(MFE) Contrib Entreprenariat Social Sur Développ Territorial
(MFE) Contrib Entreprenariat Social Sur Développ Territorial
- Fès -
Sous le Thème :
Encadré par :
MR CHHITI
Préparé par :
BELHOUSSINE AMINA
ce mémoire.
Nos chers parents, connaissance et amis qui m’ont été d’un soutien
l’ardeur au travail.
A Mon Père,
A Ma Mère,
ma réussite est très importante pour eux. Que Dieu vous récompense
4
oute crise peut se définir comme phénomène de rupture, un vecteur d’instabilité
5
ainsi que la Finlande. Des statuts juridiques ont été institués pour reconnaitre les possibilités de
déployer une activité économique tout en poursuivant une finalité sociale.
Au Maroc, l’entrepreneuriat social s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire qui rassemble
aujourd’hui 3 %, de la population active, un emploi sur 9 dans le privé. Ainsi, les initiatives
innovantes à vocation sociale se sont multipliées ces dernières années impulsées notamment par
l’initiative nationale pour le développement humain « INDH », ces initiatives conduites par des
acteurs dites « entrepreneurs sociaux » se sont focalisés sur l’identification d’opportunités, de
réponses à des besoins spécifiques sociaux et environnementaux et sur la concrétisation de ces
opportunités par la mise en œuvre de solution entrepreneuriales appropriés.
Selon le Principe de Bill Drayton « Fondateur d’Ashoka1», les entrepreneurs sociaux ne se
contentent pas de donner un poisson ou d’enseigner la pèche. Ils n’auront de repos que
lorsqu’ils auront réussi à révolutionner l’industrie de la pèche.
Le chômage, l’immigration des africains subsahariens, l’abandon scolaire sont de véritables
infections pour le Maroc, l’entrepreneuriat social est venu pour sauver la situation, ce
mouvement des entrepreneurs sociaux (Moves, Mars 2010), considère qu’il existe une unité
entre entrepreneuriat social et entreprise social, il convient de noter que les deux termes ont été
utilisés de part et d’autre.
Dans le présent travail: Le premier chapitre sera consacré aux principaux concepts qui sont
l’économie sociale et solidaire, l’entrepreneuriat, entrepreneur sociale, entreprise sociale,
business sociale, et entrepreneuriat sociale.
Dans le deuxième chapitre, je vais analyser les instruments sociaux pour la contribution au
développement territorial, ainsi que les outils de renforcement de l’esprit entrepreneurial social
et les limites de l’entrepreneuriat social.
Dans le 3eme chapitre je vais citer un modèle vivant de l’entrepreneuriat social, dans lequel je
vais traiter la présentation d’une société active, son identification, son analyse stratégique du
projet et son plan financier ……
La problématique de ma recherche peut être illustrée comme suite:
Comment l’entreprenariat social contribue –il au développement territorial?
1
Ashoka - : organisation sans but lucratif, laïque et apolitique - est le 1er réseau mondial d'entrepreneurs sociaux. Son
objectif est de faire émerger un monde où chacun est capable d'agir rapidement et efficacement pour répondre aux défis
sociétaux : TOUS ACTEURS DE CHANGEMENT - EVERYONE A CHANGEMAKER™.
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Chapitre I:
L’EntrEprEnariat
social, une
innovation pour
L’intérêt généraL.
7
e terme de l’entrepreneuriat social renvoie à deux concepts dotés d’une connotation
8
L’entrepreneur traditionnel cherche toujours un point d’équilibre entre les aspirations, les
exigences de pérennités /développement/ rentabilité liées à l’environnement concurrentiel et
les contraintes de fonctionnement attachés à l’action entrepreneurial collective « le faire
ensemble ».
2
BRUYAT, C. (1993), Création d’entreprise : contributions épistémologiques et modélisation, Thèse de doctorat en Sciences de
Gestion, Université Pierre Mendés France de Grenoble
9
de valeur, sont autant de notions sur lesquelles se fondent la démarche entrepreneuriale. Cette
caractérisation de l’entrepreneuriat classique va nous apporter un éclairage utile pour
comprendre la dimension entrepreneuriale de l’entrepreneuriat social que la littérature sur le
sujet a mis en exergue, comme nous allons le voir maintenant. On va pouvoir constater qu’à de
nombreux égards, l’entrepreneur social ressemble à l’entrepreneur classique.
Mais une revue de la littérature sur l’entrepreneuriat social nous permettra également de
comprendre en quoi l’entrepreneur social se différencie essentiellement de l’entrepreneur
classique, la différence entre entreprise économique et entreprise sociale. (Voir Annexe 1).
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phénomène : « l’entrepreneuriat social » étant alors le processus par lequel un « entrepreneur
social » crée une
« Entreprise sociale » ou un « social business ». Les nuances qui existent autour de ces
notions nous seront très utiles pour mettre en évidence les grands traits de l’entrepreneuriat
social.
11
Une lucrativité limitée l’objectif premier des organisations de l’économie sociale n’est
pas de faire des bénéfices, elles ont pour finalités de servir leurs membres ou les
collectivités plutôt que de rémunérer le capital.
Confiance Participation
Dignité
la pérennité
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C’est dans les objectifs de l’économie sociale et solidaire des mouvements sociaux
strictement revendicatifs qu’on trouve les spécificités qui se déclinent ensuite au sein des
activités, du fonctionnement collectifs et des modes de mutualisation, cette volonté de combiner
les facteurs économiques et sociale, que le capitalisme tend sans cesse à opposer est néanmoins
source de valeur, de complexité, de tensions, voire de contradictions.
a. Un projet sociopolitique qui lie besoins et aspirations nécessite la volonté
Le projet sociopolitique peut avoir des dimensions plus précisément sociales, éducatives,
culturelles et politiques :
Sociales : dans le sens d’une socialisation des membres pour faciliter leurs
intégration social (passages des femmes de l’espace privé à l’espace public ……), mais aussi
dans la formulation de besoins sociaux non exprimés et /ou non satisfaits : ce qui n’exclut
pas la segmentation sociale comme nous le voyons dans certains associations d’habitants.
Educative : connaissance des droits et de procédures, apprentissage et maitrise de
qualifications, diffusion de l’information, formation des membres a des usages ……
Culturelles : créativité, maitrise de la création, accès en œuvre culturelles.
Politiques : autonomie et promotion individuelles des personnes, expression et
représentations des intérêts collectifs, défense de l’emploi, maitrise de qualifications,
affirmation de valeurs sociétales et transformation sociale, ce qui n’exclut pas de
l’expression d’égoïsmes collectifs ,les prises de pouvoirs personnelles et une gestion
purement instrumental « des ressources humaines » .
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c. Un entrepreneuriat collectif qui allie adhésion individuelle volontaire et
fonctionnement collectif :
L’entrepreneuriat collectif s’exprime également dans la propriété collective : les réserves
impartageable alimentée par les excédents de gestion : cette alimentation est un enjeu de la
pérennité de la structure collective, elle est également un enjeu démocratique dans les SCOP ou
là détention et la répartition des parts sociales, la répartition du revenu entre salaire et excédent
et l’affectation des excédents eux-mêmes mettent enjeu l’entrepreneur collectif.
La construction de partenariats montre la nécessité et le degré d’élargissement de
l’entrepreneuriat collectifs: association de membres de droit représentants les pouvoirs publics
dans les associations, participations croisés entre membres de conseils d’administrations, le
degré d’autonomie, dans le cadre de ses partenariats, se mesure dans la relation complexe entre
modalités de financement pouvoir de contrôle et force du projet des membres de base.
d. Une mutualisation entre solidarité et réciprocité
Ces organisations combinent deux processus parfois en tension : des échanges de
réciprocitaires qui supposent une certaine égalité et une certaine diversité des apports et une
solidarité qui opère une redistribution de « plus fort » envers le « plus faible » pour établir des
situations plus égalitaires.
e. L’utilité sociale critères d’appartenance ou /et d’évaluation publique ?
C’est une notion habituelles d’utilité économique et d’utilité publique ne sont pas
suffisantes, et d’autres part parce que la participation des organisations d’économie sociale et
solidaire au « bien être sociale » n’est plus considérée comme découlant mécaniquement des
statuts, pour approcher cette notion éminemment politique, notre étude distingue 3 niveaux :
- Celui de l’action directe envers des groupes sociaux ou des activités réputées
nécessaire mais non rentables ; cette action fait partie de l’objet même d’un grand nombre
d’organisations.
-Celui de l’utilité liée au fonctionnement collectif : apprentissage de la citoyenneté de
la vie en société, de la démocratie, de la paix sociale, de la responsabilité collective, elle est
revendiquée par le CNVA mais nécessiterait d’être traduite dans un contexte lisible et
consensuel d’entreprise collective pour être prise en compte par l’institution fiscale.
Celui de l’utilité sociétale définie par l’impact direct sur l’environnement donc
difficilement mesurable, elle concerne aussi bien les effets indirects sur les personnes (le
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développement du capital social )sur le territoires (le développement local) , mais aussi sur les
champs d’activités et de travail ( effet de régulation et de dérégulation ) voir sur
l’environnement physique .
La diffusion du bilan sociétal peut permettre un retour sur le projet et confronter les
organisations de l’économie sociale et solidaire à la notion –encore- floue –du développement
durable.
1-5- Projet de loi encadrant le secteur de l’économie sociale au Maroc:
Le Maroc et l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
ont procédé le jeudi 18juin 2015, à la signature d’un accord de coopération technique à rabat
portant sur l’élaboration d’une loi cadre de l’économie sociale et solidaire (ESS). Cet accord
permettra au Maroc de disposer pour la première fois d’une loi cadre pour l’ESS en capitalisant
sur les acquis marocains dans le domaine et en tirant profit des expériences à travers le monde
quant à la législation en matière d’ESS , l’objectif du projet est d’appuyer les efforts du
ministère pour mettre en place des réformes juridiques et instaurer de nouvelles règles adaptées
de gouvernance destinées à organiser le secteur et à améliorer la rentabilité et la visibilité des
acteurs concernés, la loi sur l’ESS permettra d’instaurer une perception claire financières et aux
aides de l’Etat pour renforcer les investissements qui permettraient d’améliorer durablement
l’ouverture et l’efficacité des marchés mondiaux ,régionaux ,et nationaux , ainsi il faut savoir
que la conception de l’objectif stratégiques 2 est novatrice ,puisqu’elle met l’accent sur
l’intégration des activités de la FAO relatives aux trois piliers du développement durable
(environnemental , économique et social ) .
1-6- La relation entre l’économie sociale et solidaire et l’entrepreneuriat social
L’entrepreneuriat social fait irruption dans le monde de l’économie sociale et l’économie
solidaire, l’entrepreneuriat social doit une partie de son identité à l’ESS, par l’investissement
forces économiques, sociales et politiques nouvelles :– Elle prévoit une économie en vue de
servir les sociétés et non de verser des dividende.
La condition d’un bon échange est la reconnaissance réciproque de l’ESS et
l’entrepreneuriat sociale, l’ESS peut en effet contribuer à éclairer les pas des entrepreneurs
sociaux et notamment :
La finalité de l’économie sociale et l’émancipation de tous
Son action est collective : c’est le groupement de personnes qui constitue le trait
commun de ses entreprises.
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Les bénéficiaires de son action sont aussi sociétaires.
Bien sûr ces trois termes, émancipation, groupement de personnes ,double qualité
,peuvent être mis en œuvre de multiple manières ,dans des cadres plus ou moins contraints
,dans des contextes plus ou moins favorables et conséquemment ,de façon plus ou moins aboutie
,de ce point de vue ,l’essentiel ,c’est d’abord de défendre les formes de solidarité durables déjà
acquise les statuts des groupements de personnes ,les principes démocratiques ,la solidarité qui
s’exerce dans les réserves impartageable ,la révision coopératives ,le principe même de
l’excédent de gestion , etc. , ; statuts dont ont besoin les entrepreneurs sociaux pour mettre en
œuvre leurs convictions humanistes , l’essentiel ,c’est ensuite de trouver de nouvelles voies à
l’émancipation dans ce contexte l’inégalités qui continuent de s’accroitre et dans un monde qui
poursuit la destruction de son cadre de vie . Nous parions que les entrepreneurs sociaux
trouveront ces voies. Comme elle l’affirme depuis ses origines, l’ESS répond aux besoins
sociaux non ou mal satisfaits ,mais sans innover et sans se donner les moyens de changer la
nature même des besoins sociaux .
Sans oublier que la responsabilité sociétale de l’entreprise joue un rôle important
dans l’économie sociale et solidaire :
2. Responsabilité sociétale de l’entreprise
On ne peut pas parler de l’économie sociale et solidaire sans mentionner :
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les tiers des pratiques mises en place pour intégrer les préoccupations sociales et
environnementales dans leurs activités.
Les valeurs retenues visent à la fois à rassurer les clients et donner confiances
briller par son exemplarité.
Les entreprises en retiennent généralement entre 4 et 5 de manière à éviter les
confusions et un message trop complexe à identifier par les clients. Le plus délicat
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est sans doute de les définir conjointement de façon à assurer une cohérence et
éviter les confusions.
La discussion sur les Valeurs conduit le plus souvent à avoir un débat au sein de
l’entreprise et ainsi mettre en relation le marketing (au travers de la
communication externe) et les RH (à travers la communication interne ) par
exemple ,chose qui n’est pas des plus courantes ,chacun est poussé à la réflexion, à
l’implication et les valeurs donnent ainsi un sens à l’action.
A l’issue de cette analyse il apparait que les valeurs, en elles-mêmes, ont-elles-mêmes,
ont un faible pouvoir de différenciation. le thème de l’éthique et du développement durable est ,
parfois ,d’avantage à considérer comme un passage obligé ou un phénomène de mode , Ne pas
les adopter formellement pourrait être perçu négativement .
Enfin les seules les actions menées et le comportement au quotidien auprès des clients et
des acteurs de la vie locale sont réellement différenciateurs. Dès lors c’est la cohérence entre la
nature des valeurs affichées et le comportement de l’entreprise et de ses salariés qui est
déterminant.
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3. L’entrepreneur Social
3-1- Définition de l’entrepreneur social:
L’entrepreneur social peut fonder une entreprise à but lucratif ou non afin d’arriver à ses
objectifs. En effet, alors qu’auparavant l’entrepreneuriat social était réservé aux organismes à
but non lucratif et aux coopératives, nous assistons, depuis le début des années 2000, à un
nouveau type d’entrepreneurs sociaux ; les entrepreneurs sociaux totalement autonomes, c’est-à-
dire dont la gouverne n’est pas soumise à un conseil d’administration et ne dépendant pas de
subventions. Ce nouveau type d’entrepreneur social est tout à fait salutaire puisqu’il tend à
prouver qu’une entreprise à but lucratif peut croître et assurer sa pérennité tout en ayant une
éthique sociale et environnementale.
Si nous prenons l’exemple Atelier de textile responsable (entreprise ANAMIL) et unité
de fabrication de fauteuil roulant (NOORWEELS) qui appartient au groupe d’association
AMH « sa fondatrice Amina Slaoui »; cette entreprise a la forme juridique « Société par actions
» et s’avère donc une entreprise à but lucratif au sens du Registraire des entreprises. Son
entreprise observe une grande éthique dans la gestion de son personnel, ainsi que dans la
relation avec sa clientèle. Amina Slaoui Gagnée, propriétaire et fondatrice d’entreprise
ANAMIL ET NOORWEELS, est donc une entrepreneure sociale.
Selon l’approche sociologique, c’est l’ensemble des actions des vecteurs qui permettent
de conduire le changement dans un pays, ce sont donc les projets, les actions qui apportent
l’innovation.
L’approche Américaine celle qu'a construit Bill Drayton, économiste ayant crée le premier
réseau d'entrepreneurs sociaux Ashoka, en 1980, l'entrepreneur social en est une personne qui
possède le potentiel de changer le monde. Bill Drayton résume finalement assez bien la vision
de l’entrepreneur social, telle qu’elle a été développé et mis en valeur par l’organisation Ashoka
et les autres fondations américaines ou européennes. Dans leur approche, ces entrepreneurs
sociaux sont des hommes et des femmes « exceptionnels » capables de révolutionner l’approche
d’un problème social en induisant un changement social systémique, à l’échelle nationale voire
internationale. Alors qu’en Europe, on a traditionnellement plus souvent insisté sur la nature
collective de l’entreprise sociale (même si l’approche américaine gagne de plus en plus
d’influence), ici, la figure de l’entrepreneur social est centrale. Des différentes définitions
données par ces fondations, on voit se détacher deux éléments primordiaux. D’une part, ces «
entrepreneurs sociaux » se comportent comme de vrais entrepreneurs, en termes de dynamisme,
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d’implication personnelle, de pratiques innovantes et de prise de risques économiques. Dans
cette approche, le terme « entrepreneuriat » que l’on n’a pu définir plus tôt, prend toute son
importance. D’autre part, ces gens sont exceptionnels: ils s’attaquent à des problèmes considérés
comme insurmontables et cherchent à changer le système en profondeur. 3) L’entreprise sociale
Le terme d’entreprise sociale est apparue.
4. L’entreprise sociale
Le champ des entreprises sociales n’est en effet pas un champ facile à cerner, car il
comprend plusieurs « portes d’entrées » , certains observateurs du champ privilégieront la
lecture juridique et énonceront quelles sont les formes reconnues d’organisations qui en font
partie . D’autres auront une approche plus politique et délimiteront le périmètre de ce champ en
fonction des priorités politiques des dirigeants, voire de la répartition des compétences
ministérielles.
4-1- Définition de l’entreprise sociale
Le terme d’entreprise sociale est apparu au début des années 1990, à peu près au même
moment en Europe et aux Etats-Unis19. Aux Etats-Unis, au début des années 1990,
parallèlement au développement des fondations qui consacrent l’innovation sociale telle
Ashoka, mais dans un autre contexte, commence à se développer la notion d’entreprise sociale.
Parmi d’autres repères possibles, on peut notamment identifier le lancement de la « Social
Enterprise Initiative » en 1993 par la Harvard Business School. Dès lors, de nombreuses autres
grandes universités américaines (Colombia, Yale, etc.) ainsi que diverses fondations
commencent à mettre en place des programmes de formation et de soutien destinés aux
entreprises sociale. L’idée d’entreprise sociale reste néanmoins assez vague dans l’optique
américaine et renvoie notamment à l’intérêt croissant des organisations à but non lucratif pour la
recherche de nouvelles sources de revenus. Le terme désigne donc en général des activités
économiques marchandes destinées à servir un but social, et reflète l’adoption d’une nouvelle
tactique de financement des organisations « non profit », alternative à la collecte de dons privés
ou à la recherche de subventions auprès de l’Etat ou des fondations.
De notre point de vue ,trois grandes caractéristiques fondent l’identité des entreprises
sociales , premièrement ,ces organisation sont avant tout des entreprises , deuxièmement ce sont
des entités du secteur privé qui , indépendamment de leur collaboration ,parfois forte avec les
pouvoirs publics ,bénéficient ,tout comme les autres entreprises privées ,d’une autonomie de
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gestion . Troisièmement, elles se différencient des entreprises privées classiques en ce qu’elles
sont gérées en fonction d’objectifs sociaux, que nous qualifierons d’objectifs non capitalistes.
Par ailleurs les entreprises sociales mettent en œuvre un modèle de gestion qui leur
permet de réconcilier l’initiative privée et l’intérêt collectif et de gérer les tensions inhérentes
qui allient efficacités économiques et finalité sociale .ce modèle s’appuie sur des valeurs
communes et se distingue par sa complexité.
4-2- Les caractéristiques de l’entreprise sociale
Les entreprises sociales sont avant tout des entreprises : la première caractéristique
énoncée semble toute logique : les entreprises sociales sont des organisations que l’on peut
qualifier d’entreprise d’emblée, il convient déjà de dissiper certains malentendus, par
entreprises, nous entendons toute organisation économique qui produit, sur une base continue,
des biens et / ou des services et qui, pour ce faire, prend le risque de mobiliser des outils et des
compétences. Cette définition comprend trois éléments importants qu’il est utile de clarifier afin
de bien comprendre ce qui est au cœur de la notion d’entreprise et qui, par conséquent,
caractérise aussi l’entreprise sociale qui nous définissons ici
Une activité économique de production :
Selon ce critère, la création d’un bien ou d’un service sera considérée comme de la
production s’il est concevable que cette création soit réalisée par un agent économique autre que
celui qui consomme le bien ou le service.
Ainsi par exemple, la vente de biens de consommations est une activité économique de
production, Mais les activités d’une école de devoirs celles d’un syndicat de travailleurs ou
encore celles d’une ONG environnementale seront également, selon la définition que nous
venons d’énoncer, en effet toute trois mobilisent des ressources humains et matérielles pour
offrir un service.
Une Activité continue
Deuxièmement, l’entreprise sociale se distingue du simple projet ponctuel en cela qu’elle
a pour ambition d’offrir, dans la durée, des biens et services en réponse à des besoins, cette
volonté d’assurer une continuité de la production se traduit souvent par le recours à du personnel
rémunéré, qu’il soit salarié ou indépendant. A de rares exceptions près, l’entreprise sociale ne
fonctionne donc pas complètement sur une base bénévole.
Une activité risquée
21
Troisièmement, comme toute entreprise, l’entreprise sociale est une aventure risquée,
dont le risque est principalement supporté par les apporteurs de fonds ainsi que par le personnel
engagé. Dans une entreprise sociale, à la différence de ce qui se passe dans le secteur public, ces
deux types d’acteurs sont bien en première ligne pour assurer la viabilité financière de
l’entreprise, et la survie de l’organisation n’est pas assurée par l’Etat. Cet élément de risque
nous amène à considérer la nature profondément privée de l’entreprise sociale.
Les entreprises sociales sont des entreprises privées: Si l’es entreprises sociales
partagent de nombreuses caractéristiques avec les entreprises classiques, elles sont en
général amenées à collaborer plus que ces dernières avec l’Etat. Mais malgré les liens,
parfois, les entreprises sociales sont, comme leurs homologues « homologues »
« classiques », des organisations du secteur privé.
Une collaboration naturelle avec l’Etat: la collaboration qu’elles entretiennent avec
les pouvoirs publique entraine souvent, de façon non négligeable, une grande dépendance
vis-à-vis des sources publiques de financement.
Une autonomie dans leur gestion: cela signifie que les entreprises sociales ne sont
pas soumises au contrôle de l’Etat. une organisation au sein de laquelle les pouvoirs publics
auraient le dernier mot ne sera pas considérée comme une entreprise sociale. Cela n’empêche
évidemment pas que l’Etat puisse, dans certains cas, être à l’origine de la création d’une
entreprise sociale ou que les activités des entreprises sociales soient soumises à un degré
plus ou moins élevé de régulation publique (normes, obligations légales)
Participation financière Les entreprises sociales sont gérées en fonction
d’objectifs non capitalistes: En simplifiant, on peut donc considérer que ; dans une entreprise
« capitalistes », le mobile principal de l’activité économique est la recherche du profit au
bénéfice des apporteurs de capitaux, en contrepartie du risque qu’ils encourant par le biais de
leur.
L’entreprise sociale, quant à elle, se distingue de ce modèle sur trois plans:
- La finalité : l’entreprise sociale cherche avant tout à rendre service à ses membres
ou à une collectivité plus large plutôt qu’à poursuivre un objectif de profit au bénéfice
des apporteurs de capitaux
- Les processus de décision: puisque la finalité n’est pas de défendre les intérêts
des apporteurs de capitaux, la propriété n’est pas attribuée en fonction des apports en
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capital. par conséquent, les processus de décision sont différents de ce que l’on observe
dans une société gérée en fonction d’objectifs capitalistes.
- Les modes d’affectation des bénéfices : à nouveau, puisqu’on ne cherche pas à
rétribuer de façon maximale les apporteurs de capitaux, les entreprises sociales se
distinguent par les modalités d’utilisation de leurs bénéfices.
Une finalité sociale: les entreprises sociales poursuivent de façon prioritaire une
finalité « sociale ». l’adjectif « sociale » ne fait pas référence au fait que ces entreprises
proposent des services sociaux ou qu’elles se préoccupent des rapports sociaux; la dimension
sociale est à entendre dans le sens de « qui a trait à des enjeux de société ». Cela peut par
exemple recouvrir une finalité écologique ou culturelle. On peut
Donc dire que les entreprises sociales ont un double objectif: Satisfaire les besoins
sociétaux, d’une part, mais également conduire une activité économique profitable et durable,
d’autre part.
Elles peuvent être résumées à deux approches. Elles peuvent adopter une approche par la
production dans ce cas, leur raison d’être réside dans le résultat de leur production. Elles
offrent des biens et des services dont la production constitue une réponse à certains besoins.
C’est la cas par exemple dans les services d’action sociale, les services de proximité, la
protection de l’environnement comme l’environnement comme l’événement de think green (La
photo le montre la dessus).
Lors de l’événement de ThinkGreen: les jeunes leaders Marocains FSJES Fès ont
organisé une journée pour la protection de l’environnement. Cet événement s’est déroulé dans
23
un centre des enfants ayant la trisomie 21 à Ayn Allah dans le but de leur créer un climat jovial
et plein d’ambiances, on leur a enseigné comment cultiver et semer la terre et à respecter
l’environnement en mettant les ordures dans des poubelles.
Mais elles peuvent aussi adopter une approche par la gestion: la finalité s’exprime alors
plutôt dans le choix des modalités de production. Dans ce cas les entreprises sociales cherchent
surtout à expérimenter des modes alternatifs de production et de gestion et proposent aussi des
modes alternatifs de consommation ou d’épargne:
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barbarie savon noir à base d’argan savon noir à savon Ghassoul aux plants
naturelles tourteau d’argan shampoing naturel à base d’argan , autres.
Une affectation bénéfices cohérente avec la finalité : en imposant une
contrainte sur la distribution des excédents l’entreprise sociale s’écarte du modèle
capitaliste de maximisation du profit au bénéfice des investisseurs et assure par
ailleurs une affectation des bénéfices en cohérence avec sa finalité sociale.
Les contraintes d’affectation des bénéfices peuvent prendre plusieurs formes, la forme
la plus répondue mais aussi la plus stricte est sans doute celle que l’on observe dans le secteur
associatif ;( les ONG : organisation non gouvernementales telles ENACTUS, JLM,
ROTACT ……) Ceux si doivent être réutilisé dans la logique de finalité sociale.
3
http://www.novethic.fr/lexique/detail/social-business.html
25
Plusieurs grandes entreprises comme Intel, Danone ou Adidas se sont essayées au Social
Business. Par exemple, l’entreprise française Véolia, en partenariat avec la Grameen Bank
(fondée par Muhammad Yunus), a créé en 2008 un Social Business afin de traiter l’eau polluée
au Bangladesh. Afin d’améliorer l’accès à l’eau potable dans de petits villages, Veolia vend des
bonbonnes d’eau dans la capitale afin de subventionner l’eau dans les villages. L’eau est vendue
à un prix plus élevé dans la capitale afin de dégager des fonds pour les villages qui sont plus
pauvres, tout en conservant un prix abordable pour les habitants de la capitale.
Le social business pourrait devenir le socle d’une nouvelle activité économique
complémentaire à l’activité classique et poser les bases d’un système plus juste. Notons que M.
Yunus précise que si le social business fait partie de la mouvance plus large de l’entrepreneuriat
social, ils ne se confondent pas. Alors que l’entrepreneuriat social peut désigner « toute
initiative innovante destinée à venir en aide à des individus» (initiative économique ou non, à
but lucratif ou non), le social business est clairement une entreprise reposant sur le marché.
Dans ce sens, le social business est un sous-ensemble de l’entrepreneuriat social, une nouvelle
opportunité pour celui-ci.
6. Business Model
6-1- Qu’est ce que le businesse model?
26
Une approche entrepreneuriale : Le business model au service de la création
entrepreneurial.
Sur ce travail précisément, il serait judicieux d'évoquer l'approche entrepreneuriale du
business model.
Le business model présente le model de business plutôt que la manière dont celui-ci se
construit.3 théories le démontrent :
La théorie de convention
L’une des conventions pour ne pas dire la première partagée entre tous acteurs d’une
entreprise et le business model. Interne soit elle ou externes. Pour transformer les possesseurs
de ressources en partie prenantes.
La théorie des « stakeholders » ou théorie des parties prenantes
Le business model montre de façon concrète comment vont se dérouler les relations
d’échanges avec les parties prenantes.
La théorie des ressources
L’entrepreneur transforme ses ressources en aptitudes. Le business model est une
convention qui met en évidence, les différences de la concurrence.
L’entrepreneuriat sociale dépasse de loin l’entrepreneuriat qui est de rendre caduc les
produits et services ou même le business model actuels. En étant en lui-même un business
model inédit.
Une entreprise sociale peut être représentée de trois dispositions distinctes:
27
But
Investisseurs capital
Entreprise social
Réinvestissement de la
L’entreprise
7. L’entrepreneuriat social
L’entrepreneuriat social s’inscrit dans une réalité plus ancienne, celle de l’économie
sociale, regroupant des entreprises qui ont commencé à inventer en France et en Europe même
aux pays maghrébins des solutions économiques à vocation sociale il y’a plus d’un siècle. Alors
qu’il représente une part importante de l’économie, le secteur de l’économie sociale est souvent
mal connu.
7-1- L’émergence de l’entrepreneuriat social
La notion d’entrepreneuriat social est apparue il y’a une quinzaine d’années des deux
cotées de l’atlantique, le fait que Muhamed Yunus , l’un des entrepreneurs sociaux les plus
reconnus pour son action en faveur du développement du Microcrédit, ait reçu le prix Nobel de
la paix en 2006 témoigne d’une dynamique mondial
Par ailleurs, depuis quelques années, on observe une croissance de « la culture
entrepreneuriale » et une plus grande mise en avant de la figure de l’entrepreneur et de ses
qualités. L’entrepreneuriat social s’ancre bien dans la tradition de l’entrepreneuriat .Rappelons
que le terme « entrepreneur » à été introduit au début de xix e siècle par l’économiste français
28
Jean Baptise Say pour désigner un acteur économique particulier: celui qui fait passer les
ressources économiques d’un état defaible productivité à un état de rendement supérieur. Un
siècle plus tard, Joseph Schumpeter définira l’entrepreneur comme l’agent d’une « destruction
créatrice » nécessaire aux grandes avancées économiques, comme l’indique Sybille Mertens ² et
Jack Defourny , il est possible de parler d’un nouvel entrepreneuriat parce que la crise du
modèle de l’Etat providence (en termes de budget ,d’efficacité et de légitimité) a conduit les
pouvoirs publics à laisser à l’initiative privée des réponses qu’ils auraient souvent apportées
eux-mêmes si la conjoncture avait été celle des trente Glorieuses .
7-2- La biodiversité de l’entrepreneuriat social
L’innovation sociale
Pour James Phills, l’innovation sociale est une nouvelle solution à un problème sociale
existant qui créer de la valeur qui bénéficie principalement à la société dans son ensemble plutôt
qu’à l’intérêt privés.
Ainsi, trois critères sont nécessaires pour qu’un processus ou un produit soit considéré
comme une innovation sociale.
La nouveauté: bien que les innovations ne résultent pas d’idées radicalement nouvelles,
elles doivent au moins relever d’une conception différentes et être nouvelles en termes
d’utilisateurs, Le deuxième critère est l’amélioration : pour être considéré comme une
innovation sociale, ce processus ou produit doit être plus performant que les solutions
existantes.
Enfin, une innovation n’est vraiment sociale que si l’équilibre est clairement en faveur de
la création de valeur sociale (bénéfices pour la population ou la société en général) plutôt que
de la valeur privée (gains personnels pour l’(entrepreneur ou l’investisseur ,par exemple)
Ces critères étant posés, et bien qu’il n’existe aucune classification officielle de
l’innovation sociale. Nous observerons trois dynamiques principales. La première concerne
l’innovation sociale, nous observons trois dynamiques principales. La première concerne
l’innovation comme résultant d’une combinaison originale de produits et de services avec pour
objectif une meilleure satisfaction des besoins sociaux. La deuxième résulte d’une adaptation à
une finalité sociale de produits ou services existants dans la sphère marchande classique, enfin
l’utilisation de nouvelles technologies dans la sphère sociale constitue une tendance forte de ces
dernières années.
29
Ainsi l’innovation sociale n’est pas nécessairement une idée géniale mais plutôt
l’application de nouvelles idées ou approches de manières concrète et opérationnelle.
7-3- Qu’est-ce que l’utilité sociale?
A la différence de l’intérêt général défini par l’Etat, l’utilité sociale est une notion
construite par les membres de la société civile. En effet, concerne un service rendu ayant un
effet positif pour la société.
Bien que de nombreux textes législatif abordent cette notion (emplois-jeunes, sociétés
coopératives d’intérêt collectif …..) Et que le terme soit de plus en plus employé par les
pouvoirs publics et les structures sociales, il n’existe pas de définition largement reconnue de
l’utilité sociale.
7-4- Définition légale de l’utilité sociale
La seule définition officielle à ce jour relève de l’instruction fiscale qui , pour caractériser
une association dont la gestion est désintéressée et qui exerce une activité économique dans les
conditions différentes du secteur privé lucratif , applique la règle des « 4p »
Le produit proposé répond à un besoin peu ou mal pris en considération par le marché
Le public visé est constitué de personnes que le marché délaisse ou dont la situation
économique et sociale justifie l’octroi d’avantages particuliers
La publicité est réduite à des opérations de communication
Le prix se distingue de ceux pratiqués par le secteur lucratif grâce à l’effort consenti pour
faciliter l’accès du public.
Il faut souligner que l’exploration et la valorisation de l’utilité sociale sont en elles-
mêmes une innovation caractéristiques des entreprises sociales: les nouveaux référentiels
qu’elles inventent sont essentiels à la fois pour les pouvoirs publics et les entreprises, car ils
donnent droit de cité à des indicateurs qualitatifs et multidimensionnels rendant pleinement
justice aux activités de toute organisation.
30
Les différentes dimensions de l’utilité sociale
Source :avise
Dimension économique
Dimension sociétale
Développement création de richesses et services
Dynamiques
Économique Dynamics économique territoriale
de l’emploi territoriale
Dimension
couts épargnés
sociale
à la société
L’utilité sociale
-lien social
- citoyenneté et démocratie local
- diversité culturelle
Egalité des chances Dimension politique
Développement Dimension
de la capabilité Environnemental Dimension
e épanouissement
et de l’autonomie De l’esprit critique
équité sociale entre les territoires --aiguillon
Innovation
-RENFORCEMENT DE L4ESPRIT CRITIQUE
Éducation à l’environnement -capacité et capabilité
Pratique transversals
Cadre et conditions de vie expression
7-5- Les grands traits de l’entrepreneuriat social
Au-delà de cette diversité des statuts, des structures, et des définitions, les différentes
perspectives que nous avons mises en avant dans la partie précédente nous ont permis de nourrir
la réflexion suivante : l’entrepreneuriat social est plus l’affaire d’un état d’esprit particulier,
d’une manière d’entreprendre différemment et de penser autrement. S’il peut se concrétiser de
31
bien différentes manières, certains grands traits de l’entrepreneuriat social peuvent être
identifiés. Ainsi, les différentes définitions données à l’entrepreneur social, à l’entrepreneuriat
social, à l’entreprise sociale ou au social business, qui traduisent des approches différentes, n’en
ont pas moins des points communs essentiels. D’ailleurs, ce sont ces nuances qui entourent le
terme d’entrepreneuriat social, tantôt qu’on la voit plus sous l’angle de la figure emblématique
de l’entrepreneur social ou sous l’angle des caractéristiques de l’entreprise sociale ou social
business créés, qui permettent d’identifier les grands traits de l’entrepreneuriat social. Voici les
traits que notre revue de littérature et étude terminologique nous permet de distinguer dans
l’entrepreneuriat social : Une finalité sociale supérieure à la finalité économique ; Une chose
est partagée unanimement : la caractéristique primordiale de l’entrepreneuriat social, réside dans
le fait que la création durable de valeur sociale est la vocation principale et la justification de
l’entreprise sociale.
La logique économique et l’esprit de l’entreprise ne sont que des moyens mis au service
de cette mission sociale : le profit n’est pas sa motivation principale. La poursuite d’un progrès
social, de l’amélioration des conditions de vie d’un groupe de personnes, peut prendre des
formes bien différentes. Le caractère social de l’entreprise peut être dû:
- à son organisation et à son mode de gestion (coopératives, etc.) ;
- à la nature du service rendu ou du produit réalisé (service à domicile, service à la
collectivité, secteur de l’environnement, commerce équitable, investissement socialement
responsable, etc.) ;
- aux caractéristiques de ses salariés (entreprises adaptées accueillant des personnes
handicapées, entreprises d’insertion accueillant des personnes en grande difficulté –
dépendances, chômage de longue durée, etc.-, entreprises du commerce équitable) ; D’autre
part, les entreprises sociales sont généralement contraintes à fonctionner avec des ressources
limitées. Elles sont donc, encore plus que les entreprises classiques, obligées d’innover, de
s’adapter, de faire preuve d’imagination, pour pallier ce handicap. L’innovation et l’adaptation
se situent au cœur de leur stratégie. Par des partenariats innovants, le recours à de nouvelles
ressources (volontariat, mécénat 25 de compétences), elles vont trouver des solutions
inexploitées aux problèmes qui les empêchent d’avancer. Parmi les quatre grands traits que l’on
a identifiés, on peut remarquer que deux se rattachent à la dimension sociale de l’entrepreneuriat
social (une finalité sociale supérieure à la finalité économique et la recherche d’un changement
systémique et profond) et deux à la dimension entrepreneuriale (la recherche d’une pérennité et
32
d’une efficacité économique et l’initiative entrepreneuriale, l’innovation et de l’adaptation
comme facteurs majeurs du changement social). Comme en laissait présager la formulation «
entrepreneuriat social », les deux facettes du concept (entrepreneur et social) sont indispensables
pour l’appréhender dans sa globalité. En concordance avec nos conclusions, l’analyse du Codés
l’avait amené à distinguer trois dimensions essentielles dans les entreprises sociales :
- « Un projet économique : prise de risque, production de biens et services, modèle
économique viable, réponse à une demande, création de richesses et d’emplois, indépendance
vis-à-vis des pouvoirs publics...
- Une finalité sociale : lutter contre l’exclusion, créer ou maintenir des emplois durables
et de qualité, valoriser un territoire, un patrimoine ou un environnement, garantir un juste revenu
aux producteurs, développer du lien social…
- Une gouvernance participative : implication/participation des parties prenantes,
processus de décision non fondé sur la propriété du capital, rémunération limitée du capital,
excédents investis au service des hommes et du projet… » Pour le Codés (2007), l’entreprise
sociale est un modèle « à géométrie variable: il y a autant d’entreprises sociales que de
possibilités de croisement de ces multiples critères »
33
Section 4 : La différence récapitulative de
l’entrepreneuriat social et l’entrepreneuriat classique
Le tableau ci-dessus représente de manière distincte la différence entre
l’entrepreneuriat sociale et classique sous leurs différents angles :
34
Identification et Identification et exploitation d’une Identifier une opportunité de
exploitation d’une opportunité d’affaire rentable progrès social mal identifié par les
opportunité pouvoirs publics ou par l’entreprise
classique
Conclusion
Dans ce premier chapitre de notre travail, nous avons pu savoir la diversité des
concepts qui s’articulent autour du terme de l’entrepreneuriat sociale. L’une des causes
de ce flou théorique provient aussi de ce qui rend l’impact de l’entrepreneuriat social hors
du commun: sa « flexibilité dynamique ».
La compréhension du phénomène va maintenant nous permettre de l’utiliser
comme moyens de contribution dans le développement territorial, tout en égalisant les
chances. Pour l’éclaircir dans le cas de la société ECODOM.
35
Chapitre II:
L’EntrEprEnEuriat
Social au service du
développement
territorial.
36
out d’abord on va essayer d’aborder la méthode qui pourra résoudre plusieurs
37
l’action collective qui donne aux entreprises l’accès à des ressources stratégiques, le territoire
est un facteur de rassemblement, un épicentre fédérateur du système social.
Cet épicentre s’appuie sur des forces internes simultanément représentées par :
L’attractivité du territoire dans le pays, son image interne et externe, ses
représentations symboliques en tant que paysage identitaire et espace vécu.
La dynamique locale, le soutien des décideurs institutionnels et politiques aux projets
et aux initiatives ;
Les ressources techniques, les compétences locales
La coopération entre les acteurs, les solidarités locales, les innovations sociales
La compétitivité et l’accès marchés
Les activités et les emplois existants ou les situations de chômage
La structure de l’économie locale, la coordination industriels et les maillages, ainsi que
la mise en œuvre de conventions
Le territoire se développe et s’identifie par son intégration progressive et la combinaison
interactive de multiples lieux et référents d’appartenance, soit tous à la fois comme le propose le
schéma suivant:
38
On cite par exemple:
- Grandes et petites industrie: au Maroc La croissance économique doit contribuer à
vaincre durablement la pauvreté et à stabiliser le pays. Les très petites, petites et moyennes
entreprises et même les grandes entreprises jouent un rôle central de par leur grand effectif et
leur importante contribution en termes d’emploi. Toutefois, les conditions requises pour une
croissance durable et génératrice d’emplois de ces entreprises, telles par exemple des incitations
fiscales, une protection sociale, des programmes d’appui, la régulation des processus d’octroi de
crédits ainsi que la transparence et l’accès à l’information, ne sont pas encore réunies. Cela se
traduit par un important taux de chômage au sein de la population active, par la fermeture
d’entreprises, et pour finir par la migration d’un grand nombre de travailleurs.
- Services publiques pour tous âges : s’occupe de toutes les procédures administratives,
qu’il s’agit des Marocains résidents, et les Marocains du monde ainsi les affaires :
- Les Marocains résidents : regroupe toutes les procédures administratives adressées à
tous les Marocains résidents au Maroc, ces procédures concernent des actes individuels et
familiaux et touchent à toutes les actions sociales et administratives réalisées au Maroc par des
résidents Marocains (papiers, famille, fiscalités particuliers, Daouane, travail et emploi)
- Marocains du monde : regroupe les procédures concernent les ressortissants Marocains
à l’étranger, cette communauté à titre individuel ou familiale)
- Etrangers au Maroc : regroupe les procédures touchant à la vie des étrangers au Maroc
- Affaires: regroupe les procédures touchant à la création, la gestion et la cessation des
activités de l’entreprise, elle coiffe également les procédures qui ciblent l’acte d’investir comme
les agréments et les autorisations d’exercer.
- Artisanat : Nadia Dref, le Gouvernement prévoit la création de 235.000 emplois
additionnels dans le cadre de la vision 2020 de l’artisanat, qui sera lancée en 2016 pour un
chiffre d’affaires additionnel de 46 milliards de Dirhams (MMDH).
La valeur ajoutée du secteur s’est, pour sa part, améliorée, atteignant 10 milliards de
Dirhams et la création d’emplois a totalisé 63000 nouveaux postes nets, soit une augmentation
annuelle de 2,2%, tandis que la formation a bénéficié à 30.000 lauréats dans les métiers de
l’artisanat.
39
- Agriculture: le département de l’agriculture s’est investi dans la formulation d’une
nouvelle stratégie de développement agricole nécessairement qui s’articule autour d’une
approche globale qui couvre l’ensemble des acteurs selon les conditions de la nouvelle stratégie
:
Imprimer au secteur agricole une dynamique d’évolution harmonieuse, équilibrée et
évolutive qui tienne compte de ses spécificités;
Exploiter les marges de progrès et valoriser au mieux les potentialités ;
Faire face aux nouveaux enjeux tout en préservant les équilibres sociaux et économiques
Accompagner la profonde mutation que connaît le système agro-alimentaire mondial et
elle se repose sur deux piliers voir le tableau suivant :
Associative et sociale : qui regroupe les associations et les entrepreneurs sociaux et les
coopératives et qui contribuent et essaient d’assurer la croissance économique.
40
La première est que les entrepreneurs sociaux prennent en compte l’écosystème
environnemental et les potentialités naturelles dans territoires sur lesquels ils opèrent , au
Maroc le complexe solaire Ouarzazate est le premier méga-projet solaire lancé par mosen
son but c’est de faire appeler à la technologie thermo-solaire ( CSP) à capteurs cylindo-
paraboliques avec une capacité de stockage thermique prévue de 3h à pleine puissance ,
NOORO est développée sur une surface d’environ 450 hectares , avec ce projet le Maroc
franchit une étape déterminante dans l’exploitation à grande échelle de ses ressources
solaires.
Ce projet permet d’identifier les zones à potentiel solaire à travers des critères tels que
l’irradiation, la nature du foncier, son inclinaison ou l’éloignement par rapport aux
infrastructures de base, NOORo il permet de contribuer aux besoins de l’ONEE, notamment
ceux de la pointe, au-delà du coucher de soleil.
La deuxième : raison est que les entrepreneurs sociaux prennent en compte
l’écosystème entrepreneurial du territoire dans lequel ils se développent ils identifient
Leurs parties prenantes et agissent ensuite pour aboutir au changement recherché au
bénéfice de chacune d’elles, ils réunissent les moyens financiers, pour maximiser leur
impact social sur un territoire donné.
La troisième raison est que les entrepreneurs sociaux veulent répondre à un
besoin sur un territoire donné, l’entrepreneur social met la logique de marché au service du
besoin auquel il veut répondre et non l’inverse : les emplois crées sont donc par nature
attachés au territoire sur lequel ils ont été crées. Au Nord ils sont ainsi non délocalisation,
les établissements personnes âgées ou les associations d’aide et d’action sociales
nationales en sont des exemples concrets, au Sud les entrepreneurs sociaux permettent de
transformer un besoin identifié en demande car ils offrent une solution qui simplifie la vie
de la population dans sa vie quotidienne.
Les entrepreneurs sociaux sont donc des acteurs de changement, stratégique pour créer
cette valeur social manquante sur un territoire donné.
La croissance économique peut être assuré par les associations, les coopératives, les
entreprises d’insertion ou encore des SAS (société antonyme simplifiée), tout participent
arelever le levier économique, ils produisent des biens et des services générant les richesses,
innovent pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux et permettre la cohérence
41
sociale, elles permettent aussi la génération d’emplois nouveaux que l’économie traditionnel ne
réalise pas.
L’entreprise sociale se positionne sur les secteurs d’intérêts généraux tels l’enseignement
rural, le maintien de l’environnement, le développement du secteur immobilier pour répondre
au dynamisme démographique, le développement du secteur de l’énergie renouvelable d’où
création d’emploi nouveau, afin de remplacer les retraités et de répondre aux besoins du Marché
de l’emploi.
Les modèles d’entreprises sociales, génèrent de l’emploi aux personnes en situation de la
vulnérabilité sociale, psychique et physique c’est le cas de l’entreprise AMH de « Amina Slaoui
» et c’est le cas de JLM FSJES et le cas d’Enactus.
Finalement l’entrepreneuriat social est un outil pour innover l’aspirail négatif du
chômage que les acteurs économiques et le pouvoir public négligent.
Le mouvement de l’entrepreneuriat social nous mène une réflexion qui est basé sur un
contexte récent caractérisé par de nouvelles stratégies de développement local qui donnent plus
de place aux initiatives issues de la société civile. Selon B lévesque nous sommes passés du
modèle keynésien d’intervention hiérarchique et centralisé à de nouvelles politiques de
développement caractérisées par un triptyque locaux ETAT/marché / société qui vient
remplacer le couple Etat /marché , les membres de la société civile , par les actions qu’ils
initient et les partenariats qu’ils créent , qui définissent les contours du territoires et de son
développement , les entrepreneurs sociaux participent ainsi au développement durable de leur
territoire. Cette réflexion nous conduit à encourager l’initiative publique qui doit prendre le
projet social, afin d’améliorer les conditions sociales par le biais de l’entrepreneuriat social.
L’entrepreneuriat social se définit en partie par son ancrage local et sa participation au
développement des tissus économiques et social locaux , les entrepreneurs sociaux apparaissent
indissociables de leur territoire , en premier lieu car leur projet doit répondre à des besoins réels
qu’ils identifient la plupart du temps sur le terrain , en fonction de problématiques locales ,
puisque leur objectif premier n’est pas le profit mais la réponse à un problème qui participe au
bien être collectif , chacune des entreprises sociales doit nécessairement naître du constat d’une
situation réelle sur un territoire.la société civile est dans ce cadre constitutive de
l’entrepreneuriat social : S’il s’agit de remettre l’homme et son environnement au cœur du
projet économique ,c’est de la société civil qui doivent émerger les entreprises sociales. Le livre
blanc souligne le fait que la société civile est le lieu du changement social et des révoltes.
42
Puisqu’ils sont inscrits au plus prés de territoire, les entrepreneurs sociaux sont censés traduire
et mettre en œuvre ces dynamiques de changement au travers de leurs projets entrepreneuriaux.
Les collectivités
territoriales
(secteur public
Entrepreneuri
at social Micro finance
finance solidaire
Le secteur privé
Le british council en 2014 à travers son étude sur l’entrepreneuriat social au Maroc, a
proposé une forte sensibilisation sur l’entrepreneuriat social car l’entrepreneur social manque
d’appuie d’ACC
43
Section 2 : Les conditions Du succès de l’entrepreneuriat
social
Actuellement au Maroc, l’entrepreneuriat social n’a pas encore élaboré un statut juridique
pour les entrepreneurs sociaux. On adopte le model français, qui se base sur cinq hypothèses
pour identifier les conditions favorables et les éléments propices pour la réussite de la démarche
de lutte contre l’exclusion social et la dévitalisation territoriale.
L’examen de ces hypothèses permet de dégager certaines pistes d’actions pour faciliter la
mise en place des conditions favorables à la réussite d’entrepreneuriat social et dans la
contribution du développement locales ayant une mission similaire en poursuivant les mêmes
objectifs.
1. Hypothèse 1 :
Derrières tous les projets qui réussissent, nous observons un leadership soutenu et
reconnu à l’interne par les pairs et la population, et à l’externe par les interlocuteurs publics et
de la société civile. Le leadership est un facteur très important qui fait la différence entre une
réussite et un échec.
Le leadership qui intervient dans la réussite des entrepreneurs sociaux se présente sous
trois formes : individuelle, organisationnelle et socio territoriales. Il s’agit en fait de trois
niveaux de leadership, mais aussi de trois phases dans sa construction, il importe de souligner,
en outre, que les trois formes de leadership sont essentielles pour favoriser l’émergence, la
croissance et la consolidation d ‘entrepreneuriat social. une défaillance de leadership entraine
une série de problèmes, voire des échecs, les cas de réussite nous le montrent, lorsque les
initiatives connaissent des revers, l’effet de cette défaillance se confirme.
La construction de ce leadership se base sur des dispositions et des compétences
individuelles en termes de capital humain et social. Elle nécessite un cadre propice à
l’expression de ces compétences, d’où le choix de privilégier des formes juridiques associatives
ou coopératives , Au niveau organisationnel , elle demande une coordination entre des
dispositions et des compétences individuelles afin d’assurer la coexistence de divers types de
leaders au sein de l’initiative , dans la même veine ,cette coordination entre organisations a tout
44
avantage à se tourner vers la communauté afin que l’initiative devienne un moteur en son
domaine et sur son territoire , enfin que l’initiative s’exprime dans différentes organisations ,
dans un secteur ou un territoire , demande à être bien agencé orchestré au niveau local, c’est de
cette façon que les acteurs se dotent d’un « capital socio territorial » à la fois dynamique et
intégré.
Ces trois types de leadership relèvent d’une construction sociale où dispositions
personnelles , formations professionnelles et expériences de terrain se combinent en un
ensemble de capacités permettant de surmonter des tensions ,des problèmes , des crises et des
situations de concurrence entre organisations afin de générer des compromis , des consensus et
les alliances trois éléments sont cruciaux cependant :1) l’insertion des leaders dans le multiples
réseaux de nature territoriale et sectorielle ;2) la stabilité du leadership afin de développer une
connaissance des réseaux et des ressources existantes ;3) l’ouverture et la capacité de partager le
savoir-faire acquis . C’est ce que nous appelons l’ « l’apprentissage collectif ».
Le partage d’une mémoire collective au sein de leur milieu. Ce qui donne sens à
l’initiative. De plus, mettent à profit des savoir-faire collectifs à partir des liens qu’ils ont
établis au sein de leurs réseaux respectifs.
L’impact de leadership sur l’empowerment des communautés, c'est-à-dire sur la capacité
d’agir et d’innover, augmente lorsqu’il est participatif, par conséquent, il favorise la prise de
parole et l’implication citoyenne.
Perspectives d’action
Dans le but de susciter l’émergence de leaders individuels de faciliter le leadership
organisationnel et de soutenir le leadership socio- territorial, certains actions à réaliser
pourraient être celles de:
Développer un programme de formation sur le thème du leadership en fonction de
compétences individuelles, organisationnelles et territoriales.
Favoriser le positionnement de leaders à des endroits stratégiques et de gouvernances en
soutenant leurs mobilités : le projet vise l’intégration de leaders issus de communautés
culturelles au sein de conseils d’administration de grandes entreprises de services publics ou
d’organisation de la société civile.
45
2. Hypothèse 2
Les ressources mobilisées sont endogènes et exogènes, l’étude de certains cas montre que
les ressources locales sont ancrées dans l’économie sociale additionner à d’autres ressources
extérieurs ce qui permet la réalisation et la combinaison des diverses projets.
Les initiatives des entrepreneurs sociaux confirment la nécessité de mobiliser des
ressources diversifiées tant financière, organisationnelle, sociale, q’humaines enfin les
initiatives qui réussissent le fond dans une perspectives d’insertion dans une économie plurielle.
C’est-à-dire une économie capable de mettre en synergie des ressources Etatiques, des
ressources de l’économie sociale et des ressources propres au Marché. Cette stratégie est
efficace si elle repose sur une approche territoriale intégrée ou un milieu se concerte tant pour
coordonner la mise en place des différents entrepreneurs sociaux que pour assurer leurs
financements à partir des différentes logiques de productions de la richesse et de captation de
ressources.
3. Hypothèse3 :
L’économie sociale connait des difficultés et des tentions difficiles à les surmonter,
l’entreprise sociale réussit quant elle arrive à régler ses conflits par des compromis pour gérer la
gouvernance des projets.
Les tentions, les situations de concurrences et les crises peuvent détruire une entreprise
sociale, mais elles peuvent aussi la consolider, cela dépend de certaines conditions :
Condition être capable de bien identifier le problème à résoudre, pour répondre à la
situation de pauvreté ou l’exclusion sociale. Des alliances et la solidarité sont nécessaires au
développement du projet et la mobilisation des ressources financière, organisationnelle et
citoyens
46
Concerne l’équilibre du pouvoir entre les forces vives regroupées et surtout le partage des
responsabilités dans le développement du projet.
Concerne l’épanouissement de la dimension innovatrice de l’entrepreneur social, la
mobilisation des ressources doit s’effectuer au profit de la collectivité et non d’intérêt
particuliers.
4. Hypothèse 4
Des études de cas confirment l’importance d’aller au delà des objectifs et des normes
établies par les programmes publics, c’est à dire de les considérer comme une occasion et un
moyens et non comme une finalité.
Dans le cadre de la recherche il nous a été indiqué l’importance de transgresser les
normes des programmes publics, dont on se sert et de construire de façon créative des objectifs
visant l’amélioration de la qualité et des conditions de vie des citoyens , ceci n’est possible que
lorsqu’il existe localement des instances de gouvernances qui ont des objectifs claires qui
peuvent jumeler les ressources diversifier afin de revitaliser le milieu local et générer de
nouveaux produits .
Perspectives d’actions
Trois constat important se dégagent pour ce qui est de l’utilisation créative des ressources
publiques, il est important que les bailleurs de fonds notamment les instances publiques :soient
suffisamment flexibles pour permettre une utilisation créative des ressources mises aux
dispositions des acteurs tiennent comptes des besoins d’une redéfinition évolutifs des objectifs
des projets financés de façon à permettre voir à encourager la créativité et l’apprentissage
collective. Reconnaisse à l’acteur local le rôle de leaders dans le pilotage des projets.
5. Hypothèse 5
47
Cette cinquième hypothèse montre que l’entrepreneuriat social génère la revitalisation de
leurs collectivités, lorsqu’elle rende les populations locales fières de leurs appartenances
lorsqu’elles parviennent à renforcer l’estime de soi des personnes marginalisées lorsqu’elle
transforme les stigmates en emblèmes.
L’importance d’une identité positive est confirmée par les recherches qui ont été déjà
faite, deux éléments contribuent à changer la vision que les citoyens ont de leurs appartenances:
La capacité de réussir un projet et la reconnaissance individuelle et sociale. En ce qui
concerne le premier aspect, les initiatives doivent engendrer des résultats tangibles quant à la
seconde dimension l’estime de soi permet aux citoyens de se voir comme des acteurs de leurs
développements, c’est ainsi que se crée une identité local.
Perspective d’action
L’efficacité de l’entrepreneuriat social est déterminée par l’existence d’identité qui incite
les acteurs à construire des systèmes d’action collective. Elle est aussi déterminée par l’insertion
de ces systèmes dans des réseaux sectoriels qui débordent le local. C’est à travers ceux-ci que
les ressources exogènes peuvent être mobilisées. Mais c’est aussi grâce à l’existence d’une
identité locale cohésive que leur mise en valeurs au profit de la collectivité local peut être
assurée. Pour faciliter l’émergence de l’identité locale il importe
de favoriser la participation de tous les types des citoyens aux diagnostics de problèmes
et à l’élaboration des solutions afin qu’ils deviennent et se sentent « parties prenantes » des
processus de revitalisation locale.
Réaliser des activités de nature culturelle permettant aux citoyens de s’exprimer, de
discuter et de construire des liens ;
Favoriser l’estime de soi autant sur le plan individuel que collectif.
48
Section 3:Les outils de renforcement de l’esprit
d’entrepreneurial social
Le mot « entrepreneur » est un concept ambigu et sa définition ne fait l’objet d’aucun
consensus, ni au sein des chercheurs, ni pour les patriciens, toutefois l’entrepreneur est
inévitablement au cœur du phénomène entrepreneurial et c’est lui qui impulse la démarche
entrepreneurial, il peut être renforcé par plusieurs outils :
-le sens de la compétitivité avec les autres entreprises en innovant continuellement pour
rester compétitifs et en améliorant les performances de l’entreprise.
- favoriser l’épanouissement du personnel en dehors du Salaire assurer la liberté,
l’indépendance, la possibilité d’améliorer la situation personnel.
- Respecter les valeurs sociales, environnementales et économiques dans leurs valeurs, à
leurs valeurs culturelles et leurs prises de décisions, à leurs stratégies et à leurs activités.
- ces outils varient selon des approches, et de nombreux outils sont déclinés pour mesurer
l’impact social d’un projet. Ils ont une vocation opérationnelles pour être mis en œuvre dans les
entreprises sociales, il s’agit pour certains acteurs d’identifier l’outil le plus adapté à leurs
besoins, un outil le plus utilisés en France et le social return on Investment (SROI).
L’objectif de SROI est d’être un outil facilitant la prise de décision pratique de
gestionnaires d’entreprise et de bailleurs de fonds qui désirent optimiser leur effet sociétal ,
l’outil part du principe qu’une comptabilité classique reflète uniquement les paramètres
économiques, et qu’il est nécessaire de rendre visibles les produits sociaux et écologiques. On
obtient ainsi une valeur totale qu’on peut mesurer par rapport à l’investissement social dans
l’entreprise. Le SROI s’inscrit dans la logique d’analyse coûts- bénéfices. C’est donc une
méthode permettant de comprendre et de rendre visible l’ensemble des dimensions d’un projet,
y compris celles qui n’ont pas de valeur marchande.
Deux étapes de la démarche nous semblent particulièrement utiles pour les structures
sociales. La première étape consiste à détailler pour chaque partie prenante sa contribution au
projet, ses activités, ses productions, ses résultats et son impacte. En adoptant cette démarche
panoramique la structure identifie ainsi les différents impacts en portant un vision nouvelle sur
ces parties prenantes et sur l’ensemble des impacts générés. Il s’agit de la « carte des impacts »
qui se présente ainsi:
49
Definition Examples
La seconde étape donne une valeur financière voir monétaire à autant d’indicateurs que
possible, par des valeurs externes parlantes dans le but d’identifier, hiérarchiser et valoriser les
impacts. Le model britannique permettent de visualiser l’intérêt de cette démarche :
50
psychiques d’engagement dans les loisirs
ces activités Coût des consultations
Niveau d’utilisation
des services de santé
51
Section 4 : Les enjeux de l’entrepreneuriat sociale
Les entreprises sociales sont confrontés à des enjeux opérationnels différents le model
économique adéquat, les problèmes spécifiques de management des hommes tant aux niveaux
stratégique qu’au niveau opérationnel et la mesure de leur impact social et le changement
d’échelle des initiatives sociales :
Donateurs investisseurs
52
2. b) les limites de l’entrepreneuriat social au Maroc
Au Maroc le concept de l’entrepreneuriat social n’est pas bien compris, par tous les
entrepreneurs bien que des tentatives d’entreprises sociales émergent l’épanouissement de ce
type d’entrepreneuriat est limité par sa conception qui n’est pas bien enraciné dans l’esprit des
citoyens Marocains qui lèguent ce type d’entreprise à l’Etat sans apporter sa part de
participation .
Les jeunes commencent à être persuader que le changement doit venir de nous même.
Conclusion
L’entrepreneuriat social est un point de contact entre l’entrepreneuriat, l’innovation et le
changement social et peut être un terrain de réconciliation du pouvoir public, des milieux
économiques et de la société civile, l’avenir est donc aux partenariats pour encourager les
fertilisations croisées entre les entreprises classiques et les entreprises sociales convaincues que
le changement social se situe au sein du système économiques.
L’entrepreneuriat social représente une force vivante pour impulser les changements de
demain si chacun s’investit à son niveau pour pousser le développement territorial et exploiter
les ressources environnementales au profit des citoyens.
Bien que ce type de sociétés n’est pas encore épanouie je me permet de présenter un
model vivant d’une société d’entrepreneuriat social qui respecte les conditions déjà cités, qui est
écodome.
53
Chapitre III: Eco-
dôme Maroc (Etude
de cas).
54
Section 1 : Présentation de la société ECO-dom
Actuellement, l’expansion rapide des villes gagne sur l’éthique écologique des gens,
l’urbanisme excessif à l’aide du béton armé détruit le patrimoine traditionnel marocain et porte
nuisance à l’environnement.
Pour faire face à cette problématique, l’entreprise sociale vous propose une nouvelle
forme de construction écologique, économique, rapide et solide. Il s’agit de l’Eco-dôme! Une
construction avec la terre naturelle et les sacs en plastique polypropylène, le concept est basé sur
l’empilement des sacs remplis de la terre et compactés suivant une forme parabolique de sorte à
assurer la stabilité de la construction.
55
Le branchement aux différents réseaux : eau potable, électricité… fait aussi partie de nos
services. L’isolation thermique et acoustique est déjà assurée grâce au caractère intrinsèque de la
terre naturelle.
En plus de l’exécution ….ils font également l’étude technique et propose des plans
architecturaux selon le design désiré
Le Prix de la construction d’un Eco-dôme est de1 500 Dhs / m2 HT
Avec 85% du cout de revient et 15% reste un gain net de l’Entreprise.
Cette comparaison nous montre la valeur ajoutée par rapport aux concurrents actifs dans
le domaine de la construction en béton armé:
Un Eco-dôme va leurs permettre de gagner 60 % du prix, 70 % d’énergie pendant
l’exploitation et 50 % du temps, cela par rapport à une construction en béton armé.
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Ils ciblent trois segments:
- Les investisseurs en éco-tourisme : avec un marché estimé à 5 Milliards de DHs
d’après les statistiques de 2013, l’ objectif à long terme est de détenir 1 % de ce
marché : l’équivalent de 50 Million de Dhs
A l’heure où la Vision 2010 s’achève et où la Vision 2020 la relaie, le bilan de la
stratégie touristique que le Maroc a déployée à partir de 2001 est globalement positif au regard
des objectifs fixés, comme l’attestent les arrivées internationales passées de 4,4 à 9,2 millions
entre 2001 et 2010. Au-delà des chiffres, la performance du Maroc est surtout d’avoir, dans un
temps très court, structuré son territoire touristique et édifié une économie touristique alignée
sur les standards européens. De nombreuses études ont fait le bilan de cette stratégie en termes
de lits construits, d’emplois créés, de flux captés. Ipemed a choisi de se concentrer sur un aspect
moins connu : la contribution du secteur privé, particulièrement des firmes touristiques
européennes, à ce succès.
L’État marocain a souhaité laisser le champ libre aux groupes touristiques
internationaux dans la planification de l’offre, estimant que seuls de tels «aménageurs
développeurs » seraient en mesure de soutenir l’ambition du projet. Organisée à travers des
conventions-cadres d’investissement et d’incitation en faveur des investissements directs
étrangers (IDE) touristiques, leur implication a effectivement contribué au développement de
l’économie touristique marocaine. Par leur capacité à mobiliser des volumes massifs de
touristes, les firmes ont structuré le marché et le territoire touristiques, en favorisant la
croissance de la fréquentation et l’édification d’une offre locale de services touristiques. Par leur
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stratégie d’exploitation, elles ont par ailleurs produit des effets de régulation sur l’économie
marocaine, en diffusant des procédés de normalisation et de formalisation du secteur touristique,
et en favorisant des transferts de compétences du Nord vers ce pays du Sud de la Méditerranée.
- ils ciblent également les particuliers : que ça soit pour les gens en besoin d’habitat au
milieu rural ou pour les gens éco-friends qui cherche un habitat écologique auxiliaire.
- ils peuvent par ailleurs, répondre à l’appel de l’Etat dans des projets d’habitation de
masse et d’urgence.
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- Responsable Financier : FatineBoujnouni, Elève ingénieur en 2 éme année, Génie
Electrique, à l’école Hassania des Travaux Publics, intéressé par la gestion et le management de
projets en terme de comptabilité, maîtrise de qualité, analyse financière et contrôle de gestion, il
a l’habilité de mener un projet à terme et d’en créer une entreprise.
Produits /services: Construction des éco-dôme + Formations
Le marché :
- quelle est la population que vous ciblez?
L’offre de notre future entreprise se positionne dans les deux groupes stratégiques
suivants :
- Produit Economique : destinée à l’habitation, un prix bas et une qualité modeste.
- Produit de Luxe : destinée à l’habitat personnel écologique de luxe et à l’investissement
touristique, avec la haute qualité de la construction le prix sera plus élevé.
- A la suite de ma demande sur la stratégie de marketing le directeur me l’a expliqué
comme suit
nos stratégie marketing : étant conscients des avantages immenses que présentent les
éco-dômes, dans la première phase nous allons voir l'avis des gens de toutes les catégories dans
différentes régions rurales du Maroc en leur proposant notre idée de projet, et ce à travers des
questionnaires, des visites directes...l'analyse des données collectées va nous permettre
d'identifier notre population cible. Nous allons par la suite observer et puis analyser le
comportement de cette dernière pour ajuster nos projets à leurs désirs et leurs attentes...
- Quelle est votre objectif? :
- Réglementer ce nouveau mode de construction
- Faire connaitre aux gens démocratisé cette forme de construction dans un doamine large
au Maroc.
- Quelle est votre moyen de financement?
Nous comptons mobiliser trois sources de financement :
- Les apports des associés ( 3 personnes )
- Les actions : 30 actions de 20 000 DH
- Un crédit bancaire.
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Pour pouvoir lancer notre entreprise le début de l’année prochaine, il nous faut un capital
estimé à 1 000 000 DH
- Quelle sont les moyens utulisés pour faire connaître votre produits?
Dans la deuxième phase nous comptons: faire une médiatisation au projet pilote pour
attirer l'attention des gens, en leur proposant notre service et ses caractéristiques qui le
distinguent des services similaires.
- Comment vous comptez assurez l’épanouissement de votre projet?
Vision statement:
Les employés de leur entreprise : vont avoir une formation sur les techniques de
construction des Eco-dômes, et qui seront les bénéficiaires directes de ce projet, cette formation
va être mis en pratique on leur trouvant par la suite des clients pour travailler. Les formations
continueront : donc beaucoup plus de constructeurs, et les clients vont se multiplier en adoptant
une stratégie marketing puissante.
- Quelles sont les objectifs visés à travers ce projet?
- Réglementer ce nouveau mode de construction
- Faire connaitre aux gens démocratisé cette forme de construction dans un domaine large
au Maroc.
- Veuillez me présenter vos produits et votre stratégie?
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Les éco-dômes, sont des types de construction à base de la terre naturelle, les avantages
des Eco-dômes par rapport à d’autres types de construction sont :
Les matériaux de construction de l’éco-dôme sont naturels, locaux, recyclables et qui ne
présentent aucun danger pour la santé et l’environnement.
En effet, la terre crue est utilisée pour les constructions depuis des millénaires dans le
monde entier. Aujourd’hui encore, un tiers de la population mondiale vit dans une maison en
terre crue. Malheureusement, nous, urbain du XXIe siècle, avons oublié ce mode de
construction ancestral, écologique et esthétique, au profit de matières extrêmement polluantes et
énergivores. A titre d’exemple, « pour 7 000 briques de terre cuite, la moitié d’un hectare d’une
forêt doit être brûlée, rejetant ainsi 100 tonnes de CO2 dans l’atmosphère » (source : Unicef
Futura Business Park Andranomena. Mai 2011)
Très bonne isolation thermique : microclimat intérieur confortable grâce à la capacité de
la terre de stocker de la chaleur et de réguler la température et l’humidité.
de la Bonne isolation son.
Grande résistance aux catastrophes naturelles (séisme, feu, tempête, inondation,
moisissure…)
Flexibilité architecturale et fonctionnelle. En effet, une équipe de trois hommes
travaillant une semaine suffit à construire une maison extrêmement résistante.
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Recours aux énergies fossiles presque inexistant.
7) Technique accessible au plus grand nombre, assimilable par toute la famille, les plus
jeunes comme les plus vieux peuvent aider.
8) C’est une solution idéale et rapide pour les besoins humanitaire.
9) 70% moins cher que les constructions à base du béton et du ciment.
Notre marché :
Le marché de construction qu’est visé par notre entreprise est oligopole.
Actuellement il n’y a aucune offre de services de construction des Eco-dômes sur les
marchés marocains, En revanche, les services offerts pour satisfaire le besoin à l’habitation sont
les services de construction en béton armés
Les faiblesses de cette offre:
Manque d’innovation
Offre jugé peu qualitatif
Impact négatif sur l’environnement
Les entreprises qu’ offrent le service de construction en terre crue sont rares au Maroc,
notamment dans les zones urbaines.
Cependant, la plupart des gens sont conscients de l’importance d’utiliser la terre naturelle
locale pour faire des constructions au niveau écologique et économique. Il suffit donc qu’un
organisme ou qu’une entreprise lance des nouvelles offres dans ce type de construction en leur
incitant aux vertus qu’elle présente.
2. L’analyse stratégique du projet
L’analyse du secteur d’activité
Le secteur d’activité de notre entreprise est :
BPT : Bâtiment et Travaux Public
Le cycle de vie de l’activité :
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Terrain
disponible
chez le client
Elimination
Commande
du service
L’utilisation de
l’éco-dom Construction
de l’éco-dom
Groupes stratégiques
M/H gamme: Marrakech Kasbah…
Constructions de Luxe: Fraterre Maroc …
Constructions économiques: Ecologie et Tradition Construction S.A.R.L :
3. Les conditions de réussite dans ce secteur
rapidité et la réactivité sont nécessaires. Selon le rapport, les réalités de l'entreprise
subissent une évolution majeure :
Les individus travaillent sur plusieurs sites, que ce soit au bureau ou à l'extérieur.
Le délai entre le moment où une entreprise réalise qu'elle a besoin d'espace et le
moment où elle souhaite l'occuper ou le quitter est court et imprévisible.
D'ici fin 2013, le collaborateur passera seulement 5 % de son temps en présence de
ses collègues.
inconcevable.
La stabilité
évoluer. Alors que les stratégies en matière d'immobilier d'entreprise étaient
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auparavant axées sur la maîtrise des coûts, elles doivent désormais s'orienter
également sur la gestion des incertitudes. La location à long terme traditionnelle
n'est pas seulement dépassée en raison des coûts élevés qu'elle représente, mais
aussi parce qu'elle enferme les entreprises dans un contrat à long terme susceptible
de ne pas être en phase avec la réalité de demain.
D’après ce schéma, il s’avère que notre projet a une chance de trouver un créneau
dans le marché existant. Le pouvoir de négociation des clients peut être modéré en
prenant en compte les mesures suivantes :
s'approcher des clients et prendre leurs avis
adopter une structure interne souple et moins coûteuse
accorder une grande partie des efforts au coté marketing
64
2015 2016 2017 2018 2019
commande / 2 3 4 10 12
mois
cout de revient 96 000 144 000 192 000 480 000 576 000
prix 120 000 180 000 240 000 600 000 720 000
resultat / année 288 000 432 000 576 000 1 440 1 728 000
000
65
1800000
1600000
1400000
1200000
2
1000000
3
800000 4
5
600000
400000
200000
0
Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4
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Conclusion de ce troisième chapitre:
Le profit n’a pas besoin d’être la seule finalité de l’activité économique, nous le
démontrant clairement la créativité et le dynamisme de l’entrepreneuriat social, ce mouvement
qui offre une synthèse heureuse entre la rigueur économique de l’entreprise classique et l’utilité
pour la communauté, les stratégies adoptées par le projet sociaux pour maximiser l’impact
social peuvent être classées soit pour améliorer la qualité des services offerts ,soit pour accroitre
la valeur sociale totale générée par le projet, soit la combinaison des deux ,l’émergence des
entrepreneurs sociaux est un signe que les choses sont en train de changer , et qu’elles peuvent
aller mieux .
Selon le Principe de Bill Drayton « Fondateur d’Ashoka », les entrepreneurs sociaux
ne se contentent pas de donner un poisson ou d’enseigner la pèche. Ils n’auront de repos que
lorsqu’ils auront réussi à révolutionner l’industrie de la pèche.
Pour cela il faut apporter de l’appui technique et financier aux associations et aux réseaux
associatifs pour les doter de ressources et des compétences en tant qu’acteurs de développement
territorial et local.
De même il faut renforcer les compétences des services sociaux, des unités d’appui au
développement au sein de collectivités territoriales pour qu’ils puissant faire de l’évaluation des
projets initiés par les acteurs locaux de manière à financier.
Enfaite il est impossible de penser l’entrepreneuriat social sans partir du principe que
les individus trouvent une sensation de gratification, de satisfaction, de réalisation de soi et de
Bonheur grâce à autre chose que l’argent
Mon avis d’après mon choix , l’entrepreneuriat social permet le développement de deux
parties en termes d’autonomie, création de richesse et renforcement de la créativité ; la première
partie : sont les entrepreneurs qui gagnent une ouverture universelle au monde qui les entourent
,laissant tomber leurs intérêts personnelles et portant tout importance de leurs environnement
social et économique , la deuxième partie sont les bénéficiaires à leur tour gagnent leur
autonomie , pense de la même manière que la richesse doit être partagée, la transmission de
l’information , des valeurs et de l’éthique entrepreneuriale régit toujours ce cycle : porteur de
projet sur bénéficiaires directs et indirect du groupe = le résultat étant la résolution des
problèmes sociaux, et au sein même de cette résolution des activités rentables apparaissent et
donc une diminution certain du chômage (la grande destination est le développement de toute la
société)
67
BIBLIOGRAPHIE
Les noms des livres :
Webliographie
https://cdn.fbsbx.com/hphotos-xpa1/v/t59.2708-21/11418024_101533618470242
http://julienmetifeux.typepad.fr/files/entrepreneuriat-social-et-capitalisme.pdf
Comprendre l’entreprise sociale par son business Model, le cas des associations en
France
www.BSI-economics.org/ 491-économie-sociale-solidaire-Maroc
http://www.ummto.dz/IMG/pdf/ABBAS_Lethycia.pdf
http://www.agriculture.gov.ma/pages/la-strategie
http://www.barlamane.com/fr/artisanat-lancement-dune-vision-2020-des-2016-pour-
235000-emplois-et-46-mmdh-de-ca
http://www.novethic.fr/lexique/detail/social-business.html
http:// crises.uqam.ca/upload/files/publications/etudes-theoriques/crises_ET1002.Pdf
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Table des matières
Introduction générale .................................................................................................................................... 4
Section 3:La revue de la littérature liée aux différents termes de l’entrepreneuriat social au Maroc. .................10
69
Section 4 : La différence récapitulative de l’entrepreneuriat social et l’entrepreneuriat classique ......................34
3. Quels sont les rôles de l’entrepreneuriat social dans le développement territorial? ........................43
1. Hypothèse 1 : ..........................................................................................................................................44
2. Hypothèse 2.............................................................................................................................................46
3. Hypothèse3 : ...........................................................................................................................................46
4. Hypothèse 4.............................................................................................................................................47
5. Hypothèse 5.............................................................................................................................................47
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................................68
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