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Les Petits Animaux Tresors D Enfance 3

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Les Petits Animaux Tresors D Enfance 3

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v

I
\
L'Ánthologie
L'onthologic dons son ansemble regroupero plus de 30 recueils réPortis en
4 coffreÍ' ;

, Lrr Animoux . Lo Mture


, Lu Hommes . Les Soisons et les Fêtes

La Chonson
§ou lc nom générique de « chonson » sonl re4roupés les chonsons proPrgment diies, lar
dUOt ct las cãnons, les jaux-chontes et les chonsons à donser, mois oussi
- lorsgu'ils Sont
trodilion
rythmér.t rimés - les comptines, enfontines ef Petits Poàmes
de lo enfontinc.
üne lorgc ploce est réservée ou motériel gue les enfants privilegient et uÍilisenÍ comm2

tupporià leurs leux, sons pour outont exclure les titres les plus répondus'

Lr Colloctoge
Lr collcctoge du motáriel dácoule d'une protigue octiva eÍ ininterromPue duront
plulirurr dá-cennies , essetúiellemenl en France, mois oussi dons divers poys d'Europc, zn
Anárlquc Lotine, ou Quábec, à Modagoscor, à l'Ile de lo Réunion
tl provlcnt de souvenirs d'enÍonce, d'observations d'enfonts dons leurs jaux, do
|rn;ontr?s ovec des Personnes foées, d'échonges ovec des collàgues, de lecturc'
d'ouvrogor spécifigues, de recherches dans des bibliothàgues régionales' Quelguzs
ó O0O ãhonsons de longue fronçaise et enyiron 2 OOO de longues átrongàres ont êla
oln l réunlcs.

L0 gllcction du Motériel
LorólcclionoétéÍoiteenprivilégiantlemotérielquiafcitsesPreuvesouPrà'
d'eníonir ct d'enseignonts.
Mise en Pqe : Poscole DURAND
Couverture : Nqdine Richet et Compognie certolnas chsnsons sont de véritables cheÍs-deuvre, d'outres Sont ceries moln'
!l
orlglmlat, mois ÍouÍes font Portie de notre Potrimoine.
Lrl orlglncs des chonsons, tont historigue lue géographique, ne sont Pos louJoufl
connuar, C.rtoines sont fort onciennes, quelgues-unes sont contemPoroines'
Llt plul onciannes nous proviennent ou trovers de mutotions successives, à cousa dar
lmpréclrlons de lo tronsmission orole. Beoucoup ont circulá ou circulent d'un bout à
l'oufrr dc lo Fronce et des Poys froncophones. Au fil des ons, porfois des siàclcs, lar
c honronr s. fonl , se dêÍont el se refont, s'oÍfaiblissent
ou se fortifient, s'écourt?nt ou
tr prolongznf, Porfois une seule vension q été sélecrionnée, de temps en temp!,
plutl.uru vorioni€s sont proposáes.
En plur dcs chonsons d'enfonts, quelgues rores chonsons d'odulles sonl données Solt
porce qu,cllcs sonÍ si populoires gu'ellcs sont porvenue§ oux oreilles des enfonis, Soit
porce gu'cllas sc chontênt ou s'ácouf.nt commc des légl.ndcs.
L-_
lr

Quelques chonsons étrongàres sont


égolement mentionnées' souve-nt à couse de leur I ll,,rrrI, ,'t l'Animol
lonques étrongàres
Jrglnolité ou de leur e*;étique, mois ãussi porce qu'oujourd'hui .les i,, .,,rt ,l(rr.i les c|oyonces, peuplont les contes et les légendes, honÍont l'imoqincire,
recherchent des chonsons
ont-foit l.u" enlrée en école primoire et que les enseignonts i ',r'., ,,rr tturudit, l'crnimol,detoultempsetentoutlieu,estliéà lo vie de l'homme r

d'enfont en ollemond, onglois, espognol "' Lo trcduction proposée


est le plus souveni
une lroduction ovec r i , l',rrrr,lr,; l"rreslte est PerPlé d'qnimoux ;
littérole, iuste pour en ioire comprendre le sens Plus rqrement
rr,..herchi de rimes est donnée, mois dons ce cos lo troduciion est moins rigoureuse cor . I ,' l,,irrnrr"i préhistoriques le rePrésenlent symboliquement sur les porois de leurs
,1r ,, r l, ., r'l rlr: leurs covernes, bien qvont les Íigures humoines ;
l'nccent tonique difíàre dons choque longue'
gue possible' le rythme tràs . | , . ,tr ,rr,lr'i mythologies mêlent lo vie des hommes à cellas des qnimoux fomiliers et
Pour choque exemple sont donnés le texte oussi complet
t,,l rl, u\ I t si cerÍoins mythes fonl opporoitre l'homme comme issu de l'orgile et du
souv"nt r"vu, lo mélodie et s'il y o lieu le jeu' Pour les donses'
l'explicotion monque
el complexe qui ne PeuÍ trouver so ,,lll,,lrvrn,dhuÍresreloientqueleurpeupleouleurhéros,oétéengendréporun
souvent, cor celo demonderoit un codoga spécifigue
ploce dons cet ouvrqge
sont - . I ,L,,nxrl r"jl omniprésent dons les signes qstrologiques de lo pluport des peuples. Sur
L otigine et l'quteur de toute chonson collectée ou de l'ouvroge gui l'o fournie ,,, l,' ikln('s du Zodiogue, 8 sont rePtésentés por des onimoux: Poisson, bélier,
le
qr" possible -
Précisés. Mois quelques chonsons contemporcines' circulont sons r, ,r, ,rLl rní Írrlcrobe, lion, scorpion, copricorne (chàvre ou bouc) et sogittqire (être
"*oít
nom de leur ouÍeur, sont publiées ici ononymemenl' r, í, rrrorlrrlchevol et moiiié homme);
l,y1

non contemPoroines et sons outeurs connus' à lo suite de leur lilre' . L,,,,rr l, t,oílue médiévole,le monde chrétien foit un lien entre l'qnimol et l'onimolité
Pour les chonsons
les mots << populoire'> ou << troditionnel u ont été ojoutás Populoire dqns le sens de l, 1,,'fllll, , t t reJette violemment cette onimolité. De plus en plus d'onimoux, surtoul
ou à un rituel'
ononfm" ut irodltionnel dons le sens de oPPortenont à une coutume ,l'. '.,,r1 rí)( turnes et / ou de couleur noire, sont dásignés comme étqnt des suppôts
.1, ,rt,rr [)r' Íréguents procàs leur sont inlenlés et bon nombre, pendont des siàcles,
-e Public .,,,r1 l,r trl, .i vrfs

Le public concerné esÍ tràs vosie le motériel est ' de la


celui d'enfonts d'ãge divers r ,\, l,,rr llrrrr, lí's qnimoux d'élevoge sont portogés en onimqux de rente exploités dons
oux odultes trovoillont l, , ' v,l.t,'.; industriels et en onimoux de compognie, souveni humonisés et Porfois
noissonce à l'odolescence. Mois l'ouvrcge s'odresse dovontoge
ovec des enfonts; professeurs de musique, responsobles
de choroles ' intervenonts , , I rl ,1,.,i nrí,mbres de lo fomille.
musiciens scolqires, enseignonts de molernelle et de
primaire' cnimoteurs' éducoteurs'
bibliolhécoires, Porents, eÍc. l,r r lrirr'.,rlr r,t l'AnimOl
, 1,,, l1r, ,' ,r J millions d'espàces d'onimoux vivent oujourd'hui, mois dons nos chonsons,
_e I neme , ,il lLr, l,lrrr"; Írnimoux de notre environnement sont représentés.
genre ou.cotégorie' n'o pos pour seul
Lo préseniotion por thàme mois oussi par espàce' I ,,r ,rr,,rl ,1rr,' ion romosse et ÍriPote (escorgot, grenouille, insecte) o surtout donné dc:;
le répertoire comme
but de proposer un clossement mqis bien dovontoge de présenter , r, l, ' ompÍines et des jeux-chontés. L'onimol que l'on ácoute (oiseou) o donné des
légendes' croyonces et
. ,
découlont des mythes et symboles, dictons et senlences
r

' ,,t ,,' 1,,',Irí oup plus mélodieuses, des duos et des cqnons
r,
expressions populoires qui s'y roPPortent;
1r , r ,rt' rr'.j.jont de remorquer gue plus l'onlmol viÍ pràs de lo moison plus lo chonson
c AÍin de relier lo culture à lo vie et donner un sens à l'oppreniissoge ; , r , rl,rrl,nr' lls onimoux de lo, Íerme ont donná beoucoup de chonts dits de nourrttr'
et
r Pour offrir ovec choque thàme un éventoil de Propositions vorié selon l'ãge, le style L , , t , r l,,n l rlt's ontmoux des chomps et des bois s'odresse dovonloge qux enfonÍs dc
les besoins; ,. r, , r,ll, , | ,k primoire. Quont qux onimoux souvoges de lo forêt, ils on1 permis lo crértiiorl
ovec les outres motiàres' i, 1,,,r!.,,,n.; lxnrr oclolescents r chqnsons de chosse et chonsons dites de métomorphose
( l)
r Et, pour permeltre qux enseignonts de créer des liens
les enfonts les mettent , rtillxrrr -<xrbliés» dons le répertoire musicol ontété mentionnés de foçon succinr tc,
Les Animcux ont áté choisis comme premier thàme cor í ,t 1, '.,r,t,t, r'{ r'l« (:réotion d'outres chonsons ofin gue l'onthologie continue
beoucoup en scàne et en Íon'l souvent des Personnoges'
Le Bois, le ChomP et le Jordin
ollons vers des milieux
En sortont de squvqge, mystérieuse et inquiétonte' nous
la Íorêl
: aménogé' le chqmp cultivá et - ovoni
de olus en plus rossuronts et humonisés le bois
jordin
d'entrer dons lq Íerme ou lo maison - le
à l'obscurité et à l'impénétrobilitá
Le Bois, Por so clorté et son orgonisotion' s'oppose
de lo forâi. c'esl
Dons de nombreuses mythologies,
romoines' celles germaniques' nordiques' elc '
'
un lieu socré oü vivent bon nombre de
divinités'
lobourêe' cultivée' représente ls noture
Le Chomp, étendue de terre déÍrichée'
;'"^;;;;i;.a*.i.ont".
loin et à nous Pfomener, sons
chomPs I ,>
Mais c'est un lieu encore ouverÍ gui nous

".oint"

Et le Jqrdin. qu'il soit verger, PoÍoger ou d'ogrément'


dongers
il est ovont iout
invite à regorder ou
et libre, d,oü l,expression prendre lo clef des
<

un espoce clos'
&w§
bien délimité, protágeont de tous les
ne viven'l Pos que des hôtes choisis ou
Msis dons ces endroits oménagés por l'homme, constomment'
;;;;rt. Des vôgétouxet des onimoux indásirobles les investissent
cesonimaux,àl'inversedeceuxdeloforât,fontPortie,nonposdel'universimoginaire
pour les peÍits ruroux - d'un
et orchoigue de l'enfont, mais, pour lo pluport - surtout
univers concret. on Peut les closser en
trois grouPes I
i et le limoçon'
. ceux qt)eles enfonis ottroPent, friPotent et collectionnent l'escorgot
lo grenouille et le cropoud, le lézord :
*
.-
.
ceux quel'on voit ou Plus souvent oPerçoit'
."'aali" ,,l'écureu:l,lehérisson'le
cor ils soutent' courent' glissent' Íilent et
loPin' lo souris' le rot' le loir et lo toupe l

et ceux que l'on voiÍ Peu mois que l'on devine et redorie
quelque peu I le sarpent qui

et lo chowe-souris qui vole à lo tombée de ls nuit


ou reste
tlj; Ç'w *
Le Jordin de Morinetle eI Alix
;;;;;-;..q,ive 9 ons et 5 ons
gteniers et des gtanges'
susiendue, tête en bos, oux poutres des
llU dr lrt^INs ct de DoI6TS @ euscz
L'Escorgot
les ragions I limoÇon' colímoçon'
Petit escorgot
E corgot, du provançol « escorgol », se dit oussi salon
cogouille, eic.
Enfontine PoPulolrc
d'une montre' mois tràis

#Í,
Lo coguille de l'escargot s'enroula dons le sens des oiguilles I
inverse'
axceptionnellement, elle peut s'enroular dons le sens +
ou moyen d'un petit opercule
L'hivar, l'escorgot hiberne dons so coguille, gu'il ferme - got, Por _ ta so mdi - son

*n ll
cor
colcoire. Et Jules Renord écrit:
"Cosoniar à lo soison des rhumes,
íon cou de giroie renlré'
L'escorgot bout comme un nez plein"' ara . tl l8i qu'il pl€!i, Il esl tou+ heu- reux,

mboles et légendes Petit escargot.


Lo slructure spiralée de sa coquille, o donné à l'escorgot'
unz voleur houtement Porte sur son dos,
da cathádroles'
iymbolique. Elle fOt l'emblàme des compognons, bâtisseurs 50 moisonnette ;
et histoires' Aussitôt gu'il Pleut,
5o lenleur proverbiola o donné lieu à de nombreux conies
Il est tout heureux,
ffmacoPée PoPuloire Il sort lo iête.
de vermifuge
Les coguilles d'escorgots, pulvárisées, servirent longtemps
elles PassoienÍ Pour ovoir des vertus
Quant oux limaces. ses proches porentes, l* hltrl hr dcux mains l'une sur l'outre, celle du dessus enveloppont
gualgue peu cellg du
Àiãtir"., porticuliànemeni eÍÍicaces pour lo tuberculose Dons mointes régiors ' lnour,
mâme' vivontes'
molodes les ingurgitoient en bouillies cuites, et Porfois sortir et Poinfer l'indcx
líln d'tmttcr un ascorgot dans so coquille, à ls fin de lo chonson
pour imiter les cornes de l'escargot'
,pertoire musicol al É rnoJrur da to moin du dessous,
insectes) I'zsco?got est le
De tous les petits onimoux (mis à port, Peut-êt?e, guelgues '
et t?iPoté les enfants' Tous iouent' lorsqu'ils ont un escargot en
plus collectiànná Por
- est Pentotonique (voir glossoire) Il nl
moin, à lui foire sorl,r et tentreÍ les cornes' [a mllodic - comme bon nombre dons ce recueil
an mojoritá' liá à I dcnc por llcu de noter un sió à lo cleÍ'
Le répertoire musicol concarnont l'escorgot est donc tràs enfantin,et
i"".l"n"r,.o so lenteur ou por dérision' so vivocitá et lo pluie'
^oi.on-coquille,
10
11

Des FORMULETTES pour JOUER ovec un ESCÁRGOT

Colimoçon borgne
Sors, sors escorgot
Formulette populoire
Formulette troditionnellc

lx'.
li - mo- çoh út - gna, l oh - tre - moi ies
t
Sorr, sors, e5 - cor - got, Sors to mai - sohi

Si li.t ne les noFtres

Et - cor - 9ol d'Boor - 9{, - gne, /\ on - tre - lnoi lu,l,


Colimoçon borgne, DC.
Montre-moi tes cornes,
Sí tu na les monires pos,
Je te mets lo tâte en bos I Lo 3or - êiàr' or

Sors. sors, escorgot !


Sors lo têÍe de lo moison i
Escorgot d' Bourgogne,
Montre-moi les co?nes,
Lo sorciàre orrive,
Qui vo t'mattre à cuire !

Célia,10 ans
t3

@ euse t
eus" s Drux CHANSONS
Un CANON @
Pefits escorgots tout gris Un escorgot s'en olloit à lo foire
Comptine PoPuloire, Source inconnue
Musique de Anne-Morie 6ROSSER,
Canonà2ou4voix i,i l t4
a - .-r aFl-. -,-
1, a- . -Í.
- .I -. r
l

6 6 - .or - gol s'ei ot - loit à lo foi _ r''

6t
Un

e5 - caÍ- gots touÍ gras, Font


6
$
l
3. 4.
Pour

6 é de Írei- aer. Sont tom - bés dons


6o soil dé - Jà nuil noi - ra,
Petits escdrgots tout gris.
Font la course sous lo Pluie, ,ll
Onl oublié de Íreiner, ó11,--
Sont tombés dons le fossé. ar
Il s'ên re - lour - no, nu - Pieds'

)position
fois lo chonson en entier, mois lo 4' Íois, ovec ce Íinol : I Un zscorgoÍ s'en olloif à lo foire,
2. Un escorgot s'en olloit à l'école
Chogue voix chonte 4
Cor il vouloit oPPnendre à chont€r ;
Pour s'ocheter une poire de souliers;
Quond il orrivo, Quond il orrivo,
Il Íoisoit dájà nuit noire. Ne vit que des herbes Íolles,
* * d'été.
Il s'en retourno * * nu-Piads. Célail les voconces

3. Un escorgot s'en ollait en vocsnces'


Pour visitar l'Inde et le JoPon ;
Au bout de sePt ons'
Il étoit Íoujours en Fronce'
EnÍre Poris eÍ
* * Dijon'

-#(@-ffip. :rur choqu€ r


", ojouter une percussion corporelle:
cloguemant de longue' de doigts' eic'

Morgof, I sns
15

@ ens. o PoÉsrEs

Colimoçon
Le limoçon
Anne-Moríe êROS5ER,
Chonson populoire du Poitou
D'opràs un texte de Morie TENAILLE
r

l. C'é - toit un p'rit bon - hom- me, lu - Íon, C'é - loit qh p'tit boh

- Colimoçon, colimoçon iout rond,

Cohment vis-tu dons to moison ?


hom- he coq - stn mq
- Áu fond de mo moison,
Sur une feuille, je m'ollonge !

(a+ - le. Gllr


Qtri ol - loit
lorÍ à
o Lu - çoh, /\iloh cdr- sin no- lu - Colimoçon, colimoçon tout rond,

A guoi penses-tu dons to moison ?


sur son chemin rencontre, luron, 3. Ille mit dons so Poche, luron,
Ille mit dons so Poche, - Au fond de mo maison,
sur son chemin tenconlre,
Un fort beou limoçon, Et dit : Nous l'mcngerons, Á une gronde pluia, songe
ie I

Mon cousin molurette, Mon cousin mclurette,


Un fort baou limoçon, Et dit : Nous l'mongerons, - Colimoçon, colimaçon tout rond,
Mon cousin maluron. Mon cousin moluron.
Que manges-tu dons to moison ?
4. En orrivont en ville, luron, 5. Puis il le mit à cuire, luron,
Puis il le mit à cuire. - Áu fond de mo moison,
En arrivant en ville,
fl demonde un chsudron, Á cuire à gros bouillon, Un Írognon d'chou, je ronge !

Mon cousin moluretfe, Mon cousin mdlurette,


Il demonde un choudron. Á cuire à gros bouillon,
Mon cousin moluron. Mon cousin msluron.

6. Mois lo bête fut fine, luron, 7- Puis elle rePrit so course, luron,
Mois lo bête fut fine, Puis elle rePrit so course,
Elle sortit du choudron, De Poris à Luçon,
Mon cousin molurette, Mon cousin molurette,
Elle sortit du choudron, De Poris à Luçon,
Mon cousin moluron. Mon cousin moluron.
' Drolt, rét?rvés
17

I drlr'rr, ir";
Lo Grenouille et le CroPoud I ,r ,1r', et le cropoud Sont PrésenÍs dons de nombreuses légendes' Le cropoud
nouille
en
métomorphoses subie Por
t,rrrt ,1rrr' gordien de tiésor et lo grenouille comme l'une des
selon les régions, lo gr"enouille eÍ le cropoud sont surnommás bobis, clou-clou' 9ou9lin' , Ír l,unr'§ Jeunes Íilles ensorcelées'
glan glin, etc.

Un grond nombre d'espàces vivent sur tout le globe, el nos tégions en comPtent Itt' l"rr nrétéorologique
égolemenl de nombreuses voriélés, comme par exemPle I << Lorsque ro grenouire chonte,
soc vocGl » Peut s'entendre Le temps chonge ».
. lo reinette verte, lo plus menue et lo plus jolie, dont le "
à1kmàloronde; í't'oyrrrrr r. et expressions populoires
qui
r le cropoud occoucheur, oinsi nommé cor c'est le mâle, plus Peiit que lo Íemelle' de comméroges
r lr, v, r' d'une grenouille, signifie gue l'on est victime de bovordoges'
porte les oeufs jusqu'à leur éclosion;
rrr, lr.rr r'ets.
o le cropoud commun qui peut otteindre 15 cm de long ou sens figuré le
r (rrr, ropoudoille, signiÍie littérolement un tos de cropouds' mois
r

Lcr pluport d'entre eux, croPouds et grenouilles fuient le iour et lo luhiàre et hibernent rr,,t ,iisigne un groupe de personnes máprisobles'
six mois por on.
r tr,rn.; de nombreuses cultures, le tout Petit enfonl, encore
en Position de fetus est
» tel le
fls croossent. ,r;,1,, 1r1 ovec tendtesse« petit cropoud
» ou << petite grenouille ' " Mowgli " du
I ,rt', .|e la Jungle de Rudyord KIPLIN6'
'thes et symboles
et à lo lune' Ié;rr r l orre musicol
Le cropoud et lo grenouille sont symboliguement liés à l'eou, à la nuit
se rqPPorte' comme leurs
En roison de leur méiomorphose, ils sont égolement liés à lo renoissonce'
I , |r'rtoire musicol concernont grenouille et cropoud'
r,
rrry llr-r ct symboles, essentiellement à l'eou, à
lo lune et à lo mogie'
Mois, de por leur opporence, ils sont oussi tràs différenciés'

Le cropoud, loid et verruqueux, souvent rePoussont, est duront tout le


à l'ospect
Moyen-Áge, un onimol moudit oyant une ploce de choix dons lo sorcellerie
:

o il est l'une des formes onimoles les plus ampruntées por les sorciàres et les
démons:

rouqe
r les jours de 6rand-5obbot, Ies sorciàres le revAJent de vêtements de velours
ei noir, lui qccrochent des grelots ou cou et oux PotÍes et le Íonl dsnser : et

. c'est un cropoud qui, en couvont un oeuf pondu Por un coq, o donné noissonce ou
Bosilic, onimol hybride fobuleux et terrifiont.
à lo mogie
Lo grenouille, contrcirement ou cropaud, n'est Pos liée à la magie noira mois
bloiche. Elle fut tràs utilisáe dons des rituels mogiques pour obtenir lo pluie, ainsi
que

dons certoins soriilàges omoureux, dont voici un exemple:

',, Lorsgu'une jeune Íille déloissé-e por son omi infidàle ' veut le Íoire
revenir à elle, elle doit prendre une cuisse de grenouille'
l'introduire dons une fourmiliàre oÍin gue les fourmis dévorenl la
choir, puis Porter sur elle le petit os, devenu un porfoit chorme
d'omour. t
19

6RENOUILLE

Une petite grenouille il pleut, il mouille


Comptine populoire de désignotion* Enfontine populqire

Un' ta' nouill', nouill', il


Pe 9te nouill', pleut, mouill' , C'est lo fêt' à lo gre- nouill', Lo feuil- lctt'
Qui se cro yoif bell', bell', bell' ,
Mon toit à 1e chell', chell', chell',
En ?e des cen dont, dont, dant,
5e cos soit le nez, nez, nez,
Moi ous je veux de fait trop choudl
A foi de cher cherl

fl pleut, il mouille,
Une petite grenouille, nouille, nouílle, C'est lafàte à lo grenouille;
La f euillette o dít - brovo !
Qui se croyoit bdle,belle,belle,
Moi oussi je veux de l'eau,
Montoit à l' échelle, chelle, chelle, Quond il foit trop choud.
En redescendont, dont, dont,

5e cossoit le nez, nez, nez,


Ctttc chonson est proche du dicton populoire :

Á toi de chercher t.

Il plcut, il mouille,
Cttt lo fête à lo grenouille,
ll íolt beou temps,
Ctst la fête ou poyson.
Sylvain. 7 ans

lorgue
Le ryf hme à5/4 est une olternonce de 2/4 et 3/4.

tVoir glossoire
21

It Ir CRAPAUD

6rissoussísse
Jeu de moin troditionnel

I4 I l"rt
ln, - ,*, - gu", mi - gue, meu, mo-dom' au - pràs du Íet),
^i

6ris - sous - sous - sts - son, oT - Tra

Migue, migue, migue, meu,


Modome est oupràs du feu,
Qui n'o rien pour son souper,
Qu'un petit cropoud grillé.
6rissouss isse, grissouss isson,
Attropons !

Íru
Mo<il, I ons Lr. Jau se foit entre un petit enfont et un odulte ou entre deux enfonts.
L'un coresse ou topote lo poume de l'une des moins de l'outre. Et à << Attropons ! >>, il
dolt retirer so moin oussi ropidement gue possible, ofin gue son portenoire ne lo
rrtrenne pos.

0rlgine*
I r r ropoud est tellement liá à lo sorcellerie, peut imoginer queles onomotopées
que l'on
. Mrgue, migue, migue meu >> et << grissoussisse, grissoussisson », découlent d'une
on( renne formule incontotoire.

I I.Attropons >, les sorciàres se mátomorphoshnt fréquemment en cropoud, n'est-ce


;xrr là une survivonce de ces nombreuses légendes oü elles sont dévoreuses d'enfonts ?

' lt'rrpràs Mortine DAVID et Anne-Morie DELRIEU


22

@ ehse o

Pour posser l'eou Assís sur une prune


Source inconnue Poésie popula

al - ler chez nous, fout tra - ver Assis sur une prune,

Un petit cropoud,
Regorde lo lune,
pas- sar sur l'eou, n'o pas de bo - teau,
Qui met son chopeou,
Un chopeou à plumes,
fout so - voir s'y pren Avec des grelots.

1. Pour oller chez nous, -'l Refroin. Pour posser sur l'eou
bís Modome lo lune,
Fout trove?set un ruisseor. J Quond on n'o pos de boteou,
Fout sovoir s'y prendre. P enchez-vous sur l' eau,

2. Y'o bien un p'tit pont 3. Fout courir dix pos Vous verrez la lune,
Mois il est pour les oiseoux. Et foire ensuite un grond squt.
Avec un chopeou,
4. Quond on est lourdoud,
Un chopeou à plumes,
On rend visite oux cropouds.
Avec des grelots.
Remorgue tlúathieu, 10 ans
* Le f a oigu est tràs hout , il peut, éventuellement, être remplacé par un ré.
?4 2á

Un JEU de NOURRICE
Le Lézord
Le lé,zord, oppelé Íomiliàrement « gobe-mouches » est un survivont de lo préhistoire et
Un gros lézord gris
plus porticuliàrement de l'àre des dinosoures. Jeu-chonté troditionnel
Il y en o une trà 9 ronde voriété rápondue sur tout le globe.

Dons nos rágions tempérées,les plus connus sont: (1) Un gros lézard gris

t le lézord verl qui vit dons les buissons des bois et des chomps j est Passé Por ici ..

t le lézord gris, fomilier des olentours de nos moisons. Il offectionne porticuliàrement (2) Celui-ci l'o vu,
les murets et les vieilles pieres oü oux beoux jours, il se chouffe qu solail. Dàs lo (3) Celui-ci l'o pris,
premiàre frciicheur d'outomne, il se cherche une cochette pour y posser l'hiver.
(4) Celui-ci l'a foit cuire,
Lorsgu'on ottrope un lézord por lo gueue, celle-ci nous resie ent?e les doigts. íout fl
sovoir que si le lázard ne meurt pos de cette omputotion, il en sort extrâmement offoibli.
(5) Celui-ci l'o mongé,
(6) Et le petit courtoud
Myfhes et symboles
n'o rien eu du tout ...
Lo symboligue du lézord est presgue universellement positive. Certoins pensent gue
c'est à couse de ses pottas ressemblont à des moins humoines. (7) Voilà pourguoi, il est si Petit ...

Dons plusieurs civilisotions, il est considéré comme étont un oncêtre mythigue. I

Croyance populoire Cr 1eu de moins et de doigts est exltêmement (épandu. Il o presgue exclusivement Pour
lhlme. un petit onimol el lo chosse.
Le foit gue le lêzard oime à rester immobile, se chquffqnt ou soleil, o donné cette croyonce i
(l) En imitont le déplocement glissont et vif du lézord, Íoire serPenter son index entrc
En vieillissont, le lézord devienl sveugle. Íl
se glisse olors sur une
lcs doigts du bébé ;
pierne ou dans lo fente d'un mur, orientées vers l'est. Lorsgue le
soleil est sufíisomment choud, ses royons lui redonnent lo vue. 0t outour du pouce,

(r) Lle I'index,


Expressions populoires
. ('l ) riu mojeur et
Lézorder, ou foíre le lézord ou âtre paresseux comme un lézord se chouffer ou soleil,
sons bougen. (r) <le l'onnuloire. Puis

(r, ) prendre l'ouriculoire enlte le pouce et l'index et le secouer doucement ; et enfin


Réperioire musicol
(t) omporer so toille ovec celle des outres doigts.
Concernont le lézard, le répertoire musicol est restreint. fl tnoite tour à Íour de so
r

poresse et da son extrâme ogilité, mois oussi du foit gu'il est souvenf un soufÍre-
lrmnrque
douleur pour les enfonÍs.
I'yml)oliguement, lo moin repnésente lo fomille: un tronc commun ovec plusieurs
l rlvrdus. L'ouriculoire (oux nombreux surnoms i petit, tout-Petil, kiki, glinglin,
,'rníilinglin, p'tit courtoud, etc.) est bien enlendu le bébé, personnoge centrol. Mois le
lru.st oussi une leçon : ottention, celui qui ne mong€ pos, ne grondii Pos I
27

COMPTINE
thre r'l IANSON
Ç"\ ptase 7
Le petít lézard
Pouvre Gromuse
Comptine populoire d'él iminotion
Chonson trodition nelle des Hout es-Alpes*

Le petít lézord
Qui se làve tord,
A midi possé
Vient pour déjeuner,
lrl
r
fr J-:
)lrl pou - vre té. -

0 -4
lt
Avec un poin rond,
Quotre soucissons,
Vin rouge et vin blonc,
6 .f,
t
))
Ah ! Qu'il est content I ,r,, lo queue et puis

Vo-t-en !

6,r ( )tt cou - pé le nez pour s'o - mu - ser!

Oh I pauvrelézard, I
on t'o coupé.la queue I i bis
On t'o et puis la
coup,é.la queue tête,
pouvre bàte,
On t'o coupé le nez
pour s'omuser I

Fettt, r,'(lu( l

' í r|rrrrrrl'i(r >> est le surnom d'unlézard gris vivont dons le Douphiné et en Houte-pro vence.
I rt l|r';lfsS€ de cette chonson est bien rendue por lo mélodie en mode éolien de lo (voir
rllo',';rtrt,r.)
Edouord, 8 ons

^l"r rr''rlLí'por Anne Morie 6RO55ER


' à Állevor<J oupràs de Mouricette VERDIÊRE en l9g2
2u
?9

et le DRÁ6ON
I rlrr,',.,r)n popu loire
On ne pert écrire sur le lézord sons mentionner son porent
mythique le drogon. ll o,t' t"'1 ,;onne oustàre et porÍicu liàrement sévàre (enseignante, gouvernonie) il est dit
Rompqnt comme un lézord,, volont comme un oiseou, crochont
des flqmmes, ossimilé oux
,lÍ , ll, , .il rrn .. vroi drogon >>.
puissonces cosmigues, le dragon porticipe à l,imoginoire de tous
les peuples du monde.
Mois so significoiion symboligue vorie beoucoup d,une civilisotion à l,outre. l/ 1rr I l,,rr',.rnu5i66l
',i ,,r.ir, lrirnblemenl présent dons les myihes, les légendes,les contes et les écrits de
Mythes et symboles
t,,llr, .. .,,)r'tes, le drogon n'o pos donné de réperloire musical, exceptée lo chqnson
En Otienl,le drogon symbolis e l'énergie primordiole du monde motériel.
Dons les mythes de I'Antiquité européenne, il oppora?t comme un
monstre violent ei
porticuliàremenÍ redoutoble, gue les dieux doivent offronter et voincre pour
étoblir
leur ràgne.

Dons l'Occideni chtétien, il se confond souvent ovec le Démon. fl personnifi€


le monde
souterroin, le choos, lo force destructrice oveugle, le Mol intrinsàq ue lié ou
monde de la
matiàre. Cest un monstr€ à anéonÍir dons un comboi gui permet au héros ou
cu soint,
d'exolter so vertu, de meltre en évidence son cotlroge et saíoi.

Légendes
Les légendes concernont le drogon sont extrêmement nombreuses. Il y
et
redoutoble, perfide, féroce et copoble d,inspirer les plus ápouvontobles

fl
ast porfois doux
l>ienveillanl voire mê.me simple d,esprit, bonosse. Mois, le plus souvent,
couchemors.
est gros ou petit et possàde une, trois ou sept têtes. fl ressemble le plus souveni
un lézard, porfois à un crocodile, plus rorement à un serpent. Son corps
est

est recouvert
à
il s"1
d'écoilles d'un vert vif et ses grondes oiles polmées sont rouges.

Monstre redoutoble, il es,f le gordien joloux d,un ttéso? ou le geôlier impitoyoble d,une
leune fille, prisonniàre dons un châteou ou dqns son ontre.
Le voincre esl l'épteuve ou l'une des épreuves que doit réussir le héros.
Et son comboÍ
symbolise lo lutte entre lo noture primiiive et souvoge de |homme et
|outodisciprine et
lo moiirise de soi

Mois Ie dragon, si red,outé de son vivonÍ. peut rendre, involonÍoirement, bien des
services opràs so mort:

t ses yeux, séchés eÍ réduits en poudre, soignent ceux gui font des couchemors; ,*
. son song esi une substonce tràs oppréciée des olchimistes : a
a
. et ses dents, plontées dons le sol, se transforment en soldots ..."
Florion, ó qns
^ Álison LURfE
30
3t

@ euse s

Dragon ve?t
D'opràs une chonson de Brigitte SOURISSE *

gris, Tu os trois ou guo- tre tê._ tes,

gon verf, Dro- gon gris, d'i

1. Drogon vert, dragon gris, ?. Drogon rouge, drogon bleu,


Tu os trois ou guotre ,fêtes, Tu os trois ou guotre têtes,
Drogon ver'1, drogon gris, Drogon rouge, drogon bleu,
Sors d'ici ! Crache du feu !

3. Drogon joune, dragon d'or,


Tu os trois ou guotre têtes,
Drogon joune, dragon d'or,
Jette un sort I

Thomos, 7 ans

* Le texte est repris d'une chonson de Brígítte SOURI55E, lo musigu e est celle d,un groupe
d'enfonts de CEl,7 ans.
G) EDITIONs Á CCEUR JOIE, BP 9151, F-69263 Lyon Cedex 09, extroit de "Lo volise à molices,,.
Tous droits ré.servés.
32
33

L'Ecureuil IIn: r.r )MPTINE Ço) ehse e

Quelques soixonte-quinze espàces d'écureuil sont rápondues sur presgue tout le globe. Les noisettes ou bois
L'é,cureuil roux de nos contrées vit dons les orbres des f oràts, des bois et des porcs.
Comptine populoíre d'áliminotion
Mythes et symboles
Un, deux, trois,
L' écur euil f ut ongtemps cons i dér é
I ov ec une grond e méf ionce. Les noisettes ou boís ;
Dons lo mythologie germono-scondineve,l'écureuil Rotqtôskr (ce gui signifie << dents de Le soleil les a dor,áes,
rotr>) vít dons l'Arbre du Monde. Il court sons cesse de hout en bos, afin de semer lo L' écureuil les a mangées,

díscorde entre l'aigle instollá ou sommet et le serpent/drogon vivont dons les rocines. Pif , pouf , pof !
Perds to ploce I

Dons les bestioires médiévaux, so couleur rousse, évoguont le f eu, en f ait un olliá du dámon.

Aujourd'hui, il foit portie des qnimoux chormonts.

Expressíon populaire
Les noísettes ou bois
o Vif , ogile comme un écureuil. Lo même comptine avec une mélodie
proposée por Anne-Morie 6RO55ER
o Prévoyont comme un écureuil : sÍnqssont des provisions pour porer à lo dísette des
mouvoís jours, ce petit rongeur est devenu l'onimol f étiche de lo Caisse d'Eporgne.

P.épertoíre musícol &n) Un, Les noi - sett's


1)
ou bois,
Le répertoire musicql de l'écureuil est restreint et essentiellement contemporoin;
l'onimol y est liá à son ogilité et oux noisettes dont il est si friond.

6 ll ?)
It. so leil les o do - rées, L'é- cu- reuil les o mon - gées,

rl
tl

ol
a. : t) lt
Pif , Pouf , ploc'!

Iettt,u'(lue
I r lyllrme est une olternonce irré.guliàre de Z/4 et 3/4.

lennifer, S ons et demi


35
I

f
,ol :,IE
NC CHANSON

L'écureuil
L'écureuíl et lo feuille
*
Poàme de Mourice CARÊME
Extroit d'une chonson deY. DENIS et S. FRANÇOIS"

#?r
llrr ricureuil, sur lo bruYàre,
6 Pe - tit de noi set - tes,
:).' love avec de lo lumiàre.

6o Pe - tit bois, Jo bois, Je con - nois ton rol.


t lne f euille morte descend,

[toucement Portée Por le vent.

1. Petit bois, joli bois, 2. Le voici, l'écureuil, I t le vent bolonce lo feuílle


Rempli de noisettes Dons so moisonnette;
;
.l uste ou-dessus de l'écureuil :
Petit bois, joli bois, Le voici, l',é,cureuil,
Je connoís ton roi. Debout sur son seuí1.
I r,. vent ottend, Pour lo Poser
3. Un, deux, trois ! Suivez-moi,
Hors de mo cochette: l.é.gàrement sur lo bruYàre,
Un, deux, trois ! Suivez-moi,
Tout ou fond du bois.
{lue l'écureuil soit remonté
l,ur le chêne de lo cloiriàre /l4arie-Laure, 11 ans
lemorque
Le rythme est une olternonc e de 3/4 et 2/4'
oü il oime à se bolqncer

Comffie une f euille de lumíàre.

''' | ,rllrlrrlrort Mtturice CnnÊmf , tous droits réscrvé's

* Droits réservés
36
37

Le Hérísson [ln: r:l IANSON Ço) Plage t0

Le hérisson vit dons toute l'Eurosie. Le hérisson


Presque totolement nocturne, il dort 18 heures por jour duront so périod e active, de
Source inconnue
Mors à Septembre et hiberne les six outres mois de lonnée.

.r!rn
Petít qnimol plein de puces grognont comme un cochon, les Angloís
<< hedgehog >>
, c'est-à-dire << cochon des hoies >>.
l'oppellent
6
t,
UÜU N t_Í t)
.I
a
I

n
Il possàde entre 5 000 et 7
5OO piguonts, rigides, groupés por trois, chocun étant (.lu'est_ce gui pi - gue, pi - que, pi - gue, Qu'est*ce piqu'quond on

))Jlr U )l
I gui le prc.ndT

orienté dons une direction dif f érente. Ses piquonts peuvent constituer

I
I

o une a?me déf ens:e: lorsgu'il se roule en boule, plus d'un chien cherchont à t,
4, )
l'ogresser, a eu lo truff e ensonglontée. Malheureusement, le renord o lo ráputqtion
d'être plus molin : en urinont sur le hérisson en boule , il I'oblige à se dé,rouler et peut lrrír'rrrn: C'esi mon hé - ris - son Mes do - mes, C'esI mon fls sonl

olors le d,évorer :
(Jrr'r.;l r e. gui prque, pigue, pigue, Refroin. C'est mon hérisson, Mesdomes,
o et un moyen unigue de faire ses emplettes : lorsgu'il trouve ou sol, ou foit tomber (Jrr'r..;l r r: quí pique quond on le prend ? C'est mon hérisson I
expràs, des roisins ou d'outres fruits,il se roule dessus, puis tout couvert des fruits
enfilés sur ses piquonts, il vo se cacher oux creux des hoies ou des arbres, pour les y (Jrr'r";l re qui trotte, trotte, trotte, 3. Qu'est-ce gui crogue, croque, crogue,
entasser ou en nourrir ses pefits. ['§ allées du jordín ?
f )rrrr,; Les ínsectes et les vers bloncs 2
Mythes et symb oles (Jrr'r'.rl r.e qui loppe,loppe, lappe, 5. Qu'est-ce qui roule, se met en boule,
Cette hobitude de f aire des provisíons, o donné du hérisson, une imoge d'ovoricieux et I r l,rrl rlue 1e mets pour luí ? Sous les f euilles du groseiller ?
de gourmond, dons les bestioires mé.diévoux.
6. Qu'est-ce qui se cache et s'endort,
Au Proche-Orient et jusgu'en Asie Centrale íl jouit d'une symboligue tràs positive et o
Quond il foít bien f roid dehors ?
un rôle mythigue importont. fl est un háros civilisoteur,inventeur du feu, pnoboblement
por onologie à lo br0lure gue provoguent ses piguonts.
aôr
Croyances populoires
En Europe et plus porticuliàrement en France,les f emelles d'onimoux de f erme (voche,
brebis, etc.) quí broutent l'herbe sur loguelle est possé un hárisson, ont toutes les
chonces d'ovoir une fécondité bizorre ...

Et en Auvergne et en Houte-Loire, il esl recomrnondé oux jeunes filles et jeunes


N
femmes, de foire ottention à ne pos morcher sur un hárisson, cor olors, elles
enfanteraient ... de petits hérissons !

Répertoíre musícol
Le répertoire music ol, restreínt, roconte tout simplement lq víe du hárisson.

Iris, B ons et demi


3B

Un CONTE ... @ Ptase 11 Lrt rrtournelles en musigue

Petít hérisson tout rond )


I

Conte inspiré, d'une légende de Lettonie t. Pe- tir hé- ns - son tout rond, Vient deguit - ter so mol - ton,
Anne-Morie 6ROSSER 2. Pe- tit hé- rís - son tout rond, - coup à so
Rêv' beou moi - 30n,
.r- Pe- rir hé- ris - son tout rond, Leur ro - con - te so moi - 30n,
tl
Un petit hérisson tout rond, víent d'orriver ou Porodis.
C'est vroiment tràs bien ou Porodis, on y trouve tout ce qu'il fout et tout ce gu'on désire.
.) Jl
Ritournelle 1 : Petit hárísson tout rond, 4. Pe hé - ris - son tout rond, Est ten tré dons so moi -

Vient de guitter so moison !

Lehérisson reste ou Porodis un bon bout de temps. Puis un jour, il dit :

- Eh bien voilà ! Bien l'bonsoir à lo compognie, je rentre chez moi !


On s',átonne. On I'interroge :

- Comment ço, tu t'en vos I Tu n'es pos bien ici ?


- dit le petit hérisson, je suis tràs bien t
Oh sí ! Seulement, mointenont, j'ai envie de
rentrer dans mon petit chez-moi sous les rocínes.
Ritournelle 2 : Petit hérisson tout rond,
Râv' bequcoup à so moison !

- Mois voyons, insistent ses omís, tu n'es pos heuneux ici ? Tl te mqngue quelque chose?
- Oh non I répond lehérisson, il ne me mongue rien. Seulement, dons mon petít chez-moi
sous les rocines, je fois ce que je veux : j'étends mes petites pottes I Je me mets en
boule !

N
Ritournelle 3 Petít hérísson tout rond,
Leur roconte so moíson I

- Mois ici oussí, insiste-t-on enco?e, quond tu le veux, tu peux étendre tes petites
pottes ou guond tu le veux, tu peux terouler en boule !
Le petit hárisson réfléchit ef dit :

- C'est vroi, ici c'est poreil !Alors, puisgue c'est pareil,j'oime mieux âtne dons mon petit
chez moi sous les rocines !

Voilà pourquoi le petit hárisson o quittá le Porodis. Morie-Loure,4 ans

Ritournelle 4 : Petit hérisson tout rond,


Est rentrá dsns so moison I
4t

tlnr I TOURNELLE ENFANTINE


Le Lopin, !o Lopine et les LoPereoux l.l

Au cloir de lo lune
Le lopin de garenne ou lopín souvoge est un proche porent du liàvre et l'oncâtre du lopin
domestique. ,l
l, a
I

fl
bs
est plus petit quele liàvre commun et plus bos sur pottes. Animol nocturne, vivont dons
pràs et les bois, on peut le rencontrer en grouPe, gombodont dons les cloiriàres. 6 Au clair de la lu Trois pe - tits pins,

()r.r J'ai vu sur lo lu

Le topin o une curieuse hobitude olimentoir e. Apràs ovoír ingéré une certaine guontitá I

d'herbe, il se retire, ou petit motin, ou f ond de son terrier. Là, duront toute lo motináe, t, )
il reprend ses déjections qu'íl suce longuement. C'est, en fait, Po?ce que I'herbe gu'il
monge est indigeste qu'il doit lo << remanger >> plusieurs fois, jusgu'à ce gu'il puisse
6 Qui mon - geoient des nes, Comm' trois P'tits co quins,

releter des crottes définitives à l'extérieur de son terrier.


t,
J
Le lopin cloPit. c, moln,

royonce populoire
Les pottes de lopin sont considérées comme étant des porte-bonheurs, censés pouvoir
repousser toutes inf luences néfostes. 6
l,

sant Mes - da - mes, Ver - sez nous du


Jl
vin'
ll

ixpressions poPuloires
o Avoir des dents de lopin : ovoir les incisives un peu longues ; Au cloir de lo lune,
Trois Petits loPins,
o Courír comme un lopin : courir tràs vite.
Qui mongeoient des Prunes
;épertoire musícol Comme trois Petits coquins;
Lo PiPe à lo bouche,
Dons répertoire musicol, Jeonnot lopin est présent dons des textes et chonsons
le Le verre à lo moin,
montront l'ottironce des enfants pour tui, mentionnont lo cloiríàre et lo lune, et oussi En disont : Mesdomes,
dons des chonsons de chqsse. Versez-vous du vin.
Les chonsons se ropportont ou topin domestigue sont données dons le recueil no 4 Les
onimaux domesfiques de la ferme et le liàvre est troité dons le recueil no 2 Les animaux Ermrrrque
souvages de la forât. de nombr eux textes sur lo mátodie d'Au cloir de lo lune. celui-ci
est le plus
ll .xiste
en Suisse'
il est dons les écoles moternelles de France, mois oussi en Belgique,
'r:lrrrndu,
,rtr Québec, à l'fle de lo R'áunion ...
43
2

Q) Ptase 12
)eux JEUX-CHANTÉS

Les petits lopins Dons les Ápenníns


Jeu-chonté trod itionnel
Jeu-chontá poPuloire

#fi
,
T aan IJ
6 6 Dons trou - vent deux lo pins,
Les pe-tits lo- pins dons lo clqi- rià- re, pendont que le loup n'y-est Pos;

ilX
6
+_"1

I J r ll
6 Ás- sis tous en rond re, s'o- mus'nt et rient aux é - clots: grond et un Oui! Ouil

Dons les Ápennins,


6 "Loup y-es - tu? En-tends-tu? Que fois - tu?" 5e trouvent deux loPins ;

Un grond et un Petit,
Oui I oui ! oui !

Les petits lopins dons lo cloiriàre,


Pendont que le louP n'Y est Pos ; Jeu
Assis tous en rond sur leur derriàre, l.r:s enfonts forment une double ronde. Chogue couple d'enfonts se tient les moins en
S'omusent et rient oux áclots ; lresse, c'est-à-dire croisées devont eux.
- Loup y es-tu ?
I ls évoluent dons le Sens des oíguilles d'une montre, en morchont'
Entends-tu ?
Que fois-tu ? irur l€ 1". << Oui l>>, ils pivotent vers lo droite. Sur le 2', vers lo gouche et sur le 3', à

nouveou vers lo droíte.

Fleur, 6ans et demi I c jeu-chonté rePrend, mors l'ávolution se foít cetfe fois dons le sens controire des
Jeu rrrguillas d'une montre.

no 2 Les
rl s,ogit d'un jeu de poursuite, sembloble à celui quí est proposá dons le recueil
animaux sauvoge de la forât, ou chopitre << Le Loup », p' 11'
inspire'
Un jeu de poursuíte pour na?guer << le loup>> et conjurerloPeur oncestrolegu'il
Une vorionte néonmoins de ces jeux troditionnels, oü hobituellement, les
enfonts sont
debout et donc prâts à détoler, icí, ils sont ossis "'

Remorque
Les notes écrites ,t sont dovontoge dites que chantées.
44
45

Des HfSTOIRES en CHANSONS


@ Plase t ptase
Ç$ ts
Le civet d' lopin Le rire oux dents
Chonson de Josette ARNAL Paroles de GLYRATNE* et Musig ue de Jocques DouArr*

t? /r. )t)
##

I. Lo Mor - go - ton s'en - t,ou p?é, Le rir,


vo oux lu
dents, la ber - ré,
ü
ii
6
++

6
ti
.hJ ,rl J il
Y gom - bo - doient trois lo - pins gris, Sur le tràf| el le pis- sen - lit,

t. Lo Morgoton s'en va-t'au pré, 2. Les enfermo dons sons ponier,


Le rir' oux dents , la berluré, Le rire qux dents ,la berluré,
Y gombodoient trois lopins gris, Puís ou logis droít s'en revint,
Sur le tràfl'et le píssenlit. Songeont ou plot du lendemoin.
3. Un lopín en rongeant l'osier, 4. Le second suivít le premier,
Lerire qux dents , la berluré, Le rire oux dents , la berluré,,
Perce le mur de so prison, fl rejoígnit son compognon,
Se glisse et fuit en quelques bonds. Vers les gronds bois à l'horizon.
5. Le troisiàme seul est resté, 6. Moís le civet lui squte au nez,
Le rire oux dents , la berluré, Le rire oux dents ,la berluré,
Áh I mon goillord, dit Morgoton, Jeonnot se squve et rindrindrin,
míeux, Foi - re cuir' mon chot.
Tu serqs roi du Miroton. Retrouve ses f ràres lopins.
7. La Morgoton f it son úner,
t. Sur lo route,j'oi rencontré, Refroin. De civet d' lopin, Larage ou c@ur, laberluré,
Hé, hé, hé | Je ne mongeroi pos, D'une solode de chicorée,
Un jolí petit lopin, pin, pín, pin ! J'qímerois bien mieux, Et les lopins botifoloíent.
fl m'o dit : orrête-toi, pràs du bois, Faire cuír'mon chot.
Et víens donser ovec moi !

2. Alors, je suis descendue, turlutu ! 3. Puis dqns lo proirie fleurje, ri, ri, ri !
Et sous l'orche d'un víeux pont, Le rir' oux dents, h b.Í _ lu -
En trois bonds, íl est porti, rél
Pon, pon, pon !
Ti, ti, ti
I

Nous ovons donsé en rond, Le soleil s'átoit caché,


Tout en rond I Hé, hé, hé | ^ lrroits réservés
Et roulé sur le gozon I
Je crois bien que '^ * Le ríre oux dents » in « Les chonsons
1'oi rêvé ! de Jocgues Douoi » Ed. de I'Atelier,lggl.
47

rÉsrEs

Petit lopin Lopins


* Poàme de Théodore de BANVILLE, XfX " siàcle
Poésie de Mourice cÁRÊiv\E

Petit lopin, dons lo bruYàre,


Les petits loPins, dons le bois,
En ouÍomne o Perdu so màre ;
Folâtrent sur l'herbe orroséz
A perdu so màre en outomne
Et, comme nous le vin d'Arbois,
Ils boivent lo douce roséP.
Quond les íusils soudoin dátonent.

jour gu'il s'en alloit rêvont, Gris Íoncé, gris cloir. soupe ou loit,
Un
Ces vagobonds, dont se dé'gage
Triste et les oreilles ou vent,
Comme une odeur de serPolet,
Tiennent à Peu Prà s ce longoge :
Ildácouvrit un vieux miroir
Qui luisoit sous les sapins noirs,
Nous sommes les Petits loPins,
Gens élrongers à l'écriture,
Qui luisoit, comme luit le soir,
Et choussés des seuls escorPins
Lo lune tombáe dons lo more.
Qua nous o donnás lo noture.
Peiit lopin, vers le miroir
Nous sommes les Petits loPins ;
5e penche, se voit et croit voir
C'est le poil qui forme nos bottes.
Et, n'oyont Pos de colePins,
- N'oyont iomois vu de miroir -
Nous ne Prenons iomqis de noÍes'
5o màre, sous les soPins noirs.

Lo lonterne magigua
Et dons lo bonne odeur des Pins
@ Fondotion Mourice Corâne, loús droiis réservé9' Qu'on voit ombrogeont ces clairiàres,
Nous sommes les Petits loPins
Ássis sur leurs derriàres.

Lore, ó ons
49
18

Un JEU de NOURRICE
Lo Souris et les Souriceoux
Lo souris est fomiliàrement oppelée souricette.
Je secoue mo Petite Poillosse
Formulette PoPuloire
Deux sortes de souris vivenf sous nos climots, lo souris grise gui est lo plus commune et
une voriátá olbinos et donc blonche.
(1) Je secoue mo Petite Poillosse,
Symboles et croyonces (2) Je fois mon Petit lit,
Molgré sa similitude ou rot et bizn gu'elle soit comme lui, un fláau dons les moisons et (3) Qu'est-ce que ie vois 2
les gronges,lo souris est perçue de Íoçon beoucoup plus positive. (4) Une Petite souris !
Elle symbolise : (5) Qui monte, gui monte, qui monte guili, guili "'

r l'humilité : on dit d'une personne timide et eíÍocée, qu'elle esl sembloble à une peiite
souris i
Jcu
Ce jeu se Íail entte un tout-Pefit et un odulte, au moment du boin ou du chonge'
t le couroge: cor elle foit peur à un éléphant :
(1) Secouer doucement l'une des moins de l'enfont,
. une certqine sentimentolité: mo petite souris est un terme fomilier plein
d'offection; (2) Coresser lo poume (= lisser les drops du Petit lit),
. (3) Foire une pince avec Pouce ef index, comme pour tenir quelgue chose,
et l'omie mystérieuse des enfonts qui vienÍ chercher sous l'oreiller lo petite dent de
loii qu'ils ont perdue. Elle leur loisse à Io place un petit codeou ou une piàce de (4) Mimer l'élonnement
monnoie. (5) Monter (lo petite souris) ovec les doigts sur le corps de l'enfont iusgu'au cou, et le
chotouiller I
ixpressions populoires
. Couleur gris souris
. Trotter comme une souris i trotter à petits pos

léperÍoire musicol
Le répertoire musicol de lo souris est, svec celui du rot, le plus importont de ce recueil.
Il comprend surtout des jeux-chontés et conce?ne i

o lo relotion choÍ-souris (d'outres chonsons sur ce thàme sont proposées dons le


recueil n" 9 Les aninoux de conpagnie et les aninaux d'exhibition ou chopitre Elise, 10 ons
« Le Chot » p. 19) ;

o guelques formulettes rituelles eÍ surtout

. lo souris, petit onimol chormoht;


r voir ágolemeni ou chopitre suivont « Le Rdt », le conon p. ó7.
50 5l

Des JEUX-CHANrÉs Ç) Ptase 14

C'est demoin jeudí


Lo fête oux petites sourís
Chonson populoire
Ronde populoire
Version de lo région porisienne

TI
loia
Áu - jour- d'hui "jeu di" p'tit's sou à mon p'tit mo son

,l-l
jon, é- cu-rie, A-vec un' bott' de ra - dis, p'tit' sou
Ell's vont à Di - jon est trop p'tit, Ell's vont à Po

J I
ris, Il lui dit mo p'tit' sou - ris, Vo - t'en donc au Po - ro disl
Po - ris est trop grond, Ell'svont à Bor et ell's tomb'nt dans l'eaul

C'est demoín jeudi,


Aujourd'hui << jeudi »,
Lafête à mon petit mori,
Lafête oux petites sourís.
Elles vont à Dijon, Qui boloie son écurie,
Avec une botte de rodis,
Dijon est trop petit !

Elles vont à Poris,


fl y trouve une petite sourís,
Porís est trop grond !
fl lui dit mo petíte souris,
Vo-ten donc ou Porodis !
Elles vont à Bordeoux
Et elles tombent dons l'eou !
Jeu
Jeu Cette chonson est porfois employé,e comme comptine áliminotoire et porfois comme
r.honson de sout à lo corde.
Les enfonts font une ronde en chontont, sur le fínal << ...tombent dons l'eou >> íls
s'occroupissent ou se lqissent tomber sur le derriàre ...

Remorque
o Le rythme est une olternance de 2/4 et 3/4.

r Le jour de lo semoine est à chonger selon le jour oü lo ronde est proposée.


53

Q) Ptase 15

Quelle heure est-il ? Jomoís on o vu


Chonson populoire Chonson populoire

5)

6Z Quelle heur' est ditz La p'tit' sou


on n ver-
Jo - mois on o vu, VU, vu, Jo - mois ro

6 oü est - elle? A cho pell'! Que foit - ell'? De lo den tell!


d'un'sou- ris, ris, ris, Dans l'o - reill' d'un chot, chot, chat,

I
al
a
6 Pour gui? Pour lo da - me de Po - risl

Quelle heure est-il ? (1) Jqmois on q vu, vu, vu,


Midi !
(2) Jqmois on n'verro, ro, rs,
Qui l'o dit ? (3) Lo queue d'une souris, ris, ris,
Lo petite souris !
(4) Dons l'oreille d'un chot, chot, chot !

Oü est-elle?
A lo chapellel
Que foit-elle?
De lo dentellel
Pour gui ?
Pour lo dome de Poris !
Jeu Caroline, B
S ans

rnorgue Cette chonson, tràs répandue en moternelle, s'occomPogne d'un mime :

L'une des nombreuses chonsons pour souter à lo corde, oü le texte gui s'ollongeparfois
(1) Foire un signe de dénégation ovec son índex, puis montrer ses deux Yeux avec ses

indé,finiment, n'est gu'un prétexte et un soutien rythmigue pour souter. deux index;
(2) Faire à nouveou un sígne de dénégation, puis montrer les yeux de son voisin ;

(3) Mimer une queue, puis des oreilles de souris ;

(4) Mettre son index dons l'oreille puis mimer des moustoches de chot.
54 55

Des FORMULETTES pour RITUELS ...

Petite souris jolíe Une souris ve?te


Formulette de Anne-Marie GROSSER Chanson trodition nelle,
déjà connue ou XVIII'siàcle

6 -
J
'le, Qui rait dans I'her bc,

6 dent, donn' d'l'or - gent! )

Petite souris,
Jolie, jolie,
Voilà mo dent, J
Donne-moi de l'argent l.
Ces mes- sieurs me sent: Trem-pez - lo dons I'hui le,

lituel
Lo formulette est à réciter por I'enfant, torsgu'it víent de perdre une dent de loít et Trem- pez - la dans l'eou, ço Íe
Íe - ro un es - car - got tout
Ir I
choudl
gu'íl lo met sous son oreiller, ovont de s'endormir.
Une souris verte,
Pour être s0re gue lo mogie opàre, mieux vout lo dire trois fois de suite....
Qui couroit dons I'herbe,
Je l'ottrope po? 1o queue,
Je lo montre à ces messieurs,
Ces messieu?s me dísent :
Trempez-lo dons l'huile,
Trempez-lq dons l'eou,
Ço fero un esca?got tout choud.

Remorgue
Lo chonson se continue porfois por : Je lo mets dons mon chopeou,
Elle me dit gu'elle o trop choud,
Je 1o...

L'origine de cette chonson prête à contestotion, mois elle o peut-âtre un ropport ovec
quelques formules ou rituels de sorcellerie ...

Une chonson onologue est proposée ou chopitre « Les Porcins : le Cochon, et lo Truie »
p.87, dons le recueil de no 4 Les animaux domesfiques de la ferme.
57

( CHANSONS pour I'APPRENTISSAGE MUSICAL


Ql Ptase 16

Do, ?é, mí, lo souris Sourícette


Chonson de Jos WUYTACK
*
Chonson de Anne-Maríe GROSSER

6t t-I
sou - fls, Ré, Sou- ri - cet- te, ma bru- net- te, gar' ou pe- tit chat et du lord la
plan

lt-4_ Fin

6 da
Mi, Ía, le sol, 5ol, fa, mi, ré, do,
sol, ÂÂong'nt un p'tit gâ - teou.
t'op che Pos;

Do, ré, mi,


Lo souris,
P.é, mí, f a, Sou - ris, Sou - rí - cet - te, Sou

Et le rot,
Mi, fo, sol,
Sourícett e, ma brunette,
Sur le sol,
Gore ou petit chqt,
5ol, fo, mi, ré, do,
Et du lord sur lo Plonchette,
Mongent un petit gôteou.
Ne t'opproche pos ;
rrgue Souris, souricette,
Souricette, souricette, sou !

rtte chonson o pour but l'opprentissage musicol.


)mme beoucoup de sembloble (telle joli >>, dons le recueil n" I Les oiseaux Remorgue
<< Rossígnol
s champs et des bois p.72) elle propose de chonter le nom des notes tout en les Cette chonson pour but l'opprentissoge musicol. Mois cette fois c'est un
o égolement
suolisont sur une portée. opprentis sage rythrnigue gui est p?oposé, à la 3" ligne, celui de voleurs de notes :
blonche, noire et croche.

' Avec l'oimoble outorisotion dc Jos WUyTACK.


59

JX POESIES
Dame souris
Les souris dans leur nid Poàme de Paul VERLAINE
Comptine *
1. Mistigri, ou Poil gris, Dome souris trotte,
Quond vient lo nuit, Noire dons le gris du soir;
Quitte son logis. Dome sounis trotte,
6rise dons le noir.
Mistigri, ou Poil 9ris,
sur le MinuiÍ, Un nuoge Posse.
Chosse les souris. Il foit noir comme en un four ;

Un nuoge Posse,
nois
Tiens ! Le Petit iour.
2. Les souris, vers leur nid, trotte,
Dome souris
Ont déguerPi,
Rose dons les roYons bleus ;
Sons foire de bruiÍ.
Dama souris trotte,
Les souris, vers leur nid, Debout Poresseux !
Se moguent de lui,
Áh ! guelles chiPies !

3. MisÍigri, ou Poil gris,


En Íin de nuit.
Rentre au l09is.

Mistigni, oujourd'hui,
Croqu'... un rodis,
Tout robougri !

Mogoli, 7 ons

^ comptine écrite por des enÍonts de Cez.


ól

Pépertoire littéraire
Le Rot, lo Rote et les Rotons 5i lo souris esl Ptésente dons les histoires et les coties pour ieunes enÍonts'
le rot' lui'

l'est dons les légendes et les fobles, comme por exemple:


Le mot rol vient d'une onomolopáe imitont le bruit de son grignotement.
Otiginoirc d'Asie, le rot est trà répondu sur toute lo surfoce du globe, sous des r les fobles de J eon de LaFONTÁINE : « Le lion et le rot » et << Le rol des villes et le
rot des chomPs » (mise en chonson p. ó9)'
espàces diÍférentes por lo toille, lo couleur du poil et le mode de vie. Les principoles
poàte onglois
espàces vivont en Europe sont le rot gris d'égout ou surmulot gui à lo fin du XVrI' t lo légende * Le ioueur de ffite de Homelin » de Robert BROWNING'
siàcle, o presgue totolement évincé le rat noir, le rot des chomps ou mulot et les roÍs du XIX " siàcle.
d'eou (compognol et rot gondin ou rogondin ou myopotdme = rot de Íleuve, etc.)
Répertoire musicol
Tràs prolifigue, le tat est porticuliàrement nuisible. 6rond desÍructeur des réserves
et tràs
olimentoires, il esi oussi un propogoteur d'ápidémies dont lo terrible peste. Le tépettoirc musicol concernont le rot est oussi dense gue celui de lo souris
vorié. Il comPrend I
De tous temps, les hommes luttent pour l'éliminer ovec des piàges de toutes sortes, des
chots, des chiens-rotiers et des furets (voir « Le FureÍ » p.45 dans le recueil n" 2 Les o des chonsons issues du répertoire pour odultes oü il est présenté comme étont
oninaux sauvage de lo forêt). náfasle zt
symPothique et drôle.
/mboles r des chansons enfontines, oü comme lo souris, il est un onimol

5i en Asie,le rot lié à ls íécondité, a une connototion positive et est le premier signz de
l'ostrologie chinoise, en Europe, il est perçu comme étont obsolument négotif.
Au Moyen-Age, il est censé être |une des íormes des dámons qui répandent lo peste.

Et, dons les cas de délirium, le cerveau des molades intoxigues por l'olcool produit des
hollucinotions peuplées d'onimoux porticuliàremenÍ répugnonts à l'homme, tels gue le
serpent , I'oroignée et le rot .

oyonces populoires
o Jurer ou blosphémer porte malheur, cor celo foit occrditre le nombre de nots dons
les moisons ef les granges.
r Lorsgue les rots guitÍent un novire, ils onnoncent son noufroge.

:pressions populoires célio, I ans et demi


Elles sont tràs nombreuses.
Fureteur et voleur, le rot o donné les noms de :

o Rot d'hôÍel et de souris d'hôtel, oux voleurs gui se sonÍ spéciolisés dons les hôtels :

o Rot de bibliothàque oux personnes possont beoucoup de temps à consulter des livres
de bibliothàgue.
I
rS JEUX.CHANTES
-
Un, deux, troís , le rot Poss', Poss', Petit rot
Comptine trod itio n nelle d'él Jeu-chonté PoPulolrc
i m i notíon*

$r Un,
Quotr'
Sept,

$r poss' Pe - tit
onz', douz' tu_t' boug,sl

Posse, Posse, Petit rot,


(1) Un, deux, trois, le rat, Lo dernià re, lo derniàre,
Quotre, cing, síx, se glisse, Posse, Posse, Petit rot,
(2) Sept, huit, neuf , sous I'e;uf , Lo derniàre restera'
(3) Dix, onze, douze, tu te bouges !

Jeu
I un pont.
Deux enfonts, foce à foce,moins jointes et bros levés, forment
cette comptine foit portie des centoines existontes dont beaucoup oyont un onímol pour une chdine qui, conduite por le meneur,
thàme, sont mentionnées dons cett e anthologie. Les outres enfonts , se donnent lo moin et font
chonson'
Posse et reposse sous le pont tout ou long de lo
Mois celle-ci o une porticulorité. Alors gue pour toutes ou presguel'enfant gui
compte
reste sur ploce, pour celle-ci, il se déplace: Sur<<restero»,lesenfontsformontlepontoboissentbrusquementlesbros,foisont l'un des
oinsi prisonnier lun des enfonts de
ro Íire. ce dernier chonge de rôle ovec
(1) il tourne à l'intéríeur du cercle formé por les outres enfonts, enfonts formont le Pont'
(2) il contínue de tounner mois en s'occroupissont, concernont une
(3) il se relàve et pouss e l'enf ant devont lequel il se trouve hors de lo ronde. Fréquemm ent, cette chonson
est prolongáe par une deuxiàme phrose
hirondelle.
voici une comptine qui représente, à elle seule, un jeu à port entiàre. » p' 23 dons
intágrolit é, ou chopitre de << l'Hirondelle
cettechonson est donnédons son
le recueil no 7 Les oiseaux des rues et des iardins'

' P.elevée dons le Vol-de-Mo?ne pa? A-M GROSSER


65

Qo) ehse tZ

Petit rot Quond Minet s'ovonce


Formulette populaire, Jeu-chontá populoire
Musigue et jeu, proposás por Anne-María 6RO5SER

l, I,
6 - tit rot, rot, rat, du
Quond Mi- net s'o - van ce, Bien loin de
Pe cha - let, let, let, à po

I
6 -
Ro - ton dé - guer - pit,
al lé, té, té. sur le dos, dos, dos, d'un mu let, let , let,
â
Quond Minet s'ovonce,
$r Bien loin de lo donse,
Roton déguerpit,
n'o trou - vé, vé, vé, pour mon - get, ger, ger, gu'un ro-dís pour ri! En disont << cui-cui >> !

Petit rot, rot, rot,


Jeu
Du cholet ,let,let,
A Paris, ris, ris, Ils'ogit d'un jeu de corde.
Est ollá, lé, té, Deux des enfonts boloncent ou tournent lo corde. Les outres sont enfile.
Sur le dos, dos, dos, A chaque reprise de lo chonson, un enfont << entre » et soute, puis << ressort
sur << cui- >>

D'un mulet,let,let, cui >>. Celui qui morche sur lo corde en soutont, ou entre ou ressort trop tôt ou trop
N'o trouvé , vé, vé, tord, o perdu et doit remplacer l'un de ceux gui tournent.
Pour monge?,get,ge?,
* Le thàme, suggàre dovontoge un jeu d'ottrope gu'un jeu de corde. Peut-àtre s'ogit-íl
Qu'un rodis pourri !
d'une dáformotion ?
J

Trodítionnellement,les jeux de percussion corporelle se font entre un petít enfont à


colifourchon sur les genoux d'un odulte ou entre deux enfonts 4ãge scoloire les
:
portenoines sont foce à face:

Fropper dons les moins de son partenoire


lropper dons ses moins
trapper sur ses cuisses
^ Foire un moulinet

67

)es CANONS : un pour les RATS


@ Plase ts et un pour les SOURIS Ptase t9
@
Gens de lo vílle Three blínd mice
Conon populoire à 3 ou ó voix
Conon anglois trodítíonnel de 3 à I voix

6 'l ,ll
gua ne dor- mez guà- re,

)'1;
6 C'est à cous' des rots gue vous, gue vous ne dor- mez guà _ re, (rhey)

\
d'
6 les rots! mer's wiÍ' ,
té rotsl

Gens de la vílle, gui ne dormez guàre, their toils with you


Gens de lo ville, gui ne dormez pas :
C'est à couse des rots, gue vous, gue vous ne dormez guàre,
C'esl à couse des rots, gue vous, gue vous ne dormez pos I o§
Scélérats | (C'est les rots !),1 vet see As
Mort oux rots I J brs
,/
I
three blind mic'.

f rqdg ç ti q n- f;Lt_ersl e :

Three blind mice, Trois souris oveugles,


See how they run, P.egardez comme elles courent,
They oll ron ofter the farmer's wif e, Toutes derciàre la f emme du f ermier,
She cut off their toils with o corving knif e, Quí leur a coupé la queue
ovec un couteau à sculpter,
Díd you ever see such o sight inyour lif e, N'ovez-vous jomois vu
une Ielle chose de votre vie,
As three blind mice. Comme les trois sourís oveugles.

Remorgue
A la 2' ligne de lo portition, le mot (Thev) ne se chonte
óB
ó9

un JEU de NouRRrcE pour les pLUs pETrrs et


ane F ABLE pour les PLUS GRANDS !
@ Ptase zo

Le gros rot
Le rot de ville et le rot des chomps
Jeu-chontá trodítionnel du Morvon*
Foble de Jean de Lo FONTAINE,
Irqduçlr'qn Musíque populoire*
(1) Lqi roite ot passéeloi, (1) Le gros rot est possé por là,

(2)
Loí guoue oí troine loi

Çu lai,l'oí vue,
...

(2)
So gueue a trúné por là ...
Celui-là, l'o vu,
ll
vil - le, fn - vi rot des chomps,
(3) Çu lai,l'oi pris, (3) Celui-là, l'a attrapé,
(4) Çu lai,l'qi foit queure, (4) Celui-là, l'o fqit cuire, J
(5) Çu lai , I'ai m'zée, (5) Celui-là, l'a mangé, çon fort ci vi- le, A des lons;
(ó) Et peu l'pchiot guinguin, (6) Et ce petit-là, n'arieneu du tout ...
Ail oí ron, ron, ran eu du tout.

eu
mls,
Tenir l'une des moins d'un petít enfont :

(1) glísser son index sur le bros et lo moin del'enfant,


(2) toucher un instont le pouce,
(3) I'index, Je laiss' à pen - ser la vi - e, Que Íi - rent les deux o -
tl I
mis

(4) le mojeur, t. Autref ois le rot de ville, 2. Le régal fut fort honnête,
(5) f'onnuloire, fnvito le rat des chomps ; Rien ne monguoit ou festin ;
(6) et secouer doucement l'ouriculoire... D'une foçon fort civile, Mois guelqu'un troubla la f ête,
A des relief s d'ortolons. Pendont gu'ils étaient en troín.
?marque Sur un topis de Turguie, A la porte de la solle,
Le couvert se trouvq mis, fls entendirent du bruit :
Bien que le ieu soit diff érent,le texte o to mâme signífícotion Je loisse à penser lovie,
gue celui proposé pour lo Le rat de ville détale,
chonson << Un gros lézard gris » p.25.
Que firent les deux omis. Son comorqde le suit.

3. Le bruít cesse, on se retire, 4. Mois rien ne vient m'interrompre,


Rqts en compogne oussitôt ; Je mange tout à loisir ;
Et le citodin de dire: Adieu donc. Fi du ploisir, 1 bis
- Achevonstout notre rôt. Que lo cníonte peut corrompre. )
- C'est assez, dit le rustigue,
Demoín vous viendrez chez moi :
* Voír glossoire Ce n'est pos gue je me pique,
De tous vos festins de roi :
* Publié dans Chonts et rluttntttr tíe la France
ltttltll/11111.s
,0
7l

)eux DANSES @ Ptase 21

Le bronsle du rot Bougre de rot


Donse-ch ontée troditionnelle du Morvon
Chonson traditionnelle du Morvon

IJ Y
'll
rotl
Rat,rot, rot,t'os lo gueueben lon- gue, Chot, chof, chot te la rc-gne

6 On lo rc - gne, rc - gne, ro- gne, On lo rc - qne, to - gnL


Ás - tu fi - ni de ron- get mes sac- (e)s2 As- tu

1. Rot, rot, rot, t'os lo gueue ben longue, (bis) Rot!Rot!


I )J
L.
Chat, chot, chot, te lo rognera. bis
Bougre de rot
On lo rogne, ?ogne, ?ogne, (bis) As-tu fini de ronge? mas soc(e)t ?
On lo rogne, rognero. As-tu f ini de rcnge? mes socs. ] bis

2. Chat, chot, chot, situ cours si vite, (bis) Rot!Rot!


| ])
2.
Rot, rqt, rot, míeux t'évitero. bis
Bougre de rot
Tl t'évite, vite, vite, (bis) Ce sont des crott es que tu me loisses, 1 bis
Tl f'évite, évitera. Cesont des crottes outour demes socs' )
Rot, rot, rat, race scélérote, (bis) -l
3.
3. Chot!Chot! j bis
Chot, chot, chot, te dérotera. Bougredechotr
Il t'dárote, rate, ?ate, (bis) N'os-tu donc point de griffes à lo potte ? bis
fl t'dárote, dérotera. N'os-tu donc point de dents Pour les rots ? )
)onse 4. Chot!Chot! -l
bis
Bougre de chot | )
Lo chonson occompogne un bronsle (voír glossoire).
Aurois-tu Peur demonger unerate? -l
Auroís-tu peur d'é,trongler mes rots ? )

Donse
Lo donse occompognont cette chonson est une
polko piquée.

Célio,6 ons et demi


73

TEXTES
' et le MULOT, petit RAT des CHAMPS @ Ptage 22

Virelongue * Le mulot, rápondu dons toutel'Europe, vit dons les chomps et les bois. Commele rot des
villes, il couse de gronds dégâts dons les réserves qlimentoires.
populoire
Troís gros rots gris
Dons trois gros trous creux.

Le mulot
Conon à 3 voix de C.6OTTLIEB-HERIN6,*
et Viroreilles *
A)lemogne
populoires

Mur usé, Lotte ôtée,


Trou s'y foit, Trou s'y fit,
Rot s'y met.
5or - tez vors vous
Rot s'y mit.

a
1
fas de riz, Quit tez ces blés, quit-tez ces blés, Al- lez, ol - lez vous trou - ve -
Tos de rots; J.
Tos de riztentont,
Tos de riztentés:
J,ll
Tos de riztentant tento tos de rots tentás, no- tai à man- ger,
Tos de rots tentés tâto tos de riz tentont.

Sortez d'ici, mulots


Ou je vois vous br0ler les crocs,
Quittez ces blés, quittez ces bl,ás,
Allez, ollez, vous trouverez
Dons lo cove du notoire,
Plus à boire et à monger.

Remorgue
Les poroles données ci-dessus sont celles d'une chonson fronçoise, qui o gordé lo
mélodie originale ef est devenue populoire.

Les poroles ollemondes, toutes différentes, sont morolisontes el signifient « ne boís


Voir glossoire pos tont de café»,

* @ Copyright by Editionr Hcnry Lrmolne, 4l rue Boyen75Ol7 PÁRIS, reproduit ovec l'outorisotion de l'Editeur
75

Le Loir Lo Toupe
Bien gue d'un comportement proche de celui du rot, le loir ressemble à un petít écureuil. Lo toupe est répandue dons toute l'Europe.
Il est répondu sur toute l'Europe. Gourmond et rondouillord, il fut tongtemps élevé et Elle vit dons de longues goleries souterroines, qu'elle creuse. Cest pourquoi, dons certoines
engraissé (entre outre à Rome), cor il était considéré comme un mets de choix. régions, elle est appelé<. fouon >>, mot dérivé du verbe << fouir rr, qui signifie creuse?.
En outomne, ovont les premiers f roids, il omos se des provísions et se coche dqns un
Elle posse presque tout son temps sous terre, dons l'obscuritá mois elle n'est pos
creux d'arbre, pour six mois. D'oü les expressions «être poresseux comme un loir» et aveugle, controirement à une croyonce tràs répandue. Por contre,elle o une vue foible,
« dormír comme un loir >>, et le f ait gue plusieurs berceuses ont été écrites pour tui.
d'oü l'expression << myope comme une toupe ».

De por so víe souterroine et ses pottes ressemblont átrongement à des moins humoines,
plusieurs légendes lui prâtent une même origine :
Lo berceuse du petit loir
<<Autref ois, f ée nocturne douée de tous les pouvoirs, elle devint tràs
Poàme de Simone RATEL * orgueilleuse. Elle fut punie por les dieux et condomnée à vivre et à
trovoiller sous terre. De so forme premiàre, elle n's conservé gue ses
1. Bien ou cteux, bíen ou choud, Refroin. Un petit loir gui dort, pottes en f orme de moins. >>
Mon 6ros, mon Doux, mon Beou Dort et dine, dine et dort,
Elle o une fourrure dense, à poils noirs tràs courts et plontés tout droit, ce gui luí
Po il- luisont, patt e-f ine, Un petit loír quí dort,
permet d'ovoncer ou reculer indifféremment dons ses galeries, sans être brossée « à
Mon petit loír, dors. Dort, dine, dine, dort.
rebrousse poit >>. 5o fourrure o servi pour lo fobricotion de chopeoux hout-de-f orme.
2. Voici l'hiver venu, 3. Auxorbres duverger,
Bien qu'elle détruise utilement une grond e quontité de vers et de lorves d'insectes , elle
Les petits rots tout nus Bois sec, noyoux rongés,
est chossée desjordins oü elle couse des dégãts. Mois voici un conseil infoillible pour
Níchent dons lo farine, Le vent chonte fomíne.
s'en déborrosser, conseil qui vient de lo Puisoye en Bourgogne :

Mon petit loír dort. Mon petit loír dort.


<<Pour chosser définitivernent les toupes de votre jordin, il suff it de
le bêcher le mordi gui suit Noê|, s'il y o du soleil et ... tête nue ! >>
Il n'y o oucun répertoire musicol concernont lo toupe, mois c'est un onimol
portículiàrement mystérieux pour le monde enfontin, et elle mé,rite bien gu'on lui écrive
enfin guelques formulettes ou chonsons ...

Camille, 9 ans

ft \v"{,:!

* Droits réservés
77

Le Serpent
.e mot serpent vient du lotin << serpere » gui signifie romper. Lo forondole du serPent
5o peou imperméoble est recouverte d'écoílles, ses poupíàres ne se
f erment pos et so Jeu-chonté *
angue est à lq fois un orgone de goü'r et d'odorot. Il vit dons un monde peuplé
l'infrorouges oü il perçoit les moindres écarts de température et donc to présence
iventuelle d'onimoux à song choud. l
)lus de 2000 espàces sont connues sur le globe dont bon nombre sont venim euses. van- ce tout en ram
1. Re - gar - dez ser- pent gé - ont, pont,
ln Fronce , on rencontre surtout :

r lo couleuvre (et ses couleuvreoux) non venimeuse, pouvont qtteindre, selon les
espàces, jusqu'à 2 màtres et gui af f ectionne les endroits humides ;

' lo vipàre (et sesvipéreoux ou vipárioux), qui est venimeuse. Ette mesure de 50 à 60 Il tourn' ou- tour de lo piàc', en des - si - nont un grond ce?cl' .

centimàtres, a une tête trionguloire et oplotie et préfàre les lieux secs et pierreux
et les broussoilles, surtout lorsgu'ils sont ensoleillés. 1. Regordez le serpent géant, Z.P,egordez le serpent géont,
fl ovonce tout en romPont, fl s'enroule tout en romPont,
hes et symboles Áttention gronds et Petits,
Il tourne outour de lo Piàce
o phobíe du serpent est otovigue à l'homme et propre à tous les primotes. En dessinont un grond cercle. Le voilà gui sort du nid.

io symbolique est ambiguà et tràs vorioble selon les cultures. Jeu-chonté


es cívilísotions ontigues lui confàrent l'immortalité, en roíson de so mue onnuelle et lui Ils se donnent lo moin ou se tiennent Por un mouchoir ou
Tous les enfonts sont en file.
ttribuent souvent des pouvoirs de guérison. un foulord et évoluent :
rons lofroditíon chrétienne, il est un symbole de foute et de tentqtion. C'est un r 1"t couplql: en senPentont
erpent qui, dons lo Bible, foit perdre à l'homme,leParadís terrestte,en le poussont à
ommettre lo foute primordiole de désobéissonce. t 2' couplsl i eA spírole gui s'enroule--J
ou se déroule.

omme bon nombre d'onímoux, il est donc, duront tout le Moyen-Age, occusé de poctiser Les poroles guident en fait lo forondole, chor'égrophie tràs oncienne, porticulíàrement
vec le Dioble. répondue dons les poys máditerranéens.

'essíons populoires et Légendes


ne Personne porticuliàrement méchonte est qualifiée de.. vipàre>> et une pe?sonne
,édisonte est dite ovoir une << langue devipàre>>.

ons les légendes, les mouvqises filles porlent souvent en crochont différentes
estioles dont des serpents...

rtoire rnusicol
z serpent gui peuple tont de contes et de légendes est presgue inexistont dons le * t979
tpertoire musicol. Lo chons on o été écrile ovec un groupe d'enfonts, dons une closse de CÊ? en
77

Le Serpent
Le mot serpent vient du lotin << serpere n guí signifie romper. Lo forondole du serPent
5o peou imperméable est recouverte d'écailles, ses poupiàres ne se f erment pos et so Jeu-chonté *
longue esf à lo fois un organe de goOt et d'odorot. Il vit dons un monde peuplé
d'infrorouges oü il perçoit les moindres écarts de tempéroture et donc lo présence
éventuelle d'onimoux à song choud. l
Plus de 2000 espàces sont connues sur le globe dont bon nombre sont vením euses. 1. Re ser-pent gé - von - ce tout en pont,
En Fronce, on rencontre surtout :

o lo couleuvre (et ses couleuvreoux) non venimeuse, pouvont otteindre , selon les I lt
espàces, jusgu'à 2 màtres et gui aff ectionne les endroits humides ;
(et tour de lo
Il tourn' au- tour en des - si - nant un grond cetcl'
'
.

lo viPàre ses vipéreoux ou vipárioux), guí est venimeuse. Elle mesure de bO à 60 Piàc'

centimàtres, a une tête trionguloire et oplotie et préf àre les tieux secs et píerreux
et les broussoilles, surtout lorsgu'íls sont ensoleillés. 1. Regordez le serPent géont, Z.P.egordez le serPent géont,
Il ovance tout en romPont, fl s'enroule tout en romPont,
thes et symboles Attention gronds et Petits,
fl tourne outour de lo Piàce
Lo phobie du serpent est otovigue à l'homme et propre à tous les primotes. En dessinont un grond cercle. Le voilà quí sort du nid.

5o symboligue est ombiguâ et tràs vorioble selon les cuttures.


Jeu-chonté
Les civilísotions ontigues lui confàrent l'immortalité, en roison de sq mue onnuelle et se donnent lo moin ou se tiennent Por un mouchoir ou
lui Tous les enfonts sont en file. fls
ottribuent souvent des pouvoirs de guéríson.
un foulord et évoluenf :
Dons lq trodition chrétienne, il est un symbole de fau'fe et de tentotion. C'est un
serpent guí, dons lo Bible, foit perdre à l'homme,lePoradis terrestre,en le poussont à
r 1"'couplql : en serPentont N/
commettre la f aute primordiole de désobéissonce. t 2' couplal i e spirole gui s'enroule ou se déroule.
Comme bon nombre d'onimoux, il est donc, duront tout le Moyen-Age, accusé de poctiser Les poroles guident en fait lo fqrondole, chorégrophie tràs oncienne, porticuliàrement
avec le Dioble. répandue dons les poys máditerranéens.

,ressions populoires et Légendes


Une personne porticuliàrement máchonte est qualifiée de << vipàre>> et une personne
médisonte est dite ovoir une << langue de vipàre ».

Dons les légendes, les mouvqises filles porlent souvent en crochont différentes
bestioles dont des serpents...

ertoire musicol
Le serpent gui peuple tont de contes et de légendes est presque inexistont dons te * d'enfonts, dons une closse de CE? en 1979
Lo chons on a été écrite ovec un groupe
réperloire musicol.
79

et les SERPENTS fobuleux

Lo vilÊre et to sorgsue Le serpent est à l'origine de nombreux monstres fobuleux, tels par exemple :

o dons lo mythologie gtecque. les Gorgones (voir dans le recueil n' 1 Les Poissons at
Poàme de Anfoine-Fronçois Le BATLLy*
auíres aninaux aquotiques, ou chapitre « Lo Méduse » p. 51) et I'Hydre de l*nrc, Cc
(1756_1832) serpent monstrueux a\roft 7 tâ+es- Chogue Íois gu'un héros lui coupoit urre lêle, elll
repoussoit oussitôt. Dátruire l'Hydre de Lerne ful l'un des « Douze Trcvorlx »
d'Hercule gui y porvint eh tronchont les 7 tAl,es d'un coup ;

Nous piguons toutes deux, commàra, . dons lo trodition celtigue, lo Vouivre (Wywre en celte) est un serpent íobuleux ct
tellurigua, métamorphose de lo Gronde Dáesse.
A la song-sue un jour disoif une Vipàre,
La légende de Mélusine en est proboblement une survivcnce.
Et l'homme cependont le recherche el me fuit :

D'oü viant celo ?

D'oü vient ? répliguo la Sang-Sue

C est gue to piqire b tue ,


Et gue lo mienne le guérit.

Julien, 7 ons et demi

Álix, ó ons et demi


Ce poême est égolemenl proposé dons le recaeil no I Le, poissons et duttês aninaux
u chopitrê ( L€ Ver oguotigue - Lo Songsue » p. 4g.
aquafiques,
t0
8l

Lo Chouve-Souris
Ánimol hybride ou corps de souris et oux oiles chouves de poils
ou de plumes, lo chauva_ Lo chouve-souris (t)
souris est le seul mommiíàre volont.
Poàme de Robert DESNOS r
Elle o dévelo'ppé un fobuleux systàme de « rodor à ultrasons » gui
lui permet de chosser
même dons l'obscurité et de tetrcuvet, sons oucune e*eur,
lo Âinuscule covité (environ
2 ou 3 cm) oü elle lo9e. Á mi-carême, en cornovol,
On met un mosgue de velours.
;ymboles Oü vo le mosgue opràs le bal ?
fl vole à la tombée du .jour.
Dqns toutes les civilisotions, lo chouve-souris a une
symbolique corn?lexe. Elle est à la
fois inguiétonte et mystérieuse.
Oiseou de poils, oiseou sans plumes,
Ínquiétante, elle l'est - comtne tous les onimoux nocturnes _ por
son lien ovec l,obscurité Il sort guand l'étoile s'ollume.
et lo mort I
De son repoire de décombres,
. ou Moyen-Age, so porenté ovec re vompire, en foit |un des nornbreux onimoux
Chouve-souris. mosgue de I'ombre.
moudits. Aujourd'hui encore, elle est présente dans lo pluport
des fihs d,homeur.
Mystérieuse , elle l'est en roison de son étronge noture hybride :

r dons I'Ántiguité, réputée pour na jomois s,ossoupir, elle était


un symbole de
vigilonce;
r ou Xff ' siàcle.
Hilde4arde de Bingut, lo considéroit comme un oiseou átrange
;
o en Provence, surnommée « mouche de |Enfer », elle
étoit supposée être l,âme d,un
mort, gui, ne trouvont pos le repos, venoit tourmenter les vivants;
r dons certoines légendes, e|e est |une des « vaches,o des hobitonts de ro rune,
lombée sv terte ...
otigue populaire
Lo chouve-souris gui dátruit un grond nombre d'ínsectes, est
un onimor utire à l,homme.
Cependonl dons cerfoines compognes demaure un pratigue
e cruelle, celle d,en clouer une
vivonte sur lo porte de la moison ou de lo gronge.

perloire littéraíre et musicol


Áucune chonson n'a encore été. dédiée à lo chouve_souris, por Eloi3e, ó ons
contre beoucoup d,outeurs
ont écrit pour elle.
* extrcil de Chont fdblcs ct Chantefleurs de Robert DESNOS, O EdiÍiohs 6nünd, poris
82

Lo chouve-souris (2)
Poàme de Antoine De BÁiF
XVf " siàcle

Une chouve-sounis chul en te??e.


LÃ \elette ent?e ses dents lo serre,

Qui ne pordonne à nul oiseau :

Oiseou je ne suis, ce dit-elle,


Souris je suis. Se disont telle,
Elle se souve bien et beau.
Une outre íois techul en ter?e.
Le chot-huont, gui foit lo guerre
Áux souris, lo chouve-souris prend.
Souris je he suis, ce dit-elle,
Mois oiseou. Par telle cautelle*
Le chot-huont souvelo rend.
La tie?ce Í ois, rechut por terre.
Le choÍ lo prend, gui foit lo guerre
Áutont aux oiseoux qu'oux souris.
Lo chouve-souris n'o plus d'excuse, sébostien, 10 ons

Qui perd so íinesse et so ?use


Entre les pottes du chot gris.

* Coutelle rusê
'
4

Glossoire
ronsle ou bronle Enfontine
Le mot bronsle est un terme générigue pour désigner une donse en ronde en ronde
, L'enfoniine esÍ un texie, une chonson ou un jeu-chonté gui s'odressent à de tràs jeunG3
ouverte ou en chúne qui se déploce lotérolement et por mouvements boloncás. enfonts.
Répondu dons toute lEurope,la bronsle se ropporte à des rites onciens et à des
fâtes J eu-chanlé
colendoires.

AulreÍois, choque conton, presgue chogue villoge ovoit so vorionie propre. Comme son nom l'indigue, le jeu-chonté est une chonson s'occompognont d'un jeu, d'un
mouvement ou d'une percussion corporelle.
C'est lune des donses gui occolnpogne le plus fréguemment les chonsons dites
« chonsons à donser ». Mode

)mptin€ Le mode est, d'une Íoçon générale,ls moniàre d'être, lo structure d'une málodie. Â4ois, lc
mot Ínode s'emploie plus spécifiguement pour désigner un mode oncien ouguel o élé
Lo comPtine gui vient du verbe « corlpter », est un texte toujours
rythné et ossononcá, donné un nom grec. En Fronce, les deux modes les plus répondus dons lo chonson 3ont
chonté ou non et oyont une fonction bien précise, celle de débuter un jzu-
le rí,âde doÍie deé lê niode éolieh d€ h
. lo comptine de désigrnotion désigne celui gui sero le meneur du jeu, le « chot », ou
« celui gui s'y colle » ;

. lo comptine d'élimindtion élimine tour à tour tous les joueurs, le dernier devenont re - I VI-VÍI
meneur. Les demi-tons sont phcésenfue L€S dehilons sont plocéS entÍlc
les d€9ré5 II-III et VI-VII l€s d€gÍes II-Iff et V-W
Les joueurs sont en cercle. Un enÍonl, désigné pour dire ou chonter lo comptine, se
ploce ou centre. Pour « compter », il touche Lo modolité étont ontérieure à la tonolitá, il est importont de les distinguer l'une dc
rythmiguemenÍ chogue enfant
r sur leur poitrine l'outre.
;

r sur l'une de leurs moins, poumas ou dos ; Pentotonisme


o sur l'un de leurs poings ou sur leurs deux poings successivehent; Le mot pentotonisme (du grec < pento » qui signifie « cing ») désígne une échelle ou unc
mélodie íormée de cing sons dons l'intervolle d'une octove.
r sur chocun de leurs doigts écortés ;
Le pentotonisme noturel est mojeur et ne comprend ni guorte, ni septiàme.
. etc.

L€ plus souvent, lo comptine commence por une onomotopáe, < plouÍ !» eu « peuf !», Yoici por exemple l'échelle
ossoriie d'un geste du compteur vers le cenlre du cercle.
pentctonigue de Do :
Chogue fois gu'un enÍont est éliminé, il place ses moins dons son dos.
Il n'est pos d'usoge en pento+onisme. de noter à lo clef les oltárotions inutiles.
ont de nourrice Historiquement, la gomme pentotonique est fort oncienne et ontérieure à lo tonolité
Le chont dit de nourrice est générolement un jeu-chonté qui s,odresse à un bébá ou à un occidentole. Géogrophiguemenl, elle est universelle et en Fronce, tràs répondue dons lo
tràs jeune enfont. fl s'occompogne d'un mouvement, d,un geste ou d,un jeu. chonson d'enfont.
a7

.elongue
BibliogroPhie

texte court, oü l'emploi répélé d'une même consonne Dictionnoires


Un virelongue est une phrose ou un
une difficulÍé de
ou de deú consonnes à lo sonorité proche (S et CH), Provoquent Le Lorousse Universel
diction. Le Petit Robert
en tout ou poriie - des Animoux
:

noreilles Dictionnaires et Ouwoges troitdnt -


Ethologie, â/tYthes, SYmboles, etc'
Un viroreilles est égolemenl une phrose ou un texte court mois gui enchoine plusieurs de l'Árt Ronan
le viroreilles est BONWN Jocques Dictionnaire énergéligue et synbolique
mots comPorÍont ie nombreus"s voyelles' Evident à lo lecture' Ed Moso'rque' 1996
incompréhansible à l'oudition, c'est pourguoi il esi souvenf clossá
comme devinetle'
Contes et Légendes de France, Le
Bestiaire fabuleux
eépéié ae plus en Plus vite. un viroreilles devient un virelongue' BRÁSEY Edouord
Ed. Pyqmolion, Poris, 2001
Le Dictionnaire des SuPersfifions et
des Croyances
)ANAV AGGLO Pierrc
populaires
Ed. MorobouÍ, Poris, 1977

CAZENÁVE Michel Encyc I opédie des SYnbo les


Livre de Poche. Poris, 1989
CENTINI M. Le grand Livre des SuPerstitions
Ed. de Vecchi, Poris, 2000

CHEVÁLIER Jeon & D ictio nna ire des 5Yn bo les


Ed. Robert LofÍont , Poris , 1969 ei 1982
6HEERBRÁNT Aloin
C/RULNIK Boris La Nai;sance du sens
1995
Ed. Hochette LitÍérotures, Paris'

CYRULNIK Boris Ménoíre de singe et Paroles d'honne


1983
Ed. Hochette LiÍtárotures, Poris,

ELIÁDE Mircea AsDects du l|Ythe


Ed.6ollimord, Coll Folio, 1988 et 1993
»'
ERNY Pierre Extroit de l'article « flmoginoire de l'eou
Revue DÚRE, n"13, Hiver l99L

FORNAS Fálix-Pierre Le Bestiaire roman ef son Synbolisne


Ed. Lo Toillanderie, 1998
Des A n i naux exlrao rd ina ires
LURIE Alison
Troduction française, Ed. Rivoges, Poris' 2000
pas hunoin
MATI6NON Korine-Lou Sans les aninaux le nonde ne serait
Ed. Albin Michel. Poris, 2000

PASTOUREAU Michel Les Áninoux célàbres


2001
Ed. Christine BONNETON, Poris'
89

Discogrophie (liste non-exhoustive)


PICK Poscol, La plus belle histoire des Aniruux
DI6ARD Jeon-Pierre, Ed. du Seuil, Paris, 2000 Concernont les pêtits onimoux des bois et des champs. lo discogrophie est Protiguzmcnl
CYRULNIK Boris, inexistonte; voici juste quelgues thàmes ProPosâ por ÂÂourice RÁVEL, comPo3itaur
MÁTIGNON Korine-Lou françois du XX ' siàcle, et axÍroits de son @uv?e Yocale et instrumentole i
REEVES Hubert, La plus belle Histoire du Monde L'Enfant et l* Mil,bes
de ROSNAY Joê|, Ed. du Seuil, Paris. 199ó
COPPENS Yves, r Lo Chauve-souris
SIMONNET Dominigue
o L'Ecureuil
RONECKER Jeon-Poul Le Synbolisme aninal
Ed. Dongles, 1994 r Lo Roinette
rcuclls de Textes, Poêmes, Comptines
ALBÁULT dorine Conpfines des secrels de la forêt
Ed. Áctes sud, 1998
CÁRÊME Mourice La Lanterne nagique
Les Ed. Ouvriàres,1947
DESNOS Robert Chantefab les et Chan tefle urs
Ed. 6ründ. 1944 et 1978
êOMOT Lucienne Bonjour l4adone La tortue
Ed. Fernond Nothon
Lo HULOTTE La taupe, nÉ 68/ 69, 1993, Le Hérisson, n" 77 , 1999
Ed. Lo Hulotte, Boult-aux-Bois
RENARD Jules Hisloires Naturelles
Ed. Flommqrion, Poris, 1967
cuells de Chonsons
DÁVID ortine & Hisfoires de 60 Chonsons populaires
DELRIEU ^ A. t{srie Ed. Herscher, Poris, 1988
DOUAI Jocgues Les Chonsons de Jacques Douai
Ed. Ouvriàres, Poris, 1981
5OURI55E Brigitta La Yalise à y'ylalices
Ed. A Ceur Joie,7997
SYLVESTRE Ánne Fabuleftes et Chonsons pour la nercredi
Les Ed. Ouvriàres. Poris,1978
VILLATTE Jeon Anthologie du Canon, 7"" recueil,
Ed. Henry Lemoíne. Poris, 1951
Chants et Chansons Ed. Henri Plon. Poris, 1858
populaires de la France
Table des mofiàres
p.3

Le Bois, le Champ et le Jordin p.6

L Escorgot p.8

La Grenouille at le Cropoud P. 1ó

L'Ecureuil p.32

Le Lopin, lo Lopine et les Loperaoux P. 40

Lo Souris et les Souriceaux............... p. 48

La Rot, lo Rote et les Rotons.................. P. 60


Lz Loir P.74

lp Seryent P.76

Lo chouve-souris... P. 80

61ossoire.............,.... p. 84

Bibliographie p.87

Discograph P. 89

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