps en est l'image représenta­
vie, et pal' suite dans l'affection du tive, li835; l'image s'él'anouitquand
vrai, 8694. Sont illustrés ceux dont l'effigie elle-même appal'ail, 4835,
l'interne a été oU\:ert, par consé­ 4904. Quand il s'agit de la ressem­
quent cellx qui peuvent être élevés blance et de l'image de l'homme,
dans la lumière du ciel' quant à la ressemblance se rapporte à la foi,
leur homme interne, 10400, 1.0402, etl'iroage il l'amour, [181.. L'image
10691, 1.0694. Ceux (lui lisent la de Dieu est la charité ou l'amour Il
Parole d'après l'amour céleste sont l'égard du prochain, la ressem­
illustrés et se composent une doc· blance eS,t l'amour envers le Sei­
trine; mais eeux qui la lisent d'a­ gneur, 1013. L'image du Seigneul'
près l'amollI' infernal ne sont point est tout bien de l'amoul' et de la
illustrés, 9382. La Parole dans le foi, 8547. Les hommes sont des
sens dela leLtre P'lrait quelquefois images du seigneur, en tant qu'ils
se contredire, c'est pOUl' cela'que reçoivent de lui le divin, 1894,
ceux qui li'Ollt pas eté illustrés peu­ 6475, 8547. La régénération. de
vent l'expliquer et la tOlll'nel' de l'homme est l'image de la glorifi­
manière à confirmer toute sorte cation du Seigneur, 3138, 4377,
d'opinions et d'hérésies, et IL proté­ 4402. ()uand ('homme, al'l'ivé au
ger tout amour mondain et corpo­ sixième état de la régénération, de­
rel, 4783, 10330,1. 0400. cl~ez ceux vient h,omme spirituel, i1·est appelé
qui sont illustrés, la lumIère du image, 1.2, 62. L'homme spirituel
lM lM 449
est signifié par image ~t appelé fils vie qui vient du ~igneur, 6869.
de lumière, mais l'homme céleste Les fabricateurs d'images, t~iIlé~,
est effigie ou ressemblance et ap­ - ÉsaIe, XLIV. 9, - son.! ceux qui
pelé Ilis de Dieu, 51, 1013; voir forgent dûs doctrine~ qu'ils tirent,
EFFIGIE. Les trois cieux sont les non des vrais de la Parole, rqais de
images de l'homme externe du Sei­ la p'ropre intelligence, 8869. Ce que
gneur, 1590. L'indéfini e.st l'image c'est que l'image taillée et l'image
de l'infini, 1590. L'interne de l'hom­ de fonte; montré, 10406. Voir
me a été formé à l'image du ciel, Ill1AGE DE FONTE.
et l'externe à l'image du monde, hIAGINA~EUR, Excogitato1·. L'i­
9776. Les vrais d'après le bien, maginateur sig~. l'intellectuel,
étant conjoints, présententl'ima­ 9598, 9688, 9915. L'imaginateur,
ge de l'homme, 8370.. dans le sens inte.rne, sign. la mê­
IMAGE DE FONTr., Fusile. Voir mil chose que la pensée, el par con·
IMAGE TAILI,ÉE. L'image de (onte séquent l'inlellectuel, parce que la
sign. le culte fait en faveur des pensée appal:tient à l'entendement,
amours externes, 10lt07. L'image 9835. Ouvrage d'imagina\~ur sign.
taillée est le faux qui est forgé, et ce qui provient de l'intellectuel,
l'image de fonte le mal que le faux 9835.
soutie!)l, 10406. L'image taillée est Ill1AGINHIF DE LA PEN,SÉE, /ma­
ce qui procède de la propre intelli­ ginativum cogitationis. Le mental
gence, et l'image de fonte ce qui çst naturel renfer;;;e tou t imaginatif,
selon l'amour, 101lO6. gui est le s/lnsuel intérieur chez
hlAGE TAILLÉE, Sculptile. Voir l'homnle, et est principalement en
1DOLE. L'image taillée sign. les vigueur chez les enfants et dans le
fausses persuasions produites pat' premier âge de l'adolescence, 3020.
les pl'incipes qu'on a conçus en soi­ Le$ esprits et les anges, qui sont de
même et tirés de soi-môme, 586. la terre de Jupiter, ont reratio"
C'est le faux qui est inventé, 10406. 4ans le très-grand hO/Ul\Ie avec l'i­
Les images taillées sign. les choses maginatif de la pens~e, c'~st-à-dire,
qui viennent du propre de l'hom­ avec l'actif des parties des inté­
me, et non du Seigneu (', et que rieurs, 8630, 8733.
l'on veut qu'on adore au lieu des hIAGINAl'ION. DallS la Parole, l'i­
divins; montré, 886lJ. Ce qui vient magination, c'est ce que l'homme
du propre intellectuel est signifié for,ge lui-même, et ce clont il se
par l'image taillée (sculptile), et cc persuad'e, 586. L'imagination du
qui vient du propre volontail'e est cœur sign. le mal de l'amour de
signifié par l'image de fonle ({us,­ soi ou des cupidités, 586. Ij;n génpr
le), 8869. Les images taillées, les l'al, l'i,lllag!nali\ln est ce que l'hom­
images de fonte, les dieux étran­ me forge d'après le cœur ou la vo­
gers, les idoles, sont les choses qui lonlé, CODJme aussi ce qu'il forge
viennent de la propre inlèlligence, d'après la pensée ou la persuasion,
et qui n'ont en elles-mêmes aucune 586. L'imagioalion de l'homme
vie,8lJ4i, L'image taillée,- !Jab<\k. n,'est aosoluÎnent que les formlls el
Il. 18,- sign. les clioses qui sont les figures de choses, qu'il avaiL
tirées de la propre intelligence, saisies par la v~e du COl'ps, variées
dans lesquelles il n'y a rien de la et pOUl' ainsi dil'~ !llodiQées d'ulle
1. ~9.
450 lM ut
manière admirable j et son imagina­ vent être seulement des pensées,
tion intérieure, ou sa pensée inté­ par conséquent à peine des sub·
rieure, n'est de même absolument stances, et qu'ainsi ils n'ont pas,
que les formes et les figUl'\lS de cho­ comme les hommes, la jouissance
ses qu'il avail puisées par la vue du des sens de la vue, de l'ouie, du
mental, variées et pour ainsi dire toucher, ni à plus forte raison la
modifiées d'une manière encore respiration, 3891. Le men laI inté·
plus admirable, 3337. La première rieur de l'homme, où sont ses idées
imagination de l'homme provient intellectuelles, qu'on nomme im­
des sensuels, 5128. D'où vient l'i­ matérielles, est dans la lumière du
magination de l'homme, dont les ciel,3223.
idées sont nommées par les philo­ IMMioIAT. Il y li influx immédiat
sophes idées matérielles, 4408. du Seigneur dans les très-singuliers
IMAGINATION DE LA PENSt:E DU de chaque chose, 6058, 6474 à
COEUR, F'igmentum cogitationis 6478,8717,8728. L'influx est im·
cordis. C'est la perception du bien médiat par le seigneur, et médiat
et du vrai devenue nulle, 586. par le ciel, 6063, 6307, 6472,8719,
blAGINER DES nIAGINATIONS,Ex­ 8726, 9682, 9683. Voir INFLUX.
cogita/'e excogitationes, ou inven­ Imlt:DIATE1IENT. Les biens et les
ter des Inventions, se dil de ce qui vrais n'influent pas immédiatement
procède de l'entendement, 10332. du ciel chez l'homme sans qu'il y
hIDU, Imbutum. Tout ce qui est ait des intermédiaires, 4364. Le
imbu dès l'enfance apparall natu­ Seigneur inllue immédiatement et
rel, 3494. médiatement dans les cieux, 10270,
IMITATION du culle divin par les i0276. Voir INFLUER.
atfeclions du vrai et du bien d'a­ IMMENSIté DU CIEL. Le ciel ou le
près le propre; illustré, 10309. royaume du Seigneur est immense,
VOÎ1' hUn:R. 1610. Son immensité est telle,
bUTER des affections comme cé­ qu'il ne pourrait jamais être rem­
lestes dans le cu Ile, cela est infer­ pli, 10784. Le ciel du Seigneur est
nal, 10309. Imiler les choses divi­ tellement immense, qu'il surpasse
nes d'après l'étude et l'art; ce que toute croyance, 3631. L'immensité
c'est, 10284, 10286; illust. d'après du ciel astral représente la puis­
l'imilalion funtastique chez les es­ sance immense et infinie du Sei­
prils, lesquels se montrent beaux gneur, 1807.
et célestes dans les externes; mais hIMERSION. Dans l'autre vie,
dans les internes ils sont hideux l'immersion dans les faux apparalt
et diaboliques, 10286. comme si l'on était plongé dans des
hl MATi RIE L. Idée fantastique ondes, qui, selon l'abondance des
que les érudits se sont forgée sur faux, montent de plus en plus haut
l'immatériel, 1533. Le mot imma­ jusqu'à aller enfin par dessus la
tériel laisse dans l'idée quelque tête, 6853; d'après l'expél'ience,
chose d'obscur, 1533. Il est peu 5725. L'immel'sion dans les eaux
d'hommes qui aient, sur les anges du Jourdain signifiait la régénéra­
et sur les esprits, une autre idée tion elle-même, comme la signifie
que celle qu'on a de l'immatériel, pareillement le baptême, 9088,
et par suite on s'imagine qu'ils doi· 10239.
lM lM 45t
hIMOLER, Mactare. Quand il s'a. dans l'homme l'implantation du
git d'animaux qui étaient offerts en bien, 9296. L'implantation de la
holocaustes ou en sacrifices, immo­ foi et de la charité a lieu dans le li­
lersign., dans la Parole, tout ce qui bre et non dans le contraint, 7290,
est représenté par l'holocauste mê­ 8700; elle a lieu par les tentations,
me ou par le sacrifice même, 1002li. 8351. Dans les deux royaumes du
Immoler, c'est le bien du naturel, Seigneur, il y a implantatioD du
parce que immoler enveloppe ce bien par le vrai, 1012li. La régéné­
qui est immolé ou tué, à savoir, le ration, ou l'implantation de la vie
taureau, le bœuf, le bouc, etc., du ciel chez l'homme, commence
5M2. Immoler la bête du sacrifice, dès son enfance, et dure jusqu'au
c'est la préparation à la sanctifica­ dernier instant de sa vie dans le
tion, 1002li, 100li5. monde, et après sa vie dans le
IMMONDE, lmmundus. L'esprit monde, elle est perfectionnée à
immonde,- Mallh. XlI. li3 à li5, éternité,9334. Voir IAI'PLANTER.
- c'est la souillure de la vie chez IMPLANTER, Impla'nta7·c. On sait
l'homme, et ce sont aussi les es­ dans l'église comment le vrai qui
prits immondes chez lui, car les es­ appartient à la foi est semé et im­
prils immondes habitent dans la planté dans l'homme; mais on ne
souillure de la vie de l'homme, sait pas encore comment est semé
47M. et implanté le bien qui apparlient à
bnIORTALITÉ. Pourquoi, dans la charilé, 9296. La foi, si elle n'a
l'ancien testament, il est à peine pas été implantée dans la charité,
dit quelque chose de l'immortalité est purement une science, 2839.
de l'âme, 2520. Raisons de l'immor­ L'amour du bien et du vrai ne peut
talité de l'âme, 436li, 511li, 5302; être implanté dans l'homme, si
voir IM&!ORTEL. Sur l'existence de l'homme n'est pas dans le libre,
l'homme après la mort, -voir aussi 2877, 2879, 2880, 2888, 8700. Les
~676. 1 semences du bien et du vrai sont
hIMORTEL. Pourquoi l'homme implantées dans l'homme externe
est immortel, li525, 511li. D'après et non dans l'homme interne, 268.
la connaissance qu'ils avaient des Le bien doit être implanté par le
degrés discrets, les érudils anciens vrai, et la charité par la foi, 8959.
percevaient que leur âme était im­ Les biens de la charité et les vrais
mortelle,10099. Voir AME. de la foi ont été implantés chez le
IMPATIENCE (l') est une alTeclion régénéré dans sa conscience, 98li.
corporelle, et autant l'homme est Le vrai ne peut être implanté dans
dans cet le affection, autant il est le bien que par des moyens (medÙL) ,
dans le temps; illustré, 3827. li2li3. Les biens de la charilé son t
IMPIE (l') est l'opposé du juste, implantés par les tentalions, 8966,
c'est-à-dire, l'opposé du bien signi­ 8967. Le nouveau volontaire est
fié par le juste, paI' conséquent le implanté par le seigneur dans la
mal, 2250. parlie intellectuelle chez l'homme
hIPLANTATION, lmplantatio. La spiriluel, 9596. Comment l'homme
conjonction avec le Seigneur se fail a été implanté dans le divin, 511li.
pal' l'implantation de la foi dans Le Seigneur par la propre puissan­
l'amour, 1737. Comment se fail ce a implanté l'humain dans le di·
--
4lSi lM IN
vin,2611~ l'oi?' IMNh\NTATlON. lienlà la vie, est dil imprimé dans
IMPOSER LES MAINS. C'est com­ le creul', el cela resle à élernité,
muniquer à un autre oe qui est à 993i.
soi, et aussi la réception, car ce qui hlPR I_ERU. Informations sur
es~ communiqué esl reçu par l'a\1,. l'impl'imerie, données par Sweden·
tre, i0023. C'est la communication borg aux esprits de la planète de
de la puissance, la lranslation el la Jupiter, 8385. Caractèresd'impri­
réception, 10058; montl'é, 10023. merie, 6930.
IMPOSITION DES MAINS. D'oü vient hIPunENCE. Les méchants, dans
le rite d'inauguration et de béné­ l'autre vie, quand le frein leur est
diction par l'imposition des mains, lâché, son't d'une telle audace et
878. Chez les anciens, l'imposition d'une telle impudence, qu'ils s'j.
de la main signifiait la communi­ maginent pouvoir détruire le ciel
calion el la lranslation de la chose même; comment ils agissent, 8295.
dont il s'agissait, et aussi la l1~eP'" IMPUR. Tout ce qui est impUl'
tion de cette'chose par un autre, vient des amours impurs, qui sont
soit que cela fût puissance, ou l'amou l' du monde et l'amour de
obéissance, ou bénédiclion, ou té. soi, 7225. Bour celui qui est impur
moignage, 10023; VOil' aussi 6292. lout est impur, 7343. L'impur pro­
hIPOSSIBLE. ce qui est conIre venant de la discordance entre la
l'ordre divin esl impossible; par pensée et le langage eslreprésenté
exemple: Il est impossible que par l'impur avec le sang et dans le
l'homme, qui vil dans le mal, sang, dont le sang doil êlre dépuré,
puisse êlre sauvé d'après la seule 6i82; cette défécation se fait par
miséricorde: il est impossible, dans les vexations, 51.82. Voü' VEXA­
l'autre vie, que les méchants puis­ TIONS.
senl être consociés avec les bons, IMPURETÉ. Conjonction du Sei.
8700. Il est impossible que cellx. gneur avec l'homme dans son im­
qui, au dedans de l'église, se sont pureté; comment se fait celte con·
confirmés par la doctrine et par la jonction, 2053.
vie contre les divins vl'ais, Slll'toui bIPUTER. Le mal ne peut être im­
contre ces vrais, que l'humain du puté à l'homme qui le fait sans
Seigneur est divin, et que les Q)U­ pl'OpOS délibéré, ou à l'homme qui
vres de la charité fonl lout pour le manque de rMionalité, 1327. Les
salut, puissenl dans l'autre vie re­ maux qui procèdent uniquement
cevoir ces vrais, 6747. Il est impos­ de la volonté, ainsi sans que d'a­
sible qu'aucune idée matérielle en­ vance il y ait eu pensée, sont de
l-re dans le ciel; elle esl dépouHlée ceux vers lesquels l'homme pencbe
à la première enlrée, 10568. d'après l'héréditaire; ces Dlaux ne
hIPO.STEURS. Chez les impos. $onl point imputés à l'bomme;
teurs l'enlendement et la volQnlé ne mais s'il les confirme dans sa par­
fonl jJas un; combien leur étal a élé lie intellectuelle, ils sant inscrits en
perverti! 4327, 4799, 9075. Agir lui, deviennent ses propres maux,
en imposleur (seducere), c'est agir el lI,1i sont imputés, 9009.
con Ire l'ordre, 3.529. 1 (NAGCESSIBLE. Le divin bien est
hIPRUlER. Ce qui esl dans la mé­ inaccessible, parce qu'il est comme
moire inlérieure, laquelle appar· le feu du soleil; mais le div.in vrai
IN IN 453
est accessible, parce qu'il est com~ , et du lucre, 3412, 3413. Tout ce
me la lumière qui provient de ce : qui eIl'lpêche et souille est dit in­
feu, 8705. circoncis, 2056. L'oreille incircon­
INUIMÉ. Au commencement de cise, c'est la désobéissance; Je cœur
sa' régénération, l'homme estcom­ incirconcis, c'est ce qui n'admet ni
paré il des clloses inanimées; pour­ le bien ni le vrai, 7225. L'incircon­
quoi? 39. cis de lèvres, c'est celui qui est im­
INAUGURATION (1') pOUl' repré­ pur quant à la doctrine, 7225. Si
senter les choses saintes se faisait MoYse est dit incirconcis de lèvres,
pal' l'huile, qui signifie le bien de c'est aussi respectivement à la na­
l'amour, 9474, 995!J, 10125. L'i­ tion dont il étaille chef, purce que
bauguration d'Aharon et d'e ses fils son culte, entièrement externe,
dans le sacerd,oce représentait la était impur, 7245.
glorification du Seigneur quant il INCLINATIONS (les) différentes,
l'humain, 9985. Par l'onction se chez les eufants, viennent de l'hé­
faisait l'inauguration dans le sacer­ réditaire qu'ils tiennent de leurs
doce pour représenter le Seigneur parents, et de leurs aïeuls el aïeux,
quant au divin bien, et par l'em­ 2300.
plition de la main se faisaitl'inau­ INCLINER (s'), Deflexel'e se,
guralion· pour représentel' hi sei­ C'esl I~'humilialion e~térieure, et
gneur quant au divin vrai procé­ se prostern'er est l'humiliation in­
dant du divin bien; et ainsi la puis­ térieure, 5682. L'incHnation est
sance, 10019. Dans l'autre vie, il y l'humiliation du vrai, c'est-il·dire,
a pour les esprits novices plusieurs de ceux qui sont dans le vrai, ainsi
modes d'inauguration dans des gy­ des spirituels; et la prosternation
l'es, 5173, 5182. Voir GYRES, est l'humiliation du bien, c'est-à­
IN CA NTATIONS, lncantatio­ dire, de ceux qui sont dans le bien,
nes. Voir ENCHANTIŒENTS. ainSI des célesles, 5682.
INCENDIER. C'est dévaster par les INCelMPRÉH·ENSI'BLE. Ce qui est '
cupidités des amours de soi et du incompréhensible ne lombe dans
monde, 9228. Incendier sign. l'en­ aucune idée, 9359, 9972. I.e vrai
lèvement ou la consomption par la mis il la perlée des anges est, quanl
colère, et la chose incendiée est ce à la plus grande partie, incom­
qui a été enlevé ou consumé, 9147. préhensible pour les hommes;
INClRCONCIS. ce qui est incir­ pourquoi? 7381; illust1'(J par l'ex­
concis ou prépulié, c'est ce qui est périence, 9094. Le divin, qui est ap­
impur; montré, 7225. Les incir­ pelé le Père, élant incompréhensi­
concis, ou ceux qui ont le prépuce, hie, ne peut pas êlre aimé, puisqu'il
au dedans de l'église, son t ceux qui ne peu t pas êlre saisi pal' la pensée;
nesont pas da,ns lacharilé, quoiqu'ils mais il est adoré, en même temps
soient dans les dectrinaux, 2049,f. qu'on adore le Seigneur quant au
Les incirconcis sign. ceux qui sont divin humain; montré, i0267.
seulement dans la doctrine de la INCONNU, ce qui est inconnu,
foi, et Don dans la vie de la foi, qui on croit que ce n'est rien, 3938,
est la charilé, 3!112, 3413, 8093. 5125, f.
Étaient appelés incirconcis ceux INCONSTANT. L'étal de la vie de
qui étaient dans les amours doe soi l'homme est inconstant, et'l'homme
454 IN IN
est porlé en haut et en bas, à sa­ jamais il n'y a une chose qui puisse
voir, vers le ciel et vers l'eDfer; être la même qu'une autre, 6232.
mais ceux qui se laissent régéDé­ Les anges avouent qu'ils ne savent
rel' sont continuellement pol'lés en que des choses très-communes, et
haut, 6611. que celles qu'ils ne savent pas sont
INCRÉDULITÉ. Tant que dure l'in­ indéfinies; ils n'osent pas dire infi­
crédulité, les vrais ne peuvent pas nies, parce qu'il n'y a aucun l'ap­
être reçus prOfondément; l'incré­ port ni aucune raison entre le fini
dulité pose des limites et empêche, et l'infini, 4383. Voir INFINI.
3399. Pourquoi certains hommes INDEllINISER, Indemnificare.
sont tenus dans l'incrédulité, 5508. C'est rendre le bien, 1l172.
Incrédulité au sujet de l'influx de INDÉPENDANT. ce qui n'a pas de
la. vie, 4249. Incrédulité au sujet connexion, et ainsi est indépen­
des choses de l'autre monde; d'où dant, ne peut pas même subsister
elle provient, M64, 4622, 5006. un seul moment, 5377.
Incrédulité au sujet de l'homme in­ INDÉTERMINÉ. Rien ne doit être
terne, 1594; au sujet des esprits, indéterminé, car ce qui est indé­
1769 à 1771, 5573; au sujet du terminé est ouvert, 4875.
langage avec les esprits, 1636. La INDICES d'après lesquels on peut
sphère d'incrédulïtéest telle, ql,le en quelque sorte conclure si les
ceux qui sont dans cette sphère ne sensuels ont été soumis au ration­
croient rien de ce que l'on dit, et nel, ou si le rationnel a été soumis
croien t à peine ce qui est présenté aux sensuels, 5128.
à leur vue, 1510. Voir FOI. INDIGENCE, Egestas. ceux qui
INDÉFINI, Inde{initum. Est ap­ ont besoin d'être instruits son t dits
pelé indéfini ce qui ne peut être dé­ être dans l'indigence spirituelle,
fini ni compris par un nombre; 9209. Voi1' INDIGENT.
mais toujours est-il que l'indéfini INDIGÈNE, Indigena. L'indigène
est fini respectivement à l'infini, et de la terre est celui qui est né au
tellement fini, qu'il n'y a entre eux dedans de l'église, 7908 j et qui est
aucun rapport, 6232. De même que dans le vi'ai et le bien de l'église,
chez le Seigneur tout est infini, de 80H. Les indigènes d'Israèl sign.
même dans le ciel tou t est indéfini; ceux qui sont dans le bien de la
l'indéfini du ciel est l'image de l'in­ charité, et aussi ce bi~n abstraction
fini du Seigneur, 1590. L'indéfini faite des personnes, 9296.
ne peut en aucune manière attein­ INDIGENT, Egenus. Voir PAU­
dre à l'infini, parce qu'il n'existe VRE. Les indigents sign. ceux qui
nucun l'apport du fini avec l'infini, sont dans l'ignorance du vrai et
5355. Toutes les choses qui sont cependant dans le désir d'appren­
dans le monde spirituel, lesquelles dre, 9209, 9260, 9275. Être indi­
proviennent de l'infini, comme sont gent, c'est, dans le ciel, être dans
les vrais et les biens, peuvent être l'abondance j comment cela? 4459.
multipliées et croltre jusqu'à l'in­ Secourir un indigent malfaisant,
défini, 6232. Les vrais sont indéfi­ c'est faire par lui du mal au pro­
nis en nombre, et chaque vrai a en chain; par le secours qu'on lui
soi l'indéfini, 6232. En toutes cho­ donne, on le confirme dans le mal,
ses, il y a une variété indéfinie, et et on ll!i fournit ainsi la faculté
IN IN 455
de fa,ire du mal aux autres, 8120. son opposé; illustré, 72~&, f. Cha­
INDIGNATION. Dansles lentations, que chose est sentie telle qu'elle
il y a des indignations 'et plusieurs est, non par elle-même, mais d'a­
au tres affections, 1917. Chez les près son opposé, 6319.
anges, l'indignation est une indi­ INFÉRIEUR. Ce qui, dans l'idée
gnation de zèle, et non de colère humaine, est inférieur et supérieur,
comme celle de l'homme; l'indi­ est dans l'idée angélique extérieur
gnation des anges a sa source dans et intérieur; exemples, 3084, Les
le bien, et il n'y a en elle rien du inférieurs ne sont que des compo­
mal, 3839, 3909. Celle indignation sés de supérieurs,3405. Ce qui est
est exprimée, dans le seQs de la lel­ inférieur n'existe que par les inté­
tre de la Parole, par la colère, rieurs ou su périeurs, comme l'ef­
3909. L'indignation spirituelle, et fet par sa cause efficiente, 3562. Il
li plus forte raison l'indignation cé­ est contre l'ordre, et même impos­
leste, ne tirent rien de la colère de sible, que l'inférieur influe dans le
l'homme naturel, 3909. Il Ya indi­ supérieur, 8516. Dans la Parole,
gnation chez les anges, quand quel- , les extérieurs sont 'entendus par
que bien leur est allribué, 4096. les inférieurs, 9961, 10051. Dans
INDIGNER (s'), lndignari. Dans l'homme, les inférieurs correspon­
les anciennes églises, on n'était pas dent aux naturels, qui sont les ex­
, indigné si l'un n'accédait pas à l'a­ térieurs, 9961.
vis de l'autre, 6628. Les esprits Ce que c'est que la terre inférieu­
sont extrêmement indignés de ce re; sa position dans le monde spiri­
que les hommes n'ont aucune idée tuel, 4728. Les esprits qui sont dans
exacte SUI' la vie des espl'its et des la terre des infél'ieurs ne sont pas
anges, 1630. encore dans le très-grand homme,
INDUIRE. Comment doivent être car ils sont comme les aliments mis
entendues ces paroles de l'Oraison dans l'estomac, qui ne sont intro­
dominicale: Il Ne nous induis point duits dans le sang, par conséquent
en tentation. Il 1875, 3425, 3605. dans le corps, que lorsqu'ils ont
INDULGENCE. Le Seigneur gou­ été épurés, 5392.
verne toutes choses ou par ,'olonté, INFERNAL. Imiter les affections
ou par indulgence, ou par pel'mis­ célestes, quand on est dans les
sion, 1755, 2447, 3704, 9940. maux provenant de l'amour de soi,
1NEF FAB L E. Choses ineffables est une chose infernale, 10309.
dans le royaume céleste, manifes­ INFERNAUX, Infe,'nales. Vers le
tées par des représentatifs dans les temps de l'avénement du Seigneur
cieux inférieurs, 9543. Les choses dans le monde, les infernaux au­
qui appartiennent à la sagesse des raient envahi une grande partie du
anges sOnt ineffables pour les hom­ ciel, si le Seigneur par ses victoires
mes, 6804,7381, 9094. ne les elH expulsés et rejetés dans
INEXPRIMABLE. Choses inexpri­ les enfers, 6306. Quand les infer­
mables; exemples, 2618, 2629, naux essaient d'attaquer les biens,
2643, 2665, 2786, 2795, 2802, ils sont précipités profondément
3057, 3085, 3086, etc., etc. dans l'enfer, car ils ne peuvent
INFECTION, Gl'aveolentia. L'in­ soutenir la présence du bien, 6677.
fection n'est senlie qu'auprès de Les infernnult, qui tentent, ne peu­
4'56 IN iN
vent Pas nfêmèaPllrocher dès an· ll#BS'l'ATi~N (l') 'vient' l1u mal ''é't
ges Célestes, (lâr lorsqu'ils en ap­ s'opère par les faux, 730t.. Quelle
prochent, ils sont saisis d'horreur est la différence entre les tenla­
et d'angoisse, et deviennent comme tions, 'les infeslalions et les vasta­
inanImés, 7t.93. Un seul ange peut lions, 7474. Les infestat10ns par
chasser mille infernnux, 9327; et les faux sont des fardeaux pour
en dompter des milliers, 6677. Les cetrx qui sonl dàns les vrais, 6757.
infernaux eux-mêmes doivent rem­ Les infestations se fonl pal' des in­
plir des usages, mais ces usages jections du faux contre les vrais, 'el
sont des plus vils, 696; tant qu'ils les faux sonl repoussé's pal' un in.­
's'occupent de ces usages, ils sont 1 flux venanl du ciel, c'esl-à-dit'c, du
moins tourmentés; mais l'usage Seigneur pa:' le ciel, chez ceux qui
cessant, ils retombent dans leur 'sonl infeslés, 747h. D'OÙ viennenl
enfer,696. Voir ENFER. les infeslation's,t668; pourquoi elles
Les infernaux sont des formes ré­ onllieu, 6663, 7t.22; commenl elles
cipientes de la vie qui procede du 1 se fonl, 6663, 6677, 7t.47, '7295.
Seigneur; mais des formes telles, Qui sont ceux qui infeslcnt, 6907,
qu'elles rejettent, ou étouffent, 7Hl, 7317, 7'545,7577,7686. Les
ou pervertissent le bien et le vrai, infeslations des esprits probes, dans
3743. Si la fureur des infernaux l'autre vie, se font afin que les mau'x
n'étail continuellement repoussée 1 et les faux, el aussi les choses impu­
Ilal' le seigneur, tout le genre hu-· res, soienl éloignés; avanl cela, ces
main pél'irail,3340. Les esprits infer­ esprils ne peuvenl pas êlre élevés
naux devant la vue angélique sont la dans les cieux, 71.22. Ceux qui in­
têle en bas et les pieds en haut,364L festent, dans l'aulre vie, sonl ceux
Ce qui esl en haul pour les célestes qui, dans l'église, onl confessé la
esl en bas pour les iufernaux, et ce foi seule el 0111 vécu la vie du mal,
qui est en bas pour les célesles esl 7317,7502, 7545. Les infestations
en haul pour les infernaux, 36/li. onl lieu quand le Seigneur influe
Les infernaux sonl tenus enchalnés par l'intérieur avec le bien el le
par leurs cupidilés el par leurs fan­ vrai, et que leS enfers influent par
taisies, 695, t322; ils ne désirenl l'extérieur avec le Dial et le faux;
rilin plus que de se pUI)ir, se t~ur­ de là, le combal el la caplivilé spi­
men1er el se torturer l'un l'autre, rituels, 7990. Quels sonl les enfers
695. Les infernaux ne peuvenl qui, plus que les aull'cs, infeslenl
mon1er dans le ciel, parce qu'ils el dé,-aslent, 7317, 7502, 7545.
cessenl de respirer el sont sulfo­ ceux qui onl infeslé et dévaslé les
~és, el pal' suile ils se précipitenl esprits probes, les cl'afgnenl ensui­
in tête en bas, 4225. Quelques-uns, le, les fuienl et les ont en aversion,
réeemment arrivés du monde, ont 7'768. Ces infestations el ces vasta­
illUlu être admis dans le cIel; et, tions se fonl de diverses manières,
étant admis, ils se sont précipités selon l'adhérence des maux el des
pareillemenl, 4226. Quels monstres faux, el duren 1 en raison de la
'apparaissent les infernaux dans la qualité et de la quanlité dc ces
lumière du ciel, 5057, 5058. Les maux el de ces faux, H06 à tU3.
infernaux sonl nommés anges de Certains esprits sonl tlévas.lés pal'
ténèbres; pourquOi? 4531. des infestations pt'ovenant des'mllux
IN IN 457
qU'ils ont faits dans le monde, et 1.0261.. L'infini est tel, qu'il est au­
des faux qu'ils ont pensés dans le dessus de toute intelligence du fini,
monde, d'où résulten t des anxiétés au point que quand l'intelligence
et des douleurs de conscience, if 06, du Uni veut y porler son intnition,
Infestations de ceux qui, avant l'a­ elle tombe comme celui qui est en­
vénement dll Seigneur, venaient glouti dans Ja mer, et elle périt,
dans l'autre vie, 8321. Le faux qui 86lclc. Adaptation de l'infini au fini,
tes infestait était alTreux, à cause 8666. Le divin en soi est infini, et
des Néphilim et des Énakim, etc. l'infini ne peul être conjoint avec
7686. Voir NÉPHILUf, ENAKUI. les finis, pal' conséquent avec les
INFIMES, Infima. Les biens et les anges dans les cieux, qu'en se re-.
vrais infimes servent à formel' la vêlant de quelque fini, et en se pré­
nouvelle volonté et le nouvel en­ parant ainsi à la réception, 8760.
tendement du régénéré, 3701.. Ce Les très-anciens adoraienll'être in­
que c'est qu'être dans les infimes, fini, etl'existanl infini qui en pro­
4lc59, f. cédait, 6687; et ils ne pouvaient
INFINI. Comment l'infini divin avoir d'autre idée de perception
est conç.u dans les idées des anges, SUI' l'existant infini pal' l'être infini,
et confondu dans les idées des que celle d'homme divin, 4687.
hommes avec l'infini de. l'espac.e, Il existe une variété infinie, et
1.382. J,e divin est infini quant à jamais une chose n'est parfaite­
l'être et éternel quant à l'exister~ ment semblable il un autre, 7236,
et le fini n'est pas capable de Com­ 9002; Dans les cieux, il existe aussi
prendre l'infini, ni même l'éternel, une variété infinie, 68lc, 690, 3nf~,
car l'éternel est \'.infini quant à 5598, 7236. Les vl'ais el les biens,
l'exister, 360lc. L'infini respective­ et aussi toutes choses, sont des in­
ment à la dur~e est l'éternel, définis, pal'ce que tout procède de
1.0068. Ce qui est infini et éternel l'infini; illustré, 6232, .
se présente devant les anges dans rNFlR~[E, Infil'mum. Ceux de l'é­
des apparences qui sont finies, glise spirituelle sont dans l'obscur,
mais telles cependant, qu'elles sont et par suite dans l'infirme quant à
bien au-dessus de la compréhen~' la foi, 8607.
sion de l'homme, 3606. Dans le INFi'RMITÉ. Le Seigneur tenait de
Seigneur, tout est infini et éternel, l'héréditaire matel'Del des infirmi­
infini pal' l'apport à l'être, et éter-. tés, telles que celles qui, dans le
nel par rapport à l'exister, 3701. commun, appartiennent ù l'hom­
Dans chacune des choses que fait me, 1li1.4 j montré, 1573.
le seigneur, c'est-à-dire, dans la rNFLExroNS des pensées quand
Providence, il ya l'infini et l'éter­ 'elles se répandent avec les alfè'c­
nel, 5266. Dans le Seigneur, il, Y a lions, 6607.
l'infini, ainsi l'être, 3938. De même INFLUER. Le tout de la vie dnfhfe
que chez le Seigneur tout est infini, du Premier, parce qu'il en dél'ive,
de même dans le ciel tout est inElé· par conséquent influe du seigneur,
fini j l'indéfini du ciel est l'image 3001,331.8,3337,3338,3346,3684,
de l'infini du seigneur, 1590. Ce 3628, 3741 à 37li3, 63:18 à 4320,
qui est infini est unique, puisque 6lii7,lc524,6882,5867,5986,6325,
les infinis qu'il oontient sont un, 6668 à 6lc70, 6[179, 9276, 10196.
4~8 IN IN
Tout bien inllue du seigneur, et ment de lui-même tant dans les in­
tout mal influe de l'enfer, 906; térieurs que dans les extérieurs de
illustré, HM. Le tout de la pen­ l'homme, 6672. Le Seigneur influe
sée et de la volonté influe, 2886, dans les derniers de l'ordre, ainsi
2887, 2888. Chez l'homme influent non-seulement médiatement par le
toutes les choses qu'il pense et ciel angélique et par les esprits,
veut, 5866,' 6189; expériences, mais même immédiatement; illust.
6191. Tout influe, le bien et le 7006. Le Seigneur influe immédia­
vrai, du Seigneur par le ciel, ainsi tement aussi dans le dernier de 1'01'­
par les anges qui sont chez l'hom­ dre, 7270. Le Seigneur influe par
me; et le mal et le faux, de l'enfer,les anges quant il tout bien qui de­
ainsi par les mauvais esprits qui vient chose de foi et de .charité,
sont chez l'homme, 5866. La vie et aussi quant il toute disposition,
qui influe du Seigneur est variée et les anges influent d'eux-mêmes
selon l'état de l'homme, et selon la avec les choses qui conviennent aux
réception, 2069, 5986, 6672, 7363. affections non bonnes de l'hom­
Lü vie influe aussi chez les mé­ me, lesquelles cependant sont des
chants, par conséquent aussi chez moyens pour introduire le bien,
ceux qui sont dans l'enfer, 2706, 8728. Les intérieurs successive­
3763,6617,10196; mais eux tour-. ment influent dans les extérieurs,
nent le bien en mal et le vrai en jusque dans l'extrême où le der­
faux, ainsi la vie en mort spiri­ 'nier, et là ils existent et subsistent
tuelle, 6319, 6320, 661.7 j les biens
ensemble, 636, 6239, 92i5, 9216.
et les vrais influent aussi conlinuel­
Les intérieurs peuvent influer dans
lement du Seigneur chez eux; mais les extérieurs, et non vice vel'slÎ,
ou ils les rejettent, ou ils les étouf­
32i9, 5H9, 5259. Non-seulement
fent, ou ils les pervertissent, 3763.le ciel en général influe dans le
Le bien et le vrai, qui influent con­corps, mais aussi les sociétés céles­
tinuel1ement du Seigneur, ne sont tes influent en particulier dans tel
reçus qu'autant que le .mal et le ou tel organe, 3629. Toutes les
faux ne font point obstacle il la ré­choses de la pensée influent du de­
ception, 26U, 3142, 3167, 5828. 'dans et non du dehors, quoiqu'il
Le Seigneur inllue dans les premiers semble que ce soit du dehors, 3219.
et en même temps dans les extrê­ Tout ce qui appartient il la pensée
mes; comment? 5167, 5i50, 6673, influe, et pareillement tout ce· qui
7006,7007, 7270. Le Seigneur par appartient il la volonté, 5986. Les
les anges influe dans les fins, d'a­esprits influent dans les pensers
près lesquelles et pour lesquelles (cogitata) et dans les volontaires
l'homme pense, veut et agit de tellede l'homme, mais les anges in­
ou telle manière, 1317, 1665,5866; fluent dans les fins, et par l~s bons
et dans les choses qui appartien­ esprits dans les choses qui, etiez
nent à la conscionce chez l'homme, l'homme, sont des biens de la vie
6207, 62i3; mais, par les esprits, et des vrais de la foi, 5856. L'hom­
dans les choses de la mémoire, me croit aujourd'hui que le bien et
h1.86, 5858, 61.92, 6193, 6198, le mal sont en lui et viennent de
6199, 6319. Le Seigneur influe par lui, lorsque cependant ils influent,
le ciel médiatement, el immédiate- lt2lt9, 6i93, 6206.
IN IN 4~9

Le divin humain du seigneur in­ gneur influe immédiatement dans


flue dans le ciel el fait le ciel, ct ce le bien, et médjatement dans le
divin influe du ciel el pal' le ciel vrai, 1.01.53. Le seigneur influe par
chez les hommes,1.925,303S, 4211, l'inlellectuel dans le rationnel, ct
4724, 5663. Le divin ne peut in­ par le rationnel dans le scientifique,
fluer que dans un cœur humble; qui appartien t Il la mémoire; de là
pourquoi? 3994, 4347, 5957. Le 'vienl la vie des sens, la vue el
bien ne peul influer dans les vrais, l'ouïe; c'est là le vérilable influx,
lanl que l'homme esl dans le mal, c'est là le vrai commerce de l'âme
2434. Le bien qui appartienl li la 'Îlvec le corps, 657. Le Seigneur in­
charité influe immédialemenl du flue avec l'amour, el pal' l'amour
Seigneur, el le vrai qui appartienl avec la charilé, par conséquent avec
à la foi influe médialemenl par la les vrais qui appartiennen t li la foi,
Parole, 7756. Le céleste vrai influe 51.30. Le Seigneur influe dans le
chez l'homme céleste, el le spiri­ bien, et par le bien dans les vrais,
tuel vrai chez l'homme spirituel, et il est présent chez l'homme,
2069. Le bien influe du Seigneur 5470, 1.01.53, 1.0367. Le Seigneur
quand sont éloignées les choses qui influe par l'affection du vrai et du
appartiennenl à l'amour de soi el bien, S078. Le Seigneur influe chez
du monde, ou les cupidilés du mal ('homme dans les choses que l'hom­
et les persuasions du faux, 31.42, me sait, mais non dans celles qu'il
31.47. Le bien inlerne influe dans ne sait pas, 90SS, 9096. Quand le
le bien externe, el non dans les Seigneur influe avec le bien, il in­
vrais, si ce n'est par le bien, 6027. flue avec la faculté de recevoir le
L'externe n'influe -pas dans l'inter­ vrai, 5623. Comment influe le divin
ne, mais l'interne influe dans l'ex­ vrai procédanldu Seigneur; illustré
lerne, 5119, 5259; illUSt1'é, 5779; par les cercles radieux qui son t les
par l'expé1'ience, 6322. Le mal qui sphères procédant de lui; et com­
influe des mauvais esprits dans la ment l'~omme est élevé dans la lu­
pensée ne nuit en rien Il l'homme, mière du ciel, 9407. Les choses qUi
si l'homme ne IElreçoit point, mais apparaissent dans les externes in­
s'il le reçoil et le transporte de la fluent des intérieurs, et unique­
pensée dans la volonté, alors il le ment du seigueur, 1.954. Le divin
fait sien, 630S. Quoique toutes cho­ influe par le bien de l'amour chez
ses influent, néanmoins devient l'homme, et fait la vie de l'homme,
coupable l'homme qui s'approprie 9954. Le divin n'influe que dans les
le mal, par cela qu'il croil que les choses qui appartiennent Il l'affec­
choses qu'il fail viennen t de lui, tion, ô04~. Le divin bien céleste in­
6324 j s'il croyail autrement, alors fille de l'intérieUl', et reçoit les cho­
le mal ne lui serait pas approprié, ses qui entrent et sont insinuées
6325. par les sens, et il les dispose, mais
Le Seigneur influe du suprême non le vrai spirituel; pourquoi 1
dans les intimes dEl l'homme, et 2557, 2577. L'amour divin influe
par ses intimes dans ses intérieurs, dans l'affection du bien, el pal'
et de nouveau par ceux-ci dans les suite dans l'affection du vrai, et il
exlernes, ainsi médialemenl, el en vivifie et illustre les choses qui sont
outre immédiatement, 3855. Le Sei· dans le naturel, et les met en 01'­
'460 IN lN
dre, 308b. Le divin vrai influe dans plaisir de j'affection j pall là il s'ou­
l'homme tout enUer, jusqne dans vre l'IInfer qui inUue, et pal' suite
le sensuel corporel, et partout il le mal s'attache opiniâl1'emen t,
excite la correspondance, 6948. Le 6203. voi/' INFLUX.
ciel influe, non pas immédiatemenl INFLUX. Ce que c'est que l'influx;
dans les vrais, mais médialement illustré par des comparaisons, 6128,
pal' le bien de l'amour, 101.99. 6190, 6323, 9407. Tontes les cho­
Le royaume céleste influe dans le ses que l'homme pense et qu'il veut
royaume spirituel, et celui-ci esl lui viennenl par influx, 904, 2886
pour lui un plan, 3969. La lumière à 2888, 4151, 4319, 4320, 5846,
du ciel influe du Seigneur en tant 5848, 6189, 6i91, 6194, 6197 à
que l'homme esl dans les vrais 6199, 6213, 7147, 10219. Si l'hom­
d'après le bien, 4060, 4213. La lu­ me peut considérer les choses, pen­
mière du ciel chez les hommes in­ ser et analytiquement conclure,
/lue dans la lumière du monde, c'est d'après l'influx, 2888, 4319,
9094. 4320; illustré, 528.8. L'influx est
Tout bien influe du seigneur par spirituel et non pas physique; ainsi
l'homme interne dans les vrais de l'influx vient du monde spirituel
la mémoire de l'homme externe, dans le monde naturel, et non du
39B, 5118. Tout bien influe par monde naturel dans le monde spi­
le chemin interne ou de l'âme dans rituel, 3219, 5119, 5259, 5427,
le rationnel, el par le rationnel 5428, 5477; illllS/1'é, 6322, 9109,
dans le scientifique, 3128, 4337, 9110; ainsi il y a un influx de
4341, 4347, 4352. Comment les l'homme spirituel dans l'homme
idées des anges influent dans les naturel, et non un influx de l'hom­
idées des esprits, 6614, 6615. Les me naturel dans l'homme spirituel,
pensées inlluent du dedans et non 1702,1707,1940,1954,5119,5259,
du dehol s; expàience sur quel­ 5779,6322,9380. L'homme ne pOUl'·
ques-uns qui tombèrent d'une so­ rai t vivre un seul mOlilent, si l'in­
Ciété angélique, parce qu'ils étaient flux provenanl du monde spirituel
dans les faux, 3219. Les mauvais luf était ()té; et néanmoins l'homme
esprits influent d'abord, et les an­ est dans le libre; pl'ouv.é par l'ex­
ges dissipent; c'esl là l'ordre de périence, 2887, 5849, 5854, 6321,
l'influx, 6308. Les anges influent C'est de l'intérielll' que vien t l'in­
dans les alfeclions, mais peu de flux; s'il semble veni l' de l'extérielll'
choses de ces alfeclions est reçu pal' les sens externes, c!est une ap­
pal' l'homme, 6320. Les anges in­ parence et une illusion, 3721. L'in­
fluenl dans les nais de~a foi chez flux vient du Seigneur pal' le ciel en
l'homme; illustré, 5893. Les anges ordre jusqu'à l'homme, et l'homme
savent que lout bien et tout vrai est à la dernière place, 9216. L'in­
viennent du Seigneur, et que tou­ flux 1 vient médiatement dn ciel,
tes choses influent, mais les mé­ 6466. Comine on doute du ciel, et
Clhants ne veulent absolument pas que mêmelon le nie, on ne pent
le savoir, 6193. L'homme se jelle pas savoir qu'il y ail de là quillqne
dans l'enfer, quand il fai l le mal influx, 4322, 5649, 6193, 6479,
d'abord pal' consentement, puis de Aujourd'hui on est tellement d,ans
propos délibéré, et enfin pal' I.e les mondains, qu10n ne croit à au­
IN IN 46t
cun influx, 5649. L'influx est selon de spirituel, 6063. Le bien qui ap­
l'ordre suecessif, 7270. Manifesla­ partient 11 la charité influe immé­
lion par l'influx; ce que c'esl, 6885. dialemenl du Seigneur, et le vrai
L'influx se dit de lout bien et de qui apparlient à la foi influe média­
loul vrai, qui procède du Seigneur lement par la Parole, 7756.
pal'Ie ciel, 10330; recevoir cel in­ Influx commun et influx parti­
flux, c'est êlre en aclualité élevé culiel', Il y a du Seigneur, par le
dans le ciel par le seigneur el être monde spirituel dans les sujets du
en communication avec les anges, monde naturel, un influx commun
10330, Voil' INfLUER. et un influx particulier; l'influx
InfltlX immédiat et influ:v me­ commun, dans les sujels qui sont
diat. L'influx vienl immédialemenl dans ('ordre; l'influx parliculier,
du Seigneur, et aussi médialement dans ceux qui ne sont poinl dans
par Je monde spiriluel ou le ciel, l'ordre, 5850. Ainsi, les animaux
6063,6307, 6472,9682,9683. Il Y étant dans l'ordre, il y a en eux
a influx immédiat du Seigneur dans l'influx commun; mais les hommes
les très-singuliers de toules les cho­ n'élanl ni dans l'ordre, ni dans au­
ses, 6058, 64711 à 6478, 87i 7,8728, cune loi de l'ordre, en eux il y a
De l'influx médiat du Seigneur par aussi l'influx particulier, c'est-à­
le ciel, 4067, 6982, 6985, 6996; il dire que chez eux il y a des esprits
se fail par les l!sprits et par les an­ el des anges par lesquels a lieu l'in­
ges qui sont adjoinls il l'homme, flux, 5850. S'il n'y avait pas chez
697, 5846 à 5866; voil' INFLUEn. les hommes un influx particulier
L'influx médiat vient pareillement provenant d'esprits et d'anges, ils
du seigneur comme l'influx immé­ se jelteraient dans tous les crimes,
diat, 8717, 11 Ya iJ?flux immédiat el se précipiteraienl en un moment
du seigneur quand l'homme agit dans l'enfer le plus profond, 5850;
d'après le vrai, mais il y a influx illustré, 5993. Les corporels de
lanl immédial que médiat quand il ['homme Ile reçoivent pas l'influx
agil ~'après le bien, 8685, 8701. particulier, et sont gouvernés pal'
Sans l'influx imméd-iat, l'influx mé­ l'influx commun; mais les mauvais
diat n'effeclue rien, 9683. L'intlux esprits désirent ardemment influel'
imll)édial du SeigneUl' ne vient pas dans ces corporels, afin d'obséder
il la perceplion, parce qu'il est dans l'homme, 5990, 6192, 6211. L'in­
les intimes de l'homme; au con­ flux commun est un conlinuel effol'l
traire l'influx immédiat et en mê­ procédant du Seigneur à lravers toul
me temps médiat du Seigneur vienl le ciel dans chacune des choses qui
à la perception et donne l'affection, appal'liennent fi l~ vie de l'homml',
cal' il est non-seulemen l dans les 62U. Dans les aclions elles paro­
inlimes de l'homme, mais il esl les, il ya l'influx commun, 6l92.
aussi dans ses lTloyens et dans ses L'influx commun est dans les vies
extrêmes, 8690. De l'influx du Sei­ des animaux, 5850; et aussi dans
gneur médiatemenl el immédiate­ les sujels du règne végétal, 36ltB.
menl; cité" 9'682, 9683. Pour que C'est aussi selon l'influx commun
le naturel vive, il faut qu'il y ait que la pensée tombe dans le langa­
intlux du Seigneur, non-seulement ge, et la volonlé dans les gestes
immédiat, mais médiat par le mOn- chez l'homme, 5862, 5990, 6192,
462 IN IN
621f. Tous ~es sujets du règne ani­ point, 8321. L'influx du divin a
mal et tous les sujets du règne vé­ lieu par le bien et le vrai, 5482; il
gétaI tomberaient et seraient dé­ a lieu par l'intime dans les infé­
truits en un moment, s'il n'y avait rieurs eL dans les inférieurs mé·
pas en eux un influx provenant du diatement et immédialement,5147,
monde spirituel, 5377. De l'influx 5150. L'influx vient par l'homme
chez les animaux brutes, 3646. De interne, et si on ne le reçoit pas
l'influx sur les sujetS du règne vé­ dans l'intime, c'est pal'Ce que les
gétal, 3648•. maux et les faux font obstacle j il·
In~ux chez l'homme. Il y a chez lustré, 5828. L'influx du ciel a lieu
l'homme un influx continuel qui dans la conscience chez l'homme,
procède du Seigneur par le ciel, 6207, 6213; il a pour plan et pour
3226. Cet influx est celui des spiri­ réceptacle celle conscienr.e, 9122.
tuels et des célestes qui tombent L'influx chez l'homme se fait pal'
dans ses naturels, et s'y montrent des sociétés d'anges et d'esprits,
d'une manière représentative, 3226. 4067. L'influx des anges est prin­
Comment a lieu en général l'influx cipalement dans la conscience de
du monde spirituel chez l'homme, l'homme, 6207. Il est selon les cor­
5846. L'influx qui procède du Sei­ respondances, 6319. L'influx par
gneur passe par les sociétés céles­ les anges se fait selon les alfections
tes dans les sociétés spirituelles, de l'homme, et eux les dirigent avec
ou par le milieu dans ce qui est à douceur et les ploient vers le bien
l'entour, c'est-à-dire, par les inti­ sans les briser, 6205. L'influx des
mes vers les ex térieurs, 3890. Il Y anges est tacite, non perceptible
a influx du Seigneur à travers l'hom­ pour l'homme, mais opérant et ef.
me interne dans l'homme externe, fectuant toujours en secret, 5856,
1940, 5119. Il Ya influx du sei­ 6205. L'influx des anges est à l'in­
gneul' par l'interne de l'homme star d'un fleuve, de Iii lumière, de
dans son rationnel, et par le ration­ la flamme, 6209. Il Ya un influx du
nel dans le scientifique, 1940. QlIel monde spirituel par les ang.es et
est l'influx de l'homme interne par pal' les esprits; illust. par longue
l'homme intérieur ou rationnel dans expél'ience, 6307. L'influx des so­
l'homme externe, 1702, 1707. De ciétés célestes dans les membres
l'influx du seigneur par les céles­ du corps auxquels elles correspon­
tes, ct aussi par lès spirituels, dans dent est paisible, doux, agréable,
les naturels, 775, 880, 1096, f., et celui des sociétés infernales est
1702, 1707. Influx du Seigneur dur et douloUl'eux, 5060. L'influx
dans les très-singuliers; confirmé des sociétés n'est perçu que par
par diverses choses, 6475 à 6478. ceux à qui les intérieurs ont été
Cootmentl'influx vientduSeigneur; ouverts, et à qui pal' suite il a été
expérience, 6474, Lorsque l'influx donné une communication percep­
du bien et du vrai procédant du tible avec le monde spirituel, 5060.
seigneur n'est pas reçu dans le na­ D'OÙ vient l'influx chez ceux qui,
turel, les internes sont fermés, sans aucune cause, sont accablés
6564. Le bien donne la faculté de d'une anxiété mélancolique, et
recevoir du Seigneur l'influx, mais aussi chez ceux qui sont dans une
le vrai sans le bien ne la donne tentation spiriluellc, 6202. L'hom·
IN IN 463
me ne croil à aucun influx du mon­ 5828. Par l'homme interne il y a
de spiriluel, parce que de cœur il influx du bien et du vrai procédanl
Die cel influx, 36li8. Les doules sur du Seigneur; par l'homme externe
l'influx de la vie procédanl du Sei­ il doit y avoir emux, Il savoÎl', dans
gneur ne peuvenl êlre écarlés, .tanl la vi~, c'est-à·dire, dans l'exercice
qu'il y a des illusions, d~s choses de la charité, 5828. Si cet emux
inconnues, el que le négalif règne, existe, l'influx est continu; s'il
6479. Quand l'homme esl régénéré, n'exisle pas, l'influx est arrêté;
le bien esl au dehors el le vrai au ainsi l'influx s'accommode selon
dedans; mais quand il a élé régé­ l'emux, 5828.
néré, le bien esl au dedans el le Chacun, dans le ciel, esl un ceu­
vrai au dehors; quel esl l'influx tre d'influx par la fOl'me célesle
dans le premier élal, el quel il esl provenan t de tous, 3633; il Y a in­
dans le second, 3563. flux de lous ou influx du commun
Degrés de l'influx. Les choses daus chacun ou dans les parties,
qui viennenl du Seigneur en vien­ 363li. Dans le ciel, la communica­
nenl de plus près ou de plus loin, tion de la pensée avec le désir en
el sonl diles venir de sa volonlé, ce qu'on veùt que telle ou telle
de son bon plaisir, de son indul­ chose soit faite, c'est l'influx, et de
gence el de sa permission icelles la part de celui qui reçoit, c'est la
qui viennenl de sa volonlé sonlle perception, 5732. Voir CIEL.
plus près de lui; celles qui vieJfnenl Ordre de \'influx à l'égard de
de son bon plaisir sonl un peu plus l'inslruction de l'homme, 1li95. In­
loin de Ini; celles qui viennen l de flux selon les trois degrés des intel­
son indulgence en sonl encore plus lectuels, 657. Sans l'influx de la
loin j el celles .qui viennenl de sa vie du Seigneu!' dans les intellec­
perlllission sonlle plus loin de lui: tuels chez l'homme, ou plutôt dans
ce sonllà les degrés de l'influx el ses volonlaires, et par les volontai­
de la réceplion du dh'in i mais cha­ res dans ses intellectuels, et par les
que degré conlienl des choses in­ inlellecluels dans ses ralionnels, ct
nombrables, qui sont distincles de par les rationnels dans ses scienti­
celles que renferme un aulre de­ fiques, qui appartiennent à sa mé··
gré,99liO. moire, il ne peu l pas y avoir de vie
Influx de l'lÎme dans taules les chez l'homme; et quoique l'homme
choses du C01'pS, 6053 il 6058; soit dans les faux et dans les maux,
voir AME. On ne peul absolument il y a cependant toujours un influx
rien savoir, ni même rien penser de la vie du Seigneur par les volon­
au sujet de l'influx el du commer­ taires et par les intellectuels; mais
ce de l'âme avec le corps, Il moins les choses qui influent sont reçues
qu'on ne sache ce que c'esl que dans la partie rationnelle selon sa
l'âme, et qu'on n'ait aussi quelque forme, et cet inflnx l'ail que l'hom­
connaissance de sa qualilé, 6053. me peut raisonner, peul réfléchir,
Continualion, 6189 à 6215, 6307 à peul comprendre ce qui esl vrai el
6327, 6li66 à 6li95, 6598 à 6626. ce qui esl bien, 657. D'après l'in­
Voil' INFLUER. flux procédanl de l'interne existe la
C'esl une loi universelle, que perception dans l'externe ou dans
l'influx s'accommode selon l'emUK, le nalurel, 6063; l'influx el la pel'­
404 IN IN
ception ~e correspondent mutuel­ L'inilialion 1 et la conjonction du
lement, 6063. Influx de la volonté vrai dans le bien sont les fiançailles
dans les pensées, 3033. Influx dans spirilueUes et le mariage spirituel,
le volontaire et dans l'intellectuel, 3158. Commen~ s'opère l'initiation;
8194. Influx des fantaisies et des illustré, 3179. L'initiation et la ré­
cupidités par les mauvais esprits, génération se font par la doctrine
660. ' d'après la Parole, 3768. L'initiation
'Influx chez les prophètes. Quel est comme l'état des fiançailles qui
élail cet influx; d'après l'expérien­ précède l'état du mariage ou la
ce, 6212. conjonction; 3132, 3832. L'étal de
l'nflux réciproque. Voir ce qui l'initiation qui précède la conjonc­
est enlendu par cet inrIux, 51:19. tion élait signifiée chez les anciens
INUlI1llt. De l'amour de soi el de pal' les festins du soir ou les sou­
l'amour du monde pl'oviennenlles pers, 3833, 5667, 5698, 5710. L'i­
inimitiés, 6667,7372 à 7374,9348, niliation élait aulrefois l'epréseolée
i0038, :10742. Les inimitiés décou­ pal' les présents qu'on offrail, 4262,
lenl du penchant de l'homme à 5619. L'initiation dans l'église ou
vouloir commander aux aulres el la régénération est signifiee par le
posséder les rièhesses des autres, baptême, 4255. Élal de l'initiation
2.079I. li Ya inimitié perpétuelle .des intérieurs ou préparation à re·
entre les maux el les biens, 10676. cevoir du' seigneur l'influx du bien
INIQUlTt:. Comment il faut enlen­ el du vrai, 783:1, 7841, ï849. Ini­
dre que le Seigneur a porté les ini· tiation du vrai naturel dans les
quités de tous, !:J937. Porter l'ini­ scientifiques de ['église, 6001, 6004,
quité, lorsqu'il s'agit du sacerdoce G019. Le sens de la letll'l~ de la Pa­
pal' lequel était représenté le sei­ role sert aux simples pour l'initia­
gneur, c'est soulenil' des' combats tion dans le sens interne, l.7a,a.
contre les enfers, cL ainsi à éter­ INITIER. Le vrai est inilié et con­
nité pour l'homme; montré, 9937. joint au bien, quand l'homme aime
Porter l'iniquité, quand il ne s'agil Dieu et aime le procl).ain, 3175.
pas du sacerdoce, c'était représen­ Tant que le vrai n'a pas été initié
ter la damnation, et qu'on était dans le bien el régulièrement con­
dans les péchés, non pas qu'on fùt joint, il est, à la vérité, chez l'hom­
pour cela damné, mais c'était re­ me, lnais il ne lui est pas devenu
présentativement; montré, 9965. comme propre, 3108; mais aussi­
Porter l'iniqtlité est aussi une vér'i­ tôt qu'il est initié, il lui est appro­
lable damnation, 9965. Différence prié, 3108. Si la foi pal' la doctrine
entre prévarication, iniquité et pé­ ou par l'entendemenl n'esl pas ini­
ché, 6563,9156. Les iniquités sign. liée dans le bien, et n'y esl pas
les choses qui sonl contre les biens c!lnjointe, elle est dissipée et de­
de la foi, el les péchés celles qui vienl nulle, ou elle esl initiée et
sont contre les biens de l'amoul' et conjoinle au mal el au faux, ~348.
de la charité; montré, 9:156. Les Comment l'homme est initié dans
i niqnités ct les péchés sign. les le vrai réel j exemple, 3131; cOln­
faux elles maux, 9937. menl il est initié dans le bien, 9982;
INITIATION. Cc que c'est que l'i­ comment il esl initié dans l'intelli­
nitiation du vrai dans le bien, 3:108. gence de la sagesse, 3726.
IN IN 465
INJURt:. Il est l'ai.t injure à l'hom- fait que le bien est bien, 2526. Le
me spirituel par ceux qui sont pu- bien sans l'inno~ence n'est poinlle
rement nalurels, 5022. Étal, dans bien, 7840, iOi33, iOi3a. L'inno-
l'autre vie, de ceux qui ont aimé à cence doit être dans le vrai chez
dire des injures aux au Ires et à les l'homme, pour que le vrai soit réel,
~altraiter, i 922. 60i3. Toul bien de l'amour ellout
INJUSTE. Dans la Parole, l'injuste vrai de la foi doit avoir en soi l'in-
sign. cellli qui s'atll'ibue sa propre nocence pour être le bien et le vrai,
justice et son propre mérite, 5069, 2526, 2780, 311i, 3994,6013,7840,
9263. Chez les hommes injustes, la 9262,10134. Il faut qu'il yaill'in-
pensée non parlante et la pensée nocence et la charilé pour que le
parlante ou le langage ne font pas vrai soil reçu, 31:1.1. L'innocence
un, 9283. Chez l'homme non sin- est le médium qui u~iL le bien et
cère el injuste, l'homme inllll'J)e a le vrai, 6765. Il n'y a pas le bien
élé formé à l'image de l'enfer, el chez l'homme, s'il n'est pas dans
l'homme externe à l'image du ciel l'innocence, 9262. Le bien donl la
suùordonné à l'enfer, 9283. qualilé vient du faux est acceplé
INNÉ,. Choses imprimées dè~ l'en- pal' le Seigneur, si en lui il y a l'i-
fance qui pal'aissenl dans la suite gnorance, el dans l'ignorance l'in-
entièrement
1
familières et comme nocence et une fin bonne, 7887. Ce
innées, 79:15, cfl'. 3843. que c'esl que le vrai du bien de
INNOCENCE. Ce que c'est que l'in- l'innocence, 7877. Ce que c'esl que
nocence, 790'2. L'innocence est de l'innocence, et quelle elle est, d'a-
reconnallre el d'aimer' le ~eigneur, près la comparaison de l'innocence
ct de croire que toules choses vien- cles pelils enfanls à l'égard de lems
nent du Seigneur, ainsi d'être con- parenls, 6107. Il ya lrois degrés de
duil par lui et non par soi-même, l'innocence, qui sonl signifiés dans
10'210. L'ipnocence esl l'essenliel la Parole, à savoir, le premier de-
clu bien el d4 vrai, 2780, 7840; gré pal' l'enfant qui telle (lactens),
elle est l'essentiel même cie l'amou!' le second par l'enfanl (infans), et
et de la charilé, 399ll. L'innocence le lroisièqJe par le jeu ne garçon
est l'humain même, car en elle (puer), 5236. L'amOllI' conjugal
comme dans un plan influent du esll'innocence, et ceux qui ont vé-
Seigneur l'amour et la charité, cu daus l'amour conjugal réel son t
4797. Le propre de l'innocence est dans le ciel de l'innocence, qui e~t
de reconnallre que par soi on n'est le ciel intime, 2736. 'l'oule purifi-
que mal, el que 10111 bien vienl cllI calion, ou éloignement des péchés,
seigneur, 3994. L'innocence esl se fait par le bien de l'innocence,
dan~ la charité et clans l'amOlli' en- 10210. L'innocence et la charilé
vers le Seigneur, 3994. L'innocence constituent l'humus des semences
est dans l'élal de 'paix, ct l'amour de la foi, 3111. Quelques détails
et la foi ont en eux l'innocence, qui sur l'innocence, 3519;
en est l'essentiel, 2780. L'innocen- .Innocence extehle ct innocence
ce est l'intime dans lout bien du interne. L'innocence qui appartient
. ciel, i0132. L'innocence par l'inli- aux pelils enfanls et aux enfanls
me qualifie lout bien de l'amour el est l'innocence externe et habile
de la charité, 6i07. L'innocence dans une grossière ignorance; mais
\. 30.
466 IN IN

l'innocence, appartenant aux adul­ dans la sagesse, 2305, 2306, 4797.


tes et aux vieillards qui sont dans L'innocence de la sagesse, c'est se
le bien de ('amour envers le Sei­ conduire envers le Seigneur d'après
gneur, esl l'inno.:ence interne, et .le bien de l'amour et de la foi,
elle habite dans la sagesse, 9301. 6107. L'innocence de la sagesse est
Dilférence en tre l'in nocence ex leli. de reconnaltre qu'en soi il n'y a
ne el l'innocence inlerne, 2280, rien du bien et du vrai, mais que
2305, 2306, 3183, 3495, 4563, toutes choses viennent du Sei­
4797, 9301, 10225. L'homme,. gneur, 9938. L'innocence qui ha­
quand il esl régénéré par le Sei­ bile dans la sagesse est de savoir,
gneur, esl d'abord dans l'élal de de reconnaltre et de croire que par
('innocence exlerne, qui est l'élal soi-même on ne peul rien com­
de son enfance spiriluelle, ensuite prendre ni rien vouloir, el que pal'
Il est snccessivemenl conduit dans suile on ne veuille rien compren­
l'élat de l'innocence inlerne, qui dre ni rien vouloir pal' soi-même,
est l'état de sa sagesse, 9334, 9335, mais seulement par le Seigneur; et
10021, 10210. enfin que toul ce qu'on croit pen­
Innocl?1Ice de ['1?1I{allce. L'inno­ ser par soi-même est l'aux, et que
cence des enfanls esl l'innocence tout ce qu'on croit vouloir pal' soi­
exlerne, et habile dans l'ignoran­ même est mal, 9301. L'homme a
ce, 2306, 3494, 3504, 4563,4797, élé créé de manière qU'à propor­
5608, 9301, 10021. L'innocence tion qu'il s'avance vers la vieillesse
des enfanls n'esl pas l'innocence, il devienne comme enfant, el qu'a­
mais clle en esl seulemenlle simu­ lors l'innocence soit dans la sages­
lacre, 6107. Les connaissances du se, et afin que J'homme dans cet
bien el du vrai sonl implanlées étal passe dans le ciel ct devienne
dans l'innocence de l'enfance, el ange, 3183, 5608. Le bien de l'in­
elle en esl le plan, 1616, 2399, nocence de la sagesse ne doit pas
3504, 4797, 10021. Sans le bien de êlre mêlé avec le vrai de l'inno­
l'i1inocence dans l'enfance, l'hom­ cence de l'ignorance, 9301. Diffé­
me serait féroce, 3494. L'innocen­ rence entre l'innocence de la sa­
ce de l'enfance devient l'innocence gesse el l'innocence de l'ignorance,
de la sagesse, 4797. Élats des en­ 10021. L'innocence des régénérés
fan ls; commen t ils se succèden t à esl l'innocence interne et habile
parlir du premier qui appartienl à dans la sagesse, 10021. De hnno­
l'innocence, pour que l'innocence cence de la sagesse chez les sages,
soit intimement dans tons les étals, 3494. Le vieillard sian. la sagesse
3183. dans laquelle il y a l'innocence,
Innocence de la sagesse. L'in­ 3183. L'innocence de l'enfance a
nocence des pelits enfanls n'est élé représenlée comme quelque
pas la véritable innocence, mais la chose de ligneux, et l'innocence de
vérilable innocence habile dans la la sagesse comme un enfant vi"ant
sagesse, 1616, 2305, 3495, 4563. et nu, 2306.
Elle est la sagesse même, 3183. L'influx de l'innocence dispose
L'innocence réelle habile dans la lel~ biens dans le ciel, c'est-à-dire,
sagesse, 4563, 5126, 6107, 7877. les sociétés des anges, 7836, (. Per­
L'innocence même n'habile que sonne ne peut enlrer daus le ciel,
IN IN 467
à moins d'avoir quelque chose de un champ, 9262. Voit· INNOCENCE.
l'innocence, 4797. L'innocence doit INNOIIBRABLES. Dans le sens in­
être intérieurement chez tous ceux terne ou spirituel de la Parole, il y
qui sont dans les cieux, 5606. Dans a des arcanes innombrables, 3085,
le ciel intime, tous les anges sont 3086. il Ya des choses innombra­
des innocences, 154, 2736, 3887; bles dans chaque particularité de la
c'est pom cela qu'ils apparaissent Parole, et dans chaque mot, 1869,
aux autres comme des enfants, 154, 6617, 6620, 8920. Il Yen a d'in­
L'innocence se manifeste dans le nombrables dans l'Oraison domini­
ciel par la nudité, 165. La nudité cale, ét dans les préceptes du Dé­
de l'innocence est belle; exemples, calogue, 6619, 8867, 8900. Il Ya
en ce qu'on atteste l'innocence par des choses innombrables dans clla­
la nudité, 165. Le propre vivifié que bien, 4005. D'après le bien, on
par la charité ct par l'innocence peut savoir des choses innombra.
est beau et gl'acieux, f611. Que.ls bles,3612. Dans l'amour, il y a des
sont aujourd'hui ceux qui sont con­ choses innombrables, et l'amour
tre l'innocence; cela a été repré­ reçoit ,'ers soi toutes les choses qui
senté dans le monde spirituel par concordent, 2500, 2572, 3078,3189,
un petit enfant qu'on traitait horri­ 6323,7490,7750. Choses innombra­
hlement, 2126. Propre noir de l'in­ bles dans l'homme interne, 978;­
nocence; ce que c'est, 3994, 4001. dans les intellectuels et les volon­
Les esprits ont coutume, pour at­ taires, 644,675; - dans la régéné­
tester leur innocence, d'ôter leurs ration, 5398. D'innombrables vrais
vêtements et de se montrer nus, et un grand nombre d'arcanes se
8375, 9960. Dans la Parole, l'inno· présentent à la vue quand l'intellcOe
cence est signifiée par les enfants, tuel est illustré, 7234, {.
5608. VoÏ/' INNOCENCE, ENFANCE, INONDATION. Voir DB LUGE. L'i­
SAGESSE. nondation, dans le sens spirituel,
INNOCENT. Les innocents dans le c'est être plongé dans les maux ct
ciel apparaissent comme de petits aussi être plongé dans les faux,
enfants, diversement décorés, 154, 5725. Le déluge et l'inondation des
2306. Ceux qui sont innocents et caux signifient les tentations et les
ceux qui sont chastes n'ont point désolation~, 660, 705, 739, 756,
honte de la nudité, parce qu'elle 790, 6726; les tentations chez
est sans scandale, 165, 213, 8875. l'homme qui est régénéré, el les
Ce qui arrive à l'égard de ceux qui, désolations chez celui qui n'est pas
admis dans le ciel, veulent être in­ régénéré, 705. Ce que c'est que l'i­
nocents par eux-mêmes, 546. Dans nondation; d'après l'e:x;périence,
la Parole, l'innocent sign. celui qui 5725. L'inondation, c'est l'immer­
est dans le bien intérieur, et ,dans sion dans les faux, et ainsi la vas­
le sens abstrait le bien intérieur, tation du vrai; l'inondation de la
9262. L'innocent se dit du bien de gl'êle, c'est la destruction du vl'ai
l'amour envers le Seigneur, et le par les faux, i553. L'inondation de
juste se dit du bien de l'amol1l' à la colère de Jéhovah, c'est la ten­
l'égard du prochain, 9262. Expli­ tation dans laquelle il semble que
cati,on,-Deutér. XXI. 1 il 10,- du le Seigneur n'a point de pitié, 5585.
sang innocent du transpercé dans Inondation des intérieurs, 4423.
468 IN IN
Inondation de fantaisies el de cu­ sémination dans sa parlie intellec­
pidités, 641, 660, 756. tuelle, 895.
INQUIÉTUDE, Sollicitudo. Ce que INSENSt, Insanus. Les scientifi­
c'est que l'inquiélude 'Pout' 'le 'len­ ques sont eJes moyens de devenir
demain, el qui sont ceux qui sont sage, et des moyens de devenir in­
dans celle inquiétude, el ceux qui sensé, 4156, 8628, 9922. Est appe­
n'y sont poinl j illustré, 8478, lé insensé par le Seigneur celui qui
8480, f. Les cupidités et les faus­ est dans les connaissances du vrai,
setés causenlles inquiétudes, 3696. et ne fait pas, 4638, f.
Inquiétude sur l'avenir; voÏ1' AVE­ INSKRTION, Insel·tio. En toutes
l'UR. choses, tant naturelles que spiri­
INSCRIT. Toul ce que l'homme a tuelles, dans le commun sont insé­
pensé, dit, fait, ente.Mu, vu, a été rés des moins communs, et, enfin
iuscrit dans sa mémoire intérieuI:e, des particuliers; sans une telle in­
2256, 21û4, 7398. Dans le cœur de sertion, Olt une telle adaptation, il
l'homme reste inscrit tout ce qu'il n'y a absolument rien d'inhérent,
a fait par amour, :10740. Tout ce 5208. Par l'insertion des vrais dans
qui a été inscrit dans l'homme in­ les scientifiques 's'effectue la con­
terne a été inscrit par le Seigneur, jonction de l'homme interne et de
et fait la vie même spirituelle et cé­ l'homme ext~rne, 6052. Insertion
leste de l'homme, et toutes les cho­ des objets dans la mémoire, 4301.
ses qui y ont été inscrites, ont été Dans chacun des degrés discrets, il
inscrites dans l'amour, :10505, f. y a du plus pur et du plus grossier,
INSI"CTE. Les insectes en général selon'J'insertion des homogènes ou
rtlnt les faux et les maux dans l'ex­ des hétérogènes, 5146.
terne de l'homme; montré, 9331. INSIDIEUX. Description du sorl
L'insecte nuisible, ce sont les faux des insidieux dans l'autre vie, 827,
dans les extrêmes du mental natu­ 949, 5060, 9009.
rel, ou dans le sensuel, par les INSINUATION. II 'Y a insinuation
maux qui y sont, ainsi les faux de du bien daus les vrais, 4301. L'in­
la malveillance, 7M:1. Les volatiles sinuation du \'l'ai et du bien chez
de la classe infime, qui sont les in­ les bons se fait au moyen des in­
sectes, sign. les vrais, et dans le festations et des tentations, 7984.
sens opposé les faux qui sont plus L'insinuation des vrais et l'éloigne­
bas et plus obscurs, comme sonl ment des faux ne peuvent avoir lieu
les faux qui sont les propres du sans l'infestation, 7122. Insinua­
sensuel, 7M:1. Dans l'autre vie, tion des pensées quand elles se l'é­
quand de tels faux sont représen­ pandent avec les affections; 6607.
tés dans une forme visible, ils se Insinuation des vrais dans les scien­
montrent aussi comme un amas tifiques, 6052, 607:1. Où a lieu l'in­
d'insectes et de volatiles immon­ silluation du bien et du vrai, de la
des ('·t d'uu aspect affreux, selon charité et de la foi, 6125. Première
l'espèce de mal dont proviennent insinuation, 4270; insinuation ul­
les faux, 933:1. térieure, 4271. Exemples de l'insi­
INSÉ&IlNATION, Inseminatio. Dif· nuation du vrai dans le bien, 4364.
férence entre l'insémination dans la Insinuation de la vie par le 5eigllllur
partie volontaire de l'homme et l'in­ successivement de Lui par l'intime,
IN IN 469

et ainsi par les intérieurs vers les 0 ... Ib~ appelé 17l.lile ce qol ,lent de l'iu­
extérieUl's, 8456. Initiation et con­ Dux commun, - Apoc, Erpl. No 955, f. ­
C'est ce qui est comme grelté ou enté cbu
jonction du vrai dans le bien, 4301, l'bomme.
4379. Initiation et influx du bien
dans les vrais, et conjonction, 3033, INSITER (greffer), 3226. FOI'Ce ln­
430i. Initiation des ,'rais par le Sei­ silée, 5173.
gneur dans l'homme interne, 8168, INSPIRA'J;ION,Inspiratio. En quoi
8772, 8873; - du vrai de la foi pal' consiste l'inspiration, 4373. L'in­
le Seigneur, 5664, 8456; - de l'af­ spiration de la Parole consiste en
fection du bien et du vrai pal' le sei­ ce que la Parole est descendue du
gneur, 2876, 2877; - du bien de Seigneur par les trois cieux jusqu'à
l'église; 67/17 j - de la foi pal' le che­ l'homme, et a été ainsi accommodée
min interne, 8078. Voir INSINUER. pour les anges des trois: cieux, et
[NSINUf:II. J,e Seigneut' insinue aussilpour les hommes, 2310,6597,
l'innocence, la charité et la misé­ 7381,8862,9094. L'inspiration con­
ricorde dans le propre in tellectuel siste en ce que chaque expression
de l'homme, 1042, 1043. Le Sei­ de la Parole, tant dans les livres his­
gneur insinue le bien dans la vie toriques que dans tous les autres,
de l'homme, quand celui-ci vit dans enveloppe des célestes qui appar­
le bien, 9780. La lumière du vrai tiennent à l'amour ou au bien, et
procédant! dans le naturel est insi­ des spirituels qui appartiennent à la
nuée pal' le Seignelll' par le chemin foi ou au vrai, par conséquen t des
interne, 5280. Le bien s'insinue divins, 1887. L'inspiration n'est
dans chaque chose du vrai, 2435. point une dictée, c'est un influx pro­
Comment le vrai est insinué dans cédant du divin; ce qui influe du
le bien, 2979. LescéJestes sont prin· divin passe p&r le ciel, et là il est le
cipalement insinués en l'homme céleste et le spirituel; mais quand
dans l'état de sa première enfance cet influx arrive dans le monde, il
jusqu'au second âge de l'enfance, devient un mondain, au dedans du­
1450, 1555, 1616. Les célestes sont quel il yale spirituel, le céleste et
insinués dans l'homme, tant sans le divin, 909/1, f. L'inspiration (le
les connaissances qu'avec les con­ souffie) étaille l'eprésentatifde la vi­
naissances; sans les connaissances, vification pal' la foi et pal' l'amour,
depuis la première enfance jusqu'au 9229. L'inspiration (le souffie) du
second age de l'enfance; et avec les seigneur', - Jean, XX. 21, 22,­
connaissances, depuis le second âge sign. la faculté donnée de: perce­
de l'enfance jusqu'à l'âge adulte, voir les divins vrais, et par consé­
145i. S'insinuer dans le plaisir qui quen t de recevoir la vie de la foi,
appartient à l'amour de quelqu'un, 9818. voir INSPIRER.
c'est le tenir enchalné, et le con­ INSPIRER, lnspirare. Toutes les
duire comme on veut, 7501. VOi1' choses qui sont dans la:Pal'ole, pri­
INSINUATION. ses en général et en particuliel',
INSITE, Insitum. Adorer Dieu ont été inspirées, i783. ce:qui est
sous une forme visible, et même inspiré par le Seigneur: descend de
sous une forme humaine, est un Lui, et descend même:à travers le
insile; et cela est insité d'après l'in­ ciel angélique, par conséquent aussi
flux qui vient du ciel, 10159. à 'travers le monde des esprits, jus­
470 IN IN
qu'à Phomme, 1887. Comme la Pa- vent leur affection par instinct sans
role procède du Seigneur,c'est pour raison, 5198.
cela qu'elle est dite inspirée, et que INSTRUCTEURS. ESl)rils qui sont
ceux qui ont écrit la Parole sont appelés inslrucleurs, 7804, 7805,
dils inspirés, 9229. La Parole a été 8737.
inspirée, non-seulement quant à INSTRUCTION. L'ordre de l'influx
chacun de ses mots, mais encore à l'égard de l'instruction est par les
quaut à chaque lellre des mots, scientifiques, au devant desquels
1870. La Pm'ole a été inspirée d'u- accourent les inlellectuels ou les
ne telle manière, que les esprits et spirituels et les célestes, 1.495.
les anges, quand elle est lue par Toute instruction concernant les
l'homme, la perçoivent aussitôt vrais et les biens de l'église et du
spiriluellement selon les représen- culte se fait au moyen de l'externe
tations et les correspondances, de la Parole, mais par cetlx qui ont
2763. La Parole a été inspirée jus- été illustrés, 10548. Selon l'inslfuc-
qu'au moindre accent, 9198, f. Le tion et le progrès qui en résulte,
Seigneur inspire, à l'insu de l'hom- les divins influent dans les choses
me, l'aperception et par suite le qui sont dans l'homme naturel,
choix que telle chose est le vrai, 3151. De l'instruction après la dé-
parce qu'ainsi le dicle la Parole, et solation, 2701, 2704. VOÎ1' Rt:Gt:-
parce qu'elle cadre avec la Parole, NÉRATION. Instruction et en même
5952. temps illustration, 4005. Instruc-
INSTAR. Dans chacune des choses tion dans les vrais de la foi, 9123.
qui sont chez l'homme, il Y a u'n Instruclion sur la loi divine, 7186.
instar de l'âme et du corps, 1910. Instruclion des enfants, 5135. In-
Le monde est il l'inslar du ciel, struction par les paren ts et par les
10156. Inslat' du ci1Jl dans l'hom- maUres, 5126.
me qui est régénéré, 7079, 9079. Instl'uction du Seigneur, 1457,
Instar du mariage dans toutes les 1461, 1469, 1476, 2496, 2497,
choses du ciel el du monde, 51.94. 2500, 2523, 3030.
INSTAURATEURS des églises, 7233. INSTRUIRE. Nul n'est jamais in-
INSTAURATION de l'églisé spi- struit pal' les vrais, mais on est in-
rituelle, 6551, 6567, 6580, 6635. struil par les affections du vrai,
Instauration de l'église chez les 30~6. Celui qui lit la Parole d'après
descendants de Jacob, 4500. In- l'affection d'être sage est instruit
stauralion de l'église chez les gen- selon la fin et l'affeclion de la fin,
tils, 1366, 2986, 4240,4747,9256. 3436. Les genlils qui ontl.Jien vécu
Instauration de la nouvelle église, selon leur l'eligiosilé sont inslr'uits
!~229, 4747, 6551,9404. par les anges; ils reçoivent facile-
INSTAURER. Quand une nouvelle ment les \Tais de la foi et recon-
église est instaurée par le Seigneur, naissent le Seigneur, 2849,. 2595,
elle l::st inslaurée, non chez ceux 2598,2600,2601,2603,2661, 2863,
qui sont au dedans de l'église, mais 3263.
chez ceux qui sont au dehors, c'est- INSTRUMENTS DE MUSIQUE Eles),
à-dire, chez les gentils, 4747. dont on se servait autrefois dans
INSTINCT. De l'instinct de cer- les églises, appm'lenaient, les uns à
taines bêtes, 7750. Les l.Jê~es sui- la classe des célestes, les autres à
IN IN 471.
la classe des spirituels, 4138. Les par celle qui a été l'essentiel, celle-
instruments de,' musique cOl'res- ci devient l'instrumental, et ainsi
pondent par leurs sons aux affec- de suite, 5948. Si les choses essen-
tions du vrai et du bien, les instru- tielles étaient pour fin, on aurait en
ments à cordes aux affections du abondance lesinstrumentales,5949.
vrai, et les instruments à vent aux L'homme, étant une Corme réci-
affections du bien, 418, 419, 420, piente de la vie du seigneur, est la
H38, 8337, 8802. cause instrumentale, et la vie qui
INSTRUAIENTS DE FER (les), tels procède du Seigneur est la cause
que le ciseau ct la hache, sign. les principale, 6325; celle vie est sen-
choses qui appartiennent à la pro- tie dans l'instrumental comme lui
pre intelligence, et qui façonnent, appartenant, tandis que cependant
8942; ils signifient le scientifique, elle ne lui appartient pas, 6325.
,9011. . INSUFFLATION, Irnufflatio. Mau-
tNsTRUi\l~NTAL (l') et le principal vais génies qui agissent par des in-
en agissant sont un, 10738. li Ya suffiations d'affections dépravées,
les choses essentielles et il y a les 8593.
choses instrumentales, 5948. L'es- INSURGER (e'). Ceux qui s'insU!'-
sentiel, pour qu'il produise un effet gent sign. ceux qui s'opposent, ain-
quelque part, doit avoit' un instru- si les opposés, 8283.
mentai par lequel il agisse, 5948- INTÈGRE. Le juste se réfère au
selon que l'instrumental a été for-- ùien de la charité, et l'intègre au
mé, l'essentiel agit,~5948. Le corps vrai de la charité, 612. L'intègre se
est l'instrumental de son esprit; dit de ceux qui sont dans le vrai, et
l'homme externe est l'instrumental par conséquent du vrai, 3311. Être
de l'homme intel'lle; le scientifique intègre, c'est faire le bien par la
est l'instrumental du vrai, et le vrai conscience du vrai, ainsi par la cha·
est l'instrumental du bien, 5948. rité, car celle-ci fait la conscience,
Les choses instrumentales par les- 199.'l. L'intègre sign. le divin vrai
quelles les forces agissent dans l'au- dans l'effet, ce qui est la vie selon
tre vie sont les vrais ou les faux, les préceptes divins, 9905.
8168. Les choses essentielles seront tNTÉGRITÉ. État d'intégrité, ainsi
pour fin, et non les instrumentales; appelé, 1013. Certain état d'inté-
illustré, 5948; les essentielles pé- grité des très-anciens, 4326. L'in-
rissent en tant que les instrumen- tégrité se dit du bien de la foi,2826,
tales sont pour fin, 5948. L'essen- Celui qui est dans la charité d'a-
tiel n'est pas dans les choses de la près le Seigneur est dans l'intégri-
nature, mais il est seulement dans té, 1013, f. La sainteté et la jus-
le Seigneur, qui est l'Être ou Jého- tice sont le céleste de la foi, l'inté-
vah, et par conséquent toutes les grité et le jugement sont le spi ri-
choses sont des choses instrumen- tl,lel qui en provient, 612, I~
tales, 5948. L'essentiel et l'instru- , INTELLECTUEL (1'), Intellectuale.
mentai sont respectifs, c'est-à-dire Il y a dans l'homme un intellectuel,
qu'une chose est dite l'essentiel, et il ya un volontaire, et les deux
parce qu'elle agit par une autre, sont non-seulement dans son hom-
comme par son instrument ou son me interne, mais aussi dans son
organe; mais quand une autre agit homme externe, 6125. Vinlellec-
472 IN IN
tuel n'est autre chose que le volon­ au sensuel de la'vue chez l'homme,
taire dans une forme, 3619. L'intel­ 511,A. L'intellectuel illustré discer­
lectuel chez l'homme consiste dans ne entre les vrais appllrents et tes
l'intuition des choses d'après ce vrais mêmes, 7233; mais l'in tellec­
qui appartient à l'expérience et à tu el ne peut pas être' illustré, à
la science, puis dans l'intuilion des moins qu'on ne cl'oie que l'an\oul'
causes d'après les effets, et des con­ envers le Seigneur et la charité à
séquences d'après l'enchatnement l'égard du prochain sont les choses
lies causes, 6125; il existe par l'in­ principales et essentielles de J'é­
flux lie la lumière procédant d).] glise, 7233. L'intellectuel n'évoque
ciel, c'est pourquoi chaque homme que ce qui est favorable aux amours
quant à l'intellectuel peut être pel" et aux principes saisis, 9394. L'in­
l'ectionné,6125. L'intellectuel n'est tellectuel ne peut pas se dire des
qu'un sens exquis des intérieurs, faux d'après le mal, mais il se dit
et l'intellectuel supérieur qu'un des nais (l'après le bien, 10675.
sens exquis des choses spirituel­ Chez les très-anc'iens, l'intellec­
les, 1I622. L'intellectuel est donné tuel et le volontaire faisaient un,
à chacun selon l'application, se·, 4328. Chez les spirituels, la partie
Ion la vie et selon le caractère, intellectuelle est séparée de la par­
et ne manque à personne, pourvu tie volontaire, 2256. Dans l'église
qu'on soit d'un mental sain, 6125; spirituelle le vrai et le bien ont
1

il est donné à l'homme, alln qu'il été ensemencés dans la partie in­
puisse êll'e dans le libre et dans le tellectuelle, 895, 927; mais dans la
choix, c'est-à-dire, dans le libre de très-ancienne église, ils étaient en­
choisir le bien ou le mal, 6125. semencés dans la partie volontaire,
C'est l'intellectuel de l'homl1le qui 927.'Chez les antédJluviens, le bien
reçoit le spirituel, en sorte qu'il est volontaire a èté entièrement perdu;
le récipient du vrai et du bien spi­ aujourd'hui chez les Chrétiens, le
ritue'ls, 6125. I:intellectuel est le bien intellectuel commence à péril',
sujet récipient du divin vrai, 9930. 2124. Il est montré ce qui en est
I.'intellectuel est le récipient de la du volontaire et de l'intellectuel, et
foi; illustré, 7503. L'intellectuel que chez les spirituels un nouveau
transporte les choses qui appar­ volontaire est fOI'mé pal' le Seigneur
tiennent à la lumière du ciel dans dans l'intellectuel, 4328, 4493. Le
celles qui appartiennent à la lueur nouveau volontaire du bien a été im·
de la nature, 6125. Toutes les cho­ pla~té dans la partie ,intellectuelle
ses de l'intellectuel procèdent de chez l'homme spirituel; cité, 9596.
son volontaire, 3619, 9942. L'intel­ Lorsque çà et là, dans la PlIrole, il
lectuel dans le commun est le vi­ s'agit de l'église spirituelle, il s'a·
suel de l'homme in terne, il voit git aussi de son intellectuel, parce
par III lumière du ciel, laquelle pro­ que l'homme de l'église spirituelle
cède du Seigneur, et tout ce qu'il est régénéré quant à la pal'tie in­
voit est spirituel et céleste, 5114, tellectuelle, 5113. I:intellectl1el de
L'intellectuel est forme par les 'l'église, lequel est I~phralm, consis­
vrais, 9744, 10076, 10298, 10536, te Il saisir par la perception prove­
10675. L'intèlIectuel, qui voit pat nadt de l'illustration ce que c'est
la lumière du ciel, donne la viè que le vrai et le bien œapl'ès'Ia Pa­
lN IN 473
l'ole; illUStl'é, 6222, 5354, Dans Les intellectuels peuvenl être com­
l'homn1e régénéré spirituel, l'in­ parés aux formes qui varient conti­
tellectuel est séparé du volontaire, nuellement, et les volontaires ame
et dans l'in tellectuel es t la con­ harmonies qui résulLent de la varia­
science, 863, 875, 89.p, 897, 1023, tiOll, 5147. Marche de la régénéra­
1043, 1044. L'intellectuel, le ra­ tion de l'homme pal' les intellec­
Liollnel et le scientifique sont dis­ tuels, 1555. Les intellectuels oules
Lincts entre eux, ainsi le vrai inte'l­ spirituels vont au-devant des scien­
lectuel est disLinct du vrai ration­ tifiques et se les adaptent, 1495.
nel, 1904. L'intellectuel va sans La partie gauche du cerveau cor­
cesse au devant des connaissances, respond aux rationnels ou aux in­
afin que le raLionnel existe,. 1901. tellectuels, et la partie droite aux
L'intellectueLest comme privé d'en­ alTilclions ou aux volontaires, 3884.
fants, si le rationnel n'existe pas, INTELL1GENr.E. DilTérenr.e entre
1'901. Le rationnel premièrement la sagesse, l'intelligence, la science
conçu méprise le vrai intellectuel, et l'œuvre, 10331. Par la sagesse
parce qu'il ne le saisit pas ;1/lontré 'sont entendues les choses qui ap­
par des exemples, 1912, 1936, 2654. partiennent à la volonté dans l'hom­
Les sensuels extél'ieurs ouvrent pre­ me interne; par l'intelligence, cel­
mièrement le chemin vers les sen­ les qui appartiennent il l'entende­
suels i,ntérieurs, et ensuite vers les ment aussi dans l'homme interne;
in tellectuels, parce que les in tellec­ pal' la scierice, celles qui appartien­
tuels s'ëlèvent des sensuels pal' un nent à l'entendement, et" par suite
mode d'extraction, 5580. Le royau­ au langage dans l'homme exlerne;
me céleste correspond au volon­ et pm'l'œuvl'e, celles qui appartien­
taire, et le royaume spirituel COI'­ nent à la volonté et par suite à l'ef­
respond à l'intellectuel, 9835. La fet dans l'homme externe, 10331.
vue chez l'homme dépend de l'in­ Non-seulement la sagesse, mais
tellectuel; il en est autrement chez aussi l'intelligence et la science,
les aninlaux, 4407. appartiennent à la vie, et non à la
Des trois degrés d'intellectuels, doctrine sans la vie, 10331. Chez
et de l'inUux selon ces degres,657, ceux qui sont dans le bien de l'a­
658. Le degré le pl us bas est le mour envers le Seigneur, la sages­
scientifique, le degré moyen est le se, l'intelligence, la science et l'œu­
rationnel, et le degré suprême est vre se suivent en ordre de l'intime
l'intellectuel, 657; ces trois degrés au dernier; la sagesse y est l'int.i­
sont tellement distincts entre eux, me, car c'est vouloir bien d'après
qu'ils ne se confondent jamais; l'amour; l'intelligence vient en se­
maïs l'homme l'ignore, et cela, pav cond, car c'est comprendre bien
le moLif qu'il place la vie seulement d'après vouloil' bien; ces deux ap­
dans le sensuel et dans le scientifi­ partiennent à l'homme interne; la
que, et comme il s'y attache, il ile science. est savoir bien, et l'œuvre
peut pas même savoir que son ra­ est faÎl'e bien; ces deux appartien­
tionnel est distinct de son scientifi­ nent à l'homme externe, 10331. He­
que; à plus forte raison ignpre-t-i1 cevoir du Seigneur le bien, et pal'
que son intellectuel est distinct de suite vouloir le bien, c'est la sages­
l'un et de l'autre, 657; voil' INFL'UX. sei et recevoir du seigneur le \'l'ai,
474 IN IN
et pal' suite croire le vrai, c'est l'in­ le e"st par des lumières, lIlI20.
telligence, 5070. Par'l'intelligence L'intelligence des anges consiste à
et la sagesse il n'est point entendu ne rien allribuer à la nalure, mais il
la facullé de penser et de raisonner allribuer loul, en général et en par­
SUI' une chose quelconque, car celle ticulier, au divin du seigneur, par
facullé existe chez les méchanls conséquent li la vie, et non il aucu·
comme c.hez les bons, mais il est ne chose morle, 3l18:!. Toute intel­
enlendu la faculté de voir el de ligence vienl du seigneur, 109, H2,
percevoir les vrais el les biens qui 12t, 12!l. Il n'y a que les vrais qui
appartiennent 11 la foi et il la chari­ fassent l'inlelligence, lI8SlI. Corn·
té, et ceux qui appartiennent à l'a­ ment !lès l'enfance nalt et croit
mour envers le Seigneur; celle fa­ l'intelligence chez l'homme, 9103.
cullé n'existe que chez ceux qui L'homme monte à l'intelligence par
sont dans l'illustralion pal' le sei­ les degrés des scientifiques selon
gneur, 10201; voir ILLUSTRATION. cet ordl'e : Scienlifiques de l'état
L'inlelligence consiste il savoir et il civil, scientifiques de la vie mora­
comprendre les vrais divins, et en­ le, scien linques de la vie spiriluel­
suile il y avoit' foi; et la sagesse le, 593l1, L'inlelligence doit être
consisle il les vouloir el il les aimel', acquise pal' la Parole, qui est le di·
el par suite à y conformer sa vie, vin vrai, et non par les scienlill­
09l13. D'après les scienlifiques qui ques prove~nt de l'inlellectuel
sont nés de choses qu'il avait vues p.'opre, 6125, f. Les choses qui
et entendues dans le monde, par viennent de la propre inlelligence
conséquent de choses qui élaient n'ont aucune vie en elles-mêmes;
entrées par les sensuels, l'homme mais celles qui viennent de la Pa­
il l'intelligence et la sagesse, et d'a­ role ont la vie, 89lJ1; illustré,
près celles-ci la vie civite, morale 89l1l1. Autrefois les connaissances
et spiriluelle, 511ft. L'inlelligence des intérieurs constituaient chez
n'est pas la sagesse, mais elle con· les hommes au dedans de l'église
duit à la sagesse, 1555. tout ce qui appal'tient à l'intelli­
L'intelligence n'est autl'e chose gence, lI3lJ1. Au premiel' seuil de
qu'une éminente modificalion de la l'inlelligence et de la sagesse Ile
lumière célesle qui procède du sei~ viennent pas ceux qui sont sur le
gneur, lIlIill. La lumière du ciel et doute en toutes choses, et discu­
la lumière du monde constituent, tent pour savoir si telle chose est
au moyen de l'influx de la vie, tou­ ou n'est pas, 3833, la sagesse et
te l'inlelligence de l'homme, 3337. l'intelligence sont dans l'amoul'
Comm('nt apparaltl'inlelligenced'a­ même; et tel est l'amour, telles
près le propre, et comment appa­ sont la sagesse et l'intelligence,
l'nit l'inlelligence d'après le divin; 2500. Autant l'homme vit selon
montré, lIlI19. L'intelligence du l'ordre, aulant il a d'intelligence
vrai et la sagesse du bien, qui et de sagesse, 2592. Pendant leur
procèdent du Seigneur, apparais­ vie dans le monde, les hommes qui
sent comme lumière devant les sont dans l'amoul' envers le sei­
yeux des anges, lIlIi3, lI526, lI531. gneur, et dans la charilé à l'égard
Dans l'autre vie, l'inlelligence de du prochain, ont chez eux et en
chacun est manifeslée telle qu'el­ eult une intelligence et une sagesse
IN IN 475
angéliques, màis cachées dans les maison, et le Sl.'igneUl· le matlre de
intimes de leut' mémoire intérieure, la maison, 1795.
2494, 2500. L'intelligence et la INTENTION (l'), ou la fin, est la
sagesse augmentent immensément vie même de l'hoinme, 6571; par la
dans "autre vie chez ceux qui ont vie il est eatendula vie, non pas telle
vécu dans le monde la vie de la qu'elle apparaH dans le langage et
charité, 19li1, 5859. daus les œuvres, mais telle qu'elle
INTELLIGENT. Dans la Parole, le est dans le langage et dans les œu­
sage est celui qui fait les vrais d'a­ vres; cal' la vie du langage vien t
près l'amour, et l'intelligent celui de la pensée, et la vie des œuvres
qui" les l'ail d'après la foi, 10331. vient de la volonté, et toutes deux
L'intelligent sign. le vrai, 5287, viennent de l'intention ou de la fin,
5310. fare intelligent et sage, ce 5128. Voir FIN.
n'est pas comprendre et goliter INTERCÉDER. Comment il faut en­
beaucoup de choses qui sont du tendl'e que le Seigneur intercède
monde, mais c'est comprendre et pour l'homme, 2250, 8573, 8705.
vouloir les choses qui sont du ciel, INTERcEssEun. Voir MÉDIATEUR.
9803. Quels sont les intelligents INTERCESSION. Voir MÉDIATION.
du monde, et quels sont les intelli­ Ce que c'est que la médiation el
gents du ciel, 8705, f. Les intelli­ l'intercession; illust7'é, 8705. t'in­
gents du monde croient peu et ap­ tercession du Seigneur auprès du
pliquent leurs sciences Il confir­ Père est la miséricorde, laquelle
mer que tou tes choses appartien­ est dans le divin vrai qui procède
nent il la nature, 8513; ceux qui du Seigneur; illustré, 8573. Le
admeltent un interne, n'en ont seigneur dans l'état d'humiliation
cependant qu'une idée nulle, ou a intercédé; mais dans l'état de
qu'one idée insensée, 8513. L'in­ glorification il a compassion, ainsi
terne a été fermé chez un plus la miséricol'de est l'intercession,
grand ,.nombre d'intelligents que 2250. L'idée sur la médiation el
de simples; pourquoi? 10492. Les l'intercession est chez les simples
intelligents,- Dan. XII. 3,-sign. comme celle d'un fils qui supplie
ceux qui sont dans le bien et le son père; illustré, 8705. La Olé·
\'l'ai de la foi, 9263, 9278; ces in­ diation et l'intercessiOOsont ex.er­
telligents sign. ceux qui sont dans cées par le Seigneur auprès de lui­
le vl'ai et enseignent les vrais, Ulême; s'il est dit la médiation el
9192. Voir INTELLIGEN<a:, SAGE. l'intercession du Fils auprès du Pè­
INTElIPKRANCE (1') est une Ides re, c'est parce qu'on a l'idée l!e
origines des maladies, parce qu'elle l'humain, et qu'on n'à pas l'idée
détruit les intérieurs de l'homole, du -divin sans celle de t'tlUiriain,
et quand les intérieurs ont été dé­ 8705., Par il n'est pas besoin d'in­
truits, les extérieUl's souffrent et tercession, on doit entendre que,
entralnent l'homme dans la malll­ dans les tentations, il ne faut pas
cire, et ainsi Il la mort, 5712. meUre loute sa confiance dans la
IN'l'ENDANT DE LA MAISON, P7'Q­ prière, mais qu'il faut aussi com­
cumtor domus,- Gen. XV. 2. ­ battl:e comme pal' soi-même; illus­
C'est l'église externe, parce que t7-é, 8179. L'intercession du Sei­
l'église intel'ne est elle-même la gneur pour le genre humain est si­
476 IN IN >"

gnifiée par l'inlercession d'Abranam sisler sans les extérieurs, 5U4,


pour Sodome el Gomorrhe, 2140, 5il16, 10099. Les intérieurs exis­
214t. tent dans les ex térieurs, et ils y
INTÉRIEUR. Voi1' EXTÉRIEUR. Ce exJstent dans cet ordre, que l'inti­
que c'est que l'homme interne, me est au milieu, et ainsi du reste,
l'homme inlérieur et l'homme ex­ 6451. Les intérieurs en ordre suc­
terne, 1015. L'homme intérieur est cessif influent dans les extérieUl's
l'homme rationnel, et il tient le mi­ jusque dans l'extrême ou le der­
lieu entre l'homme interne et l'hom­ nier, et là ils existent et subsistent
me externe, 1702, 1707. L'inté­ ensemble, 634, 6239, 6465, 9215,
rieur est distinct de l'extérieur, et 9216. Les intérieurs existent .el
lellement distinct, qu'ils peuvent subsistent en ordre simultané dans
être séparés, 5707. Dans l'homme le dernier, 5897, 6451, 8603,
exteme, il y a un eitérieur et un 10099; voil' ORDRE. Tous les inté­
inlérieur; pareillemenl dans j'hom­ rieurs sont contenus dans un en­
me interne, 10256. L'intérieur peut chalnement à partir du premier par
percevoir el voir ce qui se passe le dernier, 9828. Les intériems
dans l'extérieur, mais non vice saAt absolument ,distincts des exté­
vel'sâ, 1914,1953. L'intérieur chez rieurs, et tellement même que les
l'homme ne peut se manifester exlérieurs peuvent être séparés, et
avant que l'extérieur ail été éloi­ les intérieurs persislel' toujours
gné, 7046.• Dans l'intérieur, il y a dans leur vie, 10099. Ln commu-'
des milliers de choses qui apparais­ nication des inlérieurs avec les ex~
sent comme une seule dans l'exté­ térieurs se fail d'une manière ad­
rieur, 5707. Le naturel intérieur mirabte; illustré, 8603. Les inté­
esl ce qui reçoit du rationnel les rieurs se terminent et se reposent
idées du vrai el du bien, et les serre dans les extérieurs, et ont avec eux
pour l'usage, 5133. Dans la Parole, une connexion; illustré, 9216. La
le supérieur est l'intérieur, et l'in­ perfection croit du côlé des inté­
férieur est l'extérieur, 3084; l'in­ rieurs; illustré, 9666. Les exté­
térieur est exprimé par le supé­ rieurs 'doivent servir les intérieurs,
rieul', ainsi pm le haut, 2148. et ils ont été formés pour cela; il­
Les inlérieurs sont les choses qui lustré, 5967. Les' choses qui dans
produisent les extérieul's, 994, 995. la suite naissent de l'interne sont
Les intérieurs sont absolument dis­ davantage intérieures, 6239. Les
tincts des extérieurs, 10099. Les extérieurs doivent être soumis aux
intérieurs sont plus parfaits que intérieurs, ou les sensuels et les na­
les extérieurs, parce qu'ils sont turels au rationnel; illustré, 5128.
plus rapprochés du divin, 5146, Les intérieurs sont envahis par le
5147. Les intérieurs ont été créés faux, quand les extérieurs le sont,
selon l'image du ciel, el les exté­ 7675; comment, 76i15. Si l'inllux
rieurs selon l'image du monde, du Seigneur en pénétrant vers les
9278, Lesintérieurs peuvent influer extérieurs est rejeté, les intérieurs
dans les extérieurs, et non vice sont feFmés, 6564. Plus les inté­
versâ, 3219, 5119, 5259, 5427, rieurs sont profanes, plus le culte
5428, 5477, 6322, 9109, 9110. Les externe est profane, 1182. Les inté­
intérieurs peuvent exister et subo­ lieurs,quand on meurt, se manil'es­
IN IN 477
tent tels qu'ils ont été au dedans, l'homme sont une actuelle élévation
4314, f. des inlérieurs par le Beigneur, 7816,
Les inlérieurs de l'homme, qui 10330. Autant l'homme est élevé
appartiennent à son mental, sont des externes vers les intérieurs,
formés d'après l'usage et pour l'u­ autant il vient dans la lumière, par
sage, quand l'homme grandil, 1964, conséquent dans l'intelligence, et
6815,9297. J.es in"térieursde l'hom­ c'est là être liré hors des sensuels,
me sont dans la lumière du ciel, el comme disaient les anciens, 6183,
les extérieurs dans la lumière du 6313. L'élévation hors de l'externe
monde, 3438, 10199, 10223. A .vers les intérieurs est comme l'élé­
moins que les intt'rieurs n'aienl été valion hors du brouillard dans la
disposés pal' le Seigneur à l'image lumière, 4598. La progression vers
du ciel, il n'y a aucune conjonction les inlérieurs apparall manifeste­
avec le ciel, 10731. Quand l'hom­ ment dans l'autre vie, 4598. Quand
me est élevé vers les intérieurs, il les intérieurs se regardenl mutuel­
vient dans une lumière plus douce, lement et voient le semblable, ils
et celle élévation au-dessus des se con:joignent, 10554, L'homme
sensuels a été connue des anciens, qui est régénéré est conslamment
6313. Les intérieurs et les exté­ conduit vers les intérieurs, ainsi
rieurs de l'homme ne sont point intérieuremenl dans le ciel, 66lJ5.
conlinus, n)ais ils sont dislincls se­ Le bien est dans les intérieurs et
lon les degrés, et chaque degré a le vrai dans les extérieurs; illustré,
sa limile, 3691, 4145, 5U4, 6326, 7910; et la conjonction du bien el
6465, 8603, 10099. Dans ~haque du vrai est dans les intérieurs,
degré, les in lérieurs son l termi­ 7910. Lorsque l'infllilx du vrai et
nés, et pal' la terminaison ils sont du bien procédant du Seigneur
séparés du .degl'é inférieur, ainsi n'est pas reçu pal' le naturel, les
depuis l'intime jusqu'à l'extime, 1 intérieurs sont fermés~ et enfin jus­
5145. Les intérieurs ont élé dis­ qu'au sensuel, 6564. Celui qui vil
tingués selon les degrés par déri­ selon l'ordre divin esl conduil pal'
vations, 631.0. Celui qui ne per­ le Seigneur au moyen du bien, el
ç,oit pas les distinctions des inlé­ les intérieurs lui ont été ouverls
rieurs et des extérieurs de l'hom­ par 'le seigneur, mais ils onl été
me selon les degrés, el qui ne fermés pour celui qui ne vit pas
comprend pas quels sont les de­ selon l'ordre divin, 8513. Les inté­
grés, ne peul pas saisir l'inlerne et rieurs ne peuvent pas êlre fermés
l'externe de l'homme, 5146, 6465, chez les nalions de illême que chez
10099, 10181. Chez l'homme qui les chrétiens; pourquoi 7 9256. Ce­
est dans l'amour et dans la charité, lui qui est dans les sensuels, et qui
les intérieurs qui appartiennent au est occupé de choses mondaines,
mental sont élevés en actnalité vel's ne saisil en aucune manière les in­
Je Seigneur; autrement, ils regar­ tériems, 6839. Les intérieurs mê­
deraient en bas, 6952,6954,10330. lUes de l'homme sont affectés seu­
Les intérieurs de l'homme se tour­ lement par les vrais de la foi et
nent même l'éellement où se tourne par le bien de l'amour envers le
l'amour, 7818, 10702. L'influx ct Seigneur d'après le seigneur, aitlsi
l'illuslration procédant du ciel chez par les divins, 10069. L'alfeclion
-i78 IN IN
de savoir les intérieurs, affection bien, est l'intermédiaire entl'e le
qui étail chez les anciens, est nulle bien céleste et le vrai spirituel,
aujourd'hui; et si celle affection ll592, f. Quand les biens ct les
est nulle aujourd'hui, c'est à cause vrais intermédiaires ont servi ~ in·
de l'affection extérieure, 52211. Les troduire l'homme dans des biens et
intérieurs de la Parole ont été dé­ des vrais réels, ils SOllt ensuite
voilés par le Seigneur dans plu­ abandonnés, et les réels les rem·
sieurs endroits, mais seulement placent, 3665, 3686, 3690, 3974,
pOUl' les sages, 2520. Dans le sens ft063, 1l067, MM, 9382. .
de la lellre, les intérieurs sont INTERNE. Voir EXTERNE. L'in­
exprimes par les extérieurs qui terne est contenu dans l'externe et
corresponden t, 5000. Les inté­ fait un avec Ini pal' influx; illustré
rieurs des mots du langage de pal' des exemples, i6i, i62, 99ft,
l'homme til'ent beaucoup de choses 995, i873, 92i6. L'interne doit
de la correspondance avec le très­ êlre dans l'cxterne pour qu'il exis­
grand homme; pourquoi? 116211. te; et ainsi les externes ont la qua·
Plus la perception est in~érieu­ lité pal' l'interne, 9922. L'interne
l'l.', plus elle est claire, 5920. Tout ne peut pas, avoir communicalion
bien, pour (lu'i1 soit le bien, doit avec l'exlerne, à moins qu'il n'y ait
avoir c.n soi le bien intérieur,99i2, un médium, MU. L'interne agit
9922. Les vrais intérieurs sont ceux dans l'externe; les deux sont dis­
qui ont été implantés dans la vie, tincts et néanmoins conjoin ts, i999.
et non ceux qui sont seulement Dans le monde, l'externe seul se
dans la mémoire, iOi99. Les vrais montre et non l'interne; mais dans
intérieurs dans la mémoire seule­ l'autre vie, l'interne se manifeste,
ment sont des vrais extérieurs, puisque l'homme vil quant il l'es·
i0199. pl'it,i0720. Par l'in terne, où tout est
INTÉRIEUREMENT. Par intérieure­ pacifique, leSeigneur gou\'erne l'ex·
meut il est entendu ce qui, chez le terne, où les choses sont en désor­
Seigneur, a été uni à Jéhovah, i926. dre et confuses; illllst1'é' d'après
Ceux qui sont régénérés sont sans l'expérience, 5396. L'externe vil
cesse conduits plus intérieurement pal' l'interne, mais l'interne se re­
dans le ciel, ainsi plus près vers vêt de choses pal' lesquelles, dans
le Seigneur, 66115. cetle sphère inférieure, il puisse
INTER~lÉDlAII\E. Sont appelées produire les effets, 6275, 62811; il­
intermédiaires les choses qui sont lustré, 6299. Dans l'interne, il ya
elltre celles d'un degré antél'jeur des milliers de milliers de choses
et celles d'un degré postérieur, qui dans l'extel'De apparaissent
dans une VlIe de conjonction, 87U. comme un seul commun, 5707.
Il y a des intermédiaires dans les C'est l'interne qui est représenté,
cieux pour l'influx et pour la COm­ et c'est l'externe qui représente,
munication, 8787, 8802. Ce qui est 11292. L'externe n'influe pas dans
intermédiaire doit tirer quelque l'interne, mais l'interne influe dans
chose de l'lin et de J'autre côté, l'externe; illustre d'après l'expé­
autrement il ne peut servir comme rience, 6322. Le saint influe de
intermédiaire, ft585. Le spirituel j'interne dans l'cxterne chez ceux
du céleste de l'église, ou le vrai du qui onl la Parole POlir sainte et re·
IN IN 479
çoivent saintement la cène, et il fait lernes, el s'y repose ni comme sur
la conjonction même Il leur insu, leurs appuis, 9959. L'homme doil
6789. De l'interne qui est dans tou­ êlre dans les internes, U75; pour­
tes el dans chacune des choses pro­ quoi? lIli64. Êlre dans les internes;
cédant du divin, 8868, 8870. L'in­ ce que c·esL, lili66. Ce que c'esl
terne esl ouverl par les tentations, qu'êlre dans les externes seuls, el
1.0685. L'inLerne élève par degrés ce que c'est qU'être dans les inter­
le naturel Il soi, 6239. sans la co 1'­ nes; illustre, lili59. ce ql1e c'esl
respondance, l'interne apparall Il que voir par les externes les inter­
l'externe comme étranger et dur, nes, 1.806, 1.807. Les inlernes vivi­
5622,5623, 55ft. Quand l'homme fient le culte, if 75. Les internes
pense bien, il pense par l'inlerne; de l'homme n'ont pas la vie en
cl quand il pense mal, il pense par eux, mais ils sonl les formes réci­
l'externe, 9706. Aulanl l'homme pientes de la vic du SeigneUl', 1.999.
pense d'après l'amour céleste, au­ Ceux qui sonl seulemenl dans les
lant c'esl par l'interne; el autanl il vrais externes vacillenl comme des
pense d'après l'amour de soi el du hommes débiles, et son 1 porlés
monde, auLant c'esl par l'externe, Il tout venl; mais ceux qui sonl
9705; aulanl il pense el veut d'a­ en même temps dans les vrais in­
près le ciel ou le seigneur, autant ternes sonl fermes; illustre,3820.
c'est par l'interne; et aulant il De ceux qui ne s'inquiètent pas des
pense el veut d'après soi elle mon­ internes; d'après l'expùicnce,
de, autant c'est par l'externe: dans 6966. Ceux qui sonl dans l'externe
le premiercas, autant s'ouvre l'hom­ sans l'inteme ne supportent pas les
me interne, dans le second cas, au­ inter;Iles; illustre, 10694, 1.0701.,
tanl il se ferme el auLanL s'ouvre et montre, 1.0707. Les internes des
l'homme exlel'lle, 9707. L'iuLerne méchants sont souillés, quoique
est fermé par les maux eL par les l'externe apparaisse autrement,
faux provenant de l'amour de soi et 7066. Les internes de la vic sonl
du monde; el comment; illustre, 1 ouverts après la morl, 63:16, 51.28,
1.06112. Quels sont ceux chez qui 6695. Dans l'au Ire vie, les externes'
l'interne, qui regarde le ciel, a été sont enlevés, el l'homme esl mis
fermé, lili59, 9709, :10282, 1.0284, dans ses inlernes, 8870, f.; alors
1.0629,1.0672,1.0692,1.0602,1.0683. on voit c1airemenl quels sonl ses
Au tant l'interne qui est spirituel est internes, 1.806, 1.807. Les inlernes
ouvert, auLanL sonL multipliés les on 1 été fermés chez les Juifs; pour­
vrais et les biens; et au tan L l'in­ quoi? 1.0692. Les inlemes ont éLé
teme qui esl spiriluel est fermé, fermés chez les Chrétiens qui sa­
autanL les vrais et les biens s'éva­ vent les vrais de la foi d'après la
nouissent, 6099. Tous ceux chez Parole, el ne vivent pas selon ces
qui l'in Lerne spirituel esl fermé vrais, el chez les inlelligenls plus
sont dans l'enfer, 91.28, 1.0683, que chez les simples, 10692.
1.0489. Cesll'interne qui sauve ou Intel'ne de ['homme. Voir Ho!(­
qui damne, et non l'externe séparé ME. 11 Y a chez l'homme un inlerne
d'avec l'interne, 633.'J. el un externe; son interne est pour
Inlemes. Voir EXTERNE, Les le ciel, et son externe pour le 01011­
internes se terminenl dans les ex- de, 10396, 1.0505. Chez J'homme,
480 IN IN
l'interne est ce qui est appelé âme, 10136. Il n'est pas perçu dans Je
et l'externe ce qui est appelé corps, monde ce qui se passe dans l'hom­
10592; cet interne ne peut pas me interne; mais il est perçu ce qui
mourir, 10591. Le ciel chez l'hom­ se passe dans l'homme exlerne,
me est dans son interne, et pal' 10236, 10240. Il Ya influx du Sei­
suite dans son exleme, 10719. gneur il travers l'homme interne
L'interne est le ciel de l'homme, et dans J'homme externe, 1960, 5119,
l'externe en est le monde, 10672. Dans l'homme externe, il y a des
L'interne de l'homme est ce qui choses qui sont en concordance et
fait que l'homme est homme, et ce des choses qui sont en discordance
qui le distingue des animaux bru­ avec l'homme inteme,. 1563, 1568.
tes, 1999. L'interne de l'homme est Ce que r.'est'que l'homme spirituel
dans la lumière du ciel, et son ex­ et l'homme naturel, ou, ce qui re­
teme est dans la lumière du monde, vient au même, l'homme interne et
8918. L'interne de l'homme vient l'homme externe, c'est a savoir que
du père, l'exteme vient de la mère, l'homme spirituel ou interne a la
2005. L'interne produit l'externe, sagesse par la lumière du ciel, et
996, 995; e~ l'interne alors se revêt l'homme naturel ou externe pal' la
de choses par lesquelles il puisse lumière du monde, 3167. L'homme
vivre dans l'externe, 1175, 6275. interne est dans le monde spirituel,
lnterne (l'/tomme). Dans l'hom­ ct l'homme exlerne dans Je monde
me il y a un homme interne, un naturel, 6055. L'homme interne est
homme intérieur ou rationnel qui un ciel dans la fOl'me la plus petite,
tient le milieu, et un homme ex~ 6057.
terne qui est naturel, 1889, 1960, L'homme interne et l'homme ex­
2181, 2183. L'homme interne ap­ terne sont absolument distincts, et
partient au Seigneur, 1596; il ap­ l'homme interne vit après la sépa­
partient au seigneur chez l'hom­ ration d'avec l'externe, 5883. Le
me, et l'homme rationnel appar­ seigneur conjoint l'homme inlerne
lient quasi il l'homme, 1906, 1999. ou spirituel à l'homme. externe ou
L'homme se sépare de cet interne, naturel, quand il le régénère, 1&77,
mais il y il dissentiment et non dis­ 1904, 1999. L'amour envers le Sei­
jonction, 1999; illustré, 2018. Ce gneur et la charité à l'égard du pro­
que c'est que l'homme interne, chain conjoignent l'homme externe
l'homme intérieur et l'homme ex­ à l'homme interne, 159[1. L'homme
terne; l'homme interne n'est point inteme, quand l'homme est régé­
la pensée, mais les célestes et les néré, reçoit les vrais avant l'hom­
spirituels forment l'homme interne, me externe, et pal' suite existe le
les rationnels l'homme intérieur ou combat des tentations, 3321. Si
moyen, et les sensuels d'après les .l'homme interne n'a. pas été con­
corporels l'homme externe, 978. joint à l'homme externe, il n'y a
L'homme interne a été formé à l'i­ aucune fructilJcalion; illustré,
mage du ciel, et l'I1omme exter~e à 3987. L'amour de soi disjoint
l'image du monde, 9706, 10156. l'homme externe d'avec l'homme
L'hQmme interne est dans la lumiè­ inleme, et l'amour mUluelles con­
re du ciel, et l'homme externe dans joint, 1594. J;homme, avant qu'il
la lUmière du monde; illustré,. existe homme intérne, doit être
IN, INI <illt
homme externe; pourquoi 1, 5906. est l'homme de lléglise exter.ne,
Il n'y a pas conjonclion du ciel avec 1098. Lorsque l'interne cesse, l'é·
l'homme externe sans l'homme in­ glise cesse, 6787. L'église est dans
terne,9380. L'homme externe doit l'interne, et non dans l'externe sans
être entièrement soumis à l'homme l'interne, 10698. L'église externe
interne, et être sans le libre prove­ n'est,rien, si elle n'est pas interne,
nant du propre; illustré, 5786. 1795. Les internes de l'église, que
L'homme externe est remis dans le Seigneur a enseignés, ont été
l'ordre par l'homme. interne, en connus des anciens, et le Seigneur
tant qu'il lui est subordonné, 9708. a aboli les externes représentatifs,.
On croit que l'homme interne est. 6904.• Inlerne de la Parole, de l'é­
celui qui pense et qui veut, et glise et du culte, 101160, 10682,
l'homme exlerne celui qui parle et 1,0683. Ceux qui sont dans l'inter­
qui fait, 9702; mais autre·ment se ne de la parole, de l'église el du
passe la chose, à savoir, autrement culte, aiment à faire le vrai pour le
quand ils sont conjoints, el aulre­ vrai, et aussi ceux qui sont dans
Dlenl quand ils sont séparés, 9703. 1 l'externe dans lequel il y a l'inter­
L'homme interne pense, et il pense ne, mais avec différence iceux
dans t'homme exlerne, 3679; voir qui sont dans l'externe sans l'in­
PENSÉE. De l'homme inlerne in­ terne font le vrai pour eux-mêmes
fluent dans l'homme exteme des !et pour le lucre, 10683. L'hom­
choses innombrables qui s'y pré­ 'me interne chez l'homme est d'a­
sentent comme un seul commun, .près lui-même dans le sens inter­
3829. L'homme inlerne a été ou­ ne de la Parole, 10h00. Lorsque
vert chez ceux qui sont dans la foi l'homme exlerne saisit la Parole se·
et l'amour envers le Seigneur, mais Ion la lettre, l'homme inlerne la.
il a élé fermé en dessus et ou­ saisit selon le sens interne, quoique
vel'l en dessous, ainsi vers· l'enfer, l'homme n'en sache rien lant qu'il
chez ceux qui sont dans le mal, vit dans le corps, 6280. Culte in­
9128. Quels sont ceux chez qui terne et cl1lLe externe; ce que c'est,
l'homme interne a été fermé, et et quels ils sont; 1083. Le culle ex­
quels sont ceux chez qui il a été terne sans le culte interne est un
ouvert; 9709. L'homme interne a culte nul, 109h. D'après quelles
élé ouvert chez celui qui est dans choses on peut savoh"que l'inlerne
l'ordre divin, mais il est fermé chez est dans le culte, 1102, f., 1151,
celui qui n'est pas dans l'ordre di· 1153. L'interne est dans lQ culLe de
vin, 8513. Les maux et les faux du ceux qui sonl de l'église exlerne,
mal ferment l'homme inlerne, et s'ils sont dans la charité, 111'00. Ce
font que l'homme est seulement que c'est que faire du cuILe interne
dans les externes, 1587, 10692. un culLe e"terne, 1:175. Le culte in­
Inte1'ne de l'église. Voir EXTEn­ tel'ne est nul pour ceux qui ne
NE DE L'ÉGLISE. L'inteme de l'égli­ croienl point à la vie éternelle,
se est la charité à "égard du pro­ 1200. Voil' CULTE.
chain dans le vouloir, et par le vou­ INTERPRÉTA TlON. Les choses pl'in­
loir dans le faire, el par suite la foi cipales pour l'interprétation sont
da'ns le percevoir, 6899, f. Quel est celles qui conduise~t principale­
l'homme de l'église inlerne, et quel ment à interpréler la Parole, el
I. 51.
- ~ ...............

482 IN IN

ainsi à comprendre les doctrinaux ne, dénoie la connaissance d'après


de l'amour envers Dieu et de la la perceplion, 6250. Voir 2693,
charité à l'égard du prochain, qui li358, 5168, 5597,6132.
sont tirés de la P~role, li966. Les INTERROGER. C'est rechercher,
choses principales, pour l'interpré­ 3385 j et c'est percevoir la pensée
tation sont celles qui appartiennent d'un ault'e, 5597, 5800. Pourquoi
à la Parole quant au sens interne, les hommes sont interrogés pal' le
508li. Les confirmations du faux, SeigneUl', quand cependan t il con­
pal' les interprétations d'après le nall toules choses, 1931, 26!l3; el
sens de la leUre de la Parole, sont montré, 6132. Inlerrogel' Jéhovah,
Ioules des apparences par lesquel­ quand il s'agi! du Seigneur, c'est
les Jes simples ont coulume d'êlre l'élat de communication, 3291. In­
sédui ls, el par lesquelles le faux est terrogel' Jéhovah, c'est être instruit
présenlé comme vrai et le vrai com­ sm' les vrais et les biens de J'église
me faux, li768, li769, li783, li790, et du Cil ILe, 105li8. Inlerroger le
10liOO, 10M2, 10li06. Seigneur, c'est consulLer la Parole,
INTERPRÉTATION DE SONGE, In­ cal' dans la Parole le Seigneur est
tcrpretatio somnii. C'esl ce qui présent, 105li8.
doit survenir; ainsi, ce qui doit ar­ INTERRo~rPRE. Les représentatifs
l'ivel' d'après ce qui est prévu, 5093, dans la Parole sont de telle sorte,
5105,5107, 51lil, 5235. qu'ils sont continus, quoiqu'ils
INTERPRÈTE, Interpretes. Au semblent intel'rompus par la mort
lieu de l'humus, les in terprèles de ceux qui onlreprésenté, 3256.
(traducteurs de la Bible) disent la INTERRUPTION. Le lexte interne
terre; pourquoi? 10570. Au lieu de de la Parole est tellement conlinu,
l'aromatique, ils disent l'onguent; que le plus pl'til mot ne pourrait
pourquoi? 1026li. L'inlerprèle en­ pas même êlre omis sans qu'il yeùt
Ire deux personnes sign. que les interruption de la série, 7!l33, f.
nais sonl saisis par ceux qui sont INTERVALLE. Dans la Parole, on
dans le bien aulrement que par ne doil pas faire de différence enlre
ceux qui ne sont pas dans le bien, les plus petits intervalles de temps
c'est-il-dire que ceux-là les saisis­ et les plus grands, li82. Le monde
sent spiriluellement et ceux-ci na­ des esprits forme un intervalle (in­
turellement, 5l178. tCTstitium) qui distingue le ciel
INTERPRÉTER. C'est savoil' ce qui d'avec l'enfer, 5852.
arrivera, 5225, 51lil; c'est prédh'e, INTESTINS. De la correspondance
Si68. des intestins avec le très-grand
INTERROGATION. Ce qui, dans le homme, 5392 à 53!l5. Qui sont
sens de la letlre, esl exprimé par ceux qui constituent dans le très­
une inlerrogation et a un rappol't, grand homme la province des in­
délerminé à des personnes, lombe testins, 5392. Duns la région des
dans le sens inlerne clans une idée . intestins sont çeux qui sont_tians la
non déterminée il qui que ce soit, lerreJes inférieljrs, 5392. Ceux éjüi
3776. Les interrogations, clans le sont dans le colon elle rectum sont
,sens de la lettre, sont la reconnais­ près des enfers qu'on nomme ex­
sance dans le ~ens suprême, li358. crémentitiels, 5392. Ce qui a lieu
L'inlerrogalion, dallS le sens inler­ quand ceux qui conslituent l'intes­
IN IN 483

tin colon infestent ceux qui sont dlatement du bien, et agit conjoin­
dans la province du péritoine, 5379; tement avec le bien dans les infé·
où sont et quels sont ceux-là, 5393. rieul's, 10258. L'intime du seigneur
Qui sont ceux qui, après avoir été était le divin même, 5041,6716.
vexés dons l'e8.tomac, sont portés INTRODUCTION. Les biens et les
dans les inteslins, 5174. Les intes­ vrais non réels servent à l'intro­
tins sign. les derniers et leSiïïfi. duction des biens et des vrais réels,
mes~ 10030; illustré, 10049. Pour­ et ensuite ceux qui ont précédé sont
quoi, duns les sacrifices, les intes· abandonnés,3665,3690,3974,3982,
lins devaient êlre lavés, 10049. 3986, 4145. Introduction dans le
INTIME, lntimum. L'intime est bien par le vrai, 3330, 5826, 6256.
loul'dans toutes les choses des in­ Introduction dans le bien ct le vrai
férieurs à lui, 3562. L'intime dans par les affections, 2878. Première
les snccessifs se place au milieu ou introduction dans le bien, 5645. In­
au cenlre dans les simultanés, troduction des vrais réels, 3470.
5897. tes choses qui sont les meil· L'introduction des vrais doit avoir
leUl'es et les plus pures, ainsi celles lieu par J'affection qui appartient il
qui sont plus parfaites que toules l'amour réel, 5893. Introduction
les autres, sont dans l'intime, 9666. des vrais de la foi au moyen des
L'intime de la vie de l'homme vient amours de soi ct du monde, 5270,
de l'amour céleste, 6135. L'intime 5280. Quatre genres d'introduction
de l'homme est son homme interne, des esprits dans les gyres, 5182;
d'après lequel il est homme, et par voir GYRES.
lequel il est distingué des animaux INTRODUIRE. L'homme spirituel
Li'utes qui n'ont pas un tel intime, est introduit pal' les scientifique.s
1.940. C'esll'intime de l'homme qui dans les vrais, et par les vrais dans
est appelé volonte de l'homme, le bien, 3122, 6431. L'homme cé­
10336. La fin est l'intime de l'hom­ leste est introduit dans l'amoul' en­
me; cal' elle est l'àme de toutes les vers le Seigneur par la charilé il
choses qui sont en lui, :1 0272. L'in­ l'égard du prochain, 3122.
lime de l'homme vient du père, et INTUITION, Intuitio, Il y a chez
il influe ct opère continuellement l'homme une intuition supérieure,
dans l'externe qui vient de la mère, par Jaquelle il peut voir si telle
5041, 6716. L'intime de l'homine chose est un vrai ou n'est pas un
est tel, qu'il peut pon-seulement vrai, 4946, Quand les choses qui
recevoir le di\'in, mais aussi se obscurcissent et détournent ont élé
l'approprier pal' la reconnaissauce écartées, l'intuition devient plus
et l'affeclion, 5114. Pal' l'intime de claire, et il yaî"nÏÎux, 5391, f. L'in­
l'homme, le seigneur influe avec Je tuition intérieure-èSt distincte, l'in­
bien, et il y conjoint le vrai, 2879. tuition inférieure est perplexe ; qui
C'est dans l'intime de l'homme que so-.;t ceux-qti( sont dans l'intuition
doit êlre la racine du bien et du intérieure, et qui sont ceux qui
vrai, 2879. Le bien influe du Sei­ sont dans l'intuition inférieure,
gneur par l'intime de l'homme, et 6865. Ceux qui ne sont point dans
de là jusqu'aux extérieurs pal' des l'affection de la charité ne son 1que
degrés comme ceux d'une échelle, dans une vue extcrn-e, ou dans une
5t1l7. Le vrai inti(ne procède immé· intuition inférieure, d'après laquelle
484 !Ni 10
aucun, homme ne peut regarqer les vie, 9013; Leur châtÏll'1enl, ~60,
supérieurs, les supérieurs Lui aPDa­ INVOLONTAIRE. Les choses qui
raissant comme des lénèbres, 4783. appartiennent au cœur et au cer­
Quand Pintuition qui vient de l'in­ velet sont appelées involontaires,
t~rie~l;lr est délruite, Q~ 1)6 vO,il plus et celles qui appartiennent aux
rien par la lumière du, ciel, mais 1 pompons et au cerveau sont appe­

on voit par la lumière du monde; lées volonlaires, 9670. Chez l'hom­


exemple, 4760. Les vrais du sens, , me, les volonlaires détournent con­
de la lettre ùe la Parole, déposés 'linuellement de l'ordre, mais les
daQs Iii mémoire naturelle de involontaires ramènent conlinuel­
l'homme, y forment comme, Un lement à l'ordre; illustré, 9683.
champ pour l'intuition de l'homm'e ! L'involoptaire chez l'homme est
interne, dans lequel influe la lu­ dans son volontaire, dans chacune
mièl'e provenant du ciei;- 9'035, des choses qu'il pense, e~ par suile
9051. Les choses qul $Ollr~ àj,{ef-,~6r, ,dans chacune des choses qu'il fail,
ment sous l'inluilion sont dans le 1 3603. L'involonlaire chez l'homme
milieu, et Celles qui ne sont pas di· : est double; l'un est son héréditaire
rectement sous l'intuition sont s,ur qui Itli vient du père el de la mère,
les côtés; de là, celles qui sont dans l'autre influe du Seigneur par le
le milieu apparaissent clairement, ciel, 3603. L'involonlaire qui iI1flue
et celles qui sont sur les côtés, obs­ du Seigneur par le ciel se manifes­
curément, 6068. ce n'est que par te dans l'âge adulte chez ceux qui
une intuition intérieure, qui s'opè. sont régénérés, 3603. Comment
re par la foi venanlde la chal'ité, ! l'involontaire se manifestait chez
que le Seigneur se montre présent ceux dont le siècle a élé appelé âge
devant l'homme, 6849. Plus est d'or; comment, chez ceux dont le
ç:rand le nombre des Esprits qui ont siècle a élé appelé âge d'argent; et
i,ntuilion dans un Sujet, plus ce comment, che7. ceux dont le temps
Sujet a de force pour penser el pOUl' a été appelé âge de fer, 4326. Es­
pm'Ier, la force augmenle sélon la prils infernaux qui influent dans la
pluralHé,des inluitions concof(faïl­ sphère sensuelle externe, et même
tes, 5987; voir SUJET. par la partie dorsale où sont les
INVENTER, Excogital'e. Voir involontaires de l'homme, 6312,
hIAGINER. INVOQUER, Invoca7'o. Invoquer
INVENTEUR, Excogitator. Voil' le nom de Jéhovah, c'est une for­
hIAGINATEUR. mule commune de tout culte du
INVIOLABLE. Une loi divine invio­ Seigneur, ltltO, 441; c'est le culte
lable, c'est que l'homme doit être interne, llt55, 1561; c'est le culte
dans le libre, el que le bien et le du Seigneur d'après les biens et les
vrai, ou la chari lé et la foi, doivent vrais de la foi et de l'amour, 10615.
être implantés dans son libre et Invoquer le nom de Dieu, c'est le
nullemenl dans le contraint, 5854. culte, 2724.
[IHlSIBLE. IJa providence agit IOTA. Voir ACCENT. La Parole
d'une manière invisible; pourquoi? est divine quanl au moindre iota,
5508. Ceux qui ont agi perfidement 10633. Elle a été inspirée jusqn'au
en secret dans le monde peuvent moindre iota, 1886, 2763, 46112. Il
se rendre invisibles dans l'autre y a dans chaque iol,a quelque chose
IR 18 481>
de l'affection et de la vie qui rè­ est le mariage divin quant à l'hu­
gnent communément dans le mot, main du seigneur, 2774. Isaac ai­
et qui pénètl'ent ainsi d'une ma­ mail Ésaü sign. que ie divin bien
nière correspondante ses moindres du divin ratiollnel du Seigneur ai­
parties, 1.870. li n'y a pas un seul maille bien du vrai, 3313. Isaac a
iota qui puisse être retranché du dit que Rébecca sa femme était sa
sens littéral de la Parole, sanS in­ sœur; c'est là un arcane; sur cet
terruption de la série du sujet dans arcane, 3386, 3398. Jéhovah Dieu
le sens interne, 7933. de Jischak, c'est le divin humain
IRAD, fils de Chanoch, fils de du Seigneur, 3704. La frayeur de
Ca'in, 3ign. une hérésie 'dérivée de Jischak, c'est le divin humain du
l'hérésie appelée Chanoch, Iliquelle seigneur; d'où vient cela'1 M80.
étail dérivée de la première hérésie ISASCHAR, Isascf!a1'. Dans le sens
appelée Cain, 404. suprême, c'eslle divin bien du· vrai
IRAM, duc ù'Édom, - Gen. et le divin vrai du bien; dans le
XXXVI. 43, - sign. une qualité sens interne, l'amour conjugal cé­
des doctrinanx du bien, 4651.. leste; dans le sens externe, l'amour
IRIDÉ. Ciel iridé, où sont de très­ mutuel, 3957, 6606; et c'est la ré­
beaux arcs-en-ciel, grands et petits, munéralion, 6388.
biga1'l'és par les couleurs les plus ISMAËL. Par Ismaè! est représen­
resplendissartes, 6528. té et signifié le premier ralioDnel
IRRATIONNEL. 'De quelque maniè­ du Seigneu~, avant qu'il ait été fait
re que puisse raisonner celui qui divin, 1893. Ismael, ce que c'est;
considère le bien comme mal et le il signifie le vrai ralionnel; ce vrai
mal comme bien, le vrai comme est décrit, 1949, 1950, 1.951.. Par
faux et le Cau'x comme vrai, H doit Ismael sont aussi signifiés ceux qui
Otre appelé irrationnel, et non pas sont rationnels ou spirituels, 2078,
rationnel,li156. Le faux conjoint au 2691.. Pal' Ismaël est aussi repré­
mal, qui est appelé bien, ferme le senté le royaume spirituel ou J'é­
rationnel et Cait l'homme irration­ glise spirituelle du seigneur, 2699.
nel, 31.08. Ismael, ce sonl les rationnels et
. IRRITER, Exacerbare. Quand il ceux qui sont de l'église spirituelle
s'agit du Seigneur, irriter ou exci­ du Seigneur, 3263. Ismael, chassé
ter la colère, sign. se détourner par de la maison d'Abram quand Isaac
les faux provenant du mal, 9308. eut grandi; ce que cela signifie,
[triter sign. résister, 6620. 191.1.. Tant qu'lsmaël a été avec
ISAAC, Jischak, Isacus. Par Is­ Abraham, il a représenté le pre­
mael est signifié le rationnel pre­ mier rationnel du Seigneur; mais
mièrement conçu chez le Seigneur, lorsqu'il en eut élé séparé, il a re­
et par lsaac le divin rationnel du présenté les spirituels, M89. Par
Seignelll', 1.893, 2066. Isaac sign. les douze fils d'Ismael sont repré­
le rire, c'est-à-dire, ]'alTection du sentées toutes les choses de l'église
vrai,2072. rsaac représente le divin spirituelle principalement chez les
raUonnel du seigneur, 1.890, 201.0, nalions, 3268.
2083,2630,661.2,5998. Isaac sign. ISAIAÉLITES (les) sign. ceux qui
le divin rationnel quant au bien, sont dans le simple bien quant à la
301.2, 31.94, 3210, 61.08, 4667. Il vie, etpal'suite dans le nalurel vrai
486 IS IS

quant à la doctrine, 3263. Les Is­ qui est dans le rationnel, 4286.
maélites sont ceux qui sont dans le Jehudah est le bien de l'amour cé­
simple bien, 4747, 4788,4968. Les leste, et Israël le bien de l'amour
Ismaéliles étaient des idolâtres, spirituel, 3654.
1360. Les fils d'Israël sign. ceilx qui
ISRAËL. Voi1' JACOB. Israël sign. sont dans les extel'Des sans l'inter­
le spirituel, 5414, 5801, 5803, 5806, ne, 10692 j ils sign. les vrais spiri­
5812,5817,5819,5826,5833,5879, tueJs dans le naturel, 6040. Ils sign.
5951,6426,6627,6862,6868,7035, les vrais de l'église dans le naturel,
7062,7198,7201,7215,7223,7956, 6064. Les fils d'Israel sign. ceux
8234, 8805, 9340~ Ce que c'est que qui sont dans le vrai par lequel il y
Jacob et Israël, 3305. Jacob est ap­ a le bien, et dans le vrai qui procè­
pelé tantôt Jacob, tantôt Israël; de du bien, 7957; illustré, 8234.
et Jacob signifie une chose, ct Is­ Les fils d'Israël sign. ceux qui sont
raël une autre, 4286. Dans les pro­ du royaume spirituel, 6862, 6868,
phètes, 10l'sque Israël est nommé, 7035, 7198, 7201, 7215, 722&
c'est pour l'ordinaire l'église spiri­ Les fils d'Israël, dans la terre de
tuelle, ou tout ce qui appartient Il Canaan, ont représenté l'église, et
celle église i si c'est Jacob, c'est les nations qui y étaient ont repré­
l'église externe, 768. Israël sign. le senté les choses infel'Da\es; el c'est
SeigTIeur i montré, 7091. Par Jacob pour cela qu'elles y furent vouées
et Israel, dans le sens suprême, il Il l'extermination, et qu'il fut dé­
est entendu le Seigneur, et dans le fendu de traiter alliance avec elles,
sens respectif le royaume spirituel 61506. Pal' les fils d'Israël a été re­
du Seigneur, et l'église qui est égli­ présentée l'église spirituelle; voir
se d'après la doctrine dù vrai et le les citations, 9~40. Pal' les douze
bien de la vie; par Jacob, ceux qui fils d'Israël sont représentées tou­
sont dans les externes de celle tes les choses de l'église spirituelle,
église; et par Israel, ceux qui sont 4286. Le Dieu d'Israél est le Sei­
dans les internes, 3305. Quand il gneUl' quant au divin humain;
s'agit de la progression du divin monl1'é, 7091. Le saint d'Israël,
du Seigneur vers les intérieurs,· c'est le Seigneur, 3305. La pierre
Jacob est appelé Israël, 4598. Is­ d'Israêl, c'est le Seigneur, 3305.
rnëlreprésentait le seigneur quant Les anciens d'Israël sign. ceux qui
au naturel intérieur, et Jacob sont dans le bien d'après les vrais
quant au naturel extérieur, et ses et dans les vrais d'après le bien,
fils le représentaient quant aux 9404. Le peuple d'Israël est l'église
vrais dans le naturel, 5663. Israël spirituelle quan t au bien dans le­
sign. le divin' céleste - spirituel, quel les vrais de la foi doivent être
4286, 4303. Israël est l'église spiri­ implantés,8805. Le peuple d'Israël
tuelle, 7035. Israël représente l'in­ a représenté le royaume ~pirituel
terne de l'église, et Jacob l'externe, du Seigneur, 3654.
4286, 4570, 5965. Israël est le bien ISRAiL1TE. Voir ISRAËL. J.a na­
spirituel, et Jacob le bien naturel, lion Israélite et .1uive ne pouvait
5973. Israël est l'homme céleste­ pas saisir les intel'Des, 1035.5. La
spirituel qui est dans le naturel, et nation' Israélite n'a pu voir en au­
Joseph l'homme céJeste~pirituel cune manière les internes du cuIle,
IV JA 487
de l'église el de la Parole, parce au culte ou aux rites, H72. Les !ils
qu'elle élail dans les exlernes sé­ d'ivoire,- Amos, VI. 4,- sont les
parés de l'inlerne, 10578. Lorsque voluptés de l'infime du naturel, qui
les Israéliles élaient dans le sainl sont celles des orgueilleux, 6188.
exlerne, leOl's inlérieurs élaient IVRAIE, Zizania. L'ivraie dans
fermés, parce que ces inlérieurs le champ, c'est le faux dans l'égli­
élaienl corrompus et souillés, se, 7571,
10429. La nalion Israélile et Juive IVRE, Ebrius. Voir ENIVRER (s').
n'a point été choisie, mais elle a Être ivre, c'est vouloir d'après les
été reçue pour l'eprésenler l'église, scientifiques scruter les spirituels
à cause de l'opiniâtreté avec la­ et les célesles, 1072. Sont appelés
quelle leurs pères el Moise persis­ ivres ceux qui ne croient que ce
taient à le demander, 4290,4293, qu'ils saisisseut, et qui font en
7051, '1'439, 10430, 10535, 10632. conséquence des recherches pal' les
Les douze tribus ont élé divisées en sensuels sur les mystères de la foi,
deux royaumes, afin que les JUifs 1072. Sont appelés ivres sans vin,
représentassent le royaume célesle - Ésaïe, XXIX. 9,- cepx qui s'in­
du Seigneur, et les Israéliles son quiètent peu de la Parole et (les
royaume spirituel, 8770, 9320, vrais de la foi, et qui ne veulent
VoÏ7" JUIF. par conséquenl rien savoir sur la
ISTHME, Isthmus. Quels sont foi, niant ainsi les principes, 1072.
ceux qui ont relation avec la région Quand ceux qui sont dans le néga­
du cerveau appelée isthme, el avec tif pensent, dans l'autre vie, aux
les nœuds glandulaires, 4051. Quels spirituels, ils deviennenl comme
sont ceux qui onl relation avec ivres, 1072. VOil' IVRESSE.
l'isthme dans le cerveau el avec IVRESSE, Ebrietas. L'ivresse sig.
les ganglions dans le corps, 5189; les folies au sujet des vrais de la
voir G,\NGLIONS. Les esprits qui foi, 1072; elle se dit des vrais adul­
correspondent à l'isthme dans le térés de la foi, 1072. L'ivresse spi­
cerveau parlent d'une manière dif­ rituelle n'est autre chose que la fo­
férente el pensent d'une manière lie produite pal' les ,raisonnements
semblable, 5189. Ils peuvent èlre SUI' les choses qu'on doit crOÎ\'c,
comme un seul, mais ils diffèrenl lorsqu'on ne r:roit que ce qu'on l'on
de langage, 5189. saisit, 5120. Voir IVRE.
ITALIENS. D'ou venaient chez les IVROGNE. Voir ivRE.
Italiens ou Romains leurs connais­
sances SUI' une divinité suprême et
SUI' l'immortalité de l'âme, 8944. J
ITHAMAR, fils d'Allal'on. Éléazar
et Ithamar, les deux plus jeunes JABAL. Par Jabal, père de l'habi­
fils d'AlIal'on, ontl'eprésenté le Sei­ tant de la tente et du troupeau, ­
gneur quanl au divin naturel, 98B, Gen. IV. 20,- est signifiée la doc­
9812. tl'ine sur les choses saintes de l'a­
IVOIRE, Ebw". Les cornes d'ivoi­ Illour et SUI' ,les biens qui en procè­
re el l'ébène,-Ézéch. XXVII. 15, dent, 412. l'al' Jabal ont été repr'é­
- sont, dans le sens interne, les sen tés les célestes de l'église, 333.
biens extérieurs qui appartiennent JABBOCK, passage, ou torrent, ou
1188 lA Ji\.
gué, sign. la prelnièreinsinualion ! 4286. Jacob est le bien externe dàns
du vrai, parce que c'était une des' le naturel du seigneur, et Israél le
\imiles de la terre de canaan, 4,270, bien interne, 4570;
4271., 4301. Jacob a représenté dans le sens
JACHIN, fils de 5chiméon. Les suprême le seigneur quant au na­
fils de 5chiméon signola foi par la turel lan t céleste que spirituel, et
volonté, et ses doctrinaux en géné­ dans le sens interne le royaume du
roi, 6024. seigneur, tel qu'est ce royaume
JACHLÉEL, ,fils de Sébulon. Les dans le premier ou' demier ciel,
fils de Sébulon sign. le mariage cé­ par conséquent aussi tel qu'il est
leste et ses doctrinaux, 6024. dans J'église) 4286. Jacob dans le
JACHZÉEL, fils de Naphthali. Les sens.suprême représente en général
Œs de Naphthali sign. les ten­ le divin naturel du Seigneur; mais
tations dans lesquelles est la vic­ comme, pendant que le Seigneur
toire, et les doctrinaux 'sur elles, glorifiait son naturel, ce naturel a
6024. élé dans le commencement autre
JACOD. Voir ISRAËL. Le Seigneur que dans la progression et à la fin,
est représenté par Abraham, Isaac c'est pour cela que Jacob a repré­
et Jacob, et par Jacob est représen­ senlé divers nalurels, à savoir, dans
té son homme naturel, 1893. Ce qui le commencemenl le naturel du
e'streprésenté par Abraham, Isaac Seigneur'quant au vrai, dans la pro­
et Jacob dans le sens suprême ou gression le naturel du seigneur
dans le Seigneur, et ce qui est re· quant au bien dn vrai, et à la fin
présenté dans le sens représentatif quant au bien j car la glorification
ou chez l'homme, 6098. Jacob d'a­ du Seigneur a procédé du vrai an
bord représente le vrai qui appar· bien du vrai, et enfin au bien;
tenait au bien naturel de l'enfance montni, 4538. Jacob esl la doc­
du Seigneur, ct après que ce vrai trine du vrai naturel; dans le sens
eut été fait divin, il représente le suprême, il est le naturel du Sei­
divin vrai du divin humain du Sei­ gneur quant au vrai; montré,3305.
gneur, 3599. Dans la Parole, quand Jacob est le bien commun, 3829.
Jacob est nommé, il n'est nulle part Jacob est le bien naturel qui s'ap­
entendu Jacob, ni par lui le peuple proche plus près du divin, 4073.
d'Israël, 3305. Tantôt il est dit Ja­ Jacob représente le bien du vrai,
cob, tantôt Israël, c'est à cause du li273. Jacob est le bien du vrai,
sens interne; montré, 5973. Israêl 5506,5533, 5535. Ce bien du \Irai,
sign. le Seigneur quant an vrai na­ signifié par Jacob, est 'Ie vrai par la
turel intérieur, et Jacob le Seignenr volonté dans l'acte, 4337. Jacob·est
quant au vrai naturel extérieur, le bien du vrai, et même avec va­
8305. Comme ce sont les internes riété, en ce qn'il est le bien dans le
qui sont représentés, et les exter­ naturel, parce que l'étal du vrai et
nes qui représentent, c'est pour du bien est autre an commence­
cela que Jacob a été nommé !sl'aél, ment que pendant la progression
4292, 4570. Le Seigneur dans le et à la fin, 3775,4234. Jacob est le
sens suprême est Jacob et Israël naturel vrai, 3509, 3525, 3546. Ja­
4286. Jacob ~st l'externe céleste) cob est le vrai naturel, 6001; par
el Israêll'internecéleste, mont1·t1~ conséquent aussi le naturel qtlant
JA JA 489
au vrai, 6236. Jacob est le vrai dans el l'~mour spir!t:R~Ul'!,nl ,pl,I....!!f.e ,
le commun, 6641. conjoints a,vec le bienDM.\lrel;
Jacoh est l'église, 5536, 5540; montré, 4281. P~r les fils de Jacob
il est l'église juive 'et l'église ex­ est repl'ésen té le seIl_suel Ll!Q.Oll. 1
terne des nations, 422. Jacob est Combien ont été méchants les fils J
l'église ancienne, M39, 4680; il est de Jacol,l..",.Ea16J Les fi~ de-Jiph,
l',église ancienne externe, 4514; il ~u ~s_ frère~È~~seph, soE.L!:.é­
est spécialement l'église quant au glise qui se détoul'lle de la ch.arité
vrai, 4520. Il est la religion juive vers 1a toi, et enfin vers la-fàTsé· \
d'après l'ancienne église, 4700, parée, 4665, 4671,4679, 4680, \
4701. Il est l'église ancienne, et 4-69.0. Par Joseph et Benjamin es
aussi la primilive église chrétien­ représenté l'inteme de l'église,
ne, 4700. mais les dix autres frères repré­
Jacob a adoré d'autres dieux, sentent l'externe, 5469, 5548. Les
principalement le Dieu Schaddaï, dix fils de Jacob sont les vrais ùe
3667. Par Jischak est représenté l'église dans le naturel, 5403, 5lsi9,
le rationnel, et pal' Jacob le natu­ 5427, 54'58, 5512. Les dix fils de
rel, 4009. Quand Jischak iJénit Ja­ Jacob sont le naturel, 5880, 5882.
cob, c'est Ésaü qu'il ~ntendait bé­ Des fils de Jacob, en ce qu'ils ont
nir, 3576. Jacob est le bien du vl'ai représenté les vrais et les biens de
du naturel, après qu'il eut enlevé l'église; voir TRmus. Les fils de
le' droit d"alnesse et la bénédiction Jacob sont les choses aliénées d'a­
d'Esaü, 3659. Le droit d'alnesse et Vec le vrai, 6557,6521. A quel poLot \
la bénédiction que Jacob enleva à était portée la cruauté des descen­
~saü enveloppent que sa postérilé dants de Jacob(505!~ Les fils de
succèderail dans la promesse de la Jacob ont été amenés dans la terre
terre"de Canaan, et qu'elle repré­ de Canaan, parce que dans celle
s(>llterait les divins celêStes et spi­ terre tous les lieux, dès les temps
rituels, maisfrauduleusement,3660, très-anciens, étaient devenus re­
Ésaü et Jacob, après que le naturel présentatifs, 1585, 3686, 4lsls7,
du Seigneur eut été glorifié, repré­ 5136,6516.
sentent le divin naturel quant au Le Dieu de Jacob est le Seigneur;
bien etau vrai, 3576. Jaoob a re­ montré, 3305. Le Puissant de Ja­
présenté le bien du vrai, et Esaü cob, c'est le divin hllmain d!!...:'iei­
le bien d'où provient le vrai, 3669, gne\!.r, 6425. Il est fait mention du
3677. Jacob n'était point un servi­ m au sujet de Jacob, et Jacob ap­
tem' chez Laban, 3974, 411.3. Jacob, parait couché dans un lit; pour­
après qu'il fut enlré dans la leITe quoi? 6463. Voil'LIT.
de Canaan, "eprésente le vrai au­ JACQUES, fils de Zébédée. PieITe,
quel doil être conjoint le bien, Jacques et Jean représentent la foi,
4234. Jacob descendant en Égypte la charité et le bien de la charité,
signifiait que le vrai naturel seraH - Préf. du Ch. XVIII. de la Ge­
initié dans les scientifiques de l'é­ nèse. - Quelle fausse idée Jacques
glise; il est parlé de ces scientifi­ et Jean avaient du royaume du Sei­
ques, 6004. gneur., 10582.
JacoQ.~~Ae§cendants ont ité JAËL!\~r, fils d'.Ésaù etd'Oholiba­
tels, que ~I!!lz eux l'am.Jjur cél~s.!el mah,- Gen. XXXVI. 5, 14,1.8,­
490 JA JA

sign. un état des dérivations d'a­ du vrai, et jaloux se dit du bien j


près le mariage du bien et du vrai, mais respectivement 'à ceux qui ne
4M3, 4646, 4647. reçoivent pas le divin Vl'ai du divin
JAËSER sign. les faux dont sont bien, c'est le faux et le mal, 8875.
imprégnés ceux qui sont signifiés Jéhovah ou le Seigneur est nOlllmé
par Moab, 2468. Voi1' MOAB. jaloux, parce que dès qu'un autre
JAR est dérivé de Jéhovah; Jého­ 'est adoré, tout vrai et tout bien se
vak est l'l~tre, et Jah est l'Exister relirent, 10646. Jéhovah est prin­
d'après l'Être, 8267. Jah, c'est le cipalement appelé jaloux quand est
divin vrai procédant du divin hu­ cOl'fompu ce qui doit régner uni­
main du Seigneur, 8267. « Mon versellement chez l'homme de l'é­
cantique, c'est Jah, » - Exod. XV. glise, 8875.
2, - sign. que tout ce qui awar­ JAMBE, CI'US. Les jambes, lors­
lient à la foi, et par suite à la gloi­ que par elles sont aussi entendus
re, vient du divin vrai qui procède les pieds, sign. les extérieUl's qui
du Seigneur, 8267. li ExalLer Dieu appartiennent à l'homme naturel,
par Jah son nom,» - Ps. LXVII. 10050. Lorsqu'il s'agit de lu statue
5,- c'est par le divin vrai, 8267. de Nébuchadnessar, les jambes
Dans IIallélll-jah, Jah est le Sei­ sign. le vrai de la foi dans l'homme
gneur quant au divin vrai, 8267. externe ou naturel, 10050. La tête
Le lrône de Jah, c'est le royaume sur les jambes et sur le milieu,
spirituel du Seigneur, 8625. c'est depuis l'inlime jusqu'à l'ex­
JARZA, nom de ville. C'est un trême j illustré, 7859. Les janlbes
des genres de faux qui se rencon­ de l'homme, - l's. CXLVII. 10,
trent chez ceux qui sont nommés - sign.la propre puissance de faire
Moab,2468. le bien, 2826.
JAILLIR, Scaturi1'e. Tout mal JMIIN, fils de Schiméon. Dts ftls
jaillit ou découle du mal intérieu­ de Schiméoll sign. la foi pal' la vo­
rement, c'est-Il-dire, de l'inlention lonté et ses doctrinaux en général,
ou de la fin du mal; mais ce qui ne G024.
jaillit ou ne découle pas de l'inten­ JAPHET. Les trois fils de Noach,
tion apparaît parfois comme mal, sortis de l'arche, sign. les trois
ct cependant n'est pas le mal, si la genres d'hommes qui ont constitué
fin ou l'intention n'est pas mauvai­ l'église ancienne, 1061. Ceux qui
se, 4839. ont été externes, et qui ont peu
JALOUSIE, Zelus. La jalousie ou porté leurs pensées SUI' l'homme
le zèle de Jéhovah, dans le sens interne, mais qui ont cependant
réel, est l'amour et la miséricorde j pratiqué les œuvres de la charité
et, dans le sens opposé, c'est la co­ et observé religieusement les rites
lère et la vastation, 8875. La jalou­ de l'église, ont .été appelés Japhet,
sie de Jéhovah ou du Seigneur est :1062. Japhet sign. l'église externe
appelée colère, parce que la misé­ qui correspond Il l'église inteme,
ricorde apparaît ainsi aux mé­ BOO; et lé culle exteme dans le­
chants, 8873. 'quel, il y a Je culte interne, 1062,
JALOUX, Zelotes. Dieu jaloux, :1140, 1141.; il est décrit, :1:150. Ja·
c'est, dans le sens réel, le divin phet, dans le sens inteme, ne si­
vrai du divin bien, car Dieu se dit gnifie autre chose que le culle ex­
JA JA 491.
terne d'une église quelconque, dans avaient un culte saint dans des
lequel est le culle in terne, 1222. jardins et dans des bocages; mais
Schem et Japhet (lrenan t un vête­ quand les bocages furent adorés,
ment pour couvrir la nudité de leur ce culle t'ut défendu; montré, 2722,
père, sign. que ceux qu'ils repré­ 11552.
senlent dans l'église interprètent JARDIN D'I~DEN. Pal' Icjardin
en bicn les erreurs et les chutes d'Éden sont signifiées toutes les
causées par les raisonnements, et choses qui sont chez l'homme céles­
les excusent, 1082 à 1088; voir, en te, 122. Le jardin est l'intelligence,
outre, 9960. Japhet est l'homme et Éden l'amou/', 100. Le fleuve
de l'église ex terne, et Schem l'hom­ du jardin d'Éden est la sagesse,
me de l'église in terne; différence 108, 109. Dans le sens suprêmc,
entre ces deux hommes, 1098. Les le jardin en Êden, c'est le Sei­
fils de Japhet, ou les nations et gncur lui-même; ùans le scns inti­
peuples ainsi nommés, vécurent me, c'est le royaume du Seigncur
entre eux ,ç]ans la charité mutuelle, et le ciel dans lequel l'homme est
dans l'amitié, dans la civilité ct placé lorsqu'il est devenu célesle;
dans la simplicité, et signifient son état consiste alors il êtrc avcc
ceux qui curent un culle cxtel'lle les anges dans le ciel et commc
correspondant à l'interne, 11111, l'nn d'eux; cal' l'homme a été créé
1150. de manière que, pendant sa vie SUl'
JARDIN, H01'lus. Le jardin et lc la tene, il soit en même temps dans
pal'üdis sign., d'après la correspon­ le ciel, 99. L'homme régénéré quan t
dance, l'intelligence et la sagesse, au bien est appclé Êden, et quant
100, 108; expérience, 3220. Le aux vrais, jardin de Jéhovah, 5376.
jal'din sign. l'entendement du vrai, Iltre chassé du jardin d'ltden, c'est
305. Le jardin sign. l'homme, 108. être privé de loute inlelligencc du
L'homme est comme un jardin, vrai, 307.
lorsque chez lui la charité et la foi JARDINS PARADISIAQUES. Com­
ont été conjointes, 7626. Est appe­ bien sont magnifiques dans l'aulrc
lé jardin tout ce qui e~t bien et vie les jardins paradisiaques, H22,
vrai, avec différence selon l'homme 1622, 4528, 4529. Ils sont dans le
qui le cultive, 225. Dans la Parole, premier ciel, et à l'entrée mêmc
il est dit jardin de Jéhovah, quand qui conduit vers les intérieurs de
le rationnel de l'homme est céleste, ce ciel, 4528.
c'esl-A-dire, d'originc céleste, com­ JARED, fils de Mahalalel, sign. la
me il était chez la très-ancienne sixième église très-ancienne, !163,
église, et il est dit jardin de Dieu, 510, 5i3. On peut voil' quelle a été
quanù le rationnel est spirituel, cellc église d'après l'église Maha­
c'est-il-dire, d'origine spirituelle, laie! qui la précèda, et l'église Cha­
comme il était chez l'ancienne égli­ 110ch qui la suivit, 5il..
se, 1588. Jardins représen tés dans JASPE, Jaspis. La tharschisch, le
l'aulrc vic, 7071,7072. Des jardins schoham et le jaspe, sign. l'amour
sont représentés quand les anges spirituel du vrai dans lequel se tel'­
s'enlretiennent sur les choses qui minent les supérieurs, ou le bien
appartiennent à l'intclligence et il externe du royaumc spirituel, 9872.
la sagesse, 3220. Les anciens Le jaspe, qui est la del'llière de ces
492 JE JE
trois pierres précieuses, sign. les cela qu'il est dit que Jean est cet
vrais de la foi d'après l'amour, 9872. Élie qui devait venir, 35hO. Il a re­
JAUNE, Flavum. Quand le bien présenté le Seigneur quant à la Pa­
se présente visible dans l'autre vie, role, 10528. Jean le Baptiste est la
il apparalt quant il la couleur com­ Parole; son habille/Den t et sa noUr­
me quelque chose d'azur, de jaune riture ont signifié les externes de
etde rouge, 8458. la Parole, 76h3, f. Il est selon 1'01'­
JAVAN, fils de Japhet. C'est une dre du ciel que des esprits soient
des notions qui ont eu un cuIle ex­ envoyés devant les anges qui vien­
terne correspondant il l'interne, nent vers les hommes pOUl' les pré­
11h9. Javan, dans la Parole, sig. tan­ parer, cOlllme Jean le Baptiste de­
tôt le culte externe correspondant vant le seigneur, 8028; voir JUPI­
il l'interne, tantôt le culte opposé, TER. Les choses dites de Jean le
H51, H53, 1155. Les fils de Javan Baptiste sont expliquées, 9372. Il
sign. aussi ceux qui ont eu un cuI­ est aussi expliqué comment Jean le
te externe, mais dérivé de celui qui Baptiste était ~:lie, 9372. Par Il le
était chez la nation appelée Javan, moindre dans le royaume de Dieu
1155. Les fils de Javan se rappor­ est plus grand que lui, ') - Luc,
tent il la classe des célestes, B55. VII. 28, - il est signifié que la Pa­
Pal' Javan sont signifiés ceux qui role dans le sens interne, ou telle
sont dans les connaissances des cé­ qu'elle est dans le ciel, est dans un
lestes, 10258. degré au-dessus de la Parole dans
JAVELOT, Jaculum. Les traits ou le sens externe ou telle qu'~lle est
les javelots sign. les choses qui ap­ dans le monde, et telle que Jean le
partiennent il la doctrine; ainsi, les BapListe l'a enseignée, 9372.
vrais de la doctrine chez ceux qui JÉBUSÉEN, Jebusœus. C'est l'ido­
sont dans les vrais, et les fanx de lâtrique dans lequel il y a quelque
la doctrine chez ceux qui sont dans chose du vrai, 6860, 805h. Les Jé­
les faux, 6h21, 2686, 2709. Voil' buséens et autres nations men lion­
FLÈCHES. tionnées, - Ge,ll. X. 16 à 18,­
JEAN (l'apôtre). Jean a représen­ sign. autant de diverses idolâtries,
té les biens de la charité, 3750. 1205. Ils signifient des l'aux d'après
Pierre, Jacques et Jean représen­ les maux, 1867.
taien t la foi, la charité et le bien JÉGAR-SAH.\DUTHA, monceau po­
de la charité; voir Préf. des Chap. sé par Jacob et par Laban; ce que
XVIII et XXII de la Genèse, et c'est, h195 à M97.
N°' 3750, h738, 63M, f. Jean s'est JEHOSCHUAH. Voir JOSCHUA (Jo­
penché SUI' la poitrine du Seigneur, sué).
parce qu'il représentait et signifiait JÉnovAH. Voir SEIGNEUR, DIEU.
les bonnes reunes ou le bien de la Jéhovah est le divin même, 10h9.
charité, 393h, f., 982lt, 10087. Sont Jéhovah (ou Je Suis qui Suis),
expliquées les paroles du Seigneur c'est l'Être divin et l'Exister divin,
il Pierre et il Jean; au sujet de 6880. Il ne peu l rien êtl'e dit de
Pierre : Il M'aimes-tu 1 Pais mes Jéhovah, sinon qu'II Esl; les nutres
brebis; suis-Moi; etc. Il, 10087. choses qui en sont dites sonl selon
JEAN LE BAPTIS!fE représente la les apparences, 926. Le seigneur
Parole, comme Élie; et c'est pour est Jéhovah, 1736. Le Seigneur a
JE JE 493
été, et est Jéhovah dans une forl;lle fait divin son huma,in, ainsi par la
hUlllaine, ou dans une forme d,'an~ propre puissance, 6716. Le àivin
ge; montré, 9315. Jéhovah estl'Ê­ humain a élé d'élerr.ilé, et avant
tre divin, et Seigneur est l'Exisler que le Seigneur mt né; et il était
divin d'après l'Être, 9297. Jéhovah Jéhovah dana le ciel i et ensuite,
est le seigneur d'éternilé (ab œter­ quand il fut né homme, il devint
no), 3367, 6945. Jéhovah eslle Sei­ l'essence par soi, 3061. Le Sei­
gneur quant A l'une et A l'au Ire gneur est le divin humain qui est
essence, 3938. L'interne du sei­ d'élernité, ou Jéhovah, leI qu'il est
gneur élai! Jéhovah, parce que le dans le ciel; et il a pris l'humain,
Seigneur a élé conçu de Jéhovah, afin que les hommes eussent une
1815. Jéhovah comme Père est le îdée du divin, 5UO. On ne peut
divin bien du divin amour, 9303. par aucune idée saisir Jéhovah ou
Le Seigneur quant à l'intime a été le Père, ni par suite croire en lui,
un avec Jéhovah son Père, auquel ni par conséquent l'aimer; mais on
il a uni l'humain, 2004" 2005, peut le saisir par le divin humain
2018, 2025. L'union du Seigneur du seigneur, 10067. Jéhovah, ou le
avec Jéhovah n'est pas telle qu'une Père, n'a jamais été vu, mais c'est
union en Ire deux, mais c'est une le Seigneur qui a élé vu; montré,
union réelle en un, de telle sorle 10579. Le Seigneur quant au divin
qu'ils sont, non pas deux, mais ab­ humain est entendu par Jéhovah;
solument un, 3737. Jéhovah étail et cela, parce que le divin ne peut
l'âme du Seigneur, 2628. Le Sei­ être approché au tremen,t; illustl'é,
gneur s'est avancé successivement 8864. Jéhovah, ou l'Être infini, n'a
vers l'union avec Jéhovah, 1864. pu apparaHre à l'homme que pal'
Aulant le Seigneur était uni à Jého­ l'humain; ainsi c'esl le Seigneur
vah, aulant il parlait avec Jéhovah qui anciennement a été vu, et
com"1e avec soi-même; aulrement Jéhovah ne peut influer que par
il parIait comme avec un au Ire , l'humaine essence du seigneur,
1746. Dans toules et dans chaque 1676, f., 1990, 2016, 2025. Le
chose du Seigneur, il y avait inli­ seigneur était le Dieu de la très­
mement Jé!'\ovah, 1902. Tout le ancienne église, et il était appe­
trine dans le Seigneur, c'est Jého­ lé Jéhovah, 1343, 6846. Jéhovah
vah, 2156, 2329. L'essenliel exisle, dans l'idée des très-anciens, 6876.
non pas dans la nature des choses, Jéhovah dans l'ancienne église,
mais seulement dans le Seigneul', 6846. Jéhovah vu par les anciens
qui est l'Êlre ou Jéhovah; et, de dans la forme humaine, 6876. Les
plus, Ioules les choses sont inslru­ très-ancieqs et les anciens n'ont
men laIes; illustré, 5948. Le Sei­ pas entendu par Jéhovah un aulre
gneur quant Al'externe est devenu que le Seigneur, et même le Sei­
aussi Jéhovah el la vie, ce qui est gneur quant au divin humain, parce
la glorificalion, 1603. que pal' la pensée et pal' j'alfeclion
Le divin humain du Seigneur est ils n'ont pu être conjoint à un autre
le nom de Jéhovah, c'est-A-d ire, sa que le divin humain, 5663. L'église
qualilé, 2628. Dans le Seigneur, ancienne a reconnu le Seigneur
l'intime de la vie était Jéhovah, et comme divin humain, et ensuile
d'après cet intime, le Seigneur a elle l'a appelé Jéhovah; l'église
494 JE JE
chrétienne ne l'ail pas cela; pOUl' qualilé, dans un feu consumanl,
quelle raison, 4692. Le divin hu­ dans une nuée épaisse, et dans
main du Seigneur d'éteI'Dilé était une fumée comme d'une fournaise,
Jéhovah influant par le ciel, lors­ 1861, 6832, 88111, 8S19, 9434. Le
qu'il prononçait la Pnrole, 6280. Seigneur quant au divin humain,
Jéhovah dans les cieux avant l'avé­ c'esl ce qui est entendu par Jého­
nement du Seigneur, 6000, 6831. vah dans la nuée; et cela, parce
li a plu à Jé110vah de se montrer en que le divin ne peut être approché
actuàlité tel qu'il esl, et tel qu'il par acte; illusl/'é, 8864. Dans le
apparalldans les cieux. comme di­ Sens de la lettre, il est fait une dis­
vin homme; poul'quoi1'5110. Jého­ tinction entre Jéhovah et le Sei­
vah, en traversant les cieux avant gneur, mais ils sont un dans le
l'avènement dn Seigneur, se revê­ sens interne; raison de cela, 30"35.
tait de la forme d'un ange, 6631, Le mot Jéhovah est très-sain l, et
10579. Personne ne peut voir Jého­ n'est employé que là où est l'église;
vah face à face, et vine; pourquoi1 mais il n'en est pas de même du
mOIl/l'é, 1129D. Jéhovah vu, c'est mot Dieu, parce qu'il n'existe pas
l'apparition du divin du Seigneur de nation qui n'ait des dieux, 6211.
dans l'humain, 6945, 6956. Jéhovah n'a élé reconnu par lès
Jéhovah est l'amour, 1735. Jého­ Juifs que comme un autre Dieu,
vah est le divin bien du divin 4208, 4692, 5998. La nation hé­
amour, 7297, 995ll. Jéhovah n'in­ braïqne s'est distinguée des aulres
duit jamais en tentation, aucun mal pal' cela qu'elle appelait son Dieu
ne vient jamais de lui, il ne se met Jéhovah, 1343. Les descendants de
jamais en colère, ni il plus forte Jacob avaient perdlile nom de Jého­
raison en fureur, 4307. Jéhovah esl vah, et Moïse aussi, 1;$l.3. Le nom
le Seigneur dans la Pal'ole, 3035. de Jéhovah était connu des Égyp­
Jéhovah et IJieu dans le ciel, c'est tiens et des Syriens, 7097. Jéhovah
le Seigneur, 6303. :Jéhovah appelé adoré par les patriarches et pal'
Hédempteur, c'est le Seigneur; leursdescendan ts; commen t14208,
montré, 6281. Jéhovah est le Hé­ 5998, 8589. Les descendants de Ja­
dempteur et le Sauveur; montré, cob adoraient Jéhovah seulement
7091. Jéhovah esl le lout dans le quant ail nom, et seulement à cau­
Seigneur; il est son homme inter­ se des miracles, 4692, 3732, f. Les
ne, son homme intérieur, son Juifs fonl consister le culte à nom­
homme extel'ne, et son corps mô­ mer ,Jéhovah letll' Dieu, ce qui. ce­
me, 1729. Le Seigneur a appelé pendant ne fait rien, 1091,. Jéhovah
.Jéhovah son Père; d'ou vienl cela? a été vu par Moïse comme un vieil­
7499. Dans les tentations du Sei­ lard ayant une longue barbe blan­
gneUl', Jéhovah qui était en lui che, 4299; et les Juifs avaient de
semblait comme absent; et cela, en Jéhovah une semblable idée, et
tan t Ciue le Seigneur était dans l'hu­ croyaient qu'il pouvait, plus que
main provenanl de la mère, 1815. Lous les autres dienx, faire des
,Jéhovah ou le Seigneur apparall à nliracles, 11299, 4692,4847,6877.
chacun selon la qUil1ité de chacun, Dans la Pal'ole, il est dit Jéhovah,
8819. Jéhovah sur la montagne de et il esl dit Dieu; pourquoi? 709,
Sinaï a apparu aux Juifs, selon leur 732, 8110, 1096. Il est dit Jéhovah
JE, JE 495
à Cause de l'essence, et Dieu à cau­ Jéhovah Dieu,)) sign. que du Sei­
se de la puissance, 300. Il est dit gneur procèdent tout bien de l'a­
Jéhovah lorsqu'il s'agit du bien, et mour et tout l'l'ai de la foi, 10158.
Dieu lorsqu'il s'agit du vrai, 2586, Il Jéhovah Dieu, Il c'est le trine
2769. Le Seigneur est appelé Jého­ dans le Seigneur, 10617.
vah quand il s'agit de l'amour ou Jéhovah Sébaoth, ou des ar­
du bien, et de l'église céleste; et il mées. Le Seigneur est ainsi nom­
est appelé Dieu, quand il s'agit de mé, parce qu'il combat d'après les
la foi ou du vrai, et de l'ëglise spi­ divins vmis, et seul pour l'homme,
rituelle, 2001. Pal' JéllOvah est si­ 3M8. Dans l'ancien testament, le
gnifié le divin même du Seigneur, Seigneur est le même que Jéhovah
504t. Quand les anciens voulaient Sébaoth et que Jéhovah, et dans le
affirmer qu'une chose était vraie, nouveau testament, il est dit le Sei­
ils disaient : Il Jéhovah a dit, Il gneur au lieu de Jéhovah; montré,
1020, 1037. Il Moi Jéhovah, )) et 2921; ct cela, pour des raisons se­
(l parole de Jéhovah, 1) c'est une crètes; c'est que s'il eût été dit qlle
confirmation irrévocable; montré, le Seigneur était le .JëlJOvah tant de
7192, 7202. Il Devant Jéhovah,)) fois nommé dans l'ancien testament,
c'est procédant du Seigneur; illus­ on ne l'aurait pas admis, parce
tré, 10H6. La face de Jéhovah, qu'on ne l'aurait pas cru, 2921,
c'est aussi le Seigneur; montré, Jéhovalt-Nissi, ou Jéhovah mon
10579. 'lI Jéhovah verra, )) sign. étendard, sign. guerre continuelle
la Providence du Seigneur, 2837, et protection du Seigneur contre
2839. Il Jéhovah règne, )) sign, que ceux qui sont dans le faux du mal
le seigneur est le seul Dieu du ciel intérieur, 862ll.
et de la terre, 8331. Il Jéhovah dit;)) Jéhovah, /tomme de guryl'l'c, si.
voi1' DIRE. Il est dit Il le vivant gnifie que le Seignelll' défend con­
Jéhovah,)) parce qu'il est le seul tre tous les maux et tous les faux
vivant, 290. Le nom de Jéhovah est qui viennent des enfers, 8273.
tout cc par qlloi le Seigneur est Jéhovahjalou.Tsignifieque leSei­
adoré, 311l13; c'est le divin humain gneut' ne soulfre pas qu'un autre
du Seigneur, parce que c'est seule­ que lui soit adoré, parce que de lui
Illent par cet humain que le divin seul procèdent tout vrai et tout bien,
peut être approché et adoré, 6887. pal' lesquels il ya salut, 10646,
Jéhovalt Dieu, c'est le Seignenr; Il était de coutume, chez les an­
il est dit Jéhovau quant au divin ciens, d'ajoulel' quelque mot au
Être ou au divin bien, et Dieu nom de Jéhovah, et de se rappeler
quant au divin Exister, ou au divin ainsi quelque bienfait ou quelque
\'l'ai, 6905. Jéhovah Dien du ciel allribut de Jéhovah, 272ll.
est le Seigneur quant à la divine J~HOVlll, Dans lu Parole, on ren­
essence, et Jéhovah Dieu de la contre très - souveut l'expression
terre est le Seigneur quant !ll'hll­ Seigneur Jéhovih; ct même toutes
maiue essence, 3023. « Nul comme les fois que Jéhovah est dit' Sei­
Jëhovah Dieu, )) c'est qu'il y a un gneur, il est appelé, non pas Sei­
seul Dieu, et qu'il n'en est pas d'an­ gneur Jéhovah, mais seigneur Jého­
tre que lui, 7601; pareillement, vih; et cela arrive principalement
7!.lblt, 75411, 7598, 7636. « Moi, quand il s'agit des tentations, 1793.
496 JE. JE
Seigneur Jéhovih·! sign. ô bon d'après le maI de la vi/l, 11832. Les
Jéhovah! 9167. frères de Jehudah sont les vrais de
JEHODAIJ, dans le sens suprême, l'église célesle, 636t.. r;église cé·
esl le Seigneur el le divin am OUI' lesle élailreprésr:nlée par Jehudah,
du Seigneur; dans le sens inlerne, 1 l'église splriluelle pal' Israèl, el l'é­
la Parote el le royaume célesle du glise exlerne par Jacob, 1097.
Seigneur; el, dans le sens exlerne, JÉMUEL, fils de SchiUléon. Les
la doctrine lirée de la Parole el ap­ fils de Schiméon sign. la foi par la,
parlenant à l'église célesle; mon- voloDlé, ct ses doclrinaux en géné­
CI'é, 3881. Les Juifs sont ainsi ap­ rai, 6024.
pelés du nom de Jehudah, donl ils JÉRACH, fils de Joklan, - Gen.
sont les descendants, 3881. Jehu- 1 X. 26, - sign. un des riles de l'é­
dah et aussi la nalion juive, quand. ; glise appelée Éber, 1245, 12l17.
les Juifs restaienl dans les riles, l' JÉRICHO. Si les lrompettes don~
reprpsenlaienl le royaume célesle . les sepl prêlres sonnèrent devanl
du Seigneur; mais quand ils s'en 1 l'arche, ou devanl, Jéhovah, firent
écarlaienl pOUl' se livrer aux idolâ­ crouler les murs de Jéricho, c'est
tries, ils représentaient les choses parce qu'elles reprësenlaienlle vrai
infel'l1ales el diaboliques; montl'é, divin délruisanl les méchants; les
388'1; voÎ1' aussi CONFESSER, exp,res­ murailles dc Jéricho signifiaienlles
sion d'après laquclle Jehudah a été faux qui défendaienl les maux,8815.
nomm~, 3880. Dans le sens opposé, Sur les eaux de Jéricho, VO,Ù· 9325,
.Tehudah sign. l'amour de soi, 4750. 10300, f.
Pal' les qua,tre fils de Jacob, en 01'­ '1' JÉRUSALEM, Hierosolyma. Dans
dre, Ruben, Schiméon, Lévi el la Parole, Jérusalem sign. l'cglise
Jehudah est rcprésenlée la marche 1 elle-même quanl à la doclrine ou
de la régénéralion ,de l'homme cc­ quanl au cu Ile ; pourquoi? 402,
lesle, el, par les autres jusqu'à Jo­ 1 il65lJ, 9166, Jérusalem, dans le
seph la marche de la, régénération 1 sens large, esl l'église; mais lors­
de l'homme spirilucl, 3921, f. La 1 qu'il esl dit la telTe, qui est l'égli­
lribu de Jehudah élail la première se, el ensuile Jérusalem, Jérusalem
tribu, après que Ruben, Schiméon est la doctrine de l'église, 9166.
el Lévi eurenl élé maudils, 10335. L'église spirlluel1e a commencé à
La tribu de Jehudah est devenue êlre repl'ésenlée pal' Jérusalem, e,t
pire que les autres tribus; montl'é, l'église célesle pal' Sion, lOl'sque
lJ815"Jehudah esl en général la I)a­ David vinl de Chébron à Jérusalem;
lion issue de Jacob, el en parlicu­ l'église était auparavanl représen­
lier la nalion issue de Jehudah, Lée pal' Kirialh-Arba, qui est Ché­
lJ815, 48lJ2. Jehudah, c'est la reli­ brou, 2909. Pal' Sion est signifiée
giosilé de la nation juive, lJ86lJ. l'église chez ceux qui sonl dans le
Jehudah, c'est le bien de l'église, bien de l'amour, el pal' Jérusalem
5603; illustré, 5782, 57911, 5833; Péglise cnez ceux qui sonl dans les
c'est le bien ~e l'cglise exle~ne, vrais d'après ce bien, 10037. Pal'
5583. Jehlldah esl con Ire le bien, les lieux qui sonl aulour de Jérusa­
quel qu'il soil, tJ750. Chez les des­ lem sont signifiés lbS exlérieurs de
cendau~s de Jehudah, il y a eu, le l'église, pal' Jérusalem les inté­
faux du r.nal, ou le faux doctrinal 1 rieurs, et par Sion les inlimes,
JE JE 491
308â; de 111 il est dit monter 11 Jé­ teur, Rédempteur, 'Sau'Ieu,r, ex­
rusalem et descendre de Jémsa­ pressions qui sont tant de fois ap­
lem; mon tel' de J,érusalem à' Sion pliquées au 8eigneUl' dans la Pa­
et descendre de Sion à Jérusalem, role de l'ancien testament, 202,5.
308â. Jérusalem, avant que Sion, y Le Seigneur est appelé Jésus quand
eût été bâtie, signifiait l'église en il s'agit du bien, et Christ quand j,l
général, â592, f. Pourquoi le culLe s'agit du vrai, 9806. Voir JÉsus­
divin fut institué seulement fi Jéru­ CHRIST.
salem, et pourquoi celle ville fut JÉSUS-CHRIST. Ces deux 1Ioms du
considérée comme sainte, et même Seigneur enveloppent le mariage
nommée sainle dans la Parole tant céleste, qui est le mariage du bien
historique que prophétique, :10603. et du vrai, 5502, 8875. Par Jésus
Par la sainte cité, qui est aussi ap­ est signifié le divin bien, et par
pelée la sainte Jérusalem, il n'est Christ le divin vrai, et par l'un et
entendu rien autre chose que le l'autre le mariage divin dans le
royaume du Seigneur dans l'uni­ ciel, ce, qui est le mariage du di­
versel, ou en quelqu'un en parti­ vin bien et du divin vrai, 3004,
culier en qui réside le royaume du 3005, 3009, 3900. Jésus-Christ est
Seigneur, 402. Samarie, c'est l'é­ dans chaque chose de la Parole,
glise qlui est dans l'affection du 5502. Voir SEIGNEUR.
vrai, et Jérusa\.em l'église qui est JETER. Comment il faut entendre
dans l'affection du bien, 3466. ce qui est dit dans III Parole, que
Jérusalem (la Nouvelle). Par la Jéhovah ou le Seigneur jette l'hom­
nouvel,le Jérusalem, descendant du me dans l'enfer, 696, 2447. Lors­
ciel, il est entendu la nouvelle égli­ qu'un homme, d'abord par consen·
se chez les gentils après la destruc­ tement, puis de propos délibéré, et
tion de l'église d'aujour,d'hui qui enfin pal' le plaisir de l'affection, se
est dans notre monde européen, jette dans le mal, l'enfer dans le­
9â07; voi1' aussi 9256. La nouvelle q'uel est ce mal s'ouvre, et ensuite
et sainte Jérusalem sign. la nou­ il y a un influx par cet enfel', 6203.
velle église du Seigneur qui va suc­ Les méchants se jettent eux-mêmes
céder aujourd'hui à l'église chré­ dans la damnation et dans l'enfer,
tien1le, 8988, 9603, 9643. Par la 8282. Ce sont les faux mêmes et les
sai,ute Jérusalem, descendant du maux mêmes, lesquels ,sont jetés
ciel, il est entendu, dans l'Apoca­ dans l'enfer, qui entra,lnent avec
lypse, le royaume spirituel du Sei­ eux ceux auxquels ils sont attachés,
gneur) 53:13. Par la nouvelle Jéru­ 8343.
salem, par le nouveau temple et par JÉTHETH, duc d'Édom, - Cen.
la nouvelle- terre, il est entendu, X,XXVI. 40, - sign. un~ qualité
dans Ézéchiel, le royaume du Sei­ des doctrinaux du bien, 4651,
gneur dans les cieux et dans les JÉTHRO, beau-père de Moïse.
terres, 50M, f. G'est le bien de l'église qui est
JÉSUITES dans l'autre vie; leurs dans le vrai du bien simple, 70:15;
artifices, 8383. voir aussi RÉuEf.. Jéthro est le di­
JÉsus sign. le divin bien, 300â. , vin bien, 8643, 8654.
Le Seigneur a été nommé Jésus, JÉTUR, fils de Jischmaèl, sign.
parce que ce mot signifie Libéra· Il des choses qui appartien1lent ill'é­
1. 32.
498 JE JO

glise spirituel1e, surtout chez les second Age de l'enfance jusqu'à l'A­
nations ou gentils, 3268. ge adulte, 5126, 5135, 5497.
JÉZER, fils de Naphthali. Les fils J&USCH, fils d'Ésau ct d'Oholiba­
de Naphthali sign. les tentations mah,-Gen. XXXVI. 5,14,18,­
dans lesquel1es est la victoire, et sign. un état des dérivations d'a­
les doctrinaux qui les concernent, près le mariage du bien et du vrai,
6024. 4643, 4646, 4647.
JEU, Ludus. I;es jeux et les dan­ JIDLAPH, fils de Milkah et de Na­
ses sign. la réjouissance des inté­ chor, sign. une religiosité, et le
rieurs; illustré, 10416. De la for­ culte qui en provient, 2864.
lune dans les jeux de hasard; com­ JIMNAH, fils d'Ascher. Les fils
menl le coup heureux ou malheu­ d'Ascher sign. la félicité de la vie
reux était représenté devan l des éternelle et le plaisir des affections,
esprits, 6a9a. et leurs doctrinaux, 6024.
JEÛNE, Jejunium. C'esl un deuil JISCHAi (Jessé), père de David. La
à cause de la perte du bien, 4779. racine de JISCHAï,- Ésaie, XI. 10,
Voir JEÙNER. - c'est le Seigneur, 2468,4594, f.
JEÛNER, Jejunare. C'est être JISCHAK. Voir ISAAC.
dans le deuil, 9954. Jeûner, quand JISCHASCHAR, Voir ISCHASCHAR.
le fiancé esl enlevé, - Luc, V. 35, JISC:HBAK, fils d'Abraham et de
- c'est être dans un état de mal­ Kéturah, représenle une des por­
heur, quand le bien n'esl}!lus con­ tions communes ou lots du royau­
joint aux vrais, 9182. L'Ame à jèun me spirituel du. Seigneur dans les
et .avide, - Ésaie, x.'GX. 8, - sign. cieux 'et dans les terres, 3238,
le désir d'apprendre les biens et 3239.
les vrais de la foi, 9050. JISCHVAH, fils d'Ascher. Les fils
JEUNES FILLES, Puellœ. VoÏ/' d'Ascher sion. la félicité de la vie
FILLE (jeune). La jeune fille sign. éternelle et le plaisir des affections,
l'alTection dans laquelle il y a l'in­ et leurs doctrinaux, 6024.
nocence, 3067, 3UO. C'est l'affec­ JISCHVI, fils d'Ascher. Voir ci­
tion du vrai, 3179. Les jeunësfiTIes dessus, JISCIIVAII.
sign. aussi des alTectionsqui ser­ JIsnAR, fils de Kéhath,- Exod.
vent, 3189. Elles signi.fient les sel'­ VI. 18. - C'est une seconde classe
yiçe~, 6731. La jeune·nfle, expriméo des dérivations du bien et du vrai
par un autre mot, est le vrai du qui proviennent des choses appar­
bien de l'église; montré, 6742. tenant à la charité, 7230.
JEUNES HOMlIES, Juvenes. Ce JISRiEL. Dans Hosée,- If. 22,­
sont les intelligenls ou l'intelligen­ Jisréel sign. la nouvelle église,
ce, et par suite les vrais confirmés; 3580.
montré, 7668. Les jeunes hommes JITHRAN, fils de Dischon, fils de
sign. les vrais de la foi, 5037, 7102,
Séir, - Gen. XXXVI. 26. - C'est
7505, 10458~ Ils sign. ceux qui une quatrième classe de vrais, et
sont dans les affections du vrai, une qualité de ces vrais, 4648.
8568. JOAB représente les hypocrites
JEUNESSE, Juvenis œtas. De­ qui par l'use se sont gorgés de
scription de l'état de l'homme dans maux quant aux intérieurs, en ce
sa jeunesse, c'esl-à-dire, depuis le qu'ils ne peuvent pas faire Il·éni
JO JO 499
lence; cal' chez eux les restes mê· nent que, s'ils étaient privés de la
mes du bien et du vrai ont été con­ joie qu'ils tirent de la gloire des
snmés et entièrement perdus, et honneurs et des richesses, il n'y
avec ces restes lout ce qui appar­ aurait plus rien de la joie, et ce·
tient à la vie spirituelle; et comme pendant c'est alors que commence
ils ne peuvent pas faire pénitence, la joie céleste, qui surpasse infini­
la rémission n'est pas possible pour ment toute autre joie, 8037. Après
eux; leur damnation est décrite,­ les tentations dans lesquelles l'hom­
Il Sam. 1lI. 27,29,- dans les pro­ me a vaincu, il y a !lne joie qui a sa
phétiques de David sur Joab, 9014; source dans la conjonction du !Îiën
voi1' aussi, 9828. et du vrai, quoique J'homme ne sa­
JOB, fils de Ischaschar. Les fils che pas que la joie alors tire de là
de Ischaschal' sign. l'amol\l' conju­ son origine, 4572, 6829. La joie di­
gal céleste, et ses doctrinaux, 6024. vine sur la réception du bien et du
JOB, Hiob. Le livre de Job est U:l vrai est infinie, parce que l'amour
livre de l'ancienne église, mais non d'où procède la joie est infini, 8672.
d'entre ceux qui sont appelés la loi Lajoie se dit du bien, e.allégresse
et les prophètes, parce qu'il n'a pas se dit du vrai; montré, 8339, f.La
le sens interne qui traite seulement joie âppartient au èœur, et l'allé­
, du Seigneur et de son royaume, car gresse Il la face; ou, ce qui est 'la
c'est là uniquement ce qui consti· même chose, la joie appaJU~nt Il
tue un livre de la Parole réelle, l'affection céleste ou au bien,et
3540, {., 9942. l'allégresse Il l'affection spirituelle
JOBAn, fils de Joktan,- Gen. X. ou au vrai; ainsi l'allégresse est
29. - C'était un des rites de l'église dans un degré moindre que la joie,
appelée Éber, 1265, 1247. 3U8; illustré et montré, lJ137.
JOBAB, roi d'Édom, sign. le vrai De la joie chez l'homme régénéré,
qui dériva du premier vrai dans le et de la joie chez' J'homme non 'ré­
divin humain du Seigneur, 4650. généré, 977.
JOBEL (le), JobeL A l'entonner Joie céleste. Quelle est la joie
du jobel, on en entendant le son de céleste, et d'où elle vient, 10722,
!a trompette, sign. pour ceux qui 10723, 10724; voi1' CIEL. La plu­
ont la perception commune du bien part ont de la joi~ une idée si com­
céleste; de là vient le nom de jubi­ mune, qu'elle est nulle, 449. La
lé, 8802. Voir JUBILÉ. joie céleste, c'est l'amour mutuel,
JOCREDED, mère d'Aharon et de 537, 549. La joie céleste est dé­
Moise. Il Amram p'rit Jochebed, sa crite, 540, 541, 544, M5. La
tante Il lui, pour femme, Il - Exod. joie céleste surpasse infiniment
VI. 20,-sign. la conjonction du toute autre joie, 8037. La joie dans
bien et du vrai liérivé avec un vrai le ciel est le divin qui influe dans
d'affinité, 7230. le bien~vouloir et le bien-faire en·
JOIE, Gaudium. Voi,' ALLÉGRES­ vërs les au tl'es, et le bonheur qui
SE. Toute joie-du cœur appartient en provient et la béatitude sont au­
il l'amour, et sa qualité est selon la dessus de toute perception, 4721.
qualité de l'amour, 996, 995, 2204. Joies célestes dans le premier ciel,
ceux qui ont pour fin l'amour de seulement en général, comptées au
soi et l'amour du monde s'imagi-:' nombre de 678 par un ange, 457.
5,00 JO JO

Il Ya des degl'és de joie céleste, et rien du vrai, 6723. Le jonc (ulva),


même \1intime de l'un approche à ou les grandes herbes qui poussent
peine de ('extime ou du médium de près d,es fleuves, sign. les scien tHi­
l'autre; quand un esprit.reçoit l'in­ que~ qui appartiennent à l'homme
lime de sa joie, il èst d'ans. ia jôie natu.l'el,5201.
céleste, et il n'en supporterait pas JOSCHSClIAN, fils d'Abraham et
une plus intérieure sans éprouver de Kéturah, représente une des
de la douleur, 543. La joie céleste portions communes 0\1 lo~s du
consiste à aimer le prochain plus royaume spirituel du Seigneur
que soi-même et le seigneur par dans les cieux et dans les terres,
dessus toutes choses, et la félicité 3238, ::1239. Joschschan ct ses fils;
est proportionnée à l'étendue et à ce qu'ils signifient, 3240. '
la qualité de cet amour, 4459. La JoselluA (Josué). Dans le passage
joie céleste est à ceux qui son,t da~:s du Jourdain, Josué représente le Sei­
l'amour et la foi envers le Seigll~uJ' gneu,r lui-même, 901. Josué, c'est
d'après leSeigneurj l'homme qui a le vrai qui combat, 8595. Comme
le ciel en lui vient dans celte joie ministre de Moïse, c'est la Parole 6t
après la mort; en attendant, elle Je représentatif, 9li19. Çl'est le di­
reste cachée dans son in terne, vin vrai examinant et apercevant,
10722. Le ciel et la joie du ciel 1,0454. C'est le divin vrai servant à
ne commencent dans l'homme que la place de Moïse, 10557.
lorsque expire la considération de JOSEPH. Pal' Joseph, d'après les
lui-même dans res usages qu'iIlait, paroles prononcées à sa naissance
551.1. Idées et expériences concer­ par Rachel, est représenté dans le
nant la joie céleste, 545, 546, 549, sens snprême le Seigneur quant au
5662, 6408, 8456. divin spirituel, danS' le sens iutc1'l1e
JOINTURE, Junctura. Il Contre la le royaume spirituel ou le bien de
jointure au-dessus de la ceinture la foi, dans le sens exteroe la sal­
de l'éphod, Il - Exod. XXVIII. 27. valion et aussi la fructification et
- Ce que cela signifie, Q895.' la multiplication, 3969r Par les
JOKTAN, fils d'Elle!', sign. le cul­ quatre premiers enfants de Léah,
te externe de l'église appelée Éller, Ruben, SChjnléon, Lévi et Jehudah,
i242,1244. est représentée la progression de la
JONAS. Les paroles de Jonas,­ régénération de l'homme céleste,
Jon. Il.6, 7,-quand il était dans le et par les sept autres fils de Jacob
ventre d'un grand poisson, sont unll jusqu'à Joseph, la progre'ssion de
description prophétique concernant la régénération de l'homr;ne spiri­
les tentatious du seigneur r.ontre tuel, 3921., f. Joseph et Benjamin
les enfers, 1691. Le fait historique sont j'interne de l'église, et les au­
de Jonas est vrai, mais néanmoins tres fils de Jacob en sont l'externe,
représentatif, comme tout fait his­ 5459. Benjamin est le spirituel du
torique dans la parole, 1709; voir céleste, Joseph est le céleste du spi­
aussi, 1188. rituel, 4592 i l'un et l'autre est in­
JONC, Juncus. C'est ce qui est termédiaire, 4585,4592,4594; voil'
vil, mais néanmoins dérivé du vrai; CÉLESTE. Ceux qui dans le ciel ont
dans le sens opposé, le jonc sign. relation avec le médium unissant
des choses dans lesquelles il n'y a sont appelés célestes-spirituels ct
JO JO 5tH'
spirituels-célestes; les célestes-spi­ spit'ituelIe, dans le sens iolèroe le
rituels sont représentés dans la Pa- )divin spirituel du Seigneur, 1i417.
l'ole par Joseph, .et les spiriluels­ 1Les fils de Joseph, Éphrlilm et Mé­
célestes par Benjamin, 9671. Joseph' nascheh, sont entendus pal' Joseph,
et Benjamin sont les sociétés angé- 6275. La maison de Joseph, ce sont
Iiques qui constituent le médium les célestes du spirituel, 6526.
unissant signifié par le voile devanti 1 JosuÉ. VOil' JOSCHUA.
l'arche, 9671. JOUE (la) sign. l'affection du vrai
Joseph est l'homme céleste-spiri­ ;intérieur, la joue droite l'affection
tuel qui est rationnel d'après le ra­ du vraLd'api'ès le bien; explication
tionpel, mais Israël est l'homme des parolés du Seigneur au sujet du
céleste~spirituel qui est rationnel 1souffiet sur la joue droite et de la
d'après le naturel, 4286. Joseph: tunique, 90f18. Frapper la joue si­
dans le sens exlerne est la fructifi· 1gnifie dans le séns réel détruire le
cation ct la multiplication, 3971. vrai; et, dans le sens opposé, dé­
Joseph est le divin humain spirituel truire le faux, 9048, f. Comment
du Seigneur, 4669. Par Joseph est des sociélés -influent et agissent
spécialement représenté le divin dans les muscles des joues, 363'.,
vrai concernant' le divin humain 4800. Lorsque Aristote était dans
du Seigneur, f1723, 472fl. Joseph le monde, ,il lui apparaissait sou­
est l'homme céleste-spirituel d'a­ venl une femme qui pour ainsi dire
près le rationnel, ou l'homme in­ lui touchait légèrement la joue; ce
terne du Seigneur, 4963. Joseph. que celle apparition signifiait, 4658.
est le céleste du naturel, 5086" JOUER, Ludere. Par jouer il est
5087, 5106. Il est le Seigneur entendu la réjouissance des inté­
quant au céleste du spirituel,5269. rieurs, 101l16.
Ce que c'est que le céleste du spiri-, JOUG, Jugum. Le joug du sei­
tuel, qui est Joseph, 5307, 5331, gneur; lorsque l'homme est sous
5332; voir CÉLESTE. Le céleste du ce joug, il est conduit si douce­
spirituel, qui'est Joseph, est le vrai ment- par les anges, que ce n'est
d'après le divin; illus.tré, 5617. rien, moins qu'un joug, rien moins
Quand Joseph est appelé homme qu'une domination, !l05. Au con­
(vi?'), il est le vrai pal' l'interne, 'ou traire, le joug et la domination des
le vrai spil'ituel, 5584. Les choses mauvais esprits consistent à subju­
qui sont rapportées de Joseph re­ guer l'homme -pour faire qu'il ne
présentent la glorification de l'hu-, soit rien, et qu'eux deviennent tout
main du seigneur, 5688. Joseph est chez lui, 905 .. Le joug SUI' le cou
le bien interne, 5805,5826,5827. sign, la fermeture du mental ct
JI est le céleste interne, 5869, l'interception de l'influx; briser ce
5877. Le naturel sous l'auspice de joug, c'est être délivré de celle fer­
l'interne est représenté par Joseph, meture, et de cette interception,
6145. Il est l'interne, 6177. Joseph 3603. La génisse par laquelle au­
est le céleste interne el le bien de cun travail n'a été fail, et qui n'a
l'interne, et relativement en plus' point tiré sous le joug, - Deutér.
ct en moins /'intel'De par applica­ 'x..XI. 1 à 10, - sign, le bien de
lion aull'i choses qui sont dans le l'homme extel'n~ ou naturel, qui
1

naturel, 6224. Joseph est. l'église D~a pas encore attiré à lui Il!s faux
M2 JO JO

de la foi et les maux de l'amour riva qu'en ce jour-là, 1)' c'est l'état,
par l'esclavage des cupidités, 9262. 3u62. « Encore le jour grand, ))
JOUIR Frui. Les anges et les es­ c'est l'état qui .s'avance, 3785.
prits jouissent de tous leurs sens, (1 S'étaient mullipliés les jours,))

:1628. c'est le changement d'état, u850.


JOUR, Dies. Voir ANNÉE. Le jour « Depuis que j'existe jusqu'à ce
et l'année, dans la Parole, sign. jour, Il c'est continuellement, 6278.
tous les états en général, 23, u87, «( En ce jour-là, )) c'est à éternité,
u88, u93, 893, 6110, 7U30, 8u26, 629B. « Tout ce jour-là et toute
:10605. Le jour est l'état; cité, celle nuit, 1) c'est l'état de la per­
:10656. L'état de la foi est le jour, ception non-obscure et de la per­
l'état de nulle foi est la nuit, 221. cep\.ion obscure, 7680. « Selon ce
Le jour, de même que tous les jour, )) c'est à éternité, 6573. « De
temps, sign. des états, 2788. Les jour en jour,)) c'est avec intensité,
alternatives du régénéré quant aux 5000. « D'un jour en son jour,))
volontaires sont comme l'été et c'est sans cesse, 8u:18; c'est en
l'hiver; quant aux intellectuels, quelque état que ce soit, 7:133,
elles sont comme le jour et la nuit, 7:157, 8u23. «( De jour, )) (inter­
935, 936. Les temps du jour, com­ diu), c'est dans l'état d'illustration,
me le matin, midi, le soir et la 8:106. (1 Au jour de demain, 1) c'est
nuit, correspondent aux illustra­ à éternité, 3998.
tions qui appartiennen t à l'intelli· Les jours de l'antiquité, les jours
gence et à la sagesse dans l'autre d'éternité, c'est le temps très-an­
vie, 8:106. Toutes les ohoses qui cien, :16. Par le jour, dans le pre­
appartiennen t au Seigneur sont mier Chapitre de la Genèse, sont
comparées au jour, parce qu'elles signifiées les périodes de la régéné­
appartiennent à la lumière, 21­ ration de l'homme de la très-an­
Dàns le ciel, il y a les temps du cienne église, 893. Les jol1l's du
jour, comme le matin, midi, le soir siècle, les jours de génération et
suivi du point du jour, sans qu'il y génération, ce sont les temps an­
ait nuit; dans l'enfer, il y a la nuit ciens, u926. Le premier jour, c'est
et les tourments; illustration ~ur le commencement de l'état, 7887,
ce sujet, 6110. Dans l'autre vie, il 7891. Le troisième jour, c'est le
y a des alternatives d'états comme complet, depuis le commencement
dans le monde il y a les alternati­ jusqu'à la fin, uu95. Trois jours,
ves des temps du jour, et cela, afin c'est l'état plein, 77:15. Le sixième
qu'on soit sans cesse perfectionné, jour, c'est la fin de chaque état,
8u26. Les états se succèdent dans 8u2:1, 8U8S. Six jours, c'est l'état
l'autre vie comme les temps de dê combat et de travail, 8506. Le
l'année dans le monde, 92:13. Il en septième jOUl', c'est la fin de l'état,
est des états des anges comme des 7892; c'est l'état saint, 8059; c'est 1
temps du jour; illustré, :10605. la conjonction du bien et du vrai,
(1 Jusqu'à ce jour, jusqu'à au­ 8u90. Le dixième jour, c'est l'éLat
jourd'hui et aujourd'hui,)) c'est· à des intérieurs, 7831. Quarante
perpétuité et à éternité, 2838, uaOu, jours, c'est l'état complet des ten­
6:165. (1 Venir dans les jours, )) c'est tations depuis le commencement
dépouiller l'humain, 3016. « Il al'· jusqu'à la fin, 730, 862, 2272,
JO JU 503
2273, 8098. Le jour de la pâque, sont des initiations, 4255. Le pas-
c'est l'état de la présence du Sei- sage du Jourdain par les fils d'Is-
gneur, 8017. Le jour du jugement, raèl, lorsqu'ils entrèrent dans la
c'est la salvation ou la damnation, terre de canaan, représentait l'ac-
9857, (.Le dernier jour pour cha- cès de l'homme externe auprès de
cun, c'est quand il meurt, et alors l'homme interne, et aussi l'entrée
il y a pou l' lui jugement, 5078, (. de l'homme dans le royaume du
Quand il est dit au singulier un seigneur, :1.58; - sign. l'introduc~
jour, c'est l'état entier qui est si- tion des régénérés dans le royaume
gnifié, par conséquent la fin de du Seigneur, 901. Le Jourdain di-
l'état antérieur 'et le commence- visé en deux, et passé à sec pal'
ment de l'état suivant, 3814, les fils d'Israèl, sign. l'éloignement
9037 j et quand il est ajouté ou des maux et des faux, et l'admis·
deux jours, il est signifié jusqu'au sion de ceux qui sont dans les biens
plein, 9037. Pourquoi, dans l'église et dans les vrais, 4255; même si·
représentative, les jours commen- gnification quand les eaux du Jour-
çaien t par le soir, 5270. dain furent divisées par Êlie, et
JOUR (chaque), Quotidie, C'est quand elles le furen t par ~:lisée,
sans cesse, li perpétuité, li éternité, 4255. L'immersion dans les eaux
2838. du Jourdain signifiait la régénéra-
Jou R (point du), Diluculum. tion, 9088, 10239. La guérison de
C'est le premier de l'église, 6073. la lèpre de Naaman, parce qu'il s'é-
C'est l'élat de l'amour dans l'obs- tait lavé sept fois dans le Jourdain,
CUl', 1.01.34. représentait le baptême qui signifie
JOURDAI:'! (le) sign. les choses l'initiation dans l'église, 4255; c'est
qui sont chez l'homme externe, pour cela qu'on était baptisé dans
:1.585. Il est l'initialion dans les le Jourdain par Jean, 4255.
connaissances du bien el du vrai, , JUBAL. Par Jubal,. père de qui-
parce qu'il est une limite de la· 1
conque touche la harpe et l'orgue,
terre de Canaan, et par conséquent - Gen. IV. 21,- est signifiée la
il signifie les choses qui. son t les doctrine sur les biens et les vrais de
premières et les dernières de l'é- la foi, 417. Par Jubal ont été repré-
glise et du royaume du Seigneur; sentés les spirituels de l'église, 333.
montré, 4255, 6538. Le Jourdain, JUBILÉ, Jubilœum. D'où vient ce
comme première limite de la terre nom, 8802. Dans l'église représen-
de Canaan, sign. les choses par les- tative, il y avait jubilé après sept
quelles est ouverte l'entrée de l'é-. fois sept années j pourquoi? 5265.
glise, 6537, 8940. La plaine autour Par le jubilé était entendue la tran-
du Jourdain sign. l'homme externe quillité de la paix, quand l'homme
quant à tous ses biens et à tous ses a été régénéré, 9274. Par le jubilé
vrais, 1.585. L'orgueil ou l'éléva- était représenté le mariage du bien
tion du Jourdain sign. les choses et du vrai, qui est dans le ciel inti-
qui appartiennent à l'homme exter- me,·8802.
ne, et qui s'insurgent et veulent JUDA, fils de Jacob. Voi1' JEHU-
dominer sur l'homme interne, DAH. ,
1.585. Habiter au passage du Jour- JUDAïSME (le) était seulement On
dain, c'est être dans les choses qui l'eprésentatif de l'église, el non une
504 Jtl JU
église représenlative; il reconnais· qui décident el prononcent d'après
sait l'extern'e el non l'inlerne, 48l1li. la justice el l'équité, 9047. Le juge
JUDAS I!SCARIOTE. Par Judas qui punit) les méchanls afin qu'ils
élail représenlée l'église juive, tel­ se corrigenl, el que les bons ne
le qu'elle était, 4750,4751. Voir soienL pas corrompus et lésés pal'
JUIF. eux, aime le proohain, 3820, 8i20,
JUDÉE, Judœa. La Judée sign. 8i2t. Esprils qui avaient été juges
l'église du Seigneur, 3652, 365lt; dans la vie du .:orps, el avaient été
et même l'église céleste, 2454, ravis dans leur cœur quand ils trou­
636ft. Voir JUIF. vaient un motif, qu'ils croyai~nt
JUGE, Judex. Le seigneur est jusle" de condamner, <le ohâtiel' el
appelé Juge, quand il s'agit du de punir; quelle est leur position
vrai, et Prêlre quand il s'agil du dans ['autre vie, 5382.
bien, 9806. Le juge de loute la JUGÈMENT, Judicium. Voir Jus­
terre sign. le bien même d'où pro­ TICE. Le jugement, c'esL le divin
cède le vrai, 2258. Les anges ont vrai par la doctrine et par la vie;
une espèce de juridiction, mais mon/nj, 9857; c'esl aussi juger ou
néanmoins le Seigneur est seul ju­ pour la vie ou pour la môrl, 9857.
ge, 78U. Par juge il esl entendu Le jugemenl sign. la peine du mal,
un conducteur, et le Seigneur esl l3U.Le jugemenl procède de Joa
appelé Juge, parce qu'il conduit, et justice comme la foi procède de l'a­
cela par le bien dans le vrai, à sa­ mour, 2235. Le jugemen t appartienl
voir, dans le vrai de l'intelligence, au SCigneur seul, 2321,10810,1081'1
.4844. Dans l'église représentative, Toul jugement appartient au divin
les prêtres étaient en même temps humain et au sainl procédanl du
juges; comme prêtres, ils repré­ seigneur, 2319, 2320, 2321, 2335.,
senlaient le divin bien, et comme Par le jugemenL du Seigneur, il cs't
juges-le divin vrai, 2258. Ceux qui enlendu que d'après la réception
exerçaient le ministère du juge­ par l'homme se fait le jU,gelI)ent se­
ment étaienl appelés juges, el plus Ion les lois, de l'ordre, 8685. Le ju~
tard rois; et ceux qui exerçaient le gemenl se faiL ou d'après le biea ou
rr.i~stère du culle étaient àppélés d'après le vrai, 2335; voi,' JQGER.
prêtres; et comme toul jugement Le jugement e-xisle d'après le bien
se fail par le vrai, et que tont culle elle vrai; ce que c'est, que le juge­
provienL du bien, c'est pour cela menl d'après le bien, et ce que c'est
que dans ta Parole les juges signi. que lerjl1gem'enl d'après le v.ai; le
fient, abstraction faite de la pel" Seigneur ne juge jamais qui que ce
sonne, le vrai d'après le bien, et soiL à l'eoCel!; 2335. Le jugemenl se
les rois le vrai dont provient le fait d'après,le,divin vrai eL selon ce
bien, etique les prêlres signiûentle ,vrai, 5068. Le jugement sign. le
bién lui-même, 9806. Ce que c'esl vrai elillelme :ou le droit tel qu'il eS,1
que le règne des juges et le règne dans l'étal civil ,où' il y a église re­
des prêlres, et ensuite le règne des présentative, 900'1. Faive le juge­
l'ois; et pourquoi les Juifs ont été ment sign. faire le vrai, c'esl-à­
divisés en deux royaumes, elae dire, juger selon le vrai, 8972. Dans
que ces deux royaumés ont l'epré­ 131 Parôle, la justice concerne le
.senté, 8770. Les juges' signe c~ux bien, et le jugement concerne le
ru lU 50,5
vrai, 2235. La jllstice se dit du bien en a qui peuvent être mis en usage,
et le jugement se dit du vrai; de si on le juge convenable; et il y en
là, faire la justice et le jugement, a qui sont entièrement abrogés;
c'est faire le bien et le vrai, 2235, voi1' lesquels, 9349. Les grands ju­
9857. La justice est ce qui procède gements sont les lois de l'ordre di­
tIu bien, et le jugement ce qui pro­ vin, ainsi les vrais divins, 7206.
cède du vrai, .2235. Ql'Jand le juge­ Il Pal' de grands jugements, )1 c'est

ment est placé le premier, c'est que selon les lois de l'ordre, ainsi selon
l'ameur vient par la foi'; mais quand les vrais divins, 7206. Les juge­
la justice est placée la première, ments de justice sign. les vrais du
c'est que la foi vient de l'amour, bien, 2235. .
2235. Le jugement se dit des bons ~JUGEMENT DERNIER, Ulti1llum
et des méchants, 7206; Sur le juge­ judicium. Du jug~ment dernier,
ment, voir VISITE et VASTATION. 2H 7 à 2133. Ce que c'est que le
Les jugements et les lois, ce sont jugement dernier, 900, 931, 1311,
les vrais; et les vrais du bien, 8695. 1850. On s'imagine que le juge­
Les jugements sont les vrais; cité, ment dernier viendra. avec la fin du
9260. Res jugements sign. les vrais monde; et cela, d'après ln Parole
de l'état naturel, et les paroles les prophétique sur le nouveau ciel et
vrais de l'état spirituel, 9383. Les sur la nouvelle terre, 211 7. TOllte­
jugements concernent l'état civil, fois le jugement dernier n'est pas
et signifient les vrais extérieurs qui· la fin du monde comme on le croit
découlent des vrais intérieurs ap­ faussement, 10758; ce n'est point
partenant à l'ordre dans les cieux; la destrtiètion du monde, 4059;
mont1'é, 8972. Distinction entre mais c'est le dernier temps de J'é­
les préceptes qui appartiennent à glise précédente et le premier
la vie, les jugements qui appartien­ temps de la nouvelle église, 4527.
nent à l'état civil, et les statuts qui Le jour de la visitation, c'est le der­
appartiennent au culte 'en général, nier état de l'église dans le parti­
8972. L'hommede l'église chrétien­ culier et dans le commun quand
ne n'est pas' tenu d'observer dans arrivera le jugement; comment
la forme externe les lois qui sont alors se fait la visitation; expliqué
appelés jugements et statuts, mais en peu de mots, 10509. Le juge­
il doit les observer dans la forme ment dernier est le rejet de la
interne, 8972. Les statuts, les ju­ vieille église et l'instauration d'une
gements et les lois"qui furent don­ nouvelle église, 4333. C'est la Hn
nés à la nation israélite et juive, d'une église chez une nation, et le
n'étaient pas nouveaux, mais ils commencement'de l'église chez une
étaient tels que ceux qui avaient autre nation, 3353, 4057. c'est le
été pl'écédemment dans l'ancienne dernier teJll ps de l'église, de sorte
église et dans l'église hébraYque, que chaque église a eu son juge­
MM, 4449. Parmi les lois, les ju­ ment demier, 2118. Le jugement
gements et les statuts pour l'église dernier a eu lieu plusieurs fois,
israélite et juive, qui était une égli­ 4057. SUI' ce globe, il y a eu qua­
se représentative, il y en a qui sont tre fois jugement dernier, 43331 Le
encore en vigueur dans l'un et l'au­ Seigneur est venu toutes les fois
tre sens, l'extern~ et l'interne; il Y qu'il y a eu jugement dernier,
lS66 JU su
4060. Il Ya jugement dernier pour devant les méchants, 2127. Quand
chaque homme, quand il meurt, et des sociétés mal conjointes sont
il ressuscite non de corps, 4807, dissoutes, cela est fait par une
4808 j illustré, 5078, 5079. Com­ cohorte d'esprits qui accourt et les
ment se fait le jugement dernier disperse j sur cet état qui ressem­
pour chaque homme j deso'iption, ble à un jugement dernier, 2128.
2H9. Il Yen a qui croient que l'~­ Du Seigneur apparaissant en forme
me est seulement la pensée; d'au­ humaine, et même dans une splen­
tres, qu'eUe est comme un spectre; deur éclatante chez les habitants
d'autres, qu'ils ne ressusciteront d'une certaine terre; esprits as­
qu'au jugement dernier, 6527. semblés à droite et à gauche, et
Par diverses choses, dans l'autre ainsi sépal'és, 10810. Idée du juge­
vie, on peut voir que le temps du ment dernier quand on est intro­
jugement dernier est imminent; duit dans le ciel; progression con­
par exemple, en ce que les mé­ cernant le loup, en ce qu'on est
chants venus du monde chrétien reçu, introduit et enfin admis dans
remplissen t le monde des esprits, des sociétés du ciel, et que ceux
et sa sphère intérieure, 2121; que qui viennent plus tard ne le sont
ceux du monde chrétien, amorcés pas, et en ce que d'autres aussi
la plupart par l'amour de soi et du voulaient être introduits, cc qui est
monde, sont dans les fourberies, signifié par le les vierges vinrent
et considèrent la foi comme l'ien, trop tard, elles frappèrent, l'huile
2122; que les maux héréditaires manquait, etc, ", 2130. Ce que
sont augmentés, et que l'équilibre c'est que ne pas être vêtu d'un ha­
commence à pencher du cOté du bit de noces et entrer; cela repré­
mal, 2122; que les biens et les sente ceux qui, étant dans une four­
vrais qui descendent du ciel sont berie hypocrite, peuvent s'insinuer
changés en un moment en maux et dans les sociétés célestes, mais ils
en faux, 2127, 3607; que dans les se précipitent d'eux-mêmes dans
antédiluviens le bien volontaire a quelque enfer, 2132.
été en tièrement perdu, et qu'au­ Comment il faut entendre ce que
jourd'hui le bien inteUectuel com­ le Seigneur, en parlant de la con­
mence à périr, 2126; que cet état sommation du siècle (ou jugement
des chrétiens a été représenté par d~rnier), a dit au sujet de la mer,
des esprits noirs, par de jeunes du soleil, de la lune, des étoiles, et
garçons qui étaient peignés, par de Cl nation contre nation ", 2120.
un arbre dans lequel montait une Sont expliquées les choses que le
vipère, par un chien, et par une Seigneur a enseignées dans Mat­
femme dans une cuisine, 2125; que thieu,- Chap. XXIV,- sur le ju­
leur état contl'e l'innocence a été gement dernier on SUI' son avé­
représenté par un petit enfant qu'on nement et sur la consommation
voulait maltraiter et tuer, 2126 j du siècle, à savoir: Vers. 3 à 8,
que les chrétiens n'apparaissent pas Ne. 3353 à 3356; - Vers. 8 à 16,
tels dans le monde, mais que tels N°' 3486 à 3489; - Vers. 15 à 18,
sont leurs internes, 21.26. N°' 3650 à 3655;- Vers. 19 à 22,
Dans l'autre vie, il appara!l com­ N°' 3751. à 3757 j - Vers. 23 à 28,
me une sorte de jugement dernier N°' 3897 à 3901 j - Vers. 29 à 31,
su su 507
N°' 6056 à 6060; - Vers. 32 à 35, tions; comment ces choses doivent
N°' 6229 à 6231.; - Vers. '36 à 62, être entendues, 2129. Juger, quand
NOl 6332 à M35; - VerSo li3, jus­ il s'agil du peuple, c'est le vrai dans
qU'à la fin, N°' lili22 à lili26; el, en sa fouction, 6397. Il Que Jéhovah
somme, celles qui sont dans ce Cha­ voie et juge, )1 c'est la divine dispo..
pitre, N° lili23. Sont expliquées les sition, 7160. Juger entre l'homme
choses qui sont dans Matthieu,­ "et son compagnon, c'est la disposi­
Chap. XXV, - sur le jugement der­ tion parmi les vrais, 8696.
nier, - Vers. 1. à 1.6, N°' 6635 à JU[~, Judœus. Les Juifs sont ain­
lt638; celles que le Seigneur a en· si appelés du nom de Jehudah, qui
seignées sur le jugement dernier dans le sens suprême est le Sei­
dans ce même Chapitre, - VerSo gneur et le di vin amour du Sei­
31. à 33, N"'6807, 6809,681.0; ­ gneur, dans le sens interne la Pa­
Vers. 34 à 36, N°' 6956 à 6959;­ role el le royaume céleste du Sei­
Vers. 37, jusqu'à la fin, N°',5063 à gneur, et dans le sens 'externe la
5071.. doctrine d'après la Parole, qui esl
JUGER, c'est disposer, 8696. Le la doctrine de l'église célesle; mon·
vrai divin ne juge personne, mais ll'é, 3881.. Par la semence d'A­
influe et dispose pour être reçu, braham, d'Isaac et de Jacob, il est
8685. Le Seigneur ne juge pas entendu, non pas leur postérité,
l'homme, mais il le dispose; l'hom­ parce que c'éla~ l~ ~!!.L..m.!l!!~ise
me est jugé selon la réception, de !ou tes les .!!.ill.ons, mais ceux
8685. L'homme est jugé selon la qui sont dans les biens et d~ns les
volonté, et non selon les actes, vrais par le Seigneur, 3373. ClIez
parce que la volonté est l'homme les familles issues d'Abraham, il y
même, 89B. I1tre jugé et rétribué avait cela de particulier, que cha­
selon les fails et les œuvres, c'est cune reconnaissait son Dieu, et
l'être selon les intérieurs, c'est-à­ qu'elles étaient idolâtres, 'J208. Les
dire, selon toutes les choses qui pères des Juifs~ Abraham, Isaac et
appartiennent à l'amour et à la foi, Jacob, ont adoré, cbacuDMlIL!!ieu,
ou à la volonté el à la pensée, parce et de même leurs pères dans la Sy­
que ce sont là les intérieurs qui sont rie, et pal' suite les Juifs et les Is­
dans les faits et dans les œuvres, raélites onl eu un tel penchant,
31.67, 3936, 6073, 891.1., 10331, 5998. L'une des origines des Juifs 1,
10333. Chacun est jugé selon la fin est tirée d'une Canaanile, et les
ou l'intention, 6!193, f. Être jugé deux autres, de la sCOl'talion de
d'après le bien, c'est être sauvé, Jehudah avec sa bru, B67, 681.8, ,
parce qn'on a reçu le bien; mais 6820, 6876, 4899, 6913. Par ces
être jugé d'après le vrai, c'est être origines il a été signifié quelle se­
damné, parce qu'on a rejeté le bien, rail leur conjonction avec l'église,
2335. Le Seigneur juge tous les Il savoir, comme la conjonction
hommes d'après le bien, 2335. Dis­ avec une canaanite, el comme la
cussion si les douze apôtres juge­ sCOl'lalion avec une bru, l1868,
l'onl SUl' douze trônes les douze tri­ 687li, 4899, 6911., 691.3. Ces origi­
bus d'Israêl, el s'il n'y a d'admis nes enveloppent chez eux l~al
dans le ciel que ceux qui ont souf­ d'après le faux d'u mal, 6818. LeUl'
{erl des misères el des persécu. co~Hoii ~l'interne de.!@i­
008 JU J1tiJ
se n'est pas autre IDle comme avec Les Juifs ont été continuellement
uri'e~li_luée; illu~J LJ8~8. La idolâlres~ eux qui ad.Qr~'lLent ~Ie­
conjonction de l'ex terne de l'église ment les &xternes; illUStl'é J lJ825;
juive avec l'interne esl comme une eT'ëë'ïatire son ttrigine de l'idQ\â,- \
conjonction avec une prostituée J trie intime qui prDv~lJ!~~rs
et la conjonction de l'interne avec de !Qi el IDlJ!!Q!!de,_g8!p. Les Juifs
l'externe comme celle d'une bru plus que toutes les nations avaient
avec son ~au-père sous~prétexte dans le cœur le culte de plusieurs
de lévirat, lJ87lJ, lJ913. dieux; montréJ 830LIts-iécon­
Les Juifs- et les Israélites n'ont naissaient plusieurs dieux et ado­
pas été meilleurs que les autres raient Jéhovah quant au nom seul;
nations, et n'ont été nullement élus montré J 6877, 7lJo"1';üiûSln] ,
pour le ciel, quoiqu'ils soient appe­ 10559, 10560, 10561, 10566. Ils
lés le peuple de Jéhovah; montré, adoraient Jéhovah, afin de devenir \
7lJ29. Les_Juifs, à P?rtir de J~urs plus éminents que tous le,s a"ulres 1)
pères,_ ont été tels , que chacun sur toute la terre, ~05.§p,Ji~20.
voulait avoir son Dieu, 3732. Ils Ils n'ont eu d'au Ire idée de Jéhovah
adoraient Jéhovah seulement quant que comme ,d'un homme très-an­
au nom, 3732,6877,10559,10550, cien,ayant une barbe longue et
10561,10566; et seulement à cau­ bÏaÎlche, et pouvant, plus que tous
se des miracles, 4299. Ils étaient les autres dieux, faire des miracles,
dans l'amour corporel et mondain, lJ299, f. Les descendanls de Jacob
( et nul!w:lent dans l'amour céleste, étaient très-enclins Itilc!Q!:er les ex­
et spIrItuel, lJ307. Les Jnifs S.Qnt ternes; et~uoi? 8871. Ils ap­
plus.su,ue JOus les antres- dans les pfiqùaient les statuts divins à des
externes, parce qu'ils sont Jlans choses idolâtriques, 8882. QUand)
11 I)varice, lJàê-9, f. Cette nation
les Juifs adoraient d'autres dieux, '
, était ~ que toutes les autres na­ ils représentaient les choses infer­
1; tions ;-ifest décrit quelle elle était,
nales, 928lJ. Les Israélites et les
même d'après la Parole de l'un et
Juifs ont été dans la plus grande

~l

de l'autre testament, li3111, lJ316,


obscurité quant aux vrais de la foi,
lJ317, MM, lJ503,' 475,0, lJ75i, lI8i5,
et dans les faux d'après le mal'de
lJ820,4832,5057,5998,72lJ8,8819,
la vie, et c'est pour cela que le Sei­
9320, 10lJ5lJ àiOlJ5'7, '10lJ62à 10u66.
gneur leur a apparu dans une nuée
Là-tribu de Jehudah devint pire que épaisse, dans la fumée et dans le
lëSaUlres tdbij","" l1815. C'étuUJa feu SUI' la montagne de Sina!, t861,
nation Ïa Plus méchante; voir I~_s 6832, 881lJ, 8819, ,9lJ34; et Cela))
) citaTiôifs;-9~.J. Et parce qu'ils était selon leur qualité, 8819, f. Le
1étaient la nalion la plus méc"hanle, Seigneur apparaît JL~us _selon la
il ~'aJlé ~rmis de détruire les qualité de l'amour de chacun; il est
( natiQ.!1~_9320. Avec qu~I~_ cpuauté un feu créant et renouvelant pour
les Juifs traitaient les nations par les bons, mais un feu consuman t
pla~ 5Ô57~ 72lJ8. 9Q.20-:-èefle na­
j\
chez les méchan ts, ain~i EOu\' les
tion était idolâtr,e de cœur, et plus Juifs, 9lJ311. Ils étaient ento,urés de

!'ône:,
que toutes les autres elle adorait mauvais es l'ils mêm uund ils
d'autres dieux, 3732, lJ208, lIMlJ, tai~ntj ans C saint, 43U:Lë Sei­
1 5998,6877, 7lJ01, 8301, 8871, 8882. gnêur, était présent â'üue manière
I("'.){,-';
lU lU lS09
repr~ntative chez eux, c'est-A·di­ de ces instances, a par 'suite eu
re que fjajnL ex~ne était élevé lieu, 10632. Ils pouvaient être dans
miraculeusement dans le ciel, 4311. les externes, et alors dans le saini,
L'externe de leur culte a pu com­ et ai psi insister oPiniàtreme~t"p!!!slj
muniq,uel' avec le ciel mirac.ukQPe­ qqe les autr!s, mais d'i!Près fil­
mel'lt; illustré par des exemples, mour de soi, 104~0. La Parole,
10603. On voil clairement quelle a quant au sens interne, a été chan-'
été c~ignpar les pal'at)Oles gée à cause de celle naljon, dont)
d\! Seigneur, et par plusienrs cho­ il devait y être question, mais non
ses queJe-Sëlgneur en a dlles, cependant quant au sens iÎÏtel;iië;
4314. Les fuifs ont été tels à partir illust. et montré, 10453, 10461,
de leurs pères, et plus tard; mon­ 10603, 10604.
( tré, 4316. Le mal héréditaire a été Chez les descendants de Jac.ob,
tel chez eux, qu'ils n'admettaiçnt il y a eu, non pas une église re­
pas la régén-éràlioq...;nonl1'é, 43~7. présentative, mais un représenta­
Ils ont succombé dans les tentat,ions tif de l'église, 4281, 4288, 70118 i
qui étaient seulement externes, voir REPRÉSENTATIF. Ils ont re­
4317, (. Ils ont éleillt les vrais présenté l'église, mais chez et~xil
. intérieuJ~ 442~j133. Ils n'ont n'y a pas eu église; cité, 10698.
(
pas pu recevoir les vnais in té­ Il n'a pas été donné aux Juifs dé
~ rieurs, 4433. connalLl'e les intérieurs de la foi; et
L'interne chez la nation israélite pourquoi chez eux toutes choses
ct juîve-a été entièremenL fermé, étaient représent.ê.tives, 301, 302,
10h98. La communication avec le 303. Leur cOIte divin était seule.
çiel est devenue miraculeQse par ment externe, 1200, et séparé de
les externes de leur culte, et pour l'interne, ainsi idolâtrique j mais
cela deux choses avaient été requi­ \léanmoins ils pouvaient représen­
ses; à savoir, que l'interne fût en- tel', et ils étaient contraints à ce
lli.remenJ...k!:mWl..ml'i~JluSSëO t culle par des moyens externes,
êtr~ dant 1!Q saint' extel'lle~ 10,200. 4281. Le représentatif de l'église \
( G.ela ne put pas avoir lieu chez eux chez les deseendants de Jacob !.l'a ,
\' a~ [.avénement du Seigneur, et pas pu être institué avanL ..9]'i1s 1
VOilà pourquoi ils furent chassés de eussent été entièrement dévastés
\ la telTe de Canaan; illustré, 10500. quant aux intérieurs; autrenÏent
Si l'in!e~'~ jlilll o!!v~rl. ch.e~ .eJix, ils auraient profané le saint; illus­
ils périraiegt. 10533. Les Juifs n'ont tré, 4289. Les représentatifs dans
pOlnCél'é choisis; au contraire, ils l'église juive n'étaient pas des cho­
ont ills~ ~iniâtrement pour_être ses nouvelles, muis ils avaient pré­
C églÎse; mont l'If..,. @?O. Ils étaient
tels qli'ils pouvaient être dans le
cédemment existé dans l'ancienne
église, 4835. Chez les Juifs, Je re­
saint externe s,ans ~ sairrLLnJ&!'ue; présentatif a pu être institué seule­
4293. Ils ont insisté ponr que chez n!~nt dans la forme exlerne, et non)

~ glise~fin pré~nc.!Lan­
enx il y eûtJéltovah, el alilsi l'é­ dans la fo.nne intel'Oe, et néan­
( d'avoir moins par lui il y a .eu communi­
dessus ~ aMtres; montre, 10535, cation avec le ciel, 6304. Les Juifs
Mols~'"â insisté pour le peuple, afin et les Israélites ont pu, plus que
qu'il.fût accepté; ce ql,li, en raison tous les autres peuples, l'epl'ésen­
tHO su su
ter les choses saintes, parce qu'ils l'église avait en soi le bien, m!!s
adDnieut les e!ler.nes.-cllJ!!.!M di­ respectivement aux de§cen~ de
vin~ l'inter-!!lh 8588. Comment Jacob il n'avait pas le bien? MM.
le représentatif passait des Juifs d'a­ Les Israélites et les Juifs ne voùlu­
bord aux esprits angéliques 'simples rent absolument rien savoir des in­
qui représentent la peau, et de ceux­ ternes de la Parole, de l'église et
ci aux anges intérieurs, 8588. Chez du culte, parce qu'ils étaient dans'
les Juifs et les Israélites, les in!é­ Jes externes séparés de l'interne,
riellrs étaient voilés quand ilsétaient :1.0396, 1040:1., :1.0407; c'est pour
seulement dans les représentatifs, cela que l'église n'a pas pu être in-.
et cela étaitleursanctification,8788, stituée chez eux, et qu'il y eut seu­
8806. Par les J'eprés!U)tatifs, quel­ lemeot un représentatif de l'église,
que chose de l'église se présentait 10396. L'interne de l'église n'a pu
chez les Juifs et chez les Israélites; être donné chez la nation juive;
et, pour que les représentations se pourquoi? 48M, 4846, 4847. L'in­
présentassent, ils étaient tenus stric­ terne chez les Juifs a éLéJermé; afin \)
tement dans les rites, 3147. Com­ que par l'externe il y eütcommuni- ).
men tles choses immondes chez eux cation, et de peur que lesbiëiis et
étaient éloignées quand ils repré­ fes vrais externes ne fussent profa­
sentaient,3480. Quand ils restaient nés, 10492. Les Juifs ont Jll} .!!!'e
dans les rites, ils représentaient le dans le saint externe d'après le feu )
royaume céleste du Seigneur; mais de l'aÏJiÔnr ne soi, ou à causeana
~qué!nd ils s'en écartaient pour se prééminence Ilur les autres,.!!1i70.
livrer aux idolâtries, ils r~é§.en­ Tout ce qui a été permis à celle na­
( taie nt Je royaume ùu diable; mon­ tion l'a été pour cause de représen~ \
tl'd,388l. Quand ils furent devenus tation; c'est-à-diî'e, afin que lesin­
idolâtres, ils représentèrent les ternes de l'église fussenl représen­
choses infernales, Mlata, té~..l)al' des ex tern es, 9092; voir
Les statuts, les jugements et les :1.0396. Le culte chez les Juifs étai!
lois, qui ont été commandés dans entièrement externe, sans aucun
l'église juive, étaient quant à la cuIte interne, :1.200, 3:1.47, 3479,
plus grande partie semblables à 8871. Ils ne connaissaient nulle­
ceux qui avaient été dans l'église ment les internes du cuIte, et ils
ancienne, ~M9, 4835. Sous quel ne voulaient pas les connallre, 30:1.,
rapport les rites représentatifs de 302, 303, 3479, 4429, M33, 4680,
l'église juive différaient des rites 48lata, 4847, 10694, 10701, 10707.
représentatifs de l'église ancienne, Comme.nl ils considèrent lesJEter- \
4288, :l.O:l.u!). Il a été institué chez nes du culle, de l'église et de la
la nation juive une église représen­ Parolei.illustŒ, 48.6"5. Leurs inté­
tative, mais dans l~nation elle-Il!~. rieul's étaient souillés, pleins des
me il n'l'a eu aucune ég l.i!e,4899, amours de soi et du monde, etd'a­
l19:1.2..JiliQu, C'est pourquoi quant varice, 3480,9962, :1.0454 à 10457,
à la nation elle·même il y a eu un :1.0462 à :1.0466. C'est pour cela que
représentatif de l'église,_et noïï~~e les internes de l'église ne leur ont
é91i e, 428:1., 4288, 43u-;9i5oo, pas été découvel'ts, parce qu'ils les
( 630 4 70u8, 9320, :1.0396, :1.0526, auraient profanés, 2520,3398,3480,
:1.053:1., :1.0698. Le représentatif de 4289. La Parole était entièrement
su ru SB
fermée pour eux, 3769. Ils voien t Les Juifs avaient l'elterne sans
la Parole par le dehors et non par l'interne; mont1'é par leur doctri­
le dedans, :1.0549, :1.0550, :1.065:1.. nal, en ce qu'il était permis de haïr
C'esl pour cela que leur interne, l'ennemi, et de trailer inhumaine­
quand ils étaient dans le culte, éiait , menlles nations, et en ce que mê­
fermé, 8788, 8806,9320,9380,9962, me ils les ont traitées ainsi, 4903.
:1.0396,:1.040:1.,:1.0407,:1.0492,:1.0498, La nalion juive, par cela qu'elle
:1.0500, :1.05711, :1.0629, :1.0694. Celle élail dans l'externe sans l'interne,
nation aussi, plus que toutes les ne supportait ni les spirituels ni les
autres, élait telle qu'elle pouvait internes, parce qu'ils traitent du
êlre dans le saint externe, l'interne Seigneur el de l'amour et de la foi
étanl fel'Illé, 4293,43:1.:1.,4903,9373, envers lui, :1.0694, :1.070:1., :1.0707.
9377, 9380. État des Juifs alors, L'interne de la nation israélite et
43:1..:1.. Ils n'ont pas vou! u savoir les juive était affreux, par suile fermé
inlemes du cuILe el de la' Parole, dan_sl~ulte; et cela, afin que les
3479 j mais néanmoins ils ont pu Israélites ne souillassent pas les in­
représen ter les choses sain tes et le ternes, et qu'ainsi les représenta­
Seigneur lui-même, par la raison tifs ne périssent point, :1.0575. Les
qu'ils ont pu êlre dans le saint ex­ ifltérieurs chez eux étaient fermés
terne, 3479. C'est aussi pour cela quand ils étaienl dans le culLe,
qu'ils ont été conservés jusqu'à ce parce que ces intérieurs étaient
jour, surtout parce qu'ils sont dans affreux, :1.0629. Les Juifs d'après
le sainl quand ils écoulent la Paro­ leur religi0silé affirmenl aussi les
le, 3479; mais le saint interne ne vrais internes, quand ils les consi­
les affecte en rien, 3479. Leur saint dèrent comme les concernant; mais
externe élait miraculeusement éle­ comment? illustré par des exem­
vé par le Seigneur dans le ciel, et ples, (19B. Il est expliqué que la
ainsi les iiltérieùrs du culte, de l'é­ conjonction de l'externe avec l'in­
glise et de la Parole y étaient per­ terne a été comme une scortation
çus, 3480, 4307, 431:1., 6304,8588, dans celle nation, 49B. Les Juifs
:1.0492, :1.0500, :1.0602. Pour que ce­ ont pu être l?lus que les au tres dans
la eût lieu, ils étaient contraints par l'humiliation externe, mais néan­
des moyens externes à observer moins ils n'étaient pas dans l'hu­
strictement les rites dans la forme miliation in ~erl}e; illustré, 9377.
externe, 3:1.47, 4281, :1.0149. Com­ Dans l'église, ëhez les descendan ts
me ils pouvaient être dans le sainl de Jacob, il y avait tous les faux et
externe sans le sain 1 interne, ils tous les maux en général et en par­
ont pu représenter les choses sain­ ticulier, 4503, Chez les Juifs, le
tes' de l'église et du ciel, 3479, conjugal n'a élé ni dans l'un ni
388:1.,4208,6306,6588,9377, dans l'autre sexe, 4837.
:1.0430, :1.0500, :1.0570; parce que peu Ils pensent d'une manière erro- ]
importe la personne qui représente, née, ceux qui croient <I!le lesl.uifs
puisque la représentation regarde se convertil}lul et reviendronl dans)
la cQQse, mais non la personn'e, la terre de Canaan, 4847, 7051. On
665,:1.097, :1.36:1.,3:1.47,388:1.,4208, allègue sur ce sujet plusieurs pas­
4281,4288,4292,4307,4444,4500, sages de la Parole, qui cependant
6304,7048,7439,8588,8788,8806. doivent être compris dans Je sens
tH2 ru JO
interne, ainsi autrement que selon l'ole, de la lerre de Canaan et du
la lettre, 7051. Il est cru, même Messie, 348i. De l'enfer ~~ adul· ,
par des chrétien~, que la nation tères cruels; il Yen ïi"1à qui sont
l jui~ _a été cho!!ie, et qu'elle sera de"1"iïïâilOn juive, 5057.
introduite dans la terre de Canaan; Ensemble de propo@ons con­
plusieurs causes; passages de la cernant les Juifs,~,
Parole, rappol'tés là; et, d'apl'ès...!.a JOIVE (église). VOil' ÉG I.ISE.
( Parole, il ~ m~mtré quelle .est JOllIEAUX DANS \J'OTÉROS, Gemini ~
cell~ nati<m, 705i. 11 est sUlllre­ in ulerQ. C'est l'un et l'autre con­
nant .que quelqu'un puisse croil'e çus ensemble, à savoir, le bien et

l,que celle nalion a été élue de pré­ le vrai, 3299.

'l,rél'enc~ aux autl'es, 5057. Si les JOPITER (terre ou planète de).


cllrétiens, de même qu'ils ont con­ Le Seigneur vu pal' des esprits de
nl1 les internes, eussent vécu en Jupiter, tel qu'il leur avait apparu
hommes intel'O~, celle naliOiiaü­
~ rail, depuis plusieurs siècles, été
dans leur terre, 7:l73, f. Des es­
prits et deshabilants de la planète
( détr,!!it~Qmme d'auJr-es na lions de Jupiter, 7799 à 7813, 802:1. à
l'ont~479. Les intérieurs n'ont 8032, 81:1.1 à 8U9, 8242 à 8251,
pas été découverts aux Juifs, de 8371 à 8386, 8541 à 8547, 8627 à
peur qu'ils ne les profanassent; et 8634, 8733 à 874i, 81\46 à 8852.
c'e~t ~ur cela qu'aujourd'hui ~­ Détails plus grands sur eux que sur
r core ils sont tenus dans l'incrédu­ ceux tIes autres planètes, 7799. Eux
lité) 3479, 34eO. C'est une erreur et la planète apparaissent sur le de­
de croire que les Juifs seront de vant vers la gauche, à une certaine
C nouveau choisis, 830:1.. f~onverlis,
les Juifs floUent entre le vrai et le
distance, 7800. Trois genres d'es­
prits avec lesquels Swedenborg a
faux, 788. Si les Juifs ont été con­ conversé, les correcteurs, les in­
servés jusqu'à ce jour, ce fut à cau­ structeurs, et les esprits angéliques
se de la Parole de l'ancien testa­ saints dont le visage est brillant,
ment, 7051, f. Les restes du culle 780:1.. Les esprits parlent avec les
de la nation juive doivent prendre habilants de cette terre, 7802. Il Y
fin avec la"fin de l'église d'aujour. a des esprils qui les châtient; il Y
d'hui en Europe, 1.0!l97. en a qui les instruisent, ct il y en a
De l'état des Juifs dans l'autre qui les dirigent, 7803. Vers l'hom­
vie, 939, 940, 5057. Les Juifs sor­ me viennent les esprits correc·
didement avares ont leur demeure teurs, et lorsqu'ils viennent, ils
dan~ un enfer, d'où il s'exhale une impriment de la terrent';" il est dé­
vapeur semblable à celle qui sort cril quels ils sont, 7803; viennen t
des ég!l-l!tuùJ'OQ _~ç_or.ÇhJU~$.(;O­ aussi les esprits iostrueteurs, 7804.
çl]Qijs, 939. Une odeur fétide de Les esprits angéliques y sont pré­
rats s'exhale de ceux qui ont été sents près de la tête, et ils dirigent
sordidement avares, 940, :1.5:1.4. De les autres esprits, 7805. Ces esprils,
leur Jérusalem fangeuse, 940. De lorsqu'ils sont chez l'homme, voieo t
leur seconde Jérusalem entre la deux signes; un homme ancien dont
géhenne et l'étang, 9aL Sweden· la face est blanche, signe afin qu'ils
borg s'entretenant avec des Juifs ne disent que le vrai: puis, une fa·
dans l'autre vie au sujet de la Pa· ce à une fenêtre, signe afin qu'ils
JU iJU M3
se l'CUI'eot, 7806. Alors la face de quelque léger différent, 8t 12. Ils
l'homme y est tenue gaie et riante, tenaient la face de Swedenborg
la bouche un peu ouverte, la ré­ rianLe et gaie; cela est jlour eux
gion aulour des lèvres uu peu éle­ lranquillité et plaisir, 8H3. lis
vée, 7807. L'homme est puni plus jouissaient d'une félicité Inlérieu­
sévèrement, si de nouveau il fait le re, parce que 'leurs inlérieurs
mal, 7808. Les esprits parlent à étaient ouverts du côlé du Sèi­
l'homme, mais l'homme ne parle gneur, 8U6. Les chœurs angéli­
pas aux esprits, sinon en quelques ques les réjouissent beaucoup,
mots, ct il lui est défendu de dire 8115. Dans cetle Lerre, il y a une
à quelqu'un qu'un esprH lui,a par­ grande mullilude d'hommes, parce
Ié, 7809. Genres_de punitions mon­ qu'il y a une nOUl'l'iture suffisante,
lrés, 7810. Les anges ont une es­ 8116. Ils sont disUngués en na­
pèCe de juridiction, mais en appa­ tions, familles et maisons, et ils
rence, 78B. Ensuite viennent d'au­ ne cherchent pas à commander
tres esprits qui persuadent, d'après ni Il posséder les biens des autres,
les maux, des choses contraires, 8117. Il en était de même dans les
7812. anciens temps sur noIre lene ,
Là, des esprits s'appliquent sous 8U8.
le bras gauche; ils y ont un langa­ Les faces des habitants de ;Jupi.
ge strident, et son t envoyés vers ter sont belles, 8262. Ils croienL
l'homme avant que les anges vien­ Iqu'après la mort leurs faces de­
nenl, 8021. Le langage de leurs viennent plus grandes, 8263; eL
anges avec Swedenborg fut d'abord qu'alors le feu du ciel échauffera
peu intelligible, ensuite plus intel­ leur face, 82lJlJ. C'est pourquoi ils
ligible, et enfin encore davantage, lavent, et nelloienl avec soin leur
8022 à 8026. Les espl'i ts prennen t face, el non de même leu... corps,
parfois la ,parole el avertissent de 8265. Les faces des htrbitan Ls de
se conduire avec modestie envers noIre terre ne leur plaisaient pain l,
les anges, 8027. Il est selon l'ordre 8266. Ils aimenl les faces gaies ct
divin que des esprits soient envoyés riantes; el cela, parce que lelles
avant l'arri,vée des anges, comme sonL chez eux les faces, n'ayant au­
Jean le baptiste avant le Seigneur, cune sollicitude concernant l'ave­
8028. Les es'prits, quand ils devien­ nir, eL ne s'inquiétanL point des
lient anges, sont enlèvés au ciel choses mondaines, 8266,8267. Ils
par des chevaux brillants comme aiment les faces qui sonl saillantes
de feu, de même qU'Élie, 8029. Les autour des lèvres, parce qu'ils par­
anges, là, dans le premier ciel, ap­ lent par la face, et' surlout pal' la
paraissent vêtus d'azur, ct eux ai­ région de la face 'aulour des lèvres,
ment cetle couleur, 8030. Les es­ 8246,8267. Leur langage pal' la face
prits de Jupiter ne peuvent pas' a été montréll SwedenlJol'g,8268. Ils
avoir soch\té avec les esprits de no­ onl aussi un langage de inols, mais
Ire Lerre; pourquoi? 8030. il n'est pas aussi sonore que chez
I:abol'd et l'influx d'un esprit de nous, 8268; un langage aide l'au­
Jupiter sont doux et suaves, 8H1. tre, et la vie est insinuée dans le
Un rayon blanc et une bandelette langage de mols p'ar le langage de
sont des signes qu'il ya entre eux la face? ~248. Le premier langage
1. 55.
514 JU JU
de tous sur chaque terre a été le ils sont écrits, et ainsi rendus pu­
langage par la facc, et cela au blics, 8385.
moyen des lèvres et des yeux, qui Les habitants et les esprits de Ju­
cn sont les deux origines, 82lt9. piter reconnaissent notre Seigneur,
Les très anciens sur notre terrc on t qu'ils appellent l'unique Seigneur,
eu ce langage par la face; plusieurs et ils savent qu'il est Homme; il a
choses sur l'excellence de ce lan­ été vu dans leur terre, 85lt1. La
gage cn comparaison du langage de doctrine ·de la foi y est transmise
mots, 82lt9. des p·arents aux enfants, 85lt1. Ils
Les habitants de Jupiter ne mar­ veilIent avec le plus grand soin à
chent point le corps droit; mais ils ce que personne ne tombe dans des
von t comme cn sau tillant, 837 f. Ils opinions mauvaises sur l'unique
tiennent toujours la face en avant Seigneur, 85lt2. Il est le même que
ct jamais en arrière, 8372. Com­ notre Seigneur; montré, 8M3,
ment ils s'assoient, 8373. Ils veu­ 85ltlt. Ils ne font aucune attention
lent volontiers qu'on voie leur fac.e; aux scandales suggérés au sujet du
pourquoi? 8373. Par suitc leurs es­ Seigneur par les esprits de notre
prits apparaissen t comme s'ils na­ terre, 85lt5. Conversation avec eux
geaient, 837ft. Les habitants de Jù­ sur ce que tout bien vient du Sei­
piter sont nus, et ils n'en rougis" gneur, 85lt6 j que le Seigneur est
sent pas, parce que leurs mentais le seul Homme , et qu'ils sont hom­
sont chastes, 8375. Quand ils sont mes en ce qu'ils sont ses images,
couchés, dans le lit, ils toul'Dent 8M7.
leurs faces du côté dc la chambre; Les habitants de la terre de Ju­
pourquoi 18376. Ils prolongent leur piter placent la sagesse à penser
repas pour l'agrément de la conver­ bien et juste sur les choses qui ar­
sation, et alors ils sont assis sur des rivent dans la vie, 8627; cette sa­
feuilles de figuier, 8377. Ils prépa­ gesse est transmise successivement
rent la nourriture, non pour le des parents aux enfants, et ainsi elle
goût, mais pour l'usage, 8378. s'accroit, 8627. Ils ne s'inquiètent
Leurs habitations; quelles elles pas des sciences, parce qu'ils disent
sont; à l'intérieur, elles ont la for­ qu'elles sont comme une nuée de­
IllC· du ciel, 8379. Leurs tentes; vant le soleil, et qu'elles aveuglent,
quelle est lem' forme, 8379. Leurs 8627, 8628. Leurs esprits ne peu­
soiJ}s ne vont pas au-delà des né­ vent pas être avec les esprits de no­
cessités; ils aiment les enfants, tre terre; pourquoi? 8630. Ils son t
8380. Il Ya là de grands chevaux, distingués des au tres par leurs sphè­
mais dans les forêts; ct ils ont pour l'es, 8630. Exemple de leur per­
eux unc Cl'ainte naturelle, 8381.. ception et de leur intelligence,
Esprits de Jupiter infestés, pendant par la représentation de la ma­
qu'ils étaient chez Swedenborg, par nière dont le Seigneur change le
des esprits de notre terre, 8382, mal en bien, 8631.. Informés que le
8383. Les esprits de Jupiter pèsent seigneur ne fait de mal à personne,
ce qu'ils disent; pourquoi? 838lt. ils ne voulaient pas l'admellre avant
Swedenborg leur donne des infor­ qu'il leur ai! été dit que leurs anges
mations sUI'I'imprimerie, sur la Pa­ ne faisaient pas de mal, 8632. Ils ne
role, sur les doctrinaux, comment se soucient pas de choses relatives
JU JU 51.5
aUI arts, 8633. Ils n'ont pas de jours JURER, Jurare. Quand il s'agit
de fêtes, mais au lever et au coucher du Seigneur, jurer sign. confirmer
du soleil ils ont un culte, 8633. par le divin dans l'homme intel'lle,
Le langage des esprits de Jupiter 10527. Le serment, quand il est fait
est intérieurement volubile, se ter­ par Jéhovah ou le SeigneUJ', est une
minant en une sorte de murmure, confirmation irrévocable par le ,di­
8733, 8734. De ceux qui se disent vin; mont7'1!, 28lt2; le divin vrai,
saints; quels ils sont, 8735 à 87ltO. qui est humain, tombe ainsi dans
Ils se disent seigneurs médiateurs, l'homme qui pense que le Seigneur
.' 8735; et ils appellent le Seigneur peut dire et changer s'il ne s'est
le suprême Seigneur, et non l'uni­ pas 'astl'eint par UII serment, 28lt2.
que Seigneur, 8735. Ils disent que Il Yavait serment pal' le divin hu­
la demeure du suprême Seigneur main du Seigneur, 28lt2. Il a été
est dans le soleil; c'est pourquoi perr,nis de jurer pal' Jéhovah, afin
ils adorent aussi le soleil, 8736. que ffJtreprésentée la confirmation
Les esprits instructeurs et les es­ de l'homme interne, 28lt2,{. L'hom­
prits correcteurs ne vont pas vers me interne qui a la conscience ne
eux; pourquoi? 8737. Ils ont un jure point, ni à plus forte raison
bonnet en forme de tour, 8738. celui qui a la perceplion, 28lt2.
Dans l'autre vie, ils se tiennent as­ C'est pourquoi il a été défendu par
sis, et leur face brille comme de le Seigneur de jurer, 28lt2. Jurer
feu, mais néanmoins ils sont froids, se dit des vrais qui apparlienncnt à
8739. lis fenùent du bois, parce l'entendement, ainsi c'est compren­
qu'ils s'attribuent le mérite, 8no. dre, 3037. I.e serment est la con­
Esprits de Jupiter qui sont appe­ firmalioll et la conjollclion, et il
lés ramoneurs de cheminées; qui se dit des vrais, 3375. Adjurer,
sont ceux-là'l 88lt6. Ils ont relation c'est avoir à cœur, 651lt. Jurer à
avec les vésicules séminales, et ils Abraham, à Jischak et à Jacob,
désirent ardemment d'être admis c'est l'état de l'église, dans lequel
dans le ciel, 88lt6, 88lt7, 88lt8; d'a­ avaient été les anciens, 6589, Ju­
près l'expérience, 88119. Ceux qui rer, c'est la confirmation du vrai;
doivent mourir dans l'année voient explication de ce qui est dit par le
une tête chauve osseuse, 8850. Ils ne Seigneur, ùe ne jurer ni par le ciel,
craignent la mort que parce qu'ils ni par la terre, ni pal' Jérusalem,
laissent épouse ou mari, enfants ou ni pal' sa tête, 9166.
parents; ils savent qu'après la mort JURISCONSur,TES, Legispe7'iti. La
ils vivront, 8850.. Ils ne vivent pas loi, qui est la justice, doit être éta­
au-delà de tren te ans; et cela, à blie dans le royaume par des juris­
cause de la trop grande multitude consultes sages et craignant Dieu,
d'hommes sur cette terre, 8851; et 1080lt.
ils se marient dans la première JUSTE, JuStum. Le juste est le
fleur de la jeunesse, 8851.. bien civil, et le ~incère est le bien
Les esprits 'et les anges de Jupi­ moral, 2915, lt730, 8120 à 8122.
ter ont relation, dans le très·grand Le juste et le sincère sont le pro­
homme, avec l'imaginatif de la pen­ chain, 2915, 4730, 8123. Celui qui
sée, et ainsi avel~ l'état actif des fait un bien quelconque pour le
parUes des intérieurs, 8630. bien, et exécute le juste pour le
5\ig nJ, JO
juste, aime le prochain &Ii exerce Seigneur' par la propre puissance'
là charité; car il agit par l'amour a uni l'essence divine à l'essence
du bien et par l'amour du juste, et humaine et l'essence humaine à
ainsi par amour pour ceux dans les­ j'essence divine, et ainsi est de­
quels il 'y a le bien et le juste, 8122, venu seul la Justice, 2025, 2026.
8123. Dans le naturel est propre­ On n'a pas encol'e connu ce qui est
Olent nommé juste et équitable ce spécialement signifié dans la Paro­
qui dans le spirituel est appelé bien le par les expressions justice, juste
et vrai, ld6? Le bien et le vrai, le et justifiel', 9263. On croil que le
juste et l'équitable, l'honnête et le Seigneur est devenu la Justice,
décent, se suivent en ordre, et sur parce qu'il a accompli loutes' les
CUI est fondée la conseience, 2915. choses de la loi, el que par leur
La conscience du bien et du vrai accomplissement il a délivré le gen­
moraux et civils, ou, du juste et de re humain du joug de la loi, ainsi
l'équitable, est dans le naturel,ld67. de la damnation; mais il est deve­
JUSTE, Justu,s. Dans la Parole est nu la Justice pal' la subjugation des
appelé juste celui à qui la justice et enfers, pal' la remise des cieux en
le mél'itectu Seigneur sonl attribués, ordre et pm' la glorification de son
5069,9263. Sont dits justes ceux qui' humain; cal' pal' celle glorification
sont dans le bien de la charité, et qui il s'est mis en pouvoir de subjuguer
sc croient pal' eux-mêmes injustes, à étel'Dité les enfers par son divin
mais justes par appropriation de la humain, et de tenir les cieux en
justice du Seigneur, 5069. Celui qui ordre, et ainsi de régénérer l'hom­
une fois est juste d'après le Seigneur me, c'est-à-dire" de, le délivrer des
doit être continuellement juste d'a­ enfers ct de le sauver, 10239, f. La
près le Seigneur, 9486, Lc juste l'C­ justice du Seigneur a été et est la
garde le bien de 10 charité, et l'intè­ continuclle subjugation des enfers,
gre le vrai de la charité, 612. Est et la remise des cieux dans l'ordre
dit jusle celui qui fait le bien, et par la propre puissance, comme
intègre celui qui fait Ic vrai d'après aussi la glorification dc son hu­
le bien, 61~, f. De ceux qui ont muin; montl"é, 9715; et cela est
paru plus justes que les autres, et même le bien du mérite, 9715. Est
cependant ont vécu la vie seule de expliqué le Psaume CX', oi! il s'agit
l'amour de soi et du monde; quels des combats du SeigneUl' dans le
ils sont, et leurs enfers, 5721. L'in­ monde, 9809. La divine puissance
nocent sign. le bien intérieur, et le du Seigneur est de sauver l'homme
juste le bien extérieur, 9262, 9263. cn éloignant l'enfel', et celle puis­
Voir JUSTICE. Bance appartienl au Seigneur seul;
JosnCE, Justitia. Voir M}1RITE. TIlont1'é, 10019. Ce qui est signifié
Toute justice, qui est la justice, est par Il le Seigneur rachètc l'homme
divine; 10803. Au Seigneur seul ap­ pal' son sang, ) dans le sens exter­
pal'tient la justice, 9715, 9979. Le ne, le sens interne el le sens inti­
SeigneUl' estctevenu la Justicequant me; dans celui-ci, c'est qu'il a sub­
à l'essence humaine au moyen des jugué les' enfers et remis toutes
tentations et des victoil'es par la choses en ordre, et qu'autl'ement
propre puissance, 1813. Cela a été l'homme n'aurüit pu êtl'e sauvé,
prédit par les prophètes, 1813. Le 10152; et qlie cela Il été fait par son
JU KE 517
divin humain; montré, iOi52. L'u­ connu ce qui est spécialement si­
nique bien qui règne dans le ciel, gnifié par celle expression dans la
et faille ciel, c'eslle bien du mé­ Parole, 9'263.
rite et de la justice du Seigneur;
montl'é, 9486.
La justice ne devient jamais la K
propre justice de l'homme, mais
elle appartien t continuellement au KADESCR. Ce sont les vrais et les
Seigneur, 9486. Nul homme ne contestations au sujet des vrais,
peut de lui-même devenir la jus­ i678, i958. KadescÏl est l'alTection
tice, ni se l'allribuel' d'après aucun du vl'ai intérieur procédanl des ra­
droit, i8i3. Quels sont dans l'au­ tionnels, 2503.
tre vie ceux qui s'arrogent la jus­ KADMONlTE (le) sign. un failli
tice, 942, 2027. Ceux qui revendi­ qui doit êlre chassé du royaume du
quent le ciel pal' leur propre justice Seigneur, i867.
sont dans le jugement de la géhen­ KALACH (ville). C'est un des doc­
ne, 942. La justice se dit du bien, trinaux de la foi forgé par le raison­
le jugement se dit du vrai, 2235; nemenl, 1184. c'est une fausse lé
voir JUGEMENT. Dans le sens in­ provenant du raisonnement, 1189.
terne, la justice est ce qui procède KALNEH (ville). C'est une varié­
du bien, et le jugement ce qui pro­ té du culte signilié pal' Babel, 1182,
cède du vrai, 2235. Dans la Pal'ole, 1183.
quand le jugement est placé avant KAPHTHoRm, fils de Mizraïlll,
la justice, c'est que l'amour an'ive petit-fils de Cham,- Gen. X. 14,
par .Ia foi; mais quand la justice est - sign. un des rites purement
placée la première, c'est que la foi scientifiques, 1193, 1194.
vient de l'amour, 2235. Dans les KAPII'roR. Les Philistins mpnlés
temps anciens, par la justice et le de Kaphtor,- Amos,IX. 7,-sig1!.
jugement on entendait, respective­ ceux qui on 1 élé initiés dans les
ment au Seigneur, toute miséricor­ vrais intérieurs par les vrais exlé­
de et toute grâce; et, respective­ rieurs, mais qui les ont perverlis et
ment à l'homme, toute charité et les ont appliqués à confirmel' les
toute foi, 2235, f. La justice, quand faux et les maux, 9340. Les l'esles
elle se dit du Seigneur, est la sain­ de l'Ile deKaphtor,-Jérém. XLViI.
teté divine, 3997•. 4,-sign. les vrais extérieurs, 9340.
JUSTIFICATION. Quelque chose KARMI, fils cie Ruben. Les fils de
SUI' la justilication, 2116, 2694. Ruben sign. les doclrinaux de la
Ceux qui croient à la justilication foi en général, 6024.
enseignée dans l'église savent peu KASLUCHIM, fJls de Mizraïm, pe­
de choses SUl' la régénération, 5398, lit-fJls de Cham,- Gen. X. ill,­
La justilication et la glorification sign. lin des doctrinaux de riles pu­
comparées entre elles, 3704. Justi­ rement scientiliques, 1193,1196.
fication d'aujourd'hui; combien er­ KKOAH. Nébajolh et Kédar sonl
ronée! 2116. les choses qui appartiennent à l'é­
JUSTIFIER. C'est déclarer non glise spirituélle, surtout chez les
coupable et absoudre, 9264; mais nations; montl"é, 3268. Kédat" qui
jusqu'à présenl on n'a pas encore est l'Arabie, lire son nom d'un fJls
518 KE KI
d'ISnlllêl,3268. Les Arabes, el les sa qualité el quel est ce bien dans
Kédariens, dans le déserl, sign. le l'oyaume du Seigneur, 4647. Ké­
ceux qui sont dans le bien, 3268. naz, duc d'Édom, - Gen. XXXVI.
Les princes de Kédar, - Ézéch. 42, - sign. une qualilé des doc­
XXVII. 21, - sign. l'intelligence lrinaux du bien, 4651.
de ceux qui sont dans les connais­ KÉNISSITE (le) sign. un des faux
sances du bien et du vrai, 2830. qui doivenl êlre chassés du royau­
Kédar sign. ceux qui sont dans le me du Seigneur, 1867. .
vrai simple, 3268. KÉNITE (le) sign. un des faux qui
KEDMAH, fils de Jischmaêl, sign. doivent être chassés du royaume
des choses qui apparliennent à l'é­ du Seigneur, 1867.
glise spirituelle, surtoul chez les KÉSED, fils de Milkah el de Na­
nations, 3268. chor, sign. une religiosité el le
KÉDORLAOMER, roi d'Élam, sign. culte qui en provienl, 2860, 2864.
le.s biens et les vrais apparenls chez KÉSIA (la), qui est une espèce de
le Seigneur, par conséquent l'hom­ casse, sign. le divin vrai procédant
me exlerne quant à ces biens et à immédialement du divin bien, vrai
ces vrais, 1667. Kédorlaomer est le qui est le vrai in lime, 10258, f. Par
bien et le vrai, tels qu'ils sont chez les vêtements, qui sont dits oinls de
l'enfan t du second Age, avant qu'il myrrhe, d'aloès et de késia, sonl
ait été inslruit, 1667; voi,' aussi signifiés les divins vrais d'après le
1675,1685. divin bien dans le naturel, 10252.
KÉHATH, fils de Lévi, - Gen. KéslB (lieu), sign. l'étal de l'i­
XLVI. 11. - Les fils de Lévi sign. dolâlrie signifiée par Schélah, fils
l'amour spiriluel et ses doctrinaux de Jehudah, 4827.
en général, 6024; - sign. Jes cho­ KÉSITHES, Kesithœ. C'élaienl des
ses qui apppartiennent à la cha­ pièces de monnaie; elles signifient
rilé, 7230. des vrais, 4400.
KÉ~IOSr.H, dieu de Moab, sign. KÉTURAH, femme d'Abraham,
les faux dont sont imprégnés ceux représente le divin vrai spiriluel,
qui sont signifiés par Moab, ~468. 3235,3237. Les fils de Kélurah re­
Voil' MOAB. présenlenl les porlions communes
KÉMUEL, fils de Milkah et de Na­ du royaume spirÎluel du Seigneul'
chor, sign. une religiosilé et le cuI­ dans les cieux et dans les terres,
te qui en provienl, 2860, 2864. 3238, 3239; ou les étals et les dé­
KiNAN, fils d'Enosch, sign. la rivalions de l'église spirituelle du
qualrième' église, l'une des très­ Seigneur, 3240. Les fils de Kélurah
anciennes, 506; alors la perception sonlles doclrinaux el les culles du
qui, chez les lrois précédentes, royaume spirituel du Seigneur,
avait élé dislincIe, commença à 3243.
être commune, 507. KIR. Les Syriens monlés de Kir,
KÉNAZ, fils d'Éliphas, fils d'Ésaü, - Amos, IX. 7, - sign. ceux qui
- Gen. XXXVI. 11, - sign. une ont élé initiés dans les connaissan­
première dérivation du bien, 4646. ces du bien et du vrai, mais qui les
Duc Kénaz, - Gen. XXX V1. 15,­ ont perverties, elles ont appliquées
sign. une première c.lassification à confirmer les maux et les faux,
d'un des principaux vrais du bien, 9340.
KO KU 519
KIRIATHAiM sign. un des genres d'après le mariage du bien el du
de faux dont sont imprégnés ceux vrai, 4643, 4646, 4647.
qui sont signifiés par Moab, 2468. KORACH, fils de Jishar, fils de
Voir MOAB. Kéath, sign. une dérivation succe-
KIRIATH-ARBA, qui est Chébron, sive provenant de la seconde classe
sign. l'église du Seigneur; Kiriath- des dérivations du bien el du vrai
Arba, l'église quant au vrai; ché- signifiées par Jishar, 7230.
bron, l'église quant au bien, 2909, KUSCH ou l'Éthiopie. Voi7'CUSCR,
M13. Voir CHÉBRON. ÉTHIOPIE. Par Kusch ou l'Ethiopie
KIRIOTII sign. un des genres de sont signifiées les connaissances in-
faux qui se rencontrent chez ceux térieures de la Parole, pal' lesquel-
qui sont nommés Moab, 21168. les on confirme les principes faux,
KITTHÉENS. Les Iles des KiUhéens 1163. Les fils de Kusch sign. ceux
sign. ceux qui sont le plus éloignés qui n'ont pas eu un culte interne,
du culte, c'est·à-dire, les nations mais qui ont eu les connaissances
qui sont dans le vrai simple, et 'par de la foi, dans la possession des-
suite dans le vrai naturel, 3268. quelles ils ont fait consister la reli-
KITTHIM, fils de Javan, fils de gion, 1.169. Les fleuves de Kusch
Japhet, - Gen. X. 4, - sign. des sont les connaissances par lesquel-
doctrinaux ou rites, dérivés du cul- les les pr!ncipes faux sonl confir-
te externe signifié par Javan, 1156. més, 6723.
KORACH, fils d'Esaü et d'aholi- KOSCHAN. Les tentes de Kuschan
bamah, - Gen. XXXVI. 5, 111, 18, sign. la religiosité d'a[)rès le mal,
- sign. un état des dérivations 3242, f.

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