L’éleveur de chèvres n’est pas toujours un simple éleveur : il peut à la fois produire,

Magali Pradal

Magali Pradal
transformer et vendre ses propres fromages, ce qui nécessite de nombreuses
compétences dans des domaines très variés.
Cette nouvelle édition du Guide de l’éleveur de chèvres, augmentée et actua-
lisée, fait le point sur les nombreux changements intervenus ces dernières années.
Elle présente l’évolution de la législation nationale et européenne ainsi que les
nouveautés concernant la conduite technique des troupeaux mais également les
modifications à mettre en œuvre sur l’exploitation pour en optimiser ses perfor-
Le guide de l’éleveur
mances technico-économiques.
Organisé en 4 grandes parties, l’ouvrage aborde les différents points qu’il est
nécessaire de connaître et de maîtriser pour réussir dans ce type de production :
de chèvres
• la première partie dresse un état des lieux de la filière caprine au travers de l’or- De la maîtrise à l’optimisation
ganisation des marchés, des différents systèmes de production et des organismes

LE GUIDE DE L’ÉLEVEUR DE CHÈVRES 2e édition

au service de l’éleveur ; du système de production
• la deuxième partie présente les composantes de la production caprine (sélection,
reproduction, élevage des jeunes, alimentation, conduite sanitaire, logement
et équipements d’élevage) en s’appuyant sur des bases scientifiques et zootech-
niques actualisées, rationnelles et argumentées ; 2e édition
• la troisième partie traite des aspects technico-économiques en présentant aussi
bien les résultats de l’élevage que les éléments de références régionaux et natio-
naux. Les exemples concrets qu’elle propose, accompagnés des méthodes de
calcul clairement explicitées, ont pour but de permettre à chacun soit de porter
un diagnostic sur l’atelier déjà existant, soit de réaliser une étude prévisionnelle
de son futur atelier de production caprine ;
• la quatrième partie synthétise les clés de réussite d’une installation en élevage
caprin et présente la marche à suivre pour s’assurer de la réussite de son projet,
notamment au niveau de sa viabilité tant sur le plan économique que sur le plan
humain.

Cet ouvrage, particulièrement documenté, se veut avant tout pratique et adapté à un public
de terrain. La richesse des nombreuses illustrations et photographies en couleur en fait
un guide très attractif et sans équivalent sur le marché français. Il s’adresse aux chevriers
déjà installés ou en réflexion sur leur projet d’installation, aux enseignants, formateurs et
étudiants en enseignement agricole, mais aussi à tous les acteurs de la filière caprine qui ont
un rôle d’appui technico-économique indispensable auprès des éleveurs.

Magali Pradal, ingénieur de l’ENITA de Bordeaux et docteur en biochimie et biologie

appliquées de la faculté de Chambéry, a exercé comme professeur certifié de zootechnie à
l’ISETA de Poisy en Haute-Savoie.

Elle a été récemment promue à l’ordre du mérite agricole ainsi qu’à l’ordre des palmes
académiques en reconnaissance de son important investissement dans la formation des
producteurs caprins d’aujourd’hui et de demain.

www.editions.lavoisier.fr

Du même auteur, également disponible

en complément de ce volume :
fermière 2e ed.
La transformation fromagère caprine fermière, 978-2-7430-2636-3

Couv-Elevage_caprin_2022.indd Toutes les pages 21/02/2022 15:20

 Chez le même éditeur
La transformation fromagère caprine fermière – Bien fabriquer pour mieux
valoriser ses fromages de chèvres (2e édition)
M. Pradal, 2021
Les critères microbiologiques des denrées alimentaires – Réglementation, agents
microbiens, Mise en œuvre, vulgarisation (2e édition)
É. Dromigny, 2021
La chaîne de la viande bovine – Production, transformation, valorisation et
consommation
M.-P. Ellies-Oury, J.-F. Hocquette, 2018
Alimentation des animaux et qualité de leurs produits
V. Berthelot, 2018
Le fromage (4e édition)
J.-C. Gillis, A. Ayerbe, 2018
Initiation à la technologie fromagère (2e édition)
R. Jantet, T. Croguennec, G. Garric, G. Brulé, 2017
Productions fourragères
J. Maciejewski, B. Osson, 2015
Les filières animales françaises – Caractéristiques, enjeux et perspectives
M.-P. Ellies, 2014
Les filières animales françaises – Chiffres clés
M.-P. Ellies, S. Papillon, 2014
Les poudres laitières alimentaires
P. Schuck, A. Dolivet, R. Jeantet, 2012
Les produits laitiers (2e édition)
R. Jeantet, T. Croguennec, M. Mahaut, P. Schuck, G. Brulé, 2012
Zootechnie générale (3e édition)
J.-P. Barret, 2011

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 Le guide de l’éleveur
de chèvres
De la maîtrise à l’optimisation
du système de production

2e édition

Magali Pradal
Ingénieur de l’ENITA de Bordeaux
Docteur en biochimie et biologie appliquées de la Faculté de Chambéry
Professeur certifié de Zootechnie à l’ISETA de Poisy (Haute-Savoie)

Préfaces de
Franck Moreau
Secrétaire général de la FNEC (Fédération Nationale des Éleveurs de Chèvres)
Président de la section caprine d’INTERBEV (association nationale INTERprofessionnelle du
Bétail Et des Viandes)
Joël Rigal
Inspecteur pédagogique de l’Enseignement agricole en productions animales

www.editions.lavoisier.fr

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 Direction éditoriale : Jean-Marc Bocabeille
Édition : Brigitte Peyrot
Composition et couverture : Patrick Leleux PAO, Caen

© 2022 Lavoisier, Paris

ISBN : 978-2-7430-2636-3

Elevage_caprin_2021_EP3.indd 4 21/02/2022 15:15 Transfo

 La vie est une succession de défis qui ne demandent qu’à être relevés.
Aucun n’est insurmontable quand on a pour seul guide la volonté !

À ma « petite portée », mes quatre enfants Julie, Sylvain, Fanny et Pauline

qui m’ont permis, par leur soutien moral, de mener à terme cette exigeante
mais combien stimulante expérience.

À mes premiers petits enfants Célia, Lyna, Axel et Alicia...

en attendant que cette « petite couvée » continue à s’agrandir à son tour
pour assurer la relève.

Que leur vie reflète leur idéal et soit pleine de projets,

de réussite et de bonheur !

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 À mes 40 promotions d’étudiants de BTS TAGE puis BTS ACSE
avec qui j’ai eu la chance et le bonheur de partager un bout de chemin
parsemé parfois de souvenirs… inoubliables !

Au lycée agricole privé de Poisy, devenu depuis l’ISETA, à qui j’ai voué
avec beaucoup de plaisir et une infinie passion toute ma vie professionnelle,
vie dans laquelle je me suis pleinement épanouie auprès de jeunes étudiants
qui, en cherchant un simple chemin, ont su vraiment trouver leur voie, celle
qui répondait simplement à leurs propres attentes !

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 Table des matières

Préface (F. Moreau) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XV

Préface (J. Rigal) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XVII
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIX
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XXI
Avertissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XXIII
Liste des abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XXV

Partie I
Aspects généraux et administratifs de la production caprine

Chapitre 1
Généralités et étude des marchés
1.  La production caprine mondiale et européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1. La production caprine mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2. La production caprine européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.  La production caprine française . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1. Le cheptel caprin français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2. Les caractéristiques de la production caprine française . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3. La production laitière et fromagère française . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4. La production de viande caprine française . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.  Le marché laitier et fromager français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.1. L’organisation du marché laitier et fromager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2. Les consommateurs et l’évolution de leur consommation . . . . . . . . . . . . . . 25
4.  L’avenir de la filière caprine française . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.1. L’avenir de la production laitière et fromagère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.2. L’avenir de la production de viande caprine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

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 VIII Table des matières

Chapitre 2
Systèmes de production et organismes de service
1.  Les races et les différents systèmes de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
1.1. Les différentes races . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
1.2. Les différents systèmes de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.  Les organismes de service à l’élevage et le suivi administratif . . . . . . . . . . . 41
2.1. Les différents organismes de service à l’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.2. Le suivi administratif des élevages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.3. L’identification des animaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3.  Les organismes de sélection et le contrôle des performances . . . . . . . . . . . 57
3.1. Les organismes jouant un rôle clef dans la sélection . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.2. Le contrôle laitier caprin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Partie II
Les bases de la production caprine

Chapitre 3
Le matériel génétique et la sélection
1.  Les organismes participant à la sélection caprine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
2.  Les caractères retenus pour la sélection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
2.1. Les caractères concernant la sélection au sein d’une race . . . . . . . . . . . . . . 74
2.2. Les caractères concernant la sélection au sein même de l’élevage . . . . . . . 76
3.  Le schéma de sélection laitier en production caprine . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.1. Un schéma de sélection en évolution grâce à l’évaluation génomique . . . . 78
3.2. Le déroulement du nouveau schéma de sélection laitier . . . . . . . . . . . . . . 80
3.3. Les élevages de la base de sélection et le contrat « Gènes avenir » . . . . . . 83
4.  La conduite de la sélection et le choix des reproducteurs . . . . . . . . . . . . . . . 92
4.1. La conduite de la sélection au niveau d’une race . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
4.2. La conduite de la sélection au niveau de l’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
5.  L’évaluation des performances des reproducteurs utilisés au sein de
l’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
5.1. L’évaluation des performances des mâles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
5.2. L’évaluation des performances des femelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Chapitre 4
La reproduction
1.  Les caractéristiques de la reproduction chez les caprins et leurs
conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
1.1. Les caractéristiques de la reproduction chez les boucs et leurs
conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
1.2. Les caractéristiques de la reproduction chez les chèvres et leurs
conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

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 Table des matières IX

2.  Le choix des périodes de mises-bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

2.1. Les éléments à prendre en compte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
2.2. Les précautions à prendre dans le cas de groupage des mises-bas . . . . . . 116
3.  L’induction et la synchronisation des chaleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
3.1. L’utilisation de méthodes naturelles : l’« effet bouc » et l’effet « chèvres
induites » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
3.2. L’utilisation du traitement hormonal de synchronisation des chaleurs . . . 119
4.  Le désaisonnement chez les caprins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
4.1. Les intérêts et les limites du désaisonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
4.2. Le désaisonnement par traitement lumineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
4.3. Le désaisonnement par traitement hormonal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
5.  La maîtrise de la reproduction chez les caprins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
5.1. La mise à la reproduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
5.2. Le diagnostic de gestation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
5.3. Les lactations longues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
6.  La gestion et le contrôle de la reproduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
6.1. Les principaux critères utilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
6.2. Les principaux objectifs à atteindre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
6.3. Le mode de calcul de ces principaux critères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

Chapitre 5
L’élevage des jeunes caprins
1.  Les soins après la mise-bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
1.1. Les soins à apporter à la naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
1.2. Les autres interventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
2.  L’élevage des chevreaux de boucherie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
2.1. La commercialisation et la valorisation des chevreaux de boucherie . . . . 176
2.2. Les différents types de chevreaux de boucherie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
2.3. La conduite alimentaire des chevreaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
2.4. Le mode d’allaitement des chevreaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
2.5. Le logement des chevreaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
2.6. La conduite sanitaire des chevreaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
3.  L’élevage des chevrettes de renouvellement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
3.1. Le coût de l’élevage des chevrettes de renouvellement . . . . . . . . . . . . . . 196
3.2. La conduite alimentaire des chevrettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
3.3. La courbe de croissance des chevrettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
3.4. La conduite de la reproduction des chevrettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
3.5. Le logement des chevrettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
3.6. La conduite et la prévention sanitaire des chevrettes . . . . . . . . . . . . . . . . 213

Chapitre 6
L’alimentation
1.  Le fonctionnement de l’appareil digestif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
1.1. L’anatomie de l’appareil digestif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
1.2. La physiologie de la digestion et ses conséquences pratiques . . . . . . . . . 219
1.3. Les caractéristiques du comportement alimentaire des caprins . . . . . . . . 220

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 X Table des matières

2.  La rénovation du système d’alimentation des ruminants . . . . . . . . . . . . . . 223

2.1. Les raisons et les conséquences de la rénovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
2.2. Les grandes lignes de la rénovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
2.3. La prise en compte des interactions entre paramètres et leurs
conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226
2.4. L’évaluation de nouveaux critères nécessaires au rationnement . . . . . . . . 230
3.  Les différents besoins alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232
3.1. Les besoins alimentaires des chèvres adultes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232
3.2. Les besoins alimentaires des chevrettes d’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237
3.3. Les besoins alimentaires des jeunes mâles reproducteurs . . . . . . . . . . . . 237
3.4. Les tableaux récapitulatifs des besoins alimentaires des caprins . . . . . . . . 238
4.  Les maladies métaboliques, conséquences du non-respect des besoins
alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
4.1. Les principales maladies métaboliques des caprins . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
4.2. Les précautions à prendre pour limiter les maladies métaboliques . . . . . 239
5.  La conduite alimentaire des chèvres en fonction du stade
physiologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
5.1. Les précautions à prendre pour bien gérer le rationnement . . . . . . . . . . . 244
5.2. Les différentes périodes de rationnement à prendre en compte . . . . . . . 246
5.3. La conduite alimentaire au cours des différentes périodes . . . . . . . . . . . . 247
5.4. La conduite de l’alimentation minérale, vitaminique et en eau . . . . . . . . 260
6.  Les différents régimes alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262
6.1. Les différents aliments entrant dans les rations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262
6.2. Les systèmes fourragers à mettre en place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
7.  Les différentes rations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
7.1. Les rations des chèvres et chevrettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
7.2. Les rations des boucs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
7.3. Les rations complètes chez les caprins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273
7.4. L’optimisation du coût alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274
8.  La consommation annuelle d’aliments par catégorie d’animaux . . . . . . . . 275
8.1. La consommation annuelle des chèvres adultes standard . . . . . . . . . . . . . 275
8.2. La consommation annuelle des boucs reproducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . 277
8.3. La consommation des chevrettes reproductrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
8.4. Le bilan annuel global des besoins par chèvre + suite . . . . . . . . . . . . . . . . 280
9.  Le rationnement des caprins : étude pratique de différents types
de ration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
9.1. Les précautions à prendre pour calculer correctement une ration . . . . . . 281
9.2. Le principe du rationnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282

Chapitre 7
La pathologie et la conduite sanitaire
1.  L’appréciation de l’état de santé et le suivi des animaux . . . . . . . . . . . . . . . 289
1.1. L’appréciation de l’état de santé des animaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
1.2. Le suivi des animaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

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 Table des matières XI

2.  La pathologie caprine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296

2.1. Les maladies parasitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297
2.2. Les maladies infectieuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
2.3. Les maladies métaboliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
2.4. Une maladie spécifique de la mamelle : la mammite . . . . . . . . . . . . . . . . 326
2.5. Les maladies néonatales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
3.  La prévention sanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
3.1. La prophylaxie sanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340
3.2. La prophylaxie médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
3.3. La pharmacie de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351
4.  Les médicaments autorisés et les maladies réglementées chez les
caprins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351
4.1. Les médicaments autorisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351
4.2. Les maladies réglementées et les dangers sanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 353

Chapitre 8
Le logement et les équipements d’élevage
1.  Les conditions d’un bon logement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
1.1. La nécessité d’un compromis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
1.2. Les éléments à prendre en compte dans l’aménagement ou la
construction d’une chèvrerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
1.3. Les conditions d’ambiance à respecter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .359
2.  Le respect de la législation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
3.  Les différents types de bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362
3.1. Les principales normes techniques à respecter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
3.2. Le logement des chèvres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
3.3. Le logement des boucs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
3.4. Le logement des chevreaux de boucherie et des chevrettes d’élevage . . . 374
3.5. L’infirmerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
3.6. Le coût des bâtiments d’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
4.  Les équipements d’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382
4.1. Les équipements d’abreuvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382
4.2. Les équipements d’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384
4.3. Les dérouleurs de fourrages et les pailleuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396
5.  Les équipements de traite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
5.1. Les critères à prendre en compte dans le choix de l’équipement de
traite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .398
5.2. La traite en chèvrerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
5.3. La traite en salle de traite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402
5.4. Les dimensions et surfaces à prévoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
5.5. La laiterie et l’installation de traite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 418
5.6. Le nettoyage et l’entretien de la machine à traire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422
5.7. Le montant des investissements à prévoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425
6.  La fromagerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428
7.  Le stockage des déjections et effluents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .429
7.1. Le stockage des déjections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431
7.2. Le stockage et le traitement des effluents liquides . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431

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 XII Table des matières

Partie III
Aspects économiques de la production caprine

Chapitre 9
Les résultats technico-économiques en élevage caprin
1.  Les critères économiques à chiffrer et à analyser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437
1.1. Les critères économiques à chiffrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437
1.2. L’analyse des principaux critères économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440
2.  Les leviers d’action possibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442
2.1. Les leviers concernant les produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443
2.2. Les leviers concernant les charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 444
3.  Les résultats technico-économiques de référence au niveau national . . . . 446
3.1. L’origine des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446
3.2. Les résultats technico-économiques des élevages laitiers livreurs de
lait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447
3.3. Les résultats technico-économiques des élevages fromagers fermiers . . . 450
4.  Le diagnostic de l’exploitation et les marges de progrès . . . . . . . . . . . . . . 453
5.  Les critères à améliorer pour augmenter la rentabilité de l’exploitation . .455
5.1. Les principaux facteurs de rentabilité intervenant sur les marges
brutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457
5.2. Les modifications de conduite à mettre en œuvre pour augmenter la
rentabilité de l’atelier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
6.  La valorisation du lait ou des fromages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474
6.1. La valorisation du litre de lait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474
6.2. La fixation du prix de vente des fromages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 476

Chapitre 10
Les facteurs déterminants dans le calcul de la marge brute
d’une exploitation caprine
1.  Les données techniques utilisées comme références . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481
1.1. Les critères concernant la conduite de la reproduction . . . . . . . . . . . . . . . 482
1.2. Les critères concernant la conduite de la réforme et du renouvellement . 483
1.3. Les critères concernant l’élevage des chevrettes de renouvellement . . . . 484
1.4. Les critères concernant la conduite alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484
1.5. Les critères concernant la conduite de la SFP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487
1.6. Les critères techniques concernant les produits engendrés par le
troupeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 488
1.7. Les critères concernant les temps de travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
2.  Les données économiques de base intervenant dans la marge brute . . . . 490
2.1. Les principales charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491
2.2. Les principaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499
2.3. Les marges brutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508
3.  Le calcul de la marge brute d’exploitations caprines . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509
3.1. Calcul de la marge brute d’une exploitation caprine laitière . . . . . . . . . . 510
3.2. Calcul de la marge brute d’une exploitation caprine fromagère . . . . . . . 518

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 Table des matières XIII

4.  Les incidences de la variation de certains facteurs sur la marge brute . . . 526
4.1. Les facteurs influençant la marge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526
4.2. Les incidences de la variation individuelle de ces facteurs sur la marge
brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 530
4.3. Les incidences de la variation simultanée de deux facteurs sur la marge
brute : étude d’une matrice de gain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 557

Partie IV
Les clés de réussite d’une installation en élevage caprin

Chapitre 11
La démarche à suivre pour une installation réussie
1.  La phase de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 566
2.  La démarche à suivre pour une étude d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 567
3.  La mise en place du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 573
3.1. La constitution du cheptel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 573
3.2. Le choix du système d’élevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 576
3.3. L’évaluation des besoins en bâtiments, équipements d’élevage et
fromagerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 577
3.4. L’évaluation du temps de travail nécessaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 580
4.  Les conséquences des erreurs de prévision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 585
5.  Les effectifs nécessaires à la viabilité économique et humaine d’un
atelier caprin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 587

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 591
Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 593
Références bibliographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 603
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 613

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 Préface
de Franck Moreau

La « PASSION », c’est l’expression qui me vient à l’esprit pour qualifier

l’élevage de nos chèvres.
Cet animal singulier attire la sympathie de bon nombre de personnes et sus-
cite bien souvent des vocations. L’image de cet élevage s’en trouve très positive
et garde dans l’imaginaire des gens une place particulière d’un élevage sain et
naturel qui respecte la nature et ses habitants. Et ce ne sont pas que des cli-
chés nostalgiques mais parfois des réalités toujours présentes où l’élevage de ces
chèvres reste le dernier rempart à la désertification.
Cette image, que beaucoup d’ailleurs nous envient, est liée également à une
forte diversité des systèmes d’élevage et de valorisation du lait et des fromages.
En effet un éleveur caprin sur deux transforme son lait et vend son fromage
et cette proportion est encore plus forte dans les régions montagneuses. Nos
fromages de plaine ou de montagne sont issus pour la majorité de savoir-faire
ancestraux transmis de générations en générations, pour preuve la présence de
15 AOP aujourd’hui reconnues.
Ma certitude est que la passion est la même, que l’on élève 20 chèvres ou
500 chèvres. Le modèle unique et respectable n’existe pas, chacun choisit selon
son éthique, ses aspirations, son environnement et ce sont ces seules conditions
qui permettent de réussir son projet de vie d’éleveur de chèvres.
Quoi de plus exaltant que de vivre de sa passion, de réaliser son projet de
vie professionnelle, voire son projet de vie tout simplement ? Cet idéal ne peut
cependant être atteint sans mettre toutes les chances de son côté et donc sans
un minimum de professionnalisme.
Le livre que vous tenez actuellement entre vos mains est là pour le démon-
trer, pour vous l’expliquer, pour vous aider à mesurer la complexité des élé-
ments et des choix techniques et économiques que vous aurez à faire demain
pour réussir votre projet d’installation. Mais cet ouvrage s’adresse également
aux chevriers déjà installés, à tous les acteurs de la filière caprine ainsi qu’aux
enseignants, formateurs et étudiants en enseignement agricole, sans oublier les

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 XVI Préface

personnes qui méconnaissent la multitude de métiers que les éleveurs de chèvres

doivent savoir maîtriser c’est-à-dire producteur de lait, mais aussi bien souvent
fromager et commerçant.
Je tiens à féliciter Magali Pradal pour le travail qu’elle a réalisé, un travail
très précis, très complet au cours duquel tous les sujets importants, aussi bien
sur le plan technique qu’économique, ont été abordés et clairement traités.
Je suis convaincu de l’intérêt de ce livre et persuadé qu’il sera lu avec
« PASSION ».

Franck Moreau
Secrétaire général de la Fédération Nationale des Éleveurs de Chèvres (FNEC)
Président de la section caprine d’INTERBEV (association nationale
INTERprofessionnelle du Bétail Et des Viandes)

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 Préface
de Joël Rigal

La technicité et le savoir-faire de l’éleveur constituent les clefs essentielles

de la réussite d’un atelier de productions animales, la production caprine en est
une illustration toute particulière.
Longtemps considérée comme « la vache du pauvre », l’élevage de la chèvre
à travers le monde est tour à tour destiné à la fourniture de viande, de lait et plus
confidentiellement de fibre textile avec la production de mohair.
L’élevage caprin français est essentiellement orienté vers la production de lait
destiné à la transformation fromagère ; une attention particulière est accordée à
la qualité et on recense pas moins de 15 appellations d’origine pour le fromage
de chèvre.
Avec un cheptel de près de 1,37 million de chèvres et chevrettes reproduc-
trices, responsable de presque 28 % de la production de lait en Europe pour
seulement 12 % de l’effectif, l’élevage français apparaît hautement productif.
À côté des races Alpine et Saanen, qui constituent l’essentiel du troupeau, on
trouve la race Poitevine et quelques races à faible effectif qui font l’objet de
programmes de conservation.
La production est fortement concentrée : les régions Poitou-Charentes et
Pays-de-Loire constituent le premier bassin laitier ; viennent ensuite les régions
Rhône-Alpes et Centre, dont les troupeaux sont de taille plus modeste.
L’élevage caprin apparaît donc comme un élevage majoritairement spécialisé,
à la technicité de pointe, exploitant des races (pour les deux d’importance natio-
nale que sont l’Alpine et la Saanen) hautement productives. En cela on lui trouve
de grandes similitudes avec la production laitière bovine.
Cette production méritait bien un ouvrage dédié, ouvrage qui fait le point sur
tous les aspects fondateurs d’une filière de qualité :
– une filière organisée autour de systèmes de production aux forts accents
territoriaux, dans un contexte de production particulier, telle est l’ambition de
la première partie du livre ;

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 XVIII Préface

– une seconde partie aborde toutes les composantes d’une production caprine
en s’appuyant sur des bases scientifiques et zootechniques actualisées et ration-
nelles, très détaillée et illustrée ;
– enfin un troisième volet traite des aspects technico-économiques, abordant
tant les résultats de l’élevage que des éléments de références stabilisés permet-
tant des comparaisons pertinentes. L’ensemble permet aussi une étude prévision-
nelle intitulée Les clés de la réussite.

L’ouvrage de Magali Pradal dresse un panorama exhaustif et documenté,

d’une grande rigueur scientifique et technique, d’une production emblématique
française. Il permet à tout un chacun non seulement de trouver les éléments
propres à cette production spécialisée, mais aussi de s’approprier des raisonne-
ments techniques et économiques de nature à bâtir une réflexion argumentée sur
les performances de cet élevage.
S’il peut être destiné à un public d’initiés, ce livre intéressera également les
différents apprenants (élèves, étudiants, apprentis ou stagiaires) et enseignants
ou formateurs des établissements de l’enseignement agricole qui préparent aux
métiers de l’élevage. Il constitue un outil de développement pour les éleveurs et
techniciens, véritables professionnels de l’élevage caprin.
De plus, cet ouvrage intéressera les éleveurs amateurs qui sont souvent à la
recherche à la fois de conseils pratiques et de connaissances plus précises sur
les soins à apporter à leur petit troupeau.

Joël Rigal
Inspecteur de l’Enseignement agricole
Productions animales

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 Avant-propos

Les connaissances scientifiques, techniques et législatives évoluant très rapide-

ment dans tous les domaines, dont celui de l’élevage, il est de plus en plus souvent
nécessaire de se former à de nouvelles pratiques pour ne pas se trouver rapidement
dépassé. Cela concerne aussi bien le niveau administratif et législatif que le niveau
pratique car l’utilisation des outils informatiques est maintenant une pratique cou-
rante et quotidienne dans tous les élevages, comme c’est par exemple le cas avec le
nouveau mode de calcul des rations des animaux ou du planning d’accouplement.
Même si la première édition de cet ouvrage ne datait que de 2014, de nom-
breuses modifications de contenu ont été nécessaires car, en l’espace de 7 ans, la
structure des exploitations mais aussi la conduite technique des troupeaux caprins
ont nettement évolué grâce notamment aux nombreux travaux de recherche menés
par l’INRAE et l’Institut de l’élevage Idele. Ces derniers travaux ont ainsi permis
de revoir en profondeur les bases du rationnement des ruminants, et donc des
caprins, et de proposer un nouveau système alimentaire et de nouveaux outils
informatiques de calcul de rations. D’autres travaux portant par exemple sur l’uti-
lisation des traitements hormonaux dans le contrôle de la reproduction ont permis,
quant à eux, de proposer des méthodes alternatives à l’utilisation des hormones
afin de répondre à une demande sociétale de plus en plus pressante, sans parler de
la nécessaire réflexion portant sur un certain nombre de pratiques concernant le
bien-être animal et qui pourraient facilement être améliorées au quotidien.
Ces évolutions sur la conduite technique des élevages se répercutent évidem-
ment sur les résultats économiques et financiers des exploitations.

Toutes ces raisons font qu’une mise à jour importante était nécessaire et était
même devenue indispensable, si bien que finalement nous n’avons pas opté pour
une simple mise à jour mais pour une véritable deuxième édition de cet ouvrage, Le
guide de l’éleveur de chèvres, que vous avez aujourd’hui entre vos mains. Celle-ci
s’appuie sur un important travail de recherche bibliographique mais également sur
de nombreuses données pratiques récoltées sur le terrain, auprès d’éleveurs toujours
aussi passionnés par leur métier même si le contexte actuel est parfois difficile.

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 XX Avant-propos

Cette deuxième édition, qui ne prétend pas évidemment « répondre à tout »,

est proposée aux éleveurs comme une sorte de « guide » avec, pour unique
ambition, d’aider tous ceux, jeunes ou moins jeunes, qui sont concernés par ce
sujet, à savoir la conduite d’un élevage de chèvres.
Le but des éleveurs n’est plus de chercher aujourd’hui la performance maxi-
male à tout prix, car ce temps est largement révolu, mais plutôt d’optimiser
les performances techniques et économiques de leur élevage, en tenant compte
du contexte environnemental de l’exploitation et de l’investissement en main-
d’œuvre que chacun d’entre eux estime « raisonnable » de pouvoir fournir en
fonction de sa situation familiale et personnelle.
Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux éleveurs déjà installés qu’aux futurs
éleveurs et étudiants en réflexion sur leur projet d’installation en production
caprine, avec ou sans transformation fermière, mais également aux enseignants,
aux techniciens et aux conseillers d’élevage.
En effet il aborde les principaux points qu’il est nécessaire de maîtriser
lorsque l’on veut réussir en production caprine, que l’on soit éleveur livreur de
lait ou éleveur fromager fermier. Ces points sont les suivants :
– les aspects généraux et administratifs de la production caprine avec les
études de marché mais surtout les organismes de service, desquels les éleveurs
peuvent se rapprocher pour bénéficier de tous les appuis techniques nécessaires
à la conduite de leur élevage ;
– les bases de la production caprine en passant en revue les bases techniques
concernant la conduite de la sélection, la reproduction, l’élevage des jeunes (che-
vreaux de boucherie ou animaux de renouvellement), l’alimentation, la patholo-
gie et la conduite sanitaire, ainsi que le logement et les équipements d’élevage ;
– les aspects économiques de la production caprine à travers les résultats
technico-économiques des deux types d’élevage, les élevages livreurs de lait et
les élevages fromagers fermiers, les facteurs déterminant dans le calcul de la
marge brute, sans oublier évidemment les clés de la réussite en élevage caprin.
Cet ouvrage se veut avant tout pratique et adapté à un public de terrain. Il est
donc illustré par de nombreux documents administratifs et techniques ainsi que
par de nombreuses photos, portant sur divers thèmes : le déroulement pratique
de l’insémination artificielle, les symptômes des principales maladies les plus
couramment rencontrées dans un élevage de chèvres, les différents équipements
utilisés au quotidien pour simplifier le travail ou alléger sa pénibilité, sans oublier
une étude comparative des différents types de bâtiments ou salles de traite pour
lesquels il est parfois difficile de faire un choix au moment de son installation.

Je souhaite bien sûr que ce livre puisse apporter aux éleveurs des réponses aux
questions qu’ils se posent parfois au quotidien. S’il peut y contribuer, alors son prin-
cipal objectif pourra être considéré comme atteint. Vous en serez les seuls juges !
Magali Pradal

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 Remerciements

Je tiens à adresser mes plus vifs et mes plus sincères remerciements à toutes
les personnes (éleveurs, techniciens, conseillers de gestion, vétérinaires…) et
aux nombreux organismes professionnels agricoles (Chambres d’agriculture,
PEP Caprin, FNEC, ANICAP, IDELE, INRAE…) qui, par leur aide et leurs
conseils, m’ont permis de mener à bien ce travail en me donnant leur avis, me
proposant des relectures et corrections et surtout en me fournissant toutes les
données techniques et économiques nécessaires à cet ouvrage.
J’aurai cependant une pensée particulière pour tous ces chevriers qui ont
accepté d’apparaître en pleine action sur les clichés ou de montrer leur exploita-
tion au travers de leur troupeau et de leurs bâtiments sur les nombreuses photos
originales qui illustrent ce livre ; sans eux l’ouvrage aurait perdu une grande
partie de son intérêt pédagogique et pratique mais aussi, et surtout, de son
attrait. Ce sont ces mêmes chevriers qui ont également accepté de dévoiler au
grand jour leurs données techniques, économiques et financières utilisées tout
au long de cette étude.
Un grand nombre d’entre eux font tout simplement partie de mes anciens
étudiants qui, à un tournant de leur vie, ont fait le choix de devenir eux-mêmes
« chevriers ».
Parmi eux, nous pouvons bien sûr citer les montagnards, Hauts-Savoyards,
habitués, pour certains, des alpages :
– Fabienne et Hervé Duliège de la Chèvrerie de Pattu à Saint-Félix (74540) ;
– Bernard et Pascale Marchand de la Chèvrerie des Panloups à Faverges
(74210) ;
– Bertrand Marx de « La ferme des vertes collines » à La Biolle (73410) ;
– Émilie Germain de « La chèvrerie de Vieugy » à Vieugy (74600) ;
– Cédric et Angélique Verney de l’EARL « les P’tioux Vaulxois » à Vaulx
(74150) ;
– Sarah et Mathieu Guers de La Bridoire (73000) ;

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 XXII Remerciements

– Damien Contat, chevrier à Allonzier-la-Caille (74350) ;

– Jérôme, André Lyonnaz et Eloïse Berthod du GAEC « la Chèvrerie de la
Forêt » à Marlioz (74270) ;
– Romain, Pascale et Bernard Mollaz ainsi que Jean-Louis et Cathy Berthet
du GAEC « Bémol » à Frangy (74270) ;
– Laurie Onfroy de « La chèvrerie des Alpes » à Saint-Eusèbe (74150) ;
– Célia Benaud à Allonzier-la-Caille (74350)…
…mais évidemment nous n’oublierons pas non plus les Méditerranéens,
Languedociens, habitués, à l’inverse, des garrigues :
– Jean-Baptiste et Claire Gachard du GAEC « Carrus » à Mayronnes (11220) ;
– Rachel Devèze, chevrière aux Charmoises à Lairières (11330) ;
– la chèvrerie de Combebelle à Bize-Minervois (11120)…
…car, même si un monde les sépare, tous ces éleveurs essayent d’optimiser
la conduite technique de leur troupeau. Ils prennent en compte les spécificités
environnementales afin de rentabiliser au mieux leur structure et d’atteindre
une rémunération de la main d’œuvre acceptable sachant que, dans le contexte
particulièrement difficile que traverse aujourd’hui la filière caprine, ce dernier
objectif n’est pas toujours facile à atteindre.
Cela confirme bien que « n’est pas chevrier qui veut mais… n’est chevrier
que celui qui est passionné par ce métier aux multiples visages ».
Je tiens également à remercier Annabelle Damiani, ancienne étudiante en
BTS ACSE au lycée agricole de Poisy devenu aujourd’hui ISETA, qui, par ses
talents d’artiste, a permis d’égayer ce manuscrit grâce à ses dessins originaux
dont le nombre s’est accru à l’occasion de cette deuxième édition et… dont
quelques-uns ont même été réalisés pendant mes heures de cours sur la produc-
tion caprine !
Que toutes les personnes qui, à titres divers, ont apporté leur concours à
la réalisation et à la diffusion de cet ouvrage trouvent également ici toute ma
reconnaissance.

Magali Pradal

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 Avertissement

Cet ouvrage sur la conduite d’un troupeau de chèvres représente un effort

de synthèse et de mise à jour des dernières données techniques et économiques
disponibles. Il vient en effet d’être totalement actualisé à l’occasion de cette
deuxième édition.
Il ne prétend pas être un « manuel-réponse à tout » et, malgré les différentes
améliorations apportées, il est évidemment encore et toujours perfectible. En
effet l’évolution très rapide et continue de la législation française et européenne
mais également les nombreux travaux de recherche dans tous les domaines de
l’élevage permettent aujourd’hui de proposer des modifications du mode de
conduite des troupeaux afin d’améliorer la rentabilité économique des exploita-
tions caprines.
J’ai bien conscience que les nombreuses données qu’il renferme, tant sur le
plan technique qu’économique, pourront être contestées par certains en fonction
de la région, de la saison, de la structure d’exploitation et surtout du réseau
commercial utilisé. C’est la raison pour laquelle j’accepte toutes critiques !
Mais, pour les contrer, j’ai tenu à expliciter le plus clairement possible toutes
les données servant de base dans les différents calculs afin que chaque éleveur
puisse se les approprier en y apportant les modifications nécessaires en fonction
du contexte de sa propre exploitation. En effet, l’environnement (zone géogra-
phique), le mode de conduite du troupeau notamment au niveau alimentaire ou
conduite de la reproduction, le type de produits commercialisés (lait ou fro-
mages, cabris de 8 jours ou chevreaux engraissés…) ou le circuit commercial
retenu (vente en circuit direct, semi direct ou long) ont une grande influence sur
les performances techniques et économiques de tout élevage.
Ainsi, même si ces chiffres sont forcément et par nature voués à évoluer, ils
pourront toujours, quelle qu’en soit la raison ou la période, être aisément actua-
lisés en s’appuyant sur la démarche accompagnant chacun des calculs.
En effet, estimant qu’une critique était moins grave qu’une absence totale
de données, et ce livre se voulant être avant tout un outil pédagogique destiné

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 XXIV Avertissement

à des chevriers déjà installés ou en devenir, il était totalement impensable de se

contenter de traiter de la conduite technique d’un troupeau sans en aborder les
performances économiques, puisque ces dernières découlent directement de la
maîtrise du mode de conduite. Les résultats économiques reflétant « l’état de
santé de l’exploitation», il est indispensable de les chiffrer, et ce de la façon la
plus précise possible, pour pouvoir ensuite établir un diagnostic qui permettra
d’évaluer la viabilité de l’exploitation et donc son avenir.
Compte tenu du contexte difficile que traverse actuellement la filière caprine,
seuls les éleveurs qui prendront le recul nécessaire et le temps de la réflexion
pour analyser la rentabilité de leur élevage sauront faire face aux difficultés de
la filière. Pour sortir de ces difficultés, ils pourront éventuellement être amenés
à définir de nouvelles orientations à mettre en place au sein de leur exploitation
pour mieux rentabiliser leur atelier caprin.
Cela leur permettra alors de rester compétitifs et de continuer à vivre demain
de leur passion : l’élevage des chèvres.

Magali Pradal

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 Liste des abréviations

ADN : acide désoxyribonucléique

ADPI : arrêté préfectoral de déclaration d’infection
AFSSA : Agence française de sécurité sanitaire des aliments
AFSSET : Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement
et du travail
AMM : autorisation de mise sur le marché
AMV : aliment minéral vitaminé
ANECA : Association nationale des éleveurs de chèvres Angora
ANICAP : Association nationale interprofessionnelle caprine
ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement et du travail
AOC : appellation d’origine contrôlée
AOP : appellation d’origine protégée
APDI : arrêté préfectoral de déclaration d’infection
APMS : arrêté préfectoral de mise sous surveillance
ARSOE : Association régionale de services aux organismes d’élevage
ASCS : Association de sauvegarde de la chèvre des Savoie
ATNC : agent transmissible non conventionnel
ATU : autorisation temporaire d’utilisation
BPR ou BalProRu : balance protéique du rumen
BRILAC : Bureau régional interprofessionnel du lait de chèvre
Poitou-Charentes
BSE : bilan sanitaire de l’élevage
BTE : bilan technico-économique
Ca : calcium
Ca abs : calcium absorbable
CAD : contrat d’agriculture durable
CAEV : arthrite encéphalite caprine à virus
CAR : coefficients d’absorption réelle
CB : cellulose brute
CBPE : charte des bonnes pratiques d’élevage
CCI : comptage cellulaire individuel
CCT : comptage cellulaire sur lait du tank

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 XXVI Liste des abréviations

CD : coefficient de détermination

CFPPA : Centre de formation professionnelle et de promotion
agricole
CHH : complexe hypothalamo-hypophysaire
CI : capacité d’ingestion
CILAISUD : Centre interprofessionnel laitier du Sud-Ouest
CL : chèvre laitière
CLO : contrôle laitier officiel
CMBP : code mutuel de bonnes pratiques
CMBPEC : code mutuel de bonnes pratiques en élevage caprin
CMT : Californian mastitis test
CMV : condiment minéral vitaminé
CNAOL : Conseil national des appellations d’origine laitière
CNE : Confédération nationale de l’élevage
CNIEL : Centre national interprofessionnel de l’économie laitière
CO : charges opérationnelles
COUPROD : coût de production
CPL : concentrés de produits laitiers
CRDC : Centre de ressources et de documentation caprine
CRIEL : Centre régional interprofessionnel de l’économie laitière
CS : charges de structure
CSO : contrôle sanitaire officiel
CTE : contrats territoriaux d’exploitation
CTIG : centre de traitement de l’information génétique
CUMA : coopérative d’utilisation du matériel agricole
CVO : cotisation volontaire obligatoire
DAC : distributeur automatique de concentré
DDCSPP : Direction départementale de la cohésion sociale et de la
protection des populations
DDPP : Direction départementale de la protection des populations
DDSV : Direction départementale des services vétérinaires
DDT : Direction départementale des territoires
DEF : densité énergétique des fourrages
DGAL : Direction générale de l’alimentation
DGCCRF : Direction générale de la concurrence, de la consommation
et de la répression des fraudes
DGPAAT : Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires
DGPE : Direction générale de la performance économique et
environnementale des entreprises
DJA : dotation jeune agriculteur
DLC : date limite de consommation
DOM-TOM : départements d’outre-mer et territoires d’outre-mer
DPB : droits de paiement de base

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 Liste des abréviations XXVII

DPU : droits à paiement unique

DRAAF : Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de
la forêt
DROM-COM : départements et régions d’outre-mer et collectivités
d’outre-mer
DVS : durée de vie des stocks
EBE : excédent brut d’exploitation
ECEL : entreprise de conseil en élevage
eCG : equine chorionic gonadotrophin
EdE ou EDE : établissement de l’élevage
EffPDI : efficience des protéines
EGAlim : états généraux de l’alimentation
ELISA : enzyme-linked immunosorbent assay (dosage
d’immunoabsorption par enzyme)
EMP : effectif moyen présent
ESST : encéphalopathie spongiforme subaiguë transmissible
EST : encéphalopathie spongiforme transmissible
FAO : Organisation des Nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture
FCEL : France conseil élevage
FCO : fièvre catarrhale ovine
FGA : acétate de fluorogestone
FGE : France génétique élevage
FNCL : Fédération nationale des coopératives laitières
FNEC : Fédération nationale des éleveurs de chèvres
FNIL : Fédération nationale des industries laitières
FRGDS : Fédération régionale des groupements de défense sanitaire
FSH : folliculo-stimulating hormone
GA : Gènes avenir
GAEC : groupement agricole d’exploitations en commun
GBLUP : genomic best linear unbasied prediction
GBPH : guide des bonnes pratiques d’hygiène
GDS : groupement de défense sanitaire
GENECAP : génétique caprine
GIE : groupement d’intérêt économique
GMQ : gain moyen quotidien
GMS : grandes et moyennes surfaces
GnRH : gonadotropin releasing hormone
GTE : gestion technico-économique
HCl : acide chlorhydrique
HIV : virus de l’immunodéficience humaine
HT : hors taxe
IA : insémination artificielle
IC : indice de consommation

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 XXVIII Liste des abréviations

ICA : information de la chaîne alimentaire

ICC : index combiné caprin
ICELL : index cellules somatiques
ICHN : indemnité compensatoire aux handicaps naturels
Idele : Institut de l’élevage
IDG : immunodéficience sur gélose
IGP : indication géographique protégée
IMC : index morphologique caprin
IMG : index matières grasses
IMP : index matières protéiques
INAO : Institut national de l’origine et de la qualité
INRA : Institut national de la recherche agronomique
INRAE : Institut national de recherche pour l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement
INTERBEV : Association interprofessionnelle du bétail et des viandes
IPC : index de production caprine
IR : indice de répartition
IRA : indice de risque d’acidose
ITB : index taux butyreux
ITP : index taux protéique
ITPLC : Institut technique des produits laitiers caprins
JA : jeune agriculteur
kPa : kilopascal
LED : diode électro-luminescente
LH : luteinising hormone
LMR : limite maximale de résidus
LSA : législation sur la santé animale
MA : matières actives
MA : matière azotée
MAB : mères à boucs
MADO : maladies animales à déclaration obligatoire
MAEC : mesures agro-environnementales et climatiques
MARC : maladies animales réputées contagieuses
MAT : matière azotée totale
MB : marge brute
Mg : magnésium
MG : matière grasse
MN : monte naturelle
MP : matière protéique
MS : matière sèche
MSI : matière sèche ingérée
MSI Co : matière sèche ingérée de concentrés
NCI : numération cellulaire individuelle
NCT : numération cellulaire sur le lait du tank

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 Liste des abréviations XXIX

NDF : neutral detergent fibre (glucides membranaires ou

pariétaux)
NEC : note d’état corporel
NI : niveau d’ingestion
NL : niveau lombaire
NS : niveau sternal
OCP : organisme de contrôle des performances
OES : organisme et entreprise de sélection
OGM : organismes génétiquement modifiés
P : phosphore
P abs : phosphore absorbable
PAB : pères à boucs
PAC : politique agricole commune
PACA : Provence-Alpes-Côte d’Azur
PAG : protéine associée à la gestation
PAM : plan d’accouplement micro
PCAE : plan de compétition et d’adaptation des exploitations
PCO : pourcentage en concentrés de la ration
PCR : polymerase chain reaction
PDI : protéines digestibles intestinales
PDIA : protéines digestives intestinales d’origine alimentaire
PDIE : protéines digestibles intestinales permises par l’énergie
PDIM : protéines digestibles intestinales d’origine microbienne
PDIN : protéines digestibles intestinales permises par l’azote
PE : plan d’entreprise
PEP : pôle expérimental et de progrès
pH : potentiel hydrogène
PHAE : prime herbagère agro-environnementale
PL : production laitière
PL pot : production laitière potentielle
PLE : poudre de lait écrémé
PMA : phosphate monosodique anhydre
PMSG : pregnant mare serum gonadotrophin
PN : productivité numérique
PPP : plan de professionnalisation personnalisé
PrPsc : protéine prion pathogène
PSPB : pregnancy specific protein B (protéine spécifique du
développement embryonnaire)
PV : poids vif
QI : quantité ingérée
QIC : quantité ingérée de concentré
QIF : quantité ingérée de fourrage
RD : résultat disponible
RFID : identification par radiofréquence

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 XXX Liste des abréviations

RGI : ray-grass italien

Rmic : rapport microbien
RSD : règlement sanitaire départemental
RZE : règlement zootechnique européen
SAG : sélection assistée par gène
SAM : sélection assistée par marqueurs
SAU : surface agricole utile
SF : surface fourragère
SFP : surface fourragère principale
Sg : coefficient de substitution globale
SG : sélection génomique
SICA : société d’initiatives et coopération agricoles
SIEL : système d’information en élevage laitier
SIECL : système d’information en élevage caprin laitier
SIQO : signe officiel de la qualité et de l’origine
SIRET : système informatique pour le répertoire des entreprises
sur le territoire
SMIC : salaire minimum interprofessionnel de croissance
SN : saillie naturelle
SNGTV : Société nationale des groupements techniques vétérinaires
SNP : single nucleotide polymorphism
SSP : service de la statistique et de la prospective
t : tonne
TB : taux butyreux
TH : titre hydrotimétrique
THS : traitements hormonaux de synchronisation
TIAC : toxi-infections alimentaires collectives
TMS : tonne de matière sèche
TP : taux protéique
TTC : toutes taxes comprises
TVA : taxe sur la valeur ajoutée
UE : Union européenne
UE : unité d’encombrement
UEL : unité d’encombrement lait
UF : unité fourragère
UFL : unité fourragère lait
UGB : unité gros bétail
UHT : ultra haute température
UMO : unité de main-d’œuvre
UPRA : Unité nationale de sélection et de promotion de la race
UTH : unité de travail humain
VAE : validation d’acquis d’expériences
VEC : valeur d’encombrement du concentré
VEF : valeur d’encombrement du fourrage

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 L’éleveur de chèvres n’est pas toujours un simple éleveur : il peut à la fois produire,
Magali Pradal

Magali Pradal
transformer et vendre ses propres fromages, ce qui nécessite de nombreuses
compétences dans des domaines très variés.
Cette nouvelle édition du Guide de l’éleveur de chèvres, augmentée et actua-
lisée, fait le point sur les nombreux changements intervenus ces dernières années.
Elle présente l’évolution de la législation nationale et européenne ainsi que les
nouveautés concernant la conduite technique des troupeaux mais également les
modifications à mettre en œuvre sur l’exploitation pour en optimiser ses perfor-
Le guide de l’éleveur
mances technico-économiques.
Organisé en 4 grandes parties, l’ouvrage aborde les différents points qu’il est
nécessaire de connaître et de maîtriser pour réussir dans ce type de production :
de chèvres
• la première partie dresse un état des lieux de la filière caprine au travers de l’or- De la maîtrise à l’optimisation
ganisation des marchés, des différents systèmes de production et des organismes

LE GUIDE DE L’ÉLEVEUR DE CHÈVRES 2e édition

au service de l’éleveur ; du système de production
• la deuxième partie présente les composantes de la production caprine (sélection,
reproduction, élevage des jeunes, alimentation, conduite sanitaire, logement
et équipements d’élevage) en s’appuyant sur des bases scientifiques et zootech-
niques actualisées, rationnelles et argumentées ; 2e édition
• la troisième partie traite des aspects technico-économiques en présentant aussi
bien les résultats de l’élevage que les éléments de références régionaux et natio-
naux. Les exemples concrets qu’elle propose, accompagnés des méthodes de
calcul clairement explicitées, ont pour but de permettre à chacun soit de porter
un diagnostic sur l’atelier déjà existant, soit de réaliser une étude prévisionnelle
de son futur atelier de production caprine ;
• la quatrième partie synthétise les clés de réussite d’une installation en élevage
caprin et présente la marche à suivre pour s’assurer de la réussite de son projet,
notamment au niveau de sa viabilité tant sur le plan économique que sur le plan
humain.

Cet ouvrage, particulièrement documenté, se veut avant tout pratique et adapté à un public
de terrain. La richesse des nombreuses illustrations et photographies en couleur en fait
un guide très attractif et sans équivalent sur le marché français. Il s’adresse aux chevriers
déjà installés ou en réflexion sur leur projet d’installation, aux enseignants, formateurs et
étudiants en enseignement agricole, mais aussi à tous les acteurs de la filière caprine qui ont
un rôle d’appui technico-économique indispensable auprès des éleveurs.

Magali Pradal, ingénieur de l’ENITA de Bordeaux et docteur en biochimie et biologie

appliquées de la faculté de Chambéry, a exercé comme professeur certifié de zootechnie à
l’ISETA de Poisy en Haute-Savoie.

Elle a été récemment promue à l’ordre du mérite agricole ainsi qu’à l’ordre des palmes
académiques en reconnaissance de son important investissement dans la formation des
producteurs caprins d’aujourd’hui et de demain.

www.editions.lavoisier.fr

Du même auteur, également disponible

en complément de ce volume :
fermière 2e ed.
La transformation fromagère caprine fermière, 978-2-7430-2636-3

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