Les Petits Animaux Tresors D Enfance 3
Les Petits Animaux Tresors D Enfance 3
I
\
L'Ánthologie
L'onthologic dons son ansemble regroupero plus de 30 recueils réPortis en
4 coffreÍ' ;
La Chonson
§ou lc nom générique de « chonson » sonl re4roupés les chonsons proPrgment diies, lar
dUOt ct las cãnons, les jaux-chontes et les chonsons à donser, mois oussi
- lorsgu'ils Sont
trodilion
rythmér.t rimés - les comptines, enfontines ef Petits Poàmes
de lo enfontinc.
üne lorgc ploce est réservée ou motériel gue les enfants privilegient et uÍilisenÍ comm2
tupporià leurs leux, sons pour outont exclure les titres les plus répondus'
Lr Colloctoge
Lr collcctoge du motáriel dácoule d'une protigue octiva eÍ ininterromPue duront
plulirurr dá-cennies , essetúiellemenl en France, mois oussi dons divers poys d'Europc, zn
Anárlquc Lotine, ou Quábec, à Modagoscor, à l'Ile de lo Réunion
tl provlcnt de souvenirs d'enÍonce, d'observations d'enfonts dons leurs jaux, do
|rn;ontr?s ovec des Personnes foées, d'échonges ovec des collàgues, de lecturc'
d'ouvrogor spécifigues, de recherches dans des bibliothàgues régionales' Quelguzs
ó O0O ãhonsons de longue fronçaise et enyiron 2 OOO de longues átrongàres ont êla
oln l réunlcs.
L0 gllcction du Motériel
LorólcclionoétéÍoiteenprivilégiantlemotérielquiafcitsesPreuvesouPrà'
d'eníonir ct d'enseignonts.
Mise en Pqe : Poscole DURAND
Couverture : Nqdine Richet et Compognie certolnas chsnsons sont de véritables cheÍs-deuvre, d'outres Sont ceries moln'
!l
orlglmlat, mois ÍouÍes font Portie de notre Potrimoine.
Lrl orlglncs des chonsons, tont historigue lue géographique, ne sont Pos louJoufl
connuar, C.rtoines sont fort onciennes, quelgues-unes sont contemPoroines'
Llt plul onciannes nous proviennent ou trovers de mutotions successives, à cousa dar
lmpréclrlons de lo tronsmission orole. Beoucoup ont circulá ou circulent d'un bout à
l'oufrr dc lo Fronce et des Poys froncophones. Au fil des ons, porfois des siàclcs, lar
c honronr s. fonl , se dêÍont el se refont, s'oÍfaiblissent
ou se fortifient, s'écourt?nt ou
tr prolongznf, Porfois une seule vension q été sélecrionnée, de temps en temp!,
plutl.uru vorioni€s sont proposáes.
En plur dcs chonsons d'enfonts, quelgues rores chonsons d'odulles sonl données Solt
porce qu,cllcs sonÍ si populoires gu'ellcs sont porvenue§ oux oreilles des enfonis, Soit
porce gu'cllas sc chontênt ou s'ácouf.nt commc des légl.ndcs.
L-_
lr
non contemPoroines et sons outeurs connus' à lo suite de leur lilre' . L,,,,rr l, t,oílue médiévole,le monde chrétien foit un lien entre l'qnimol et l'onimolité
Pour les chonsons
les mots << populoire'> ou << troditionnel u ont été ojoutás Populoire dqns le sens de l, 1,,'fllll, , t t reJette violemment cette onimolité. De plus en plus d'onimoux, surtoul
ou à un rituel'
ononfm" ut irodltionnel dons le sens de oPPortenont à une coutume ,l'. '.,,r1 rí)( turnes et / ou de couleur noire, sont dásignés comme étqnt des suppôts
.1, ,rt,rr [)r' Íréguents procàs leur sont inlenlés et bon nombre, pendont des siàcles,
-e Public .,,,r1 l,r trl, .i vrfs
' ,,t ,,' 1,,',Irí oup plus mélodieuses, des duos et des cqnons
r,
expressions populoires qui s'y roPPortent;
1r , r ,rt' rr'.j.jont de remorquer gue plus l'onlmol viÍ pràs de lo moison plus lo chonson
c AÍin de relier lo culture à lo vie et donner un sens à l'oppreniissoge ; , r , rl,rrl,nr' lls onimoux de lo, Íerme ont donná beoucoup de chonts dits de nourrttr'
et
r Pour offrir ovec choque thàme un éventoil de Propositions vorié selon l'ãge, le style L , , t , r l,,n l rlt's ontmoux des chomps et des bois s'odresse dovonloge qux enfonÍs dc
les besoins; ,. r, , r,ll, , | ,k primoire. Quont qux onimoux souvoges de lo forêt, ils on1 permis lo crértiiorl
ovec les outres motiàres' i, 1,,,r!.,,,n.; lxnrr oclolescents r chqnsons de chosse et chonsons dites de métomorphose
( l)
r Et, pour permeltre qux enseignonts de créer des liens
les enfonts les mettent , rtillxrrr -<xrbliés» dons le répertoire musicol ontété mentionnés de foçon succinr tc,
Les Animcux ont áté choisis comme premier thàme cor í ,t 1, '.,r,t,t, r'{ r'l« (:réotion d'outres chonsons ofin gue l'onthologie continue
beoucoup en scàne et en Íon'l souvent des Personnoges'
Le Bois, le ChomP et le Jordin
ollons vers des milieux
En sortont de squvqge, mystérieuse et inquiétonte' nous
la Íorêl
: aménogé' le chqmp cultivá et - ovoni
de olus en plus rossuronts et humonisés le bois
jordin
d'entrer dons lq Íerme ou lo maison - le
à l'obscurité et à l'impénétrobilitá
Le Bois, Por so clorté et son orgonisotion' s'oppose
de lo forâi. c'esl
Dons de nombreuses mythologies,
romoines' celles germaniques' nordiques' elc '
'
un lieu socré oü vivent bon nombre de
divinités'
lobourêe' cultivée' représente ls noture
Le Chomp, étendue de terre déÍrichée'
;'"^;;;;i;.a*.i.ont".
loin et à nous Pfomener, sons
chomPs I ,>
Mais c'est un lieu encore ouverÍ gui nous
".oint"
un espoce clos'
&w§
bien délimité, protágeont de tous les
ne viven'l Pos que des hôtes choisis ou
Msis dons ces endroits oménagés por l'homme, constomment'
;;;;rt. Des vôgétouxet des onimoux indásirobles les investissent
cesonimaux,àl'inversedeceuxdeloforât,fontPortie,nonposdel'universimoginaire
pour les peÍits ruroux - d'un
et orchoigue de l'enfont, mais, pour lo pluport - surtout
univers concret. on Peut les closser en
trois grouPes I
i et le limoçon'
. ceux qt)eles enfonis ottroPent, friPotent et collectionnent l'escorgot
lo grenouille et le cropoud, le lézord :
*
.-
.
ceux quel'on voit ou Plus souvent oPerçoit'
."'aali" ,,l'écureu:l,lehérisson'le
cor ils soutent' courent' glissent' Íilent et
loPin' lo souris' le rot' le loir et lo toupe l
et ceux que l'on voiÍ Peu mois que l'on devine et redorie
quelque peu I le sarpent qui
#Í,
Lo coguille de l'escargot s'enroula dons le sens des oiguilles I
inverse'
axceptionnellement, elle peut s'enroular dons le sens +
ou moyen d'un petit opercule
L'hivar, l'escorgot hiberne dons so coguille, gu'il ferme - got, Por _ ta so mdi - son
*n ll
cor
colcoire. Et Jules Renord écrit:
"Cosoniar à lo soison des rhumes,
íon cou de giroie renlré'
L'escorgot bout comme un nez plein"' ara . tl l8i qu'il pl€!i, Il esl tou+ heu- reux,
Colimoçon borgne
Sors, sors escorgot
Formulette populoire
Formulette troditionnellc
lx'.
li - mo- çoh út - gna, l oh - tre - moi ies
t
Sorr, sors, e5 - cor - got, Sors to mai - sohi
Célia,10 ans
t3
@ euse t
eus" s Drux CHANSONS
Un CANON @
Pefits escorgots tout gris Un escorgot s'en olloit à lo foire
Comptine PoPuloire, Source inconnue
Musique de Anne-Morie 6ROSSER,
Canonà2ou4voix i,i l t4
a - .-r aFl-. -,-
1, a- . -Í.
- .I -. r
l
6t
Un
)position
fois lo chonson en entier, mois lo 4' Íois, ovec ce Íinol : I Un zscorgoÍ s'en olloif à lo foire,
2. Un escorgot s'en olloit à l'école
Chogue voix chonte 4
Cor il vouloit oPPnendre à chont€r ;
Pour s'ocheter une poire de souliers;
Quond il orrivo, Quond il orrivo,
Il Íoisoit dájà nuit noire. Ne vit que des herbes Íolles,
* * d'été.
Il s'en retourno * * nu-Piads. Célail les voconces
Morgof, I sns
15
@ ens. o PoÉsrEs
Colimoçon
Le limoçon
Anne-Moríe êROS5ER,
Chonson populoire du Poitou
D'opràs un texte de Morie TENAILLE
r
l. C'é - toit un p'rit bon - hom- me, lu - Íon, C'é - loit qh p'tit boh
6. Mois lo bête fut fine, luron, 7- Puis elle rePrit so course, luron,
Mois lo bête fut fine, Puis elle rePrit so course,
Elle sortit du choudron, De Poris à Luçon,
Mon cousin molurette, Mon cousin molurette,
Elle sortit du choudron, De Poris à Luçon,
Mon cousin moluron. Mon cousin moluron.
' Drolt, rét?rvés
17
I drlr'rr, ir";
Lo Grenouille et le CroPoud I ,r ,1r', et le cropoud Sont PrésenÍs dons de nombreuses légendes' Le cropoud
nouille
en
métomorphoses subie Por
t,rrrt ,1rrr' gordien de tiésor et lo grenouille comme l'une des
selon les régions, lo gr"enouille eÍ le cropoud sont surnommás bobis, clou-clou' 9ou9lin' , Ír l,unr'§ Jeunes Íilles ensorcelées'
glan glin, etc.
Un grond nombre d'espàces vivent sur tout le globe, el nos tégions en comPtent Itt' l"rr nrétéorologique
égolemenl de nombreuses voriélés, comme par exemPle I << Lorsque ro grenouire chonte,
soc vocGl » Peut s'entendre Le temps chonge ».
. lo reinette verte, lo plus menue et lo plus jolie, dont le "
à1kmàloronde; í't'oyrrrrr r. et expressions populoires
qui
r le cropoud occoucheur, oinsi nommé cor c'est le mâle, plus Peiit que lo Íemelle' de comméroges
r lr, v, r' d'une grenouille, signifie gue l'on est victime de bovordoges'
porte les oeufs jusqu'à leur éclosion;
rrr, lr.rr r'ets.
o le cropoud commun qui peut otteindre 15 cm de long ou sens figuré le
r (rrr, ropoudoille, signiÍie littérolement un tos de cropouds' mois
r
Lcr pluport d'entre eux, croPouds et grenouilles fuient le iour et lo luhiàre et hibernent rr,,t ,iisigne un groupe de personnes máprisobles'
six mois por on.
r tr,rn.; de nombreuses cultures, le tout Petit enfonl, encore
en Position de fetus est
» tel le
fls croossent. ,r;,1,, 1r1 ovec tendtesse« petit cropoud
» ou << petite grenouille ' " Mowgli " du
I ,rt', .|e la Jungle de Rudyord KIPLIN6'
'thes et symboles
et à lo lune' Ié;rr r l orre musicol
Le cropoud et lo grenouille sont symboliguement liés à l'eou, à la nuit
se rqPPorte' comme leurs
En roison de leur méiomorphose, ils sont égolement liés à lo renoissonce'
I , |r'rtoire musicol concernont grenouille et cropoud'
r,
rrry llr-r ct symboles, essentiellement à l'eou, à
lo lune et à lo mogie'
Mois, de por leur opporence, ils sont oussi tràs différenciés'
o il est l'une des formes onimoles les plus ampruntées por les sorciàres et les
démons:
rouqe
r les jours de 6rand-5obbot, Ies sorciàres le revAJent de vêtements de velours
ei noir, lui qccrochent des grelots ou cou et oux PotÍes et le Íonl dsnser : et
. c'est un cropoud qui, en couvont un oeuf pondu Por un coq, o donné noissonce ou
Bosilic, onimol hybride fobuleux et terrifiont.
à lo mogie
Lo grenouille, contrcirement ou cropaud, n'est Pos liée à la magie noira mois
bloiche. Elle fut tràs utilisáe dons des rituels mogiques pour obtenir lo pluie, ainsi
que
',, Lorsgu'une jeune Íille déloissé-e por son omi infidàle ' veut le Íoire
revenir à elle, elle doit prendre une cuisse de grenouille'
l'introduire dons une fourmiliàre oÍin gue les fourmis dévorenl la
choir, puis Porter sur elle le petit os, devenu un porfoit chorme
d'omour. t
19
6RENOUILLE
fl pleut, il mouille,
Une petite grenouille, nouille, nouílle, C'est lafàte à lo grenouille;
La f euillette o dít - brovo !
Qui se croyoit bdle,belle,belle,
Moi oussi je veux de l'eau,
Montoit à l' échelle, chelle, chelle, Quond il foit trop choud.
En redescendont, dont, dont,
Á toi de chercher t.
Il plcut, il mouille,
Cttt lo fête à lo grenouille,
ll íolt beou temps,
Ctst la fête ou poyson.
Sylvain. 7 ans
lorgue
Le ryf hme à5/4 est une olternonce de 2/4 et 3/4.
tVoir glossoire
21
It Ir CRAPAUD
6rissoussísse
Jeu de moin troditionnel
I4 I l"rt
ln, - ,*, - gu", mi - gue, meu, mo-dom' au - pràs du Íet),
^i
Íru
Mo<il, I ons Lr. Jau se foit entre un petit enfont et un odulte ou entre deux enfonts.
L'un coresse ou topote lo poume de l'une des moins de l'outre. Et à << Attropons ! >>, il
dolt retirer so moin oussi ropidement gue possible, ofin gue son portenoire ne lo
rrtrenne pos.
0rlgine*
I r r ropoud est tellement liá à lo sorcellerie, peut imoginer queles onomotopées
que l'on
. Mrgue, migue, migue meu >> et << grissoussisse, grissoussisson », découlent d'une
on( renne formule incontotoire.
@ ehse o
al - ler chez nous, fout tra - ver Assis sur une prune,
Un petit cropoud,
Regorde lo lune,
pas- sar sur l'eou, n'o pas de bo - teau,
Qui met son chopeou,
Un chopeou à plumes,
fout so - voir s'y pren Avec des grelots.
1. Pour oller chez nous, -'l Refroin. Pour posser sur l'eou
bís Modome lo lune,
Fout trove?set un ruisseor. J Quond on n'o pos de boteou,
Fout sovoir s'y prendre. P enchez-vous sur l' eau,
2. Y'o bien un p'tit pont 3. Fout courir dix pos Vous verrez la lune,
Mois il est pour les oiseoux. Et foire ensuite un grond squt.
Avec un chopeou,
4. Quond on est lourdoud,
Un chopeou à plumes,
On rend visite oux cropouds.
Avec des grelots.
Remorgue tlúathieu, 10 ans
* Le f a oigu est tràs hout , il peut, éventuellement, être remplacé par un ré.
?4 2á
Un JEU de NOURRICE
Le Lézord
Le lé,zord, oppelé Íomiliàrement « gobe-mouches » est un survivont de lo préhistoire et
Un gros lézord gris
plus porticuliàrement de l'àre des dinosoures. Jeu-chonté troditionnel
Il y en o une trà 9 ronde voriété rápondue sur tout le globe.
Dons nos rágions tempérées,les plus connus sont: (1) Un gros lézard gris
t le lézord verl qui vit dons les buissons des bois et des chomps j est Passé Por ici ..
t le lézord gris, fomilier des olentours de nos moisons. Il offectionne porticuliàrement (2) Celui-ci l'o vu,
les murets et les vieilles pieres oü oux beoux jours, il se chouffe qu solail. Dàs lo (3) Celui-ci l'o pris,
premiàre frciicheur d'outomne, il se cherche une cochette pour y posser l'hiver.
(4) Celui-ci l'a foit cuire,
Lorsgu'on ottrope un lézord por lo gueue, celle-ci nous resie ent?e les doigts. íout fl
sovoir que si le lázard ne meurt pos de cette omputotion, il en sort extrâmement offoibli.
(5) Celui-ci l'o mongé,
(6) Et le petit courtoud
Myfhes et symboles
n'o rien eu du tout ...
Lo symboligue du lézord est presgue universellement positive. Certoins pensent gue
c'est à couse de ses pottas ressemblont à des moins humoines. (7) Voilà pourguoi, il est si Petit ...
Croyance populoire Cr 1eu de moins et de doigts est exltêmement (épandu. Il o presgue exclusivement Pour
lhlme. un petit onimol el lo chosse.
Le foit gue le lêzard oime à rester immobile, se chquffqnt ou soleil, o donné cette croyonce i
(l) En imitont le déplocement glissont et vif du lézord, Íoire serPenter son index entrc
En vieillissont, le lézord devienl sveugle. Íl
se glisse olors sur une
lcs doigts du bébé ;
pierne ou dans lo fente d'un mur, orientées vers l'est. Lorsgue le
soleil est sufíisomment choud, ses royons lui redonnent lo vue. 0t outour du pouce,
poresse et da son extrâme ogilité, mois oussi du foit gu'il est souvenf un soufÍre-
lrmnrque
douleur pour les enfonÍs.
I'yml)oliguement, lo moin repnésente lo fomille: un tronc commun ovec plusieurs
l rlvrdus. L'ouriculoire (oux nombreux surnoms i petit, tout-Petil, kiki, glinglin,
,'rníilinglin, p'tit courtoud, etc.) est bien enlendu le bébé, personnoge centrol. Mois le
lru.st oussi une leçon : ottention, celui qui ne mong€ pos, ne grondii Pos I
27
COMPTINE
thre r'l IANSON
Ç"\ ptase 7
Le petít lézard
Pouvre Gromuse
Comptine populoire d'él iminotion
Chonson trodition nelle des Hout es-Alpes*
Le petít lézord
Qui se làve tord,
A midi possé
Vient pour déjeuner,
lrl
r
fr J-:
)lrl pou - vre té. -
0 -4
lt
Avec un poin rond,
Quotre soucissons,
Vin rouge et vin blonc,
6 .f,
t
))
Ah ! Qu'il est content I ,r,, lo queue et puis
Vo-t-en !
Oh I pauvrelézard, I
on t'o coupé.la queue I i bis
On t'o et puis la
coup,é.la queue tête,
pouvre bàte,
On t'o coupé le nez
pour s'omuser I
Fettt, r,'(lu( l
' í r|rrrrrrl'i(r >> est le surnom d'unlézard gris vivont dons le Douphiné et en Houte-pro vence.
I rt l|r';lfsS€ de cette chonson est bien rendue por lo mélodie en mode éolien de lo (voir
rllo',';rtrt,r.)
Edouord, 8 ons
et le DRÁ6ON
I rlrr,',.,r)n popu loire
On ne pert écrire sur le lézord sons mentionner son porent
mythique le drogon. ll o,t' t"'1 ,;onne oustàre et porÍicu liàrement sévàre (enseignante, gouvernonie) il est dit
Rompqnt comme un lézord,, volont comme un oiseou, crochont
des flqmmes, ossimilé oux
,lÍ , ll, , .il rrn .. vroi drogon >>.
puissonces cosmigues, le dragon porticipe à l,imoginoire de tous
les peuples du monde.
Mois so significoiion symboligue vorie beoucoup d,une civilisotion à l,outre. l/ 1rr I l,,rr',.rnu5i66l
',i ,,r.ir, lrirnblemenl présent dons les myihes, les légendes,les contes et les écrits de
Mythes et symboles
t,,llr, .. .,,)r'tes, le drogon n'o pos donné de réperloire musical, exceptée lo chqnson
En Otienl,le drogon symbolis e l'énergie primordiole du monde motériel.
Dons les mythes de I'Antiquité européenne, il oppora?t comme un
monstre violent ei
porticuliàremenÍ redoutoble, gue les dieux doivent offronter et voincre pour
étoblir
leur ràgne.
Légendes
Les légendes concernont le drogon sont extrêmement nombreuses. Il y
et
redoutoble, perfide, féroce et copoble d,inspirer les plus ápouvontobles
fl
ast porfois doux
l>ienveillanl voire mê.me simple d,esprit, bonosse. Mois, le plus souvent,
couchemors.
est gros ou petit et possàde une, trois ou sept têtes. fl ressemble le plus souveni
un lézard, porfois à un crocodile, plus rorement à un serpent. Son corps
est
est recouvert
à
il s"1
d'écoilles d'un vert vif et ses grondes oiles polmées sont rouges.
Monstre redoutoble, il es,f le gordien joloux d,un ttéso? ou le geôlier impitoyoble d,une
leune fille, prisonniàre dons un châteou ou dqns son ontre.
Le voincre esl l'épteuve ou l'une des épreuves que doit réussir le héros.
Et son comboÍ
symbolise lo lutte entre lo noture primiiive et souvoge de |homme et
|outodisciprine et
lo moiirise de soi
Mois Ie dragon, si red,outé de son vivonÍ. peut rendre, involonÍoirement, bien des
services opràs so mort:
t ses yeux, séchés eÍ réduits en poudre, soignent ceux gui font des couchemors; ,*
. son song esi une substonce tràs oppréciée des olchimistes : a
a
. et ses dents, plontées dons le sol, se transforment en soldots ..."
Florion, ó qns
^ Álison LURfE
30
3t
@ euse s
Dragon ve?t
D'opràs une chonson de Brigitte SOURISSE *
Thomos, 7 ans
* Le texte est repris d'une chonson de Brígítte SOURI55E, lo musigu e est celle d,un groupe
d'enfonts de CEl,7 ans.
G) EDITIONs Á CCEUR JOIE, BP 9151, F-69263 Lyon Cedex 09, extroit de "Lo volise à molices,,.
Tous droits ré.servés.
32
33
Quelques soixonte-quinze espàces d'écureuil sont rápondues sur presgue tout le globe. Les noisettes ou bois
L'é,cureuil roux de nos contrées vit dons les orbres des f oràts, des bois et des porcs.
Comptine populoíre d'áliminotion
Mythes et symboles
Un, deux, trois,
L' écur euil f ut ongtemps cons i dér é
I ov ec une grond e méf ionce. Les noisettes ou boís ;
Dons lo mythologie germono-scondineve,l'écureuil Rotqtôskr (ce gui signifie << dents de Le soleil les a dor,áes,
rotr>) vít dons l'Arbre du Monde. Il court sons cesse de hout en bos, afin de semer lo L' écureuil les a mangées,
díscorde entre l'aigle instollá ou sommet et le serpent/drogon vivont dons les rocines. Pif , pouf , pof !
Perds to ploce I
Dons les bestioires médiévaux, so couleur rousse, évoguont le f eu, en f ait un olliá du dámon.
Expressíon populaire
Les noísettes ou bois
o Vif , ogile comme un écureuil. Lo même comptine avec une mélodie
proposée por Anne-Morie 6RO55ER
o Prévoyont comme un écureuil : sÍnqssont des provisions pour porer à lo dísette des
mouvoís jours, ce petit rongeur est devenu l'onimol f étiche de lo Caisse d'Eporgne.
6 ll ?)
It. so leil les o do - rées, L'é- cu- reuil les o mon - gées,
rl
tl
(§
ol
a. : t) lt
Pif , Pouf , ploc'!
Iettt,u'(lue
I r lyllrme est une olternonce irré.guliàre de Z/4 et 3/4.
f
,ol :,IE
NC CHANSON
L'écureuil
L'écureuíl et lo feuille
*
Poàme de Mourice CARÊME
Extroit d'une chonson deY. DENIS et S. FRANÇOIS"
#?r
llrr ricureuil, sur lo bruYàre,
6 Pe - tit de noi set - tes,
:).' love avec de lo lumiàre.
* Droits réservés
36
37
.r!rn
Petít qnimol plein de puces grognont comme un cochon, les Angloís
<< hedgehog >>
, c'est-à-dire << cochon des hoies >>.
l'oppellent
6
t,
UÜU N t_Í t)
.I
a
I
n
Il possàde entre 5 000 et 7
5OO piguonts, rigides, groupés por trois, chocun étant (.lu'est_ce gui pi - gue, pi - que, pi - gue, Qu'est*ce piqu'quond on
))Jlr U )l
I gui le prc.ndT
orienté dons une direction dif f érente. Ses piquonts peuvent constituer
I
I
o une a?me déf ens:e: lorsgu'il se roule en boule, plus d'un chien cherchont à t,
4, )
l'ogresser, a eu lo truff e ensonglontée. Malheureusement, le renord o lo ráputqtion
d'être plus molin : en urinont sur le hérisson en boule , il I'oblige à se dé,rouler et peut lrrír'rrrn: C'esi mon hé - ris - son Mes do - mes, C'esI mon fls sonl
olors le d,évorer :
(Jrr'r.;l r e. gui prque, pigue, pigue, Refroin. C'est mon hérisson, Mesdomes,
o et un moyen unigue de faire ses emplettes : lorsgu'il trouve ou sol, ou foit tomber (Jrr'r..;l r r: quí pique quond on le prend ? C'est mon hérisson I
expràs, des roisins ou d'outres fruits,il se roule dessus, puis tout couvert des fruits
enfilés sur ses piquonts, il vo se cacher oux creux des hoies ou des arbres, pour les y (Jrr'r";l re qui trotte, trotte, trotte, 3. Qu'est-ce gui crogue, croque, crogue,
entasser ou en nourrir ses pefits. ['§ allées du jordín ?
f )rrrr,; Les ínsectes et les vers bloncs 2
Mythes et symb oles (Jrr'r'.rl r.e qui loppe,loppe, lappe, 5. Qu'est-ce qui roule, se met en boule,
Cette hobitude de f aire des provisíons, o donné du hérisson, une imoge d'ovoricieux et I r l,rrl rlue 1e mets pour luí ? Sous les f euilles du groseiller ?
de gourmond, dons les bestioires mé.diévoux.
6. Qu'est-ce qui se cache et s'endort,
Au Proche-Orient et jusgu'en Asie Centrale íl jouit d'une symboligue tràs positive et o
Quond il foít bien f roid dehors ?
un rôle mythigue importont. fl est un háros civilisoteur,inventeur du feu, pnoboblement
por onologie à lo br0lure gue provoguent ses piguonts.
aôr
Croyances populoires
En Europe et plus porticuliàrement en France,les f emelles d'onimoux de f erme (voche,
brebis, etc.) quí broutent l'herbe sur loguelle est possé un hárisson, ont toutes les
chonces d'ovoir une fécondité bizorre ...
Répertoíre musícol
Le répertoire music ol, restreínt, roconte tout simplement lq víe du hárisson.
Conte inspiré, d'une légende de Lettonie t. Pe- tir hé- ns - son tout rond, Vient deguit - ter so mol - ton,
Anne-Morie 6ROSSER 2. Pe- tit hé- rís - son tout rond, - coup à so
Rêv' beou moi - 30n,
.r- Pe- rir hé- ris - son tout rond, Leur ro - con - te so moi - 30n,
tl
Un petit hérisson tout rond, víent d'orriver ou Porodis.
C'est vroiment tràs bien ou Porodis, on y trouve tout ce qu'il fout et tout ce gu'on désire.
.) Jl
Ritournelle 1 : Petit hárísson tout rond, 4. Pe hé - ris - son tout rond, Est ten tré dons so moi -
- Mois voyons, insistent ses omís, tu n'es pos heuneux ici ? Tl te mqngue quelque chose?
- Oh non I répond lehérisson, il ne me mongue rien. Seulement, dons mon petít chez-moi
sous les rocines, je fois ce que je veux : j'étends mes petites pottes I Je me mets en
boule !
N
Ritournelle 3 Petít hérísson tout rond,
Leur roconte so moíson I
- Mois ici oussí, insiste-t-on enco?e, quond tu le veux, tu peux étendre tes petites
pottes ou guond tu le veux, tu peux terouler en boule !
Le petit hárisson réfléchit ef dit :
- C'est vroi, ici c'est poreil !Alors, puisgue c'est pareil,j'oime mieux âtne dons mon petit
chez moi sous les rocines !
Au cloir de lo lune
Le lopin de garenne ou lopín souvoge est un proche porent du liàvre et l'oncâtre du lopin
domestique. ,l
l, a
I
fl
bs
est plus petit quele liàvre commun et plus bos sur pottes. Animol nocturne, vivont dons
pràs et les bois, on peut le rencontrer en grouPe, gombodont dons les cloiriàres. 6 Au clair de la lu Trois pe - tits pins,
Le topin o une curieuse hobitude olimentoir e. Apràs ovoír ingéré une certaine guontitá I
d'herbe, il se retire, ou petit motin, ou f ond de son terrier. Là, duront toute lo motináe, t, )
il reprend ses déjections qu'íl suce longuement. C'est, en fait, Po?ce que I'herbe gu'il
monge est indigeste qu'il doit lo << remanger >> plusieurs fois, jusgu'à ce gu'il puisse
6 Qui mon - geoient des nes, Comm' trois P'tits co quins,
royonce populoire
Les pottes de lopin sont considérées comme étant des porte-bonheurs, censés pouvoir
repousser toutes inf luences néfostes. 6
l,
ixpressions poPuloires
o Avoir des dents de lopin : ovoir les incisives un peu longues ; Au cloir de lo lune,
Trois Petits loPins,
o Courír comme un lopin : courir tràs vite.
Qui mongeoient des Prunes
;épertoire musícol Comme trois Petits coquins;
Lo PiPe à lo bouche,
Dons répertoire musicol, Jeonnot lopin est présent dons des textes et chonsons
le Le verre à lo moin,
montront l'ottironce des enfants pour tui, mentionnont lo cloiríàre et lo lune, et oussi En disont : Mesdomes,
dons des chonsons de chqsse. Versez-vous du vin.
Les chonsons se ropportont ou topin domestigue sont données dons le recueil no 4 Les
onimaux domesfiques de la ferme et le liàvre est troité dons le recueil no 2 Les animaux Ermrrrque
souvages de la forât. de nombr eux textes sur lo mátodie d'Au cloir de lo lune. celui-ci
est le plus
ll .xiste
en Suisse'
il est dons les écoles moternelles de France, mois oussi en Belgique,
'r:lrrrndu,
,rtr Québec, à l'fle de lo R'áunion ...
43
2
Q) Ptase 12
)eux JEUX-CHANTÉS
#fi
,
T aan IJ
6 6 Dons trou - vent deux lo pins,
Les pe-tits lo- pins dons lo clqi- rià- re, pendont que le loup n'y-est Pos;
ilX
6
+_"1
I J r ll
6 Ás- sis tous en rond re, s'o- mus'nt et rient aux é - clots: grond et un Oui! Ouil
Un grond et un Petit,
Oui I oui ! oui !
Fleur, 6ans et demi I c jeu-chonté rePrend, mors l'ávolution se foít cetfe fois dons le sens controire des
Jeu rrrguillas d'une montre.
no 2 Les
rl s,ogit d'un jeu de poursuite, sembloble à celui quí est proposá dons le recueil
animaux sauvoge de la forât, ou chopitre << Le Loup », p' 11'
inspire'
Un jeu de poursuíte pour na?guer << le loup>> et conjurerloPeur oncestrolegu'il
Une vorionte néonmoins de ces jeux troditionnels, oü hobituellement, les
enfonts sont
debout et donc prâts à détoler, icí, ils sont ossis "'
Remorque
Les notes écrites ,t sont dovontoge dites que chantées.
44
45
t? /r. )t)
##
6
ti
.hJ ,rl J il
Y gom - bo - doient trois lo - pins gris, Sur le tràf| el le pis- sen - lit,
2. Alors, je suis descendue, turlutu ! 3. Puis dqns lo proirie fleurje, ri, ri, ri !
Et sous l'orche d'un víeux pont, Le rir' oux dents, h b.Í _ lu -
En trois bonds, íl est porti, rél
Pon, pon, pon !
Ti, ti, ti
I
rÉsrEs
jour gu'il s'en alloit rêvont, Gris Íoncé, gris cloir. soupe ou loit,
Un
Ces vagobonds, dont se dé'gage
Triste et les oreilles ou vent,
Comme une odeur de serPolet,
Tiennent à Peu Prà s ce longoge :
Ildácouvrit un vieux miroir
Qui luisoit sous les sapins noirs,
Nous sommes les Petits loPins,
Gens élrongers à l'écriture,
Qui luisoit, comme luit le soir,
Et choussés des seuls escorPins
Lo lune tombáe dons lo more.
Qua nous o donnás lo noture.
Peiit lopin, vers le miroir
Nous sommes les Petits loPins ;
5e penche, se voit et croit voir
C'est le poil qui forme nos bottes.
Et, n'oyont Pos de colePins,
- N'oyont iomois vu de miroir -
Nous ne Prenons iomqis de noÍes'
5o màre, sous les soPins noirs.
Lo lonterne magigua
Et dons lo bonne odeur des Pins
@ Fondotion Mourice Corâne, loús droiis réservé9' Qu'on voit ombrogeont ces clairiàres,
Nous sommes les Petits loPins
Ássis sur leurs derriàres.
Lore, ó ons
49
18
Un JEU de NOURRICE
Lo Souris et les Souriceoux
Lo souris est fomiliàrement oppelée souricette.
Je secoue mo Petite Poillosse
Formulette PoPuloire
Deux sortes de souris vivenf sous nos climots, lo souris grise gui est lo plus commune et
une voriátá olbinos et donc blonche.
(1) Je secoue mo Petite Poillosse,
Symboles et croyonces (2) Je fois mon Petit lit,
Molgré sa similitude ou rot et bizn gu'elle soit comme lui, un fláau dons les moisons et (3) Qu'est-ce que ie vois 2
les gronges,lo souris est perçue de Íoçon beoucoup plus positive. (4) Une Petite souris !
Elle symbolise : (5) Qui monte, gui monte, qui monte guili, guili "'
r l'humilité : on dit d'une personne timide et eíÍocée, qu'elle esl sembloble à une peiite
souris i
Jcu
Ce jeu se Íail entte un tout-Pefit et un odulte, au moment du boin ou du chonge'
t le couroge: cor elle foit peur à un éléphant :
(1) Secouer doucement l'une des moins de l'enfont,
. une certqine sentimentolité: mo petite souris est un terme fomilier plein
d'offection; (2) Coresser lo poume (= lisser les drops du Petit lit),
. (3) Foire une pince avec Pouce ef index, comme pour tenir quelgue chose,
et l'omie mystérieuse des enfonts qui vienÍ chercher sous l'oreiller lo petite dent de
loii qu'ils ont perdue. Elle leur loisse à Io place un petit codeou ou une piàce de (4) Mimer l'élonnement
monnoie. (5) Monter (lo petite souris) ovec les doigts sur le corps de l'enfont iusgu'au cou, et le
chotouiller I
ixpressions populoires
. Couleur gris souris
. Trotter comme une souris i trotter à petits pos
léperÍoire musicol
Le répertoire musicol de lo souris est, svec celui du rot, le plus importont de ce recueil.
Il comprend surtout des jeux-chontés et conce?ne i
TI
loia
Áu - jour- d'hui "jeu di" p'tit's sou à mon p'tit mo son
,l-l
jon, é- cu-rie, A-vec un' bott' de ra - dis, p'tit' sou
Ell's vont à Di - jon est trop p'tit, Ell's vont à Po
J I
ris, Il lui dit mo p'tit' sou - ris, Vo - t'en donc au Po - ro disl
Po - ris est trop grond, Ell'svont à Bor et ell's tomb'nt dans l'eaul
Remorque
o Le rythme est une olternance de 2/4 et 3/4.
Q) Ptase 15
5)
I
al
a
6 Pour gui? Pour lo da - me de Po - risl
Oü est-elle?
A lo chapellel
Que foit-elle?
De lo dentellel
Pour gui ?
Pour lo dome de Poris !
Jeu Caroline, B
S ans
L'une des nombreuses chonsons pour souter à lo corde, oü le texte gui s'ollongeparfois
(1) Foire un signe de dénégation ovec son índex, puis montrer ses deux Yeux avec ses
indé,finiment, n'est gu'un prétexte et un soutien rythmigue pour souter. deux index;
(2) Faire à nouveou un sígne de dénégation, puis montrer les yeux de son voisin ;
(4) Mettre son index dons l'oreille puis mimer des moustoches de chot.
54 55
6 -
J
'le, Qui rait dans I'her bc,
Petite souris,
Jolie, jolie,
Voilà mo dent, J
Donne-moi de l'argent l.
Ces mes- sieurs me sent: Trem-pez - lo dons I'hui le,
lituel
Lo formulette est à réciter por I'enfant, torsgu'it víent de perdre une dent de loít et Trem- pez - la dans l'eou, ço Íe
Íe - ro un es - car - got tout
Ir I
choudl
gu'íl lo met sous son oreiller, ovont de s'endormir.
Une souris verte,
Pour être s0re gue lo mogie opàre, mieux vout lo dire trois fois de suite....
Qui couroit dons I'herbe,
Je l'ottrope po? 1o queue,
Je lo montre à ces messieurs,
Ces messieu?s me dísent :
Trempez-lo dons l'huile,
Trempez-lq dons l'eou,
Ço fero un esca?got tout choud.
Remorgue
Lo chonson se continue porfois por : Je lo mets dons mon chopeou,
Elle me dit gu'elle o trop choud,
Je 1o...
L'origine de cette chonson prête à contestotion, mois elle o peut-âtre un ropport ovec
quelques formules ou rituels de sorcellerie ...
Une chonson onologue est proposée ou chopitre « Les Porcins : le Cochon, et lo Truie »
p.87, dons le recueil de no 4 Les animaux domesfiques de la ferme.
57
6t t-I
sou - fls, Ré, Sou- ri - cet- te, ma bru- net- te, gar' ou pe- tit chat et du lord la
plan
lt-4_ Fin
6 da
Mi, Ía, le sol, 5ol, fa, mi, ré, do,
sol, ÂÂong'nt un p'tit gâ - teou.
t'op che Pos;
Et le rot,
Mi, fo, sol,
Sourícett e, ma brunette,
Sur le sol,
Gore ou petit chqt,
5ol, fo, mi, ré, do,
Et du lord sur lo Plonchette,
Mongent un petit gôteou.
Ne t'opproche pos ;
rrgue Souris, souricette,
Souricette, souricette, sou !
JX POESIES
Dame souris
Les souris dans leur nid Poàme de Paul VERLAINE
Comptine *
1. Mistigri, ou Poil gris, Dome souris trotte,
Quond vient lo nuit, Noire dons le gris du soir;
Quitte son logis. Dome sounis trotte,
6rise dons le noir.
Mistigri, ou Poil 9ris,
sur le MinuiÍ, Un nuoge Posse.
Chosse les souris. Il foit noir comme en un four ;
Un nuoge Posse,
nois
Tiens ! Le Petit iour.
2. Les souris, vers leur nid, trotte,
Dome souris
Ont déguerPi,
Rose dons les roYons bleus ;
Sons foire de bruiÍ.
Dama souris trotte,
Les souris, vers leur nid, Debout Poresseux !
Se moguent de lui,
Áh ! guelles chiPies !
Mistigni, oujourd'hui,
Croqu'... un rodis,
Tout robougri !
Mogoli, 7 ons
Pépertoire littéraire
Le Rot, lo Rote et les Rotons 5i lo souris esl Ptésente dons les histoires et les coties pour ieunes enÍonts'
le rot' lui'
5i en Asie,le rot lié à ls íécondité, a une connototion positive et est le premier signz de
l'ostrologie chinoise, en Europe, il est perçu comme étont obsolument négotif.
Au Moyen-Age, il est censé être |une des íormes des dámons qui répandent lo peste.
Et, dons les cas de délirium, le cerveau des molades intoxigues por l'olcool produit des
hollucinotions peuplées d'onimoux porticuliàremenÍ répugnonts à l'homme, tels gue le
serpent , I'oroignée et le rot .
oyonces populoires
o Jurer ou blosphémer porte malheur, cor celo foit occrditre le nombre de nots dons
les moisons ef les granges.
r Lorsgue les rots guitÍent un novire, ils onnoncent son noufroge.
o Rot d'hôÍel et de souris d'hôtel, oux voleurs gui se sonÍ spéciolisés dons les hôtels :
o Rot de bibliothàque oux personnes possont beoucoup de temps à consulter des livres
de bibliothàgue.
I
rS JEUX.CHANTES
-
Un, deux, troís , le rot Poss', Poss', Petit rot
Comptine trod itio n nelle d'él Jeu-chonté PoPulolrc
i m i notíon*
$r Un,
Quotr'
Sept,
$r poss' Pe - tit
onz', douz' tu_t' boug,sl
Jeu
I un pont.
Deux enfonts, foce à foce,moins jointes et bros levés, forment
cette comptine foit portie des centoines existontes dont beaucoup oyont un onímol pour une chdine qui, conduite por le meneur,
thàme, sont mentionnées dons cett e anthologie. Les outres enfonts , se donnent lo moin et font
chonson'
Posse et reposse sous le pont tout ou long de lo
Mois celle-ci o une porticulorité. Alors gue pour toutes ou presguel'enfant gui
compte
reste sur ploce, pour celle-ci, il se déplace: Sur<<restero»,lesenfontsformontlepontoboissentbrusquementlesbros,foisont l'un des
oinsi prisonnier lun des enfonts de
ro Íire. ce dernier chonge de rôle ovec
(1) il tourne à l'intéríeur du cercle formé por les outres enfonts, enfonts formont le Pont'
(2) il contínue de tounner mois en s'occroupissont, concernont une
(3) il se relàve et pouss e l'enf ant devont lequel il se trouve hors de lo ronde. Fréquemm ent, cette chonson
est prolongáe par une deuxiàme phrose
hirondelle.
voici une comptine qui représente, à elle seule, un jeu à port entiàre. » p' 23 dons
intágrolit é, ou chopitre de << l'Hirondelle
cettechonson est donnédons son
le recueil no 7 Les oiseaux des rues et des iardins'
Qo) ehse tZ
l, I,
6 - tit rot, rot, rat, du
Quond Mi- net s'o - van ce, Bien loin de
Pe cha - let, let, let, à po
I
6 -
Ro - ton dé - guer - pit,
al lé, té, té. sur le dos, dos, dos, d'un mu let, let , let,
â
Quond Minet s'ovonce,
$r Bien loin de lo donse,
Roton déguerpit,
n'o trou - vé, vé, vé, pour mon - get, ger, ger, gu'un ro-dís pour ri! En disont << cui-cui >> !
D'un mulet,let,let, cui >>. Celui qui morche sur lo corde en soutont, ou entre ou ressort trop tôt ou trop
N'o trouvé , vé, vé, tord, o perdu et doit remplacer l'un de ceux gui tournent.
Pour monge?,get,ge?,
* Le thàme, suggàre dovontoge un jeu d'ottrope gu'un jeu de corde. Peut-àtre s'ogit-íl
Qu'un rodis pourri !
d'une dáformotion ?
J
6 'l ,ll
gua ne dor- mez guà- re,
)'1;
6 C'est à cous' des rots gue vous, gue vous ne dor- mez guà _ re, (rhey)
\
d'
6 les rots! mer's wiÍ' ,
té rotsl
f rqdg ç ti q n- f;Lt_ersl e :
Remorgue
A la 2' ligne de lo portition, le mot (Thev) ne se chonte
óB
ó9
Le gros rot
Le rot de ville et le rot des chomps
Jeu-chontá trodítionnel du Morvon*
Foble de Jean de Lo FONTAINE,
Irqduçlr'qn Musíque populoire*
(1) Lqi roite ot passéeloi, (1) Le gros rot est possé por là,
(2)
Loí guoue oí troine loi
Çu lai,l'oí vue,
...
(2)
So gueue a trúné por là ...
Celui-là, l'o vu,
ll
vil - le, fn - vi rot des chomps,
(3) Çu lai,l'oi pris, (3) Celui-là, l'a attrapé,
(4) Çu lai,l'qi foit queure, (4) Celui-là, l'o fqit cuire, J
(5) Çu lai , I'ai m'zée, (5) Celui-là, l'a mangé, çon fort ci vi- le, A des lons;
(ó) Et peu l'pchiot guinguin, (6) Et ce petit-là, n'arieneu du tout ...
Ail oí ron, ron, ran eu du tout.
eu
mls,
Tenir l'une des moins d'un petít enfont :
(4) le mojeur, t. Autref ois le rot de ville, 2. Le régal fut fort honnête,
(5) f'onnuloire, fnvito le rat des chomps ; Rien ne monguoit ou festin ;
(6) et secouer doucement l'ouriculoire... D'une foçon fort civile, Mois guelqu'un troubla la f ête,
A des relief s d'ortolons. Pendont gu'ils étaient en troín.
?marque Sur un topis de Turguie, A la porte de la solle,
Le couvert se trouvq mis, fls entendirent du bruit :
Bien que le ieu soit diff érent,le texte o to mâme signífícotion Je loisse à penser lovie,
gue celui proposé pour lo Le rat de ville détale,
chonson << Un gros lézard gris » p.25.
Que firent les deux omis. Son comorqde le suit.
IJ Y
'll
rotl
Rat,rot, rot,t'os lo gueueben lon- gue, Chot, chof, chot te la rc-gne
Donse
Lo donse occompognont cette chonson est une
polko piquée.
TEXTES
' et le MULOT, petit RAT des CHAMPS @ Ptage 22
Virelongue * Le mulot, rápondu dons toutel'Europe, vit dons les chomps et les bois. Commele rot des
villes, il couse de gronds dégâts dons les réserves qlimentoires.
populoire
Troís gros rots gris
Dons trois gros trous creux.
Le mulot
Conon à 3 voix de C.6OTTLIEB-HERIN6,*
et Viroreilles *
A)lemogne
populoires
a
1
fas de riz, Quit tez ces blés, quit-tez ces blés, Al- lez, ol - lez vous trou - ve -
Tos de rots; J.
Tos de riztentont,
Tos de riztentés:
J,ll
Tos de riztentant tento tos de rots tentás, no- tai à man- ger,
Tos de rots tentés tâto tos de riz tentont.
Remorgue
Les poroles données ci-dessus sont celles d'une chonson fronçoise, qui o gordé lo
mélodie originale ef est devenue populoire.
* @ Copyright by Editionr Hcnry Lrmolne, 4l rue Boyen75Ol7 PÁRIS, reproduit ovec l'outorisotion de l'Editeur
75
Le Loir Lo Toupe
Bien gue d'un comportement proche de celui du rot, le loir ressemble à un petít écureuil. Lo toupe est répandue dons toute l'Europe.
Il est répondu sur toute l'Europe. Gourmond et rondouillord, il fut tongtemps élevé et Elle vit dons de longues goleries souterroines, qu'elle creuse. Cest pourquoi, dons certoines
engraissé (entre outre à Rome), cor il était considéré comme un mets de choix. régions, elle est appelé<. fouon >>, mot dérivé du verbe << fouir rr, qui signifie creuse?.
En outomne, ovont les premiers f roids, il omos se des provísions et se coche dqns un
Elle posse presque tout son temps sous terre, dons l'obscuritá mois elle n'est pos
creux d'arbre, pour six mois. D'oü les expressions «être poresseux comme un loir» et aveugle, controirement à une croyonce tràs répandue. Por contre,elle o une vue foible,
« dormír comme un loir >>, et le f ait gue plusieurs berceuses ont été écrites pour tui.
d'oü l'expression << myope comme une toupe ».
De por so víe souterroine et ses pottes ressemblont átrongement à des moins humoines,
plusieurs légendes lui prâtent une même origine :
Lo berceuse du petit loir
<<Autref ois, f ée nocturne douée de tous les pouvoirs, elle devint tràs
Poàme de Simone RATEL * orgueilleuse. Elle fut punie por les dieux et condomnée à vivre et à
trovoiller sous terre. De so forme premiàre, elle n's conservé gue ses
1. Bien ou cteux, bíen ou choud, Refroin. Un petit loir gui dort, pottes en f orme de moins. >>
Mon 6ros, mon Doux, mon Beou Dort et dine, dine et dort,
Elle o une fourrure dense, à poils noirs tràs courts et plontés tout droit, ce gui luí
Po il- luisont, patt e-f ine, Un petit loír quí dort,
permet d'ovoncer ou reculer indifféremment dons ses galeries, sans être brossée « à
Mon petit loír, dors. Dort, dine, dine, dort.
rebrousse poit >>. 5o fourrure o servi pour lo fobricotion de chopeoux hout-de-f orme.
2. Voici l'hiver venu, 3. Auxorbres duverger,
Bien qu'elle détruise utilement une grond e quontité de vers et de lorves d'insectes , elle
Les petits rots tout nus Bois sec, noyoux rongés,
est chossée desjordins oü elle couse des dégãts. Mois voici un conseil infoillible pour
Níchent dons lo farine, Le vent chonte fomíne.
s'en déborrosser, conseil qui vient de lo Puisoye en Bourgogne :
Camille, 9 ans
ft \v"{,:!
* Droits réservés
77
Le Serpent
.e mot serpent vient du lotin << serpere » gui signifie romper. Lo forondole du serPent
5o peou imperméoble est recouverte d'écoílles, ses poupíàres ne se
f erment pos et so Jeu-chonté *
angue est à lq fois un orgone de goü'r et d'odorot. Il vit dons un monde peuplé
l'infrorouges oü il perçoit les moindres écarts de température et donc to présence
iventuelle d'onimoux à song choud. l
)lus de 2000 espàces sont connues sur le globe dont bon nombre sont venim euses. van- ce tout en ram
1. Re - gar - dez ser- pent gé - ont, pont,
ln Fronce , on rencontre surtout :
r lo couleuvre (et ses couleuvreoux) non venimeuse, pouvont qtteindre, selon les
espàces, jusqu'à 2 màtres et gui af f ectionne les endroits humides ;
' lo vipàre (et sesvipéreoux ou vipárioux), qui est venimeuse. Ette mesure de 50 à 60 Il tourn' ou- tour de lo piàc', en des - si - nont un grond ce?cl' .
centimàtres, a une tête trionguloire et oplotie et préfàre les lieux secs et pierreux
et les broussoilles, surtout lorsgu'ils sont ensoleillés. 1. Regordez le serpent géant, Z.P,egordez le serpent géont,
fl ovonce tout en romPont, fl s'enroule tout en romPont,
hes et symboles Áttention gronds et Petits,
Il tourne outour de lo Piàce
o phobíe du serpent est otovigue à l'homme et propre à tous les primotes. En dessinont un grond cercle. Le voilà gui sort du nid.
omme bon nombre d'onímoux, il est donc, duront tout le Moyen-Age, occusé de poctiser Les poroles guident en fait lo forondole, chor'égrophie tràs oncienne, porticulíàrement
vec le Dioble. répondue dons les poys máditerranéens.
ons les légendes, les mouvqises filles porlent souvent en crochont différentes
estioles dont des serpents...
rtoire rnusicol
z serpent gui peuple tont de contes et de légendes est presgue inexistont dons le * t979
tpertoire musicol. Lo chons on o été écrile ovec un groupe d'enfonts, dons une closse de CÊ? en
77
Le Serpent
Le mot serpent vient du lotin << serpere n guí signifie romper. Lo forondole du serPent
5o peou imperméable est recouverte d'écailles, ses poupiàres ne se f erment pos et so Jeu-chonté *
longue esf à lo fois un organe de goOt et d'odorot. Il vit dons un monde peuplé
d'infrorouges oü il perçoit les moindres écarts de tempéroture et donc lo présence
éventuelle d'onimoux à song choud. l
Plus de 2000 espàces sont connues sur le globe dont bon nombre sont vením euses. 1. Re ser-pent gé - von - ce tout en pont,
En Fronce, on rencontre surtout :
o lo couleuvre (et ses couleuvreoux) non venimeuse, pouvont otteindre , selon les I lt
espàces, jusgu'à 2 màtres et gui aff ectionne les endroits humides ;
(et tour de lo
Il tourn' au- tour en des - si - nant un grond cetcl'
'
.
lo viPàre ses vipéreoux ou vipárioux), guí est venimeuse. Elle mesure de bO à 60 Piàc'
centimàtres, a une tête trionguloire et oplotie et préf àre les tieux secs et píerreux
et les broussoilles, surtout lorsgu'íls sont ensoleillés. 1. Regordez le serPent géont, Z.P.egordez le serPent géont,
Il ovance tout en romPont, fl s'enroule tout en romPont,
thes et symboles Attention gronds et Petits,
fl tourne outour de lo Piàce
Lo phobie du serpent est otovigue à l'homme et propre à tous les primotes. En dessinont un grond cercle. Le voilà quí sort du nid.
Dons les légendes, les mouvqises filles porlent souvent en crochont différentes
bestioles dont des serpents...
ertoire musicol
Le serpent gui peuple tont de contes et de légendes est presque inexistont dons te * d'enfonts, dons une closse de CE? en 1979
Lo chons on a été écrite ovec un groupe
réperloire musicol.
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Lo vilÊre et to sorgsue Le serpent est à l'origine de nombreux monstres fobuleux, tels par exemple :
o dons lo mythologie gtecque. les Gorgones (voir dans le recueil n' 1 Les Poissons at
Poàme de Anfoine-Fronçois Le BATLLy*
auíres aninaux aquotiques, ou chapitre « Lo Méduse » p. 51) et I'Hydre de l*nrc, Cc
(1756_1832) serpent monstrueux a\roft 7 tâ+es- Chogue Íois gu'un héros lui coupoit urre lêle, elll
repoussoit oussitôt. Dátruire l'Hydre de Lerne ful l'un des « Douze Trcvorlx »
d'Hercule gui y porvint eh tronchont les 7 tAl,es d'un coup ;
Nous piguons toutes deux, commàra, . dons lo trodition celtigue, lo Vouivre (Wywre en celte) est un serpent íobuleux ct
tellurigua, métamorphose de lo Gronde Dáesse.
A la song-sue un jour disoif une Vipàre,
La légende de Mélusine en est proboblement une survivcnce.
Et l'homme cependont le recherche el me fuit :
Lo Chouve-Souris
Ánimol hybride ou corps de souris et oux oiles chouves de poils
ou de plumes, lo chauva_ Lo chouve-souris (t)
souris est le seul mommiíàre volont.
Poàme de Robert DESNOS r
Elle o dévelo'ppé un fobuleux systàme de « rodor à ultrasons » gui
lui permet de chosser
même dons l'obscurité et de tetrcuvet, sons oucune e*eur,
lo Âinuscule covité (environ
2 ou 3 cm) oü elle lo9e. Á mi-carême, en cornovol,
On met un mosgue de velours.
;ymboles Oü vo le mosgue opràs le bal ?
fl vole à la tombée du .jour.
Dqns toutes les civilisotions, lo chouve-souris a une
symbolique corn?lexe. Elle est à la
fois inguiétonte et mystérieuse.
Oiseou de poils, oiseou sans plumes,
Ínquiétante, elle l'est - comtne tous les onimoux nocturnes _ por
son lien ovec l,obscurité Il sort guand l'étoile s'ollume.
et lo mort I
De son repoire de décombres,
. ou Moyen-Age, so porenté ovec re vompire, en foit |un des nornbreux onimoux
Chouve-souris. mosgue de I'ombre.
moudits. Aujourd'hui encore, elle est présente dans lo pluport
des fihs d,homeur.
Mystérieuse , elle l'est en roison de son étronge noture hybride :
Lo chouve-souris (2)
Poàme de Antoine De BÁiF
XVf " siàcle
* Coutelle rusê
'
4
8ã
Glossoire
ronsle ou bronle Enfontine
Le mot bronsle est un terme générigue pour désigner une donse en ronde en ronde
, L'enfoniine esÍ un texie, une chonson ou un jeu-chonté gui s'odressent à de tràs jeunG3
ouverte ou en chúne qui se déploce lotérolement et por mouvements boloncás. enfonts.
Répondu dons toute lEurope,la bronsle se ropporte à des rites onciens et à des
fâtes J eu-chanlé
colendoires.
AulreÍois, choque conton, presgue chogue villoge ovoit so vorionie propre. Comme son nom l'indigue, le jeu-chonté est une chonson s'occompognont d'un jeu, d'un
mouvement ou d'une percussion corporelle.
C'est lune des donses gui occolnpogne le plus fréguemment les chonsons dites
« chonsons à donser ». Mode
)mptin€ Le mode est, d'une Íoçon générale,ls moniàre d'être, lo structure d'une málodie. Â4ois, lc
mot Ínode s'emploie plus spécifiguement pour désigner un mode oncien ouguel o élé
Lo comPtine gui vient du verbe « corlpter », est un texte toujours
rythné et ossononcá, donné un nom grec. En Fronce, les deux modes les plus répondus dons lo chonson 3ont
chonté ou non et oyont une fonction bien précise, celle de débuter un jzu-
le rí,âde doÍie deé lê niode éolieh d€ h
. lo comptine de désigrnotion désigne celui gui sero le meneur du jeu, le « chot », ou
« celui gui s'y colle » ;
. lo comptine d'élimindtion élimine tour à tour tous les joueurs, le dernier devenont re - I VI-VÍI
meneur. Les demi-tons sont phcésenfue L€S dehilons sont plocéS entÍlc
les d€9ré5 II-III et VI-VII l€s d€gÍes II-Iff et V-W
Les joueurs sont en cercle. Un enÍonl, désigné pour dire ou chonter lo comptine, se
ploce ou centre. Pour « compter », il touche Lo modolité étont ontérieure à la tonolitá, il est importont de les distinguer l'une dc
rythmiguemenÍ chogue enfant
r sur leur poitrine l'outre.
;
L€ plus souvent, lo comptine commence por une onomotopáe, < plouÍ !» eu « peuf !», Yoici por exemple l'échelle
ossoriie d'un geste du compteur vers le cenlre du cercle.
pentctonigue de Do :
Chogue fois gu'un enÍont est éliminé, il place ses moins dons son dos.
Il n'est pos d'usoge en pento+onisme. de noter à lo clef les oltárotions inutiles.
ont de nourrice Historiquement, la gomme pentotonique est fort oncienne et ontérieure à lo tonolité
Le chont dit de nourrice est générolement un jeu-chonté qui s,odresse à un bébá ou à un occidentole. Géogrophiguemenl, elle est universelle et en Fronce, tràs répondue dons lo
tràs jeune enfont. fl s'occompogne d'un mouvement, d,un geste ou d,un jeu. chonson d'enfont.
a7
.elongue
BibliogroPhie
L Escorgot p.8
La Grenouille at le Cropoud P. 1ó
L'Ecureuil p.32
lp Seryent P.76
Lo chouve-souris... P. 80
61ossoire.............,.... p. 84
Bibliographie p.87
Discograph P. 89