Formation Consolistes DCS
Formation Consolistes DCS
DE CONDUITE
La taille des symboles sur une vue ne reflète pas l’importance de l’organe sur l’unité. Même
si cela peut paraître évident, nous rappelons toutefois les points suivants :
- Les tuyauteries ont toutes les mêmes épaisseurs sur les vues.
- Les pompes ont toutes la même dimension sur les vues, qu’il s’agisse de la micro-
pompe-doseuse de quelques centaines de watts ou de la pompe d’injection de plusieurs
MW.
- Les vannes ont toutes la même dimension sur les vues, l’ ESDV sur une ligne 16’’
huile n’est pas dessinée plus grosse que la SDV sur une ligne 2’’.
D’autre part,
Les vues de conduite sont construites sur la base des P&ID et sont souvent fausses, toujours
incomplètes ; Pour ne pas charger les vues, ne sont pas représentés les clapets, les soupapes,
les vannes manuelles etc….
Les logigrammes de sécurité ne reflètent que de la partie qui est traitée dans le système
numérique, ils sont donc incomplets.
Chaque instrument possède un repère (tag), unique dans l’installation, ce tag est
composé d’un préfixe de 2, 3 ou 4 lettres et d’un suffixe numérique.
L A L 1 0 0 0
Section N°
d’instrument
Exemples :
ASH = seuil de sécurité haute sur un analyseur (CO2, %, ..)
PIC : Indicateur / régulateur de pression
ZSH : Switch de position haute (fin de course ouverture)
LCV : Level control valve
PSV : Pressure safety valve (soupape)
A titre de rappel uniquement, les principales unités physiques utilisées sur les systèmes de
conduite sont les suivantes.
Il sont mesurés par des transmetteurs de pression différentielle, ou plus rarement des sondes
capacitives.
Le standard M3 jour (Sm3/j, kSm3/j) est l’unité légal pour les bilans de production.
Ils sont mesurés par des transmetteurs de pression différentielle, des débitmètres vortex, des
débitmètres électromagnétiques, ou massiques type micro-motion, ou bien des turbines.
Ils sont mesurés par des sondes PT100 jusqu’à 400°C et par des thermocouples au delà, la tête
de sonde contient un convertisseur vers un signal normalisé 4-20 mA.
o Les volts pour les tension, les ampères pour le courant, Les Watts pour les puissances
Les HZ pour les fréquences.
Pour convertir des M3 en Sm3, appliquez la formule suivante :
Vs = V . P . T0 . Z0
P0 T Z
Vs, volume (ou débit) aux conditions standards.
*Dépend de la composition du gaz, voir l’encyclopédie des gaz, ou calcul selon norme AGA.
Dans les systèmes, les débits sont déjà corrigés, donc exprimé aux conditions standard
FT PT TT
(Abstraction faite du Z)
Sur les vues de conduite, les lignes de procédé suivent un code de couleurs, elles sont:
Les bars graphes des mesures sont vertes dans l’état normal, jaunes dans l’état d’alarme, et
rouges dans l’état de sécurité.
Sur une vue, une flèche bleu ciel indique une zone de chaînage vers une autre vue (sauf
P5200)
1.1.4 Description des symboles dynamiques d’animation.
* Temporisation
4 : En manœuvre
Recopie fermée
1 : Positon fermée à la fermeture
Commande ouvrir
Commande fermer
1.1.5 Description des animations des logigrammes de sécurité.
- 2 Voir
: En document
manœuvredes standards d’animation
Recopieen annexe
ouverte 3 : Positon ouverte
à l’ouverture
1.1.6
Temporisation
Les boucles de régulations sont traitées par le système numérique de la manière suivante :
- Dans les automates ou les contrôleurs, sont exécutés des algorithmes numériques type
PID, qui sont recalculés environ toutes les secondes.
- Sur les consoles, vous disposez des commandes du régulateur et des paramètres de
réglage.
Et d’une commande AUTO / MANU (ou d’autres commandes selon les systèmes).
Le mode auto/interne (ou auto), l’opérateur fixe la consigne, et le PID est en auto.
Le mode auto/externe (ou remote set point, ou computer), un algorithme de niveau supérieur
(ex : FCW) calcule et fixe la consigne, l’opérateur n’a pas d’accès en modification.
Le mode forçage (ou DDC), c’est une position de réalignement sur un organe de sécurité qui
force directement la sortie (en général à 0%), l’opérateur n’a pas d’accès en modification.
Selon les systèmes un cinquième mode peut exister, c’est le mode cascade (ou CAS), notez
qu’il est identique au mode auto/externe sauf que la consigne est fixée cette fois par la sortie
d’un autre régulateur appelé maître. (Cascades niveau > débit, température > débit, …)
En sens direct, lorsque la mesure augmente, la sortie augmente, c’est le cas en général
pour des régulations de niveaux, des écrêtages de pression, les régulations de
température par refroidissement.
En sens inverse, lorsque la mesure augmente, la sortie diminue, c’est le cas en général
pour les régulations de débit, les régulations de température par réchauffement, …
1.2 Les types de vannes
Chaque vanne, par sa technologie, est conçue pour posséder une position de repli par manque
d’énergie (air –ou hydraulique-).
Cette position est la position de sécurité de la vanne, c’est celle qu ‘elle prendra en cas de
black out de la plate forme.
Elles sont :
Fo Fail open, la vanne s’ouvre (on dit aussi OMA ouvert par manque d’air, ou
NO)
Fc Fail close, la vanne se ferme (on dit aussi FMA fermée par manque d’air , ou
NF)
Elles n’ont pas de fonction de sectionnement, elles ne sont pas présentes sur les
logigrammes de sécurité. Leur position de repli par défaut n’est pas forcément définie,
mais en général elles sont FC.
On les trouve principalement sur les têtes de puits, (ou plus rarement sur des entrées de
séparateur de production). Ce sont des vannes d’angle, technologie « à cage » leur
particularité est de posséder un clapet en carbure de tungstène pour résister aux
arrivées de sables.
Ne jamais faire :
Ouvrir rapidement une duse tête de puits lorsque le puits est en manuel, ceci est
préjudiciable:
- Pour le puits (au fond), et les arrivées de sable.
- Pour le séparateur.
Si vous démarrez des puits en manuel, mettez sur les duses une première consigne de
l’ordre de 15%, tout en surveillant la décompression du tubing, ensuite augmenter le
consigne par palier de 5% toutes les minutes jusqu’à la consigne finale.
Ce sont des vannes tout ou rien commandées depuis la console de conduite par
l’opérateur.
Ces vannes n’ont pas de fonction de sectionnement, elles ne sont pas présentes sur les
logigrammes de sécurité. Leur position de repli par défaut n’est pas forcément définie.
(elle peuvent rester en position par manque d’air).
Ce sont des vannes de routage des fluides, on les trouve principalement sur les
manifolds production / test des puits, sur les refoulements de pompes, sur des
sélections de ligne de produit chimique.
1.2.4 Les SDV
Ce sont des vannes tout ou rien, qui ont une fonction de sectionnement en sécurité.
Elle sont présentes sur les logigrammes de sécurité, et sont commandées à la fermeture
au déclenchement de la barre. (Notez que certaines SDV peuvent être fermées par la
conduite en cas d’AMP)
On les trouve principalement sur les entrées / sorties des capacités, sur les aspirations
des machines.
Ne jamais faire :
Ces vannes ne sont pas faite pour réouvrir en débit ou avec de fortes delta-P, assurez
vous que la vanne de régulation ou de réglage disposée sur la même ligne est bien
fermée.
Ce sont des vannes tout ou rien, qui ont une fonction de d’isolement en sécurité
Elles assurent la protection des surpressions et ruptures de pipes, et l’isolement des
plates formes en cas d’AU ou d’ASG.
Elle sont présentes sur les logigrammes de sécurité, et sont commandées à la fermeture
au déclenchement de la barre.
On les trouve principalement sur les départs / arrivées des pipes huile et gas.
1.2.6 Les BDV
Ce sont des vannes tout ou rien, qui ont une fonction de décompression d’urgence vers
torche des installations.
On les trouve principalement sur les compresseurs, sur les capacités THP, sur les
unités de traitement de gas.
B : Ouverture automatique
Au déclenchement de la barre la vanne est ouverte automatiquement par le
logigramme. La fermeture de la vanne est soit automatique au réarmement de la barre,
soit automatique sur un seuil de pression basse.
Renseignez vous sur le mode de fonctionnement des BDV sur votre site.
1.2.7 Les SSV
Ce sont des vannes du type SDV sur les tubings en têtes de puits, elles sont aussi
appelées vannes maîtresses.
Ne jamais faire :
Ouvrir une SSV avec la duse tête de puits déjà ouverte, ceci est préjudiciable :
- Pour la vanne elle même.
- Pour le puits (au fond).
- Pour le séparateur.
Ce sont des vannes du type ESDV sur les tubings en fond de puits, elles sont aussi
appelées vannes de fond
Ces vannes sont pilotées depuis la surface par des lignes hydrauliques haute pression
(jusqu’à 500 bar), ceci afin de ne pas rester bloquées ouvertes par la pression du
gisement en cas de fuite.
Elles sont pilotées par le système numérique par une sortie 4-20MA convertie ensuite
en signal normalisé 3-15 PSI (ou 6 –30), qui va permettre d’attaquer un servo-
positionneur.
Notez que les vannes de régulation possèdent aussi une position de « fail safe ».
Qui peut être FO, pour les vannes de recyclage, d’écrêtage torche, et elles ouvrent à 4
mA.
Qui peut être FC, pour les vanne d’entrées / sortie, alimentation, et elles ouvrent à 20
mA.
Le bar graphe bleu qui indique leur pourcentage d’ouverture sur les consoles de
conduite n’est qu’une image du signal de commande, la position réelle de la vanne ne
peut être observée que sur la vanne elle même.
1.2.10 La recopie de position des vannes
- Recopie physique, par fins de courses (FDC, appelés ZSH / ZSL) ou capteur de
position inductifs, cette technique assure le retour de position réelle de la vanne,
soit ouverte, soit fermée.
- Recopie par capteur de pression ou pressostat, cette technique assure que le signal
de commande pneumatique (ou hydraulique) est bien transmis à la vanne, mais
n’assure pas que la vanne ait réellement manœuvré. C’est le cas des vannes SSV
et SCSSV .
1.3.1 Terminologie
AU : Arrêt d’Urgence
ASG : Arrêt de Sécurité Général.
AE ou DE: Arrêt Electrique.
DG1 : Détection Gaz 1er seuil. (Seuil à 15% de Lie dans les locaux ).
DG2 : Détection Gaz, 2eme seuil confirmé (seuil à 25% de Lie dans les locaux et 50%
en zones process).
DI : Détection incendie (confirmée).
PIPE : Protection des pipes contre les pressions H.I.P.P.S
AGP : Arrêt général de Production.
AMP : Arrêt Momentané de Production.
APP : Arrêt Partiel de Production.
Les pages suivantes décrivent le niveau hiérarchique de chaque barre de sécurité sur une plate
forme de traitement et sur une plate forme de production.
Ces logigrammes sont des principes généraux, ils sont ensuite adaptés au cas particulier de
chaque site.
Sécurités feu et gaz de la plate forme Sécurités ultimes du procédé Sécurités du procédé
(Ou emergency shut down fire & gas) (Ou emergency shut down) (Ou process shut down)
Protection pipe
A l’arrivée
Traitement identique à ci dessus Barre PIPE sur Idem pour toutes les
PFC
pompes, et le B.P. AMP
Notez que de plus, DI & DG coupe le
disjoncteur au départ sur la PFC* séparateur de test Distance
Idem pour pipes
*Plate forme centrale
Arrivée gas-lift
Retour gas BP
AGP sur
B.P. AGP P.F.C.
Distance
Lorsque qu’un défaut apparaît sur une barre, il a pour effet de déclencher celle ci, et toutes les
barres avales, et provoque ainsi les actions de sécurité qui sont sur les sorties de barre.
Le réarmement du logigramme se fait sur la barre qui a déclenché la première, donc sur
laquelle est visible le premier défaut.
Le fait de réarmer un logigramme, n’a aucune action sur les organes de sécurité, qui restent
dans l’état, le seul effet est d’autoriser maintenant la réouverture des organes de sécurité.
L’AMP n’est pas une barre de sécurité mais une situation d’arrêt temporaire de production
due à une cause externe ex :impossibilité d’expédier vers la plate-forme centrale.
- Lorsque une barre de niveau AGP et + déclenche sur un satellite, se rendre sur
place pour vérifier les installations.
Ne redémarrez jamais une installation avant d’avoir compris pourquoi elle a déclenché !
2 Exploitation de la console.
2.1.1 Généralités
Sur les postes P5200, chaque alarme est caractérisée par les différents attributs suivants
- Une urgence, de niveau 1, 2, ou 3 (du moins grave au plus grave), elles sont décrites
plus loin.
- Un synoptique associé, c’est celui ci qui sera indiqué à l’opérateur (par les voyants
clignotants) lorsque l’alarme apparaîtra, et c’est depuis ce synoptique -ou bien son
EDV- qu’il pourra l’acquitter.
- Un archivage dans des fichiers fils de l’eau dans la console, d’une capacité d’une
semaine, qui peuvent être restitués sur l’imprimante.
Ce sont les alarmes du procédé courantes, qui n’entraînent pas d’actions de sécurité.
2.1.3 La consultation
On peut consulter la liste des alarmes présentes, en appuyant sur les boutons d’appel de
liste suivants du clavier :
- « à pied » , pour les alarmes d’urgence 1.
- « en vélo », pour les alarmes d’urgence 2.
- « en voiture », pour les alarmes d’urgence 3.
- « la cloche », pour toutes les urgences.
Puis utiliser les flèches pour consulter la suite de la liste si elle dépasse une page.
D’autre part, la P5200 offre l’avantage de guider naturellement l’opérateur vers la (les)
vues en alarme, par les voyants clignotants sur les claviers et les flags de couleur, sur le
bandeau bas des vues.
2.1.4 Le fonctionnement
Une alarme non acquittée est toujours prioritaire sur une alarme acquitté, (donc à
chaque apparition d’une nouvelle alarme, le clignotement est régénéré);
Cas GRONDIN
Dans le cas particulier des P5200, une alarme masquée possède deux états :
La bonne exploitation des alarmes est d’une importance capitale dans les domaines de la
qualité de la production et de la sécurité.
- Indiquer toutes les anomalies les dérives et évènement, en temps réel, lorsque le
procédé est stable.
- Ne donner que l’information essentielle, lorsque tout ou partie du procédé déclenche.
En pratique ces deux lignes sont contradictoires, donc lors d’un déclenchement, ou d’un
événement grave, l’opérateur sera toujours soumis à une avalanche d’alarmes, en cascade qui
fera que sa cause initiale sera « noyée dans la masse ».
C’est pourquoi, si plusieurs alarmes apparaissent en même temps, le bon réflexe consiste
à appeler tout de suite la vue du logigramme de sécurité.
La « pollution ».
Ce terme est employé lorsque sur le système résident un nombre important d’alarmes
présentes acquittée, et/ou que d’autres arrivent fréquemment pour des évènements mineurs.
Par exemple à cause de variables procédé qui fluctuent et des seuils réglés trop juste, des puits
produisant par slugging, à des régulations instables, ….
Souvent, les pupitreurs s’accoutument, puis finissent par acquitter le signal sonore, sans
regarder l’alarme, ce qui dans 99% des cas ne pose pas de problèmes.
La présence d’un grand nombre d’alarmes non acquittées est nuisible pour la sécurité.
De masquer les alarmes d’urgence 1 induites par l’arrêt d’une installation (ex : bas débit gas
lift, pression haute en tête, …, lorsque un puits est arrêté).
De masque les alarmes une par une, sans utiliser la touche de masquage globale des alarmes
d’une vue.
De supprimer les masquages au redémarrage de chaque installation, utilisez le démasquage
global à la vue pour ne pas en oublier.
Une gestion d’alarme efficace commence par une liste d’alarmes « propre ».
Dans le premier cas « MASQUAGE », c’est l’apparition sonore et acoustique de l’alarme qui
est désactivé au niveau du poste de conduite, mais l’action de sécurité liée, si elle existe sera
maintenue.
Dans le second cas « INHIBITION », l’action de sécurité liée à l’alarme est inhibée.
2.2 Exploitation des historiques
- Appel de l’historique.
- Fonction recherche avant, arrière.
- Fonction zoom
Plus l’échelle de temps est longue et plus les phénomènes transitoires sont masqués.
L’analyse de la production d’un puits se fait d’abord avec une échelle de temps longue 40 /
80H, ensuite par des zooms sur les différents événement pour mieux les analyser.
L’analyse d’un déclenchement se fait sur une échelle de temps courte 1H / 2H.
2.4 Le procédé
2.6 Redémarrage.
Les automates sont équipés de séquence automatique de mise en test des puits, elles assurent
le positionnement des vannes, et le lancement des séquences de comptage.
Notez que plus un puits a un faible débit, plus le temps de stabilisation avant comptage et le
temps de test doivent être longs.
- Duse huile, débit gas-lift, TTH, PTH, PCH du puits, pression, température du
séparateur.
Toutes les valeurs sont échantillonnées toutes les 30 secondes pour être moyennées pendant
la durée du test. En fin de test, les résultats sont automatiquement transférés dans les tableaux
des derniers tests de puits.
Avant de valider les résultats, et de les saisir dans la base de données « Elise », consultez les
historiques puits et séparateur pendant la durée du test, et vérifiez qu’il n’y a pas
d’anomalie (courbes passant à 0, trop de pompage des régulations, …); Ensuite, procédez à
des vérifications élémentaires des mesures avant de les saisir, par exemple :
Si le BSW est de 100%, signalez le, et faites une prise d’échantillon labo ; Le problème vient
peut être des paramètres de masse volumique programmées dans le système.
L’information de pression réseau gas-lift si elle est anormalement faible est importante aussi
pour l’exploitation des résultats.
L’observation de la position d’ouverture de la FCV gas-lift peut aussi apporter des
informations sur la bonne stabilité du débit gaz injecté,
Rappel : Une vanne gas-lift ouverte à 100 % est considéré comme une anomalie puits.
3 ANNEXES
Le réseau Ethernet
« système »
Le faisceau
Une PF satellite Une PF satellite, (IRT15000)
(détail) La P.F. principale
Le modem
Autre PF satellite
L’automate
(ou le contrôleur)
Des cartes d’entrées « analogique » (4-20 mA). Sur lesquelles sont raccordées tous les
transmetteurs, elles permettent de faire l’acquisition en temps réel de toutes les mesures du
procédé. En général, la carte d’entrée analogique alimente aussi le capteur en 24 volts.
De cartes d’entrées « Tout ou rien ». Où sont raccordées tous les switches, les recopies de
marche des moteurs, les B.P., les fins de course de vannes, …
Des cartes de sorties « analogiques »(4-20 mA). Qui permettent le pilotage des vannes de
régulation, duses, et éventuellement d’envoyer des points de consigne vers des équipements
extérieurs (turbines, ventelles…) .
Des cartes de sortie « Tout ou rien ». Pour la commande des actionneurs tout ou rien, type
vannes, moteurs, pompes, …
Une carte « unité centrale ». C’est le « cerveau », la carte d’unité centrale (U.C.) peut être
comparée à celle d’un micro-ordinateur type PC (mais elle n’a pas de disque dur).
La carte unité centrale est programmée par l’automaticien dans un langage spécifique, si
chaque constructeur d’automate possède son propre langage, en général on retrouve toujours
les grandes fonctions suivantes :
Pas Tâche
1 Auto-diagnostique de toutes les cartes.
2 Lecture des commandes venant des consoles de conduite
3 Lecture des mesures et états du procédé
L’ensemble de ces tâches est appelé « cycle », le temps d’exécution : « temps de cycle ».
Ces temps de cycle peuvent varier de 0,2 s à 1 / 2s, ils dépendent (comme un ordinateur) de la
quantité de traitements à réaliser et de la puissance des UC.
Notez que certaines de ces fonctions sont encore réalisée par des composants pneumatiques,
3.1.3 Le poste de conduite
Le poste de conduite n’effectue aucune action de contrôle du procédé (ce n’est pas admis
dans les règle métier). L’automate est une unité de contrôle autonome, qui même en cas de
perte de communication avec les consoles, continue à effectuer son cycle.
Point important
La perte de communication peut aussi résulter d’un déclenchement AU sur une P.F. satellite
qui a eut pour effet de couper les énergie, y compris l’alimentation électrique de l’automate et
des systèmes de communication.