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Cours Eclairage: CHAPITRE 4: Projet D'éclairage Extérieur (Eclairage Public)

Ce document décrit les notions d'éclairage public et les méthodes de projet d'éclairage extérieur. Il présente les classes d'éclairage, les paramètres d'implantation comme la hauteur et l'espacement des luminaires, ainsi que le rapport entre éclairement et luminance.

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Université Mohamed 1er

Ecole nationale des sciences appliquées d’Oujda

Filière : Génie Civil


Niveau : 4éme année

Cours Eclairage

CHAPITRE 4 : Projet d’éclairage extérieur


(Eclairage public)

M. Benslimane Anas

2017-2018

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M. Benslimane Anas |
Université Mohamed 1er
Ecole nationale des sciences appliquées d’Oujda

I. Notion d’éclairage public :


1) Introduction :
1-1) Principe de base :
Les critères de qualité en éclairage routier doivent essentiellement permettre une
perception visuelle rapide, précise et confortable ; à ce titre, on retiendra :
- Le niveau moyen de la luminance de la chaussée, observée par un automobiliste
regardant la route à une centaine de mètres devant lui, par temps sec. Le niveau requis
dépend essentiellement de la nature de la voie (trafic, vitesse, zone urbaine ou rurale,
etc) et s’entend dans les conditions normales de service. La surface de la route à
prendre en considération est celle observée sous des angles de 0,5° à 1,5°, s’étendant
de 60 à 170m devant l’observateur.

- L’uniformité de la répartition apparente des luminances, relevées en différents points


de la surface précédente. Les luminances n’étant pas identiques dans toutes les
directions. Nous adoptons généralement, par voie de circulation, deux points de
mesure dans le sens transversal et un sous-multiple, voisin de 5 mètres, de
l’espacement entre candélabres pour le nombre de mesures dans le sens longitudinal.

- La limitation de l’éblouissement d’inconfort, source de gène et de fatigue, dû au


nombre et à l’aspect des luminaires apparaissant dans le champ de vision, en
corrélation avec la luminance moyenne de la route.

- L’efficacité du guidage visuel, fonction de la position des foyers dans les courbes, de
la nature des sources sur un chemin, de la personnalisation des endroits difficiles,
ainsi que des abords de la chaussée.
1-2) Les classes d’éclairage
Pour les voies à important trafic automobile, les normes a défini cinq classes d’éclairage
en les affectant de valeurs minimales satisfaisantes pour la qualité du service.

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Classe Type de voie Abords Lmoy (cd/m2) 𝐋𝐦𝐢𝐧 𝐋𝐦𝐢𝐧 G


𝐔𝟎 = 𝐔𝐋 =
𝐋𝐦𝐨𝐲 𝐋𝐦𝐚𝐱
Autoroute 2 0,4 0,7 6
Route expresse
A
Grande route clair 2 0,4 0,7 5
radiales sombre 1à2 6
B
Urbaines ou clair 2 0,4 0,7 5
non
C
importantes
Présence de sombre 1 6
piétons
Rues clair 2 0,4 0,7 4
importantes
D
Rues
commerçantes
Voies de clair 1 0,4 0,5 4
desserte
E sombre 0,5 5

2) Méthode du rapport R
Du fait de la réflexion des revêtements de chaussée, on ne peut établir à priori de
corrélation entre les luminances et les éclairements horizontaux au sol. Cependant l’expérience a
monté que, pour des appareils à repartions symétrique de la lumière, l’uniformité de luminance
dépendait de la géométrie de l’implantation et que la luminance moyenne était sensiblement liée
à l’éclairement moyen à type d’appareil et revêtement de chaussée donnés.
2-1) Hauteur du feu
Les paramètres caractéristiques d’une implantation sont définis par la figure suivante :

h : hauteur du feu ;

l : largeur de la chaussée ;
e : intervalle entre deux luminaires consécutifs ;

s : saillie du feu par rapport au pied du candélabre ;

a : avancée du feu par rapport au bord de la chaussée


(positive dans le cas de la figure)

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La disposition des appareils peut être :


 Unilatérale :
C’est le cas des chaussées relativement étroites, ou bordées d’arbres sur un coté, ou
présentant une courbure, auquel cas l’implantation se fera à l’extérieure de la courbe afin
d’assurer un guidage visuel permettant d’apprécier l’importance du virage. L’uniformité

transversale de luminance sera assurée pour des valeurs de h telles que h≥l.

 En quinconce:
Pour les chaussées à double sens de circulation. L’uniformité générale d’éclairement sera
meilleure, mais il faut veiller à éviter l’aspect de serpentement nuisible à la conduite.

L’uniformité transversale de luminance nécessite des hauteurs de feu telles que h≥ (2/3)·l.

 En opposition :
Pour les chaussée très larges ou lorsque l’on est tenu de respecter une certaine hauteur de

feu. L’uniformité transversale de luminance nécessite cependant h≥ (1/2)·l.

 Axiale :
Utilisée dans le cas des chaussées doubles à terre-plein central, cette implantation permet
de n’utiliser qu’un fut pour deux crosses, ce qui simplifie également l’alimentation électrique.
Dans l’alimentation par caténaires, les luminaires sont suspendus axialement à des câbles d’acier
tenus par des mats-sup-ports assez espacés.

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2-2) Espacement
C’est le respect de l’uniformité longitudinale de luminance qui préside au choix de
l’espacement entre deux appareils consécutifs, selon la hauteur du feu h et les indicatrices
d’émission du luminaire.
Ces surfaces, à forme de « haricot » présentant généralement un plan de symétrie
transversale à l’axe de la chaussée, ont permis de classer les appareils en trois grandes familles :
types défilé , semi-défilé et non défilé, selon la protection plus ou moins importante contre
l’éblouissement direct. Les critères de défilement sont résumés ci-dessous :
Type de luminaire Direction de Imax Imax sous 90° Imax sous 80°
0 à 65° 10 cd/1000 lm 30 cd/1000 lm
Défilé
0 à 75° 50 cd/1000 lm 100 cd/1000 lm
Semi-défilé
0 à 90° 1000cd ∀ Φ
Non-défilé

Notons de suite que les appareils non défilés, assez éblouissants se rencontrent rarement
en éclairage routier mais plutôt dans les zones à forte densité de piétons (places publiques,
promenades, lotissements résidentiels, …) et qu’on rend leur luminance acceptable.
Les appareils défilés suppriment pratiquement tout risque d’éblouissement direct mais
devront être assez resserrés pour éviter l’effet d’échelle. Ils sont les plus employés pour abriter
des sources quasi ponctuelles.
Les appareils semi-défilés, à répartition plus évasée, conviennent le plus souvent à des
sources tubulaires de moindre luminance, c’est-à-dire aux lampes sodium B.P ou aux tubes
fluorescents.

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Les valeurs maximales du rapport (e/h) sont telles que :


𝐞 Défilé semi-défilé
𝐡𝐦𝐚𝐱
3 3.5

Unilatéral, opposition
2.7 3.2

quinconce

2-3) Puissance du feu

2-3-1) Eclairement moyen de la chaussée :


Selon la nature de revêtement de la route et le type de luminaire employé, on a pu définir
expérimentalement un rapport R tel que :
𝐄𝐦𝐨𝐲
𝐑=
𝐋𝐦𝐨𝐲
Selon le tableau :

R Béton Enrobés Pavés

propre sale éclaircis moyens sombre

Type 11 14 14 19 25 18
défilé
Type 8 10 10 14 18 13
semi-
défilé

La luminance moyenne désirée ayant été fixée, l’éclairement à réaliser sera d’autant plus
élevé que la chaussée est sombre ; l’usage d’enrobés éclaircis est donc recommandable dans la
plupart des cas.

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2-3-2) Facteur d’utilisation du luminaire :


C’est le pourcentage du flux émis par la lampe tombant sur la partie utile de la chaussée,

de largeur l. Pour un luminaire donné, ce facteur fu dépend de l’ouverture des angles qui, du feu,

interceptent la chaussée. La figure suivante montre ainsi, pour une avancée a positive, l’angle
avant (coté chaussée) αav limité par la ligne des foyers et le coté de la route opposé au feu, défini
𝐥 𝐚
par sa tangent (𝐭𝐚𝐧 𝛂𝐚𝐯 = 𝐡
) et l’angle arrière (coté trottoir) αar défini par sa tangent
𝐚
(𝐭𝐚𝐧 𝛂𝐚𝐫 = 𝐡).

On distinguera donc deux facteurs d’utilisation :


- fu.av et fu.ar dont on fait la somme pour a>0 ;
- f’u.av et f’u.ar dont on fait la différence pour a<0 ;

Les constructeurs donnent le plus souvent ces facteurs sur un graphique.

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2-3-3) Facteur de vieillissement :


C’est l’inverse du facteur compensateur de dépréciation δ rencontré en éclairage intérieur.
Dû au vieillissement des lampes et à l’encrassement des luminaires, il est calculé pour une durée
d’un an de service. La chute de flux des lampes peut ainsi être estimée selon la durée
d’allumage :
V1
Durée Sodium HP Tubes Ballons Sodium BP
fluorescents fluorescents
3000 h 0,95 0,9 0,85 0,85
6000 h 0,9 0,85 0,80 0,8
9000 h 0,85 0,8 0,75

L’encrassement de l’appareil est cause d’une réduction de flux annuelle V2 telle que :
V2
Sans vasque Avec vasque
Luminaire
0,65 0,7
Atmosphère polluée
0,9 0,95
Atmosphère non polluée

Le facteur de vieillissement V est donc :


𝐟𝐥𝐮𝐱 𝐞𝐦𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐚𝐦𝐩𝐞 𝐚𝐩𝐫é𝐬 𝟏 𝐚𝐧
𝐕 = 𝐕𝟏 × 𝐕𝟐 =
𝐟𝐥𝐮𝐱 𝐞𝐦𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
2-3-4) Choix de la lampe :
On peut alors déterminer le flux lumineux que doit émettre la lampe pour garder la
luminance requise au bout d’un an :

𝐦𝐨𝐲
𝐋
𝐮
3) Vérification par indice de confort
La classification des appareils en type défilé ou semi-défilé reste imprécise pour
comparer entre elles deux installations du point de vue de l’éblouissement d’inconfort. Aussi
certains constructeurs affectent-ils à chaque appareil un indice spécifique du luminaire (ISL),
calculé à partir de son indicatrice de diffusion, et d’autant plus élevé qu’il est moins éblouissant.

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L’ISL varie généralement de 3 à 6.


L’éblouissement d’inconfort est également fonction de :
- h’ : hauteur du foyer au-dessus de l’œil, soit h’=h=-1,5 ;
- La luminance moyenne de la chaussée Lmoy ;
- p : le nombre de luminaires par kilomètre de voie.

L’indice de confort G est alors défini par la formule :

𝐆 = 𝐈𝐒𝐋 + 𝟎, 𝟗𝟕 ∙ 𝐥𝐨𝐠 𝐋𝐦𝐨𝐲 + (𝟒, 𝟒𝟏 ∙ 𝐥𝐨𝐠(𝐡′)) − (𝟏, 𝟒𝟔 ∙ 𝐥𝐨𝐠(𝐩))

4) Méthode des luminances ponctuelles :

La nécessitée d’une bonne visibilité montre que la prise en compte des seuls éclairements
horizontaux est insuffisante en éclairage public. Des études expérimentales sur maquette et « in
situ » ont été menées, avec comme critère de viabilité la perception d’un obstacle standard : un
cube gris de 20 cm de coté pouvant offrir un contraste de l’ordre de 0,2 par rapport à la
luminance de la chaussée.
4-1) Luminance de la chaussée

Un revêtement routier ne réfléchit pas la lumière. En un point quelconque P, le facteur de


réflexion dépend des paramètres angulaires :

- γ : angle « d’attaque » du rayon incident ;


- β : désalignement du pied du feu avec la direction d’observation ;

- α : angle sous lequel l’observateur voit P.

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Cela est dû à ce que la chaussée en réfléchit pas la lumière sur le mode diffus ni sur le
mode régulier et que son facteur de réflexion dépend de la position de l’observateur.
La luminance est alors reliée à l’éclairement par un coefficient de luminance q(α,β,γ) tel
que :

Comme en pratique, l’angle a est voisin de 1° pour un conducteur regardant la route, q ne


dépend plus des angles (α,β,γ). On écrit pour un feu de hauteur h émettant I vers le point P :

𝟑
𝟐 (𝛃,𝛄) 𝟐

Le coefficient R(β,γ) = q(β,γ)·(cos γ)3 est appelé coefficient de luminance réduit et


présente l’avantage d’associer les hautes valeurs de q aux faibles valeur de (cos γ)3 et
inversement. On le relève expérimentalement pour divers revêtement routier en faisant varier la
position relative d’une source émettant I par rapport à un échantillon solidaire de l’observateur.

4-2) Classification des revêtements routiers


Il n’y a pas de corrélation très nette entre la nature des revêtements et leurs
caractéristiques photométriques. La variété des granulats, des liants et des méthodes de mise en
œuvre modifient les propriétés réflectorisantes de la chaussée.
L’usure due à la circulation et les conditions atmosphériques interviennent également. Par
souci de standardisation, la CIE a défini 4 types de revêtement notés de R1 à R4 selon les
coefficients suivants :
- Coefficient de clarté Q0 :
C’est la valeur moyenne du coefficient de luminance q. il est déterminer par l’équation
suivante :
∫ 𝐪 ∙ 𝐝Ω
𝐐𝟎 =
∫ 𝐝Ω
Ce coefficient caractérise le pouvoir réflecteur moyen et varie généralement de 0,05
(sombre) à 0,11 (claire).
- Facteurs de sécularité S1 et S2 :
𝐑(𝟎,𝟐)
𝐒𝟏 = avec R(β,tg γ) où β=0 et tg γ = 0 ou 2
𝐑(𝟎,𝟎)

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S1 est d’autant plus élevé que la chaussée est brillante. Notons qu’il vaudrait 0,09 pour un
revêtement qui suivrait la loi de Lambert.
𝐐𝟎
𝐒𝟐 = ne sert qu’à préciser S1
𝐑(𝟎,𝟎)

La classification pour des revêtements secs et en service depuis plusieurs mois, va plus
diffusant au plus lisse, basée principalement sur S1.
Classe Intervalle de S1 S1 typique Q0 typique
R1 < 0,45 0,25 0,1
R2 0,45-0,85 0,58 0,07
R3 0,85-1,35 1,11 0,07
R4 >1,35 1,55 0,08

R1 :

- Bitumineux avec moins 15% de matériau artificiel clair ou 30% d’anorthosites très
claires.
- Gravillons concassées avec grande quantité de matériaux clair artificiel ou 100%
d’anorthosites très claires.
- Béton de ciment.

R2 :

- Bitumineux avec 10 à 15% d’éclaircissement artificiels.


- Bitumineux grossiers riches en gravier (60%) avec des grains de taille pouvant
dépasser 10 mm.
- Asphalte coulé après réalisation, à l’état neuf.

R3 :

- Bitumineux à froid avec des grains jusqu’à 10 mm mais texture rugueuse.

R4 :

- Asphalte coulé après plusieurs mois de service.

Remarque :

Les luminances réduites R (β, tg γ) sont données dans des tableaux.

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4-3) Calcul des luminances :


Le tronçon de route envisagé est un rectangle entre 2 candélabres successifs, le premier à
60m de l’observateur. Celui-ci peut se situer à droite ou à gauche, au quart de la largeur de route
et observe un semis de points maillés avec :
- 2 points par voie de circulation sur l’axe transversale ;
- 3, ou 6 ou 9 points sur l’axe longitudinale selon que l’espacement est inférieure à 18
ou 36 ou 54 mètres ;
On n’oubliera pas de tenir compte des feux au-delà et en deçà de la zone de calcul qui
apportent leur contribution.

Les donnes nécessaires au calcul sont donc :


- Les caractéristiques géométriques de l’implantation ;
- Les caractéristiques photométriques du revêtement : R(β, tg γ) pour types R1 à R4
- Les caractéristiques photométriques des luminaires : indicatrices d’émission souvent
données par le constructeur sous forme de table photométriques I(C, γ) et la puissance
du feu.
- Le maillage des points de calcul.

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