Dossier Vola0f1b
Dossier Vola0f1b
BELGIQUE
LUXEMBOURG
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Exportations de poulets:
l'Europe plume l'Afrique!
Une campagne pour le droit à la protection
des marchés agricoles
Sommaire
menée conjointement :
Le commerce du poulet, une saga du commerce
En Belgique, par
international aux conséquences désastreuses · · · · p 3
Gresea: Groupe de Recherche pour une Stratégie économique
alternative
www.gresea.be Panorama du marché mondial · · · · · · · · · · · · · · · · p 4
SOS Faim – Action pour le Développement
www.sosfaim.be Situation dans les pays africains · · · · · · · · · · · · · · · p 5
En France, par
Agir Ici L’aviculture africaine · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · p 5
www.agirici.org
CCFD: Comité catholique contre la Faim et pour le Développement Cameroun, la pointe du combat · · · · · · · · · · · · · · · p 7
www.ccfd.asso.fr
CFSI: Comité français pour la Solidarité internationale Sénégal: du poulet à 250 FCFA le kilo · · · · · · · · · · p 8
www.cfsi.asso.fr
GRET: Groupe de Recherche et d’Echanges technologiques Contexte politique des pays africains · · · · · · · · · · p 10
www.gret.org
Au Luxembourg, par La filière avicole en France et en Europe · · · · · · · p 13
SOS Faim – Action pour le Développement
www.sosfaim.org Des nouveaux venus
dans le commerce international · · · · · · · · · · · · · · p 14
avec le soutien:
Au niveau européen, de Le contexte européen:
APRODEV: Association of World Council of Churches related les Accords de partenariat économique · · · · · · · · p 16
Development Organisations in Europe
www.aprodev.org
Une campagne multi-forme· · · · · · · · · · · · · · · · · · p 17
En Suisse, de
IRED: Innovations et Réseaux pour le Développement
www.ired.org
Au Cameroun, de
ACDIC: Association citoyenne de Défense des Intérêts collectifs
www.acdic.org
SAILD: Service d’Appui aux Initiatives locales de Développement
www.saild.org
Au Bénin, de
ANAB: Association nationale de l’Aviculture béninoise
En Côte d’Ivoire, de
IPRAVI: Interprofession avicole ivoirienne
En 2003, quatre pays assuraient les deux tiers de la production mondiale de volaille: les Etats-Unis
(23%), la Chine (19%), l’UE (12%) et le Brésil (11%). Par ailleurs, quatre pays fournissent 90% des
exportations mondiales de viande de volaille: les Etats-Unis (36%), le Brésil (31%), l’UE (15%) et
la Thaïlande (8%).
Pour répondre à l’accroissement de la demande mondiale, les exportateurs se livrent une intense
guerre commerciale sur un marché très compétitif. Le Brésil et la Thaïlande gagnent des parts de
marché grâce à leurs faibles coûts de production. Les principaux pays importateurs sont la Russie
(20% des importations mondiales), le Proche et Moyen-Orient (15%), l’UE (12%), le Japon (9%)
et la Chine (8%). L’UE perd des parts de marché sur l’ensemble des destinations d’exportation,
à l’exception notable de l’Afrique subsaharienne, qui absorbe environ 25% des exportations euro-
péennes.(3)
La position de l’Union européenne Lors de la réforme de la PAC de 1992, les prix des céréales ont baissé, et dès lors
ceux de l’aliment de la volaille, premier poste du coût de la production avicole. Depuis, les exporta-
tions européennes ont crû de 150%.
A la suite de l’application de l’Accord agricole de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC),
les soutiens aux exportations de volaille ont diminué.Seuls 25% des volumes bénéficient aujourd’hui
de subventions à l’exportation, concentrées sur les poulets congelés entiers à destination du Proche
et Moyen-Orient.Mais la baisse du prix de l’aliment a permis de diminuer le coût du flux de ces mar-
chandises vers l’Afrique de l’Ouest de 25%.(4)
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interviennent aussi dans certaines pratiques culturelles telles que la dot ou les cérémonies funèbres.
Par ailleurs, le poulailler traditionnel, véritable “caisse d’épargne sur pattes” ou “carte de crédit à
plumes” procure souvent un revenu d’appoint non négligeable, en cas de maladies ou pour assurer
les frais de scolarité des enfants.
Son coût de production est très faible: outre un complément alimentaire ponctuel, les volailles crois-
sent en liberté, picorant ce qu’elles trouvent.
Les races locales produites sont très appréciées du consommateur, par ailleurs très proche de
l’éleveur: ce dernier suspend ses “poulets village” ou “poulets bicyclette” à son vélo pour se rendre
au marché et les y vendre lui-même.
A ces atouts, s’opposent une série d’insuffisances: de gestion d’abord, les dépenses et les revenus
n’étant pas maîtrisés de manière optimale; de commercialisation ensuite, avec un circuit peu déve-
loppé et incapable, tel quel, de répondre à la demande urbaine croissante; de soutien public enfin,
puisque ce mode d’élevage ne bénéficie pratiquement d’aucune aide de l’Etat.
L'aviculture populaire améliorée est principalement promue par des organisations locales et inter-
nationales de développement comme moyen de lutte contre la pauvreté. Située en zone rurale ou
péri-urbaine, elle permet à des jeunes, des femmes, des petits paysans, des populations urbaines
pauvres, souvent organisés en coopératives, ou encore à des retraités qui y investissent leurs écono-
mies, de se lancer dans une activité professionnelle.
Avec quelques centaines de volailles par atelier, l’aviculture améliorée nécessite des moyens finan-
ciers raisonnables.La production et les revenus qu’elle procure sont plus élevés que ceux de l’élevage
traditionnel, sans conséquences dommageables sur l’environnement ni sur la qualité de la volaille
(races locales améliorées, aliments et conditions sanitaires maîtrisés).
Bien que l’aviculture améliorée puisse satisfaire en grande partie la demande urbaine, une série de
freins la confinent dans la marginalité.D’une part,dans le domaine financier,elle n’est pratiquement
pas soutenue par l’Etat et les crédits bancaires sont difficiles à obtenir. D’autre part, les infrastruc-
tures de transformation et de commercialisation sont insuffisantes, en particulier en milieu rural.
L’aviculture “semi-industrielle” est surtout développée en Afrique du Sud, en Egypte et, dans une
moindre mesure, au Maroc ou en Algérie. Elle est apparue plus récemment dans certains pays
d’Afrique de l’Ouest (Côte d'Ivoire, Cameroun, Sénégal), à proximité des centres urbains, pour
répondre à la demande des villes. Elle produit bien entendu des quantités plus importantes que
les deux premiers modes d’élevage (au Sénégal, elle assure 40% de la production domestique).
Son développement engendre de nombreux emplois, directs et indirects: élevages de reproducteurs,
couvoirs industriels, usines de fabrication d’aliments, fermes de production, abattoirs, etc.
Cependant, sa dépendance vis-à-vis d’entreprises étrangères, notamment pour l’importation de
races améliorées, d’aliments et de produits vétérinaires aux coûts élevés, constitue l’une de ses
faiblesses.Par ailleurs,l’aviculture semi-industrielle requiert des capitaux importants,à la seule por-
tée d’hommes d’affaires, de gros commerçants, de fonctionnaires, parfois d’entrepreneurs plus
modestes ayant bénéficié d’une aide de l’Etat.
Le manque de qualification professionnelle y est manifeste, qui empêche la gestion d’élevages inten-
sifs dans de bonnes conditions. Les problèmes d’approvisionnement en énergie sont fréquents et
le circuit commercial encore souvent défaillant. Enfin, le risque est grand de voir s’y développer les
problèmes environnementaux et de qualité des volailles bas de gamme dont l’Europe est familière.
En Afrique de l’Ouest et centrale, aucun pays ne produit assez de volailles pour atteindre l’autosuffi-
sance. Le développement de cette filière représente dès lors un enjeu important. Cependant, jusque
là et malgré les difficultés, l’activité était rentable, quel que soit le type d’aviculture pratiqué.
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Depuis le milieu des années 90, l’explosion des importations de poulets congelés représente une
véritable catastrophe pour les paysans, les groupements féminins et les investisseurs engagés dans
cette filière. L’aviculture industrielle, touchée de plein fouet, a réduit sa production, tandis que les
20 000
14 746,07
15 000 13 480,97
11 946,25
9 376,66 Source:
10 000
7 593,35 Données des services
de la mécanographie et de la
5 000 direction des douanes
3 286,27
978,31 du port de Douala
59,86 490,75
0 (Etude ACDIC – SAILD).
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
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Ces importations ont un impact direct sur la production locale. Entre 1997 et 2000, alors que les
quantités de poulet congelé importé passaient de 3.300 tonnes à 13.500 tonnes,la production avicole
nationale diminuait, passant de 26.500 tonnes à 19.500 tonnes, soit une réduction de 26%. En 2003,
elle a encore chuté de 46% pour ne plus atteindre que 10.500 tonnes environ.
Véritable catastrophe financière pour les producteurs camerounais, ce phénomène est également
synonyme de problème sanitaire pour les populations.Les résultats de l’enquête menée par l’Institut
Pasteur de Yaoundé en sont la preuve.Deux cent échantillons de découpes de volaille congelée impor-
tée ont été prélevés par huissier dans 28 marchés de 6 villes du Cameroun: 83,5% d’entre eux ne sont
pas conformes aux critères d’hygiène; 15% sont porteurs de salmonelle, cause de gastro-entérites et
d’intoxications alimentaires; et 20% contiennent le Campylobacter, qui peut entraîner l’apparition
d’entérites infectieuses.
Déjà des résultats Après avoir mené ces analyses, le SAILD et l’ACDIC se sont lancés dans une vaste campagne
de sensibilisation et de mobilisation de la population camerounaise: conférences de presse interna-
tionales,réalisation d’un reportage audiovisuel,rencontres dans les régions,séminaires,diffusion de
l’information à l’étranger, etc. Une série de moyens ont été utilisés pour informer, tenter de changer
le cours des choses au Cameroun et permettre au secteur avicole local de relancer sa production.
Une première mesure de suspension temporaire des importations a été prise au 3e trimestre de
l’année 2004. Elle pourrait se prolonger plusieurs mois. La production de poussins de 1 jour s’est
accrue de 25% et les poulets congelés désertent les étals des marchés.
Une veille citoyenne camerounaise est désormais sur pied: les poulets congelés pourraient bien être
le premier dossier d’une série qui concernera l’avenir du développement du pays.
Outre ces barrières douanières, certains pays adoptent des mesures pour contrer une importation
massive sur leurs marchés nationaux: les mesures anti-dumping en sont un exemple. Le Cameroun,
par exemple, considère qu'il y a dumping lorsque le prix de vente du produit importé est inférieur à
celui normalement pratiqué dans le pays d'origine (loi 98/012).Toutefois,l’Etat doit en faire la preuve
et le notifier préalablement auprès de l’OMC s’il souhaite recourir à la loi antidumping, dont le taux
ne pourra de toute façon excéder la différence de prix observée.
Des mesures de sauvegarde peuvent être envisagées si un produit est importé en quantité telle qu'il
cause ou menace de causer un dommage important à la production nationale de ce même produit.
Dans ce cas, le Cameroun prévoit un relèvement des droits de douane pour une durée maximale de
200 jours (loi 98/012). De la même manière, cette loi doit être notifiée auprès de l'OMC.
Dans le cas de la volaille, le recours à des mesures anti-dumping est limité. Ces viandes ne sont en
effet pas subventionnées en Europe. Il n'y a donc pas à proprement parler de concurrence déloyale.
Il s’agit plutôt d’un marché de dégagement pour l'UE.Ainsi,seules des mesures très temporaires sont
envisageables.
Des pays choisissent de se protéger Certains pays ont tout de même opté pour la protection de leur filière locale, en
relevant significativement leurs droits de douane, voire même en interdisant l’importation de
volaille. En 2004, le Nigeria et le Mali ont purement et simplement prohibé l’entrée sur leur territoire
de poulet congelé européen; le Burkina Faso avait fait de même en 2002.Ces trois pays ont clairement
choisi de s’affranchir des règles de l’OMC. Théoriquement, l’UE pourrait entamer une procédure
devant l’Organe de règlement des différents (ORD) de l’OMC, mais il est peu probable qu’elle opte
pour cette voie, pour plusieurs raisons:
Si l’ORD lui donnait raison, l’UE pourrait appliquer des mesures de rétorsion commerciale, par
exemple en augmentant les droits de douane sur les importations en provenance du Mali, Burkina
Faso ou du Nigeria. Les flux d’exportation de ces pays vers l’UE sont trop faibles pour ce faire.
Les frais inhérents à cette procédure sont importants, par rapport à la modestie du gain et à la
faiblesse du préjudice subi. Si les exportations de découpes de volaille perturbent énormément les
filières locales, elles ne représentent qu’une goutte d’eau dans l’ensemble de l’économie européenne.
L’UE aurait du mal à justifier politiquement une telle procédure contre des pays parmi les plus
pauvres au monde.
Le point de vue des autres acteurs africains: les consommateurs et les importateurs
Le prix est le facteur principal du succès de la viande de volaille congelée auprès des consommateurs.
La crise économique, la dévaluation du FCFA et les privatisations ont érodé le pouvoir d’achat des
familles.
Une viande importée moins savoureuse mais que la ménagère peut acheter au poids en fonction de
ses moyens est une opportunité.La volaille locale,qu’elle soit traditionnelle ou de race améliorée,est
vendue vivante et est loin d’être à la portée de toutes les bourses, sauf pour les occasions exception-
nelles.Elle doit en outre encore être tuée et plumée.La facilité de préparation constitue bien un atout
supplémentaire, tandis que le snobisme de certains acheteurs les pousse à privilégier le poulet venu
d’Europe. Cependant, la qualité de cette viande, circulant localement sans toujours respecter la
chaîne du froid, leur pose un sérieux problème…
Les importateurs africains de viande congelée jugent que sa compétitivité en est l'attrait principal.
Ils ne vivent pas bien l'augmentation des droits de douane et font pression pour leur abaissement, se
démarquant de la volonté de protection pour un développement des filières locales.
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Les conséquences de cette course effrénée… L’aviculture européenne est considérablement intégrée au sein
d’entreprises agroalimentaires de plus en plus concentrées. Malgré l’intensification (25 volailles au
m2 en moyenne) et les gains de productivité,leurs marges brutes annuelles diminuent constamment
(–31,8% par m2 entre 1981 et 2000).
Dans le secteur de la transformation assuré par l'agro-industrie (les abattoirs, par exemple), les
conditions de travail sont difficiles, les emplois mal payés et précaires. La conjoncture pousse à la
fermeture de nombreux sites, tandis que les entreprises se délocalisent au Brésil, en Thaïlande ou
en Chine, pays plus porteurs sur le marché mondial puisqu’ils offrent des coûts de production
inférieurs.Les plus grosses entreprises réalisent jusqu'à 60% de leur chiffre d'affaires dans ces pays.
Parallèlement, les importations européennes de volaille progressent très rapidement: 330.000
tonnes en 1999, plus de 700.000 tonnes en 2001. En 2003, les importations extra-communautaires
de viande de volaille ont représenté 10% de la consommation européenne. Deux pays totalisaient à
eux seuls 88% de ces importations: le Brésil (55%) et la Thaïlande (33%).
Agrobusiness et délocalisations Les importations à bas prix, provenant de la délocalisation des productions, accen-
tuent la crise de la filière avicole française. Soulignant la compétitivité de leurs filiales étrangères,
certains groupes agroalimentaires imposent aux éleveurs intégrés une révision à la baisse des
contrats annuels qui fixent la marge de leur rémunération, alors même que ces derniers sont soumis
à des investissements de plus en plus coûteux et à la diminution des prix de vente.
Par ailleurs, les multinationales profitent parfois de restitutions (subventions) européennes lorsque
leurs exportations sont destinées à des pays hors UE, notamment au Moyen Orient.
L’utilisation des techniques agricoles modernes Dans les pays émergents,coexistent une production de volaille très
traditionnelle,ou paysanne,et des productions très intensives,de type hors-sol,sur le modèle euro-
péen ou américain. Ces élevages sont pratiquement importés clé en main et intégrés, comme dans
les APE et les règles de l’OMC. De leur côté, les ACP ont souligné la nécessité de prendre en compte
les coûts d’ajustement pour leurs économies.
En septembre 2003, les négociations UE-Régions ACP ont été lancées. Les feuilles de route des
Et les paysans du Nord? Les aviculteurs et les employés des usines de transformation en Europe traversent actuellement
une profonde crise.Confrontés aux mêmes questions que les agriculteurs africains,les paysans euro-
péens subissent aussi les effets d’une libéralisation à marche forcée. Les délocalisations ont des
conséquences négatives sur l’emploi; la production intensive nuit à l’environnement; la production
d’excédents est cause de dumping dans les pays du Sud.
Les problèmes du Nord ont-ils pour vocation d’être, eux aussi, exportés au Sud?
Des questions essentielles doivent être posées dans les deux hémisphères de la planète: comment
maîtriser la production pour éviter l’écoulement des excédents vers d’autres marchés? Comment
assurer une production durable, plus respectueuse de l’homme et de l’environnement?
Et les consommateurs des pays du Sud? Les poulets congelés constituent une source de nourriture pour les consom-
mateurs pauvres. Cependant, l’ouverture nationale à des importations massives entraînera plus de
pauvreté, créant de nouveaux pauvres non seulement dans la filière avicole, mais aussi en amont et
en aval.
Les importations de découpes de poulet sont symptomatiques de la question de la régulation du
commerce international pour les pays les plus pauvres, mais aussi en regard du droit des peuples
à choisir leur manière de se nourrir.
Ce droit et celui du choix de leur propre développement constituent des libertés fondamentales.
La souveraineté alimentaire est un élément d’affranchissement d’une dépendance subie.
Les paysans du Nord et du Sud ont tout intérêt à s’unir pour préserver ensemble un modèle d’agri-
culture respectueux des hommes, fondé sur une agriculture familiale et durable, et permettant à
chacun de se nourrir et de se développer. Ces objectifs sont défendus tant au Sud qu’au Nord par des
organisations agricoles et des organisations non-gouvernementales, notamment dans le cadre de
la Déclaration de Dakar de mai 2003(19) et des travaux de la Plate forme européenne pour la souve-
raineté alimentaire.
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Notes
1 OFIVAL, 2004 – Le marché des produits avicoles en 2003.
2 FAO stat, 2003.
3 OFIVAL, 2004 – Le marché des produits avicoles en 2003.
4 Agritrade, Quoi de neuf? n°30, septembre 2004.
5 Sécurité alimentaire : état atteint quand tout individu a accès à tout moment et en tout lieu à une alimentation saine et suffisante,
nécessaire pour couvrir ses besoins, en tenant compte de ses habitudes alimentaires.
6 Pour en savoir plus sur le SAILD: www.saild.org, ou sur l’ACDIC: www.acdic.org
7 “L’importation massive de poulet congelé au Cameroun: Etat des lieux, enjeux et alternatives”. SAILD/ACDIC, avril 2004, disponible
sur: http://www.aprodev.net/trade/Files/JAP/Poulet_congele.doc
8 Cependant, la dévaluation du FCFA (1994-95) réduit cette augmentation en devises étrangères.
9 “Effets pervers de l'importation de poulets congelés en Afrique – le cas du Sénégal”, Momar NDAO, ASCOSEN.
10 Les importations de poulets de chair au Togo en provenance de l’Union européenne, De Coster Tchalla, août 2004.
11 Evaluation IPRAVI.
12 Le Franc CFA, dont la parité est liée à l’Euro, est utilisé dans deux sous-ensembles régionaux: l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (UEMOA: Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et la Communauté écono-
mique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (CEMAC: Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad).
13 Quotas ou licences d’importation, prélèvements variables.
14 Parmi lesquels de nombreux pays africains, tels que le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Togo, mais ni le Cameroun, ni la
Côte d’Ivoire.
15 Isabelle Delforge, “En Thaïlande, les sacrifiés de la grippe aviaire”, Le Monde Diplomatique, juillet 2004.
16 Itavi, 2002.
17 Mémo ProsPER Cône Sud, CIRAD.
18 Article XXIV du GATT.
19 Disponible sur: http://www.roppa-ao.org
PAG E 20 LE S PO U LE TS E U R O P E E N S P LU M E NT L'AF R I Q U E
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(La France Agric L'Europe plume l'Afrique :
les poulets européens menacent
L'Europe plume l'Afrique la filière avicole africaine
(afrik.com - 7 octobre 2004)
(RTL.fr - France 7 octobre 2004)
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(La Terre - France
12/18 octobre 20
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