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Le Pere Recherche de Vrais Adorateurs Wahre Anb Inhalt

Ce document décrit la véritable adoration que Dieu le Père recherche. Il explique que l'adoration dans l'ancienne alliance n'était qu'une ombre dont la réalité est Jésus-Christ dans la nouvelle alliance. L'adoration véritable est d'adorer Dieu le Père en esprit et en vérité, c'est-à-dire par la nouvelle naissance et en suivant l'exemple de Jésus.

Transféré par

Jean Emmanuel Louis
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Le Pere Recherche de Vrais Adorateurs Wahre Anb Inhalt

Ce document décrit la véritable adoration que Dieu le Père recherche. Il explique que l'adoration dans l'ancienne alliance n'était qu'une ombre dont la réalité est Jésus-Christ dans la nouvelle alliance. L'adoration véritable est d'adorer Dieu le Père en esprit et en vérité, c'est-à-dire par la nouvelle naissance et en suivant l'exemple de Jésus.

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Le Père recherche

de vrais adorateurs
Distribution gratuite

Traduit de l’allemand
par les soins des Éditions Le Fleuve de Vie
Chemin des Brandards 56
CH-2000 Neuchâtel
Titre original :
Die Wahre Anbetung
(La véritable adoration)

Disponible à l’adresse
www.himmlisches-jerusalem.de
Partout dans le monde, des chrétiens se
réunissent chaque semaine pour adorer
Dieu. C’est tout à fait normal : l’adoration
lui revient, parce qu’il est Dieu. Mais en
fin de compte, qui se demande encore si
Dieu est satisfait de notre adoration ? Ce
que nous pratiquons régulièrement, est-
ce véritablement l’adoration que Dieu at-
tend ? Ecouter un beau sermon, récolter
de l’argent ou se prosterner devant lui,
est-ce que cela satisfait Dieu ? Il y a parmi
les croyants beaucoup de représentations
différentes en ce qui concerne la manière
d’adorer Dieu. Pour quelques-uns, cela si-
gnifie chanter de bons chants chrétiens
dans une atmosphère dynamique ou au
contraire recueillie. D’autres croyants
adorent Dieu en prononçant une prière ou
en citant des versets de la Bible. D’autres
encore considèrent toute leur vie comme
une adoration. Mais la question décisive
est la suivante : de quelle manière Dieu
désire-t-il que nous l’adorions, quelle sorte
d’adoration peut le satisfaire ?

3
Jésus-Christ dit à propos de cela : « Mais
l’heure vient, et elle est déjà venue, où les
vrais adorateurs adoreront le Père en esprit
et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que
le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut
que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et
en vérité. » (Jean 4 :23-24)

Si la Bible dit que Dieu lui-même cherche


quelque chose, c’est que cela ne doit pas
être facile à trouver ! Dieu le Père recherche
de vrais adorateurs, ceux qui l’adorent en
esprit et en réalité. En effet, il n’accepte
pas n’importe quelle forme d’adoration.
Bien plus, il aimerait recevoir une forme
d’adoration bien déterminée.

Mais à quoi ressemble la véritable adora-


tion que Dieu le Père recherche ?

Déjà au temps de l’ancienne alliance, Dieu


avait donné pour son peuple, les Israélites,
des ordonnances très concrètes au sujet
de la manière dont ils devaient l’adorer.

4
Ils ne pouvaient pas l’adorer selon leurs
propres conceptions. Dieu avait ordonné :
« Vous n’agirez donc pas comme nous le
faisons maintenant ici, où chacun fait ce
qui lui semble bon » (Deut. 12 :8)

Si autrefois Dieu a donné des indications


claires sur la manière dont il voulait que
son peuple l’adore, devrait-il à l’inverse
tout accepter et tout tolérer aujourd’hui ?
Si Dieu a déjà indiqué dans l’ancienne al-
liance l’art et la manière précise de l’ado-
rer, combien plus attend-il aujourd’hui,
dans la nouvelle alliance, que les croyants
empruntent son chemin de l’adoration !
C’est pourquoi nous devons nous humi-
lier devant Dieu et lui demander comment
il aimerait que nous l’adorions. Seule la
Sainte Ecriture que Dieu lui-même nous a
donnée peut nous montrer ce qu’est l’ado-
ration qui plaît à Dieu.

5
Comment Dieu aimerait être adoré :
en esprit et en réalité

Les véritables adorateurs sont ceux qui


adorent Dieu le Père en esprit et en réalité
– c’est ce que Jésus-Christ a explicitement
dit dans Jean 4. Mais que signifie adorer en
esprit et en réalité ?

En esprit : l’homme doit premièrement


naître de nouveau, c’est-à-dire naître de
l’Esprit de Dieu (Jean 3 :3-6). Cette nou-
velle naissance par la foi et le baptême
fait de l’être humain un enfant de Dieu
(Jean 1 :12-13). Il reçoit la vie éternelle de
Dieu et peut à partir de ce moment ap-
peler Dieu son Père (Gal. 4 :6). Ainsi, une
toute nouvelle vie commence. Comme la
véritable adoration ne peut être qu’en es-
prit, nous devons apprendre depuis le dé-
but de notre marche de chrétiens à mar-
cher jour après jour par l’esprit (Gal. 5 :16,
25) et à connaître l’Esprit de Dieu (1 Cor.

6
2 :10-16). C’est la première condition pour
devenir un véritable adorateur.

En vérité : la deuxième condition est d’ado-


rer en vérité. Le mot grec souvent traduit
en français par « vérité » et utilisé par Jésus
dans Jean 4 signifie aussi « réalité ». Quand
Jésus parle du fait que les véritables ado-
rateurs doivent adorer Dieu en esprit et
en réalité, cela signifie que Dieu attend de
nous dans l’âge de la nouvelle alliance la
réalité de l’adoration dont les formes pra-
tiquées sous l’ancienne alliance n’étaient
que l’ombre. Pourquoi ? Parce qu’un prin-
cipe fondamental traverse toute la Bible :
l’ancienne alliance était seulement un
temps de préparation et une ombre, alors
que la nouvelle alliance est le temps de
l’accomplissement et de la réalité en Christ :
« En effet, la loi qui possède une ombre des
biens à venir, et non l’exacte représenta-
tion des choses, . . . » (Héb. 10 :1).

7
A l’égard de ce rapport entre l’ancienne et
la nouvelle alliance, Paul a écrit : « Que
personne donc ne vous juge au sujet du
manger ou du boire, ou au sujet d’une fête,
d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était
l’ombre des choses à venir, mais la réa-
lité est en Christ » (Col. 2 :16-18). Tous les
ordres et toutes les lois de Dieu au temps
de l’ancienne alliance – concernant le man-
ger et le boire, les fêtes, les nouvelles lunes,
les sabbats et beaucoup d’autres aspects
– étaient seulement une ombre de Jésus-
Christ, qui a accompli ces choses, dans sa
marche en tant qu’homme sur la terre, par
sa mort à la croix, sa résurrection et son
ascension.

Le sabbat est un bon exemple de ce prin-


cipe énoncé par Paul dans Colossiens 2.
Dieu a ordonné à son peuple dans Exode
20 d’observer le sabbat le 7e jour (v. 9-
11). Mais quand Jésus est venu, il était lui-
même le vrai sabbat, car il a dit : « Venez à
moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés,

8
et je vous donnerai du repos » (Mat. 11 :28).
Le jour du sabbat dans l’ancienne alliance
(l’ombre) a été remplacé par Jésus-Christ
(la réalité) dans la nouvelle alliance. Le
même principe vaut pour la manne : dans
le désert, Dieu avait donné à manger aux
Israélites la manne qui venait du ciel (Ex.
16). Mais quand Jésus est venu, il dit de
lui-même : « Je suis le pain vivant, qui est
descendu du ciel » (Jean 6 :51). La manne
dans le désert était une ombre de Jésus-
Christ. Quand il est venu, la manne a été
remplacée par Christ qui est le vrai pain du
ciel. Ainsi, avec Jésus-Christ est venue la
réalité de toutes les ombres de l’ancienne
alliance.

Cela concerne également tout ce qui est en


rapport avec l’adoration de Dieu. Si nous
voulons comprendre à quoi ressemble au-
jourd’hui la véritable adoration qu’il at-
tend, nous devons connaître l’ombre de
l’ancienne alliance, dont la réalité est au-
jourd’hui en Christ.

9
L’adoration de Dieu dans l’ancienne
alliance : l’ombre dont Christ est
aujourd’hui la réalité

Dans Deutéronome 12, Dieu a ordonné à


son peuple, les enfants d’Israël, de l’adorer
d’une manière bien précise. Il ne voulait
surtout pas être adoré comme les nations
adoraient leurs dieux (v. 1-4). Ainsi, il a
instruit son peuple à l’adorer d’une ma-
nière spéciale et spécifique (v. 5-8) : « Mais
vous le chercherez à sa demeure, et vous
irez au lieu que l’Eternel, votre Dieu, choi-
sira parmi toutes vos tribus pour y placer
son nom. C’est là que vous présenterez vos
holocaustes, vos sacrifices, . . . Vous n’agirez
donc pas comme nous le faisons mainte-
nant ici, où chacun fait ce qui lui semble
bon. »

Dieu a choisi la montagne de Sion, dans la


ville de Jérusalem (Ps. 132 :13-14) comme
lieu pour l’adorer. Il a ordonné à son peuple,
comme adoration, de lui apporter là leurs

10
offrandes (décrites dans Lévitique 1 à 7),
qui devaient être son aliment (Lév. 3 :11)
et lui être entièrement agréable. Ces of-
frandes étaient prises parmi les bêtes des
troupeaux et les prémices du travail des
champs, et devaient être brûlées sur l’autel
d’airain, dans la maison, le temple placé
sur la montagne de Sion à Jérusalem.

Le temps désigné par Dieu pour lui ap-


porter ces offrandes était les trois périodes
annuelles de la célébration des fêtes de
l’Eternel (Deut. 16 :16 ; Lév. 23), au temps
des moissons du printemps, de l’été et de
l’automne. Le peuple de Dieu devait tra-
vailler dans le bon pays qu’il avait reçu
en héritage et apporter les prémices de la
moisson à Dieu pour l’adorer (Deut. 26 :1-
2). Toutes les tribus du peuple montaient
ensemble à Jérusalem pour se réjouir de-
vant Dieu (Deut. 16 :16 ; Lév. 23). D’où ve-
naient les animaux et les céréales que les
Israélites devaient apporter à Dieu comme
offrande ? C’était le résultat de leur travail

11
dans le bon pays. Les offrandes destinées
à l’adoration de Dieu étaient constituées
des premiers-nés de leur bétail (Ex. 13 :15 ;
Deut. 15 :19-20) ou encore des prémices
des productions de leurs champs (Deut.
26 :1-2).

Qu’est-ce que cela signifie pour nous dans


la nouvelle alliance ?

La réalité de l’adoration
dans la nouvelle alliance

Nous vivons aujourd’hui dans le temps de


la nouvelle alliance. Dieu aimerait recevoir
de nous la véritable adoration. Ainsi, les
commandements que Dieu a donnés à son
peuple au temps de l’ancienne alliance
par rapport à l’adoration qui lui est due
ont une équivalence spirituelle ; leur réa-
lité, aujourd’hui dans la nouvelle alliance,
est en Christ.

12
Celui à qui appartient l’adoration :
Dieu, le Père

Dans Exode 34, Dieu a dit à son peuple :


« Tu ne te prosterneras point devant un
autre dieu ; car l’Eternel porte le nom de
jaloux, il est un Dieu jaloux. » (v. 14). Il n’y
a donc aucune ambiguïté : l’adoration ap-
partient à Dieu seul. Jésus a aussi confirmé
cela, quand il a dit : « Car ce sont là les ado-
rateurs que le Père demande » (Jean 4 :23).
Premièrement, le destinataire de l’adora-
tion que Dieu attend, c’est exclusivement
le Père. Ce qui compte, ce n’est donc pas
ce qui nous convient, mais ce qui lui plaît.

Les adorateurs : le saint sacerdoce

Au temps de l’ancienne alliance, c’étaient


les sacrificateurs qui apportaient les of-
frandes à Dieu sur l’autel d’airain (Lév. 1 :8-
9). Dieu voulait depuis le début avoir un
royaume de sacrificateurs (Ex. 19 :6). Dans
la nouvelle alliance, il n’a pas changé de

13
dessein : « [Jésus-Christ] qui nous aime,
qui nous a délivrés de nos péchés par son
sang, et qui a fait de nous un royaume, des
sacrificateurs pour Dieu son Père » (Apoc.
1 :5-6). Tous les croyants sont des sacrifi-
cateurs ; ce n’est pas seulement un groupe
de personne particulières appelées prêtres
ou pasteurs, établies par un groupe ou un
mouvement. Dieu le Père aimerait que tous
les croyants exercent le service sacerdotal,
en esprit et en réalité.

Le lieu de l’adoration : l’Eglise,


la réalité de la Jérusalem céleste

Dieu, dans l’ancienne alliance avait dési-


gné un lieu unique pour l’adorer : le mont
du temple à Jérusalem, la montagne de
Sion. La parole de Dieu nous montre dans
le Psaume 132 : « Oui, l’Eternel a choisi
Sion, il l’a désirée pour sa demeure » (v.
13). Dans la nouvelle alliance, il y a aussi
une Jérusalem, le lieu de la véritable ado-
ration. Ce n’est plus un lieu géographique

14
terrestre, mais une réalité céleste et spi-
rituelle : « Mais vous vous êtes approchés
de la montagne de Sion, de la cité du Dieu
vivant, la Jérusalem céleste, . . . de l’Eglise
des premiers-nés » (Héb. 12 :22-23, litt.).
D’après l’Epître aux Hébreux, c’est l’Eglise
qui est aujourd’hui la réalité de Jérusalem
et de Sion. Déjà aujourd’hui, les croyants
doivent avoir dans l’Eglise un caractère et
une nature céleste. Comment est-ce pos-
sible ? Nous devons tous apprendre à mar-
cher en esprit. Ce n’est donc pas si facile
d’être une Eglise que Dieu reconnaît
comme l’endroit où il peut recevoir la vraie
adoration ! Les organisations chrétiennes
et les Eglises fondées sur les talents hu-
mains et bâties par la main de l’homme ne
peuvent pas être acceptées comme le lieu
de l’adoration de Dieu. Il faut que Dieu lui-
même soit l’architecte et le constructeur
(Héb. 8 :2 ; 11 :10).

15
La manière dont le Père
aimerait être adoré :
Christ en tant qu’offrande spirituelle

Autrefois, au temps de l’ancienne alliance,


les Israélites adoraient Dieu en lui appor-
tant différentes offrandes, dont les cinq
principales sont décrites de manière dé-
taillée dans les sept premiers chapitres du
livre du Lévitique. Aujourd’hui, dans la nou-
velle alliance, Jésus-Christ est la réalité de
toutes ces offrandes. Quand il vivait sur la
terre, il a remplacé chaque offrande
(l’ombre) par lui-même (Héb. 10 :1-9), il
en était la réalité. Maintenant, Dieu at-
tend que nous expérimentions ce mer-
veilleux Christ jour après jour en tant que
la réalité des offrandes spirituelles, afin
de pouvoir ensuite en apporter le fruit au
Père en tant que notre adoration, lorsque
nous célébrons la fête. Pierre a dit à pro-
pos de cela : « Et vous-mêmes, comme des
pierres vivantes, édifiez-vous pour former
une maison spirituelle, un saint sacerdoce,

16
afin d’offrir des victimes spirituelles,
agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pie.
2 :5).

Voici un bref résumé des aspects de Christ


décrits par ces cinq offrandes principales :

• L’holocauste (une offrande entièrement


consumée par le feu de l’autel) : Christ
est le seul Homme qui soit entièrement
absolu pour le Père, totalement un avec
le Père, lui obéissant en toutes choses.
C’est pourquoi, pour obéir à Dieu et faire
sa volonté, nous avons besoin d’expé-
rimenter Christ dans cet aspect (Jean
6 :38 ; 8 :29 ; 10 :30).
• L’offrande de fleur de farine nous montre
l’humanité de Christ fine, sans péché et
parfaite, prête à traverser toutes sortes
de souffrances. Nous devons manger le
vrai pain du ciel, le pain de vie, cette
pure humanité de Jésus (Jean 6 :50) et
nous revêtir du nouvel homme (Eph.
4 :22-24 ; Col. 3 :9-10) pour vivre ses ver-

17
tus dans notre expérience quotidienne.
• L’offrande de paix nous montre com-
ment, par Christ, nous pouvons être en-
tièrement réconciliés avec Dieu et plei-
nement en paix avec Dieu et avec les
hommes (Eph. 2 :14-18).
• L’offrande pour le péché nous rappelle
que Christ nous libère de la domination
du péché et qu’il veut traiter la racine du
péché en nous (Rom. 6 :9-11).
• L’offrande pour les transgressions, c’est
le précieux sang de Jésus qui nous puri-
fie de tout péché et de toute transgres-
sion ; elle nous montre aussi que Christ
aimerait nous sanctifier (1 Jean 1 :9).

A côté de ces cinq offrandes essentielles,


Dieu aimerait encore la libation (Lév.
23 :13, 18, 37), ajoutée aux offrandes sous
la forme du vin déversé sur l’autel. La liba-
tion nous parle de la manière dont Christ
était prêt à déverser toute sa vie pour le
Père, jusqu’à mourir à la croix. L’apôtre
Paul nous parle également du fait qu’il a

18
« servi de libation » (Phil. 2 :17). Voyant
s’approcher sa mort en martyr, il a écrit
à Timothée : « Car pour moi, je sers déjà
de libation, et le moment de mon départ
approche » (2 Tim. 4 :6).

Si dans notre vie journalière nous expéri-


mentons Christ en tant que la réalité spi-
rituelle des offrandes, notre vie va chan-
ger et nous serons transformés à l’image
de Christ. C’est dans les différentes situa-
tions traversées un jour après l’autre que
nous pouvons expérimenter Christ dans
toutes ses richesses. Nous pouvons ainsi
apporter à Dieu, le Père, le meilleur fruit
de toutes ces expériences comme une of-
frande spirituelle, comme les Israélites ap-
portaient à Jérusalem le meilleur de leurs
troupeaux et les prémices de leurs champs,
de leur travail dans le bon pays.

19
Comment nous apportons Christ
comme offrande spirituelle :
le fruit de nos lèvres

Au temps de l’ancienne alliance, les Israé-


lites apportaient à Dieu leurs holocaustes
et leurs offrandes de fleur de farine dans le
temple à Jérusalem. Après avoir soigneu-
sement préparé ces offrandes et les avoir
déposées sur l’autel, les sacrificateurs lais-
saient le feu consumer les parties qui de-
vaient être brûlées. La fumée qui montait
de l’autel était « d’une agréable odeur à
l’Eternel » (Lév. 1 :9, 13, 17).

Comment pouvons-nous avoir en Christ la


réalité de ces ombres aujourd’hui, dans la
nouvelle alliance ? La Parole de Dieu nous
dit à ce sujet : « Par lui [Christ], offrons sans
cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-
à-dire le fruit de lèvres qui confessent son
nom ». Ce verset est une citation d’Osée
14 :2 : « Apportez avec vous des paroles,
et revenez à l’Eternel. Dites-lui : Pardonne

20
toutes les iniquités, et reçois-nous favora-
blement ! Nous t’offrirons, au lieu de tau-
reaux, l’hommage de nos lèvres. ». Dans le
texte original en hébreu, le mot rendu par
« l’hommage » dans la traduction française
signifie littéralement « taureaux ». Autre-
ment dit, on pourrait traduire : « . . . nous
t’offrirons comme offrande les taureaux de
nos lèvres ». Même si de prime abord, cette
expression paraît étrange, ce verset repris
dans l’Epître aux Hébreux nous montre
clairement de quelle manière nous pou-
vons apporter des offrandes à Dieu dans la
nouvelle alliance : nos « taureaux », nos of-
frandes spirituelles, viennent des paroles
de notre bouche, que nous apportons au
Père.

Supposons par exemple que nous ayons


expérimenté Christ comme notre holo-
causte dans notre vie journalière, et ainsi
accompli par lui la volonté du Père. Nous
pouvons alors apporter cette offrande

21
comme un « taureau de nos lèvres », par
nos paroles, à la réunion de la Table.

Ainsi, la réalité des offrandes spirituelles


à deux aspects. D’une part, dans notre vie
quotidienne, nous expérimentons en réa-
lité Christ dans toutes ses richesses, telles
que l’ombre des offrandes dans l’ancienne
alliance nous le révèle. D’autre part, nous
apportons le meilleur de ces offrandes à
Dieu avec notre bouche. Ainsi, il peut y
avoir « une bonne odeur » qui monte de-
vant le Père et le satisfait.

Adorer le Père à la Table du Seigneur,


lorsque nous célébrons la fête

Dans l’ancienne alliance, le peuple de Dieu


devait célébrer sept fêtes, à trois moments
de l’année, lors des trois moissons déjà
citées ci-dessus. Aujourd’hui, dans la nou-
velle alliance, nous célébrons chaque se-
maine la Table du Seigneur, le premier jour
de la semaine (Actes 20 :7). Lorsque nous

22
nous rassemblons pour célébrer la Table
du Seigneur, c’est l’occasion d’apporter à
Dieu nos offrandes spirituelles, afin qu’il
soit adoré comme il le désire et qu’il trouve
les vrais adorateurs qu’il recherche.

Dans Matthieu 26 :17-29, Jésus a instauré


sa Table avec le pain et le vin en célébrant
la dernière Pâque avec ses disciples, en
montrant que les chrétiens doivent célé-
brer cela jusqu’à ce que qu’il revienne.
L’apôtre Paul appelait aussi les croyants de
Corinthe à célébrer la fête d’une manière
pure, lorsqu’ils se rassemblaient pour la
Table du Seigneur, en faisant disparaître le
levain du péché du milieu d’eux : « Faites
disparaître le vieux levain, . . . car Christ,
notre Pâque, a été immolé. Célébrons
donc la fête, non avec du vieux levain, non
avec un levain de malice et de méchanceté,
mais avec les pains sans levain de la pu-
reté et de la vérité » (1 Cor. 5 :7-8). Aujour-
d’hui dans la nouvelle alliance, la Table
du Seigneur inclut la réalité de toutes les

23
fêtes de l’ancienne alliance. A la table du
Seigneur, nous nous rappelons tout ce que
Christ a accompli et nous proclamons aussi
qu’il reviendra comme le Roi.

La Pâque et la fête des pains sans levain


font partie des sept fêtes que Dieu a or-
donné à son peuple de célébrer chaque
année, et qui sont décrites en détail dans
Lévitique 23. Ces fêtes, qui sont réparties
en deux groupes, nous montrent d’une
manière merveilleuse ce que Christ a ac-
compli lors de sa première venue, mais
aussi comment nous nous préparons à
sa deuxième venue.

Ce que Christ a accompli lors


de sa première venue

• La fête de la Pâque nous montre que


Christ en tant que l’Agneau de Dieu a
porté nos péchés (Jean 1 :29) et qu’il peut
nous sauver pleinement de ce présent
siècle mauvais (Gal. 1 :4), comme le

24
peuple d’Israël a été délivré du jugement
de Dieu grâce au sang de l’Agneau et
qu’il a été délivré de l’esclavage en Egypte
(Ex. 12).
• La fête des pains sans levain (qui com-
mence le jour de la Pâque et dure sept
jours) nous montre que nous devons
manger le vrai pain sans levain, Jésus, le
vrai pain du ciel, pour vivre par lui (Jean
6 :57) et pour nous débarrasser de tout
levain en nous (dans la Bible, le levain
est un symbole par exemple du péché,
de la religion, des compromis, de l’hy-
pocrisie, de la malice et de la méchan-
ceté).
• La fête des prémices, célébrée le troi-
sième jour de cette même semaine, parle
de Christ le premier-né des morts (Col.
1 :18), qui est ressuscité des morts, pour
réduire la mort à l’impuissance (2 Tim.
1 :10) et pour nous donner sa vie de ré-
surrection (1 Cor. 15 :20-22, 45) afin que
nous puissions vaincre toute mort en
nous.

25
• La fête des semaines (la Pentecôte) nous
rappelle que Christ est monté en ascen-
sion au trône de Dieu pour être la Tête
de l’Eglise (Eph. 1 :22) que le Saint-Esprit
a été déversé pour l’édification de l’Eglise
(Actes 1 :8 ; 2 :1-4).

Jésus-Christ a complètement accompli la


réalité de ces quatre fêtes lors de sa pre-
mière venue. A la Table du Seigneur, nous
nous rappelons et nous célébrons son
oeuvre complète, et nous le ferons jus-
qu’à ce qu’il revienne (Matthieu 26 :26-30 ;
1 Cor. 11 :24-26).

Comment nous nous préparons


au retour du Seigneur

Les trois dernières fêtes se réfèrent à la


deuxième venue de Jésus-Christ. Elles nous
montrent :

• La fête des trompettes : nous sonnons


de la trompette en ce que nous annon-

26
çons la vérité dans l’amour pour ras-
sembler le peuple de Dieu et pour l’aver-
tir (Nomb. 10 :1-10 ; Apoc. 18 :4)
• La fête de la réconciliation (ou jour des
expiations) : nous renions la vie de notre
âme pour suivre le Seigneur (Matthieu
16 :24) et pour être entièrement récon-
ciliés avec Dieu (2 Cor. 5 :20).
• La fête des tabernacles : nous vivons
comme étrangers et pèlerins dans ce
monde, car le monde passe et sa convoi-
tise aussi (1 Jean 2 :15-17 ; 1 Pie. 2 :11).
Nous nous préparons ainsi à la venue du
royaume de 1000 ans (Zach. 14 :16-19).

Si nous expérimentons la réalité de toutes


les fêtes en Christ dans notre vie journa-
lière et que nous les célébrons à la Table
dans toute leur plénitude, nous serons pré-
parés pour la deuxième venue du Seigneur.
Le Seigneur a instauré la fête à sa Table
pour que les croyants commémorent
l’oeuvre de Christ et qu’ils adorent Dieu

27
le Père avec la réalité des offrandes spiri-
tuelles.

Préparer des offrandes spirituelles :


notre travail en Christ, le bon pays

Au temps de l’ancienne alliance, le peuple


de Dieu devait travailler dans le bon pays
afin de préparer les offrandes pour adorer
Dieu à Jérusalem. Le bon pays était le pays
de Canaan dans lequel Dieu a conduit son
peuple après la sortie d’Egypte et la marche
dans le désert. C’était un royaume excep-
tionnel et un pays fertile (Deut. 8 :7-10).
Aujourd’hui, au temps de la nouvelle al-
liance, Jésus-Christ est la réalité de ce bon
pays. Paul parle de Christ comme l’héri-
tage des saints, il parle de l’héritage, le bon
pays que nous avons reçu en Jésus-Christ
(Col. 1 :12 ; Actes 26 :18). Les croyants
doivent s’emparer de Christ, le vrai « bon
pays », marcher en lui et y travailler à leur
salut. Paul dit : « Ainsi donc, comme vous
avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez

28
en lui. » (Col. 2 :6). Afin de préparer les
offrandes spirituelles pour notre Dieu et
Père, nous devons apprendre à marcher
jour après jour en Christ et nous appliquer
à travailler en lui qui est notre vrai bon
pays (2 Pierre 1 :3-11).

Le but de l’adoration : la satisfaction


de Dieu et notre transformation

En ce qui concerne l’adoration véritable,


telle que Dieu la recherche, le but est pre-
mièrement que Dieu le Père soit satisfait
et que sa volonté soit faite. Si le Seigneur
peut réveiller notre cœur alors nous serons
de plus en plus remplis de ce désir.

Dans sa sagesse, Dieu nous conduit pour


cela à devenir un saint sacerdoce, de vrais
adorateurs tels qu’il les recherchent, pour
nous amener, nous les croyants, à la pleine
maturité (Col. 1 :12 ; Hébreux 6 :1), car ex-
périmenter la réalité des richesses de
Christ dans notre vie quotidienne produit

29
du fruit dans notre vie et ce chemin va
nous amener au but. Ce n’est pas pour rien
qu’à la fin de la Bible, les croyants parve-
nus à maturité sont appelés des prémices
et sont enlevés pour la satisfaction du Père
sur la montagne de Sion (Apoc. 14 :1-5).

Bienvenue dans l’expérience


de la vraie adoration !

Dieu cherche aujourd’hui des croyants qui


l’adorent en esprit et en réalité. Si vous
avez aussi le désir d’adorer Dieu de la ma-
nière qu’il attend et que sa Parole nous
montre, vous êtes cordialement invité à
célébrer la fête avec nous à la Table du Sei-
gneur !

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