Chadli Ahmed Redha
Chadli Ahmed Redha
THEME
Etudiant : Encadreur :
CHADLI AHMED-REDHA Dr. BENSMAINE AISSA
Promotion 2020
1
REMERCIEMENT
Je remercie en premier lieu et avant tout Dieu le tout puissant, de m’avoir donné
la force et la patience d’accomplir mon travail dans les meilleures conditions.
Mes remerciements aussi à mes parents, mes frères, mes sœurs, mes amies
de leurs soutient morals durent toute la période de préparation de ce travail, son
oublier mes collègues de classe Surtout : D-MOHAMED, N-LAZHAR.
Un grand merci pour une personne qu’elle ne m’a jamais lésé, et jamais
hésité à mon encouragé et me donnée l’énergie de continuer : ma femme.
CHADLI AHMED-REDHA
2
DEDICASE
Je dédie ce travail
A mes chers parents ma mère et mon père pour leur patience, leur
amour, leur soutien et leurs encouragements.
3
RESUME
En Algérie le transport routier joue un rôle majeur dans la mesure où la route
supporte plus de 80% du trafic de marchandises et voyageurs. Afin de fluidifier
le trafic l’état a opté pour un programme portant sur la réalisation des tracés rou-
tiers neuf et des mises à niveau routes existantes. Les techniques auxquelles la
route moderne fait appel se sont multipliées et ont pris une grande ampleur a
l’heure actuelle, par l’utilisation de la technologie moderne tant dans les tracées
routiers que dans les moyens utilisés lors de la construction routière. Notre projet
fait partie du réseau des routes nationales, c’est un tronçon de la RN 28 situé dans
la wilaya de BATNA reliant la commune de BARIKA par la commune de
BELAIBA. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme national de dévelop-
pement des voies à 2 x 2voies.
والذي يربط بين بلدية بريكة وبلدية بلعايبة بوالية,28 إن العمل المقدم يتلخص في توسيع قسم من الطريق الوطني رقم
كلم5 حيث يعاني هذا الطريق من كثافة في حركة المرور المسجلة حيث أجريت دراسة كاملة لمقطع منه وهذا بطول،باتنة
، وهذا لتخفيف األحمال وجعل السير الحسن لمستخدمي الطريق109 إلى النقطة الكيلومترية104 من النقطة الكيلومترية
لذلك تم وضع دراسة مفصلة الزدواجية هذا القسم من الطريق تحت مراقبة وتوجيه األستاذ المشرف حيث يتكون العمل
:المنجز من اهم المحاور
.) ألمقاطع العرضية للطريق, المقطع الطولي, التصميم الهندسي للطريق (الرسم على المخطط
. التصميم الهيكلي
. دراسة جيوتقنية
4
SOMMAIRE
INRODUCTION GENEGAL……………………………………………………… P11
I-INTRODUCTION…………………………………………………………………… P14
I-INTRODUCTION…………………………………………………………………… P19
5
VI-1-DEFINITION DE LA CAPACITE…………………………………………… P21
VI-CONCLUSION…………………………………………………………………… P27
6
VIII-APPLICATION AU PROJET…………………………………………………… P36
I-INTRODUCTION………………………………………………………………………P38
II-1-DIFINITION…………………………………………………………………… P38
III-3-CONCLUSION……………………………………………………………… P45
I-DIFINITION………………………………………………………………………… P50
7
2-1-RAYON HORIZONTAL MINIMAL ABSOLU (RHM)…………………… P53
III-DECLIVITE………………………………………………………………………… P62
8
-INTRODUCTION……………………………………………………………… P66
I-INTRODUCTION………………………………………………………………………P70
2-LIMITE D’ATTERBERG…………………………………………………P71
9
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
I-INTRODUCTION…………………………………………………………………… P76
II-OBJECTIFS D’ASSAINISSEMENT…………………………………………………P77
CHAPITRE IX CUBATURES
I-INTRODUCTION………………………………………………………………………P86
II-DIFINITION………………………………………………………………………… P86
I-INTRODUCTION…………………………………………………………………… P91
10
1-1-CATEGORIES DES SIGNIAUX VERTICAL……………………………… P93
2-MARQUES TRANSVERSALES……………………………………………P95
VI-ECLAIRAGE………………………………………………………………………… P100
1-INTRODUCTION………………………………………………………………… P100
BIBLIOGRAPHI………………………………………………………………………. P107
ANNEXE…………………………………………………………………………… P108
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INTRODUCTION GENERAL
INTRODUCTION GÉNÉRAL
L’histoire de la route est intimement liée au niveau de développement technologique et
de la croissance économique des nations et des civilisations.
La route romaine dont les traces sont encore apparentes à ce jour, témoigne de l’avancée
industrielle de l’empire et de la place privilégiée accordée aux réseaux de communication.
La route n’est pas la seule infrastructure de transport, on trouve aussi d’autres moyens
comme le chemin de fer, les voies aériennes et les voies maritimes, mais le transport routier
est dominant, et même si les technologies de l’information se développent, les déplacements
routiers liés tant à la vie quotidienne qu’au tourisme sont des réalités incontournables pour
encore de nombreuses années.
Les avantages directs : qui concernent principalement tous les usagers de la route, gain de
temps et de confort, garantir la sécurité et l’économie de fonctionnement des véhicules. Ces
avantages peuvent être mesurés en unités physiques (heures, nombre d'accidents, de morts de
blessés, journées d'hospitalisation, carburants)
Les avantages indirects : qui ne concernent pas directement les usagers de la route, mais
la politique du transport et plus généralement, le développement économique national ou local
et l'aménagement du territoire.
12
INTRODUCTION GENERAL
II-PLAN DE TRAVAIL :
Introduction Générale.
Présentation du Projet.
Etude de Trafic.
Tracé en Plan.
Etude Géotechnique.
Assainissement.
Cubatures.
Conclusion Générale.
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CHAPITRE I
PRESENTATION
DU PROJET
14
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
I-INTRODUCTION :
Notre projet se trouve entre deux villes de la Wilaya de BATNA, BARIKA et BELAIBA
Cette première est une ville algérienne, située Nord -Est de l 'Algérie dans la région des
Hodna à 85 Km à l'Ouest de centre de la wilaya de BATNA et à 350 Km au Sud- Est de
l'Algérie. S'étend sur 304 km² et compte 116.873 habitants (2015), la densité de population est
de 353.4 hab. / km² sur la ville d’après ONS (Office National des Statistique), la région de
BARIKA est limitée par :
EL DJEZZAR
BELAIBA
RN 28
17Km
OULED
AMMAR
BARIKA
15
CHAPITRE I
PRESENTATION DU PROJET
II-SITE DE PROJET.
Notre projet a pour objet d 'étude d 'un tronçon routier de la RN 28, qui relier la commune
de BARIKA à la commune de BELAIBA Wilaya de BATNA sur une longueur de 5 Km.
16
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
PK 104- Début
du tronçon
RN 28
PK 109-Fin
du tronçon
Pour atteindre l’objectif visé, notre travail a été structuré comme suit :
17
CHAPITRE I
PRESENTATION DU PROJET
Amélioré la sécurité.
18
CHAPITRE II
ETUDE DE TRAFIC
19
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
I-INTRODUCTION :
L'étude de trafic est un élément essentiel qui doit être préalable à tout projet de réalisation
ou d’aménagement d’infrastructures de transport, elle permet de déterminer le type
d’aménagement qui convient et, au-delà les caractéristiques à lui donner depuis le nombre de
voie jusqu’à l'épaisseur des différentes couches de matériaux qui constituent la chaussée.
L’étude de trafic constitue un moyen important de saisie des grands flux à travers un pays ou
une région, elle représente une partie appréciable des études de transport, et constitue
parallèlement une approche essentielle de la conception des réseaux routiers.
Cette conception repose, sur une partie stratégie, planification sur la prévision des trafics
sur les réseaux routiers, qui est nécessaire pour :
L’étude du trafic est une étape importante dans la mise au point d’un projet routier et
consiste à caractériser les conditions de circulation des usagers de la route (volume,
composition, conditions de circulation, saturation, origine, et destination). Cette étude débute
par le recueil des données.
II-2-1-LES COMPTAGES
20
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
-LES COMPTAGES MANUELS : Ils sont réalisés par les enquêteurs qui relèvent la
composition du trafic pour compléter les indicateurs fournis par les comptages automatiques.
Les comptages manuels permettent de connaître le pourcentage de poids lourds et les
transports commun, Les trafics sont exprimés en moyenne journalière annuelle (T.J.M.A)
-LES COMPTAGES AUTOMATIQUES : Ils sont effectués à l’aide d’appareil enregistreur
comportant une détection pneumatique réalisée par un tube en caoutchouc tendu en travers de
la chaussée. On distingue ceux qui sont permanents et ceux qui sont temporaires.
1-Le comptage permanent : sont réalisés en certains points choisis pour leur
représentativité sur les routes les plus importantes : réseau autoroutier, réseau routier national
et le chemin de Wilaya les plus circulés.
2-Le comptage temporaire : s’effectue une fois par an durant un mois pendant la période
ou le trafic est intense sur les restes des réseaux routiers à l’aide de postes de comptages
tournant.
L’inconvénient de cette méthode est que tous les matériels de comptage actuellement
utilisés ne détectent pas la différence entre les véhicules légers et les poids lourds.
1-TRAFIC NORMAL : C’est un trafic existant sur l’ancien aménagement sans prendre
compte du nouveau projet
2-TRAFIC DEVIE : C’est le trafic attiré vers la nouvelle route aménagée et empruntant, sans
investissement, d’autres routes ayant la même destination, la dérivation de trafic n’est qu’un
transfert entre le différent moyen d’atteindre la même destination.
21
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
4-TRAFIC TOTAL : C’est Le trafic sur le nouvel aménagement qui sera la somme du trafic
induit et du trafic dévie.
IV-CALCUL DE LA CAPACITE.
Des distances de sécurité (ce qui intègre le temps de réaction des conducteurs
variables d’une route à l’autre).
n : nombre d’année.
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CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
C’est le trafic traduit en unité de véhicules particulier (uvp), en fonction de type de route
et de l’environnement Pour cela on utilise des coefficients d’équivalence pour convertir les PL
en (uvp). Le trafic effectif est donné par la relation suivante :
E1 E2 E3
Route (Plaine) (Vallonnée) (Montagneuse)
2 voies 3 6 12
3 voies 2.5 5 10
4 voies et plus 2 4 8
Le débit de pointe horaire normal est une fraction du trafic effectif à l’horizon il est exprimé
en unité de véhicule particulier (uvp) et donné par la formule : Q= (1/n) Teff
Avec :
23
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
Q= 0,12Teff(uvp/h)
24
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
Cette capacité Cth est affectée d’un coefficient k2 pour obtenir la capacité effective (Ceff)
IV-6-PARAMETRE DE LA SERCULATION :
-n : nombre d’année.
25
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
N = S.d / Qadm
V- APPLICATION AU PROJET :
D’après les résultats de trafic qui nous ont été fournis par la DTP (Direction Travaux Public)
de la Wilaya de BATNA sont les suivants :
Catégorie C2
26
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
2-Trafic Effectief:
Teff = (1-Z) + PZ TMJAh
Année de mise en service
Année horion
Q = 1/ N Teff
27
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
N = (2 /3)(4374/1350)
N = 2.16 2 voie /sens.
𝑄𝑠𝑎𝑡 5400
ln( ) ln( )
𝑄
Qsaturation = (1+τ) ⁿ x Q 2022 ⇒ n = ln(1+𝜏)
= ln(1+0.04)
1350
D’où notre route sera saturée dans 36 ans après la mise en service donc l’année de saturation
est : Année 2058.
28
CHAPITRE III
SECURITE &
CARACTERISTIQUE
GEOMETRIQUE
29
CHAPITRE III SECURITE & CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE
La vitesse de référence des véhicules légers « VVL » d’une section de route est la vitesse
qui permet de définir les caractéristiques minimales d’aménagement de ces points particuliers.
Le respect des conditions liées à cette vitesse minimale permet de garantir l’homogénéité.
La vitesse de référence des poids lourds « VPL » d’une section de route est la vitesse qui
permet de définir les caractéristiques limites des rampes, le choix de la vitesse de référence
dépend :
Type de route.
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CHAPITRE III
SECURITE & CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE
Dans le cas général, la route est déclive c'est-à-dire elle est en rampe ou en pente
v : vitesse (km/h).
31
CHAPITRE III
SECURITE & CARACTIRISTIQUE GEOMETRIQUE
En pente (descente)
Le coefficient de frottement longitudinal f varie avec l’état des pneus et l’état de la chaussée
comme il peut varie avec la vitesse du véhicule.
V- DISTENCE D’ARRET :
1-TEMPS DE PERCEPTION-REACTION :
Réagit en actionnant ses freins (porte ses pieds sur la pédale de frein).
32
CHAPITRE III
SECURITE & CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE
Le temps physiologique moyen c'est-à-dire le temps au cours duquel l’œil transmet les
informations au cerveau et à son tour donne l’ordre d’agir qui est de 1.5 à 1.3s.
Le temps mort mécanique c'est-à-dire celui qui permet l’entrer en action des freins qui
est de 0,5 s.
La distance de visibilité d’arrêt est la distance nécessaire à l’arrêt d’un véhicule à l’approche
d’un obstacle éventuel. Cette distance est la somme de deux distances.
OBSTACLE IMMOBILE :
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CHAPITRE III SECURITE & CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE
Avec :
do : distance de freinage.
v : vitesse de référence.
Donc on aura :
OBSTACLE MOBILE :
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CHAPITRE III SECURITE & CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE
Si V1=V2=V On’ a :
Avec :
i : devers.
35
CHAPITRE III
SECURITE & CARACTIRISTIQUE GEOMETRIQUE
Tableau III.4 : selon B40 les valeurs de « Dmd » en mètre en fonction de la vitesse
C’est la distance de sécurité entre deux véhicules. C’est l’espace nécessaire entre deux
véhicules circulent dans le même sens, sur la même voie et la même vitesse afin d’éviter la
collision en cas où la première action les freins au maximum :
36
CHAPITRE III SECURITE & CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE
VIII-APPLICATION AU PROJET :
VVL=100Km/h VPL=40Km/h
𝑉2 2
(100)
Donc en remplace dans la formule : d0 = 254∗ 𝑓 = 254∗0.36 = 110m
Obstacle immobile :
Obstacle mobile :
𝑣2 (100)2
d2 = 127∗𝑓 + v = 127∗0.36 + 100 = 318m
𝑉 100
Ds = 36 ∗ 𝑡𝑝 + L = + 1.8 + 8 = 13𝐦
36
37
CHAPITER IV
DIMENSIONNEMENT DU
CORPS DE CHAUSSEE
38
CHAPITRE IV DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
I-INTRODUCTION :
Les qualités que doit présenter, une chaussée moderne sont très nombreuses, les plus
importantes pour l’usager sont : la sécurité et le confort.
Le confort sera parfait, si le profil de la chaussée est exemple de toute irrégularité ; qui
risquerait d’engendrer des oscillations verticales incommodes à la carrosserie ou à des roues
La chaussée sera durable, si sous l’effet du trafic, freinage et en virage restent possibles
dans les mêmes conditions durant de nombreuses années.
II-LA CHAUSSÉE.
II.1-DEFINITION :
Couche de Base.
Couche de Fondation.
Couche de Forme.
39
CHAPITRE IV DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
II-2-1-COUCHE DE SURFACE.
Cette couche est en contact direct avec le pneumatique des véhicules et la charge
extérieure, elle est composée d’une couche de roulement et d’une couche de liaison. Rôle de
couche de roulement :
Elle a pour rôle essentielle d’assurer une transition avec les couches
inférieures plus rigides.
II-2-2-COUCHE DE BASE.
C’est une couche intermédiaire, permet le passage progressif entre couche de roulement et
couche de fondation, Elle reprend les efforts verticaux et repartis les contraintes normales qui
en résultent sur les couches sous-jacentes.
II-2-3-COUCHE DE FONDATIONE.
II-2-4-COUCHE DE FORME.
Elle est généralement prévue pour répondre à certains objectifs en fonction de la nature du
sol support.
Sur un sol rocheux : elle joue le rôle de nivellement afin d’aplanir la surface.
Sur un sol peu portant (argileux à teneur en eau élevée) : Elle assure une
portance suffisante à court terme permettant aux engins de chantier de circuler
librement.
Actuellement, on tient de plus en plus compte du rôle de portance à long terme apporté par
la couche de forme dans le dimensionnement et l’optimisation des structures de chaussées.
40
CHAPITRE IV DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
III-APPLICATION AU PROJET :
Données de projet :
41
CHAPITRE IV
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
τ = 4% CBR= 5
𝑁𝑃𝐿 3345
100+√6.5 x(75+50 log ) 100+√6.5 x(75+50 log )
10 10
E= = = 61,30 cm ≅ 62 cm
𝐶𝐵𝑅+5 5+5
2-1-EPAISSEURE EQUIVALENT :
8BB+14GB+25GNT
GB : Grave Bitume
42
CHAPITRE IV DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Les paramètres utilisés dans la méthode du catalogue des chaussées sont : trafic, sol
support, Environnement et zone climatique.
Donc d’après le tableau notre réseau est du type : RP1 (Réseaux Principal N°1)
Définition du poids lourd : Un poids lourd (PL) est un véhicule de plus de 3.5
tonnes de poids total autorisé en charge.
Les classes de trafic (TPLi) adoptées dans les fiches structures de dimensionnement sont
données, pour chaque niveau de réseau principal, en nombre PL par jour et par sens à l’année
de mise en service. Classe TPLi pour RP1 :
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CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Pour le dimensionnement des structures, on distingue 4classes de sol support : S3, S2, S1,
S0 : Les valeurs des modules de déformation à la plaque indiqués sur le tableau ci-dessous,
ont été calculées à partir de la relation empirique suivante :
E(MPA) = 5×CBR
Entre S3 et S2 il y’a 40cm, donc en doit ajouter 40 cm (40 TVO) pour améliorer la
couche de forme.
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CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Pour notre projet la zone climatique et la zone II Selon la carte climatique de l’Algérie
par conséquent d’après les fiches structures pour le RP 1 on obtient la structure suivante :
11 GB Couche de Base 13 GB
69 cm
12 GB Couche de Fondation 15 GNT
BB : Béton Bitumineux
GB : Grave Bitume
45
CHAPITRE IV
DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
III-3-Conclusion :
Dans cette méthode on calcule les déformations et contraintes sous l’effet d’une roue
jumelée du semi-essieu de 13tone, et en doit vérifier que :
(1+0,04) 20 −1
TCEi = 1374 x 365 x × 0,6 =8.96 × 106
0,04
46
CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Avec :
Kne : facteur lié au nombre cumulé d’essieux équivalents supporté par la chaussée.
Ɛ6 (10°C ,25 HZ) = 100 × 10−6 déformation sous le grave bitume (GB)
𝑇𝐶𝐸𝑖 1 1
Kne = ( 106 )𝑏 − 𝑏 = 6.84 ⇒ b = − 6.84 = - 0. 146
6
Kne = ( 8.96×10
106
)−0,146 = 0,726
𝐸(10°𝐶)
K𝜃 = √ 𝐸(𝜃𝑒𝑞) = √12500
7000
= 1.336
47
CHAPITRE IV
DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
𝐶 0.02 2
𝛿 = √𝑆𝑁 2 + (𝑏 𝑆ℎ)2 = √(0.45)2 + (−0.146 × 3) = 0. 609
48
CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
VI-CONCLUSION GENERALE :
Nous remarquons que les deux conditions (εt < εt adm et εz < Ɛz adm) sont vérifiées, ce
qui signifie que notre dimensionnement (6 BB + 13 GB + 15GNT + 35 TVO) est juste, et ce
dernier permettra l’évitement aux lignes d’influence des charges engendrées par le passage
des poids lourds à atteindre la déformation du sol support.
49
CHAPITRE V
TRACE EN PLAN
50
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
I- DEFINITION :
Le tracé en plan d’une route est obtenu par projection de tous les points de cette route sur
un plan horizontale, Il est constitué en général par une succession des alignements droits et
des arcs reliés entre eux par des courbes de raccordement progressif. Ce tracé est caractérisé
par une vitesse de base à partir de laquelle on pourra déterminer les caractéristiques
géométriques de la route.
Le tracé en plan d’une route doit permettre d’assurer une bonne sécurité.
51
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
La vitesse de référence (VB) c’est le paramètre qui permet de déterminer les caractéristiques
géométriques minimales d’aménagement des points singuliers pour le confort et la sécurité
des usagers, la vitesse de référence ne devrait pas varier sensiblement entre les sections
différentes, une discontinuité perceptible à l’usager (traverser d’une ville, modification du
relief, etc.…).
Type de la route.
La topographie.
Le tracé en plan est constitué par des alignements droits raccordés par des courbes, il est
caractérisé par la vitesse de référence appelée ainsi vitesse de base qui permet de définir les
caractéristiques géométriques nécessaires à tout aménagement routier. Le raccordement entre
les alignements droits et les courbes entre elles d’autre part, elle se fait à l’aide des Clothoïdes
qui assurent un raccordement progressif par nécessité de sécurité et de confort des usagers de
la route.
52
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
IV-1-ALIGNEMENT DROITS :
Il existe une longueur minimale d’alignement Lmin qui devra séparer deux courbes
circulaires de même sens, cette longueur sera prise égale à la distance parcourue pendant 5
secondes à la vitesse maximale permise par le plus grand rayon des deux arcs de cercles.
Une longueur maximale Lmax est prise égale à la distance parcourue pendant soixante (60)
secondes.
IV-2-ARCS DE CERCLES :
Visibilité en courbe.
Pour cela on essaie de choisir des rayons les plus grands possibles pour éviter de
descendre en dessous du rayon minimum.
53
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
-Stabilité en Courbe : Dans un virage R un véhicule subit l’effet de la force centrifuge qui
tend à provoquer une instabilité du système, afin de réduire l’effet de la force centrifuge on
incline la chaussée transversalement vers l’intérieur du virage (éviter le phénomène de
dérapage) d’une pente dite devers exprimée par sa tangente.
FC : Force Centrifuge.
d% : dévers.
P : Poids.
L’équilibre des forces agissant sur le véhicule nous amène à la conclusion suivante :
Le rayon horizontal minimal normal doit permettre à des véhicules de rouler en sécurité.
54
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
IV-2-4-RAYON MINIMAL NON DEVERSE (RHnd) : C’est le rayon non déversé telle
que l’accélération centrifuge résiduelle acceptée pour un véhicule parcourant à la vitesse Vr
une courbe de devers égal à dmin vers l’extérieur reste inférieur à la valeur limitée.
Au lieu de cela, une autre solution si d’augmenter le rayon du virage jusqu'à la visibilité
soit bonne, mais nous partons de l’idée que le tracer adopter qu’il est nécessaire de «
déraser » l’intérieur du virage. En plan, la limite de ce dérasement sera donnée par la
projection vertical de la courbe enveloppe des rayons visuel partons de l’œil du conducteur.
Le niveau du dérasement tiendra compte du niveau admis de l’œil du conducteur.
55
CHAPITRE V
TRACE EN PLAN
Ou du niveau des obstacles à percevoir « objet ou voiture » prendre une marge pour la
végétation la largeur et de dérasement et comptée a partir de l’axe de la route, mais le calcul
se fait au droit de la trajectoire des véhicule côté intérieure du virage.
Les distances en question devraient en réalité se mesurer selon l’arc de trajectoire, mais pour
simplifier on peut admettre (comme le fait la norme) qu’elles sont mesurées sur la corde de
l’arc.
Le raccordement d’un alignement droit à une courbe circulaire doit être fait par des
courbures progressives permettant l’introduction du dévers et la condition du confort et de
sécurité. La courbe de raccordement la plus utilisée est la Clothoïde grâce à ses particularités,
c’est-à-dire pour son accroissement linéaire des courbures. Elle assure à la voie un aspect
satisfaisant en particulier dans les zones de variation du dévers (condition de gauchissement)
et assure l’introduction de dévers et de la courbure de façon à respecter les conditions de
stabilité et de confort dynamique qui sont limitées par unité de temps de variation de la
sollicitation transversale des véhicules.
56
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
1) -Parabole cubique : Cette courbe est d’un emploi très limité vu le maximum de sa
courbure vite atteint (utilisée dans les tracés de chemin de fer).
3) -Clothoïde : La Clothoïde est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une
façon continue dès l’origine où il est infini jusqu’au point asymptotique où il est nul.
La courbure de la Clothoïde, est linéaire par rapport à la longueur de l’arc. Parcourue à
vitesse constante, la Clothoïde maintient constante de la variation de l’accélération
transversale, ce qui est très avantageux pour le confort des usagers.
57
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
La longueur de raccordement progressif doit être suffisante pour assurer les conditions
suivantes :
Cette condition permet d’assurer à l’usager une vue satisfaisante de la route et de ses
obstacles éventuels. L’orientation de la tangente doit être supérieure à 3° pour être
perceptible à l’œil.
R : Rayon en (m)
△d : Variation de dévers
58
CHAPITRE V
TRACE EN PLAN
c)-CONDITION DE GAUCHISSEMENT :
Cette condition a pour objet d’assurer à la voie un aspect satisfaisant en particulier dans les
zones de variation de dévers, elle s’applique par rapport à son axe.
L : Longueur de raccordement.
l : Largeur de la chaussée.
∆d : Variation de dévers .
V- PARAMETRES FONDAMONTAUX :
D’après le règlement des normes algériennes B40, pour un environnement E1, catégorie
C2, et vitesse de base VB = 100km/h, on définit les paramètres suivants :
59
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
60
CHAPITRE V TRACE EN PLAN
VI-APPLICATION AU PROJET :
Vr = 100 km/h
On prend R = 700m
61
CHAPITRE VI
PROFIL EN LONG
& PROFIL EN TRAVERS
62
CHAPITRE VI
PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
PROFIL EN LONG
I-DÉFINITION :
Le profil en long est une coupe verticale passant par l’axe de la route, développé et
représentée sur un plan à une échelle. Ou bien c’est une élévation verticale dans le sens de
l’axe de la route de l’ensemble des points constituant celui-ci. C’est en général une succession
d’alignement droit (rampes et pentes) raccordés par courbe circulaires. Pour chaque point du
profil en long on doit déterminer :
L’altitude du projet
Respecter les valeurs des paramètres géométriques préconisés par le règlement en vigueur :
Eviter les angles entrants en déblai, car il faut éviter la stagnation des eaux et assurer
leur écoulement.
Un profil en long en léger remblai est préférable à un profil en long en léger déblai,
qui complique l’évacuation des eaux et isole la route du paysage.
Pour assurer un bon écoulement des eaux. On placera les zones des devers nuls dans
une pente du profil en long.
Rechercher un équilibre entre les volumes des remblais et les volumes des déblais
dans la partie de tracé neuve.
Eviter les lignes brisées constituées par de nombreux segments de pentes voisines, les
remplacer par un cercle unique, ou une combinaison des cercles et arcs à courbures
progressives de très grand rayon.
63
CHAPITRE VI PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
III-DECLEVITE :
On appel déclivité d’une route la tangente de l’angle qui fait le profil en long avec
l’horizontal. Elle prend le nombre de pente pour les descentes et rampe pour montées.
La déclivité maximale est acceptée particulièrement dans les courtes distances inférieures à
1500m, à cause de :
L’effort de freinage des poids lourds est très important qui fait l’usure de
pneumatique (cas de pente max).
Condition d’adhérence.
Condition économique.
64
CHAPITRE VI PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
IV-RACCORDEMENT PROFIL EN LONG :
Le changement de déclivité constitue des points particuliers dans le profil en long, ce
changement est assuré par l’introduction de raccordement circulaire qui doit satisfaire aux
conditions de confort et de visibilité. On distingue deux types raccordements :
Les raccordements en angle saillant (convexes).
Les raccordements en angles rentrants (concaves).
65
CHAPITRE VI PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
2-RACCORDEMENT CONCAVES (Angle Rentrant) : Dans le cas de raccordement dans
les points bas, la visibilité du jour n’est pas déterminante, plutôt c’est pendant la nuit qu’on
doit s’assurer que les phares du véhicule devront éclairer un tronçon suffisamment long pour
que le conducteur puisse percevoir un obstacle, la visibilité est assurée pour un rayon
satisfaisant.
Environnement E1
66
CHAPITRE VI
PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
PROFIL EN TRAVERS
V-INTRODUCTION :
Le profil en travers d’une chaussée c’est la coupe perpendiculaire à l’axe de la route sur un
plan vertical, la largeur de cette chaussée est en fonction de l’importance et de l’hétérogénéité
du tracé à écouler.
On comprend par le débit admissible le trafic prévisible à l’année de saturation, autrement
dit : la capacité théorique calculée par un horizon voulu qui tient compte de l’évolution du
trafic.
La plateforme des routes comprend : Les chaussées, les accotements latéraux est
éventuellement un terre-plein central. Le profil en travers doit être tel qu’il puisse assurer à
tout moment l'écoulement du trafic actuel et prévisible dans de bonnes conditions de sécurité
et de confort, et ainsi l’évacuation rapide des eaux de pluie.
Il existe deux types de profil en travers qui sont :
1-PROFIL EN TRAVERS TYPE :
Est une représentation graphique, contenant et détaillant d’une manière précise tous les
éléments constituant la route notamment les dimensions de la route, ses dépendances la
structure de chaussée, sa composante ainsi que les épaisseurs.
2-PROFIL EN TRAVERS COURENT :
Le profil en travers courant est une pièce de base dessinée dans les projets à distance de
chaque 20m. Il indique cote terrain naturel (TN), cote de projet, devers de la chaussée. Selon
le terrain naturel il existe trois types de profil en travers : les profils en déblais, profils en
remblais, et aussi les profils mixtes.
67
CHAPITRE VI PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
68
CHAPITRE VI PROFIL EN LONG & PROFIL EN TRAVERS
69
CHAPITRE VII
ETUDE GEOTECHNIQUE
70
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
I-INTRODUCTION :
La géotechnique routière est une science qui étudie les propriétés physiques et mécaniques
des sols et des roches qui vont servir d’assise pour la structure de chaussée. Elle étudie les
problèmes d’équilibre et de formation des masses de terre de différentes natures soumises à
l’effet des efforts extérieurs et intérieurs. Cette étude doit d’abord permettre de localiser les
différentes couches et donner les renseignements de chaque couche et les caractéristiques
mécaniques et physiques de ce sol.
L’exécution d’un projet routier nécessite une bonne connaissance des terrains traversés. Ce
qui exige des reconnaissances géotechniques.
II-LES MOYENS DE RECONNAISSENSE :
Les moyennes de la reconnaissance d’un tracé routier sont essentiellement par :
L’étude des archives et documents existants.
Les visites de site et les essais « in-situ ».
Les essais de laboratoire.
a) -L’ETUDE DES ARCHIVES : Les études antérieures effectuées au voisinage du tracé
sont source précieuse d’informations préliminaires sur la nature des terrains traversés. Les
cartes géologiques et géotechniques de la région, lorsqu’ elles existent, peuvent aussi apporter
des indications assez sommaires mais tout aussi précieuses pour avoir une première idée de la
nature géologiques et géotechniques des formations existantes.
b) -LA RECONNAISSENCE « IN-SITU » : La première reconnaissance visuelle, permet
d’arrêter un premier programme de reconnaissance « in-situ » en fonction des sols rencontrés
et des problèmes géotechniques pressentis.
c) -LES ESSAIS DE LABORATOIRE : Les essais réalisés en laboratoire sont :
c)-1-LES ESSAIS PHYSIQUE :
Equivalent de sable ES.
Limites d’Atterberg.
Poids spécifique du sol.
Analyse granulométrique
Essai au Blue de Méthylène
c)-2-LES ESSAIS MECANIQUE :
Essai Proctor.
Essai CBR.
Essai Los Angeles.
Essai Micro Deval.
71
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
1-EQUIVALENT DE SABLE :
Lorsque les sols contiennent très peu de particules fines, les limites d’ATTERBERG ne
sont pas mesurables, pour décaler la présence en quantité plus ou moins importante de limon
et d’argile, on réalise un essai appelé équivalent de sable.
-Principe de l’essai : l’essai équivalent de sable s’effectue sur la fraction des sols passant sur
plusieurs classes de tailles décroissantes jusqu’ au tamis de 5mm ; il rend compte globalement
de la quantité et de la qualité des éléments les plus fins contenus dans cette fraction, en
exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments dits sableux et les
éléments plus fins (argileux par exemple).
-But de l’essai : cet essai permet de mettre en victoire la proportion de poussière fine nuisible
dans un matériau. Et surtout utilisé par les matériaux routiers et les sables à béton. Car il
permet de séparer les sables et graviers des particules fines comme les limons et argiles. Cet
essai révèle très intéressant au laboratoire et sur chantier grâce à sa simplicité, sa rusticité, son
faible coût et sa rapidité.
-Domaine d'application : cette détermination trouve son application dans de nombreux
domaines notamment les domaines suivants :
Classification des sols.
Etude des sables et sols fins peu plastique.
Choix et contrôle des soles utilisables en stabilisation mécanique.
Choix et contrôle des sables à béton.
Contrôle des sables utilises en stabilisation chimique.
Choix et contrôle des granulats pour les enrobes hydrocarbonés.
2-LIMITE D ’ATTERBERG :
Limite de plasticité (Wp), caractérisant le passage du sol de l’état solide à l’état plastique.
Elle varie de 0% à 100%, mais elle demeure généralement inférieure à 40%. Limite de
liquidité (WL), caractérisant le passage du sol de l’état plastique à l’état liquide.
Avec :
WP : Limite de Plasticité
WL : Limite de Liquidité
ω : teneur en eau au moment de l’essai donnant n’coups
N : nombre de coups.
IP : Indice de Plasticité.
72
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
-Principe de l’essai : la détermination de WL et WP nous donnent une idée approximative
des propriétés du matériau étudie, elle permette de le classe grâce à l’abaque de plasticité de
casa grand.
-But de l’essai : cet essai permet de prévoir le comportement des sols pendant les opérations
de terrassement, en particulier sous l’action de la teneur en eau, il se fait uniquement sur les
éléments fins du sol (caractériser les sols fins).
-Domaine d'application : l’essai s’applique aux sols fins pendant les opérations de
terrassement dans le domaine des travaux publics (assises de chaussées y compris les couches
de forme).
4-ANALYSE GRANULOMETRIQUE :
Les résultats de l’analyse granulométrique sont donnés sous la forme d’une courbe dite
courbe granulométrique et construite emportant sur un graphique cette analyse se fait en
générale par un tamisage.
-Principe d’essai : l’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis et passoires
reposants sur un fond de tamis un matériau en plusieurs classes de tailles décroissantes.
-But de l’essai : c’est un essai qui a pour objet de la détermination en poids des éléments d’un
sol (matériau) suivant leurs dimensions (cailloux, gravier, gros sable, sable fin, limon et
argile).
-Domaine d'utilisation :la granulométrie est utilisée pour la classification des sols en vue de
leur utilisation dans la chaussée.
73
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
5- ESSAI DE BLUE METHYLENE :
Les molécules de bleu de méthylène ont pour propriété de se fixer sur les surfaces externes
et internes des feuillets d’argile, la quantité de bleu adsorbée par 100gramme de sol s’appelle
Valeur Au Bleu du sol et est notée VBs, la VBs reflète globalement :
La teneur en argile (associée à la surface externe des particules).
L’activité de l’argile (associée à la surface interne).
L’essai consiste à mettre en suspension une fraction de sol (0/d) avec d ≤10mm et à ajouter à
cette suspension des doses successives de 5 ml d’une solution de bleu de méthylène jusqu’ à
apparition d’une auréole bleue autour de la tâche constituée par le sol, l’auréole bleue indique
l’excès de cette solution dans les particules d’argile.
6-ESSAI PROCTOR :
L’essai Proctor est un essai routier, il s’effectue à l’énergie dite modifiée, il y’a aussi
l’énergie normale.
-Principe de l’essai : l’essai consiste à mesurer le poids volumique sec d’un sol disposé en
trois couches dans un moule Proctor de volume connu, dans chaque couche étant compactée
avec la dame Proctor, l’essai est répété plusieurs fois et on varie à chaque fois la teneur en eau
de l’échantillon et on fixe l’énergie de compactage. Les grains passants par le tamis de 5 mm
sont compactés dans le moule Proctor.
-But de l’essai : l’essai Proctor consiste à étudier le comportement d’un sol sous L’influence
de compactage (la réduction de son volume par réduction des vides d’air) et une teneur en eau
c’est-à-dire la détermination de la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale, pour
un compactage bien défini.
-Domaine d'utilisation : cet essai est utilisé pour les études de remblai en terre, en particulier
pour les sols de fondations (route, piste d’aérodromes).
74
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
8-ESSAI LOS-ANGELES :
L'essai los Angeles est un essai très fiable et de très courte durée, il nous permet d'évaluer la
qualité du matériau.
-Principe de l’essai : l’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1,6 mm
produite en soumettant le matériau aux chocs de boulets normalisés dans la machine Los
Angles.
-But de l’essai : l'essai a pour but de déterminer la résistance à la fragmentation par choc et
la résistance obtenue par frottement des granulats.
-Domaine d'application : l’essai s’applique aux granulats d’origine naturelle ou artificielle
utilisés dans le domaine des travaux publics (assises de chaussées y compris les couches de
roulement).
75
CHAPITRE VIII
ASSAINISSEMENT
76
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
I-INTRODUCTION :
L’eau c’est le premier ennemi de la route car il pose des grands problèmes multiples et
complexes sur la chaussée, Ce qui met en jeu l’insécurité de l’usager (glissement, inondation
diminution des conditions de visibilité, projection des gravillons par dés enrobage des couches
de surface, etc.) et influe sur la pérennité de la chaussée en diminuant la portance des sols de
fondation.
Les types de dégradation provoqués par les eaux sont engendrés comme suit :
Dés enrobage.
Nid de poule (dégel, forte proportion d’eau dans la chaussée avec un trafic important).
Glissement.
Erosion.
Les études hydrauliques inventorient l’existence de cours d’eau et d’une manière générale
des écoulements d’eau en surface. Elles détermineront ensuite l’incidence du projet sur ces
écoulements et les équipements à prendre en compte pour maintenir ces écoulements.
77
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
Pour l’évacuation des eaux, plusieurs dispositifs d’assainissement sont nécessaires, tant pour
la pérennité de la structure que pour le confort de l’usager de la route.
Les drainages : ouvrages enterrés récoltant et évacuant les eaux souterraines (tranchées
drainantes et canalisations drainantes).
IV-ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSEE :
La détermination du débouché a donné aux ouvrages tels que dalots, ponceaux, ponts, etc.
dépend du débit de crue qui est calculé d’après les mêmes considérations. Les ouvrages sous
chaussée les plus courants utilisés pour l’évacuation des petits débits sont les dalots et buses à
section circulaire.
Parmi les ouvrages destinés à l’écoulement des eaux, on peut citer ces deux catégories :
78
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
Les ouvrages d'assainissement doivent être conçus dans le but d'assainir la chaussée et
l'emprise de la route dans les meilleures conditions possibles avec un moindre coût.
1-Fossé de Pied du Talus de Déblai : Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin
de drainer la plate-forme et les talus vers les exutoires. Ces fossés sont en terre et de section
trapézoïdale. Ils seront bétonnés lorsque la pente en profil en long dépasse les 3 %.
2- Fossé de Crête de Déblai : Ce type de fossé est toujours en béton. Il est prévu lorsque le
terrain naturel de crête est penché vers l’emprise de la chaussée, afin de protéger les talus de
déblais des érosions dues au ruissellement des eaux de pluie et d’empêcher ces eaux
d’atteindre la plate-forme.
3-Fossé de Pied de Talus de Remblai : Le fossé est en terre ou en béton (en fonction de leur
vitesse d’écoulement). Ils sont prévus lorsque la pente des terrains adjacents est vers la plate-
forme et aussi de collecter les eaux de ruissellement de la chaussée, en remblai, par
l’intermédiaire des descentes d’eau.
4-Drain : Le drainage du corps de chaussée est assuré par une tranchée drainante longeant
l’autoroute. Ce drain est constitué par un matériau graveleux comportant en son centre un
tuyau circulaire en plastique perforé à sa génératrice supérieure à 150 mm de diamètre. Ce
drain est positionné sous le fossé trapézoïdal et à la limite des accotements. Les eaux
collectées par le drain sont rejetées dans des regards de drainage et ce dernier dans les points
de rejet.
5-Descentes d'Eau : Dans les sections d’autoroute en remblai, lorsque la hauteur de ces
remblais dépasse les 2,50 m, les eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des
descentes d'eau. Elles sont espacées généralement tous les 50 m lorsque la pente en profil en
long est supérieure à 1%. Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur espacement est varié
entre 30 m et 40 m.
79
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
a) -Bassin Versant : C’est un secteur géographique qui est limité par les lignes de crêtes
ou lignes de partage des eaux. C’est la surface totale de la zone susceptible d’être
alimentée en eau pluviale, d’une façon naturelle, ce qui nécessite une canalisation en
un point bas considéré (exutoire).
RN 28
b) -Collecteur Principal (Canalisation) : C’est la Conduite principale récoltant les eaux des
autres conduites (dites collecteurs secondaires), recueillant directement les eaux superficielles
ou souterraines.
c)-Chambre de Visite (Cheminée) : C’est un ouvrage placé sur les canalisations pour
permettre leur contrôle et le nettoyage. Les chambres de visites sont à prévoir aux
changements de calibre, de direction ou de pente longitudinale de la canalisation, aussi qu’aux
endroits où deux collecteurs se rejoignent. Pour faciliter l’entretien des canalisations, la
distance entre deux chambres consécutives ne devrait pas dépasser 80 à 100m.
d)-Sacs : C’est un ouvrage placé sur les canalisations pour permettre l’introduction des eaux
superficielles. Les sacs sont fréquemment équipés d’un dépotoir, destiné à retenir des déchets
solides qui peuvent être entraîné, par les eaux superficielles.
80
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
e) -Fossés de Crêtes : C’est un outil construit afin de prévenir l’érosion du terrain ou cours
des pluies.
f) -Décente d’Eau : Elle draine l’eau collectée sur les fossés de crêts.
g) -Les Regards : Ils sont constitués d’un puits vertical, muni d’un tampon en fonte ou en
béton armé, dont le rôle d’assurer le réseau des fonctions de raccordement des conduites, de
ventilation et d’entretien entre autres et aussi à résister aux charges roulantes et aux
poussées des terres.
La section d’étude (RN 28) est traversée par un réseau hydrographique composé de
plusieurs Chaabats à écoulement torrentiel temporaire.
Les bassins versants qui alimentent, ces Chaabats se caractérisent par une morphologie
pentue en amont et pratiquement plate en aval. Ces bassins sont principalement occupés par
des terres de pâturage, terres agricoles et quelques zones hydromorphes.
81
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
La future route est projetée sur les cartes de système SRTM (Shuttle Radar Topography
Mission) où seront délimités les bassins Versants et déterminées les surfaces, les longueurs et
les déclivités en se servant du logiciel Globale Mapper.
Les débits de crue sont calculés pour des bassins versants de superficie inférieure à 200
Km² au moyen de la méthode rationnelle dont l’expression usuelle est donnée par la formule :
Q=K×C×I×A
C : Coefficient de ruissellement.
La période de retour T à prendre en compte doit, faire l’objet d’une analyse mettant en
regard le coût d’investissement de l’infrastructure avec les conséquences d’un débordement
pour l’usage, les riverains, les ouvrages routiers (perturbations locales et temporaires de la
circulation et situations à risques) et enfin l’impact sur le milieu naturel. En l’absence de ce
type d’analyse, il est recommandé d’adopter, une période de retour centennale (100 ans).
82
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
Les coefficients C2 et C3, qui dépend de la nature du sol et de sa couverture végétale, sont
homogènes pour les grand des zones. Leurs valeurs sont les suivantes :
Qc = K × Rh⅔ × P × Sm Rh = Sm / Pm
83
CHAPITRE VIII ASSAINISSEMENT
Les valeurs des coefficients de rugosité (K) sont représentées dans le tableau suivant :
84
CHAPITRE VIII
ASSAINISSEMENT
Ouvrage N° PK Existant Proposé (mm)
01 104+580 ̶ 2 ∅ 1000
02 104+620 ̶ 1∅ 1000
03 105+420 ̶ 1∅ 1000
04 105+785 ̶ 1∅ 1000
05 106+275 ̶ 1∅ 1000
06 106+550 Dalot ̶
07 107+370 ̶ 1∅ 1000
08 108+090 ̶ 4 ∅ 1000
09 108+240 ̶ 1∅ 1000
10 108+550 ̶ 1∅ 1000
11 108+820 ̶ 1∅ 1000
12 108+970 ̶ 1∅ 1000
13 109+090 ̶ 2 ∅ 1000
Valeurs 0.5m 0.5m 0.5m 45° 0.50% 70 0.5m² 1.5m 0.33m 0.75 m³/s
85
CHAPITRE IX
CUBATURES
86
CHAPITRE IX
CUBATURES
I-INTRODUCTION :
Les mouvements des terres désignent tous les travaux de terrassement, ils ont un objectif
primordial de modifier la forme du terrain naturel pour qu’il soit disponible à recevoir des
ouvrages en terme général. Ces actions sont nécessaires et fréquemment constatées sur les
profils en longs et les profils en travers. La modification de la forme du terrain naturel
comporte deux actions, la première s’agit d’ajouter des terres (remblai) et la deuxième s’agit
d’enlever des terres (déblai). Le calcul des volumes des déblais et des remblais s’appelle (les
cubatures des terrassements).
II-DEFINITION :
On définit les cubatures par le nombre des cubes de déblais et remblais que comporte le
projet à fin d’obtenir une surface uniforme sensiblement rapprochée et sous adjacente à la
ligne rouge de notre projet. Le profil en long et le profil en travers doivent comporter un
certain nombre de points suffisamment proches pour que les lignes joignent ces points
différents le moins possible de la ligne du terrain qu’il représente.
III-METHODE DE CALCUL DES CUBATURES :
Les cubatures sont les calculs effectués pour avoir les volumes des terrassements existants
dans notre projet. Les cubatures sont fastidieuses, mais il existe plusieurs méthodes de calcul
des cubatures qui simplifie le calcul. Le travail consiste à calculer les surfaces (SD) et (SR)
pour chaque profil en travers, en suite on les soustrait pour trouver la section pour notre
projet. On utilise la méthode SARRAUS, c’est une méthode simple qui se résume dans le
calcul des volumes des tronçons compris entre deux profils en travers successifs.
87
CHAPITRE IX CUBATURES
-FORMULE DE SARRAUS :
Cette méthode « formule des trois niveaux » consiste à calculer le volume déblai ou remblai
des tronçons compris entre deux profils en travers successifs.
88
CHAPITRE IX CUBATURES
REMARQUE :
Les résultats de calcul des cubatures par COVADIS - AUTOPISTE sont joints dans le
tableau suivant.
BB 10250.089 tonne
GB 22320.63 tonne
GNT 23688.73 m³
TVO 31708.33 m³
DEBLAI 13880 m³
REMBLAI 3459 m³
89
CHAPITRE X
SIGNALISATION &
ECLAIRAGE
90
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
SINGNALISATION
I-INTRODUCTION :
Compte tenu de l’importance du développement du trafic et l’augmentation de la vitesse
des véhicules, la circulation devra être guidée et disciplinée par des signaux simples
susceptibles, et compris par tous les intéressés. Elle doit être uniforme, continue et homogène
afin de ne pas fatiguer l’attention de l’usager par une utilisation abusive de signaux. La
signalisation routière comprend la signalisation verticale et la signalisation horizontale.
IV-TYPES DE SIGNIALISATION :
On distingue deux types de signalisation :
IV-1-SIGNIALISATION ROUTIER VERTICAL (SRV) :
Elle se fait par panneaux, par feux, par balise ce sont des objets qui transmettent un
message visuel grâce à leur emplacement, leur type, leur couleur et leur forme. Elles peuvent
être classées dans quatre classes :
91
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
a) -Signaux de danger : Panneaux de forme triangulaire, ils doivent être placés à 150 m en
avant de l’obstacle à signaler (signalisation avancée).
b) -Signaux comportant une prescription absolue : Panneaux de forme circulaire, on
trouve : L’interdiction, L’obligation, et la fin de prescription.
c)-Signaux à simple indication : Panneaux en général de forme rectangulaire, des fois
terminés en pointe de flèche :
Signaux d’indication.
Signaux de direction.
Signaux de localisation.
Signaux divers.
d)-Signaux de position des dangers : Toujours implantés en pré signalisation, ils sont d’un
emploi peu fréquent en milieu urbain.
92
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
93
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
g.-Autres signaux indiquant des installations qui peuvent être utiles aux usagers
de la route (type F)
94
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
2-MARQUES TRANSVERSALES :
Ligne ‹‹ STOP › ›.
Ligne « Cédez le passage ».
Ligne d'effet des signaux.
Les autres marques :
Passage pour piétons.
Passage pour cyclistes.
Flèches de rabattement.
95
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
Flèches de sélection.
Lignes obliques.
Marquages relatifs au stationnement.
Marquages spéciaux.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité « U » différente suivant le
type de route :
U = 7.5cm sur autoroutes est voies rapides urbaines.
U = 6 cm sur les routes et voies urbaines (route Principale).
U = 5 cm sur les autres routes.
La longueur des lignes Continues sera : L ≥ 30 m
Figure X-4- Schéma des lignes longitudinales pour une route 2×2voies
96
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
97
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
Un produit de marquage est principalement structuré autour d’une matrice composée d’un
liant, de charges, de pigments et d’adjuvants. Chaque produit se différencie selon le mode de
formation du film qui va venir adhérer au sol support
Peuvent être ajoutées :
Des micro billes de verre pour assurer la visibilité de nuit (rétro-réflexion des
ondes lumineuses des phares des véhicules).
Des charges pour assurer l’anti-glissance des produits.
L’ajout de billes joue un rôle important dans la durabilité du marquage.
98
SIGNALISATION & ECLAIRAGEE
99
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
ECLAIRAGE
VI- INTRODUCTION :
L’éclairage public doit permettre aux usagers de la voies de circuler de nuit une sécurité et
un confort aussi élevé que possible. Pour l’automobiliste, il s’agit de percevoir distinctement
les en localisent avec servitude et dans un temps utile, les points singuliers de la route et les
obstacles éventuels autant que possible sans l’aide des projecteurs de la route ou de
croissement.
Pour les piétons, une bonne visibilité des bordures des trottoirs, des véhicules, et des
obstacles ainsi l’absence des zones d’ombre sont essentiels.
On distingue quatre catégories d’éclairage public.
Eclairage général d’une route ou une autoroute, Catégorie A
Eclairage urbain (Voiries artérielle et de distribution), Catégorie B
Eclairage des voies de cercle, Catégorie C
Eclairage d’un point singulier (Carrefour, Virage…ex), Catégorie D
100
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
VIII-APPLICATION AU PROJET :
Dans le cadre de notre étude tout en respectant les critères énoncés ainsi que la
réglementation routière algérienne (signalisation routière de 15/07/1974), on mentionne sur le
plan de signalisation que la codification des panneaux et l’unité de largeur des lignes de
marquage. Les différents types de panneaux de signalisation dans cette étude sont :
Signalisation horizontale :
Marquage de la chaussée en ligne continue
Lignes continues de largeur de 15 cm
Marquage de la chaussée en ligne discontinue
Signalisation verticale :
Panneaux de signalisation de danger.
Panneaux de signalisation interdiction.
Panneaux d’indication.
101
CHAPITRE X SIGNALISATION & ECLAIRAGE
102
DEVIS QUANTITATIF
ET ESTIMATIF
103
N° DESIGNATION UNITE QTE PU(HT) MONTANT(HT)
TERRASSEMENT
01 DECAPAGE DE TERRE m² 57208.75 150 8581312.5
VIGITAL SUR 20 cm
02 DEBLAI MISE EN DIPOT m³ 13880 400 5552000
03 REMBLAI MISE EN m³ 3459 500 1729500
D’EMPRUNT
04 TOTAL N° 1 15862812.5
CHAUSSEE
COUCHE DE FORME
05 TVO = 35 cm + ACCOTEMENT m³ 40670.01 800 32536008
06 COUCHE DE FONDATION
GNT = 15 cm m³ 11629.84 2000 23259680
COUCHE DE BASE
07 GB = 13 cm TONNE 22320.62 4500 100442817
COUCHE DE ROULEMENT
08 BB = 6cm (2.4t/m³) TONNE 10250.089 5500 56375489.5
COUCHE D’IMPREGNATION
CUT-BACK 0/1 m² 77500 100 7750000
09 COUCHE D’ACCROCHAGE
DOSE 0.3kg/m² m² 77500 100 7750000
10 TOTAL N° 2 228113994.5
TOTAL N°1 + N°2 243976807
11 TPC – TERRE VEGITAL m³ 1765.77 800 1412616
TPC- GLISSIERRE /BETON ml 7000 4500 31500000
OUVERTURE DE FAUSSEE EN
12 BETON ARMEE ml 2385 30000 71550000
ASSAINISSEMENT
BUSES EN BETON ARMEE m³
13 260 50000 13000000
104
15 SIGNALISATION FORFAIT 5% 18071971.15
INSTALATION FORFAIT 2% 7228788.46
16 DU CHANTIER
17 PRIX (HT) 549387921.6
18 TVA (19%) 104383705.1
19 TOTAL (TTC) 653 771 626.7
105
CONCLUSION GENERALE
106
BIBLIOGRAPHIE
B40 (Normes techniques d’aménagement des routes et trafic et capacité des routes).
Outils informatiques :
Logiciel ALIZE.
107
ANNEXE
108
Cubatures Déblai Remblai selon ARP T100 2voies > 6 m
Num. Abscisse Longueur Surfaces Volumes Partiels Volumes Cumulés
Déblai Remblai Déblai Remblai Déblai Remblai
P1 0.000 15.00 0.00 0.00 0.000 0.000 0 0
P2 30.000 30.00 0.00 1.37 0.000 41.209 0 41
P3 60.000 30.00 0.00 2.16 0.000 64.806 0 106
P4 90.000 30.00 0.00 0.99 0.000 29.649 0 136
P5 120.000 30.00 0.47 0.01 14.228 0.314 14 136
P6 150.000 30.00 1.20 0.01 35.996 0.307 50 136
P7 180.000 30.00 1.43 0.01 42.937 0.280 93 137
P8 210.000 30.00 1.55 0.01 46.512 0.239 140 137
P9 240.000 30.00 1.67 0.01 50.171 0.189 190 137
P10 270.000 30.00 1.85 0.00 55.618 0.132 245 137
P11 300.000 30.00 1.77 0.00 52.957 0.081 298 137
P12 330.000 30.00 1.70 0.00 51.069 0.042 349 137
P13 360.000 30.00 1.64 0.00 49.063 0.017 399 137
P14 390.000 30.00 1.35 0.00 40.607 0.004 439 137
P15 420.000 30.00 1.30 0.00 39.124 0.000 478 137
P16 450.000 30.00 1.09 0.00 32.823 0.000 511 137
P17 480.000 30.00 0.75 0.00 22.472 0.000 534 137
P18 510.000 30.00 0.67 0.00 19.951 0.000 554 137
P19 540.000 30.00 0.83 0.00 25.006 0.000 579 137
P20 570.000 30.00 0.99 0.00 29.745 0.000 608 137
P21 600.000 30.00 0.77 0.00 23.077 0.000 631 137
P22 630.000 30.00 0.58 0.00 17.283 0.000 649 137
P23 660.000 30.00 0.39 0.03 11.558 0.976 660 138
P24 690.000 30.00 0.25 0.21 7.555 6.172 668 144
P25 720.000 30.00 0.28 0.36 8.283 10.702 676 155
P26 750.000 30.00 0.88 0.00 26.424 0.000 702 155
P27 780.000 30.00 1.62 0.00 48.524 0.000 751 155
P28 810.000 30.00 2.03 0.00 60.903 0.000 812 155
P29 840.000 30.00 2.01 0.00 60.259 0.000 872 155
P30 870.000 30.00 1.26 0.00 37.854 0.000 910 155
P31 900.000 30.00 0.96 0.00 28.934 0.000 939 155
P32 930.000 30.00 0.84 0.00 25.062 0.000 964 155
P33 960.000 30.00 0.66 0.00 19.681 0.000 984 155
P34 990.000 30.00 0.65 0.00 19.363 0.000 1003 155
P35 1020.000 30.00 0.78 0.00 23.549 0.000 1027 155
P36 1050.000 30.00 0.99 0.00 29.732 0.000 1056 155
P37 1080.000 30.00 1.62 0.00 48.610 0.000 1105 155
P38 1110.000 30.00 2.68 0.00 80.521 0.002 1185 155
P39 1140.000 30.00 3.49 0.00 104.810 0.006 1290 155
P40 1170.000 30.00 3.51 0.00 105.269 0.026 1396 155
P41 1200.000 30.00 3.52 0.00 105.526 0.056 1501 155
P42 1230.000 30.00 3.58 0.00 107.477 0.091 1609 155
P43 1260.000 30.00 3.61 0.00 108.158 0.130 1717 155
P44 1290.000 30.00 3.44 0.01 103.328 0.173 1820 156
P45 1320.000 30.00 3.13 0.01 93.932 0.221 1914 156
P46 1350.000 30.00 3.00 0.01 90.060 0.270 2004 156
P47 1380.000 30.00 2.71 0.01 81.195 0.299 2085 156
P48 1410.000 30.00 2.31 0.01 69.322 0.317 2155 157
P49 1440.000 30.00 2.18 0.01 65.373 0.212 2220 157
P50 1470.000 30.00 1.06 0.00 31.914 0.037 2252 157
P51 1500.000 30.00 0.74 0.16 22.054 4.699 2274 162
P52 1530.000 30.00 0.98 0.32 29.404 9.499 2303 171
P53 1560.000 30.00 1.29 0.14 38.698 4.229 2342 175
P54 1590.000 30.00 1.64 0.17 49.142 4.955 2391 180
P55 1620.000 30.00 1.99 0.20 59.738 5.946 2451 186
P56 1650.000 30.00 2.29 0.28 68.809 8.466 2520 195
P57 1680.000 30.00 2.55 0.49 76.360 14.552 2596 209
P58 1710.000 30.00 2.84 0.76 85.329 22.778 2681 232
P59 1740.000 30.00 3.21 0.97 96.323 29.068 2778 261
109
Cubatures Déblai Remblai selon ARP T100 2voies > 6 m
Num. Abscisse Longueur Surfaces Volumes Partiels Volumes Cumulés
Déblai Remblai Déblai Remblai Déblai Remblai
P1 0.000 15.00 0.00 0.00 0.000 0.000 0 0
P2 30.000 30.00 0.00 1.37 0.000 41.209 0 41
P3 60.000 30.00 0.00 2.16 0.000 64.806 0 106
P4 90.000 30.00 0.00 0.99 0.000 29.649 0 136
P5 120.000 30.00 0.47 0.01 14.228 0.314 14 136
P6 150.000 30.00 1.20 0.01 35.996 0.307 50 136
P7 180.000 30.00 1.43 0.01 42.937 0.280 93 137
P8 210.000 30.00 1.55 0.01 46.512 0.239 140 137
P9 240.000 30.00 1.67 0.01 50.171 0.189 190 137
P10 270.000 30.00 1.85 0.00 55.618 0.132 245 137
P11 300.000 30.00 1.77 0.00 52.957 0.081 298 137
P12 330.000 30.00 1.70 0.00 51.069 0.042 349 137
P13 360.000 30.00 1.64 0.00 49.063 0.017 399 137
P14 390.000 30.00 1.35 0.00 40.607 0.004 439 137
P15 420.000 30.00 1.30 0.00 39.124 0.000 478 137
P16 450.000 30.00 1.09 0.00 32.823 0.000 511 137
P17 480.000 30.00 0.75 0.00 22.472 0.000 534 137
P18 510.000 30.00 0.67 0.00 19.951 0.000 554 137
P19 540.000 30.00 0.83 0.00 25.006 0.000 579 137
P20 570.000 30.00 0.99 0.00 29.745 0.000 608 137
P21 600.000 30.00 0.77 0.00 23.077 0.000 631 137
P22 630.000 30.00 0.58 0.00 17.283 0.000 649 137
P23 660.000 30.00 0.39 0.03 11.558 0.976 660 138
P24 690.000 30.00 0.25 0.21 7.555 6.172 668 144
P25 720.000 30.00 0.28 0.36 8.283 10.702 676 155
P26 750.000 30.00 0.88 0.00 26.424 0.000 702 155
P27 780.000 30.00 1.62 0.00 48.524 0.000 751 155
P28 810.000 30.00 2.03 0.00 60.903 0.000 812 155
P29 840.000 30.00 2.01 0.00 60.259 0.000 872 155
P30 870.000 30.00 1.26 0.00 37.854 0.000 910 155
P31 900.000 30.00 0.96 0.00 28.934 0.000 939 155
P32 930.000 30.00 0.84 0.00 25.062 0.000 964 155
P33 960.000 30.00 0.66 0.00 19.681 0.000 984 155
P34 990.000 30.00 0.65 0.00 19.363 0.000 1003 155
P35 1020.000 30.00 0.78 0.00 23.549 0.000 1027 155
P36 1050.000 30.00 0.99 0.00 29.732 0.000 1056 155
P37 1080.000 30.00 1.62 0.00 48.610 0.000 1105 155
P38 1110.000 30.00 2.68 0.00 80.521 0.002 1185 155
P39 1140.000 30.00 3.49 0.00 104.810 0.006 1290 155
P40 1170.000 30.00 3.51 0.00 105.269 0.026 1396 155
P41 1200.000 30.00 3.52 0.00 105.526 0.056 1501 155
P42 1230.000 30.00 3.58 0.00 107.477 0.091 1609 155
P43 1260.000 30.00 3.61 0.00 108.158 0.130 1717 155
P44 1290.000 30.00 3.44 0.01 103.328 0.173 1820 156
P45 1320.000 30.00 3.13 0.01 93.932 0.221 1914 156
P46 1350.000 30.00 3.00 0.01 90.060 0.270 2004 156
P47 1380.000 30.00 2.71 0.01 81.195 0.299 2085 156
P48 1410.000 30.00 2.31 0.01 69.322 0.317 2155 157
P49 1440.000 30.00 2.18 0.01 65.373 0.212 2220 157
P50 1470.000 30.00 1.06 0.00 31.914 0.037 2252 157
P51 1500.000 30.00 0.74 0.16 22.054 4.699 2274 162
P52 1530.000 30.00 0.98 0.32 29.404 9.499 2303 171
P53 1560.000 30.00 1.29 0.14 38.698 4.229 2342 175
P54 1590.000 30.00 1.64 0.17 49.142 4.955 2391 180
P55 1620.000 30.00 1.99 0.20 59.738 5.946 2451 186
P56 1650.000 30.00 2.29 0.28 68.809 8.466 2520 195
P57 1680.000 30.00 2.55 0.49 76.360 14.552 2596 209
P58 1710.000 30.00 2.84 0.76 85.329 22.778 2681 232
P59 1740.000 30.00 3.21 0.97 96.323 29.068 2778 261
110
Cubatures Déblai Remblai selon ARP T100 2voies > 6 m
Num. Abscisse Longueur Surfaces Volumes Partiels Volumes Cumulés
Déblai Remblai Déblai Remblai Déblai Remblai
P123 3660.000 30.00 0.01 2.41 0.347 72.249 12827 2761
P124 3690.000 30.00 0.01 2.20 0.299 66.134 12827 2827
P125 3720.000 30.00 0.01 1.89 0.264 56.779 12828 2884
P126 3750.000 30.00 0.01 1.36 0.243 40.797 12828 2925
P127 3780.000 30.00 0.01 0.79 0.233 23.693 12828 2949
P128 3810.000 30.00 0.02 0.36 0.502 10.660 12829 2959
P129 3840.000 30.00 0.11 0.19 3.170 5.816 12832 2965
P130 3870.000 30.00 0.34 0.10 10.306 3.040 12842 2968
P131 3900.000 30.00 0.83 0.11 24.917 3.222 12867 2971
P132 3930.000 30.00 1.37 0.11 41.041 3.370 12908 2975
P133 3960.000 30.00 1.72 0.12 51.516 3.563 12959 2978
P134 3990.000 30.00 2.00 0.13 59.930 3.769 13019 2982
P135 4020.000 30.00 2.30 0.13 68.924 3.972 13088 2986
P136 4050.000 30.00 1.98 0.14 59.497 4.173 13148 2990
P137 4080.000 30.00 1.64 0.15 49.232 4.370 13197 2995
P138 4110.000 30.00 1.33 0.15 39.837 4.565 13237 2999
P139 4140.000 30.00 1.60 0.16 47.947 4.746 13285 3004
P140 4170.000 30.00 2.02 0.16 60.603 4.877 13345 3009
P141 4200.000 30.00 1.67 0.17 49.990 4.959 13395 3014
P142 4230.000 30.00 1.37 0.17 41.111 4.986 13437 3019
P143 4260.000 30.00 1.42 0.17 42.656 4.959 13479 3024
P144 4290.000 30.00 1.56 0.16 46.679 4.877 13526 3029
P145 4320.000 30.00 1.67 0.16 50.186 4.735 13576 3033
P146 4350.000 30.00 1.46 0.15 43.878 4.535 13620 3038
P147 4380.000 30.00 1.33 0.14 39.963 4.285 13660 3042
P148 4410.000 30.00 1.38 0.13 41.257 3.990 13701 3046
P149 4440.000 30.00 1.39 0.12 41.696 3.662 13743 3050
P150 4470.000 30.00 1.36 0.11 40.841 3.314 13784 3053
P151 4500.000 30.00 0.94 0.10 28.261 2.990 13812 3056
P152 4530.000 30.00 0.57 0.09 16.992 2.663 13829 3059
P153 4560.000 30.00 0.26 0.10 7.733 3.020 13837 3062
P154 4590.000 30.00 0.09 0.22 2.599 6.548 13839 3068
P155 4620.000 30.00 0.02 0.43 0.724 12.796 13840 3081
P156 4650.000 30.00 0.00 0.64 0.099 19.315 13840 3101
P157 4680.000 30.00 0.00 0.86 0.000 25.834 13840 3126
P158 4710.000 30.00 0.00 1.16 0.000 34.809 13840 3161
P159 4740.000 30.00 0.00 1.19 0.000 35.781 13840 3197
P160 4770.000 30.00 0.00 1.10 0.000 33.081 13840 3230
P161 4800.000 30.00 0.00 1.39 0.000 41.556 13840 3272
P162 4830.000 30.00 0.00 1.08 0.000 32.451 13840 3304
P163 4860.000 30.00 0.00 0.76 0.000 22.934 13840 3327
P164 4890.000 30.00 0.00 0.47 0.013 14.102 13840 3341
P165 4920.000 30.00 0.00 0.86 0.101 25.685 13840 3367
P166 4950.000 30.00 0.01 1.11 0.301 33.391 13841 3400
P167 4980.000 30.00 0.02 0.96 0.606 28.912 13841 3429
P168 5010.000 30.00 0.03 0.73 1.017 22.049 13842 3451
P169 5040.000 30.00 0.07 0.26 1.990 7.909 13844 3459
P170 5070.000 30.00 0.25 0.00 7.581 0.000 13852 3459
P171 5100.000 30.00 0.46 0.00 13.745 0.000 13865 3459
P172 5130.000 30.00 0.41 0.00 12.276 0.000 13878 3459
P173 5160.000 18.45 0.11 0.00 1.952 0.000 13880 3459
P174 5166.902 3.45 0.00 0.00 0.000 0.000 13880 3459
111
Récapitulatif des Cubatures des Matériaux
BB 10250.089 tonne
GB 22320.63 tonne
GNT 11629.84 m³
TVO 40670.01 m³
TERRE VEGETAL (TPC) 1765.77 m³
112
TRACER EN PLAN RN 28
PAR LOGICIEL COVADIS-AUTOPISTE
113
PROFIL EN TRAVERS RN 28 PAR
LOGICIEL COVADIS-AUTOPISTE
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PROFIL EN TRAVERS RN 28 PAR
LOGICIEL COVADIS-AUTOPISTE
115
PROFIL EN TRAVERS RN 28 PAR
LOGICIEL COVADIS-AUTOPISTE
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