Cours D'algerbre Et Geometrie Sciences Mathematiques
Cours D'algerbre Et Geometrie Sciences Mathematiques
Option français
Cours détaillés
Exercices résolus
AZIZ AFAADAS
Profeseur de l’enseignement secondaire qualifiant
Email :a [email protected]
Table des matières
Historiquement
libri" dans lequel il présente des nombres de la forme a + b -1 et poursuit les travaux
de Cardan sur la recherche de solutions non réelles pour des équations du troisième degré.
A cette époque, on sait manipuler les racines carrées d’entiers négatifs mais on ne les
considère pas comme des nombres. Lorsqu’une solution d’équation possède une telle racine,
La notation i apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la
théorie des nombres complexes sans encore les considérer comme de « vrais » nombres. Il
Au XIXe siècle, Gauss puis Hamilton posent les structures de l’ensemble des nombres
complexes. Les nombres sans partie imaginaire sont un cas particulier de ces nouveaux
nombres. On les qualifie de « réel » car proche de la vie. Les complexes sont encore
I. Introduction
Considérons les équations suivantes :
Dans (ensemble des naturels), l’équation (1) n’admet pas de solution. On résout ce problème en créant les
nombres négatifs. Dans (ensemble des entiers), cette équation a comme solution -2.
Dans , l’équation (2) n’a pas de solution. On introduit les fractions. Dans (ensemble des rationnels), cette
5
équation a comme solution .
4
Dans , l’équation (3) n’a pas de solution. C’est pourquoi on introduit les nombres irrationnels. Dans
complexes. Ils forment l’ensemble et permettent de déterminer les solutions de cette équation.
II. L'ensemble ℂ
Définition
Définition Il existe un ensemble de nombres, noté ℂ, appelé ensemble des nombres complexes qui
possède les propriétés suivantes :
- ℂ contient ℝ.
- Dans ℂ, on définit une addition et une multiplication qui suivent les mêmes règles de calcul que dans ℝ.
- Il existe dans ℂ un nombre i tel que i 2 1 .
- Tout élément z de ℂ s'écrit de manière unique sous la forme z a ib avec a et b réels.
i
Exemples : 3 4i ; 2 i ; sont des nombres complexes.
3
Vocabulaire :
Remarques :
Application :
z1 3 5i 3i 4 z2 3 2i 1 5i z3 2 3i
2
1 i
z4 2i 1 z6
13
z5
4 2i 2i
Réponse
z 3 2 3i
2
z 2 3 2i 1 5i
z 1 3 5i 3i 4
3 15i 2i 10i 2 4 12i 9i 2
3 5i 3i 4
3 15i 2i 10 4 12i 9
7 8i
7 17i 5 12i
z 4 2i
13
1 i
1 z6
213 i 13 z5 2i
4 2i
1 i 2 i 1 i 2 i
8192 i 2 i
6 4 2i
4 2i 4 2i 2 i 2 i 4 1
8192 1 i
6
4 2i 4 2i 1 1 1 1 3
i 2 i 2i 1 i
16 4i 2
16 4 5 10 5 5 5
8192i
Propriété
a) Deux nombres complexes sont égaux, si et seulement si, ils ont la même partie réelle et la même partie
imaginaire c à d (z , z ')
2
z z ' Im(z ) Im(z ') et Re( z ) Re( z ') .
b) Un nombre complexe est nul, si et seulement si, sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles c à d
z z 2
0 Im(z ) 0 et Re(z ) 0 .
Démonstration :
On a donc :
2 z z 5 4i
z 5 4i
Si k est un réel, alors le produit de k par z est le complexe kz=k(a + bi) = ka +kbi
Le produit de z et de z’ est le nombre complexe zz ' ( a b i ) . (a 'b ' i ) ( a a 'b b ' ) ( a b ' a ' b ) i
Exemples :
-1 + 7i + 3 - 2i = 2 + 5i
(3 2i ) (5 4i ) 3 2i 5 4i 8 2i
( 2 i ) ( 4 4 i ) 2 i 4 4 i 6 5 i
( 2 i ) .( 3 4 i ) 6 8 i 3i 4 i 2 6 8 i 3i 4 10 5 i
Propriété
Exemples :
1 1 3 2i 3 2i 3 2i 3 2
z 3 2i alors z 3 2i et i
z 3 2i 3 2i 3 2i 3 4i ² 7 7 7
1 1 2i 1 2i 1 2i 1 2i 1 2
i
1 2 i (1 2 i ) (1 2 i) 1 4 i 2 1 4 5 5 5
z a bi
Avec a' 0 et b' 0 on a
1
(aa'bb' ) i(a' b ab'
z ' a 'b ' i a '² b ' ²
Exemples :
1 i 3 2 3 2 3 2
1 i
3 2 3 2
i i i i
3 2i 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
3i (3 i) (1 2 i) 3 6 i i 2 i 2 3 6 i i 2 5 5 i
1 i
1 2 i (1 2 i) (1 2 i) 1 4i2 1 4 5
Dans tout le chapitre, on munit le plan d'un repère orthonormé direct O ; u ; v .
Affixe d’un point /affixe d’un vecteur
Définition
a et b sont deux nombres réels.
M de coordonnées ( a , b ) .
Remarques
1. L’axe (Ox) est appelé axe réel (c’est l’ensemble des points images des nombres réels).
2. L’axe (Oy) est appelé axe des imaginaires (c’est l’ensemble des points images des nombres imaginaires purs).
3. Les points images de nombres complexes conjugués sont symétriques par rapport à l’axe réel.
Exemples
Propriété
M( z M ) et N( z N ) sont deux points du plan.
Démonstration :
a) On pose : M( xM ; yM ) et N ( xN ; yN ) .
xN xM i yN yM xN iyN xM iyM zN zM .
Autres exemples :
Application à la géométrie
Propriété 1
Soit A (z A ) , B (z B ) et C (z C )
zC z A
Les points A,B et C sont alignes si et seulement si
zB zA
Démonstration :
Les points A,B et C sont alignes si et seulement si s’il existe un reel k tel que A C k A B
Et on a l’affixe de AB est zB zA et l’affixe de AC est z C z A alors A,B et C sont alignes équivaut à
z C z A k (z B z A ) donc z C z A
zB zA
Exemples :
zC z A
On a z B z A 5 10i et z C z A 1 2i alors
1
donc les points A,B et C sont
zB zA 5
alignes
Soient les points M (z ) et A (1) et N (z ²) on détermine l’ensemble des points M pour que les points M,
A et N sont alignes
- Supposons que z 1 et z 0
z ² 1
Les points A,M et N sont alignes si et seulement si c à d z 1 C à d Im(z 1) 0 si on
z 1
considère z a ib avec a et b sont des réels donc les points A,M et N sont alignes si et seulement si y=0
Donc l’ensemble des points M pour que les points A,M et N sont alignes est les points appartient à l’axe réel
Application
Démontrer que les points M (z ) tels que les points M (z ) et B (i ) et M '(iz ) sont alignes est un cercle à
déterminer.
Propriété 2
Soient A (z A ) , B (z B ) , C (z C ) et D (z D ) tels que A B et C D
z D zC
Les droites AB et CD sont parallèle si et seulement si zB zA
Exemple :
zC x
reel .On a z B z A 6 9i et z C z A 1 2i alors donc (OC)//(AB)
zB zA 3
Application :
On considère les points A (1) , B (i ) et soit z , et soient les points M et N d’affixes respectives z et z²
Propriété 3
Soient A (z A ) , B (z B ) , C (z C ) et D (z D )
zC z B z D z A
Les points A,B,C et D sont alignes ou cocycliques si et seulement si
z D z B zC z A
Exemple :
c b d a
On a 1 donc les points A,B,C et D sont cocycliques
d b c a
Propriété 3
z A z B
Si G est le barycentre de ( A; ), ( B; ) alors zG
z A z B z C
Si G est le barycentre de ( A; ), ( B; ), (C; ) alors z G
1 2 ... n
Exemple
abc
Le centre de gravité du triangle ABC est le point G d’affixe z G 5 4i
3
Application :
Soit G est le barycentre de ( A;2), ( B;1), (C;1) et H est le barycentre de ( A;1), ( B;2), (C;1)
Déterminer l’affixes des points G et H puis déterminer l’ensemble des points M du plan telles que
2MA MB MC MA 2MB MC
Définition
Soit un nombre complexe z a ib .
Exemples :
- z 4 5i et z 4 5i
Remarque :
Propriété 1 Soit z et z ' deux nombres complexes et n entier naturel non nul.
1 1 z z
d) z n z e) , z 0 f) , z '0
n
z z z ' z '
Démonstrations :
a) z a ib a ib a ib z
a a ' i (b b ')
a a ' ib ib '
a ib a ' ib '
z z'
c) e) f) Démonstrations analogues
Hérédité :
- Hypothèse de récurrence :
Supposons qu'il existe un entier k >1 tel que la propriété soit vraie : zk z k .
zk 1 zk z zk z z k z z k 1
Conclusion :
La propriété est vraie pour n = 1 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe de récurrence, elle est vraie
1 1 2 i
. (2 3i)(4 i) = (2 - 3 i) (4 + i) = 11 – 10i ; = =
2 i 2 i 3 3
1 i 1 i 1 3 (2 3i)²
. i ; = (2 - 3i)² = -5 -12i
2i 2i 5 5
Propriété 1
a) z est réel z z b) z est imaginaire pur z z
c) z z 2 Re(z ) et z z 2i Im(z )
Démonstrations :
z z z z
a ib a ib 2ib 0 b 0 a ib a ib 2a a 0
Exemples
2 n 1 2 n 1
2 n 1
On (i 3) 1( 3 i ) (1) 2 n 1 3 1
2 n 1 2 n 1
Donc z 3i 3 i
2 n 1 2 n 1 2 n 1 2 n 1
z 3i 3 i 3i 3 i
Et on a
3 i 3i
2 n 1 2 n 1 2 n 1 2 n 1
3i 3 i z
Donc z
2) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct , on détermine l’ensemble des points M (z )
Posons z ' 2iz z et soit (E) l’ensemble des points M (z ) tel que z '
On a
M (E ) z '
z ' z ' 2iz z 2iz z
2i z z 2iz z
z z 2i (z z )
2i Im(z ) 4i Re( z )
Alors M (E ) y 2x donc l’ensemble (E) est une droite d’équation M (E ) y 2x
Application
1 3
1) Soit le nombre complexe j
2
i
2
démontrer que n j 2n
j n i
Propriété 1
Soit z a ib un nombre complexe alors zz a 2 b 2 .
Démonstration :
zz a ib a ib a 2 ib a 2 i 2b 2 a 2 b 2
2
Exercice
Déterminer le conjugué des nombres suivants et exprimer le résultat sous la forme algébrique.
3 2i
z1 2 i i 5 z2
i
Solution
3 2i
z2
z 1 2 i i 5 i
3 2i 3 2i
2i i 5 2 i i 5
i
i
2i 10 1 5i 9 7i 3 2i i
2 3i
i i
Remarque
On considère dans ℂ le polynôme P (z ) an z n an 1 z n 1 ... a1 z a0 avec a0 , a1 ,… , an sont des réels et z
un nombre complexe
n 1
On a P (z ) an z an 1z
n
... a1z a0 an z n an 1z n 1 ... a1z a0
Comme z z et a p a p alors P (z ) an z an 1 z
p n n 1
p
... a1 z a0 P z
est une racine à un polynôme P alors sont conjugué est aussi racine de P
Définition
Soit z un nombre complexe quelconque de forme
algébrique z a ib .
z a ² b² .
Propriétés géométriques
Démonstration :
Soit M le point du plan complexe tel que : OM w . Alors z est à la fois l’affixe de M et celle de
yy
w . Donc : w OM z .
Exemple :
OA z A 2² (3)² 13 BB
OB z B 5² (1)² 26
AB z B z A (5 i ) (2 3i ) AA
.
3 2i 3² 2² 13
On remarque ainsi que : OA=AB et OB²=OA²+AB² . Le triangle OAB est donc rectangle isocèle rectangle
en A
Propriétés
zz
2
z
z z z
Si z est un imaginaire pur, alors le module de z est égal à la valeur absolue de sa partie imaginaire.
1 1 z z
3.Si z 0 , alors ; 4. Si z ' 0 , alors
z z z' z'
5. z z ' z z '
Démonstration :
zz :
2
1) Pour démontrer cette 1ère propriété, utilisons que z
z z ' ont donc le même carré ; or ils sont tous deux positifs donc ils sont égaux .
On a donc à la fois : u n z z
n n
.
1 1 1
3) Soit z un nombre complexe non nul . Alors z z d’une part et z 1 1 d’autre part . Donc
z z z
1 1 1
z 1 et comme z 0 , on peut conclure que : .
z z z
z 1 1 1 z
4) Si z ' 0 , alors z z z .
z' z' z' z' z'
5) Soient M et M’ les points d’affixes respectives z et -z’ . Alors : z z ' z ( z ' ) M ' M , z OM et
z ' z ' OM ' . Or , d’après l’inégalité triangulaire, MM ' OM OM ' , ce qui s’écrit aussi :
z z' z z' .
Exemples : A l’aide de ces propriétés, calculons les modules des nombres complexes suivants :
3 i 1 i 3 i 1 i 3² 1² 1² (1)² 10 2 2 5 .
2 i 4 2i
4
2² 1²
4
25 ; 1
5i
1
5i
1
1
5² (1)² 26
3i 3i 3² 1² 10
5
1 i 1 i 1² (1)² 2
Exercice corrigé
Soit A le point d’affixe z A 5i . Alors , pour tout nombre complexe z, z 5i z z A . Donc :
3z i
Vérifie : 3
z 1 i
Il faut tout d’abord éliminer le point A d’affixe 1 i , car pour cette valeur de z le quotient précédent n’existe pas .
3z i 3z i
3 3 3z i 3 z 1 i
z 1 i z 1 i
i i
3 z 3 z 1 i z z 1 i
3 3
i
En appelant B le point d’affixe , la dernière égalité équivaut à : BM = AM . On en conclut que l’ensemble des
3
points M cherché est la médiatrice du segment [AB] privée éventuellement du point A qui a été exclu dès le
Définition
y M
Soit z un nombre complexe non nul et M le point du plan b
|z|
complexe d’affixe z . On appelle argument de z , tout réel
2 . On note alors arg ( z ) = 2
x
O a
tel que : u.OM
Remarques
Un nombre complexe non nul z a une infinité d'arguments ; si θ est l'un d'entre eux tout autre est de la forme
θ + k2 π avec k ℤ.
Exemple :
1 i 2 cos i sin , donc : arg(1 i ) 2 .
4 4 4
Cas particuliers :
Propriété
Soit z C quelconque. Alors :
z R arg( z ) 0 et z iR arg( z )
2
Démonstration :
Dans le plan complexe, un point M distinct de O peut être repéré par ses
Forme trigonométrique
Propriété
Soit z un nombre complexe non nul . Alors il existe un réel strictement positif r et un réel tel
Démonstration :
Soit M le point d’affixe z . Comme z est différent de 0, M est distinct de O . Il admet donc un couple de
coordonnées polaires que l’on nommera ( r ; ) .Rappelons que r a ² b² et que est un réel défini à un
z r (cos i sin ) et z ' r ' (cos 'i sin ' ) avec r et r’ strictement positifs . Alors :
Démonstration :
Si r r ' et ' 2 , alors il est évident que r (cos i sin ) r ' (cos 'i sin ' ) et donc que z z '
Inversement, supposons que z z ' . Alors les points M et M’ d’affixes respectives z et z’ seront confondus .
On aura alors ² = 𝑂𝑀’² . D’où (r cos )² ( r sin )² ( r ' cos ' )² (r ' sin ' )² soit encore
r ²(cos ² sin ² ) r '²(cos² ' sin ² ' ) , ce qui implique que r ² r '² . Mais r et r’ étant positifs, on en déduit
que r r'.
Chapitre 1 : les nombres complexes 20
Cours
Rappelons alors que z z ' c’est-à-dire que r cos i sin r ' cos ' i sin ' . D’où :
cos i sin cos 'i sin ' . La forme algébrique d’un nombre complexe étant unique, on en déduit que
cos cos ' et que sin sin ' . D’où l’égalité de et de ' à un multiple de 2 près .
Définition
L’écriture de z sous la forme z r (cos i sin ) où r est un réel strictement positif et un
r a ² b²
a b
cos et sin
r r
r a ² b²
a b
cos et sin
r r
z a ib z r ( cos i sin )
a r cos
b r sin
Exemples :
4
Si z 4 , alors a 1 et b 0. Donc r (4)² 0² 4 , cos
0
1 et sin 0 , ce qui
4 4
0 2
Si z 2i , alors a 0 et b 2 . Donc r 0² 2² 2 , cos 0 et sin 1, ce qui donne
2 2
2 . On en conclut que la forme trigonométrique de z est : z 2 (cos i sin ).
2 2 2
1 2
Si z 1 i , alors a 1 et b 1 . Donc r (1)² 1² 2 , cos et
2 2
1 2 3
sin , ce qui donne 2 .
2 2 4
Soient z et z’ deux nombres complexes non nuls et n un entier naturel quelconque. Alors :
arg( z z ' ) arg( z ) arg( z ' ) 2 ; arg( z n ) n arg( z ) 2
1 z
arg arg( z ) 2 ; arg arg( z ) arg( z ' ) 2
z z'
Démonstration :
Soient z r (cos i sin ) et z ' r ' (cos 'i sin ' ) les formes trigonométriques de z et z’ , avec
rr ' (cos cos ' sin sin ') i (cos sin ' cos 'sin ) rr ' cos( ') i sin( ')
1
Comme z
1
1 , alors arg z arg(1) 0 2 . Donc : arg( z) arg 1 0 2 . D’où
z z z
1
arg arg( z ) 2 .
z
z 1 1
Comme
z
z , alors arg arg z arg( z ) arg arg( z ) arg( z ' )
1 2
z' z' z' z' z'
Conséquence Soit z un nombre complexe non nul et k un réel non nul . Alors :
arg( z ) 2 si k 0
arg(k z )
arg( z ) 2 si k 0
Exemples : 1 1 2 2
z 2 i 2 2 i 2
Soient z 1 i et z ' 3 i . 2 2
z 2 cos i sin
Calculons arg(z ) , arg(z ' ) , arg(zz ' ) et arg : 4 4
z'
Comme z 1² 1² 2 , alors
D’où arg( z ) 2
4
De même z '
2
3 (1) 2 2 . Alors :
z z' 1 i 3 i 3 1 i 3 1 . Par
3 1 3 1
identification, on obtient alors : cos et
z ' 2 i 2 cos( ) i sin( . D’où 12 2 2
2 2 6 6
3 1
sin
2 .
.
arg( z ' ) 12 2 2
6
z 2 5 5
arg( z z ' ) arg( z ) arg( z ' ) 2 et que cos i sin d’une part et
12 z' 2 12 12
z 5
arg arg( z ) arg( z ' ) 2 . z
1 i
(1 i )( 3 i )
3 1
i
3 1
z' 12 z' 3 i ( 3 i )( 3 i ) 4 4
Les calculs précédents permettent alors de calculer le d’autre part . En identifiant, on conclut alors que
5
cosinus et le sinus de et de . Pour cela, il 5 3 1 5 3 1
12 12 cos et que sin
12 2 2 12 2 2
suffit de déterminer les formes algébriques et
z z ' et de z :
trigonométriques de 6
z' 2) Calculons 3 i en déterminant son module et
arg( z z ' )
2 , alors la forme 3 i 6
3 i
6
2 6 64 et
12
Propriété
arg( z B z A ) u; AB ; 2 et arg z D z C
( AB ; CD ) 2
zB z A
Démonstration :
( u ;CD ) (u ; AB )
(AB ;CD ) 2
Exemple :
La figure semble indiquer que l’angle droit est au sommet B . C’est pourquoi
y nous allons calculer :
z zB (4 2i ) (3 i )
(BA ; BC ) arg C arg
zA zB (1 3i ) (3 i ) A
C
1 i (1 i )(2 2i )
arg arg
2 2i (2 2i )( 2 2i )
B
4i
arg
1
arg( i) 2 Le o x
(2)² 2² 2 2
triangle ABC est donc rectangle en B .
Propriété
z zA
A, B et C (distincts) sont alignés ssi arg C 0 .
zC z B
z zA
A, B et C (distincts), (BC) et (AC) sont perpendiculaires ssi arg C .
zC z B 2
z zC
A, B , C et D (distincts), (AB) et (CD) sont parallele ssi arg D 0 .
z A zB
z zC
A, B , C et D (distincts), (AB) et (CD) sont perpendiculaires ssi arg D .
z A zB 2
f ( ) f ( ' ) (cos i sin )(cos 'i sin ' ) cos cos ' sin sin 'i(sin cos ' sin ' cos )
cos( ' ) i sin( ' ) f ( ' )
Cette fonction f possède donc la propriété caractéristique des fonctions exponentielles. Pour cette raison, on
posera :
Définition
Soit un réel quelconque. On appelle exponentielle de i le nombre complexe noté e i défini
par e i cos i sin . Les nombres de la forme e i sont appelés exponentielles complexes.
Exemples :
i 1 3 i 2 2
e cos i sin i
3
, e 4 cos( ) i sin( ) i .
3 3 2 2 4 4 2 2
i i
Cas particuliers : e i0
1, e i
1 , e 2
i et e 2
i
arg(e i ) 2
Conséquence
i
Pour tout réel , e 1 et
Propriété
Pour tous réels et ' et pour tout entier naturel n , on a :
e i
4. e i n
e in
; 5) i '
e i ( ')
e
Démonstration :
n
Z (e i ) n e i 1n 1 car e i 1 . De plus,
n
i
3. Posons Z e . Alors
1 1 1
4. Posons Z i
.Alors Z i
i
1 et arg(Z ) arg 1i arg(e i ) 2 .
e e e e
e i 1
5. i '
e i i ' e i e i ' e i ( ')
e e
Remarques :
La propriété 3 permet de retrouver rapidement les formules d’addition des sinus et cosinus, ceci en identifiant
e i e i ' e i ( ') (cos i sin ) (cos ' i sin ') cos( ') i sin( ')
La propriété 4 , pour n 2 , permet par identification des parties réelles et imaginaires des deux membres, de
La propriété 4 est connue sous le nom de formule de Moivre ; elle peut aussi s’écrire :
Exemple :
5
1 3
Calculons i en utilisant son écriture exponentielle :
2 2
5 5
1 3 i 1 3 i i 5 5 1 3
Comme i e 3 , alors i (e 3 ) 5 e 3 cos( ) i sin( ) i
2 2 2
2 3 3 2 2
Démonstration :
Exemple :
Soit Z 1 e i avec . Ecrivons Z sous forme trigonométrique :
2 2
i i i i
Z e (e 2 2
e ) e 2 cos 2 cos (cos i sin ) , ce qui est la forme trigonométrique de Z car,
2 2
2 2
étant compris entre et , 2 cos est strictement positif et est donc bien égal au module de Z .
2 2
1 e i 3x e i 3x
Linéariser le polynôme P cos2 5 x sin 3 x . (e i 10 x 2 e i 10 x )
4 2i
Correction 1 i 13x
(e e i 7 x 2e i 3x 2e i 3x e i 7 x e i 13x )
8i
ei 5 x e i 5 x
cos 5 x 1 i 13x
2 (e e i 13x e i 7 x e i 7 x 2e i 3x 2e i 3x )
8i
2
ei 5 x e i 5 x 1 i10 x 1 e i 13x e i 13x e i 7 x e i 7 x e i 3x e i 3x
cos ²5 x ( e 2 e i10 x ) ( 2 )
2 4 4 2i 2i 2i
1
ei 3 x e i 3 x (sin13x sin 7 x 2sin 3x )
sin 3 x 4
2i
Soit z un nombre complexe non nul et z r (cos i sin ) sa forme trigonométrique, avec r 0 . Alors, avec les
Définition
Soit z un nombre complexe non nul . Notons r z et arg(z ) 2 . Alors l’écriture de z sous la forme
Exemple :
i i
2 2e , 3 3e ,
i0 i
5i 5e , 1 i 2 e .
2 4
Les propriétés énoncées ci-dessous sont faciles à mémoriser du fait de leur similarité avec les propriétés des
puissances. De plus, elles permettent de résumer conjointement les propriétés des modules et des arguments ; il
suffit d’avoir à l’esprit que lorsque la forme exponentielle de z est z r e i (avec r 0 ), cela signifie que
z r et que arg( z ) 2
Propriété 1
Soient z et z’ deux nombres complexes non nuls de formes exponentielles z r e i et
Exemple :
En utilisant ces propriétés, déterminons la forme exponentielle des nombres complexes suivants :
2 e
3 24
i i
8
(1 i ) 2 e 4
8
4
2 4 e 6i 16 e i 0
i 5
2 2i 2 2e 4 i( ) i
2e 4 6
2e 12
3 i i
6
2e
On note z / z 1 l’ensemble des complexes de module 1 (les affixes des points du cercle
trigonométrique).
Définition
soit n 0;1 on appelle racine n-ième de l'unité toute solution complexe de
Cas n=2
Cas n=3
1 donc
3
On considère l’équation (E 3 ) : z 3 1 si z est une solution de l’équation (E 3 ) alors : z 1 c à d z
3
2
Donc k tel que k .
3
2
ik
Les racines cubiques de l’unité sont des nombres complexes e 3
tel que k .posons
2
2 2
1 k tel que k
ik
k e 1 3 1 3
i i
3
0 1 et 1 e 3
i et on note à j e 3
i
2 2 2 2
2
4 8 2
2 j ² j
i
et 3 e 1 et 4 e
i 1 3 i i 1 3
2 e .e i 2 j 1 et
3
3
i donc 3
e 3
i
2 2 2 2
3 p e ip (2 ) 1
3 p 3 p 1 3 p 2 / p et par
2
5 2 donc en général p 3 p 1 e ip (2 ) e 3 j tel que
i
4
ip (2 )
i
3 p 2 e e 3 j ²
suite 3 1; j ; j ²
Remarque :
j² j² 1 j
Comme j ² j 1 1 alors les points A 0 , A1 et A 2 d’affixes respectives 1,j et
arg j 1 2
arg j ² 2
2
e 3 alors arg( j ²) 2
i 1 3 i
Et comme j ² e 3
i
2 2 3
Cas n=4
1 donc
4
On considère l’équation (E 4 ) : z 4 1 si z est une solution de l’équation (E 4 ) alors : z 1 c à d z
4
2
Donc k tel que k .
4
2
ik
Les racines d’ordre 4 de l’unité sont des nombres complexes e 4
tel que k .posons
2
1 tel que k
ik i
k e 4 k
0 1 et 1 e 2
i 2 i ² 1 et 3 i 3 i et 4 i 4 1 et 5 i et
6 1 et 7 i
Remarque : 1 i -1 -i
1 1 i -1 -i
L’inverse d’un element de 4 est un element de 4
i i -1 -i 1
Le produit de deux element de 4 est un element de 4
-1 -1 -i 1 i
-i -i 1 i -1
2
Propriété ik
Le nombre de racines n’ième de l’unité est n est s’écrit sous la forme e n
tel que k
2
ik
càd n e n
/k et 0 k n 1 et card n n
Démonstration :
Soit n un entier naturel tel que n 2 on considère dans l’équation (E n ) : z n 1 ( ses solutions sont des
racines n’ieme de l’unité). si z est une solution de l’équation (E n ) alors z est aussi solution de l’équation
( E n ) alors z 1
Donc toutes les solutions de l’équation (E n ) s’écrit sous la forme e i et vérifient e i 1 c à d e in 1
n
2
alors k avec k
n
2
1 k tel que k
ik
On pose k e n
1 r
1 1
p n r
k 1 1 1 1 1 1 car
np r
np r n r r
donc k
2
ik
e n
tel que 0 k n 1
2 2
2 2
2 k k ' 2 alors k=k’ car sinon et si k<k’ alors
ik ik '
alors e n
e n
donc k k ' k’-k=np
n n
et 0 < k’-k< k’< n et ça contradictoire avec np <n. est par suite card n n
Propriété
2
ik
Remarque : si on pose k e n
alors 1 k n k
k
Propriété 2
0;1; 2;...; n 1 on pose 1 k
ik
Soit n et n 2 pour tout k de k e n
Pour tout nombre relatif m on pose S (m ) 0 1 2 ... n 1
m m m m
Démonstration :
1 1m 1m 1m ... 1m
2 3 n 1
1t n
On sait que pour tout t 1 1 t t ² ... t n 1
1t
m
i 2 i
2m
1
m
1 e n 1 e n 1
Et on a
2m
0 2 p / m pn
n
1 1m
n
Exemple :
2
ik
Les racine d’ordre 8 de l’unité sont k e n
tels que 0 k 7
3 5
i 1 i i 1 i 1
0 1 et 1 e (1 i ) , 2 e i , 3 e (1 i ) et 4 e 5 e (1 i ) ;
4 2 4 i 4
1 ;
2 2 2
3 7
i i i 1
6 e 2
i ; 7 e 4
e 4
(1 i )
2
Remarque que 7 1 et 6 2 et 5 3
Propriété 1
2
0;1; 2;...; n 1 on pose k 1 k et M k le point d’affixe k
ik
Soit n et n 2 pour tout k de e n
Les points M 0 , M 1 ,….et M n 1 sont des sommet de polygone régulier circonscrit par le cercle
trigonométrique
On veut déterminer les racines nièmes de z r (cos i sin ) re i , c'est-à-dire des nombres
z ' R (cos ' i sin ') tels que ( z ')n z équivaut à r (cos i sin ) R n (cos n ' i sin n ')
R n r
R n r
2k
n ' 2k '
n
k 2 k 2
z ' n
r cos i sin , 0 k n 1
n n
Propriété 2
Soit z un nombre complexe d’argument : z r (cos i sin ) et soit n et n 2
Les racines n’ieme de z sont des nombres complexes z k ' n r cos k 2 i sin k 2 , 0 k n 1
n n
Conclusions
Tout nombre complexe a n racines nièmes complexes : pour les trouver, il suffit de remplacer dans l'expression
Les points images de ces racines nièmes sont les n sommets d’un n-gone régulier inscrit dans le cercle de rayon
n
r et de centre O.
Exemple
Déterminer les racines cubiques de z 1 i .
Recherchons d'abord la forme trigonométrique de ce nombre. Il vient successivement :
z 1 i : a 1 , b 1
r 1² 1² 2
R|cos 1
2
|S 2 2
||sin 1
2 4
T 2 2
FG
IJ
H
z 2 cos i sin
4 4 K
Il est maintenant facile de déterminer les racines cubiques demandées :
F k 2 I
G
2 G cos 4 i sin 4
k 2
JJ 2 FG cosFG k 2 IJ i sinFG k 2 IJ IJ
JK H H 12 3 K H 12 3 K K
z' 3 6
GH 3 3
ce qui donne :
FG i sin IJ
k 0 z1' 6 2 cos
H 12 12 K
F 9 9 I
2 G cos i sin J
k 1 z2' 6
H 12 12 K
F 17 i sin 17 IJ
2 G cos
k 2 z3' 6
H 12 12 K
Application
3. Déterminer les racines d’ordre 6 de l’unité et écrire le résultat sous forme trigonométrique et algébrique puis
z i z i
3 3
Note
Dans le cas où z est un réel, les racines sont faciles à calculer. Dans les autres cas, il est aisé de voir que les racines
Exemples
3 i
2 2
Les racines carrées de - 3 sont 3 i et - 3 i car 3 et 3 i 3 .
Recherchons les racines carrées de 3 4 i
R|x y R|x FG 2 IJ 2
R|x 4 3
RSx y 3 3
|S H x K 3
2 2 2 2
2 2
S| y 2 S| 2x
2
T2 xy 4 T x || y 2 |T y x
T x
R|x 3x
4 2
4 0 (1)
S| y 2 (1) x 4 3x 2 4 0 9 4(1) ( 4) 25
T x ( 2)
35 35
x12 4 et x22 1
2 2
Comme x 2 est un nombre réel, x22 1 est à rejeter. x 12 4 d 'ou x 2 ou x 2
2
Pour x 2, on trouve y 1.
2
2
Pour x 2, on trouve y 1 .
2
Les racines carrées sont donc : 2 i , 2 i
x² y ² 3 x ² ( y ²) 3
x² y ² 3 x² y ² 3
x ² y ² 4 x ².( y ²) 4
2 xy 4 xy 2 xy 0 xy 0
On cherche donc deux nombres réels x 2 et y 2 dont a somme est 3 et dont le produit est – 4
az² + bz + c = 0 , c’est-`a-dire trouver les nombres x complexes qui vérifient cette équation. Discriminant
Propriété Si l’on écrit ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐 alors l’équation az² + bz + c = 0 admet deux solutions
complexes
−𝑏−𝛿 −𝑏+𝛿
z1 = 2𝑎
𝑒𝑡 z2 = 2𝑎
Remarque : Ce résultat généralise les formules bien connues lorsque a, b et c sont réelles. Comme quoi, il suffit de
connaitre le résultat ci-dessus pour retrouver les trois cas habituellement proposés (∆ > 0, = 0 et < 0). En effet :
−𝑏 − √∆ −𝑏 + √∆
z1 = 𝑒𝑡 z2 =
2𝑎 2𝑎
−𝑏
z1 = = z2
2𝑎
2
Si ∆< 0 alors ,alors ∆= −(−∆) = 𝑖 2 (−∆) = (√𝑖(−∆)) car −∆> 0 et on peut reprendre 𝛿 = 𝑖√−∆ On
−𝑏 − 𝑖√−∆ −𝑏 + 𝑖√−∆
z1 = 𝑒𝑡 z2 =
2𝑎 2𝑎
z i 5 ou z i 5 2
⇐⇒ α 2 − β 2 = 3 et β = 𝛼
2 2
𝑖𝜋 𝑖𝜋
√2 √2 2
𝑖 = 𝑒 2 = (𝑒 4 ) = ( 2 + 𝑖 2
) ⇔ (𝛼 = 2 𝑒𝑡 𝛽 = = 1)
2
Comme ∆ = 4i, on peut donc prendre
2
√2 √2 𝑜𝑢 (𝛼 = −2 𝑒𝑡 𝛽 = = −1)
𝛿= 2( 2 + 𝑖 2) = √2(1 + 𝑖) −2
𝑧² + (3𝑖 − 4)𝑧 + 1 − 7𝑖 = 0 4 − 3𝑖 + 2 + 𝑖
z1 = =3−𝑖
2
Discriminant ∆ = (3i − 4)2 − 4 × 1 × (1 − 7i)
4 − 3𝑖 − 2 − 𝑖
= 7 − 24i − 4 + 28i = 3 + 4i. Pour chercher δ, on 𝑒𝑡 z2 = = 1 − 2𝑖
2
Exercice corrigé
P( z ) z 3 1 i 2 z 2 74 i 2 z 74i 2 .
b. Trouver deux nombres réels a et b tels que, pour tout nombre complexe z, on ait
P( z ) z i 2 z 2 az b .
c. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation P(z) = 0.
Solution
1. a. iy solution de l’équation P(z) = 0, soit P iy 0 , convient pas dans la seconde ligne et y 2 qui
soit convient.
iy 3 1 i 2 y 2 74 i 2 iy 74i 2 0 b.
.
y 2 2y i y 3
2 y 2 74 y 74 2 0
P( z ) z i 2 z 2 az b z i 2 z 2 z 74 .
y 2y 0
2
c. P(z) = 0 : z 2 z 74 0 ,
Ceci donne le système ;
y 2y 74y 74 2 0
3 2
1 296 295 i2 5 59 d’où les racines
la première ligne donne comme solutions y 0 qui ne
1 i 295 1 i 295
z1 i 2, z2 , z3 .
2 2
M’ est l’image de M par la translation de vecteur OB équivaut à OB MM ' ca d z ' z b z ' z b cette
L’égalité z ' z b équivaut à dire que M’ est l’image de M par la translation de vecteur OB .
z ' z b est l’écriture complexe de cette translation.
Homothétie
L’égalité z' k z équivaut à dire que M’ est l’image de M par l’homothétie de centre et de
rapport k.
Exemple :
soit (1 3i ) .
z ' (1 3i ) 2(z (1 3i ))
i .e . z ' 1 3i 2z 2 6i
i .e . z ' 2z 1 3i
Rotation
z '
M ' M z 1
z '
1.e i z ' e i z .
M , M '
arg z '
z
z
Propriété (Rotation)
On considère M (z), M’ (z’), et un réel.
L’égalité z ' e i z équivaut à dire que M’ est l’image de M dans la rotation de centre et d’angle
Conséquences :
B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle , ssi
3
z B z A .
i
zC z A e 3
B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle , ssi
3
i
zC z A e 3
z B z A .
ABC est rectangle et isocèle en A ssi
B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle , ssi
2
z B z A .
i
zC z A e 2
B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle , ssi
2
i
zC z A e 2
z B z A .
Propriété
Soit une transformation du plan d’écriture z ' az b tels que a et b sont des nombres complexes avec a 0
2) Si a
1 alors est une homothétie de rapport a et de centre b
1 a
Application
1 3
1) z ' z 1 iz ;
3
2) z ' z 1 i ; 3) z '
3 i z 1 3i ; 4) z ' i z 2i
2
2 2
Exercice 1
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u , v ) . On prendra 1 cm pour unité graphique.
1. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation z 3iz 3 6i 0 , z étant le conjugué
de z.
2. On considère le point A d’affixe 4 2i . Déterminer la forme algébrique de l’affixe du point B tel que OAB
soit un triangle équilatéral de sens direct.
arg z 2i k 2 k .
4
z 1
4. A tout point M d’affixe z 2 , on associe le point M’d’affixe z’ telle que z ' . Déterminer
z 2
Correction
1.
2 3 i 2 3 1
z 3iz 3 6i 0
x iy 3i x iy 3 6i 0 , soit 3. a. arg z 2i
4
2k u ; DM 4 2k ;
x 3 y 3 i y 3x 6 0
il s’agit de la demi-droite faisant un angle de 45° avec
x 3y 3 0
x 3 y 3
l’horizontale, passant par D et orientée vers la droite.
3x y 6 0 8 y 3 0 et z i .
15 3
i
3 9 24 15
8 8 b. z 2i 2e z 2i 2e i z 2i 2 : il
y ,x
8 8 8
s’agit du cercle de rayon 2 et de centre D.
2. OAB est un triangle équilatéral de sens direct si A a
4. z ' 1 z 1 z 2 z 2 z 2 car le
pour image B par la rotation de centre O, d’angle .
3
module du conjugué est le même que celui de l’original.
4 2i
i i
r :z z ' e 3z b e 3
Il s’agit du cercle de diamètre IJ où I a pour affixe 1 et J
1 3 a pour affixe −2 privé des points I et J.
i 4 2i
2 2
Exercice 2
Dans le plan complexe muni du repère orthonormal (O ; u , v ) , on considère les points M et M’ d’affixes
3. N est le point d’affixe z 2 1 . Quel est l’ensemble des points M tels que les vecteurs OM et ON soient
orthogonaux ?
1
4. On suppose z non nul. P est le point d’affixe 1 . On recherche l’ensemble des points M d’affixe z tels que
z2
2
a. Montrer que 12 1 z 2 1 z 2 12 1 .
z z
Correction
1. OM a pour coordonnées , OM , ils
x x' Le produit scalaire est donc nul si x 0 (axe des
y y'
ordonnées) ou x 2 y 2 1 0 (cercle trigonométrique).
sont orthogonaux si et seulement si xx ' yy ' 0 .
Calculons
2
2
1
4. a. On a z 2 1 z 1 z 1 2
z
2 1
z 2 1
z
1 1 2 1
Donc xx ' yy ' 0 si et seulement si Re z ' z 0 . Im 2 1 z 2 1 Im 2 1 z 2 1
z z z
2. O, M et M’ sont alignés si et seulement si 2 1 2
Im z 1
z2
det OM , OM ' 0 xy ' yx ' 0 Im z ' z 0 .
2
b. Comme 12 1 est réel, la partie imaginaire est celle
Applications z
de z x iy 2 x 2 y 2 2ixy
2
3. Prenons z ' z 2 1 x 2 y2 1 2 xy , alors . L’ensemble
xx ' yy ' x x 2 y 2 1 y 2 xy x x 2 y 2 1 cherché est la réunion des axes des abscisses et des
ordonnées.
Exercice 3 Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (O ; u , v ) . Unité graphique : 2 cm.
1. On rappelle que, pour tous nombres complexes a et b, a 3 b 3 (a b )(a 2 ab b 2 ) . Résoudre dans l’ensemble
On appelle r la rotation de centre A et d’angle et r’ la rotation de centre A et d’angle .
2 2
3. On appelle M, N, P et Q les milieux respectifs des segments [CB], [BB’], [B’C’] et [C’C]. On note m, n, p et q
leurs affixes.
1 3
a. Montrer que l’affixe n du point N est égale à
2
1 i 3 . En déduire que les points O, N et C sont alignés.
b. Montrer que n + 1 = i(q + 1). Que peut-on en déduire pour le triangle MNQ ?
Correction
1. Avec a = z et b = 2 on a : z 3 23 (z 2)(z 2 2z 4) ;
i
c. c ' a e 2 (c a ) . Qui est bien le conjugué de b’.
2
4 16 12 2i 3 d’où les solutions z 0 2 , b b ' 1
n
2
2
1 i 3 2 3 3i
3. a.
z1
2 2i 3
2
1 i 3, z 2
2 2i 3
2
1 i 3
1
2
1 3 i ( 3 3)
2. a. a = 2, b 1 i 3 et c 1 i 3 1 3
et
2
1 i 3
1
2
1 3 i 3 i 3 . C’est
i
b . b ' a e 2 (b a ) pareil.
b ' 2 i 1 i 3 2 2 3 3i 1 3 1 3 1 3
n
1 i 3 c ON OC ,
c ' 2 i 1 i 3 2 2 3 3i 2 2 2
1 3
q
2
1 i 3 . N
On a alors
j
1 3 3 3 3 3
n 1
2
1 i 3 1
2
i 2
et
M O i A P
1 3 33 3 3
i (q 1) i
2
1 i 3 i 2
i
2
Exercice 4
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (O ; u , v ) . Unité graphique : 0,5 cm. On note j le nombre
2
i
complexe e 3
. On considère les points A, B et C d’affixes respectives a = 8, b = 6j et c = 8j2.
Soit A’ l’image de B par la rotation de centre C et d’angle , B’ l’image de C par la rotation de centre A et
3
d’angle , C’ l’image de A par la rotation de centre B et d’angle .
3 3
i
b. Montrer que b ' 16e 3
. En déduire que O est un point de la droite (BB’).
c. On admet que c ' 7 7i 3 . Montrer que les droites (AA’), (BB’) et (CC’) sont concourantes en O.
a z b z j 2 c z j a bj 2 cj 22 .
d. On admet que, quels que soient les nombres complexes z, z z ' z '' z z ' z '' . Montrer que
y
Correction
u=60
C'
On a alors
B
OB , OB ' arg bb ' argb ' argb 3 23
j
A' O i A x
donc OB et O B ' sont colinéaires et O est sur (BB’).
1 3 i
c ' 7 7i 3 14 i 14e 3 d’où
2. a. Notons au préalable que 2 2
2
i 1 3
b 6 j 6e 6 i et
OC , OC ' arg cc ' arg c ' arg c 3 23
3
2 2 ,
2
i 1 3
c 8 j2 8 e 3 8 i . ok.
2 2
3. a. OA OB OC a b c 8 6 8 22 .
i
a ' c e 3 (b c ) a '
3
2 i 2 i
6
i i 2
i i
2
b. j e 3
3 i 2
e 3 e 1 ,
8e 3 e 6e
3 3 8e 3
2
i i 1 3 1 3
8e 3 6e i 8e 3 1 j j 2 1 i i 0.
2 2 2 2
1 3 1 3
8 i 6 8 i
2 2 2 2 a z b z j 2 c z j
c. a bj cj z zj zj
2 2
4 4i 3 6 4 4i 3 14. .
i
i
i 2 a bj 2 cj (1 j j 2 )z 22
b ' a e 3 (c a ) b ' 8 e 3
8e 3 8
d. Utilisons z z ' z '' z z ' z '' avec
i i
b. 8 8e 8e 8 4 4i 3 4 4i 3 .
3 3
i
(a − z), b z j2 et c z j :
8 8i 3 16e 3
az b z j2 c z j
, cette valeur est le minimum de MA+MB+MC et il est
a z b z c z AM BM CM
obtenu lorsque z = 0, soit lorsque M est en O.
Exercice 5
b. Résoudre dans l'équation z 3 8 0 (on remarquera que cette équation a une racine évidente réelle) . En
déduire les solutions dans de l'équation (iz 1)3 8 0 . Donner les solutions sous forme algébrique
Correction
i z + 2 : z 3 8 (z 2)(az 2 bz c ) ce qui donne en
a. z 1 i 3 2e 3
.
seront sur la droite issue de O passant par z2. pour les solutions en z.
Z 1
1992 est un multiple de 6 (3x332), on a Z iz 1 iz Z 1 z iZ i d’où
i
2 z 0 i (2) i i , z 1 i (1 i 3) i 3 2i et
i 1 3
z 1994 21994 e 3 21994 ( i ).
2 2
z 2 i (1 i 3) i 3 2i .
b. z 3 8 0 a comme racine évidente −2 ; on factorise
Exercice 6
Partie A
z 1 3 z 2 2
1. z1 et z2 sont des nombres complexes ; résoudre le système d’équations suivant .
z 1 z 2 3 2i
2. Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct de centre O, d’unité graphique 4 cm, on considère
En déduire la nature du triangle ABO et une mesure de l’angle OA , OB .
4. Déterminer l’affixe du point C tel que ACBO soit un losange. Placer C. Calculer l’aire du triangle ABC
en cm2.
Partie B
i
Soit f la transformation qui à tout point M d’affixe z associe le point M ’ d’affixe z’ telle que z ' e 6z
.
2. Quelles sont, sous forme exponentielle, les affixes de A’, B’ et C’ images par f de A, B et C ?
Correction
Partie A 5
i 5 2
z A 2e 6 i i
3. 2
e 6 3
e 6
donc module 1 et
z 1 3 z 2 2 z 1 3 z 2 2 zB i
2e 3
1.
z 1 z 2 3 2i z 1 3 z 2 3 2 3i
argument .
z 1 i 3 6
2z 2 2 2i 3 2
Le triangle ABO est isocèle en O puisque z A z B
3 i 3
z 1 3 z 2 2 z1 3i
et OA , OB arg z B .
3
zA 6
5
3 1 i
2. z A 3 i 2 i 2e 6 et 4. On doit avoir AC OB , soit
2 2
zC z A z B ZO zC z A z B
2
1
.
3 1 1 i
3 i
z B 1 i 3 2 i 2e 3 .
1 3 i 3 1
2 2
O
I
1 z 4 2i
d’affixe z’ tel que z '
z 2i
I/ Ecrire les nombres complexes suivants sous forme
a- Déterminer l’ensemble des points M tel que
algébrique :
z’ = 1.
1 i 3 i
3 i 1 i 4
;
3 i
-
1 i b- Déterminer l’ensemble des points M tel que z’
2 2-4i
3i-1 1 i
3
; ; soit réel.
i 2i 1
4 4i
II/ Ecrire les nombres complexes suivants sous forme c- Montrer que pour tout z -2i, z’ – 1 =
z 2i
trigonométrique :
d- Montrer que : DM’.AM = 4 2 .
4
3 i 1 i 2
2 e- En déduire que si M appartient à un cercle
; 3 1 i 3 2 2i 5
2 ζ(A,2) alors M’ appartient à un cercle ζ ‘ que
2i 1 i 3
l’on précisera.
III/ Soient les nombres complexes z1 = -1 + i et Déterminer les ensembles suivants :
E = { M(z) P / |z – 4 + 2i| = 3 }
z
z2 = 1 i 3 . On pose : Z = 1
z2 F = { M(z) P / z 2i z 4 2i }
module.
Le plan complexe est rapporté a un repère orthonormé
direct (o ,u ,v ) , on considère les points A(-2i) ; B(4-2i) ; 3°) Déterminer m pour que a ib 0 .
4
C(4+2i) et D(1).
Déterminer la forme algébrique des nombres
z zB
a- Ecrire C sous forme algébrique. complexes suivants :
zA zB
et M 3 z 3 .
z5 23i 4i ; z6
1
;
7 4i 1°)a- Ecrire z1 , z2 et z3 sous la forme cartésienne.
z z1
z 1 i M z P / 1.
; c) est imaginaire pure . z i
z 1 3i
8
6
Le plan complexe P est muni d'un repère Orthonormé
Pour tout nombre complexe z , on pose
directe O , u , v .
z ' 3 i z 2 6i .
1 i 1 i
Soient les points A 1 , B et C .
2 2
a - Déterminer l’ensemble des points M z tel que
1°) Placer les points A , B et C sur le plan P et
z ' est Réel .
montrer que O est le centre de
b - Déterminer l’ensemble des points M z tel que
gravité du triangle A BC .
imaginaire pur. 11
z1 z 2 z1 z 2 z1 z 2 z 2 z1 0. nombre complexes : z 1 5 i ; z2 4 ;
2
b- Montrer que
z1
est imaginaire pur 1 i
5 11i 3
z2 z3 ; z4
7 4i 3
1 i 3
4
z1z 2 z 2 z1 0 .
12
10
1 . Déterminer la forme trigonométrique de
Soit le nombre complexe z C 1 ;
1 i 3
Z
z '
i z 2
et f :M z M ' Z ' . 2 2 2 2i
z 1
.
On donne les points A a 1 , B b 2 i et
2. En déduire cos
12
et sin
12
C c i . 13
3°) Soit w
z 2i
. Z 5 Cost i Sint 2 et Z 6 1 Cos t i Sint
z 1 1 Cos t i Sint
iZ 1 losange.
nombre Z '
Z 2i
18 Soit les équations (E) : ( z² - (5+2i)z +4+ 2i) =
1/a) On prend Z 1 2i calculer alors Z ’ et trouver
0 et (E’) : ( z² - 2(2-2i)z - 4 – 8i)=0 où z un nombre
sa forme exponentielle
complexe.
b) Déterminer les nombres complexes tel que Z ’ = i
1/a- Donner les racines carrées du complexe 5 + 12i.
2/ M, A et B sont les points d’affixes respectives Z, i et
2i b- Résoudre dans , les équations (E) et (E’).
z2
3 i z22 3i 0
associes le point M’ d’affixe z’ =
z (4 2i )
.
z 2i
2/ Le plan complexe P est rapporté à un repère
orthonormé direct ( O, u , v ) .
a- Déterminer l’ensemble : E = M(z)/ z' 1 .
On considère les points A et B d’affixes respectives b- Déterminer l’ensemble : F = M(z)/z' i .
2i et 3i.
4/a- Montrer que z 2i on a :
a) Ecrire sous forme trigonométrique les nombres
( z’ – 1)( z + 2i) = - 4 - 4i.
P( z ) = ( z - i ).( az² +b z +c )
5
( u, DM ') (u, AM) 2 .
4 c) Résoudre alors l’équation P( z ) =0
i 2 2i i
1/a) Vérifier que (e i) 1 e 2ie b) En déduire que ABC est un triangle isocèle
rectangle en A
b) Résoudre dans l’ensemble des nombres
21
2 i 2i
complexes l’équation : z 2iz 2ie e 0
2
1/a) Ecrire sous forme algébrique : (9 2i)
2/ On désigne par M1 et M2 les points d’affixes
O , u
, v ,direct on considère le point Déterminer le module et un argument de a .
z 1 3 1 i et 1 i
2°) On pose Z X i Y , X et Y étant des respectives u ;
z2i
Montrer que OBAC est un rectangle.
réels.
24
Déterminer X et Y en fonction de x et y
On donne les nombres complexes suivants :
3°) Déterminer et représenter l’ensemble E des
2 2 1 3
u i et v i
points M tels que Z soit réel 2 2 2 2
b- Déduire que le triangle ABC est isocèle b- Déterminer l’autre solution de (Eθ) .
25 1 - eiθ ; θ 0,.
Dans le plan complexe rapporté a un repère orthonormé
a- Calculer AMθ en fonction de θ.
direct
o, i , j on considère les points b- Déterminer la valeur de θ de 0, pour laquelle
2i et 1. 27
2/ On désigne par f l’application qui à tout point 2/ Soit θ un réel. On donne l’équation (Eθ):
orthonormé direct o , u, v . 2/ a- Calculer (2 + i)3 .
a- Montrer que l’équation (E) admet une solution III/ On considère les points A , B et C d’affixes
imaginaire pure que l’on déterminera. respectives : 2eiθ , eiθ + 1 et eiθ – 1, θ 0 , .
3/ Soient les points A , B et C d’affixes respectives : i , 2/ a- Montrer que le quadrilatère OBAC est un
1 – i et 2 + 2i. rectangle.
a- Quelle set la nature du triangle ABC. b- Déterminer le réel θ tel que OBAC soit un
P P 30
M M '(z ') tel que z' (1 i)z 1 Le plan complexe est rapporté a un repère orthonormé
3/ Déterminer les ensembles suivants : a- Vérifier que –i est une solution de (E) .
12 12
1/ a- Mettre sous forme algébrique : (1 –2i)2.
II/ Soient les points A, B et C d’affixes respectifs :
b- Résoudre dans C : z2 + z + 1 + i = 0.
-1 – i, 2 + i et -3 + 2i
2/ Soit l’équation (E) : z3 – z2 - (1-i)z –2- 2i = 0
zC z A
a- Ecrire sous forme algébrique : . a- Montrer que (E) admet une solution réelle que
zB zA
l’on déterminera.
b- En déduire la nature du triangle ABC.
b- Achever la résolution de l’équation (E).
III/ Soient les points A, B et C d’affixes respectifs : -2i,
3/ Le plan complexe est rapporté a un repère
3 i et 3 i
orthonormé direct o , u, v .
a- Ecrire les affixes de A, B et C sous formes
On considère les points A, B et C d’affixes
exponentielles.
respectifs : 2, -i et -1+i.
b- Montrer que OACB est un losange.
a- Déterminer la forme trigonométrique du nombre
zC i
c- Montrer que e 3 , en déduire une mesure de zA zB
zB complexe : .
zC z B
(OB ,OC ) . b- Déduire la nature du triangle ABC.
- Quelle est alors la nature du triangle OBC 4/ a- Déterminer les racines cubiques de –i.
2/ On considère dans C l’équation, (E) : 5/ a- Déterminer l’ensemble des points M(z) tel que :
1/ Ecrire zB et zC sous forme exponentielle. b- En déduire que les points A, B et C sont alignés.
2/ a- Montrer que le quadrilatère OBAC est un 4) A tout point M d’affixe z on associe le point M’
1 3
rectangle. d’affixe z’ tel que : z ' z (1 i )
2 2
b- Déterminer le réel θ tel que OBAC soit un carré.
z ' z C 1
a- Montrer que .
3/ Déterminer l’ensemble des points M d’affixe zB z zC 2
lorsque θ varie dans 0 , . b- En déduire que les points C, M et M’ sont alignés.
parallélogramme. E ' : 3 z 3 9 i z ² 14 6 i z 8 i 0.
35
2
1) a- Vérifier que : (1 – i)2 = -2i a- Vérifier que z 0 i est une solution de E ' .
3
b- Résoudre dans C, l’équation : b- Déterminer les nombres complexes a , b et c
2z2 – (3+5i)z – 2 + 4i = 0
tel que x on a :
2) On considère l’équation dans C, l’équation (E) :
3 z 3 9 i z ² 14 6 i z 8 i
2z3 – (7 + 5i)z2 + (4 + 14i)z + 4 – 8i = 0
.
z z0 a z ² bz c
a- Vérifier que 2 est une solution de (E).
C d’affixes respectives :
repère O , u ,v .
les points A , B et
4°) Montrer que l’ensemble F 2°) Pour tout nombre complexe z , on pose :
des points M tels que Z
39
O , u ,v .
On considère les points A , M ' et M '' d’affixes
1°)a- Résoudre dans l’ensemble C l’équations :
respectives i , i m et i m .
z ² 3 z 1 0 .
a- Vérifier que A est le milieu du segment
b- Ecrire les solutions trouvées sous la forme
a- On considère dans C l’équation : nuls et non réels tels que : Z1× Z2 = 1 et |𝑍1 − 𝑍2 | =
2. Soit r le module de 𝑍1 et 𝜃 un argument de 𝑍1 . On
E : z ² 2 sin z 1 0 . 𝜋
suppose que r ≥ 1 et 𝜃 ∈ [0 ; ]. Le plan complexe
2
muni d’un repère orthonormé direct (𝑜, 𝑢
⃗ , 𝑣 ). Soient les
i i
Vérifier que e 2 et e 2 sont les
points A, B, M1 et M2 d’affixes respectives -1, 1, Z1 et
Z2
solutions de E .
1) a) Donner l’écriture exponentielle de Z2.
l’équations z 4 2 sin z ² 1 0 . 1
c) Déduire que : r − 𝑟 = 2 cos 𝜃
40 2) Calculer les distances AM2 et BM1.
Soit m un réel non nul. 3) Montrer que : (AM1) // (BM2)
1°) Résoudre dans C l’équation : 4) Soit ∆ une demi-droite d’origine O incluse dans le
Soient les nombres complexes suivants z1= 2 +i 6 , b) Déterminer le réel de [0, ] pour que A, B et C
2
𝑧2 = 1-i et Z=
z1 soient alignés.
z2
c) Déterminer le réel de [0, ] pour que B et C
1) Ecrire z1 , z2 et Z sous forme trigonométrie 2
Zn soit réel .
2) Donner les valeurs exactes de cos et sin
12 12
43
3) Le plan est muni d'un repère orthonormé direct
1°) a)Calculer (1 + 2𝑖)2
3°) Dans le plan P muni d'un repère orthonormé direct 1) a/ Vérifier que z1= (1+i) (1-i tg)
l’équation : ( E ) : Z² - (2i + e i ) Z -1 + i e i = 0.
OM’ = 2 MO
MA
1) Résoudre dans C l’équation ( E ).
3°/ Soit Δ la médiatrice de [OA ] ;
2) On pose Z1 = i + e i Montrer que les transformations par f des points de ( Δ
i ( ) ) appartiennent à un cercle ( C ) que l’on précisera
a) Prouver que Z1. e 2 4
= 2cos( )
2 4
4°/ Soit ( Γ ) le cercle de diamètre [ OA ] , privé du
b) En déduire la forme exponentielle de Z1.
point A , Montrer que les transformés par f des points
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère
de ( Γ ) appartiennent à une droite ( D ) que l’on
orthonormé (o, i , j ) , on considère les points A, B et C précisera .
z’ tel que z’ = 1 z .
orthonormé direct ( O , u , v ) . 1iz
On donne les points A ( 2i ) , B( 2 ) et I = A * B 1°/ Déterminer l’ensemble E1 des points M pour lequel
On considère la fonction f qui à tout point M distinct 2°/ Déterminer l’ensemble E2 des points M pour lequel
de A , d’affixe z , associe le point M’ d’affixe z’ tel
| z’ | = 1.
que
( u , BM ) + ( u , BM ' ) ≡ 3 [ 2π ] .
b) Déterminer les nombres complexes a , b et c tel que
4
pour tout nombre complexes z :
c) Montrer que si M appartient au cercle C de
P( z ) = ( z - i ).( az² +b z +c )
centre B et de rayon 1 alors le point M’ appartient à
c) Résoudre alors l’équation P( z ) =0
un cercle C’ que l’on déterminera .
2/ Le plan complexe P est rapporté à un repère
d) Montrer que si M appartient à la droite D
orthonormé direct ( O, u , v ) .
d’équation y = x – 1 alors le point M’ appartient à
complexes, l’équation :
51
a) Vérifier que z0 = i est une solution de l’équation ( E) 2/ Résoudre dans C les équations, z3 = i et z 3 = -1 + i .
b) Déterminer les nombres complexes a , b , c tels que 3/ En déduire les solutions, dans C , de l'équation (E') :
z3 – ( 3 + 5 i ) z2 + ( 10 i – 5 ) z + 7 + i 52
Dans le plan complexe P rapporté à un repère
= ( z - i ) ( a z2 + b z + c ) = 0 .
⃗ , 𝑣)
orthonormé direct :(𝑂; 𝑢
c) Résoudre dans C , l’équation ( E ) .
On désigne par A , B et C les points d’affixes
3°/ Dans le plan complexe P, rapporté à un repère
respectives 𝑖 , −1 et 1
orthonormé direct ( O , u , v ) . On considère les
Soit l’application 𝑓du P dans P qui à tout point M
points A, B et C d’affixes respectives 1 + 3 i ; i et
d’affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que
2 + i.
𝑧+1
a) Placer sur une figure les points A, B et C. 𝑧′ = (z un nombre complexe diffèrent de 𝑖)
𝑧−𝑖
b) Montrer que le triangle ABC est un triangle
isocèle. 1)a) Déterminer l’affixe 𝑧𝐶 ′ du point C’ image de
50
point C par 𝑓
3 2
Soit P(z) z ( 4 3i )z (5 8i)z 4 7i b) Donner la forme exponentielle de 𝑧𝐶′
2)a)Déterminer l’ensembles des points M tels que z’
1/a) Calculer P( i )
soit réel.
imaginaire pure 1
a. Démontrer les égalités suivantes : x ' x y et
2
𝐵𝑀
3)a) Montrer que pour tout z ≠ i on a : 𝑂𝑀′ =
𝐴𝑀 y'
1
x y . En déduire que le point M’ appartient à
2
b) Déterminer l’ensemble des points M’ lorsque M
la droite (OA).
décrit la médiatrice de segment [𝐴𝐵]
b. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels
4)a)Montrer que |(𝑧 ′ − 1)(𝑧 − 𝑖)| = √2
que M =M’.
b) En déduire l’ensemble des points M’ lorsque le point
c. Démontrer que pour tout point M du plan les
M décrit le cercle de centre A est de rayon √2
vecteurs M M ' et O A sont orthogonaux.
53
2. Soit r la rotation de centre O et d’angle
Soit dans ℂ l’équation (E) : z (1 3i) z 2 i 0
2 . M1 est le
2
1) Résoudre dans ℂ l’équation (E) point d’affixe z1 image de M par r, M2 le point d’affixe
55
(O ; u , v ) est un repère orthonormé direct du plan
1. Dans le plan complexe rapporté à un repère
complexe. Soit A le point d’affixe 1 + i.
orthonormal direct (O ; u, v ) , on considère les points
Au point M d’affixe z, on associe le point M’ d’affixe
– A d’affixe a, a ;
1
z’ telle que z ' z iz .
2 – B d’affixe b +i, b ;
1. On pose z x iy et z ' x ' iy ' avec x, y, x’ et y’ – C image de B dans la rotation de centre A et
d. Déterminer l’affixe du point F image de D dans la 1. Résoudre dans l’ensemble des nombres
triangle ABC. Construire les points A, B et C sur la b. Placer les points A, B, C, D et G sur une figure
(unité graphique : 1 cm).
feuille de
Que peut-on en déduire concernant la nature du 2. Soit I le milieu de [BC] et zI son affixe.
58 z zI
de A dont l’affixe z est telle que soit un réel ?
1. a. Démonstration de cours : étudier la résolution z zA
positive. trigonométrique de z AI .
c. Donner la forme exponentielle de z1 et z 2 puis celle 3. a. Soit G le point d’affixe –3. Montrer qu’il existe
2. Dans le plan complexe muni d’un repère othonormal soient toutes deux sur l’axe des réels.
(O , u, v) d’unité 1 cm, on considère les points M 1 b. Soit r1 la rotation de centre G et d’angle de mesure
1. Démontrer que z = x + iy avec x et y réels est et z DA les affixes respectives des vecteurs OM et
2. Pour tout nombre complexe z, on pose quadrilatère JKLM est un parallélogramme ; démontrer
1. On désigne par A, B et I les points d’affixes orienté, l'unité graphique est 1 cm.
1 Partie A
M tels que M A M B M C MA MC .
2
On considère l’équation : (E)
3. On considère l’ensemble 2 des points M du plan
z 3 4 i z 2 13 4i z 13i 0 où z est un nombre
tels que : M A M B M C 4 5 .
complexe.
cette équation.
b. Déterminer et construire l’ensemble 2 .
2. Déterminer les nombres réels a, b et c tels que, pour
65
tout nombre complexe z on ait :
1. On considère dans l'équation d'inconnue Z : (E)
Z 3 12 Z 2 48 Z 128 0 .
z 3 4 i z 2 13 4i z 13i z i az 2 bz c .
a. Vérifier que 8 est solution de cette équation. 3. En déduire les solutions de l’équation (E).
k n
1. Soit r la rotation de centre B et d’angle
b
.
4 b. Calculer sn k . Déterminer la limite de bn
k 0
où n est un nombre entier naturel et où M 0 est le point On note Mn le point d’affixe zn.
orthonormal. O ; u, v (unité = 8 cm). b. Démontrer que, pour tout entier n positif ou nul,
a. Représenter dans P les points M 0 , M1 , M 2 , M 3 , M 4 .
n 1
zn i.
b. Calculer en fonction de n les longueurs des trois 1
a. Montrer que z4 = 0.
rectangle.
b. Pour tout entier naturel n, exprimer zn+1 en fonction
3. On considère la suite ( an )n définie par
de zn.
an zn1 zn .
c. Montrer que Mn+1 est l’image de Mn par une rotation
a. Montrer que la suite ( an ) est une suite géométrique
dont on précisera le centre et l’angle.
dont on précisera le premier terme et la raison.
d. Représenter les points M0 ,M1, M2, M3 et M4 dans le
k n
b. Calculer ln a
k 0
k . Déterminer la limite de ln quand
repère (O ; u, v ) .
3. Caractérisation de certaines suites (zn).
k 1 . Démontrer que, pour tout entier naturel n, on a point E’ associé au point E par l'application f. On
b. Réciproquement, monter que s’il existe un entier 5. Quelle est la nature du triangle BD’E’ ?
1 3 71
1 i . Dans le plan complexe (P)muni d’un repère
2 2
orthonormal direct (O ; u, v ) d’unité graphique 4 cm,
2. Exprimer sous forme algébrique l’affixe du point D’
on considère le point A d’affixe a = −1 et l’application
associé au point D par l'application f.
f , du plan (P) dans lui·même, qui au point M d’affixe
3. a. Démontrer que, pour tout nombre complexe z
z, distinct de A, associe le point M’ = f(M) d’affixe z’
différent de i, z ' 2i z i 1 .
iz
b. En déduire que pour tout point M d'affixe z ( z i ) : tel que : z ' .
z 1
BM ' AM 1 et u, BM ' u, AM k 2 où k est 1. Déterminer l’affixe des points M tels que M’ = M.
un entier relatif. 2. Démontrer que pour tout point M distinct de A et de
4. a. Démontrer que les points D et E appartiennent au
O, on a :
cercle (C) de centre A et de rayon 2 .
b. En utilisant les résultats de la question 3. b, placer le OM '
OM
AM
et u ; OM ' M A ; M O à 2 près.
2
b. Calculer sous forme algébrique l’affixe b’ du point direct (O ; u, v ) d’unité graphique 4 cm. On note A et B
Établir que B’ appartient au cercle (C) de centre O et distinct de A et d’affixe z, est associé le point M’
de rayon 1. 1 i z i
d’affixe Z définie par : Z .
z 1
Placer le point B’ et tracer le cercle (C) dans le repère.
1. a. Calculer l’affixe du point C’ associé au point C
c. En utilisant la question 2, démontrer que, si un point
d’affixe −i.
M appartient à la médiatrice ( ), son image M’ par f
b. Placer les points A, B et C.
appartient au cercle (C).
2. Soit z = x +iy où x et y désignent deux nombres
d. Soit C le point tel que le triangle AOC soit
réels.
équilatéral direct. En s’aidant des résultats de la
a. Montrer l’égalité :
question 2, construire, à la règle et au compas, l’image
géométriquement M A, M B 4 2k .
b a b a [BB’] et [B’A].
c a
AB
AC
et arg
c a
AB, AC k 2 où k est
a. Déterminer m. On admettra que n = 1+7i, p = –3+3i
un entier relatif ; et q = 1 – i.
• Soit z un nombre complexe et soit un nombre réel : b. Démontrer que MNPQ est un parallélogramme.
complexe
77
2 [ et N le point d’affixe ei .
2𝜋 2𝜋
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜔 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛
a. Montrer que N appartient au cercle ( ) de centre O 7 7
1) Demontrer que :
et de rayon 1.
1 + 𝜔 + 𝜔2 + 𝜔3 + 𝜔4 + 𝜔5 + 𝜔6 = 0 et
b. Lorsque varie, montrer que N’, image du point N
𝜔 𝜔² 𝜔3
par f reste sur un cercle dont on précisera le centre et le 2+ + + =0
1 + 𝜔² 1 + 𝜔 4 1 + 𝜔 6
78 80
1 3
Soit f(z) = z j z avec j i
2
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé
2 2
direct (o ,u ,v ) .
1/ Vérifier que : j j et j3 = 1.
2
construire. f 1 f
n n 1
f f f
a 1
2/ Soit B le point d’affixe b = .
1 a 2 3
a- Calculer f (z ) puis f (z ).
a- Vérifier que b b 1 . En déduire que le point B
n 1
b- Montrer que f (z ) 2 f (z ) .
n
3/ Soit un argument du nombre complexe b. 1) Donner la forme cartésienne des affixes zA et zB des
points A et B.
2 3 3 22 3 2) Soit zC l'affixe du point C.
Montrer que : cos = et sin =
52 3 52 3
a) Déterminer graphiquement |zC - zA| ainsi que arg
79
(zC - zA).
Soit le nombre complexe z0 = 1 i 3 .
i
4
1/ a- Ecrire z0 sous forme exponentielle. b) Déduire alors que zC =2(1+ e )
c) Donner la forme exponentielle de zC .
b- Montrer que pour tout n IN on a :
i
z0 ( z0 )n 2n1 cos(n ) .
n
3 et calculer OH
2/ Soit Z = 1 3 i(1 3 )
i
2 z0 e . 4
a- Montrer que Z =
7 7
c- En déduire les valeurs de cos( ) et sin( ) .
12 12
il n'y a pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que: dès que n est un
entier strictement supérieur à 2.
a divise b s'il existe un entier relatif k tel que b = ka. Et on note a/b
On dit également :
- a est un diviseur de b,
- b est un multiple de a.
Exemples :
L'ensemble des multiples de 5 sont {… ; -15 ; -10 ; -5 ; 0 ; 5 ; 10 ; …}. On note cet ensemble 5ℤ.
Remarque
Propriété (transitivité)
Soit a, b et c trois entiers relatifs.
Démonstration :
Si a divise b et b divise c alors il existe deux entiers relatifs k et k' tels que b = ka et c = k'b.
Donc a divise c.
Exemple :
Démonstration :
Si c divise a et b alors il existe deux entiers relatifs k et k' tels que a = kc et b = k'c.
Exemple :
Définitions
Démonstration : soit x un réel, on appelle partie entière de x le nombre entier relatif juste inférieur à x ; on le
a
note E(x). La division de a par b fournit un nombre réel u ; soit alors q E(u ) , on a alors
b
a
q q 1 qb a qb b 0 a qb b .
b
l’existence d’un entier égal à la partie entière d’un réel, chose que nous admettrons…
S’il existait deux couples (q, r) et (q’, r’) on aurait de la même manière a bq r bq ' r ' d’où b (q q ') r r '
donc r r ' est un multiple de b, mais on a b r r ' b , la seule possibilité est donc que r r ' 0 r r '
et comme b n’est pas nul, que q q ' 0 , soit q = q’. Nous avons donc unicité.
donc b r ' r b .
D'où q = q'.
Exemple :
On a : 5000 = 17 x 294 + 2
Exercice d’application 1
2. Déterminer l’ensemble des entiers n pour lesquels 3n 2 15n 1 est divisible par n 1 .
3. En déduire que, quel que soit n, 3n 2 15n 19 n’est pas divisible par n 2 3n 2
Exercice d’application 2
1. Démontrer que, pour tout entier naturel n, 23n 1 est un multiple de 7. En déduire que 23n 1 2 et 23 n2 4
III. Plus grand commun diviseur (PGCD) et Plus petit commun multiple (PPCM)
Définition et propriétés
Exemple :
Tous les diviseurs de 100 sont : 1, 2, 4, 5, 10, 20, 25, 50, 100
Le plus grand diviseur commun à 60 et 100 est 20. On le nomme le PGCD de 60 et 100.
Définition
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.
Remarque :
a) PGCD(a ; 0) = a
b) PGCD(a ; 1) = 1
Démonstration de c :
Si b divise a alors tous diviseurs de b est un diviseur de a. Donc le plus grand diviseur de b est un diviseurs de a.
On a : PGCD(a ; b) = PGCD(b ; r)
Algorithme d'Euclide
C’est avec Euclide d'Alexandrie (-320? ; -260?), que les théories sur les nombres premiers se mettent
en place.
Dans « Les éléments » (livres VII, VIII, IX), il donne des définitions, des propriétés et démontre
Propriété
certaines affirmations du passé, comme l’existence d’une infinité de nombres premiers.
« Les nombres premiers sont en quantité plus grande que toute quantité proposée de nombres premiers ».
On a : PGCD(a ; b) = PGCD(b ; r)
Démonstration :
On en déduit que l'ensemble des diviseurs communs de a et b est égal à l'ensemble des diviseurs communs de b et
Algorithme d’Euclide
Ecrivons les divisions successives de a par b, de r0 par r1, … jusqu’à celle de rn−1 par rn :
a bq 0 r0
b r0q1 r1
r0 r1q 2 r2
....
rn 1 rn q n 1 rn 1
Comme on a 0 rn 1 rn ... r1 r0 b et que ce sont tous des nombre entiers, il arrivera forcément un moment
où rn1 sera nul (principe de la descente infinie de Fermat) sinon on aboutirait à une contradiction.
Supposons par exemple que rN soit le dernier reste non nul ; on a r0 a bq 0 et si d est un diviseur de a et b, d
divise alors a bq 0 et donc r0, d est un diviseur de b et r0. Le même raisonnement appliqué aux divisions
Particulièrement, si d est le Plus Grand Commun Diviseur de a et b, c’est également celui de b et r0, de r0 et r1, de
108 = 36 x 3 + 0 Exemple 3
L'ensemble des multiples strictement positifs communs à a et b possède un plus petit élément. Ce plus petit élément
est appelé "plus petit commun multiple" de a et b. On le note PPCM(a ; b)ou a b ou M(a,b).
Remarques :
a étant un entier naturel, l'ensemble des multiples de a est égal à l'ensemble des multiples de -a.
PGCD(a ; b) PPCM(a ; b) = ab
On dit que a et b sont premiers entre eux lorsque leur PGCD est égal à 1.
Exemple :
Pour tout a de Z, a et a +1 sont premiers entre eux. En effet soit d un diviseur commun à a
et à a+1. Alors d divise aussi a+1− a. Donc d divise 1 mais alors d = −1 ou d = +1. Le plus
Théorème de Bézout
Preuve :
La preuve découle de l’algorithme d’Euclide. Les entiers u,v ne sont pas uniques. Les entiers u,v
Exemple :
Calculons les coefficients de Bézout pour a = 600 et b = 124. Nous reprenons les calculs
partie droite s’obtient de bas en haut. On exprime le pgcd à l’aide de la dernière ligne où le
reste est non nul. Puis on remplace le reste de la ligne précédente, et ainsi de suite jusqu’à
104 = 20 × 5 + 4 4 = 104−20×5
20 = 4 × 5 + 0
Corollaire
Si d|a et d|b alors d|pgcd(a,b).
Exemple : 4|16 et 4|24 donc 4 doit divisé pgcd(16,24) qui effectivement vaut 8.
Démonstration
Comme d|au et d|bv donc d|au + bv. Par le théorème de Bézout d|pgcd(a,b).
a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe deux entiers relatifs u et v tels que au + bv = 1.
Démonstration :
- Si a et b sont premiers entre eux alors le résultat est immédiat d'après l'identité de Bézout.
* a et b sont premiers entre eux si et seulement si il existe u et v entiers relatifs tels que au bv 1 .
Théorème de Gauss
Démonstration :
a et b sont premiers entre eux donc il existe deux entiers relatifs u et v tels que : au + bv = 1.
Démonstration :
Et donc ab divise c.
Exemple :
6 et 11 divisent 660,
Remarque :
Prenons un contre-exemple :
6 et 9 divisent 18,
Propriété
Si a|c et b|c alors ppcm(a,b)|c.
Remarque :
Il serait faux de penser que ab|c. Par exemple 6|36, 9|36 mais 6 ×9 ne divise pas 36. Par contre ppcm(6,9) = 18
Propriété Soit a et b et de Z* on a :
a b 1
1) a bc 1 ;
a c 1
2) n
*
:a b 1 a b n
1
3) (n , m ) *2
:a b 1 a m
b n 1
L’équation ax by c
2. Si pgcd(a,b)|c alors il existe même une infinité de solutions entières et elles sont exactement les
Exemples :
On est alors assuré que l'équation 22x 15 y 1 admet un couple solution d'entiers.
– Première étape. Y a-t’il de solutions ? L’algorithme d’Euclide. On effectue l’algorithme d’Euclide pour
368 = 161 × 2 + 46
161 = 46 × 3 + 23
46 = 23 × 2 + 0
Donc pgcd(368,161) = 23. Comme 115 = 5×23 alors pgcd(368,161)|115. Par le théorème
– Deuxième étape. Trouver une solution particulière : la remontée de l’algorithme d’Euclide. On effectue
161 = 46 × 3 + 23 23 = 161−3×46
46 = 23 × 2 + 0
On trouve donc 161 ×7 +368 ×(−3) = 23. Comme 115 = 5 ×23 en multipliant par 5 on
obtient :
161×35+368×(−15) = 115
de (E). Nous savons que (x0, y0) est aussi solution. Ainsi :
(on n’a aucun intérêt à remplacer x0 et y0 par leurs valeurs). La différence de ces deux égalités conduit à
Nous avons simplifier par 23 qui est le pgcd de 161 et 368. (Attention, n’oubliez surtout
Ainsi 7|16(y− y0), or pgcd(7,16) = 1 donc par le lemme de Gauss 7|y− y0. Il existe donc k ∈ Z tel que y− y0 =
7×k. Repartant de l’équation (∗) : 7(x−x0) = −16(y− y0). On obtient maintenant 7(x − x0) = −16× 7× k.
D’où x − x0 = −16k. (C’est le même k pour x et pour y.) Nous avons donc (x, y) = (x0 − 16k, y0 + 7k). Il n’est pas
dur de voir que tout couple de cette forme est solution de l’équation (E). Il reste donc juste à substituer (x0, y0) par
Les solutions entières de 161x+ 368y = 115 sont les (x, y) = (35− 16k,−15+ 7k), k parcourant Z.
Pour se rassurer, prenez une valeur de k au hasard et vérifiez que vous obtenez bien une
solution de l’équation.
Démontrer que pour tout entier naturel n, 2n + 3 et 5n + 7 sont premiers entre eux.
5 2n 3 2 5n 7 10n 15 10n 14 1
D'après le théorème de Bézout, avec les coefficients 5 et -2, on peut affirmer que
Réponse
1 5x
a) On a y . En choisissant x 4 , y est entier.
7
Donc 5x 7 y 5 (4) 7 3
Soit 5 x 4 7 3 y .
Soit encore : 5 (48) 7 36 12 et donc le couple (-48 ; 36) est une solution particulière de l'équation.
En appliquant la même méthode qu'à la question a, on prouve que les solutions sont de la forme x 7 k 48 et
Exercice
V. Congruences dans ℤ
Exemple :
Si on prend deux quelconques de ces nombres, alors leur différence est divisible par 5.
Définition
Soit n un entier naturel non nul.
On note a b n .
Deux entiers a et b sont congrus modulo n, si et seulement si, la division euclidienne de a par n a le même reste
Démonstration :
- Si r = r' :
Donc n r 0 et 0 r ' n
Et donc n r ' r n .
Exemple :
On a vu que 21 6 5 .
Les égalités euclidiennes 21 = 4 x 5 + 1 et 6 = 1 x 5 + 1 montrent que le reste de la division de 21 par 5 est égal au
Propriété
Soit n un entier naturel non nul.
Démonstration :
- a a ' b b ' n
- a a ' b b ' n
- a a ' b b ' n
- a b n avec p IN
p p
Hérédité :
- Hypothèse de récurrence :
a k 1 a a k b b k b k 1 n
Conclusion :
La propriété est vraie pour p = 0 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe de récurrence, elle est vraie
Exemples :
Application 1 :
une puissance de 2 qui est égale à 1 modulo 5. b) On cherche donc une puissance de 2 qui est égale à
3 car 2 8 17 .
3
2456 24114 5 ,
, on applique la formule de
1114 5 23
145
22 7
Application 2
Réponse
ou 3 modulo 4.
6 x 6 5 6 3
Par disjonction des cas, on a :
x 13
x modulo 4 0 1 2 3
x 2 3 3x modulo 4 0 3 2 1
Les entiers x solutions sont tous les entiers de la forme On en déduit que x 3 4 .
b) 3x 5 4 donc 3x 1 4 3 + 4k avec k ℤ.
Propriété
: Soient a,b et c des entiers relatifs non nuls et n un entier naturel non nul et soit d c n
n
on a ac bc n a b
d
Démonstration
ac bc n ac bc kn (k )
⇒)
c (a b ) kn (k )
ac bc n d (a b ) dk (k )
Donc
(a b ) k (k )
(a b )
D’après le théorème de Gauss on a (a b )
1
n n
Donc a b 0 et comme
n
alors a b 0 et par suite a b
d d d
n
a b k
(k )
d
n
) supposons que a b donc da db kn
d ca cb kn
ca cb n
Propriété
ac bc n a b n ac bc p
a b n ; 2) a b m ; 3) a b p
c n 1 m n p ne divise n
Définition : On appelle le plus grand diviseur de des entiers a1, a2, a3,…,et an l’entier noté
a1 a2 a3 ... an d
d 0
C à d a1 a2 a3 ... an d k 1, 2,3,..., n d ak
c * k 1, 2,3,..., n c ak c d
Exemples : 26 12 4 2
Propriétés Soient les entiers relatifs non nuls a1, a2, a3,…,et an on a
Propriété
si a1 a2 a3 ... an d alors il existe des entiers relatifs 1 , 2 ,..., n de Z tels que
n
d i ai
i 1
Définition
On dit les entiers relatifs a1, a2, a3,…,et an sont premiers entre eux dans leur ensemble si
a1 a2 a3 ... an 1
Propriété Les entiers a1, a2,..., an sont premiers entre eux dans leur ensemble si, et
n
seulement si, il existe des entiers relatifs 1 , 2 ,..., n de Z tels que a
i 1
i i 1
Remarques
• Des entiers premiers entre eux deux à deux sont évidemment premiers entre eux dans leur ensemble.
• La réciproque est fausse a1 a2 a3 ... an 1 il se peut même que (i , j ) ai a j 1 , comme le prouve
Définition
: On appelle le plus petit commun diviseur des entiers relatifs nn nuls a1, a2, a3,…,et an
l’entier noté a1 a2 a3 ... an m C à d
m 0
a1 a2 a3 ... an m k 1, 2,3,..., n ak m
c k 1, 2,3,..., n ak c m c
*
Exemples : 3 5 6 30
VIII. L’ensemble n
Classes d’équivalence
Définition
Soit n un élément de N*
L’ensemble des entiers relatifs qui ont même reste r de la division euclidienne sur n s’appelle classe
d’équivalence de r et on note r ou r
En général : soit a un entier relatif et n de N* : classe d’équivalence de a est l’ensemble définie par
a x / x a n a kn / k
Exemples
1 x / x 13 3k 1/ k
2 x / x 23 3k 2 / k
4) On 0 1 2 ... n 1 et
n
0;1;2;...; n 1
Exemples :
1) Si 𝑛 = 2 2
0;1 2) Si 𝑛 = 3 3
0;1;2
0 x / x 0 2 2k / k 0 x / x 03 3k / k
0 3 66 18 2017 et 1 4 7 19
x 0 1 2 3 4 5 + 0 1 2 3 4 5
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 2 3 4 5
1 0 1 2 3 4 5 1 1 2 3 4 5 0
2 0 2 4 0 2 4 2 2 3 4 5 0 1
3 0 3 0 3 0 3 3 3 4 5 0 1 2
4 0 4 2 0 2 2 4 4 5 0 1 2 3
5 0 5 4 3 2 1 5 5 0 1 2 3 4
un os (de plus de 20000 ans), l’os d’Ishango, recouvert d’entailles marquant les nombres premiers
11, 13, 17 et 19. Est-ce ici l’ébauche d’une table de nombres premiers ou cette correspondance est-
Définition et propriétés
Définition Un nombre entier relatif est premier s'il possède exactement deux diviseurs positifs distincts 1
et lui-même.
Exemples et contre-exemples :
- 1 n'est pas un nombre premier car il ne possède qu'un seul diviseur positif.
2 3 5 7 11 13 17 19 23 29 31 37 41 43 47 53 59 61 67 71 73 79 83 89 97
Propriété
Tout entier naturel n strictement supérieur à 1 et non premier admet un diviseur premier p tel que p n
Démonstration :
Soit E l'ensemble des diviseurs de n autre que 1 et n. Cet ensemble est non vide car n n'est pas premier donc E
p est premier car dans le cas contraire, p admettrait un diviseur autre que 1 et p. Ce diviseur serait plus petit que p et
diviserait également n ce qui contredit le fait que p est le plus petit élément de E.
Donc p p pq n et donc p n .
Remarque :
Pour savoir si un nombre n est premier ou non, la recherche de diviseurs peut s'arrêter au dernier entier premier
inférieur à n .
Ceci est impossible, donc l’hypothèse qu’il existe un nombre fini de nombres premiers est absurde.
Crible d’Ératosthène
Pour dresser la liste des nombres premiers entre 2 et 150, la méthode du crible d’Ératosthène consiste à :
• éliminer successivement les multiples propres 1 de 2, de 3. . . puis ceux de p, où p est le premier nombre non
Les entiers éliminés (sur fond bleu dans le tableau ci après) sont les entiers non premiers entre 2 et 150. Les entiers
restant (sur fond jaune) sont donc les nombres premiers inférieur à 150.
Remarque :
1) Pour éliminer les multiples propre de 7, commencer à 72, car les multiples
2) donc tout entier non premier sera éliminés en tant que multiple propre de 2, 3, 5, 7 et 11.
2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
101 102 103 104 105 106 107 108 109 110
111 112 113 114 115 116 117 118 119 120
121 122 123 124 125 126 127 128 129 130
131 132 133 134 135 136 137 138 139 140
141 142 143 144 145 146 147 148 149 150
Exemple :
391 est-il premier ?
Pour le vérifier, on teste la divisibilité par tous les nombres premiers inférieurs à 391 19,8 .
Les critères de divisibilités connus en classe du collège permettent de vérifier facilement que 391 n'est pas divisible
par 2, 3 et 5.
En vérifiant par calcul pour 7, 11, 13 et 17, on constate que 391 : 17 = 23.
Propriété
1) ( p et q et p q ) p q 1 2) (a ) (p ) ( p ne divise a ) p a 1
Démonstration :
1) non pose d p q on pose d p a
d p q d p et d q d 1; p et d a
d 1; p et d 1; q (d 1 ou d p ) et d a
d 1; p 1;q (d 1 et d a ) ou (d p et d a )
Propriété
p premier
p premier
1) p ab pb 2) p a ou p b
p ne divise a
p ab
Théorème de Fermat
Pierre de Fermat (1601 ; 1665) est l’auteur de la plus célèbre conjecture des
mathématiques :
« L’équation xn + yn = zn n’a pas de solution avec x, y, z > 0 et n > 2 ».
Fermat prétendait en détenir une preuve étonnante, mais il inscrivit dans la
marge d’un ouvrage de Diophante d'Alexandrie ne pas avoir assez de place
pour la rédiger !!!
Il fallut attendre trois siècles et demi pour qu’en 1995, un anglais, Andrew Wiles, en vienne à bout et empoche
récompenses et célébrité.
Activité :
2) Déduire que p (n 1) (n 1)
p p
Propriété
Soit p un nombre premier
1) a ap a p 2) a a p 1 1 p tel que p a 1
7 est premier et 3 n’est pas un multiple de 7, donc, d’après le petit théorème de Fermat, on a : 36 ≡ 1 mod 7
Exemple :
Propriété
Tout entier relatif n différent de -1 et 1 se décompose en produit de facteurs premiers.
On note n p1 1 p 2 2 ... p r r avec p1, p2, …, pr nombres premiers distincts et 1 , 2 , ..., r entiers naturels
non nuls. 1 si n 0 et 1 si n 0
Démonstration :
- Sinon, le plus petit diviseur p1 de n est premier et il existe un entier naturel n1 tel que : n = p1n1.
On réitère le processus pour obtenir une suite n k décroissante et finie d'entiers naturels.
Ainsi, n se décompose en un produit de facteurs premiers du type : n p1 1 p 2 2 ... p r r .
Hérédité :
- Hypothèse de récurrence :
Supposons qu'il existe un entier k strictement supérieur à 1, tel que la propriété soit vraie pour tout entier
strictement inférieur à k :
La décomposition de tout entier strictement inférieur à k en produit de facteurs premiers est unique.
- Démontrons que : La propriété est vraie au rang k : La décomposition de k en produit de facteurs premiers
est unique.
Donc p1 divise q1q 2 ...q s et donc il existe un entier qi tel que p1 et qi ne soient pas premiers entre eux. Comme p1 et
k
Le nombre l est inférieur à k et on a : l p 2 p 3 ... p r q1q 2 ...q i 1q i 1 ...q r
p1
l qui est inférieur à k admet donc deux décompositions distinctes ce qui est contradictoire avec l'hypothèse de
récurrence.
Conclusion :
La propriété est vraie pour n = 2 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe de récurrence, elle est vraie
Propriété
Soit p1 1 p 2 2 ... p r r la décomposition en produit de facteurs premiers d'un entier naturel n non nul.
Tout diviseur de n admet une décomposition en produit de facteurs premiers de la forme ' p1 1 p 2 2 ... p r r
Donc tout facteur premier de d divise n et est donc égal à p1, p2, … ou pr.
Par extension, on en déduit que d peut s'écrire p1 1 p 2 2 ... p r r avec 0 i i .
Exemple :
600 = 23 x 3 x 52
Propriété
Soit a et b deux éléments de Z* tels que a p1 1 p 2 2 ... p r r et b ' p1 1 p 2 2 ... p r r avec ² 1 et
Exemples
b) En déduire le PGCD et le PPCM (plus petit multiple commun) de ces deux nombres.
= 23 x 2205 = 23 x 51 450
= 23 x 3 x 735 = 24 x 25 725
= 23 x 32 x 245 = 24 x 3 x 8575
= 23 x 32 x 5 x 49 = 24 x 3 x 5 x 1715
= 23 x 32 x 5 x 72 = 24 x 3 x 52 x 343
= 24 x 3 x 52 x 7 x 49
= 2 4 x 3 x 52 x 7 3
132 = 2 x 66 = 2 x 2 x 33 = 22 x 3 x 11
L'ensemble des diviseur de 132 est : 1, 2, 3, 4, 6, 11, 12, 22, 33, 44,
66, 132.
Remarque : La décomposition permet également de déterminer le nombre de diviseurs d'un entier. Il s'agit du
produit des exposants augmentés de 1 des facteurs premiers. Cela correspond au produit des branches de chaque
niveau de l'arbre.
Exemple : Trouver le nombre de diviseurs de 120 puis déterminer tous ces diviseurs.
Problèmes
1) Un entier naturel n a 15 diviseurs. on sait de plus que n est divisible par 6 mais pas par 8.
L’entier n a 15 diviseurs. Il faut donc connaître toutes les décompositions de 15 en facteurs supérieurs à 1. Il n’y a
On sait que n est divisible par 6, il est donc divisible par 2 et par 3. Donc n admet 2 facteurs premiers. Comme 15
ne peut se décomposer en plus de 2 facteurs, alors n ne peut admettre que 2 facteurs premiers 2 et 3.
On sait de plus que n n’est pas divisible par 8 = 23, donc α est inférieur à 3. n est donc : n = 22 34 = 4 × 81 = 324
• En 1 facteur.
On trouve alors : α = 13 et β = 1
• En deux facteurs : 28 = 4 × 7.
On trouve alors : α = 6 et β = 3
donc n = 26 × 33 = 1 728
• En trois facteurs : 28 = 2 × 2 × 7.
On trouve alors : α = 6 ; β = 1 et γ = 1
donc n = 26 × 3 × 5 = 960
Notre système de numération est un système décimal de position. Il est constitué de 10 chiffres dont la position
Il a fallu attendre le XIIe siècle pour que ce système inventé en Inde arrive en occident.
Définition
Dans un système de position en base b, on note un nombre N par an an 1 ...a0 (b ) . Ce nombre N s’écrit de
manière unique par : N = an × bn + an−1 × bn−1 + · · · + a1 × b1 + a0 × b0 et on a Avec an, an−1,... a0 des chiffres
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅2 = 1 × 25 + 1 × 24 + 0 × 23 + 1 × 22 + 1 × 21 + 1 × 20 = 32 + 16 + 0 + 4 + 2 + 1 = 55
110111
̅̅̅̅̅5 = 2 × 52 + 3 × 51 + 1 × 50 = 2 × 25 + 3 × 5 + 1 = 50 + 15 + 1 = 66
231
• En base 12, il y a douze chiffres. Comme nous n’avons que 10 chiffres dans notre système décimal, on prend
souvent pour les deux derniers chiffres α pour le chiffre 10 et β pour le chiffre 11. Les douze chiffres sont donc : 0,
1, 2, 3, 4, 5,
Théorème
Soit x et y deux éléments de représenté dan même système de numération par x an an 1 ...a0 (b )
y c m c m 1 ...c 0 (b ) On a
an c n
a c
n 1 n 1
.
a) Si m n y x ; b ) si m n . et c i ai y x
.
ai 1 c i 1
ai c i
Exemple
Dans le système de numération de base 7 on pose y 5416(7) et x 12651(7) on a le nombre de chiffres de x est 5
Exemple
1 23(4) 12(4) (4 2 3) (1 4 2)
23(4)
3 4 4 1 42 1
Somme
12(4) 1 42 0 4 1 101(4)
101(4)
432(5)
432(5) 134(5) (4 52 3 5 2) (1 52 3 5 4)
134(5) 4 54 3 53 2 52 12 53 9 52 6 5 16 52 12 5 8
Produit 3333
2401. 4 54 3 54 54 2 52 3 52 3 5 5 3
432. 55 3 54 53 4 5 3 131043(5)
131043
Dans cette partie x, désigne un entier naturel non nul et an an 1 ...a0 (b ) avec an 0 son écriture décimale. on a
1) Vérifier que p
,10 p 05
b) Application
Solution :
donc 10 0 5
p 1
, on a 10 5(2 210 ) et 2 210 p 1
p p
1) Soit p un élément de
n n n
2) a) on a x a0 a p 10 p et a 10 p
p
est une somme de multiple de 5 donc a 10 p
p
0 5 et par suite
p 1 p 1 p 1
x a0 5
b) le reste de la division euclidienne par 5 de 1738,2352, 13325 et 32064512 sont respectivement les mêmes
c) Application
Solution :
n n n
2) a) on a x a1a0 a p 10 p et ap 10 p est une somme de multiple de 4 donc a 10 p
p
0 4 et par suite
p 2 p 2 p 2
x a1a0 4
c) le reste de la division euclidienne par 5 de 1738,2352, 13325 et 32064512 sont respectivement les
mêmes restes que pour 38,52,25,12 ; ces reste sont donc 2,0,1et 0
Remarque : en utilisant la congruence modulo 25,on établit de même que x a1a0 25
n
2) a) En déduire que x a p 9
p 0
b) Application
Solution :
1) Soit p un element de
Si p 0 alors 10 1 19
0
p 1 p 2 p 3
Si p 0 on a 10 1 (10 1)(10 10 10 ... 10 ) donc 10 p 19
p P 0
n
2) a) On a an 10n an 110n 1 ... a1101 a0 et p , ap 10 p ap 9 donc par somme x a p 9
p 0
9 est 1.de même, les restes de la division par 9 de 2352 ,13325 et 32064512 sont respectivement 3,5 et 5
n
Remarque : En utilisant la congruence modulo 3,on établit de même que x a p 3
p 0
n
2) a) En déduire que x (1) p a p 11
p 0
c) Application
Solution :
1) Soit p un élément de
n
x (1) p a p 11
p 0
b) on a 1738 1 7 3 811 donc le reste de la division euclidienne de 1738 est 0.de même, les restes
Propriété
n 1
soit x un entier naturel tel que x an 10 an 1 10 · · · a1 10 a0 tel que
n 1
n n
3) x 0 3 ai 0 3 ; 4) x 0 9 ai 0 9
i 0 i 0
n
5) x 0 11 (1)i ai 0 11 ; 6) x 0 4 a1a0 0 4
i 0
Lemme 1
Démonstration
Supposons que a n 1 donc d’après théorème de Bézout (m )( ) / am n 1 et par suite on a
Théorème
On pose E
p 0 on a x E x 1, 2,.., p 1 1, 2.., P 1 : x
On a p premier et ne divise aucun nombre da 1, 2.., P 1 donc p 1 donc d’après lemme 1
Exercice 1
a2 ab b2
2
b. En déduire que si 1 alors a et b sont premiers entre eux.
2
2. On se propose de déterminer tous les couples d’entiers strictement positifs (a ; b) tels que a2 ab b2 1 . Un tel
an 2 an1 an .
Démontrer que pour tout entier naturel n 0 , ( an ; an1 ) est solution. En déduire que les nombres an et an1 sont premiers
entre eux.
Solution
1. a. Démonstration de cours : voir plus haut. 3. a. ( y x ; x ) est une solution ssi (x ; y) est une solution :
a ab b 1
( y x ) ( y x )x x
2 2
2 2
2
b. a 2 ab b 2 1 2
a ab b 1
2 2
y 2xy x xy x x
2 2 2 2 2
a a b b b 1
y xy x 1
2 2 2
b (b a ) a a 1
. Dans les deux cas on peut écrire au bv 1 : dans le Même calcul pour ( y ; y x ) .
Exercice 2
Solution
1. p = 0 : 1, p = 1 : 5, p = 2 : −1 ou 12, p = 3 : −5 ou 8, 2. N 314 n1 184 n1 : 31 2 13 5 5(13)
p = 4 : 1 donc
et 18 13 1 5 5(13) ; on a donc
pour p 4 k le reste est 1,
pour p 4 k 1 le reste est 5, N 314 n 1 184 n 1 54 n 1 54 n 1 (13)
Exercice 3
Dans une Terminale S, la taille moyenne des élèves est de 167 cm, la taille moyenne des filles est de 160 cm et la
taille moyenne des garçons est de 173,5 cm. Quel est l’effectif de la classe (inférieur à 40…) ?
Solution
Appelons f le nombre de filles et g le nombre de donc il y a 13 filles et 14 garçons (ou 26 filles et 28
f 160 g 173,5 f g 167 gars, mais le total dépasse 40).
garçons :
6,5g 7f 13g 14f
Exercice 4
On considère la suite (un) d’entiers naturels définie par u0 = 14, un+1 = 5un − 6 pour tout entier naturel n.
2. Montrer que, pour tout entier naturel n, un2 un(modulo 4) . En déduire que pour tout entier naturel k,
u2 k 2(modulo 4) et u2 k 1 0(modulo 4) .
3. a. Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, 2un = 5n+2 +3.
4. Déterminer les deux derniers chiffres de l’écriture décimale de un suivant les valeurs de n.
5. Montrer que le PGCD de deux termes consécutifs de la suite (un) est constant. Préciser sa valeur.
On peut conjecturer que u2k = . . .14 et u2k+1 = . . .64. b. On a 2un 5n2 3 or 5n 1 4 5n2 25 100
Exercice 5
1. Montrer que pour tout entier naturel non nul k et pour tout entier naturel x :
(x 1)(1 x x 2 ... x k 1 ) x k 1 .
2. a. Soit n un entier naturel non nul et d un diviseur positif de n : n = dk. Montrer que ad 1 est un diviseur de
an 1 .
b. Déduire de la question précédente que 22004 1 est divisible par 7, par 63 puis par 9.
a. On définit m’ et n’ par m = dm’ et n = dn’. En appliquant le théorème de Bézout à m’ et n’, montrer qu’il
b. On suppose u et v strictement positifs. Montrer que ( amu 1) ( anv 1)ad ad 1 . Montrer ensuite que ad 1
d’une suite géométrique : on développe um ' vn ' 1 ). On multiplie tout par d : udm ' vdn ' d ,
Exercice 6
2. Soit n un entier naturel non nul. On note an et bn les entiers naturels tels que : 1 6
n
an bn 6 .
a. Que valent a1 et b1 ? D’après les calculs de la question 1. a., donner d’autres valeurs de an et bn.
c. Démontrer que, si 5 ne divise pas an + bn, alors 5 ne divise pas non plus an1 bn1 . En déduire que, quel que
d. Démontrer que, si an et bn sont premiers entre eux, alors an+1 et bn+1 sont premiers entre eux. En déduire que,
quel que soit n entier naturel non nul, an et bn sont premiers entre eux.
1 6 73 28 6 7 2 6 847 342
6
6
an1 an 6 bn a b 5bn
d. n1 n1 .
n1
b an bn 6 bn1 an1 5 an
b. 847 342 2 163 ; 342 163 2 16 ;163
Comme il est clair que an et bn sont entiers, an1 bn1
16 10 3 ;16 3 5 1
et 6 bn1 an1 sont divisibles par 5.
donc 847 et 342 sont premiers entre eux.
Si an+1 et bn+1 ne sont pas premiers entre eux, il existe k
2. 1 6
n
an bn 6 .
tel que an1 k , bn1 k (k ne peut être un multiple
a. a1 1, b1 1 ; a2 7, b2 2 ; a3 73, b3 28 ,
de 5 sinon il se mettrait en facteur dans an bn qui
b. an 1 b n 1 6 an b n 6 1 6 serait alors divisible par 5). Remplaçons :
an 6bn an bn 5bn k
6 an1 bn1 5bn
d’où an et bn
6 bn1 an1 5 an 5 an k 6
an1 an 6 bn
donc .
bn1 an bn ont un facteur commun ce qui est contradictoire.
c. an1 bn1 2an 7 bn 2 an bn 5bn ; comme 5 bn Par ailleurs a2 et b2 sont premiers entre eux donc par
est divisible par 5, si 5 ne divise pas an bn , alors 5 ne récurrence an et bn sont premiers entre eux.
Exercice 7
l’équation a des solutions car 11 et 24 sont premiers c. En utilisant an − 1 = (a−1)(an−1 +an−2 +···+a0) avec
b. 10 1 10 10
11n
24 m
1 1011n 1 1024 m 1 10 diviseurs communs de 1024 −1 et 1011 −1. Comme 9
Exercice 8
b. Déterminer une solution particulière de (E) et en déduire une solution particulière de l’équation (E’) :
c. Résoudre (E’).
2. Montrer que les nombres entiers An = 32n −1, où n est un entier naturel non nul, sont divisibles par 8.
b. Montrer que (E’’) admet pour solution un couple unique d’entiers naturels. Le déterminer.
x 412 10 k 0 k 41,2
91 x 412 10 y 3708 0 k 41 et
y 3708 91 k 0 k 3708 / 91 40,7
x 412 10k x 412 10k
y 3708 91k y 3708 91k donc l’unique solution est (2 ; 23).
Exercice 9
Partie A
On admet que 1999 est un nombre premier. Déterminer l’ensemble des couples (a ; b) d’entiers naturels
Partie B
On s’intéresse à des valeurs de S telles que (E) admette deux solutions dans .
1. Peut-on déterminer un entier S tel que 3 soit solution de (E) ? Si oui, préciser la deuxième solution.
3. Montrer que tout entier n solution de (E) est un diviseur de 11994. En déduire toutes les valeurs possibles de S
Partie C
Comment montrerait-on que 1999 est un nombre premier ? Préciser le raisonnement employé.
La liste de tous les entiers premiers inférieurs à 100 est précisée ci-dessous :
2 3 5 7 11 13 17 19 23 29 31 37 41 43 47 53 59 61 67 71 73 79 83 89 97.
Solution
naturels admettant pour somme 11 994 et pour PGCD 25 5S 11994 0 5S 12019 , S n’est pas entier,
b. À l’aide de son écriture en base 12, déterminer si N2 est divisible par 3. Confirmer avec son écriture en base
10.
3. a. Démontrer que N an an1 ... a1 a0 11 . En déduire un critère de divisibilité par 11 d’un nombre écrit
en base 12.
b. À l’aide de son écriture en base 12, déterminer si N1 est divisible par 11. Confirmer avec son écriture en base
10.
12
4. Un nombre N s’écrit N x 4y . Déterminer les valeurs de x et de y pour lesquelles N est divisible par 33.
Solution
Partie A : Question de cours 3. a. Chaque puissance de 12 est congrue à 1 modulo
Les propriétés de compatibilité de la relation de 11 donc N an an 1 ... a1 a0 11 . Si la somme
congruence avec l’addition, la multiplication et les des chiffres est un multiple de 11, ce nombre sera
puissances sont a a ' p et b b ' p alors divisible par 11.
a b a ' b ' p , ab a 'b ' p et a n a 'n p . b. La somme des chiffres de N1 en base 12 est
1 11 1 10 22 donc N1 est divisible par
Propriété de compatibilité avec la multiplication :
on pose que a pk a ' , b ph b ' d’où 11. En base 10 on fait la somme des termes de rang
pair moins la somme des termes de rang impair :
ab p 2 kh a ' ph b ' pk a 'b ' a 'b ' p ... .
12−1=11 qui est divisible par 11.
Partie B 12
4. N x 4 y . N est divisible par 33 si N est divisible
1. a. N 1 1
12
122 11 12 1 10 1606 .
par 3 : y 3 k , et par 11 : x 4 y 11k ' .
b. Il faut diviser par 12 plusieurs fois :
On résoud :
1131 12 94 3 , 94 12 7 10 12 7 , donc
y 3k y 3k
; les valeurs
N 2 7 3 7 12 12 3 .
12
x 4 3k 11k ' x 11k ' 3k 4
2
7 144 10 12 3 1131
possibles de k sont 0, 1, 2, 3 :
2. a. N 12 n 1
an ... 12 a1 a0 a0 12 a0 3 .
k y x k’ N N (b.
10)
Si le dernier chiffre est 0 modulo 3, soit un multiple de
0 0 11k’−4 k’=1 soit 740
12 1056
3 le nombre sera divisible par 3. x=7
1 3 11k’−7 k’=1 soit 443
12 627
b. N2 se termine par 3 en base 12, il est divisible par 3. x=4
2 6 11k’−10 k’=1 soit 146
12 198
En base 10 la somme des chiffres est 6, il est donc x=1
divisible par 3. 3 9 11k’−13 k’=2 soit 949
12 1353
x=9
1 10
Dresser la listes des diviseurs de : 150 et 230 Trouver les entiers naturels n qui divisés par 4 donne
vérifient : x2 = y2 + 21 Trouver un naturel qui, divisé par 23, donne pour reste
Déterminer les entiers relatifs n qui vérifient : quotient et pour reste 13.
a) n2 + n = 20 b) n2 + 2n = 35 12
Déterminer les entiers relatifs n tel que : les restes possibles ? En déduire
5 13
Montrer que pour tout entier relatif a, 6 divise a(a2 − 1) Si l’on divise un entier a par 18, le reste est 13. Quel
a) Montrer que : xy− 5x − 5y − 7 = 0 Si l’on divise un entier A par 6, le reste est 4. Quels
n est un naturel. Démontrer que quel que soit n, a = 625b + 8 634. De quels naturels peut-on
3n4 + 5n + 1 est impair et en déduire que augmenter à la fois a et b sans changer de quotient.
8 16
Écrire la division euclidienne de −5000 par 17. Pour chaque valeur de a donnée, trouver un relatif x tel
que :
9 a ≡ x (mod 9) et −4 ≤ x < 5
17 24
Démontrer que pour tout naturel k, on a : 54k − 1 a) Démontrer que pour tout entier n, n2 est congru soit
20 26
Déterminer les entiers n tels que 2n −1 est divisible par
Vérifier que 2 ≡ −1 (mod 17) et 6 ≡ 2 (mod 17). Quel
4 2
9.
est le reste de la division par 17 des nombres 1 53220 et
27
12
346 .
x est un relatif.
21
a) Déterminer les restes de la division euclidienne de
Résoudre dans Z les système suivants :
x3 par 9 selon les valeurs de x.
x 2 5
x 2 1 7
a) ; b) b) En déduire que pour tout relatif x :
x 0
100 x 125
Démontrer que pour tout entier naturel n, 52n − 14n est b) Déterminer l’ensemble E2 des entiers relatifs x tels
si x = −2 + 21k alors n = x2 + x − 2 est divisible par 42. a) 144 et 840 b) 202 et 138 c) 441 et 777 d) 2004 et
9185
29
31
1) a) Déterminer suivant les valeurs de l’entier naturel Les entiers suivants sont-ils premiers entre eux ?
b) Démontrer alors que (2005)2005 ≡ 7 (9). Déterminer tous les entiers naturels n inférieurs à 200
2) a) Démontrer que pour tout entier naturel non nul n : tels que : pgcd(n, 324) = 12
(10)n ≡ 1 (9) ; 33
b) On désigne par N un entier naturel écrit en base dix, Si on divise 4294 et 3521 par un même entier positif,
Démontrer la relation suivante : N ≡ S (9). comme reste. Quel est cet entier ?
pgcd de A et de 4. 40
b) Déterminer, selon les valeurs de l’entier n, le pgcd Soit l’équation 4x − 3y = 2.
équation.
39
Pour tout entier naturel, n supérieur ou égal à 5, on b) Déterminer l’ensemble des solutions entières.
1) Démontrer, après factorisation, que a et b sont des a) Déterminer une solution particulière entière à l’aide
d = pgcd(α, β). 44
a) Trouver une relation entre α et β indépendante de n. 1) Démontrer que pour tout entier relatif n, les entiers
b) Démontrer que d est un diviseur de 5.
14n + 3 et 5n + 1 sont premiers entre eux.
c) Démontrer que les nombres α et β sont multiples de
5 si et seulement si n − 2 est multiple de 5. 2) On considère l’équation : (E) 87x + 31y = 2
3) Démontrer que 2n + 1 et n sont premier entre eux. a) Vérifier, à l’aide de la première question que 87 et 31
b) En déduire un couple (u ,v) d’entiers relatifs tels que b) Le jour J0 était le mardi 7 décembre 1999, quelle est
87u+ 31v = 1puis un couple (x0 ;y0) solution de (E). la date exacte du jour J1 ?
c) Déterminer l’ensemble des solutions de (E) dans Z2. (L’année 2000 était bissextile.)
d’équation 87x − 31y − 2 = 0 dont les coordonnées combien de jours devra t-il attendre jusqu’à la
sont des entiers naturels et dont l’abscisse est comprise prochaine conjonction des deux astres ?
entre 0 et 10 46
Un astronome a observé au jour J0 le corps céleste A, du critère d’arrêt, déterminer si les entiers suivants sont
qui apparaît périodiquement tous les 105 jours. Six premiers ou non.
jours plus tard (J0 + 6), il observe le corps B, dont la 97 ; 109 ; 117 ; 271 ; 323 ; 401 ; 527 ; 719
Le but de cet exercice est de déterminer la date de ce 3) En déduire que p2 − 1 est divisible par 24
jour J1. 48
respectivement par A et B entre J0 et J1. 1) Quels sont les restes possibles dans la division de p
particulière de l’équation (E2) : Démontrer que pour tout n entier (n ≥ 1), 30n+ 7 n’est
d) Déterminer la solution (u ; v) permettant de Pour n ≥1, le nième nombre de Mersenne est le nombre
déterminer J1. Mn = 2n − 1.
3) Montrer que si n n’est pas premier alors le nombre il s’écrire 27 dans une autre base ?
En déduire que si Mn est premier alors n est premier. Soit n un entier naturel qui s’écrit dans le système
5) Soit a et n deux entiers tels que a ≥ 2 et n ≥2. 1. a. Déterminer n tel que les deux conditions suivantes
ou égal à 1, le nombre N = 314n+1 + 184n−1 est divisible 2. Démontrer que si x et y sont deux entiers naturels
par 13. premiers entre eux, il en est de même pour les nombres
59 3x + 5y et x + 2y.
1. Démontrez que 2 pq 1 est divisible par 2 p 1 et par 2. Déterminer les restes de la division par 8 des
2q 1 . puissances de 3.
2. Déduisez en que pour que 2n 1 soit premier, il faut 3. Le nombre p étant un entier naturel, on considère le
3. Prouvez à l’aide d’un contre-exemple que la a. Si p = 2n, quel est le reste de la division de Ap par 8?
sans utiliser la valeur numérique en base dix des 3. Application numérique : N 51007 200 ; trouver une
nombres a, b, c. valeur approchée de S.
66 Rappel : la somme des n premiers termes d’une suite
1. Calculer, en fonction de n, la somme des n premiers
géométrique de premier terme u0 et de raison q est
entiers naturels non nuls.
1 qn1
2
n n
u0 .
2. Démontrer par récurrence que p 3
p . 1 q
p1 p1
n 68
Exprimer sn p
p1
3
en fonction de n.
1. Montrer que si p et q sont deux entiers relatifs
3. Soit Dn le PGCD des nombres sn et sn+1 . Calculer Dn premiers entre eux, il en est de même de p et q3.
En déduire que sn, sn+1 et sn+2 sont premiers entre eux. (1) : 3 x 3 2 x 2 6 x 4 0 .
70
69 Le but de l’exercice est de montrer qu’il existe un
Les parties A et B sont indépendantes
entier naturel n dont l’écriture décimale du cube se
Partie A
termine par 2009, c’est-à-dire tel que
On considère l’équation (E) : 7 x 6 y 1 où x et y sont
n3 2009 10000 .
des entiers naturels.
Partie A
1. Donner une solution particulière de l‘équation (E).
1. Déterminer le reste de la division euclidienne de
2. Déterminer l’ensemble des couples d’entiers
2009 2 par 16.
naturels solutions de l’équation (E).
2. En déduire que 20098001 2009 16 .
Partie B
7 n 3 2m 1 (F).
1. a. Démontrer que u0 est divisible par 5.
1. On suppose m 4 . Montrer qu’il y a exactement
b. Démontrer, en utilisant la formule du binome de
deux couples solutions.
Newton, que pour tout entier naturel n,
2. On suppose maintenant que m 5 .
un1 un un4 5 un3 2un2 2un 1 .
a. Montrer que si le couple (n, m) vérifie la relation (F)
c. Démontrer par récurrence que, pour tout entier
alors 7 n 1 modulo 32 .
naturel n, un est divisible par 5 n1 .
b. En étudiant les restes de la division par 32 des
2. a. Vérifier que u3 2009250 1 puis en déduire que
puissances de 7, montrer que si le couple (n, m) vérifie
2009250 1 625 .
la relation (F) alors n est divisible par 4.
b. Démontrer alors que 20098001 2009 625 .
c. En déduire que si le couple (n, m) vérifie la relation
Partie C
(F) alors 7 n 1 modulo 5 . 1. En utilisant le théorème de Gauss et les résultats
d. Pour m 5 , existe-t-il des couples (n, m) d’entiers établis dans les questions précédentes, montrer que
naturels vérifiant la relation (F) ? 20098001 2009 est divisible par 10 000.
N 5 13
2. Soient a et b deux entiers relatifs.
tous les entiers relatifs N tels que .
N 1 17
a. Montrer que si ab 0 47 alors a 0 47 ou
a. Vérifier que 239 est solution de ce système.
b 0 47 .
b. Soit N un entier relatif solution de ce système.
b. En déduire que si a2 1 47 , alors a 1 47 ou
Démontrer que N peut s’écrire sous la forme
vérifiant la relation 17x − 13y = 4. 3. a. Montrer que pour tout entier p de A, il existe un
c. Résoudre l’équation 17x − 13y = 4 où x et y sont des entier relatif q tel que pq 1 47 .
d. En déduire qu’il existe un entier relatif k tel que N = existe un unique entier, noté inv(p), appartenant à A tel
N 5 13
2.24 1 47 , inv(3)= 16 car 3.16 1 47 .
.
N 1 17
b.Quels sont les entiers p de A qui vérifient p =inv(p) ?
2. Dans cette question, toute trace de recherche,même
c. Montrer que 46! 1 47 .
incomplète, ou d’initiative,même infruxtueuse, sera
1. On considère l’ensemble A7 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 .
a. Existe-t-il un entier naturel k tel que 10 k 1 17 ?
a. Pour tout élément a de A7 écrire dans le tableau ci-
b. Existe-t-il un entier naturel l tel que 10l 18 221 ?
dessous l’unique élément y de A7 tel que ay 1 7
71 ( Théorème de Wilson)
(soit modulo 7).
Soit A l’ensemble des entiers naturels de l’intervalle
a 1 2 3 4 5 6
[1 ; 46].
y
1. On considère l’équation (E) : 23x + 47y = 1 où x et y
sont des entiers relatifs. b. Pour x entier relatif, démontrer que l’équation
3 x 5 7 équivaut à x 4 7 .
a. Donner une solution particulière (x0, y0) de (E).
entiers relatifs x solutions de l’équation ax 0 7 sont 2. Dans cette question x et y désignent des entiers
relatifs.
les multiples de 7.
a. Montrer que l’équation (E) 65x − 40y = 1 n’a pas de
2. Dans toute cette question p est un nombre premier
solution.
supérieur ou égal à 3.
b. Montrer que l’équation (E’) 17x − 40y = 1 admet au
On considère l’ensemble Ap 1 ; 2 ; ... ; p 1 des
moins une solution.
entiers naturels non nuls et strictement inférieurs à p.
c. Déterminer à l’aide de l’algorithme d’Euclide un
Soit a un élément de Ap .
couple d’entiers relatifs solution de l’équation (E’).
p 2
a. Vérifier que a est une solution de l’équation
d. Résoudre l’équation (E’).
ax 1 p .
En déduire qu’il existe un unique naturel x0 inférieur à
a p 2 par p. Démontrer que r est l’unique solution dans 3. Pour tout entier naturel a, démontrer que si
Ap de l’équation ax 1 p .
a17 b 55 et si a40 1 55 , alors b33 a 55 .
c. Soient x et y deux entiers relatifs. Démontrer que 74
xy 0 p si et seulement si x est un multiple de p ou y
Le but de l’exercice est d’étudier certaines propriétés
est un multiple de p. de divisibilité de l’entier 4n−1, lorsque n est un entier
d. Application : p = 31. naturel.
Résoudre dans A31 les équations 2 x 1 31 et On rappelle la propriété connue sous le nom de petit
A l’aide des résultats précédents résoudre dans un entier naturel premier avec p, alors
l’équation 6 x 5 x 1 0 31 .
2 ap1 1 0 mod p ».
Partie B : divisibilité par un nombre premier Supposons qu’il existe trois entiers naturels x, y et z
1. Démontrer qu’il existe un entier n 1 tel que 1. Justifier le fait que les trois entiers naturels x, y et z
4n 1 mod p .
sont tous impairs ou que deux d’entre eux sont pairs.
2. Soit n 1 un entier naturel tel que 4 n
1 mod p .On
2. On suppose que x et y sont pairs et que z est impair.
note b le plus petit entier strictement positif tel que
et r le reste de la division euclidienne de On pose alors x = 2q, y = 2r, z = 2s +1 où q, r, s sont
4b 1 mod p
2. Dans cette question, on suppose n = 3. Une suite (Sn) est définie pour n >0 par Sn p p1
3
.
a. Soit m un entier naturel. Reproduire et compléter le On se propose de calculer, pour tout entier naturel non
tableau ci-dessous donnant le reste r de la division nul n, le plus grand commun diviseur de Sn et Sn+1.
2
euclidienne de m2 par 8.
PGCD( S2 k ; S2 k 1 ) (2k 1)2 PGCD( k 2 ; ( k 1)2 ) . un entier naturel plus grand que 1. Montrer que Np est
3. Étude du cas où n est impair. Soit k l’entier naturel 3q, où q est un entier naturel plus grand que 1. Montrer
non nul tel que n = 2k +1. que Np est divisible par N3 = 111.
premiers entre eux. q sont des entiers naturels plus grands que 1. En
4. Déduire des questions précédentes qu’il existe une 4. Énoncer une condition nécessaire pour que Np soit
unique valeur de n, que l’on déterminera, pour laquelle premier. Cette condition est-elle suffisante ?
suivant :« Les nombres dont l’écriture décimale « Soit p un nombre premier et a un entier naturel
n’utilise que le seul chiffre 1 peuvent-ils être premier avec p ; alors ap1 1 est divisible par p ».
Pour tout entier naturel p 2 , on pose Np = 1...1 où 1 a. Montrer qu’il existe un entier naturel k, non nul, tel
10 p 1
2. Prouver que N p c. Soit b tel que 2b 1( p) , b étant le plus petit entier
9
. Peut-on être certain que 10 p 1 est divisible par 9 ? non nul vérifiant cette propriété. Montrer, en utilisant
3. On se propose de démontrer que si p n’est pas
la division euclidienne de n par b, que si 2n 1( p) ,
premier, alors Np n’est pas premier.
On rappelle que pour tout nombre réel x et tout entier alors b divise n.
a. Justifier que : 2 q 1( p) . 80
b. Montrer que p est impair. On désigne par p un nombre entier premier supérieur
non nul vérifiant cette propriété. Montrer, en utilisant Le but de l’exercice est de démontrer que l’entier
1. que b divise q. En déduire que b = q. naturel n p4 1 est divisible par 240, puis
p 1(2 q) . ce résultat.
3. Soit A1 217 1 . Voici la liste des nombres premiers 1. Montrer que p est congru à −1 ou à 1 modulo 3. En
inférieurs à 400 et qui sont de la forme 34m+1, avec m déduire que n est divisible par 3.
entier non nul : 103, 137, 239, 307. En déduire que A1 2. En remarquant que p est impair, prouver qu’il existe
1. a. Déterminer deux entiers relatifs u et v tels que : division euclidienne de p par 5, démontrer que 5 divise
123u + 2003v = 1. n.
b. En déduire un entier relatif k0 tel que : 4. a. Soient a, b et c trois entiers naturels. Démontrer
a. Déterminer PGCD(a ; 2003). En déduire qu’il existe 1. a. Montrer que, pour tout entier naturel n,
3n2 9n 16 est un entier naturel non nul. d. On note dn le PGCD de x n et yn pour tout entier
2. Montrer que, pour tous les entiers naturels non nuls naturel n. Démontrer que l’on a dn = 1 ou dn= 5 ; en
a, b et c, l’égalité suivante est vraie : déduire l’ensemble des entiers naturels n tels que x n et
1. Démontrer par récurrence que pour tout entier par ordre croissant.
x2003. Que peut-on en déduire pour x8 et x9 d’une part, 4. Déterminer les deux entiers naturels a et b vérifiant
entier naturel n ?
(on pourra poser a = dx et b = dy avec x et y premiers
3. a. Démontrer que pour tout entier naturel n,
entre eux).
2 xn yn 5 .
84 On considère les suites (xn) et (yn) définies
b. Exprimer yn en fonction de n.
7 1
xn1 3 xn 3 yn 1
c. En utilisant les congruences modulo 5, étudier par x0 = 1, y0 = 8 et , n .
yn1 20 xn 8 yn 5
suivant les valeurs de l’entier naturel p le reste de la 3 3
coordonnées (xn ; yn) sont sur la droite ( ) dont une Montrer que divise d, puis que d .
2. Montrer, par récurrence, que tous les xn sont des déterminer pour n = 2 002.
des entiers naturels. 1. Soient a et b des entiers naturels non nuls tels que
a. xn est divisible par 3 si et seulement si yn est a. Démontrer que p divise a2. (On remarquera que a2 =
b. Si xn et yn ne sont pas divisibles par 3, alors ils sont b. En déduire que p divise a.
1 n c. Démontrer que PGCD(a ; b) = p.
4. a. Montrer, par récurrence, que xn 4 5 2 .
3
2. On désigne par a et b des entiers naturels tels que
b. En déduire que 4 5 2 est un multiple de 3, pour
n
a b.
tout entier naturel n.
a. Résoudre le système PGCD( a ; b) 5 .
PPCM( a ; b) 170
85
n est un entier naturel supérieur ou égal à 2. b. En déduire les solutions du système :
3. On considère les nombres a et b définis par : Son affirmation est-elle vraie ou fausse ? (La réponse
a n 2 n 3n
3 2
. sera justifiée.)
b 2 n 2
n 1
Dans tout l’exercice x et y désignent des entiers On définit la suite (Pn) de points par :
naturels non nuls vérifiant x < y. S est l’ensemble des - P0 est l’un des points B0, B1, B2, …, B14
couples (x, y) tels que PGCD(x, y) = y − x. Pn1 rB Pn
- pour tout entier naturel n, .
1. a. Calculer le PGCD(363, 484).
Le but de l’exercice est de déterminer, pour deux cas
b. Le couple (363, 484) appartient-il à S ?
particuliers, l’ensemble S des entiers naturels n
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n, n +1)
vérifiant :
appartient-il à S ? Justifier votre réponse.
Mn = Pn = O.
3. a. Montrer que (x, y) appartient à S si et seulement si
1. Dans cette question, M0 = P0 = O.
il existe un entier naturel k non nul tel que
a. Indiquer la position du point M2000 et celle du point
x = k(y − x) et y = (k +1)(y − x).
P2000.
b. En déduire que pour tout couple (x, y) de S on a :
b. Déterminer le plus petit entier naturel n non nul tel
PPCM(x, y) = k(k +1)(y − x).
que Mn = Pn = O. En déduire l’ensemble S.
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels
2. Dans cette question, M0 = A19 et P0 = B10. On
diviseurs de 228.
considère l’équation (E) : 7x − 5y =1 avec x et
b. En déduire l’ensemble des couples (x, y) de S tels
y .
que PPCM(x, y) = 228.
a. Déterminer une solution particulière (a ; b) de (E).
89
b. Déterminer l’ensemble des solutions de (E).
Les points A0 = O ; A1 ; … ; A20 sont les sommets d’un
c. En déduire l’ensemble S des entiers naturels n
polygone régulier de centre A, à 21 côtés, de sens
vérifiant Mn = Pn =O.
direct.
90
Les points B0 = O ; B1 ; … ; B14 sont les sommets d’un
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5, on
polygone régulier de centre B, à 15 côtés, de sens
considère les nombres a n3 n2 12n et
direct.
b 2n2 7 n 4 .
2
Soit rA la rotation de centre A et d’angle et rB la 1. Montrer, après factorisation, que a et b sont des
21
3. Montrer que 2n +1 et n sont premiers entre eux. inconnues b et c appartiennent à l’ensemble des
b. Vérifier les résultats obtenus dans les cas est une solution de l’équation (1), alors c0 est un
particuliers multiple de 2.
Soit n un entier naturel non nul, on considère les 2. Déterminer une solution particulière de l’équation
avec p entier naturel non nul. 3. Déterminer l’ensemble des solutions (b ; c) de (1)
b. En remarquant que N = M + 2, déterminer le PGCD 4. Soit r un nombre entier naturel supérieur ou égal à
de M et N. 2.
2. On suppose que n est un entier impair. On pose n = Le nombre entier naturel P, déterminé par
a. Montrer que M et N sont des entiers pairs. où n , n1 , ..., 1 , 0 sont des nombres entiers naturels
de M et N. ( r)
0 0 r est noté nn1...10 ; cette écriture est
3. Pour tout entier naturel non nul n, on considère
dite « écriture de P en base r ».
l’entier 81n2 − 1.
(6)
a. Exprimer l’entier 81n2 − 1 en fonction des entiers M Soit P un nombre entier naturel s’écrivant ca5 et
et N. (4)
bbaa (en base six et en base quatre respectivement).
b. Démontrer que si n est pair alors 81n2 − 1 est
Montrer que a+5 est un multiple de 4 et en déduire les
impair.
valeurs de a, puis de b et de c.
93 nombre entier Ap 2 2 2 .
p 2p 3p
1. a. Calculer a1, b1, c1, a2, b2, c2, a3, b3 et c3. a. Si p = 3n, quel est le reste de la division de Ap, par
b. Combien les écritures décimales des nombres an et 7?
cn ont-elles de chiffres ? Montrer que an et cn sont b. Démontrer que si p = 3n + 1 alors Ap est divisible
divisibles par 3. par 7.
4. On considère les nombres entiers a et b écrits dans 2. Déterminer les couples (p, q) d’entiers tels que
forme Ap. Sont-ils divisibles par 7 ? Soit B un entier strictement supérieur à 3. Dans tout ce
1. Montrer que le pgcd de n – 1 et n + 3 est le même 1. Montrer que 132 est divisible par B + 1 et B + 2
2. Déterminer l’ensemble des entiers naturels n tels 3. Montrer que A = 1320 est divisible par 6.
que n – 1 divise n + 3.
99
3. Montrer que pour tout n, les entiers n – 1 et n2 + 2n 1. Déterminer suivant les valeurs de l’entier naturel n
– 2 sont premiers entre eux. le reste de la division euclidienne de 4n par 7.
4. Déterminer l’ensemble des entiers n tels que 2. Déterminer suivant les valeurs de l’entier naturel n
(n – 1)(2n + 1) divise (n + 3)(n2 + 2n – 2). le reste de la division euclidienne de
97 A 8513 n 8512 n 851n 2 par 7 (on pourra remarquer
1. On considère dans IN² l’équation
que 851 4 m od 7 ).
Histoire
jeux de hasard. On joue aux dés depuis des milliers d’années. Les cartes à jouer
Europe au 14e siècle. De nombreux jeux, plus ou moins complexes, utilisent les
cartes ou les dés et établir des stratégies pour ces jeux exigeait de se questionner
il suffisait de savoir quelles sont les chances de tirer un double six ou encore de
On tient compte de
𝑝
Successif sans remise Un élément n'est tiré qu'une seule fois 𝐴𝑛
l’ordre
𝑝
𝑝 𝐴𝑛
Simultanés L'ordre n'intervient pas Un élément n'est tiré qu'une seule fois 𝐶𝑛 =
𝑝!
face du dessus.
Définition
Une expérience (lancé un dé par exemple) est aléatoire lorsqu’elle a plusieurs résultats ou issues (1 ou 3 par
exemple) et que l’on ne peut pas prévoir, à priori, quel résultat se produira.
L'univers est l'ensemble des résultats d'une expérience aléatoire. Ces résultats sont appelés des cas possibles.
Exemples
• Lancer d'une pièce de monnaie peut donner pile ou face, donc l'universΩ = {P,F}.
• Lancer d'un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 jusqu'à 6, l'univers Ω ={1,2,3,4,5,6}.
Un événement A lié à une expérience aléatoire peut être réalisé ou ne pas être réalisé. Il est représenté par la
partie de Ω formée par les cas possibles pour lesquels cet événement est réalisé (appelés cas favorables).
• Si A et B sont deux événements , l'événement « A et B » représenté par A∩ B est réalisé lorsque A et B sont
𝐴̅ ∪ 𝐴 = Ω
Exemple : Une urne contient dix cartes identiques numérotées de 1 à 10. L'expérience aléatoire
consiste à tirer une carte de cette urne. L'univers Ω est l'ensemble des nombres entiers
A ∩ B ="A et B" = "la carte tirée porte un numéro impair et multiple de 3"
A ∪ B ="A ou B" = "la carte tirée porte un numéro impair ou est multiple de 3"
Par contre : A ∩ C ="A et C" = "la carte tirée porte un numéro multiple de 3 et de 4"
𝐴̅ = { 1,2,4,5,7,8,10 }
Cas particulier.
Définition
Soit Ω= {a1, a2, …, an} un ensemble fini.
on définit une loi de probabilité sur Ω si on choisit des nombres p1, p2, …, pn tels que, pour tout i,
La probabilité d’un évènement A de Ω est la somme des probabilités des évènement élémentaires qui le
Exemple 1 :
la face du dessus.
3
1 1 2 1
On construit l’arbre des possibles de l’expérience aléatoire : + = =
6 6 6 3
4
1 6
de sortir un 1, un 2, … ou un 6. Ainsi P(A) =
3
1
La probabilité que l’évènement A se réalise est de .
3
Exemple 2 :
On lance une pièce de monnaie deux fois de suite. Lors d’un lancer de la pièce, on désigne par :
F
P
P
1er lance de pièce 2e lance de pièce
Donc l’univers est Ω = {(F, F), (𝐹, 𝑃), (𝑃, 𝐹), (𝑃, 𝑃)}
4 2 2 1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑝 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑝(𝑃, 𝑃) = 𝑒𝑡 𝑝(𝑃, 𝐹) = 𝑒𝑡 𝑝(𝐹, 𝑃) = 𝑝(𝐹, 𝐹) =
9 9 9 9
La probabilité d’apparition d’un nombre pair est le double de la probabilité d’apparition d’un nombre impair et les
L’univers est : Ω = {1;2;3;4;5; 6}.Soit p la probabilité d’apparition d’un nombre pair et q celle d’un nombre impair.
On a : p = 2q.
1 2
On en déduit que ∶ 𝑞 = 𝑒𝑡 𝑝 =
9 9
Démonstration.
a) Pour démontrer ce résultat, il suffit de dénombrer (compter) les nombres d'éléments dans chaque ensemble.
Exemple 1 : 1
donc : P A B
6
On considère l’expérience aléatoire suivante :
L'événement A B a donc pour probabilité :
On lance un dé à six faces et on regarde le nombre de
P (A B) P (A) P (B) P (A B)
points inscrits sur la face du dessus.
1 1 1 3 2 1
On considère les événements suivants : 2 3 6 6 6 6
4 2
A : « On obtient un nombre impair »
6 3
B : « On obtient un multiple de 3 »
Exemple 2
Calculer la probabilité de l’évènement A B . Dans une classe de Seconde de 35 élèves, option
langues vivantes, 5 élèves font uniquement du russe, et
Solution
parmi les trente autres, vingt font anglais et dix-huit
1 2 1
P (A)= et P (B)= A B est l'événement font espagnol.
2 6 3
On choisit au hasard un élève dans cette classe.
élémentaire : « On obtient un 3»,
Application :
Un sac contient 13 jetons indiscernables au toucher : 3 jetons noirs marqués A , B et C et 10 jetons blancs
numérotés de 1 à 10 . on tire simultanément et au hasard 5 jetons .On considère les événements suivants :
R :" obtenir les 3 jetons noirs parmi les 5 jetons extraits "
T : " obtenir au moins un jeton noir parmi les 5 jetons extraits "
Exercice 1
Une urne contient 12 boules indiscernables au toucher : m boules blanches et n boules noires ( m et n sont des
Déterminer les couples (m , n) pour que la probabilité p d'obtenir 2 boules de couleurs différentes soit
16
é𝑔𝑎𝑙𝑒𝑠 à
33
b) Calculer la probabilité p" d'obtenir au moins une boule blanche et au moins une boule noire .
solution
2
1° Le nombre de tirage possible est 𝐴12 = 12 × 11 = 132
𝑚 𝑛 𝑛 𝑚 𝑚𝑛
𝑝= . + . =
12 11 12 11 66
𝑛 + 𝑚 = 12
𝑛 + 𝑚 = 12
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒𝑠 (𝑚 , 𝑛) 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑛𝑡 ∶ { 𝑚𝑛 16 ⟺ {
= 𝑚𝑛 = 32
66 33
On obtient que : (m , n) = (4 , 8) ou (m , n) = (8 , 4) .
2° a) La probabilité d'obtenir exactement une boule blanche lorsqu'on effectue trois tirages successivement avec
𝑚𝑛2 3.8.42 2
𝑟𝑒𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝑝′ = 3 = =
123 123 9
a) l'événement " obtenir au moins une boule blanche et au moins une noire " est la réunion des événements
incompatibles " obtenir exactement une boule blanche " et " obtenir exactement deux boules blanches ".
3.82 . 4 2 4 2
La probabilité cherchée est donc ∶ 𝑝′′ = 𝑝′ + = + = .
122 9 9 3
b) Evènement contraire
Exemple :
On lance un dé à six faces et on regarde le nombre de points inscrits sur la face du dessus.
Alors l’évènement contraire de A est : « La face du dessus est un 2, un 3, un 4 ou un 5 ». Cet évènement est noté 𝐴̅.
Propriété
Si tous les éventualités élémentaires de l’univers Ω ont la même probabilité alors la probabilité
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴
de tout évènement A est définie par 𝑃(𝐴) =
𝑐𝑎𝑟𝑑Ω
Démonstration :
1
𝑛𝑞 = 1 𝑑’𝑜ù 𝑞 =
𝑛
𝑘 𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴
𝑑’𝑜ù 𝑃(𝐴) = 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑃(𝐴) = .
𝑛 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω
Cas particuliers :
𝑐𝑎𝑟𝑑Ω 𝑐𝑎𝑟𝑑∅
𝑃(Ω) = =1 𝑒𝑡 𝑃(∅) = =0
𝑐𝑎𝑟𝑑Ω 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω
Remarque 1: Les éventualités de A sont appelés cas favorables et celles de Ω, cas possibles.
Remarque :
Les expressions suivantes « dé équilibré ou parfait », « boule tirée de l’urne au hasard », « boules indiscernables »
… indiquent que, pour les expériences réalisées, le modèle associé est l’équiprobabilité .
Exemple1 : On lance deux dés cubiques bien équilibrés dont les faces de chacun sont numérotées de 1 jusqu'à 6.
Déterminer Ω et Card Ω
Correction
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴 6 1
𝐸𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑃(𝐴) = = =
𝑐𝑎𝑟𝑑Ω 36 6
25 11
𝑂𝑛 𝑎 𝑃(𝐵̅) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − = .
36 36
Application : Une urne contient 15 boules, numérotées de 1 à 15. On tire au hasard une boule et on désigne par N
son numéro. On désigne respectivement par A et B les événements « N est pair » et « N est multiple de trois ».
Activité
7 jetons blancs numérotés 1,1,1,1,1,2,2. 5 jetons noirs numérotés 1,2,2,2,2. On tire au hasard un jeton du sac.
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)
2°)Comparer 𝑃(𝐶) 𝑒𝑡 .
𝑃(𝐴)
Correction :
1°)Considérons la répartition des jetons selon leur s numéros. Il y a 6 jetons numérotés 1 et 6 jetons numérotés 2
Parmi les 6 jetons numéro 2, il y a 2 blancs et 4 noirs donc P(C) = 2/6 = 1/3
2 1 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) 1 2 1
1°) 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = = 𝑒𝑡 = × = = 𝑃(𝐶)
12 6 𝑃(𝐴) 6 1 3
Définition
Soit p une probabilité définie sur P(Ω). A et B deux événements tels que P(A) ≠0
P(A ∩ B)
P(B/A) =
P(A)
moyenne en français, sportif lorsqu’il a obtenu la moyenne en éducation physique et sportive. Le tableau ci-joint
On choisit un élève au hasard, sachant qu’il est littéraire, quelle est la probabilité pour qu’il soit sportif ?
Solution :
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑆 ∩ 𝐿) 18 1 𝑐𝑎𝑟𝑑𝐿 27 3
𝑂𝑛 𝑎 𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 = 36 𝑒𝑡 𝑃(𝑆 ∩ 𝐿) = = = 𝑒𝑡 𝑃(𝐿) = = = 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒
𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 36 2 𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 36 4
𝑃(𝑆 ∩ 𝐿) 1 4 2
𝑃𝐿 (𝑆) = = × =
𝑃(𝐿) 2 3 3
On choisit un (ou une) élève au hasard dans la classe, sachant qu’elle est fille, quelle est la probabilité pour
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∩ 𝑉) 8 2
𝑂𝑛 𝑎 𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 = 36 𝑒𝑡 𝑃(𝐹 ∩ 𝑉) = = = 𝑒𝑡
𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 36 9
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐹 15 5
𝑃(𝐹) = = = 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒
𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 36 12
𝑃(𝑉 ∩ 𝐹) 2 12 8
𝑃𝐹 (𝑉) = = × =
𝑃(𝐹) 9 5 15
Arbres pondérés
Pour schématiser une situation et effectuer rapidement les calculs
demandés, on représente souvent la situation étudiée par un arbre
pondéré. L’arbre ou dessous représente le situation du tableau l’exemple
2 précèdent
2 1
𝐷’𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 ∶ 𝑃(𝑉) = 𝑒𝑡 𝑃𝑉 (𝐹) = 𝑒𝑡
3 3
2 5
𝑃𝑉 (𝐹̅ ) = 𝑒𝑡 𝑃𝑉̅ (𝐹̅ ) =
3 12
Si P(A) ≠ 0 alors P(A ∩ B) = P(A). P(B / A) Cette formule est connue sous le nom : Principe des probabilités
composées.
Propriété
P (Ω /B) = 1
P (A1 ∪ A2 /B) = P(A1 /𝐵) + 𝑃(𝐴2 /𝐵) , pour tous évènements incompatibles A1 et A2 .
Soient Ω un univers et A et B deux événements tels que l’événement A n’est ni certain ni impossible (p(A) ≠ 1 et
Plus généralement:
𝑘=𝑛
application :
1. On dispose d'une urne U1 contenant 3 boules rouges et 7 boules noires. On extrait simultanément deux boules
a) Quelle est la probabilité p1 que les deux boules tirées soient rouges ?
b) Quelle est la probabilité p2 que les deux boules tirées soient noires ?
c) Quelle est la probabilité p3 que les deux boules tirées soient de même couleur ?
d) Quelle est la probabilité p4 que les deux boules tirées soient de couleur différentes ?
2. On dispose aussi d'une deuxième urne U2 contenant 4 boules rouges et 6 boules noires.
D : " les trois boules tirées ne sont pas de la même couleur "
a) Calculer P(R).
Solution :
3 1 21 7 8 7
1) 𝑎) 𝑃1 = = , 𝑏) 𝑃2 = = , 𝑐) 𝑃3 = 𝑃1 + 𝑃2 = , 𝑑) 𝑃4 = 1 − 𝑃3 = .
45 15 45 15 15 15
1 2 2 7 3 7 23
2)𝑎) 𝑃 (𝑅) = . = , 𝑏) 𝑃 (𝑁) = . = ̅ ) = 𝑃(𝑅) + 𝑃(𝑁) =
𝑒𝑡 𝑃 (𝐷 ,
15 5 75 15 5 25 75
23 52
̅) = 1 −
𝑐) 𝑃(𝐷) = 1 − 𝑃(𝐷 =
75 75
2 28 7
𝑜𝑛 𝑎 𝑃(𝐵 ∩ 𝐷) = ( 𝑃2 + 𝑃4 ) = 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑃(𝐵/𝐷) = .
5 75 13
Soit A l’événement « l’employé touche un salaire inférieur à 1750 Dh » et F l’événement « l’employé est une
femme ».
1) Calculer et comparer 𝑃(𝐴), 𝑃𝐹 (𝐴) et 𝑃𝐹̅ (𝐴) ; faire de même 𝑃(𝐹), 𝑃𝐴 (𝐹) et 𝑃𝐴̅ (𝐹)
2) Que remarque-t-on ? Que peut-on dire de la répartition des salaires dans l’entreprise ?
Définition
P est une probabilité sur Ω. A et B sont deux événements de Ω.
Remarque
Il ne faut pas confondre deux événements indépendants et deux événements incompatibles (A∩B=∅)
On lance un dé cubique bien équilibré. Card Ω=6. P( A∩B)= P( A)×P(B) , donc, les événements A et B
3 1 1 1 1
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐴 = 3 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃(𝐴) = = 𝐸𝑡 𝑃( 𝐴) × 𝑃(𝐶) = × =
6 2 2 6 12
Propriété
Si A et B sont deux événements indépendants alors 𝐴̅ et B sont indépendants.
Application : On extrait au hasard un jeton d’un sac contenant six jetons : trois rouges numérotés 1, 2 et 3, deux
Exemple :
On a défini ainsi une variable aléatoire X sur = {1; 2; 3; 4; 5; 6} qui peut prendre les valeurs 2, 3 ou -4.
Définition
Une variable aléatoire X est une fonction définie sur un univers et à valeur dans ℝ.
Notations et vocabulaire
1
Chaque issue du lancer de dé est équiprobable et égale à .
6
1 1 1 1
La probabilité que la variable aléatoire prenne la valeur 2 est égale à + + = .
6 6 6 2
1
On note : P(X = 2) = .
2
xi -4 2 3
1 1 1 1
De même : P(X = 3) = et P(X = -4) = + = .
6 6 6 3 1 1 1
P(X = xi)
3 2 6
On peut résumer les résultats dans un tableau :
Définition
Soit une variable aléatoire X définie sur un univers et prenant les valeurs x1, x2, ..., xn.
Remarques :
- p1 + p2 + … + pn = 1
1 1 1
Exemple : Dans l'exemple traité plus haut : p1 + p2 + p3 = + + = 1.
3 2 6
Définition Soit une variable aléatoire X définie sur un univers et prenant les valeurs x1, x2, ..., xn.
n
E(x) = p1 x1 + p2 x2 + … + pn xn pi x i
i 1
n
V(x) = p1(x1 – E(X))2 + p2(x2 – E(X))2 + … + pn(xn – E(X))2 pi x i E (X) 2 =E(X²)-(E(X))²
i 1
Application :
Une boite contient 6 jetons blancs,4 jetons noirs,3 jetons rouge et 2 jetons verts.
2) On tire simultanément 4 jetons de la boite. Calculer la probabilité pour que les 4 jetons tirés soient :
signifie que « les 4 jetons tirés sont blancs ou noirs » tableau suivant :
𝑥𝑖 0 1 2 3
car il n’ya que trois jetons rouges et 2 jetons verts.
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 495 660 198 12
𝐶64 𝐶44 15 + 1 16 1365 1365 1365
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑝2 = 4 + 4 = = 1365
𝐶15 𝐶15 1365 1365
495 660 198
c)« tirer simultanément 4 jetons de couleurs 𝑐) 𝐸(𝑋) = 0 × +1× +2× +3
1365 1365 1365
Exercice
Un joueur lance un dé : si le numéro est un nombre premier, le joueur gagne une somme égale au
1°) Si X est le gain algébrique réalisé, donner la loi de probabilité de X et calculer son espérance mathématique et
son écart-type.
Remarque :
- L'espérance est la moyenne de la série des xi pondérés par les probabilités pi.
En répétant un grand nombre de fois l'expérience, la loi des grands nombres nous permet d'affirmer que les
L'espérance est donc la moyenne que l'on peut espérer si l'on répète l'expérience un grand nombre de fois.
- La variance (respectivement l'écart-type) est la variance (respectivement l'écart-type) de la série des xi pondérés
L'écart-type est donc une caractéristique de dispersion "espérée" pour la loi de probabilité de la variable
aléatoire.
Fonction de répartition
La fonction de répartition de X est l’application F:IR→[0,1] définie pour tout réel x par :
F(x) = P(X≤ x)
Propriété
Soit X une variable aléatoire discrète définie sur un univers fini Ω .
0 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞, 𝑥1 [
𝑝1 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥1 , 𝑥2 [
𝑝1 + 𝑝2 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥2 , 𝑥3 [
.
.
pour 𝑖 ∈ {1,2,3, … , 𝑛} alors F est définie sur IR par : .
𝑝1 + 𝑝2 + ⋯ + 𝑝𝑖 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥𝑖 , 𝑥𝑖+1 [
.
.
.
{ 1 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥𝑛 , +∞[
Application :
On dispose d’un dé cubique parfait dont les faces portent les nombres : -1, 0, 0, 1, 1, 2.
On lance ce dé deux fois de suite. On désigne par a le nombre apparu sur la face supérieure au premier
Soit Y la variable aléatoire qui à chaque couple (a, b) associe la somme (a + b).
c) Montrer que pour tous réels a et b tels que a < b on a : 𝑃(𝑎 < 𝑌 ≤ 𝑏) = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)
Solution :
1) L’expérience aléatoire est le lancer du dé cubique 𝑥𝑖 -2 -1 0 1 2 3 4
+ -1 0 0 1 1 2 1 4 5
𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 = + = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [−1,0[
36 36 36
-1 -2 -1 -1 0 0 1
13
0 -1 0 0 1 1 2 𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0,1[
36
0 -1 0 0 1 1 2
23
1 0 1 1 2 2 3 𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [1,2[
36
1 0 1 1 2 2 3 31
𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [2,3[
2 1 2 2 3 3 4 36
35
𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 + ⋯ + 𝑝5 + 𝑝6 = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [3,4[
On a Y(Ω) = {-2; -1 ; 0; 1; 2; 3; 4 }. 36
Le tableau suivant donne la loi de probabilité associée
𝐹(𝑥) = 1 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [4, +∞[
à Y.
b) Représentation graphique de F 35 13 22
On a 𝐹(3) − 𝐹(0) = 36 − 36 = 36 et par suite
𝐹(𝑥)
(𝑌 ≤ 𝑎) ⊂ (𝑌 ≤ 𝑏) et (𝑎 < 𝑌 ≤ 𝑏) = (𝑌 ≤ 𝑏) −
Définition On dit que des épreuves répétées sont indépendantes si et seulement si le résultat de
Exemples
On lance 5 fois un dé cubique bien équilibré. Une éventualité est une 5-liste d'éléments d'un ensemble
de 6 éléments : {1;2;3;4;5;6}
Exemple : (2 ; 3 ; 4 ; 2 ; 1)
1 5
Donc, P(2;3; 4;2;1)=P(2)× P(3)× P(4)× P(2)×P(1) = (6)
Si on considère des tirages successifs avec remise, on obtient aussi des épreuves répétées indépendantes.
loi binomiale
Activité :
I) un sac contient 4 jeton rouge et 2 jetons verts indiscernables au toucher. On tire au hasard, un jeton du
̅
𝑆
𝑆
1/3
̅
𝑆
̅
𝑆
Vérifier que le nombre de trajets ou se trouvent 1 succès et un seul est 3 ( c’st à dire 𝐶13 )
Vérifier que le nombre de trajets ou se trouvent k succès est 𝐶3𝑘 (où𝑘 ∈ {0,1,2,3})
1 2 2 1 2 2
En déduire que 𝑃(𝑋 = 1) = 𝐶31 (3) × (3) et 𝑃(𝑋 = 2) = 𝐶32 (3) × (3)
II) soit n un entier naturel tel que 𝑛 ≥ 2.on répète la première expérience n fois de suite d’une manière
indépendante ,en remettant chaque fois le jeton tiré, avant le tirage suivant.
Soit X la variable aléatoire définie l’univers sur Ω correspondant à l’expérience répété n fois, égale au
nombre de succès
2) a) En s’inspirant de la partie I, vérifier que 𝐶𝑘3 est le nombre de fois s’obtenir k succès où 𝑘 ∈
{0,1,2,3, … , 𝑛} .
1
b) En déduire que pour tout k de {0,1,2,3, … , 𝑛} 𝑃(𝑋 = 𝑘) = 𝐶3𝑘 𝑝𝑘 × (1 − 𝑝)𝑛−𝑘 avec 𝑝 = 3
1
On dit que X est une variable aléatoire de paramètres n et p (𝑝 = 3)
𝑛 𝑘−1
3)a) Vérifier que ∀𝑘𝑘 ∈ {0,1,2,3}: 𝐶𝑛𝑘 = 𝑘 𝐶𝑛−1
𝑘−1
4)a) Montrer que ∀𝑘𝑘 ∈ {0,1,2,3}: 𝑘²𝐶𝑛𝑘 = 𝑛𝑘𝐶𝑛−1
Propriété
La loi de probabilité de X est la loi binomiale de paramètres n (nombres d'épreuves
Exercice 1
Soient A, B et C des événements. On pose E 1 A B C et E2 A B C .
2. Déterminer l’ensemble E1 E 2 .
P A B 0, 2 et P A B C 0,05 . Calculer P E1 et P E2 .
P A K P A P K P A K
K B C , on a
E1 E2 A K A K A .
0,95 0,6 0,6 P E 2
3. On calcule P B C 0, 4 0, 3 0,1 0,6 P E 2 0, 25
P B C 0, 4 ; P E1 P E2 P A 0,6 .
et enfin P E1 0,6 0, 25 0, 35 .
1. On ouvre au hasard l’un des 6 tiroirs et on trouve une pièce d’argent. Quelle est la probabilité pour que l’on ait
2. On ouvre à nouveau et indépendamment de la première fois l’un des 6 tiroirs et on trouve encore une pièce
d’argent. Quelle est la probabilité pour que l’on ait ouvert deux fois le même coffre ?
Correction
1)P A PC1 A P C 1 PC 2 A P C 2 (ce qui était totalement évident…)
On sait que 36 % des foyers ont un chien et que dans 22 % des foyers où l’on a un chien on trouve aussi un chat.
b. Quelle est la probabilité qu’un foyer possède un chien sachant qu’il possède un chat ?
Correction
a. P (chien ) 0,36 donc b. P (chat ) 0,30 ,
Une maladie atteint 3% d’une population donnée. Un test de dépistage donne les résultats suivants :
Chez les individus malades, 95% des tests sont positifs et 5% négatifs.
Chez les individus non malades, 1% des tests sont positifs et 99% négatifs.
3. Calculer la probabilité
Exercice 5
Une boîte contient 8 cubes :
1 gros rouge et 3 petits rouges,
1 petit jaune.
Un enfant choisit au hasard et simultanément 3 cubes de la boîte. On admettra que la probabilité de tirer un cube
donné est indépendante de sa taille et de sa couleur.
Les résultats seront donnés sous forme de fraction irréductible.
1. On note A l'événement : "Obtenir des cubes de couleurs différentes" et B l'événement : "Obtenir au plus un
petit cube".
a. Calculer la probabilité de A.
2
b. Vérifier que la probabilité de B est égale à .
7
2. Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de petits cubes rouges tirés par l'enfant.
3. L'enfant répète 5 fois l'épreuve "tirer simultanément 3 cubes de la boîte", en remettant dans la boîte les cubes
prendre qu'un (parmi les 5) ET prendre 2 gros cubes p = p(S) = 2/7 (Voir question 1.)
Aucun petit cube rouge: a. On veut obtenir au moins un succès lors des 5
3 5 5 43
0 3 1 épreuves. On appelle Y la variable aléatoire qui donne
p( X 0) 3 2 10 5 .
8 56 56 28
3 le nombre de succès lors des 5 épreuves. Il s'agit de
Un seul petit cube rouge calculer p(Y 1) ou encore 1 – p(Y = 0) :
3 5 54
1 2 3 5
2 30 15 . 5 5
p( X 1) p (Y 1) 1 p (Y 0) 1 p 0 (1 p )50 1
8 56 56 28
0 7
3
13682
0,8141
16807
Deux petits cubes
3 5
2 1 5
3
5 2 5
2
3 5 15 p (Y 3) p 3 (1 p )53
p( X 2)
8 56 56 3 3 7 7 .
3 b) 2000 0,1190
16807
1
* mourir avec une probabilité ,
4
1
* continuer à vivre avec une probabilité ,
4
1
* se diviser en deux bactéries identiques avec une probabilité .
2
Partie A
On suppose dans cette partie, qu'à l'instant t, il y a deux bactéries b1 et b2 dans le milieu de culture, chacune se
l'événement correspondant.
5
b. Justifier que la probabilité de l'événement { X = 2 } est égale à P( X 2) .
16
Partie B
On suppose dans cette partie qu'à l'instant 0 il y a une seule bactérie dans le milieu de culture, qui se comporte
comme décrit dans le préambule.
Ensuite, si à l'instant 1 il y a des bactéries, elles se comportent à l'instant suivant comme la bactérie initiale et ceci
indépendamment les unes des autres.
Si à un instant il n'y a plus de bactérie le processus d'évolution s'arrête.
1
t=0
?… ?…
0 1 2
t=1
?… ?… ?…
?… ?…
0 0 ?… ?… 0 ?… 2 ?… ?…
t=2
2.On désigne par A1, l'événement « à l'instant 1 il y a une bactérie » et par B2 l'événement « à l'instant 2 il y a deux
bactéries ».
a. Donner la probabilité PA1 B2 qu'il y ait deux bactéries à l'instant 2 sachant qu'il y avait une bactérie à l'instant
1.
b. Calculer la probabilité P( A1 B2 ) qu'il y ait une bactérie à l'instant 1 et deux bactéries à l'instant 2.
a. Donner la probabilité PA2 B2 qu'il y ait deux bactéries à l'instant 2 sachant qu'il y avait deux bactéries à
l'instant 1.
b. Calculer la probabilité P( A2 B2 ) qu'il y ait deux bactéries à l'instant 1 et deux bactéries à l'instant 2.
4. Soit Y la variable aléatoire représentant le nombre de bactéries à l'instant 2.
Résumons les probabilités données dans l’énoncé : 3. a. L'événement {X = 2} signifie qu’il y a deux bactérie
1 1 1 1
total 1 1 1
4 4 2 4
4 2
0 1 2
Qui nous permet simplement de compléter celui t=1
1
1 1 1 1
demandé : il y aura donc les probabilités suivantes : 2 16 8 1
4
4 1 5
4
4 16
1
0 bactéries si les deux meurent : ;
16 0 0 1 2 0 1 2 3 4
t=2
1 1 1
1 bactérie si b1 meurt et b2 vit ou le contraire : + = la situation de l’énoncé et s’il y en a 2 on est dans la
16 16 8
situation de la partie A :
2 bactéries si b1 vit et b2 vit ou b1 se divise et b2 meurt ou
2. a. PA1 ( B2 ) est la probabilité qu’il y ait 2 bactéries à
1 1 1 5
le contraire : + + = ;
16 8 8 16
l’instant 2 sachant qu’il y en a 1 à l’instant 1 : on est sur la
1 1
3 bactéries si b1 vit et b2 se divise ou le contraire : + = branche 1-1-2 de l’arbre mais on ne s’intéresse qu’à ce qui
8 8
1 1 1
4
; 4 bactéries si b1 se divise et b2 se divise : .
4 se passe entre t=1 et t=2 : PA1 ( B2 ) .
2
2. X peut donc prendre les valeurs 0, 1, 2, 3 ou 4.
1 1 1
b. P( A1 B2 ) PA1 ( B2 ) P( A1 ) ; en fait on
2 4 8
n=nombre de
0 1 2 3 4 total
bactéries à t+1 multiplie les probabilités de chaque bout de branche de
p=probabilité 1 1 5 1 1
qu’il y ait n 1 l’arbre.
bactéries à t+1 16 8 16 4 4
3. a. PA2 ( B2 ) = probabilité de la branche 1-2-2
5 1 1 1 1 1 11
limitée au deuxième segment = . c. P({ Y = 0 })= .1 . . .
16 4 4 4 2 16 32
1 5 5 d. Loi de probabilité de Y :
b. P( A2 B2 ) PA2 ( B2 ) P( A2 ) .
2 16 32
Y=nombre de 0 1 2 3 4 total
4. a. Y peut prendre les valeurs 0, 1, 2, 3 ou 4 bactéries à t=2
P=probabilité qu’il 11 4 9 4 4 1
comme X. y ait Y bactéries à 32 32 32 32 32
t=2
b. P({ Y = 2 })= P( A1 B2 ) + P( A2 B2 ) =
1 5 9
. 11 4 9 4 4 50 25
8 32 32 e. E(Y ) 0. 1. 2. 3. 4. 1,5625
32 32 32 32 32 32 16
Exercice 7
Une usine d’horlogerie fabrique une série de montres. Au cours de la fabrication peuvent apparaître deux types
Une montre est tirée au hasard dans la production. On définit les évènements suivants :
3. Au cours de la fabrication, on prélève au hasard successivement cinq montres. On considère que le nombre de
montres fabriquées est assez grand pour que l’on puisse supposer que les tirages se font avec remise et sont
indépendants.
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque prélèvement de cinq montres, associe le nombre de montres ne
présentant aucun des deux défauts a et b. On définit l’évènement E : « quatre montres au moins n’ont aucun
défaut ».
p( A B) p( A) p( B) 0, 02 0,1 ; on en déduit donc que sur une montre n’ayant que le défaut b ; on a donc
On supposera dans ce qui suit que tous ces codes ont la même
b. Soit X la variable aléatoire représentant le nombre de 1 figurant dans le code. Donner la loi de probabilité de
À la suite d’études antérieures, on a observé cinq cas possibles. Dans le cas E0, l’imprimante n’écrit que des 0,
quel que soit le code émis par l’appareil. Pour chaque élément n de l’ensemble {1, 2, 3}, dans le cas En
l’imprimante écrit correctement les n premiers caractères du code et n’écrit ensuite que des 0.
Par exemple, lorsque E2 survient, tous les codes commençant par 01 sont imprimés 0100. Dans le cas E4,
L’état de l’imprimante sera donc considéré comme le résultat d’une épreuve aléatoire ayant cinq issues possibles
On admet que, pour chaque élément n de l’ensemble {0, 1, 2, 3}, P En 32 10 . Le code émis par l’appareil
3
a. Calculer la probabilité P(E4). Pour la suite, C désigne l’évènement : « le code imprimé est identique à celui
c. Déterminer de même PEn C puis P C En pour tout élément n de l’ensemble {1, 2, 3, 4}.
Correction
1. a. Il y a deux possibilités pour chaque chiffre, soit n Séquences correctes PEn C P C En
24=16.
1
0 0000 0,002
b. X peut prendre les valeurs 0, 1, 2, 3 ou 4. La loi de X 16
2. P En 32 10 .
3
0000, 1000,
3 8
P E
3 0100,1100, 0010, 0,0016
a. P E4 1 n 1 4 32 10 3
0,872 . 16
n0
0110, 1010, 1110
b. Si E0 s’est produit, l’imprimante n’a marqué que des
16
4 0000, …., 1111 0,872
0, il fallait donc que l’appareil envoie la séquence 16
P C E
1
0000 : PE0 C . On en déduit PC n .
16 n 0
0, 002 0, 004 0, 008 0, 016 0,872 0,902
1
P C E0 PE C P E0 0,032 0,002 .
d. On cherche PC E2
0 16 P C E2 0,008
0,0089 .
P C 0,902
c. On résume les résultats dans un tableau.
Une télévision privée décide d'opter pour le système de 6 % des personnes sont allées aux deux.
« programmes à péage » en utilisant des décodeurs Calculer la probabilité que, pendant ce mois, une
commandés par des codes à huit chiffres. personne ait fait les choix suivants :
nombre d'abonnés avec code composés de huit chiffres b) Ne pas aller au cinéma,
b) Calculer le nombre de codes à 2 chiffres différents, d) Aller au cinéma mais pas au musée.
sont utilisés une fois et le troisième 6 fois. présentant deux caractères : sexe (mâle ou femelle ),
pour passer la visite annuelle. Deux médecins les 1°/ Donner l'effectif par catégorie.
reçoivent. Le premier verra 5 personnes, le second 4. 2°/ Une assistante prend une souris au hasard. Calculer
1. De combien de façons différentes les neuf personnes la probabilité pour qu'elle obtienne une souris
peuvent-elles être réparties entre chaque médecin ? blanche ou une souris mâle.
2. Il y a 4 personnes portant des lunettes. De combien 3°/ Elle décide de choisir 6 souris. Calculer la
de façons différentes peut-on réaliser cette répartition, probabilité qu'elle obtienne 6 souris blanches si les
sachant que chaque médecin verra 2 personnes portant prélèvements sont réalisés :
3 cette urne.
Une étude de la population d'une grande ville de
Calculer, dans le cas où le tirage est effectué avec
province a fait apparaître que pendant un mois :
remise, puis dans le cas où le tirage est effectué sans
35 % des personnes sont allées au cinéma,
remise, les probabilités suivantes :
— probabilité pour que les deux boules soient de X la variable aléatoire égale au nombre d'essais
— probabilité pour que l'une au moins des boules a) Quelles valeurs peut prendre X ? Déterminer sa loi
d'entre elles, dont 35 femmes enceintes, ont eu des c) Déterminer la variance V(X).
femmes enceintes, quelle est la probabilité qu'une population est P = 0,1 et la maladie peut être détectée
2°/ Quelle est la probabilité qu'une personne non dosage le nombre de personnes malades sur un
On place un hamster dans une cage. Il se trouve face à partitionne au hasard l'échantillon en 10 groupes de 10
5 portillons dont un seul lui permet de sortir de la cage. personnes dont on mélange les sérums.
A chaque essai infructueux, il reçoit une décharge Si le test est négatif, sur l'un de ces mélanges, on
électrique et on le replace à l'endroit initial. considère que les 10 personnes correspondantes sont
1 − En supposant que le hamster ne soit pas doué toutes négatives et l'on est ainsi dispensé des 10 tests
équiprobable entre les 5 solutions à chaque nouvel Si, au contraire, le test est positif, c'est qu'alors au
essai, déterminer la probabilité des évènements : moins une personne est atteinte de la maladie et il faut
a) le hamster sort au premier essai, alors tester séparément chacun des 10 sérums ayant
b) le hamster sort au troisième essai, participé au mélange, on doit donc, dans ce cas,
1°/ Trouver les probabilités pour que, dans un groupe, boule verte fait gagner 5 Dh. À chaque tirage de 2
on observe : − aucune personne malade, − une et une boules la variable aléatoire X associe le gain
seule personne malade, − au moins une personne finalement réalisé par le joueur. Ainsi, en tenant
2°/ En désignant par N le nombre total de tests à et d’une boule verte occasionne finalement un gain de
− P ( N = 100 )
(c) Présenter en tableau la loi de probabilité de la
3°/ Calculer le nombre moyen de tests E(N) et la
variable aléatoire X.
variance du nombre des tests Var (N).
(d) Quelle est la probabilité que le gain du joueur ne
11 13
La médiathèque d’une université possède des DVD de Un sac contient 3 jetons triangulaires, 2 jetons carrés et
deux provenances : les DVD reçus en dotation et les 5 jetons hexagonaux. Deux jetons sont tirés
Par ailleurs, on distingue les DVD qui sont de couple formé par les deux jetons.
On choisit au hasard un de ces DVD. On note : T : « le jeton est triangulaire » ; C : « le jeton est carré
̅
D l’événement « le DVD a été reçu en dotation » et 𝐷 » ; H : « le jeton est hexagonal ».
̅l’événement contraire.
» et 𝑈 La première contient 3 boules blanches et une boule
On modélise cette situation par l’arbre incomplet au La seconde contient 2 boules blanches et 4 boules
la deuxième urne.
Les 800 élèves d’un lycée sont répartis dans les classes
tableau suivant :
1) On choisit un élève au hasard parmi les internes Un forain propose le jeu suivant : le joueur fait tourner
Quelle est la probabilité pour que cet élève est en tronc une roue divisée en six secteurs identiques
A et B sont deux événements d’un espace probabilisé. Le joueur fait tourner la roue.
On sait que : p(A) = 7,0 ; p(B) = 4,0 et 2,0 • si la couleur est verte, le joueur perd 1 euro,
On sait que p(A∩ B) = 1/6 et p (B /A) = 1/4 . 1) Quelles sont les valeurs prises par cette variable
5 boules numérotées de 2 à 6 indiscernables au toucher Une urne contient deux boules blanches et huit boules
perdre une somme, en euros, égale à la moitié du 1) Un joueur tire successivement, avec remise, cinq
Le tirage d’une boule portant un numéro impair Pour chaque boule blanche tirée, il gagne 2 points et
rapporte une somme, en euros, égale au numéro tiré. pour chaque boule noire tirée, il perd 3 points.
Soit X la variable aléatoire égale au gain On note X la variable aléatoire représentant le nombre
1) Quelles sont les valeurs prises par cette variable On note Y le nombre de points obtenus par les joueur
(a) Déterminer la loi de X, son espérance et sa On effectue le tirage une à une, sans remise, de toutes
(b) Déterminer la loi de Y, son espérance et sa On note X la variable aléatoire égale au rang
2) Dans cette question, on suppose que les cinq tirages On note Y la variable aléatoire égale au rang
21 23
On dispose de n boules numérotées de 1 à n et d’une Soient A, B et C des événements. On pose
26 29
Une réunion rassemble 20 personnes : 12 femmes et 8
Une boîte contient 4 boules rouges, 3 boules vertes et 7
hommes. On sait que 20% des femmes fument ainsi
boules jaunes. On tire simultanément 2 boules de la
que 40 % des hommes.
boîte et on suppose que tous les tirages sont
a. Une personne quitte la réunion. Quelle est la
équiprobables.
probabilité que cette personne soit occupée à fumer ?
Calculez la probabilité d’obtenir :
b. Une personne quitte la réunion en fumant. Quelle est
a. Deux boules de la même couleur.
la probabilité qu’il s’agisse d’une femme ?
b. Deux boules de couleurs différentes.
27 30
On suppose que 3 entreprises X, Y et Z fabriquent trois
Une enquête effectuée auprès de 1500 personnes
types de microprocesseurs utilisés dans les ordinateurs
adultes (habitants d’une ville) portant sur les jeux
se partagent le marché à raison de 25 % pour X, 35 %
d’argent indique que
pour Y, 40 % pour Z. Les pourcentages de commandes
- 1182 jouent à la loterie (A)
non conformes sont :
- 310 vont au casino (B)
5 % pour les microprocesseurs de X, 4 % pour ceux de
- 190 jouent autant à la loterie qu’au casino.
Y et
a. Si une personne adulte (de la ville) est choisie au
2 % pour ceux de Z.
hasard, quelle est la probabilité qu’elle joue à la loterie
Dans un lot constitué de microprocesseurs dans les
ou au casino ?
proportions indiquées pour X, Y et Z, on prélève un
b. Quelle est la probabilité qu’elle joue uniquement au
microprocesseur.
casino ?
b. Sachant que le microprocesseur présente un défaut et en donner une valeur approchée à 10−3 près.
de fabrication, quelle est la probabilité qu’il soit du 4. Quel nombre minimal de parties un joueur doit-il
sac contenant exactement un jeton blanc et 9 jetons L’organisateur décide de faire de sa loterie un jeu
cubique équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à * chaque joueur paye 1 euro par partie ;
Il décide des règles suivantes pour le déroulement * si le joueur perd la partie il ne reçoit rien.
Le joueur doit tirer un jeton puis jeter le dé : algébrique (positif ou négatif) du joueur à l’issue d’une
A la fin de la partie, le jeton est remis dans le sac. E(X) < 0. Le jeu est-il favorable à l’organisateur ?
On note B l’événement « le jeton tiré est blanc » et G 2. L’organisateur décide de modifier le nombre n de
l’événement « le joueur gagne le jeu ». L’événement jetons noirs (n entier naturel non nul) tout en gardant
contraire d’un événement E est noté E . La probabilité un seul jeton blanc. Pour quelles valeurs de l’entier n
Partie A 32
Un joueur fait une partie en deux étapes : valeur arrondie à 10−2 près.
Première étape : il jette le dé et note le numéro obtenu. Quel nombre minimal de parties un joueur doit-il faire
Deuxième étape : pour que la probabilité d’en gagner au moins une soit
simultanément deux boules de l’urne. Il gagne la partie par défaut à 10−3 près.
si chacune de ces deux boules porte une voyelle et il Un enfant joue avec 20 billes : 13 rouges et 7 vertes. Il
perd dans le cas contraire. met 10 rouges et 3 vertes dans une boîte cubique et 3
simultanément trois boules de l’urne. Il gagne la partie 1. Dans un premier jeu, il choisit simultanément trois
si chacune de ces trois boules porte une voyelle et il billes au hasard dans la boîte cubique et il regarde
À la fin de chaque partie, il remet dans l’urne la ou les variable aléatoire correspondant au nombre de billes
D3 : « le dé indique 3 », G : « la partie est gagnée ». 2. Un deuxième jeu est organisé de telle sorte que
A et B étant deux évènements tels que p( A) 0 , on note l'enfant choisisse d'abord au hasard une des deux
pA(B) la probabilité de B sachant que A est réalisé. boîtes, puis qu'il prenne alors une bille, toujours au
correspondant à ce deuxième jeu. de 3, il prend au hasard une boule dans U3, note sa
c. Sachant que l'enfant a choisi une bille rouge, quelle On désigne par A, B, C et N les événements suivants :
3. L'enfant reproduit n fois de suite son deuxième jeu, C:« Le dé amène un numéro qui n’est ni 1ni un
l'enfant ait pris au moins une bille rouge au cours de 1. Le joueur joue une partie.
un entier naturel supérieur ou égal à 3. d. Déterminer k pour que la probabilité d’obtenir une
Il y a trois boules noires dans U1, deux boules noires 1
boule noire soit égale à .
dans U2 et une boule noire dans U3. Toutes les autres 30
boules dans les urnes sont blanches. Les boules sont 2. Dans cette question, k est choisi pour que la
On note A0 l’événement « on n’a obtenu aucune boule photo et un club de théâtre. Le club photo est composé
on note A1 l’événement « on a obtenu une seule boule deux élèves qui sont membres des deux clubs à la fois.
on note A2 l’événement « on a obtenu deux boules appelle P l’événement : « l’élève fait partie du club
les deux tirages pour que les deux boules noires soient 6−2 = 4 2 10−2 = 8
1
tirées de l’urne ». Montrer que p(R) .
3
U1 contient n boules blanches et 3 boules noires (n est jouer tant que n ne dépasse pas 10.
un nombre entier supérieur ou égal à 1). U2 contient Dans la suite, on considère n > 10, et on introduit la
deux boules blanches et une boule noire. variable aléatoire X qui prend pour valeur les gains
On tire une boule au hasard de U1 et on la met dans U2, algébriques du joueur (par exemple, si, après l'épreuve,
puis on tire au hasard une boule de U2 et on la met l'urne U2 contient une seule boule blanche,
2. On considère l'événement A : "Après l'épreuve, les seulement si l'espérance mathématique est strictement
urnes se retrouvent chacune dans leur configuration de positive. Montrer qu'il en est ainsi dès que l'urne U1
2n francs ; noires ?
2. Soit x un entier tel que 0 x 10 . On place
- Si U2 contient 2 boules blanches, le joueur reçoit n
maintenant x boules blanches et 10 − x boules noires
francs ;
noires restantes dans l’urne B. premier jeton blanc apparaît au k-ième tirage.
On procède à l’expérience E : on tire au hasard une Donner la loi de probabilité de X, puis calculer son
boule de A et on la met dans B, puis on tire au hasard espérance mathématique et son écart-type.
urnes a la même composition avant et après boules noires. On tire au hasard et simultanément 10
a. Pour cette question on prend x = 6. Quelle est la 1. Quelle est la probabilité pn pour que l’on ait tiré
b. Montrer que la probabilité de l’évènement M est 2. Déterminer la limite de pn lorsque n tend vers .
égale à :
1
55
x 2 10 x 5 . 41
On s'intéresse à la présence sur les véhicules d'un parc
c. Pour quelles valeurs de x l’évènement M est-il plus
automobile des trois dispositifs de sécurité suivants :
probable que l’événement contraire M ?
ABS ; Air Bags ; Correcteur de trajectoire.
39
On sait que 7 véhicules ne sont munis d'aucun de ces
Les questions 1. et 2. sont indépendantes. On donnera
dispositifs, alors que 18 véhicules sont munis des trois
les résultats sous forme de fraction irréductible.
dispositifs.
Une urne U1 contient 4 jetons blancs et 3 noirs et une
Tous les véhicules munis d'un correcteur de trajectoire
urne U2 contient 17 jetons blancs et 18 noirs.
sont munis aussi d'au moins un autre dispositif de
1. On jette un dé cubique dont chaque face a la même
sécurité.
probabilité d'apparaître. Si le 6 apparaît, on tire un
305 véhicules disposent de deux dispositifs de sécurité
jeton de l'urne U1 sinon on tire un jeton de l'urne U2 .
au moins.
a. Déterminer la probabilité de tirer un jeton blanc (on
298 véhicules disposent de l'ABS, 428 véhicules
considérera les événements A : "On a obtenu 6 en
disposent d'air bags et 122 véhicules disposent des
jetant le dé" et B : "On obtient un jeton blanc".)
deux.
b). On a tiré un jeton noir ; calculer la probabilité pour
Enfin 87 véhicules disposent de l'ABS et d'un
qu'il provienne de U2.
correcteur de trajectoire.
2. On tire successivement et sans remise les 7 jetons de
1. Représenter ces données par un diagramme.
l'urne U1.
42
d. Déterminer la limite de p(An) quand n tend vers +.
Une urne contient quatre jetons numérotés de 1 à 4.
e .le plus petit entier n tel que p(An) soit inférieur ou
On tire au hasard un jeton de l'urne, on lit le numéro,
égal à 0,01.
noté a, porté sur le jeton, puis on remet le jeton tiré
43
dans l'urne.
Un lot de tulipes a un pouvoir germinatif de 80% ; cela
On tire ensuite un deuxième jeton de l'urne, et on note
signifie que l'on considère que chaque bulbe a une
b le numéro du jeton tiré.
4
probabilité égale à de produire une fleur et cela
On note G l'événement : "La partie est gagnée", 5
lorsque la somme des numéros a et b est égale à 5. indépendamment des autres bulbes.
1. 1
bulbe possède le gène B est , et la probabilité pour
10
Si A gagne et B perd, A est déclaré vainqueur, et le jeu
2
s'arrête, si A perd et B gagne, B est déclaré vainqueur, qu'un bulbe possède le gène J est .
5
et le jeu s'arrête, dans les autres cas, les joueurs
1. a. Tracer un arbre pondéré traçant la floraison d'un
entreprennent une nouvelle partie ; le jeu continue.
bulbe.
Pour tout entier n, on désigne les événements suivants : b. Quelle est la probabilité pour qu'un bulbe planté
An : "A gagne la nième partie". produise une fleur rouge ?
Bn : "B gagne la nième partie". c. Quelle est la probabilité pour qu'un bulbe planté
Cn : "Le jeu continue après la nième partie."
produise une fleur blanche ?
nombre k de fleurs rouges obtenues après avoir planté 2. Dans cette question, on remplace les 5 boules rouges
a. Démontrer qu'il s'agit d'un schéma de Bernouilli à 2. L’urne contient donc n + 5 boules, c’est-à-dire, n
dont on donnera les éléments caractéristiques. rouges, 3 jaunes et 2 vertes. On tire au hasard et
b. Déterminer la loi de probabilité de X. simultanément deux boules de cette urne. Soit les
On désigne par pn la probabilité de n'obtenir aucune E « Tirer deux boules de la même couleur. »
tulipe blanche après avoir planté n bulbes. a. Montrer que la probabilité de l’événement D est
Calculer pn. n n 1
p D .
n 5 n 4
4. Combien de bulbes doit-on planter, au minimum,
b. Calculer la probabilité p(E) de l’évènement E en
pour obtenir au moins une tulipe blanche, avec une
fonction de n.
19
probabilité supérieure ou égale à ?
20 1
Pour quelles valeurs de n a-t-on p E ?
2
44
45
Une urne contient 10 boules indiscernables, 5 rouges, 3
Un joueur débute un jeu au cours duquel il est amené à
jaunes, et 2 vertes.
faire successivement plusieurs parties. La probabilité
Dans les questions 1 et 2 on tire au hasard et
que le joueur perde la première partie est 0,2. Le jeu se
simultanément 3 boules de cette urne.
déroule ensuite de la manière suivante :
Les réponses seront données sous forme de fractions
* s’il gagne une partie, alors il perd la partie suivante
irréductibles.
avec une probabilité de 0,05 ;
1. Soit les évènements suivants :
* s’il perd une partie, alors il perd la partie suivante
A « Les trois boules sont rouges. »
avec une probabilité de 0,1.
B « Les trois boules sont de lamême couleur. »
1. On appelle :
C « Les trois boules sont chacune d’une
E1 l’événement « le joueur perd la première partie » ;
couleur différente. »
E2 l’événement « le joueur perd la deuxième partie » ;
a. Calculer les probabilités p(A), p(B) et p(C).
E3 l’événement « le joueur perd la troisième partie ».
b. On appelle X la variable aléatoire qui à chaque tirage
On appelle X la variable aléatoire qui donne le nombre
associe le nombre de couleurs obtenues.
1 1
naturel n non nul par : un pn . p1 3
19 entier n strictement positif par : .
a. Montrer que un est une suite géométrique dont on pn1 1 1 pn
3
précisera la raison et le premier terme. a. Montrer par récurrence que, pout tout entier naturel
b. En déduire un puis pn en fonction de n.
1 1
n
n strictement positif, on a pn 1 .
c. Calculer la limite de pn quand n tend vers . 4 3
b. Déterminer lim pn .
n
46
S 47
pi = P(X = i) :
D C
i 0 1 2
A B
pi 0,1 0,5 0,4
U2 contenant 1 boule blanche et 4 noires Le sang humain est classé en quatre groupes distincts :
successivement et sans remise 3 boules de U2. Indépendamment du groupe, le sang peut posséder ou
On désigne par X l’aléa numérique égal au nombre de no le facteur Rhésus. Quand le sang possède ce facteur,
boules blanches tirées. il est dit de Rhésus positif ( noté Rh+ ) ; sinon, il est dit
A : « obtenir trois fois 5 boules noires » d’individus possédant ou non le facteur Rhésus
contient 3 boules blanches et 2 noires et chacune des 1/ Modéliser la situation par un arbre de probabilités.
autres urnes contient 1 blanche et 4 noires. 2/a) Quelle est la probabilité qu’un individu pris au
On tire une boule de U1 que l’on met dans U2, puis une hasard dans la population ait un sang du groupe O ?
boule de U2 que l’on met dans U3 et ainsi de suite b) Quelle est la probabilité qu’un individu pris au
jusqu’à tirer une boule de l’urne Un. hasard dans la population soit un donneur universel ?
Soit Ek l’évènement : « la boule tirée de Uk est c) Quelle est la probabilité qu’un individu pris au
Dans cet exercice, les résultats demandés seront premier tirage de deux boules ».
donnés sous forme de fractions irréductibles. B : « une boule grise et une boule jaune sont tirées au
Une urne contient dix boules indiscernables au toucher cours du premier tirage de deux boules »
dont une noire, quatre blanches et cinq rouges. C : « deux boules grises sont tirées au cours du premier
1/a) Calculer la probabilité des évènements suivants : D : « une boule grise et une boule jaune sont tirées au
A : « Parmi les trois boules du tirage figure la noire ». cours du deuxième tirage de deux boules »
b) Calculer la probabilité que le tirage soit tricolore b) Calculer P (D/A), P (D/B) et P (D/C)
2/ X est la variable aléatoire égale au nombre de boules 3) On constate que le deuxième tirage a donné une
53 boule jaune.
Un sac contient 5 boules indiscernable au toucher 3) Les pièces sont acceptées si leur épaisseur est
On tire simultanément 2 boules du sac La probabilité qu’une pièce soit acceptée est égale à
A : « Obtenir 2 boules qui portent des numéros 4) Une pièce a une épaisseur supérieure à 0,3 𝑐𝑚.
associe le produit des numéros obtenus. Une épreuve consiste à lancer le jeton, si la face visible
Déterminer la loi de probabilité de X. est blanche, on ajoute une boule blanche dans l’urne ;
3/ On répète l’épreuve précédente 3 fois de suite en si la visible est noire, on ajoute une boule noire dans
remettant chaque fois les deux boules tirées dans le l’urne ; puis on tire simultanément et au hasard trois
𝐸0 : « Aucune boule blanche ne figure parmi les C « Obtenir trois boules blanches »
associe le nombre
B : «La face visible du jeton est blanche ».
de boules blanches tirées .
1
a- Vérifier que P(B)=
2
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
𝟏 𝟐 3
c- Montrer que P(𝐸0 /B)= 𝟏𝟎 et P(𝐸0 /𝐵̅ )= 𝟓. En c) Montrer que : P( X ≥ 3 ) =
5
déduire P(𝐸0 ). 3/ On répète l’épreuve précédente trois fois de suite en
d-Sachant qu’aucune boule blanche ne figure dans remettant à chaque fois les quatre boules tirées dans
le tirage , quelle est la probabilité que la face l’urne et on désigne par Y, l’aléas numérique prenant
3) On répète l’épreuve précédente cinq fois de suite en production notées A et B. L’unité A, assure 60% de la
une et une seule boule blanche. − 3% des pièces provenant de l’unité A présentent un
défaut de fabrication.
57
− 8% des pièces provenant de l’unité B présentent un
Une urne contient six boules : quatre blanches et deux
défaut de fabrication.
jaunes, toutes les boules sont indiscernables au toucher
Déterminer la loi de probabilité de X et calculer son - S’il obtient la face 0, il tire simultanément deux
2/ On répète l’épreuve précédente quatre fois de suite - s’il obtient la face 1, il tire successivement et sans
soit réaliser pour la première fois aux a) Calculer la probabilité d’obtenir S sachant qu’il a
3/ On tire successivement et sans remise deux boules b) Calculer la probabilité d’obtenir S sachant qu’il a
la première boule tirée et par « b » le numéro inscrit c) En déduire que P(S) = 3/5
sur la deuxième boule tirée 3) lorsque S est réalisé il gagne 2 Dinars, sinon il perd
Soit Y la variable aléatoire qui à chaque couple (a,b) tirage les boules dans leurs
et deux urnes U1 et U2
62
La durée de vie, exprimée en heures, d'une ampoule
U1 : contient 3 boules blanches et 2 boules noires
électrique, est une variable aléatoire T qui
U2 : contient 2 boules blanches et 3 boules noires
suit une loi exponentielle de paramètre 0,002.
1) On tire simultanément 3 boules de U1.
Dans tout l'exercice, on donnera des résultats en
Soit X la variable aléatoire égale au nombre de boules
valeur exacte, ainsi qu'une approximation à
blanches obtenues.
Ce contrôle détecte et élimine 82% des articles 3°/ On répète ce tirage 5 fois de suite en remettant à
défectueux, mais il élimine également à tort 4% chaque fois les trois boules tirées dans l’urne .
des articles non défectueux. Les articles non Quelle est la probabilité de l’évènement suivant :
éliminés sont alors mis en vente. « lors de 5 tirages deux fois seulement , on
Une urne contient cinq boules rouges , une boule noire B « le produit des numéros inscrits sur les
et trois boules blanches .Les boules sont indiscernables boules tirées est égale à zéro »
au toucher .
b) On désigne par X l’aléas numérique qui prend pour
On tire simultanément et au hasard trois boules de
l’urne . valeur le nombre de boules rouges restants dans l’urne
B : «Obtenir deux jetons de même couleur et de 2°) On effectue trois fois le tirage décrit à la question
b- On désigne par X la variable aléatoire qui prend pour après chaque tirage. Quelle est la probabilité
valeur la somme des numéros inscrits sur les deux jetons d’obtenir :
tirés.
a- Exactement deux fois un produit supérieur à quatre ?
Déterminer la loi de probabilité et calculer son b- Au plus une fois un produit supérieur à quatre ?
3°) Une épreuve consiste à faire des tirages d’un jeton
espérance mathématique.
de la boite B 1, en remettant
2°) On tire successivement et sans remise deux jetons
probabilité de l’événement :
On désigne par « a » le numéro inscrit sur le premier
« Obtenir le jeton numéroté 2 au nième tirage
jeton tiré et par « b » le
pour la première fois ».
numéro inscrit sur le deuxième jeton tiré.
On considère dans l’espace menu d’un repère a- Calculer p 1 , p2 , p 3 puis pn.
orthonormé O ,i , j ,k , le plan P et P' b- Calculer la somme Sn
n
p i et lim Sn .
n
i 1
d’équation respectives : x a y b 0 et
x b y a 0 67
Calculer la probabilité de chacun des évènements On dispose de trois urnes U1 , U 2 et U3 .
suivants :
L’urne U1 contient : une boule blanche et deux boules
C : « P et P ' sont parallèles » et D : « P et P '
noires, l’urne U 2
sont perpendiculaires »
contient : deux boule blanches et une boules noire et
66
Une boîte B 1 contient 3 jetons numérotés : 0 , 0 , 2. l’urne U 3 contient : trois boule blanches .
eu de défaillance en 500 heures ait On fait tirer à un joueur des boules de l’urne .Pour
une durée de vie totale supérieure à 1300 heures? chaque boule blanche tirée il gagne un dirham, mais
2) Dans un lot de 10 ampoules, on note X le nombre pour chaque noire il perd deux dinars.
avant 500 heures. 1°) Dans cette question, un joueur effectue deux tirages:
a) Quelle est la probabilité qu'il y ait 9 ampoules sans il tire une première boule de l’urne, il la remet dans
b) Quelle est la probabilité qu'au moins une ampoule a- Montrer qu’il peut, soit gagner deux dinars, soit
fonctionne après 500 heures? perdre un dinar, soit perdre quatre DH.
3) Quel est dans un lot de 100 ampoules, le nombre b- Calculer, en fonction de n , la probabilité correspond
63 de gain de joueur.
Une étude statistique a prouvé que la durée d’un appel d- Y-a-il une valeur de n pour laquelle cette espérance
téléphonique X (exprimée en minutes) suit une loi est nulle ?
exponentielle de paramètre 0,3. 2°) Dans cette question, n 6 .
1/ Calculer la probabilité qu’un appel dure entre deux Le joueur tire trois boules simultanément.
et cinq minutes a- Montrer qu’il peut, soit gagner trois DH, soit perdre
2/ Calculer la probabilité qu’un appel dépasse cinq six DH, soit perdre trois DH, soit ne rien gagner ni ne
minutes rien perdre.
3/ Calculer la probabilité qu’un appel ne dépasse pas b- Calculer la probabilité correspondant à chaque cas.
20 minutes sachant qu’il a dépassé 7 minutes
65
4/ On sait qu’une minute d’appel coût 0,125 DH. Une urne contient deux jetons blancs numérotés 1 ; -1
Calculer la probabilité que le coût d’un appel et trois jetons noirs numérotés 1 ; 1 ; -1.Tous les jetons
dépasse 2 DH. sont indiscernables au toucher.
64 1°) On tire simultanément deux jetons de l’urne .
Une urne contient n 8 boules :8boules blanches et n a- Calculer la probabilité de chacun des
boules noirs ( n 2 . évènements suivants :
inscrits sur les deux jetons tirés. successivement et avec remise trois boules.
sachant que les 3 boules tirées étaient blanches ? 2°) Calculer les probabilités des événements E 2 et E3 .
3°) On tire au hasard une boule de l’urne U1 , si elle est En déduire la probabilité qu'on ait tiré une seule boule
résultats sous forme de fractions irréductibles. répond de façon exacte, soit il ne connait pas, et dans
c- Calculer la probabilité que 3omda connaisse la numéro sachant quelles sont vertes »
réponse sachant que sa réponse est juste. 2/ Soit X l’aléas numérique prenant pour valeur le
2/ On attribue la note 1 à toute réponse juste et la note nombre de boules jaune figurant dans le tirage
Si le total des points est négatif, la note globale b) Calculer l’espérance mathématique ainsi que l’écart
2 points à ce QCM 71
c- Supposant que tout les élèves se comportent On dispose d’un dé cubique et homogène dont les
Une urne contient 12 boules dont quatre rouges fois le numéro de la face supérieure
toutes les boules sont indiscernable au toucher A : « Les deux numéros obtenus sont différents ».
On tire au hasard et simultanément quatre boules de B : « la somme des deux numéros obtenus est égale à
l’urne 0 ».
1/ Calculer la probabilité de chacune des évènement C : « Les deux numéros obtenus sont différents
C « Tirer les trois boules jaunes » 3/ Soit l’évènement Sm définie par « Les deux
D « Tirer au moins une boule rouges » numéros obtenus leur somme est égale à m ».
E « La somme des numéros des boules tirer est égale à Calculer la probabilité de l’évènement Sm suivant
zéro »
les valeurs de m possible
symétries et invariants.
Mort à la suite d'un duel, apparemment galant, à l'âge de vingt ans, il laisse un manuscrit
élaboré trois ans plus tôt, dans lequel il établit qu'une équation algébrique est résoluble par
qu'on appellera plus tard résolublea. Ce Mémoire sur les conditions de résolubilité des équations
par radicaux, publié par Joseph Liouville quatorze ans après sa mort, ainsi qu'un article Sur
la théorie des nombres paru alors qu'il avait dix-neuf ans, ont été considérés par ses successeurs,
P Q (x ) P (x ) Q (x ) et P Q ( x ) P ( x ) Q ( x )
On désigne à l’ensemble des fonctions définie sur un intervalle On désigne à l’ensemble des classes
f / f : I ℤ⁄ = {0
̅, 1̅, . . . , ̅̅̅̅̅̅}
𝑛−1
F(I, )= 𝑛ℤ
x f (x )
On désigne à l’ensemble des matrices carrées de taille 2 par IM 2 On désigne à l’ensemble des parties de
l’ensemble A par P (A)
X P (A) X A
a b 4
IM 2 / (a, b ;c , d )
(X ,Y ) (P (A))2 on a :
c d
x X Y x X et x Y (intersection)
On définit la somme et le produit dans IM 2 par
x X Y x X ou x Y (union)
a b a ' b ' a a ' b b '
x C AX x A et x X (complémentaire)
c d c ' d ' c c ' d d '
x X Y x X et x Y
a b a ' b ' aa ' bc ' ab ' bd '
X Y (X Y ) (Y X )
c d c ' d ' a 'c dc ' cb ' dd '
On désigne à l’ensemble des matrices carrées de taille 3 par On désigne à l’ensemble des
IM 3 transformations dans le plan par T
Définition
Soit E un ensemble non vide. Une loi de composition interne sur E (ou encore une opération dans
(x , y ) f (x , y )
Remarque : Traditionnellement, et sans précision ou contexte particulier, une LCI est notée * ou T ("truc"). On
peut également adopter un formalisme additif (la LCI est alors notée +) ou multiplicatif (× ou .).
Exemples
La somme sur N, N∗, Z, Q, R, C (mais pas sur Z∗, Q∗, R∗, C∗).
La loi ⊕ d´définie sur R2 par (x1, y1) ⊕ (x2, y2) = (x1 + x2, y1 + y2).
La loi ⊗ d´définie sur R2 par (x1, y1) ⊗ (x2, y2) = (x1x2 − y1y2, x1y2 + x2y1)
Les lois ∪, ∩ et ∆ (réunion, intersection et différence symétrique) d´finies sur P(E ) Dans N∗
a, b ab
E étant un ensemble donné, l’intersection et la réunion sont des lois de composition interne dans P (E ) .
Si E est un ensemble non vide, la composition des applications de E dans E est une loi interne dans EE.
Application :
1 1
définies par f 1 : x x ;f2 :x x ; f 3 : x et f 3 : x
x x
Démontrer que o ( composée de deux fonctions ) est une loi de composition interne dans E
2) Parties stables
Définition
Soient E un ensemble non vide puis ∗ une loi de composition interne sur E. Soit F une Partie non vide de E. F
Exemples
• Dans Z, l’ensemble des nombres pairs est stable pour l’addition (la somme de deux nombres pairs est un nombre
pair) ou pour la multiplication (le produit de deux nombres pairs est un nombre pair) alors l’ensemble des
nombres impairs est stable pour la multiplication (le produit de deux nombres impairs est un nombre impair) mais
n’est pas stable pour l’addition (la somme de deux nombres impairs n’est pas toujours un nombre impair).
•Dans EE, l’ensemble des injections, l’ensemble des surjections et l’ensemble des bijections sont stables pour o
(la composée de deux injections (resp. deux surjections, deux bijections) est une injection (resp. une surjection,
une bijection)).
• Dans C, l’ensemble U des nombres complexes de module 1 est stable pour la multiplication (un produit de deux
Application :
on considère (ℱ(ℝ, ℝ),o) l’ensemble des fonctions numériques de la loi de composition des fonctions. Et on
Correction
Soit f (a ,b ) A donc f (a ,b ) : x ax b et f (c ,d ) A
( f (c ,d ) A ) on a f (c ,d ) f (a ,b ) A
( f(c,d ) f ( a ,b ) )( x) f ( c ,d ) (ax b)
c(ax b) d
cax cb d
f ( ca ,cb d ) ( x)
Exercice corrigé
𝑎+𝑏 −𝑏
On considère l’ensemble Ε = {( ) , (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2 }
𝑏 𝑎
Corrigé
Soit (𝑎, 𝑏) et (𝑥, 𝑦) de éléments de ℝ2 tel que
(𝑎 + 𝑏)(𝑥 + 𝑦) − 𝑏𝑦 −𝑦(𝑎 + 𝑏) − 𝑏𝑥
=( )
𝑏(𝑥 + 𝑦) + 𝑎𝑦 −𝑏𝑦 + 𝑎𝑥
Exercice
2) On considère l’ensemble E 2 , n
n
Etudier la stabilité de E par rapport à ( ; ) et ( ; )
Définition
Soient E un ensemble non vide puis ∗ une loi de composition interne sur E. Soit F une partie non vide de E,
(x, y) ↦ x ∗ y
Soient E un ensemble non vide et ∗ une loi de composition interne sur E. ∗ peut avoir ou non une ou plusieurs des
propriétés suivantes :
Commutativité et Associativité
Définition
∗ est commutative ⇔ ∀(x, y) ∈ E2, x ∗ y = y ∗ x
∗ est associative ⇔ ∀(x, y, z) ∈ E3, (x ∗ y) ∗ z = x ∗ (y ∗ z).
L’addition et la multiplication dans C sont commutatives. La loi ◦ dans EE fournit l’exemple le plus important
((f ◦ g) ◦ h = f ◦ (g ◦ h) et on peut écrire plus simplement f ◦ g ◦ h). La division dans C∗ est interne mais n’est pas
associative.
L’intersection et l’union sont associatives et La soustraction n’est pas associative dasn Z (car ((1-3)-
La somme et la multiplication sont associatives et Le produit vectoriel dans V3 n’est pas commutative ( car
commutatives dans F , i j j i
La somme de deux vecteurs dans V2 et V3 est La composée de deux fonctions n’est pas commutative
𝓕(ℝ, ℝ)
4) Eléments particuliers
a) Elément neutre
Définition
Soient E un ensemble non vide et ∗ une loi interne sur E.
Remarque
⋄ Notez bien l’ordre des quantificateurs ∃e ∈ E/ ∀x ∈ E, ... qui dit que e est précis et ne dépend pas de x, et non
⋄ Si on sait que la loi ∗ est commutative, une et une seule des deux égalités (∀x ∈ E, x ∗ e = x ou ∀x ∈ E,
e ∗ x = x) ci-dessus suffit
Théorème
Si ∗ admet un élément neutre, celui-ci est unique
Exemples
Dans C, 0 est élément neutre pour l’addition et 1 est élément neutre pour la multiplication.
Dans P(E), E est élément neutre pour l’intersection et ∅ est élément neutre pour la réunion.
la fonction nulle 𝐼𝐸 ∶ 𝑥 → 𝑥est un element neutre pour la composée des fonctions dans ℱ(𝛪, ℝ)
0 0
la matrice nulle 𝑂2 = ( ) est un élément neutre pour la loi + dans ℳ2 (ℝ) et la matrice identitée 𝐼2 =
0 0
1 0
( ) est l’element neutre pour la loi × dans ℳ2 (ℝ)
0 1
0 0 0
la matrice nulle 𝑂3 = (0 0 0) est un element neutre pour la loi + dans ℳ3 (ℝ) et la matrice identitée
0 0 0
1 0 0
𝐼3 = (0 1 0) est l’élément neutre pour la loi × dans ℳ3 (ℝ)
0 0 1
b) Elément absorbant
Définition
Soient E un ensemble non vide et ∗ une loi interne sur E.
Exemples
Dans P(E), E est absorbant pour la réunion et ∅ est absorbant pour l’intersection.
0 0 0
Dans ℳ3 (ℝ) , 𝑂3 = (0 0 0) est l’élément neutre pour la loi ×
0 0 0
c) Elément symétrisable
Définition
Soient E un ensemble non vide et ∗ une loi interne sur E possédant un élément neutre e.
Soit x ∈ E.
Remarque
⋄ Notez que ici, on fournit x′ après avoir fourni x (soit x ∈ E...∃x′ ∈ E...) et donc bien sûr, x′ varie quand x varie.
⋄ Si on sait que la loi ∗ est commutative, une et une seule des deux égalités ci-dessus suffit.
Théorème
Soit x un élément de E. Si ∗ est associative, possède un élément neutre e et si x admet un symétrique
Démonstration.
Soit x un élément de E. Soient x′ et x′′ deux éléments symétriques de x (pas nécessairement distincts).
Exemples :
Si ∗ est l’addition dans C, le symétrique (défini ci-dessus de manière très générale) d’un complexe z n’est
Si ∗ est la multiplication dans C \ {0}, le symétrique d’un complexe non nul z n’est autre que 1 /z et
s’appelle l’inverse de z.
Si ∗ est la composition des applications, les éléments de EE qui admettent un symétrique pour la loi ◦ sont
les bijections de E sur E. Le symétrique d’une bijection f pour la loi ◦ n’est autre que sa réciproque f−1.
Théorème
Soient E un ensemble non vide puis ∗ une loi de composition interne sur E, associative et possédant un élément
neutre e.
Soient x et y deux éléments de E. Si x et y sont symétrisables, alors x ∗ y est symétrisable et (x ∗ y)′ = y′ ∗ x′.
Démonstration.
Exemples :
• dans l’ensemble des bijections d’un ensemble E sur lui-même, la réciproque (g ◦ f)−1 de g ◦ f est f−1 ◦ g−1
Application :
𝑥+𝑦
On considère l’ensemble 𝐸 = ]−1,1[ et soit la loi de composition interne ∗ définie par 𝑥 ∗ 𝑦 = 1+𝑥𝑦
Solution :
Définition
Soient E un ensemble non vide et ∗ une loi interne sur E.
Soit x ∈ E.
x est régulier ( simplifiable ) à gauche pour ∗ ⇔ ∀(y, z) ∈ E2, x ∗ y = x ∗ z ⇒ y = z.
Théorème
Si ∗ est associative et possède un élément neutre e, tout élément symétrisable est régulier ( simplifiable ).
Démonstration . Soit x un élément de E, symétrisable pour ∗. Soit x′ son symétrique pour ∗. Pour (y, z) ∈ E2,
x ∗ y = x ∗ z ⇒ x′ ∗ (x ∗ y) = x′ ∗ (x ∗ z) ⇒ (x′ ∗ x) ∗ y = (x′ ∗ x) ∗ z ⇒ e ∗ y = e ∗ z ⇒ y = z.
Exemples :
• Dans C, tout élément est régulier ( simplifiable) pour l’addition : ∀(z, z′, z′′) ∈ C3, (z + z′ = z + z′′ ⇒ z′ = z′′).
• Dans C, les éléments simplifiables pour la multiplication sont les complexes non nuls : ∀(z, z′, z′′) ∈ C∗ × C ×C
Exercices corrigés :
Exercice 1
On définit une loi de composition interne ∗ sur R par : ∀(a, b) ∈ R2, a ∗ b = ln(ea + eb)
Quelles en sont les propriétés ? Possède-t-elle un élément neutre ? Y a-t-il des éléments réguliers ?
Correction :
Exercice 2
(a) Montrer que ∗ est une loi de composition interne commutative et associative.
Correction :
Par suite ∗ est bien une loi de composition interne sur Pour tout x, y, z ∈ [0 ; 1],
b) 0 est élément neutre de E. Par suite, tout x ∈ [0 ; 1[ est régulier tandis que 1 ne
x∗y=x
Définition
Soient E et F deux ensembles, une loi de composition interne sur E, et une loi de composition interne sur
F.
(a, b ) E 2 f (a b ) f (a )f (b )
Exemples :
On considère l’application f : 2
x 2x
( 2 est l’ensemble des entiers pairs)
On a a 2a et b 2b et a b 2(a b )
On considère l’application f : 2
x 2x f(
) 21 ;22 ;23 ;24 ;... est une partie de 2
dans ( 2 ;×)
L'application f : (IR+∗, ×) → (IR,+) définie par f(x) = ln x est un isomorphisme de (IR+∗, ×) dans (IR,+)
Soit a ∈ IR. L'application fa : (IR,+) → (R+⋆, ×) définie par fa(x) = ax est un isomorphisme de (IR,+)
dans (IR+⋆, ×) :
L'application f : (C⋆, ×) → (R⋆, ×) définie par f(z) = |z| pour tout x ∈ C⋆ est un morphisme de (C⋆, ×)
dans (IR⋆, ×)
L'application f : (IR,+) → (IR+⋆, ×) définie par f(x) = ex pour tout x ∈ IR est un isomorphisme de (IR,+)
dans (IR+⋆, ×) car elle est bijective et f(x + y) = ex+y = ex × ey = f(x) × f(y), ∀x, y ∈ IR.
L'application f : (R,+) → (C⋆, ×) définie par f(x) = e2iπx pour tout x ∈ R est un morphisme de (R,+) dans
On considère l’application L : IM 2 ( )
1 x
x
0 1
x y x y
on a L (x y ) et L (x ) L ( y )
1 1 x 1 y 1
Pour tout x et y de
0 1 0 1 0 1 0 1
Propriétés
Et comme la loi ∗ est une loi de composition interne dans 𝐸 alors 𝑥1 ∗ 𝑥2 ∈ 𝐸 et par suite 𝑓(𝑥1 ∗ 𝑥2 ) ∈
Comme la loi ∗ est associative alors ( 𝑦𝑇𝑧)𝑇𝑤 = 𝑓(𝑥1 ∗ (𝑥2 ∗ 𝑥3 )) = 𝑓(𝑥1 )𝑇𝑓(𝑥1 ∗ 𝑥3 ) = 𝑦𝑇(𝑧𝑇𝑤)
4) On a 𝑓(𝑒) ∈ 𝑓(𝐸) .soit y un élément de f(E) on sait que 𝑦 ∈ 𝑓(𝐸) ⟺ ∃𝑥1 ∈ 𝐸; 𝑓(𝑥1 ) = 𝑦 donc
( car e élément neutre dans (𝐸,∗)) 𝑓(𝑒)𝑇𝑦 = 𝑓(𝑒)𝑇𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑒 ∗ 𝑥1 ) = 𝑓(𝑥1 ) et par suite f(e) est l’élément
et 𝑓(𝑥 ′ ∗ 𝑥) = 𝑓(𝑒)
Comme f est morphisme alors 𝑓(𝑥)𝑇𝑓(𝑥′) = 𝑓(𝑥 ∗ 𝑥′) = 𝑓(𝑒) et par suite 𝑓(𝑥′) est le symétrique de 𝑓(𝑥) dans
(f(𝐸), 𝑇).
cos sin
sin cos
cos sin
n
III) groupes
Définition
Soit G un ensemble non vide muni d’une loi de composition interne (notée ∗).
1) ∗ est associative,
Voici des ensembles et des opérations bien connus qui ont une structure de groupe.
(R∗,×) est un groupe commutatif, × est la multiplication habituelle. Vérifions chacune des propriétés :
1. Si x, y ∈ R∗ alors x× y ∈ R∗.
2. Pour tout x, y, z ∈ R∗ alors x×(y× z) = (x× y)× z, c’est l’associativité de la multiplication des nombres réels.
3. 1 est l’élément neutre pour la multiplication, en effet 1× x = x et x×1 = x, ceci quel que soit x ∈ R∗.
1 1
4. L’inverse d’un élément x ∈ R∗ est 𝑥′ = 𝑥 (car x × 𝑥est bien égal à l’élément neutre 1).
1
L’inverse de x est donc x−1 = 𝑥
. Notons au passage que nous avions exclu 0 de notre groupe, car il n’a pas d’inverse.
1. Si x, y ∈ Z alors x+ y ∈ Z.
3. 0 est l’élément neutre pour l’addition, en effet 0+ x = x et x+0 = x, ceci quelque soit x ∈ Z.
4. L’inverse d’un élément x ∈ Z est x’ = −x car x+(−x) = 0 est bien l’élément neutre 0. Quand la loi de groupe
Alors pour deux rotations Rθ et Rθ’ la composée Rθ ◦ Rθ’ est encore une rotation de centre l’origine et d’angle
θ +θ’. Ici ◦ est la composition. Ainsi (R,◦) forme un groupe (qui est même commutatif). Pour cette loi
Si I désigne l’ensemble des isométries du plan (ce sont les translations, rotations, réflexions et leurs
composées) alors (I ,◦) est un groupe. Ce groupe n’est pas un groupe commutatif. En effet, identifions le plan à
π
R2 et soit par exemple R la rotation de centre O = (0,0) et d’angle et T la translation de vecteur (1,0). Alors
2
les isométries T ◦R et R◦T sont des applications distinctes. Par exemple les images du point A = (1,1) par ces
entier.
(N,+) n’est pas un groupe. En effet l’inverse de 3 (pour l’addition +) devrait être −3 mais −3 ∉ N.
Application :
Correction
𝑥′ + 𝑥 𝑦′ + 𝑦 𝑋
=( ′ )=𝐵+𝐴 donc la
𝑧 +𝑧 𝑡′ + 𝑡
𝑎 𝑏
loi + est commutative dans ℳ2 (ℝ) pour tout 𝑋 = ( ) de ℳ2 (ℝ) un symétrique
𝑐 𝑑
𝑥′ + 𝑥 𝑦′ + 𝑦 𝑥" 𝑦" −𝑎 −𝑏
(𝐴 + 𝐵) + 𝐶 = ( ′ ′ )+( ) 𝑋′ = ( ) dans ℳ2 (ℝ)
𝑧 +𝑧 𝑡 +𝑡 𝑧" 𝑡" −𝑐 −𝑑
= 𝐴 + (𝐵 + 𝐶)
Exercice :
−1 3 2 1
on pose 𝐴 = ( ) et 𝐵 = ( )
2 −4 6 3
1 0 1 0
2) Calculer 𝐴 × ( ) et ( ) × 𝐴 que peut-on déduire ?
0 1 0 1
𝑎 𝑏
3) Soit 𝑋 = ( ) un élément de ℳ2 (ℝ) tels que 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ∈ ℝ
𝑐 𝑑
𝑥 𝑦
Et soit 𝑌 = ( ) le symétrique de X dans ℳ2 (ℝ) tels que 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 ∈ ℝ
𝑧 𝑡
Correction :
1) A × 𝐵 = (−1 3
)×(
2 1
)= 𝑋 × 𝑌 = 𝑌 × 𝑋 = 𝐼 alors 𝑋 × 𝑌 =
2 −4 6 3
𝑎𝑥 + 𝑏𝑧 𝑎𝑦 + 𝑏𝑡 1 0
−16 8 2 1 ( )=( )
( ) 𝐵×𝐴 = ( )× 𝑐𝑥 + 𝑑𝑧 𝑐𝑦 + 𝑑𝑡 0 1
−20 −10 6 3
𝑎𝑥 + 𝑏𝑧 = 1 𝑎𝑦 + 𝑏𝑡 = 0
−1 3 0 2 Donc { et {
( )=( ) 𝑐𝑥 + 𝑑𝑧 = 0 𝑐𝑦 + 𝑑𝑡 = 1
2 −4 0 6
2) Propriétés :
Propriété 1
Propriété 2 :
Si (𝐺,∗) est un groupe d’élément neutre e et a et b deux éléments de G et 𝑎′ le symetrique de a dans (𝐺,∗) alors :
Chacune des équations suivantes d’inconnue x ( 𝐸1 ): 𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑏 et ( 𝐸2 ): 𝑥 ∗ 𝑎 = 𝑏 Admet une solution unique c’est
3) Sous-groupe
Définition :
soit (𝐺,∗) un groupe et 𝐻 ⊂ 𝐺 on dit que (𝐻,∗) est un sous-groupe de (𝐺,∗) ssi
𝐻 Est une partie stable dans (𝐺,∗)
(𝐻,∗) est un groupe
Exemples :
Soit (𝐺,∗) un groupe et e son l’élément neutre on a (𝐺,∗) et {𝑒} sont de sous-groupe de (𝐺,∗)
Propriété :
soit (𝐺,∗) un groupe et (𝐻,∗) un sous-groupe de (𝐺,∗)
1) 𝐻 ≠ ∅
2) Si e est l’élément neutre dans (𝐺,∗) alors e est l’élément neutre dans (𝐻,∗)
4) ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐻 2 𝑥 ∗ 𝑦 ∈ 𝐻
5) ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐻 2 𝑥 ∗ 𝑦′ ∈ 𝐻
Démonstration :
Comme 𝑒𝐻 est élément neutre dans (𝐻,∗) on a 𝑒𝐻 ∗ 𝑒𝐻 = 𝑒𝐻 et par suite 𝑒𝐻 ∗ 𝑒𝐻 = 𝑒𝐻 ∗ 𝑒 et on sait que tout
3) Soit 𝑥 un éléments de H. comme 𝐻 ⊂ 𝐺.comme alors 𝑥 ∈ 𝐺 et soit 𝑥′le symetrique de 𝑥 dans (𝐺,∗)
Comme (𝐻,∗) est un groupe alors 𝑥 admet un symétrique dans (𝐻,∗) on le désigne par 𝑥′′
(𝐺,∗) on a 𝑥 ′ = 𝑥′′
4) Comme (𝐻,∗) est un sous-groupe de (𝐺,∗) on a d’après la définition d’un sous-groupe : 𝐻 est une partie
⟸ Soit (𝐺,∗) un groupe et 𝐻 une partie de G vérifié : 𝐻 ≠ ∅ et [∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐻 2 ] 𝑥 ∗ 𝑦 ′ ∈ 𝐻 tel que 𝑦 ′ est le
Soit 𝑎′le symétrique de 𝑎 dans (𝐺,∗) donc 𝑎 ∗ 𝑎′ = 𝑒 tel que 𝑒 est l’élément neutre dans (𝐺,∗) d’après la condition
alors 𝑥 ∗ 𝑦 ∈ 𝐻
De ce qui précède on a 𝐻 est une partie stable dans (𝐺,∗) et comme la loi ∗ est associative dans (𝐺,∗) donc ∗ est
Propriété caractéristique
1) 𝐻 ≠ ∅
Notation additive
2) [∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐻 2 ] 𝑥 − 𝑦 ∈ 𝐻
1) 𝐻 ≠ ∅
Notation multiplicative
2) [∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐻 2 ] 𝑥. 𝑦 −1 ∈ 𝐻
Exemples :
- On a 𝐼 ≠ ∅ car 0 ∈ 𝐼
1 √3 1 √3
En effet on 𝕌 = {𝑧, 𝑧 ∈ ℂ/ |𝑧| = 1} 𝕌 est non vide( + 𝑖 ∈ 𝕌) car | + 𝑖 | =1
2 2 2 2
1 1 1 1
Le symétrique de v dans (ℂ∗ ,×) est 𝑣 on a |𝑢 × 𝑣| = |𝑢| × |𝑣| = 1 et par suite 𝑢 × 𝑣 ∈ 𝕌 donc
1
∀(𝑢, 𝑣) ∈ 𝕌2 𝑢 × 𝑣 ∈ 𝕌 donc d’après la propriété caractéristique alors (𝕌,×)est un sous-groupe de (ℂ∗ ,×)
4) Morphisme de groupe
Propriété :
Démonstration :on déjà montrer que : Si f est un morphisme de (𝐺,∗) dans (𝐹, Τ) alors :
- 𝑒 est l’élément neutre dans (𝐺,∗) .alors 𝑓(𝑒) est l’élément neutre dans (𝑓(𝐺), Τ)
- 𝑥′ est le symétrique de 𝑥 dans (𝐺,∗) alors 𝑓(𝑥′) est le symetrique de 𝑓(𝑥) dans (𝑓(𝐺), Τ)
Remarque :
Si le morphisme f est surjectif alors 𝑓(𝐺) = 𝐹 et dans ce cas si (𝐺,∗) est un groupe alors (𝐹, Τ) est un
groupe
On dit que f transforme la structure de groupe de (𝐺,∗) à (𝑓(𝐺), Τ) ( ou à (𝐹, Τ) si f est surjectif)
Si f est un morphisme de (𝐺,∗) dans (𝐹, Τ) alors si (𝐺,∗) est un groupe alors (𝑓(𝐺), Τ) est un groupe ( ou
Exercice
𝐺⟶ 𝐺
On considère l’application 𝑓𝑎 :
𝑎 ↦ 𝑎. 𝑥. 𝑎−1
𝐺→𝐹
b) On considère l’application ℎ:
𝑎 ↦ 𝑓𝑎
Corrigé :
𝑎∈𝐺
= (𝑎. 𝑥. 𝑎−1 ). (𝑎𝑦. 𝑎−1 ) Donc 𝑓𝑎 𝑜𝑓𝑏 = 𝑓𝑎𝑏 et on a { donc 𝑎. 𝑏 ∈ 𝐺 et par
𝑏∈𝐺
= 𝑓𝑎 (𝑥). 𝑓𝑎 (𝑦) suite 𝑓𝑎.𝑏 ∈ 𝐹
Donc 𝑓𝑎 est un morphisme de (𝐺, . ) Dans (𝐺, . ) donc "𝑜" est une loi de composition interne dans 𝐹
On démontre que 𝑓𝑎 est bijectif b) on démontre que h est un morphisme surjectif de
un unique antécédent 𝑥 = 𝑎−1 . 𝑦. 𝑎 𝑑𝑒 𝐺 donc 𝑓𝑎 est et on a h est surjectif car pour tout élément 𝑓𝑎 a au
Et par suite 𝑓𝑎 est un morphisme bijectif et par suite h est un morphisme surjectif de (𝐺, . )
2) a) on démontre que "𝑜" est une loi de composition on démontre que (𝐹, 𝑜) c’est un groupe
interne dans 𝐹
on a (𝐺, . ) C’est un groupe et h est un morphisme
soit 𝑓𝑎 et 𝑓𝑏 deux éléments de 𝐹 on démontre que surjectif de (𝐺, . ) Dans (𝐹, 𝑜) donc d’après la
IV-Anneau
Définition :
Soient E un ensemble non vide et ∗ et T deux lois de composition internes sur E.
Remarque : Si on sait que T est commutative, une et une seule des deux égalités ci-dessus suffit.
Exemples
Dans C, la multiplication est distributive sur l’addition mais l’addition n’est pas distributive sur la
multiplication.
Dans P(E), l’intersection est distributive sur la réunion et la réunion est distributive sur l’intersection.
Dans RR, ◦ est distributive à droite sur +, mais pas à gauche, g h f g f h f mais en général
f g h f g f h
Dans 𝒫(Ε) la loi ∩ est distributive sur la loi ∪ et la réciproque est vraie
𝑎 𝑏 𝑥 𝑦 𝛼 𝛽
𝐴=( ) et 𝐵 = ( ) et 𝐶 = ( ) des éléments de ℳ2 (ℝ)
𝑐 𝑑 𝑡 𝑧 𝛾 𝜎
𝑎 𝑏 𝑥+𝛼 𝑦+𝛽 𝑎𝑥 + 𝑏𝑡 + 𝑎𝛼 + 𝑏𝛾 𝑎𝑦 + 𝑏𝑧 + 𝑎𝛽 + 𝑏𝜎
𝐴 × (𝐵 + 𝐶) = ( )×( )=( )
𝑐 𝑑 𝑡+𝛾 𝑧+𝜎 𝑐𝑥 + 𝑑𝑡 + 𝑐𝛼 + 𝑑𝛾 𝑐𝑦 + 𝑑𝑧 + 𝑐𝛽 + 𝑑𝜎
𝑎𝑥 + 𝑏𝑡 𝑎𝑦 + 𝑏𝑧 𝑎𝛼 + 𝑏𝛾 𝑎𝛽 + 𝑏𝜎
=( )+( ) = (𝐴 × 𝐵) + (𝐴 × 𝐶) (1)
𝑐𝑥 + 𝑑𝑡 𝑐𝑦 + 𝑑𝑧 𝑐𝛼 + 𝑑𝛾 𝑐𝛽 + 𝑑𝜎
De (1) 𝑒𝑡 (1) on déduit que dans ℳ2 (ℝ) que la multiplication est distributive sur l’addition
Définition
Soit A un ensemble muni de deux lois de composition internes ∗ et 𝑇 on dit que (𝐴,∗, 𝑇) c’est un anneau ssi
3) 𝑇 est associative
Remarque
- Si la loi 𝑇 admet un élément neutre on dit que (𝐴,∗, 𝑇) c’est un anneau unitaire
Exemples
(Z,+,×), (Q,+,×), (R,+,×)et (C,+,×) sont des anneaux commutatifs unitaire
(R2,+,×) est un anneau commutatif.
Propriété
Démonstration :
On a 𝑎𝑇(𝑒 ∗ 𝑒) = 𝑎𝑇𝑒 c à d (𝑎𝑇𝑒) ∗ (𝑎𝑇𝑒) = 𝑎𝑇𝑒 donc (𝑎𝑇𝑒) ∗ (𝑎𝑇𝑒) = (𝑎𝑇𝑒) ∗ 𝑒 et comme (𝐴,∗) est
Remarque on applique les propriétés de propriété précédente dans l’anneau ( A,,) on obtient
En effet.𝑎 × 0𝐴 = 𝑎 × (0𝐴 + 0𝐴 ) = 𝑎 × 0𝐴 + 𝑎 × 0𝐴
Dans le groupe (𝐴, +), on a toujours la définition et les propriétés pour 𝑛. 𝑎 (𝐴, +), et de plus :
En effet, pour 𝑛 ∈ ℕ, on le montre aisément par récurrence, en utilisant la distributivité de × sur +, puis pour
Définition :
x ≠ 0A
On dit que x c’est un diviseur de 0 dans A ssi {
∃y ∈ A − {0A } x × y = y × x = 0A
Exemples
Dans (ℂ, +,×)،(ℝ, +,×)،(ℚ, +,×)،(ℤ, +,×) il n’existent pas des diviseurs de zéro
1 1 1 1
Dans (ℳ2 (ℝ), +,×) les deux matrices M = ( ) et N = ( ) sont des divisurs de zéro
1 1 −1 −1
Dans (ℤ⁄6ℤ,+,×), 2̅ × 3̅=0̅ alors que 2̅ ≠ 0̅ et 3̅ ≠ ̅0 donc 2̅ et 3̅ sont des diviseur de zéro
Dans (R2,+,×) ( les diviseurs de zéros sont les (x,0) ;(x,0) et (0,x) ;(0,x) avec x≠0.
5) anneau intègre
Définition :
Soit (A, +,×) un anneau
On dit que (A, +,×) c’est un anneau intègre ssi n’admet pas des diviseurs de zéro c à d
∀(𝑎, 𝑏) ∈ 𝐴2 𝑎 × b = 0𝐴 ⇔ 𝑎 = 0𝐴 ou 𝑏 = 0𝐴
Exemples
(ℂ, +,×)(؛ℝ, +,×)(؛ℚ, +,×)(؛ℤ, +,×) sont des anneaux intègres
(ℳ2 (ℝ), +,×) et (ℳ3 (ℝ), +,×) deux anneaux non intègres
Théorème :
Si 𝑥 admet un symétrique dans (𝐴, Τ) alors x n’est pas un diviseur de 0 dans (𝐴,∗, 𝑇)
Démonstration :
On 𝑎Τb = e ⇒ 𝑎′ Τ𝑎Τb = a′ Τe
⇒ (𝑎′ Τ𝑎)Τb = e ⇒ e′ Τb = e
⇒b=e
V- Le corps
Définition :
Remarque :
- Si la loi 𝑇 est commutative on dit que (𝐾,∗, 𝑇) c’est un corps commutatif
- Tout élément de 𝐾 − {𝑒} admet un symetrique pour la loi Τ donc tout element de 𝐾 − {𝑒} est regulier
pour la loi Τ
Exemples :
1 2
(ℳ2 (ℝ), +,×) n’est pas un corps car la matrice 𝐴 = ( ) n’a pas d’inverse car 𝑑𝑒𝑡𝐴 = 0
2 4
𝑎 −𝑏
On considère l’ensemble 𝐻 = {( ) /(𝑎, 𝑏) ∈ ℝ²}
𝑏 𝑎
Et on désigne à l’élément neutre pour la loi ∗ par 0 ( on l’appelle zéro du corps) et l’élément neutre pour la loi Τ par
Donc (𝐾, +,×) c’est un corps si les lois + et × vérifient les conditions suivantes :
∀(𝒙, 𝒚, 𝒛) ∈ 𝑲𝟑 (𝒙 + 𝒚) + 𝒛 = 𝒙 + (𝒚 + 𝒛)
(∃𝟎 ∈ 𝑲)(∀𝒙 ∈ 𝑲 𝒙 + 𝟎 = 𝒙 𝒆𝒕 𝟎 + 𝒙 = 𝒙
(∃𝟎 ∈ 𝑲)(∀𝒙 ∈ 𝑲 ) 𝒙 + 𝟎 = 𝒙 𝒆𝒕 𝟎 + 𝒙 = 𝒙
(∃𝟏 ∈ 𝑲)(∀𝒙 ∈ 𝑲 ) 𝟏 𝒙 = 𝒙 𝒆𝒕 𝒙𝟏 = 𝒙
Propriété :
3) Τ Distributive sur ∗
Application :
1) Soit (ℝ², +,×) tel que : (𝑎, 𝑏) + (𝑎′ , 𝑏 ′ ) = (𝑎 + 𝑎′ , 𝑏 + 𝑏 ′ ) et (𝑎, 𝑏) × (𝑎′ , 𝑏 ′ ) = (𝑎𝑎′ − 𝑏𝑏 ′ ; 𝑎𝑏 ′ + 𝑏𝑎′)
Exercice 1
Corrigés
a) 1 − (𝑥 + 𝑦 − 𝑥𝑦) = (1 − 𝑥)(1 − 𝑦) et donc x n’est pas inversible (dans [0, 1]).
Par suite ∗ est bien une loi de composition interne Pour tout. 𝑥, 𝑦, 𝑧 ∈ [0, 1],
∗ est clairement commutative et associative. Par suite, tout 𝑥 ∈ [0, 1[ est régulier tandis que 1 ne
𝑥 ∗ 𝑦 = 𝑥(1 − 𝑦) + 𝑦 > 0
Exercice 2
Soit ∗ une loi de composition interne associative sur E.
On suppose qu’il existe a ∈ E tel que l’application f : E → E définie par f(x) = a ∗ x ∗ a soit surjective et on
a) Montrer que e = a ∗ b et e’ = b ∗ a sont neutres resp. à gauche et à droite puis que e = e’.
Corrigé
Par la surjectivité de f, il existe b ∈ E tel que Pour e’ = b ∗ a, x ∗ e’ = x ∗ b ∗a = a ∗ α ∗a ∗ b ∗ a
𝑎 ∗ 𝑏 ∗ 𝑎 = 𝑎 = a ∗α ∗a.
a) 𝑎 ∗ 𝑏 ∗ 𝑎 = 𝑎 e ∗ e’ = e = e’.
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐸, il existe 𝑎 ∈ 𝐸 tel qu’on peut écrire b) Puisque a ∗ b = b ∗ a = e, a est symétrisable et
x = a ∗ α ∗ a. sym(a) = b.
= a ∗α ∗ a = x. application réciproque de f.
Exercice 3
Soit 𝐺 = ℝ∗ × ℝ et ∗ la loi dans G définie par (𝑥, 𝑦) ∗ (𝑥 ′ , 𝑦 ′ ) = (𝑥𝑥 ′ , 𝑥𝑦 ′ + 𝑦)
Corrigé
Soit (𝑎, 𝑏) telque pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐺 : Donc le symétrique de (𝑥, 𝑦) est (𝑥 , − 𝑥 )
1 𝑦
(𝑥𝑥 ′ , 𝑥𝑦 ′ + 𝑦) = (1,0) = (𝑥𝑥 ′ , 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑦 ′ ) donc (]0 ; +∞[ × ℝ ;∗) est un sous-groupe de (𝐺 ;∗)
Exercice 4
On munit 𝐴 = ℝ × ℝ de deux lois definies par (𝑥, 𝑦) + (𝑥 ′ , 𝑦 ′ ) = (𝑥 + 𝑥 ′ , 𝑦 + 𝑦 ′ )
et (𝑥, 𝑦) ∗ (𝑥 ′ , 𝑦 ′ ) = (𝑥𝑥 ′ , 𝑥𝑦 ′ + 𝑥 ′ 𝑦)
1) Montrer (𝐴, +) est un groupe commutatif
2) .
a) Montrer que la loi ∗ est commutative.
b) Montrer que la loi ∗ est associative
c) Déterminer l’élément neutre de A pour la loi ∗ .
d) Montrer que (𝐴, +,∗) est un anneau .
Corrigé
Exercice 5
Correction
1) 0 = 0 + 𝑖. 0 ∈ 𝐾 car 0 ∈ ℚ et 0 ∈ ℚ 𝑟1 𝑟2 + 𝑠1 𝑠2 (𝑟2 𝑠1 − 𝑟1 𝑠2 )
= 2 +𝑖
𝑟2 + 𝑠2 ² 𝑟22 + 𝑠2 ²
Soient 𝑧1 = 𝑟1 + 𝑖𝑠1 ∈ 𝐾 et 𝑧2 = 𝑟2 + 𝑖𝑠2 ∈ 𝐾
𝑟1 𝑟2 +𝑠1 𝑠2 (𝑟2 𝑠1 −𝑟1 𝑠2 )
Donc 𝑧1 𝑧2 −1 ∈ 𝐾 car ∈ ℚ et ∈ℚ
On a 𝑧1 − 𝑧2 = 𝑟1 + 𝑖𝑠1 − (𝑟2 + 𝑖𝑠2 ) 𝑟22 +𝑠2 ² 𝑟22 +𝑠2 ²
(𝐾, +) est un sous- groupe commutatif de (𝐶, +), Et par suite (𝐾 ∗ , . ) Est un groupe commutatif.
𝑟1 𝑟2 + 𝑠1 𝑠2 + 𝑖(𝑟2 𝑠1 − 𝑟1 𝑠2 )
=
𝑟22 + 𝑠2 ²
Exercice 1 a Exercice 4
Montrer que la loi ∗ est commutative , non associative ,et 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ↦ 𝜑(𝑧) = √𝑎2 + 𝑏²
que 1 est élément neutre. a) Démontrer que l’application 𝜑 est un morphisme de
2. On munit ℝ+∗ de la loi de composition interne ∗ (𝐴,×) vers (ℤ,×)
Et 𝐸 = {𝑀𝑥 /𝑥 ∈ ℤ}
A Exercice 2
1) Démontrer que E est une partie stable dans (𝑀2 (ℝ),×)
On considère la loi de composition interne ∗ definit sur ℝ
2) Calculer (𝑀𝑥 )𝑛 ∀𝑛 ∈ ℕ et ∀𝑥 ∈ ℤ
par ∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ, 𝑥 ∗ 𝑦 = 𝑥𝑦 − 2(𝑥 + 𝑦) + 6
Exercice 6
za
1) a) démontrer que ∗ est commutative et associative
1
b) démontrer que ∗ admet un élément neutre I) Pour tous x et y de ℝ − {2}, on pose
symétrique pour la loi ∗ ? 1) Démontrer que ∗ est une loi de composition interne.
b) on pose 𝐸 = ]2, +∞[ .démontrer que E est une 2) Démontrer que ∗ est commutative et associative .
z Exercice 3 commutatif.
1
On munit ℂ de laloi de composition interne Τ définit par 4) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ − {2} ∀𝑛 ∈ ℕ − {0,1}
̅ + 𝑖. ( tel que 𝑧̅ est le conjugué de z)
𝑧Τz ′ = z𝑧′ 1
𝑥 ∗ 𝑥 ∗ … ∗ 𝑥 = [1 − (1 − 2𝑥)𝑛 ]
⏟
1) Etudier la commutativité et l’associativité de Τ 𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠
2
a Exercice 8
1
II) Pour tout x de ℝ − { } , on pose
2 On considère l’ensemble
1−𝑥 0 𝑥 1 0 𝑥
𝐴(𝑥) = ( 0 1 0 ) 𝑥2
𝐸 = {𝑀(𝑥) = (−𝑥 1 − 2 ) /𝑥 ∈ ℝ}
𝑥 0 1−𝑥
0 0 1
1
Et on considère l’ensemble 𝐸 = {𝐴(𝑥)/𝑥 ∈ ℝ − {2}} Calculer 𝑀(𝑥) × 𝑀(𝑥 ′ ) pour tout 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 ′ de ℝ.
1) Démontrer que E est une partie stable dans (𝑀3 (ℝ),×) Et démontrer que (𝐸,×) est un groupe .
z Exercice 7
𝑓 :𝐼 → 𝐼
2
On munit ℝ par la loi de composition interne ∗ tel que 𝑥 ⟼ ln(𝑥 + 1)
1) a) Démontrer que (𝐺,∗) est une partie stable de (ℝ2 ,∗ c) Déduire la structure de (𝐼, 𝑇)
a Exercice 11 a Exercice 16
(𝐸,∗) est un groupe commutatif d’élément neutre e Soit (𝐴, +,×) un anneau unitaire tel que 𝑥 12 = 𝑥
On définit sur 𝐸 une loi de composition interne par 2) Démontrer que (∀𝑥 ∈ 𝐴 ) 𝑥 8 + 𝑥 4 = 0𝐴
Est un corps commutatif On munit A par les deux opérations + et × definies sur
ℂ.
a Exercice 15
1) Démontrer que (𝐴, +,×) est un anneau commutatif
On munit l’ensemble ℤ² par deux lois internes définies
unitaire.
par : (𝑎, 𝑏) + (𝑎′ , 𝑏 ′ ) = (𝑎 + 𝑎′ , 𝑏 + 𝑏 ′ )
2) Démontrer que tout élément 𝑧 de 𝐴 admet un inverse
Et (𝑎, 𝑏) × (𝑎′ , 𝑏 ′ ) = (𝑎𝑎′ + 2𝑏𝑏′, 𝑎𝑏′ + 𝑏𝑎′ )
dans (𝐴, +,×) si et seulement si |𝑧| = 1
Démontrer que (ℤ2 , +,×) est un anneau commutatif
unitaire
4) Déduire que (𝐹, Τ) est un groupe commutatif On considère les deux matrices 𝑁 𝑒𝑡 𝐷 definies par :
1 0 0 0 1 0 b) Vérifier que 𝑁𝐷 = 𝐷𝑁
Soient les matrices 𝐼 = (0 1 0) et 𝐴 = (1 0 0)
0 0 1 0 0 1 2) Soit 𝐴 = 𝑁 + 𝐷 et 𝑛 un élément de ℕ∗ ∖ {1}
1) Demontrer que (𝐸, +,×) est un anneau commutatif b) démontrer que tous les éléments de E sont
2) a) demontrer que pour tout deux reels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 on c) Démontrer que (𝐸,×) est un groupe commutatif .
a : (𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 = 0) ⟺ (𝑥 = 𝑦 = 0) 1 0
3) on pose 𝐴0 = ( ) et (∀𝑛ℕ) 𝐴𝑛+1 = 𝐴𝑛 × 𝐴
0 1
b) determiner les elements inversibles dans (𝐸, +,×)
On considère l’ensemble 𝐺 = {𝐴𝑛 /𝑛 ∈ ℕ}
c) deduire que (𝐸, +,×) est un corps commutatif.
a) vérifier que 𝐺 ⊂ 𝐸
II) Soit 𝜎 un nombre complexe n’appartient pas à ℝ
b) soit H l’ensemble des matrices symétriques à les
1) On considere l’application 𝜓 definie de 𝐸 dans ℂ matrices de 𝐺 pour l’opération × dans E.
𝐸 ⟶ ℂ
par : 𝜓 : 𝑀 démontrer que 𝐻 = {𝐵𝑛 /𝑛 ∈ ℕ} tel que
(𝑎,𝑏) ⟼ 𝑎 + 𝜎𝑏
a) Démontrer que 𝐺 ∪ 𝐻 est un sous groupe de (𝐸,×) On rappelle que (ℳ2 (ℝ), +,×) est un anneau unitaire
On considere dans ℝ2 la loi de composition interne ∗ 1) Demontrer que G est une partie stable dans
On pose
1 1
(∀𝑚 ∈ ℝ∗ ) ; 𝜑(𝑚) = (𝑚 + , 𝑚 − )
𝑚 𝑚 𝐴1 = 𝐴 𝑒𝑡 𝐴2 = 𝐴 × 𝐴 𝑒𝑡 (∀𝑛 ∈ ℕ∗ ): 𝐴𝑛+1 = 𝐴𝑛 × 𝐴
1 1 3) Déterminer le symétrique de
𝐹 = {(𝑚 + 𝑚 , 𝑚 − 𝑚) ∈ ℝ2 /𝑚 > 0}
(𝑎, 1)𝑇(𝑎, 1)𝑇 … 𝑇(𝑎, 1) dans (ℝ × ℝ∗ , 𝑇)
⏟
b) Demontrer que (𝐹,∗) est un sous groupe de (𝐸,∗). 𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠
Exercice 30
2) a) demontrer que l’application 𝜑 qui associé tout reel
𝟏
I) Soit 𝐸 = ℝ ∖ { }.pour tout couple (𝑎, 𝑏) de
√𝟐 𝑥 par le reel 𝜑(𝑥) = 1 − 3𝑥 est un morphisme bijectif
II) ℳ2 (ℝ) est l’ensemble des matrices carrés de taille 2. 𝑥 (0) = 0 𝑒𝑡( ∀𝑛 ∈ ℕ) ; 𝑥 (𝑛+1) = 𝑥 (𝑥) ∗ 𝑥
𝑦 3) a) verifier que
(∀(𝑥, 𝑦), (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐸) ∶ (𝑥, 𝑦)𝑇(𝑎, 𝑏) = (𝑎𝑥, 𝑏𝑥 + )
𝑎
−𝑥
(∀𝑥 ∈ ℝ − {−1}) 𝑀(𝑥) × 𝑀 ( ) = 𝐼
On considere l’application 𝑥+1
commutatif
a Exercice 33
Pour tous réels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 on pose
(ℳ2 (ℝ), +,×) est un anneau unitaire
𝑥+𝑦 0 −2𝑦
1 0
D’unité 𝐼 = ( ).et (ℝ, +) est un groupe commutaitf 𝑀(𝑥, 𝑦) = ( 0 0 0 )
0 1
𝑦 0 𝑥−𝑦
1−𝑥 𝑥
Pour tout réel 𝑥 on pose 𝑀(𝑥) = ( ) On considère l’ensemble 𝐸 = {𝑀(𝑥, 𝑦)/(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ²}
−2𝑥 1 + 2𝑥
On considere l’ensemble 𝐸 = {𝑀(𝑥)/𝑥 ∈ ℝ} 1) demontrer que E est un sous groupe de (ℳ3 (ℝ), +)
a fonction de n et de x.
1. suites bornées
b) demontrer que (ℤ,∗) admet un element neutre à
2. suites monotones
determiner .
3. suites convergentes
c) demontrer que (ℤ,∗) est un groupe commutatif
4. suites périodiques
2) on munit ℤ par un loi de composition interne 𝑇
5. suites divergeant vers +∞
definie par : ∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℤ2 ; 𝑥𝑇𝑦 = 𝑥𝑦 − 2𝑥 − 2𝑦 + 6
L a notion d'espace vectoriel voit le jour progressivement tout au long du XIXe siècle,
dans le but de formaliser l'espace qui nous environne. Des précurseurs visionnaires ont
permis ce changement de point de vue en introduisant les bonnes notions de « base »,
de « dimension », de « déterminant », d' « application linéaire »…
L'algèbre linéaire est devenue le cadre d'étude de nombreuses théories, en particulier
en analyse. Aujourd'hui, avec le développement de l'outil informatique, l'algèbre
linéaire s'implémente plus aisément grâce au calcul matriciel.
Définition
𝒇: 𝑨 × 𝑬 → 𝑬
Toute application de s’appelle loi de composition externe définie sur E à coefficients dans
(𝜶, 𝒙) ↦ 𝒇(𝜶, 𝒙)
Remarque : dans la définition on peut trouver 𝐴 = 𝐸 dans ce cas on parle d’une loi de composition interne dans
E donc toute loi de composition interne dans E est une loi de composition externe dans E a coefficient dans E
Exemples :
𝑎 𝑏 𝛼𝑎 𝛼𝑏
1) Dans ℳ2 (ℝ) : pour toute matrice 𝐴 = ( ) et pour tout reel 𝛼 on a 𝛼 × 𝐴 = ( ) Donc le
𝑐 𝑑 𝛼𝑐 𝛼𝑑
produit d’un réel par une matrice de ℳ2 (ℝ) est une matrice de ℳ2 (ℝ)
Et par suite l’application 𝑓 : ℝ × ℳ2 (ℝ) → ℳ2 (ℝ) est une loi de composition externe dans ℳ2 (ℝ)
(𝛼, 𝐴) ↦ 𝛼 × 𝐴
2) Pour tout vecteur 𝑢 ⃗ est un vecteur de 𝑣2 .Donc le produit d’un réel
⃗ de 𝑣2 et pour tout réel 𝜆 de ℝ on a 𝜆𝑢
par un vecteur et un vecteur et par suite l’application 𝑓 : ℝ × 𝑣2 → 𝑣2 est une loi de composition
(𝛼, 𝑃) ↦ 𝛼 × 𝑃
Donc l’application 𝑓 : ℝ × ℱ(𝐼, ℝ) → ℱ(𝐼, ℝ) est une loi de composition externe dans ℱ(𝐼, ℝ)
(𝛼, 𝑔) ↦ 𝛼 × 𝑔
Définition
Soit ensemble non vide E muni d’une loi de composition interne notée ∗ est d’une loi de composition externe
ℝ×E→E
(α, x) → αx
on dit que (𝐸,∗, . ) est un espace vectoriel reel ou un ℝ espace vectoriel ssi :
(5) ∀x ∈ E, on a 1x = x.
Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés vecteurs ; et les éléments de ℝ sont appelés scalaires.
Exemples
1) 𝐸 = (ℱ(Ι, ℝ); +, . )
Soit 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 de ℱ(Ι, ℝ) on 𝑓 + 𝑔 est un élément de ℱ(Ι, ℝ) tel que ∀𝑥 ∈ 𝐼 (𝑓 + 𝑔)(𝑥) = 𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥)
Pour tout 𝑓 de ℱ(Ι, ℝ) et pour tout 𝛼 de ℝ on a 𝛼. 𝑓 est un élément de ℱ(Ι, ℝ) tel que
∀𝑥 ∈ 𝐼 (𝛼𝑓)(𝑥) = 𝛼 × 𝑓(𝑥)
2
∀(𝑓, 𝑔) ∈ (ℱ(Ι, ℝ)) ∀𝑥 ∈ 𝐼 (𝑓 + 𝑔)(𝑥) = 𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥)
2
Donc ∀(𝑓, 𝑔) ∈ (ℱ(Ι, ℝ)) 𝑓 + 𝑔 = 𝑔 + 𝑓
L’élément neutre
Tout élément dans (ℱ(Ι, ℝ)) admet un symetrique 𝑔dans (ℱ(Ι, ℝ))
De même on démontre les autres propriétés et par suites (ℱ(Ι, ℝ); +, . ) est un espace vectoriel réel
= 𝛼(𝑥, 𝑦) + 𝛽(𝑥, 𝑦)
1) Notation
Définition
(𝑬, +, . ) est un espace vectoriel reel ou un ℝ espace vectoriel ssi :
⃗ ∈ 𝐄, 𝐨𝐧 𝐚 (𝛂 + 𝛃)𝒙
(2). ∀(𝛂, 𝛃) ∈ ℝ², ∀𝒙 ⃗ = 𝛂𝒙
⃗ + 𝛃𝒙
⃗
(3) ∀𝛂 ∈ ℝ, ∀𝒙 ⃗ + ⃗𝒚) = 𝛂𝒙
⃗ , ⃗𝒚 ∈ 𝐄, 𝐨𝐧 𝐚 𝛂(𝒙 ⃗ + 𝛂𝒚
⃗
⃗ ∈ 𝐄, 𝐨𝐧 𝐚 𝛂(𝛃𝒙
(4). ∀(𝛂, 𝛃) ∈ ℝ², ∀𝒙 ⃗ ) = (𝛂𝛃)𝒙
⃗
⃗ ∈ E, on a 1𝒙
(5) ∀𝒙 ⃗ =𝒙
⃗
Proprieté
Soit (𝑬, +, . ) est un espace vectoriel réel
⃗ et 𝒚
Pour tout 𝒙 ⃗ de 𝑬 et pour tout réel 𝛂 et 𝛃 on a :
⃗ = ⃗𝟎
1) 0 𝒙 ; 3) (−𝟏)𝒙
⃗ = −𝒙
⃗ ; 5) 𝛂(𝒙 ⃗ ) = 𝛂𝒙
⃗ −𝒚 ⃗ − 𝛂𝒚
⃗
⃗ =𝟎
2) 𝛂𝟎 ⃗ ; 4) (-𝛂)𝒙 ⃗ ) = −(𝛂𝒙
⃗ = 𝛂(−𝒙 ⃗) ; 6) ⃗ = 𝛂𝒙
(𝛂 − 𝛃)𝒙 ⃗ − 𝛃𝒙
⃗
Remarque :
∀α ∈ ℝ ∀𝑥 ∈ E [α𝑥 = ⃗0 ⟺ α = 0 ou 𝑥 = ⃗0 ]
et on a 𝑎 + 𝑥 = 𝑏⃗ ⟺ 𝑥 = 𝑏⃗ + (−𝑎) et on a 𝑏⃗ + (−𝑎) = 𝑏⃗ − 𝑎
Propriété
Soit (𝑬, +, . ) est un espace vectoriel réel
⃗ 𝟏, 𝒙
On considère n vecteur𝒔 𝒙 ⃗ 𝟑 ,…, 𝒙
⃗ 𝟐, 𝒙 ⃗ 𝒏 et soit 𝛂𝟏 , 𝛂𝟐 , 𝛂𝟑 , ….et 𝛂𝒏 des réels
⃗ 𝟏 + 𝛂𝟐 𝒙
Le vecteur 𝛂𝟏 𝒙 ⃗ 𝟐 + 𝛂𝟑 𝒙
⃗ 𝟑 +…+𝛂𝒏 𝒙
⃗ 𝒏 est appelé la combinaison linéaire des vecteurs 𝒙
⃗ 𝟏, 𝒙 ⃗ 𝟑 ,…, 𝒙
⃗ 𝟐, 𝒙 ⃗𝒏
Exemples
sont des combinaisons linéaires des fonctions 𝑓0; 𝑓1; 𝑓2; 𝑓3 puisque il est possible d'écrire :
Par contre, la fonction ℎ: 𝑥 ↦ 𝑥 4 n'est pas une combinaison linéaire des fonctions 𝑓0; 𝑓1; 𝑓2; 𝑓3 .
0 1 1 1 2 5
On considère les matrices 𝑀1 = ( ) et 𝑀2 = ( ) la matrice M = ( ) est une combinaison
1 0 0 4 3 8
0 1 1 1
linéaire de 𝑀1 et 𝑀2 car 3𝑀1 +2 𝑀2 =3( ) + 2( )
1 0 0 4
0 3 2 2 2 5
=( )+( )=( )=𝑀
3 0 0 8 3 8
pour tout α1 , α2 et α3 de ℝ on a α1 𝑃1 (𝑥) + α2 𝑃2 (𝑥) + α3 𝑃3 (𝑥) est une combinaison linéaire des polynômes
=α1 (𝑥 2 − 𝑥)+ α2 (𝑥 2 + 𝑥 + 1) + α3 (8 − 𝑥 2 )
Dans ℝ3 on considère 𝑢
⃗ = (1; −4; 5) et 𝑣 = (1; 2; −4) et 𝑤
⃗⃗ = (3; 18; −30)
Démontrer que 𝑤
⃗⃗ est une combinaison linéaire de 𝑢
⃗ et 𝑣
V. Un vecteur engendré par une famille –espace vectoriel engendré par une famille
Définition
⃗ 𝟏, 𝒙
Soit𝒙 ⃗ 𝟑 ,…, 𝒙
⃗ 𝟐, 𝒙 ⃗ 𝒏 des vecteurs d’un espace vectoriel réel. L’élément (𝒙
⃗ 𝟏, 𝒙
⃗ 𝟐, 𝒙 ⃗ 𝒏 ) de 𝑬𝒏 est une
⃗ 𝟑 ,…, 𝒙
⃗ 𝟏, 𝒙
On dit que la famille (𝒙 ⃗ 𝟑 ,…, 𝒙
⃗ 𝟐, 𝒙 ⃗ 𝒏 ) engendre l’espace vectoriel 𝑬 si pour tout 𝒙
⃗ de 𝑬 ils existent
⃗ = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝛂𝒊 𝒙
des réels 𝛂𝟏 , 𝛂𝟐 , 𝛂𝟑 , ….et 𝛂𝒏 tels que 𝒙 ⃗𝒊
Exemples
⃗ et 𝑣 engendrent ℝ2 .
vecteurs𝑢
𝛼+𝛽 = 𝑥
Il s'agit donc d'étudier l'existence de solutions du système : {
𝛽=𝑦
dans (ℝ3 , +, . ) on considère la famille (𝑒1 ; 𝑒2 ; 𝑒3 ) tels que 𝑒1 = (1; 0; 0) et 𝑒2 = (0; 1; 0) et 𝑒3 = (0; 0; 1)
Montrons que F est engendré par les deux vecteurs (1, 2, 0) et (0, 1, 1). En effet,
(x, y, z) ∈ F ⟺ 2x − y + z = 0
⟺ y = 2x + z
⟺ (x, y, z) = (x, 2x + z, z)
F est donc l’ensemble des combinaisons linéaires des vecteurs (1, 2, 0) et (0, 1, 1).
Activité : dans (ℝ2 , +, . ) on considère les vecteurs 𝑢⃗1 = (1; 2) et 𝑣1 = (4; 3) ;𝑢⃗2 = (2; −4) et 𝑣2 = (−3; 6)
(𝛼2 ; 𝛽2 ) ≠ (0; 0)
b) démontrer que ∃(𝛼2 ; 𝛽2 ) ∈ ℝ2 ∶ { ⃗ 2 ; 𝑣2 ) est liée
On dit que la famille(𝑢
⃗ 2 + 𝛽2 𝑣2 = ⃗0
𝛼2 𝑢
Propriété
Soient 𝐸 un espace vectoriel réel et 𝐵 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ,…, 𝑥𝑛 ) une famille des vecteurs dans 𝐸
On dit que les vecteurs𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ,…, 𝑒𝑡 𝑥𝑛 sont linéairement dépendants s’il existe des réels α1 , α2 , α3 ,
⃗ ⟹ α1 = α2 = α3 = …. = α𝑛 = 0
(∀(α1 , α2 , α3 , …. ; α𝑛 ) ∈ ℝ𝑛 ) ∑𝑛𝑖=1 α𝑖 𝑥𝑖 = 0
Exemples :
⟺ (𝛼 ; −2𝛼 ; 0) + (0 ; 3 𝛽 ; −1 𝛽) = (0 ; 0 ; 0)
𝛼=0
⟺ {−2𝛼 + 3 𝛽 = 0
−𝛽 =0
⟺𝛼= 𝛽=0
⃗ ; 𝑣 ) est libre
Donc la famille (𝑢
⟺ 𝛼(𝑥 2 + 1) + 𝛽(𝑥 2 − 1) + 𝜆𝑥 2 = 0
⟺ 𝛼 − 𝛽 + (𝛼 + 𝛽 + 𝜆)𝑥 2 = 0
𝛼− 𝛽=0
⟺{
𝛼+ 𝛽+𝜆 =0
𝜆
⟺𝛼= 𝛽=−
2
Donc il existe des réels (𝛼 ; 𝛽 ; 𝜆)𝜖ℝ3 tels que (𝛼 ; 𝛽 ; 𝜆) ≠ (0; 0; 0) et 𝛼𝑃(𝑥) + 𝛽𝑄(𝑥) + 𝜆𝑅(𝑥) = 0
Application :
1) Soit E=F(IR,IR) l'espace vectoriel des fonctions de IR dans IR. Étudier l'indépendance linéaire des familles
suivantes :
1 0 0 2 2 6
2) Dans (ℳ2 (ℝ), +, . ) on considère les matrices I = ( ) et J = ( ) et K = ( )
0 2 1 0 3 4
a) Démontrer que la famille (I; J) est libre et que la famille (I ;J ;K) est liée
Propriété
1) Si A est une partie d’une famille B et si la famille A et liée alors la famille B est liée
2) Si B est une famille libre et si A est une partie de B alors A est libre
4) S’il existe deux vecteurs égaux dans une famille B alors la famille B est liée
5) Si une famille B est libre alors tous ses élément non nuls et différents deux à deux
Démonstration :
on peut mettre en ordre les éléments de B tel que (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ,…, 𝑥𝑛 )= = (𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 ,…, 𝑦𝑝 ; 𝑦𝑝+1 ; … ; 𝑦𝑛 )
𝑝 ⃗
A est une famille liée alors il existe des réels α1 , α2 , α3 , ….et α𝑛 tels que ∑𝑖=1 α𝑖 𝑦𝑖 = 0
𝑝
On déduit que ∑𝑖=1 α𝑖 𝑦𝑖 + 0𝑦𝑝+1 + ⋯ + 0𝑦𝑛 = ⃗0 avec ( α1 , α2, α3 , …., α𝑝 ; 0; 0; … ; 0) ∈ ℝ𝑛 non nul
2) Si A est une famille liée alors B est une famille liée d’après la propriété précédente donc la famille A ne peut être
pas liée.
⃗ = ⃗0) donc la famille contient le vecteur nul est liée
3) On sait que (∀α ∈ ℝ α0
On suppose que 𝑥𝑖 = 𝑥𝑗 pour tout 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 de {1,2,3; … ; 𝑛} et 𝑗 < 𝑖 donc 𝑥𝑖 − 𝑥𝑗 = ⃗0 donc la famille 𝐵1 (𝑥𝑖 ; 𝑥𝑗 ) est liée
5) Si un des éléments de B est nul alors alors B est liée ( on utilise la propriété 1 et 3) donc si la famille B est libre
Nous avons vu que si deux éléments dans une famille sont égaux alors la famille B est liée
Alors la famille B est libre car ses éléments sont différents deux à deux
Définition
(𝐸, +, . ) est un espace vectoriel reel et 𝐹 ⊂ 𝐸 et 𝐹 ≠ ∅
Si F est une partie stable pour la loi interne + est stable pour la loi externe c à d (∀α ∈ ℝ)(∀𝑥 ∈ 𝐹)𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼𝑥 ∈ 𝐹
Et si (𝐹, +, . ) est un espace vectoriel alors on dit que (𝐹, +, . ) est un sous espace vectoriel de l’espace vectoriel
réel (𝐸, +, . )
Exemples
2) (𝒫𝑛 ; +; . ) des polynômes de dégrée inférieur ou égal à n est un sous espace vectoriel de l’espace vectoriel
ℱ(ℝ, ℝ)
Proprieté
𝑭≠∅
{ 𝟐⃗ ∈ 𝑭 ∀𝒚
∀(𝜶, 𝜷) ∈ ℝ ∀𝒙 ⃗ ∈ 𝑭 𝜶𝒙
⃗ + 𝜷𝒚
⃗ ∈ 𝑭
Démonstration :
(⟹) supposons que F est un sous espace vectoriel de (𝐸, +, . ) donc (𝐹, +, . ) est un espace vectoriel reel et par
∀𝛼 ∈ ℝ ∀𝑥 ∈ 𝐹 𝛼𝑥 ∈ 𝐹
{
∀∈ 𝛽ℝ ∀𝑦 ∈ 𝐹 𝛽𝑦 ∈ 𝐹
Donc αx⃗ + βy
⃗ ∈ F (car F est stable pour la loi +)
Comme F est une partie stable dans (𝐸, . ) et (𝐸, +, . ) est un espace vectoriel réel alors les propriétés de la loi
externe dans E restent valable dans F et par suite (𝐹, +, . ) est un espace vectoriel réel c à d F sous espace vectoriel
de (𝐸, +, . )
Remarque
𝐅⊂𝐄
𝐅 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞
𝐅≠∅
{ 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞 𝐥′ 𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞 ⟺ {𝐅 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐬𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 (𝐄, +)
𝐯𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐢𝐥𝐞(𝐄, +, . )
𝐅 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐬𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 (𝐄, . )
0 0
On a F ≠ ∅ car ( )∈𝐹
1) On considère l’ensemble 𝐹 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 /𝑦 = 4𝑥} 0 0
on démontre que (𝐹, +; . ) C’est un espace vectoriel réel sous espace vectoriel de ℝ2
comme (ℳ2 (ℝ), +, . ) Est un espace vectoriel réel et en effet 𝐹 n’est pas stable pour la multiplication par un
Déterminer lesquels des ensembles E1, E2, sont des sous-espaces vectoriels de ℝ3 .
Activité : dans (ℝ2 ; +; . ) on considère la famille 𝐵 = (𝑢⃗; 𝑣) tel que 𝑢⃗ = (1,3) et 𝑣 = (−2; 1)
⃗⃗ ∈ ℝ2 ∃! (𝛼; 𝛽) ∈ ℝ2 : 𝑤
1) démontrer que ∀𝑤 ⃗⃗ = 𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣 On dit que B est une base de
(ℝ2 ; +; . )
2) Démontrer que la famille B est libre et génératrice à l’espace
Vectoriel(ℝ2 ; +; . )
Définition :
E est un espace vectoriel réel
On dit que la famille 𝐁 = (𝐱⃗𝟏 , 𝐱⃗𝟐 , 𝐱⃗𝟑 ,…, 𝐱⃗𝐧 ) des vecteurs de E est une base de E si et seulement si Tout vecteur
⃗ de E s’exprime de façon unique comme combinaison linéaire d’éléments de B. Autrement dit il existe des
𝒙
⃗ = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝛂𝒊 𝒙
scalaires 𝛂𝟏 , 𝛂𝟐 , 𝛂𝟑 , ….et 𝛂𝒏 ∈ ℝ uniques tels que 𝒙 ⃗𝒊
Exemples : en effet
1) Soient les vecteurs 𝑒1 = (1; 0) et 𝑒2 = (0; 1)
Soit (x ; y; z ) ∈ ℝ3 on a
on la famille 𝐵 = (𝑒1 ; 𝑒2 ) est une base de ℝ2
(X ; y ; z) = (x ; 0 ; 0 ) + (0 ; y ; 0 ) + (0 ; 0 ; Z )
Soit (x ; y ) ∈ ℝ2 on a (x ; y ) = (x ; 0 ) + (0 ; y )
= x(1 ; 0; 0 ) + y(0 ; 1; 0 ) + 𝑧(0 ; 0; 1 )
= x(1 ; 0 ) + y(0 ; 1 )=x𝑒1 + 𝑦𝑒2
appelée base canonique de ℝ2 = x𝑒1 + 𝑦𝑒2 + 𝑧𝑒3
Propriété
𝐁 = (𝐱⃗𝟏 , 𝐱⃗ 𝟐 , 𝐱⃗𝟑 ,…, 𝐱⃗ 𝐧 ) est une base d’un espace vectoriel E
⃗ +𝒚
base B alors 𝛂𝟏 + 𝛃𝟏 𝒆𝒕 𝛂𝟐 + 𝛃𝟐 𝒆𝒕 𝛂𝟑 + 𝛃𝟑 𝒆𝒕 … 𝒆𝒕 𝛂𝒏 + 𝛃𝒏 sont des coordonnées de 𝒙 ⃗ dans la
base B
Pour tout 𝝀 de ℝ ona 𝝀𝛂𝟏 , 𝝀𝛂𝟐 , 𝝀𝛂𝟑 , ….et 𝝀𝛂𝒏 sont les coordonnées de 𝝀𝒙
⃗ dans la base B
2) Si 𝐁 = (𝐱⃗𝟏 , 𝐱⃗𝟐 , 𝐱⃗𝟑 ,…, 𝐱⃗𝐧 ) est une base d’un espace vectoriel E alors B est une famille libre et
génératrice de E
3) Si 𝐁 = (𝐱⃗𝟏 , 𝐱⃗𝟐 , 𝐱⃗𝟑 ,…, 𝐱⃗𝐧 ) est une famille libre et génératrice de E alors B est une base de E
3𝑧 = 0} soit 𝑢
⃗ = (𝑎; 𝑏; 𝑐) de E
= 𝑎𝑒1 + 𝑐𝑒2
On a 𝐸 ≠ ∅ car (0,0 ; 0) ∈ 𝐸
Et par suite 𝐵 = (𝑒1 ; 𝑒2 ) est une famille génératrice
soient 𝑢
⃗ = (𝑎 ; 𝑏; 𝑐) ; 𝑣 = (𝑥 ; 𝑦; 𝑧) de E
de E
On a 𝑎 − 𝑏 + 3𝑐 = 0 et 𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 = 0 et soit 𝛼 et 𝛽
3) on démontre que la famille 𝐵 = (𝑒1 ; 𝑒2 ) est libre
deux elements de ℝ
Donc 𝛼𝑎 + 𝛽𝑥 − (𝛼𝑏 + 𝛽𝑦) + 3(𝛼𝑐 + 𝛽𝑧) = 0 et par 𝛼𝑒1 + 𝛽𝑒2 = ⃗0 ⇔ (𝛼; 𝛼 + 3𝛽; 𝛽) = (0; 0; 0)
suite 𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣 = ( 𝛼𝑎 + 𝛽𝑥; 𝛼𝑏 + 𝛽𝑦; 𝛼𝑐 + 𝛽𝑧) ∈ 𝐸 ⇔ 𝛼 = 0 𝑒𝑡𝛽 = 0
donc (𝐸 ; +; . ) est un espace vectoriel Et par suite la famille 𝐵 = (𝑒1 ; 𝑒2 ) est libre
Application :
2𝜋 2𝜋
(2) On rappelle que 𝑗 = 𝑐𝑜𝑠 ( 3 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( 3 )
(5) Exprimer tout nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏, avec (a, b) ∈ ℝ² sous la forme x + jy avec x et y réels.
Définition
Soit un espace vectoriel et engendré par n vecteurs. Alors toutes les bases de E possèdent le même nombre
Exemples
tels que 𝑒1 = (1; 0) et 𝑒2 = (0; 1) donc (𝑒1 ; 𝑒2 ) est une base de ℝ2 c à d dimℝ2 = 2
1 0 0 1
5) La base canonique de ℳ2 (ℝ) est (𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 ; 𝑀4 ) tel que 𝑀1 = ( ) ; 𝑀2 = ( ) ;𝑀3 =
0 0 0 0
0 0
( )
1 0
0 0 𝑎 𝑏
ET 𝑀4 = ( ) car pour toute matrice 𝑀 = ( ) de ℳ2 (ℝ)
0 1 𝑐 𝑑
𝑎 𝑏
𝑀=( ) = 𝑎𝑀1 + 𝑏𝑀2 + 𝑐𝑀3 + 𝑑𝑀4 Donc 𝑑𝑖𝑚ℳ2 (ℝ) = 4
𝑐 𝑑
Application :
c) Déterminer dimE
3) Soit E l’ensemble des fonctions définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = (𝑎𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑏𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑒 3𝑥 tel que (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ²
b) On considère la famille que B = (𝑓1 , 𝑓2 ) telle que f1 (𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑒 3𝑥 et que f2 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥. 𝑒 3𝑥
c) Soit que 𝑓 un element E .démontrer que 𝑓′ est un element de E et determiner ses coordonnés dans la base
B.
Propriété
Soit E un espace vectoriel réel tel que 𝑑𝑖𝑚𝐸 = 2 et 𝑅 = (𝑖; 𝑗) est une base de E
2) 𝑢
⃗ 1 et 𝑢
⃗ 2 deux vecteurs non nuls de E on a : (𝑢
⃗1 ;𝑢
⃗ 2 ) est une base de E⟺ (𝑢
⃗1 ;𝑢
⃗ 2 ) est libre
𝑥1 𝑥2
3) Si 𝑢
⃗ 1 = (𝑥1 ; 𝑦1 ) et 𝑢
⃗ 2 = (𝑥2 ; 𝑦2 ) dans la bse B dans E alors (𝑢
⃗1 ;𝑢
⃗ 2 ) est libre⟺ |𝑦 𝑦2 | ≠ 0
1
⃗1 ;𝑢
(𝑢 ⃗ 2, 𝑢
⃗ 3 ) est une base de E⟺ (𝑢
⃗1 ;𝑢
⃗ 2, 𝑢
⃗ 3 ) est libre
5) Si 𝑢
⃗ 1 = (𝑥1 ; 𝑦1 , 𝑧1 ) et 𝑢 ⃗ 3 = (𝑥3 , 𝑦3 , 𝑧3 ) dans la base B dans E
⃗ 2 = (𝑥2 ; 𝑦2, , 𝑧2 ) et 𝑢
𝑥1 𝑥2 𝑥3
⃗1 ;𝑢
alors (𝑢 ⃗ 3 ) est libre⟺ |𝑦1
⃗ 2, 𝑢 𝑦2 𝑦3 | ≠ 0
𝑧1 𝑧2 𝑧3
Exercice 1
On pose 𝑓1, 𝑓2, 𝑓3, 𝑓4 : [0,2π] → R les fonctions définies par : f1(x) = cos x, f2(x) = xcos x, f3(x) = sin x
et f4(x) = xsin x.
Correction
𝑎=𝜋
Pour x = 0 et x = π on obtient le système : { d’où c = d = 0. Finalement la famille étudiée est libre.
𝑎 + 𝑏𝜋 = 0
d’où a = b = 0.
Exercice 2
𝟏 𝟏
Soient 𝑃0 = (𝑋 − 1)(𝑋 − 2) et 𝑃1 = −𝑋(𝑋 − 2) et 𝑃2 = 𝑋(𝑋 − 1) trois polynmes de ℝ2 [𝑋].
𝟐 𝟐
4) Pour tout A,Bet C reels montrers qu’il existe un unique ploynome 𝑅 ∈ ℝ2 [𝑋],tel que
Correction
Exercice 3
Soit 𝐸 = ℝ∗+ × ℝ.on considere les deux lois 𝑇 et ∗ defnies par :
Correction
Que faut –il vérifier pour que (𝐸, 𝑇,∗) soit un espace -la commutativité et l’associativité de la loi 𝑇 sont
Exercice 4
Les sous ensembles suivantes de ℝ3 sont-ils des sous espaces vectoriels de ℝ3
a) 𝐹1 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 /𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0}
b) 𝐹2 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 /𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 2}
c) 𝐹3 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 /𝑥𝑦 = 0}
d) 𝐹4 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 /𝑦 = 2𝑥}
Correction
Rappel :F est un sous espace vectoriel de E, si et Donc 𝐹2 n’est pas un sous espace vectoriel de ℝ3 .
1) 𝐹1 ≠ ∅ car (0,0,0) ∈ 𝐹1
(1,0,0) + (0,1,0) = (1,1,0) ∉ 𝐹3,alors 𝐹3 n’est pas un
′ ′ ′)
∀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐹1 , ∀(𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ∈ 𝐹1 , ∀𝛼 ∈ ℝ
sous espace vectoriel de ℝ3 .
𝛼(𝑥, 𝑦, 𝑧) + (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) = (𝛼𝑥 + 𝑥 ′ , 𝛼𝑦 + 𝑦 ′ , 𝛼𝑧 + 𝑧 ′ )
4) 𝐹4 ≠ ∅ car (0,0,0) ∈ 𝐹4
∈ 𝐹1
∀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐹4 , ∀(𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) ∈ 𝐹4 , ∀𝛼 ∈ ℝ
Car 𝛼𝑥 + 𝑥 ′ + 𝛼𝑦 + 𝑦 ′ + 𝛼𝑧 + 𝑧 ′
𝛼(𝑥, 𝑦, 𝑧) + (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) = (𝛼𝑥 + 𝑥 ′ , 𝛼𝑦 + 𝑦 ′ , 𝛼𝑧 + 𝑧 ′ )
= 𝛼(𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + (𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ ) = 𝛼0 + 0 = 0
∈ 𝐹4
Car (𝑥, 𝑦, 𝑧) et (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) appartiennent à 𝐹1 .donc 𝐹1
Puisque 𝛼𝑦 + 𝑦 ′ = 2𝛼𝑥 + 2𝑥 ′ = 2(𝛼𝑥 + 𝑥 ′ )
est un sous espace vectoriel de ℝ3 .
Donc 𝐹4 est un sous espace vectoriel de
2) 𝐹2 ≠ ∅ car par exemple (1,0,1) ∈ 𝐹2 .mais la loi +
Exercice 5
Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ ,les sous-ensembles suivants de ℝ[𝑋] sont-ils des sous espaces vectoriel de ℝ[𝑋]
Correction
a) 𝐹1 ≠ ∅ ,car par exemple le polynôme (𝑃 = 0 𝑜𝑢 𝑑𝑒𝑔𝑃 ≤ 𝑛)
par exemple 𝑃(𝑋) = 𝑋 𝑛 𝑒𝑡 𝑄(𝑋) = 𝑋 𝑛 + 1 ∈ 𝐹1 mais Donc 𝐹2 est un sous espace vectoriel de ℝ[𝑋].
(−𝑃 + 𝑄)(𝑋) = 1 ∉ 𝐹1 . c)𝐹3 n’est pas un sous espace vectoriel de ℝ[𝑋] var le
∀𝑃 ∈ 𝐹2 , ∀𝑄 ∈ 𝐹2 , ∀𝛼 ∈ ℝ 𝛼𝑃 + 𝑄 ∈ 𝐹2 En effet si
Exercice 6
1 1 1 0
Dans ℳ2 (ℝ) on considère les matrices : 𝐴 = ( ) et 𝐼 = ( )
−1 −1 0 1
𝑎+𝑏 𝑏
on pose 𝐸 = {𝑀(𝑎, 𝑏) = ( ) /(𝑎, 𝑏) ∈ ℝ²}
−𝑏 𝑎−𝑏
2) Démontrer que la famille 𝐵 = (𝐼, 𝐴) est une base de E puis déduire 𝑑𝑖𝑚𝐸.
5 2
3) On pose 𝐽 = ( )
−2 1
a) Vérifier que𝐽 ∈ 𝐸.
Correction
1) On démontre que (𝐸, +, . ) est un espace vectoriel (𝛼𝑎 + 𝛽𝑐) + (𝛼𝑏 + 𝛽𝑑) (𝛼𝑏 + 𝛽𝑑)
=( )
−(𝛼𝑏 + 𝛽𝑑) (𝛼𝑎 + 𝛽𝑐) − (𝛼𝑏 + 𝛽𝑑)
réel
Comme 𝐸 ∈ ℳ2 (ℝ) et comme ℳ2 (ℝ) est un espace On pose 𝑎1 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑐 et 𝑏1 = 𝛼𝑏 + 𝛽𝑑 et par suite
Soient 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 deux réels et 𝑀(𝑎, 𝑏) et 𝑀(𝑐, 𝑑) 2) On démontre que la famille 𝐵 = (𝐼, 𝐴) est une base
deux éléments de E.
de E
On a 𝑁 = 𝛼𝑀(𝑎, 𝑏) + 𝛽𝑀(𝑐, 𝑑)
𝑎+𝑏 𝑏 𝑐+𝑑 𝑑 Pour tout 𝑀(𝑎, 𝑏) de E
𝑁 = 𝛼( )+𝛽( )
−𝑏 𝑎−𝑏 −𝑑 𝑐−𝑑
B est libre et engendre E alors B est une base de E Donc 𝐽4 ∈ 𝐸 et les coordonnés de 𝐽3 dans la base B
comme 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐸 = 2 sont (81,216)
Exercice 7
𝑒𝑥
Pour tout élément (𝑎, 𝑏) de ℝ on considère la fonction numérique : 𝑓(𝑎,𝑏) : 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥𝑒 −𝑥 + 𝑏 1+𝑒 𝑥
𝑒 2𝑥 +𝑥𝑒 𝑥 +𝑥
3) Soit g la fonction numérique définie par g: 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 +𝑒 2𝑥
a) Démontrer que g ∈ 𝐸.
Correction
Est un espace vectoriel réel. Donc tout élément de E s’écrit de manière unique sous
Donc il suffit de démontrer que (𝐸, +, . ) Est un sous la forme 𝛼𝑓(1,0) + 𝛽𝑓(0,1)
espace vectoriel de (ℱ(ℝ, ℝ), +, . ).on a donc (𝑓(1,0) , 𝑓(0,1) ) est une base de E.
de E 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 𝑥𝑒 −𝑥
=
𝑒𝑥 + 1
On a :( ∀𝑥 ∈ ℝ)(𝛼𝑓(𝑎,𝑏) + 𝛽𝑓(𝑐,𝑑) )(𝑥)
𝑥𝑒 −𝑥 (1 + 𝑒 𝑥 ) + 𝑒 𝑥
=
= 𝛼𝑓(𝑎,𝑏) (𝑥) + 𝛽𝑓(𝑐,𝑑) (𝑥) 𝑒𝑥 + 1
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑥𝑒 −𝑥 (1 + 𝑒 𝑥 ) 𝑒𝑥
−𝑥
= 𝛼𝑎𝑥𝑒 + 𝛼𝑏 −𝑥
+ 𝛽𝑐𝑥𝑒 + 𝛽𝑑 = +
1 + 𝑒𝑥 1 + 𝑒𝑥 𝑒𝑥 + 1 𝑒𝑥 + 1
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
= 𝛼𝑎𝑥𝑒 −𝑥
+ 𝛽𝑐𝑥𝑒 −𝑥
+ 𝛼𝑏 + 𝛽𝑑 = 𝑥𝑒 −𝑥 + = 𝑓(1,1) (𝑥)
1 + 𝑒𝑥 1 + 𝑒𝑥 𝑒𝑥 + 1
𝑒𝑥 Et par suite g ∈ 𝐸.
= (𝛼𝑎 + 𝛽𝑐)𝑥𝑒 −𝑥 + (𝛼𝑏 + 𝛽𝑑)
1 + 𝑒𝑥
b) on détermine les coordonnés de g dans B
= 𝑓( 𝛼𝑎+𝛽𝑐,𝛼𝑏+𝛽𝑑) (𝑥)
on a 𝑓(1,1) = 𝑓(1+0,0+1) = 𝑓(1,0) + 𝑓(0,1)
Et alors 𝛼𝑓(𝑎,𝑏) + 𝛽𝑓(𝑐,𝑑) = 𝑓( 𝛼𝑎+𝛽𝑐,𝛼𝑏+𝛽𝑑) ∈ 𝐸
et par suite les coordonnés de g dans la base B
Et par suite (𝐸, +, . ) Est un espace vectoriel réel.
sont(1,1).
2) on démontre que B est une base de E. on a d’après
la question précédente
Soit E l’ensemble des fonctions définies par : Démontrer (𝑆, +, . ) Est un espace vectoriel réel .
de I. Exercice 7
1 2
Dans ℳ2 (ℝ) on considère les matrices : 𝐴 = ( )
Exercice 3 2 1
1 0
Soit I un intervalle de ℝ. On s’appelle ∁(𝐼, ℝ) l’ensemble et 𝐼 = ( ) . on pose 𝐸 = {𝑥𝐼 + 𝑦𝐴 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ²}
0 1
des fonctions continues sur I et 𝐷(𝐼, ℝ) l’ensemble des 1) démontrer que ∀𝑋 ∈ 𝐸 , ∀𝑌 ∈ 𝐸 ∀𝜆 ∈ ℝ
fonctions dérivables sur I. 𝜆. 𝑋 ∈ 𝐸 et 𝑋 + 𝑌 ∈ 𝐸
On munit ∁(𝐼, ℝ) et 𝐷(𝐼, ℝ) par deux opérations la 2) démontrer que (𝐸, +, . ) Est un espace vectoriel
somme de deux fonctions et la multiplication d’une réel
fonction par un scalaire.
Exercice 8
Démontrer que (∁(𝐼, ℝ), +, . ) Et(𝐷(𝐼, ℝ), +, . ) Sont des
Soient 𝑢 ⃗⃗ trois vecteurs de ℝ3 demontrer
⃗ 𝑒𝑡 𝑣 𝑒𝑡 𝑤
espaces vectoriels réels.
qu’il existe trois uniques vecteurs 𝑎 et 𝑏⃗ et 𝑐 de ℝ3
Exercice 4
On s’appelle S l’ensemble de suites réelles (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ 𝑎 + 𝑏⃗ + 𝑐 = 𝑢
⃗
tels que { 𝑎 + 3𝑏⃗ − 4𝑐 = 𝑣
on pose : ∀(𝑢𝑛 ) ∈ 𝑆, ∀(𝑣𝑛 ) ∈ 𝑆 (𝑣𝑛 ) = (𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 ) 𝑎 + 9𝑏⃗ + 16𝑐 = 𝑤⃗⃗
𝑢
⃗ 1 = (2, 1 , 3) ⃗ 2 = (3, 5, −2) ;
;𝑢 e) 𝐵5 = ( ( 3, 6, 2) , (1, 0, 3), (a, b, c) )
𝑢
⃗ 3 = (− 5, −13, 12) 𝑣 = (−6, −17, 17)
Exercice 12
⃗⃗ = (1, 1, 1) ; ⃗0 = (0, 0, 0).
;𝑤
Soit (𝐵 = (𝑒1 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 . Soit
1) Le vecteur 𝑣 est-il combinaison linéaire des vecteurs
⃗ = (1,1,1), 𝑣 = (1, −1,0) =, 𝑤
𝑢 ⃗⃗ = (−1,1, −1)
𝑢
⃗ 1, 𝑢
⃗ 2, 𝑢
⃗ 3 ? cette combinaison linéaire est-elle unique
1) Montrer que 𝐵′ = (𝑢 ⃗⃗ ),est une base de ℝ3 .
⃗ , 𝑣, 𝑤
?
2) Trouver les coordonnées de𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 dans la
2) Le vecteur 𝑤
⃗⃗ est-il combinaison linéaire des vecteurs
base B'.
𝑢
⃗ 1, 𝑢
⃗ 2, 𝑢
⃗3 ?
b) F2 = { (x, y, z) : 2x = 0 ; 3y – z = 0 }
Exercice
Pour chacune10des familles de vecteurs de ℝ² suivantes,
c) F3 = { (x, y, z) ; x – z = 0 ; 3y – z = 0 }
dire si elle est libre, liée, génératrice, si elle est une base
d) F4 = { (x, y, z) ; –x –y + z = 0 ; 2x+y–5z = 0}
de ℝ² :
e) F5 = { (x, y, z) ; 2x – 3z = 4y – 5x }
a) 𝐵1 = ( (1, 2), (1, −1)) f) F6 = { (x, y, z) : –x +2y = y +6z = 3z – 2x } .
b) 𝐵2 =( (1, 4) )
Exercice 14
c) 𝐵3 = ( (0, 0))
Dans 𝐼𝑅 3 on considère les deux vecteurs
d) 𝐵4 = ( (1, −2) , (2, 3) , (1, 0) ).
⃗ = (1,2, −1)et 𝑣 = (0,1,1)
𝑢
dire si elle est libre, liée, génératrice, si elle est une base ⃗⃗ dans 𝐼𝑅 3 pour que
2) Déterminer un vecteur 𝑤
1 1 0 0 0 1 𝑎 𝑙𝑛𝑥
c. Etablir ensuite que : x R*+ +𝑏+𝑐 = 0.
A = 1 1 0 B = 0 0 1 . 𝑥 𝑥
0 0 2 1 1 1
En déduire que b = 0.
l'ensemble des matrices Ma,b, c'est-à-dire : 2)a. Déduire de la question précédente que (e1, e2, e3,
1°) Montrer que E est un espace vectoriel sur IR. b. Montrer que (e1, e2, e3, e4) est une base de E.
Montrer que E est un espace vectoriel réel ; en donner une (c) Justifier que E est un sous-espace vectoriel de
a b c Exercice 21
2) Soit M = d e f une matrice de E. On note M3(IR) l’ensemble des matrices réelles
g h k
d’ordre 3 et on considère les matrices suivantes de
a. Montrer que : k = g = c = a, h = b et f = d, puis en
1 0 0 1 1 1
déduire la forme des matrices de E. b. Retrouver le fait M3(IR) : I 0 1 0 , A 1 0 0
0 0 1 1 0 0
que lesmatrices de E ne sont pas inversibles.
c. Déterminer une base de E et vérifier que dim E = 4. 1)Calculer A² et A3, puis vérifier : A3 = A² + 2A.
3) On considère l'ensemble F des matrices de la forme 2)Montrer que la famille (A, A²) est libre dans M3(IR).
Exercice 20
an+2 = an+1 + 2an.
Etant données les matrices :
b. En déduire an et bn en fonction de n, pour tout entier
1 0 0 1 0 0 0 0 0
n supérieur ou égal à 1.
I 0 1 0 , H 0 0 0 , N 0 0 1
0 0 1 0 0 0 0 0 0
c. Donner l’expression de An en fonction de A, A², n,
on associe à tout élément (a, b, c) de IR3 la matrice pour tout entier n supérieur ou égal à 1.
décrit IR3. 1 2a a a
M(a)= a 1 2a a où a
1) Montrer que M est un sous-espace vectoriel de
a 1 2a
a
l'espace vectoriel M3(IR) des matrices carrées d'ordre 3
représente un nombre réel.
et déterminer sa dimension.
1. Montrer que pour tous réels a, b, on a :
2) Préciser les conditions que doivent vérifier les
M(a).M(b) = M(a + b – 3ab).
nombres a, b, c pour que la matrice C(a,b,c) soit
Déterminer, quand elle existe, sa matrice inverse. matrice M(a) est inversible et exprimer son inverse.
a) Montrer qu’il existe un réel , que l’on exprimera Démontrer que pour tout n de IN la famille
Démontrer que (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) sont linéairement Définition : (𝛼; 𝛽, 𝛾) est les coordonnées de 𝑓dans la
espace vectoriel de E.
b) Résoudre l’équation différentielle 𝑦 ′ − 𝑦 = 0 puis d) Les familles qui détermine une base de 𝒫2
deduire que (𝑢; 𝑣) est une famille génératrice de 2) Déterminer l’espace vectoriel réel engendré par
(𝐹, +, . ) (𝑓; 𝑔)
Exercice 30
Exercice 28
1) Démontrer que les ensembles suivants sans des 1. Soient v1 = (2,1,4), v2 = (1,−1,2) et v3 = (3,3,6)
espaces vectoriels et déterminer leurs base et des vecteurs de R3, trouver trois réels non tous nuls
Exercice 31 Exercice 35
Dans IR4 on considère l’ensemble E des vecteurs Parmi les ensembles suivants reconnaître ceux qui sont
1. Montrer que les vecteurs v1 = (1,−1, i), v2 = (−1, i,1), E4 = {(x,y) ∈ IR2 | x+ αy+1 > 0}
(b) {(un) ∈ IRIN (un) monotone } termes u0, v0 et pour tout entier n supérieur ou égal à 2 :
(d) {(un) ∈ IRIN (un) arithmétique} 1°) Montrer que la suite (xn) définie par : xn = un + un-1
Montrer que la famille (P0, . . . , Pn) est une base de 2°) Montrer que la suite (yn) définie par : yn = un - 2un-
(b) Montrer que F est de dimension finie et déterminer , pour des suites (an) et (bn) qui vérifient (1).
An.
Exercice 42
Exercice 44
1 0 0
On donne les matrices : I = 0 1 0 ,
a. Montrer que C est un espace vectoriel sur C et
0 1
0
sur R.
0 0 0
J = 2 0 0 b. R est-il un sous-espace du C-espace vectoriel
1 0
1
C? c. Mˆeme question pour
1°) Calculer J2 et J3. En déduire Jk, k entier supérieur
{λ(a + bi) | λ ∈ R} o`u a + bi ∈ C est fix´
ou égal à 3.
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Les références
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