Chimie. - Chimie Physique
Chimie. - Chimie Physique
BENRAZEK Selma
Sous la Direction de :
Septembre 2020
)قرآن كريم(
Remerciements
Avant tout nous remercions Dieu tout puissant de nous avoir donné santé et
sérénité afin de réaliser ce modeste travail.
Nos remerciements les plus vifs s’adressent également aux membres de jury
pour l’intérêt qu’ils ont porté à notre travail en acceptant son évaluation.
Enfin, nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce mémoire…
Dédicace
Je dédie ce modeste travail qui est le
fruit de plusieurs années d’études à
mes chers parents ;
À ma mère Samia qui m’a encouragé durant toutes mes
études, et qui sans elle, ma réussite n’aura pas eu lieu.
Qu’elle trouve ici mon amour et mon affection ;
À mon père Boudjemââ qui est toujours disponible pour
nous et prêt à nous aider, je lui confirme mon attachement
et mon profond respect.
À mes points de force qui m’ont toujours accompagné et
encouragé, mes sœurs Darine, Sadjida et Mawada.
À mes grands-parents, cousines, voisines et toute ma
famille qui m’ont donné beaucoup d’espoir, courage, et qui
sont restés toujours serviables surtout aux moments
difficiles tout au long de mon cursus universitaire.
À vous également mon amie et mon binôme SELMA. Merci
pour la confiance que vous m’avez accordée et pour votre
accord de réaliser ce mémoire ensemble.
Sans oublier tous les enseignants et collègues de Master II,
sciences de la matière promotion 2020.
À tous ceux qui, par un mot, m’ont donné la force de
continuer.
NADA
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
A notre cher encadreur : le docteur
STITI Maamar, un remerciement
particulier et sincère pour tous vos efforts fournis. Que ce
travail soit un témoignage de ma gratitude et mon profond
respect.
Au Docteur NIGRI Soria, notre aimable enseignante.
À mon mari et à mes chers parents, pour tous leurs
sacrifices, leur amour, leur tendresse, leur soutien tout au
long de mes études.
À mes chères sœurs, Ghalia, Nerdjis, Chahinez, et A mes
chers frères, Khaled, Seif El Dine, pour leurs
encouragements permanents, et leur soutien moral.
À vous également mon amie et mon binôme NADA. Merci
pour la confiance que vous m’avez accordée et pour votre
accord de réaliser ce mémoire ensemble.
À toute ma famille pour leur soutien tout au long de
Mon parcours universitaire. Que ce travail soit
l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fruit de
votre soutien infaillible,
Merci d’être toujours là pour moi.
SELMA
Liste des figures
Figure II.I.4 : Photo prise par satellite (Google Erth2020) du village Sebaa
Ayoune abritant la source Toumia.….........................................................62
Figure II.I.5 :Village de Sebaa Ayoune en printemps. ………...……….63
Figure II.I.6 : Village de Sebaa Ayoune en été (à gauche) et en période
d’hivers (à droite)………............................................................................63
Figure II.I.7 : Photos personnelles de la source Toumia………………...64
Liste d’abréviations
°C : Degré Celsius.
COT : Cyclooctatétraène.
F : degrés français.
Km: Le kilomètre.
L: litre.
M: molarité.
Mn: Le manganèse.
Ni :Nickel.
N: normalité.
OH-: L'hydroxyde.
TH : Titre hydrométrique.
I.II. Introduction…………………………………………24
I.II.1. L’eau potable :……………………………………24
I.II.2. Qualité de l’eau etNorme de potabilité :……….24
I.II.2.1. Qu’est-ce qu'une norme :……………………………………………………………………………………………24
Références:………………………………………………55
Partie expérimentale
Motivation………………………………………………54
II.I. Présentation de la région d’étude :………………….60
II.I.1. Description du site de la wilaya :……………………………………………………………………………..……60
II.I.2. Commune Ain Sandal :…………………………………………………………………………………………………60
II.I.3. Source de Toumia« SebaaAyoune » :……………………………………………………………………………61
Annexe …. ………………………………………………………………101
Résumé
Résumé
Résumé
L’eau douce constitue une denrée de plus en plus rare et précieuse. La gestion qualitative
et quantitative permanent de cette eau reste un sujet essentiel et perpétuel, car la vie de
l’homme sur terre en est complètement dépendante. Cette eau nous provient de glaciers,
de nappes souterraines ou encore de sources.
La région de Guelma est caractérisée par la présence de plusieurs sources naturelles ;
C’est ainsi que l’eau de la source dite "Toumia" représente une ressource importante pour
l’alimentation en eau potable pour les habitants du village "Sebaa Ayoune" situé à la
commune d’Ain Sandel.
Ce travail vise principalement à la détermination des différents paramètres physico-
chimiques et bactériologiques de cette source d’eau potable.
Du point de vue physico-chimique, et en première estimation, les résultats obtenus
montrent que l’eau analysée est de bonne qualité, car conforme aux normes algériennes,
et peut donc être utilisée sans risque pour la santé du consommateur.
Mot clés : Village Sebaa Ayoune, Source Toumia, eau souterraine, eau potable, analyse
physico-chimique, Analyse bactériologique.
:ملخص
تظل المراقبة المستمرة النوعية والكمية لهذه المياه موضو ًعا أساسيًا.المياه العذبة سلعة نادرة وثمينة بشكل متزايد
تأتي هذه المياه إلينا من األنهار الجليدية أو طبقات. ألن حياة اإلنسان على األرض تعتمد عليها اعتمادًا كليًا،ودائ ًما
.المياه الجوفية أو حتى من الينابيع
تتميز منطقة قالمة بوجود عدة ينابيع طبيعية ؛ حيث يعتبر منبع التوميا " موردا هاما للتزويد بالمياه الصالحة للشرب
. "لسكان قرية" سبع عيون" الواقعة في بلدية "عين صندل
.يهدف هذا العمل بشكل أساسي إلى تحديد العوامل الفيزيوكيميائية و البكتريولوجية المختلفة لهذا المنبع
تظهر النتائج التي تم الحصول عليها أن المياه التي تم تحليلها، وكتقدير أولي،الكيميائية-من وجهة النظر الفيزيائية
. وبالتالي يمكن استهالكها دون المخاطرة بصحة المستهلك،ألنها تتوافق مع المعايير الجزائرية، هي ذات نوعية جيدة
التحليل, كيميائي- تحليل فيزيائي، مياه شرب، مياه جوفية،منبع التوميا، قرية سبع عيون: المفتاحية-الكلمات
.البكتريولوجي
Résumé
ABSTRACT:
Fresh water is an increasingly rare and precious commodity. The ongoing qualitative and
quantitative management of this water remains an essential and perpetual subject ,
because human life on earth is completely dependent on it. This water comes to us from
glaciers, underground aquifers or even sources.
Thus, the water from the so-called "Toumia" source represents an important resource for
the drinking water supply for the inhabitants of the village "Sebaa Ayoune" located in the
commune of Ain Sandel.
This work mainly aims to determine the various physical-chemical and bacteriological
parameters of this water.
From a physical-chemical point of view, and as a first estimate, the results obtained show
that the water analyzed is of good quality, since it complies with Algerian standards, and
can therefore be used without risk to the health of the consumer.
Keywords: Sebaa Ayoune village, Toumia source, underground water, drinking water,
physical-chemical analysis, Bacteriological analysis.
,
Introduction générale
Introduction générale
L’eau a sur nous un pouvoir magique, c’est une ressource précieuse pour les êtres vivants.
Son importance pour la vie ainsi que son rôle important dans l’écosystème mondial ne
sont plus à démontrer, mais il pourrait devenir une source de mort si la pollution
l’emporte.
Le thème de l'eau est l'un des plus importants en ce début du XXIème siècle car, au fur et
à mesure que la population de la terre augmente, la demande en eau s'accroît. Notamment,
on constate de plus en plus un déséquilibre entre les quantités disponibles et la
consommation par l'Homme [1]. En Algérie, la croissance démographique, le
développement des secteurs industriels et agricoles, a entraîné un accroissement
spectaculaire des besoins en eau. Cet accroissement plus important par rapport aux
quantités mobilisées, a généré un déficit entre l’offre et la demande en eau, ce qui va créer
à long terme, un handicap insurmontable au développement et un impact négatif sur le
plan socio-économique [2].
Les eaux douces, qui constituent une source potentielle d'approvisionnement en eau
potable, particulièrement les eaux de sources, sont destinées à la consommation humaine
lorsqu’elles sont exemptées d’éléments chimiques et biologiques susceptibles à plus ou
moins long terme de nuire à la santé des individus.
C’est pour ça, Il faut faire une étude complète et différentes analyses permettant d’évaluer
la qualité de ces eaux douces, et permettre de savoir l’impact indésirable sur la santé des
consommateurs.
Cette étude est structurée en deux parties qui commencent par une introduction générale
et se terminent par une conclusion.
La première partie présente une mise au point bibliographie scindée en trois chapitres :
le premier chapitre rappellera quelques généralités sur les eaux naturelles,
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Introduction générale
La deuxième partie est axée sur l’expérimentation, et elle est présentée en deux
chapitres :
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
I.I. Introduction :
L’eau est un élément indispensable aux êtres vivants. Sans eau il n’y aurait pas de vie sur
terre. Elle est très présente sur notre planète bleue car les océans recouvrent près des trois
quarts de la surface terrestre (70%). On peut le trouver sous différentes formes : liquide,
solide ou gazeuse.
L’eau potable est une eau qu’elle respecte les valeurs imposées de la norme de
potabilité. Le traitement de cette eau est nécessaire pour être utilisée dans différents
usages quotidiens (consommation, cuisine, refroidissement, jardinage…).
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Rappelons que la molécule est la plus petite quantité d’un corps pur qui puisse exister à
l’état libre. C’est un assemblage d’atomes. La molécule conserve toutes les propriétés
physiques et chimiques de ce corps [4].
À première vue, l’eau est une substance chimique très simple, constituée d’un atome
d’oxygène O et deux atomes d’hydrogène H, on la note H2O. Une molécule d’eau peut
être représentée sous la forme tétraèdre déformée. Elle comporte deux liaisons covalentes
O-H et deux doublets non appariés sur l'atome d’oxygène [5], dont la distance entre
l'atome d'oxygène et les atomes d'hydrogène est 96 pm, l'angle entre les atomes
d'hydrogène est 104,5°.
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
a) Température d’ébullition :
b) Masse volumique :
La masse volumique (ρ) de l’eau varie avec la température. Elle augmente de 0 à 4°C,
puis décroit. Le maximum est situé à 3,98°C avec ρ =0.999973 g/ml [8].
c) Viscosité :
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Elle diminue lorsque la température croît ; en revanche, elle augmente avec la teneur en
sels dissous. Contrairement aux autres liquides, une pression modérée, rend l'eau moins
visqueuse aux basses températures [9]. Ce phénomène est particulièrement important
pour la continuité des grands courants océaniques qui règlent le climat planétaire [10].
d) Tension superficielle :
Elle est définie comme une force de traction qui s’exerce à la surface du liquide en tendant
toujours à réduire le plus possible l’étendue de cette surface. La tension superficielle de
l’eau très élevée : égale à 72.7.10-3N/m à 20°C.
e) La conductivité électrique :
f) pression osmotique :
La pression osmotique traduit un phénomène qui s’établit entre des phases liquides de
concentration différentes séparées par une membrane semi-perméable.
𝜫=ΔC x R x T
T = Température en °K
g) Propriétés thermodynamiques :
Chaleur massique : 4,18 Kj /Kg.C° (1Kcal /kg.C°) à 0°C. Elle varie avec la
température en présentent un minimum à + 35°C[12].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Sont pour la fusion de 330Kj/Kg (ou 79 Kcal /Kg) et pour la vaporisation 2250 kj /kg
(539 Kcal/Kg) à la pression normale et à 100°C.
Capacité calorifique :
La plus grande capacité calorifique de tous les fluides (75,366 J/Kmol à 20°C) [13].
Enthalpie d’évaporation :
La plus grande enthalpie d’évaporation de tous les liquides (2281,9 KJ /mol) [13].
h) Propriétés optiques :
a) La solvatation (l’hydratation) :
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
b) L'auto-ionisation de l'eau :
L’eau liquide pure est très faiblement dissociée en H3O+ et OH- par l'auto ionisation ; par
conséquent tous les composés qui augmentent la concentration des ions positifs H3O+ sont
acides et les composés augmentant la concentration des ions négatifs OH - sont basiques
de ce fait l’eau porte en elle la fameuse notion du pH (grandeur sans unité) par la
relation[14]:
pH = - log [H3O+] = 7
c) Polarité :
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
d) Oxydoréduction :
Les phénomènes d’oxydoréduction présentent une grande importance dans toutes les
technologies de l’eau. L’eau elle-même peut participer, suivant des conditions
expérimentales, et selon certaines réactions expérimentales et selon certaines réactions
chimiques comme un donneur d’électrons (elle est réductrice) ou un accepteur
d’électrons[15].
e) L'hydrophilisation :
Une même Corp. présente des solubilités différentes vis-à-vis de divers solvants. Dans
l'eau cette dernière dépend de la nature des groupements caractéristiques, c'est à dire selon
qu'il s'agit d'un groupement hydrophile ou hydrophobe[12].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
s'effectue une série d'échanges grâce à l'eau. Celle-ci est le constituant principal des êtres
vivants et plus particulièrement du protoplasme de toutes les cellules.
Ces propriétés mettent en évidence le rôle de l’eau dans la Vie-Biosphère et dans tous les
fonctionnements des organismes vivants. L’eau est le solvant de la vie, car tout ce qui est
vivant requière de l’eau et tous les organismes sont des systèmes chimiques en phase
aqueuse.
L'eau compose aussi la plus grande partie de nos aliments[16].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
L’eau peut changer d’état selon la température et sous l’action du soleil et du vent, passant
de celui de vapeur à l’état solide ou liquide, dépendant des conditions atmosphériques :
1) Cycle externe :
Le soleil évapore l’eau qui se transforme en vapeur. Elle monte au ciel puis se
condense sous forme de nuages. Ces nuages déversent leur contenu sur la terre, sous
forme de pluie, neige ou grêle. L’eau de pluie qui tombe ou l’eau de neige fondue
s’infiltrer dans le sol pour former des nappes souterraines qui donnent naissance à des
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
sources où il fuit dans les océans et les mers à nouveau pour recommencer le cycle de
l’eau.
2) Cycle océanique :
Le cycle océanique produit un excès de vapeur d’eau qui est transférée dans la haute
atmosphère vers les continents. Elle alimente ainsi en partie le cycle continental[18].
3) Cycle continental :
Le cycle continental est alimenté d’une part par l’excès du cycle océanique et d’autre
part par l’évapotranspiration. Par le phénomène des précipitations, il produit autant d’eau
qu’il en reçoit. L’eau peut alors s’écouler par ruissellement ou s’infiltrer plus
profondément dans les sols pour alimenter les aquifères. Il y a ensuite un retour de l’excès
d’eau vers le cycle océanique par l’écoulement des cours d’eau et des eaux souterraines
le long des rivages [18].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
- Environ 2,15 % sont contenus dans les glaciers et les neiges éternelles (ce qui
représente environ 77 % de l’eau douce totale) ; les calottes glaciaires des pôles
Nord et Sud sont les plus grands réservoirs d’eau douce de la planète (la quantité
d'eau y est estimée à environ 25 millions de km 3) ; malheureusement, toute cette
eau douce est difficilement accessible pour l’Homme ;
- Environ 0,63 % se retrouve dans les eaux souterraines, soit 22 % de l’eau douce
totale ;
- Environ 0,019 % constitue les eaux de surface, c'est-à-dire les lacs, les rivières,
les fleuves, soit 0,6 % de l’eau douce ;
- Environ 0,001 % de l'eau totale est contenu dans l'atmosphère.
Le volume total d’eau sur la planète est estimé à 1 400 000 000 km3[19].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Les eaux souterraines constituent 20% des réserves d’eaux soit environ 1000 millions de
m3, leur origine est due à l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient en
fonction de sa porosité et de sa structure géologique. Elles sont généralement d’excellente
qualité physico-chimique et bactériologique et se réunissent en nappes[20].
Quand une eau souterraine contient une concentration en certains minéraux dépassant les
normes de potabilité, mais elle représente des propriétés thérapeutiques, on la distribue
en bouteilles avec parfois un traitement bien définit, ces eaux sont dites eaux minérales
[21]. La nature du terrain sous lequel se trouve ces eaux est un déterminant de leurs
compositions chimiques, cependant elles sont appelées aussi les eaux propres car elles
répondent en général aux normes de potabilité. Pourtant, ces eaux sont moins sensibles
aux pollutions accidentelles, elles perdent totalement leur pureté originale dans le cas de
contamination par des polluants [22].
Les nappes :
Définition :
Page 14
Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
-
- Nappes captives : Plus profondes que les premiers et séparées de la surface par
une couche imperméables, l'alimentation de ces nappes est assurée par
l’infiltration sur leurs bordures[22].
- Nappe active (ou nappe libre): c’est une nappe due à la succession d’une couche
imperméable surmontée d’une roche magasin. L’ensemble du dispositif peut être
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
affecté d’une pente plus ou moins forte. La nappe est alimentée directement par
l’infiltration des eaux de ruissellement. Le niveau de cette nappe fluctue en
fonction de la quantité d’eau retenue. L’équilibre hydraulique entre pluviométrie
et réserve est assuré par le trop-plein qui constitue les sources. Celles-ci
apparaissent en des points particuliers dus principalement à la topographie de la
couche imperméable. Le niveau supérieur de la nappe piézométrique s’établit
uniquement en fonction de la perméabilité du terrain à travers lequel pénètre l’eau
d’infiltration[12].
On peut répartir les eaux de surface en trois catégories ; eaux de rivière (partie amont),
eaux de rivière (partie aval) et eaux de lac. La dureté de toutes les eaux de surface est
modérée.
L’amont d’une rivière est en général situé dans une région montagneuse. Où la densité de
population est faible et les industries pratiquement inexistantes. Les principales
caractéristiques de ces eaux sont présentées ci-dessous :
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Turbidité élevée.
Contamination bactérienne faible.
Température froide.
Indice de couleur faible.
L’aval d’une rivière est en général situé dans une région où la population est dense.
L’agriculture développée et les industries plus ou moins nombreuses. Les eaux y sont
donc habituellement de moins bonne qualité et plus difficiles à traiter qu’en amont. Les
principales caractéristiques de ces eaux sont présentées ci-dessous :
c) Eaux de lac :
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Les mers et les océans constituent des énormes réservoirs d’eau. Elles représentent
près de 97.4% du volume d’eau existant actuellement sur notre planète. Le reste est la
part des eaux continentales (eaux souterraines et superficielles). Les eaux de mer sont
caractérisées par une grande salinité. Elles sont dénommées aussi « eaux saumâtres », ce
qui rend leur utilisation difficile. Notamment leur coût très élevé pour leur traitement [9].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Les eaux de pluie sont des eaux de bonne qualité pour l’alimentation humaine. Elles sont
saturées en oxygène et en azote et ne contiennent aucun sel dissous, comme le sel de
magnésium et de calcium ; elles sont donc très douces. Dans les régions industrialisées,
les eaux de pluie peuvent être contaminées par des poussières atmosphériques. La
distribution des pluies dans le temps ainsi que les difficultés de captage font que peu de
municipalités utilisent cette source d’eau [28].
La définition d’une eau potable repose sur des normes établies par une réglementation.
Cette dernière varie d’une communauté économique ou d’un pays à l’autre et est
évolutive.
L’eau potable est une eau douce propre à la consommation humaine qui peut être utilisée
sans restriction pour boire ou préparer la nourriture. La potabilité permet la survie des
êtres vivants et les activités humaines fondamentales, car l’eau subit un traitement qui
élimine les agents pathogènes (objets entrant en contact avec les denrées alimentaires[2].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
traversées le sol, contiennent des substances organiques et minérales, elles sont filtrées
par les sols. La réglementation algérienne définit les eaux minérales naturelles et/ou les
eaux de source conformément à leurs caractéristiques et leurs propriétés qui les
distinguent des autres eaux potables destinées à la consommation humaine, comme suit
[30] :
1) Eau minérale :
Une eau minérale naturelle doit avoir une origine souterraine ou géologique et une
composition chimique stable, et ne doit subir aucun traitement chimique, qui désigne une
catégorie d’eau vendue en bouteille. Elle est définie par un certain nombre de
caractéristiques selon les réglementations. Elle se distingue nettement des autres eaux
destinées à la consommation humaine par sa nature caractérisée par sa pureté, et par sa
teneur spécifique en sels minéraux, oligo-éléments ou autres constitutions. Les eaux
minérales naturelles et /ou les eaux de source telles qu’elles se présentent à l’émergence
ne peuvent faire l’objet d’aucune adjonction autre que l’incorporation ou la
réincorporation de gaz carbonique [30].
2) Eau de source :
Selon le journal officiel, une eau de source est une eau d'origine souterraine,
microbiologiquement saine et protégée contre les risques de pollution. A l'émergence et
au cours de la commercialisation, elle respecte ou satisfait les limites ou références de
qualité, portant sur des paramètres microbiologiques et physico-chimiques, définies par
arrêté des ministres chargés de la consommation et de la santé. Toutefois, lorsque les
éléments instables ou les constituants indésirables doivent être séparés d'une eau de
source à l'aide de traitement autorisés pour cette eau conformément à l'article R.1321-85,
le respect des caractéristiques de qualité chimique mentionnées à l'alinéa précédent
s'applique à l'eau de source conditionnée. Une eau de source est exploitée par une ou
plusieurs émergences naturelles ou forées. Elle doit être extraite de la source dans des
récipients autorisés destinés à la livraison au consommateur [31].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
a) Sources d'affleurement :
Lorsque la couche imperméable inférieure d'une nappe aquifère affleure le sol d'une
vallée, l'eau de cette nappe apparaît à la surface sous forme d'un chapelet de sources. Elles
apparaissent surtout dans des terrains calcaires ou cristallins, les sources thermo-
minérales appartiennent à cette catégorie [32].
b) Sources de déversement :
Ce type de sources se rencontre dans les terrains fissurés en surface, calcaires et surtout
granites (le réseau de fissures vient rencontrer la surface du sol, avec une pente qui permet
d'y - conduire l'eau). Généralement leur débit est faible, pratiquement constant elles
peuvent facilement tarir, aussi n'envisagera-t-on leur captage qu'en l'absence d'autres
possibilité[32].
c) Sources d'émergence:
Bien que la couche perméable soit fissurée en direction de sol, on peut avoir un débit
alimentant un trou d'eau, souvent envahi de végétation par une ou plusieurs fractures ou
l'on peut voir l'eau bouillonner. Le débit localisé de ces sources est souvent important,
leur risque de tarissement est inégal [32].
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
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Chapitre I : Généralités sur les eaux naturelles
Conclusion :
L'eau potable est une eau qui est apte à être consommée par l'être humain, elle peut
contenir des substances polluantes, c'est pourquoi, elle a besoin d'être protégée, traitée et
économisée.
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
I.II. Introduction
Les eaux de surface ne sont pratiquement jamais potables sans aucun traitement du fait
de diverses substances d'origine naturelle ou apportées par la pollution. Pour améliorer
leur qualité (potabilité), elles nécessitent des traitements appropriés c'est-à-dire leur faire
subir des modifications physicochimiques ou biologiques, dans une chaîne de traitement
classique [35].
L'OMS définit l'eau potable comme étant celle dont la consommation est sans danger pour
la santé. Pour que 1'eau soit qualifiée de potable, elle doit satisfaire à des normes relatives
aux paramètres organoleptiques, physico-chimiques, microbiologiques et ne contient pas
de substances indésirables et toxiques. Pour chaque paramètre, des valeurs limites à ne
pas dépasser sont établies Le fait qu'une eau soit potable ne signifie pas qu’elle soit
exempte d'agents pathogènes mais que leur teneur a été jugée insuffisante pour déclencher
une maladie [36].
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
Tableau I.II.1 : Les paramètres physicochimiques d’une eau potable selon l’OMS et
le journal officiel Algérien.
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
a) Température :
Il est important de connaitre la température de l'eau avec une bonne précision. En effet,
celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des
sels dissous donc sur la conductivité électrique et dans la détermination du pH. De plus,
la vitesse des réactions chimiques et biochimiques varie en fonction de la température de
l'eau [40].
b) pH :
pH < 5 Acidité forte => présence d’acides minéraux ou organiques dans les
eaux naturelles.
pH = 7 pH neutre.
c) Salinité :
La salinité totale d’une eau correspond à la somme des cations et des anions présents
exprimée en mg/l[42].
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
Les Résidus secs obtenus par évaporation, représentent les matières dissoutes et en
suspensions d’une eau [42].
La dureté ou titre hydrotimétrique d’une eau est une grandeur reliée à la somme des
concentrations en cations métalliques, à l’exception de ceux des métaux alcalins (Na +,
K+), dans la plupart des cas, la dureté est surtout due aux ions calcium Ca 2+ et magnésium
Mg2+ (ions alcalino-terreux). Un degré hydrotimétrique (°TH) correspond à une
concentration en ions Ca2+ ou Mg2+. Un degré hydrotimétrique correspond aussi à un
degré français (1°F) [42].Ce dernier équivaut à 10 mg/l de carbonate de calcium.
°F Qualité
0à5 Eau très douce
5 à 12 Eau douce
12 à 25 Eau moyennement dure
25 à 32 Eau dure
> 32 Eau très dure
f) Alcalinité :
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
h) Conductivité électrique :
La conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise
entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm
[43].
I) Oxygène dissous :
L'eau absorbe autant d'oxygène que nécessaire pour que la pression partielle d'oxygène
dans le liquide et l'air soit en équilibre. La solubilité de l'oxygène dans l'eau est fonction
de la pression atmosphérique (donc de l'altitude), de la température et de la minéralisation
de l'eau: la saturation en O2 diminue lorsque la température et l'altitude augmente. La
concentration en oxygène dissous est un paramètre essentiel dans le maintien de la vie, et
donc dans les phénomènes de dégradation de la matière organique et de la photosynthèse
[41].
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
J) Ions majeurs :
Le calcium Ca2+ et le magnésium Mg2+ sont présents dans les roches cristallines et les
roches sédimentaires. Ils sont très solubles et sont donc largement représentés dans la
plupart des eaux [41].
Le cation sodium (Na+) est très abondant sur la terre. On le retrouve dans les roches
cristallines et les roches sédimentaires (sables, argiles, évaporites) et la roche Halite
(évaporite NaCl).Le potassium (K+) est assez abondant sur terre, mais peut fréquent dans
les eaux. Le potassium est dans les roches cristallines (mais dans des minéraux moins
altérables que ceux qui contiennent du sodium), les évaporites (sylvinite KCl) et les
argiles [41].
Sulfate (SO42-) :
Les origines des sulfates dans les eaux sont variées. Les origines naturelles sont l'eau de
pluie [41].
Chlorures:
Les chlorures (Cl-) sont des anions inorganiques importants contenus en concentrations
variables dans les eaux naturelles, la source principale des chlorures dans les eaux est due
à la dissolution de roches sédimentaires [41]. Ils se trouvent généralement sous forme de
sels de sodium (NaCl) et de potassium (KCl). Ils ont une influence sur la faune et la flore
aquatique ainsi que sur la croissance des végétaux. Ils sont souvent utilisés comme un
indice de pollution.
La coloration d'une eau est dite vraie ou réelle lorsqu'elle est due aux seules Substances
en solution. Elle est dite apparente quand les substances en suspension y ajoutent leur
propre coloration. Les couleurs réelles et apparentes sont approximativement identiques
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
dans l'eau claire et les eaux de faible turbidité. Elle représente un indicateur de pollution
si elle dépasse l'équivalent de 15 mg/1 de platine cobalt [39].
b) Goût et saveur :
Le goût peut être défini comme l'ensemble des sensations gustatives, olfactives et de
Sensibilité chimique commune perçue lorsque la boisson est dans la bouche. La saveur
peut être définie comme l'ensemble des sensations perçues à la suite de la stimulation par
certaines substances solubles des bourgeons gustatifs [43].
c) Turbidité :
Ces deux éléments existent dans la plupart des eaux et sont généralement liés ; ils
entraînent des conséquences similaires : formation de dépôts, goûts désagréables et
prolifération bactérienne. Bien que nécessaire à la nutrition humaine, le fer et le
manganèse ne doivent pas dépasser certaines teneurs [42].
b) Métaux lourds :
Certains éléments sont rarement présents dans les eaux à l’état naturel mais sont apportés
par les divers rejets. La dose dangereuse est difficile à fixer car la toxicité de ces éléments
est surtout d’origine cumulative. Les principaux d’entre eux sont : argent, cadmium,
cuivre, mercure, nickel, plomb, zinc …etc [42].
Cadmium (Cd) :
Le cadmium est un métal blanc, mou, ductile et flexible. Il est naturellement assez rare
dans l'environnement où on peut le trouver associé au zinc. Les déchets industriels et les
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
ordures ménagères sont les principales sources de pollution par le cadmium, élément qui
circule dans les eaux et les sols avec grande facilité. Sa très nette toxicité se manifeste
particulièrement par des atteintes rénales [44].
Plomb (Pb) :
C'est un constituant naturel, largement réparti dans la croûte terrestre. C'est un métal
Toxique, il est quasiment inexistant dans l'eau à l'état naturel. Sa présence éventuellement
ne peut provenir que de la corrosion des canalisations de distribution de l'eau. Il a un effet
cumulatif sur l'organisme à l'origine de nombreux troubles de la santé (des lésions du
système nerveux, l’hypertension…Etc.) [43].
Une eau de boisson salubre doit avoir les paramètres microbiologique, chimique et
physique suivants :
Sans agents pathogènes (un agent pathogène est un organisme vivant provoquant
une maladie. Parmi les agents pathogènes couramment présents dans l'eau de
boisson, on trouve des bactéries, des virus, des protozoaires et des helminthes).
Faibles concentrations en produits chimiques toxiques.
Claire.
Insipide, inodore et incolore (pour des raisons esthétiques).
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
Seuls quelques produits chimiques ont entrainé des effets sanitaires à grande échelle chez
les personnes buvant une eau qui en contient des quantités excessives. Parmi ceux-
I.II.5.1. Coliformes :
Le terme coliforme regroupe un nombre d’espèces bactériennes appartenant en fait à la
famille des Enterobacteriacea, dont la caractéristique classique est la fermentation du
lactose avec production de gaz. On distingue deux types [39]:
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
2) Coliformes fécaux :
Ce sont des bâtonnets, aérobies et facultativement anaérobies, gram (-), non sporulant,
capable de fermenter le lactose avec production d’acide et de gaz à des températures se
situant entre 36°C et 44°C en moins de 24 heures [45].
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
- Traitement biologique.
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
- Traitement physico-chimique.
1) Captage :
C'est un procédé permettant le prélèvement d'eau brute dans le milieu naturel. Dans un
premier temps, l'eau est captée à partir de ressources superficielles ou souterraines, puis
conduite par une canalisation jusqu'à l'usine de potabilisation [49].
2) Prétraitement :
Une eau, avant d'être traitée, doit être débarrassée de la plus grande quantité possible
d'éléments dont la nature et la dimension constitueraient une gêne pour les traitements
ultérieurs. Pour cela, on effectue des prétraitements de l'eau de surface. Les prétraitements
sont principalement de trois types:
- Le dégrillage.
- Le tamisage.
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
a) Le dégrillage :
b) Le tamisage : permet d'éliminer des objets plus fins que ceux éliminés par le
dégrillage. Il s'agit de feuilles ou de morceaux de plastique par exemple [28].
c) Dessablage :
Il consiste à l’élimination des sables présent dans les eaux brutes, est une opération
indispensable pour :
3) Pré-oxydation :
La pré-oxydation des eaux brutes, en particulier les eaux provenant de barrages réservoirs
en voie d’eutrophisation, qui présentent une teneur élevée en matière organique du type
substance humique (≈ 10 mg.L-1 de COT), en azote ammoniacal (NH4), une turbidité et
une faible minéralisation, améliore le processus de coagulation et floculation et la
décantation. Les composés les plus souvent utilisés sont des agents chlorés : le chlore
gazeux (Cl2), l’hypochlorite de sodium ou « eau de javel » (NaClO), le dioxyde de chlore
(ClO2), l’ozone (O3) et le permanganate de potassium (KMnO4). Le choix de l’oxydant
dépend de la qualité des eaux brutes utilisées et des objectifs que l’on veut atteindre. Le
chlore est le réactif le plus économique, mais il a comme inconvénient, la formation avec
certains micropolluants des composés organochlorés du type chloroforme ou des
composés complexes avec les phénols du type Chlorophénol dont le goût et l'odeur sont
désagréables. La pré-oxydation par le dioxyde de chlore et l’ozone ne présentent pas
l’inconvénient du chlore : ils sont également algicides sans toutefois oxyder l’azote
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
4) La clarification :
a) La coagulation :
La coagulation est l’une des opérations les plus importantes dans le traitement des
eaux de surface. Cette étape a une grande influence sur les opérations de décantation et
de filtration ultérieures. Les colloïdes en solution sont naturellement chargés
négativement. Ainsi, elles se repoussent mutuellement et restent en suspension. On dit
qu’il y a stabilisation des particules dans la solution. La coagulation consiste en la
déstabilisation de ces particules par la neutralisation de leurs charges négatives en
utilisant des réactifs chimiques nommés coagulants avec une agitation importante. Le
choix du coagulant et la dose ont une influence sur la qualité de l’eau, le coût
d’exploitation, et les opérations ultérieures. Il existe deux principaux types de coagulants:
b) La floculation :
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
b) La décantation :
La décantation qui est un procédé qu’on utilise pratiquement dans toutes les usines
d’épuration et de traitement des eaux, a pour but d’éliminer les particules en suspension
dont la densité est supérieure à celle de l’eau. Ces particules sont en générale des
particules de floc ou des particules résultant de la précipitation qui a lieu lors des
traitements d’adoucissement ou d’élimination du fer et du manganèse. Les matières
organiques ou minérales grenues et les matières floculeuses chutent au fond du bassin de
décantation et constituent des boues qui sont extraites périodiquement. L’eau clarifiée,
située près de la surface, est dirigée vers l’unité de filtration [50]. Il existe plusieurs types
de décanteurs :
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
C'est un procédé qui permet de retenir les matières en suspension qui n'ont pas été piégées
lors de l'étape de clarification. L'eau est ensuite envoyée dans des bassins filtrants à
travers des couches de sable et de gravier, à travers des charbons actifs ou à travers une
membrane. Le filtre à sable nécessite un nettoyage périodique afin d’éliminer les matières
retenues entre les grains qui ralentissent le passage de l'eau [49]. D’une façon générale,
on distingue deux types de filtration :
- La filtration lente qui a l’avantage d’être une opération facile mais présentant plusieurs
inconvénients tels que la nécessité d’une grande surface et l’exigence d’une eau dont la
turbidité est faible.
- La filtration rapide, qui en revanche est une opération relativement complexe mais
palliant les inconvénients de la première [28].
5) Désinfection :
La désinfection est sans aucun doute l’étape la plus importante du traitement de l’eau
destinée à la consommation [24]. Le but de cette étape est d'éliminer tous micro-
organismes pathogènes présents dans l'eau et maintenir le chlore résiduel dans les
conduites afin d'empêcher le développement de maladies hydriques. Divers agents
désinfectants peuvent être utilisés tels que le chlore et ses dérivées, l’ozone, les rayons
ultra-violets. Mais le chlore est l’agent le plus utilisé comme désinfectant final [28].
On peut également désinfecter l’eau grâce à des moyens physiques : ébullition, ultrasons,
ultraviolets ou rayons gamma [50].
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
6) Affinage :
L'objectif de cette opération est d'éliminer les matières minérales et organiques dissoutes
dans l'eau et améliorer sa qualité organoleptique. On procède à l'affinage pour éliminer
les micropolluants qui existent déjà dans l'eau ou qui se sont formés au cours du traitement
et qui n'ont pas été totalement abattus par la coagulation-floculation. Cet affinage est
réalisé par le phénomène d'adsorption, généralement sur du charbon actif. Celui-ci est mis
en œuvre soit en poudre au cours de la floculation et sera par la suite évacué avec la boue,
soit sous forme de grains, habituellement utilisé après filtration sur sable [49].
7) Stockage et distribution :
Une fois rendue potable. L’eau est envoyée dans des réservoirs ou elle est stockée avant
d’être un réseau de canalisations souterraines dans les habitations. Pour arriver au robinet
du consommateur, l’eau potable emprunte un circuit fait de multiples ramifications. En
sortie d’usine de production d'eau potable, des pompes de refoulement acheminent l’eau
potable dans la partie haute du château d’eau où elle est stockée, son élévation assure une
pression suffisante dans tout le réseau et permet d’avoir "l'eau courant [49]."
Qu'elles soient d'origine souterraine ou superficielle, les eaux utilisées pour l'alimentation
humaine sont rarement consommables telles quelles. Il est souvent nécessaire de leur
appliquer un traitement plus ou moins approprié. L'objectif fondamental du traitement de
l'eau est de protéger les consommateurs des micro-organismes pathogènes et des
impuretés désagréables ou dangereuses pour la santé [50].
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Chapitre (II) : traitement de l’eau et paramètres de qualité d’une eau
potable
Conclusion :
Au vu de ce chapitre, nous pouvons conclure que toute eau brute ne peut être utilisée pour
produire de l'eau potable que si elle est bien traitée.
Pour s'assurer que la matière première en eau potable est de qualité suffisante, différentes
étapes de traitement sont alors agencées en filières de potabilisation comme : Les
procédés de prétraitement, clarification, désinfection… ect.
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
I.III. Introduction :
Le problème de la pollution des eaux représente sans aucun doute l’un des aspects les
plus menaçants de la dégradation de l’environnement par les séquelles de la civilisation
technologique contemporaine. Les plus graves phénomènes de pollution constituent, en
règle générale, une menace souvent potentielle, susceptible d’entraver dans un avenir plus
moins proche l’activité humaine [54].
Les nappes ou les sources d'eaux par suite d'infiltration d'eaux usées (Fosses
septiques, latrines).
Les eaux de surface: Les lacs, les fleuves, les rivières et les oueds.
Les canalisations et les réseaux d'alimentations en eau [55].
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
Pollution ponctuelle :
Elles proviennent des ressources bien déterminés et qui peuvent être contrôlées par les
stations d’épuration (rejets domestiques ou industriels) [54].
Pollution diffuse :
Elle est due principalement aux pratiques agricoles, les engrais gagnent les milieux
aquatiques par lessivage des sols en surface et après infiltration dans le sol[54].
Pollution permanente :
La radioactivité des eaux naturelles peut être d’origine naturelle (uranium, radium) ou
artificielle (Energie nucléaire). Les substances radioactives libérée dans l’eau peuvent
provenir d’une radioactivité naturelle (certaines eaux d’origine profonde), ou d’une
contamination liée à des retombées atmosphériques (explosions nucléaires), des champs
de rayonnement d’origine industrielle ou enfin des contaminations accidentelles de l’eau
à partir des rejets des installations des centrales nucléaire[56].
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
2) Pollution mécanique :
Elle résulte des décharges de déchets et de particules solides apportés par les eaux
résiduaires industrielles, ainsi que les eaux de ruissellement. Ces polluants sont soit les
éléments grossiers soit du sable ou bien les matières en suspension MES [57].
3) Pollution thermique :
Les eaux rejetées par les usines utilisant un circuit de refroidissement de certaines
installations (centrales thermiques, nucléaires, raffineries, aciéries…); l'élévation de
température qu'elle induit diminue la teneur en oxygène dissous. Elle accélère la
biodégradation et la prolifération des germes. Il se trouve qu'à charge égale, un
accroissement de température favorise les effets néfastes de la pollution [57].
Les détergents :
Ils sont des composés tensioactifs synthétiques dont la présence dans les eaux est due aux
rejets d'effluent urbains et industriels. Les nuisances engendrées par l'utilisation des
détergents sont :
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
Les hydrocarbures :
Provenant des industries pétrolières et des transports, qui sont des substances peu solubles
dans l'eau et difficilement biodégradables, leur densité inferieure à l'eau les fait surnager.
En surface, ils forment un film qui perturbe les échanges gazeux avec l'atmosphère [58].
2) La pollution minérale :
Ils sont essentiellement le mercure (Hg), le cadmium (Cd), le plomb(Pb), l'argent (Ag),
le cuivre (Cu), le chrome (Cr), le nickel (Ni) et le zinc (Zn). Ces éléments, bien qu'ils
puissent avoir une origine naturelle (roches du sous-sol, minerais), proviennent
essentiellement de la contamination des eaux par des rejets d'activités industrielles
diverses. Ils ont la particularité de s'accumuler dans les organismes vivants ainsi que dans
la chaine trophique [60].
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
3) La pollution biologique :
Un grand nombre de micro-organismes peut proliférer dans l'eau qui sert d'habitat
naturel ou comme une simple moyenne de transport pour ces microorganismes.
L'importance de la pollution de l'eau dépend également des conditions d’hygiènes, des
populations, mais aussi des caractéristiques écologiques et épidémiologiques. Les
principaux organismes pathogènes qui se multiplient dans l'eau sont: les bactéries, les
virus, les parasites et les champignons, on parle ainsi de la pollution bactérienne, viral où
parasitaire [61].
Les protozoaires :
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires munis d'un noyau, plus complexes
et plus gros que les bactéries. La plupart des protozoaires pathogènes sont des organismes
parasites, c'est-à-dire qu'ils se développent aux dépens de leur hôte [58].
4) Pollution bactérienne :
L'eau polluée peut contenir de très nombreuses colonies de bactéries pathogènes qui
transmettent plusieurs types d'affection dites des maladies à transmission hydrique
(MTH). La plupart de ces pathogènes sont d'origine fécale car ils sont plus connus et
facile à rechercher et à dénombrer, et leur transmission dite oro-fécale. Parmi les germes
teste de contamination fécale qui se trouvent d'une façon presque constante dans les
matières fécales humaines et animales appartiennent aux espèces suivantes :
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
cas se manifeste avec les puits perdus, l’assainissement individuel avec infiltration dans
le sol mal conçu ou mal dimensionné, les stations d’épurations urbaines surchargées. Les
ordures ménagères accumulées dans des décharges sauvages ou non mises à la norme
libèrent également des lixiviats riches en polluants [50].
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
La diminution du taux d’oxygène dissous accélère les mouvements respiratoires chez les
poissons et favorise ainsi la pénétration des toxiques éventuellement présents dans l’eau.
En outre, certains polluants perturbent gravement la respiration des poissons et peuvent
provoquer aussi leurs morts [56].
2) Prolifération d’algues :
Paludisme (un million de décès par an, 100 à 150 millions de cas annuels dont
90% en Afrique, et 300 millions de porteurs de parasites) ;
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
Filaires (maladie due à un vers injecté par des moustiques sous les climats chauds
et humides) ;
Le choléra, du aux vibrions cholériques présent dans les eaux souillées ;
L’hépatite A (due à un virus présent aussi dans les eaux polluées) ;
Les dysenteries d’origines parasitaires, bactériennes et virales aux conséquences
qui peuvent être très grave chez le jeune enfant ;
Les métaux lourds comme le mercure, le plomb, le cadmium, le cuivre…..Etc.
Présentent la particularité de se concentrer dans la chaîne biologique. Ils ne sont
pas dégradables, leur présence est donc rémanente. Ils conduisent à des
pathologies diverses en fonction de leurs natures, ces pathologies peuvent être très
graves, voir mortelles [64].
Page 49
Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
Le choléra :
C’est une maladie infectieuse épidémique produite par une bactérie vibrion cholera, le
vibrion cholérique, caractérisé par des selles très fréquente, des vomissements, un
amaigrissement rapide, un abattement profond avec abaissement de la température et
pouvant se terminer par la mort [65].
Ils sont des infections causées par des bactéries qui sont transmises lors de l’ingestion
d’aliments ou d’eau contaminée par des selles, une eau propre est un bon assainissement
permettent de prévenir la propagation de la typhoïde et de la paratyphoïde. L’eau
contaminée est une des voies de transmission de la maladie [65].
Escherichia coli :
C'est une bactérie saprophyte du tube digestif de l'homme et des animaux qu'elle envahit
dès les premières heures de la vie. Elle se multiplie par milliards dans les matières fécales.
Leur extrême abondance et leur résistance dans eau sont telles que ces bactéries ont été
retenues comme germes-tests de contamination fécale des eaux. Bien que fort
nombreuses, ces bactéries ne sont guère pathogènes:5 à 6 % des souches seulement chez
l'enfant. Ce n'est que dans de très rares cas qu'elles passent dans le sang provoquant une
septicémie ou des infections urinaires [66].
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
Ils sont des Enterobacteriacea pathogènes strictes, rencontrées encuvement chez l’être
humain. L’espèce shigella dysenteries est responsable de la dysenterie bacillaire ou
shigellose. Lesshigellas sont des bactéries très proches d’Escherichia coli [65].
La poliomyélite (poliovirus) :
C’est une maladie très contagieuse provoquée par un virus qui envahit le système nerveux
et peut entrainer une paralysie totale en quelques heures. Le virus se propage d’une
personne à une autre principalement par la voie fécale- orale ou moins fréquemment par
le biais d’un véhicule commun (eau ou aliments contaminés) [65].
C’est une maladie aigue qui dure typiquement quelques semaines. Elle guérit
spontanément la plupart du temps, sans laisser de séquelles. Elle n’évolue jamais vers une
forme chronique [65].
Ils sont des parasitoses intestinales provoquées par deux nématodes (petits vers ronds très
voisins), qui entrainent par leur présence dans le duodéno-jéjunum de mammifères uns
seule et même maladie [65].
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
C’est une maladie parasitaire causée par un nématode. Le vers parasite responsable de
cette maladie est appelé médinoise. Le nom de dracunculose vient de latin « petit
dragon »[65].
Plomb :
Nitrate
Au-delà d'un certain seuil de concentration, les nitrates peuvent engendrer, chez les
enfants et surtout les nourrissons très sensibles à une absorption trop importante, un
empoisonnement du sang appelé une méthémoglobinémie ou encore maladie bleue. Les
nitrates ne sont pas nocifs en soit pour la santé. Mais sous l'action d'une bactérie présente
dans le corps humain, ils se transforment en nitrites : qui eux oxydent l'hémoglobine du
sang qui ne peut plus enfin fixer l'oxygène et perturbe la respiration cellulaire. Même à
faible concentration, ils peuvent également engendrer à long terme des cancers chez les
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Chapitre III : pollution des eaux et impact sur la santé
adultes lorsqu'ils sont associés à certains pesticides avec lesquels ils forment des
composés cancérigènes. Le risque demeure difficile à évaluer et les normes actuelles, qui
fixent les seuils de concentration des nitrates à 50mg/l représentent une application
raisonnable du principe de précaution [66].
Conclusion :
La question relative à la pollution de l’eau est capitale et la responsabilité de chacun à
tous les niveaux est importante. L’eau, patrimoine commun fragile et limitée, dont la
dégradation, en dépit d’une cinquantaine d’années de politiques de protection et de
gestion reste une préoccupation dans tous les secteurs, exige maintenant la mobilisation
de tous.
Page 53
Références bibliographiques
Références:
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1992.
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Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed Boudiaf, 2017 / 2018.
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des eaux », Magister : université Farhat Abbas –Sétif ,2010.
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Introduction générale
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Agadir, 2017.
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Universitaires. Alger, Algérie, 1992.
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Paris, 2009.
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8-ème édition, Dunod, Paris ,2005.
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naturel de village de Méghibra », Master : Université D'EL–OUED, 2013/2014.
Sites Web :
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[5] :http://uel.unisciel.fr/chimie/elementsp1/elementsp1_ch03/co/chapitre3_20.html
[10] :http://doc.lerm.fr/proprietes-physiques-leau/
[11] :https://naturolistique.fr/la-resistivite-de-l-eau-et-la-conductivite-de-l-eau/
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Références bibliographiques
[19] :https://www.maxicours.com/se/cours/repartition-et-cycle-de-l-eau/
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eaux.pdf
[38] :https://eauyvelines.wordpress.com/les-caracteristiques-dune-eau-potable/
[41] :https://sites.google.com/site/normesdequalitedeseauxpotable2/geographie-dalgerie
[46] : https://experteau.com/services/analyse-bacteriologique.php
[48] :https://www.memoireonline.com/08/09/2463/m_Contribution--letude-des-
parametres-physico-chimiques-et-bacteriologiques-de-lembouchure-de-
l5.html?fbclid=IwAR06qJnIROhVA78wSoP827OtlVUyDFdRAO3CUICWDsFf3sGyA
C7TqgJWt0
[62]:http://stationdepurationdufutur.e-monsite.com/pages/la-pollution-de-l-eau/la-
pollution-de-l-eau-et-ses-consequences.html
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Motivation
L’intérêt et l’intensité des recherches consacrées à l’étude de l’eau, se justifient par le fait
qu’il s’agit d’un élément fondamental du soutien de la vie humaine et de l’existence de la
biosphère.
La dégradation de l’environnement et la pénurie d’eau salubre sont des obstacles majeurs
au développement durable.
L’importance qu’on attache aujourd’hui à la protection des milieux naturels et à
l’amélioration de la qualité des eaux ne cesse de croître.
Notre objectif principal dans ce travail est l’analyse de l’eau de la source dite "Toumia"
située au village Sebaa-Ayoune, afin d’évaluer certains paramètres bactériologiques et
physico-chimiques à savoir :la température, le pH, la conductivité, la turbidité, le résidu
sec, les matières en suspension, la dureté, la salinité, le titre alcalimétrique, fer, chlorures
,nitrates , phosphates, sulfate, sodium, potassium….etc, et ce dans le but de d’établir un
diagnostic de l’état de cette eau et ainsi pouvoir la consommer sans risque pour la santé.
Deuxième partie : présentation de la zone d’étude
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Deuxième partie : présentation de la zone d’étude
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Deuxième partie : présentation de la zone d’étude
Figure II.I.4 : Photo prise par satellite (Google Erth2020) du village Sebaa Ayoune
abritant la source Toumia.
Page 62
Deuxième partie : présentation de la zone d’étude
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Deuxième partie : présentation de la zone d’étude
Page 64
Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
II.II.2.1. Échantillonnage :
La qualité du rapport final rédigé par un laboratoire sera influencée par la qualité de
l'échantillon prélevé et soumis à l'analyse. La distribution des micro-organismes et des
éléments chimiques dans les eaux superficielles n'est pas homogène. Elle a été décrite
comme étant aléatoire ou propagatrice [5].
- A la chaleur sèche (four Pasteur) à une température comprise entre 170 et 175°C,
pendant au moins 1h.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Le flacon peut être plongé dans l'eau. Le haut vers le bas sous la surface de l'eau et puis
retourné de telle sorte à le remplir à la profondeur voulue (généralement 30cm). Le flacon
ne doit pas être rempli entièrement. En effet, il convient de laisser un petit vide d'air,
permettant un mélange correct en secouant le flacon [6].
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
a) Test de la couleur :
Résultats et discussion :
L'eau de la source Toumia est toujours limpide, ceci indique sûrement l'absence des ions
métallique fer ferreux (Fe2+) et fer ferrique (Fe3+), qui sont les facteurs principaux du
changement de la couleur d'eau, voire aussi les divers colloïdes[8].
L'odeur a été évaluée par simple sensation olfactive. La saveur est décelée par
dégustation qui exige à rincer la bouche avec l'eau distillée avant chaque dégustation [7].
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
L'eau étudiée a toujours était inodore, ce qui indique probablement l'absence de produits
chimiques, de matières organiques en décomposition et de protozoaires.
II.II.4.2. La température :
La température est mesurée à 25 °C à l'aide d'un thermomètre électronique [3].
Résultats et discussion :
La température de notre eau étudiée est presque constante (13 et 14°C) malgré le
changement de température de l'air selon le climat (16.8 et 28°C). Ceci montre
que la zone de l'aquifère est assez profonde. Pratiquement la température de l’eau
n'a pas d'incidence sur la santé humaine.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Tableau II.II.2 : Tests d’identification des ions présents dans l’eau analysée
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
- Prélever 100ml d’eau à analyser dans une fiole jaugée et déverser la dans la capsule.
Où :
P1 : poids du bécher vide en g
P2 : poids du bécher avec résidu sec après évaporation en g.
P : résidu sec = P2-P1
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
a) Principe :
b) Matériel :
Dispositif de filtration sous vide ou sous pression, disque filtrant en flânes de verres.
c) Mode opératoire :
Laver et sécher le disque de filtration jusqu’à une masse constante puis le peser à 0.1 mg
prit après passage au dessiccateur.
Discussion :
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
II.II.4.6. Turbidité :
a) Principe :
b) Mode opératoire :
Remplir une cuvette de mesure propre et bien essuyer avec du papier hygiénique avec
l’échantillon à analyser bien homogénéiser et effectuer rapidement la mesure, il est
nécessaire de vérifier l’absence de bulle d’air avant la mesure [11].
Discussion :
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Le résultat obtenu qui est égale 1.1 N.U.T montre que notre eau est une eau claire
selon la norme de la turbidité (5 N.U.T).
Pour les analyses physico-chimiques, trois méthodes essentielles sont utilisées soient : la
méthode électrochimique pour la mesure du pH et de la conductivité. La méthode
volumétrique pour la mesure de TA, TAC, bicarbonate, magnésium, dureté totale, dureté
calcique et les chlorures et enfin la méthode spectrophotométrique utilisée pour la mesure
du fer. On peut dégager de ces paramètres une notion importante, celle de la
minéralisation [8].
Méthodes électrochimiques :
Ces méthodes sont utilisées pour la mesure de pH à l’aide d’un pH mètre et celle de la
conductivité avec un conductimètre.
1) Mesure de pH :
a) Principe :
b) Appareillage :
-L'instrument de mesure est un pH-mètre de marque HANNA Instruments.
-Bécher contenant l’eau à analyser.
-Thermomètre.
c) Lecture :
-Etalonnage du pH mètre à l'aide des deux solutions à pH = 7,01 et pH= 4,01;
-Rinçage de l'électrode avec l'eau distillée ;
-Chauffage de l'échantillon au bain-marie à 25 °C ;
-Immersion de l'électrode dans l'échantillon d'eau ;
-Lecture après stabilisation de pH [3].
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
Le potentiel d'hydrogène (pH) de l’eau est l’un des paramètres parmi les plus importants
pour la qualité de l’eau [11]. Il mesure la concentration des protons H + contenus dans
l’eau. Il résume la stabilité de l’équilibre établi entre les différentes formes de l’acide
carbonique et il est lié au système tampon développé par les carbonates et les
bicarbonates[15]
Le pH obtenu pour notre eau étudiée de la source Toumia est de 7,8. ce qui donne
à l'eau une nature carbonatée. Ceci est conforme aux normes Algériennes qui
fixent des valeurs de pH entre 6.5 et 8.5 aussi.
2) Détermination de la conductivité :
a) Principe :
La conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise
entre deux électrodes métalliques de 1 cm 2 de surface et séparées l’une de l’autre par 1cm,
cet ensemble est appelé cellule conductimétrique.
b) Matériels :
-Conductimètre.
-Bécher de 50ml.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
c) Mode opératoire :
-Placer la cellule au centre de la bouteille qui contient l’eau à analyser, dans le cas
contraire, les parois de la bouteille peuvent perturber les lignes de courant et la précision
de la mesure.
- Noter la valeur affichée sur le conductimètre en µS/cm[8].
Résultats et discussion :
L'eau de Toumia présente une conductivité de 1300 µs/cm qui reste conforme à
la norme algérienne indiquant une valeur limitée de 2880 µs/cm. En revanche,
L’OMS fixe une valeur limitée de conductivité de 2500µs/cm pour les eaux
souterraines à 20°C. Au-delà de cette valeur ces eaux sont considérées comme très
minéralisées et sont impropres à la consommation humaine [11].
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
La concentration en sels dissous mesuré est égale 832 mg/l. Elle est
inférieure à la valeur limite 1000 mg/l (OMS en 2006).
4) Mesure de la salinité :
La salinité est déterminée par la règle suivante, après détermination de TDS[17].
Salinité = (TDS)/1000
Résultats et discussion :
La grandeur « salinité » représente la proportion de sels minéraux dissous dans l'eau qui
sont le chlorure de sodium (NaCl), chlorure de magnésium (MgCl 2), etc. La mesure de la
salinité est importante dans l'étude des eaux de profondeur. Cette grandeur est
proportionnelle à la conductivité, sa variation suit la même allure.
La salinité mesurée est 0,832 ‰, donc on constate que l’eau de Toumia est une
eau purement douce.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
b) Mode opératoire :
Discussion :
a) Principe :
Les alcalinoterreux présents dans l'eau sont amenés à former un complexe du type
chélate par le sel disodique de l'acide éthylène diamine tétra acétique (EDTA) à pH 10.
La disparition des dernières traces d'éléments libres à doser est décelée par le virage d'un
indicateur spécifique, le noir ériochrome T, en milieu convenablement tamponné pour
empêcher la précipitation du magnésium. La méthode permet de doser la somme des ions
calcium et magnésium [8,11].
b) Matériels :
-Éprouvette de 100ml ;
-Erlenmeyer de 250ml ;
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
-Pipette de 2ml ;
-Burette de 50 ml.
c) Réactifs :
d) Mode opératoire :
- Introduire 50 ml d'eau à analyser, dans un erlenmeyer (ou bécher) et ajouter environ 2
ml de tampon ammoniacal pH = 10.1.
-Ajouter quelques grains de N.E.T.
- Chauffer la solution pendant quelques minutes, puis doser à l'aide de la solution d'EDTA
placée dans la burette en agitant jusqu'au virage de la solution de rouge foncé ou violet
ou bleu.
-Ainsi, on note VEDTA consommé jusqu’au point d’équivalence.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
[𝐄𝐃𝐓𝐀] ˟ 𝐕𝐬
𝐓𝐇 =
𝐕𝐞
OÙ :
Résultats et discussion :
La dureté totale d’une eau est produite par les sels de calcium et de magnésium qu’elle
contient. On distingue : une dureté carbonatée qui correspond à la teneur en carbonates et
bicarbonates de Ca et Mg et une dureté non carbonatée produite par les autres sels. Elle
résulte principalement du contact des eaux souterraines avec les formations rocheuses :
le calcium dérive de l’attaque du CO2 dissout par les roches calcaires ou de la dissolution
sous forme de sulfate dans le gypse. La dureté d’une eau naturelle dépend de la structure
géologique des sols traversés [19].
La dureté totale de l'eau de la source « Toumia » est 24.8 °F. Elle répond aux
normes indiquées par la réglementation Algérienne, C’est une eau moyennement
dure.
2+
7) Détermination de la dureté calcique (TH Ca ):
a) Principe :
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
de la soude. L'indicateur coloré utilisé : le murexide, est sensible aux ions de calcium,
uniquement [3].
b) Matériels :
- Erlenmeyer de 250ml.
-Pipette de 2ml.
- Burette de 50ml.
c) Réactifs :
- Murexide.
d) Mode opératoire :
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Où :
Résultats et discussion :
Pour notre cas, l’eau analysée présente une concentration en calcium égale à
68.1326 mg/l. Ce résultat est conforme aux normes Algériennes.
2+
8) Détermination de la dureté magnésienne (TH Mg ):
La dureté magnésienne est par définition la concentration en sel de magnésium. La
différence entre la dureté totale et la dureté calcique nous donne directement la dureté
magnésienne de l'eau analysée.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
Le magnésium est un des éléments les plus répandus dans la nature, il donne un gout
désagréable à l’eau. Selon Nouayti, la source du magnésium semble être liée au contact
des eaux avec les roches calcaires et dolomitiques. Selon les normes algériennes de l’eau
potable, le magnésium ne doit pas dépasser 150 mg/l [18].
La valeur déterminée pour l'eau étudiée est 18.72 mg/L. Elle est bien inférieure à
la valeur préconisée par la réglementation de notre pays.
Cette détermination est basée sur la neutralisation d’un certain volume d’eau par un acide
minéral dilué, en présence de la phénolphtaléine comme indicateur coloré.
b) Matériels :
- Erlenmeyer de 250ml ;
- Burette de 50 ml.
c) Réactifs :
-Indicateur de phénolphtaléine ;
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
d) Mode opératoire :
Résultats et discussion :
Le titre alcalimétrique TA de notre eau de source est nul, car le pH est inférieur à 8,3
caractérisant les eaux naturelles et potables. D’où l'absence des bases fortes (les alcalins
libres).
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
a) Principe :
Cette détermination est basée sur la neutralisation du volume d’eau utilisée dans la
détermination de TA par un acide minéral dilué, en présence du méthyle orange comme
indicateur coloré.
b) Matériels :
-Éprouvette de 100ml ;
-Burette de 50 ml.
c) Réactifs :
-Rouge de Méthyle ;
d) Mode opératoire :
-Titrer avec la solution d’acide chlorhydrique (0,1N) jusqu'à obtenir une couleur rose ;
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
Les ions chlorures réagissent avec les ions argent pour former un précipité blanc
de chlorure d'argent. L'indicateur de réaction est le chromate de potassium (K 2CrO4) qui
donne avec les ions d'argent, en milieu neutre, un précipité rougeâtre (rouge brique) de
chromate d'argent qui commence à apparaître lorsque les ions chlorures ont réagi [3].
b) Réactifs
-Solution de chromate de potassium 5 % ;
-Solution de nitrate d'argent 0,1 N.
c) Mode opératoire :
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Avec :
Résultats et discussion :
Les valeurs enregistrées répondent aux nomes algériennes (CMA:500 mg/l) et aux
normes fixées par l'OMS (250 mg/l).
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Cette eau présente donc une teneur presque faible, elle est égale 106.5 mg/l en
ions chlorure, ce qui indique qu'elle n'engendre pas de risque de corrosion au
niveau des réservoirs et des canalisations et d'augmentation de la concentration de
certains métaux dans cette dernière.
a) Réactifs :
- Acide chlorhydrique 0,1N.
- Rouge de méthyle [8]
b) Mode opératoire :
OÙ :
Résultats et discussion :
La teneur des bicarbonates dans l'eau dépend des terrains traversés, qui sont riches en
bicarbonates de calcium. Les normes algériennes ne fixent aucune valeur pour ce
paramètre, puisque, quel que soit les teneurs en bicarbonate dans les eaux de
consommation, la potabilité n'est pas affectée.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
o Appareillage et Fonctionnement :
Une lampe de deutérium ct une lampe de Tungstène éclaire toute la bande des UV- Vis
et un monochromateur (gille ou prisme) change progressivement les petites bandes de
rayonnement et l’envoie au séparateur de faisceau. Après cela, le séparateur de faisceau
réalise une bande distincte à une cellule contenant la solution d’échantillon et une solution
de référence Le détecteur mesure la différence entre la lumière transmise à travers
l’échantillon (I) par rapport à la lumière incidente (I0) et envoie cette information à
l’enregistreur.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Dans notre étude, les mesures ont été effectuées sur spectrophotomètre UV 1800
Shimadzu, en utilisant des cuves en quartz de l centimètre de trajet optique. Toutes les
mesures sont prises à 20-23 °C, la solution mère est diluée 5 fois pour la mesure [21].
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
L’infiltration des nitrates, les sulfates, difficilement retenus dans le sol peuvent vite
contaminer les eaux des nappes et rendre les eaux non potables (50 mg par litre est la
limite tolérable).
b) Réactifs :
c) Mode opératoire :
Après avoir corrigé la ligne de base, on « effectue le blanc » de telle manière que
l’absorbance soit nulle (Faire le zéro avec de l’eau distillée).
• On règle le spectrophotomètre sur la longueur d’onde de travail, cette dernière (λmax)
correspondant au maximum d’absorbance de la solution de fer ferreux. On la repère en
traçant avec le logiciel la courbe A=f(λ), (On trouve λmax= 511 nm).
• On mesure l’absorbance (A) pour des solutions étalons (Si) préparées à partir d'une
solution mère de fer ferreux (sel de Mohr) de concentrations C0 = 1,0.10-3mol/L.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Figure II.II.15 : Tracé des courbes A=f(λ) qui donne (λmax) d’absorption.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Les résultats des mesures sont regroupés dans le tableau suivant (Tableau II.II.3).
Solution (Si) S1 S2 S3 S4 S5
• On prend 25 cm3 de l’eau à analyser et on rajoute les réactifs comme pour la préparation
des échantillons précédents. On mesurer l'absorbance et on reporte la valeur trouvée sur
la courbe d'étalonnage.
Page 93
Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Résultats et discussion :
Le fer est présent seulement dans notre source avec une teneur de 0,216 mg/l qui reste
au-dessous de la norme, elle n’a par conséquent aucun effet néfaste sur la santé des
consommateurs.
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Deuxième partie : Matériel, protocoles et résultats
Conclusion
Les résultats d’analyses physico-chimiques obtenus pour l'eau de la source Toumia sont
tous conformes aux normes algériennes. Ils montrent en première approximation que cette
eau est bonne pour la consommation humaine.
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Conclusion générale
Conclusion générale :
La qualité des eaux dans le monde a connu ces dernières années une grande détérioration,
à cause des rejets industriels non contrôlés, l’utilisation intensive des engrais chimiques
et des pesticides dans l’agriculture, l’élevage d’animaux, ainsi que l’exploitation
désordonnait des ressources en eau.
La protection et la conservation de la qualité des eaux, sont devenues une préoccupation
majeure et un objectif principal dans les programmes de développement. Les eaux
souterraines représentent une excellente source d’approvisionnement en eau potable.
Leur exploitation présente des avantages économiques appréciables, du fait qu’elles ne
nécessitent que peu de traitements et parfois même aucun. Cependant, la qualité de l’eau
des sources d’eau potable peut être affectée par de nombreux paramètres. Les intempéries
(orages, fortes pluies, fonte des neiges, etc.) peuvent avoir des conséquences indirectes
sur la source comme la fuite d’un réseau souterrain d’égout, les ruissellements sur des
zones urbanisées ou industrielles, ou la remise en suspension de sédiments
potentiellement contaminés. De plus, un déversement accidentel ou volontaire de produits
toxiques fait également partie des sources de contamination potentielles. En effet, l'eau
douce puisée nécessite de subir certaines analyses définies par des normes de potabilité.
L’objectif de cette étude s’est fixé à l’analyse des paramètres physico-chimique d’eau de
« Toumia » utilisée comme source d’eau d’approvisionnement en eau potable pour les
populations rurales du village "Sebaa Ayoune" Commune Ain Sandel. Pour cela, nous
avons utilisé des méthodes d’investigation très variées : volumétriques,
Physicochimiques et spectrophotométriques.
Nous avons réalisé ainsi, un ensemble de mesures tel que la température, le pH, la
conductivité, la turbidité, le résidu sec, les matières en suspension, la dureté totale, la
salinité, TH, TA, TAC, bicarbonates, fer, chlorures, … etc
Les résultats obtenus de l'analyse physico-chimiques ont montré que l'eau de la source
Toumia est bonne conformément aux recommandations de l’OMS et elle respecte aussi
les normes de potabilité en vigueur dans notre pays.
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Conclusion générale
Il faut souligner que cette étude a été brusquement interrompue à la fin du mois de février
à cause de la propagation de la pandémie de Covid-19 (coronavirus) ; Elle reste cependant
incomplète et ne peut en aucun cas être considérée comme un bilan définitif pour
l'évaluation de l’eau de cette source.
Par conséquent, les résultats décrits dans ce mémoire mériteraient d’être complétés par
des analyses ultérieures complémentaires et d’une manière périodique.
Il nous semble donc intéressant de passer à l’analyse de certains autres produits pouvant
être nocifs pour les consommateurs (nitrates nitrites, phosphate, sulfate, sodium,
potassium, métaux lourds, pesticides…Etc.).
La recherche de certaines bactéries pathogènes telles que les coliformes totaux, les
coliformes fécaux et les streptocoques fécaux s’avèrent nécessaires et devrait être aussi
envisagée dans nos perspectives.
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Références bibliographiques
Références :
[2]: Alia.S, Athamnia. W, Derdech. S, « Évaluation de la qualité bactériologique et
physicochimique des eaux de sources d'Ain Djemel et d'Ain Souda (Wilaya Guelma) »,
Master : Université 8 Mai 1945 Guelma ,2018.
[11] : Rodier. J, Legube. B., Merlet. N, « L'analyse de l'eau », 9ème édition, Dunod,
Paris, 2009.[
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Références bibliographiques
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Références bibliographiques
Site web :
[1] :http://www.andi.dz/PDF/monographies/Guelma.pdf
[22] :http://sites.ensfea.fr/physique-chimie/wpcontent/uploads/sites/10/2016/10/dosage-
des-ions-Fer-2-dans-un-vin.pdf.
Page 100
Annexes
Annexes
Annexes
-EDTA ………………………………………………………………..0,0376g
-Chlorure d'ammonium……………………………….………………. 34 g
La floremésophile totale
UFC 100/ml