Assinisement
Assinisement
Thème
Membres du jury:
Président : Mr MEROUKI Kamel chargé de cours UMMTO
Promoteur : Mr SI SMAIL Ali chargé de cours UMMTO
Examinateur : Mr ALLILI Nacer chargé de cours UMMTO
Examinateur : Mr AMINE Larbi chargé de cours UMMTO
Promotion 2016/2017
Au terme de ce modeste travail, nous remercions avant tout DIEU de nous avoir
donnée le courage et la forces nécessaire pour mener à terme ce projet.
Nos remerciements s’adressent aussi aux membres du jury qui nos feront
l’honneur de juger notre travail ainsi qu’aux enseignants qui ont contribué à notre
formation et tout le personnel du département d’agronomie.
Notre profonde gratitude et nos plus vifs remerciements vont à nos familles
pour leur aide, leur patience, leur encouragement est pour tous les sacrifices qu’elles
ont faites pour nous avoir réussir.
A celle qui m’a comblé d’amour, de soutien et de tendresse. A vous mon signe
de joie et de bonheur, ma fierté et mon honneur : Ma Mère
A toutes mes copines avec qui j’ai passé les meilleurs moments les loulou
Lynda
Je dédie ce modeste travail à :
Qui ont tous donné pour me voire réussir, et qui ont été toujours présent pour moi,
m’ont encouragé et soutenu. Que Dieu les protèges et m’aide à les honorer
Fatima, Munira, Naima, Fatma, Kahina et Karima, leurs conseils et soutien m’ont
était toujours d’une aide précieuse
A mes amis :
Kenza, Samir et Sonia, Pour leur aide et tous les meilleurs moments qu’on a passés
ensemble
A ma binôme et sa famille :
Pour les bons et les mauvais moments que nous avons passé ensemble
A toutes les personnes qui m’ont soutenue et crus en moi lors de mon parcours et à
tout ceux qui m’ont aidé de prés ou de loin, je leur dédie ce travail espérant avoir
répondu à leurs souhait de me voir réussir.
HAYAT
Liste des abréviations
C : constante de CHEZY
NO3: nitrate
PCB: les polychlorobiphényles
PDAU : plan d’occupation d’aménagement et d’urbanisme
PEHD : polyéthylène haute densité
Pm : périmètre mouillé
POS ; plan d’occupation des sols
PP : polypropylène
Q : débit
Q m : débit moyen
Rh : rayon hydraulique
S : section pleine
Sth : section théorique
v : viscosité cinématique du fluide (l’eau en hydraulique)
VBA : système Visuel Basic disponibles dans le logiciel Excel
Vmax : vitesse maximum
Vth : vitesse section pleine
Ze : la cote à l’entré
Zs : la cote à la sortie
h : perte de charge
Liste des tableaux
Tableau (I.1) : Ordre de grandeur des coefficients de Manning et de Strickler selon le type de
conduite
Remerciement
Dédicace
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale et problématique……………………………………………………………….. 1
II-1-Introduction……………………………………………………………………………………….. 10
II-2-Les différents types de pollution …………………………………………………………………. 10
II-2-1- La pollution organique…………………………………………………………………………. 10
II-2-2- La matière en suspension………………………………………………………………………. 11
II-2-3-La pollution azotée et phosphorée……………………………………………………………… 11
II-2-4- La pollution microbiologique………………………………………………………………….. 12
II-3- Les sources de pollution d’eau…………………………………………………………………… 12
II-3-1- La pollution urbaine……………………………………………………………………………. 12
II- 3-2-La pollution domestique………………………………………………………………………... 12
II-3-3- La pollution industrielle……………………………………………………………………….. 13
II-3-3-1- Les différents types des polluants industriels………………………………………………... 14
II-3-4- -La pollution agricole………………………………………………………………………….. 16
II-3-4-1-Les types de polluant agricole ……………………………………………………………….. 16
II-4- Lutte contre les polluants de l’eau………………………………………………………………... 18
Chapitre III : Les systèmes d’assainissement
III-1-Introduction………………………………………………………………………………………. 20
III-2-Classification des eaux…………………………………………………………………………… 20
III-3- Définition d’objectif…………………………………………………………………………….. 20
III-4-les différents systèmes d’assainissement………………………………………………………... 21
III-4-1-Assainissement individuel……………………………………………………………………... 21
III-4-2-Assainissement collectif……………………………………………………………………….. 22
III-4-2-1-Les systèmes fondamentaux…………………………………………………………………. 22
III-4-2-2-Les systèmes pseudo-séparatifs……………………………………………………………… 25
III-4-2-3-Les systèmes composites…………………………………………………………………….. 25
III-4-2-4-Les systèmes spéciaux………………………………………………………………………. 25
III-5-Comparaison entre les systèmes d’assainissement ………………………………... ..………….. 26
III-5-1-comparaison entre le système collectif et le système individuel……………………………… 26
III-5-2-comparaison entre le système séparatif et le système unitaire………………………………… 27
IV-1-Introduction………………………………………………………………………………………. 28
IV-2-les conduites en béton……………………………………………………………………………. 28
IV-3-les conduites en polychlorure de vinyle (PVC)………………………………………………….. 29
IV-4-les conduites en polyéthylène de haute densité (PEHD)………………………………………… 30
IV-5-les conduites en polypropylène (PP)…………………………………………………………….. 30
Introduction générale
L
’assainissement des eaux usées est devenu un impératif pour nos sociétés
modernes. En effet, le développement des activités humaines s’accompagne
inévitablement d’une production croissante de rejets polluants. Les
ressources en eau n’étant pas inépuisables, leur dégradation, sous l’effet des rejets d’eaux
polluées peut non seulement détériorer l’environnement, mais aussi entrainer des risques de
pénuries.
1
Introduction générale
A cet effet, la présente étude a pour objectif la conception d’un outil de calcul, ou moyen
d’un programme informatique, en langage VBA (Visuel Basic Application), accessible dans
le logiciel Excel de Microsoft office qui équipe la plus part des ordinateurs actuels. (OTT L.,
2016)
L’étude est répartie en cinq chapitres suivants : les écoulements à surface libre, les
sources de pollution des eaux, les réseaux d’assainissements, les conduites et collecteurs
d’assainissement et finalement le calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement.
2
Chapitre I Les écoulements à surface libre
I.1 Introduction
Pour transporter un débit Q sur une certaine distance, il faut déterminer les
caractéristiques de la conduite par un calcul économique (diamètre efficace) en tenant compte
de sa résistance mécanique, de la pression du fluide et des pertes de charge linéairement
réparties ou localisées. (CARLIER M., 1986)
3
Chapitre I Les écoulements à surface libre
coulement uniforme : unn écoulement dans un canal est dit uniforme lorsqu
L’écoulement lorsque le
tirant d'eau (profondeur),, la section mouillée et le périmètre mouillé. Ne varient pas d'une
section à l'autre. La surface libre est presque parallèle à la pente du font du canal. (CARLIER
M., 1986)
La théorie de Bernoulli
ernoulli traduit la conservation d’énergie
d’ totale (énergie
énergie cinétique
plus énergie potentielle) le long d’un écoulement dans un canal.
4
Chapitre I Les écoulements à surface libre
Ainsi entre les sections S1 et S2 d’un écoulement à surface libre Figure (1.1) on
peut écrire :
= +∆ (1)
+ℎ + = +ℎ + +∆ ( ) (2)
2 2
Avec :
section S1 (m)
(m.)
∆ Perte de charge (perte d’énergie par unité de poids) entre S1 et S2
z est la cote de la section (m)
h est le potentiel hydraulique (m)
z+h représente l’énergie potentielle par unité de poids (m)
= +∆ ( )
La pente de la surface libre = pente de la conduite (du sol), Elle donnée par la relation :
− ∆
= =
En effet, si l'on appelle "d" la distance qui sépare S1 et S2 dans le sens de l'écoulement,
alors la perte de charge unitaire (par mètre linéaire) s'exprime par :
5
Chapitre I Les écoulements à surface libre
∆
=
Les pentes des écoulements sont en général comprises en 5‰ et 5%. Même dans le
cas où la pente serait de l'ordre de 10% la différence entre L et d est très faible. Voyons
ça en posant :
COS α = L / d
avec :
D’où :
∆
= =
Ce qui traduit que pour de faibles pentes, d’un écoulement gravitaire uniforme, la perte
de charge unitaire est égale à la pente de la canalisation (CAUVIN A., GUERREE H. 1986)
6
Chapitre I Les écoulements à surface libre
Le taux de remplissage est pris en compte avec l'angle θ (thêta), exprimé en radian,
formé par la hauteur h.. La figure (I.3) donne toutes les formules nécessaires.
où :
7
Chapitre I Les écoulements à surface libre
1 ⁄
=
⁄ ⁄
= . .
Il est à noter qu’ au États-Unis, n est désigné sous le nom de constante de Manning
alors qu’en Europe on emploie plus couramment le nombre de Strickler Ks qui est l’inverse
de la constante de Manning n. (CARLIER M., 1986)
Tableau (I.1) Ordre de grandeur des coefficients de Manning et de Strickler selon le type de conduite
8
Chapitre I Les écoulements à surface libre
87
=
1+
9
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
II.1. Introduction
Cette pollution dues aux eaux usées a un impact considérable sur la santé humaine et
animale ; notamment lorsque la toxicité de polluants, déversés dans l’eau potable et les eaux de
baignade, est élevée, cas des métaux lourds (mercure, chrome, plomb, cadmium, nickel) et des
pesticides et insecticides. (EMILIAN K., avril 2004)
Les rejets contenant des substances organiques sont à l’origine d’une consommation de
l’oxygène présent dans le milieu récepteur et peuvent, s’ils sont trop abondants, entraîner la
mortalité des poissons par asphyxie. La pollution organique présente également un impact sur
la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.
10
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
réaliser une autoépuration, simulés par des bactéries. Contrairement à la DCO, la DBO5
ne mesure que les composés biodégradables. (OLIVIER A., janvier 2015)
Par leur effet obscurcissant, les matières en suspension présentes dans les eaux
diminuent la photosynthèse qui contribue à l’aération de l’eau. Les organismes vivants
peuvent alors manquer d’oxygène. Par ailleurs, les matières en suspension donnent aux
rivières un aspect sale et trouble et peuvent gêner les poissons ou entraîner leur mortalité par
bouchage des branchies.
Enfin, elles sont à l’origine d’envasements posant ainsi un problème d’entretien des
cours d’eau et le colmatage des frayères, ce qui perturbe la reproduction des poissons.
(OLIVIER A., janvier 2015)
Elle provient presque exclusivement du secteur agricole. Le phosphore est lui aussi l’un
des facteurs de la prolifération d’algues.
L’azote peut se trouver dans les eaux rejetées par les industriels sous 4 formes dont la
somme constitue l’azote global (NGL) :
L’azote organique, qui peut avoir comme origine la décomposition des déchets
organiques ou les déchets de l’industrie des engrais azotés ; L’azote ammoniacal, qui se trouve
généralement sous forme ionisée, issue d’une mauvaise station d’épuration, et dont la
dégradation consomme l’oxygène de l’eau pour former des nitrates ; les nitrites, qui peuvent
être présents sous forme ionisée ou non, la deuxième étant la plus toxique ; les nitrates, qui sont
peu toxiques intrinsèquement mais facteur d’eutrophisation. (OLIVIER A., janvier 2015)
11
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
Elle est due aux bactéries d’origine fécale et provient principalement des eaux usées et
des élevages agricoles.
Elle entraîne des conséquences pour la qualité des eaux de baignade, et la qualité
microbiologique des zones de pêche et de culture de coquillages, huîtres, moules. (OLIVIER
A., janvier 2015)
On désigne par le concept Tout- à l’égout le procédé consistant à évacuer par la même
canalisation les eaux usées de toute nature, vannes, ménagères, industrielle et en partie ou en
totalité des eaux pluviales.
Ce sont les eaux usées des habitations, utilisés en cuisines, douches (eaux ménagères) et
toilettes (eaux –vannes), associés à des eaux provenant des commerces et des différentes
activités qui entrainent la pollution de l’eau.
12
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
les eaux de lavage ou eaux ménagères (les eaux grises), qui proviennent des salles de
bain et des cuisines et qui sont généralement chargées de graisses, de débris organiques,
de détergents, de solvants ;
les eaux vannes ou les eaux noires, qui viennent des toilettes et sont chargées de
diverses matières organiques matières fécales, de l’urine qui sont généralement très
pathogènes.
Les industries rejettent différents types d'eaux usées en fonction de leur secteur
d'activité. On peut y retrouver des matières organiques, des graisses, des hydrocarbures, des
métaux, des produits chimiques, des métaux lourds et des matières radioactives. Tout ces
éléments si ils ne sont pas traités correctement peuvent engendrés des pollutions des eaux
souterraines et des milieux dans lesquelles ils sont rejetés.
Toutes les industries ne génèrent pas une pollution de même type ni de même
importance.
13
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
La pollution physique peut être due au réchauffement de l’eau par les centrales
thermiques, aux matières en suspension des mines, des carrières ou de la sidérurgie.
(EMILIAN K., avril 2004)
Sont des dérivés chimique chlorés .Ils sont aussi connus sous le nom de pyralènes
Appréciés pour leurs propriétés isolantes et pour leurs stabilité chimique et physique, les PCB
ont été massivement utilisés par l’industrie en tant que liquide de refroidissement ou isolants
dans toutes sortes d’appareils électrique, dans les lubrifiants , les liquides hydraulique, les
plastique, le bitume, les encres et les peintures. Peu biodégradables, les PCB se sont accumulés
dans l’environnement et dans les chaines alimentaires ou ils persistent encore aujourd’hui. Or
il est montré que les PCB posent désormais de réels problèmes de toxicité (essentiellement
chronique, neurologique et hépatique) et l’impact sur la santé publique est à prendre en
considération. (EMILIAN K., avril 2004)
Les hydrocarbures
La demande en oxygène des hydrocarbures est très importante et le problème posé par
ce type polluant est lié à sa grande stabilité. Les hydrocarbures se dissolvent peu et se
présentent généralement sous forme d’émulsion ou de surnageant, contribuant ainsi à la
modification des échanges gazeux avec l’atmosphère : ce phénomène prend une importance
particulier dans les zone calme, ou le film peut s’étendre sur une grande surface et modifier
notablement la tension superficielle de l’eau ; parallèlement, ce film influe directement sur les
réactions photosynthétiques, ce qui a pour conséquence de freiner une source importante de
production d’oxygène au milieu . (EMILIAN.K., avril 2004)
Les cyanures
Les cyanures sont analytiquement absents dans les eaux naturelles. Leur présence est
liée aux rejets d’activités industrielles spécifiques (pétrochimie, extraction de l’or et d’argent en
remplacent du mercure,….). (EMILIAN.K., avril 2004)
14
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
Les fluorures
Comme la plupart des métalloïdes, le fluor n’est jamais rencontré sous sa forme il
apparait comme constituant du spath-fluor, de fluorure de calcium, de la cryolite, des fluorure
de sodium et d’aluminium et de diverses roche sédimentaire les fluorures ne se trouvent
généralement pas d’une façon naturelle en quantité dangereuse dans les eaux
superficielles ;certaines eaux naturelles présentant des teneures en fluor atteignant jusqu'à
10mg/l. les sources industrielles de pollution par le fluor comprennent les activités de
fabrication de fluor et de sels fluor, de cryolite artificielle, d’aluminium ; et les activités de
traitement de surfaces. (EMILIAN.K., avril 2004)
La présence de fluorure en quantité notable dans l’eau est susceptible de provoquer des
effets toxiques importants sur les organismes aquatiques.
Les organohalogénés
Les organohalogénés sont des substances chimiques organiques qui contiennent une ou
plusieurs liaisons carbone-chlore. Ils sont fabriqués industriellement.des composés
organochlorés sont également formés non pas à partir d’un processus volontaire de fabrication
mais en tant que sous-produits. Les secteurs industriels susceptibles d’être concernés sont
divers et les substances en cause parfois mal identifiées.
A partir d’études diverses et concordantes, il est largement établi que certaines d’entre eux
constitue une menace pour les grands équilibres atmosphérique et/ou présentent une toxicité,
une persistance et une bioaccumulation pour l’environnement aquatique et ses interfaces
végétales, animales et humaine. (EMILIAN.K., avril 2004)
L’azote
L’élément azote existe principalement sous formes ionique (ammonium NH4+, Nitrite
NO2 et nitrate NO 3 ) ainsi que sous formes gazeuse (N2). Nos eaux usées contiennent de
l’azote organique et de l’azote ammoniacales .l ‘azote organique est un élément constituant des
cellules vivantes : végétales ou animales. Les ions NH4+ et NO2
sont très toxique pour la
faune aquatique et posent des problèmes pour la santé publique. Ils induisent une prolifération
15
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
bactérienne dans les eaux. Par contre les nitrates NO3 sont la principale source d’inquiétude.
Ces ions se transforment en milieu acide faible en ions nitrites qui sont toxiques pour
l’organisme humain. Les nitrates constituant aussi un agent fertilisant susceptibles de favoriser
le développement excessif des algues dans le milieu aquatique. (EMILIAN.K., avril 2004)
Les plus fréquemment rencontrés mais qui sont aussi les plus dangereux sont le
mercure, le cuivre, le zinc, le plomb, le chrome, le cadmium. Ils ont la particularité de
s’accumuler dans les organismes vivant ainsi dans la chaine trophique. La pollution radioactive
peut avoir des effets cancérigènes et mutagènes sur les peuplements aquatiques. (EMILIAN K.,
avril 2004).
La pollution agricole touche à la fois les eaux superficielles et les eaux souterraines. Le
lessivage des engrais et des produits phytosanitaires utilisés en agriculture entraîne la
contamination des ressources en eau par les pesticides et leur enrichissement en matière
nutritive induisant le phénomène d'eutrophisation.
Cette pollution est due par de fortes concentrations en azote, phosphore, pesticides et
microorganismes. (OLIVIER.A., janvier 2015)
Les pesticides
Les pesticides d'origine agricole les plus souvent quantifiés sont les herbicides. Bien que
moins fréquente que celle des herbicides, une présence significative d'insecticides et de
16
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
fongicides utilisés en traitement de grandes cultures est mise en évidence dans l'eau des
rivières. (OLIVIER.A., janvier 2015)
Le phosphore
Les nitrates
La contamination de l’eau par les nitrates est un des principaux problèmes liés aux activités
agricoles. 66% de la pollution aux nitrates est d’origine agricole, et seulement 12% est
d’origine industrielle. (OLIVIER.A., janvier 2015)
17
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
Les pollutions de l’eau, de l’air et du sol, la production de déchets, les bruits, les odeurs
ont été longtemps considérées comme des conséquences inévitables de l’activité humaine de
production et de consommation. La nécessité d’action d’épuration et d’économie s’est
cependant progressivement imposée. La gestion rationnelle des matières premières, économie
d’énergie, protection de l’environnement est devenu l’une des priorités des nations
industrialisées et, en même temps la règle de base de tout nouveau développement.
Dans les secteurs industriels dans lesquels des métaux toxiques sont susceptibles d’être
présents sont essentiellement les traitements de surface et, dans une moindre mesure, la
mécanique. Le plus souvent, les établissements de traitements de surface traitent leurs effluents
en interne dans des stations spécifiques, avant le rejet au milieu naturel ou dans un réseau
collectif.
Dans tous les cas, il y a production de déchets industriels spéciaux qui peuvent être
éliminés dans des centres spécialisés.
En ce qui concerne l’agriculture, une gestion rationnelle des irrigations( pilotage des
irrigations) et des intrants est indispensable pour la préservation des sols et de la ressource
hydrique.
les pesticides utilisés dans l’agriculture pour traiter les champs entrent dans le sol.
L’eau de pluie les entraîne dans les rivières par le ruissellement ou dans les nappes phréatiques
par l’infiltration. L’eau ainsi polluée intoxique les plantes et les animaux.
Les plantes fixent parfois certains pesticides. Planter une bande d’herbe au bord des
rivières permet de réduire en partie les risques de pollution de l’eau. (EMILIAN.K., avril 2004)
18
Chapitre II Nature et sources de la pollution des eaux
Toute ces eaux usées doivent être acheminées, à la fin, vers la station d’épuration où elles
vont subir les déférents traitements tels que :
19
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
III.1.Introduction
Les eaux pluviales doivent être évacuées pour limiter la submersion des zones urbaines ; les
eaux usées domestiques ; nécessitent d’être évacuées sans stagnation loin des habitations car
les déchets qu’elles contiennent sont susceptibles d’engendrer des nuisances et des
épidémies. (VALIRON.F., 1989)
Les eaux évacués par les réseaux d’assainissement peuvent être des :
- eaux usées domestiques comprenant les eaux ménagères (salle de bains, cuisine,)
et les eaux vannes (toilettes),
- eaux pluviales qui proviennent des précipitations atmosphériques qui peuvent être
utilisées comme eaux d’arrosage des jardins et de lavage des vois publique et
privées et des cours d’immeuble,
- eaux industrielles dont les caractéristiques qualitatives ou quantitatives ne
proviennent d’une activité industrielle, artisanale ou commerciale de fabrication ou
de transformation,
- eaux de drainage des sous-sols. (VALIRON.F., 1989)
20
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
Les objectifs qui peuvent être fixées pour l’assainissement d’un milieu urbain sont :
- L’évacuation rapide sans stagnation et sans risque pour le personnel chargé des
l’exploitation des ouvrages, loin des habitations, des tous les déchets d’origine
humain ou animal et susceptible des donner naissance à des odeurs ou à des
putréfactions nuisibles pour la santé des habitants,
- La protection des milieux naturels récepteurs en évitant de souiller les sols, les
cours d’eau, les sources et les nappes
- L’évacuation vers le milieu naturel des eaux de ruissellement, avec ou sans
stockage provisoire, pour éviter la submersion des voies publique et des sous-sols
(VALIRON.F., 1989).
III.4.1.Assainissement individuel
21
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
22
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
III.4.2.1.Systèmes fondamentaux
L’écoulement dans ces systèmes s’effectue naturellement, sous l’effet de gravité donc
il s’agit d’un écoulement libre où la surface du plan d’eau est soumise à la pression
atmosphérique. Cela peutt se produire dans tout le réseau, dans les situations où la
topographie est favorable (pente acceptable pour un écoulement gravitaire)
gravitaire), cependant dans
certaine situation une partie du
d réseau peut être en charge : c'est-à--dire complètement
remplie d’eau et par fois sous
sou pression (usage de pompe)
Séparatif
Unitaire
Mixte
Dans ce système le réseau d’évacuation des eaux usée domestique et parfois industriel
(sous certaines réserves) est séparé du réseau des eaux pluviales (c’est-à-dire
(c’est dire un réseau pour
les eaux usées et un autre pour les eaux pluviales). (SI SMAIL.A., 2015)
23
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
L’évacuation des eaux usées et pluviales est effectuée par un seul réseau, généralement
équipé d’un déversoir, pour rejeter dans le milieu naturel l’excès d’eau issu d’éventuels
orages. (SI SMAIL.A., 2015) (fig3.3)
24
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
C’est un système composé à la fois d’un système séparatif et d’un système unitaire selon les
caractéristiques des zones concerné par le réseau d’assainissement. (SI SMAIL.A., 2015).
III.4.2.2.Systèmes pseudo-séparatif
Pour permettre l’évacuation des éléments solides, en amont des réseaux, ne pouvant
être chassés, faute d’un effluent en quantité suffisantes et/ou d’une pente faible, on peut
accepter dans cette situation, le raccordement des eaux pluviales de quelques toitures
d’habitations, à l’amont du réseau d’eaux usées.
Ce système ne peut présenter un intérêt que si le débit des eaux pluviales claires, ne
dépasse pas la capacité de traitement de la station d’épuration (un faible apport). Dans le cas
contraire, on est amené à réaliser un réseau unitaire. (VALIRON.F., 1989).
III.4.2.3.Systèmes composites
Ils consistent à une variante de systèmes séparatif, il a pour rôle de transférer au
moyen d’aménagement particulier les eaux pluviales, les plus pollués, vers le réseau d’eaux
usées et ce dans l’objectif de les acheminer vers la station d’épuration. (SI SMAIL.A., 2015)
III.4.2.4.Systèmes spéciaux
Ce type de système est à envisager dans des situations particulière, en distingue des
systèmes sous pression (en charge) et des systèmes sous dépression (par aspiration).
Dans ce système le réseau fonction en charge, de façon permanente sur la totalité son
parcoure. Avec la nécessite d’usage de pompes spéciales, pour le refoulement des débits
d’eau chargé. (SI SMAIL.A., 2015)
Il consiste à séparer les rejets en moyen d’une conduite d’aspiration, on utilisant des
pompes spécifiques pour l’aspiration des eaux chargés.
25
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
Les systèmes spéciaux sont limités pour les petites collectivités dont le relief est
particulièrement plat. Ils nécessitent de l’énergie (thermique, électrique) pour le
fonctionnement des pompes.
leur exploitation est parfois complexe, il nécessite une main d’œuvre spécialisée. (SI
SMAIL.A., 2015) .
L’assainissement collectif : dans les zones agglomérées (raccordé au réseau d’égouts publics ;
avec traitement des eaux usées dans une station d’épuration).
Les avantages et l’inconvénient de chacun de ces deux systèmes est donnée dans le
tableau (III.1) ci-dessous.
AVANTAGE INCONVINIENT
La durée de vie(dizaine d’année) : si Le raccordement n’est pas toujours
le raccordement est bien fait ; possible
l’obstruction est très rare L’investissement de départ est élevé
L’absence d’entretien si il est bien puis son entretien nécessite des
RESEAU
COLLECTIF fait. ressources matérielles et humaines
importantes
Une grande consommation d’eau est
nécessaire
D’inévitables fuites contribuent à
polluer le sous sol.
Fait appel au pouvoir épurateur du Il y’a des entretient réguliers quelque
sol. soit les systèmes.
RESEAU
Un procédé idéal pour les maisons Dans de nombreux cas aux vues de la
NON
secondaire. ruralité de certain régions, il peut être
COLLECTIF
Traitement biologique à l’ origine de pollution grave s’il
Coût raisonnable n’est pas correctement conçu ou
Fiabilité du système entretenu.
Entretien facile
26
Chapitre III Les systèmes d’assainissement
Pour faire un choix entre ces systèmes d’assainissement il faut tenir compte d’un certain
nombre de considération (Tableau III.2) tel que :
Avantages Inconvénients
Traitement des eaux usées Investissement plus important
devient plus rapide que d’autres systèmes
Pas de problèmes d’auto Risques d’erreurs dans la mise en
curage œuvre lors des branchements des
Les eaux pluviales sont usagers.
Système rejetées directement dans
séparatif la nature.
Ce système demande une
pente moins importante
27
Chapitre IV Les conduites et collecteurs d’assainissement
IV.1 Introduction
Les conduites d’assainissement se distinguent par leur matériaux de fabrication et
leurs caractéristiques, notamment par leurs résistances mécaniques, leurs modes de mise en
œuvre, leurs poids, leurs durées de vie et notamment leurs couts. Ainsi on distingue les
conduites en béton, en polychlorure de vinyle (PVC), en polyéthylène haute densité (PEHD)
et en polypropylène (PP). Le choix parmi ces conduites doit être justifié par une étude
technique et économique. (GOMELLA C., GUERREE H., 1986)
28
Chapitre IV Les conduites et collecteurs d’assainissement
29
Chapitre IV Les conduites et collecteurs d’assainissement
30
Chapitre IV Les conduites et collecteurs d’assainissement
Figure (IV.4) : photo d’une conduite d’assainissement Polypropylène (PP) (réseau séparatif)
31
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
V .1 .Introduction
Un projet d’assainissement est établi dans le but d’évacuer les eaux usées et pluviales et
de les acheminer vers les stations de traitement, avant de les rejeter dans le milieu naturel. Il
doit répondre aux exigences actuelles et futures, selon l’évolution démographique et les plans
d’aménagement du territoire : le Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme (PDAU) et le
Plan d’occupation des sols (POS).
Cette étude a pour objectif l’élaboration d’un programme informatique (un outil de
calcul), permettant d’estimer le débit de projet et le débit maximal anis que et le
dimensionnement d’une conduite d’assainissement, en tenant compte du nombre d’habitants
raccordé, de la topographie du site (pente) et du type de conduite envisagé (béton, PVC,
PEHD…..).
32
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
×
= (l /s)
Où:
= × (l/s)
Avec :
2,5
= 1,5 +
Où :
1,5 ≤ Cp ≤ 4
D’où :
,
= 1,5 + × (l/s) (COLLECTIF CATED. 2011)
33
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
= . . 10 (l/s)
/ /
= . . (m/s)
= − / = tan q
Ze : la cote à l’entré
Zs : la cote à la sortie
Lh : distance horizontale
p
La section pleine circulaire : = (m2)
On obtient :
⁄ ⁄
p
= . . . . 10
4
34
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
/ /
p
= .( ) . . . 10
4 4
/ / /
= (p/4 ). . . . 10
/ /
= 0,311. 10 . . .
/ ,
= (3,2 . 10 . / )
Les diamètres nominaux (commerciales) sont donnés dans le chapitre IV pour les différents
types de tuyaux.
4. 10 .
= . 10 / =
p.
Remarque
Sur l’abaque (donné en annexe) la vitesse maximale ne correspond pas à la section pleine
mais à un taux de 0,85 85 :
= = = 1,139
= 1,139 ×
4. 10 .
= 1,139.
p.
35
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
= 1,45. 10 . /
Pour une conduite circulaire pleine la condition d’autocurage est vérifiée la vitesse
section pleine est supérieure à 1 m/s :
Vsp 1m/s
Dans le cas ou la condition d’autocurage n’est pas vérifiée lorsque c'est-à-dire lorsque :
Et puisque :
/ / / /
= . . = .( ) .
Selon l’abaque donné en annexe le débit maximal ne correspond pas également à la conduite
pleine mais à un taux de remplissage :
= = = 1,0734
D’où
= 1.0734 ×
36
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
Le débit moyen ( ):
ℎ ×
=
86400
(Nhab : nombre d’habitant, Cm : consommation moyenne : l/j/h)
= × = 1.0734 ×
37
Chapitre V Calcul et dimensionnement d’un réseau d’assainissement
Le diamètre théorique :
/ ,
= (3,2 . 10 . / )
−3
4. 10−3 . = 1,45 × 10-3/
= . 10 / = 2
p. ℎ
38
Conclusion générale
Conclusion générale
Son avantage réside dans la rapidité d’exécution (de l’ordre de la seconde), ainsi les
résultats sont obtenus dès que toutes les données sont introduites.
De plus l’utilisateur n’a pas besoin de connaitre toute la théorie ainsi que les
nombreuses formules et abaques de calcul d’un réseau d’assainissement. Il doit juste disposer
de données précises qui s’affichent clairement sur l’écran Excel : logiciel MS Office,
disponible sur la majorité des ordinateurs actuels. (OTT L., 2016)
39
Références bibliographiques
OTT L. 2016 : Apprendre la programmation en VBA pour EXCEL par la pratique - Première
partie, 99p.
REMY N. 2015 : Cours Assainissement des bâtiments d’habitation ; Ecole supérieure
d’Architecture de Grenoble ; ENSA de Grenoble.
REGIS B. 2008 : Les réseaux d'assainissement, Lavoisier Tec & Doc, 1002p.
SALAH, B.1993 : Polycopie d’assainissement, école nationale supérieure de l’hydraulique
ENSH, BLIDA.
SATIN M., SELMI B., BOURRIER R. 1999. Guide technique de l'assainissement. Ed, Le
Moniteur.
SI SMAIL A. 2015. Cours de réseaux d’assainissement pour Master II. Département
d’Agronomie, Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou :UMMTO.
VALIRON F. 1989. Gestions des eaux - Alimentation en eau et assainissement. Presse de
l’école nationale des ponts et chaussée, 506p. eau et assainissement
Annexe
Annexe I
Relations hydrauliques pour différentes hauteurs de remplissage dans le cas des canalisations
à section circulaire
Résumé
le calcul et le dimensionnement d’une conduite d’assainissement séparatif est basé sur un
ensemble de données, tels que la pente de terrain, le nombre d’habitations raccordés, la
consommation journalière en eau par habitant et par jour ainsi que le type de conduite
envisagé (PVC, PEHD, Béton).
Il nécessite la connaissance de toute une théorie basée sur un ensemble de formules
empiriques associées à des abaques spécifiques.
Le programme élaboré, dans le cadre de cette étude, en Visuel Basic Application (VBA), tient
compte des éléments essentiels de cette théorie.
Il constitue un outil très accessible (Excel de Microsoft Office), permettant de calculer
instantanément le débit section pleine, le débit moyen, le débit maximal et surtout le diamètre
théorique, indispensable au dimensionnement d’une conduite d’assainissement.
En plus de sa rapidité d’exécution des calculs, il offre également la possibilité de traitement
de plusieurs variantes de données simultanément.