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Thème 3 La Famille Gruska

Le document décrit l'histoire de la famille juive Gruska pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment leur arrestation et déportation depuis Périgueux vers Auschwitz en 1943.

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Le document décrit l'histoire de la famille juive Gruska pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment leur arrestation et déportation depuis Périgueux vers Auschwitz en 1943.

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Thème 3 

: Histoire et mémoires

Objet De Travail Conclusif : L’histoire Et Les Mémoires Du Génocide Des Juifs Et Des Tsiganes

La Famille Gruska :

La Famille Gruska est composé de Rosa et Abraham les parents qui se sont rencontré à Berlin
en 1922, de cette union est né quatre enfant. Alice né en 1924 qui la grande sœur et Willy ainsi que
Jacques et Marcel. Ils sont d’origines Russo-Polonaise et vivait à Berlin. Ils sont arrivaient en France et
plus précisément à Strasbourg en 1926. Cette famille de confession juives parle 4 langues Russe,
Polonais, Français et Allemand. En effet, Rosa Gruska suivait des cours de français à Périgueux.

L’arrivée en Dordogne

En septembre 1930, la Dordogne est choisie pour l’accueil des « repliés » de la ville de
Strasbourg et de dix-neuf communes alentour. En septembre 1939, à la déclaration de la guerre, la
famille Gruska est évacués, comme tous les Strasbourgeois vers la Dordogne. L’arrivée des repliés
provoque des réticences et des confusions. En effet, le dialecte Alsacien se rapproche de celui de
l’Allemand. Les Allemands ont investi Strasbourg le 19 juin et annexé l’Alsace. De ce fait, il est interdit
aux juifs d’y revenir et leurs bien sont intégralement confisqués. La famille doit donc commençait
une nouvelle vie en Dordogne. Leurs logement se situe 16 rue Séguier à Périgueux, les enfants sont
scolarisés au Lycée de Périgueux qui est aujourd’hui le lycée de Bertran-de-Born. Monsieur Gruska
commence comme volontaire à la poudrerie de Saint-Médard-en-Jalles près de Bordeaux. En 1940 le
22 juin l’armistice fut signée et Bordeaux passa dans ma zonz occupée par les Allemands, Monsieur
Gruska revient donc à Périgueux pour travailler dans un petit atelier d’ébénisterie.

Le temps de l’exclusion

Après la signature de l’armistice le 22 juin 1940, la Dordogne est coupée en deux (zone libre
et zone occupée). Périgueux se situe dans la zone libre sous le régime de Vichy. Cependant, les juifs
subissent tout de même des restrictions plus sévère que celle des zone. En effet, le gouvernement de
Vichy ordonne le recensement des juifs dans la zone dite « libre » le 2 juin 1941, la famille Gruska
apparait donc sur deux listes qui répertorie les juifs étranger en Dordogne. Le 3 octobre 1940, avant
que soit officialisée la collaboration d’Etat, Vichy promulgue la première loi portant sur le statut des
Juifs. Cette loi est plus sévère que l’ordonnance allemande établit le 27 septembre 1940. La loi du
régime de Vichy établit la notion de « race » juive et exclut les Juifs de la fonction publique, des
métiers de la presse et du cinéma.

Le temps des rafles

En zone occupée, trois grandes rafles sont organisées en 1941 par le régime de Vichy et
l’occupant allemand. Les victimes de cette première rafle sont dirigées vers les camps de Pithiviers,
de Beaune-la-Rolande, de Drancy et de Compiègne. La zone dite « libre » n’échappe pas aux rafles et
Vichy qui s’engage à livrer, pendant l’été 1942, 10 000 Juifs étrangers. On peut donc voir
l’implications de l’état de Vichy dans la déportations grâce aux listes dressé par la préfecture de
Dordogne indiquant le nom de 26 juifs envoyés à Nexon le 24 janvier 1943 et « l’instruction du préfet
régionale au préfet de la Dordogne » qui nous permet de comprendre que le « contingent » établit
par le régime de vichy en 1941, a permis de prévoir la rafle des juifs étrangers le 24 février 1943 ainsi
que d’établir un quotas à respecter. En effet, ce pivot majeur de la politique de collaboration
antisémite de Vichy produit une législation antijuive abondante et contraignante qui vise à marquer,
traquer, interner et spolier les juifs.
L’arrestation des Gruska

Le 9 novembre 1943 à 18 heures, deux bombes visent la Feldgendarmerie installé place du


Palais à Périgueux. Le lendemain, des opérations de représailles sont organisées par l’occupant. Le 10
novembre 1943, après l’attentat contre la Feldgendarmerie allemande, les SS arrivèrent à Périgueux
et les rafles commencèrent aussitôt. Parmi la cinquantaine de Juifs arrêtés et déportés figurent
Abraham et Rosa. Marcel, âgé de huit a pu s’échappé en se cachant sous le lit de la chambre à
coucher de la famille Barailler. Jacques et Willy ont pu s’échapper en traversant l’appartement de la
famille Barailler en escaladant la balustrade et en s’échappant par le jardin de la famille Barailler.
Abraham et Rosa furent internés à Drancy le 12 novembre 1943 sous le matricules n°8088 et 8089,
Abram et Rosa sont dépossédés de leurs bien. Abraham et Rosa ne reviendront jamais. Abraham et
Rosa ne reviendront jamais. On peut voir grâce à la liste du convoi n°62 du 20 novembre 1943, que
les déportés furent conduits de Drancy à la gare de Bobigny. On peut voir grâce à la carte
qu'Abraham et Rosa firent déporter jusqu’au complexe concentrationnaire d’Auschwitz dans le grand
Reich allemand.

La Shoah en France et en Europe

Willy et Jacques se sont échappé et ont obtenus de faux papiers grâce à Madame Dupuy délivrée par
le réseau de Résistants de la Préfecture, du nom de Louis Leroy (Willy) ainsi que André Leroy
(Jacques). Marcel Gruska, d’abord caché chez les Barailler, est placé à l’abri dans un orphelinat à
Périgueux puis dans une famille des Eyzies. Willy et Jacques sont cachés pendant deux semaines chez
Hélène Dupuy puis séparément, dans des femmes vers Monpazier. Willy seulement âgé de 17 ans est
alors démobilisé le 22 septembre 1944, après avoir participé à la libération de Périgueux et
D’Angoulême. L’ancien camp de Drancy devient un monument historique, et un fourgon à était placé
pour rappeler dans qu’elles conditions les 67 000 des 80 000 juifs, arrivés à partir d’aout 1941, sont
partis de ce qui était alors le « camp de Drancy » vers les camps de la mort et n’en sont jamais
revenu. Ce wagon de déportation a donc été installé en 1980. Il a été placé à l'entrée de l'ancien
camp dans une logique mémorielle, pour montrer que la majorité des personnes internées ont été
déportées. Le camp d'internement de Drancy est la plaque tournante de la politique de déportation
antisémite en France d'août 1941 à août 1944. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy, ce
camp est pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du
Bourget, puis la gare de Bobigny vers les camps d'extermination nazis, principalement Auschwitz. Des
années 1950 aux années 1980 commence le lent travail d’intégration de la Shoah à la mémoire
nationale, avec les témoignages des déportés, peu écoutés, les associations qui militent pour la
construction d’un mémorial à Drancy. En France, environ 76 000 juifs ont été victimes du régime
Nazis. Cependant, de nombreux pays européens ont subies des pertes humaines particulièrement
élevées comme en Grèce avec une perte humaine estimé à 65 000 de juifs.

Le témoignage des frères Gruska permet d’écrire l’histoire de la Shoah car ils mettent en évidence
l’horreur et la violence commise pendant les nazis pendant la Seconde Guerre mondial. Ainsi que le
difficultés de survivre pendant la seconde guerre mondial (famine, maladie, saleté, terreur, froid …)

L’histoire est le récit des événements passés, fondé sur des sources vérifiées et des méthodes
critiques recherchant l’objectivité. Cependant, la mémoire est un souvenirs d’événements vécus ou
racontés par des individus ou des groupes , dont la transmission est subjective, partielle et évolutive.

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