Ms GM Abdi
Ms GM Abdi
Mémoire présenté
pour l'obtention du diplôme de MASTER
En Génie Mécanique
Spécialité : Maintenance Industrielle
Intitulé du sujet
I
Dédicaces
A mes sœurs
II
Résumé
Résumé :
Mots clefs : maintenance industrielle, plan d’implantation des ateliers, machines à scier, scie à
ruban (PEHAKA ROBOTER 250), maintenance préventive.
Abstract:
Keywords: industrial maintenance, site map of the workshops, sawing machines, preventive
maintenance.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻣﺸﺮوﻋﻨﺎ ﻟﻨﮭﺎﯾﺔ اﻟﺘﺨﺮج ﯾﮭﺪف اﻟﻰ ﺻﯿﺎﻧﺔ.اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻘﺪم ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة ھﻮ ﻋﺒﺎرة ﻋﻦ دراﺳﺔ ﺗﻨﺪرج ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﺼﯿﺎﻧﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ
.آﻟﺔ اﻟﻤﻨﺸﺎر اﻟﻤﯿﻜﺎﻧﯿﻜﻲ اﻟﻤﻮﺟﻮدة ﻓﻲ ورﺷﺔ اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﯿﺎ ﺑﺠﺎﻣﻌﺔ اﺑﻮ ﺑﻜﺮ ﺑﻠﻘﺎﯾﺪ – ﺗﻠﻤﺴﺎن
اﻟﻤﺸﺮوع ﯾﮭﺪف اﻟﻰ ﺗﺤﺪﯾﺪ ﻛﯿﻔﯿﺔ ﻋﻤﻞ اﻻﻟﺔ اوﻻ واﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ اﺳﺒﺎب ﺗﺮاﺟﻊ ﻧﻮﻋﯿﺘﮫ ﺛﻢ ﺗﻄﺒﯿﻖ اﻟﺼﯿﺎﻧﺔ اﻟﻮﻗﺎﺋﯿﺔ ﻣﻦ اﺟﻞ اﻟﺤﻔﺎظ ﻋﻠﻰ
.اﻟﻌﻤﻞ اﻟﺠﯿﺪ ﻟﻶﻟﺔ و ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻧﻮﻋﯿﺘﮫ
. اﻟﺼﻨﺎﻋﺔ اﻟﻮﻗﺎﺋﯿﺔ, آﻟﺔ اﻟﻤﻨﺸﺎر اﻟﻤﯿﻜﺎﻧﯿﻜﻲ, ﻣﺨﻄﻂ ورﺷﺔ اﻟﻌﻤﻞ, اﻟﺼﯿﺎﻧﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ:ﻛﻠﻤﺎت اﻟﺒﺤﺚ
III
Table de matière
Contenu
Chapitre I : Présentation du hall technologique .................................................................................... 2
I.1 - Introduction .................................................................................................................................... 3
I.2 - Présentation du hall technologique ................................................................................................. 3
I.3 - Distribution des machines ............................................................................................................... 4
I.3.1 - Niveau 1................................................................................................................................... 4
I.3.1.1 - Machine-outil à commande numérique ............................................................................ 4
I.3.1.2 - Fraiseuse numérique type PC MILL 155 .......................................................................... 5
I.3.1.3 - Tour numérique PC TURN 155 ........................................................................................ 5
I.3.1.4 –Implantation du niveau 1 ................................................................................................... 7
I.3.2 - Niveau 0................................................................................................................................... 7
I.3.2.1 - Tours parallèles ................................................................................................................. 7
I.3.2.2 - Fraiseuses universelles ...................................................................................................... 9
I.3.2.6 -Tronçonneuses : ....................................................................................................................... 17
I.4 – Implantation des machines ........................................................................................................... 20
I.4.1 –Implantation actuelle du hall technologique ........................................................................... 20
I.4.1.1 –Tours ............................................................................................................................... 21
I.4.1.2 –Fraiseuses ........................................................................................................................ 21
I.4.1.3 –Perceuses ......................................................................................................................... 22
I.4.1.4 - Etaux limeurs .................................................................................................................. 22
I.4.1.5 -Affûteuses et tronçonneuses fixes .................................................................................... 22
I.4.1.6 – Scies ............................................................................................................................... 22
I.4.1.7 – Compresseurs ................................................................................................................. 22
I.4.1.8 - Tour numérique et fraiseuse numérique .......................................................................... 23
I.4.2 –Avantages d’une nouvelle implantation ................................................................................. 23
I.4.3 –Paramètres influencés par l’implantation ............................................................................... 23
I.4.4 -Différents types d’implantation.............................................................................................. 23
I.4.5 -Méthodes de travail pour l’étude d’implantation des ateliers ................................................. 24
I.5 –Sécurité ......................................................................................................................................... 24
I.5.1 - Consignes générales ............................................................................................................... 24
I.5.2 -Consignes pour l’opérateur ..................................................................................................... 25
I.5.3 -Circulation .............................................................................................................................. 25
I.5.4 -Lutte anti-incendie .................................................................................................................. 25
IV
Table de matière
V
Table de matière
VI
Table de matière
VII
Liste des Tableaux
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
VIII
Liste des Figures
Figure I.4 Plan de l’implantation des machines du nivau1 du hall technologique ......................... 7
Chapitre II
Figure II.1 Scie à main ............................................................................................................. 29
IX
Liste des Figures
Chapitre III
Figure III.1 Transport de la machine. .......................................................................................... 45
X
Liste des Figures
Figure III.4.7 : Les deux premiers cylindres du tapis sont coincés ............................................... 83
XI
Liste des Figures
Chapitre IV
Figure IV.1 : Interrupteur principal et fusibles .............................................................................. 91
Figure IV.4 : Réglage des grands cylindres du tapis roulant et huilage manuellement................... 93
XII
Abréviations
Abréviations
RDM : résistance des matériaux
CN : commande numérique
Ø : diamètre
COMP : compresseur
ZT : Quantité dents/minute
b : Largeur du ruban
lb : Longueur du ruban
D : Diamètre
A : Surface
Pc : Performance
vc : Vitesse de coupe
s : Canal de coupe
XIII
Abréviations
t : Temps de coupe
T : Avance/dent
fz : Vitesse d’avance
vf : Espace dent
ZA : Pas de denture
XIV
Introduction générale
Introduction générale
Situées au cœur de l’équipement industriel, les machines-outils jouent un rôle fondamental dans le
développement industriel. Ce rôle important s’explique par le nombre très élevé des pièces usinées
présentes dans chaque équipement de la vie quotidienne. Même s’il est obtenu par un autre procédé
(estampage, coulage,…).
Dans le contexte notre projet intitulé «Etude, diagnostic et intervention sur la scie à ruban
PEHAKA ROBOTER 250 SL du hall technologique» entre dans le cadre de la maintenance des
moyens de fabrication. Et pour atteindre notre objectif, nous appliquons la maintenance préventive
pour réparer et intervenir sur cette machine.
Le premier chapitre est une description générale des machines-outils présentes dans le hall
technologique de la faculté de technologie et leurs implantations.
Le deuxième chapitre présentera des généralités sur les machines à scier (les différents types et les
différents systèmes de fonctionnement).
Le troisième chapitre sera consacré à la partie étude de la scie à ruban. Il présentera ainsi des
généralités sur la maintenance et les principes du diagnostic de cette machine.
Le quatrième chapitre illustrera les interventions nécessaires à appliquer sur la scie à ruban
PEHAKA ROBOTER 250 SL, et une gamme d’entretien.
Enfin, nous terminerons notre travail par une conclusion générale où nous allons synthétiser le travail
qui a été fait.
1
Chapitre I : Présentation
du hall technologique
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.1 - Introduction
Chaque fois que l’homme acquiert un matériel, il est confronté à la question de son installation et
de son rangement. C’est pour cela que l’installation de plusieurs machines-outils dans un atelier
requiert de l’attention et des méthodologies bien définies.
Dans ce chapitre, nous allons présenter les différentes machines-outils et leurs implantations dans
le hall technologique de l’université Abou Bekr-Belkaïd de Tlemcen.
Le département du génie mécanique a été créé en 1989 sous la tutelle de l'institut de Génie Civil,
pour assurer deux niveaux de formation : DEUA Fabrication Mécanique et Ingéniorat en Construction
Mécanique.
Le hall est d’une importance vitale à la faculté. Il permet aux nombreux étudiants de la faculté de
s’initier à la fabrication mécanique, et industrielle, ainsi qu’à la fabrication de nombreuses pièces
utiles pour les laboratoires (RDM, SDM, …), et la concrétisation de nombreux PFE de multiples
spécialités. D’après un premier constat il parait qu’il y’a plusieurs machines-outils en panne. Pour cela
nous nous sommes intéressés au diagnostic et à la réparation de quelques machines-outils.
Particulièrement au scie à ruban type PEHAKA ROBOTER 250 SL et d’établir un programme de
maintenance.
3
Chapitre I Présentation du hall technologique
Les équipements du hall technologique sont disposés sur deux niveaux comme suit :
I.3.1 - Niveau 1
Il contient de nombreux ordinateurs utilisés principalement dans le dessin industriel (CAO, DAO)
est sert aussi à simuler et modéliser des pièces qui seront usinées par le tour numérique et la fraiseuse
numérique.
Une machine-outil à commande numérique (MOCN, ou simplement CN) est une machine-outil
dotée d'une commande numérique. La commande numérique est assurée par un ordinateur, on parle
parfois de machine CNC en français « commande numérique par calculateur » dit en anglais
''computer numerical command''.
Dans chaque famille, les méthodes de montage et de travail sont différentes, mais elles se
rejoignent sur le principe de programmation, la grande majorité des machines utilisant un langage ISO.
4
Chapitre I Présentation du hall technologique
La machine numérique représentée par la figure I.2; possède les caractéristiques techniques
suivantes :
• Puissance: 2,5 KW ou 4 KW
• Alimentation: 400 V
La machine numérique représentée par la figure I.3, possède les caractéristiques techniques
suivantes :
5
Chapitre I Présentation du hall technologique
6
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.3.2 - Niveau 0
Disposant d’une importante machines-outils (plus d’une trentaine), et d’un stock de matière
première (profilés) et outillages. Il comprend :
Le tour est une machine-outil conçue pour le travail unitaire et la petite série. Il permet la
réalisation de différentes surfaces, nécessitant toujours une rotation de la pièce autour d’un axe de
révolution. Durant le processus de tournage la pièce à usiner effectue des rotations dans le tour. L’outil
de coupe opère longitudinalement ou transversalement par rapport à la pièce à usiner.
7
Chapitre I Présentation du hall technologique
Le travail de l’outil de coupe s’opère à une vitesse déterminée, c’est ce que l’on appelle la vitesse
d’avance. Une certaine profondeur de coupe est de plus nécessaire pour le détachement des copeaux.
Le hall dispose de 10 tours parallèles divisés en deux modèles, 8 tours parallèles de modèle SN40
et (3 tours du fabricant TOS de modèle SN40 et 5 tours du fabricant PMO de modèle SN50) et 2 tours
WEILER LZ330.
La machine SN50 B représentée par la figure 1.4 possède les caractéristiques techniques suivantes :
8
Chapitre I Présentation du hall technologique
Une fraiseuse est une machine-outil utilisée pour usiner tous types de pièces mécaniques, à
l'unité ou en série, par enlèvement de matière à partir de blocs ou parfois d'ébauches estampées ou
moulées, à l'aide d'un outil coupant nommé fraise. En dehors de cet outil qui lui a donné son nom, une
fraiseuse peut également se voir équipée de foret, de taraud ou d'alésoir. La fraise munie de dents est
mise en rotation et taille la matière suite à sa rotation et au mouvement relatif généré par le
déplacement de la pièce par rapport à fraise. La forme de la fraise est variable. Elle peut être
cylindrique, torique, conique, hémisphérique ou quelquefois de forme encore plus complexe.
9
Chapitre I Présentation du hall technologique
L’outil est toujours animé d’un mouvement de rotation sur son axe Mc (mouvement de coupe). Il
est situé et bloqué sur un système porte - fraise, lui-même fixé dans la broche de la machine.
Un ensemble de chariots se déplaçant suivant trois axes orthogonaux, permet d’animer la pièce
d’un mouvement d’avance dans l’espace Ma (mouvement d’avance).
• Tête bi-rotative, avec 2 coulisses circulaires (perpendiculaires l'une par rapport à l'autre) ;
• Tête articulée.
Deux fraiseuses universelles WEYRAUCH FR-U-1100 et trois fraiseuses verticales PMO FV 2.5.
10
Chapitre I Présentation du hall technologique
11
Chapitre I Présentation du hall technologique
Les étaux limeurs sont des machines-outils opérant selon la technique du rabotage et qui se
différencient des machines à raboter par le fait que la pièce à usiner est immobile pendant la passe,
tandis que l'outil est animé d'un mouvement de déplacement rectiligne alternatif et horizontal. Par suite
du porte-à-faux du porte-outil, la course maximale de celui-ci est limitée; pour cette raison, l'emploi de
l'étau-limeur est surtout réservé à l'usinage des pièces de faibles dimensions.
Le hall dispose de 2 Etaux limeurs PMO (EL450) avec les caractéristiques suivant :
12
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.3.2.4 -Perceuses :
La perceuse à colonne est une machine électrique qui permet de percer des trous de diamètres
différents. Un moteur électrique entraîne en rotation une broche, dans laquelle est maintenu le foret
par l’intermédiaire du mandrin. Le foret est serré dans le mandrin avec une clé de mandrin. La
descente du foret dans la pièce entraîne une découpe du matériau. Il en résulte un trou du diamètre du
forez. Le trou sera de forme cylindrique. La pièce doit être maintenue en place par un montage, il
permet de percer la pièce toujours au même endroit, il est important que le foret doit être plus dur que
la matière à percer, il existe différents types de forets suivant la matière à percer (bois, métal, béton,
etc.). Le trou obtenu sera du même diamètre que le foret. On ne peut percer la matière que sur la
longueur de la partie coupante du forez.
• Capacité maximum 32 mm
• Puissance 1.5 KW / 380 v
13
Chapitre I Présentation du hall technologique
• Nombre de vitesse 9
• Type de conne MT4
• Vitesse 150-2020 mm [5]
Machine muni d'une lame métallique à tranchant denté, de forme rectiligne ou circulaire, servant,
grâce à un mouvement de va-et-vient ou de rotation, à entamer et à couper un matériau dur (bois,
pierre, métal...).Selon la forme de l'outil utilisé, on distingue.
Les machines à scier à mouvement alternatif ou machines à scie oscillante, dont l'outil, constitué
par une lame dentée droite, est animé d'un mouvement rectiligne alternatif.
14
Chapitre I Présentation du hall technologique
Les machines à scier à scie à bande, qui utilisent une lame de grande longueur dont un des bords est
muni de dents et dont les extrémités sont soudées.
Deux scies alternatives horizontales ALMO SMA3, leurs caractéristiques techniques sont :
15
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.3.2.6 -Tronçonneuses :
Les machines à tronçonner au disque, que l'on désigne également sous le nom de machines à scier
par friction, se caractérisent par le fait qu'elles travaillent à l'aide d'un disque en acier doux dont la
circonférence est dépourvue de denture. Ce disque, qui peut être strié, est entraîné en rotation de
manière à lui conférer une vitesse tangentielle telle que, si l'on approche progressivement la
circonférence de ce disque d'une pièce en métal, celle-ci rougit et brûle immédiatement sans qu'il y ait
contact intime avec le disque. Ce phénomène résulte du frottement, combiné à l'action oxydante de la
couche d'air entraînée par le disque contre le métal à couper.
Le hall dispose d’une tronçonneuses PEDRAZZOLI BROWN 250 avec les caractéristiques
suivantes :
• Moteur 1.3/1.9kw
• Vitesse de lame 44/88 tr/min
• Encombrement 690 x 1100 x 1750 mm
• Diamètre lame 300mm
• Ouverture de l’étau 120mm
• Poids 163Kg [8]
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Chapitre I Présentation du hall technologique
I.3.2.7 -Affûteuse :
Les machines à meuler qui fonctionnent à l'aide de meules sont principalement utilisées pour
les produits durs. Les machines à poncer permettent au moyen d'abrasifs, d'effectuer un usinage
superficiel pour améliorer l'état de surface et aussi parfois d'effectuer certaines retouches.
Parmi les ponceuses, on peut citer celles à patin oscillant, à bande, à disques, à tambours ou à
cylindres, et celles qui existent dans le hall s’appellent Tourets meule sur socle. Elles servent
essentiellement pour affûter les outils de coupe. Elles sont en nombre de deux et leurs caractérisées
sont :
• Moteur 1.8Kw
• Vitesse 2850 tr/min
• Meule Ø 150 x 25 x 20mm
• Poids 11 kg [6]
18
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.3.2.8 -Compresseur :
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Chapitre I Présentation du hall technologique
Méthode de mise en ligne de production : pour des machines liées entre elles dans le processus de
fabrication du produit.
Méthodes des chaînons : pour les machines qui ne sont pas liées à un type de production mais
cherchent à minimiser les déplacements et à éviter les croisements des flux entre eux. [9]
Il est difficile de comprendre le positionnement des machines, car nous remarquons que
l’implantation des machines-outils présentes dans le hall technologique est en désordre comme il est
indiqué dans la figure I.6 suivante :
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Chapitre I Présentation du hall technologique
I.4.1.1 –Tours
Ils ne sont pas alignés, ils sont inclinés, car en état de marche ils produisent des copeaux très
tranchants qui s’envolent aléatoirement à grande vitesse et des résidus de lubrifiant qui représentent un
réel danger pour l’utilisateur du tour voisin (en avant). Pour leur inclinaison, elle permet l’usinage de
longues pièces.
I.4.1.2 –Fraiseuses
Elles sont bien disposées il faut prendre en considération le dégagement de sa table, ainsi que la
table de sa voisine et l’espace qui permet le passage de l’utilisateur et si possible d’un chariot porte
pièces. Les cinq fraiseuses du hall technologique disposent toutes d’un espace assez confortable pour
leurs utilisateurs.
21
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.4.1.3 –Perceuses
La fonction principale de l’étau limeur est d’ébaucher des surfaces planes pour permettre à la
fraiseuse de terminer le travail.
Les deux étaux limeurs doivent être près des fraiseuses pour minimiser les déplacements dans le
hall technologique ce qui n’est pas le cas. En plus nous constatons que les deux étaux limeurs ne sont
pas correctement socles au sol, ceci représente un grand danger pour son utilisateur et pour la machine.
La tronçonneuse fixe est bien alignée avec le stock de profilés. Cela facilite énormément la
manipulation et ne représente aucune perte de surface.
I.4.1.6 – Scies
Les deux scies mécaniques et la scie à ruban sont utilisées pour la découpe des profilés (de matière
première) qui mesurent de six à douze mètre de long.
Vu le positionnement des scies et des profilés, cela représente une perte considérable lors de leur
manutention.
La scie à ruban est la seule qui représente le moins de déplacement et le moins de perte de surface.
I.4.1.7 – Compresseurs
Vu la nuisance sonore causée par chacun des deux compresseurs à air du niveau 0 et niveau 1, ils
ne doivent pas être présent à l’intérieur du bâtiment. On remarque aussi qu’ils ne sont pas sellés au sol,
ils sont dépourvus d’enrouleuse de tuyaux. Pour remédier à cela nous proposons l’installation d’un
circuit d’air comprimé (compresseurs, filtres, sécheurs, réservoirs, séparateurs d’huile/condensation)
dans le hall technologique.
22
Chapitre I Présentation du hall technologique
Tout équipement mécanique ou électrique liés à l’industrie, quel que soit sa taille et son rôle doit
être correctement fixé. C’est pourquoi le fabricant fournit les caractéristiques techniques du bâti sur le
quel est fixée la machine.
Le niveau 1 n’a pas été conçu pour recevoir aucune machine outils (vue du bas la structure de la
dalle ne dispose d’aucun renfort de poutre apparent sous le positionnement des machines).Or le tour
numérique et la fraiseuse numérique de 700kg chacun sont simplement posés sur de simples palettes
en bois.
On constate que souvent, la place disponible n’est pas utilisée de la façon la plus rationnelle et les
circuits sont parfois compliqués.
L’implantation ou la réimplantation doit faire l’objet d’une étude approfondie, car si le choix se
révèle mauvais, cela entrainera des pertes importantes qui sont dues au coût très élevé des
implantations ou des modifications, à la perte momentanée de production.
- Implantation fonctionnelle : postes de travail groupés par nature d’activité (ex : ateliers de
découpage, d’emboutissage, de cisaillage, etc.).
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Chapitre I Présentation du hall technologique
- Implantation en chaîne : postes de travail disposés dans l’ordre des opérations successives (ex :
le cas type est celui de la production en grande série des produits invariables (automobile…)).
- Implantation en ligne : postes de travail regroupés suivant les analogies des gammes de
fabrication.
- Implantation à poste fixe : le produit est assemblé et montée sur un emplacement fixe et les
machines et les matières convergentes vers lui.[9]
1) Phase d’analyse : On rassemble toutes les informations disponibles sur le problème à résoudre.
I.5 –Sécurité
24
Chapitre I Présentation du hall technologique
• S’assurer que les outils de coupe utilisés sont bien affûtés (ex. : Forets, lames).
• S’assurer qu’un seul opérateur à la fois est présent dans le périmètre circonscrit autour
du poste de travail.
• S’assurer qu’un poste téléphonique est accessible près de l’atelier et que les numéros
d’urgence sont affichés (ex : ambulance, pompier, centre antipoison).
• Vérifier, avant chaque utilisation d’une machine, l’installation correcte et
fonctionnelle de toutes les pièces et protecteurs (ex. : foret, lame, table de support, carter). [4]
I.5.3 -Circulation
On considère la signalisation comme le premier outil de lutte et prévention contre les accidents.
Malgré la grande importance et modestes moyens de sa mise en place, notre hall technologique de
1500𝑚𝑚2 ne dispose d’aucun panneau de signalisation ni de traçage pour définir les couloirs de
circulation piétonne, ni d’aucun plan d’évacuation.
Il faut mettre en place les panneaux pictogrammes suivants :
Vu l’équipement présent dans le hall technologique nous avons un risque de feu d’origine
électrique. La présence de cinq barils d’huile représente le risque de feu gras.
Pour lutter contre un éventuel départ de feu dans le hall, nous disposons d’une lance à incendie
dans chaque niveau et sept extincteurs de 6KG à CO2 de classe B dans le niveau 0 et quatre autres de
25
Chapitre I Présentation du hall technologique
même type dans le niveau 1. Idéals pour les feu secs, électrique, gras. Ils sont bien disposés mais sans
signalisation.
I.5.5 –Stockage
Nous disposons de cinq barils d’huile dont un baril est vide. On se demande où est passée l’huile
usagée ? Il n’y a aucun bassin de détention d’huile usagée.
Poubelles à déchets en plastique qui représentent un risque d’incendie si leur contenu venait à
s’enflammer, car elles sont destinées à recevoir des copeaux métalliques et quelques chiffons imbibés
de produits inflammables. Il faut impérativement les remplacer par des poubelles métalliques.
Nous proposons une nouvelle implantation des machines-outils par la méthode des chaînons,
qui est utilisée pour les machines qui ne sont pas liées à un type de production mais cherchent à
minimiser les déplacements et à éviter les croisements des flux entre eux. Cela pour optimiser la
surface disponible. Cette méthode et la mieux adaptée au hall technologique car elle est dédiée à la
pédagogie. Nous avons divisé le hall technologique en plusieurs espaces.
L’un destiné aux tours l’autre aux fraiseuses, entre eux nous disposons les deux étaux limeur.
Ce qui facilite les séances de travaux pratiques et permet aux étudiants de se regrouper autour du
professeur sans gêner l’accès aux perceuses et affûteuses. Cette implantation est représentée par la
figure I.17
26
Chapitre I Présentation du hall technologique
I.7 –Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté un aperçu global des caractéristiques techniques de chaque
machines-outils présentes dans le hall technologique ainsi leur positionnement et leur état de marche.
Nous avons remarqué les défauts d’implantation de chaque machine, et on a proposé une nouvelle
technique d’implantation de ces machines-outils, basée sur la méthode des chaînons, dont le but
d’optimiser la sécurité et l’aménagement de ce lieu de travail.
27
Chapitre II : Généralités sur les
machines à scier
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
II.1 – Introduction
Ce chapitre est consacré pour donner un aperçu global des différents types des machines à scier, ces
caractéristiques, leurs principes de fonctionnements et leurs conditions d’utilisation.
La position de l'axe de la roue motrice de la scie à ruban est fixe. La roue réceptrice est mobile
pour tendre ou détendre le ruban (la lame) et peut s'incliner pour être bien en face de la roue motrice
de façon à ce que la lame tourne bien et ne saute pas. Le moteur fait tourner la roue motrice, ce qui
entraîne la lame et la roue réceptrice.
La scie à ruban n'a qu'un seul sens de coupe, ce qui permet, en évitant un échauffement de la lame
si celle-ci est bien affûtée et avoyée, de déligner ou de couper des pièces de grandes sections à des
vitesses plus élevées qu'avec d'autres types de scies. La rapidité de coupe de cette scie a un
inconvénient : elle n'est pas d'une précision absolue. [10]
La scie à main comprend essentiellement une monture ou porte-lame, une poignée et une lame. La
monture est constituée d'un arc muni à une extrémité d'une poignée, à l'autre d'un tendeur à vis (Fig.
II-1). Elle peut être extensible ou non. Sa principale qualité est la rigidité; afin d'assurer une parfaite
tenue de la lame.
La partie active de la scie est la denture de la lame (Fig.II-2), dont chacune des dents agit à la
manière d'un petit outil de coupe sous l'action de la pression exercée sur la monture et du déplacement
de la lame. Les copeaux détachés se logent entre les dents dans les creux de la denture.
29
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
La lame est avoyée (Figure II-3), la voie donne un passage supérieur à l'épaisseur de la lame, ce qui
évite le frottement et le coincement.
1° La quantité de copeaux formés par chaque dent doit pouvoir se loger dans le creux d'une dent (si
la denture est trop fine, la scie bourre).
2° Lorsque les dents ne pénètrent plus dans le métal, les dents sont émoussées, il faut changer la
lame.
3° Lorsque l'usure latérale supprime la voie ou que la scie a dévié, la scie coince.
4° La vitesse d'action de la scie doit être assez réduite (environ 30 à 50 coups/min pour l'acier A
42). Plus l'acier est dur, plus la vitesse doit diminuer. Une denture se définit par le nombre de dents au
centimètre (ex : 6, 9, 11, 13 dents au centimètre) et sa longueur (ex : 300, 275, 250 mm).
-Lorsque les pièces sont épaisses ou doivent être débitées en série, le sciage se fait sur des
machines à scier dites scies mécaniques. La conduite de ces machines est généralement très facile.
C'est aussi une scie automatique ou semi-automatique, dont la lame exercera un mouvement
alternatif, par opposition aux scies à rubans qui fournissent un déroulement continu.
Le mouvement alternatif est obtenu par plateau-manivelle et bielle. La course utile pendant laquelle
les dents coupent est lorsque la bielle tire sur le cadre porte-scie.
30
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Les gros modèles sont peu employés. Au contraire, les petits modèles destinés au détourage
extérieur et plus spécialement intérieur sont d'un usage répondu. On les appelle « scies à découper ou
sauteuses ». Les lames démontées sont passées dans le trou de départ du contour intérieur puis
remontées; elles sont généralement vendues en rouleaux de 10 à 15 mètres que l'on coupe au fur et à
mesure des besoins.
Les sauteuses se font en modèles d'établi ou sur bâti; elles sont souvent aménagées pour le sciage et
le limage. Elles travaillent à sec. En vue de rendre mieux visible le tracé de la pièce, les copeaux sont
soufflés par un jet d'air provenant d'une petite soufflerie faisant partie de la machine à scier elle-
même.[10]
Chaque aspect d’un trépan BAHCO est prévu pour améliorer la productivité de vos ouvriers et cela
du design à la technologie de fabrication du tranchant. Un nouveau standard pour l’industrie ; pour
satisfaire votre travail.
31
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
- Diamètre de 14 mm à 210 mm
- 38 mm de profondeur de coupe.
- Les scies trépans à denture carbure percent les matériaux tels que le béton cellulaire, la brique, le
carrelage, les matières plastiques renforcées et autres matériaux non abrasifs et non ferreux
- La profondeur de coupe de 38 mm
32
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Le mouvement continu de la lame-ruban assure un rendement beaucoup plus élevé que celui des
scies alternatives. Le ruban est monté sur deux tambours de grand diamètre; et il est conduit dans la
région de coupe par quatre guides à roulements. La pression résultant du poids de l'ensemble du porte-
lame est atténuée par un contrepoids à position réglable.
Un frein hydraulique ralentit le mouvement de descente et évite la rupture des dents pendant le
sciage des profilés (L, U, I) et des pièces minces (tubes,... etc.).Les scies à ruban ont un très large
emploi dans le sciage des métaux. On retient particulièrement les modèles suivants :
2) Scie à ruban universelle pour débit droit, d'onglet et pour détourage extérieur.
Ces machines fonctionnent en position horizontale pour les coupes de débit et d'onglet. Tandis
qu'en position verticale fixe, elles permettent, sur une table spéciale, le détourage extérieur de pièces
plates. Certaines petites machines à scier à ruban, légères (environ de 8 kg) sont portatives et peuvent
remplacer la scie à main. [10]
Pour le détourage de contours extérieurs et plus spécialement intérieurs. Les lames ruban ont une
largeur réduite (6 mm max.).
Le passage de la lame de scie à ruban dans le premier trou se fait après rupture de la lame dont les
extrémités sont ensuite brasées sur un électro-braseur automatique faisant partie de la machine; un
dispositif de meulage fait disparaître la surépaisseur de brasage.
33
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Figure II.6 Scie mécanique à ruban [1] Figure II.7 Scie à ruban pour détourage [1]
Elles sont généralement réservées au débit des barres de fortes sections. On trouve plusieurs
modèles portant des scies de 150 mm à 2 m de diamètre.
34
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
1° Lames courtes à deux trous : Pour machines alternatives (identiques aux lames de scies à mains,
mais de dimensions plus fortes).
Les lames pour scies alternatives et à ruban sont semblables aux lames de scie à main; leur mode
d'action est identique.
Les scies circulaires reçoivent les mêmes angles d'affûtage que les fraises; elles agissent à la façon
de ces outils.
35
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Le pas de la denture Zt détermine le nombre de dents par pouce (1 pouce = 25,4 mm).
Pour les lames de scies à ruban on différencie entre la denture constante et la denture variable.
Elle doit être très modérée. Une pression excessive provoque l'engagement des dents et leur rupture
immédiate. La pression doit être nulle pendant la course de retour. Si les deux conditions d'utilisation
(vitesse de mouvement et pression de coupe) sont satisfaisantes, la scie émet un bruit agréable. Les
lames de scie usées ne sont pas réaffûtées, le raffûtage étant plus coûteux que la lame neuve fabriquée
en série.
Lorsque l'épaisseur de la tôle à scier est inférieure au pas de la plus fine denture, soit 1cm/12 = 0,8
mm, On scie en inclinant le fond de fente de sciage, afin de mettre en prise au moins trois dents.
Au contraire, lorsque l'épaisseur à scier est très importante, on rend le travail moins fatigant en
diminuant le nombre de dents en prise par des changements fréquents d'inclinaison.
36
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Des procédés de Fraisage et de meulage de haute technologie sont employés pour façonner avec
précision des dents plus performantes et plus résistantes.
Les éléments importants du sciage ruban :
Machine
Vérifiez fréquemment :
Le liquide d’arrosage sert à lubrifier, à refroidir le matériau et à évacuer les copeaux du trait de
coupe. Il est important :
37
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
• De s’assurer que le liquide atteint le fond du trait en débit important avec une faible pression.
Pièce à couper
• Soyez sûr que la pièce à couper est bien bloquée dans les étaux afin de ne pas tourner et vibrer
Rodage
Pour obtenir une durée de vie maximale de la lame, il est recommandé d’utiliser la vitesse de lame
en réduisant la pression d’avance d’un tiers ou de moitié pendant les 10 premières minutes.
Augmentez ensuite progressivement la pression durant les 10 minutes suivantes jusqu’à obtention de
l’avance recommandée.
Protection de la denture
II.6.4-Types d’avoyage:
On entend par l’avoyage l’inclinaison latérale alternée des dents de la lame des scies pour
permettre le dégagement du corps de lame et des bords des dents dans le trait de scie.
1. Avoyage standard :
L'avoyage standard est utilisé lorsque la denture est à pas constant. Dans cette configuration, une dent
est décalée à droite, la suivante à gauche et la troisième n'est pas décalée.
2. Avoyage variable :
La configuration peut être variable selon le groupe de dents. Après plusieurs dents décalées
alternativement à droite et à gauche, une dent est laissée dans l'axe. De nombreuses configurations
38
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
particulières sont livrables. Le choix de la configuration est déterminé par le pas ou par la forme des
dents.
3. Avoyage groupé :
Dans cette configuration, un groupe de dents est décalé vers la droite, le groupe suivant est décalé vers
la gauche et la dent qui suit est laissée dans l'axe.
4. Avoyage ondulé :
Dans cette configuration, les pointes de dent suivent une ligne ondulée.
39
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
II.6.5-Types de copeaux:
Selon le type d’avoyage nous obtenons différents types de copeaux d’après le tableau suivant :
40
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Quantité dents/minute ZT --
Largeur du ruban b mm
Longueur du ruban lb mm
Diamètre D mm
Surface A cm2
Performance Pc cm2/min
Canal de coupe s mm
Avance/dent T min
Vitesse d’avance fz mm
Pas de denture ZA mm
41
Chapitre II Généralités sur les machines à scier
Déplacer le levier de la boîte des vitesses ou changer la position de la courroie sur la poulie étagée
d'après les tableaux d'utilisation de la machine.
Le sciage des métaux durs (fonte exceptée) s'effectue en arrosant à l'huile soluble. Le sciage des
alliages légers, les plus durs, se fait au suif ou à l'essence de térébenthine.
L'arrosage des scies à ruban et scies circulaires doit être abondant; il est effectué par une pompe
mécanique ou par motopompe électrique.
Les lames de scies alternatives ne sont pas réaffûtées; les lames de scies à ruban ne le sont que dans
certains cas particuliers, sur des machines spéciales. Les scies circulaires sont réaffûtées par meulage
sur des machines spéciales automatiques.
II.9 – Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté une revue générale sur les machines à scier et leurs conditions
d’utilisations dont le but de faire une comparaison entre eux, ainsi que leurs caractéristiques et
fonctionnements.
42
Chapitre III : Etude,
maintenance et diagnostic de la
scie à ruban
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
III.1 - Introduction
Ce chapitre est composé de trois grands axes. Le premier est l’étude de la scie à ruban PEHAKA
ROBOTER 250 SL, le deuxième est un rappel de la fonction maintenance et l’autre est le diagnostic
des pannes de cette machine.
En offrant des taux de coupe élevés et continus, une usure et une perte de matériau plus faibles, une
coupe de précision, des finitions plus fines. La lame de scie est de 0,9 mm d'épaisseur nécessite un
minimum d'énergie électrique. [11]
Le lit de la machine doit être nivelé à la fois dans la direction transversale et longitudinale et doit
être boulonné rigidement au niveau du sol par des boulons d'ancrage ou des patins d'absorption des
chocs.
44
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
3- Système hydraulique : pour l'essai, une quantité minimale d'huile a été introduite dans le
réservoir d'huile hydraulique. Selon le tableau des huiles et graisses, remplissez le réservoir
hydraulique jusqu'au milieu du niveau d'huile 009.
4- Quantités d'huile :
- Pant de transmission (variateur de vitesse) : environ (0.75 L), voir la figure III.2
1 Variateur de vitesse
2 Voir le niveau d’huile
3 Remplissage d’huile
4 Bouchon de vidange d’huile. [11]
45
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
1 Engins d’alimentation
2 Système d’engrenages
3 Moteur principale
4 Niveau d’huile
5 Bouchon de remplissage
6 Bouchon de vidange
7 Câble d’alimentation électrique. [11]
46
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
8 Pompe hydraulique
9 Remplissage d’huile
10 Réservoir d’huile
11 Bouchon de vidange
47
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
48
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
9 Vanne de régulation
10 Lame de scie
11 Basculeur (serrage de lame de scie)
12 Sens de rotation de la roue motrice
13 Vérifier le niveau de lubrifiant
14 Vis à tête moletée (fixation de la buté)
15 Deux barres
16 Tuyau d’alimentation de lubrifiant
17 Capteur de fin de course en cas d’urgence
18 Axe de la roue
19 Vannes de lubrification
20 Tuyau de lubrification. [11]
49
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
21 Vérin
22 Moteur électrique
25 Niveau d’huile
27 Engins d’alimentation
29 Bouchon de remplissage
30 Convoyeur à rouleaux
31 Brut
32 Interrupteur principal
50
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Le panneau de contrôle de la scie à ruban est représenté sur la figure III.8 qui
suivante :
51
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
A la main
Automatique
D. Commutateur à deux positions :
Changement de la lame
Cycle automatique
E. Bouton poussoir rotatif à deux positions :
52
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Le pant est accouplé avec la roue motrice par un engrenage conique pour avoir le changement de
plan (changement de sens de mouvement), voir la figure III.9
1 Poulies
2 Courroie
3 Capteur de vitesse
4 Volant de réglage de la vitesse
5 Vis de fixation du volant
6 Variateur de vitesse. [11]
La roue motrice qui est fixe sur l’arceau de scie entraine la lame par frottement, ceci donne le
mouvement à la roue réceptrice qui est mobile
La lame de scie doit être serrée à l’aide de système de serrage manuel avec le basculeur qui est monté
sur la roue réceptrice, voir la figure III.10
53
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Le positionnement du brut sur l’étau se fait par le système d’entrainement qui comprend des
cylindres alimentés par le moteur électrique grâce à un système d’engrenages, voir la figure III.11
54
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
1 Volant de serrage
2 Lame de scie
3 Lit de la machine
4 Poignée de serrage
5 Bras de guidage de lame de scie
6 Cylindres de serrage du brut
7 Rail de guidage. [11]
8 Remarque : On peut scier le brut de 00mm à 285mm de la largeur, regarde la figure III.12
55
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
La vis à tête moletée de la fixation de réglage automatique de l'alimentation, doit être réglée
comme suite (à une température d'environ 17 ° C = 63 ° F) :
56
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
-Arrachement de la matière : la lame frotte sur le brut avec une pression en fonction du poids de
l’arceau de scie et sa vitesse de descente variable réglée par la vanne et le système hydraulique par le
vérin.
Le positionnement du brut sur l’étau se fait à la main ou bien en fait marche vers l’avant avec le
bouton poussoir E à l’aide d’un système d’entrainement du convoyeur.
Afin de faire couper le brut, l’arceau de scie se fait lever manuellement par le vérin avec le bouton
poussoir M.
-Cycle automatique : La PEHAKA ROBOTER 250 SL propose un cycle automatique, contrôlé par
des dispositifs hydrauliques, électriques et mécaniques.
Régler le commutateur C sur la position (Auto), la buté de fin de course sur la barre d'arrêt
déclenche le mouvement vers le bas de l'arc de la scie, après la coupe, le capteur de fin de course
inférieur sera déclenché après le contact avec l’arceau de scie, ayant atteint la position supérieure, le
capteur de fin de course supérieur commencera à alimenter le brut contre la butée de fin de course.
Le cycle automatique est recommandé en commençant par quatre ou cinq coupes égales.
-Largeur de 25 mm
57
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
La vitesse de la lame de scie est en fonction de type de brut, est doit être réglée avec le volant et
fixée avec le vis de fixation pendant que le moteur tourne. Un indicateur de vitesse indiquant la vitesse
de la bande est intégré au panneau de commande au sommet du cadre de la scie.
Le moteur électrique tourne le variateur de vitesse par le système d’entrainement par courroie, ce
dernier est accouplé avec la roue motrice par un engrenage conique pour avoir le sens de mouvement,
regarde la figure précédente III.9
58
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Il est essentiel d'avoir ce dispositif ingénieux adapté à chaque machine. Il est évident que la pression
de coupe dépend du type de stock, du diamètre, de la capacité de la machine, de l'état de la bande de
scie. [11]
-Saut des dents : Conçu pour couper des matériaux collants et doux qui ont tendance à se bloquer. Les
dents sont plus espacées d'une partie et la goulotte est plus profonde pour donner un plus grand
diamètre de brut avec une bonne finition de surface.
-Dents de griffe : Pour la coupe d'un plus grand stock de métaux ferreux et non ferreux. pour une
coupe plus rapide - finition superficielle grossière.
La figure III.15 suivante représente les différentes formes de dents de la lame de scie
59
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
60
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
- Le fluide de coupe est fourni au guide de lame de scie droit et doit être mélangé conformément
aux recommandations du fournisseur. Il ne doit pas contenir trop de graisse pour éviter le glissement
de la lame de scie sur la roue, regarde la figure III.17
Attention : Le lubrifiant usé c’est l’huile soluble, ne travaillez jamais uniquement avec de l'eau pure.
Capacité du réservoir est environ de 55 L, pour le nettoyage du réservoir, enlever la table de décharge,
la tôle d'acier. [11]
Type de disque de fonte avec 400 mm de diamètre, elle est fixe sur l’arceau de scie et l'arbre sur la
scie à ruban PEHAKA ROBOTER 250 super est de 60 mm de diamètre
61
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
L’arceau de scie :
Fort creux moulé de 230 mm de la largeur sur le côté de l'engrenage, sans torsion et flexion
également sous forte charge. Les arbres de la scie sont en ligne avec la ligne centrale de l'arête de la
scie donnant une construction solide et permettant d'appliquer la tension nécessaire pour les bandes de
scie de haute qualité et la coupe à grande vitesse.
Roue réceptrice :
L'ensemble comporte des guides. Dispositif de tension hydraulique de la lame en option, standard
sur cette machine.
Guides de scie :
Roulements à billes et rouleaux de poussée combinés avec des inserts de guidage en carbure pour
des bandes de 25 mm de la largeur.
Les poteaux de guidage robustes sont montés sur une large diaphonie prismatique. Réglage facile
de l'épaisseur du stock.32 mm de bande passante sur demande.
62
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
-Après avoir desserré la goupille filetée, vous pouvez régler l'excentrique A. Entre le boîtier de
guidage supérieur B et le galet de poussée C, il doit y avoir un jeu de min. 0,6 mm si le boulon mobile
D est dans sa position la plus haute. En outre, il doit être possible de monter et descendre facilement la
lame de scie entre les rouleaux. [11]
63
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
1/- La vis ne doit pas être vue sur l'image sert à régler le levier 7.
2/- En position non opérationnelle, le contact 2 doit être fermé. S'ouvrira lorsque le stock touche 6
pendant cette procédure, l'arbre 8 doit être poussé dans le sens de la flèche d'env. 1 mm (0,039 '')
Juste avant la partie 7 touche la partie 9, le contact 2 sera fermé et ensuite contacte 3,
allumage de la pompe hydraulique.
Machines à 4 voies:
4/- Le déclencheur pour le dispositif d'alimentation peut être réglé sur l'arbre 8.
5/- Le déclencheur pour la pompe hydraulique peut être réglé sur l'arbre 8.
64
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Butée réglable manuellement avec deux tiges de support, contrôle précis effectué à l'aide de la vis
de réglage micrométrique.[11]
Il est très important que le convoyeur à rouleaux soit exactement au niveau du lit de la machine.
Les supports sont réglables en hauteur.
Attention: les signes d'une forte usure sur le lit de la machine peuvent être un jeu de stock pas
exactement au niveau tant sur le convoyeur que sur le lit de la machine.
Il est conseillé de verrouiller le convoyeur au niveau du plancher par des boulons d'ancrage. [11]
65
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Il est recommandé d'utiliser des postes de travail, tous les 1 à 1,5 m de distance.
III.2.15- Maintenance :
-Maintenance quotidienne :
Il faut retirer les copeaux du protecteur supérieur de la lame derrière et entre les rouleaux
d'alimentation, nettoyez les parties mobiles de l'interrupteur de fin de course et l'espace autour des
roues de la scie.
-Maintenance hebdomadaire :
1)- Rouleaux de guidage : Nettoyer avec une brosse, les rouleaux de guidage défectueux doivent
être remplacés immédiatement, remplacer également les rouleaux de poussée à vis sans fin. Réglez la
vanne de régulation hydraulique sur la position «0», puis vérifiez le mouvement du boulon. Pour
lubrifier ce boulon, utilisez de l'huile, ne prenez pas de graisse qui risque de créer un
dysfonctionnement de ce boulon.
2)- Inserts de guide: La face en carbure des inserts doit toujours être en bon état, il peut être
nécessaire de réaffûter les inserts de guidage ou de les remplacer de temps en temps.
66
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
3)- Nettoyage de la lame: si la brosse est trop proche de la lame de scie, la brosse s'usera
rapidement. Assurez-vous toutefois que la brosse nettoie bien les dents de la scie. Les brosses usagées
doivent être remplacées immédiatement.
B. Il faut vérifiez la quantité de liquide de refroidissement car il y a une perte constante de liquide
de refroidissement pendant la coupe productive (les feuilles de protection au-dessus du réservoir de
liquide de refroidissement peuvent être retirées). Pour le remplissage, veillez à mélanger le liquide de
refroidissement conformément aux recommandations du fournisseur de liquide de refroidissement, ne
remplissez pas seulement de l'eau pure (huile soluble+ l’eau).
C. Graisser les poulies une fois par semaine (voir le plan de lubrification)
-Maintenance mensuelle :
- Nettoyer l'intérieur des poulies variables en continu, vérifier la courroie trapézoïdale pour la
graisse.
-Sur la chaîne de contrôle du dispositif d'alimentation pour une tension correcte. Enlever la
couverture. La vis hexagonale doit être dévissée et simultanément avec une goupille ajuster le boulon
excentrique, si la chaîne est devenue lâche. A cette occasion chaîne d'alimentation en huile.
- Divers maintenance :
-Si la machine doit être utilisée à l'extérieur ou dans des locaux sans stockage, ne pas oublier
d'ajouter une solution antigel au liquide de refroidissement en hiver et selon les instructions du
fournisseur de liquide de refroidissement. [11]
67
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
D’après l’AFNOR (NF X 60-010) : « La maintenance est l’ensemble des actions permettant de
maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé ».
Dans une entreprise, maintenir, c’est donc effectuer des opérations (dépannage, réparation,
graissage, contrôle, etc.) qui permettent de conserver le potentiel du matériel pour assurer la
production avec efficacité et qualité. [12]
III.3.2.1 – Centralisation
Toute la maintenance est assurée par un unique service interne avec les avantages suivants :
III.3.2.2 – Décentralisation
Dans ce cas, le service maintenance n’a pas de direction unique. Les différents pôles maintenance
adjoints aux autres services de l’entreprise dépendent bien souvent hiérarchiquement de ces derniers.
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Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Dans une entreprise, il existe un grand nombre de matériels différents qui sont liés ou non à la
production. C’est dans ce contexte qu’apparaît la nécessaire polyvalence des techniciens de
maintenance ainsi que leurs capacités d’adaptation. La liste qui suit permet de se rendre compte de la
variété des actions qui constituent souvent le quotidien de la mission d’un service maintenance :
• Maintenance préventive et corrective de tous les systèmes dont le service à la charge ainsi que
toutes les opérations de révisions.
Pour tous ces points, l’objectif permanent est de maintenir les matériels dans un état optimal de
service. La priorité sera bien sur toujours orientée vers l’outil de production.
Le service maintenance doit donc maîtriser le comportement des matériels en gérant les moyens
nécessaires et disponibles. C’est là que l’importance de la mutation de l’entretien traditionnel vers une
logique de maintenance prend toute son importance. [13]
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Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Premier niveau
Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d’organes accessibles sans aucun démontage
ou ouverture de l’équipement, ou échange d’éléments consommables accessibles en toute sécurité, tels
que voyants, ou certains fusibles.
Deuxième niveau
Dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de
maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement.
Troisième niveau
Quatrième niveau
Cinquième niveau
70
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Optimisation des tâches en fonction des critères retenus dans le cadre de la politique de
maintenance définie par l’entreprise.
Gestion des approvisionnements, analyse des coûts, rédaction du cahier des charges et participation
à la rédaction des marchés, gestion du suivi et de la réception de ces marchés.
L’aspect pur technique de cette fonction nécessite une grande expérience sur les matériels et une
connaissance approfondie des différentes technologies. Le technicien devra agir avec beaucoup de
rigueur pour rendre son action efficace. Il sera aidé par les documents et procédures établis par la
fonction études et préparation.
Indispensable à tout le service, cette fonction est la mémoire de l’activité sur laquelle s’appuieront
les études ultérieures en vue de définir une politique de maintenance. Elle est aussi une source
inestimable de renseignements pour la fonction « études et méthodes ».
Les principales tâches sont : élaboration et tenue des inventaires, constitution des dossiers
techniques, des historiques, des dossiers économiques, constitution d’une documentation générale,
technique et réglementaire, constitution d’une documentation fournisseurs.
71
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Le choix d’une politique de maintenance doit résulter d’une étude technico- économique.
Une opération de maintenance entraine des coûts (heures passées, pièces changées, matériels
utilisés, pertes de production). En revanche, la non-maintenance, ou plutôt l’arrêt inopiné, peut avoir
des conséquences dramatiques quand cela concerne un équipement critique.
L’illustration ci-dessous résume les différentes politiques de maintenance et les situe les uns par
rapport aux autres. [14]
72
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
La maintenance corrective est l’ensemble des activités réalisées après la défaillance du bien, ou la
dégradation de sa fonction pour lui permettre d’accomplir une fonction requise. Au moins
provisoirement : ces activités comportent notamment la localisation de la défaillance et son diagnostic,
la remise en état avec ou sans modification, le contrôle du bon fonctionnement. La maintenance
corrective est représentée sous deux formes : maintenance palliative, maintenance curative.
Représente les activités de maintenance corrective ayant pour objectif de rétablir un système dans
un état spécifié lui permettant ainsi d’accomplir une fonction requise.
Dans la maintenance préventive, nous incluons l’ensemble des contrôles, visites et interventions de
maintenance effectuées préventivement.
Les visites sont effectuées selon un échéancier établi suivant le temps ou le nombre d’unités
d’usage. A chaque visite, on détermine l’état de l’organe qui sera exprimé soit par une valeur de
mesure (épaisseur, température, intensité, etc.), soit par une appréciation visuelle.
Et on pourra interpréter l’évolution de l’état d’un organe par les degrés d’appréciation : Rien à
signaler, Début de dégradation, Dégradation avancée et danger.
Par principe, la maintenance préventive systématique est effectuée en fonction de conditions qui
reflètent l’état dévolution d’une défaillance. L’intervention peut être programmée juste à temps avant
l’apparition de la panne. [14]
73
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Cela concerne certains types de défaut, de pannes arrivant progressivement ou par dérive.
L’étude des dérives dans le cadre des interventions de maintenance préventive permet de déceler
les seuils d’alerte, tant dans les technologies relevant de la mécanique que celles de l’électronique.
III.3.8 – Entretien
Nettoyer la machine soigneusement à la fin des heures de travail, ne pas employer d’air comprimé.
Il faut éviter l’emploi de chiffon s’effilochant ou de coton de nettoyage.
74
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Faire le nettoyage de la machine au moins une fois par semaine. Si la machine est employée
pendant un certain temps pour des travaux en série, changer souvent les points de serrage de la pièce
usinée sur la table ou du dispositif de serrage, afin d’éviter une usure unilatérale des glissières.
Les moteurs que nous avons montés sur les machines correspondant en tous points aux
spécifications pour les machines électriques et sont conçus conformément aux conditions locales du
lieu d’installation de la machine (rendement, climat, température ambiante).
Tous les moteurs sont équipés de roulements, lesquels à régime normal, ne demande pas un
entretien spécial. Ces roulements ont été remplis de graisse à l’atelier, remplissage suffisant pour un
an.
Après un an, il est recommandé de démontrer les moteurs et de nettoyer les roulements en se
servant d’essence propre ou de benzol.
Employer seulement des outils conformes au démontage des roulements après le nettoyage, il est
recommandé de plonger les roulements dans une huile chauffée à env.50 °C, avant de toucher à la
main tout en tournant la cage extérieure contre la cage intérieure. Ensuite graisser les roulements avec
le maximum de propreté en les tournants lentement. La quantité de graissage doit remplir seulement
1/3 de la cage à billes.
Si l’entretien est négligé ou lorsqu’on a trop graissé, il y a danger à ce que les roulements chauffent
ou soient cause de pannes. Avant la mise en service il faut aussi vérifier les moteurs qui ont parcouru
un long trajet ou qui pour d’autre raisons, n’ayant pas tourné depuis longtemps, sont humides.
Eventuellement il faut les sécher dans un endroit suffisamment chauffé.
Les conditions de service extrêmes, comme par exemple un service continu de jour et de nuit, de
hautes températures ambiantes etc…. demandent d’effectuer l’entretien à des intervalles très
approchés.
75
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
III.4.2-Diagnostic Electrique :
Avec un multimètre et un tournevis testeur, nous vérifions la tension électrique au bord des
contacteurs qui se trouve dans l’armoire électrique.
Nous ouvrons la cage électrique de la scie à ruban à l’aide de notre tournevis testeur ; nous suivons
l’arrivée principale du courant électrique ; regarde la figure III.4.1
76
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Test positif de continuité sur les fils des capteurs et le disjoncteur secondaire ; ce qui confirme leur
bon fonctionnement.
-L’interrupteur principal ne fonction pas dans les deux sens (casé) donné par la photo de la figure
III.4.2
-Les capteurs de fin de course sont mal positionnés ainsi l’emplacement de la butée de fin de
course
-Le câble d’alimentation générale se trouve à l’air libre (danger pour le manipulateur), regarde la
figure III.4.2.
Figure III.4.1 Cage électrique de la scie à ruban Figure III.4.2 Interrupteur principal
d’alimentation générale
77
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Arrêt d’urgence ne
Interrupteur marche pas. -Provient de
Défectueux
principal l’utilisateur.
Utilisateur +
La machine ne déréglage ;
fonctionne pas l’inclinaison et le mal
Capteurs de fins de
Défectueux automatiquement. positionnement des
course
capteurs.
Le câble
Risque pour -Arrivé du câble du
d’alimentation En bon état
l’utilisateur sol.
générale
-La scie à ruban n’est pas scellée au sol. Cela représente un réel danger pour l’utilisateur et la
machine ; regarde la figure III.4.3
78
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
-Quelques dents de la lame sont casées et d’autres usées ; regarde la figure III.4.6
-Les deux premiers cylindres du tapis roulant sont coincés ; regarde la figure III.4.7
-Tapis roulant pour barre à débiter non scellé au sol ; montré dans la figure III.4.8
79
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
80
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
81
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Figure III.4.7 : Les deux premiers cylindres du tapis Figure III.4.8 : Tapis roulant non scellé au sol
sont coincés
82
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
Pompe de
lubrification et pompe à
huile Parfait état
-Influence sur la
vitesse de ruban.
Frottement au niveau
-Bruit et vibration.
du système
d’entrainement des -Durée de vie des -Manque de graissage
cylindres de la barre à pignons courte. et de nettoyage.
83
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
- L’échauffement de
la pièce à scier. -Envasement du
réservoir de lubrifiant
-Manque de
(Huile soluble).
refroidissement.
-Les injecteurs de
-Dégradation de la
lubrification sont
durée de vie de la lame.
bouchés.
-Risque de case de la
-Manque de
Pas de lubrification lame.
Lubrification nettoyage du réservoir
-Danger pour de lubrifiant
l’utilisateur.
-Serrage très
-Les deux premiers -Mauvais
important des cylindres
déplacement de la barre
cylindres du tapis roulant du tapis roulant (pas de
Ne tournent pas. à débiter.
sont coincés ; regarde la jeu).
figure III.3.7
-Mauvais
-Tapis roulant pour
déplacement de la barre -Manque des vis de
barre à débiter non scellé
à débiter. fixation du tapis roulant
au sol ; montré dans la Non scellé au sol. au sol.
figure III.3.8 -Vibration et
mouvement du tapis
roulant.
84
Chapitre III Etude, maintenance et diagnostic de la scie à ruban
CONCLUSION
Dans ce chapitre on a bien étudié les différents organes de la scie à ruban (PEHAKA ROBOTER
250 SL), et on a fait un rappel à la définition et le but de la maintenance, les différents niveaux et
types de maintenance.
Ensuite, on a décrit notre démarche de diagnostic, puis détaillé la partie électrique et basé sur la
partie mécanique.
Ce diagnostic nous a permis de constater les défaillances qui sont la cause de dégradation des
performances et de rendement de la scie à ruban.
85
Chapitre IV : Intervention sur
la scie à ruban
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
IV.1-Introduction
L’intervention du personnel de maintenance consiste toujours à garder l’équipement parfaitement
en état de marche, et garantisse le bon fonctionnement et la durée de vie des machines.
D’après notre retour d’expérience et diagnostic de l’état de la scie à ruban PEHAKA ROBOTER 250
SL et les pannes lesquels nous avons constatés, nous avons réalisé une réparation et entretien de cette
machine. Cette opération permet de réduire les pertes de production et améliore le rendement de la
machine et la durée de vie.
-Dans le système électrique de la machine nous avons le bon branchement électrique ; les fils
électriques ne représentent aucun danger pour l’opérateur, sauf le circuit d’alimentation générale se
trouve à l’air libre (risque pour le manipulateur)
87
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
On prendra comme thème d’étude, la défaillance de la scie à ruban (PEHAKA ROBOTER 250) du
hall de technologique.
Utilisateur IV.1.
Interrupteur principal
88
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
-Nettoyage de la poussière
et de la graisse
Utilisateur + déréglage et
désinstallation de la butée de -Placer correctement la
La butée de fins de course son emplacement. butée
-Réglage de la butée
-Fixation de la butée,
illustrée dans la figure IV.3.
89
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
90
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
-Envasement du réservoir de
-Faire le nettoyage et
lubrifiant (Huile soluble)
vidange du bac de lubrifiant
réservoir de lubrifiant
-Remplissage du bac par le
-Les injecteurs de lubrifiant propre ; regarde la
-Dégradation des
lubrification sont bouchés. figure IV.7
caractéristiques de l’huile
soluble.
-Réglage des tuyaux de
circuit de lubrifiant ; voire la
figure IV.8
91
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
-Démontage et réglage de
guide de scie
-Tourner la poignée de
-Déréglage du guide de scie
serrage jusqu’à l’obtention d’un
92
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
Figure IV.4 : Réglage des grands cylindres du tapis roulant et huilage manuellement
93
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
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Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
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Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
96
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
97
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
Le tableau récapitulatif IV.3 qui suivant, montre les différents graisseurs et l’intervalle de
graissage :
Chaque jour 1
Chaque mois 8, 9
Suivant besoin 16
98
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
IV.5.4-Entretien annuel :
Contrôler et ajuster le jeu dans les parties mécaniques en mouvement.
Contrôler le niveau de la machine et ajuster sa position si nécessaire.
Vérifier l’état des pignons dans les boîtes de vitesse et les systèmes d’entrainement.
Vérification de l’état des différents roulements et au besoin, n’hésitez pas à les
remplacer.
Achat des brosses et des accessoires de nettoyage de la machine.
99
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
Conclusion :
Dans ce chapitre, une réparation et une gamme de la maintenance préventive ''réparation'' ont été
présentés. La maintenance préventive et l’intervention sur les parties mécaniques et électriques, ainsi
le graissage et la lubrification des organes qui comprend la scie à ruban et une gamme d’entretien.
Tableau récapitulatif :
Diagnostics Interventions
Interventions Plan
Pannes Pannes Causes
Réparation Entretien effectuées d’entretien
électriques mécaniques
Interrupteur Provient de Remplacement
principal l’utilisateur X de l’interrupteur
défectueux
-Nettoyage des
Support de capteurs.
capteur de fin de -Inclinaison et
course positionnement
Provient de Suivant
défectueux au X des capteurs
l’utilisateur besoin
niveau de pour assurer le
l’arceau de la contact
scie -Fixation des
capteurs.
-Nettoyage de la
Elle n’est pas poussière et de
Butée de fin
dans son la graisse Suivant
de course X
emplacement -Réglage et besoin
pour brut
correct fixation de la
butée
Câble Isoler et cacher
d’alimentation X le câble sous le
apparent sol
- Démontage de
Frottement au couvercle et
niveau du vérification des
système Manque de dents des
d’entrainement graissage et de X pignons Semestriel
des cylindres de nettoyage -Graissage des
la barre à pignons et de la
débiter (bruit) chaine des
pignons
-Envasement - Démontage, Mensuel
du réservoir de nettoyage et
lubrifiant montage des
injecteurs.
Pas de
-Injecteurs de X -Nettoyage et
lubrification
lubrification vidange du bac
bouchée de lubrification Suivant
-Réglage des besoin
-Réservoir très tuyaux de circuit
sale de lubrifiant
100
Chapitre IV Intervention sur la scie à ruban
-Utilisation
d’une nouvelle
lame.
101
Conclusion Générale
Conclusion générale
Aujourd’hui le service maintenance est un service essentiel et important. Les entreprises sont
soumises à la pression du marché qui impose une compétitivité féroce pour assurer leur
présence dans le monde industriel. Pour cela, chaque entreprise optimise son plan d’action et
ses moyens de production pour garantir un rendement maximum.
102
Bibliographie
Bibliographie
www.lyrfac.com/soutiens/knbase/pdf/machine-outil%20commande%20numerique.pdf
www.home.zcu.cz/~radekv/%C5%A1kola/the%20School/CNC/WinNC_SINUMERIK_840D _%26
_3D_VIEW_2004/Concept/AAGESEN.PDF
[3] MAMMAR Omar, mémoire de master en génie mécanique université de Tlemcen, 2015.
pedrazzoli-ibp-spa/product-6264-461364.html
[9] Fontanili. F. (2002). Implantation d'atelier (partie 1). Consulté le 10/03/2017, sur :
http://perso.minesalbi.fr/~fontanil/elearning/Diaporama_Gipsi_M2_Implant_1.pdf
103
Bibliographie
[13] Monchy .F, Vernie J-P « MAINTENANCE, Méthodes et organisations 3éme édition
Dunod, Paris, 2003.
104
Annexe
Annexe
Panneaux pictogrammes :
-Vus l’absence totale de la signalisation, nous proposons les panneaux pictogrammes suivants.
106
Annexe
-[A2] Le panneau pictogramme d’extincteur doit affilier le numéro et le type de chaque extincteur :
[A3] Le panneau pictogramme de port de blouses obligatoire fait partie du règlement interne
du hall technologique :
107
Annexe
[A4] Le panneau pictogramme de boîte de premier secours permet de bien montrer son
emplacement :
[A5] Le panneau pictogramme d’issues de secours doit être affiché en haut de chaque accès direct du
hall technologique :
108
Annexe
[A6] Panneau pictogramme fiches de machines-outils permet de définir les équipements de protection
individuelle spécifiques pour les machines -outils; de rappeler les gestes à faire et à éviter ; ainsi que
les risques encourus par l’utilisateur :
109
Annexe
110
Annexe
111