http://www.mines-paristech.
fr/Actualites/Les-energies-renouvelables-sont-elles-propres/646
Les énergies renouvelables sont-elles propres ?
Mesurer l'impact des énergies alternatives sur l'environnement.
Rencontre avec Isabelle Blanc, enseignant-chercheur au Centre Observation, Impacts, Énergie (O.I.E. MINES ParisTech). Ses
travaux portent sur la caractérisation des impacts environnementaux des filières énergétiques renouvelables.
Les filières énergétiques renouvelables, ou énergies vertes, ont, elles aussi, un impact sur l'environnement. Dans un souci
de développement durable, les énergies doivent être utilisées selon l’équilibre qu’elles présentent entre l’énergie produite et
les « impacts négatifs » de la production. Pour orienter les choix politiques, il est nécessaire de quantifier l’impact
environnemental de chaque filière, ce qui n’est pas chose aisée. « Trop souvent, seul le facteur émission de CO 2 est pris en
compte », déplore Isabelle Blanc, chercheur du Centre O.I.E. MINES ParisTech. « D’autres indicateurs importants sont ceux
relatifs à la santé humaine, par exemple, les quantités de poussières générées dans l’air. L’indicateur ultime est l’empreinte
environnementale. C’est une approche multicritères relativement complexe. »
Les impacts d’une filière « du berceau à la tombe »
Les énergies renouvelables sont plus propres que les énergies fossiles. Certaines, comme le photovoltaïque et l’éolien ne
produisent quasiment aucune émission polluante en phase de production d’électricité. Néanmoins, les besoins en énergies
et en matières nécessaires à leur fabrication exercent une pression sur l’environnement et les ressources naturelles. Le
devenir des systèmes en fin de vie peut aussi être générateur de pollution. « De la conception au recyclage, toutes les
étapes doivent être prises en considération pour évaluer, de manière juste, l’impact environnemental des filières ».
L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) recense les impacts environnementaux d’un système, d’une filière ou d’un service sur
l’ensemble de son cycle de vie. Les indicateurs les plus souvent utilisés concernent le réchauffement climatique
potentiellement engendré, la toxicité, la formation d’ozone photochimique et la consommation d’énergie primaire. L’ACV
inclut un inventaire des polluants produits et des ressources consommées. C’est une approche très globale et
transfrontalière - que la matière première vienne par exemple d’Afrique ou que la production se fasse en Asie.
Un objectif de production durable à l’échelle de la planète
Les filières peuvent également être évaluées à l’aide de deux autres indicateurs synthétiques : les temps de retour
énergétique et climatique. Le temps de retour énergétique estime le temps qu’il faut pour qu’une filière produise une
quantité d’énergie compensant celle qui a été nécessaire à sa fabrication. Le temps de retour climatique est le nombre
d’années nécessaires pour compenser les gaz à effet de serre émis lors de la fabrication du système par rapport aux
émissions qui seraient produites sur une année par un équivalent énergétique dans le pays considéré. Ces temps de
retours, sont alors très dépendants de la zone d’implantation et de son " bouquet énergétique ". Cette approche, exprimée
en terme d’amortissement temporel des impacts négatifs, pourrait s’appliquer à d’autres indicateurs, comme la santé
humaine ou l’épuisement des ressources.
Améliorer les outils d’aide à la prise de décision
L’un des objectifs principaux des chercheurs du centre O.I.E. MINES ParisTech est d’évaluer des scénarios énergétiques
comparant des filières et des bouquets énergétiques. Des sites web ont d’ailleurs été mis en ligne par l’École d'ingénieurs
MINES ParisTech et ses partenaires pour la simulation d’impacts. Celui du projet EnerGEO permet par exemple de simuler
la performance environnementale d’éoliennes offshore en fonction de leur distance aux côtes.
Les résultats obtenus et le développement des différents indicateurs alimentent le débat sociétal de la transition
énergétique. De plus, la caractérisation de chaque stade des filières énergétiques permet d’identifier des améliorations pour
les étapes les plus polluantes. Ces axes de recherche apportent aux différents acteurs des éléments techniques et des
données exploitables pour structurer un dialogue où ces informations sont parfois négligées, voire ignorant des réalités
scientifiques.
Article rédigé par Laurence Bianchini - MyScienceWork.
En savoir plus :
Retrouvez les chercheurs du Centre Observation, Impacts, Énergie (O.I.E.), laboratoire commun MINES ParisTech /
ARMINES qui participent, cette semaine, au colloque « L’énergie demain ». Leur contribution portera notamment sur la
caractérisation des impacts environnementaux des filières énergétiques renouvelables.
Dans un ouvrage des éditions du CNRS publié en 2013 intitulé L’énergie à découvert, Isabelle Blanc, en collaboration avec
Didier Beloin-Saint-Pierre, revient de façon pédagogique sur les principaux indicateurs des impacts environnementaux.
Références :
Analyse du cycle de vie et temps de retour énergétique, Isabelle Blanc & Didier Beloin-Saint-Pierre, dans l’Énergie à
découvert, CNRS éditions, ISBN 978-2-271-07678-6, mars 2013.
Habilitation à diriger les recherches d’Isabelle Blanc http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/51/79/90/PDF/HDR-_IBlanc-
2010.pdf
Découvrez cet outil web de performance environnementale d’éoliennes offshore http://viewer.webservice-
energy.org/energeo_wind_pilot/index.htm
https://e-rse.net/energie-renouvelable-solution-viable-probleme-20994/#gs.bhor8q
Les Énergies Renouvelables sont-elles
Vraiment une Solution Viable ?
Par Clément Fournier
4 JUILLET 2016
On parle sans cesse d’énergies renouvelables et de transition énergétique pour résoudre les
problèmes environnementaux. Mais est-ce vraiment la solution ? Quels sont les problèmes
cachés par les énergies renouvelables ?
Si l’on prend un peu de recul sur l’état environnemental de notre planète, une évidence apparaît
rapidement : la majorité des problèmes écologiques mondiaux sont en fait des problèmes
énergétiques.
Le changement climatique et toutes ses conséquences sur la planète, par exemple, sont
essentiellement liés à la question énergétique, puisque ce sont les énergies que nous utilisons (les
énergies fossiles) qui créent le problème de l’effet de serre et des émissions de CO2. La pollution de
l’air est également une question énergétique, puisque ce sont encore ces énergies qui produisent
les particules fines et la plupart des gaz polluants.
Les énergies renouvelables : le futur de l’énergie écologique ?
Pour résoudre ces problèmes, le mouvement écologique s’est globalement tourné vers une
solution : les énergies renouvelables. Ces dernières années, les énergies renouvelables (l’énergie
éolienne, l’énergie solaire, l’énergie marine, l’hydraulique ou encore la biomasse) se sont
développées partout dans le monde. Sur le papier l’idée paraît excellente : contrairement aux
centrales à charbon, une éolienne ou un panneau solaire produisent de l’électricité sans émettre de
CO2. Il suffit que le vent fasse tourner l’hélice ou que le soleil atteigne le panneau.
Les promesses du renouvelable sont donc nombreuses : produire de l’énergie sans émettre de
CO2, sans déchets radioactifs dangereux, en n’utilisant que des ressources infinies (le vent ou le
soleil). Selon les calculs de plusieurs études, on pourrait théoriquement alimenter la planète entière
en énergie avec seulement 500 000 km carré de panneaux solaires par exemple (soit à peine la
surface de l’Espagne). En théorie, il serait donc relativement simple d’investir massivement dans les
énergies renouvelables, pour produire enfin une énergie propre et non polluante.
Le problème c’est que cette vision des énergies renouvelables oublie de poser certaines questions,
et cache certains problèmes.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas le pétrole
D’abord, la plupart des énergies renouvelables, que ce soit le solaire, l’éolien ou même les énergies
marines, produisent une seule énergie : l’électricité. Or l’électricité n’est pas la seule énergie que
nos sociétés utilisent. En France par exemple, l’électricité ne représente que 24% de l’énergie totale
que nous consommons. En plus de l’électricité, nous utilisons beaucoup de pétrole (42% de notre
consommation énergétique) mais aussi d’autres sources d’énergie comme le gaz ou le charbon.
Dans l’absolu il serait possible de remplacer certaines de ces énergies par de l’électricité (par
exemple, faire du chauffage électrique plutôt que du chauffage au gaz). Mais pour le pétrole, c’est
différent. Nous utilisons du pétrole notamment pour certains processus industriels, mais aussi pour
le transport routier et aérien, et il nous est pour l’instant impossible de remplacer cette énergie par
de l’électricité.
Si les énergies renouvelables permettent de rendre notre production électrique plus durable, cela ne
résout donc que 25% du problème ! Il faut encore résoudre la question du pétrole, qui représente
presque la moitié de nos consommations énergétiques.
Les énergies renouvelables ne sont pas 100% propres
Le deuxième problème, c’est qu’on associe souvent énergie renouvelable avec énergie propre. Or
ce n’est pas tout à fait le cas. En effet, si les éoliennes ou les panneaux solaires permettent de
produire de l’électricité sans émettre de CO2, la production de ces éoliennes et de ces panneaux
solaires, elle, émet du CO2. En effet, il faut extraire les matières premières, fabriquer les éoliennes
ou les panneaux solaires, transporter les matériaux et les pièces, les assembler. Durant ce
processus, on consomme du pétrole et de l’énergie, et donc on produit du CO2.
Bien sûr, les énergies renouvelables restent globalement bien plus écologiques que le gaz naturel,
le pétrole ou le charbon : selon le rapport du GIEC de 2011, des panneaux solaires émettent 10 fois
moins de CO2 par kWh d’électricité produite que le gaz naturel, et 20 fois moins que le charbon ou
les produits pétroliers. Pour l’éolien les chiffres sont encore meilleurs puisqu’il émet 4 fois moins que
le photovoltaïque. Mais il ne faut pas croire que ces énergies sont 100% propres pour autant.
Le problème de l’intermittence des énergies renouvelables
Enfin, le dernier problème des énergies renouvelables, c’est que ce sont des énergies irrégulières,
ou plutôt « intermittentes ». Concrètement, pour qu’un panneau photovoltaïque fonctionne, il faut
qu’il y ait du soleil. S’il n’y en a pas, le panneau ne produit pas d’électricité. Idem pour l’éolien.
Généralement, on admet que l’éolien est en capacité de produire de l’électricité environ 2600 heures
par an (30% du temps) et le solaire environ 1200 heures par an (15% du temps), dans un pays avec
un climat similaire à la France. Avec l’hydraulique, il est possible de contrôler en partie la production,
puisque l’eau est stockée dans un barrage et que la production peut donc être « activée » à volonté.
Mais si l’on veut généraliser l’utilisation de l’énergie renouvelable avec des panneaux solaires et des
éoliennes, il faut être capable de stocker l’énergie pour en disposer lorsqu’il n’y a pas de vent ou pas
de soleil. Or à l’heure actuelle, il est très difficile et très coûteux de stocker l’électricité. Il faut
fabriquer des batteries, qui utilisent énormément de ressources (métaux précieux, terres rares,
lithium), sont relativement coûteuses en termes environnementaux, et dont le fonctionnement n’est
pas encore optimisé.
La plupart des pays engagés dans une transition énergétique centrées sur les énergies
renouvelables font face au problème de l’intermittence. Cette année le Portugal a alimenté 100% de
son réseau électrique grâce aux renouvelables pendant 5 jours. Mais cela n’a été possible que
grâce à une conjonction de facteurs favorables : ces 5 jours ont eu lieu à une période où la
demande énergétique était basse (fin mai, avec des températures élevées, des journées très
ensoleillées qui limitent les besoins en éclairage et en chauffage), et où dans le même temps la
production était élevée (grâce à la présence du soleil notamment). De plus le Portugal a pu compter
sur son important réseau hydroélectrique qui permet une production stable.
Mais en Allemagne par exemple, la nature intermittente des énergies renouvelables oblige le pays à
disposer d’autres sources d’énergie. Dans les périodes difficiles (comme en hiver, où la demande en
électricité est forte, et où la production via le renouvelable est faible par manque de soleil),
l’Allemagne est forcée d’importer son énergie, ou d’utiliser en renfort ses centrales à charbon.
Depuis la fameuse Energiewende (la transition énergétique et l’arrêt du nucléaire en Allemagne), les
émissions de CO2 du pays ont augmenté car l’utilisation du charbon a augmenté pour compenser
l’intermittence des renouvelables. En 2015, le charbon a fourni la moitié de l’électricité allemande, et
les émissions du pays ont augmenté de 1.1%.
Rendre les renouvelables viables : c’est possible ?
Au final, les énergies renouvelables (comme souvent avec les problématiques environnementales)
sont un enjeu plus complexe qu’il n’y paraît. À l’heure actuelle, les énergies renouvelables sont les
énergies les moins polluantes en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Mais de nombreux
problèmes rendent encore leur généralisation complexe. D’abord, les énergies renouvelables ne
résolvent pas les problèmes liés aux consommations de pétrole du transport ou de l’industrie.
Ensuite, l’intermittence pose un gros problème aux grands pays qui ne disposent pas
d’hydroélectricité ou de nucléaire pour stabiliser leurs productions d’énergie.
La mise en place massive d’énergies renouvelables seule dans un grand pays industrialisé ne peut
donc probablement pas constituer une solution réellement viable sur le long terme sur le plan
écologique. Pour que les renouvelables soient une solution écologique viable, il faut réunir plusieurs
facteurs.
D’abord et en priorité, une réduction massive de nos consommations énergétiques. En premier lieu,
une réduction de l’utilisation d’énergie dans les transports, pour limiter notre consommation de
pétrole. Il faut donc envisager d’urgence des alternatives aux voitures individuelles, car même si
nous arrivions à 100% d’électricité renouvelable, cela sera inutile si nous continuons à polluer avec
nos voitures à essence. Ensuite, une réduction nette généralisée de notre consommation
énergétique, afin d’atteindre des besoins énergétiques que les renouvelables pourront satisfaire plus
facilement. Cela implique bien sûr de veiller à l’efficacité énergétique, aux économies d’énergie,
mais aussi de repenser notre modèle économique pour développer des industries moins
énergivores, voire en réduisant notre production industrielle.
Il faudra ensuite développer des manières de contrer l’intermittence. C’est pour cela que la question
du stockage d’électricité est l’enjeu numéro 1 du secteur du renouvelable. Mais pour résoudre la
question du stockage, il faut des innovations afin de fabriquer des batteries efficientes et plus
durables, et il faut aussi résoudre la question des matières premières… Dans le cas où l’on y
parviendrait pas, il faudra miser sur des énergies plus stables comme l’hydroélectrique, avec le
problème qu’elle n’est pas accessible partout. On peut aussi penser au nucléaire, une énergie qui
émet très peu de CO2 (moins que le solaire), mais qui pose d’autres problèmes (sécurité, gestion
des déchets…).
L’avenir des énergies renouvelables … ?
En conclusion, les énergies renouvelables sont probablement la source d’énergie la plus
prometteuse en termes écologiques. D’une part, ce sont les énergies les plus propres du point de
vue climatique. Et de toute façon, en plus d’être catastrophiques du point de vue environnemental,
les énergies fossiles n’ont plus d’avenir à moyen terme car les réserves s’épuisent. Une transition
vers le renouvelable sera donc inévitable. Mais pour parvenir à un modèle viable grâce aux énergies
renouvelables, il ne suffit pas d’investir et de construire toujours plus d’éoliennes ou de panneaux
solaires. Il faut un vrai projet de société, une société qui consomme moins d’énergie, beaucoup
moins d’énergie. Il faut aussi être capable de stocker cette énergie et de mieux en gérer les flux de
manière plus efficiente et décentralisée.
Bref, c’est un projet qui demande du temps et surtout un vrai investissement politique et
économique, un vrai choix qui implique tout le monde, du consommateur en passant par les grandes
et les petites entreprises et les pouvoirs publics.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop24/pourquoi-les-energies-renouvelables-
sont-moins-propres-que-vous-ne-le-pensez-en-tout-cas-pourl-instant_3075963.html
Pourquoi les
énergies
renouvelables
sont moins
propres que vous
ne le pensez (en
tout cas
pour l'instant)
Le gouvernement français
veut miser sur l'éolien
et l'énergie solaire. Mais
ces deux solutions sont-
elles complètement "zéro
émission" ?
Camille Adaoust
Mis à jour le 04/12/2018 | 11:18
publié le 04/12/2018 | 07:18
Les énergies renouvelables participeront à 40% de la production d'électricité en
France d'ici 2030. C'est en tout cas ce que promet Emmanuel Macron. L'exécutif
a annoncé, mardi 27 novembre, que l'Etat allait augmenter ses investissements
pour la filière. D'environ 5 milliards d'euros par an aujourd'hui, ils passeraient à 7
à 8 milliards d'euros à l'avenir.
Tripler la production du parc éolien, quadrupler celle du solaire... De belles
perspectives pour baisser nos émissions de carbone, principales responsables
du réchauffement climatique. Mais est-ce vraiment la solution miracle ? Ces
énergies renouvelables sont-elles aussi propres qu'on le pense ? "Toute activité
est polluante, rien n'est vert", explique même Bernard Multon, spécialiste de la
conversion des ressources renouvelables en électricité.
A l'occasion de la 24e conférence annuelle de l'ONU sur les changements
climatiques (COP24), organisée jusqu'au vendredi 14 décembre, nous détaillons
les points faibles des énergies renouvelables.
Parce que, indirectement, elles émettent du CO2
En état de marche, une éolienne ou un panneau photovoltaïque n'émettent pas
de carbone, c'est certain. Ces deux solutions sont-elles pour
autant "décarbonées" ? Ce n'est pas si simple.
La ressource, le soleil et le vent, est renouvelable. Mais
maintenant, il faut la transformer, et pour ça, il faut entre
autres des métaux.Bernard Multon, enseignant-
chercheur à l'Ecole normale supérieure de
Rennesà franceinfo
Beaucoup de métaux, explique ce spécialiste de la conversion des ressources
renouvelables en électricité. "Pour une même puissance produite, il faut cinq fois plus
de matériaux avec l'éolien, par rapport au nucléaire par exemple", avance Jacques
Treiner, physicien et membre du Laboratoire interdisciplinaire des énergies de
demain.
Un socle d'éolienne en béton, un mât fait de tonnes d'acier, des fils en
cuivre, des panneaux solaires fabriqués à partir de silicium... Ces composants,
non renouvelables, ont consommé de l'énergie pour être extraits et
transformés. "Pour le silicium qu'on trouve dans les panneaux solaires, il faut couper
des bouts de roche, ça coûte beaucoup d'énergie", donne pour exemple Jacques
Treiner. Les machines qui tournent pour l'extraction fonctionnent, elles, avec des
combustibles fossiles.
Dès la naissance, les panneaux photovoltaïques et les
éoliennes ont un lourd passif en termes de CO2.Jacques
Treiner, physicienà franceinfo
En tout, pour 1 kilowattheure produit, une éolienne émet entre 12 et 15 grammes
de CO2 et un panneau photovoltaïque, 48 grammes, selon une étude
de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (document en
PDF). Ce qui place ces filières en dessous du gaz (469), du pétrole (840) et du
charbon (1 001) mais au-dessus – en partie – du nucléaire (16 grammes).
Mais ces émissions pourraient être réduites. Les éoliennes et panneaux
photovoltaïques nous viennent aujourd'hui souvent d'Asie du Sud. "La production
électrique en Chine vient majoritairement du charbon. L'éolien ne représente que 4% et
le solaire, 1,5%", détaille Jean-Marc Jancovici, ingénieur conseil en "énergie et
climat". La fabrication se déroule donc dans un système énergétique très
émetteur de gaz à effet de serre.
"A mesure que l'on introduit plus d'énergies renouvelables dans la production électrique,
la pollution indirecte s'efface", affirme Cédric Philibert dans l'Obs (article payant).
Cet expert de l'Agence internationale de l'énergie insiste : "Une transition
[écologique, ici] est par définition... transitoire." Les défenseurs des énergies
renouvelables l'affirment : si les structures et équipements étaient produits en
France, leur bilan carbone serait bien meilleur. Mais "on en est loin", selon Jean-
Marc Jancovici. Le coût serait tout d'abord supérieur, et "en France, on n'a plus de
gisement de fer, pas de charbon métallurgique, pas de cuivre..."
Parce qu'elles contiennent des terres rares
C'est la critique la plus fréquente faite aux énergies renouvelables : elles
contiennent parfois des terres rares. Il s'agit d'un groupe de métaux, présents en
petite quantité sur Terre. "Pour un kilo de fer, vous ne trouverez qu'un gramme de
terre rare", explique Guillaume Pitron, auteur de La Guerre des métaux
rares (janvier 2018, éditions Les liens qui libèrent). Leur bilan écologique
est "déplorable".
Pour faire du propre, il faut utiliser du sale.Guillaume
Pitronà franceinfo
"Les terres rares sont si éparpillées que le processus d'extraction est très long et
complexe. Il faut utiliser beaucoup d'eau, des produits chimiques, casser la roche... Ça
pollue les sols", explique-t-il. Dans le documentaire La Sale Guerre des terres rares,
le réalisateur Guillaume Pitron montre justement les conséquences sur
l'environnement de leur extraction en Chine, entre sols souillés, air irrespirable et
maladies à répétition.
"En 2006, des tonnes de produits chimiques ont été déversées dans la rivière Xiang
(province du Hunan) par des entreprises de production d'indium, un métal rare qui entre
dans la fabrication des panneaux solaires", détaillait par exemple le journaliste
auprès de 20 Minutes. Certaines éoliennes sont aussi concernées. "Celles qui
utilisent des générateurs à aimant permanent contiennent du néodyme ou du
dysprosium", dépeint Bernard Multon.
Mais on peut s'en passer. Selon Cédric Philibert, seule une éolienne sur quatre en
activité utilise des aimants permanents. Ils "permettent de fabriquer des générateurs
plus compacts et plus efficaces sous vents faibles", complète-t-il. Plus rentables aussi.
Pour Bernard Multon, cela ne fait aucun doute : dans la fabrication, "c'est le
marché qui fait foi". "Les terres rares ne coûtent pas cher. Avant, on ne les utilisait pas,
on s'y est mis parce que c'est plus rentable et plus performant." Les deux spécialistes
l'affirment : dans le photovoltaïque comme dans l'éolien, les terres rares ne sont
pas indispensables.
Parce qu'elles vont forcément de pair avec les énergies fossiles
L'énergie provenant des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques ne peut
suffire. Sinon, "vous ne pourriez appeler que quand il fait soleil, vous ne pourriez
prendre l'ascenseur que quand il y a du vent", lance en riant Jean-Marc Jancovici.
Ces énergies renouvelables sont en effet intermittentes : leur production
d'énergie dépend de la météo. Et "le soleil brille quand il en a envie. Le vent souffle
quand il en a envie. Pas forcément quand on en a besoin", décrit Jacques Treiner, qui
parle de "fluctuations importantes". Les énergies renouvelables ne fournissent
donc pas une puissance garantie, mais plus aléatoire. Ainsi, en décembre 2016,
le Danemark avait réussi à assurer 100% de sa consommation électrique grâce
à son parc éolien... pendant une seule nuit. Pour compléter, "pour pallier leur
manque, il faut un plan complémentaire : du fossile ou du nucléaire", explique
le physicien.
Jean-Marc Jancovici cite l'exemple de l'Allemagne : "Le pays a installé 100
gigawatts de renouvelable. Mais en parallèle, il a dû garder la même puissance de
sources pilotables : centrales à charbon et à gaz, barrages, nucléaire." On met ces
dernières en pause quand le soleil brille et on les déclenche quand ce n'est plus
le cas. Les énergies renouvelables, d'après les deux scientifiques, ne peuvent
donc pas remplacer complètement les filières plus anciennes.
Mais le système pourrait s'améliorer. Via une complémentarité saisonnière par
exemple : "L'hiver, en Europe, il y a davantage de vent. L'été, davantage de soleil. Les
deux filières pourraient se compléter et créer un mix qui lisserait la production",
propose Bernard Multon.
Plus efficace encore : le stockage de l'énergie produite. "C'est l'enjeu
crucial", s'accordent à dire tous les spécialistes. En cas de fortes tempêtes par
exemple, le surplus d'énergie créé par les éoliennes pourrait compenser les
périodes de faible vent.
Pour le conserver, la meilleure méthode aujourd'hui est l'utilisation d'une station
de transfert d'énergie par pompage. Deux réservoirs d'eau sont placés à des
niveaux différents d'une montagne : quand il y a trop d'énergie dans le réseau, la
station pompe l'eau vers le haut ; quand il en manque, elle la déverse vers le bas
et fait tourner des turbines, produisant à nouveau de l'électricité. "Mais si on
voulait avoir une énergie 100% produite par le renouvelable en France et la stocker
pour combler les périodes de manque, il faudrait noyer de nombreuses vallées alpines. Il
faudrait plusieurs dizaines de barrages comme Serre-Ponçon" (Provence-Alpes-Côte
d'Azur), modère Jean-Marc Jancovici. "On ne sait pas bien stocker aujourd'hui. Un
jour, on saura", avance Guillaume Pitron.
Parce que leurs matériaux ne sont pas assez recyclés
Peu de matériaux utilisés pour construire les éoliennes et les panneaux solaires
sont aujourd'hui recyclés. Le site Reporterre cite par exemple le cuivre, une
ressource "abondante" qui pourrait pourtant "s'épuiser à moyen terme" parce qu'elle
est "largement utilisée" mais pas recyclée. "L'industriel qui installe l'éolienne a pour
obligation – c'est dans la loi – de démanteler la structure. Pas de la
recycler", regrette Bernard Multon. D'autant que "le rythme de renouvellement des
équipements n'est pas le même", explique Jean-Marc Jancovici.
Un panneau photovoltaïque ou une éolienne sont donnés
pour 20 à 30 ans. A côté de ça, un barrage dure un siècle,
une centrale à charbon 40 ans. Le rythme de
renouvellement des équipements n'est pas le
même.Jean-Marc Jancovici, ingénieur conseil en
énergie-climatà franceinfo
Mais le recyclage serait tout à fait possible. "On ne veut pas recycler car c'est trop
cher. Nous sommes dans une logique de course au moindre coût. Et ça coûte moins cher
d'aller à la mine que de recycler", déplore Guillaume Pitron. D'après les
spécialistes interrogés, nous savons à l'heure actuelle recycler la plupart des
composants des deux filières. Mais ce n'est pas rentable. "Voilà les règles du jeu,
la loi du marché. Mais il faut recycler !", défend-il. Bon signe : une première "unité
de recyclage de panneaux photovoltaïques" a ouvert en France, à Rousset, dans les
Bouches-du-Rhône, comme le rapporte le journal Les Echos.
https://www.vattenfall.fr/le-mag-energie/avantages-inconvenients-des-energies-renouvelables
https://www.vattenfall.fr/le-mag-energie/avantages-inconvenients-des-energies-
renouvelables
Quels sont les
avantages et
inconvénients des
énergies renouvelables
?
15.03.2018
Dans l’approvisionnement énergétique de la société, il est important d’équilibrer trois
facteurs :
1. la compétitivité,
2. la sécurité d’approvisionnement,
3. l’environnement et le climat.
Aucune source d’énergie unique n’est parfaite selon ces trois angles. Voyons ci-dessous
les principaux avantages et inconvénients des différentes sources d’énergies.
Eolien
Avantages
L’énergie éolienne ne libère aucun dioxyde de carbone au cours de son cycle de vie.
Il n’y a pas besoin de carburant.
Inconvénients
Affecte le paysage environnant et cause du bruit
Dépendant du vent
Des coûts d’investissement énormes
L’hydraulique
Avantages
L’énergie hydroélectrique n’entraîne généralement aucun impact climatique ou
environnemental.
Fournit une génération d’électricité stable et à grande échelle.
Fonctionne comme puissance de régulation.
Il n’y a pas besoin de carburant.
Les centrales hydroélectriques ont une longue durée de vie économique.
Inconvénients
Les centrales hydroélectriques impliquent une ingérence majeure dans le paysage et
affectent les écosystèmes.
De grands investissements sont nécessaires pour construire une centrale
hydroélectrique.
Le solaire
Avantages
L’énergie solaire a diminué ses coûts, grâce à son soutien public élevé et ses faibles
émissions de carbone.
Combinée au stockage d’énergie et aux solutions logicielles intelligentes, l’énergie
solaire devient une source d’énergie fiable et moins coûteuse.
Une ressource illimitée, contrairement aux combustibles fossiles.
Les systèmes solaires sont faciles à installer et nécessitent très peu de
maintenance.
Les systèmes de cellules solaires ont une longue durée de vie – environ 25 ans.
Inconvénients
L’énergie solaire est une bataille d’énergie intermittente – la production d’électricité
dépend du soleil brillant.
Elle est encore coûteuse, malgré la diminution de son coût ces dernières années.
La lumière du soleil varie selon l’endroit et la saison. Les prévisions sont plus
incertaines que les combustibles fossiles (mais meilleures que celles du vent).
Combinaison non réglable et faible entre la production et la demande – le soleil
produit plus en été, alors que l’électricité est plus nécessaire en hiver.
La biomasse
Avantages
La biomasse est une source d’énergie stable avec des actifs géographiquement bien
diversifiés et peu de risques politiques.
En utilisant la biomasse dans la production d’électricité au lieu des combustibles
fossiles, les émissions de CO2 sont considérablement réduites.
Si la biomasse est bien manipulée, elle est neutre en carbone à long terme.
Inconvénients
Livraison de plus grands volumes difficile à sécuriser
L’utilisation de la biomasse pour produire de l’électricité est actuellement plus
coûteuse que l’utilisation de sources d’énergie telles que le charbon, le gaz et
l’énergie nucléaire.
Les avantages des énergies renouvelables
Actuellement, nous utilisons des énergies polluantes qui vont se tarir dans un futur proche
comme le pétrole et le gaz. Il est donc nécessaire de développer davantage les énergies
renouvelables pour continuer à nous éclairer, nous chauffer, faire fonctionner les divers
moteurs et bien d’autres fonctions encore.
Les avantages des énergies renouvelables sont nombreux, car ces dernières sont en
général propres, sûres et surtout, elles existent en quantité illimitée.
En les utilisant en majorité, on retrouverait une stabilité climatique, économique,
environnementale et sociale surtout en développant de grandes centrales thermiques. La
sûreté est l’un des avantages principaux, car il existe de très faibles risques d’accident.
Elles génèrent également peu de déchets, et ces déchets sont parfois recyclables.
La décentralisation des énergies renouvelables est aussi un facteur positif très important
pour développer certains territoires et le développement local. Le marché du travail
concernant ces énergies représente presque un million deux cent mille emplois surtout
dans le photovoltaïque, l’éolien et la biomasse. Ces énergies respectent l’environnement
pendant leur fabrication, leur fonctionnement et lors de leur fin de vie, au moment de leur
démantèlement.
Pour résumer, ces énergies renouvelables permettent de réduire considérablement
l’émission de CO2. Elles ne généreraient pas non plus de déchets radioactifs dangereux et
leurs ressources seraient infinies grâce au vent, à l’eau et au soleil. Des études menées
prétendent qu’en théorie, la planète pourrait entièrement être alimentée grâce aux énergies
renouvelables en utilisant seulement un carré de 500 000 km comprenant des panneaux
solaires. Cette surface représente environ celle de l’Espagne. Cette vision produite par les
énergies renouvelables est séduisante a priori, mais elle masque de nombreux
inconvénients.
Les inconvénients des énergies renouvelables
Leur disponibilité dépend du climat. Pour celles fonctionnant au solaire, il n’est
possible d’utiliser que 50 % de leur capacité réelle dans les zones équatoriales et
encore moins à cause de la disparition du soleil pendant plusieurs mois dans les
pôles. En outre, quand le ciel est nuageux, le rayonnement solaire est moindre. Lors
de périodes anticycloniques, il n’y a pas de vent. Cette énergie n’est pas très stable.
La responsabilité sur le réchauffement climatique des énergies renouvelables est un
inconvénient majeur. Elles sont souvent présentées et admises pour justement
résoudre ce problème, mais pour que ce soit réel, il faudrait diminuer
considérablement la consommation des énergies fossiles comme le pétrole, le
charbon ou le gaz et mieux maîtriser l’énergie renouvelable pour l’économiser
davantage.
L’impact visuel sur le paysage est à prendre en compte surtout lors de constructions
de grandes centrales solaires ou de champs d’éoliennes. Ces productions
décentralisées aideraient à diminuer le nombre de lignes à haute tension. Elles
restent donc une pollution pour la faune. De plus, les expériences menées déjà dans
certains pays montrent qu’elles aident à l’accroissement de ces mêmes lignes.
Les problèmes majeurs pour la faune sont les barrages hydroélectriques, car ils
inondent des vallées entières et ont un fort impact négatif sur l’écosystème. Les
poissons migrent difficilement vers leurs lieux de reproduction - même si des passes
à poissons ont été construites. Les éoliennes sont un danger pour les oiseaux et les
chauves-souris.
Les énergies renouvelables en remplacement du
pétrole
Que ce soit par le soleil, le vent ou par l’eau de mer, les énergies renouvelables sont
utilisées pour produire une seule énergie : l’électricité. Actuellement, les sociétés
industrialisées ne consomment pas que de l’électricité comme énergie. Dans notre pays,
cette dernière n’est que de 24 % de notre consommation totale. Le pétrole occupe une
place importante avec 42 % puis viennent le gaz et le charbon. On peut déjà savoir que les
énergies renouvelables pourraient remplacer le chauffage au gaz par exemple, mais pour le
pétrole, en l’état actuel des choses, ce n’est pas possible à cause des transports routiers et
aériens. Grâce à ces énergies, la production d’électricité est plus durable, mais le problème
est seulement résolu d’un quart quand on sait que le pétrole représente à lui seul la moitié
de notre consommation.
Une idée reçue et véhiculée à tort
On pense que les énergies renouvelables sont totalement propres, mais la réalité est assez
différente. Les éoliennes et les panneaux solaires n’émettent pas de CO2, mais leur
production en est génératrice. Pour fabriquer ces outils de production d’énergie, il faut
extraire les matières premières du sol, transporter ensuite les pièces et différents matériaux
sur les lieux de montage afin de les assembler. Pendant ce laps de temps, on utilise du
pétrole en quantité qui génère beaucoup de CO2. Même si les énergies renouvelables
produisent moins de pollution que les énergies fossiles, elles sont encore loin d’être
propres. Par exemple, les panneaux solaires produisent 10 fois moins de CO2 que le gaz et
20 fois moins que le charbon ou le pétrole et ses dérivés.
La viabilité des énergies renouvelables
La viabilité des énergies renouvelables est assez complexe. Même si ces dernières sont
moins polluantes en matière de gaz à effet de serre, elles sont la cause de nombreux
problèmes pour les généraliser sur la planète. Elles ne peuvent pas se substituer aux
consommations de pétrole utilisé dans le transport et l’industrie. De plus, elles sont encore
très intermittentes dans les grands pays, car ces derniers n’ont pas suffisamment de
matériel en hydroélectricité ni dans le nucléaire pour stabiliser leur production. Ainsi, il ne
semble pas envisageable pour un grand pays industrialisé de substituer les énergies
fossiles par les énergies renouvelables de façon viable. Pour qu’un projet puisse voir le
jour, il faudrait réduire considérablement les consommations énergétiques actuelles surtout
dans les transports afin de limiter au maximum l’emploi du pétrole. Pour se faire, il faudrait
trouver une alternative aux véhicules de particuliers, aux chauffages individuels et réduire
les besoins énergétiques des industries diverses qui sont très énergivores.
Tous les particuliers, entreprises, industries et autres collectivités ont un abonnement
électricité et gaz auprès d’un fournisseur électricité et gaz traditionnel. À l’heure actuelle, les
énergies renouvelables se diversifient et apparaissent un peu partout aux quatre coins de la
planète, car l’humain est en train de prendre conscience que les énergies fossiles ne sont
pas des ressources inépuisables et que certaines d’entre elles sont partiellement
dangereuses pour la planète. De plus les tarifs électricité et gaz sont de plus en plus
onéreux bien qu’on trouve des contrats séduisants auprès d’un fournisseur électricité
verte de plus en plus souvent. Les énergies renouvelables sont peut-être une solution
partielle pour l’avenir de l’humanité et de la planète. Même si elles sont la solution la plus
prometteuse actuellement en matière d’environnement et d’écologie, elles sont aussi moins
catastrophiques que les énergies fossiles qui n’auront plus d’avenir dans quelques
décennies. Ces énergies renouvelables sont la transition que nous connaissons et savons
maîtriser. Elles paraissent donc inévitables, mais pas forcément viables telles que nous
savons les maîtriser de nos jours. Il faut non seulement investir dans le solaire aujourd’hui
pour construire davantage demain et consommer en même temps moins d’énergie. Pour
qu’elles soient plus efficientes, il faudrait aussi que l’humanité crée moins de besoins en la
matière. Alors sont-elles une belle évolution pour notre futur ou une des utopies de
demain ? À chacun de nous de faire la part des choses.
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