Kabyles
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Cet article traite du groupe ethnique kabyle. Pour la langue, voir l'article « kabyle ».
Kabyles
ⵉⴽⵠⴰⵢⵍⵢⵏ (Iqbayliyen, Leqbayel)
Kabyles en Burnous traditionnel
Populations significatives par région
Algérie (Kabylie) 3 à 3,5 millions
Algérie (hors Kabylie) 2 à 2,5 millions
France 600 000 à 800 000
Canada 200 000 à 300 000
États-Unis 100 000 à 200 000
Allemagne 50 000 à 100 000
Grande-Bretagne 20 000 à 50 000
Population totale 6 à 7 millions 1
Autres
Régions d’origine Kabylie
Langues kabyle, français, arabe algérien
islam,
Religions
quelques chrétiens2
Ethnies liées Chaouis, Rifains, Chenouis, Chleuhs, Mozabites
Carte de répartition
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Les Kabyles (Iqbayliyen en kabyle, Qbayel en arabe algérien) sont un peuple berbère dont le
foyer est la Kabylie, une région d'Algérie. Ils peuplent les montagnes du Djurdjura et le
littoral. À partir de la fin du XIXe siècle les Kabyles fournissent le premier groupe
berbérophone par le nombre en Algérie. Ils ont constitué, depuis l'indépendance de ce pays, le
milieu le plus favorable au développement de la revendication identitaire berbère.
Sommaire
1 Étymologie
2 Histoire
3 Culture
o 3.1 Langue
o 3.2 Religion
3.2.1 Islam
3.2.2 Judaïsme
3.2.3 Christianisme
o 3.3 Politique et laïcité
o 3.4 Musique
o 3.5 Théâtre et cinéma
o 3.6 Peinture
o 3.7 Sport
o 3.8 Littérature
4 Notes et références
5 Bibliographie
6 Voir aussi
o 6.1 Articles connexes
o 6.2 Liens externes
Étymologie
Le terme est utilisé pour la première fois à l'arrivée des arabes musulmans, pour désigner les
tribus vivant dans les régions autour des grandes villes. Kabayle en arabe veut dire tribus, leur
vrai nom est izwawene ou azwa mot utilisé au pluriel. Ces tribus sont classées par les Arabes
en grandes et petites tribus, d'où la nomenclature actuelle de Grande Kabylie et Petite
Kabylie. C'est donc le terme que les Européens utilisaient pour désigner ces montagnards qui
portaient des noms différents en fonction des tribus auxquelles ils appartenaient.
Aussi, il pouvait aussi bien désigner les Berbères Chaouis des Aurès ou ceux de l'ouest
algérien. On parlait alors de Kabylie de l'Ouarsenis 3,4.
Le nom s'est ensuite restreint à l'ensemble formé de la Kabylie du Djurdjura et du Dahra et
celles des Bibans-Babors5, du fait notamment de la plus grande attention que la France a fixé
à cette région qui opposait une résistance plus tenace.
Les arabophones utilisaient le mot Zouaoua (sg. Zouaoui), selon certains c'est une
déformation du berbère Agawa, un massif au cœur de la Grande Kabylie, dont le pluriel
Igawawen6. était le nom d'une ancienne et puissante confédération de huit tribus organisées en
deux groupes : At Betrun (Ath Yanni, Ath Budrar, Ath Bu Akkach, Ath Wasifs) et Ath
Mengellat (Ath Mengellat, Ath Bu Yusef, Ath Weqbil, Ath Attu).ath ililltene). Les Zouaouas
sont issus des deux branches de Medghassen (patriarche des Berbères), selon Ibn Khaldoun7.
Toutefois, selon le professeur Salem Chaker le terme Zouaoua/Zouaoui utilisé par les
arabophones ne doit pas être relié à agawa/igawawen mais plutôt à azwaw/izwawen (prénom
kabyle et nom de clan répandu en Kabylie). Salem Chaker démontre que Izwawen est le
véritable nom ancien et autochtone des Kabyles qui « comble de la dépression historique ont
presque oublié leur véritable nom8». En outre, dans l’Ouest algérien, les Kabyles sont toujours
désignés sous le nom de Zouaoua/Zouaoui9. Zouaoua a donné en français zouave, puisque les
premiers fantassins indigènes étaient originaires de cette confédération.
Les Kabyles des Babors (Bejaia, Jijel, Setif) sont originaires de deux tribus berbères, les
Kutama (sous la dynastie Fatimide), et les Sanhadj(sous la dynastie Hammadite). À cela il
faut ajouter les berbères d'Andalousie qui se sont réfugiés à Bougie, aidé par le Sultan En-
Nacer de Bejaia vers le XIIe siècle. Parmi les Berbères appartenant à ces deux branches il y a
le cheikh El Haddad (chef de la confrérie Rahmania) et le Cheikh El Mokrani qui étaient les
derniers chefs historiques apparentés à la dynastie Hammadite[réf. nécessaire].
Histoire
Qanun des Aït Ali ou Herzun
L'organisation sociale des Kabyles, autrefois éleveurs et agriculteurs sédentaires a été
abondamment étudiée, notamment par le sociologue français Pierre Bourdieu10. Ce modèle a
été largement modifié par la forte émigration qui a bouleversé les rapports sociaux11,
l'urbanisation, mais on peut tracer les grands traits de la société traditionnelle.
L’unité sociale de base de la société Kabyle est la famille élargie l'Axxam (le foyer). La
Txarubt (faction), est l’extension de la famille élargie, chaque composante de la faction se
réfère à l'héritage symbolique d'un ancêtre de lignée paternelle. La txarubt assure l'intégrité de
chaque individu et la défense de l'honneur du nom en commun, avant l'introduction du nom
patronymique par l'administration coloniale, c'était le moyen d'identification le plus utilisé.
Dans certain villages importants (tudart) il y a une structuration par quartier qui regroupe
différente factions (tixarubin), c'est l'adrum. C'est l'ensemble de ces quartiers qui forment le
village. Plusieurs villages peuvent s'unir et former laarch (la tribu), un ensemble de tribus
donne la taqbilt (une confédération), qui donnera son nom aux berbères de la région appelés
kabyles12.
Chaque village formait tajmaât (« une assemblée » en kabyle), une petite ou grande
organisation selon l'importance numérique du village, semblable à la république
démocratique13. Elle était composée de tous les hommes ayant atteint la majorité, et où en
principe tout citoyen, quelle que soit sa condition socio-économique, pouvait prendre la
parole pour exposer ses idées et prendre position lors des propositions de résolutions. Les
vieillards, à qui l'on attribuait le titre d’imgharen, parce qu'ils étaient chefs de famille, ou
même de la lignée vivante, bénéficiaient d'un respect particulier et d'une grande écoute, aussi
l'on accordait à leurs décisions dans la tajmaât une plus grande importance, et la démocratie
kabyle s'apparentait parfois plus à une gérontocratie.
On y nommait l’amin (« chef ») (ou l’ameqqran ; « ancien », suivant les régions) qui était
chargé du bon déroulement de l'assemblée et de la mise en application de ses décisions. Pour
les plus grandes tajmaât, le chef était parfois assisté dans ses fonctions par un uqil et plusieurs
t'emen14. L'uqil avait la responsabilité des revenus de la tajmaât, et avait en plus un droit de
regard sur les décisions du chef. Il appartenait en général à un çof (« ligne », alliance de
plusieurs tribus15) opposé à celui du chef, constituant un véritable contrepoids au pouvoir
exécutif, ce qui assurait une certaine stabilité politique14. Le t'emen, sorte de «député-maire »,
représentait son çof lors des réunions et transmettait les décisions. Conseil municipal, cour de
justice et cour souveraine, la tajmaât se référait, en cas de litige ou de problème, à des textes
de lois, les « qanôun kabyles »16, la plus haute autorité juridique, qui définissaient le moindre
manquement et sa sanction17.
Le code de l'honneur protégeait « la maison, les femmes, les fusils », et stipulait que le
meurtre devait être vengé par les liens du sang (les auteurs de ces actes y compris les vengeurs
étaient rejetés de la communauté). La filiation est patrilinéaire agnatique. Le patronyme de
l'ancêtre commun se transmettait. La tajmaât vivait sous l'autorité du groupe, où l'esprit de
solidarité est fort développé. Pour exemple le terme tiwizi (« solidarité ») désigne l'activité
collective consistant à aider un villageois dans une de ses tâches comme le ramassage des
olives18, à laquelle il contribue directement ou en nourrissant les participants.
Rectificatif : Djemâa (que les kabyles ont intégré en "tajmaât" en le berbérisant) est un mot
d'origine arabe ; le mot exact en kabyle est plutôt "agraw" qui signifie assemblée. Le çof ne se
rapporte pas à un clan mais à une ligue, le clan est une organisation qui se rapporte à une
famille élargie, comme la tribu, alors qu'un çof peut-être changeant19.
Culture
Langue
Article détaillé : Kabyle.
La culture kabyle est une composante de la culture algérienne, africaine et méditerranéenne.
La spécificité linguistique de la région s'illustre notamment par sa musique et son folklore.
La langue kabyle (tha kvayelith" taqbaylit " textuellement « la (langue) kabyle »)(ⵉⴽⵠⴰⵢⵍⵢⵏ
) se rattache au groupement berbère qui comporte plusieurs variantes. Très attachés à leur
identité berbère, les Kabyles revendiquent la reconnaissance du pluralisme linguistique,
notamment par la consécration pour la langue Tamazight (Berbère) dans la Constitution
algérienne d'un statut de langue officielle, en plus de celui de nationale déjà accordé20.
Tha kvayelith (« la kabylité ») signifie aussi dans la sémantique kabyle en général, la
référence à un système de valeurs ancestrales (code de l'honneur) non contradictoire de l'esprit
du clan (çof) qui régulent et gèrent la vie collective à l'échelle d'un village ou d'une tribu ou
confédération.
Religion
Articles détaillés : Mythologie berbère et Religion en Algérie.
Yemma Gouraya à Béjaia
Selon Armand Viré « les Kabyles professent tous la même religion, l'Islam », influencé par le
soufisme21, comme le soulignaient aussi Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux22. Selon
Mouloud Mammeri la confrérie Rahmaniya est « l'église nationale des Kabyles »23.
Historiquement, la Kabylie a connu l'ensemble des religions du bassin méditerranéen, ayant
même contribué, comme partie intégrante du monde berbère, à la fourniture de quelques dieux
et déesses aux Grecs et aux Romains, telle que Antée. D'abord dévoués aux esprits et à
l’animisme, dont il reste des traces à ce jour 24, ils découvrirent les trois religions
monothéistes qui se sont facilement et rapidement ancrées dans la vie des Kabyles.
Islam
L'islam s’est installé à son tour et s’est même écrit une histoire dans cette région. Au début la
population berbère se convertissait massivement, notamment pour bénéficier du même droit
que les arabes musulmans concernant l'impôt. Cependant les inégalités de traitement entre
arabes et non-arabes ont provoqué un repli de la population dans des doctrines contestataires
du pouvoir du calife, le kharidjisme et le chiisme. En Kabylie, c'est le chiisme ismaélien des
tribus Kutama qui prédominera et qui participera à établir la dynastie fatimides et à fonder la
ville du Caire pour capitale 25. L'empire Fatimide initié par les kabyles s'étendait de la
péninsule Ibérique jusqu'à Bagdad en Irak.
Le sunnisme a été ensuite introduit notamment avec le règne de la dynastie Hammadite qui,
depuis Béjaïa sa capitale, a rayonné sur l'Algérie et le bassin occidental de la Méditerranée
aux XIe et XIIe siècles 26. Pratiquant un « islam » parfois influencé par le maraboutisme et le
soufisme (à l'image de la confrérie Rahmaniya).
La ville de Bejaia connaîtra son âge d'or, notamment pour son rayonnement spirituel en raison
du grand nombre de saints soufis qui en sont issus, les plus célèbres sont Yemma Gouraya, ou
Saïd El-Bedjaouy27,28. La ville attirera même de grand mystiques, comme Ibn Al Arabi de
Cordoue, qui participeront à l'identité religieuse de la région et plus généralement de l'Afrique
du nord en mêlant la mystique soufie aux vieilles croyances animistes des berbères29. Pendant
cet âge d'or Béjaïa sera surnommée la petite Mecque 30.
Judaïsme
À la destruction du Second Temple de Jérusalem en l'an 70, les juifs formèrent des
communautés juives dans les territoires intérieurs en Berbérie centrale traversant tout le
littoral nord-africain 31,32, ainsi les communautés juives se diversifièrent essentiellement dans
les grandes villes mais également dans les zones rurales du bassin méditerranéen et du
Sahara33,31.
Selon l'historien Richard Ayoun, la présence juive en Kabylie remonte au moins depuis le
IIe siècle bien avant les conquêtes romaines, plus particulièrement en petite Kabylie dans la
ville de Jijel.
En 1492, lors de l'expulsion des juifs d'Espagne, la communauté juive locale de la ville de
Bougie (Bejaïa) accueillit des réfugiés juifs d'origines espagnoles venant de Valence et de
Cadix31, dont les rabbins étaient le Rabbi Benjamin Amar et le Rabbi Amran Amar34,31. Bon
nombre de juifs de Bougie étaient devenus pour la plupart des orfèvres et des bijoutiers pour
les campagnes, nombreux les quittèrent pour Sétif et Alger au XIXe siècle 35.
Vers la fin de la guerre d'Algérie en 1962, la communauté juive entame un « exode » massif
vers la France et vers l'Etat d'Israël à la suite de plusieurs attentats répétés par l'OAS et par le
FLN envers les juifs sur l'ensemble du territoire et de la population durant la guerre
d'indépendance 36.
Christianisme
L’Afrique du Nord sera aussi la patrie des premiers schismes de l'histoire du christianisme,
avec l'apparition du donatisme puis de l'arianisme dans l'Aurès et Carthage sans concerner
directement la Kabylie selon les Extraits de la conférence organisée par l’Institut d’études
augustiniennes, Paris, 13 mars 2003 37 Même si ces mouvements ont totalement disparu de
nos jours, ils gardent une influence sur la culture des Catholiques au Maghreb38,39.
À ce jour, la communauté chrétienne en Kabylie compteraient environ 30 000 fidèles40 dont
approximativement 10% sont de nouveaux convertis principalement sous l'action des églises
évangéliques protestantes41.
Politique et laïcité
Distribution des région berbérophones en Algérie
Selon Yidir Plantade la Kabylie comme le reste du Maghreb est resté attaché au cours de son
histoire a une religiosité populaire avec des figures locales comme les saints et les marabouts
42
. Pour lui, déjà avant la venue française, la société kabyle est « à mi-chemin entre religiosité
profonde et sécularisme pré-moderne », cependant il parle de la laïcité comme un élément
exogène à la Kabylie et il considère la culture laïque comme importée d'outre-Méditerranée
par l'école républicaine française43. Il note cependant le fait que, lors de la colonisation
française, ces idées ont marquée profondément les Kabyles qui fréquentaient les écoles
coloniales. Il décrit ces nouvelles élites comme "modelée par l'école et par l'administration
française"44. Ces mouvements laïques après avoir séduit la population dans les années 1960
avec l'émergence du mouvement berberiste connaissent un déclin. Selon l'auteur, face à
l'impasse dans laquelle ce mouvement laïque est engagé on assiste à un regain de religiosité
en Kabylie surtout de la part de la jeunesse45.
Musique
La variété kabyle (moderne ou traditionnelle) est l'une des musiques les plus importantes en
Algérie. De nombreux chanteurs sont natifs de Kabylie ou d'origine Kabylie, notamment
Lounis Aït Menguellet, Cherif Kheddam, Cheikh Sidi Bémol, Idir, Lounès Matoub, Allaoua
Zerrouki, Slimane Azem, Cid Messaoudi, Youcef Abdjaoui, Ait Meslayen, Taleb Rabah,
Rachid Babaci, Takfarinas. La Kabylie a donné aussi quelques grands noms au chaâbi
algérois comme notamment Hadj M'hamed El Anka et Kamel Messaoudi, deux algérois de
naissance qui trouve leurs anciennes racines dans les montagnes du Djurdjura et des Bibanes.
Théâtre et cinéma
Le cinéma algérien se souviendra de Ahmed Ayad Rouiched un Algérois qui trouve ses
racines dans les villages de Kabylie, réunissait, comme personne d'autre, les Algériens dans
les salles de cinéma et de théâtre pendant plus de 40 ans. Mohamed Fellag natif de Tizi
Ouzou, brilla durant ses débuts dans les salles de théâtre d'Alger avant de s'immigrer par peur
des intégristes. Il changea de public et trouva dans l'immigration Algérienne et Maghrébine
plusieurs fans.
Peinture
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M'hamed Issiakhem et Hamid Tibouchi sont deux peintres et calligraphes qui ont marqué la
scène Algérienne et international par leurs œuvres, qui pour le premier s'inspirer plus de la
révolution Algérienne46 avec notamment la peinture "Résurrection du Chahid (1978)"46, et de
la culture Amazigh comme le tableau "Chaouia (1966)".
Sport
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La Kabylie est représentée par des sportifs tels Zinédine Zidane, Karim Benzema, Soraya
Haddad. Les clubs de foot tels la JSK (Jeunesse sportive de Kabylie), la JSMB et le MO
Béjaïa sont les clubs principaux de la région , aussi la région est connue pour le volley ball
notamment à Béjaia.
Littérature
Taos Amrouche,
Jean Amrouche,
Mouloud Mammeri,
Mouloud Feraoun,
Selon Alain Mahé, cette vision d'une laïcité kabyle relève de ce qu'il décrit comme un
« mythe kabyle » promu par les autorités coloniales47.
Selon Youssef Allioui, au contraire, cette laïcité était une réalité. Si nous nous basons sur le
type de gouvernement kabyle, profondément démocratique où les marabouts, et à fortiori les
oulémas, n'intervenaient pas dans la vie politique, l'islam populaire nord-africain était présent
en Kabylie48.
Notes et références
1. ↑ LE KABYLE (Algérie) [archive] Sur le site centrederechercheberbere.fr
2. ↑ (en) « Kabyle », Encyclopædia Britannica Online, 2011 [archive] : « they are mainly Muslims with a
few Christians. » Consulté le 2 mai 2011.
3. ↑ Eugène Daumas, Mœurs et coutumes de l'Algérie : Tell, Kabylie, Sahara, éd. Hachette, 1855, p. 156-
158.
4. ↑ "…Line Marsa, la mère d'Edith Piaf, Anetta Maillard, de son vrai nom, était la fille d'un directeur de
cirque et d'Aicha Ben Mohamed, une Kabyle marocaine, copine de La Goulue", Michel Souvais,
Arletty, confidences à son secrétaire, Éditions Publibook, 2007, p. 144 [archive]
5. ↑ Jean Morizot, Les Kabyles : Propos d'un témoin, Centre des Hautes Études sur l'Afrique et l'Asie
modernes (diff. Documentation française), coll. « Publications du CHEAM », Paris, 1985
(ISBN 2903182124), p. 22-25.
6. ↑ Il semblerait que dans l'Antiquité, les Igawawen aient porté le nom de Quiquegentiani, appellation
administrative désignant cinq tribus (quinque gente). Une vieille légende rapporte en effet que les
montagnards descendent d'un géant qui eut cinq fils, lesquels formaient les cinq tribus antiques
(Boulifa, 1925), les fameux Quinquegentiani qui donnèrent tant de mal aux Romains
7. ↑ Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
8. ↑ Salem Chaker, notes à propos de l'article Les Zouaoua (Igawawen) d'Algérie centrale par Jacques
Lanfry.
9. ↑ Malha Benbrahim, professeur à l'Inalco, Documents sur Fadhma N’Soumeur (1830-1861), Clio,
numéro 9/1999, Femmes du Maghreb
10. ↑ Une grande partie de son œuvre anthropologique se base sur l'analyse de la société kabyle (Esquisse
d'une théorie de la pratique (1972), Le sens pratique (1980), La domination masculine (1998)…)
(Voir :Bourdieu : Passage à la sociologie).
11. ↑ L'exil kabyle, Mohand Khellil, éd. L'Harmattan, 2000, p. 173-176(ISBN 2858021414).
12. ↑ Grève et rassemblement aujourd’hui [archive] Sur le site depechedekabylie.com -consulté le 3 mai 2012
13. ↑ Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, Camille Lacoste-Dujardin, La Découverte, Paris, 2005
(ISBN 2707145882).
14. ↑ a et b La Kabylie et les coutumes kabyles - A. Hanoteau et A. Letourneux, éd. Bouchène, Paris, 2003,
Chap. VI-VIII(ISBN 2-912946-43-3).
15. ↑ Les çofs étaient davantage assimilables à des partis politiques, car il n'était pas rare que ces çofs
divisent les tribus voire des villages.
16. ↑ À propos "des qanouns kabyles" de Belkassem Bensedira, Mustapha Gahlouz, Awal, Cahiers
d’Études Berbères no 16, p. 83-99.
17. ↑ « Kanoun kabyle » [archive], exemple de qanôun, celui de la tribu des Beni Mansour (extrait du Cahiers
du centenaire de l'Algérie, édité par le Comité national métropolitain du centenaire de l'Algérie en
1930).
18. ↑ Tiwizi de nos jours fait encore partie intégrante de la société kabyle. Lire à ce sujet : Tiwizi ou la
création collective : le toit de la solidarité [archive] reportage de Rachid Oulebsir (3 mars 2007).
19. ↑ La kabylie et les coutumes kabyles Hanoteau et Letourneux 1872-1873 Paris reed Bouchène Paris
2003 et La Kabylie sous le régime Turc de Joseph-Nil Robin
20. ↑ « Loi no 02-03 portant révision constitutionnelle » [archive], adoptée le 10 avril 2002, attribuant
notamment à tamazight le statut de langue nationale.
21. ↑ http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104751j/f7.image [archive] "Kabylie du Djurdjura" Page 2 sur le
site Gallica
22. ↑ http://archive.org/stream/lakabylieetlesc01letogoog#page/n19/mode/2up [archive] Livre "La Kabylie et
les coutumes Kabyles" par Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux sur le site "Archive"
23. ↑ http://rabahnaceri.unblog.fr/histoire-de-bgayet/yemma-gouraya/ [archive] Histoire de Gouraya sur le site
"Ensemble pour Béjaïa"
24. ↑ Jean-Pierre Laporte, « Stèles libyques figurées de Grande Kabylie », Africa Romana, IX, 1991,
p. 389-423.
25. ↑ Les Fatimides et les Kutama : une alliance stratégique ou un mal nécessaire ?, JADLA Ibrahim
26. ↑ ↑ Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale,
traduction de William McGuckin de Slane, éd. Paul Geuthner, Paris, 1978, tome 1, p. 208-209
27. ↑ Histoire de Gouraya [archive] Sur le site rabahnaceri.unblog.fr
28. ↑ Biographie de Saïd El-Bedjaouy [archive] Sur le site vitaminedz.com
29. ↑ « Chachoua Kamel, L’islam kabyle. Religion, État et société en Algérie, suivi de l’Epître (Risâla)
d’Ibnou Zakrî (Alger, 1903), mufti de la Grande Mosquée d’Alger, Maisonneuve & Larose, 2001. », par
Karima Direche-Slimani, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (en ligne) [archive], no 101-
102 - Sciences, savoirs modernes et pouvoirs dans le monde musulman contemporain, juillet 2003,
p. 343-348.
30. ↑ Études sur la Kabylie, Carette, Livre 1
31. ↑ a, b, c et d [PDF] Musée d'art et d'histoire du judaïsme, « Juifs d'Algérie » [archive], septembre 2012 et
2013. Consulté le 27 septembre 2012 au 27 janvier 2013 (exposition)
32. ↑ les trois exils - Juifs d’Algérie » [archive] Sur le site ldh-toulon.net
33. ↑ Les juifs au Sahara [archive] Sur le site melca.info
34. ↑ Les Rabbins d'Algérie [archive] Sur le site zlabia.com
35. ↑ http://books.google.fr/books?
id=R3cPAQAAMAAJ&q=les+dernier+juifs+de+guergour&dq=les+dernier+juifs+de+guergour&hl=en
&sa=X&ei=ZKzdUbzdIrGZ0QWomoGYDg&ved=0CC4Q6AEwAA [archive]
36. ↑ Le FLN et la communauté juive d’Algérie [archive] Sur le site terredisrael.com
37. ↑ Les racines africaines du christianisme latin [archive], sur le cite 30Giorni.it
38. ↑ Christianisme au Maghreb
39. ↑ Lucien Oulahbib, op. cit.
40. ↑ Ces Kabyles qui préfèrent le Christianisme [archive] sur RFI le 7 mai 2001.
41. ↑ Algérie : les Églises évangéliques persona non grata [archive] sur Syfia le 7 mars 2008
42. ↑ Yidir Plantade, « Laïcité et athéisme en Kabylie : mythes et ambigüités », Journal d'étude des
relations internationales au Moyen-Orient, vol. 2, no 1, janvier 2007, p. 11 [texte intégral [archive] [PDF] (page
consultée le 4 octobre 2009)]
43. ↑ Yidir Plantade, op. cit., p. 6.
44. ↑ Yidir Plantade, op. cit., p. 1 et 6.
45. ↑ Yidir Plantade, op. cit., p. 12.
46. ↑ a et b [1] [archive] "Resurrection du Chahid-1978"
47. ↑ Alain Mahé, Histoire de la Grande Kabylie, XIXe-XXe siècles. Anthropologie du lien social dans les
communautés villageoises, Éditions Bouchêne, 2001.
48. ↑ Youcef Allioui, Les Archs, Tribus Berbères de Kabylie. Histoire, résistance culture et démocratie,
Éditions L'harmattan, 2006.
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Kabylie » (voir la
liste des auteurs).
Bibliographie
La Condition juridique de la femme rurale en Kabylie - Fatima Cherfa-Turpin, éd.
Apopsix, Paris, 2010 (ISBN 978-2-35979-010-8).
La Kabylie et les coutumes kabyles - A. Hanoteau et A. Letourneux, éd. Bouchène,
Paris, 2003 (ISBN 2-912946-43-3).
Hommes et femmes de Kabylie - Salem Chaker, éd. Edisud, 2000 (ISBN 2744902349).
Salem Chaker, Berbères aujourd’hui, L’Harmattan, 1999 (ISBN 2738473512, lire en ligne)
Les Kabyles. Éléments pour la compréhension de l'identité berbère en Algérie -
Tassadit Yacine, GDM, Paris, 1992 (ISBN 2-906589-13-6).
Les Kabyles propos d'un témoin - Jean Morizot, éd. L'Harmattan, Paris, 2003 (ISBN 2-
7475-1027-1).
De la question berbère au dilemme kabyle, À l'aube du XXIe siècle - Maxime Ait
Kaki, éd. L'Harmattan, mars 2004 (ISBN 2747557286).
L’Émigration kabyle en France : une chance pour la culture berbère ? - Nadia
Belaïdi, U21-Éditions universitaires de Dijon, Dijon, 2003 (ISBN 2-905965-82-7).
Voir aussi
Articles connexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Kabylie, sur Wikimedia Commons
Kabyles, sur Wikiquote
Éléments de la culture kabyle : kabyle, musique kabyle, drapeau kabyle.
Régions et populations kabyles : Kabylie, Petite Kabylie, Kabyles hadra, Kabyles du
Pacifique, Tribus de grande Kabylie.
Autres Berbères d'Algérie : Chaouis, Mozabites, Chenouis, Touaregs.
Liens externes
« La Société berbère », Ernest Renan, La Revue des Deux Mondes, 1873
« Kabylie : organisation sociale » par Farida Aït Ferroukh
Laïcité et athéisme en Kabylie : Mythes et ambigüités par Yidir Plantade.
(fr) « Carte de la région au XIVe siècle »