100% ont trouvé ce document utile (2 votes)
2K vues11 pages

Module 4, Techniques Culturales

Ce document décrit diverses techniques culturales appliquées en agriculture, notamment la transplantation, l'éclaircissage, le repiquage, l'attachement des plantes, l'irrigation et le désherbage.

Transféré par

nick christler Lazarre
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOC, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
100% ont trouvé ce document utile (2 votes)
2K vues11 pages

Module 4, Techniques Culturales

Ce document décrit diverses techniques culturales appliquées en agriculture, notamment la transplantation, l'éclaircissage, le repiquage, l'attachement des plantes, l'irrigation et le désherbage.

Transféré par

nick christler Lazarre
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOC, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 11

Module 4 du cours d’Agriculture Générale I, préparé à l’intention des

étudiants de la Faculté d’ Agronomie de l’UNDH-UDERS CAP

Professeur: Ing-Agronome, MSc. Mervil Ronel

Titre: Les Techniques Culturales

Techniques culturales

Les travaux culturaux ou techniques culturales sont ceux qui sont considérés
d’utilité commune durant le cycle productive. Ce Sont toutes les formes de labours
qui favorisent la germination optimale, plantation ou semis, développement et
récolte du produit final. C’est –à –dire, dans ce paquet, on retrouve les opérations
techniques allant de la préparation du sol jusqu’à la récolte ou commercialisation
du produit délivré.

Les techniques culturales sont généralement celles appliquées à toutes les


espèces, quelque soit la forme dans laquelle on les cultive, sauf en cas de quelques
exceptions. Ainsi, les pratiques culturales retrouvées dans l’agriculture sont :

Transplantation: 

C’est l'opération au moyen de laquelle les plantules sont transportées, dans le lieu
définitif ou elle se développe jusqu’à compléter con cycle productif.

Moment de transplanter :

Cette pratique doit être effectuée au climat frais, nuageux ou quand la radiation
solaire n’est pas trop élevée, ce pour ne pas exposer les racines à l’action séchant
de l’air.

Formes de transplantation :

La transplantation peut être réalisée de forme manuelle ou mécaniques semi-


automatiques (c’est -à - dire, on a besoin des opérateurs pour placer les plantules
dans les éléments transporteurs) avec qui on peut simultanément arroser,
transplanter et appliquer les engrais aux plantules.

La méthodologie de transplantation est la suivante:


Approximativement une quinzaine de jours avant d’effectuer cette pratique, on
réalise les opérations suivantes :
- Permettre une insolation diurne au maximum
- Protéger légèrement la culture durant la nuit
- Irriguer suffisamment les plantules d’un à deux jours avant d’effectuer la
transplantation en vue de faciliter l’opération.
- Sélectionner, par dimensions, les plantules et éliminer tous ceux qui
présentent des problèmes pathogènes.
- Transporter les plantules, au moyen des boîtes, avec du sol humide au fond
en les mettant dans les plastiques (sachet)

L'éclaircissage : consiste à favoriser le développement des plants en leur donnant


plus d'espace pour obtenir de beaux légumes. Bien souvent les semis réalisés sont
toujours serrés. Il va donc falloir une fois la levée effectuée, arracher à la main les
plantes les moins vigoureuses. Cela permettra à celles qui restent de mieux
respirer et donc de mieux pousser. Cette opération se réalise en général 3
semaines à 1 mois après les semis, comptez environ un espace de 10 à 20 cm par
plant.

Repiquage : Transplantation, définitive ou provisoire, de jeunes plantes issues de


semis ou pépinière. Comme pour l'éclaircissage, le repiquage a pour but de donner
aux plants qui sont trop serrés, un espace vital qui fortifiera la plante.

Tuteur (support) :

Elle consiste à renforcer artificiellement la structure de la plante pour faciliter la


taille, la récolte, les traitements sanitaires, et fondamentalement pour une bonne
expansion végétative de la culture

Attachement : cette pratique culturale consiste à fixer (attacher) une plante


(exemple, tomate, un concombre) au tuteur pour la conduire par elle-même. Divers
sont les éléments qui sont utilisés : un osier, des rubans plastiques, etc. Il faut
prendre le soin de ne pas trop redoubler et de le réaliser préférablement sur la tige
florale pour éviter des blessures légères et des étranglements.

Taille: c’est l’opération à travers laquelle on maintient à la plante dans une limite
végétative adéquate tout en évitant que la sève soit utilisée pour les bourgeons
continus et les fruits qui ne vont pas murir.

Avantage

Les plantes atteignent une maturité précoce; les fruits sont plus grand et mous ;
diminution d’incidence de maladies : récolte et traitement sanitaires plus faciles,
meilleure efficacité dans le control des espèces indésirables.

Inconvénient :

Coû t élevé par exigence de travail ; diminution de la production (élimine un


nombre important des organes floraux et fruits) ;

Garniture :

C’est l’opération qui consiste à éliminer les rejets (bourgeons) apicales et qui peut
effectuer soit:
Sur l’axe primaire pour provoquer les ramifications latérales ; sur l’axe primaire,
secondaire, tertiaire, etc.; au-dessus d’une racime afin de rationaliser la charge par
plante.

Couverture du sol :

Cette technique culturale peut s’effectuer à l’aide de divers matériels, tels : paille,
carton, feuilles sèches, tout en poursuivant ces finalités :

Réduire l’évaporation de l’eau ; réduction de la compétition des espèces


indésirables, qui en procédant de cette façon, facilite la gestion de l’eau pour les
plantes cultivées ; augmenter la température du sol tout en permettant d’obtenir
des récoltes très tô t ; maintenir une bonne structure du sol en proportionnant une
bonne aération aux racines.

Il faut toutefois signaler que la couverture du sol se réalise avant le semis ou


transplantation et doit être appliquée dépendamment des conditions du sol.

Irrigation (Arrosage)

C’est l’action d’administrer aux plantes certaine quantité d’eau pour garantir sa
croissance et couleur. La quantité d’eau est en dépendance du type de plante, et
aussi l’arrosage doit être réalisé de manière stable aux heures du matin ou de
l’après-midi avant la couché du soleil. En plus, la consommation de l’eau par la
plante permet :

D’assurer les récoltes contre les sécheresses prolongées ; Refroidir le sol et


l’atmosphère en vue d’améliorer les conditions du milieu ambient pour le
développement du végétal ; dissoudre les sels minéraux contenus dans le sol ;

L’eau est nécessaire, mais son excès ou carence peut engendrer un caractère
limitant pour les plantes. Aussi, l’eau dans le sol est indispensable afin de créer les
conditions physiques, chimiques et biologiques qui déterminent sa formation et
évolution.

Quelques concepts à retenir dans la gestion de l’eau du sol

Capacité du Champ (C.C) : c’est le contenu d’humidité qui reste dans le sol deux
ou trois jours après avoir subi l’effet de la pluie ou d’une intense irrigation, quand
le drainage verticale a réduit l’humidité du sol.

Point de Flétrissure Permanent (P.F.P) :

Contenu d’eau (humidité) que possède un sol, retenu aussi intense (fort) qu’il
résulte impossible pour les racines des plantes puissent l’extraire avec le grade
désireux pour obtenir sa croissance.

En ce qui concerne l’état de l’eau dans le sol, elle peut être regroupée en :
Eau capillaire : ou encore l’eau d’absorption, c’est l’eau contenu dans les
micropores du sol. Elle est très recherchée par les racines des plantes.

Eau pelliculaire : surnommée ‘’l’eau d’adhésion’’ peut s’ajouter dans des couches
successives, étant chacune d’elle liée plus faible que l’antérieure. Aussi, cette eau
est retenue à la surface des grains par une attraction électrique moins forte que
dans l'adsorption.

Eau libre : c’est l’eau de gravité qui se trouve peu retenue dans le sol. Disponible
pour les nappes phréatiques et aquifères.

Buttage : Opération qui consiste à accumuler de la terre au pied des plantes pour
les protéger des gelées, favoriser l'échauffement et l'écoulement de l'eau ou encore
pour donner consistance à la plante et alimenter les racines.

Désherbage: ce n’est autre que l’action d’éliminer les plantes


indésirables qui croissent simultanément avec les plantes
ornementales ou médicinales et les soustraient, naturellement des
nutriments pour son développement.

Nivellement : quand les pentes du terrain sont modérées et exploitent


intensivement les cultures, on le mit à niveau pour augmenter l’efficience de
l’irrigation. La finalité de cette pratique c’est d’altérer le sol de sorte qu’il détienne
une pente uniforme approximativement de 0,5% ou moins et laisser le terrain
ayant une couche de sol uniforme.

Billon : Léger exhaussement linéaire de terre obtenu par certains procédés de


labour et donnant à la surface du champ un aspect ondulé.
Sillon : Trace laissée par un instrument de labour à la surface du champ, ou encore
petite rigole ouverte à la binette pour semer en ligne.
Binage : Autrefois, deuxième labour donné aux terres devant être ensemencées en
céréales d'automne. Le mode d'entretien de certaines cultures qui consiste à
ameublir la couche superficielle du sol et exécutée à la houe ou avec un instrument
à dents.

Parmi les activités de cultures, le travail du sol joue un rô le important en assurant


des quantités suffisantes de nourriture et de fibres aux diverses populations. La
suppression et le contrô le de la végétation naturelle par le travail du sol sont des
opérations indispensables pour les terres cultivables. Depuis des siècles, les
animaux ont été attelés aux charrues afin de morceler la terre et de préparer le sol
en le débarrassant de la végétation naturelle et des plantes indésirables. En effet, la
suppression et le contrô le des mauvaises herbes profitent aux cultures et font
partie des objectifs du travail du sol.

Actuellement, "travail du sol" signifie beaucoup plus que labourer, bien que cette
opération reste l'une des plus importantes. Mais elle sera en général suivie de
préparations de lits de semences puis d'autres opérations telles que le désherbage
ou le travail du sol post-récoltes. En d'autres termes, le labour fait souvent partie
d'un système de travail du sol beaucoup plus vaste. On peut définir un système de
travail du sol comme un ensemble d'opérations de labour périodiques qui sont
exécutées pour créer et maintenir des conditions de production de cultures
optimales.

Le climat, le sol et la topographie sont les facteurs à considérer pour choisir un


système particulier de travail du sol. A long terme, ces trois facteurs demeurent
constants. Toutefois, la culture ou les systèmes culturaux déterminent également la
sélection et l'adoption d'un système de travail du sol. Enfin, les systèmes culturaux
dépendent du type et de la taille de l'unité de production économique, donc le
système de travail du sol dépendra des options techniques décidées par les
facteurs socio-économiques.

Le travail du sol a normalement lieu là , où et quand il n'y a pas de culture dans un


champ. Ce qui signifie que les phases de croissance d'une culture: établissement,
croissance, récolte, gestion des résidus culturaux et période sans culture sont plus
ou moins synchronisées avec les phases de travail de sol.

Importance du labour

Les agriculteurs pratiquent le labour, Premièrement, c’est pour préparer un bon lit
de semis afin de faciliter la germination des semences. Ils pensent qu’un sol bien
labouré, ameubli, nivelé améliore le contact entre la graine et le sol. Le semis peut
être réalisé à une bonne profondeur. Deuxièmement, les producteurs labourent
dans l’objectif de contrô ler les mauvaises herbes. D’autres raisons qui justifient le
labour peuvent être l’augmentation de la capacité du sol à stocker l’eau et des
propriétés du sol.

Les objectif du labour

Parmi les principaux objectifs tirés du travail de labour, on rencontre :


 La Préparation du lit de semences ;
 Gestion des résidus de culture
 Enfouissement des engrais et des produits agrochimiques;
 Décompactage du sol;
 Améliorer l’infiltration de l’eau;
 Modeler la surface du sol (hersage)

Les termes de 'non travail du sol', travail du sol limité, travail du sol minimum,
travail du sol approprié, travail du sol de conservation ou zéro labour sont juste
quelques expressions utilisées pour définir différents systèmes de travail du sol.
Ces systèmes sont placés sur une échelle entre les extrêmes comme 'non travail du
sol' et travail du sol conventionnel. Rappelons que l'utilisation ou le choix d'un
système particulier dépend du sol, du climat et de considérations socio-
économiques. Ces systèmes et les systèmes traditionnels sont donc tributaires du
lieu.

Malheureusement, les techniques utilisées pour atteindre les objectifs sus


mentionnés, les conséquences du labour pourraient compromettre d’autres
objectifs de l’agriculteur. Toute opération supplémentaire de labour pour contrô ler
l’enherbement enfouit plus de résidus et expose le sol humide, aggravant les pertes
en eau. Avec l’augmentation du nombre labour, l’agrégation du sol diminue et le sol
devient vulnérable à l’érosion.

De cette façon, le labour aura un impact négatif sur la productivité des sols et la
rentabilité économique des cultures. Le labour influence aussi la quantité d’eau et
des éléments nutritifs présents dans le sol. Parmi les inconvénients du labour, on
peut citer :
• augmentation de l’érosion et baisse de la fertilité
• augmentation de l’évaporation et diminution de l’humidité
• baisse à de la capacité de rétention d’eau

Classification des systèmes de labour.

Il existe dans le monde une grande confusion sur les définitions des systèmes de
labour pratiqués dans l’agriculture, Ainsi, Divers sont les critères de classification
utilisée pour designer au système de labour. Dans ce cas, on retient :

 Selon l’intensité de labour effectué dans le sol, on distingue : labour


conventionnel, labour minimal et non labour.
 En ce qui concerne le degré de protection du sol, on note le labour
traditionnel et de conservation.

 Pour la profondeur, on les classe en labour superficiel et labour profond

 Dépendamment de l’époque de réalisation, on distingue labour de


printemps et d’automne

 Pour la gestion des résidus, on peut déterminer s’il s’agit d’un labour
propre ou labour en protection de couverture.

 Selon la forme du relief après le labour, on le classifie en labour plat et


labour ondulé

 Suivant la séquence de labour, on distingue labour primaire, secondaire


et tertiaire.

 Suivant la force motrice utilisée, on peut considérer au labour manuel,


labour à traction animal et labour avec usage de la machinerie (tracteurs).

 Selon le milieu agroclimatique, on trouve labour pour des aires sèches,


labour à superficie irriguée et labour pour les superficies inondées.

Phases ou étapes de travail du sol

On distingue en général cinq phases de travail du sol. L'ordre chronologique


habituel est le suivant:

1. Le labour primaire, le plus profond, effectué afin de préparer le sol pour la


culture suivante.
2. La préparation du lit de semences crée les conditions du sol qui faciliteront le
semis et favoriseront l'établissement de la culture.

3. Le suivi des cultures, le travail du sol post-semis favorise la croissance de la


culture par des opérations telles que le désherbage ou le buttage qui facilitera le
développement des racines et améliorera les récoltes.

4. Le labour de déchaumage recrée les conditions de surface du sol adéquates


après la récolte.

5. La jachère contrô lée garde la terre en bon état pour bénéficier de la période sans
cultures.

Opérations de travail du sol

Les systèmes de gestion des sols peuvent être considérés comme des cycles
d'opérations agricoles guidés par certains principes comme la minimalisation de
l'utilisation d'énergie, une moindre désorganisation du sol, la conservation de l'eau
et du sol. Dans ce module, on insistera principalement sur le travail du sol car il
existe une forte interaction entre les pratiques de travail du sol et d'autres
mesures de gestion, dont les plus importantes sont:

L'incorporation de résidus de culture pour augmenter la teneur en matière


organique du sol et les problèmes techniques qui lui sont liés.
L'incorporation ou la distribution d'amendements chimiques dans le profil
du sol ou sur la surface du sol.
L'interaction avec les pratiques d'irrigation ce qui est utile pour les sillons,
la direction et le calendrier cultural des opérations de travail du sol.

Le travail du sol

La préparation du sol, appelé aussi scarifiage ou labourage, est un mélange des


couches superficielles de la terre agricole. Elle améliore la croissance des plantes
en assurant une meilleure circulation de l’air et de l’eau dans le sol. De plus le
scarifiage facilite le travail des planteurs par la création de sillons sur le terrain.

Dans les systèmes traditionnels, la préparation du sol commence très souvent par
le brû lis de la végétation sur la parcelle en jachère, ou des résidus de la culture
précédente. L’objectif est de nettoyer le sol ou d’éloigner les animaux sauvages et
autres serpents.

Généralement, le travail du sol se caractérise par le type d’opération menée


(Friedrich, 2000), on trouve à cet effet :

• Le retournement :
Ce type de travail consiste à retourner (labour, billonnage) les couches
superficielles du sol pour les incorporer complètement, et de faire remonter les
horizons de profondeur. L’argument selon lequel le labour permet d’enfouir les
résidus végétaux et, surtout, de détruire les adventices n’est pas valide si
l’opération est réalisée tous les ans, car la même quantité de semences de
mauvaises herbes est ramenée en surface.

Le mélange : cette opération mélange tous les éléments présents de façon


homogène à une profondeur généralement d’environ 10 cm.

Le scarifiage :
Cette opération qui se fait généralement à l’aide d’un coutrier Vise à briser la
couche superficielle du sol afin De le décompacter sans toutefois enlever les
mottes. Cette opération est surtout pratiquée dans les zones semi-arides où les sols
prennent en masse en saison sèche. Elle facilite l’infiltration des premières pluies
et permet un étalement des travaux de préparation des sols avant la période des
semis.

L’ameublissement :
Cette opération a pour objectif l’ameublissement du sol pour assurer de bonnes
conditions de germinations et des taux de levée satisfaisantes. La profondeur
d’exécution est de quelques centimètres. Les matériels utilisés peuvent être les
pulvériseurs à disques, l’araire ou les cultivateurs et herses.

Les opérations de retournement et de mélange influencent la quantité des résidus


qui reste sur la surface du sol. Le versoir et les disques retournent complètement le
sol alors que le chisel casse et mélange la terre, le cultivateur mélange uniquement.
La herse pulvérise le sol pour préparer le lit de semences. Quatre types au moins
d’opérations de préparation du sol peuvent être distingués dans un système
d’agriculture traditionnelle (Krause et al., 1984), ce sont

• Nettoyage du sol et gestion des résidus, y compris le brû lage des résidus et de la
végétation issue de la jachère
• Premier labour
• Deuxième labour
• Les opérations d’entretien telles que : le sarclage, binage, etc.

Mais quelques fois, un labour profond ou un sous solage est nécessaire pour casser
les couches compactes et profondes du profil.

Le type de travail du sol a un effet important sur la distribution verticale de la


matière organique dans le profil de sol. Ainsi le labour profond conduit à une
homogénéisation de la matière organique et, donc, a une réduction de sa teneur
dans la couche de surface du sol. Il tend aussi à accélérer la décomposition
microbienne de la matière organique en favorisant l’aération du sol et le bris des
agrégats. Les systèmes de travail du sol minimisant l’enfouissement des résidus
favorisent, quant à eux, l’accroissement de la teneur en matière organique dans les
premiers centimètres près de la surface.

Les principaux impacts du travail du sol peuvent être résumés de la façon


suivante:
Pour le travail conventionnel (Labour profond). Le labour avec charrue à
versoirs entraine un retournement de la couche superficielle du sol. Les impacts
sont :

Des résidus de cultures placés en profondeur ; une baisse de la teneur en matière


organique du sol et dans le profil labouré ; une homogénéisation de la teneur
organique de la couche labourée après plusieurs d’années d’utilisation du labour.

Pour le travail réduit, le semis direct et la culture sur billons, on observe un


accroissement de la teneur en matière organique dans les premiers centimètres de
sol.

Il faut toutefois se rappeler que le type et le nombre d’opérations de préparation


du sol déterminent la quantité de résidus qui restent sur le sol. Par exemple, le
labour laisse moins de 15%, alors qu’un agriculteur en travail manuel laisse entre
50 et 70% des résidus sur le sol.

Outils utilisés dans le travail de préparation du sol.

La charrue est principalement utilisée pour un premier labour : ameublissement


du sol dans le but de faciliter le développement racinaire, et couper et enfouir les
mauvaises herbes. La charrue peut être tractée par un, une paire ou plusieurs
bœufs ou la charrue est principalement utilisée pour un premier travail du sol :
ouvrir le sol pour l’ameublir afin de favoriser la pénétration des racines, faucher et
enfouir les mauvaises herbes.

Le chisel et le coutrier sont des outils à dents, fins et très tranchants qui peuvent
être montés sur l’axe d’une charrue ordinaire (Moeller, 1997). Généralement, les
producteurs qui veulent éviter le labour ou réduire le travail de préparation du sol
utilisent le chisel.

Le sous -solage est pratiqué pour décompacter le sol (notamment les sols des
zones semi arides), facilitant ainsi l’infiltration des eaux de pluies et le
développement racinaire. La pointe travaille au-dessous des couches compactées
et peut aller jusqu’à une profondeur de 25 - 60 cm. Avec la traction animale, la
profondeur maximale à laquelle le chisel peut travailler est de 30cm. Pour cette
raison, les animaux ne peuvent pas être utilisés pour de vrais travaux de sous
solage, mais les couches superficielles compactées peuvent être casées en utilisant
des chisels bien tranchants.

Les sous-soleuses sont constituées de disques ou dents longues pour casser les
couches denses ou compactées du sol, dans l’objectif d’améliorer l’infiltration de
l’eau et de faciliter la pénétration des racines. Les outils de sous solage travaillent
en dessous de la couche compactée, qui est généralement situé à une profondeur
25-60cm.
Les pulvériseurs sont souvent utilisés pour réaliser un labour minimal du sol.
Toutefois, comme les charrues à disques, les pulvériseurs retournent, mélangent et
pulvérisent le sol, entraînant à terme une compaction du sous-sol.

Le labour manuel
La houe et la binette, de poids et de formes variés sont les outils utilisés pour le
labour manuel, sauf dans les cas où l’agriculteur recourt à la traction animale ou au
tracteur. Bien que la profondeur et la densité de labour soient moins grandes avec
le travail manuel, cette opération n’expose pas moins le sol à la dégradation et à
l’érosion étant donné qu’il y n’a plus de couvert. L’apparition des zones de
compaction et des semelles de labour est également avérée. Certains outils de
labour peuvent encore s’utiliser en agriculture de conservation pour des
opérations comme l’entretien des canaux d’irrigation.

Machette
L’utilisation de la machette pour faucher les mauvaises herbes ou les résidus de
récolte avant le semis est une pratique courante en Amérique Latine et Caraïbes et
en Afrique Subsaharienne. Les résidus sont gardés sur le sol. La culture suivante
est installée dans ce couvert.

Avantage et inconvénient de l’utilisation de la machette.


Avantages :
• Disponibilité
• Prix accessible
• Outil bien connu par des agriculteurs
Inconvénients :
• Lourd et très exigeant en temps
• Les herbes repoussent aussi rapidement après le débroussaillage

La gestion des résidus et des plantes de couverture peut être faite


mécaniquement ou chimiquement. En outre, ces deux techniques peuvent être
combinées, en fonction des possibilités de l’agriculteur, de la topographie (sol plat
ou en pente), le niveau d’infestation par les mauvaises herbes, et le stade de
développement de la plante de couverture.
La gestion mécanique des résidus et de la plante de couverture fait appel à
l’utilisation des outils tels que: la machette, la faucille, le rouleau, la tondeuse, le
broyeur ou tout autre équipement similaire.

Vous aimerez peut-être aussi