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Analyse Financiere. Analuse Du Cpc. Pr. Baghdadi Siham

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ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS

ET CHARGES
CPC
Le Compte de Produits et Charges est un état de
synthèse qui permet de récapituler les comptes et
charges et de produits pour déterminer le résultat net de
l’exercice.

Son découpage permet l’obtention de 6 résultats


intermédiaires financiers :
  Exercice Exercice précédent
PRODUITS D’EXPLOITATION    
Ventes de marchandises (en l’état) 280 000 195 000
Ventes de biens et services produits 640 000 420 000
Variation de stocks de produits 100 000 26 000
Subventions d’exploitation 35 000 40 000
Autres produits d’exploitation 34 000 21 000
Reprises d’exploitations ; transferts de charges 32 000 18 000
TOTAL I 1 121 000 720 000
CHARGES D’EXPLOITATION    
Achats revendus de marchandises 215 000 105 000
Achats consommés de matières et fournitures 245 000 145 000
Autres charges externes 72 000 45 000
Impôts et taxes 67 000 36 000
Charges de personnel 198 000 112 000
Autres charges d’exploitation 39 000 23 000
Dotations d’exploitation 118 000 73 000
TOTAL II 954 000 539 000
RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 167 000 181 000
PRODUITS FINANCIERS    
Produits des tiers de part, et autres titres immobiliers 42 000 32 000
Intérêts et autres produits financiers 40 000 18 000
Reprises financières; transferts de charges 6 000 3 000
TOTAL IV 88 000 53 000
CHARGES FINANCIERES    
Charges d'intérêts 49 000 30 000
Autres charges financières 17 000 10 000
Dotations financières 7 000 8 000
TOTAL V 73 000 48 000
RESULTAT FINANCIER (IV - V) 15 000 5 000
RESULTAT COURANT (III + IV) 182 000 186 000
PRODUITS NON COURANTS    
Produits de cession d'immobilisations 69 000 41 000
Reprises sur subventions d'investissement 25 000 10 000
Autres produits non courants 4 000 5 000
Reprises non courantes; transferts de charges 3 000 1 000
TOTAL VIII 101 000 57 000
CHARGES NON COURANTES    
Valeurs nettes d'amort. des immobilisations cédées 47 000 31 000
Autres charges non courantes 8 000 5 000
Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions 4 000 5 000
TOTAL IX 59 000 42 000
RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 42 000 15 000
RESULTAT AVANT IMPOT (VII +X) 224 000 201 000
Impôts sur les résultats 22 400 20 100
RESULTAT NET (XI -XII) 201 600 180 900

Résultat Produits d’exploitation- Charges d’exploitation


d’exploitation

Résultat financier Produits financiers – Charges financières

Résultats courant Résultat d’exploitation + Résultat financier

Résultat non courant Produits non courants + CHARGES non courantes

Résultat avant Résultat courant + Résultat non courant


impôts

Résultat net Résultat avant impôts – Impôts sur les résultats


Ainsi le CPC permet de déterminer les différents
niveaux de rentabilité à travers l’établissement de
l’Etat de Synthèse de Gestion.

L’ESG :
L’ESG est l’état de synthèse qui décrit, sous forme
de tableaux, la formation du résultat net et de
l’autofinancement de l’exercice en mettant en
évidence les soldes de gestion significatifs.

L’ESG est formé de 2 tableaux :

ESG

Tableau de Tableau de calcul


formation des de la capacité
résultats d’autofinancement

A- TABLEAU DE FORMATION DES


RESULTATS
C’est un tableau qui permet d’analyser en cascade les
étapes de la formation des résultats via les Soldes
Intermédiaires de Gestion

I- LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE


GESTION

MARGE BRUTE : ou marge


commerciale
La marge brute est un indicateur qui permet de mesurer si
l'activité d'une entreprise peut dégager un bénéfice ou pas sur sa
simple activité de négoce.

Marge brute :

Ventes de Mses en l’Etat – Achats revendus de Mses

PRODUCTION DE L’EXERCICE :
Elle reflète l’activité réelle de l’entreprise mieux que le
Chiffre d’affaire puisqu’elle intègre aussi bien la
production vendue que celle stockée et/ou immobilisée.

Production de l’exercice :

Ventes de Biens et Sces produits + Variation de stocks


de pdts + Immobilisations produites par l’Ese pour
elle-même

CONSOMMATION DE L’EXERCICE :
Valeur de Biens et Sces consommés en provenance de
tiers pour réaliser la production de l’Exercice.

Consommation de l’exercice :

Achats consommés de matières et fournitures + Autres


charges externes

VALEUR AJOUTEE
La valeur ajoutée sert à désigner le supplément de valeur qu'une
entreprise, grâce à son activité, est capable d'apporter à un bien ou
à un service provenant d'un tiers. La valeur ajoutée se présente
donc comme un indicateur économique de la création de richesse
d'une entreprise. Elle sert notamment de base à la mesure du PIB
(Produit Intérieur Brut) d'un pays.

VALEUR AJOUTEE =

Marge brute + Production de l’exercice –


Consommation de l’exercice

EBE : Excédent Brut d'Exploitation


Solde résultant de la différence entre les produits
d'exploitation (production vendue + production stockée)
et les charges d'exploitation,
l'excédent brut d'exploitation (EBE) fournit une mesure
objective et fiable des performances d'une
entreprise industrielle ou commerciale. L’Excédent
Brut d’Exploitation (EBE) permet de visualiser la
rentabilité dégagée par l’entreprise grâce à son
simple système de production.
On le qualifie de « brut » dans la mesure où il ne
correspond qu'au cycle d'exploitation et qu'il est ainsi
calculé avant impôt sur le bénéfice, avant dotation
aux amortissements et avant frais financiers.
EBE=

valeur ajoutée + subventions d’exploitation

– Impôts et taxes – charges de personnel

Une méthode « indirecte » de calcul de l'EBE consiste aussi à réaliser l'addition


suivante à partir de la lecture du compte de résultat d'une entreprise : Résultat
net + Impôt sur les sociétés +/- Profits ou charges exceptionnels + Résultat
financier (produits financiers - charges financières) + Dotation aux
amortissements et dépréciation des actifs immobilisés.

RESULTAT D’EXPLOITATION :
C’est un bon indicateur de mesure de performance de
l’Ese indépendamment de toute politique de
financement et des opérations non courantes.

RESULTAT D’EXPLOITATION :

EBE + Autres produits d’exploitation – Autres


charges d’exploitation + Reprises d’exploitation –
Dotations d’exploitation

RESULTAT FINANCIER :
Il permet d’apprécier la performance de l’Ese quand à
sa politique de financement liée à l’activité courante.

RESULTAT FINANCIER =

PRODUITS FINANCIERS – CHARGES


FINANCIERES
RESULTAT COURANT :
C’est le résultat des opérations ordinaires et financières
de l’Ese exclusion faite des opérations non courantes et
de l’impôt sur les résultats.

RESULTAT COURANT =

RESULTAT D’EXPLOITATION + RESULTAT


FINANCIER

RESULTAT NON COURANT :


Il résulte des opérations réalisées à titre exceptionnel
par l’entreprise ; il permet ainsi de mesurer les
opérations non répétitives dans le résultat net de
l’exercice.
RESULTAT NET DE L’EXERCICE :

Résultat Net de l’Exercice =

Résultat courant + Résultat non courant – Impôt


sur les résultats

Résultat net de l’exercice = Total produits – Total


des charges
Le résultat net, un bon indicateur de performance ?

Les investisseurs sont très attentifs au résultat net des


entreprises car il représente de potentiels dividendes. Pour
autant, on ne peut pas réellement dire que le résultat net soit un
bon indicateur de la performance d'une entreprise.
En effet, comme on l'a vu précédemment, le résultat net est
composé du résultat d'exploitation, du résultat financier et
du résultat exceptionnel. Or la performance d'une entreprise
doit provenir avant tout de son exploitation courante, le
résultat d'exploitation est ainsi un meilleur indicateur, puisqu'il
mesure la performance récurrente du cœur de métier de
l'entreprise.
Le résultat net est plus une base de calcul à de
nombreux ratios qu'un indicateur pertinent en tant que tel
(capacité d'autofinancement, bénéfice par action, dividendes...).
TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS
1 Ventes de marchandises (en Exercice
2
- Achats revendus de
I = Marge brute sur vente en l’Etat
II + Production de l’exercice
3 Ventes de Biens et Sces produits
4 Variation de stocks de produits
5 Immob. Produites par l’Ese pour
III - Consommation de l’exercice
6 Achats consommés de matières
7 Autres charges externes
IV = Valeur ajoutée (I+II-III)
8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel
V = Excédent Brute d’exploitation
= Insuffisance brute
11 + Autres produits d’exploitation
12 - Autres charges d’exploitation
13 + Reprises d’exploitation ; transferts
14 - Dotations d’exploitation
VI = Résultat d’exploitation (+/-)
VII +/- Résultat financier
VII = Résultat courant (+/-)
IX +/- Résultat non courant
= Résultat avant impôt
15 - Impôt sur les résultats
X = Résultat net de l’exercice (+/-)

Exemple d’application
TAF : Présenter le tableau de formation des résultats
II- RETRAITEMENTS DU CPC :
Le crédit bail :
Ce redressement permet la comparaison entre une
entreprise locataire des immobilisations et une autre
propriétaire de ses immobilisations.
Dans ce cas, le crédit bail est considéré comme un
investissement financé par vois d’endettement qui doit
être déduit des autres charges externes et ventilé entre :
 Les dotations aux amortissements
 Les charges financières
Les charges de personnel extérieur :
Ce redressement permet de comparer entre la situation
d’une entreprise qui dispose de son propre personnel et
celle d’une entreprise qui recourt au personnel ; ces
charges seront ainsi retranchées d’autres charges
externes et ajoutées aux charges de personnel
LES CHARGES DE SOUS- TRAITANCE :
Ce retraitement vise à réaliser une comparaison entre
une entre qui recourt à la sous-traitance et celle dont les
activités sont totalement intégrées
A cet effet, en retranche les charges de sous-traitance
des autres charges externes et on place la part
« matières » en achats et la part « main d’œuvre » en
charges de personnel.
Subventions d’exploitation :
Les subventions d’exploitation sont exclus du calcul de
la valeur ajoutée ; Or, certains analystes financiers
contestent ce calcul car ils trouvent que les subventions
d’exploitation versées en compensation du prix de vente
font partie du chiffre d’affaire réalisé et va donc être
rajoutée aux ventes de biens et services produits.

NOTE : Les trois premiers retraitements ont effet de diminuer la consommation des
exercices et d’augmenter la valeur ajoutée. Les retraitements des subventions
d’exploitation font également accroître la valeur ajoutée et également la production
de l’entreprise.

Exemple :

L’entreprise X nous fourni les informations suivantes :


 La redevance de crédit bail s’élève à 23000 dhs
dont 4000 dhs des intérêts
 Les autres charges externes comprennent des
charges de sous-traitance dont 9000 relatives à la
matière première et le reste concerne la main
d’œuvre
 La rémunération du personnel intérimaire s’élève à
9500 dhs
 70% des subvention d’exploitation sont accordées à
l’entreprise par l’Etat pour la compensation du prix
de vente de biens et services.
TAF : Présenter le tableau de formation des résultats
après retraitements.

LA CAF
La CAF est l'excédent / la richesse qui découle de la différence entre ses
encaissements et les décaissements nécessaires pour faire tourner son
activité. 

La capacité d'autofinancement (CAF) permet de :

- rémunérer les actionnaires ;


- financer les investissements de l'entreprise ;
- rembourser les dettes éventuelles ;
- financer l'activité courante de l'entreprise.
CAF = PRODUITS ENCAISSABLES – CHARGES DECAISSABLES

Méthodes de calcul

• À partir de l'EBE (méthode soustractive)

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