Le Concept D'industrie Et Sa Mesure
Le Concept D'industrie Et Sa Mesure
L’ONU a défini un cadre pour la nomenclature inter- choix comme unité de référence a des conséquences
nationale d’activités (Citi) et pour celle des produits sur le traitement des filiales qui ne sont désormais plus
(CPC). Ces deux nomenclatures, reliées par une table classées avec leur maison mère mais selon leur acti-
d’équivalence, sont compatibles, par construction, vité principale réelle. Cette vision des choses présente
avec celles retenues par l’Union européenne (respec- l’avantage de mieux comprendre le rôle microéconomi-
tivement Nace et CPA) et avec celles des États mem- que de chacun mais génère inévitablement un certain
bres (Naf et CFP, par exemple, en France). décollement entre la nomenclature d’activité, portant
sur les unités considérées (les « establishments »), et
Nous devons cependant garder à l’esprit, comme le celle portant sur les produits finaux qui figurent dans
soulignent Bayram et al. (2002), que ces nomencla- les comptes nationaux. L’écueil pourrait donc exister
tures et leurs adaptations locales résultent avant tout de perdre de vue la finalité des différentes industries.
de négociations et de compromis, non d’un modèle
économique : d’une part « les concepts élémentaires Une deuxième différence réside dans l’ancrage théo-
ne sont pas explicitement mentionnés, obscurcissant rique du processus d’agrégation de ces unités : dans
les raisonnements qui président aux choix réalisés » la NAICS, toutes les activités économiques utilisant
(Bayram et al., 2002, p. 51) ; de l’autre, les décisions des processus de production similaires sont clas-
doivent faire l’objet d’un relatif consensus. Elles se sées ensemble (ce qui n’était pas le cas avec la Sic
prennent à 25 en Europe (plus d’une centaine de votes qui utilisait différents critères dont la pondération pou-
ont présidé à la construction de la Nace) et à bien vait varier selon les cas). Les Américains partent ainsi
plus au niveau de l’ONU. On comprend donc mieux d’un concept théorique unique « orienté offre » (celui
qu’en se fondant sur une négociation à trois au sein de « processus de production ») en déterminant des
de l’Alena (avec de plus une pondération des voix en fonctions de production homogènes caractérisées par
fonction du poids économique des pays), le Système les matières premières, les équipements, la taille ou
Nord Américain de Classification des Industries les métiers exercés (inputs – processus – outputs). Ce
(NAICS), introduit en 1997 donne lieu à une nomen- système de classification a bien sûr ses limites (Boéda
clature plus homogène. Cependant, comme le précise et al., 2002, pp. 13-23) et n’empêche pas certaines
la contribution de l’Insee au projet européen Clamour, exceptions. Les États-Unis ont, par exemple, défini
« L’approche américaine s’est (…) développée après la classe « fabrication d’articles de sport (excepté
celle de la standardisation internationale, et ce lar- habillement et chaussure) » qui n’est pas d’une grande
gement indépendamment. (…) La cohérence avec la homogénéité au plan des processus mais qui regroupe
Citi (révision 3) n’était pas une priorité » (Boéda et al., un marché bien cerné. De leur côté, les Européens
2002, p. 13). pondèrent différemment les critères disponibles (qu’ils
soient orientés demande ou offre), en fonction de
Remplaçante de la nomenclature SIC très décriée chaque secteur étudié (Triplett, 2002 ; ECPC, 1994 ;
(Fertuck, 1975 ; Clarke, 1989 ; Abbott et Andrews, Guibert et al., 1971). Ainsi, en France, depuis 1949,
1990 ; Guenther et Rosman, 1994 ; Kahle et Walkling, le critère retenu pour construire les nomenclatures est
1996) la NAICS se fonde sur une approche théorique principalement celui de finalité, même s’il est d’abord
plus poussée (ECPC, 1993, 1994 ; Triplett, 2002 sur les un compromis pragmatique, connu sous le nom de
atouts de la NAICS et Boéda et al., 2002 sur ses limi- « critère d’association », entre ce critère et ceux repo-
tes). Ainsi, la nomenclature américaine se distingue de sant sur les techniques ou les matières premières
la nomenclature internationale (et donc européenne) employées. Particulièrement utile pour l’économiste,
sur les trois principales problématiques qui animent ce critère (en vigueur dans la SIC aux États-Unis avant
les nomenclaturistes (le choix des unités statistiques l’avènement de la NAICS – Abbott et Andrew, 1990
de base, la manière dont ces unités statistiques de ou Clarke, 1989), reste cependant tiraillé entre une
base sont agrégées au sein de la nomenclature – le approche par secteurs, qui cadre avec les problé-
« canevas » - et la détermination de l’activité princi- matiques liées à l’unité de décision, et une approche
pale). par branches, sur laquelle s’appuient à la fois l’ana-
lyse des techniques employées dans l’industrie et de
Alors qu’en France et en Europe l’unité de base peut nombreux travaux économétriques (en particulier ceux
être, selon les cas, l’entreprise, l’établissement (entité fondés sur la représentation du tableau de Léontieff).
locale d’une entreprise) ou des branches d’activité
(sous-ensemble artificiel mono-activité) afin de tenir Une troisième différence réside dans la prise en compte
compte des spécificités sectorielles (Insee, 2003, pour de certaines réalités organisationnelles (comme l’inté-
des définitions détaillées), la NAICS a choisi l’« esta- gration verticale et horizontale d’activités). Aussi, s’il
blishment » (« unité ayant un site unique, produisant existe des firmes qui possèdent une activité A et une
ou distribuant des biens ou des services [à la diffé- activité B, la nomenclature américaine aura trois pos-
rence d’une] entreprise [qui], au contraire peut com- tes élémentaires (A, B et A+B) lorsque les activités A et
porter plusieurs sites réalisant un ou plusieurs types B sont réalisées par une même entreprise, alors qu’il
d’activités économiques. À chaque établissement de n’y en aura que deux en Europe (A et B) : l’entreprise
cette entreprise est associé un code NAICS, fondé sur qui fabrique les deux sera classée selon son activité
son activité principale » - http ://www.naics.com). Au- principale (ou alors par branche). Il en va ainsi des acti-
delà du caractère hybride de l’« establishment », son vités de gardiennage et de nettoyage, qui sont repré-
Encadré 1 (suite)
sentées, aux États-Unis par un poste « gardiennage », tions industrielles. Ces différences perdurent mais ont
un poste « nettoyage » et un poste « gardiennage et été appelées et seront appelées à se réduire dans un
nettoyage ». Les unités statistiques ne sont évidem- avenir proche : l’ONU a favorisé en 2000-2001 un rap-
ment classées que dans l’un de ces trois postes. prochement de ses nomenclatures avec celles de la
Compte tenu de ces choix, l’affectation des unités sta- NAICS, plus récentes et donc plus cohérentes avec
tistiques à une « activité principale » se fait alors selon les mutations industrielles. C’est ainsi qu’a été reprise
les méthodes dites top-down en Europe et bottom- la vision développée par les Américains en matière de
up aux États-Unis (cf. texte). De manière exception- convergence des techniques de l’information et de la
nelle, les nomenclatures européennes peuvent faire de communication (Tic) : ont été créées, par exemple,
même puisqu’en France, par exemple, les activités de une section regroupant l’ensemble des biens maté-
culture et d’élevage occupent trois postes : « culture », riels de Tic et une section regroupant les activités de
« élevage » et « culture et élevage ». services d’information et de communication (édition
au sens large et télécommunications). En revanche,
Citons, enfin, une quatrième différence, particulière-
les principes de détermination de l’activité principale
ment importante pour la mesure du périmètre indus-
(top-down et bottom-up) de même que ceux d’agré-
triel, et qui concerne les services industriels (mainte-
gation des activités demeurent largement inchangés,
nance, réparation, installation…) : considérés comme
la NAICS privilégiant systématiquement, sur ce dernier
des services par les Nord Américains, la plupart d’en-
point, le critère « processus de production », et la Citi
tre eux sont classés dans l’industrie par l’ONU et les
conservant ses trois critères pondérés (« processus de
Européens. En revanche, les « donneurs d’ordre »
production », « input » et « output »), estimant qu’il est
(holdings, par exemple) sont « plutôt » classés dans la
souvent difficile de définir un processus de produc-
catégorie des commerçants par ces derniers et dans
tion homogène dans tous les secteurs et en particulier
l’industrie par les premiers.
dans les services. Ces évolutions seront progressive-
S’il ne faut pas exagérer ces différences (néanmoins ment intégrées aux nomenclatures françaises à partir
jamais quantifiées jusqu’ici), il apparaît évident qu’el- de 2008 en ayant le souci d’assurer une cohérence,
les rendent difficile toute comparaison des statistiques souhaitée par les professionnels, entre les nomencla-
sectorielles au plan international. Plus, elles interro- tures des instituts de statistiques et les nomenclatures
gent la pertinence des choix réalisés dans chacun douanières (organisées en sections et chapitres) qui
des systèmes pour l’étude économique des muta- fondent les systèmes de taxation.
Dans la suite de cet article, nous retenons cette 15. Cette approche est sensiblement différente de l’analyse
menée dans Flacher et Pelletan (2005), fondée sur des statisti-
deuxième piste et proposons de nous appuyer ques de secteurs. Une branche regroupant des unités de produc-
sur les statistiques de branches (15) de l’Insee tion fabriquant des produits ou rendant des services appartenant
au même item de la nomenclature d’activité économique consi-
(Comptes de la Nation, 2003), afin de suivre les dérée, nous privilégions ici une certaine pureté des activités.
séries sur la période 1978-2003 (16). En partant 16. Les Comptes de la Nation sont désormais, et ce depuis
2004, fournis en base 2000. Le passage d’une base à l’autre
de ces nomenclatures existantes, nous opérons s’effectue par rétropolation. Ce concept, inspiré de « l’extra-
alors des découpages permettant d’envisager polation » mathématique, consiste à déterminer, à partir d’un
point – ici, une année – connu, les points antérieurs. La seule
les problématiques essentielles de périmètre et nécessité est alors d’avoir au moins une année dont les statis-
d’hétérogénéité industriels qui fondent nos trois tiques sont connues dans les deux bases. Par ailleurs, plusieurs
changements notables ont été opérés lors du changement de
définitions (cf. tableau 1). base. Sur tous les produits, le Tableau des Échanges Industriels
a été modifié, ce qui conduit à des différences pouvant atteindre
plusieurs pourcents. De plus, les marges commerciales ont été
Nous prenons comme définition de référence révisées dans le sens de leur augmentation. Ainsi, les équilibres
celle de la nomenclature actuelle (NAF). Dans de branche peuvent être notablement affectés et les transferts
chacune de ces approches, nous considérerons entre les deux bases, notamment pour la Valeur Ajoutée (qu’il
s’agisse de prix courants ou de volume) ne sont pas automati-
la part de l’emploi et de la valeur ajoutée de ques. Les dernières données en base 95 permettent d’avoir des
l’industrie dans l’économie, en prix courants séries homogènes entre les années 1978 et 2003. Au moment de
la rédaction de cet article, la base 2000, non encore accessible
comme en volume (en base 1995) (17). Nous totalement sur longue période, donne quelques statistiques de
distinguerons, par ailleurs, à l’intérieur de la branche jusqu’à l’année 2005.
17. La valeur ajoutée en volume est obtenue en établissant le
période 1978-2003, deux sous-périodes, cor- rapport entre la valeur de production et un indice des prix cor-
respondant à deux comportements sensiblement respondant. Elle permet, par comparaison avec la valeur ajoutée
à prix courant, d’appréhender en partie l’ « effet qualité » (par
distincts de l’industrie française, la première exemple, on voit que l’industrie informatique connaît une forte
(1978-1994) se caractérisant par une baisse plus progression qualitative en même temps que ses prix baissent).
Cependant, faute de disposer de prix hédoniques, et lorsque les
marquée de la part de l’industrie dans notre éco- produits évoluent très vite, il devient particulièrement difficile de
nomie, que la seconde (1994-2003). mesurer des volumes de production.
Tableau 1
Trois approches de l’industrie
Problématiques
Méthode
Méthodologie liées au périmètre Problématiques liées à l’hétérogénéité industrielle
traditionnelle
de l’industrie
Périmètre Référence (1) 1 2 3
Industrie dans la
« Périmètre incluant « Périmètre fondé
nomenclature Nap/ « Périmètre innovant »
les services » sur la structure de l’emploi »
Nace
Source Insee Insee Flacher et Pelletan Flacher et Pelletan
Type Identification des Identification des servi- Identification des Identification de secteurs ayant
d’approche activités de « transfor- ces à l’industrie secteurs industriels des propriétés similaires en
mation physique des innovants termes de structuration des
matières » emplois
Critères Input et output ne sont Identification des Part du CA protégé par 28 variables reflétant : la stabilité
pas dans le même fonctions connexes à des brevets, part des de l’emploi (âge des salariés,
poste de la nomen- l’industrie au sein des dépenses intérieures nombre d’heures, nombre de
clature services à l’industrie de R & D rapporté à la périodes de chômage…), la
VA, part des emplois répartition par catégories d’em-
qualifiés ploi, par niveaux de salaires et
par taille d’entreprise
Approche Évolution des organisa- Rôle de l’innovation Structure et stabilité des emplois
économique tions industrielles
sous-jacente
1. Le périmètre classique de l’industrie inclut les biens de consommation, les biens d’équipement, les biens intermédiaires, l’indus-
trie automobile ainsi que les industries agro-alimentaires.
Encadré 2
Tableau 2
Éléments de comparaisons entre quelques branches industrielles, en termes d’emploi
Part des Part des Part des
Écart-type Nombre
Durée salariés en salariés en salariés
de la durée moyen de
Moyenne moyenne entreprises entreprises avec revenu
Secteurs moyenne du périodes de
d’âge du travail de moins de de plus de supérieurs
travail (en chômage
(en jours) 50 salariés 200 salariés à 30 k€/an
jours) indemnisé
(%) (%) (%)
Premier groupe
B0-Industries agricoles et
alimentaires 35,5 289,5 106,4 0,11 50,2 27,2 4,5
H0-Construction 37,6 298,8 97,8 0,08 79,2 5,1 4,8
Ensemble des salariés du groupe 37,3 295,9 100,7 0,08 68,9 13,0 11,2
Ensemble des salariés du groupe
(activités industrielles seules) 36,9 295,8 100,6 0,09 69,9 12,2 4,7
Deuxième groupe
C1-Habillement, cuir 40,9 308,6 95,9 0,10 50,6 15,5 5,0
C4-Industries des équipements du
foyer 38,4 312,5 90,1 0,08 43,3 33,0 5,6
E2-Industries des équipements
mécaniques 39,0 316,2 87,1 0,06 48,4 24,7 9,3
F1-Industries des produits minéraux 40,2 322,3 83,4 0,06 47,6 29,3 7,2
F2-Industries du textile 40,2 317,5 87,9 0,09 42,2 21,6 5,1
F3-Industries du bois et du papier 38,8 316,7 87,6 0,07 44,1 24,9 6,7
F4-Chimie, caoutchouc, plastiques 39,3 323,8 80,5 0,06 24,7 45,9 10,7
F5-Métallurgie et transformation
des métaux 39,5 322,0 81,2 0,06 46,1 29,0 6,6
F6-Industries des composants
électriques et électroniques 38,5 311,9 90,6 0,06 20,7 52,5 10,9
Ensemble des salariés du groupe 39,4 314,9 88,2 0,07 41,3 32,3 7,7
Ensemble des salariés du groupe
(activités industrielles seules) 39,3 318,0 85,9 0,07 40,8 31,6 7,9
Troisième groupe
C3-Pharmacie, parfumerie, entretien 38,6 316,8 88,1 0,06 13,5 62,1 21,7
E3-Industries des équipements
électriques et électroniques 39,1 312,7 89,0 0,05 33,7 46,1 21,3
Ensemble des salariés du groupe 40,0 315,1 92,6 0,06 24,7 57,0 8,5
Ensemble des salariés du groupe
(activités industrielles seules) 38,9 314,2 88,7 0,05 26,4 51,9 21,4
Quatrième groupe
D0-Industrie automobile 40,4 331,6 71,1 0,03 8,5 83,5 9,4
E1-Construction navale, aéronauti-
que et ferroviaire 41,5 331,6 72,4 0,06 11,9 77,0 18,8
G1-Production de combustibles et
de carburants 42,7 336,9 64,3 0,02 6,0 85,1 28,8
G2-Eau, gaz, électricité 40,6 326,7 77,7 0,01 12,3 75,6 21,9
Ensemble des salariés du groupe 40,8 330,2 73,3 0,03 10,3 79,7 16,3
Ensemble des salariés du groupe
(activités industrielles seules) 40,8 330,2 73,3 0,03 10,3 79,7 16,3
Source : Déclaration Annuelle des Données Sociales, « version réduite » (DADS, 2000), Insee.
Graphique II
Représentation des branches de la nomenclature économique de synthèse (NES 36)
Employés, professions intermédiaires, cadres
Facteur 2 Grandes entreprises, hauts salaires, disparités importantes dans les temps de travail
P2 - Activités récréatives, culturelles et sportives
N4 - Recherche et développement
R2 - Activités associatives L0 - Activités financières
3,0
Q1 - Éducation G2 - Eau, gaz, électricité
N2 - Conseils et assistances N1 - Postes et télécommunications
Lecture : le premier axe (abscisses) oppose des secteurs constitués de relativement plus d’entreprises de taille réduite et offrant des
emplois plutôt précaires (à gauche) aux secteurs composés de relativement plus de grandes entreprises et offrant des emplois plus
stables (à droite). Le deuxième axe (ordonnées) oppose des secteurs employant davantage d’ouvriers, pour des travaux intensifs et
faiblement rémunérés (en bas) aux secteurs caractérisés davantage par l’emploi de cadres biens rémunérés (en haut).
Tableau 3
Synthèse de l’influence des découpages effectués sur l’emploi et la valeur ajoutée
Référence Approche no 1 Approche no 2 Approche no 3
Périmètre Période Industrie dans Inclusion des Périmètre fondé sur la structure de l’emploi
« Périmètre
la nomenclature services à
innovant » Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4
Nap/Nace l’industrie
78-03 __ __ __ _ ___ _
___
Lecture : les résultats présentés reposent sur une classification des taux annuels de croissance des variables étudiées (en raisonnant
toujours en part dans l’économie) pour les différentes périodes : pour un taux de croissance annuel de la part dans l’économie de la
variable étudiée inférieur à - 4 % : ---- ; entre - 4 % et - 2 % : --- ; entre - 2 % et - 1 % : -- ; entre - 1 % et - 0,2 % : - ; entre - 0,2 % et
+ 0,2 % : 0 ; entre + 0,2 % et + 1 % : + ; entre + 1 % et + 2 % : ++ ; entre + 2 % et + 4 % : +++ ; supérieur à + 4 % : ++++.
Définition L’industrie est constituée des activi- L’industrie est constituée des activi- L’industrie est constituée des activi-
tés de transformation physique des tés de transformation physique des tés de transformation physique des
matières en produits transportables matières en produits transportables matières en produits transportables
ainsi que des activités de produc- dont la transformation ou le produit reposant sur une structure d’em-
tion des biens immatériels et des intègre de manière très significative plois à forte valeur ajoutée
services directement nécessaires à le progrès technique
cette transformation
Problématique Appréhender la dynamique indus- Appréhender la capacité d’un pays Appréhender la capacité d’un pays
trielle à périmètre constant, i.e. en à garder une « substance indus- à créer et garder des emplois à
se fondant sur un périmètre tenant trielle » permettant de concevoir et forte valeur ajoutée. Appréhender
compte des évolutions organi- de développer des produits inté- les évolutions de l’emploi dans
sationnelles et du contenu de la grant, de manière très significative, les différents groupes de secteurs
production le progrès technique. industriels.
cherché à façonner des découpages permettant Si ce travail apporte une pierre à l’appréhension
à l’utilisateur potentiel de données statistiques d’un problème méthodologique de fond, il nous
de formuler des analyses économiques sur les semble capital de dépasser, dans de futurs tra-
principales questions soulevées par les muta- vaux, un découpage fondé sur des données par-
tions industrielles. À chacun de ces découpages tiellement agrégées pour repartir d’un niveau
correspond, par bijection, à la fois une question bien plus désagrégé permettant une analyse et
et une définition (cf. tableau 4). des développements encore plus fins. ■
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Postes et télécommunications 368,4 390,1 387,9 384,7 386,0 400,4 405,2 408,5 405,2 409,4 405,4 405,4 403,4 405,8 413,6 416,8 412,6 409,6 407,1 399,4 399,9 404,9 430,2 442,8 446,6 N.D.
Conseils et assistance 540,6 571,9 601,9 620,4 622,3 624,7 636,3 661,1 692,0 735,4 804,1 885,8 915,7 949,1 964,9 983,3 996,1 998,4 1 003,3 1 042,0 1 095,7 1 158,2 1 236,2 1 313,1 1 330,1 N.D.
Services opérationnels 500,8 522,6 539,7 554,1 563,3 571,8 581,4 595,5 619,2 653,7 699,1 745,2 799,9 825,2 842,3 817,8 885,4 920,1 949,8 1 032,7 1 143,4 1 250,6 1 387,6 1 443,4 1 448,9 N.D.
Recherche et développement 204,2 209,1 214,3 219,7 222,6 227,8 234,5 230,1 240,6 251,9 254,7 258,5 271,0 273,4 274,4 272,1 274,6 280,2 282,8 284,5 287,4 292,6 290,6 295,8 295,1 N.D.
Total Services aux entreprises 1 614,0 1 693,7 1 743,8 1 778,9 1 794,2 1 824,7 1 857,4 1 895,2 1 957,0 2 050,4 2 163,3 2 294,9 2 390,0 2 453,5 2 495,2 2 490,0 2 568,7 2 608,3 2 643,0 2 758,6 2 926,4 3 106,3 3 344,6 3 495,1 3 520,7 3 504,0
Industrie 5 542,2 5 460,0 5 406,1 5 235,8 5 167,3 5 073,4 4 932,9 4 807,0 4 722,7 4 614,1 4 562,5 4 584,4 4 588,2 4 512,1 4 366,6 4 162,9 4 062,4 4 064,5 4 024,3 3 979,8 3 974,6 3 958,4 4 002,7 4 045,7 3 980,2 3 893,4
Énergie 266,5 265,1 265,2 268,7 274,5 283,7 282,9 278,0 273,4 269,5 266,4 259,4 252,3 245,9 243,9 239,9 240,0 237,6 235,3 231,4 223,2 219,6 224,9 225,6 223,2 220,1
Industrie hors énergie 5 275,7 5 194,9 5 140,9 4 967,1 4 892,8 4 789,7 4 650,0 4 529,0 4 449,3 4 344,6 4 296,1 4 325,0 4 335,9 4 266,2 4 122,7 3 923,0 3 822,4 3 826,9 3 789,0 3 748,4 3 751,4 3 738,8 3 777,8 3 820,1 3 757,0 3 673,3
Part nationale (en %) 24,0 23,5 23,2 22,5 22,1 21,7 21,1 20,7 20,3 19,7 19,3 19,1 19,0 18,6 18,1 17,5 17,0 16,9 16,6 16,4 16,2 15,8 15,5 15,5 15,1 14,7
Part nationale (en %) 26,9 26,5 26,3 25,7 25,3 25,0 24,5 24,2 23,9 23,4 23,2 23,1 23,2 22,9 22,5 21,9 21,6 21,5 21,3 21,2 21,2 21,0 21,0 21,1 20,8 20,4
Ensemble de l’économie 22 021,3 22 133,7 22 191,1 22 106,6 22 133,1 22 064,7 22 014,6 21 845,4 21 927,5 22 094,5 22 295,4 22 670,4 22 850,8 22 875,4 22 742,5 22 449,5 22 482,3 22 681,7 22 767,1 22 866,9 23 214,6 23 679,7 24 307,8 24 719,6 24 887,4 24 933,4
Industrie hors énergie + services à l’industrie - 19,8 - 1,4 - 5,6 - 0,6 - 24,3 - 1,1
35
Source : Comptes de la nation 2003 – base 1995, Insee.
36
B-Valeur ajoutée par branche, prix courants (milliards d’euros)
Année 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Postes et télécommunications 6,8 8,1 9,1 10,0 11,9 13,3 15,3 17,5 18,8 19,8 18,6 19,7 20,9 22,8 23,7 27,7 24,0 24,8 25,3 24,9 25,5 27,1 27,8 29,1 30,0 30,4
Conseils et assistance 12,5 14,4 17,3 19,8 23,0 25,4 28,1 30,6 35,1 38,3 42,6 48,3 51,3 53,9 57,3 57,4 59,1 60,7 66,5 70,4 76,8 83,5 93,2 99,2 101,6 105,0
Services opérationnels 16,6 17,6 18,7 20,2 21,8 22,7 22,6 24,3 27,1 29,1 33,0 36,3 39,3 40,7 42,2 40,9 42,7 45,4 47,3 49,8 54,1 58,8 65,4 70,5 73,2 76,3
Recherche et développement 2,9 3,2 3,7 4,6 5,4 6,4 7,5 8,4 9,5 10,1 11,0 12,0 13,1 14,1 14,6 15,0 14,9 15,1 16,3 15,8 15,7 16,4 16,8 17,6 18,4 18,7
Total Services aux entreprises 38,8 43,2 48,7 54,6 62,0 67,9 73,6 80,7 90,5 97,3 105,3 116,2 124,7 131,4 137,9 141,0 140,7 146,0 155,4 160,9 172,0 185,7 203,2 216,5 223,3 230,5
Industrie 90,0 100,3 114,2 126,3 139,3 152,5 165,2 175,6 180,3 182,8 194,2 206,8 213,6 218,5 222,7 214,5 219,9 230,6 231,3 238,8 249,6 253,0 262,5 272,1 277,7 269,4
Énergie 9,6 11,7 16,7 20,7 22,5 24,9 28,1 29,7 24,9 23,5 23,0 24,5 26,2 29,1 30,1 30,7 29,5 31,1 33,2 31,0 32,9 32,0 35,8 35,5 35,3 36,3
Industrie hors énergie 80,3 88,6 97,5 105,6 116,8 127,7 137,1 146,0 155,5 159,3 171,1 182,3 187,4 189,4 192,6 183,9 190,4 199,5 198,1 207,7 216,6 221,0 226,7 236,6 242,4 233,2
Part nationale (en %) 26,2 % 25,7 % 24,9 % 24,0 % 23,2 % 22,9 % 22,6 % 22,6 % 22,3 % 21,7 % 21,6 % 21,4 % 20,8 % 20,2 % 19,7 % 18,5 % 18,6 % 18,9 % 18,4 % 18,7 % 18,6 % 18,3 % 17,9 % 17,9 % 17,7 % 16,7 %
Industrie + Services à
l’industrie 95,8 105,9 117,0 127,5 141,6 154,8 166,5 178,3 191,7 198,2 213,2 228,8 237,3 242,0 247,7 240,2 246,7 257,9 260,3 272,1 285,4 295,3 308,0 323,2 331,7 325,3
Part nationale (en %) 31,3 % 30,7 % 29,9 % 28,9 % 28,1 % 27,8 % 27,5 % 27,6 % 27,5 % 27,0 % 27,0 % 26,9 % 26,3 % 25,8 % 25,4 % 24,2 % 24,1 % 24,4 % 24,2 % 24,4 % 24,6 % 24,5 % 24,3 % 24,4 % 24,2 % 23,3 %
Ensemble de l’économie 306,2 345,3 391,7 440,8 503,7 557,2 605,7 646,2 697,2 734,8 790,6 851,4 901,2 938,9 977,0 991,4 1 022,3 1 055,7 1 077,6 1 113,6 1 162,1 1 206,6 1 268,4 1 322,4 1 368,4 1 395,2
B’-Variation de la part de l’industrie dans la valeur ajoutée nationale (valeur ajoutée aux prix
courants)
En %
Variation de la part nationale
Industrie hors énergie + services à l’industrie - 22,9 - 1,6 - 3,4 - 0,4 - 25,5 - 1,2
Postes et télécommunications 9,1 10,2 11,1 12,2 13,2 14,2 14,9 15,8 16,6 17,5 18,9 20,7 22,2 23,7 24,2 27,9 23,7 24,8 25,7 27,1 29,9 34,7 38,7 41,8 44,1 45,1
Conseils et assistance 36,3 37,4 39,6 41,0 41,9 41,9 43,0 44,3 47,0 48,8 51,3 56,2 57,3 57,4 59,9 59,6 60,1 60,7 65,5 67,5 72,1 76,4 80,4 82,0 82,4 83,6
Recherche et développement 8,5 8,3 8,7 9,5 9,7 10,3 11,0 11,5 12,0 12,6 13,2 14,1 15,3 15,5 15,3 15,1 15,2 15,1 15,7 14,9 14,7 14,7 14,4 14,6 14,6 14,6
Total Services aux entreprises 83,9 87,4 91,9 95,9 99,3 101,8 104,7 108,3 113,9 118,1 125,9 135,8 140,9 142,4 145,0 145,4 142,6 146,0 153,2 156,9 166,9 178,8 189,7 196,1 198,3 200,6
Industrie 177,0 181,2 185,4 185,6 185,1 188,0 188,9 191,4 193,1 193,8 202,2 211,7 215,6 218,4 220,0 211,2 219,5 230,6 231,3 238,6 250,9 258,5 269,5 277,2 279,4 279,1
Énergie 31,3 32,9 32,4 30,3 27,0 26,2 26,2 25,4 24,6 25,1 25,4 26,1 27,3 28,6 29,8 29,4 29,0 31,1 32,4 30,2 32,6 33,5 33,8 34,7 34,6 35,4
Industrie hors énergie 145,8 148,3 153,0 155,3 158,1 161,9 162,8 166,0 168,5 168,7 176,7 185,6 188,4 189,7 190,2 181,8 190,6 199,5 198,9 208,4 218,3 225,1 235,7 242,5 244,8 243,7
Part nationale (en %) 19,8 19,5 19,6 19,6 19,4 19,6 19,3 19,4 19,3 18,9 18,9 19,1 18,9 18,8 18,5 17,8 18,4 18,9 18,6 19,1 19,4 19,4 19,5 19,6 19,5 19,4
Industrie + Services à
l’industrie 179,3 183,3 189,7 193,6 197,9 202,6 204,7 209,3 214,0 216,0 227,1 239,9 244,7 246,7 248,2 239,9 247,6 257,9 260,2 271,2 285,1 296,6 311,5 320,9 324,2 324,0
Part nationale (en %) 24,3 24,1 24,4 24,5 24,3 24,5 24,3 24,5 24,5 24,1 24,3 24,7 24,5 24,4 24,1 23,5 23,9 24,4 24,4 24,9 25,3 25,5 25,8 26,0 25,9 25,7
Ensemble de l’économie 737,9 760,3 778,7 791,4 813,3 826,5 841,3 854,2 873,8 894,9 932,9 972,8 999,2 1 010,5 1 029,5 1 020,3 1 037,8 1 055,7 1 067,3 1 089,0 1 126,9 1 162,5 1 208,7 1 235,3 1 253,7 1 258,6
C’-Variation de la part de l’industrie dans la valeur ajoutée nationale (valeur ajoutée en volume,
prix 1995)
En %
Variation de la part nationale
Industrie hors énergie + services à l’industrie - 1,8 - 0,1 7,9 0,8 5,9 0,2
37
Source : Comptes de la nation 2003 – base 1995, Insee.
38
ANNEXE 2
DÉCOUPAGE INDUSTRIEL FONDÉ SUR L’INNOVATION
Pharmacie, parfumerie et
entretien 115,2 116,3 114,8 114,7 113,8 113,6 113,6 114,8 115,5 117,0 117,6 118,6 120,1 119,6 119,8 118,3 116,1 115,7 114,1 112,8 111,6 110,9 112,1 116,1 119,7 N.D.
Part nationale (en %) 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
Chimie, caoutchouc, plastiques 383,2 382,8 382,3 370,1 363,2 355,3 349,2 343,8 341,4 340,0 337,5 344,5 348,5 342,9 336,5 324,4 315,1 312,7 307,7 304,8 307,6 308,7 315,7 319,9 315,0 N.D.
Part nationale (en %) 1,7 1,7 1,7 1,7 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,4 1,4 1,4 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3
Part nationale (en %) 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 0,8 0,7
Industrie automobile 409,7 403,4 393,1 367,8 358,1 354,6 343,3 327,7 312,9 301,6 296,5 298,1 297,7 287,9 277,9 266,6 254,5 253,6 253,0 251,7 249,1 248,3 257,4 265,7 263,5 261,1
Part nationale (en %) 1,9 1,8 1,8 1,7 1,6 1,6 1,6 1,5 1,4 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 1,2 1,2 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,0 1,1 1,1 1,1 1,0
Part nationale (en %) 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
Total secteurs innovants 1 275,2 1 267,0 1 251,8 1 211,7 1 197,0 1 183,1 1 160,8 1 134,1 1 111,8 1 089,4 1 071,9 1 079,1 1 082,4 1 064,2 1 039,8 999,2 975,2 975,5 965,8 955,6 961,1 959,6 983,9 1 011,1 999,5
Part nationale (en %) 5,8 5,7 5,6 5,5 5,4 5,4 5,3 5,2 5,1 4,9 4,8 4,8 4,7 4,7 4,6 4,5 4,3 4,3 4,2 4,2 4,1 4,1 4,0 4,1 4,0
Industrie (hors énergie) 5 275,7 5 194,9 5 140,9 4 967,1 4 892,8 4 789,7 4 650 4 529 4 449,3 4 344,6 4 296,1 4 325 4 335,9 4 266,2 4 122,7 3 923 3 822,4 3 826,9 3 789 3 748,4 3 751,4 3 738,8 3 777,8 3 820,1 3 757 3 673,3
Part nationale (en %) 24,0 23,5 23,2 22,5 22,1 21,7 21,1 20,7 20,3 19,7 19,3 19,1 19,0 18,6 18,1 17,5 17,0 16,9 16,6 16,4 16,2 15,8 15,5 15,5 15,1 14,7
Ensemble de l’économie 22 021,3 22 133,7 22 191,1 22 106,6 22 133,1 22 064,7 22 014,6 21 845,4 21 927,5 22 094,5 22 295,4 22 670,4 22 850,8 22 875,4 22 742,5 22 449,5 22 482,3 22 681,7 22 767,1 22 866,9 23 214,6 23 679,7 24 307,8 24 719,6 24 887,4 24 933,4
Pharmacie, parfumerie et
entretien 2,5 2,6 3,0 3,6 4,0 4,5 4,9 5,5 6,5 6,9 7,3 7,5 7,8 8,5 8,7 9,4 9,5 10,6 10,8 11,6 11,8 12,6 12,7 14,4 15,1 15,6
Chimie, caoutchouc, plastiques 9,5 11,4 12,1 12,3 12,9 13,8 14,8 15,6 15,3 15,8 17,4 18,2 18,4 18,1 18,4 17,7 18,9 20,6 20,6 21,5 22,4 22,7 23,6 24,1 23,9 23,8
Part nationale (en %) 3,1 3,3 3,1 2,8 2,6 2,5 2,4 2,4 2,2 2,1 2,2 2,1 2,0 1,9 1,9 1,8 1,8 2,0 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 1,8 1,7 1,7
Part nationale (en %) 1,0 1,0 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 1,0 1,0 1,0 0,9 0,9 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 0,8 0,9 0,9 0,8 0,7 0,6 %
Industrie automobile 5,7 6,1 6,2 6,2 7,1 7,8 7,7 7,8 10,3 11,6 12,7 12,9 13,4 13,3 14,1 13,0 14,4 13,8 13,7 15,7 17,8 19,0 19,4 21,4 23,5 22,3
Part nationale (en %) 1,9 1,8 1,6 1,4 1,4 1,4 1,3 1,2 1,5 1,6 1,6 1,5 1,5 1,4 1,4 1,3 1,4 1,3 1,3 1,4 1,5 1,6 1,5 1,6 1,7 1,6
Part nationale (en %) 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 0,6 0,5 0,6 0,4 0,5 0,6 0,5 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,8 0,8
Total secteurs innovants 23,1 26,0 27,7 29,3 31,9 35,0 36,5 38,9 43,1 45,1 49,3 51,2 53,0 52,4 54,7 51,8 56,5 60,5 59,3 66,0 69,7 73,5 75,1 80,9 82,9 81,0
Part nationale (en %) 7,6 7,5 7,1 6,7 6,3 6,3 6,0 6,0 6,2 6,1 6,2 6,0 5,9 5,6 5,6 5,2 5,5 5,7 5,5 5,9 6,0 6,1 5,9 6,1 6,1 5,8
Industrie (hors énergie) 80,3 88,6 97,5 105,6 116,8 127,7 137,1 146,0 155,5 159,3 171,1 182,3 187,4 189,4 192,6 183,9 190,4 199,5 198,1 207,7 216,6 221,0 226,7 236,6 242,4 233,2
Part nationale (en %) 26,2 25,7 24,9 24,0 23,2 22,9 22,6 22,6 22,3 21,7 21,6 21,4 20,8 20,2 % 19,7 % 18,5 % 18,6 % 18,9 % 18,4 % 18,7 % 18,6 % 18,3 % 17,9 % 17,9 % 17,7 % 16,7 %
Ensemble de l’économie 306,2 345,3 391,7 440,8 503,7 557,2 605,7 646,2 697,2 734,8 790,6 851,4 901,2
B’-Variation de la part des secteurs innovants et de l’industrie dans la valeur ajoutée nationale
(valeur ajoutée aux prix courants)
En %
Variation de la part nationale
39
Source : Comptes de la nation 2003 – base 1995, Insee.
40
C - Valeur ajoutée par branche en volume – prix 1995 (en milliards d’euros)
Année 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Pharmacie, parfumerie et
entretien 6,0 5,8 5,9 6,1 6,3 6,6 7,0 7,5 7,6 7,5 8,0 8,6 8,5 8,7 8,4 8,5 8,7 10,6 9,9 10,6 10,7 11,3 12,5 14,2 14,7 15,6
Part nationale (en %) 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 0,9 0,8 0,9 0,9 0,9 0,9 0,8 0,8 0,8 1,0 0,9 1,0 0,9 1,0 1,0 1,1 1,2 1,2
Chimie, caoutchouc, plastiques 6,1 7,0 7,3 7,6 8,1 9,1 10,1 11,0 12,0 13,3 14,8 16,3 17,6 17,9 18,6 18,4 19,8 20,6 21,9 23,1 23,6 25,0 26,4 26,5 26,9 27,1
Part nationale (en %) 0,8 0,9 0,9 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,8 1,8 1,8 1,9 2,0 2,1 2,1 2,1 2,1 2,2 2,1 2,1 2,2
Part nationale (en %) 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,7 0,7 0,7 0,8 0,9 1,0 1,0 1,2 1,2 1,3 1,2 1,2
Industrie automobile 14,5 13,7 13,7 12,6 13,4 14,0 12,8 12,6 13,1 13,0 13,5 13,8 13,6 13,0 13,8 12,3 13,8 13,8 14,4 17,0 19,2 20,6 22,4 23,6 23,3 23,8
Part nationale (en %) 2,0 1,8 1,8 1,6 1,6 1,7 1,5 1,5 1,5 1,5 1,4 1,4 1,4 1,3 1,3 1,2 1,3 1,3 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 1,9 1,9 1,9
Construction navale,
aéronautique et ferroviaire 4,5 4,3 4,6 5,7 6,0 6,1 5,7 5,9 5,1 4,1 4,4 5,2 5,5 5,0 5,3 3,7 5,4 6,7 4,6 5,4 5,5 5,7 5,3 5,8 5,5 5,3
Part nationale (en %) 0,6 0,6 0,6 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % 0,6 % 0,4 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % 0,4 % 0,4 %
Total secteurs innovants 35,4 35,2 35,9 36,5 38,6 40,9 40,7 42,3 43,2 43,3 46,5 49,9 51,1 50,6 52,8 49,7 55,3 60,5 60,2 66,9 70,6 76,2 81,1 86,0 85,9 87,2
Part nationale (en %) 4,8 4,6 4,6 4,6 4,8 4,9 4,8 5,0 4,9 4,8 5,0 5,1 5,1 5,0 % 5,1 % 4,9 % 5,3 % 5,7 % 5,6 % 6,1 % 6,3 % 6,6 % 6,7 % 7,0 % 6,8 % 6,9 %
Industrie (hors énergie) 145,8 148,3 153,0 155,3 158,1 161,9 162,8 166,0 168,5 168,7 176,7 185,6 188,4 189,7 190,2 181,8 190,6 199,5 198,9 208,4 218,3 225,1 235,7 242,5 244,8 243,7
Part nationale (en %) 19,8 19,5 19,6 19,6 19,4 19,6 19,3 19,4 19,3 18,9 18,9 19,1 18,9 18,8 % 18,5 % 17,8 % 18,4 % 18,9 % 18,6 % 19,1 % 19,4 % 19,4 % 19,5 % 19,6 % 19,5 % 19,4 %
Ensemble de l’économie 737,9 760,3 778,7 791,4 813,3 826,5 841,3 854,2 873,8 894,9 932,9 972,8 999,2 1 010,5 1 029,5 1 020,3 1 037,8 1 055,7 1 067,3 1 089,0 1 126,9 1 162,5 1 208,7 1 235,3 1 253,7 1 258,6
C’-Variation de la part des secteurs innovants et de l’industrie (hors énergie) dans la valeur
ajoutée nationale (valeur ajoutée en volume, prix 1995)
En %
Variation de la part nationale
Groupe 1
Industries agricoles et
alimentaires 622,8 621,3 621,2 623,4 627 630,9 630,8 626 623,6 621,1 618,2 616,7 613,2 605,7 594,5 588,8 591,7 596,7 603,8 613 621,3 622,1 631,7 637 640,7 641,467
Part nationale 2,8 2,8 2,8 2,8 2,8 2,9 2,9 2,9 2,8 2,8 2,8 2,7 2,7 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6 2,7 2,7 2,7 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6
Groupe 2
Industrie du textile 268,2 265,1 255,9 239,7 232 225,8 215,9 207,5 202,2 193 183 178,2 169,6 162,9 155,6 143,5 135,7 132,4 127,6 124,2 123,2 119,5 115,8 113,6 107,1 N.D.
Part nationale (en %) 1,2 1,2 1,2 1,1 1,0 1,0 1,0 0,9 0,9 0,9 0,8 0,8 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,4
Équipements ménagers 367,1 362,1 355,7 343,2 335,9 329,1 314 300,4 294,1 287,6 289,3 289,3 287,5 279,9 268,2 253,5 245,4 239,4 232,7 228,4 224,6 226,1 227,5 227,5 218,7 N.D.
Part nationale (en %) 1,7 1,6 1,6 1,6 1,5 1,5 1,4 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,2 1,2 1,1 1,1 1,1 1,0 1,0 1,0 1,0 0,9 0,9 0,9
Industrie du bois et du papier 266,3 262,1 257,8 247,3 241,8 235,2 226,5 219,6 214,3 210,1 209,8 214,5 217,4 214,3 208,1 196,5 192,7 192,9 188,9 183,6 181,7 178,7 178,5 179,5 176,7 N.D.
Ensemble de l’économie 22 021,3 22 133,7 22 191,1 22 106,6 22 133,1 22 064,7 22 014,6 21 845,4 21 927,5 22 094,5 22 295,4 22 670,4 22 850,8 22 875,4 22 742,5 22 449,5 22 482,3 22 681,7 22 767,1 22 866,9 23 214,6 23 679,7 24 307,8 24 719,6 24 887,4 24 933,4
41
Source : Comptes de la nation 2003 – base 1995, Insee.
42
A’-Variation de la part des différents regroupements dans l’emploi national
En %
Variation de la part nationale
Ensemble des secteurs du groupe 1 - 6,9 - 0,4 - 2,2 - 0,3 - 9,0 - 0,4
Ensemble des secteurs du groupe 2 - 35,5 - 2,7 - 14,9 - 2,0 - 45,1 - 2,5
Ensemble des secteurs du groupe 3 - 10,0 - 0,7 - 5,2 - 0,7 - 14,7 - 0,7
Ensemble des secteurs du groupe 4 hors énergie - 38,2 - 3,0 - 7,0 - 0,9 - 42,6 - 2,3
Groupe 1
Industries agricoles et 11,4 12,9 14,2 15,9 15,8 17,1 18,9 20,1 21,5 22,0 23,2 24,5 26,4 28,1 28,2 29,8 29,4 29,6 30,1 30,7 31,7 31,2 31,6 34,4 37,4 35,1
alimentaires
Part nationale (en %) 3,7 3,7 3,6 3,6 3,1 3,1 3,1 3,1 3,1 3,0 2,9 2,9 2,9 3,0 2,9 3,0 2,9 2,8 2,8 2,8 2,7 2,6 2,5 2,6 2,7 2,5
Groupe 2
Industrie du textile 2,0 2,2 2,3 2,2 2,9 3,6 4,3 5,0 5,5 5,5 5,7 5,8 5,8 5,7 5,8 5,4 5,3 5,3 5,2 5,3 5,3 4,9 5,0 5,1 5,2 5,2
Part nationale (en %) 0,7 0,6 0,6 0,5 0,6 0,6 0,7 0,8 0,8 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4
Équipements ménagers 4,0 4,6 5,5 6,1 6,9 7,4 7,6 8,0 8,5 8,6 8,8 9,1 9,1 9,4 9,5 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 9,4 9,5 9,2 9,5 9,7 9,2
Part nationale (en %) 1,3 1,3 1,4 1,4 1,4 1,3 1,3 1,2 1,2 1,2 1,1 1,1 1,0 1,0 1,0 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,8 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7
Industrie du bois et du papier 2,4 2,7 3,2 3,5 4,1 4,5 5,4 5,8 6,2 6,4 7,0 7,9 8,3 8,5 8,6 8,3 8,1 9,0 8,8 8,8 9,2 9,4 11,2 10,8 10,9 9,8
Part nationale (en %) 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 0,8 0,8 0,7
Habillement, cuir 3,5 3,9 4,3 4,6 5,2 5,7 6,0 6,6 6,9 6,9 6,8 7,0 7,2 7,3 7,3 6,7 6,4 6,3 6,0 5,8 5,6 5,5 5,4 5,4 5,6 5,3
Part nationale (en %) 1,1 1,1 1,1 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 0,9 0,9 0,8 0,8 0,8 0,8 0,7 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4
Groupe 3
Pharmacie, parfumerie, 2,5 2,6 3,0 3,6 4,0 4,5 4,9 5,5 6,5 6,9 7,3 7,5 7,8 8,5 8,7 9,4 9,5 10,6 10,8 11,6 11,8 12,6 12,7 14,4 15,1 15,6
entretien
Part nationale (en %) 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 1,0 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,1 1,1 1,1
Équipements électriques et 6,7 6,9 7,3 8,2 9,3 10,2 11,8 12,3 12,1 11,9 12,5 13,6 13,5 13,4 13,4 12,8 12,4 13,3 13,4 14,0 14,7 15,2 15,8 15,2 15,0 13,9
électroniques
Part nationale (en %) 2,2 2,0 1,9 1,9 1,8 1,8 2,0 1,9 1,7 1,6 1,6 1,6 1,5 1,4 1,4 1,3 1,2 1,3 1,2 1,3 1,3 1,3 1,2 1,2 1,1 1,0
Total groupe 3 9,2 9,5 10,3 11,8 13,2 14,7 16,8 17,8 18,5 18,8 19,8 21,1 21,3 21,9 22,1 22,2 21,9 23,8 24,2 25,6 26,5 27,8 28,5 29,7 30,0 29,5
Part nationale (en %) 3,0 2,8 2,6 2,7 2,6 2,6 2,8 2,8 2,7 2,6 2,5 2,5 2,4 2,3 2,3 2,2 2,1 2,3 2,2 2,3 2,3 2,3 2,2 2,2 2,2 2,1
Groupe 4
Eau, gaz et électricité 6,1 7,1 9,2 11,0 13,1 15,1 17,2 19,0 19,1 18,9 19,2 20,2 21,5 23,7 25,1 25,3 24,7 25,9 27,0 24,7 27,4 26,9 25,7 26,3 26,4 27,7
Part nationale (en %) 2,0 2,0 2,3 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9 2,7 2,6 2,4 2,4 2,4 2,5 2,6 2,5 2,4 2,5 2,5 2,2 2,4 2,2 2,0 2,0 1,9 2,0
Industrie automobile 5,7 6,1 6,2 6,2 7,1 7,8 7,7 7,8 10,3 11,6 12,7 12,9 13,4 13,3 14,1 13,0 14,4 13,8 13,7 15,7 17,8 19,0 19,4 21,4 23,5 22,3
Part nationale (en %) 1,9 1,8 1,6 1,4 1,4 1,4 1,3 1,2 1,5 1,6 1,6 1,5 1,5 1,4 1,4 1,3 1,4 1,3 1,3 1,4 1,5 1,6 1,5 1,6 1,7 1,6
Construction navale, aéronauti- 2,3 2,4 2,7 3,3 3,6 4,0 3,8 4,1 4,1 3,7 4,1 4,7 5,3 4,9 5,6 3,9 5,4 6,7 5,0 7,5 7,8 8,6 8,3 9,7 10,5 10,5
que et ferroviaire
Part nationale (en %) 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 0,6 0,5 0,6 0,4 0,5 0,6 0,5 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,8 0,8
Production de combustibles et 3,5 4,6 7,5 9,7 9,4 9,8 10,9 10,7 5,7 4,6 3,8 4,3 4,7 5,5 4,9 5,4 4,8 5,2 6,2 6,3 5,6 5,1 10,2 9,2 8,8 8,5
carburants
Part nationale (en %) 1,2 1,3 1,9 2,2 1,9 1,8 1,8 1,7 0,8 0,6 0,5 0,5 0,5 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,6 0,6 0,5 0,4 0,8 0,7 0,6 0,6
Total groupe 4 17,7 20,2 25,6 30,2 33,1 36,6 39,6 41,6 39,2 38,8 39,9 42,0 45,0 47,3 49,7 47,5 49,3 51,6 51,9 54,2 58,5 59,6 63,6 66,6 69,3 69,0
Énergie 9,6 11,7 16,7 20,7 22,5 24,9 28,1 29,7 24,9 23,5 23,0 24,5 26,3 29,1 30,1 30,7 29,5 31,1 33,2 31,0 32,9 32,0 35,8 35,5 35,3 36,3
Total groupe 4 hors énergie 8,0 8,5 8,9 9,5 10,6 11,8 11,5 11,9 14,4 15,3 16,8 17,5 18,7 18,2 19,7 16,9 19,8 20,5 18,7 23,2 25,6 27,6 27,8 31,1 34,0 32,8
Part nationale (en %) 2,6 2,5 2,3 2,1 2,1 2,1 1,9 1,8 2,1 2,1 2,1 2,1 2,1 1,9 2,0 1,7 1,9 1,9 1,7 2,1 2,2 2,3 2,2 2,4 2,5 2,3
Ensemble de l’économie 306,2 345,3 391,7 440,8 503,7 557,2 605,7 646,2 697,2 734,8 790,6 851,4 901,2 938,9 977,0 991,4 1 022,3 1 055,7 1 077,6 1 113,6 1 162,1 1 206,6 1 268,4 1 322,4 1 368,4 1 395,2
43
44
B’-Variation de la part des différents groupes dans la valeur ajoutée nationale (valeur ajoutée aux
prix courants)
En %
Variation de la part nationale
Ensemble des secteurs du groupe 1 - 22,9 - 1,6 - 12,7 - 1,5 - 32,7 - 1,6
Ensemble des secteurs du groupe 2 - 32,3 - 2,4 - 16,2 - 1,9 - 43,3 - 2,2
Ensemble des secteurs du groupe 3 - 28,6 - 2,1 - 1,3 - 0,2 - 29,5 - 1,4
Ensemble des secteurs du groupe 4 hors énergie - 25,9 - 1,9 21,0 2,1 - 10,4 - 0,4
Ensemble de l’économie 737,9 760,3 778,7 791,4 813,3 826,5 841,3 854,2 873,8 894,9 932,9 972,8 999,2 1010,5 1029,5 1020,3 1037,8 1055,7 1067,3 1089,0 1126,9 1162,5 1208,7 1235,3 1253,7 1258,6
45
Source : Comptes de la nation 2003 – base 1995, Insee.
46
C’-Variation de la part des différents groupes dans la valeur ajoutée nationale (valeur ajoutée en
volume, prix 1995)
En %
Ensemble des secteurs du groupe 1 - 22,0 - 1,5 - 17,5 - 2,1 - 35,6 - 1,7
Ensemble des secteurs du groupe 2 - 17,3 - 1,2 0,5 0,1 - 16,9 - 0,7
Ensemble des secteurs du groupe 3 38,9 2,1 70,7 6,1 137,1 3,5
Ensemble des secteurs du groupe 4 hors énergie - 28,0 - 2,0 25,0 2,5 - 10,0 - 0,4