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GLOSSAIRE ..................................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION .............................................................................................................................................. 5
1.2.
Apparition
du
«
Cloud
Computing
»
et
origine
du
terme
..................................................................
14
2.
DEFINITIONS
ET
CARACTERISTIQUES
DU
«
CLOUD
COMPUTING
»
............................................................................
15
2.1.
Les
définitions
du
«
Cloud
Computing
»
............................................................................................
16
2.2.
Les
caractéristiques
du
«
Cloud
Computing
»
...................................................................................
17
2.2.1.
Libre-‐service
à
la
demande
.........................................................................................................................
17
2.2.2.
Accès
étendu
au
réseau,
ubiquité
...............................................................................................................
18
2.2.3.
Mise
en
commun
des
ressources
et
multi-‐tenant
......................................................................................
18
2.2.4.
Scalabilité,
élasticité
rapide
et
paiement
à
la
consommation
....................................................................
19
2.2.5.
Service
mesuré
............................................................................................................................................
21
3.
DESCRIPTION
DETAILLEE
DU
MODELE
«
CLOUD
COMPUTING
»
...............................................................................
22
3.1.
Les
différentes
couches
du
«
Cloud
Computing
»
..............................................................................
22
3.1.1.
Le
Cloud
infrastructure
–
IaaS
-‐
Infrastructure
as
a
Service
...........................................................................
23
3.1.2
Le
Cloud
plate-‐forme
–
PaaS
–
Platform
as
a
Service
......................................................................................
24
3.1.3.
Le
Cloud
application
–
SaaS
–
Software
as
a
Service
......................................................................................
25
3.2.
Les
modèles
de
déploiement
du
«
Cloud
Computing
»
.....................................................................
26
3.2.1.
Le
Cloud
privé
.............................................................................................................................................
26
3.2.2.
Le
Cloud
communautaire
............................................................................................................................
28
3.2.3.
Le
Cloud
public
............................................................................................................................................
28
3.2.4.
Le
Cloud
hybride
.........................................................................................................................................
28
PARTIE II – CE QUE LE CLOUD PEUT NOUS APPORTER ................................................................................... 30
Nous tenons à remercier Monsieur Nicolas Neveu, notre professeur et tuteur tout au long de
notre mémoire, pour son encadrement et pour les conseils qu’il a pu nous fournir.
Nous remercions Monsieur Alain Egee, partenaire de la société VMware pour son soutien et
les encouragements qu’il nous a prodigués. Nous lui sommes reconnaissants pour sa
disponibilité et pour la qualité de ses remarques qui ont été essentielles à la réalisation de ce
mémoire.
Nous remercions également nos tuteurs professionnels respectifs de nous avoir guidés dans
l’évolution de nos travaux et pour leurs précieux conseils.
Abréviation Définition
API
Application
Programming
Interface
ASP
Application
Service
Provider
BP
Business
Process
CPU
Central
Processing
Unit
DPM
Distributed
Power
Management
DRS
Distributed
Resource
Scheduler
DSI
Directeur
des
systèmes
d'information
ou
Direction
des
systèmes
d'information
EC2
Elastic
Compute
Cloud
(Amazon)
ETI
entreprises
de
taille
intermédiaire
FT
Fault
Tolerance
HA
«
high
availability
»
:
Haute
disponibilité
HaaS
Hardware
as
a
Service
HP
Hewlett
Packard
I/O
Entrée/sortie
IaaS
Infrastructure
as
a
Service
IBM
International
Business
Machines
Corporation
PaaS
Platform
as
a
Service
PME
Petite
et
moyenne
entreprise
RIA
Rich
Internet
Application
ROI
Retour
sur
Investissement
SaaS
Software
as
a
Service
SAN
Storage
Area
Network
SDK
Software
Development
Kit
SLA
Service-‐Level
Agreements
TPE
Très
petite
entreprise
VM
Virtual
machine
:
machine
virtuelle
VPC
Virtual
Private
Cloud
VPN
Virtual
Private
Network
XaaS
Informatique
comme
un
service
Ce concept informatique est aussi la réponse au besoin croissant des entreprises de réduire
leur coût tout en ayant accès à une large offre de services allant du hardware au software.
Ces entreprises recherchent également à rentabiliser leurs investissements et à se
concentrer au maximum sur leur cœur de métier. La majorité des investissements
informatiques sont aujourd’hui consacrés à la maintenance, laissant peu de place à
l’innovation.
Pourquoi une exploitation agricole ou une simple PME en général devrait-elle s’équiper de
matériel informatique et gérer un système d’information pour un simple besoin de stockage,
1
Ipsos est un institut de sondage français et une société internationale de marketing d’opinion. Source disponible
C’est pour ces diverses raisons qu’il nous a semblé important de comprendre ce
nouveau concept, ce qu’il va pouvoir apporter à l’informatique d’aujourd’hui et de demain,
mais aussi la place qu’il occupera au sein de l’entreprise.
Est-ce une réelle solution d’avenir pour l’entreprise ?
Figure 1 : Les trois principales vagues de l'informatique (source : Orange Business Services)
2
Brocade est une société américaine qui conçoit et réalise depuis 1995 des systèmes de communication pour les
réseaux SAN et FAN.
Source : extrait de presse artesi-idf 'Les entreprises européennes se tournent vers le Cloud Computing pour être
plus souples, pas seulement pour réduire leurs coûtes'
3
Gartner est une entreprise de consulting et de conseil américaine dans le domaine des techniques avancées.
Source : 'Gartner says worldwide cloud services market to surpass $68 billion in 2010'
Dans cette partie, nous allons détailler les concepts à l’origine du Cloud Computing, et
retracer l’apparition de cette notion dans le monde informatique. Ensuite nous définirons ce
qu’est le Cloud Computing et les caractéristiques qui en font un concept à part entière. Enfin,
nous présenterons les différentes couches du Cloud Computing et les modèles de
déploiement existants aujourd’hui.
L’Utility Computing est un concept déjà ancien qui apparait souvent au cours de l’histoire de
l’informatique, et dont l’une des premières références est un discours de John McCarthy lors
d’une conférence au centenaire du MIT5. Dès 1961, celui-ci explique que « l’informatique
pourrait un jour être organisée comme un service public tout comme le téléphone est un
service public. L’informatique utilitaire pourrait devenir la base d’une industrie nouvelle et
importante.»6. L’idée de l’informatique comme un service est née.
4
L’utility Computing est un modèle informatique qui présente l’avantage d’avoir de faible coût. Il se présente sous
la forme de package ressemblant les services, le stockage, le calcul.
Source : Définition Wikipédia Utility Computing
5
Institut de technologie du Massachusetts : 'Massachusetts Institute of Technology'
6
Source : extrait de presse ‘Utility (Cloud) Computing..Flashback to 1961 Prof. John McCarthy’
Cette même année, d’autres sociétés, dont HP 9 , investissent dans le concept d’Utility
Computing et proposent leur propre solution. Mais dans son article « Utility Computing :
peut-on tout externaliser ? » d’Août 2002, paru dans le Journal Du Net10, Nicolas Six montre
bien l’avance d’IBM dans le domaine : « La méthode [d’IBM] est tout autre. […] la facture
[contient] un taux variable pour l'usage des mainframes, l'hébergement du web, la quantité
de stockage utilisée, le temps de hotline comptabilisé, et surtout le nombre d'heures de
calculs mobilisées sur les processeurs d'IBM. Le client paye réellement ce qu'il consomme.
[…] Aucune entreprise n'a opté pour une externalisation complète, et la plupart des marchés
remportés concernent seulement l'un des trois pôles majeurs d'une infrastructure : le
stockage, la gestion du réseau et la gestion des ordinateurs. IBM est le seul à maîtriser les
trois ».
Peu après, d’autres acteurs, comme Microsoft11ou Amazon12 ont investi dans le concept et
lancé leur propre solution.
7
Source : IBM Global Services, 'e-business on demand : le nouveau modèle informatique.pdf'
8
Source : extrait de presse, Cnet News, 'IBM talks up "computing in demand" '
9
Extrait de presse : HP : 'HP Utility Data Center'
10
Source : extrait de presse, Journal Du Net, ‘Utility Computing, peut-on tout externaliser’
11
Extrait de presse : 'Microsoft experiments with utility computing'
12
Source : Amazon Web Services : 'Amazon : Utility computing power broker'
Le Grid Computing est une technique de calcul consistant à partager les ressources de tout
élément informatique permettant l’exécution d’une tâche ou le stockage d’une donnée
numérique. Les ressources informatiques de cette infrastructure virtuelle, reliées de façon
logique, sont délocalisées et autonomes. Cette technique, qui tire partie du temps de non-
utilisation des processeurs, permet de résoudre des problèmes que l’utilisation d’un super-
ordinateur ne pourrait pas solutionner dans un temps réaliste. La figure 2 ci-dessus résume
bien la philosophie du Grid Computing.
Le Grid Computing doit en outre fournir un niveau de service adapté aux besoins du client,
comme le temps de réponse, le débit, la disponibilité, ou encore la sécurité. Il doit également
gérer les questions de droit d’accès et de paiement. Il s’inspire grandement du concept
d’Utility Computing.
Les fermes de serveurs sont apparues au début des années 2000, lors de
l’éclatement de la bulle internet pour répondre au besoin de « Haute Disponibilité »
nécessaire à la plupart des services accessibles via le web.
13
Source : 'Grid computing's ancestors'
La répartition de charge est une technique qui permet de distribuer le travail entre les
différents serveurs mis en Cluster. C’est cette technique qui va permettre de diminuer le
temps de réponse et d’augmenter la disponibilité et la scalabilité du serveur.
Les informations relatives à la disponibilité des serveurs sont envoyées à un serveur maître
chargé de distribuer les tâches entre les machines du Cluster. Celui-ci choisira, selon un
algorithme prédéfini, vers quel nœud du Cluster il distribuera la tâche.
14
Source : Définition Wikipédia Grappe de serveurs
- Le « Round Robin » : qui répartit la charge de manière séquentielle sur les serveurs
- Le « Weight Round Robin » : qui répartit la charge en fonction de la puissance de la
machine.
- Le « Least Connections » : qui répartit la charge vers le nœud du Cluster ayant le moins
de connexions.
- Le « Faster Response Time » : qui calcule le temps de réponse de chaque serveur et
distribue le travail vers le serveur qui répond le plus rapidement.
L’éclatement de la bulle internet vers la fin des années 1990, début des années 2000, a
permis pour la première fois de mettre des services à disposition du monde entier, et
l'équilibrage de charge a permis à ces services de supporter de manière sûre, fiable et
rapide des demandes provenant de plusieurs millions d'utilisateurs. Google utiliserait une
ferme de plus de 10 000 serveurs rien que pour son moteur de recherche.15.
Les fermes de serveurs permettent encore de nos jours, d’héberger de façon très fiable, des
services nécessitant une très haute disponibilité (en général des services accessibles via
internet). De plus, il est financièrement avantageux d’investir dans plusieurs petits serveurs
que l’on agrège, plutôt que d’acheter un gros serveur multiprocesseur très coûteux. Le
principal défaut du Clustering est qu’il est nécessaire que les applications soient
développées spécifiquement pour pouvoir fonctionner en cluster.
Pour bien comprendre l’ASP, il est important de pointer ses différences avec la couche
« Software as a Service » (SaaS) du Cloud Computing, que nous présenterons de manière
15
Source : Google Infrastructure
1.1.5. La virtualisation
Historiquement, la virtualisation est née dans les années 60, sous l’impulsion
d’IBM. Les premiers prototypes de virtualisation matérielle sont le système
CP-40, lancé en 1967, et le système VM/370 qui connut un fort succès en entreprise, et est
parfois encore en usage. Cette technologie était surtout réservée aux entreprises utilisant
16
Source : 'Concepts autour de la virtualisation'
Ce sont à partir de tous ces concepts et technologies que l’idée du Cloud Computing a
commencé à émerger dans le monde de l’informatique. Mais justement, quand le modèle
commercial et architectural du Cloud est-il réellement apparu? Et d’où vient l’expression
« Cloud Computing » ?
L’expression Cloud Computing est aujourd’hui bien ancrée dans le langage usuel
informatique, mais il est difficile de dire quand est réellement apparu ce concept. Depuis la
fin du siècle dernier, pour dessiner la toile du réseau mondial sur un morceau de papier, les
informaticiens utilisaient souvent la forme d’un nuage (« Cloud »), mais la première
apparition de la notion de Cloud, au sens du Cloud Computing, date d’une conférence
Microsoft à propos du lancement de sa nouvelle plate-forme « .Net », en 200117. Microsoft
présente le Cloud comme l’endroit où seront hébergés les « Web services ».
En 2002, pour compenser le pic d’activité ayant lieu chaque année pendant
les fêtes de Noël, Amazon a investi dans un parc informatique conséquent.
Une fois les fêtes passées, son parc s’est retrouvé être disproportionné et sous utilisé.
Amazon a donc pris la décision de louer à des entreprises ces ressources supplémentaires
disponibles. Nous assistions à la création du premier fournisseur d’infrastructure comme un
service, la couche basse de la logique Cloud Computing.
Cette même année 2006, Amazon annonce la version béta de son service
« Elastic Compute Cloud » (EC2) 19 . Ce service web, premier du genre,
permet au client de louer des serveurs sur lesquels il pourra exécuter ses propres
applications web. La nouveauté ici est que le client peut créer et dimensionner le serveur
dont il a besoin pour son projet. Amazon propose l’accès à des ressources informatiques
comme un service avec un paiement à la consommation (Utility Computing) en utilisant
plusieurs dizaines de milliers de serveurs (Fermes de Serveurs) répartis sur plusieurs sites
dans le monde (Grid Computing) et utilise la technologie de la virtualisation permettant
l’élasticité suffisante pour que le client puisse créer son propre serveur virtuel et
redimensionnable. On assiste à la naissance du premier Cloud de type infrastructure.
17
Source : Microsoft, 'Speech Transcript - Sanjay Parthasarathy, WinHAC Conference 201'
18
Source : Google Press Center, August 9 2006, 'Search Engine Strategies Conference, Conversation with Erci
Schmidt hosted by Danny Sullivan'
19
Source : Amazon web services, 'Announcing Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon EC2) - beta'
L’expression Cloud Computing commence à apparaitre dans les moteurs de recherche vers
la fin 2007, mais c’est au second semestre 2008 qu’elle se répand réellement et que le
Cloud devient un concept informatique à part entière.
Les graphiques suivants (figure 4) représentent les statistiques du moteur de recherche
Google pour l’expression « Cloud Computing » comparée aux expressions d’autres concepts
informatiques, entre le 1er Janvier 2004 et le 1er Mars 2012.
Figure 4 : Trafic moyen de l'expression "Cloud Computing" sur internet. Google Trends.
Nous observons ici une nette augmentation des recherches liées au Cloud en Octobre 2008,
date du lancement commercial de la plate-forme EC2 d’Amazon. A partir de ce moment
précis, tous les autres grands acteurs du marché de l’informatique (Google21, Microsoft22,
IBM 23 , HP 24 , Dell25 , VMware 26 …) ont commencé à lancer leur propres offres de Cloud
Computing.
Pour terminer, il est important de préciser que le Cloud Computing a une évidente
origine grand public. Les technologies mises en œuvre et les avancées réalisées pour les
services web grand public (webmail, partage de photos, etc), ces services « hostés » que
l’on nomme aujourd’hui SaaS, ont été adaptés et optimisés pour répondre aux besoins
spécifiques des entreprises.
20
Source : extrait de presse, le monde de l’informatique, 'Le Cloud d'Amaeon EC2 arrive en Europe'
21
Source : 'Cloud Google'
22
Source : 'Cloud Microsoft : Windows Azure'
23
Source : 'IBM Smart Cloud Entreprise'
24
Source : 'HP Cloud'
25
Source : 'Cloud Dell'
26
Source : 'Cloud VMware'
Nous allons pour cela répondre aux deux questions suivantes : « Qu’est-ce que le Cloud
Computing aujourd’hui? » et « Quelles sont ses caractéristiques précises ? ».
- Pour Wikipédia : « le Cloud Computing est un concept qui consiste à déporter sur des
serveurs distants, des stockages et des traitements informatiques traditionnellement
localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste utilisateur. »
- Selon le Burton Group (racheté récemment par Gartner29) : le Cloud Computing regroupe
« l’ensemble des disciplines, technologies et modèles d’entreprise utilisé pour fournir des
capacités informatiques (logiciels, plates-formes, matériels) à la manière d’un service à la
demande, évolutif et élastique. ».
27
Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision
du monde qui repose sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée).
28
Syntec représente près de 1250 groupes et sociétés françaises spécialisées dans les professions de
l'Ingénierie, des Services Informatiques, des Études et du Conseil, de la Formation Professionnelle
Source : 'Tout ce que vous devez svoir sur le Cloud Computing'
29
Source : extrait de presse, Gartner Newsroom, 'Gartner Acquires Burton Group'
C’est cette définition que nous allons détailler. Excepté que nous ajouterons la notion
de « paiement à la consommation », qui est finalement le pendant commercial de la
caractéristique d’élasticité du Cloud, mais qui n’apparaît pas dans la définition du NIST.
30
Extrait de presse, bulletin-electroniques.com, 'Le NIST livre enfin sa définition finale du Cloud Computing'
31
NIST : institut national des normes et de la technologie, dépend du département du Commerce des Etats-Unis.
32
Source : National Institute of Standards and Technology, 'The NIST Definition of Cloud Computing.pdf'
33
Source : IBM : e-business on demande : le nouveau modèle informatique
L’« accès étendu au réseau », ou « l’ubiquité », signifie que les capacités sont
disponibles sur le réseau et via les protocoles et standards internet et autres (TCP/IP, VPN).
Ces protocoles standardisés favorisent l’utilisation de plates-formes hétérogènes de clients
lourds ou légers (comme les téléphones mobiles, les tablettes tactiles, les ordinateurs
portables et les postes de travail).
Ce 2eme graphique (figure 8 ci-‐dessous), illustre le cas d’une entreprise qui ne peut pas
faire face à des montées de charges ponctuelles. Cette entreprise risque de perdre de la
clientèle, car ces derniers ne seront pas satisfaits de la prestation offerte. Les zones
intermédiaires (en gris) sont synonymes d’incapacité à répondre à la demande. Les
ressources sont donc sous estimées. Ce delta est très difficile à évaluer techniquement
parlant.
Enfin cette dernière illustration (figure 9 ci-‐dessous) montre le cas de figure idéal, presque
édénique pour n’importe quel DSI. La scalabilité et l’élasticité (sous-‐section 2.2.2) prennent
tout leur sens. L’entreprise fonctionne en « ressource à la demande", et ne paye que ce dont
elle a besoin.
Pour conclure, le modèle économique du « Cloud Computing » permet une plus grande
réactivité et une flexibilité qui fait cruellement défaut aux infrastructures classiques.
Les concepts de scalabilité et d’élasticité sont les bases techniques du modèle décrit ci-
dessus « Payez ce que vous consommez » (2.2.1). L’utilisateur a cette sensation de
réactivité à chaque sollicitation (mémoire ou CPU). Les ressources s’ajustent au plus près du
besoin et fluctuent en fonction de la demande et ce de manière totalement transparente.
Avoir un « service mesuré » signifie que les ressources consommées sont contrôlées
et communiquées à l’utilisateur et au fournisseur de service de façon transparente. Cela
garantit un niveau de performance et de disponibilité adapté aux besoins spécifiques des
utilisateurs. Ceux-ci peuvent, grâce aux différentes mesures, savoir qu’ils ne sont facturés
que pour ce qu’ils consomment. Ils gèrent leur consommation comme ils l’entendent et
maîtrisent leurs coûts de façon optimale.
La récupération des mesures et des informations de consommation des ressources permet
l’application du paiement à la consommation.
Pour conclure cette section, nous pouvons dire que c’est l’addition de ces 5
caractéristiques qui aujourd’hui permet de dire si un service proposé par un fournisseur est
vraiment de type Cloud Computing ou non. L’application de certaines de ces caractéristiques
du Cloud Computing a été grandement facilitée par l’avènement de la virtualisation,
permettant une élasticité rapide et une mutualisation des ressources maximale. Associé au
monde hyper-connecté existant et à une logique de service, le Cloud Computing est né.
Maintenant que nous avons cerné ce qui fait qu’un service est réellement un service de type
Cloud Computing, nous allons dans la section suivante étudier dans le détail les modèles
services existants et leur mode de déploiement.
Pour continuer avec la définition du NIST, celle-ci distingue trois niveaux de service pour le
Cloud Computing :
Machine
Machine
Machine
Virtuelle Machine
Virtuelle Machine
Virtuelle
Virtuelle Virtuelle
L’entreprise a le contrôle Le fournisseur de service a le contrôle Domaine de responsabilité partagé identifié
L’IaaS est la partie infrastructure du Cloud. Le Cloud peut être représente sous la
forme d’une pyramide à trois niveau (figure 11). Celui-ci en constitue la base. Dans ce
modèle, l’infrastructure physique (le matériel réseau, le matériel serveur, la plate-forme de
virtualisation, les moyens et capacités de stockage) est « dématérialisée » et hébergée.
Le fournisseur procure donc une couche matérielle (serveurs, réseau, stockage, hyperviseur,
solution de supervision, solution de management) sur laquelle les clients vont pouvoir
déposer leurs environnements système et leurs applications.
Mais ce service va encore plus loin grâce à la virtualisation. L’utilisation de cette technologie
permet aux clients de créer leur propre infrastructure personnalisée (serveurs virtuels,
réseau virtuel, stockage) en quelques clics. Cette infrastructure est par ailleurs extrêmement
flexible, accessible sans restriction et configurable en temps réel.
Les clients n’ont pas à se soucier de la scalabilité de leur infrastructure, cette tâche étant
gérée par le fournisseur. Celui-ci gère également tous les coûts de gestion liés au
fonctionnement du matériel (électricité, climatisation, etc) ainsi que le contrôle de la
consommation s’il y a une facturation à l’usage (au Go, au temps d’utilisation, etc).
Il y a un avantage principal dans ce niveau de service. Le client n’a plus à construire son
propre Datacenter, ni à gérer l’infrastructure physique et les coûts qui lui sont inhérents.
L’ingénieur ou l’administrateur système peut se reconcentrer sur l’optimisation de son
environnement système, et le développeur sur ses applications. En fait, le client à un
contrôle total de son Datacenter virtuel sans se soucier de son élasticité, ni de l’infrastructure
physique qu’il y a derrière.
Mais ce modèle a également des inconvénients. Déjà, comme pour toute infrastructure
informatique classique, il est indispensable d’avoir un administrateur ou un ingénieur
systèmes dans son entreprise. Et enfin, malgré la facilité technique de création d’une
infrastructure personnalisée grâce à la virtualisation, un important travail de réflexion et
d’expertise préalable reste à fournir pour sa mise en œuvre.
Plusieurs offres existent dans le marché du Cloud Computing, nous pouvons citer Amazon,
précurseur, et aujourd’hui leader dans l’IaaS, avec sa solution de stockage de donnée S334
et sa solution d’infrastructure complète EC235. Les autres solutions les plus connues dans le
34
http://aws.amazon.com/fr/s3/
35
http://aws.amazon.com/fr/ec2/
- Les PaaS directement accessibles en ligne. Une interface de programmation est mise à
la disposition du client pour interagir avec la plate-forme de développement. On peut citer
Microsoft Windows Azure40, Force.com41 ou encore Google App Engine42.
- Les PaaS à mettre en place sur son infrastructure interne ou sur son IaaS privée (nous
développerons le Cloud privé dans la section 3.2.1). Le système d’exploitation, avec les
couches middleware et applicative sont mises à la disposition du client. On peut citer :
VMware vSphere43 ou encore Xen Cloud Platform44.
L’avantage pour le développeur est qu’il ne se soucie pas du matériel. Il peut développer,
déployer puis exécuter son application sans avoir à gérer, ni les technologies sous-jacentes
36
http://www.gogrid.com/
37
http://www.elastichosts.com/
38
http://www.ovh.com/fr/private_cloud/
39
http://www.orange-business.com/fr/entreprise/services-solutions/solutions-it/infrastructures/index.jsp
40
http://www.microsoft.com/windowsazure/
41
http://www.salesforce.com/platform/
42
http://appengine.google.com/
43
http://www.vmware.com/products/vsphere/
44
http://xen.org/products/cloudxen.html
Le SaaS signifie Software as a Service. C’est le niveau de service le plus haut dans
la pyramide du Cloud Computing. Le SaaS est une application fournie comme un service, et
déportée chez un fournisseur, plutôt que comme un programme à installer sur un poste de
travail. Cette couche concerne directement l’utilisateur final.
Le fournisseur procure un service prêt à l’emploi, opérationnel et capable de gérer un
nombre important d’utilisateurs. Ce service est accessible via internet et est facturé à
l’usage. Le client n’a aucune tâche d’installation,
de maintenance ou de mise à jour à effectuer. Il
n’a pas à se soucier de l’infrastructure sous-
jacente à l’application. Cette différence avec un
logiciel classique est primordiale. Il consomme de
l’application de la même façon qu’il consomme de
l’électricité.
C’est le niveau de service du Cloud le plus utilisé
aujourd’hui. La figure 12 nous montre les
différents acteurs du marché du Cloud
Computing. On note qu’il y a beaucoup de
fournisseurs de SaaS. Pour le SaaS le plus
populaire, on citera le CRM de Salesforce, les
Google Apps ou encore Exchange On Line. Figure 12 : Les acteurs majeurs du
Cloud Computing
Quel que soit le niveau de service du Cloud Computing, ces modèles reposent sur une
infrastructure physique. Mais où se situent ces ressources ? Est-on obligé d’externaliser ces
infrastructures de type Cloud ? Une entreprise possédant l’expertise nécessaire en
informatique peut-elle organiser son système d’information interne en suivant la logique du
Cloud ?
Bref, quelles sont les différentes façons de déployer ces modèles de Cloud ?
a. Privé interne
L’architecture est hébergée par l’entreprise. Ce Cloud privé interne est à l’usage de plusieurs
consommateurs appartenant à cette seule entreprise qui est propriétaire de l’infrastructure.
Elle peut également être partagée ou mutualisée de façon privée avec les filiales.
b. Privé externe
Le Cloud privé externe suit la même logique que le Cloud privé interne. La différence est que
l’architecture est hébergée chez un prestataire. Elle est entièrement dédiée à l’entreprise et
accessible via des réseaux sécurisés (VPN).
Une analyse approfondie du Syntec45 a permis d’établir une liste d’avantage d’un point de
vue opérationnel :
Restent malgré tout certaines inconnues relatives à l'externalisation des données, qui sont
soulignées par l'étude de Syntec : outre les problèmes souvent évoqués (sécurité,
disponibilité), l'un des points d'interrogation concerne la réversibilité : ce problème se pose
quand les fournisseurs de services appliquent des normes, standards et outils peu connus
qui peuvent rendre les entreprises « captives » de la technologie utilisée. Un problème de
transparence auquel les entreprises doivent être particulièrement attentives.
45
Issu du livre blanc du Cloud Computing
Un Cloud public est basé sur un modèle standard de Cloud Computing, dans lequel
un prestataire de service met les ressources, tels que les applications, ou le stockage, à la
disposition du grand public via internet. Le Cloud public peut être gratuit ou fonctionner selon
paiement à la consommation.
L’avantage de ce genre d’architecture est d’être facile à mettre en place, pour des coûts
relativement raisonnables. La charge du matériel, des applicatifs, de la bande passante étant
couverte par le fournisseur. De cette manière ce modèle permet de proposer une souplesse
et une évolutivité accrue afin répondre rapidement au besoin. Il n’y a pas de gaspillage de
ressources car le client ne paye que ce qu’il consomme.
Malheureusement les entreprises sont encore frileuses de ce genre de solution, et les
acteurs du Cloud Computing public vont encore devoir user de quelques arguments afin de
convaincre les décideurs IT. Les freins à l’adoption de ces technologies restent en effet
inchangés. Toutes tailles confondues, les entreprises jugent la sécurité, la confidentialité et
l’immaturité comme les faiblesses majeures des solutions d’IaaS de type public. On retrouve
dans le Cloud public tout type de solution SaaS (messagerie en ligne, stockage en ligne,
etc) ou PaaS (Microsoft Windows Azure46).
Comme nous venons de le voir avec le Cloud public, certains problèmes peuvent se
poser, liés à la sécurité de l’information. Il est alors possible de « mélanger » les deux
approches du Cloud, privé et public, en débouchant sur une plate-forme hybride. Ce terme
n’évoque pas vraiment un Cloud en tant que tel, puisqu’il s’agit de faire cohabiter et
communiquer un Cloud privé et un Cloud public. Dans le public, on déportera les éléments
non sensibles et dans le privé, on gardera les données, applications sensibles liées au
business de l’entreprise.
Derrière ce terme de « communiquer », beaucoup de problèmes techniques peuvent être
rencontrés, comme l’interopérabilité des plates-formes (un Cloud privé Microsoft peut-il
communiquer avec un Cloud public VMware, par exemple ?)
46
Source : Microsoft : 'Windows Azure'
Cloud
Hybride
Apps Apps Apps
Load
Load Load
Concrètement, une entreprise pourrait fournir à ses « clients internes » et de façon privée,
des plates-formes de développement ou des applications spécifiques, en suivant les
modèles PaaS ou SaaS, et dans le même temps utiliser d’autres services de type PaaS ou
SaaS situés dans un Cloud public.
En conclusion de cette partie, nous pouvons dire que le Cloud Computing est un
nouveau modèle commercial informatique, comprenant l’association de différents concepts
économiques, techniques et architecturaux plus anciens et matures (Utility Computing, Grid
Computing, les fermes de serveurs, l’ASP, la virtualisation), ayant :
Techniquement, nous pouvons le voir comme un très gros serveur virtuel, dont l’utilisation
des ressources est mutualisé et optimisé, accessible à la demande, adaptable et élastique
selon les besoins, hébergeant des services (hardware, middleware ou software) accessibles
depuis l’internet de manière publique ou privé, assurant une qualité de service, et pour
lesquels les clients ne payent que ce qu’ils consomment. Maintenant que nous comprenons
mieux ce qu’est le Cloud Computing et comment il est apparu dans le monde informatique,
de nouvelles questions se posent : Comment les entreprises peuvent-elles se préparer au
Cloud ? Quels sont ses réels avantages et ses inconvénients ? Comment est géré l’aspect
sécurité ? Quid de l’aspect écologique ? Ce sont toutes ces questions auxquelles nous
allons répondre dans la seconde partie de ce mémoire.
Quels peuvent être les objectifs et les apports du Cloud Computing pour un utilisateur final,
un administrateur ou un développeur, voire même pour un éditeur ? D’après le manifeste
Open Cloud, les buts principaux seraient : la flexibilité, la rapidité, l'agilité et la qualification. Il
ne faut cependant pas les généraliser, car tout dépend de quelle partie du Cloud nous
parlons. En effet on constate des disparités entre le Cloud pur et les services SaaS.
Définir les objectifs et les buts du Cloud peut sembler difficile car son cadre d’utilisation est
immense. Cela dépend finalement de ce que l'on recherche réellement en le mettant en
place. Pour ce qui nous concerne, nous placerons la flexibilité et le choix en premier.
Viennent ensuite l'administration, le déploiement, l'infrastructure totalement ou partiellement
déportée dans le nuage. Et bien évidement ne l’oublions pas : « on paie ce que l'on
consomme réellement ».Il est important d’insister sur ce point car la consommation à la
demande, bien qu’ancienne, tend à se généraliser de façon massive. Nous reviendrons sur
tout cela plus loin.
47
Directeur de l’entité « Research » – Salesforce.com
48
L’Open Cloud Manifesto est une initiative visant à définir un « Open Cloud ». Le document Open Cloud
Manifesto - visant à échanger idées et informations entre clients et fournisseurs de solutions de stockage et de
traitements dans le Cloud - recense plus de 300 supporters. Dans ses rangs, on note Adobe, Cisco, EMC ou
encore IBM.
nouvelles machines que quand cela Figure 14 : Variation horaire du volume de requête dans le
cas d'un service de recherche (BING)
est inévitable. On peut alors doser de
manière précise la puissance de calcul nécessaire (HDD, charge CPU, réseau, serveurs...)
tout en prenant garde à une meilleure répartition des charges (on oublie trop souvent la
notion de saturation des machines et des processeurs) – Voir figure 14. Et comme évoqué
plus haut dans les chapitres, on paie ce qu’on utilise. Tout en étant vigilant à bien maitriser
les coûts car très souvent multiples (temps d'utilisation, I/Os, Flux réseau, CPU, mémoire,
nombre de serveurs, etc.). Avant tout choix d'un Cloud, le calcul d'un retour sur
investissement s'avèrera indispensable.
Au sujet de l'amélioration des BP, il ne faut pas être si catégorique car cela concerne
essentiellement la partie « Service » du Cloud. Même si il est vrai que la fluidité de
l'infrastructure fait partie d'un process business. En ce qui concerne les coûts d'accès, il faut
- la sécurité
- l'interopérabilité des données et des applications et de leur portabilité
- La gouvernance et l’administration
- Le monitoring et métrique.
Il est vrai que le monitoring et l'administration peuvent être perçus comme des désavantages
notoires, mais de nombreuses évolutions facilitent aujourd’hui la gestion au quotidien, que ce
soit sur les outils graphiques ou les consoles en ligne de commande. Cependant, il est vrai
que sur les métriques, les mécanismes ne sont pas à la hauteur des outils « locaux». Sur la
sécurité, le problème n’est pas aussi dangereux que l’on voudrait bien nous le faire croire,
une partie de ce mémoire traitera de ce point.
Actuellement les investisseurs du Cloud sont plus enclins à utiliser un Cloud privé à cause
du « flou sécuritaire » qu’il représente. Pourtant, il faut tout de même relativiser car le Cloud
profite des technologies issues du réseau et du web en général. Par ailleurs, si les
mécanismes ne sont pas activés ou mal déployés, ce n'est pas la faute des fournisseurs
mais des administrateurs, développeurs, utilisateurs. Depuis des années, les développeurs
sont de plus en plus sensibilisés par les fournisseurs dans l’intégration de mécanisme de
sécurité au sein même des applications. Malheureusement cette démarche est souvent mal
comprise et assez rarement appliquée.
Il faut tout de même souligner que le risque zéro n’existe pas et que le Cloud, comme les
autres plates-formes, n’est pas invulnérable.
49
Fondateur de la « Free Software Foundation » et créateur du projet GNU.
Comment peut-on aussi garantir une disponibilité de service 24h/24, et dans le cas contraire
quelles en sont les conséquences ? Comment évaluer son prix ? Globalement les
fournisseurs de Cloud Computing facturent à l'heure les ressources de calcul, au Gigaoctet
les ressources de stockage ainsi que l’utilisation de la bande passante. Comment déterminer
sa consommation effective en prenant en compte les coûts cachés de ces solutions pour
comparer le retour sur investissement réel avec une solution classique ?
La société d’animation Pixar a initié l'utilisation d'un Cloud externe afin de répondre à la
question de l'évolutivité des besoins de stockage. En additionnant les coûts de bande
passante nécessaire pour mettre leurs données dans le Cloud et les coûts pour pouvoir les
récupérer, ils se sont rendus compte que les dépenses étaient considérables et qu’il
devenait plus intéressant d’acheter directement les volumes de stockage.
Cependant, malgré le fait que le coût du « nuage » puisse soulever des interrogations en
terme de budget de sécurité, de performances ou de fiabilité, il est important de prendre
chaque type d'application ou de services au cas par cas pour voir si les gains de temps et
financiers sont réels par rapport à une architecture classique.
La plupart de ces désavantages sont les mêmes que ceux relatifs aux solutions
d'hébergement externe. De ce fait, rappelons la fonction initiale d’un Cloud privé qui permet
à une organisation de déployer son Cloud sur ses propres infrastructures physiques, gardant
ainsi la main sur le cycle de vie de ses applications et de ses données. Ce fut le choix de
Pixar Animation qui a déployé son propre Cloud privé pour ces besoins de stockage interne.
Malgré le fait que le Cloud privé permette d’assurer une maîtrise complète sur les processus
et de rassurer la plupart des directeurs informatique, on oublie une des notions élémentaires
du Cloud Computing : l’absence de dépense en immobilisation tout en mettant à disposition
une infrastructure sans limite et sans investissement.
D’ailleurs, les solutions de Cloud public ne sont pas moins fiables qu'un Cloud privé. En effet,
les Cloud publics sont administrés et exploités par des spécialistes, « la data » et les
applicatifs étant globalement mieux gardés chez des experts que dans les entreprises dont
la fiabilité et la sécurité ne sont pas forcément la spécialité.
Les entités et les mécanismes qui opèrent dans le management d’un Cloud sont les
caractéristiques de sécurité essentielles pour une plate-forme dans les nuages.
Les développeurs et administrateurs d’une infrastructure de Cloud ont grâce à leur statut
professionnel les privilèges suffisants pour créer et exploiter le service. Les fournisseurs de
services développent des mécanismes de contrôles préventifs et réactifs :
Par ailleurs, les fournisseurs de services pratiquent régulièrement des vérifications sur les
antécédents de certains membres du personnel et brident les accès aux applicatifs, aux
systèmes et aux LAN en fonction de leurs responsabilités (on peut tout à fait comparer ces
principes de sécurité à la gestion d’un aéroport).
Bien évidemment, pour garantir une sécurité optimale, il est nécessaire que l'environnement
physique soit aussi sécurisé (accès aux locaux, badges, …). Les Datacenters sont construits
pour fonctionner sept jours sur sept et utilisent diverses méthodes contre les coupures
électriques, les pannes réseaux et les intrusions physiques. Ces centres de données doivent
être conformes aux normes de l'industrie en terme de sécurité physique et de fiabilité. Ils
sont gérés, surveillés et administrés par des équipes restreintes dont les informations
d'identification changent très régulièrement.
La sécurité absolue n'existe pas. Lorsque l’on évoque la sécurité dans le Cloud, il
faut spécifier à quel niveau on souhaite répondre à cette question : au niveau
Service, Plate-forme ou Infrastructure.
D'un point de vue applicatif, la sécurité est gérée au sein même du développement de cette
application. Que l'on soit sur place ou dans le nuage, la sécurité applicative dépendra des
mécanismes internes et de sa conception.
Dans le cas d’une faille de sécurité au niveau système d’exploitation, la question ne se pose
pas réellement puisque toutes les infrastructures utilisant ce système seront vulnérables. Un
patch pourra résoudre le problème.
Comment peut-on garantir que l’hébergeur assure une sécurité optimale aussi bien au
niveau de ses installations physiques, de son personnel et des technologies qu'il utilise ? La
sécurité du Cloud n'est pas un nouveau problème.
Comme évoqué dans les parties précédentes, un Cloud public répond à des normes de
sécurité « militaires » et globalement les données sont beaucoup mieux protégées au sein
du nuage que sur un site dont la sécurité n'est pas la fonction première.
Les architectures dans le nuage proposent des mécanismes cryptographiques permettant
d’intégrer de manière autonome et dans ses propres applicatifs la confidentialité de ces
données sensibles.
5. Aspect économique
Le Cloud Computing cumule les points financiers les plus avantageux d’une plate-forme
Client/Serveur et des mainframes. La génération des mainframes se caractérisait par
d’importantes économies d’échelle du fait du coût d’intégration conséquent et de la
complexité à recruter des personnes qualifiées pour la gestion de ces systèmes. A une
époque, la puissance de calcul (mesurée en MIPS – million d’instructions par seconde)
augmentait de manière exponentielle, alors qu’en parallèle les coûts diminuaient rapidement.
Mais seuls les grands groupes disposaient des moyens nécessaires et enregistraient une
demande suffisante pour combler un tel investissement. Etant donné ces coûts conséquents,
les entreprises avaient pour priorité la consommation des équipements informatiques plutôt
que la réactivité vis à vis des utilisateurs. Les requêtes des utilisateurs étaient mises en file
d’attente et le traitement n’intervenait que lorsque les ressources nécessaires étaient
disponibles. L’arrivée du modèle client/Serveur, a permis de diminuer les coûts initiaux de
ces achats, et d’administrer les ressources beaucoup plus facilement. Cette souplesse a fait
baisser de façon notable l’accès aux services IT, d’où une augmentation radicale de l’agilité
des utilisateurs. En revanche : les centres de données se développaient de manière
tentaculaire avec de nombreux équipements achetés pour répondre à la demande, mais
n’étaient utilisés qu’à hauteur de 5 à 10 % de leur capacité50.
Le Cloud Computing n’est pas synonyme d’un retour à l’ère des mainframes, comme
certains analystes le laissent croire, loin de là. Il propose aux utilisateurs des économies
d’échelle et un rendement dépassant de loin celles des Client/Serveur. La modularité et
50
Source: The Economics of Virtualization: Moving Toward an Application-Based Cost Model. IDC. Novembre
2009.
• Les coûts liés à l’énergie. Les besoins énergétiques ne cessant de croitre, la facture
d’électricité est devenue l’élément principal du TCO (Total cost of ownership).51 Elle en
représente aujourd’hui 20 à 25 %. L’indicateur d’efficacité énergétique (PUE - Power
Usage Effectiveness)52 tend à baisser davantage dans les grands sites que dans les
petits. Les opérateurs de petits centres de données doivent payer l’électricité au tarif
local en vigueur, alors que les gros fournisseurs paient moins en implantant leurs centres
de données dans des lieux où l’approvisionnement en électricité est moins coûteux et en
signant des contrats d’achat en gros.53 De plus, l’étude montre qu’un opérateur qui gère
plusieurs centres de données peut bénéficier de taux différents en fonction de la position
géographique de chaque centre, ce qui allège encore les dépenses énergétiques.
• Les coûts de Sécurité et de fiabilité. Malgré le fait qu’elle soit souvent citée comme un
obstacle à l’adoption d’une solution de Cloud public, la nécessité accrue de sécurité et de
fiabilité donne lieu à des économies d’échelle. Pour prétendre à des niveaux
acceptables, il faut généralement accepter d’importants investissements. Les principaux
fournisseurs commerciaux de Cloud sont souvent mieux armés en la matière. Dotés
51
Hors main-d’œuvre. Les différentes études suggèrent que, en cas de faible efficacité des centres de données,
l’énergie dépensée en trois ans pour l’alimentation, la climatisation, l’éclairage (infrastructure comprise) dépasse
de loin les sommes dépensées en trois ans pour le matériel serveur.
52
L’indice PUE (Power UtilizationEffectiveness) est calculé en divisant la dépense énergétique totale du centre
de données par celle des serveurs qu’il héberge. Il mesure l’aptitude du centre de données à transformer
l’électricité en puissance de calcul. La meilleure valeur théorique est de 1.0. Plus cette valeur augmente, plus la
situation empire.
53
Source : U.S. Energy Information Administration (juillet 2010) et Microsoft. Le taux commercial moyen aux
États-Unis est de 10,15 cents par kilowatt heure. Dans certaines localités, le prix du kilowatt heure peut
descendre jusqu’à 2,2 cents.
54
Source : James Hamilton, Microsoft Research, 2006
datacenters n’en sont qu’à Microsoft Sept 09 Chicago, Illinois 500 65000
Maiden, C. du
leur balbutiement et nous Appel Mai 09 1000 46500
Nord
voyons aujourd’hui pousser
Microsoft Juin 09 Dublin, Irlande 500 N/A
hors de terre des complexes Princeville,
Facebook, Fev 10 N/A 28500
d’une superficie de plusieurs Oregon
5.2. La segmentation
La société Brocade a mené une étude sur la plupart des grands groupes internationaux et,
61 % d’entre eux envisagent une migration vers le Cloud Computing d’ici 2012. Les objectifs
principaux étant : une réduction des coûts, et une plus grande flexibilité. Sur les 3 prochaines
années, l’implantation mondiale du Cloud devrait connaître une progression constante :
Les chiffres ci-dessus permettent d’évaluer de manière synthétique les coûts du Cloud. On
remarque un écart de tarif non négligeable sur la partie stockage (dégressif chez Amazon
Web Services). Ce qui en cas de volume important peut apporter une sérieuse économie.
On remarque aussi un écart dans la manière de facturer la bande passante entre EC2 et
Azure, là où App Engine apparaît plus compétitif. En revanche, si Amazon et Microsoft
s’orientent entreprises et production, Google ne vise pas encore la production.
En examinant de plus près ces offres, on se rend compte que les Web Services d’Amazon
sont plus complets que les offres Microsoft, notamment sur la sélection des puissances, sur
la taille des instances (3 formats disponibles), ou encore sur les zones tarifaires (tarifs US et
Web Service permet donc une plus grande élasticité mais rend ses offres tarifaires
comparables à celle d’un opérateur télécom. Azure sera plus simple à comprendre mais fera
« l’impasse » sur la souplesse. L’offre Google reste relativement floue, mais comparable à
Microsoft. A Noter : une spécificité d’Azure qui fait également office de plate-forme. Cet
aspect est à prendre en compte dans les calculs de ROI.
Les solutions Salesforce tentent d’être le plus universel possible côté applicatif et supportent
les langages de développement actuels les plus courants. Il facilite aussi la connexion aux
autres Cloud (Amazon, AppEngine).
En ce qui concerne les offres tierces et plus précisément les solutions proposées par la
communauté Ubuntu, elles permettent de monter un Cloud privé en proposant des services
de support et d’assistance annuels autour d’Ubuntu Enterprise Cloud. Plus simplement, il
s’agit de créer un Cloud privé sur 5 machines.
Un Autre exemple est celui de GoGrid, un service de Cloud hosting. (Chiffres GoGrid)
GoGrid EC2
Serveur Windows Server 2003, 1 Go ram, Xeon 0,125 heure
0,08 $ heure
Core, 60 Go stockage
Gratuit (in, par Go) 0,10 $ (in, par go)
Transfert de données
0,17 $ (out, par go) 0,17 $ (out, par go)
0,15 $ (go / mois) avec
Stockage 0,15 $ (go / mois)
10 Go gratuit).
Load Balancing Gratuit 72 $ / mois
Tableau 5 : Les solutions proposées par GoGrid
GoGrid présente quelques atouts sur des fonctions spécifiques comparé à Amazon Web
Services. Cet hébergeur mise surtout sur l’accompagnement client et les outils
complémentaires, pour se différencier de ses concurrents.
L’hébergement est un domaine très concurrentiel notamment entre les géants IT comme :
Savvis, IBM, Amazon, GoGrid, OpSource, SunGard, ou Media Temple.
En France, la compétition reste encore minime comparée à ce qui se passe aux Etats Unis
par exemple. Mais compte tenu de l’ampleur pris par le Cloud ces dernières années, il y a de
forte chance que ce marché devienne de plus en plus concurrentiel dans l’hexagone. Reste
à espérer une qualité de service optimale.
6. Aspect écologique
Le Cloud Computing peut-il être synonyme d’avenir « vert » ? Probable. C’est même
avantageux pour l’environnement selon le Carbon Disclosure Project55, alors que d’autres
55
Le Carbon Disclosure Project est une initiative lancée en décembre 2000 qui repose sur l'envoi d'un
questionnaire auprès des 500 plus grandes entreprises dans le monde en termes de capitalisation boursière
D’autre part, si X équipements sont repartis chez Y clients, il est possible de les
« consolider » au sein d’un parc de machines virtuelles sur un nombre restreint de machines
physiques (hyperviseur). D’où une consommation électrique inférieure, ramenée au nombre
de machines physiques. L’infographie suivante (figure 16) illustre ce nuage devenu vert et
résume les bénéfices qu’il pourrait apporter.
De l’autre côté, on retrouve les plus écologiste d’entre nous. En pratique, un Datacenter est
une énorme usine à calcul qui nécessite une importante quantité d’électricité d’une part pour
56
Source Wikipédia
1. Sondage et questionnaire
Recourir
a
la
virtualisation
Offrir
un
meilleur
niveaux
Simplifier
l’administration
Diminuer
les
couts
dans
le
domaine
de
service
aux
clients
des
serveurs
et
d’exploitation
informatique
informatique (Interne/Externe) environnements
IT
Améliorer
le
plan
de
reprise
Améliorer
la
performance
Faire
face
a
la
croissance
Adapter
les
ressources
d’activité
(PRA)
et/ou
de
des
environnement
des
volumes
de
données
à
informatiques
a
l’évolution
continuité
d’activité
(PCA) informatiques stocker
et
sauvegarder de
l’activité
57
Société d’études spécialisée dans l’analyse de la modernisation des entreprises et administrations avec les
technologies de l'information
On remarque une pénétration du Cloud Computing très éparse au sein des entreprises
françaises selon leur secteur d’activité et leur taille. Les secteurs de l’IT et des
télécommunications (grands opérateurs, fournisseur d’accès,…) sont franchement novateurs
de par la nature de leurs activités, notamment pour les fournisseurs proposant des offres
plus complètes en intégrant le modèle du SaaS, pour les hébergeurs et les sociétés de
services, Une marche en avant a déjà été amorcée au sein des SI, des grandes
organisations et administrations. En revanche, le monde des services (banque, assurance)
semble un peu plus réfractaire pour des raisons entre autres de règlementation et d’éthique.
Bien que l’accès au Saas soit commencé, elles engagent actuellement des réflexions sur
l’IaaS.
D’après le rapport, l’arrivée du SaaS s’accentue dans les grandes entreprises et les PME.
L’utilisation de l’IaaS est plus forte dans les entreprises de moins 10 000 employés, et
surtout dans les entreprises de taille Intermédiaire (250 à 5 000 personnes). Les
infrastructures déjà en place complexifient la migration vers ces architectures dites
«Infrastructure as a Service » et s’étalent dans le temps. En effet comment garantir une
continuité de service tout en modifiant les fondations du système d’information. Les ETI les
plus à même de faire face à ce genre de situation sont celles n’ayant pas une structure
informatique suffisante ou en phase de restructuration. Ces dernières pourront alors profiter
de nouveaux outils de gestion de leur informatique. Du côté du PaaS, la pénétration est plus
prononcée dans les grandes entreprises (plus de 10 000 employés), les petites et moyennes
entreprises, notamment du secteur de l’informatique et des télécoms.
En 2011, près des 2/3 des 151 décideurs participant à l’étude envisagent ou envisageront le
recours à des solutions dites privées pour leurs systèmes d’informations (IaaS) (voir tableau
7). Soit pour un Cloud privé interne à l’entreprise ou déporté ou bien un Cloud mutualisé
privatif partagé avec différentes entités du groupe, soit de Cloud privé externe hébergé chez
un tiers et entièrement dédié.
Seuls 41% de ces décisionnaires affirment envisager un Cloud public pour leurs
infrastructures. Par ailleurs, ceux sont les petites structures qui participeront au
développement des Clouds publics pour les infrastructures. « Les approches ne sont
cependant pas monolithiques puisque, dans la majorité des cas, les décideurs interrogés
mixent plusieurs types de Cloud Computing en fonction des périmètres concernés par leurs
infrastructures. Ainsi, 29% d’entre eux évoquent le choix d’adopter une approche hybride qui
combine des Clouds privés internes avec des Clouds privés externes et des Clouds publics
», tempère Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée du cabinet59.
Alors que le SaaS continue son implantation au sein des entreprises, les décideurs
interrogés semblent plus réfractaires au déploiement du Cloud IaaS (tableau 8) et aux
plates-formes applicatives (PaaS) dans leur infrastructure. Beaucoup restent sceptiques et
attendent une clarification des périmètres de ces nouveaux modèles d’infrastructure. Un
retour d’expérience concret avec la mise en avant de ROI précis leur permettrait d’être moins
réfractaires. En effet, les enjeux encore inhérents aux données (confidentialité, localisation,
sauvegarde, restauration, sécurité générale), à la gestion des accès et des identités, au
réseau, à la disponibilité et à la qualité de service, et les craintes associées en regard, ne
pourront être levés que par la démonstration des réels bénéfices obtenus.
58
Source MARKESS International | Echantillon : 151 organisations – Intervalle de confiance +/- 8%
59
Extrait de l’article « l’IaaS et le PaaS peinent à décoller » disponible ici
Ce chiffrage passera impérativement par un audit préalable avec simulation de coût, afin
d’adapter au mieux les infrastructures et les environnements de développement susceptibles
d’être intégrés au Cloud.
D’autres constats sont soulignés par le bureau d’étude MARKESS. L’un d’entre eux
concerne la chaine de valeur du Cloud qui implique de nombreux intervenants tels que les
opérateurs télécoms pour leur connaissance du réseau, ou encore les intégrateurs
technologiques. Chaque acteur apporte sa valeur ajoutée via son expertise. D’après ce
rapport, « ce foisonnement complexifie la compréhension des apports de chacun d’autant
plus que, dans le domaine des infrastructures, près d’un projet IaaS sur deux sera à
dimension internationale (Europe, voire Monde) avec des acteurs qui devront avoir les
capacités à répondre à cette demande, qu’ils soient présents ou non physiquement sur le
marché français. »
Le marché du Cloud est un marché dynamique. Les perspectives de croissances sont très
importantes et le rapport annonce une croissance à deux chiffres d’ici fin 2013 et souligne
une dynamique européenne légèrement supérieure à celle de la France. Les prévisions
annoncent que le marché français du Cloud dans son ensemble (plate-forme, infrastructure
et service) devrait atteindre 3,4 milliards d’euros en 2013 contre 2,2 en 2011.
Les enjeux :
Depuis 2007, Eden Park utilise une infrastructure de
ENJEUX
messagerie open source partiellement externalisée
• Disposer d’une messagerie multi-
chez un de leur fournisseur. Même si ce mode de
plate-forme accessible à tout
fonctionnement était adapté à l’hétérogénéité du parc moment et en tout lieu.
informatique, elle ne correspondait plus aux attentes
BENEFICES
de plus en plus spécifiques de l’IT et des utilisateurs,
et ne convenait plus dans son utilisation quotidienne. • Des fonctionnalités en adéquation
Mise à part l’absence d’un outil collaboratif au sein du avec les besoins.
60
Retour d’expérience et témoignage d’entreprise issue du livre d’or Microsoft.
Désagrément :
Aujourd’hui, Eden Park dépend à 100% de Microsoft pour assurer la qualité de son service
messagerie. Le seul lien leur garantissant un fonctionnement optimal étant leur connexion
WAN, il est nécessaire de mettre en place de nouveaux mécanismes de redondance réseau,
et d’établir des SLA efficaces avec leur nouveau partenaire.
Le contexte :
Jusqu’ici le célèbre marchand de glaces,
SOCIETE
Häagen-Dazs Shoppe, franchiseur • Marque de crème glacée
américaine créée par Reuben
international utilisait des feuilles de calcul
Mattus en 1961
Excel permettant la gestion et le suivi, ainsi qu’une base
• CA 2006 consolidé : 105M€
de données Access pour gérer les accords et les
• Effectif : 450
franchises. Mais le réseau VPN n’était pas assez
• www.haagen-dazs.fr
performant pour permettre la connexion facile des
employés à distance. ENJEUX
La gestion des nombreux franchisés à travers le monde a • Proposer une solution de
vite nécessité une solution accessible à distance pour gestion de la relation client
La solution : informations
Après avoir envisagé une solution interne de CRM, le • Fonction de tableau de bord
- Université Häagen-Dazs permet de suivre les franchisés qui ont suivi la formation.
- Manquements, assure le suivi des boutiques dont l'inspection n'a pas été
satisfaisante
- Ouvertures, suit le processus d'ouverture des nouvelles boutiques
- Pistes immobilières, met en correspondance les nouveaux franchisés avec un
emplacement potentiel de future boutique
61
Témoignage issu d’une étude Salesforce
Les résultats :
Depuis ce changement Häagen-Dazs a gagné 15 prospects supplémentaires par mois.
Le service Salesforce permet un accès facilité aux informations de franchise quel que soit le
lieu où travaille l'employé.
Les fonctionnalités de tableaux de bord et de rapports optimisent la gestion, l’aperçu des
activités de franchise étant élargi. La fonctionnalité de requête permettra de suivre les
franchises dont l'inspection n'est pas concluante.
Julie Michelutti, Brand Manager pour la société Häagen-Dazs explique que :
« Salesforce a révolutionné notre capacité à accroître les opportunités de vente et de
développement » 64 , « Salesforce a fait une grande différence dans notre capacité à
augmenter les opportunités de développement et de vente. C'est une ressource que j'utilise
plusieurs fois par jour »65.
Désagrément :
Haagen-dazs a fait le choix d’un éditeur de service particulier en choisissant une offre que
répond à leur besoin. Sans forcément être dans une impasse, il sera à présent difficile de
faire machine arrière à ce stade d’implémentation. L’interopérabilité n’étant pas forcement
évidente. De plus, des problèmes de confidentialité des données peuvent se poser, avec le
déportement des données dans un environnement « exterieur ».
62
« Salesforce pour Google AdWords » est outil qui permet de lancer et gérer une campagne publicitaire Google
AdWords à partir d’une application Salesforce.com
63
Google AdWords est le programme de publicité en ligne de google : Source
64
Source : salesforce.com : 'L'essentiel du CRM en huit points.pdf'
65
Source : salesforce.com : 'Salesforce fournit une solution de gestion des franchises et CRM personnalisée à la
société Haägen-Dazs Shoppe'
L’entreprise :
Ageas est un groupe d’assurances belge international. Il est riche de plus de 180
années d'expérience et se classe dans le Top 20 européen de l'assurance. Ses
activités sont concentrées sur l’Europe et l'Asie. Ageas France est une filiale à
100 % de ce groupe. Elle se consacre à l’assurance de personnes (épargne, retraite,
prévoyance) ainsi qu’au courtage immobilier. Elle emploie environ 500 personnes et réalise
un chiffre d’affaire annuel tournant autour de 400 millions d'euros.
Le contexte :
Plus de la moitié des employés d’Ageas France sont des courtiers ou des commerciaux,
répartis dans les différentes agences régionales de la société. Pour améliorer la prospection
et la fidélisation des clients, l’entreprise a la nécessité de fournir à ses courtiers et ses
commerciaux des applications métier de qualité. Aujourd’hui, Ageas développe en interne sa
propre solution, qu’elle rend accessible à ses employés d’agence via une connexion VPN
distante.
M. Laurent Lhadj, responsable système, déclare : « Avec la crise actuelle, nous souhaitons
nous reconcentrer au maximum sur notre cœur de métier, et donc étudier les solutions SaaS
existantes dans le domaine du courtage, ou à minima nous tourner vers une solution PaaS
pour pouvoir développer notre propre application dans le modèle SaaS, en supprimant donc
les contraintes et les coûts de matériel et de maintenance. »
La solution envisagée :
Une des deux solutions étudiée par Ageas France est donc l’utilisation d’une application de
courtage en mode SaaS. Aujourd’hui des solutions en ligne existent déjà, comme Espresso
66
Source : 'Espresso Estate'
1. Le Cloud de VMWare
La société VMware existe depuis maintenant 15 ans. Cette filiale d’EMC conçoit et vend
des produits liés à la virtualisation d’environnement informatique. En 1999 elle propose un
des ses produits maintenant phare : VMware Workstation, la version station de travail de son
offre. Depuis VMware n’a cessé d’enrichir son offre et d’investir dans ce marché naissant :
• VMware Fusion : logiciel pour stations de travail Macintosh ;
• VMware GSX Server, VMware Server et VMware ESX/ESXi Server : logiciels pour
serveurs ;
• VMware Virtual Center et VMware Converter : logiciels de gestion et outils.
• Rachat de Zimbra, la plate-forme collaborative qui est maintenant la base de sa
solution SaaS ;
• Rachat de SpringSource, renommé vFabric et complétant son offre PaaS ;
Affichant fièrement son savoir-faire sur les plates-formes virtualisées, VMware complète
sa gamme d’hyperviseurs ESX/ESXi grâce à sa suite d’outil « vSphere »
Cette plate-forme de virtualisation comprend un certain nombre de fonction et de mécanisme
permettant la gestion complète d’une infrastructure partagée ; un cluster d’hyperviseurs par
exemple.
Afin de répondre à des problématiques de répartition de charge, des fonctionnalités évoluées
permettent de migrer à chaud des ressources d’un nœud vers un autre. Ainsi il sera possible
de jongler entre plusieurs ESX(i) pour héberger un host grâce au vMotion, ou de migrer des
volumes de données entre différents SAN grâce au vStorage,
La disponibilité et la garantie de service pourront être assurées avec les fonctions de High
Availibilty (HA) et Fault Tolerance (FA), toujours incluses dans la plate-forme vSphere. Ainsi,
en cas défaillance d’un nœud, les VMs pourront basculées sur un ESX sain. Contrairement à
vMotion, la migration se fera froid. FA quant à lui autorisera la création d’une instance active
et d’autres passives sur plusieurs ESX(i) . De cette manière en cas de problème, la migration
vers un nouvel hyperviseur se fera presque instantanément (quasi transparent au niveau
des d’I/O disque et réseau.)
En parallèle, et pour une souplesse maximale, les mécanismes de « Distributed Resource
Scheduler » (DRS) et de « Distributed Power Management » (DPM) vont autoriser une
gestion plus poussée du parc de machines. Ainsi, le premier utilise le vMotion pour repartir
C’est à l’occasion du VMworld 2011 que VMware annonce sa gamme « vFabric » vFabric ».
Elle est conçue pour porter des applications Java basées sur le framework Spring sur des
machines virtuelles vSphere. On retrouve ainsi67 :
- TcServer : une plate-forme offrant l'hébergement d'applications Spring, Grail et Java
basée sur Tomcat. Cela permet aux développeurs de déployer très facilement leurs
applications en laissant la plate-forme répartir la charge.
67
Définition issue du site VMware
Le SaaS de VMware, c’est une informatique moderne, qui prend en compte l’utilisateur.
Elle offre une garantie de sécurité des applications et des données, quels que soient la
source, le lieu, ou le moment.
En janvier 2010, VMware rachète Zimbra 68 (Yahoo). Il s’agit d’une application Web
collaborative qui inclut : de l’organisation et du partage de documents, du stockage, des
liens, une boite aux lettres, des contacts, des agendas..
Zimbra revendique près de 55 millions d’utilisateurs dans 90 pays avec une croissance de 86
% en 2009. VMware a annoncé vouloir intégrer Zimbra dans son catalogue de vApp dans sa
stratégie vCloud.
Exchange, SharePoint, SQL Server, Dynamics CRM, Windows Server, sont des
solutions connues qui ont fait leurs preuves sur lesquelles se basent les solutions Cloud
Microsoft.
Les solutions les plus en avance, une informatique toujours adaptée aux besoins et à jour,
pour tout ou partie de l’entreprise sont accessibles très facilement et le paiement se fait
uniquement sur ce qui a été réellement utilisé.
En Novembre 2008, Microsoft a créé Windows Azure, solution de Cloud Computing. Mise
sur le marché en janvier 2010, elle est toujours en pleine évolution aujourd’hui.
68
Extrait de presse, JDN, 'VMware / Zimbra 7 : suite bureautique collaborative en mode SaaS'
Quel que soit le niveau de service désiré, la clientèle peut choisir l’un ou l’autre modèle en
fonction ses besoins. Elle a même la possibilité de combiner ces deux modèles et de créer
un Cloud hybride si des besoins spécifiques le nécessitent. La solution Cloud de Microsoft
allie souplesse et facilité de gestion. La gamme de composants basés sur les services
proposée par le Cloud de Microsoft est étendue. La société fournit donc une solution
complète de :
- services d'infrastructures
- services de plate-forme
- de logiciels
69
Source : 'Office 365'
« Office 365 @ Edu » remplacera bientôt la gamme utilisée par le grand public et le monde
éducatif. Jusqu’ici Microsoft proposait un service Live composé de :
- Une messagerie: Windows Live Hotmail
- Un service de partage et d’hébergement : Windows Live SkyDrive
- Un service spécifique à l’éducation, Live @ Edu, avec des solutions adaptées à
l’école.
70
Source : 'Microsoft Dynamics CRM Online'
71
Source : 'Exchange Online'
- AppFabric 73 , des services utilisables basés sur le Web. Cela garantit une
connectivité sécurisée et un contrôle d’accès.
La notion de « vm role » fournit une machine virtuelle qui permet aux utilisateurs d’héberger,
de faire évoluer et de gérer applications et services comme ils le désirent.
Avec les DataCenters Microsoft vous pouvez faire évoluer votre système simplement et
rapidement. Cela permet de répondre aux exigences en matière d'infrastructure de
l’ensemble ou spécifiques, que ce soit au niveau global ou local.
La solution Microsoft pour un Cloud Privé repose sur Windows Server 2008 R2 Hyper-V et
System Center.
Hyper-V74permet aux entreprises d’utiliser un Cloud privé réactif et efficace. System Center
leur permet de créer des services Cloud au sein de leur propre Data Center.
Mais elles ont aussi la possibilité d’exploiter les services d’un partenaire d’hébergement
Microsoft. Elles utilisent alors les services Cloud se basant sur des machines virtuelles pour
pouvoir augmenter la capacité de leur Data Center, et externaliser l’acquisition matérielle et
les dépenses de gestion.
La surveillance et la gestion complète du matériel, des systèmes d’exploitation, des
machines virtuelles, des applications physiques ou virtuelles sont assurées par System
Center. System Center permet ainsi une vision globale des opérations du Data Center,
simplifiant le dépannage et la maintenance, et optimisant l’efficacité du Data Center.
A noter que début 2011, l’appliance Microsoft Windows Azure, a été lancée. Elle permet aux
entreprises la création d’un Cloud privé, type Windows Azure, sur leur propre infrastructure.
72
Source : 'SQL Azure'
73
Source : 'AppFabric'
74
Source : 'Hyper-V, Cloud privée'
Le Cloud Computing est promis à un bel avenir, comme le montre les chiffres de ce
mémoire. Il est le résultat de l’évolution de nos usages, de l’apparition de la bulle internet et
de la virtualisation. Il n’a cessé de s’enrichir depuis les années 60 et arrivera certainement à
maturité dans les années à venir, imitant le modèle de ses ainés, les mainframes et le
client/serveur.
Les effets et impacts de cette solution sont considérables, mais nous manquons encore de
recul pour pouvoir en mesurer pleinement les conséquences. Il reste encore beaucoup à
faire notamment en ce qui concerne la sécurité ou l’interopérabilité, mais aussi la mise en
place de norme et de standards.
Pour le moment, l’engagement des entreprises vers le Cloud Computing est progressif et
raisonné, car bien que le NIST ait normalisé la définition du Cloud Computing, du travail
reste à faire concernant la sécurité et la confidentialité des données stockées ou échangées.
C’est pour cette raison que le modèle de déploiement le plus populaire aujourd’hui est le
Cloud privée ou le Cloud hybride. Internet n’a pas « tué » la radio, elle s’est positionnée en
parallèle. Le Cloud est une solution complémentaire, pas forcément une innovation de
rupture. C’est pourquoi il est primordial que les nouveaux acteurs du Cloud communiquent
clairement sur les caractéristiques techniques et les normes de leur solution. La « bataille »
des innovations technologiques qui existe depuis les années 70, va peut-être laisser place à
une compétition plus Marketing, de vulgarisation des connaissances afin de séduire de
nouveaux utilisateurs et ainsi toucher le plus grand nombre.
Pour finir, il est intéressant de se demander comment va évoluer le Cloud dans les
prochaines années. Nous dirigeons-nous vers une informatique dématérialisé à 100%,
comme l’imaginait déjà John McCarthy en 1961 ? Nous vous donnons rendez-vous à la
prochaine décennie pour répondre à cette question !
Lien Internet
http://en.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing
http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/etats-generaux-euroCloud-2011-Cloud-computing-et-saas/les-
indicateurs-du-marche-du-Cloud-en-france.shtml
http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/Cloud-computing-changement-regles-jeu.html
http://blog.octo.com/
http://www.zdnet.fr/actualites/richard-stallman-denonce-le-caractere-proprietaire-du-Cloud-computing-39383753.htm
http://markess-blog.typepad.fr/blog/2011/02/les-mod%C3%A8les-de-distribution-de-solutions-Cloud-computing.html
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-plus-concrete-et-plus-attractive-que-le-Cloud-
31258.html
http://www.lemondeduCloud.fr/lire-le-monde-du-Cloud-32923.html
http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/vainqueurs-des-trophees-euroCloud-2011.shtml
http://www.larousse.fr/
http://www.youtube.com/watch?v=6PNuQHUiV3Q
http://www.lna.fr/virtualisation-162.html
http://www.gridcafe.org/grid-computing-ancestors.html
http://news.cnet.com/IBMtalks-up-‐computing-‐on-‐demand/2100-‐1008_3-‐963807.html
http://computinginthecloud.wordpress.com/2008/09/25/utility-cloud-computingflashback-to-1961-prof-john-mccarthy/
http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/marche-francais-du-cloud-computing-2009-2011.shtml
http://www.antoinebenkemoun.fr/2010/03/dangers-du-cloud-computing-linteroperabilite/
http://www.silicon.fr/cloud-computing-un-marche-a-149-milliards-de-dollars-en-2014-40946.html
http://pro.01net.com/editorial/503206/les-dsi-sinterrogent-sur-la-securite-du-cloud-computing/
http://www.responcia.fr/blog/2010/03/04/retour-sur-les-prix-du-cloud-computing/
http://www.microsoft.com/france/securite/guides-conseils/cloud.asp
http://www.sfrdeveloppement.fr/index.php?post/2009/11/02/Place-du-Cloud-Computing-en-France
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/08/24/le-cloud-computing-bouscule-l-informatique_1231357_651865.html
http://www.gillessabban.fr/
http://pro.clubic.com/
http://www.cloudscaling.com/blog/
http://mysaas.fr/
http://markess-blog.typepad.fr/
http://cloudzone.fr/
http://www.cloudconsulting.fr/
http://www.lemagit.fr/
http://www.salesforce.com/
http://www.vmware.com/
http://www.decision-achats.fr/
http://www.microsoft.com/
http://dsi.silicon.fr/
http://www.marketing-professionnel.fr/
Rapport et Etude
Titre Societé
Livre blanc du Cloud Computing Syntec
L’Open Cloud Manifesto Open Cloud
Cloud Computing : attentes & potentiels pour les infrastructures (IaaS) et les plates- Markess Internationnal
formes (PaaS)
Cloud Computing Brocade
Livre d’or Salesforces
Temoignage 2011 Microsoft
Document de présentation – L’essentiel du CRM en huit points Salesforces.com
FIGURE
1
:
LES
TROIS
PRINCIPALES
VAGUES
DE
L'INFORMATIQUE
(SOURCE
:
ORANGE
BUSINESS
SERVICES)
..............................
6
FIGURE
2
:
LA
LOGIQUE
DU
GRID
COMPUTING
..........................................................................................................................................
9
FIGURE
3
:
REPRESENTATION
SCHEMATIQUE
D'UN
CLUSTER
DE
SERVEURS
HEBERGEANT
UN
SITE
WEB
....................................
10
FIGURE
4
:
TRAFIC
MOYEN
DE
L'EXPRESSION
"CLOUD
COMPUTING"
SUR
INTERNET.
GOOGLE
TRENDS.
....................................
15
FIGURE
5
:
L'ARCHITECTURE
MULTI-‐TENANT
......................................................................................................................................
18
FIGURE
6
:
NIVEAU
DE
CHARGE
D’UNE
APPLICATION
DANS
LE
TEMPS
...............................................................................................
19
FIGURE
7
:
SOUS-‐UTILISATION
D’UN
PARC
DE
SERVEUR
......................................................................................................................
20
FIGURE
8
:
CAPACITE
MATERIELLE
INFERIEUR
A
LA
DEMANDE
..........................................................................................................
20
FIGURE
9
:
AJUSTEMENT
DE
LA
CAPACITE
EN
FONCTION
DE
LA
DEMANDE
.......................................................................................
21
FIGURE
10
:
IAAS,
PAAS
SAAS
QUI
EST
RESPONSABLE
DE
QUOI
?
......................................................................................................
22
FIGURE
11:
LA
PYRAMIDE
DU
CLOUD
.....................................................................................................................................................
22
FIGURE
12
:
LES
ACTEURS
MAJEURS
DU
CLOUD
COMPUTING
.............................................................................................................
25
FIGURE
13
:
REPRESENTATION
DU
CLOUD
HYBRIDE
...........................................................................................................................
29
FIGURE
14
:
VARIATION
HORAIRE
DU
VOLUME
DE
REQUETE
DANS
LE
CAS
D'UN
SERVICE
DE
RECHERCHE
(BING)
..................
31
FIGURE
15
:
SEGMENTATION
DU
CLOUD
COMPUTING
A
L'ECHELLE
EUROPEENNE
.........................................................................
40
FIGURE
16
:
INFOGRAPHIE
PRESENTANT
LES
BENEFICES
ECOLOGIQUES
DU
CLOUD
.......................................................................
43
FIGURE
17
:
RESULTAT
D'UNE
ETUDE
SUR
LES
ENJEUX
DU
CLOUD
....................................................................................................
45