Belhadj Djari PDF
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Thème :
Analyse des risques liés au stockage
atmosphériques des Hydrocarbures
Composition du jury :
Président : Mr. Kadri Mohamed Mahdi
Rapporteur : Mr.Hefaidh HADEF chef de département de génie appliqué, institut de
Technologie, Kasdi Merbah Ouargla ; Membre de LRPI, Université de Batna.
Examinateur : Mr. Abd Elbari Abbes
I
Dédicace
Merci Allah de nous avoir donné la capacité d’écrire et de réfléchir, la force d’y croire, la
patience d’aller jusqu’au du rêve, et du bonheur de lever nos mains vers le ciel et de dire :
« Hamdouli Allah »
A celles qui nous ont donné la vie, le symbole de la bonté par excellence, la source de
tendresse et l’exemple du dévouement qui n’ont pas cessé de nous encourager et de prier
pour nous .Qui se sont sacrifiées pour notre bonheur et notre réussite, à ma mère,
ˠ Aicha ˠ
A mon pères, Morsli, l’école de notre enfance, qui ont été notre ombre durant toutes les
années des études, et qui ont veillé tout au long de notre vie à nous encourager, à nous
apporter leurs aides et à nous protéger.
Reçoit à travers ce travail aussi modeste il, l’expression de nos sentiments et de nos
éternelles gratitudes.
A mes sœurs : Dina et Yousra
A mes Frères : Nadir et Naimi
A mes amis : Soumia, Zaima
En témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection qu’on porte pour vous
A tous mes chers oncles, et chères tentes
A tous ceux qui nous sont chers On dédie ce travail
BELHADJ Fatima Zohra
II
Remerciements
Nous remercions Dieu en premier lieu, qu’il soit loué de m’avoir donné la force
et la patience nécessaires pour accomplir ce travail
Tous nos Remerciements vont à notre Directeur de mémoire
« Ms Hadef Hefaidh» pour son aide morale et technique, ses conseils et sa
patience durant la période de notre travail ;
Nous remercions infiniment « Mr .Tliba Houssem », pour leur générosité, aides,
et précieux conseils dont il a fait preuve.
Un remerciement spécial pour « Mr Kouzzi Hadj Yagoub », pour leur soutien
moral, scientifique, matériel et aussi pour leur encouragement.
Tous nos remerciements vont à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin afin
que ce travail voie le jour.
III
Table des matières [TITRE DU DOCUMENT]
IV
Table des matières [TITRE DU DOCUMENT]
V
Abréviations, acronymes [TITRE DU DOCUMENT]
Abréviations, acronymes
Chapitre I
ISO :International organization for standarization
CEI : Communauté des Etats indépendants/Commission électrotechnique internationale
SDF : Social démocratique front
APR : Analyse Préliminaire des risques
AMDEC : Analyse des modes de défaillances de leurs effets et de leur criticité
AMDE : des modes de défaillances de leurs effets
HAZOP : HAZard and OPerability
ADD : Arbre de défaillance
ADE : Arbre des évènements
P : Probabilité
G : Gravité
P&ID : Piping and Instrumentation Diagram
ER : Evènement Redouté
E : Evènement
ERC : Evènement redouté centrale
EM : Effets majeurs
PH D : Phénomène dangereux
E in : Evènement indésirable
EI : Evènement initiateur
ARAMIS : Risk Assessment Methodology for IndusrielS
QRA : Quantitative Risk Assessement
Courbe F /N : Courbe Fréquence/Nombre
CPR : Cardio-pulmonary resuscitation /La réanimation cardio-pulmonaire
CEA : Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
MADS : Méthodologie d’Analyse du Dysfonctionnement des Systèmes
LOPA : Layer Of Protection Analysis
V
Abréviations, acronymes [TITRE DU DOCUMENT]
Chapitre II
HBK : Haoud Berkaoui
UTG : Unité de traitement de gaz
GLA : Guellala
GPL : Gaz pétrole liquéfié
GL : Gaz lift
DP : Division Production
ALARP : as low as reasonably praticable
ATM : Atmosphérique
BP : Base pression
UVCE : Unconfined Vapour Cloud Explosion
BLEVE: Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion
VI
Liste des figures [TITRE DU DOCUMENT]
Chapitre II
VII
Liste des tableaux [TITRE DU DOCUMENT]
Chapitre II
Tableau II.5: Les bacs de stockages de brut sur les sites de Haoud Berkaoui……………. 27
VIII
Introduction générale
Introduction générale
Le secteur des hydrocarbures en général et la distribution des produits en particulier
constituent incontestablement des secteurs à hauts risques. Les risques spécifiques à
chaque produit. Ces derniers augmentent au fur et à mesure au cours de diverses opérations
de réception, d’exploitation, de stockage et de transfert.
Actuellement le risque majeur susceptible de survenir au niveau des installations
pétrolières et compte tenu de l’activité du secteur hydrocarbures est l’incendie et/ou
l’explosion selon les études de danger au niveau des différentes régions de SONATRACH
particulièrement. En outre l’accidentologie montre que les accidents qui se produisent dans
les zones de stockage des hydrocarbures, entrainent des phénomènes majeurs sur les sites
industriels.
En Algérie, La loi n° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques
majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable a comme
objectif d'édicter les règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes
dans le cadre du développement durable. Elle vient renforcer la notion de prévention des
accidents impliquant des substances dangereuses en imposant notamment à l’exploitant, la
mise en œuvre d’un système de maîtrise, de gestion des risques et d’une organisation
proportionnées aux risques inhérents aux installations industrielles.
Dans notre étude, et dans le cadre de la prévention des risques majeurs au niveau de
la différente région de SONATRACH, nous avons deux objectifs, la premières objectif
professionnelles c’est la réalisation d’une analyse des risques au niveau de la région HBK
afin de faire l’exemple sur l’ampleur des effets qui peut engendré par une accidents au
niveau de bac de stockage ( comme titre d’exemple), et la deuxième scientifique, c’est
l’utilisation des méthode adapté pour trouver les causes et les conséquences d’un
1
Introduction générale
En s’intéresse sur l’analyse des risques liées aux stockages atmosphérique des
hydrocarbures au niveau du centre de production HBK, Pour atteindre cet objectif, ce
manuscrit est composé de deux chapitres :
- Le premier chapitre, c’est l’aspect théorique de notre sujet, terminologie en
matière d’analyse des risques, le processus d’analyse de risques et en fin une
chronologie des méthodes d’analyse de sécurité des systèmes.
- Le second chapitre consacré à la présentation de l’entreprise et étude de cas
(bac de stockage) par deux méthodes complémentaire, arbre des causes pour
recenser les causes possibles d’un évènement indésirables et la méthode
d’arbre des évènements afin de trouver les conséquences de cet évènement
indésirable.
Nous concluons notre travail par une conclusion générale. Et en fin, certaines
informations complémentaires, utiles à notre étude sont regroupées en annexes.
2
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Chapitre I
Etude de conceptuelle de l’analyse des
risques
I. La gestion des risques :
I.1. Cadre réglementaire de l’analyse des risques :
L’analyse des risques s’inscrit dans le cadre d’une étude de dangers, l’enjeu
réglementaire est de se maintenir en conformité avec la réglementation en vigueur.
Cette réglementation définit en termes limites, mesures, plans, programmes. Le constat de
non-conformité ayant des conséquences économiques (arrêt de production, amende,
travaux de mise en conformité, retrait de l’autorisation d’exploitation etc.) et des
conséquences stratégiques (perte de confiance des partenaires financiers, économiques et
institutionnels de l’entreprise, dégradation de l’image de marque auprès du public, etc.),
L'analyse des risques qu'on a réalisée, est rentrée dans le cadre de l'élaboration des études
de danger, dont on se réfère aux textes suivants :
- Décret exécutif n° 07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations
classées pour la protection de l'environnement
- Décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l'environnement
- Loi n° 05-07 du 28 avril 2005, promulguée le 19 juillet 2005, relative aux hydrocarbures
- Loi n° 04-20 du 25 décembre relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion
des catastrophes dans le cadre du développement durable
- Décret exécutif n°03-451 du 1 décembre 2003, définissant les règles de sécurité
applicables aux activités portant sur les matières et produits chimique dangereux ainsi que
les récipients de gaz sous pression
- Instruction Ministérielle R1 du 22 septembre 2003 relative à la maîtrise et la gestion des
risques industriels impliquant des substances dangereuses
- Décret n° 90-245 du 18 août 1990, portant réglementation des appareils à pression de gaz
- Arrêté du 15 janvier 1986, fixant les limites du périmètre de protection autour des
installations et infrastructures du secteur des hydrocarbures.
3
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
- Décret n° 85- 231 du 25 août 1985, fixant les conditions et modalités d'organisation et
mise en œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes
- Décret n° 85-232 du 25 août 1985, relatif à la prévention des risques de catastrophes
- Décret n°84-105 du 12 mai 1984 portant institution d'un périmètre de protection des
installations et infrastructures
- Décret n°84-385 du 22 décembre 1984 fixant les mesures destinées à protéger les
installations, ouvrages et moyens
- Décision N°45/DG du 18 janvier 2006 du PDG- SH, directive générale relative à la
sécurité des installations et des travailleurs.
I.2. La gestion des risques:
La gestion des risques est une opération commune à tout type d’activité. Les objectifs
Poursuivis peuvent concerner par exemple :
• Le gain de rentabilité, de productivité,
• La gestion des coûts et des délais,
• La qualité d’un produit…
Nombreux auteurs ont apporté une définition de la gestion des risques :
Tableau I.1 : Définition de la gestion des risques
Réf Définition
Dr .A.Cherfaoui & La gestion des risques est une opération commune à tout type
D.Touaibia d’activité. Les objectifs poursuivis peuvent concerner.
Gérer le risque, c’est utiliser au mieux des ressources
G .Lamand limitées pour minimiser un ensemble de risque que l’on ne
pourra jamais réduire à zéro.
Un processus par lequel les organisations traitent
méthodiquement les risques qui s’attachent à leurs activités,
A. Dassens et R Launay
recherchant ainsi les bénéfices durables dans le cadre de ses
activités.
4
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Acceptation du
risque
Risque accepté
Figure I.1 : Processus de la gestion du risque [3]
Signalons que lorsque la gestion des risques s’applique à un système complexe mobilisant
plusieurs acteurs, ce processus doit s’accompagner d’une étape de communication. Cette
dernière peut concerner les dangers identifiés ou les mesures prises pour la maitrise des
risques associés.
I.2.2.Analyse des risques :
L’analyse du risque est définie comme l’utilisation des informations disponibles pour
identifier les phénomènes dangereux et estimer le risque. [ISO/CEI 51 :1999].
Et selon [Kichstreiger ;1999 ], c’est Une démarche ayant pour but d’identifier les dangers
potentiels, d’en apprécier les risques (vraisemblance, gravité) et de les gérer en cherchant
des moyens pour les maitriser.
L’analyse des risques vise à identifier les sources de dangers, permet de mettre en lumière
les barrières de sécurité, permet d’estimer les risques, et de la comparer ce niveau de risque
à un niveau juré acceptable.
L’estimation du risque peut être effectuée de manière semi-quantitative à partir :
5
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
6
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Les anglo-saxons ont été les premiers à apprécier la nécessité du changement pour libérer
le passage d’un mode de raisonnement réactif (gestion) vers un mode proactif stratégique
et managérial (management).
L’analyse des risques joue un rôle essentiel tout au long de la vie du SMR,
aussi bien lors de sa définition (le Plan du modèle PDCA), que lors de sa maintenance et de
son amélioration (le Check du PDCA). En effet, la future norme ISO 31000, stipule qu’une
analyse de risque doit être intégrée dans le processus d’établissement du SMR. Les
objectifs du SMR sont alors fixés en vue de ramener les risques à un niveau acceptable
pour l’entreprise.
L’analyse des risques intervient de nouveau en phase de supervision et de révision du SMR
(La phase Check). Cette étape est nécessaire pour garantir la pérennité du SMR et son
adéquation face aux évolutions de l’entreprise, aux changements d’ordre réglementaires,
légaux et techniques, et à des nouvelles menaces identifiées. [15].
7
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
tableau doit parfois être adapté en fonction des objectifs fixés par le groupe de travail
préalablement à l’analyse. [5]
Le tableau ci –dessous est donc donné à titre d’exemple
Tableau I.2 : Exemple de tableau de type « APR » [6]
Fonction ou système :
1 2 3 4 5 6 7 8
Produit ou Situation de Sécurité Propositions
N° Causes conséquences Observation
Equipement danger existante d’amélioration
8
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Il est intéressant de se doter de tableaux tant en qualité de support pour mener la réflexion
que pour la présentation des résultats. Un exemple de tableau est fourni ci –dessous.
Tableau I.3 : Exemple d’un tableau de type AMDEC [6]
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Equipm Fonc Moyens
Mode de Causes de Effet Effet Dispositifs de Remarq
ent tion de P G
Défaillance défaillance local final Remplacement ue
Repéré êtas détection
L’AMDEC s’avère très efficace lorsqu’elle est mise en œuvre pour l’analyse de défaillance
simple d’éléments conduisant à la défaillance globale du système.
IV.1.3. HAZard and OPerability studies (HAZOP)
Cette méthode requiert notamment l’examen de schémas et plans de circulation des
fluides ou schémas P&ID (Piping and Instrumentation Diagram). L’HAZOP considéré les
dérives potentielles des principaux paramètres liés à l’exploitation de l’installation. Pour
chaque partie constitutive du système examiné (ligne ou maille), la génération des dérives
est effectuée de maniérée systématique par la conjonction :
Mot-clé +Paramétré=Dérive
Le groupe de travail doit ainsi s’attacher à déterminer les causes et les conséquences
potentielles de chacune de ces dérives et à identifier les moyens existants permettant de
détecter cette dérive, d’en prévenir l’occurrence ou d’en limiter les effets.
Tout comme pour l’APR et l’AMDEC présentées dans les paragraphes précédents, un
tableau de synthèse se révèle souvent utile pour guider la réflexion et collecter les résultats
des discussions menées au sein du groupe de travail. [7]
Un exemple de tableau est présenté dans les paragraphes suivants
Tableau I.4 : Exemple de tableau pour l’HAZOP [5]
Date :
Ligne ou équipement :
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Mot Sécurités Propositions Observati
N° Paramètre Causes Conséquences Détection
clé existantes d’amélioration ons
Les paramètres auxquels sont accolés les mots-clés dépendent bien sûr du système
considéré. De manière fréquente, les paramètres sur lesquels porte l’analyse sont :
La température, la pression, le débit… La combinaison de ces paramètres avec les mots
clé permet donc de générer des dérives de ces paramètres.
9
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
E1 E2
A E3 C E4
B C A B
10
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
L’analyse par arbre des défaillances permet d’estimer la probabilité d’occurrence d’un
événement et de s’assurer que toutes les mesures possibles ont effectivement été
envisagées en vue de prévenir le risque associé à cet événement.
ER
A E5
A B
Figure I.3 : Réduction de l’arbre des défaillances pris en exemple [1]
L’arbre représentant ces coupes minimales est appelé « arbre réduit ». Pour l’exemple
considéré dans la figure (exemple de l’arbre..), l’arbre réduit est représenté par la figure
(réduction de l’arbre..).
IV.1.5. Arbre des évènements :
L’analyse par arbre d’évènement suppose la défaillance d’un composant ou d’une
partie du système et s’attache à déterminer les évènements qui en découlent.
A partir d’un évènement initiateur ou d’une défaillance d’origine, l’analyse par arbre
d’évènement permet donc d’estimer la dérive du système en envisageant de manière
systématique le fonctionnement ou la défaillance des dispositifs de détection, d’alarme, de
prévention, de protection ou d’intervention…
Ces dispositifs peuvent concerner aussi bien des moyens automatiques qu’humains ou
organisationnels.
Les fonctions de sécurité doivent être assurées par des barrières en réponse à l’évènement
initiateur.
La construction de l’arbre consiste alors à partir de l’évènement indésirable à envisager
soit le bon fonctionnement soit la défaillance de la première fonction de sécurité. [8]
11
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Rétablissement
Mesure de la
du système de
Fonctions température Alarme Arrêt de la réaction
réfrigération par
dans le réacteur
un opérateur
Signaux
Introduction
Sonde de sonores et
Dispositifs assurant Opérateur selon automatique d’un
température lumineux aux
la fonction une procédure inhibiteur de la
dans le réacteur postes de
réaction
travail
Paramètre ou
information
Permanent T ? T1 Alarme T ? T2
déclenchant la
fonction
Si possible, Estimé à 10 min
Délai Continu 1 min
estimé à 5 min (De T1 à T2)
12
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
P4 Retour au
fonctionnement norme
Délai = 5 mn
Succès P1 P2 P3 P4
Délai = 6 mn
P3 P5 Mise en sécurité de
1-P4 l’installation (arrêt
Délai = 1 mn Délai = 10 mn
d’opérations)
Défaillance
P1 P2 P3 (1- P4) P5
Délai = 11 mn
1-P5
Emballement de
réaction
P1 P2 P3 (1- P4). (1- P5)
> à 11 mn
P2
Délai = 0
P5 Mise en sécurité de
l’installation (arrêt
1-P3 d’opération)
P1 P2 (1- P3) P5
Délai = 11 mn
1-P5
P1 Emballement de
réaction
P1 P2 (1- P3) (1- P5)
1-P2 Emballement de
réaction
P1 (1- P2)
13
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
comme le ferait un arbre d’événements. Sur ce schéma, les barrières de sécurité sont
représentées sous la forme de barres verticales pour symboliser le fait qu’elles
14
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Pour atteindre ces objectifs, la première étape a consisté à s’entendre sur les composantes
du risque et sur les éléments à identifier et mesurer pour les estimer.
Figure I.6 : Exemple de courbe ISO risque ou Carte du risque individuel [6]
Figure I.7 : représentation des risques sociétale courbe F /N typique (d’après [CPR 18E,
1999])[6]
15
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
Les résultats du QRA prouvent donc être représentés de deux manière : soit
sous la forme d’une carte du risque individuel (Figure IV.5), soit sous la forme d’une
courbe F/N (Figure IV.6). Dans les deux cas, l’exploitation de ces résultats pour la prise de
décision implique la définition d’un niveau de risque acceptable en termes de probabilité
de mortalité. [10].
IV.2.3. Méthodes Organisée Systémique d’Analyse de risques MOSAR :
Champs de danger
Effets de champs
Evénement
renforçateur
Evénement externe
initiateur
externe
Source de flux
Système source de danger
de danger
Système cible
Evénement Evénement
initiateur renforçateur
Etat
interne interne
Flux de danger
Flux de danger
Impact
16
Chapitre I : Etude de conceptuelle de l’analyse des risques
LOPA n’importe pas de type de critère prédéfini et propose ainsi quatre catégories de
critères :
Une grille de criticité comportant une limite d’acceptabilité en termes de gravité et
de fréquence ;
Un critère purement quantitatif portant sur le niveau de conséquence du scénario ;
Un critère spécifiant le nombre de dispositifs d’indépendants nécessaires pour
considérer qu’un scénario est suffisamment maitrisé ;
Un critère de risque cumulé pour un site ou un procédé. [12]
Conclusion:
Dans cet partie nous avons fait une étude de processus de gestion des risque et
particulièrement l’étape d’analyse de risque, et principalement la place qu’occupe analyse
de risque dans le processus de management des risques et après nous avons abordé les
différentes méthodes/ outils d’analyse des risques classique et intégré pour les exploiter
pour dans la partie pratique afin de réaliser une analyse des risques.
17
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Chapitre II
Partie Pratiqueanalyse de risque au niveau
du bac de stockage.
I. Présentation de Haoud Berkaoui
La direction d’Haoud Berkaoui fait partie de la Division Production Amont de
Sonatrach. Le premier centre de traitement d’huile a été mis en service en 1967 ;
aujourd’hui il existe 5 unités de traitement d’huile et 1 unité de traitement de gaz.
Le nombre des puits producteurs est de 95, dont 49 par gaz lift en vue de la récupération
secondaire. Pour améliorer la capacité de récupération, on a 28 puits injecteurs d’eau.
Chaque centre de production reçoit du brut, provenant de divers puits, le stabilise, le stocke
dans des bacs pour l’expédier.
Le gaz récupéré de la stabilisation est comprimé et acheminé vers l’usine de traitement de
gaz de Guellala (UTG/GLA) qui en soutire du GPL, du gaz de vente et du gaz-lift.
Aujourd’hui la région de Haoud Berkaoui a une capacité de traitement d’huile de 26
100m³/j (5800T/j), de 1 236 000 Sm³/j pour le traitement de gaz de 500T/j pour le GPL et
de 90T/j pour le condensat. La capacité de stockage d’huile est de 28 300 m³ et de 3 400
m³ pour le gaz.[13].
I.1.Situation géographique et Implantation :
Haoud Berkaoui fait partie de la wilaya d'Ouargla qui est une subdivision administrative
algérienne ayant pour chef-lieu Ouargla. C’estla30ème Wilaya d’Algérie. Elle est située au
Centre-Estdupays.Avec211980km²,c'estlaquatrièmeparlasuperficie.Sapopulation est
estiméeà445619habitants.ElleestlimitropheaveclaTunisieetleswilayasd’Illizi(33),deDjelfa(
17),deGhardaïa(47), de Tamanrasset(11)et de El Oued(39).
Haoud Berkaoui se situe à800kmsud d’Alger, à35kmauNordOuestdeOuargla et100kmà
l’Ouest de Hassi Messaoud. Elle comporte 3 régions importantes (Berkaoui, Benkahla,
Guellala),et plusieurs petits champs dits périphériques(S’Ahane–Boukhzana–Oulouga,
HanietEl Baida, N’Goussa, DrâaTamra, MokhEl Kebch, BabEl Hattabat).
18
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Le territoire de l’Algérie est divisée différents blocs. Ces différents blocs sont
Explorés ou exploités par la Sonatrach, seule ou en partenariat avec d’autres sociétés
pétrolières .La majorité des gisements de la région de Haoud Berkaoui sont situés dans
le bloc 438.[13] La carte de ce bloc et des blocs voisins est reprise ci-dessous.
19
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
20
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Préalablement, notre étude (analyse des risques) comprend deux grandes étapes :
• une analyse préliminaire des risques (APR), dont en identifiant les éléments dangereux
Del ‘installation, les situations de danger (ERC), les causes et les conséquences
(phénomènes dangereux). Cette étape permettant de mettre en lumière des éléments ou des
situations nécessitant une attention particulière et en conséquence l'emploi de méthodes
d'analyse de risques plus détaillées.
• Analyse détaillée des risques, cette deuxième étapes a consisté à:
examiner profondément les accidents majeurs potentiellement identifiés lors de
l'APR et les scénarios d'événements susceptibles d'y conduire.
mettre en place les mesures de maîtrise des risques associées
s'assurer de la performance et de l'adéquation des barrières de sécurité mise en
place.
Selon les objectifs cités en haut, et on tenant compte le domaine d'application, les
caractéristiques, les avantages et les limites des méthodes d'analyses des risques
21
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
précédemment citées (voir tableau en haut), seule la méthode Nœud de papillon offre cette
possibilité et plus adaptée à l'analyse des risques technologiques majeurs, qui est
préalablement précédée d'une analyse préliminaire APR.
Il est donc très indispensable d'exposer brièvement les deux méthodes HAZOP et Nœud
de Papillon.
II.2. Description de la méthode HAZOP :
La méthode de type HAZOP est dédiée à l’analyse des risques des systèmes
thermo-hydrauliques pour lesquels il est primordial de maîtriser des paramètres comme la
pression, la température, le débit…
L’HAZOP ne considère plus des modes de défaillances mais les dérives potentielles (ou
déviations) des principaux paramètres liés à l’exploitation de l’installation. Pour chaque
partie constitutive du système examiné (ligne ou maille), la génération (conceptuelle) des
dérives est effectuée de manière systématique par la conjonction :
•de mot-clé comme par exemple « Pas de », « Plus de », « Moins de », « Trop de »
•des paramètres associés au système étudié. Des paramètres couramment rencontrés
concernent la température, la pression, le débit, la concentration, mais également le temps
ou des opérations à effectuer.[6] (voire la partie théorique pour plus des détails).
II.3.Echelles de cotation des risques :
Après l’identification des risques et problèmes potentiels, une évaluation du risque a été
réalisée en identifiant la probabilité d’occurrence ainsi que la gravité des conséquences.
Cette évaluation s’est basée sur le principe de la matrice de risque. L’objet de cet outil pour
jugés à ce que le risque acceptable ou non et pour renfoncer notre barrières de prévention
et de protections.
La matrice de risque utilisée c’est la matrice définie par SONATRACH DP. Les classes de
gravité et de probabilité sont décrites en détails ci-après :
22
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
2
Gravité
3
4
1 2 3 4
Probabilité
G2 Blessures
significatives Blessures Dommage mineurs et arrêt bref
(AAA) Pollution interne maîtrisée mineures de la production
23
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Probable
Peu probable
P2 Déjà (ou pourrait se) rencontré dans une organisation similaire 10-4à 10-2/an
à Sonatrach
Improbable
Niveaux de risqué
Tableau II.4 : Niveaux de risques [14]
Lors décessions d’identification des dangers, nous positionnons chaque évènement étudié
sur la grille en cotant le niveau de gravité et le niveau de probabilité d’occurrence de
l’évènement. De cette manière, il est possible d’évaluer le risque de manière qualitative et
de le cataloguer selon les critères propres à Sonatrach DP.
Les évènements redoutables sont donc déduits du classement dans la grille de criticité
pour laquellenousavonspréalablementdéfinilescritèresd’acceptabilitédurisque.
24
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Introduction :
25
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Pression
Nature Capacités
Site Repère Typed’appareil deservice
fluide (L)
(barg)
R01 Bacsdestockage Brut 2000m3 ATM
R02 Bacsdestockage Brut 2000m3 ATM
Haoud R03 Bacsdestockage Brut 2000m3 ATM
Berkaoui R04 Bacsdestockage Brut 2000m3 ATM
R05 Bacsdestockage Brut 5000m3 ATM
R301 Bacsdestockage Brut 5000m3 ATM
Guellala R302 Bacsdestockage Brut 5000m3 ATM
R303 Bacsdestockage Brut 5000m3 ATM
Guellala - Bacstampons Brut 74m3 ATM
NordEst - Bacstampons Brut 74m3 ATM
Drâa - Bacstampons Brut 74m3 ATM
Tamra - Bacstampons Brut 74m3 ATM
Tous les bacs de stockage sont équipés d’une rétention. Le bac R05 est pris pour modèle
en raison de son volume majorant (5000m3) et de sa localisation à proximité d’une base
de vie. Sa rétention au ne dimension de 53m sur 47m et de 2m de hauteur.
Description de l’équipement :
Les caractéristiquesdubacR05sontreprisesautableausuivant.
Tableau II.6 : Caractéristiques du bac R 05[14]
Caractéristiques Valeurs
Type d’installation Bac de stockage brut
Substance Brut
Type de toit Fixe
T service (°C) 20
P service (barg) Atm
P calcul Atm
Volume (m³) 5000
Hauteur (m) 10,825
Diamètre (m) 25,250
Densité (kg/m³) 802
Bac est alimenté en brut venant des séparateurs par une ligne10’’ et est expédié par une
ligne14’’par les pompes BJ-1 et BJ-2. Le bac est équipé d’une ligne de drainage pour le
fond du bac (6’’).
26
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Le bac est alimenté en brut venant des séparateurs BP(ligne 10’’) et expédié (ligne
14’’) vers les pompes BJ-1 et BJ-2
Vanne d’entrée et vanne de sortie sont des vannes motorisées.
Le bac est équipé par une ligne de drainage au fond du Bac.
Le contrôle : remplissage, décantation et l’expédition à partir de la salle de
contrôle d’huile.
Le bac de stockage d’huile est équipé par des équipements de protection (appareils
de mesures et de sécurité) [16]
Premièrement, nous avons appliques la méthode HAZOP sur le bac de stockage l’objet de
notre étude.
27
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
BAC R05
Paramètre 01 :Débit
Déviation 01 : pas assez de débit
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
1.Vanne entrée du bac En amont
oublié fermé ou
défaillante 1. Augmentation de G P -Inspection et G P -système G P -sensibilisation les opérateurs G P
ferméouvanne2 entrée pression 4 3 maintenance 4 2 d’extinction existant 3 2 concernant ces situations 2 1
du bac défaillante 2. Rupture périodique des fixe et mobile -système de télésurveillance
fermée, clapet anti- vannes. autour de toutes les
3.Libération du pétrole
retour défaillante installations
fermée 4. inflammation/ - système de détection de fuite
explosion et de gaz
En aval
1.Perte de production
2. Pas de
conséquences HSE
28
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
production
4. Bouchage de En amont
ligned'alimentation 1. Augmentation de G P -Injection anti- G P -système G P -sensibilisation les opérateurs G P
deR05 pression 4 2 paraffine (AP104) 4 1 d’extinction existant 2 1 concernant ces risques, être 1 1
2. Rupture -inspection fixe et mobile vigilant et faire des rondes
3.Libération de pétrole périodique et périodique aux installations
4. catastrophe mesure d’épaisseur -effectuer des exercices de
des lignes simulation
-protéger les lignes contre la
corrosion
En aval :
1.Perte de production
2.Pas de
conséquences HSE
Expédition
2. Bouchage de 1. Cavitation de G P -inspection G P -arrêt d’urgence de G P -assurer sérieusement G P
fond du BAC, pomped’expédition 4 3 périodique du bac 4 2 la pompe. 2 2 l’inspection des bacs 2 1
Vanne de sortie et nettoyage de -Système de Et vieller sur le bon état des
2. Échauffement
Du bac fond du bac détection et vannes de centre de
défaillante fermée 3. Perted'étanchéité -inspection extinction production
4. Libération de pétrole périodique des automatique -sensibilisation les opérateurs
5. Inflammation vannes autour ces génères des
événements
6. catastrophe
29
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
30
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
oubliées ouvertes, 2- débordements du bac vannes et des existant - formation les opérateurs
défaillance de clapet clapets anti-retour -cuvette de rétention - sensibilisation concernant les
anti-retour de l’un des 3 -inflammation -système de risques qui peuvent engendrer
bacs voisins. 4- catastrophe télégaugeage - système de commande
(transvasement d’un à distance des vannes
bac vers l’autre en
production)
En Expédition
1- fuit dans la ligne 1-libération du pétrole G P -SDC G P - matérielles G P -sensibilisation les opérateurs G P
d’expédition ou la 4 2 -ronde des 4 1 extinction fixe et 3 1 concernant ces situations 1 1
purge de la ligne opérateurs mobile -installer les détecteurs de fuit
2-Inflammation/
d’expédition reste -inspection et autour des installations
ouverte explosion régulière -le système de télésurveillance
3. catastrophe périodique des autour des installations
lignes expédition - les exercices de simulation
Paramètre 02 :niveau
Déviation 01 :niveauélevé
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
1. temps de remplissage 1. Montée niveau du bac G P -SDC G P -cuvette de rétention G P -sensibilisation desopérateurs G P
dépassé (erreur jusqu'à débordement 4 2 -système de 4 1 - Système extinction 3 1 pour être vigilant au cours de 2 1
opérateur) télégaugeage existant ces opérations
2. libération de pétrole -détecteur de gaz
-détecteur de fuit
3. inflammation -commande à distance des
/explosion vannes
4. catastrophe
31
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
Paramètre 02 :niveau
Déviation 02 : pas /pas assez de niveau
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
1. fuit au niveau du bac 1. libération du pétrole G P -inspection G P -cuvette de rétention G P -détecteur de fuit G P
4 2 périodique mesure 4 1 - Système extinction 3 1 -détecteur de gaz 2 1
2inflammation/ de d’épaisseur existant fixe et -programme de nettoyage du
explosion -système de purge mobile fond du bac de stockage
3. catastrophe du bac
-le fond est protégé
contre la corrosion
32
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
Paramètre 03 :température
Déviation 01 :trop de température
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
1. augmentation de la 1. dégazage du brut G P -SDC G P - Système extinction G P -assure la vérification G P
température ambiante 4 3 -transmetteur de la 4 2 existant fixe et 3 2 périodique desévents 2 1
2. inflammation /
température mobile -détecteur de gaz
explosion
-évents du bac -cuvette de rétention -système de refroidissement
3. catastrophe -zone ATEX automatique
-système de la mise
à la terre
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
1. incendie au voisinage 1. dégazage du pétrole G P -SDC G P - Système extinction G P -détecteur des gaz G P
du bac 4 2 -transmetteur de la 4 1 existant Fixe et 3 1 -plan d’intervention pour 2 1
2. inflammation/ température mobile protéger les bacs en cas
explosion -évents en toit du -cuvette de rétention d’incendie
3. catastrophe bac -vannes automatique pour
-zone ATEX l’isolation les bacs en cas
-bac équipé par d’accident
système de
refroidissement
33
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
1 .baisse de -les G P -SDC G P -Système G P .
températureambiant gazdissoutdansl’huil 4 3 -transmetteur de 4 2 d’extinction fixe 3 2
e la température et mobile
-augmentation TVR -laboratoire -arrêt urgence de
- pour la mesure la pompe
problèmed’expéditio de TVR
n et transport
-cavitation
pomped’expédition
2. Échauffement
3. Perted'étanchéité
4. Libération de
pétrole au milieu
5. Inflammation
6. catastrophe
Paramètre 03 : température
Déviation 02 : pas assez de température
34
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
En production
G P -bac contient 04 G P -moyens G P G P
1-défaut de séparation, 1-éclatement du toit du 4 3 évents 4 1 d’extinction fixe et 3 1 -maintenance des évents du 3 1
dégazage du bacc -vérification mobile bac
bacinsuffisant périodique des -cuvette de rétention
(bouchage des évents). évents
-inspection
périodique du bac
2- inflammation/
explosion
3. catastrophe
Paramètre 04 :pression
Déviation 01 :trop de pression
35
Chapitre II : partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
Paramètre 04 :pression
Déviation 02 :pas assez de pression
C C C C
CAUSE POSSIBLE CONSEQUENCE G P PREVENTION G P PROTECTION G P RECOMMANDATION G P
R R R R
En expédition .
1. haut débit G P -bac contient G P -moyens
d’expédition, aspiration 1. implosion du bac 2 2 04évents 2 1 d’extinction fixe et
du bac 2. perte du bac de -vérification mobile
insuffisante(bouchage stockage périodique et -cuvette de rétention
des évents) inspection
périodique
-arrêt de la pompe
par haut débit
d’aspiration
Tableau II.4 : Tableaux de HAZOP du bac R05[14]
36
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
II.5. Analyse détaillée des risques par les méthodes AdD et AdE:
L’étude LASTFIRE menée en 1997 sur 33906 bacs partout dans le monde donne
entre autre les causes de défaillances pour des fuites hors du bac :
Tableau.II.8 : les causes de défaillance donnée par LASTFIRE. [14]
CAUSE CONTRIBUTION (%)
Corrosion du fond 20
Défaillance des pieds du toit flottant 1
Corrosion de la plaque annulaire de fond 5
Défaillance du serpentin de vapeur 4
Défaillance du drain 17
Fuite au mixer 12
Fuite de ligne, bride, vanne 21
Surremplissage 19
Inconnues 28
Les calculs des fréquences génériques de défaillances sont basés sur des
données extraites du Handbook Failure Frequencies 2009. Le Handbook Failure
Frequencies se base sur des données historiques d’un certains nombres d’équipements
représentatifs. Le Handbook Failure Frequencies donne les probabilités de défaillances
38
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
Rupture -
Total 1.0 10-4
Probabilité totale
Fréquence de
Type de défaillance
défaillance [/an]
Petite fuite
0.1 < d ≤ 10 mm 2.9 10-2
Fuite moyenne
10 < d ≤ 50 mm 2.6 10-3
Grande fuite
50 < d ≤ D max 2.6 10-3
Rupture 1.2 10-4
Total 3.5 10-2
39
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
40
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
Ruptur VCE/fe
u de
Feu flash
Feu de
Pollutio
Feu de
Grand VCE/fe
u de
Feu de
Perte de
confineme Pollutio
Feu de
Fuite VCE/fe
u de
Feu flash
Feu de
Pollutio
Feu de
Petite VCE/fe
u de
Feu flash
Feu de
Pollutio
Figure II.4: Arbre d’événements [14]
41
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage
En excluant les événements non redoutés car ayant une fréquence d’occurrence
Les phénomènes de boule de feu et de jet enflammé ne sont pas redoutés en raison de
leur faible fréquence d’occurrence (<10-6/an) et ne seront donc pas modélisés. Les
autres phénomènes ont une fréquence d’occurrence supérieure au seuil d’acceptabilité,
il est dès lors nécessaire d’en analyser les conséquences. Enfin, la nature du stockage
(bac de liquide inflammable) nous oblige à étudier le cas de boilover et d’explosion
interne. Le scénario de pollution fera quant à lui l’objet d’un chapitre à part.
Fréquence d’occurrence d’une explosion interne du bac :
42
Arbre des défaillance :
Explosion
interne d’un bac
Source Atmosphèr
d’ignitio e explosive
n
43
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
Fréquence
N° Evénement de s Commentaire
base / s
Probabilité La fréquence d’un impact à cause des éclairs est
10-3/an
Impact de foudre estimée à
1 sur un réservoir Technic 2 par km2 par an (Technica C456B). La surface
a C456B moyenne d’un réservoir faisant 500 m², la fréquence
Défaillance du est donc de 10-
3.10-2 Cet événement provient de la défaillance du
2 système de Lees, 199612 système de protection contre la foudre des
protection
réservoirs soit 3.10-2.
foudre Le nombre de maintenance effectué sur un
Travaux de réservoir est
3 maintenance 5,14 10-3/an
estimé à 1 fois tous les 10 ans durant 2 semaines et
avec point sept fois par an durant une journée, la fréquence
chaud d’avoir des travaux
L’utilisation de permisest de 5,14.10 -3
feu conduit/an à réduire
10-4 sensiblement la présence de source d’ignition non
contrôlée. Du fait de l’existence de ces permis,
Non respect Hunns &
4 associons
du permis feu Daniels13 la présence d’une source d’ignition incontrôlée à une
,
erreur humaine d’une personne formée et informée.
1980
D’après l’étude Huns & Daniels, nous pouvons
attribuer que
Sachant une lafréquence 10-4/an
vitesse dederemplissage des bacs doit être
10-4
limitée par les opérateurs connaissant leurs
Vitesse de Hunns et
5 installations, la vitesse de remplissage excessive peut
remplissage Daniels, être assimilée au
élevée 1980 non respect de cette procédure par une personne
Défaillance du formée et
3 10-2 Cet événement provient de la défaillance du
6 système de mise à
Lees, système de mise à la terre des réservoirs soit 3.10-2.
la terre
1996 Les centres de stockage étant utilisés comme zones
tampons entre la production et l’expédition, au
Phase de niveau de chaque centre, considérons un bac en
7 remplissage ou 3,33 10-1 /an permanence en
de vidange du remplissage ou en expédition. Pour les 4 centres de
bac de stockage stockage, le nombre de bac en transfert est estimé à
4. Le
Phase de totaltemps
Le de de
bac étant deet 12,
remplissage une fréquence
de vidange est estiméede
8 remplissage du 1,67 10-1 /an équivalent, la probabilité de remplissage est donc
bac de stockage estimée à 3,33 10-1 /an divisé par deux.
La hauteur du bac étant de 10,825 mètres, la hauteur du
Niveau liquide bac situé sous l’alimentation est de 3,7%. Donc lors
9 inférieur au 3,7 10-2 d’une phase de remplissage, la fraction de temps
niveau pendant lequel
d’alimentation le niveau liquide est inférieur au niveau d’alimentation
est
Le temps de remplissage et de vidange est estimée
10 Phase de vidange du -1 équivalent, la probabilité de vidange est donc estimée
bac de stockage à
3,33 10-1 /an divisé par deux.
La combinaison logique des fréquences dans l’arbre de défaillance est réalisée selon
l’algèbre de Boyle. Cette combinaison, présentée ci-dessous, permet de calculer la
fréquence d’occurrence d’une explosion interne d’un bac de stockage.
44
Chapitre II : Partie pratique : analyse de risque au niveau du bac de stockage.
45
Conclusion générale
Conclusion générale
L’identification des dangers, l’estimation et la maîtrise des risques sont
aussi au coeur de la réussite d’un système de management de la santé et de la sécurité au
travail et doivent apparaître dans la politique de santé et sécurité au travail de l’organisme
(….Lignes directrices OHSAS 18002 :2000).
De ce fait, le concept "Analyse des risques" est au cœur du processus de
gestion des risques, dont la finalité est réduire les risques à un niveau acceptable, qui
fait dans ce qui suit, l'objet de ce travail de fin d’étude dans le cadre de préparation d’un
License professionnelle en Hygiène, sécurité et environnement..
Notre étude qui a porté sur les risques liés au stockage atmosphérique
des hydrocarbures liquide au niveau du centre de production HBK rentre dans ce contexte.
Les constats que nous avons tirés à partir cette étude :
On suit dans cette étude une démarche d’évaluation semi quantitative (dont
les retours d’expérience et les bases de données tels LOPA, ARAMIS, Purple
d’occurrences.
Pluridisciplinaire qui permet de répertorier et identifier tous les risques générés par
46
Les recommandations
Les recommandations
Prévoir des alarmes de niveau très bas et de niveau très haut pour les bacs de stockage
Assurer la formation et l’information des opérateurs pour connaitre et maitriser toutes les
Assurer et renforcer les exercices de simulation concernant les feu des Bacs, des cuvettes
et feu de nappe
Délimiter les zones de stockage des Hydrocarbures et procéder à l’affichage des plaques
de signalisation.
46
Références bibliographiques
Références
Bibliographiques
[1] Dr.CHERFAOUI.A & Dr.TOUAIBIA.D.2003, « Cours de Vulgarisation sur
HSE ».Séminaire SONATRACH/DP-HASSI R’ME.LEcole d’ingénieurs de Boumerdés.
[2] BOUAZABIA.A & BOUDJEDRA.S. 2007, « Analyse et gestion des risques.
Université Lumière », Lyon 2.
[3] LOUISOT.O, 2005, « 100 question pour comprendre et agir : Gestion des risques »,
Afnor, 266 pages.
[4] CHNINA.S, 2012 « Analyse des risques », Centre de Lorraine INRS. Paris.
[5] LEGROS.D, 2009, « Maitrise des risques », Ecole nationale supérieure des mines
.Paris
[6]DEBRAY.B & CHAUMETTE.S & DESCOURIERE.S & TROMMETER.V, 2006,
« Méthodes d’analyse des risques générés par une installation industrielle »rapport
d’étude.N°INERIS-DRA-2006-P46055-CL47569 ».
[7] SALVI.O & BERNUCHON.E, 2003, Formalisation des outils du savoir et des outils
dans le domaine des risques majeurs (DRA-35) Ω-7 méthode d’analyse des risques génère
par des installations industrielles INERIS.
[8] AMEUR.S, 2009, « Etude des risques liés au bac souterrain du complexe GNL4Z »,
Thèse de magistère. Université d’Oran.
[9] HOURTOLOU .D, 2004 ; « Développement d’une méthode intégré d’une analyse des
risques pour la prévention des accidents majeurs », Ministère d’écologie et développement
durable.
[10] FERRET.P.SFT, 2012 « Evaluation des risques allergiques pour les produits
cosmétiques », PFDC.
[11] PERILHON.P, 1999. « Méthode organisée et systémique d’Analyse de risque »Ecole
d’été «Gestion Scientifique de risque" .ALBI-France.
[12] Site web : http://www.techniques-ingenieur.fr, date de sonsutation: le 10/04/2017.
[13] MELOUAH.A.2014. Projet fin de formation/induction. Analyse des risques liés au
stockage atmosphériques des Hydrocarbures par l’application de la méthode HAZOP.
48
Références bibliographiques
[14] Rapport DNV Energy Etudes, « Risk Assessment » des unités industrielles de la
Division Production « Analyse de risques », SONATRACH DP-Haoud Berkaoui N°
Rapport EP002715 -N° 16 Rév. 0.
[15] CHATI. 2009, « Analyse des risques d’une unité de traitement de gaz MPP1 à Hassi
R’mel », master spécialisé en management QSE, centre d'études supérieures industrielles -
CESI- Algérie.
[16] Boussahoul.Z.2014, « Les risques liés au stockage des hydrocarbures », Rapport de
stage. HBK,
49
Annexe A :
ANNEXE A
Les phénomènes liés au stockage des
hydrocarbures
1-UVCE explosion d'un nuage de gaz en atmosphère libre:
Fuite d'un gaz combustible liquéfié ou évaporation d'une flaque de liquide
inflammable.
Formation d’un nuage de gaz/vapeur inflammable mélangé avec de l’air
énergie suffit pour initier l'explosion.
Conséquence :
Une boule de feu qui consume ou endommage ce qui se trouve à l'intérieur
Un rayonnement thermique sur le voisinage immédiat de la boule de feu.
Des effets de pression plus ou moins importants.
2-BOIL-OVER:
Présence d’eau dans le réservoir
Incendie prolongé en partie supérieure
Propagation d’une onde de chaleur ;
Vaporisation de l’eau
50
Annexe A :
Conséquence :
Une explosion (rupture de la capacité) ;
Une éjection de liquide en émulsion et en feu. (extension de l’incendie) ;
Une boule de feu avec ses retombées (effets thermiques).
3-FEU DE NAPPE
Décrit un incendie résultant de la combustion d’une nappe de combustible liquide en
contact avec l’air portée à une température supérieure à son point éclair et d'un point
chaud (étincelle, flamme nue, métal incandescent, etc.)
Conséquence :
Les effets thermiques
des effets dominos
51
Annexe A :
52
Annexe B :
ANNEXE B
Terminologies et définitions
La criticité: est un jugement de l'acceptabilité du risque, au moyen de seuils ou
critères
Incendie : est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps.et la
combustion c’est une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par
comburant nécessitant une source d’énergie pour être initiée.
Explosion : est une combustion instantanée avec une brusque augmentation de
pression qui provoque un effet de souffle et une onde de pression.
La circulaire n°6 DRT du 18 avril 2002, prise pour l'application du décret n°2001-1016 du
5 novembre 2001 relatif à l’évaluation des risques SST et au document unique, donne
quant à elle ces définitions :
Sont également introduites par l'usage, les notions de dommage, évènement dangereux,
situation dangereuse, phénomène dangereux.
50