Émile Zola – ‘’Germinal’’
Résumé:
Etienne Lantier est un fils de Gervaise, un jeune employé. Il travaille dans une
mine du nord. Il est un peu éduqué et obsédé par les idées socialistes. Il combat
contre l’entreprise des mines. Un arrête de travail commence. Etienne joue là-bas
un rôle d’organisateur. Mais le mouvement a trop plein. Les mineures laissent la
route à la violence. La troupe tire sur eux et tue un vieux mineur. Quand le travail
recommence, un anarchiste russe, souvarine, noie la mine. Les employés sont
bloqués. Etienne voit la mort de jeune fille qu’il aime. Il lui-même est sauvé
seulement après quelques jours. Il comprend que les employés doivent mieux
s’organiser. Il va à Paris, rêvant des jours meilleurs où la justice sociale gagnera.
Le cycle des Rougon –Macquart
Les Rougon – Macquart est l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le
Second Empire, dont Germinale est le treizième volume; parallèlement avec ce
travail de création fantastique, Zola présente Le Roman expérimental, Les
Romanciers naturalistes et Le Naturalisme au théâtre. Il est inspiré par des théories
scientifiques de l’époque positivisme d’Auguste Comte. Il présente les
changements sous Napoléon III: les grands boulevards, magasins, la finance, les
chemins de fer. Il critique misère sociale.
Germinal
Inspiré par une grève générale de la mine d’Anzin que Zola a visitée, Germinal est
son plus grand succès.
Les Maheu
La famille Maheu: famille de mineurs composée de:
Le grand-père Maheu → Bonnemort, 58 ans
Le père Maheu → Toussaint, 42 ans
Constant Maheu, femme de Toussaint de sa femme, 39 ans
Les 7 enfants: Zacharie, 21 ans, Catherine, 15 ans, est une herscheuse,
amoureuse d’Etienne, l’amante de Chaval, Jeanlin, 11 ans, a une profession de
galibot, Alzire, 9 ans, handicapée, Lénore, 6 ans, Henri, 4 ans, Estelle, 3 mois
La structure du roman
Une construction dramatique
Le roman est constitué de sept parties comportant chacune cinq à sept chapitres.
Sa structure repose sur un schéma narratif traditionnel: une situation initiale, une
transformation, des péripéties, un dénouement, une situation finale. Les trois
premières parties présentent la situation initiale, déjà problématique (avec l’arrivée
d’Etienne et la description des conditions de vie des mineurs) et la transformation
(baisse des salaires, mécontentement croissant). Les quatrième et cinquième parties
constituent l’action (la grève) qui progresse jusqu’à atteindre un paroxysme
(violences de la cinquième partie). Les sixième et septième parties constituent le
dénouement (l’échec de la grève, la destruction du Voreux), tandis que les
dernières pages présentent la situation finale (les mineurs ont repris le travail,
Etienne quitte Montsou). Malgré l’échec de la grève, le mécanisme de
transformation (d’une situation initiale en une situation finale) qui structure tout
récit a fonctionné. La fin du roman laisse présager que plus rien ne sera comme
avant. Les germes de révolte et d’espoir qu’Etienne a semés seront un jour récoltés.
Une double intrigue
Le roman est également sous-tendu par une double intrigue : une intrigue
sentimentale (un drame d’amour et de jalousie), une intrigue sociale (l’histoire
d’une grève). Les fils des deux intrigues se croisent à travers les personnages: la
rivalité d’Etienne et de Chaval se développe sur les deux plans, et leur haine
personnelle dicte souvent leur attitude de militants. Le roman conserve ainsi son
unité, les deux drames progressant selon la même courbe. Les trois premières
parties constituent un prélude: peinture de la situation sociale et du travail, prise de
conscience par Etienne et Catherine des sentiments qui les rapprochent. Ensuite,
les deux drames prennent une forme plus aiguë. Leur progression est marquée par
des temps forts, des scènes violentes qui prennent pour décor les mêmes lieux: le
Bon Joyeux, l’Avantage où une rixe oppose les deux hommes, le Plan-des-Dames.
L’intrigue se dénoue par la mort de Chaval et l’échec d’Etienne.
L’antithèse comme principe d’organisation
Dès que Zola a posé le sujet du roman, « la lutte du Capital et du Travail », il voit
des scènes antithétiques: « il faut que je montre d’une part le travail des houilleurs
dans la mine et de l’autre le capital, la direction, le patron. Je montrerai le
directeur chez lui, j’opposerai son intérieur, sa vie, ses plaisirs, son confort, à
l’ouvrier, à un intérieur, une vie, une misère d’ouvrier » (« L’Ebauche »). Zola
crée par opposition, recherche le contraste: l’antithèse est un principe
d’organisation. Les personnages, les tableaux, s’éclairent grâce à cette opposition:
le logis des Maheu en face de la Piolaine; la fille unique des Grégoire, Cécile,
« trop bien nourrie », éclatante de santé, en face de sept enfants malingres,
malades, infirmes; le sommeil paresseux de Cécile fait écho au récit du départ de
Catherine en pleine nuit pour la mine; le jour même où les mineurs défilent en
criant « Du pain ! », les bourgeois organisent un festin. Le Capital lui-même est
déchiré par des tensions, celles qui opposent le grand capital et le petit capital : la
Compagnie de Montsou contre la petite fosse de Deneulin, celles qui opposent les
actionnaires rentiers, les Grégoire, aux actifs comme Deneulin. Aucun compromis
n’est possible. Deneulin sera acculé à la ruine, quant à Etienne, il quitte Montsou à
la fin du roman.
Les significations de Germinal
Germinal est le septième mois dans le calendrier républicain. Il commence le 21
ou le 22 mars et finit le 18 ou le 19 avril. Zola réfère la révolte pour installer un
régime nouveau de la grand Révolution. C’est dans germinal que les gens
souffrent la faim occupée le traité en documentant du pain et la Constitution de
1793. Ce mouvement a été rejeté mais, trois semaines après commençaient les
révoltes.
Mais le sens premier de « Germinal » lié avec nouveau cycle de la nature qui au
printemps (mars et avril). Ce nouveau cycle est le symbole de naissance, l’éveil
chez les mineurs compréhension de leur condition : la vie recommence
rapidement, dans l’espoir, d’une modification de leur situation, le cas applicable
par la violence.