République Algérienne Démocratique et Populaire
وزارة التعليم العالي والبحث العلمي
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Ghardaïa جامعة غرداية
Collège des sciences et كلية علوم وتكنولوجيا
technologies
Département de maintenance قسم الصيانة الصناعية
industrielle
les méthodes de mesures électrique et
électronique
Préparé par :
➢ Oulad mebarek brahim
➢ Abbes Rouani cherif
➢ Daoudi med liad
➢ Krami Azeddine
Dirigé par :
SKANDER BOURAGHDA
Année Universitaire 2019-2020
AVANT-PROPOS
Mesures électriques et électroniquesBOURI SIHEM7AVANT-
PROPOSLa mesure joue un rôle de plus en plus important dans les
domaines électriques et électroniques. On mesure avec pour but la
vérification expérimentale d'un circuit, la modélisation, la mise au
point ou le dépannage d'un montage, la certification d'un procédé
ou d'un produit, dans le domaine industriel et la maintenance ou la
réparation d'un dispositif électrique ou électronique. Dans le
domaine électrique et électronique, on utilise plusieurs types
d'appareils de mesure, tels que les voltmètres (analogique et
numérique) pourmesurer des tensions, les ampèremètres pour
mesurer des intensités, les wattmètres pour mesurer des puissances
et les ohmmètres pour mesurer des résistances etc...
1. Généralités. Définitions. Système SI. Moyens de
mesures. Méthodes de mesures.
Généralités
Mesurer une grandeur c’est la comparer avec une autre
grandeur de même espèce prise comme unité. Les mesures
électriques comparer aux autres mesures dans la pratiques sont
plus sures et plus précises. Pour cette raison les mesures
électriques sont les plus répandues pour mesurer de nombreuses
grandeurs physiques, mécaniques, thermiques, lumineuses etc.
Ces grandeurs sont préalablement converties an grandeur
électriques qui leur sont proportionnelles. L’utilisation des
mesure électriques donne la possibilité de résoudre des
problèmes de grand importance: de transmettre des résultats de
mesures à grand distance (télémesures); d’effectuer des
opération mathématiques sur les grandeurs à mesurer;
d’effectuer action directe des dispositifs de mesures sur les
machines et les appareils régulation automatique.
Définitions :
Grandeur physique à mesurer: c’est un attribue d’un
phénomène, d’un corps ou d’une substance qui est susceptible
d’être distingué qualitativement et déterminé quantitativement.
Unités de mesure: se sont des grandeurs physiques
déterminées, adaptées par convention et utilisées pour exprimer
qualitativement les grandeurs physiques de même dimension
Méthodes de mesure des
grandeurs électriques
Il y a trois méthodes de mesure des grandeurs
électriques
1. Méthodes à déviation,
2. Méthodes des ponts,
3. Méthodes de résonance.
1.1Méthode directe
La méthode directe consiste à lire directement sur
l’appareil de mesure la valeur de la grandeur à
mesurer.il y a 2 types des appareils :
1.1.1Les appareils de mesure analogiques
1.1.4 Mesure des courants intenses
Il ne serait pas pratique de fabriquer une bobine de fil assez gros pour
supporter les courants intenses que l’on rencontre dans l’industrie, car elle serait
lourde et, par suite, très peu sensible. On contourne la difficulté en plaçant en
parallèle avec un mouvement d’Arsonval un conducteur de très basse résistance
appelé shunt (Figure 1). De cette façon, la plus grande partie du courant à mesurer
passe par le shunt (qui offre moins d’opposition au passage du courant), et une
fraction constante du courant total est déviée dans l’instrument de mesure.
L’ensemble du shunt et du mouvement d’Arsonval porte le nom d'ampèremètre
La Figure 2 montre deux shunts constitués de deux blocs de cuivre portant des vis de
serrage et reliés par plusieurs lames de manganine. Ce matériau est utilisé car sa
résistance demeure rigoureusement constante, quelle que soit la température. Le shunt se
monte en série dans le circuit d’utilisation dans lequel on veut mesurer le courant, tandis
que le milliampèremètre (mouvement d’Arsonval) est raccordé en parallèle avec le
shunt.
Figure 1: Montage d'un shunt de 100 A et d'un milliampermètre
La Figure 4 montre les bornes A et B du shunt intercalées dans le circuit en
question et le milliampèremètre raccordé entre les points X et Y du shunt.
Lorsque le shunt porte son courant nominal, la chute de tension entre les
bornes X et Y est généralement de 50 mV.
Figure 2: shunts de 2000A et de 100A
Le courant I qui traverse le circuit d’utilisation se divise en deux parties: la
plus grande partie Is passe dans le shunt et une faible partie Ib est dérivée dans le
milliampèremètre. Si le courant I dans le circuit double, les courants dans l’instrument
et Is dans le shunt doublent également. Le rapport des courants reste donc constant,
quelle que soit la valeur de I. La déviation de l’aiguille causée par Ib peut donc servir
à la mesure de I. Pour les instruments usuels, le zéro de l’échelle est placé à
l’extrémité gauche. On ne peut donc faire passer le courant que dans un sens
déterminé. Une des bornes est toujours marquée d’un signe (+): si le courant entre par
cette borne, l’aiguille dévie dans le bon sens; si le courant circule en sens inverse
l’aiguille tend à dévier vers la gauche, mais elle est arrêtée par une petite tige sans
toutefois être endommagée.
1.1.1.2 Les shunts
Pour des intensités de courant inférieures à 20 A, le shunt est logé à l’intérieur
du boîtier de l’ampèremètre; pour des intensités plus grandes, le shunt est placé à
l’extérieur.
Dans le cas des ampèremètres de laboratoire, on utilise des jeux de shunts
extérieurs. Ceci permet la mesure des courants variant entre de très grandes limites
(de 0,01 à 500 A par exemple) en changeant tout simplement les shunts, lesquels sont
relativement peu coûteux. Les shunts industriels sont construits pour mesurer des
courants pouvant atteindre 10 000 A. Même si la chute de tension correspondante
n’est que de 50 mV, la puissance dégagée pour une telle intensité est de 500 W, ce qui
requiert une bonne ventilation, assurée par la structure lamellée des plaques de
manganine (Figure 3)
Figure 3: shunt de 10 000 A, 50mv, ayant une précision de 0.25%. Dimensions: 300x200x100 mm; masse 32
kg
1.1.1.3 Voltmètre
On obtient un voltmètre à courant continu en plaçant une résistance élevée en
série avec un mouvement d’Arsonval (ou un milliampèremètre), identique à celui
utilisé dans les ampèremètres. (Pour obtenir un ampèremètre, une basse résistance ou
shunt était disposée en parallèle avec le milliampèremètre.)
Pour mesurer la différence de potentiel entre les bornes d’une source, on
branche le voltmètre directement entre les bornes (Figure 4). Une des bornes du
voltmètre porte toujours un signe (+). Lorsque cette borne est connectée du côté (+)
de la tension que l’on veut mesurer, l’aiguille dévie dans le bon sens; autrement, elle
dévie dans le sens inverse. Le signe (+) sur le voltmètre permet donc d’identifier la
polarité de la source. D’après la loi d’Ohm I = E/R, si la tension E aux bornes de
l’instrument double, le courant I double, car la résistance de l’instrument est
constante. Ce courant I en doublant, produit une déviation de l’aiguille deux fois plus
grande; la déviation de l’aiguille peut ainsi servir à la mesure de la tension.
La résistance R est ordinairement logée dans le boîtier du voltmètre.
Figure 4: composants d'un voltmètre
1.1.1.4 Ohmmètre
La construction de cet appareil, dans sa forme la plus simple, est donnée à la
Figure 5. Il est constitué essentiellement d’un milliampèremètre dont l’échelle est
calibrée de zéro ohm à l’infini, d’une pile sèche de tension E et d’une résistance
variable Ro.
Figure 5: construction d'un ohmmètre
Si l’on raccorde un élément extérieur Rx aux bornes A et B, l’aiguille
s’arrêtera à une position intermédiaire entre les valeurs extrêmes 0 et ∞ l’échelle
indiquera directement la valeur de sa résistance.
Afin de mesurer avec assez de précision des résistances très différentes, on
construit des ohmmètres à plusieurs échelles. Il faut calibrer l’appareil avant de
l’utiliser, car la tension de la pile sèche varie avec le temps.
Pour la calibration, on procède comme suit: on court-circuite les bornes A et B
(ce qui équivaut à mesurer une résistance extérieure de valeur nulle) et on ajuste la
résistance variable Ro pour que l’aiguille indique zéro (0). S’il est impossible
d’obtenir ce résultat, il faut alors changer la pile. Quand rien n’est raccordé entre A et
B, l’aiguille doit indiquer une résistance infinie (∞); puisque la résistance est
infiniment grande, il ne passe pas de courant dans l’instrument.
1.1.1.5Mégohmmètre (Megger)
Le mégohmmètre est un ohmmètre conçu spécialement pour mesurer les
résistances très élevées allant de 1 MΩ à 1000 MΩ et plus. On l’utilise pour vérifier la
résistance à la masse des circuits électriques et pour tester la qualité de l’isolant des
enroulements de machines.
Pour cette raison, la tension de la source interne, au lieu d’être de quelques
volts seulement comme dans le cas d’un ohmmètre ordinaire, est plutôt de l’ordre de
500 V, et peut même aller jusqu’à 10 kV dans certains modèles. Cette tension est
générée en tournant une manivelle solidaire d’une petite génératrice à courant continu
localisée à l’intérieur de l’appareil (Figure 6).
D’autres instruments développent la tension requise grâce à un circuit
électronique qui multiplie plusieurs centaines de fois la tension générée par une pile
sèche.
Figure 6: Mégohmmètre de 500V avec génératrice
interne pouvant mesurer des résistances
de zéro jusqu'à 100M
1.1.2 les appareils de mesure numériques
1.1.2.1Les convertisseurs analogiques numériques (CAN)
Le but du CAN est de convertir un signal analogique continu en un signal
discret et cela de manière régulière (à la fréquence d'échantillonnage). Il existe
différents types de convertisseurs qui vont se différencier par leur temps de
conversion et leur coût. Néanmoins nous allons nous limiter dans ce chapitre aux
convertisseurs simple rampe et convertisseur double rampe.
• Le convertisseur simple rampe
A la valeur de la tension d’entrée on fait correspondre une impulsion dont la
largeur est proportionnelle à cette tension. Cette impulsion vient contrôler
l’autorisation à s’incrémenter d’un compteur. On génère ainsi le code binaire de sortie
en comptant plus ou moins longtemps en fonction de l’amplitude du signal à
convertir.
Figure 7: principe du convertisseur simple rampe
Les phases de fonctionnement de ce convertisseur sont les suivantes :
• Phase 1 : RAZ Vc=0 et N=0
• Phase 2 : Intégration aux bornes du condensateur sous un courant constant tant
que la tension du condensateur Vc est inférieur à la tension à convertir Vin.
VC = 1 ƒ Idt = 1 t
C C
Vc Vin on compte tous les T, T période de l’horloge système.
• Phase 3 : Vc=Vin ; Le comparateur bascule et bloque le compteur à sa
dernière valeur N : N = C Vin
I T
On obtient alors une valeur comptée N qui est fonction de Vin, C, I et T.
• Le convertisseur double rampe
On effectue une double intégration de manière à faire s’annuler les erreurs
dues aux composants :
Figure 8: Architecture du convertisseur double rampe
Les phases de fonctionnement de ce convertisseur sont les suivantes :
• Phase 1: On charge une capacité pendant un temps T0, fixé, sous la tension à
mesurer. To représente un cycle complet du compteur.
• Phase 2 : On décharge la capacité sous une tension fixée Vref. Durant cette
décharge, on incrémente un compteur (n bits) qui une fois la décharge
terminée, sera l'image numérique de la tension à quantifier.
On notera qu’il faut que Vref et Vin soit de signe opposé. La durée de fonctionnement
du compteur est alors : T = T Vin
OV
ref
On s’affranchit de l’incertitude sur la capacité. Seule la tension de référence intervient
dans la mesure ainsi que le nombre (N) d’impulsions Te enregistrées durant T.
On a : To=2nTe et T=NTe, d’où : N = 2n Vin
Vref
Figure 9: principe de fonctionnement du convertisseur double rampe
1.1.2.2Principe de fonctionnement d’un appareil de
mesure numérique
Le principe de fonctionnement d’un appareil de mesure numérique pour les
grandeurs continues est illustré par la Figure 10
20
Figure 10: principe de fonctionnement d'un appareil de mesure numérique pour des grandeurs continues
Ce principe est modifié ci on désire mesurer des grandeurs alternatives (Figure 11
Figure 11: principe de fonctionnement d'un appareil de mesure numérique pour des grandeurs alternatives
Le calculateur effectue l’évaluation de la valeur efficace du signal (élévation
au carré, plus sommation sur une période de temps définie, plus extraction de la racine
carrée).
Il peut aussi comporter des extensions pour évaluer les valeurs crête et calculer
les niveaux des composantes harmoniques, rang par rang.
1.1.3Exemples d’appareils de mesure numériques
1.1.3.1Le multimètre
Le multimètre numérique (Figure 12) est construit autour d'un voltmètre
numérique et comporte à minima un convertisseur courant-tension permettant de le
faire fonctionner en ampèremètre et un générateur de courant constant pour
fonctionner en ohmmètre.
Figure 12: multimètre numérique
Le choix du type de mesure (de l'instrument), du calibre ou échelle de mesure
se fait généralement à l'aide d'un commutateur rotatif, des boutons poussoirs peuvent
21
commander des fonctions supplémentaires. Les multimètres les plus récents, souvent
les plus simples d'emploi, choisissent automatiquement le bon mode et le bon calibre.
D'autres fonctions de mesure peuvent être disponibles selon le degré de sophistication
du multimètre :
• test de continuité avec ou sans biper ;
• amplification pour mesurer les très basses tensions et les résistances élevées ;
• mesure de la capacité d'un condensateur ou d'un circuit capacitif ;
• mesure de l'inductance d'une bobine ou d'un circuit inductif (self) ;
• mesure de température, avec l'aide d'une sonde extérieure ;
• tests de semi-conducteur discret : diodes, gain des transistors (hfe);
• mesure de fréquence de signaux électriques ;
• mesure des pics (haut et bas) de tension (peak hold).
1.1.3.2L’oscilloscope
Contrairement aux modèles analogiques, le signal à visualiser est
préalablement numérisé par un convertisseur analogique-numérique. La capacité de
l'appareil à afficher un signal de fréquence élevée sans distorsion dépend de la qualité
de cette interface.
Les principales caractéristiques à prendre en compte sont :
• La résolution du convertisseur analogique-numérique.
• La fréquence d'échantillonnage en Mé/s (méga échantillons par
seconde) ou Gé/s (giga échantillons par seconde).
• La profondeur mémoire.
L'appareil est couplé à des mémoires permettant de stocker ces signaux et à un
certain nombre d'organes d'analyse et de traitement qui permettent d'obtenir de
nombreuses caractéristiques du signal observé :
• Mesure des caractéristiques du signal : valeur de crête, valeur efficace, période,
fréquence, etc.
• Transformation rapide de Fourier qui permet d'obtenir le spectre du signal.
• Filtres perfectionnés qui, appliqués à ce signal numérique, permettent d'accroître
la visibilité de détails.
L'affichage du résultat s'effectue de plus en plus souvent sur un écran à
cristaux liquides, ce qui rend ces appareils faciles à déplacer et, beaucoup moins
gourmands en énergie. Les oscilloscopes numériques ont désormais complètement
supplanté leurs prédécesseurs analogiques, grâce à leur plus grande portabilité, une
plus grande facilité d'utilisation et, surtout, leur coût réduit.
22
1.2Méthode indirecte
Cette méthode consiste à utiliser plusieurs appareils pour mesurer une
grandeur, et ce en utilisant une ou plusieurs relations entre les différentes grandeurs
mesurées. (Exemples : pour mesurer une puissance P on utilise un voltmètre pour
mesurer la tension U et un ampèremètre pour mesurer le courant I, la puissance est
déduite de la relation P=UxI)
1.3Méthode de substitution
La grandeur inconnue est remplacée par une grandeur étalon. L’égalité des
indications d'un appareil de mesure (généralement un micro-ampèremètre) dans les
deux cas permet de déterminer la valeur inconnue.
E : f.é.m. à mesurer
R : résistance totale
du potentiomètre.
G : générateur de
Figure 13: schéma de principe de la méthode de mesure par substitution d'une tension continue.
f.é.m.
Afin de mesurer la fém. E, nous ajustons le potentiomètre jusqu’à avoir un courant i
nul. On aura donc E=U = R′I (1)
On substitue la fem E par une fém. Eo connue, et on agit sur le potentiomètre afin
d’avoir de nouveau un courant nul. Et là encore Eo=R’’I. (2)
D’après les relations (1) et (2) nous déduisons que E= Ru Eo
Ruu
2Méthodes des ponts
Avant les années 1975, l’utilisation des ponts pour la mesure d’inductances, de
capacité et de résistance été primordiale, mais vu l’avancé des techniques de mesure,
ceci est devenu peu à peu obsolète, néanmoins ces méthodes de mesure sont encore
existante de nos jours dans de nombreux montage et aussi pour des raisons
pédagogiques ;
2.1Pont de Wheatstone
On associe quatre résistances R1 à R4 , Rc est la résistance interne d’un
galvanomètre. Selon le schéma de la Figure 14 Le pont est alimenté par une f.e.m (E)
Figure 14: Shéma de principe d'un pont de wheatstone
Le pont est dit à l'équilibre lorsque i = 0, c'est-à-dire UCD=0V. Dans ces
conditions on peut écrire : i1=i2 et UAC =UAD ; i3=i4 et UCB =UDB
Ce qui donne R1.R4=R2.R3
« L'équilibre du pont est réalisé quand les produits en croix des résistances
sont égaux »
En pratique, on place la résistance inconnue en R1, R2 est une résistance
connue ajustable et R3 et R4 sont des résistances fixes dont on connaît le rapport
(K=R3/R4)
A l’équilibre du pont on peut écrire R1 = R3 . R2 = K. R2
R4
Dans beaucoup d'asservissement utilisant des capteurs résistifs, on utilise cette
structure en pont. Le capteur est placé dans une branche, les trois autres sont réalisées
avec des résistances fixes. Le signal d'erreur est la tension du déséquilibre du pont.
24
2.3Ponts en courant alternatif
Pour utiliser le pont en courant alternatif on remplace le générateur continu
par un GBF, la relation R1 = R3 . R2 devient Z1 = Z3 . Z2 tels que Zi sont des
R4 Z4
impédances. En général, deux dipôles seront des résistances pures de précision, la
troisième sera l'impédance inconnue et le quatrième sera constitué de condensateurs
de précision associés à des résistances de précision.
On évite de travailler avec des inductances, car leur valeur varie avec la
fréquence. Les possibilités d'associations sont assez nombreuses et nous allons
examiner les plus utilisés :
4.1.1.1. Pont P/Q
P, Q : résistances pures fixes
Z=R + 1
1 x : impédance inconnue
jCxm
Z2 = R + 1 : impédance variable et
Figure 15: Schéma de principe d’un pont en courant jCm
alternatif connue
A l’équilibre du pont, on peut écrire sR = P . R et Cs = Q .C
Q P
4.1.1.2. Pont d’OWEN
P : résistance pure fixe
1
Z4 = : condensateur idéal
jCm
connu
Z1 = Rx + jLxm: impédance
inconnue
Z 2= R + 1 : impédance
Figure 19: Schéma de principe du pont d'Owen j C vm
variable connue
À l’équilibre du pont, on peut écrire : Rs = P C et Ls = PCR
Cv
25
Pont de MAXWELL
R2, R3 : résistance pures fixes
Z1 = Rx + jLxm : impédance inconnue
1 1
= + jC4m: impédance variable de
Z4 R4
Figure 17: Schéma de principe du pont de précision
Maxwell
A l’équilibre du pont, on peut écrire : Rs = PQ
et Ls = PQC
R
2 Méthode de résonance
La méthode de résonance est utilisée pour mesurer des capacités et des
inductances. Elle consiste à placer la grandeur à mesurer dans un circuit résonant série
ou parallèle et d’en déduire la grandeur inconnue à la résonance. En effet, si on
considère un circuit résonant série par exemple, à la résonance on peut écrire
LCm2 = 1 et on déduit la grandeur inconnue (L ou C).
26
2.1Mesure de tensions
C’est le voltmètre qui permettra cette mesure. Le symbole utilise pour
représenter un voltmètre dans le schéma d'un circuit électrique est le suivant :
L’unité de la grandeur mesurée est le Volt notée ‘V’. Le voltmètre mesure la
différence de potentiel entre deux points a et b, d'un circuit (Figure 21). Pour cela, il
est nécessaire de connecter une sonde à chacun de ces points.
Le voltmètre se retrouve ainsi place en parallèle avec la branche ou les
branches du circuit situées entre b et c.
Figure 18: mesure de tension
En plaçant le voltmètre sur les points b et c, une partie du signal (le courant)
est déviée. De ce fait, l’appareil de mesure (le voltmètre) doit dériver le minimum de
courant. Pour cela, ce type d’appareil de mesure (place en parallèle du circuit)
possède une grande impédance d’entrée devant l’impédance du circuit.
2.2Mesure de courant
L’ampèremètre est l’appareil de mesure des courants. On trouve aussi les pinces
ampérométriques et les shunts.
Figure 19: symbole d'un ampermètre et d'une pince ampéromètrique
L’unité de la grandeur mesurée est l’Ampère notée ‘A’.
Ces appareils mesurent indirectement le courant qui circule dans un fil
conducteur. Afin de ne pas perturber le circuit, il est nécessaire que l’appareil
n’oppose pas une résistance au passage du courant décelable.
Pour un ampèremètre, la résistance interne de l’appareil doit être la plus faible
possible. Cet appareil de mesure se place en série, nécessite donc de couper le circuit.
Pour une pince, la mesure se fait par mesure du champ électrique induit par le
courant qui passe dans le fil, donc la perturbation est négligeable. Cet appareil de
mesure s’installe même si le courant circule dans le fil électrique concerne.
Figure 20: Mesure d’un courant à l’aide d’un ampèremètre
Figure 21 Mesure d’un courant à l’aide d’une pince ampérométrique
2.4Mesure des puissances : wattmètre
Si l’alimentation se fait en tension continue, le calcul de la puissance P = UI
est réalise simplement a partir de la tension et de l'intensité. On n'a pas besoin d'un
appareil spécifique pour mesurer la puissance.
En alternatif par contre, la relation P= U×I n'est plus applicable (U et I valeurs
continues), un appareil de mesure est obligatoire. Il s'agit du wattmètre qui lui va
calculer P=u×i (u et i sont de valeurs efficaces instantanées pouvant varier).
Figure 22: mesure de puissance.
En triphasé, la mesure de la puissance se fait comme indiqué par la figure suivante :
Figure 23: mesure de la puissance en triphasé
28
3.Mesure des impédances
La mesure des impédances peut se faire par trois méthodes :
• Avec un ohmmètre (Figure 24): L’ohmmètre est l’appareil de mesure des
résistances. Contrairement aux appareils précédents, l’ohmmètre est un
appareil actif. Il incorpore nécessairement une pile, ce qui lui permettra
d’injecter du courant dans le circuit à mesurer. Le symbole utilise pour
représenter un ohmmètre dans un schéma est le suivant :
L’unité de la grandeur mesurée est le Ohm notée ‘’.
Figure 24: mesure de résistance avec un ohmmètre
• Avec pont de Wheatstone (Figure 25) : un ohmmètre ne permet pas des
mesures de grande précision. Si on désire diminuer les incertitudes, il existe de
méthodes de comparaison de résistances à l'aide de ponts. Le plus célèbre est
le pont de Wheatstone. Il faut disposer d'un générateur continu, d'un
galvanomètre g, de résistances calibrées R1 et R2 et d'une résistance réglable
étalonnée R.
On règle la résistance R pour obtenir une déviation nulle dans le galvanomètre
A ce moment -là, la résistance inconnue X est donnée par
Figure 25: mesure de résistance par pont de Wheatstone
• Avec un pont à fil (Figure 26): Le pont à fil est une variante du pont de
Wheatstone qui ne manque pas d'intérêt. En effet, nul besoin de résistance
réglable étalonnée. Il suffit d'un résistor R de précision ayant de préférence
une résistance de même ordre de grandeur que celle du résistor inconnu et d'un
fil résistant homogène et de section constante que l'on tend entre deux points
A et B. On déplace un contact le long de ce fil jusqu'à obtenir un courant nul
dans le galvanomètre. La résistance d'un fil étant proportionnelle à sa longueur,
29
on trouve aisément la résistance X inconnue après avoir mesuré les longueurs
l1 et l2
Figure 29: mesure de résistance avec un pont à fil
2.Mesure chronométriques
2.1Fréquencemètre
La mesure digitale d'une fréquence est généralement plus précise que la
mesure analogique. Pour effectuer une mesure digitale de fréquence, il suffit de
compter le nombre de périodes du signal pendant un temps donné.
Utilisé en haute fréquence. La base de temps génère un temps ∆T fixé (par
exemple une seconde). On compte le nombre de périodes du signal pendant ∆T. La
précision de la mesure dépend de la précision de ∆T. voir Figure 27
Figure 27: principe de fonctionnement d'un fréquencemètre numérique
Le schéma synoptique d’un fréquencemètre est illustré par la Figure 31
Figure 28: schéma synoptique d'un fréquencemètre
2.1.2Période mètre
Utilisé en basse fréquence. Une base de temps (un oscillateur à quartz) génère
un temps T fixé (par exemple une milliseconde). On mesure par comptage des
30
intervalles T le temps écoulé pendant une période du signal (par exemple entre deux
fronts montants).
Figure 32: principe de fonctionnement d'un période mètre
Le schéma synoptique d’un période mètre est illustré par la Figure 33
Figure 30: schéma synoptique d'un période mètre
2.3Phasemètre à ou exclusif
Un phase mètre permet la mesure du déphasage entre deux signaux, le
phasemètre à ou exclusif utilise la fonction ou exclusif pour par la suite calculer le
rapport cyclique et afficher le déphasage après conversion en degré ou en radian ; voir
le principe à la Figure 31
Figure 31: principe de fonctionnement d' un phase mètre
31
Conclusion
Dangers du courant électrique
Conductivité du corps humain
Le corps humain est un mauvais conducteur de courant électrique. Il peut
être considéré comme un conducteur ohmique car il a une résistance R et
satisfait à la loi d'Ohm I = U / R. La résistance du corps humain dépend de
plusieurs facteurs, notamment:
Un objet sec ou humide: la résistance d'un gros corps diminue si le corps
est mouillé avec de l'eau, ce qui augmente l'intensité du courant électrique
traversant le corps humain
Le climat est humide ou sec
La valeur de tension est faible ou élevée: la résistance du corps humain
diminue à des tensions élevées
Seuils de sévérité de tension électrique
Le stress devient dangereux pour le corps humain dans les cas suivants:
12V si l'objet est mouillé dans l'eau
25V dans un endroit humide
50V dans un endroit sec
Le danger du courant électrique pour le corps humain:
Électrocardiographie - spasmes musculaires - asphyxie (arrêt des muscles
de la respiration) - le muscle cardiaque s'arrête
Électrocution
Brûlures
32
33
BIBLIOGRAPH
Mesures électriques
Réalsé par : MABROUK Issam