Fascicule 81. II - Conception Et Exécution D'installation D'épuratioon Des Eaux Usés PDF
Fascicule 81. II - Conception Et Exécution D'installation D'épuratioon Des Eaux Usés PDF
LOGEMENT
CONCEPTION
ET EXÉCUTION
D´INSTALLATIONS D´ÉPURATION
D´EAUX USÉES
FASCICULE N° 81 - Titre II
Ressaisie DTRF
TEXTES OFFICIELS
LOGEMENT
CONCEPTION
ET EXÉCUTION
D´INSTALLATIONS D´ÉPURATION
D´EAUX USÉES
FASCICULE N° 81 - Titre II
N° 92-7 TO
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- III -
Extrait du décret n° 92-72 du 16 janvier 1992 relatif à la composition du Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés publics de
travaux et approuvant ou modifiant divers fascicules V
Pages
Fascicule :
Sommaire détaillé 3
Annexes 79
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Article premier. - Sont approuvés, en tant que fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux mar-
chés publics de travaux, les fascicules suivants :
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Président :
M. NUNGESSER, ingénieur général du génie rural, des eaux et forêts.
Membres :
MM. ANGOTTI, groupement des DDAF ;
BARTHELEMY, SYNTEC (société BETURE) ;
BESANVAL, Direction de l´espace rural et de la forêt ;
BERNARD ou GELOT, Syndicat national des industries du traitment des eaux résiduaires (SNITER) ;
BOMMELAER, ministère de l´Intérieur (DGCL) ;
BOZEC, Fédération nationale des collectivités concédantes et régies ;
DE KORSAK ou LECOMTE, ministère de l´Équipement et du logement, le directeur, Agence financière de bassin Seine-Normandie ;
DUCHENE, CEMAGREF ;
FAYOUX, Syndicat professionnel des distributeurs d´eau ;
GRANGE, Laboratoire central des ponts et chaussées ;
LEDOUX ou VERCOUTER, Syndicat national des industries du traitement des eaux résiduaires (SNITER) ;
LEROY, Syndicat professionnel des distributeurs d´eau ;
MACETAT, Fédération nationale des syndicats de l´assainissement ;
PECHINOT, Ingénieurs des villes de France ;
PIQUET ou CORDONNIER, Syndicat national des industries du traitement des eaux résiduaires (SNITER) ;
PRAUD, Chambre des ingénieurs conseils de France ;
VETTORI, secrétariat d´Etat auprès du Premier ministre, chargé de l´Environnement.
Secrétaire :
M. BALLAY, CEMAGREF, assisté de M. MERY, Fédération nationale des activités du déchet et de l´environnement puis de M. CAMILLER I,
Fédération nationale des collectivités concédantes et régies.
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MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT, MINISTÈRE DE L´ÉCONOMIE
DU LOGEMENT ET DES FINANCES
ET DES TRANSPORTS
Commission Centrale des Marchés
Direction des Affaires Économiques Groupe Permanent d´Étude
et Internationales des Marchés de Travaux
FASCICULE N° 81 - TITRE II
CONCEPTION ET EXÉCUTION
D´INSTALLATIONS D´ÉPURATION D´EAUX USÉES
(Décret n° 92-72 du 16 janvier 1992.)
Juillet 1992
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SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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Article 24 : Epaississement 29
- Epaississement par décantation 29
- Epaississement par flottation 30
- Epaississement mécanique 30
Article 25 : Stabilisation 30
- Stabilisation aérobie 30
- Digestion anaérobie 30
Article 26 : Conditionnement et déshydratation 32
26.1. Pasteurisation 32
26.2. Conditionnement chimique 32
26.3. Conditionnement thermique 32
26.4. Déshydratation mécanique 33
26.5. Lits de séchage 34
Article 27 : Séchage et incinération 34
- Séchage thermique 34
- Incinération 35
Article 28 : Canalisations de liaison entre ouvrages ou d´évacuation de sous-produits - Canalisations d´eau sous pression et d´assainissement 35
Article 29 : Manutention, stockage et évacuation des boues et autres sous-produits de l´installation 36
Article 30 : Désodorisation 37
Article 31 : Mesures, contrôle, régulation 37
- Appareillage obligatoire 37
- Mesure des débits 38
- Régulation 39
- Tableau de commande 39
Article 32 : Alimentation et équipements électriques 40
- Alimentation électrique 40
- Equipement électrique 41
Article 33 : Eclairage 42
Article 35 : Télécommunications 44
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Article 43 : Clôture 49
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Article 50 : Fondations 56
Article 51 : Bassins en terre 56
Article 52 : Bassins, cuves et réservoirs en béton armé 57
Article 53 : Charpente métallique 57
Article 54 : Etanchéité des toitures et terrasses 58
Article 55 : Peinturage et protection contre la corrosion 58
55.1. Peinturage sur les parties métalliques des ouvrages 58
55.2. Peinturage sur les parties métalliques des appareils 59
Article 56 : Travaux d´installation mécanique 59
Article 57 : Exécution des réseaux 59
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CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Le présent fascicule s´applique à la conception et à la construction de sta- Le présent fascicule est applicable à la conception et à l´exécution d´ins-
tions d´épuration destinées à traiter des eaux usées dont les caractéristiques tallations de traitement des eaux usées d´origine domestique, éventuellement
sont celles d´une eau usée urbaine. Il ne peut être utilisé pour des eaux usées mélangées avec des eaux usées d´origine industrielle ou agricole et des eaux
contenant une forte proportion d´effluents industriels qu´après s´être assuré d´origine pluviale ou phréatique.
que la composition et l´aptitude au traitement des eaux à épurer sont voisines
de celles d´un effluent domestique.
Le terme « projet » employé ici correspond à la part de conception qui Sauf indications différentes du Cahier des clauses techniques particulières
incombe aux concurrents dans le cadre d´un appel d´offres avec concours. (CCTP), la réalisation (conception et exécution) comprend :
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COMMENTAIRES TEXTE
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2.2. Les locaux d´exploitation peuvent comprendre : bureaux, vestiaires, 2.2 .Les autres travaux de génie civil, la construction et l´équipement des
ateliers, sanitaires, magasins, laboratoires, locaux sociaux (réfectoire, salle bâtiments abritant les divers éléments de l´installation et des locaux
de repos, infirmerie, logements de personnel...). d´exploitation ;
2.4. Les « équipements divers » visés au paragraphe 2.4. comprennent 2.4. La fourniture et la mise en œuvre des équipements divers nécessaires
notamment ceux qui sont nécessaires pour assurer l´exploitation dans de au bon fonctionnement et à l´entretien des installations y compris ceux qui
bonnes conditions d´hygiène et de sécurité. sont nécessaires pour prévenir ou réduire les nuisances de toute nature ;
Desserte par les réseaux : le plan de desserte par les réseaux figure nor- Desserte par les réseaux :
malement en annexe au programme. Il est très souhaitable que le programme
précise bien les limites de l´entreprise, notamment pour ce qui concerne A défaut d´indications plus précises du CCTP, la desserte par les réseaux
l´alimentation en énergie électrique, et indique la capacité des réseaux exis- est réalisée dans les conditions suivantes :
tants (pression et débit disponible par exemple). - pour l´alimentation en énergie électrique des installations, l´entrepre-
neur fournit le poste de transformation dans les conditions fixées par le dis-
tributeur et réalise l´amenée de l´alimentation électrique de la limite de par-
celle jusqu´à l´intérieur de la cellule du poste en supposant celui-ci alimenté
en antenne ; le raccordement du transformateur au réseau n´est pas à sa char-
ge ;
- pour les autres services, l´entrepreneur réalise les réseaux intérieurs à
partir de points situés à 1 m en limite interne de parcelle, côtés réseaux exis-
tants, en supposant que ces réseaux sont susceptibles de répondre aux
besoins de l´installation.
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COMMENTAIRES TEXTE
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Article 4 : Sécurité générale dans les installations Article 4 : Sécurité générale dans les installations
Le programme de concours peut prescrire des mesures de protection et de L´installation est pourvue des dispositifs de protection et de sécurité
sécurité particullières notamment pour satisfaire à des exigences de la Caisse nécessaires (protection à l´égard des organes tournants et chauffants, protec-
régionale d´assurance maladie ou de l´Inspection du travail locale. tion des travailleurs contre le bruit, sécurité incendie). Elle doit satisfaire aux
prescriptions du code du travail pour la sécurité des travailleurs.
Lorsque les activités réalisées dans des bâtiments peuvent exposer le per-
sonnel à des risques particuliers, il est prévu des itinéraires d´évacuation
convenablement fléchés et balisés aboutissant à des issues de secours.
Il est indispensable de fournir aux concurrents, dans le programme ou en Les ouvrages et leurs systèmes de fondation sont conçus en tenant compte
annexe de celui-ci, des renseignements géotechniques suffisants pour leur des résultats des études géotechniques annexées au CCTP.
permettre de choisir un type d´ouvrage et de déterminer le mode et le niveau Si le CCTP ne comporte aucune indication sur les résultats des sondages
de fondations. Les documents à produire comportent au moins le plan et les et essais de sol, sur les taux de travail admissibles et sur le niveau de la
coupes des sondages et, le cas échéant, les résultats d´observations intéres- nappe, il est admis pour la conception que la charge admissible à 1 m de pro-
sant la nappe phréatique. Pour des installations d´une certaine importance, fondeur est de 1 bar et que le niveau de la nappe peut affleurer la surface du
on fournira une véritable étude géotechnique faisant apparaître en particulier terrain naturel.
les taux de travail admissibles à différents niveaux, les tassements différen- Dans tous les cas, avant de réaliser les travaux, l´entrepreneur procède aux
tiels et absolus prévisibles et les types de fondations possibles. vérifications et aux reconnaissances géotechniques complémentaires qu´il
juge nécessaires pour l´étude détaillée des ouvrages en vue de leur exécu-
On pourra se référer au DTU n° 13-1 (février 1988) « règles pour le calcul tion. Les résultats de ces sondages et essais (effectués après passation du
des fondations superficielles ». La consistance des études comme des vérifi- marché) sont consignés dans un procès-verbal qui est remis au maître
cations et reconnaissances géotechniques complémentaires sera adaptée à la d´œuvre.
qualité présumée des terrains et à l´importance des ouvrages.
Les documents fournis dans le dossier de consultation doivent renseigner L´installation est conçue et construite de façon à assurer le traitement des
sur la nature et la situation des constructions voisines du terrain sur lequel eaux usées ainsi que des boues et autres sous-produits en limitant au maxi-
l´installation doit être construite ainsi que des projets autorisés et, le cas mum les nuisances telles que les bruits, les odeurs, les émissions de pous-
échéant, sur les lieux particulièrement fréquentés par le public au voisinage sières, les vibrations et les perturbations radio-électriques ou électromagné-
de l´installation. tiques en tenant compte de l´occupation des terrains environnants.
Lorsque l´installation doit être implantée dans un site sensible, il est Bruits.:
recommandé de faire établir, avant l´engagement des travaux, un « état
zéro » qui servira de référence pour évaluer les éventuelles nuisances appor- Les installations et leurs équipements annexes sont conçus de façon que
tées par la station d´épuration. Les contraintes d´environnement apparaissent leur fonctionnement ne puisse émettre des bruits susceptibles de constituer
normalement dans l´étude d´impact réalisée avant le lancement du concours. une gêne pour la population environnante.
La prévention des nuisances dues aux bruits commence par un choix judi- La mesure du bruit dans une zone habitée en vue de l´évaluation de la
cieux de l´implantation de l´installation. La valeur de 60 dB (A) est celle qui gêne de la population est faite selon la norme en vigueur. Sauf stipulations
figure dans l´arrêté du 20 août 1985 relatif aux bruits aériens émis dans contraires du CCTP, la valeur de base du niveau de bruit limite ambiant
l´environnement des installations classées pour une zone à prédominance transmis par voie aérienne, mesuré à l´extérieur des bâtiments en limite de
industrielle la nuit. Le programme de concours doit préciser si des exigences propriété est de 60 dB (A).
plus sévères doivent être respectées, résultant notamment de la prise en
considération de conditions d´émergence.
Les bâtiments abritant les installations de traitement sont considérés Les bâtiments et ouvrages sont conçus et disposés en conformité avec les
comme des bâtiments à caractère fonctionnel. Cependant, en application de règles d´urbanisme applicables localement.
Lorsqu´il s´agit de l´extension ou de la modification d´une station existan- Sauf stipulations contraires du CCTP, l´entrepreneur peut décider libre-
te, le dossier de consultation devrait comporter une annexe qui donne la des- ment de conserver, réutiliser, modifier ou détruire tout ou partie des ouvrages
cription des ouvrages existants, les notes de calcul de ces ouvrages s´il y a existants.
lieu et indiquer les modifications ou travaux d´entretien dont ils ont fait
l´objet depuis leur construction. Avant de réaliser les travaux, l´entrepreneur procède à ses frais aux inves-
tigations qu´il juge utiles sur les caractéristiques de ces ouvrages ; les résul-
tats de ces investigations sont consignés dans un procès-verbal qui est remis
au maître d´œuvre.
Article 8 : Origine et caractéristiques des eaux usées à traiter Article 8 : Origine et caractéristiques des eaux usées à traiter
Le dossier de consultation doit normalement indiquer l´origine des Sauf indications contraires figurant au CCTP, les eaux usées à traiter sont
effluents collectés, la population et les industries raccordées, les systèmes supposées constituées principalement par des effluents d´origine domestique
d´assainissement existants et projetés dans la zone desservie par la station ou par des effluents provenant de commerces, de services ou d´industries qui
d´épuration. Des plans cotés précisent, pour chacun des collecteurs, les présentent des caractéristiques et une aptitude à l´épuration voisines de celles
conditions d´arrivée des eaux usées. Des campagnes de mesures doivent être des effluents domestiques.
effectuées préalablement au lancement du concours pour mieux appréhender
les caractéristiques des eaux usées à traiter ; réalisées dans différentes condi- Sauf indications contraires figurant au CCTP, les eaux usées à traiter satis-
tions climatiques, elles permettront d´évaluer les quantités d´eaux parasites font aux conditions qui figurent à l´article 11 ci-après (domaine de traite-
véhiculées par le réseau. Des campagnes de mesures sont particulièrement ment garanti).
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nécessaires lorsqu´il existe des rejets industriels. Les résultats de ces cam-
pagnes de mesures sont normalement annexés au dossier de consultation,
pour l´information des entrepreneurs. Il est très souhaitable que le dossier de
consultation précise les débits et flux de matières polluantes à traiter en dis-
tinguant :
- une « situation actuelle » prévue à la mise en service de l´installation ;
- une « situation prochaine » correspondant à la pleine utilisation de
l´installation ;
- et éventuellement une « situation future » pour laquelle une extension
de l´installation devra être prévue ultérieurement.
Article 9 : Destination des boues, résidus solides Article 9 : Destination des boues, résidus solides
et autres sous-produits et autres sous-produits
Le dossier de consultation précise normalement la destination des boues ; Sauf stipulations contraires du CCTP, les boues résultant du traitement des
il peut avantageusement indiquer plusieurs destinations possibles en caracté- eaux usées sont destinées à une utilisation agricole dans la mesure où leur
risant au mieux les exigences liées à chaque destination ; il est également composition est conforme à la norme en vigueur ; dans le cas contraire, elles
souhaitable qu´il comporte la liste des décharges autoriséesles plus proches. sont supposées destinées à être évacuées vers une décharge d´ordures ména-
Dans le cas d´une utilisation agricole, les campagnes de mesures évoquées gères autorisée.
au commentaire de l´article précédent doivent avoir notamment pour objectif
d´apprécier si les effluents à traiter permettront d´obtenir les boues Les réactifs et produits de conditionnement éventuellement ajoutés aux
conformes à la norme (NFU 44.041, juillet 1985, à la date d´établissement boues sont choisis de façon à ne pas faire obstacle à leur utilisation en agri-
du présent document). culture conformément à la norme NFU 44.041.
Sauf stipulations contraires du CCTP, les installations sont telles que les
résidus solides et autres sous-produits sont délivrés sous la forme de solides
pelletables et égouttés en vue d´une mise en décharge avec des ordures
ménagères.
CHAPITRE II CHAPITRE II
Effluent rejeté :
- Effluent rejeté : l´effluent rejeté est débarrassé des sables et matières
flottantes et exempt de substances produites ou apportées par le traitement
susceptibles d´entraîner des dommages pour la faune ou la flore dans le
Les caractéristiques exigées de l´effluent rejeté et des boues et, le cas
échéant, des autres résidus solides, des fumées, de l´air extrait et du gaz sont milieu naturel.
précisées par le dossier de consultation.
Les exigences ainsi définies sont au moins celles qui figurent dans l´arrêté
préfectoral autorisant le rejet au milieu naturel, qu´il appartient au maître
d´ouvrage de demander.
Boues :
- Boues : sauf stipulations contraires du CCTP, les boues sont stabilisées.
Dans le cas d´une stabilisation par voie aérobie, les boues soumises à cinq
jours d´aération à 20 °C avec une concentration minimale de 2 mg/l d´oxy-
Les caractéristiques des boues, et notamment leur siccité, doivent être
gène dissous n´accusent pas une perte de poids des matières en suspension
définies en fonction de la destination envisagée.
totales supérieure à 10 %.
Les exigences indiquées pour la stabilisation aérobie peuvent être diffi- Sauf stipulations contraires du CCTP, dans le cas d´une stabilisation par
ciles à atteindre avec certaines boues ou en hiver sous climat froid. voie anaérobie, la diminution des matières volatiles en suspension résultant
du passage à travers les ouvrages de digestion n´est pas inférieure à 45 %.
Les exigences indiquées pour la stabilisation anaérobie peuvent être diffi- Dans le cas d´une stabilisation par voie chimique, et sauf indications
ciles à atteindre avec des boues pauvres en matières volatiles comme celles contraires du CCTP, le pH des boues traitées ne doit pas être inférieur à 11,
provenant de boues activées à faible charge. trois semaines après le traitement chimique.
Résidus solides. - Résidus solides : sauf stipulations contraires du CCTP, les cendres
résultant de l´incinération des boues ou d´autres sous-produits ne contiennent
Lorsqu´elles ne sont pas stipulées dans le dossier de consultation, les pas en poids plus de 2 % de matières organiques putrescibles ni plus de 11 %
au total de matières combustibles.
caractéristiques des résidus solides, des fumées, de l´air extrait et du gaz sont
précisées par l´entrepreneur pour figurer dans le CCTP.
Sauf stipulations contraires du CCTP, la teneur en matières volatiles du
sable lavé est inférieure à 45 %.
Dans un sable correctement lavé, une part importante des matières vola-
tiles est constituée de débris organiques grossiers peu fermentescibles. - Fumées : sauf stipulations contraires du CCTP, les gaz provenant d´instal-
lations de combustion et rejetés à l´atmosphère satisfont aux dispositions de
Les capacités des fours s´entendent en matière brute. l´article 16 de l´arrêté du 9 juin 1986 du ministre chargé de l´Environnement
relatif aux installations d´incinération de résidus urbains, pour les fours de
L´adoption d´exigences identiques à celles qui s´appliquent aux installa- capacité supérieure à 3 t/h, ou aux dispositions de l´article 21 de ce même
arrêté pour les fours de capacité inférieure à 3 t/h.
tions de traitement d´ordures ménagères oblige à des précautions particu-
lières de nature à renchérir notablement le coût des installations, notamment
pour les plus petites.
Le dossier de consultation devrait fixer les valeurs minimales des para- La capacité de traitement de l´installation est caractérisée par les charges
mètres caractérisant la capacité de l´installation : charge nominale en DBO5 nominales en DB05 et DCO et, le cas échéant, en azote Kjedahl et phosphore
et DCO, débit journalier nominal et débit horaire nominal en concordance total, le débit journalier nominal et le débit horaire nominal.
avec la « situation prochaine » présentée à l´article 8. Les charges nominales en DB05 (1) et DCO (2) exprimées en kg/jour
sont les charges maximales de DB05 et DCO contenues dans les eaux usées,
Des capacités de traitement différentes peuvent éventuellement être stipu- dont les caractéristiques s´inscrivent dans les limites fixées au para-
lées pour différents étages de traitement. graphe 11.2 ci-après, que l´installation peut recevoir en assurant une qualité
de traitement conforme aux prescriptions de l´article 10.
Les stations d´épuration recevant des eaux pluviales ou des eaux de drai-
nage sont appelées à traiter certains jours un volume nettement supérieur au
« débit journalier nominal » (cf . ci-après « domaine de traitement garanti ») ; (1) DB05 : demande biochimique en oxygène sur cinq jours.
le rapport entre la charge nominale et le débit journalier nominal fixe la (2) DCO : demande chimique en oxygène.
concentration moyenne d´eau brute pour laquelle l´installation est calculée. Les DB05 et DCO qui caractérisent la capacité de l´installation sont mesu-
Si l´on souhaite prendre une marge de sécurité sur le volume d´effluents à rées sur des échantillons non décantés, et, dans la suite du texte, les indica-
traiter, il faut le faire sur le débit horaire nominal et sur la limite supérieure tions DB05 et DCO sans autre précision correspondent toujours à des échan-
en volume journalier du domaine de traitement garanti, et non sur le débit tillons non décantés.
journalier nominal car cela conduirait à sous-estimer la concentration des
eaux à traiter. Les charges nominales en azote Kjedahl et phosphore total sont définies
et utilisées de manière analogue lorsque des clauses d´efficacité de traite-
ment pour l´azote et le phosphore sont stipulées au CCTP.
En tout état de cause, le programme du concours devrait préciser, chaque
fois que possible :
Le débit journalier nominal exprimé en mètres cubes par jour est le débit
- les débits de pointe de temps sec et de temps de pluie ; maximal journalier par temps sec d´eaux usées, dont les caractéristiques
- le débit des eaux usées ; s´inscrivent dans les limites fixées au paragraphe 11.2 ci-après, qu´ linstalla-
- le débit des eaux parasites ; tion peut recevoir en assurant une qualité de traitement conforme aux pres-
- le débit d´eaux pluviales à admettre sur la station. criptions de l´article 10.
Le débit horaire nominal exprimé en litres par seconde est le débit horaire
maximal d´eaux usées, dont les caractéristiques s´inscrivent dans les limites
fixées au paragraphe 11.2 ci-après, que l´installation peut recevoir en assu-
rant une qualité de traitement conforme aux prescriptions de l´article 10.
L´appréciation de la conformité aux limites fixées en DB05 doit tenir 1° Les poids journaliers de DBO5 et DCO reçus sont compris entre 33 et
compte de l´incertitude qui affecte la détermination de ce paramètre. La limi- 100 % des charges nominales de DBO5 et DCO.
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te fixée en DCO doit être cohérente avec la limite en DB05, ce qui suppose 2° Lorsque ces éléments font l´objet d´objectifs de traitement à atteindre,
que le rapport DCO/DB05 soit évalué de façon réaliste ; sur les eaux brutes les poids journaliers d´azote Kjeldahl et de phosphore total sont compris
et pour des effluents urbains, la valeur de ce rapport est le plus souvent supé- entre 33 % et 100 % des charges nominales en azote et phosphore.
rieure à 2,5.
3° Le débit horaire de pointe traité est inférieur ou égal au débit horaire
11.2.1 (4°) Le programme du concours doit préciser si le réseau est sépa- nominal.
ratif, unitaire ou mixte, sachant que l´obligation de pouvoir traiter 200 % du
débit journalier nominal dans le cas d´un réseau unitaire ou mixte impose 4° Le débit journalier est compris entre 33 % et 120 % du débit journalier
des précautions particulières dans la conception de l´installation. nominal, toutefois, dans le cas où le CCTP précise qu´on est en présence
d´un réseau unitaire ou mixte, et sauf spécifications contraires du CCTP, la
limite supérieure du débit journalier est portée à 200 % du débit journalier
nominal.
11.2.2 CONDITIONS DE COMPOSITION MOYENNE DE L´EFFLUENT 11.2.2 CONDITIONS DE COMPOSITION MOYENNE DE L´EFFLUENT
Le domaine de traitement garanti défini ci-contre correspond au cas géné- 1° Les concentrations moyennes en DBO5 et DCO sont comprises entre
ral d´eaux usées composées essentiellement d´effluents domestiques mais les 33 % et 125 % des concentrations moyennes nominales correspondantes
limites indiquées peuvent être dépassées, notamment lorsque les eaux à trai- (rapport des charges nominales au débit journalier nominal).
ter comportent une part d´effluents industriels.
2° La concentration moyenne en azote organique et amoniacal Kjedhal
Le rapport DCO/DB05 peut être supérieur à 2,7 sans que cela empêche de (rapport du poids journalier d´azote reçu au débit journalier) est inférieure à
réaliser un traitement biologique mais le programme du concours doit préci- 100 mg/l.
ser la valeur maximale à prendre en compte.
3° La concentration moyenne en DCO (rapport du poids journalier de
Lorsque les caractéristiques de l´effluent épuré comportent des exigences DCO reçu au débit journalier) mesurée sur échantillon décanté deux heures
relatives au phosphore, le dossier de consultation doit préciser le poids jour- est inférieure ou égale à 750 mg/l, et le rapport DCO/DBO5 mesuré dans les
nalier maximum de phosphore (en P) à traiter ainsi que la concentration mêmes conditions est inférieur ou égal à 2,7.
maximale sur l´eau brute. Il est également souhaitable que des informations
soient données sur le TAC de l´effluent à traiter. 4° Le rapport du poids journalier de DCO à celui d´azote Kjedahl est com-
pris entre 7 et 20.
Il est souhaitable que le dossier de consultation contienne des précisions
sur les différentes formes de l´azote présentes dans l´effluent à traiter s´il est 5° Le rapport du poids journalier de DCO à celui du phosphore total est
exigé une qualité d´effluent rejeté correspondant au niveau Ngl 2. compris entre 25 et 100.
11.2.3 AUTRES CONDITIONS RELATIVES A LA QUALITÉ DE L´EFFLUENT 11.2.3. AUTRES CONDITIONS RELATIVES A LA QUALITÉ DE L´EFFLUENT
Dans le cas où les eaux à traiter comportent une part significative de rejets L´effluent à traiter satisfait aux conditions ci-après pour tout échantillon
industriels, il est important que le dossier de consultation donne des préci- moyen horaire
sions sur les teneurs maximales en éléments toxiques susceptibles d´être ren- - pH : compris entre 5,5 et 8,5 ;
contrées à l´entrée de la station. La limite de 1 mg/l de sulfures peut aussi - température : inférieure à 25 °C ;
être dépassée dans le cas d´effluents septiques, à cause d´un séjour prolongé
dans le réseau d´assainissement, par exemple. Il importe alors que le dossier - concentration maximale :
de consultation fixe d´autres limites adaptées au cas particulier. - cyanures (exprimés en CN) inférieurs à 0,5 mg/l
- chrome hexavalent (exprimé en Cr) inférieur à 0,2 mg/l
Les valeurs de concentration indiquées ci-contre pour les métaux lourds - somme des métaux lourds
peuvent être atteintes en pointe horaire sans perturber gravement la plupart (Zn + Pb + Cd + Cr + Cu + Hg + Ni) inférieure à 10 mg/l
des systèmes de traitement mais les boues produites par l´installation ris- - chacun des métaux Zn, Pb, Cd, Cr, Cu, Ni inférieur à 2,0 mg/l
quent d´être impropres à une utilisation en agriculture si les eaux à traiter - mercure (exprimé en Hg) inférieur à 0,2 mg/l
sont régulièrement chargées en métaux. - phénols inférieurs à 5,0 mg/l
- hydrocarbures totaux (AFNOR NFT 90114) inférieurs à 30 mg/l
La température de l´effluent arrivant sur une station d´épuration peut être - sulfures (exprimésen S) inférieurs à 1,0 mg/l
nettement inférieure à 12 °C, en période de fonte de neige par exemple. Le - sulfites (exprimés en SO3) inférieurs à 5,0 mg/l
programme du concours doit préciser la température des effluents la plus - chlorures totaux (exprimés en Cl) inférieurs à 500 mg/l
faible pour laquelle les garanties relatives à la teneur en azote de l´effluent
rejeté doivent être tenues, sachant que des précautions particulières peuvent - La température des eaux usées reçues sur l´installation n´est pas infé-
être nécessaires dans la conception de l´installation si cette température est rieure à 12 °C en moyenne hebdomadaire et le rapport de l´alcalinité de
inférieure à 12 °C. l´effluent, exprimé en masse de Ca CO3, à l´azote à nitrifier et dénitrifier
n´est pas inférieur à 3,5 en moyenne journalière, le non-respect de ces condi-
Dans le cas où l´on réalise seulement une nitrification, le rapport alcalini- tions n´étant toutefois opposable que pour la teneur en azote de l´effluent
té/azote à nitrifier doit être au moins de 7 et il convient de veiller à ne pas rejeté.
épuiser la réserve alcaline de l´eau.
l´entretien courant. Il est également souhaitable qu´il comprenne l´évacua- - les besoins de main-d´œuvre ;
tion en décharge de tous les sous-produits de l´épuration pour lesquels une - les consommations d´énergie électrique, d´eau potable et, le cas
autre destination n´est pas spécifiée. échéant, des divers réactifs et de combustibles ;
- la capacité de déshydratation des boues exprimée en débit massique
Le coût de la consommation d´énergie électrique est utilement justifié à (tonnes par jour de matières sèches des boues sortant de l´installation, déduc-
partir des tarifs du distributeur et tient compte de l´incidence des primes tion faite des réactifs utilisés) dans des conditions définies de siccité, de taux
fixes. Il est souhaitable que le RPAO précise autant que possible les coût uni- de capture et de dose de réactifs ;
taires à utiliser dans le compte prévisionnel d´exploitation (eau potable, - la capacité d´incinération (exprimée en tonnes de matières sèches
transport, mise en décharge des sous-produits, coûts unitaires de main- admises sur l´installation) ;
d´œuvre...). Lorsqu´ils ne sont pas stipulés dans le dossier de consultation, - le pouvoir de coupure du dessableur, les capacités de décantation et
les coûts unitaires des fluides, des réactifs et de la main-d´œuvre sont préci- d´oxygénation des ouvrages et appareils.
sés par l´entrepreneur.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 22 -
CHAPITRE III
CONCEPTION DE L´INSTALLATION
ELABORATION DU PROJET
Il est souhaitable que la conception de l´installation réserve une marge de L´installation est conçue de manière à satisfaire continuellement aux exi-
perte de charge lorsque des étages supplémentaires de traitement peuvent gences fonctionnelles définies au chapitre II, dans toutes les conditions cli-
être envisagés. matiques et, sauf stipulations contraires du CCTP, même pendant les opéra-
tions périodiques d´entretien.
Toutes dispositions sont prises pour que les pannes ou défauts de réglage
n´entraînent pas de risques pour le personnel et affectent le moins possible la
qualité du traitement.
Tous les bassins peuvent être vidangés soit gravitairement, soit à l´aide de
groupes motopompes qui, sauf stipulations contraires du CCTP, sont prévus
dans le projet.
Cette cote figure normalement à l´article 3 du CCTP. Toutes dispositions sont prises pour éviter un refoulement dans les
ouvrages en cas d´élévation du niveau des eaux du milieu récepteur jusqu´à
la cote maximale précisée au CCTP.
Dérivations
Les ouvrages correspondant aux différents stades de traitement sont munis
de dérivations permettant de les isoler en cas d´incident empêchant momen-
tanément leur fonctionnement normal.
Il est évidemment souhaitable que le dispositif de limitation de débit soit Sauf spécifications particulières du CCTP, la dérivation générale de la sta-
réglable afin de permettre à l´exploitant d´optimiser le traitement. tion s´effectue après l´ouvrage de dégrillage ou est munie d´une grille à large
écartement.
Déversoirs d´orage
Les déversoirs d´orage sont conçus de manière à permettre un réglage du
débit admis sur l´installation et à retenir les flottants.
La restitution des eaux et des boues accumulées dans des bassins d´orage
ou de stockage s´effectue vers les ouvrages de traitement pendant une pério-
de qui ne dépasse pas vingt-quatre heures. Toutes dispositions sont prises
pour assurer l´évacuation complète des eaux et des dépôts lors de chaque
vidange.
Article 18 : Relèvement
Le débit des réactifs est réglable et asservi au moins au débit des eaux à
traiter.
L´ouvrage est conçu de façon à obtenir, sans perturber le lit de boues, une
introduction régulière et sans turbulence de l´effluent et une reprise uniforme
du surnageant. Il est équipé d´un déversoir réglable et d´un dispositif de rete-
nue, d´écumage et d´évacuation des flottants.
Les matériaux support des cultures fixées présentent une inertie biolo-
gique, une stabilité chimique et une résistance mécanique suffisantes, ils ne
se désagrègent pas dans les conditions habituelles de service. Leurs caracté-
ristiques dimensionnelles sont adaptées au type d´aération choisi.
Les bassins comportent une revanche suffisante pour empêcher les projec-
tions hors des ouvrages.
Un ensemble motoréducteur de turbine conservé en magasin peut consti- Sauf spécifications contraires du CCTP, les dispositifs d´aération compor-
tuer un secours en réserve. tent un secours, installé ou en réserve, en cas de défaillance d´un appareil
électromécanique.
L´obligation de prévoir un secours sur une petite station d´épuration est à
apprécier en fonction de l´aptitude du milieu récepteur à supporter sans dom- Les performances des dispositifs d´aération, pour les différentes allures de
mages un arrêt de la station d´épuration dû à une défaillance du dispositif marche, sont justifiées par des procès-verbaux d´essais effectués par des
d´aération.
laboratoires qualifiés et précisant outre le protocole détaillé qui a été appli-
qué, toutes les caractéristiques du bassin d´aération et du dispositif employé.
Lagunage Lagunage
Dans le cas d´une étanchéité par membrane, des précautions particulières Les bassins sont disposés de telle sorte qu´il soit possible d´accéder en
sont à prendre pour l´accès et le curage et, le cas échéant, pour l´évacuation
tout point de leur périphérie avec des engins pour l´entretien des berges et le
des gaz susceptibles de s´accumuler sous la membrane.
contrôle de la végétation. Sauf stipulations contraires du CCTP, ils compor-
Dans tous les cas, des dispositions doivent être prises pour assurer le rem- tent une rampe permettant d´accéder au fond pour le curage des dépôts.
plissage et le maintien en eau des ouvrages, notamment du bassin recevant
les eaux brutes, dès la mise en service de l´installation. Les berges sont protégées contre le batillage.
Clarification
Les opérations de maintenance sont facilitées et la fiabilité de la station est Dans les installations qui comportent un seul clarificateur, et sauf stipula-
accrue lorsqu´il existe deux ou plusieurs lignes d´ouvrages en parallèle. tions contraires du CCTP, le dispositif de raclage de fond ou d´aspiration
peut être relevé pour permettre son inspection et son entretien sans vidanger
Une telle disposition est normalement recherchée pour les grandes stations l´ouvrage.
d´épuration. Pour les plus petites, l´opportunité est à apprécier en fonction de
la sensibilité du milieu récepteur. Recirculation des boues
Article 22 : Désinfection
Désinfection chimique
L´installation est conçue de façon que la dose soit assurée sur tout le liqui-
de traversant, même en cas de défaut d´une lampe ou d´un émetteur.
Le dispositif d´extraction est conçu et situé de façon telle que son fonc-
tionnement assure une reprise uniforme des boues et ne perturbe pas la
décantation. L´installation permet un contrôle visuel de l´extraction.
L´ouvrage est équipé d´une amenée de fluide sous pression pour le débou-
chage.
Article 24 : Epaississement
Les liquides clairs et les flottants sont repris par un système de collecte et
d´évacuation et renvoyés en tête de station.
Epaississement mécanique
Article 25 : Stabilisation
Stabilisation aérobie
Digestion anaérobie
En tout état de cause, le chauffage doit pouvoir être assuré par un autre
combustible.
Tous les matériels en contact avec les boues comportent les revêtements
nécessaires pour éviter la corrosion.
26.1 PASTEURISATION
Un dessablage peut être également souhaitable dans certaines installa- L´installation de conditionnement thermique comporte une dilacération ou
tions. un défibrage fin pour prévenir le bouchage des échangeurs.
Les boues sont refroidies après cuisson et toutes précautions sont prises
pour empêcher le dégagement de mauvaises odeurs.
Toutes précautions sont prises pour prévenir les risques liés à la présence
de gaz inflammable.
Les eaux d´égouttage sont collectées dans des drains disposés de façon à
assurer un drainage homogène de toute la masse de boues.
Les lits de séchage sont d´accès aisé et la voie de desserte est apte à sup-
porter la circulation des engins de manutention et des véhicules assurant
l´enlèvement des boues.
Séchage thermique
Incinération
Les canalisations de liaison entre ouvrages qui transportent des eaux usées
ou des boues sont conformes aux prescriptions du fascicule n° 70 du CCTG
applicables aux canalisations d´assainissement.
Les canalisations hors sol sont isolées ou munies des dispositifs de vidan-
ge nécessaires pour que le fonctionnement normal de l´installation ne soit
pas entravé par le gel.
Si la fourniture des engins de manutention et de transport ne fait pas partie S´il est prévu l´évacuation de boues solides et sauf stipulations contraires
de l´entreprise, le programme du concours doit préciser les caractéristiques du CCTP, l´installation comporte une aire de stockage apte à supporter la cir-
des engins à accueillir. culation des engins de manutention et des véhicules de transport. Elle a les
formes de pente nécessaires à l´évacuation des eaux qui sont conduites vers
les ouvrages de traitement.
Dans tous les cas l´installation comporte une prise de boues liquides desti-
née au remplissage de citernes sur véhicules, installée au-dessus d´une aire
lavable d´au moins 3 m × 3 m avec les formes de pentes nécessaires à l´éva-
cuation des eaux qui sont conduites vers les ouvrages de traitement.
L´absence de désodorisation est souvent acceptable pour les bâtiments de Sauf stipulations contraires du CCTP, l´air extrait de tous les ouvrages
déshydratation des boues dans le cas de petites stations. couverts et des locaux de traitement des boues est désodorisé avant rejet.
L´article 31 traite principalement des capteurs nécessaires pour le contrôle L´installation est munie des appareils de mesure nécessaires pour s´assurer
du fonctionnement et la régulation. de son bon fonctionnement, ainsi que des dispositifs de contrôle et de sécuri-
té nécessaires pour éviter toute marche désordonnée susceptible de présenter
Il est souhaitable que le programme du concours précise le degré d´équi- un danger pour le personnel, le matériel ou l´environnement.
pement souhaité pour ce qui concerne le traitement des données ainsi que les
exigences ou les souhaits en matière de gestion technique centralisée, télé-
gestion ou téléalarme.
Pour le débit d´eau à traiter, il peut s´agir d´un canal de mesure avec L´installation, sauf stipulations contraires du CCTP, comporte au moins
échelle limnimétrique dans le cas d´une alimentation gravitaire, d´un appa- les équipements suivants :
reil de mesure du temps de fonctionnement des appareils élévatoires dans le
cas d´une alimentation par un poste de relèvement. Débits d´eau :
- eau à traiter appareil indicateur
Si plusieurs rejets sont effectués après différentes étapes du traitement, il - eau rejetée appareil indicateur, enregistreur, totalisateur
est souhaitable qu´ils soient mesurables séparément.
Temps de fonctionnement
Les exigences d´enregistrement et de totalisation peuvent être allégées des trop-pleins de bâche
de relèvement
pour les plus petites stations.
en tête d´installation totalisateur
Dessication desboues
:
- consommation des produits de conditionnement appareil indicateur
Incinération :
- débit d´air de combustion appareil indicateur
- débit de combustible appareil totalisateur
- température dans la zone de feu appareil enregistreur
- température à l´entrée du dispositif
de refroidissement des fumées appareil enregistreur
Energie électrique :
- puisssnce totale consommée appareil totalisateur
- intensité appareil indicateur
Dans les stations importantes, il est souhaitable de disposer de plusieurs - tension appareil indicateur
possibilités de mesure de puissance, sur différentes parties de l´installation.
Des prélèvements doivent pouvoir être effectués à l´amont de tout recycla- Sauf spécifications contraires du CCTP et en plus des équipements obliga-
ge interne. toires indiqués plus haut, l´installation comporte au moins un aménagement
permettant la mise en place de matériels de mesure :
- du débit des eaux traitées dans les diverses étapes de traitement ;
- du débit de tous les rejets susceptibles d´être effectués après différents
niveaux de traitement ;
Régulation
Tableau de commande
Alimentation électrique
Equipement électrique
L´appareillage électrique est calibré par excès par rapport aux caractéris-
tiques de fonctionnement ; dans tous les cas, les organes sous tension sont
hors de portée de l´opérateur.
On peut s´appuyer sur les recommandations de l´Association française de Les dispositifs d´éclairage sont conformes aux indices de protection pré-
l´éclairage. conisés par la norme NFC 15.100.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 43 -
A l´issue d´une année de fonctionnement et en atmosphère normale Les niveaux d´éclairement s´entendent après vieillissement de un an.
d´exploitation, un facteur de vieillissement de 0,7 (soit une perte d´éclaire-
ment de 30 %) pourra être admis. L´éclairage extérieur est réalisé par des appareils disposés en façade, au
droit des accès ou des candélabres.
Article 34 : Distribution d´eau et installations sanitaires Article 34 : Distribution d´eau et installations sanitaires
Il s´agit notamment d´un marquage explicite des différentes conduites et Chaque fois qu´un local est alimenté à la fois en eau potable et en eau non
de la mise en place de disconnecteurs sur le réseau d´eau potable. potable, toutes dispositions sont prises pour protéger le réseau d´eau potable
contre les contaminations.
S´il est prévu des prises d´eau potable (lavage, etc.), à proximité des
ouvrages, elles sont d´une hauteur minimale de 0,80 m au-dessus du sol et
munies de dispositifs anti-retour.
Les presse-étoupe des pompes d´eaux usées ou non potables ne sont pas
alimentés directement par le réseau d´eau potable.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
- 44 -
Il s´agit du DTU 60-1. L´installation est conforme au DTU concernant les travaux de plomberie
et sanitaire pour bâtiments à usage d´habitation.
Les descentes des eaux pluviales sont, au-dessus du niveau du sol, consti-
tuées de matériaux non susceptibles de déformation sous les chocs.
La commande locale d´un appareil n´est pas à considérer comme un Lorsque l´installation comporte plusieurs postes de commande ou plu-
« poste de commande » pour l´application du premier alinéa de l´article 35. sieurs locaux d´exploitation ceux-ci sont, sauf stipulations contraires du
CCTP, reliés par un réseau interne de télécommunications.
Une liaison des postes de relèvement ou de refoulement du réseau avec la
station d´épuration, pour permettre télésurveillance ou téléalarme, est tou-
Les postes téléphoniques muraux sont placés dans des abris isophoniques
jours très souhaitable.
dont l´isolement est adapté au niveau sonore ambiant.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 45 -
Les carburants sont stockés dans des réservoirs souterrains avec fosses ou
des réservoirs enfouis. Les réservoirs de stockage sont en tôle d´acier d´une
épaisseur minimale de 4 mm en fosse et de 5 mm pour les réservoirs enfouis.
La prévention d´une exposition excessive au bruit doit être d´abord Lorsque l´exposition sonore quotidienne susceptible d´être subie par un
recherchée par la conception, la construction et l´aménagement des locaux travailleur dépasse 85 dB (A) ou lorsque la pression acoustique de crête est
(cf. art. R-235-11 du code du travail). L´article R-232-8.3 du code du travail susceptible de dépasser 135 dB (A), la fourniture de protecteurs individuels
traite des dispositifs de protection individuelle. est prévue. Ces protecteurs doivent être adaptés au travailleur et à ses condi-
tions de travail. Ils doivent garantir que l´exposition sonore quotidienne rési-
duelle est inférieure au niveau de 85 dB (A) ou que la pression acoustique de
crête résiduelle est inférieure au niveau de 135 dB (A).
Tous les bassins à niveau variable et ceux dont les parois s´élèvent de plus
de 30 cm au-dessus du niveau du liquide sont munis d´échelons intérieurs
utilisables en cas de chute accidentelle dans l´ouvrage.
Il s´agit notamment des engins de levage nécessaires pour remonter les Les engins de levage indispensables à l´exploitation de l´installation,
pompes immergées. notamment ceux qui sont nécessaires pour l´entretien courant des appareils,
font partie de l´entreprise.
Les sols des locaux de préparation des réactifs (polyélectrolytes notam- Les bâtiments d´exploitation et leurs accès sont de dimensions suffisantes
ment) appellent une attention particulière pour réduire les risques de glissa- pour que toutes les opérations de démontage et d´entretien ou réparation des
de. appareils qu´ils abritent puissent être effectuées commodément.
Les revêtements de sol sont lavables et ont une pente suffisante pour assu-
rer l´écoulement de l´eau.
Les sols des locaux sanitaires et des laboratoires sont revêtus de grès céra-
me et les murs et cloisons de carreaux céramique jusqu´à une hauteur mini-
male de 2 m dans les douches et de 1,5 m dans les autres locaux.
Tous les bâtiments sont ventilés et au moins équipés pour une mise hors
gel.
Article 40 : Bureaux, laboratoires, ateliers et locaux annexes Article 40 : Bureaux, laboratoires, ateliers et locaux annexes
Le programme du concours précise, le cas échéant, les dispositifs spéciaux La conception et la surface des bureaux, laboratoires, ateliers et locaux
de protection contre le vol qui sont souhaités. annexes est adaptée à la taille de l´installation et à l´importance du personnel
d´exploitation.
Article 41 : Paliers, planchers, passerelles, escaliers, échelles Article 41 : Paliers, planchers, passerelles, escaliers, échelles
Cet article précise certaines dispositions figurant dans le code du travail, Les paliers, planchers et passerelles sont en construction métallique ou en
notamment aux articles L. 233-3 et R. 233-42 et 43. béton armé et sont munis de garde-corps ; ils sont disposés pour permettre un
accès aisé à toutes les parties des ouvrages, afin d´en faciliter la surveillance,
le nettoyage et l´entretien. Les trappes ménagées dans les paliers ou plan-
chers, pour manutention de matériel, etc., sont, soit munies de fermetures
amovibles en tôle striée ou caillebotis, soit entourées d´un garde-corps.
Les dispositifs de fermeture des trappes et les tampons sont conçus pour
être aisément manœuvrables par le personnel d´exploitation.
L´arrachage d´arbres existants dans ces espaces libres est interdit, sauf
autorisation du maître d´œuvre.
Article 43 : Clôture
Tous les documents sont complets et indélébiles, établis d´une façon par-
faitement lisible. Les plans et dessins sont entièrement cotés et dressés à une
échelle suffisante pour une parfaite compréhension ; ils portent toutes les
indications permettant une identification rapide et sûre de leur objet.
CHAPITRE IV
PROVENANCE ET SPÉCIFICATIONS RELATIVES
AUX MATÉRIAUX, PRODUITS ET MATÉRIELS
CONSTITUTIFS
Les prescriptions relatives à la provenance des matériaux et produits, à la Les matériels et matériaux répondent aux spécifications des fascicules du
qualité des matériaux et produits, à l´application des normes, à la vérification Cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de
qualitative des matériaux et produits ainsi qu´aux essais et épreuves figurent travaux répertoriés en annexe B.
dans le Cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés
publics de travaux. Tous les matériels et matériaux sont choisis en tenant compte de l´agressi-
vité de l´eau et des atmosphères, de manière à présenter une résistance à la
Le programme du concours peut préciser que les types et origines de cer-
corrosion en rapport avec la durée de vie normale des ouvrages et équipe-
tains matériels seront soumis à l´agrément du maître d´œuvre dans le but de
ments.
constituer un ensemble de matériels aussi homogène que possible, dans le
cas d´une extension par exemple.
Pour les matériels qui n´ont pas été spécifiés au CCTP, les types et ori-
gines des matériels sont choisis de manière à faciliter la maintenance. Le
fournisseur précise les exigences d´entretien.
L´annexe a été établie à partir des normes homologuées à la date d´appro- Sauf stipulations contraires du CCTP, les normes applicables sont celles
bation du présent fascicule. Le CCTP peut compléter la liste des normes qui figurent à l´annexe A du présent CCTG et les normes étrangères recon-
applicables. nues équivalentes.
Article 47 : Qualité et essais des matériaux, Article 47 : Qualité et essais des matériaux,
produits et matériels constitutifs produits et matériels constitutifs
Le fascicule n° 3 du CCTG applicable aux marchés publics de travaux 47.1 LIANTS HYDRAULIQUES
définit les conditions de la fourniture de liants hydrauliques.
Dans les zones soumises à des actions particulières, susceptibles notam-
Les fascicules concernant les ciments sont : ment d´entraîner des corrosions, ou à des températures différentes de
l´ambiance normale, l´entrepreneur soumet à l´agrément du maître d´œuvre
- fascicule n° 64 « Travaux de maçonnerie d´ouvrages de génie civil » ; les dispositions qu´il compte prendre et les liants particuliers qu´il compte
- fascicule n° 65.1 « Exécution des ouvrages et constructions en béton utiliser pour éviter toute dégradation aux bétons et mortiers pendant le servi-
armé ». ce de l´ouvrage.
Le secrétariat de la Commission interministérielle permanente des liants Les adjuvants et produits de cure pour bétons sont choisis sur la liste
hydrauliques et des adjuvants du béton est assuré par le Laboratoire central d´agrément du ministère compétent ou parmi les produits marqués NF et
des Ponts et Chaussées. soumis à l´acceptation du maître d´œuvre.
Il s´agit : Les aciers pour armatures et les aciers pour charpente, menuiserie et serru-
- du fascicule n° 4 titre I « fourniture d´acier et autres métaux armatures rerie répondent aux spécifications des fascicules du CCTG travaux appli-
pour béton armé » ; cables aux marchés publics de travaux passés au nom de ´Etat.
- du fascicule n° 4 titre II « Armatures à haute résistance pour construc-
tions en béton précontraint par pré ou post -tension » ;
- du fascicule n° 4 titre III « Aciers laminés pour constructions métal- 47.5 BOIS
liques »,
ainsi que des DTU 32-1 : « Charpentes en acier » Les bois de charpente et de menuiserie sont traités, en tant que de besoin,
et DTU 37-1 : « Menuiseries métalliques ». en fonction de leur lieu d´emploi.
Le programme de concours peut fixer les origines et types des matériaux Les matériaux de couverture et de bardage sont choisis pour répondre aux
de couverture et de bardage. prescriptions architecturales visées à l´article 6 du présent fascicule du
CCTG.
On pourra utilement se référer au classement E.A.U. de l´EPEBAT. Les appareils sanitaires sont en grès émaillé ou en porcelaine vitrifiée,
tous de même apparence et de même marque.
Les maîtres d´ouvrage, maîtres d´œuvre et entrepreneurs sont invités à se Les systèmes de peinture et leur épaisseur sont proposés par l´entrepre-
référer, pour le choix des peintures, aux ouvrages suivants : neur en fonction de leur lieu d´emploi et en tenant compte des agents atmo-
sphériques et des températures auxquelles elles sont soumises.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 54 -
- Moniteur , novembre 1982, guide des travaux de peinturage dans les L´entrepreneur propose ces systèmes et leur mode d´application (brosse,
marchés publics (circulaire n° M 2-81 du GPEM/PV et du GPEM/T) ; rouleau, projections) au maître d´œuvre. L´entrepreneur prépare les échan-
tillons qui lui sont demandés notamment pour le choix des couleurs.
- Berger-Levrault, décembre 1980, guide pour les marchés publics de
fourniture de peinture (circulaire n° M1-81 du GPEM/PV);
CHAPITRE V
CALCUL DES OUVRAGES
ET EXÉCUTION DES TRAVAUX
La composition du Cahier des clauses techniques générales applicables Le calcul des ouvrages, l´élaboration des détails d´exécution et l´exécution
aux marchés publics de travaux, qui comprend les divers fascicules, est fixée des travaux sont réalisés conformément aux fascicules du cahier des clauses
par décret. techniques générales applicables aux marchés publics de travaux, répertoriés
en annexe B.
Les déversoirs, les ouvrages de répartition et de comptage, les chemins de
roulement des décanteurs et clarificateurs, les goulottes des vis de relève- Cette prescription s´applique également à tous les articles du présent cha-
ment appellent notamment une précision particulière dans la réalisation.
pitre.
L´entrepreneur vérifie la stabilité des ouvrages dans les conditions les plus
défavorables, compte tenu notamment de la contrainte admissible du sol, des
fluctuations éventuelles de la nappe phréatique et des conditions d´exploita-
tion et d´entretien des ouvrages.
Article 50 : Fondations
Le document « le génie civil des bassins de lagunage naturel », documen- Sauf spécifications contraires du CCTP, les bassins en terre dont l´étan-
tation technique FNDAE n° 7, rassemble diverses recommandations relatives chéité n´est pas assurée par une géomembrane sont conçus et réalisés de
à la conception et à la construction des bassins en terre. manière que la perméabilité du fond du bassin ne dépasse pas 10-8 m/s.
Les digues sont réalisées sur une tranchée d´ancrage d´au moins 0,5 m de
profondeur et 2 m de large, remplie de matériau étanche et compacté.
L´article 21, qui souligne notamment la nécessité d´une revanche suffi- Les talus sont purgés des matériaux qui ne sont pas parfaitement adhérents
sante, est applicable aux bassins en terre. ou incorporés au terrain en place ainsi que des rochers ébranlés dont la stabi-
lité serait incertaine.
L´objectif de compactage est généralement d´obtenir une densité sèche Lorsque l´étanchéité doit être assurée par compactage, l´entrepreneur défi-
d´au moins 95 % du maximum de l´essai de compactage Proctor Normal. La nit les conditions de compactage après des essais préliminaires dont les
définition des conditions de compactage comporte notamment l´épaisseur résultats sont communiqués au maître d´œuvre.
maximale des couches compactées.
Toutes dispositions sont prises pour amener les matériaux à une teneur en
eau permettant le compactage nécessaire.
La qualité des remblais est contrôlée en cours d´exécution par des mesures
de teneur en eau et de densité sèche à raison d´une mesure au moins pour
500 m3 sans que la fréquence des mesures soit inférieure à une par jour. En
outre, pour chaque nature de sol, il est procédé à au moins un essai Proctor
Normal pour chaque couche compactée sans qu´il y ait moins d´un essai par
tranche de 2 000 m3.
Le fond des lagunes est contrôlé par des mesures de densité sèche et de
teneur en eau à raison d´au moins une mesure par 1 000 m2 de fond de bas-
sin, sans que le nombre des mesures soit inférieur à trois par bassin.
L´essai de limite de retrait en laboratoire et les limites d´Atterberg permet- Lorsque l´étanchéité doit être assurée par un tapis d´argile, la pente des
tent d´apprécier le risque de fissuration du tapis d´argile par dessiccation. talus est inférieure à 3/1 et un compactage est effectué face à la pente depuis
le fond jusqu´à la crête de la digue. Toutes précautions sont prises pour pré-
Pour prévenir les risques de fissuration du tapis d´argile par dessiccation, venir les risques de fissuration du tapis d´argile par dessiccation.
on peut le recouvrir d´une couche de sable, de tout -venant ou de terre végé-
tale.
Article 52 : Bassins, cuves et réservoirs en béton armé Article 52 : Bassins, cuves et réservoirs en béton armé
Dans l´attente d´une révision du fascicule n° 74, on pourra compléter cer- Les dispositions applicables sont celles du fascicule 74 « construcition des
taines dispositions en s´inspirant des « recommandations professionnelles réservoirs et châteaux d´eau » du cahier des clauses techniques générales
concernant le choix et la réalisation de l´étanchéité dans les réservoirs, bas- applicables aux marchés publics de travaux.
sins, châteaux d´eau ; enterrés, semi-enterrés, aériens ; ouverts ou fermés ».
Les travaux relatifs aux charpentes métalliques sont réalisés selon les dis-
positions des fascicules du CCTG : DTU 32-1 charpente en acier et DTU 32-
2 charpente en alliages d´aluminium.
Les travaux d´étanchéité des toitures et des terrasses sont réalisés selon les
prescriptions du CCTG : DTU 43.1 pour les toitures terrasses, 43.2 pour les
toitures inclinées et 43.3 pour les toitures en tôles d´acier nervurées avec
revêtement d´étanchéité.
En ce qui concerne les faces en contact, cette disposition n´est pas appli-
cable aux assemblages par boulons à haute résistance, à moins de choisir des
peintures spécialement adaptées à cet effet.
Toutes les parties qui ne sont pas protégées par nature, par construction ou
par traitement spécifique reçoivent trois couches de peinture, dont la pre-
mière anticorrosion. Leur épaisseur totale sur l´acier est d´au moins 120 µ m
en atmosphère non corrosive. Des précautions supplémentaires sont prises en
cas d´atmosphère corrosive.
Les faces en contact des parties métalliques sont peintes avec une peinture
antirouille à une couche avant assemblage.
55.2 PEINTURAGE SUR LES PARTIES MÉTALLIQUES DES APPAREILS 55.2 PEINTURAGE SUR LES PARTIES MÉTALLIQUES DES APPAREILS
Pour les tuyauteries, certaines couleurs sont normalisées. Les normes de A défaut de peinture définitive appliquée par le constructeur du matériel
référence sont énumérées dans le chapitre « couleurs » du guide des travaux correspondant, toutes les parties métalliques à protéger reçoivent trois
de peinturage mentionné en commentaire de l´article 49. couches de peinture dont la première anticorrosion passée en atelier. Leur
épaisseur totale est d´au moins 120 µm.
Les divers appareils et leurs moteurs d´entraînement sont posés sur des
socles nivelés ou des supports ou châssis appropriés, de manière à ce que les
parties tournantes ou glissantes accouplées soient parfaitement en ligne.
Celles-ci sont équilibrées de manière à ne provoquer que le minimum de
vibrations, compte tenu de la nature de l´emploi, et sont protégées contre
tout échauffement anormal.
Pour les travaux de mise en place du réseau d´éclairage extérieur, il est fait
application des clauses techniques applicables à la réalisation d´un réseau
d´éclairage public.
CHAPITRE VI
ÉPREUVES, ESSAIS, RÉCEPTION
Article 58 : Essais et contrôle en cours de travaux Article 58 : Essais et contrôle en cours de travaux
Les conséquences de ces épreuves, essais et contrôles sont à trouver dans En cours d´exécution des travaux, il est procédé aux différents essais et
le CCAG. contrôles des matériaux et fournitures entrant dans l´installation, tels qu´ils
sont prévus aux fascicules du CCTG.
Les essais des bétons doivent faire apparaître des résultats au moins égaux
à ceux prévus par les règlements en vigueur et aux résistances prises en
compte pour les calculs.
Article 59 : Epreuves d´étanchéité des cuves et bassins Article 59 : Epreuves d´étanchéité des cuves et bassins,
à l´exception des bassins en terre
Il s´agit du réglage du zéro et de la sensibilité. Après s´être assuré que les réglages du débitmètre et de l´enregistreur ont
été réalisés correctement, la vérification est effectuée dans les conditions sui-
La norme applicable pour la mesure des débits dans les canaux ouverts est vantes :
la norme AFNOR NFX 10.301 d´octobre 1970 pour la méthode d´explora-
tion du champ des vitesses. L´étalonnage est effectué pour différentes valeurs du débit par empote-
ment ou à l´aide d´un traceur ou par exploration du champ des vitesses à
l´aide d´un moulinet dans le cas d´écoulements à surface libre.
Article 63 : Achèvement de la construction. Mise en route de l´installa- Article 63 : Achèvement de la construction. Mise en route de l´installa-
tion : périodes de mise au point, de mise en régime et d´observation. tion : périodes de mise au point, de mise en régime et d´observation.
Date d´achèvement des travaux ; réception Date d´achèvement des travaux ; réception
L´achèvement de la construction n´est pas l´achèvement des travaux visé à constat d´achèvement de la construction. Le cas échéant, celui-ci mentionne
l´article 41.1 du CCAG. les omissions, imperfections ou malfaçons constatées. L´ordre de service
notifiant le constat prescrit le délai dans lequel l´entrepreneur est tenu d´exé-
cuter ou de terminer les travaux incomplets ou de remédier aux imperfec-
tions et malfaçons.
Lorsque le maître d´ouvrage a décidé de confier l´exploitation au Dès la période de « mise au point », l´entrepreneur met au courant le per-
sonnel qui sera chargé de l´exploitation de l´installation et l´instruit des
constructeur ou à une autre entreprise spécialisée, il importe que le contrat
consignes relatives à sa bonne marche et à son entretien.
d´exploitation précise bien la date de prise d´effet de ce contrat et prévoit la
présence de personnel dès la période de mise au point.
Ce personnel est mis à la disposition de l´entrepreneur, par les soins et aux
frais du maître de l´ouvrage.
Lorsqu´il estime que sont simultanément remplies les trois conditions sui-
vantes :
La période d´observation n´a pas pour but de vérifier les performances de - l´installation ou une phase de traitement (eaux, boues) fonctionne en
l´installation qui seront déterminées au cours des essais de garantie, mais régime permanent sans révéler de défectuosité d´ordre hydraulique, méca-
doit permettre de constater que l´installation fonctionne sans révéler aucune nique ou électrique et sans présenter de difficultés d´exploitation ;
défectuosité d´ordre hydraulique, mécanique ou électrique, et sans présenter - les documents nécessaires à la conduite de l´installation et à l´entretien
des difficultés d´exploitation. du matériel ont été remis au maître d´ouvrage ;
- l´instruction du personnel devant assurer la conduite de l´installation et
La mise en observation séparément des diverses phases de traitement est à l´entretien courant du matériel a été effectuée ;
envisager lorsque l´achèvement des différents éléments fonctionnels de l´ins-
tallation est étalé dans le temps, ce qui permet de prononcer des réceptions L´entrepreneur demande par écrit que la mise en observation de l´installa-
partielles. tion ou d´une phase de traitement soit prononcée.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 64 -
La pratique normale est de prononcer la réception sous réserve de l´exécu- 63.4 DATE D´ACHÈVEMENT DES TRAVAUX ; RÉCEPTION
tion concluante des épreuves qui ne peuvent être exécutées qu´un certain
temps après l´achèvement des travaux (cf. art. 41-4 du CCAG) La date d´achèvement des travaux est celle du trentième jour d´une pério-
de continue d´observation. La réception est prononcée après constatation :
- de la conformité des installations au projet ;
- d´un fonctionnement ne révélant ni défectuosité d´ordre hydraulique,
mécanique ou électrique, ni difficulté d´exploitation, ni nuisances anormales.
Elle prend effet à la date d´achèvement des travaux définie ci-dessus sous
réserve de l´exécution concluante des essais de garantie ultérieurs concernant
la qualité des eaux rejetées et des boues.
Le délai de garantie est normalement d´un an, conformément à 64.1 PRINCIPE DES ESSAIS DE GARANTIE
l´article 44-1 du CCAG.
Pendant le délai de garantie et après au moins trois mois de fonctionne-
Les paragraphes suivants de l´article 64 précisent les analyses à effectuer ment normal de l´installation, il est procédé contradictoirement aux essais de
au cours de cette période de trente jours. garantie prévus en régime de marche normale.
Les conditions de règlement des essais sont prévues par le CCAG travaux Les essais de garantie ont pour but de déterminer la capacité de traitement,
et le CCAP. la qualité du traitement, les consommations et rendements des différents
appareils dans les conditions de marche normale.
Les résultats des essais sont notifiés sans délai à l´entrepreneur. Quand la
totalité des résultats est satisfaisante, un procès-verbal de conformité des
essais est joint.
Dans le cas où des résultats d´essais donnent lieu à des contestations, une
nouvelle série d´essais est confiée à un organisme tiers spécialement désigné
à cet effet. Les frais relatifs à ces derniers essais sont à la charge de la partie
à laquelle leur résultat donne tort.
L´entrepreneur peut demander l´annulation d´un essai, qui est alors recom-
mencé à ses frais. Cette possibilité ne lui est accordée qu´une fois.
e) tous autres essais prévus par le marché, notamment dans le cas de trai-
tement autre que les boues activées.
Lorsque l´installation comporte plusieurs lignes de traitement, la façon la Suivant la charge journalière de DB05 et DCO reçue au moment des
plus satisfaisante de procéder est d´alimenter successivement chacune des essais, la qualité de traitement est vérifiée, en application de l´alinéa c) de
lignes de traitement dans des conditions aussi proches que possible de sa l´article 64.1, dans les conditions suivantes de fonctionnement, sauf stipula-
capacité nominale. tions contraires du CCTP.
Elle permet de vérifier la qualité du traitement de l´eau et des boues mais Si au moment des essais il est constaté que le régime de fonctionnement
ne fournit pas de renseignements sur les phénomènes qui pourraient être liés est situé à l´intérieur du domaine de traitement garanti défini par
à la concentration des boues. l´article 11.2 ci-avant, éventuellement modifié par le CCTP, la qualité des
eaux est déterminée dans les conditions normales d´exploitation.
Les dispositions de l´article 64.2.1 concernent le procédé des boues acti-
vées mais il est souhaitable que le marché comporte des dispositions sem-
blables, adaptées au procédé prévu, s´il ne s´agit pas de boues activées. Cas 1 bis :
Toutefois, dans le cas d´une station de type « boues activées », s´il est
constaté, soit sur l´ensemble, soit sur une ou plusieurs parties individuali-
sables de l´installation, une charge de DB05 comprise entre 33 et 75 % du
flux journalier nominal prévu, les essais de garantie sont effectués en adap-
tant la concentration des boues pour fonctionner avec une charge massique
proche de celle qui a été prévue par l´entrepreneur.
La charge massique retenue pour les essais est fonction du flux de DB05
arrivant à la station.
Cas 2 :
64.2.2. QUALITÉ DES EAUX REJETÉES ET DÉTERMINATION SIMULTANÉE DE 64.2.2. QUALITÉ DES EAUX REJETÉES ET DÉTERMINATION SIMULTANÉE DE
LA CHARGE CORRESPONDANTE ADMISE DANS LA STATION LA CHARGE CORRESPONDANTE ADMISE DANS LA STATION
Il peut être nécessaire de prévoir une durée plus longue lorsque l´installa- Sauf stipulations contraires du CCTP, la durée des essais est au moins de :
tion doit répondre à des fluctuations de charge importantes et notamment à - Trois jours consécutifs si la charge nominale est inférieure ou égale à
des variations de rythme hebdomadaire. 2.500 kg DB05/j ;
- Sept jours consécutifs si la charge nominale est supérieure à 2.500 kg
DB05/j.
Il est souhaitable qu´un au moins des échantillons de deux heures soit
proche de la pointe de débit des eaux à traiter et de décaler, d´un jour à
La charge admise sur la station est déterminée en constituant automatique-
l´autre, les heures de prélèvements des échantillons instantanés.
ment un échantillon moyen journalier de l´eau brute par prélèvements pro-
portionnels au débit.
Pour alléger la procédure, le maître d´œuvre et l´entrepreneur peuvent
convenir de remplacer les prélèvements sur deux heures par des prélève-
Cet échantillon et le débit journalier servent de base à la détermination des
ments instantanés, en convenant de considérer que les garanties sont satis-
conditions réelles de charge et de débit telles que définies à l´article 11.2.1.
faites si les résultats de l´analyse des échantillons instantanés sont tous satis-
faisants et, dans le cas contraire, de procéder à une nouvelle série de
prélèvements sur deux heures. La qualité de l´eau traitée est vérifiée en prélevant chaque jour à la sortie
de l´installation un échantillon moyen journalier, constitué proportionnelle-
ment au débit, et au moins six échantillons moyens sur deux heures.
Le protocole est à adapter en fonction des garanties souscrites. 64.2.3. QUALITÉ DU TRAITEMENT DES BOUES
Les conditions d´échantillonnage des boues sont fixées par les normes. La qualité des boues est déterminée en amont et en aval du traitement
dans les conditions de fonctionnement correspondant à une charge aussi voi-
sine que possible de la charge nominale.
D´autres mesures sont à prévoir si on souhaite vérifier que l´installation La capacité du conditionnement, dessiccation ou incinération des boues
fournit des boues déshydratées de qualité homogène et constante. est vérifiée lors du traitement en marche continue pendant au moins six
heures d´une quantité de boue aussi proche que possible du volume corres-
pondant aux capacités nominales définies par le constructeur.
La qualité des boues, la teneur en poussières des fumées et, d´une façon
plus générale, les performances garanties des divers appareils sont détermi-
nées pendant l´exécution des essais.
Les essais portant sur certains ouvrages ou installations dont les perfor-
mances sont garanties sont réalisés dans les conditions décrites ci-après,
lorsque le marché le prévoit ou lorsque, les essais d´ensemble ne pouvant
être réalisés complètement, le maître d´œuvre le prescrit, en application de
l´alinéa d) de l´article 64.1.
L´article 65 concerne des essaispartiels qui ont le caractère : 65.1. VÉRIFICATION DU POUVOIR DE COUPURE D´UN DESSABLEUR
- soit d´essais supplémentaires par rapport aux essais de garantie visés à On dit qu´un appareil réalise un pouvoir de coupure à « D » microns (D
l´article 64, s´ils ont été spécialement prescrits par le CCTP ; étant le pouvoir de coupure) quand 90 %, en poids de matières minérales,
- soit d´essais se substituant aux essais de garantie lorsque ceux-ci ne des particules de diamètre supérieur à D microns sont retenus par l´appareil.
peuvent pas être réalisés, notamment lorsqu´il n´est pas possible d´établir un Le pouvoir de coupure d´un dessableur est vérifié en mesurant le poids de
régime de fonctionnement correspondant au domaine de fonctionnement particules minérales d´un diamètre supérieur à D microns contenues respecti-
garanti. vement dans 50 1 d´eauxbrutes et 50 1 d´eaux dessablées.
Durant l´essai, le décanteur est alimenté avec un débit aussi constant que
possible, l´admission des boues biologiques en excès n´étant maintenue que
si elle est continue en marche normale.
Désignant par :
V le volume d´eau soumis à l´aération ;
θ la température de cette eau ;
Cs la concentration calculée d´oxygène dissous correspondant à la satura-
tion dans les conditions de l´essai ;
C la concentration d´oxygène dissous à l´instant t ;
AH = K x Cs x V
La courbe log (Cs - C) en fonction du temps t est une droite dont la pente
- K permet de calculer AH
L´eau peut provenir d´un réseau public de distribution, d´un puits de fora- 65.3.2. CONDUITE DES ESSAIS
ge ou d´unerivière.
1° Le bassin d´aération, soigneusement nettoyé, est rempli d´eau propre
Elle peut être considérée comme satisfaisante si elle présente les caracté- jusqu´au niveau prévu par le constructeur pour le fonctionnement normal ; sa
ristiques physico-chimiques d´une eau potable. conductivité ne doit pas dépasser 1.500 µs et elle est renouvelée après un
maximum de trois essais.
Pour les volumes supérieurs à 3.000 m3, le nombre de points sera détermi-
On pourra retenir, par exemple, deux ou trois points par aérateur de surfa-
né en fonction du nombre d´aérateurs, de l´hydraulique des bassins et de
ce ou une dizaine de points régulièrement répartis sur une section de chenal.
l´hétérogénéité de l´oxygénation.
Lorsque le bassin est conçu avec un gradient d´oxygénation, la localisation
des points de mesure doit prendre en compte les différentes zones d´intensité 4° Le dispositif d´oxygénation étant en fonctionnement, les oxymètres
d´oxygénation. sont soigneusement étalonnés, immédiatement avant le début des mesures,
dans les conditions de l´essai. Dans le cas de dosages chimiques, on vérifie
le bon fonctionnement des systèmes de prélèvement par pompage.
6° En général, 150 g/m3 de sulfite de sodium « qualité photo » constituent 6° Quinze minutes au moins après l´introduction du sel de cobalt, on dis-
une dose appropriée. perse à la surface du bassin du sulfite de sodium anhydre en poudre. La
quantité de sulfite à introduire est calculée en fonction de la concentration
initiale d´oxygène dissous et de la puissance de l´aérateur de telle sorte qu´il
y ait un excès suffisant pour maintenir à zéro la concentration d´oxygène dis-
sous pendant cinq minutes au moins. Si la puissance spécifique du dispositif
d´oxygénation est supérieure à 30 W/m3 et dix minutes au moins dans le cas
contraire. Pour obtenir une bonne répartition du produit, on l´introduira en
général dans les zones de forte turbulence au voisinage des aérateurs.
θ = [1/2] ( θ1 + θ2)
AH = K Cs V
Deux échantillons d´un litre sont constitués sur l´effluent sortant du clari-
ficateur. Sur l´un des échantillons est déterminée immédiatement la teneur en
MES. Le second échantillon est soumis à une décantation d´une demi-heure
dans un cône COIN. Après avoir noté le volume des matières déposées dans
le cône COIN, on détermine la teneur en matières en suspension de l´eau
décantée. Dans ces deux essais, les matières en suspension surnageantes ne
sont pas prises en compte.
La représentativité des boues utilisées lors des essais doit être appréciée Cette vérification peut être effectuée à partir du moment où les boues sont
en tenant compte d´événements particuliers tels que de fortes variations de représentatives d´un fonctionnement normal :
charge ou un phénomène de foisonnement.
- dans le cas de déshydratation de boues primaires fraîches, physico-chi-
Dans le cas des boues (mixtes fraîches) d´aération prolongée produites par miques ou mixtes fraîches, les essais peuvent être exécutés en même temps
une installation très faiblement chargée (charge reçue peu supérieure à 33 % que les essais portant sur la qualité du traitement des eaux prévus à
de la charge nominale qui est la limite inférieure du domaine de fonctionne- l´article 64.
ment garanti), les essais de vérification du système de déshydratation des - dans le cas d´un traitement comportant une étape séparée de stabilisa-
boues ne peuvent, en général, être valablement réalisés que six mois après le tion des boues, l´obtention d´une proportion représentative de boues pri-
début de la mise en régime. maires et secondaires peut conduire à différer de quelques mois les essais de
vérification des performances du système de déshydratation des boues.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 76 -
Le cas échéant, la consommation électrique et la consommation d´eau de Siccité : La mesure est réalisée avec le souci de la représentativité.
lavage devront être également mesurées.
Sauf stipulations contraires du CCTP, les prélèvements sont effectués sur
le transporteur d´évacuation en aval des organes de déshydratation. Dans le
cas des filtres à bande, les prélèvements peuvent être effectués sur toute la
largeur de la sortie de la machine.
Pour les filtres-presses et les appareils fonctionnant par cuvées, les prélè-
vements sont réalisés régulièrement sur la durée totale du débatissage ou du
cycle de fonctionnement.
Le prélèvement des filtrats appelle des précautions importantes pour assu- Dans le cas des filtres à bande, le débit inclut celui des eaux de lavage des
rer la représentativité des échantillons (forte agitation au point de prélève- toiles.
ment par exemple).
Pour les centrifugeuses, le taux de capture peut être calculé à partir des
seules mesures de concentration des boues d´alimentation, des boues déshy-
dratées et du centrat.
Débit massique : Le débit massique est déterminé, soit par pesée d´une
benne réceptrice des boues déshydratées et mesure de leur siccité moyenne,
soit à partir de la masse de boues admises (la concentration étant mesurée en
amont de l´injection de réactifs de traitement) et du taux de capture mesuré.
COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
- 77 -
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Page laissée intentionnellement blanche
Ressaisie DTRF
- 79 -
ANNEXE A
(contractuelle)
NF U 44.041. - Boues des ouvrages de traitement des eaux usées urbaines. Dénomination et spécifications.
NF C 11.201. - Travaux d´électrification en zone rurale.
NF C 13.100. - Postes de livraison établis à l´intérieur d´un bâtiment et alimentés par un réseau de distribution publique de deuxième catégorie.
NF C 14.100. - Installations de branchement de première catégorie comprises entre le réseau de distribution et l´origine des in stallations intérieures. Règles.
NF C 15.100. - Installations électriques à basse tension. Règles.
NF C 20.010. - Règles communes aux matériels électriques. Classification des degrés de protection procurés par les enveloppes.
NF C 04.200. - Repérage des conducteurs.
NF T 54.080. - Dispositifs avertisseurs pour ouvrages enterrés. Spécifications. Méthodes d´essais.
NF P 41.201. - Code des conditions minimales d´exécution des travaux de plomberie et installations sanitaires urbaines.
NF M 88.512. - Réservoirs de stockage en acier. Réservoirs horizontaux pour produits pétroliers liquides.
NF M 88.513. - Réservoirs de stockage. Réservoirs à double paroi en acier pour stockage enterré à sécurité renforcée de liquides inflammables de première et
deuxième catégories et de liquides divers. Conditions de réalisation.
NF M 88.514. - Réservoirs mixtes pour stockage enterré de produits pétroliers liquides (deuxième catégorie). Réservoir extérieur métallique. Réservoir inté-
rieur en matière plastique.
NF M 88.516. - Réservoirs en acier avec revêtement extérieur en béton pour stockage enterré de produits pétroliers liquides.
NF C 17.200. - Installations d´éclairage public. Règles.
NF X 10.301. - Mesure de débit de l´eau dans les chenaux. Méthodes d´exploration du champ des vitesses au moyen de moulinets à hélice.
NF U 44.108. - Boues des ouvrages de traitement des eaux usées urbaines. Boues liquides. Echantillonnage en vue de l´estimation de la teneur moyenne d´un
lot.
NF U 44.171. - Boues. Amendements organiques. Supports de culture. Détermination de la matière sèche.
NF S 31.010. - Caractérisation et mesurage des bruits de l´environnement. Instruction de plaintes contre le bruit dans une zone habitée.
NF S 31.110. - Caractérisation et mesurage des bruits de l´environnement. Grandeurs fondamentales et méthodes générales d´évaluation.
Ressaisie DTRF
- 80 -
ANNEXE B
(contractuelle)
Ressaisie DTRF
- 81 -
CCTG Fascicule 81, titre premier. - Construction d´installations de pompage pour le relèvement ou le refoulement d´eaux usées.
CCTG Fascicule 82. - Construction d´installations d´incinération de déchets ménagers.
DTU 11.1. - Sondage des sols de fondation.
DTU 12. - Terrassement pour le bâtiment.
DTU 13.11. - Exécution des fondations superficielles.
DTU 13.2. - Fondations profondes.
DTU 14.1. - Cuvelage dans les parties immergées de bâtiment.
DTU 20.1. - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments. Parois et murs.
DTU 23.1. - Parois et murs en béton banché.
DTU 25.1. - Enduits intérieurs en plâtre.
DTU 25.31. - Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l´application d´un enduit au plâtre (cloisons en carreaux de plâtre à parement lisse).
DTU 26.1. - Enduits aux mortiers de liants hydrauliques.
DTU 26.2. - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques.
DTU 32.1. - Charpente en acier.
DTU 32.2. - Charpente en alliage d´aluminium.
DTU 34.1. - Ouvrages de fermeture pour baies libres.
DTU 36.1. - Menuiserie en bois.
DTU 37.1. - Menuiserie métallique.
DTU 39. - Vitrerie.
DTU 40.11. - Couverture en ardoises.
DTU 40.12. - Couverture en ardoises d´amiante-ciment.
DTU 40.14. - Couverture en bardeaux bitumés.
DTU 40.21. - Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement et à glissement.
DTU 40.22. - Couverture en tuiles canal.
DTU 40.23. - Couverture en tuiles plates de terre cuite.
DTU 40.24. - Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal.
DTU 40.25. - Couverture en tuiles plates en béton.
DTU 40.31. - Couverture en plaques ondulées d´amiante-ciment.
DTU 40.32. - Couverture en plaques ondulées métalliques.
Ressaisie DTRF
- 82 -
DTU 40.35. - Couverture en plaques nervurées issues de tôles d´acier galvanisées prélaquées ou non.
DTU 40.36. - Couverture en plaques nervurées d´aluminium prélaquées ou non.
Couverture par grands éléments en feuilles et bandes :
DTU 40.41. - * en zinc.
DTU 40.42. - * en aluminium.
DTU 40.43. - * en acier galvanisé.
DTU 40.44. - * en acier inoxydable.
DTU 40.45. - * en cuivre.
DTU 43.1. - Etanchéité des toitures terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie.
DTU 43.2. - Etanchéité des toitures avec éléments porteurs en maçonnerie, de pente au moins égale à 5 %.
DTU 43.3. - Toitures en tôle d´acier nervurées avec revêtement d´étanchéité.
DTU 59.1 - Peinturage.
DTU 60.1 - Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d´habitation.
DTU 60.2. - Canalisations en fonte, évacuation d´eaux usées, d´eaux pluviales et d´eaux vannes.
Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié :
DTU 60.31. - * eau froide avec pression.
DTU 60.32. - * évacuation des eaux pluviales.
DTU 60.33. - * évacuation d´eaux usées et d´eaux vannes.
DTU 60.5. - Canalisations en cuivre.
DTU 61.1. - Installations de gaz.
DTU 65.10. - Canalisations d´eau chaude ou froide sous pression et canalisations d´évacuation des eaux usées et des eaux pluvia les à l´intérieur des bâtiments.
CC0. - Installation de génie climatique, dispositions générales.
CC1. - Conception des installations de chauffage central à eau chaude ou à eau surchauffée à basse température.
CC2. - Dimensionnement de ces mêmes installations.
CC3. - Réalisation de ces mêmes installations.
CC4. - Conception des installations de chauffage à air chaud pulsé destinée au chauffage d´ambiance des locaux industriels.
CC5. - Dimensionnement de ces mêmes installations.
CC6. - Réalisation de ces mêmes installations.
Ressaisie DTRF
- 83 -
Ressaisie DTRF
- 84 -
ANNEXE I AU CCTG
(document non contractuel)
TABLEAU CHRONOLOGIQUE TYPE DE L´EXÉCUTION
(cas normal)
Ressaisie DTRF
- 85 -
Ressaisie DTRF
- 86 -
NOTA : Le délai d´exécution comprend l´élaboration du projet, la construction, les phases de mise au point et de mise en régime et la période d´observation.
Il en résulte que la date d´achèvement des travaux est normalement postérieure de plusieurs mois à la date d´achèvement de la construction.
Ressaisie DTRF
- 87 -
ANNEXE II AU CCTG
(document non contractuel)
NOTA : 1) Le présent modèle donne un cadre de présentation des dispositions techniques que le maître d´œuvre fait figurer dans le programme du concours, sous
une forme qui permette de les reprendre facilement pour élaborer le CCTP.
2) Les commentaires du CCTG donnent des indications utiles sur les renseignements à fournir.
3) La numérotation des articles correspond à celle du Fascicule 81 - Titre II du Cahier des clauses techniques générales.
4) Dans certains cas, des alternatives sont ouvertes et il y a lieu de rayer les mentions inutiles.
5) Les alinéas marqués « * » sont à supprimer si l´on ne souhaite pas introduire de stipulations différentes de celles du CCTG.
Ressaisie DTRF
- 88 -
Le présent document fixe, dans le cadre du Cahier des clauses techniques générales (CCTG en abrégé), les conditions particulières d´exécution des travaux de
construction d´installations de traitement des eaux usées définies ci-après :
Les travaux sont exécutés pour le compte de ....................................................................................................................................
.................................................... maître de l´ouvrage.
Le maître d´œuvre accrédité par le maître d´ouvrage est .............................................................................................................................................................
Les installations sont situées ................................................. sur la commune de ...............................................................................................................
Les installations traiteront les effluents en provenance de (1) .................................................................................................................................................
L´entreprise comprend l´ensemble des prestations, fournitures et travaux mentionnés à l´article 2 du CCTG,
* à l´exclusion de :
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
* elle comprend en outre :
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
(1) Citer la ou les agglomérations et les industries devant être raccordées à l´installation, ainsi que les autres origines d´effluents à traiter (matières de vidange par exemple).
Ressaisie DTRF
- 89 -
L´installation doit être construite au lieu-dit .......................... sur la parcelle (les parcelles) n° .......... du
(1) plan cadastral de la commune
de ......................................, sur un terrain d´une superficie de ....................... dont le plan figure en annexe n° ................
Ce terrain comporte (2) .......................................................................................................................................................................
Dans le cas où la totalité du terrain ne serait pas utilisée, l´installation sera de préférence implantée .........................................
Les conditions particulières d´accès au terrain sont les suivantes (3) :
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
- La situation des différents réseaux et les points de livraison sont précisés sur un plan en annexe n° ............
- Le milieu récepteur des eaux dérivées est ............................................................ (niveau des plus hautes eaux à prendre en compte pour l´élabo-
ration du projet : .........................................................................................................................................................................
- Le milieu récepteur des eaux épurées est .............................................. (niveau des plus hautes eaux à prendre en compte pour l´élabora-
tion du projet : ............................................................................................................................................................................ )
- L´entreprise comporte la réalisation des canalisations de dérivation et de rejet jusqu´à .............................................. dans les
conditions particulières suivantes (4)
................................................................................................................................................
La cote minimale du fil d´eau au point limite aval de l´entreprise est .....................................................................................
Les caractéristiques du milieu récepteur sont précisées en annexe n° .....................................................................................
Ressaisie DTRF
- 90 -
Les contraintes particulières résultant de la nature et de la situation des constructions voisines ainsi que des projets autori sés sont les sui-
vantes : .......................................................................................................................................................................................
(1)
La valeur de base du niveau de bruit limite ambiant transmis par voie aérienne, mesuré à l´extérieur des bâtiments en limite de propriété, est de .................
.......................................................................................................................................................................................................
En outre, l´installation est conçue pour satisfaire aux exigences suivantes relatives aux bruits : ............................................................
Les dispositions adoptées satisfont aux prescriptions architecturales particulières suivantes : ...........................................................
......................................................................................................................................................................................................
((1) Les indications peuvent utilement être détaillées dans des documents annexes comportant des plans, notamment, le cas échéa nt, des extraits du P.O.S. ou de l´étude d´impact.
Ressaisie DTRF
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L´origine des effluents collectés et les systèmes d"assainissement sont donnés dans le tableau suivantà titre indicatif :
L´arrivée des eaux usées est définie par les plans cotés annexés au présent document (3)
......................................... ..............................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
Ressaisie DTRF
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(1)
Les caractéristiques des effluents (et des produits de vidange) arrivant à la station sont précisées d´une part pour la situation actuelle et prochaine, d´autre part,
pur la situation future.
L´origine des valeurs, la méthode d´enquête utilisée, le mode d´extrapolation sont indiquées en annexe de ce document.
(1) Le tableau ci-après est à considérer surtout comme un guide ou un aide-mémoire et la fourniture des renseignements les plus pertinents peut appeler une autre présentation. Des indications doivent être données sur les
variations hebdomadaires et saisonnières des effluents s´il y a lieu. Lorsque certains rejets arrivent à la station par des collecteurs distincts, les paramètres de pollution sont repris dans un tableau identique, en ajoutant,
notamment pour des effluents à dominante industrielle, leurs caractères particuliers. Mais les concurrents qui jugent cet appor t incompatible avec l´exploitation rationnelle de l´installation doivent présenter une solution
pour le traitement séparé de ces rejets.
(2) Cette situation est mentionnée, le cas échéant, pour qu´il en soit tenu compte dans les prévisions d´agrandissement.
(3) Préciser, le cas échéant, les conditions de calcul et notamment la fréquence de retour.
(4) Dans le cas de caractéristiques particulières des réseaux (longueur importante, raccordement de cités-dortoirs), préciser la période correspondant au débit diurne.
(5) La valeur à donner correspond à la concentration moyenne durant la période de deux heures où la concentration est la plusf orte.
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(1) La valeur à donner correspond à la concentration moyenne durant la pérode de deux heures où la concentration est la plus forte.
(2) Donner, le cas échéant, les caractéristiques d´épaississement des boues séparées par décantation.
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(1) La valeur à donner correspond à la concentration moyenne durant la période de deux heures où la concentration est la plus forte.
(2) Indiquer les produits susceptibles d´être présents en concentration anormales, en précisant leur provenance et la méthode utilisée pour l´analyse des échantillons ; on signalera également les ano-
malies de température, ph...
(3) Préciser la méthode de mesure.
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(1) La méthode de prélèvement et d´échantillonnage des produits de vidange domestique est la suivante : il convient de faire analyser au minimum une dizaine d´échantillons correspondant à des
entreprises, à des origines (zone urbaine, zone rurale, fosses septiques, fosses étanches...) et à des saisons différentes. Chaque échantillon est constitué par le mélange de prélèvements effectués du
début à la fin de la vidange d´un camion (au moins quatre prélèvements). Les volumes à traiter peuvent être connus par une enqu ête à réaliser auprès des entreprises de vidange pour obtenir le volu-
me annuel collecté et le volume moyen.
- Préciser la nature et les caractéristiques qualitatives et quantitatives de ce rejet (DB05, DCO, MES, azote,...).
Ces produits sont de caractéristiques très variables, suivant la région et le mode de travail de l´entreprise.
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.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
Les résidus solides et autres sous-produits sont évacués dans les conditions suivantes :
sables : ..........................................................................................
produits de dégrillage : ...............................................................
huiles et graisses : .............................................................................
cendres : .........................................................................................
autres : ............................................................................................
(1) Indiquer, le cas échéant, plusieurs destinations possibles. Préciser éventuellement les exigences particulières, notamment de siccité, correspondant à chacune de ces destinations.
(2) Préciser éventuellement les conditions particulières d´admission dans ces décharges et les itinéraires de transport.
(3) Les valeurs caractéristiques de l´effluent rejeté sont normalement celles qui figurent dans l´arrêté autorisant le déversem ent au milieu naturel. Elles peuvent aussi être exprimées en taux d´abatte-
ment ; dans ce cas, une attention particulière doit être portée à la définition du domaine de fonctionnement garanti.
(4) Distinguer, le cas échéant, plusieurs périodes dans l´année.
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......................................................................................................................................................................................................
- La teneur moyette admissible sur 24 heures est de ............................................................................................................... mg/l
ou subira un abattement de .................................. %
- La teneur maximale admissible sur 2 heures est de ............................................................................................................... mg/l
ou subira un abattement de .................................. %
pH
Le pH doit être compris entre ......................... et .............................................
(1) Préciser, s´il y a lieu, si les mesures sont à effectuer sur échantillon décanté ou filtré.
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Qualité bactériologique
L´effluent rejeté doit contenir dans 100 ml moins de :
- ............................................ coliformes totaux ;
- ............................................ coliformes fécaux.
.........................................................................................................................................................................................................
Résidus solides
* Les cendres résultant de l´incinération des boues ou autres sous-produits ne contiennent pas, en poids, plus de .................... % de
matières organiques putrescibles ni plus de .................... % au total de matières combustibles.
* La teneur maximale de matières volatiles solides du sable lavé est de ......................... %.
Fumées
Les gaz provenant d´installations de combustion et rejetés à l´atmosphère satisfont aux conditions suivantes ..................................
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La qualité du traitement conforme aux spécifications de l´article 10 est assurée lorsque ................................................
.......................................................................................................................................................................................................
..
.......................................................................................................................................................................................................
..
* Les performances garanties, outre celles qui figurent à l´article 12 du CGT, concernent : .............................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.. ..
.......................................................................................................................................................................................................
..
(1) Y compris, le cas échéant, les charges et débits correspondant aux matières de vidange.
(2) Des capacités de traitement différentes peuvent être stipulées pour différents étages de traitement.
(3) A préciser lorsque l´on souhaite, par exemple, un compte prévisonnel pour des conditions de charge très différentes de la charge nominale.
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* L´installation peut......................................................................................................................................................................................................................................
(1)
.......................................................................................................................................................................................................
L´installation est conçue de manière à permettre ultérieurement (2) .......................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
* Les groupes motopompes éventuellement nécessaires pour la vidange des bassins (3) ...................................................................
(1) Indiquer, le cas échéant, si l´installation peut ne pas assurer un traitement complet pendant les opérations périodiques d´entretien.
(2) Indiquer, le cas échéant, s´il est prévu de compléter ultérieurement le traitement ou, par exemple, de renforcer les dispos itifs de prévention des nuisances.
(3) Indiquer, le cas échéant, s´ils ne font pas partie de l´entreprise.
(4) A compléter, le cas échéant, si l´entreprise comprend la réalisation de bassins d´orage ou de stockage.
(5) A compléter, le cas échéant, par des stipulations différentes de celles du CCTG.
(6) Indiquer, le cas échéant, « de capacité de stockage séparée des huiles et graisses ».
(7) Indiquer, le cas échéant, « de cuve de dépotage séparée de la cuve de stockage ».
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- 101 -
Article 18 : Relèvement.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
* Le secours des dispositifs d´aération est assuré dans les conditions suivantes :
.......... ............................................................................................................................................................................................
.......... ............................................................................................................................................................................................
* Le curage des dépôts dans les lagunes est assuré dans les conditions suivantes :
............. .............................................. .........................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................
* Si l´installation comporte un seul clarificateur (2) ..................................................................................................................................
Article 22 : Désinfection.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
(1) Pour la formulation d´exigences particulières, on se reportera utilement au modèle de CCTP annexé au fascicule 81-Titre I.
(2) Indiquer, le cas échéant, si un dispositif de raclage de fond non relevable est admis.
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- 102 -
Article 24 : Epaississement.
....................................................................................................................................................................................................
Article 25 : Stabilisation.
Pour mémoire.
.....................................................................................................................................................................................................
(1) Indiquer, le cas échéant, s´ils peuvent ne pas être renvoyés en tête de station ?
(2) Indiquer, le cas échéant, « de systèmede chauffage des boues ».
(3) Indiquer, le cas échéant, si elles peuvent ne pas être mécanisées.
(4) Indiquer, le cas échéant, des stipulations différentes de celles de l´article 28 du CCTG.
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* La manutention, le stockage et l´évacuation des autres sous-produits sont effectués dans les conditions suivantes (1) :
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
Article 30 : Désodorisation.
* L´air extrait des ouvrages couverts et des locaux de traitement des boues (2) ........................................................................................
(1) Préciser les caractéristiques des engins de manutention et de transport si leur fourniture ne fait pas partie de l´entrepri se.
(2) Indiquer, le cas échéant, si l´air extrait peut ne pas être désodorisé avant rejet.
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- 104 -
Article 33 : Eclairage.
Pour mémoire.
Article 35 : Télécommunications.
* La capacité de stockage des réactifs et carburants est prévue pour assurer une autonomie mini male de ...................................................................
Pour mémoire.
(1) Indiquer, le cas échéant, si l´installation doit comporter un groupe électrogène de secours.
(2) Indiquer, le cas échéant, si un dispositif autre que celui prévu au CCTG est admis.
(3) Indiquer, le cas échéant, s´ils peuvent ne pas être reliés par un réseau interne de télécommunications.
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- 105 -
Pour mémoire.
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
Article 40 : Bureaux, laboratoires, ateliers et locaux annexes.
Pour mémoire.
Article 43 : Clôture.
Pour mémoire.
(1) Préciser les températures intérieures exigées pour des conditions de température extérieure définies.
(2) Indiquer, le cas échéant, si l´installation peut ne pas comporter de laboratoire.
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- 106 -
Pour mémoire.
Article 46 : Conformité aux normes, cas d´absence de normes, contrôles techniques en usine.
* Les normes applicables, en plus de celles qui figurent en annexe I au CCTG sont (1) ...........................................................................
Article 47 : Qualité et essais des matériaux, produits et matériels constitutifs.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Article 50 : Fondations.
Pour mémoire.
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- 107 -
* L´étanchéité des bassins en terre est assurée dans les conditions suivantes : ......................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
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- 108 -
Pour mémoire.
Article 59 : Épreuves d´étanchéité des cuves et bassins, à l´exception des bassins en terre.
* Les épreuves d´étanchéité des cuves et bassins sont réalisées dans les conditions suivantes :
............................................................................................................................... ..............................................................................
........................................................................................................................................................................... ..............................
............................................................................................................................... ..............................................................................
Article 60 : Épreuves d´étanchéité des canalisations.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
Pour mémoire.
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- 109 -
Les essais de garantie à réaliser avant la mise en route de l´installation sont les suivants :
.................................................................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................
* La durée des essais destinés à vérifier la qualité des eaux rejetées, avec détermination simultanée de la charge correspondan te admise dans la station,
est au moins de (1) ..........................................................................................................................................................................
* La durée des essais destinés à vérifier la qualité du traitement des boues est au moins de .................................................................
* Le taux de capture du système de déshydratation des boues est mesuré dans les conditions suivantes :
.......................................................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................................................................................
Pour mémoire.
(1) Indiquer, le cas échéant, si plusieurs essais doivent être effectués dans différentes conditions d´alimentation de l´instal lation (cas de fortes variations saisonnières, par exemple).
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Article 3 :
- Plan du terrain.
- Situation des réseaux.
- Caractéristiques du milieu récepteur.
Article 5 :
Article 6 :
- (Contraintes d´environnement.)
Article 7 :
- Ouvrages existants.
Article 8 :
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