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Fiches Fondements de La Gestion

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Fiches fondements de la gestion

I. Intro

Une entreprise a une identité. Mais elle évolue en fonction de la mode, des tendances du marché, de
l’évolution de la technologie… Une firme peut essayer de garder cœur de métier, une autre peut
conserver ses compétences, 2 stratégies différentes.

La gestion passe par l’adaptabilité et la reconversion d’une entreprise selon les enjeux et les
débouchés présents.

Paliers de croissance :

- Liés à l’augmentation du CA, une firme doit savoir gérer ses coûts afin d’être rentable
- Rentable si cercle vertueux : + d’argent  + de commerciaux  + de restaurants affiliés (ex :
TakeItEasy)
- Pas rentable : retrait des partenaires financiers  problème d’argent  impossibilité de
rentabilité  faillite

Chocs de décroissance :

Exemple : choc de succession, les firmes doivent savoir passer le stade de décès

Une entreprise qui décide de fusionner ou de racheter une firme doit être en accord avec son
identité (exemple l’Oréal produits chimiques qui rachète une firme de produits Bio, fusion
impossible)

Une entreprise doit s’adapter à l’environnement (ex pierre et vacances)

Standardisation du modèle (ex macdonald)

II. Gestion et entreprise


Gérer c’est administrer, conserver…

Une entreprise c’est : une infrastructure d’activités productives, une socio-structure de relation, une
superstructure de valeurs

Mais tensions de l’entreprise et de la gestion : savoir être prudent mais savoir prendre des risques,
savoir structurer et déstructurer une routine, créer une uniformisation mais aussi de la contradiction.

III. Différents types d’organisation et hybridation

3 types : entreprises, Etat, associations


L’entreprise :

Une entreprise a pour intérêt de faire des bénéfices, composée d’actionnaires et de dirigeants…

Différents types de firmes :

- Société anonyme : dirigeants et actionnaires sont séparés, on peut acheter des actions
comme on veut, expansion rapide de ces firmes, mais risque de rachat total
- Société anonyme simplifiée (SAS) : SA sans CA (Conseil d’Administration)
- Société A Responsabilité Limitée (SARL) : 100 actionnaires max, gérant nommé par les
actionnaires
- Société en Nom Collectif (SNC) : capital libre constitué par les actionnaires
- Société en Commandité : actionnaires propriétaires mais gérant gère l’entreprise. Impossible
pour les actionnaires de commander.

L’association :

Réunion d’individus autour d’un intérêt commun à but non-lucratif, les bénéfices sont reversés
dans son fonctionnement.

Hybridation des formes d’organisation :

Association-entreprise : coopérative, mutuelle, fondation, entreprise sociale et solidaire

Association-Etat : association d’utilité publique

Entreprise-Etat : EPIC, SEM, partenariat public privé

IV. Gestion et caractéristiques d’entreprise


Théorie des parties prenantes (actionnaires, Etat, collectivités, ONG, clients, distributeurs) :

Parties prenantes contribuent au développement de l’entreprise, l’entreprise leur reverse une partie
de leurs bénéfices en contrepartie.

Matrice PESTEL : les parties prenantes n’acceptent de contribuer que si le projet respecte les
conditions PESTEL (Politique, Economie, Socioculturel, Technologie, Ecologique, Légal)

Besoin en fonds de roulement (BFR) : il permet à l’entreprise de passer d’une logique patrimoniale à
une logique fonctionnelle en étudiant la gestion du décalage entre encaissement et décaissement.

BFR = (Stock + créance client + autres créances) - dettes fournisseurs, fiscale et sociale

= Actif circulant (exploitation + Hors exploitation) - passif circulant (Exploitation - Hors exploitation)

Fonds de roulement (FDR) : Ressources stables-Emplois stables

Si FDR < BFR, trésorerie négative

Si FDR < 0 et BFR < 0 et FDR > BFR, situation positive


Rentabilité économique = (Résultat d’exploitation - Impôts sur les sociétés) / (Capitaux propres +
dettes financières)

Rentabilité financière = Résultat net/ Capitaux Propres La notion de l’effet de levier

Effet de levier :

Intérêt de l’endettement : minimiser les capitaux propres, levier afin d’augmenter les moyens
productifs, peut être une source d’augmentation de la rentabilité financière.

Rf = Re + (Re - 1) x D/CP

Si Re > 1, rentabilité s’améliore à mesure que l’endettement s’accroit.

Si Re < 1, rentabilité se détériore

Information comptable

2 types de normes : anglo-saxonne et française

Rapport annuel : obligation légale pour les sociétés à partir d'un certain seuil de bénéfice. Document
qui se produit dans les mois suivants la fin de l'année comptable. Il est scellé par les dirigeants de
l'activité et distingue rapport financier et d'activité.

Commissaire au compte : garant de la fiabilité et régularité des comptes, Entre janvier et mars des
experts comptables vont établir des comptes et ces commissaires vont les valider. Acteur clé de
l'information comptable car il va rassurer les investisseurs en montrant que celui-ci respecte les
normes et lois. Il y en a un pour toutes les entreprises à partir d'une certaine taille et pour l’ensemble
des SA. Il est désigné par l'assemblée générale des actionnaires.

4 axes de l’organisation mesurés de façon continue :

- Financier
- Processus interne
- Ressources humaines
- Clients

Contrôle de gestion :

- Fonction de partenaire
Intégrés au cœur de l'activité même de l'entreprise avec un rôle très opérationnel. Rôle
déterminant, celui de conseil de l'entreprise.

- Fonction omnipotente
Directement rattaché à la direction générale de l'entreprise. Il est moins sur le terrain mais a
pour rôle d'accompagnement à la décision des directeurs généraux de l'entreprise.

- Fonction discrète
Rôle local mais pouvoir est faible, le seul véritable pouvoir qu’il a est dans l’identification des
budgets à allouer ou encore dans la vérification qu’il n’y ait pas de problèmes majeurs.

- Fonction « garde-fou »
Image de surveillance, rôle de contrôle, de back-office
V. Les différentes visions de l’entreprise
3 différentes parties :

- Société n’est pas une somme d’individus qui se connaissent, liens uniquement contractuels
- Solidarité organique (contractuelle avec travail divisé, autorité au sein de la société)
3 types d’autorité : autorité traditionnelle, charismatique, bureaucratique
- Phénomène bureaucratique, distance entre les membres qui ne se connaissent pas afin
d’uniformiser les pratiques

Vision mécaniste de l’entreprise

Le taylorisme : spécialisation des individus dans des tâches afin d’optimiser l’organisation au sein de
la firme.

2 rôles dans l’entreprise selon Taylor

- Le travailleur : responsabilité d’exécution


- Le dirigeant : responsabilité de conception

Le fordisme : comme le taylorisme mais division du travail par la séparation de conception et


exécution ainsi que parcellisation des tâches (tâches spécifiques à faire, ce qui permet une meilleure
productivité)

Le toyotisme : la firme s’organise afin d’avoir tout juste le nécessaire et s’appuie sur les cinq 0 :

- 0 pannes, l'entretien des machines doit être essentiel


- 0 défauts, quand un produit non conforme est identifié, il est mis de côté, responsabilisation
des salariés
- 0 papiers. On limite les processus administratifs complexes ralentissant le processus de
décision
- 0 délais. Ce sont les commandes clients qui déterminent la production. L'entreprise doit
pouvoir adapter les lignes de production.
- 0 stocks. Ceux-ci coûtent cher à l'entreprise donc on va chercher à les éliminer.

Théorie des coûts de transaction : arbitrage entre marché et hiérarchie, la transaction implique des
coûts :

 Coûts de marché et coût de hiérarchie

Remise en cause de la main invisible

Les effets d’opportunité

Les individus optimisent leurs choix

Théorie de l’agence
Asymétrie entre dirigeants et actionnaires, avis divergents, informations, manipulation…

Différents types de structure d’entreprise

 Structure fonctionnelle : regroupement des individus aux compétences similaires


 Structure divisionnelle : regroupement des individus aux compétences différentes au sein
d’une même entité pour fabriquer me même produit
 Structure matricielle : mélange de fonctionnelle et divisionnelle, plusieurs patrons.
 Théorie de Mintzberg : lien entre la ligne hiérarchique entre le sommet stratégique et le
centre opérationnel. Lien encadré par des acteurs assure la progression du travail et qui
assurent les fonctions d’accompagnement du centre opérationnel.

5 configurations organisationnelles

- Structure simple
- Bureaucratie mécaniste
- Bureaucratie professionnelle
- Forme divisionnelle
- Adhocratie (différentes équipes divisées autour de différents projets)

5 modes de coordinations

- Supervision directe (communication orale)


- Standardisation des tâches (descriptif des fonctions, les employés savent quelles tâches
suivre)
- Standardisation des compétences (acteurs arrivent avec leurs compétences)
- Standardisation des résultats (les résultats sont le + important)
- Ajustement mutuel (essais afin de s’ajuster sur les erreurs commises)

4 types de régulations

- Régulation par anticipation


- Régulation par alerte
- Régulation par erreur
- Autorégulation

Théorie de la contingence

Variable par rapport a des facteurs internes et externes.

Les facteurs internes :

Entreprises de petites tailles sont soumises à des pb de division du travail

Entreprises de grandes tailles pb de d’organisation et de coordination

Facteurs externes :

Incertitude de l’environnement, marché concurrentiel, adaptation des stratégies… (ex :


différenciation des produits…)

Limites du processus de normalisation


 Hiérarchie des priorités
 Déplacement des buts
 Limitation de la responsabilité et du risque

Les théories des jeux et d’influence du pouvoir

Cette théorie consiste à faire avancer ses intérêts avant ceux des autres. (ex cartels, coalition,
stratégies de groupes)

VI. L’entreprise comme une culture

Culture organisationnelle comprend des valeurs partagées, une culture d’entreprise, une façon de
résoudre les choses.

Esprit d’entreprise :

- Les valeurs de la famille


- Les valeurs de la maison
- Les valeurs de l’équipe

La culture d’entreprise comprend :

- La tradition
- Le métier
- Les valeurs
- Les rituels
- Les symboles

L’isomorphisme institutionnel :

Fait de structurer le marché à son image, soit avoir un discours normatif et coercitif nécessaires à sa
propre survie. Culture d’entreprise mais sur le marché, on retrouve les mêmes cultures entre les
entreprises d’un même marché

2 types d’isomorphisme :

- Normatif : langues communes, style vestimentaire commun, manière d’appartenir à un


organisme
- Coercitif : règles écrites

Différences culturelles

Les cultures sont différentes dans chaque pays, les firmes s’adaptent à la culture du pays dans lequel
elles sont
VII. L’entreprise comme un réseau

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