MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE REPUBLIQUE DU MALI
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Un Peuple - Un But - Une Foi
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ECOLE NATIONALE D’INGENIEURS
ABDERHAMANE BABA TOURE
(ENI-ABT)
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DER Génie Civil
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MINI-PROJET DE BARRAGE
Calcul d’un barrage poids sur fondation non
rocheuse
Etudiant : Professeur :
DEMAIN Kassoum Dr Soumaïla KONE
2ème Année GC-BTP
Juillet 2008
Sommaire
I- INTRODUCTION....................................................................................................................................................... 3
II- CARACTERISTIQUES DU BASSIN VERSANT................................................................................................. 4
III- DETERMINATION DU DEBIT PROJET........................................................................................................ 4
2.1 Débit de crue décennal Q10................................................................................................................................ 4
Méthode d’ORSTOM......................................................................................................................................................... 4
I- INTRODUCTION
Par définition, un barrage est un ouvrage artificiel disposé en travers d'un cours d'eau pour
arrêter son écoulement, créer une retenue ou élever le niveau de l'eau en amont.
Plusieurs objectifs conduisent à la construction d'un barrage : concentrer la pente naturelle
d'une rivière dans un site donné, rendant ainsi possible la production d'électricité à partir de
l'énergie potentielle de l'eau (énergie hydroélectrique) ; stocker, puis amener l'eau des rivières
vers des canaux et des systèmes d'irrigation ; augmenter la profondeur des rivières pour la
navigation ; contrôler le débit de l'eau pendant les périodes de sécheresse et de crue ; créer des
lacs artificiels destinés aux loisirs. De nombreux barrages cumulent plusieurs de ces
fonctions.
Le présent mini-projet qui consiste à dimensionner un barrage poids sur fondation non
rocheuse devant servir alternativement à la riziculture et au stockage d’eau pour
l’abreuvement des animaux et le maraichage est un exercice qui vise à familiariser le futur
ingénieur d’avec le dimensionnement des barrages.
Au cours de cet exercice nous allons élaborer les éléments suivants :
Pièces écrites comprenant :
Les caractéristiques du bassin versant ;
Le débit de projet ;
Les dimensions du barrage en maçonnerie ;
La stabilité de l’ouvrage ;
Les dimensions du bassin de dissipation ;
Les dimensions des pertuis avec jeu de batardeau ;
L’estimation du cout du projet.
Pièces graphiques comportant :
La vue en plan de l’ouvrage ;
Le profil en long de l’ouvrage ;
La coupe transversale de l’ouvrage ;
Comme hypothèses de calcul, on prendra :
un barrage poids sur fondation meuble, avec une lame d’eau déversant ;
un barrage utilisé pour la riziculture.
II- ÉTUDES HYDROLOGIQUES
1) Caractéristiques du bassin versant
a. Délimitation du bassin versant
Pour la délimitation du bassin versant, il nous a été fourni une carte de la zone du projet avec
indication de l’emplacement du barrage. Cette carte à l’échelle de 1/200 000 nous a permis de
délimiter le bassin versant en passant sur les crêtes et les lignes de partage des eaux
b. Superficie du bassin versant
Elle constitue une des caractéristiques la plus importante car la précision de beaucoup d’autre
donnée dépend d’elle. Plusieurs méthodes permettent de la déterminer : le planimètre, le
découpage en des aires élémentaires. Mais nous avons utilisé le logiciel de dessin « autocad »
pour sortir la surface après avoir scanné la carte avec le bassin délimité. Nous l’importons sur
autocad et avec la commande « polyligne » nous sommes passés sur le contour du bassin
versant. Dans la propriété de la polyligne ainsi tracée nous obtenons directement l’aire de la
surface.
La surface obtenue est : S=1634.5315 mm2
L’échelle étant 1/200 000, la surface réelle vaut :
S = 1634.5315x (200 000)2 = 6.5381.1013 mm2 = 65.38 km2
S = 65.38km2
c. Périmètre du bassin versant
Le périmètre est généralement mesuré à l’aide du curvimètre. Mais ici nous avons utilisé la
même méthode que pour déterminer l’aire du bassin verssant ;
La valeur obtenue est : p= 75.1282 mm
En appliquant l’échelle de 1/200 000 on obtient :
Le périmètre réel P= 183,8x200 000 = 3,676107 mm = 36,76 km
P = 36,76 km
d. Le rectangle équivalent
C’est un rectangle ayant la même superficie et le même périmètre que le bassin versant ; il est
caractérisé par sa longueur donnée par la relation suivante :
L=1.4S0.6
L= 12,17 km
S 36.76
Sa largeur sera donc l= = =3 .0 4 km
L 12,1 7
l= 3.04 km
e. Indice de compacité ou indice de forme
Il correspond au rapport du périmètre du bassin versant sur un cercle de même superficie.
Icomp = 0.282*P*S(-0.5) = 0.282*36.76*65.38(-0.5) = 1.28
Icomp = 1 .28 le bassin n’est pas allongé
f. Indice global de pente
Il caractérise le relief du bassin versant. Il est défini par la formule :
D
I g=
L
avec : D dénivelée exprimée en mètres séparant les altitudes ayant
approximativement 5% et 95% de la surface du bassin versant au dessus d’elles
L = longueur du rectangle équivalent
Pour notre bassin, nous n’avons pas les données nécessaires à la détermination de D, donc de
Ig, ce qui nous amène à déterminer l’indice de pente moyenne que nous utiliserons pour la
suite.
0 ,026 0, 026
I g=
√S = √36, 76 = 0,0042
Ig = 0,42%= 4,2‰
Cette pente correspond à un bassin de pente modérée type R2 selon la classification
ORSTOM (pente comprise entre 0.5% et 1%)
g. Précipitation décennale ponctuelle
A partir de la carte fournie et de la carte des pluies ponctuelles décennales de CIEH de
l’Afrique (1985), nous trouvons P10 = 100 mm.
h. Variabilité annuelle des précipitations
Selon le résultat de l’étendue mène dans le cercle de kita par l’organistion de la sécurité
alimentaire donne la variation annuelle de précipitation à 800 mm comme valeur de 2007à
2012 .Donc Pan= 800 mm.
i. Perméabilité
Le sol de notre zone est limino-sableux a argileux ; ce qui correspond à un sol imperméable
de type P2 selon la classification de Rodier.
j. Coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement représente le rapport entre la quantité d’eau tombée et celle
qui ruisselle effectivement à la surface du sol. Il dépend de la nature du sol, du couvert
végétal, de la pente et de la forme du bassin versant.
Elle est déterminée à partir de : la superficie S du bassin, de la pente (R3), de la perméabilité
(P2) et de la pluviométrie annuelle (Pan = 800 mm).
En admettant la classification suivant la perte R3 et suivant la perméabilité de P2
(classification ORSTOM), on peut proposer un abaque donnant Kr dans les conditions de crue
décennale pour les régimes tropicaux et tropicaux de transition.
On obtient : Kr = 50%
k. Nature des averses
Selon la taille du bassin versant, une petite averse peut déclencher un ruissellement. Il est
donc prudent d’étudier avec soin l’intensité des averses afin de bien dimensionner l’ouvrage.
l. Coefficient d’abattement
C’est un coefficient de réduction qui permet de passer d’une pluie ponctuelle à une hauteur de
pluie moyenne sur une superficie donnée. Elle est obtenue par la formule :
Ka = 1- (9 log T - 0,042Pan + 152). 10-3. log S avec :
T : période de retour = 10 ans
Pan : pluie annuelle = 1100 mm
S : superficie = 14.62 km2
Ka= 1-(9log10-0.042*800+152)*10-3*log(14.62) = 0.77
Ka = 0.77
m. Temps de base décennale
Il correspond temps entre le début et la fin du ruissellement rapide. Il est déterminé par
abaque à partir de la superficie et de la perméabilité. (S= 65.38 km2 et R3).
tb : temps de base en secondes de l’hydrogramme de crue. Déterminé à partir de l’abaque en
fonction du régime climatique, de la classe du relief et de la superficie du bassin versant :
tb=56160s ;
2) Détermination du débit de crue projet
Deux méthodes sont conseillées pour l’évaluation du début de crue projet.
a. Méthode ORSTOM ou IRD
La méthode d’ORSTOM (Organisation des Recherches Scientifiques et Techniques d’Outre
Mer) aujourd’hui appelée IRD (Institut de recherche pour le Développement) s’utilise pour les
bassins versants de superficie inférieure à 200 km2 et dont la pluviométrie reste inférieure à
1500mm en Afrique de l’Ouest. Notre zone d’étude étant au Mali avec une superficie de
14.62 km2, toutes les conditions sont remplies pour appliquer la méthode.
Le débit de ruissellement superficiel de la crue décennale est donné par :
α∗Ka∗Kr 10∗P 10∗S
Q10=
tb avec :
α : Coefficient de pointe décennale voisin de 2.5 quelque soit la superficie du bassin
Ka : Coefficient d’abattement = 0.77
Kr10 : Coefficient de ruissellement décennal = 0.50
P10 : pluie décennale ponctuelle = 110 mm= 0.11 m
S : superficie du bassin versant = 14.62 km2 = 14.62x106 m2
tb : temps de base décennale = 8.33 h= 29988 s
2. 50∗0. 866∗0 . 50∗0 . 11∗14 .62∗106
Qr 10=
29988 = 58.05 m3/s
Qr10 = 58.05 m3/s
Le débit de pointe maximal vaut :
Q10=Qr 10 +Qret 10 avec :
Qret10 = le débit dû à l’écoulement retardé = 0.06Qr10
Q10=1 .06∗58 .05 = 61.53 m3/s
Q10 = 61.53 m3/s
b. Méthode CIEH
Cette méthode est basée sur les équations de régression multiples entre paramètres
hydrologiques corrélables. Elle est applicable pour les bassins de superficie inférieure à 1000
km2 comme notre bassin versant. Sa précision dépend surtout du nombre de paramètre connu.
Comme nous disposons de tous les paramètres, nous allons utilisé la formule à quatre (4)
paramètres :
b
Q 10=a*S *I c *Kr d *P e
g 10 an avec :
a,b,c,d,e sont des coefficients liés à la région d’étude du projet
S : superficie du bassin versant = 14.62 km2
Ig : indice global de pente = 6.8‰
Kr10 : Coefficient de ruissellement décennal = 50%
Pan : pluie décennale ponctuelle = 1100 mm
Pour notre région d’étude on a :
a=0.391 ; b=0.71 ; c=0.47; d=0.93 ; e=-0.25
Q10=0 . 391∗14 . 620. 71∗6 . 80 . 47∗50 0. 93∗1100−0. 25 = 42.68 m3/s
Q10 = 42.68m3/s
c. Choix du débit projet
Pour le choix du débit projet on prendra la plus grande valeur entre les deux valeurs. On prend
alors comme Q10 :
Q10 = 61.53 m3/s
D) CONCLUSION :
Le débit obtenu est acceptable vue la taille de notre bassin versant, la nature du sol, le type de
climat et la pente du terrain. Nous pouvons dire que le but recherché pour ce mini projet est
atteint, car on a réussit à déterminer le débit décennale du projet Q10. Grace aussi à la
contribution de Madame qui nous a donné des abaques qui nous ont permit de déterminer les
valeurs dont on avait besoin, pour la détermination du Q10 et grâce aussi aux informations
recueilli sur internet.
Le bassin versant présente les caractéristiques suivantes :
Superficie : S= 65,38 km²
Périmètre : P=36,76 km
P P 2 36,76 36,76 2
Longueur équivalente : L= +
=> L= 13,56 km
4 √( 4 ) −S=
4
+
√(4 )
−65,38=13,56
0,026
Indice global de pente : I g= =¿ = 0,321%. L’indice global de pente Ig < 0,5%
❑
=> Le bassin a une pente modérée et est de type R2
P 36,76
Indice de compacité : I c = = = 2,56
2 √ πS 2 √ 65,38 π
Ic=2,56 >1 => le bassin est ramassé
Régime climatique : le climat est du type sahélien ;
Perméabilité du bassin : la perméabilité du bassin est de type P3.
III- DETERMINATION DU DEBIT PROJET
2.1 Débit de crue décennal Q10
Méthode d’ORSTOM
Par la méthode d’ORSTOM, le débit de crue décennale Q10 est donné par la
formule suivante :
a × K a × K r 10 × P10 × S
Q10= avec :
tb
a : coefficient de pointe compris entre [2,5 ; 4], prenons a=4 ;
Ka : coefficient d’abattement
Ka=1-(9logT-0,042Pan+152)10-3logS ;
Kr10 : coefficient de ruissellement décennal. Il est fonction du type de
relief, de la classe de perméabilité et de la superficie du bassin versant
R2P3 et la superficie du bassin versant S=65,38 Km2, alors Kr10=42% ;
P10 : pluie maximale journalière de fréquence décennale. A partir de la
répartition du CIEH , on a P10=100mm pour la région de Kaye;
tb : temps de base en secondes de l’hydrogramme de crue. Déterminé à
partir de l’abaque en fonction du régime climatique, de la classe du relief
et de la superficie du bassin versant : tb=56160s ;
T : Période de retour ; on prendra une période de retour décennale :
T=10ans ;
Pan : la pluie moyenne annuelle est estimée à : Pan=800mm.
Donc : Ka=1-(9log(10)-0,042x800+152)10-3log(65,38)=0,77
Ka=0,77
4 × 0,77 ×0,42 ×0,10 × 65,38× 106
Q10=
56160
2
Q10¿ 150,60m
1.1.14 METHODE CIEH:
Elle repose principalement sur des équations de régression multiples entre paramètres
hydrologiques corrélables. La méthode du CIEH est applicable aux bassins versant de
superficie inférieure ou égale à 1000km². La formule générale donnant le débit décennal Q10
est de la forme : Q10 = a*Sb*Igc*Kr10d*Pane
Q10 131 S 0,68 Ig 0,56 Pan 0,68
Q10 = 131*1,2640.68×2,310.56×90-0.68 = 11,51m3/s
Q 10 =11,51m3/s
Q10 0,138.S 0,673 .Ig 0,345 .Kr100,858
Q10 = 0.138×1,2640.673×2,310.345×510.858 = 10,33m3/s
Q 10 =10,33m3/s
Q10 4, 09.S 0,606 .Ig 0,304
Q10 = 4.09×1,2640.606×2,310.304 =6,08m3/s
Q 10 = 6,08m3/s
CHOIX DU DEBIT PROJET :
Méthode Méthode CIEH
ORSTOM
11,51m3/s
16,45m3/s 10,33m3/s
6 ,08m3/s
Vu l’importance du projet, nous retenons le débit le plus grand comme débit de projet:
Q = 16,45 m 3/s
1.1.5 Le dépôt des solides
Pour l’estimation de ces pertes, nous allons utiliser la formule de l’EIER CIEH (Grésillon):
D= 700( 2,2
.S-0, 1 avec D le dépôt exprimé en m3/Km2/an
S, la surface du bassin versant en Km2
P, pluviométrie moyenne annuelle en mm
D= 700 (90/500)-2,2 ×1,264-0, 1 = 29,73
D = 29,73 m3/Km2/an
V = D*S = 29,73*1,264 = 37,58m3/an
V mort = 37,58m3/an
1. Etudes du volume des apports :
Pour ce faire on utilisera la formule de COUTAGNE :
SI D est le déficit d’écoulement moyen en m ; P est la pluviométrie annuelle moyenne du
bassin versant en m et T la température annelle moyenne en °C.
; On prendra T = 30C
=0.2
En calculant trois cas peuvent se présenter :
1er cas : P alors D= P P2
2ème cas : P alors D= P
3ème cas : P alors D= 0.20 0.035T
AN :
P = 900 mm = 0.9m, = 0.2
2.5 et 0.625
On remarque que, nous nous trouvons dans le 1er cas : 0.625 0.7 2.5
Alors D= 0.9 0.20.92 = 0.738 m
On a le coefficient Ke = = = 0.18
Les apports moyens annuels sont finalement déterminé par :
A=Ke×D×S avec S, la superficie du bassin versant
A= 0.18×0.738×1,264×106= 167909,76m3 → A=167909,8m3
1.1 Evaluation des besoins en eau :
L’estimation des besoins en eau pour l’abreuvement des animaux se fera en
considérant plusieurs hypothèses :
Nous considérons une période d’utilisation de la retenue par les animaux de 9 mois (octobre à
juillet), due faite que pendant la saison pluvieuse il existe des points d’eau partout et les
animaux n’arriveront au barrage.
On estimera les bovins à 200 têtes avec un besoin moyen de : 30 litres/jour/tête
Pour le riz on n’estime pas les besoins car la riziculture se fera dans la cuvette de notre
barrage.
En une année les besoins en eau sont donc estimés ci-dessous :
Type Nombre Norme en L/j/tête Volume en m3
bovins 900 30 27
V ut = 27m3
On suppose que la riziculture se fera dans la cuvette de notre barrage
En une année les besoins en eau sont donc estimés ci-dessous
On a une surface maraichère de 0.5 ha et la norme est 15000 m 3/ha
Donc Vm= 0.5*15000 =7500m3
Vt =7527 m 3
1.2 Evaluation des pertes par infiltration :
On prévoira tout au plus pour les compenser une tranche d’eau de l’ordre de 10% de la
réserve utile, on a donc Vinf = 10%×7527 = 752.7m3
Vinf =752.7m3
1.3 Evaluation des pertes par évaporation :
L : Vévap = 20%7525 = 1505.4m3
V évap =1505.4m3
1.4 Capacité de la retenue :
La capacité minimale d’une réserve d’eau devra être égale à la somme des besoins en eau
d’une manière générale majorée des pertes par évaporation et par infiltration et diminuer
éventuellement de la fraction utile des apports au cours de la période d’utilisation. On
prévoira en outre une tranche d’eau morte supplémentaire qui tiendra compte des dépôts
solides au fond du lac de retenu. On peut aussi définir le volume total d’une retenue comme la
somme : Vtotal = Vut + Vinf + Vévap + Vmort
Vtotal = 27+ 7527 + 1505.4+ 37,58 = 9096.98m3
V total = 67,55m3
1.5 Débit d’évacuation : Qe=
Du tableau hauteur-volume ci-dessous obtenu à partir des courbes de niveau, la valeur
correspondant à Ve est de : 8702.49 m3
Ainsi Qe=8702.49/3600 = 2.42m3/s.
Qe = 2.42m3/s
1.6 Temps d’évacuation : Le temps d’évacuation est pris égal à 1h (une heure) qui 3600s
t e = 1h = 3600s
1.7 Courbe hauteur – volume :
On appliquera la méthode rigoureuse qui consiste à mesurer les surfaces S1, S2…..S7 des
plans d’eau correspondant aux courbes de niveaux distantes d’une hauteur h. En partant du
fond on calcul ainsi les volumes d’eau correspondant à chaque tranche. Voir tableau ci-
dessous pour les résultats.
Surface Volume Volume
Côte Surface ∆H
moyenne élémentaire (Cumulé)
(m) (m2) (m) d'eau (m3)
(m2) (m3)
253 0 0.00 0 0
253,5 552 0.50 276 138 138
254 2242,09 0.50 1397,045 698,5225 836,5225
254,5 6852,544 0.50 4547,317 2273,6585 3110,181
255 19342,14 0.50 13097,342 6548,671 9658,852
20805,332
Courbe hauteur – volume
256
255.5
255
254.5
254
cote(m)
253.5
253
252.5
252
251.5
0 5000 10000 15000 20000 25000
volum(m3)
1.8 Courbe hauteur – surface :
256
255.5
255
254.5
254
COTE (m)
253.5
253
252.5
252
251.5
0 5000 10000 15000 20000 25000
SURFACE (m2)