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Profils en Long Et en Travers

Ce document définit les profils en long et en travers qui sont utilisés pour représenter graphiquement un projet linéaire tel qu'une route. Il décrit la construction et l'utilisation de ces profils, notamment pour le calcul des volumes de terre à déblayer et à remblayer.

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Profils en Long Et en Travers

Ce document définit les profils en long et en travers qui sont utilisés pour représenter graphiquement un projet linéaire tel qu'une route. Il décrit la construction et l'utilisation de ces profils, notamment pour le calcul des volumes de terre à déblayer et à remblayer.

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V.

PROFILS EN LONG ET EN TRAVERS

1. DÉFINITION
Un profil en long est la représentation d’une coupe verticale suivant l’axe d’un projet
linéaire (route, voie ferrée, canalisation, etc.). Le profil en long est complété par des
profils en travers qui sont des coupes verticales perpendiculaires à l’axe du projet.
Leur établissement permet en général le calcul des mouvements de terres
(cubatures) et, par exemple, permet de définir le tracé idéal d’un projet de manière
à rendre égaux les volumes de terres excavés avec les volumes de terre remblayés.
L’informatique joue ici aussi un rôle déterminant puisque ces calculs sont répétitifs.
En effet, il faut plusieurs essais lors d’une recherche de tracé avant d’arriver au tracé
définitif.

Par exemple, sur la figure 10.10., un projet routier est figuré en trait d’axe. Le profil
en long constitue un développement suivant son axe sur lequel sont représentés le
terrain naturel et le projet. Les profils en travers, régulièrement espacés, sont une
vue en coupe qui fournit l’inscription de la route dans le relief perpendiculairement à
l’axe.
2. LE PROFIL EN LONG
Le profil en long est un graphique (fig. 10.11.) sur lequel sont reportés tous les
points du terrain naturel et de l’axe du projet. Il est établi en premier lieu. On s’appuie
sur ce document pour le dessin des profils en travers (fig. 10.12.). Ce graphique
s’oriente de la gauche vers la droite ; les textes se rapportant au projet sont en rouge,
écriture droite et ceux qui se rapportent au terrain naturel en noir et en italique (si
l’on travaille exclusivement sur un support en couleur, on peut ne pas utiliser la
représentation en italique). Distances et altitudes sont données en mètres au
centimètre près.

On choisit en général un plan de comparaison d’altitude inférieure à l’altitude du


point le plus bas du projet ou du terrain naturel. Ce plan de comparaison est l’axe
des abscisses du graphique sur lequel sont reportées les distances horizontales
suivant l’axe du projet. Sur l’axe des ordonnées, sont reportées les altitudes.
Les échelles de représentation peuvent être différentes en abscisse et en ordonnées
(en rapport de l’ordre de 1/5 à 1/10) de manière à souligner le relief qui peut ne pas
apparaître sur un projet de grande longueur.

On dessine tout d’abord le terrain naturel (TN), généralement en trait moyen noir.
Son tracé est donné par la position de chaque point d’axe d’un profil en travers, le
terrain naturel étant supposé rectiligne entre ces points. On reporte en même temps
dans le cartouche des renseignements en bas du graphique : les distances
horizontales entre profils en travers dites distances partielles, les distances
cumulées (appelées aussi abscisses curvilignes) depuis l’origine du projet et
l’altitude de chaque point.

On positionne ensuite le projet (trait fort rouge) en tenant compte de tous les
impératifs de visibilité : pente maximale, égalité des déblais et des remblais, etc. Ce
tracé donne des points caractéristiques comme les points de tangence entre droites
et parties courbes, les points hauts (ou sommets situés à la fin d’une rampe et au
début de la pente suivante), les points bas (situés à la fin d’une pente et au début
de la rampe suivante). Une rampe est une déclivité parcourue en montant dans le
sens du profil ; une pente est parcourue en descendant. Un parcours horizontal est
aussi appelé palier. Les déclivités des parties droites, les longueurs projetées des
alignements droits et des courbes ainsi que les rayons de courbure sont reportés en
bas du cartouche ; on reporte également les longueurs développées des courbes.

Les cotes des points caractéristiques du projet sont reportées dans les lignes de
renseignement en bas du graphique : distance à l’origine du projet (distance
cumulée) et altitude. Dans la phase d’avant-projet sommaire, elles sont mesurées
sur le graphique du profil en long. Elles sont calculées exactement en phase de
projet d’exécution, à partir du profil en long et des profils en travers réels, levés sur
le terrain. La manière la plus efficace de faire ce calcul est de construire le profil sur
un logiciel de DAO et d’y lire les coordonnées des intersections.
Les calculs des positions des points caractéristiques se ramènent à des
intersections droites - droites, droites -cercles ou droites -paraboles dans le repère
associé au profil en long.

On peut colorier de manière différente les remblais (en rouge) et les déblais (en
bleu). Les profils en travers fictifs (surface nulle) dont on doit déterminer la position
(abscisse et éventuellement l’altitude) sont les points d’intersection entre le terrain
naturel et l’axe du projet ; ces profils particuliers sont utiles pour le calcul des
cubatures. Il faut connaître leur position en abscisse par rapport aux deux profils en
travers qui les encadrent.

Remarque
Veillez à ne pas confondre le système de coordonnées dans lequel sont repérés le
profil en long et le profil en travers (x, y associé au graphique, l’axe des y
représentant les altitudes) avec le repère général (ou local) dans lequel les points
du terrain sont exprimés pour les implantations (altitudes cotées sur l’axe des Z).

Attention au fait que l’on utilise des échelles différentes en abscisse et en ordonnée.
Les pentes sur le graphique sont multipliées par un facteur d’échelle qui est le
rapport de l’échelle des ordonnées sur celle des abscisses. Les courbes sont aussi
transformées mais de manière non homothétique (puisque seule l’échelle en
ordonnée varie) : un cercle devient donc une ellipse et les rayons de courbure sur le
graphique n’ont plus
rien à voir avec la réalité... Cette erreur peut facilement être évitée par une
construction graphique avec un logiciel de DAO : la construction est faite à l’échelle
1 en abscisse et en ordonnée (on en déduit les cotes réelles) et, ensuite, pour les
besoins de la représentation, on peut multiplier l’échelle des ordonnées par 5 ou 10.

3. LE PROFIL EN TRAVERS

Les profils en travers (sections transversales perpendiculaires à l’axe du projet)


permettent de calculer les paramètres suivants :

● la position des points théoriques d’entrée en terre des terrassements ;

● l’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel ;

● les cubatures (volumes de déblais et de remblais).

Le profil en travers (fig. 10.12.) est représenté en vue de face pour une personne qui
se déplacerait sur l’axe du projet de l’origine à l’extrémité du projet. La voie de
gauche doit donc se situer sur la partie gauche du profil.

On commence par dessiner le terrain naturel à partir d’un plan horizontal de


référence qui n’est pas forcément celui du profil en long, de manière à obtenir le
profil en travers à l’échelle maximale sur le format choisi. L’échelle de représentation
est de l’ordre de 1/100 à 1/200 (jusqu’à 1/50 pour les voies les moins larges). Il n’y
a pas d’échelle différente en abscisse et en ordonnée de manière à pouvoir mesurer
directement sur le graphique des longueurs dans toutes les directions ou bien des
surfaces (mesure sur papier au planimètre ou sur informatique, par exemple à l’aide
de la commande AIRE d’AutoCAD). L’abscisse de chaque point du terrain naturel
(ou du projet) est repérée par rapport à l’axe du profil en travers (donc négative à
gauche et positive à droite), l’ordonnée est toujours l’altitude du point. Cette
représentation logique introduit un repère (x, y, z) non direct (fig. 10.10.).

On y superpose ensuite le gabarit type du projet (largeur de chaussée, accotements,


fossés et pentes de talus) à partir du point d’axe dont l’altitude a été déterminée sur
le profil en long. Sur informatique, ce gabarit est un dessin type (sous forme de bloc)
mis en place à chaque profil. En dessin manuel, on utilise un fond de plan.

Cela permet de calculer la position des points d’entrée en terre.


Les conventions de couleur et d’écriture doivent être les mêmes que pour le profil
en
long.
Les fossés ne sont pas repérés comme les autres points caractéristiques puisque,
de manière à simplifier le calcul, ils n’interviennent pas dans la décomposition de la
surface en triangles et trapèzes. Ils sont calculés séparément.
Une flèche verticale dans l’axe du fossé indique si l’eau s’écoule vers le profil suivant
(flèche vers le bas) ou vers le profil précédent (flèche vers le haut) dans le sens du
profil en long.
On porte sur chaque profil la surface de remblais et de déblais
Le numéro du profil et sa position (P.K. ou point kilométrique) dans le projet doivent
figurer sur le graphique.

Les surfaces en déblai et en remblai sont calculées et portées sur le graphique ainsi
que la distance d’application du profil.

On indique aussi l’abscisse curviligne à l’axe du projet (distance suivant l’axe depuis
l’origine du projet).
Les calculs nécessaires à la détermination des points d’entrée en terre, s’ils sont
effectués manuellement, peuvent être obtenus par l’intersection de droites dans le
plan du graphique. De même, les surfaces peuvent être calculées manuellement en
utilisant les coordonnées (x et z) des sommets ou au moyen d’un planimètre. Le
moyen le plus efficace reste le dessin à échelle réelle sur ordinateur et la lecture
directe des coordonnées et surfaces.

Il existe trois types de profils en travers (fig. 10.13.) : les profils en remblai, en déblai
ou bien les profils mixtes.
Notons que la présence du fossé sur ces différents types de profils n’est nécessaire
qu’en cas d’impossibilité d’écoulement naturel des eaux. Par exemple, comparez le
profil en remblai et le profil mixte.

4. APPLICATION

La construction graphique sur ordinateur à l’aide d’un logiciel de DAO facilite le


travail du projeteur puisque les calculs sont effectués simultanément au dessin : il
suffit de relever les positions des points dans un repère associé au profil. De plus,
les éléments répétitifs tels les symboles, les cartouches, le profil type de la chaussée
peuvent être mis en mémoire sous forme de bloc et rappelés si besoin.

Énoncé : à partir des données du tableau suivant, déterminez le profil en long


qui minimisera les cubatures et les mouvements de terre en essayant d’équilibrer
les volumes de remblai et de déblai, sachant que la déclivité ne doit pas dépasser 4
%, que tout raccordement dans le sens du profil en long est réalisé par un arc de
cercle d’un rayon d’au moins 2 500 m et que la route est horizontale au départ et à
la fin de la portion de projet étudiée. La largeur de la chaussée est de 10 m, le dévers
du revêtement est de 2 % de part et d’autre de l’axe de la chaussée, la pente des
talus de 2/1, les fossés ont une largeur de 20 cm en fond pour une profondeur de 30
cm.
Le tableau précédent donne les altitudes relevées à chaque profil en travers : à l’axe,
colonne 0,00 m, à – 5,00 m et – 10,00 m à gauche de l’axe et à 5,00 m et 10,00 m
à droite de l’axe. Dh représente la distance horizontale cumulée à chaque profil
depuis l’origine.

Résolution graphique à l’ai de d’AutoCAD LT

Commencez par la création des calques utiles au dessin : un calque PROJET en


rouge, un calque TN en vert. Réglez l’unité de sortie sur papier pour que l’on puisse
dessiner directement en mètres : case de dialogue IMPRIMER du menu FICHIER,
dans l’encadré Échelles, entrez les valeurs suivantes :
1000 mm tracés = 1 unité dessin (1 000 mm dans la réalité = 1 unité écran).

4.4.1. Préparation du dessin

Créez un style de texte PROJET dont le texte sera en italique et la hauteur des
caractères de 2,5 mm sur papier. Commande STYLE¿ nom du style PROJET¿
police ROMANS.SHX¿ hauteur 0.0025¿ angle d’inclinaison 15¿ (degrés) ; pour
toutes les autres questions, répondez par ¿ qui valide les valeurs par défaut.

Créez de même un style TN qui servira à tous les textes relatifs au terrain naturel :
commande STYLE¿ nom du style TN¿ police ROMANS.SHX¿ hauteur 0.0025¿
angle d’inclinaison 0¿. Ceci permettra de dessiner les éléments de mise en page
(textes et cartouches) en mètres ; par exemple, un format A4 aura pour dimensions
0,21 m par 0,297 m. Nous utiliserons ensuite les possibilités de l’espace papier
pour régler l’échelle de sortie des profils.

Remarque

L’espace papier d’AutoCAD, dans lequel on bascule en cochant l’option ESPACE


PAPIER du menu VUE, permet de faire de la mise en page ; on peut y juxtaposer
plusieurs fenêtres qui sont autant de vues différentes des objets dessinés dans
l’espace objet. On peut ainsi représenter un seul et même objet vu de plusieurs
perspectives différentes. C’est la facilité de la mise à l’échelle grâce à la commande
Zoom option XP spécialement conçue pour préparer la sortie sur papier.

4.4.2. Dessin du profil en long du terrain naturel

Dans le calque TN, dessinez en poly ligne le profil du terrain naturel : POLYLIGNE¿
du point 0,110.82¿ au point 50.1, 110.21¿ au point 100.3, 107.78¿ etc. au point
450,110.6¿ Dessinez le plan de comparaison, par exemple à 102 m, et la position
des profils en travers : LIGNE¿ du point 0,102¿ au point 450,102¿ puis LIGNE¿ de
l’EXTrémité de chaque tronçon de la poly ligne à perpendiculaire à la droite figurant
le plan de comparaison.
La visibilité du relief doit être accentuée pour la recherche du tracé du profil en long
de la route. Multipliez par 10 la hauteur de chaque droite verticale marquant un profil
en travers. Commande ECHELLE¿, sélection de l’objet : cliquez sur une droite, point
de base : intersection entre la droite et le plan de comparaison, facteur d’échelle 10¿
Répétez ceci pour chaque profil (voir le
résultat fig. 10.14.). Pour cette série de
tracé où les accrochages extrémité et
intersection sont très utilisés, passez
en accrochage permanent (touche F3
ou menu OPTIONS / ACCROCHAGE
AUX OBJETS, cochez les deux cases
Extrémité et Intersection). N’oubliez
pas de désactiver cet accrochage
permanent en fin d’opération, par
exemple, en appuyant à nouveau sur la
touche F3.

4.4.3. Choix du tracé du profil en long du projet


Pour réaliser au mieux l’égalité des remblais et déblais, il faut trouver une droite
horizontale qui partage le terrain naturel en deux surfaces égales. Ceci peut se
réaliser graphiquement (par calcul : voir le redressement de limite au chapitre 3 du
tome 2, § 3). Dans le calque PROJET, dessinez à vue une ligne séparant la figure
en deux surfaces équivalentes (fig. 10.14.), puis mesurez la surface de remblai et
les surfaces de déblai avec la commande AIRE : cela peut être très rapide si on est
en accrochage permanent intersection et si on utilise l’option Ajouter pour obtenir
directement la somme des deux surfaces de déblais qui sont séparées. Par
approximations successives, en positionnant une ligne à 157,61 m on obtient deux
surfaces de l’ordre de 5 190 m2. Dessinez la position réelle de cette droite qui est à
l’altitude 102 + (157,61 – 102) / 10 = 107,561 m ; cela peut se faire graphiquement
en appliquant la commande ECHELLE avec un facteur d’échelle de 0.1.
Il reste à positionner le tracé du profil en long de la route le plus symétriquement
possible par rapport à cette droite.

Le tracé est choisi en fonction de critères de


visibilité, de déclivité maximale, du type de
route, etc. Nous choisissons pour simplifier
un tracé symétrique composé de trois
parties circulaires d’un rayon de 2 500 m,
raccordées par des alignements droits d’une
longueur de l’ordre de 70 m (voir fig. 10.15.).
Dessin du cercle de gauche : commande
CERCLE ¿ de centre l’extrémité gauche de
la ligne de partage et de rayon 2 500¿
Dessin du cercle de droite : COPIER¿ le cercle précédent (option Dernier objet
dessiné) de l’extrémité gauche de la ligne de partage vers l’extrémité droite.

Demandez un Zoom Etendu pour voir l’ensemble du dessin.

Dessin du cercle central : CERCLE¿ option TTR¿ (tangent, tangent, rayon), tangent
aux deux autres cercles en partie supérieure, rayon 2 500¿

Pour obtenir des alignements droits entre les parties circulaires, DEPLACER¿ le
cercle central de 0.5 m vers le haut puis dessinez deux segments tangents aux deux
cercles : LIGNE¿ de tangent à tangent... (voir figure 10.15. : l’allure réelle est en haut
de la figure, seuls les arcs de cercles de raccordement sont dessinés ; en bas, un
schéma permet de mieux visualiser l’allure du raccordement). Pour réduire les
cercles aux arcs de cercles, utilisez la commande COUPURE¿ (option P pour
premier point) ; attention au sens positif de rotation, donnez les intersections comme
points de coupure.

4.4.4. Positionnement du profil du projet sur le terrain naturel et lecture


des points caractéristiques

On cherche à positionner le profil en long du projet (fig. 10.16. et 10.17.)


symétriquement sur la droite de partage du terrain naturel (fig. 10.14.). Pou cela,
DEPLACER¿ l’ensemble du profil du projet depuis le MILieu de l’un des deux
segments de raccordement de 70 m au point perpendiculaire à la droite de partage
(à sa position réelle). Il ne reste plus qu’à lire les altitudes du projet au niveau de
chaque profil en travers. Cela donne :

Il faut aussi connaître l’abscisse des profils fictifs : elles sont de 91,29 m, altitude
108,22 m et 292,31 m, altitude 106,18 m. On les ajoute en bleu sur le profil réel.
Pour exagérer le profil en long du projet de manière à améliorer la lisibilité, procédez
de même que pour le terrain naturel au paragraphe 2.4.2. On déconnecte ensuite le
profil réel du profil agrandi en déplaçant ce dernier en mode ORTHO vers le haut de
l’écran (voir fig. 10.16.).
4.4.5. Dessin du profil complet en espace papier

Passez en espace papier, menu VUE / ESPACE PAPIER. Pour sortir ce profil sur
format A4 horizontal, on dessine dans le calque 0 un RECTANGLE¿ du point 0,0¿
au point @0.297,0.21¿ (format A4 horizontal 29,7 cm par 21 cm). En espace papier,
l’espace objet apparaît à l’intérieur de fenêtres qui sont dessinées avec la
commande FMULT¿ (ou menu VUE / FENETRE EN MOSAÏQUE / 1 FENETRE).
Dessinez cette fenêtre dans le format A4 en laissant une marge de 1 cm. L’espace
objet complet apparaît dans cette fenêtre mais les objets à l’intérieur de la fenêtre
ne sont pas directement accessibles. Seule la fenêtre globale peut être modifiée.
Pour accéder aux objets situés à l’intérieur, il faut passer en espace objet local
avec le raccourcis de commande EP¿ ou en cliquant sur le bouton E de la barre
d’outils. On peut alors régler l’échelle de sortie grâce à la fonction Zoom option XP
: le dessin doit être sorti à l’échelle 1/2 000 pour entrer dans le format A4 horizontal
(450 / 2 000 = 0,225 m) : donc entrez la commande Zoom¿ 0.0005XP¿. L’espace
objet apparaît alors comme il sera sur un format A4. Il reste à centrer les objets dans
la fenêtre avec la commande PANoramique. Vous obtenez en format A4 l’équivalent
de la figure 10.17. après
avoir ajouté les lignes du cartouche de légende. Sur cette figure, la taille des textes
a été augmentée pour la lisibilité.
Remarquez que la symbolisation des raccordements et des alignements employée
dans la
rubrique « déclivité projet » est différente de celle proposée à la figure 10.11.

Les textes sont dessinés directement en espace papier dans leurs calques et polices
respectives. Pour les textes écrits en vertical, on donne une orientation de 90 degrés.
Il reste à imprimer le graphique : menu FICHIER / IMPRIMER, réglez le format du
papier de l’imprimante ou du traceur, son orientation (paysage) et lancez
l’impression ; on peut aussi préparer la sortie papier de ce graphique sans utiliser
l’espace papier, mais l’espace papier est plus performant et nous vous conseillons
de toujours l’utiliser.
4.4.6. Dessin d’un profil en travers
Préparez un profil type de la chaussée qui resservira dans chaque profil en travers.
En espace objet dans un nouveau calque Projet_1 en rouge, dessinez le profil type
de la chaussée (fig. 10.18.) : LIGNE¿ du point, point quelconque en dehors du profil
en long, au point @5,-0.1¿ au point @0.2,-0.4¿ au point @0.2,0¿ au point @0.2,0.4¿
puis MIROIR¿ de ces objets en mode ORTHO par rapport au point de départ
(extrémité).

Créez un bloc, ou groupe d’objets, à


partir de ce profil type : menu DESSIN
/ CRÉER UN BLOC ; choisissez les
objets puis donnez comme point de
base le point d’axe
de la chaussée et donnez un nom au
bloc, par exemple Chaussée.
Vous vous appuierez sur le profil en
long réel pour positionner facilement
les profils en travers.
En zoom autour du profil n° 1 (fig.
10.18.), insérez le bloc Chaussée au
point d’axe de la chaussée en le
décomposant ; cochez la case
décomposer de la boite de dialogue
INSERER UN BLOC du menu
DESSIN.

Dans un nouveau calque TN1 en vert, dessinez le profil en travers du terrain naturel
: LIGNE¿ du point -10,110.95¿ au point -5,111.05¿ au point intersection de... au
point 5,110.76¿ au point 10,110.45¿. Il reste à construire les points d’entrée en terre
et l’emprise du projet au moyen de la commande PROLONGER (ou AJUSTER).
Le dessin des autres profils peut être fait de la même manière. Notez que pour
dessiner facilement au niveau de chaque profil en travers, il faut déplacer l’origine
du repère général ainsi : SCU¿ Origine¿ .X¿ de (donnez un point sur le profil en
travers, par exemple avec l’accrochage extrémité de...) YZ demandés 0,0¿. Retour
au SCU général avec SCU¿¿
Dans l’espace papier et dans le calque 0, COPIER¿ le format A4 qui a été dessiné
pour le profil en long et positionnez le à un endroit quelconque de l’écran. En zoom
autour de ce format, dessinez le cartouche type et ajoutez-y les textes dans les plans
Projet_1 et TN1 que l’on retrouve à chaque profil (fig. 10.19.).
Dessinez ensuite dans ce format A4 et dans le calques Fenêtres une fenêtre sur
l’espace objet (menu VUE / FENETRES MOSAÏQUE / 1 FENETRE). Passez en
espace objet local avec la commande EO et réglez à l’intérieur de cette fenêtre le
facteur de zoom à 0.01XP (échelle 1/100), puis centrez l’axe du profil sur celui du
cartouche (commande DEPLACER).

On peut geler certains calques uniquement dans l’espace papier pour faire
disparaître le contour de la fenêtre et les éléments du profil en long : dans la case
de dialogue PLAN (commande DDPMODES), sélectionnez les calques Fenêtres,
TN et Projet puis cliquez sur le bouton F.Cr / GELER (ce qui signifie : geler dans la
fenêtre courante). Vous devez obtenir l’équivalent de la figure 10.19. sans le contour
de la fenêtre sur l’espace objet laissé volontairement pour l’illustration.

Créez neuf copies de cet original avec la commande RESEAU, choix des objets :
faites une fenêtre autour du format complet, type de réseau Rectangulaire, nombre
de rangées 1, nombre de colonnes 10, espace entre colonnes 0.3. Ajustez dans
chaque fenêtre d’espace objet la vue sur chaque profil en travers (commande
panoramique). Pour sélectionner une fenêtre, son contour doit être visible.
Il reste à calculer la surface de déblai et de remblai dans chaque profil (commande
AIRE en accrochage permanent intersection) et à coter la position des points
d’entrée en terre que l’on relève par Identification en espace objet local et dans un
SCU local attaché à l’axe du profil en travers. Les textes sont écrits dans les plans
Projet_1 et TN1.
Le résultat pour le profil n° 1 est représenté à la figure 10.20. Les renseignements
nécessaires au calcul manuel figurent sur ce profil bien que les calculs des surfaces
aient été réalisés directement avec le logiciel de DAO.
Le tableau suivant donne les résultats pour l’ensemble des profils.

La figure 10.20. ci-dessous montre le profil en travers de départ (profil n° 1).

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