Droit économique
La définition du droit économique et de notion associés :
Au départ le droit commercial est une ensemble de règles propres aux actes de
commerce ou aux commerçant.
Il est proche du droit des affaires qui est un aspect relatifs aux affaires conclues entre les
entreprises.
L’évolution :
Le code du commerce (1807) a été remplacé par le code de droit économique.
Depuis fin 2018 le commerçant est devenue l’entreprise et donc le tribunal de commerce est
devenu le tribunal de l’entreprise.
Un premier regard sur le code de droit économique : ( CDE)
- L’entreprise toute personne physique qui exerce une activité professionnelle
entant qu’indépendant, une personne morale et une organisation sans pers. Jurid.
Sont compris dans l’entreprise : commerçants, profession libérale, asbl,fondations,…
Sont exclus : Les personnes morales de droit publics, l’état fédéral, les communauté,
régions,province et commune.
Les consommateurs : vous et moi , toute personne physique qui agit a des fins qui n’entrent
pas dans le cadre de son activité comercial,… (donc privé)
Les objectifs du CDE :
- La liberté d’entreprendre libre d’exercer l’activité économique de son choix sous
certaines condition.
- La loyauté des transactions avoir un comportement loyal , comportement de
bonne fois, respecter la propriété intellectuel.
- La protection des consommateurs publicité mensongère, trompeuse,…
Les approches matérielle et personnelle du droit économique. (2 approches)
- La nature de l’acte concerné : l’acte de commerce , l’approche matériel du droit éco.
- La qualité de la personne concernée : le commerçant, c’est l’approche personnelle .
Conséquence importante , une fois que l’on se trouve dans la sphère du droit économique
on applique des règles spécifique.
Ex : le bail peut être commercial et donc droit eco et un bail de logement et donc droit civil.
Les sources de droit économique (4 sources)
- Le code de droit économique : la protection des consommateurs
- Le code des sociétés et des associations : il va s’appliquer au P.M (société, asbl,…)
- Des traités internationaux ( conventions) : traités envers les pays.
- Des normes de droit européenne : traités envers les pays européen.
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- Le code civil et le code judiciaire, les usages commerciaux, la jurisprudence et la
doctrine.
Chapitre 2 : L’approche matérielle : l’acte de commerce.
L’acte de commerce :
De la part de la loi nous n’avons pas vraiment de définition mais une énumération assez
limitative : effet de commerce, lettre de change,..
De la part de la jurisprudence (en cassation) il fait une précision concernant certains actes
nécessairement accomplis dans un but de lucre , mais a l’invers un acte posé sans but de
lucre est civil.
Les catégories d’acte de commerce :
1) Les actes de commerce par nature :
Ils sont commerciaux, peu importe le caractère isolé et la qualité de leur auteur.
- Achat pour revendre ou pour louer, location pour sous-loeur,…
2) Les actes de commerce par entreprise :
caractère répété.
- Usine de manufacture ou d’usine, entreprise de fourniture,..
3) Les actes de commerce par la forme :
Il s’agit notamment de : document pour s’assurer du bon payement :
- La lettre de change : document emis par un fournisseur pour exiger le payement.
- Le billet a ordre : document émis par le débiteur qui reconnait sa dette et s’engage.
4) Les actes de commerce par relation :
Ils sont commerciaux en raison de la qualité du commerçant, il existe une présemption de
commercialité pour tous actes déposé par un commerçant mais elle peut être renversé en
prouvant que l’acte est civil car titre privé.
Comparaison avec les actes civils :
les actes de commerce se distinguent des actes civils sur les plans du droit des obligations
et du droit de la preuve.
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Droit civil Droit économique
Droit des Régime de la vente Règle spécifique a la vente commercial
obligations Régime du bail Règles spécifique au bail commercial
Un écrit est nécessaire pour mettre un débiteur Une mise en demeure ne doit pas respecter
en demeure les formalités imposé
La solidarité entre les codébiteurs doit être La solidarité ente les codébiteurs
expressément prévue commerciaux est présumée.
Droit de la Le système de la preuve légale : La loi détermine C’est le système de la preuve libre qui
preuve quels mode de preuve sont admissibles, ainsi que s’applique : la preuve est admise par toute voies
leur force probante. ( écrit, préemption, de droit.
témoignage, aveu, serment) Ente entreprise il est possible de prouver e
contrat par facture accepté.
Les faits juridique se prouvent par toutes voies de La comptabilité d’une entreprise a une force
droit mais pour prouver un acte juridique et probante ( le juge peut demander)
etablir une preuve un écrit est nécessaire a partir Les courriels et sms sont admises si accord
d’un certains montant. ( 375 3500) Un écrit n’est pas obligatoire pour prouver un
acte juridique, mais parfois obligatoire
Des formes sont exigés pour établir certains (acte constitutif)
actes, metion et nombre d’exemplaire originaux Les formes imposés par le droit civil sont
équivalent. souvent allégées par les usages commerciaux
On se fiche de la notion ou du nbr d’exemplaire
Chapitre 3 L’approche personnel : l’entreprise remplace le commerçant.
Entreprendre c’est exercer sa propre activité professionnel :
- Soit en qualité de personne physique ( entreprise individuelle)
- Soit en constituant une société (une personne morale)
1) L’entreprise en personne physique.
Avantage : forme juridique très simple, aucune personne morale ne doit être créé.
Inconvénient : absence de séparation entre le patrimoine prof et le privé.
Conséquence pour le créancier : droit de gage sur les biens profs et privés, le créanciers prof.
à le droit de gage étendu sur le privé et vice versa.
Mais il existe des nuances (tempérament) :
- Revenue insaisissables on ne peut rien saisir en dessous de 1128 euros
- Déclaration d’insaisissabilité devant le notaire protège son logement
( logement+meuble meublant contre les dettes prof et qui sont postérieur à la
déclaration et uniquement à titre principale.
- Les biens indispensables à sa profession.
2) Les personnes Morales (société)
Situations possibles :
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- Plusieurs personnes veulent collaborer aux profit et aux charges d’une même activité
Société
- Un entrepreneur souhaite créer une entité juridique distincte pour exercer son activ.
Société unipersonnelle.
La constitution d’une société implique la création d’une entité juridique
capital propre, capacité juridique propre, éventuelle personnalité juridique
( SRL,SA,SC,…) les société simple non pas de personn. Juridique.
Chapitre 4 : Les contentieux commercial.
Recouvrement des créances commercial
1) La facture :
écrit décrivant les biens livrés ou les services prestés par le créancier et confirmant
l’existence d’un contrat et ces obligations.
Ce n’est pas une obligation légal mais les usages ont créer un droit pour le client
Si le payement se veut différé, l’entreprise doit etablir un bon de commande.
Les buts :
- Pour son destinataire : une source d’information
- Pour son émetteur : l’envoi d’une première invitation à payer
- Plus généralement : un document comptable courant, confirme le contrat et un
preuve.
Contenu (mention) :
- La mention facture
- Sa date d’émission
- Son numéro d’orde de la facturier de sortie
- Les coordonnées de l’émetteur et du client
- La description précise des fournitures
- … page 9 si plus d’info
Pour une facture électronique il faut :
- L’accord préalable du client
- Garantir l’intégrité du contenu, la lisibilité de la facture, ainsi que les mentions
obligatoire de la facture « papier » , seule la signature éléctronique est ok
- Délivrer effectivement la facture (mail ou appli) en en conservant la preuve.
- Il faut garantir l’authenticité de la provenance, l’intéfrité du contenu et la lisibilité de
la facute depuis son émission jusqu’à la fin des 7 ans du délai de conservation.
2) La mise en demeure :
acte par lequel le créancier manifeste au débiteur sa volonté d’être payé.
Exigence d’un écrit mais aucune forme, il faut conserver la preuve .
Contenu :
- La volonté d’obtenir le payement de la dette.
- Autres mentions : une date, les références des factures non payés, le montant, le
délai exigé pour l’exécution et les mesures en cas de non-éxecution.
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- La signature.
Soit il paye soit il demande un étalement du payement.
3) L’action judiciaire :
a) Une eventuelle évaluation préalable de la santé financière du débiteur.
b) Une éventuelle invitation en conciliation (rencontre entre les deux parties afin de
trouver un juste milieu) peut déboucher sur un procès-verbal de conciliation
- Si accord pv de conciliation
- Si non contention judiciaire
c) L’introduction de l’action en justice au moyen d’une citation.
Devant la juridiction commercial ou civil compétente matériellement et territoriale sauf si
clause d’élection de for condition préalable et donc pas de territorialité.
Les modes alternatifs de résolution des litiges M.A.R.C
1) L’arbitrage :
mode privé de règlement des conflits qui trouve son origine dans une convention
d’arbitrage et qui permet d’aboutir à une décision ( sentence arbitrale) ayant presque
l’autorité d’un jugement.
Caractéristique :
- Un mode alternatif de règlement des conflit : la volonté des parties est essentielle.
- Un mode privé : les parties désignent 1 ou 3 arbitres privés.
- Une procédure cadrée : les arbitres doivent être indépendant et partiaux et
respecter certains principes : telles que :
- une procédure efficace : valeur de jugement entre les parties en cas de non
exécution, elle doit être confirmé par une juridiction public
- une procédure couteuse : les frais sont a charge des parties
- une procédure de premier degrés : un appel ne peut être interjeté contre la
sentence arbitrale qui si les parties l’ont prévu dans la convention, pour un recour en
cassation cela est possible m’est limité.
2) Le règlement extrajudiciaire des litiges en droit de la consommation (REL)
Le cde un instauré un système ou les consommateurs peuvent introduire des plaintes et
donc que l’entreprise doit traiter.
Plus spécifiquement en matière de service financiers, un service de méditation est créé.
La résolution judiciaire des litiges : le tribunal d’entreprise
La juridiction spécialement compétente en matière commerciale est le tribunal de
l’entreprise sauf si un particulier porte plaintes ou inverse il pourra décider de passer au
civiles ( premiere instance ou justice de paix)
A) Compétence matérielle :
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Le tribunal de l’entreprise a vu sa compétence s’agrandir il s’agit désormais des litiges
entre entreprise concernant un acte accompli dans la poursuite de leur but économique
ou un effet de commerce peu importe le montant en jeu à l’exception des bail
commercial qui reste une matière du juge de paix.
Le tribunal de l’entreprise est également compétent dans le cadre de procédures
d’insolvabilité et d’action en réparation collective.
B) Compétence territoriale :
Il existe 9 tribunaux d’entreprise ( principalement dans les ressorts des cours de d’appel)
En principe compétence du tribunal du lieu du domicile ou siège social du défendeur sauf si
election de for.
C) Composition :
Chaque chambre du tribunal comprend un magistrat assis (le président) et deux juges
consulaires (échevinage) professionnel du métier afin de donner un éclairage pratique au
président.
Les voies de recours en matière commerciale
L’appel des décisions rendues par le tribunal est porté a la cour d’appel (qui ne comprend
que des magistrat prof), il y aura aussi la cour de cassation mais uniquement pour un
problème de forme.
Chapitre 1 La vie de l’entreprise :
Étudier les pages 13 et 14.
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Partie 2 La vie de l’entreprise
Chapitre 2 : Les difficultés de l’entreprise :
1) La réorganisation judiciaire : (ancien concordat judiciaire)
Depuis le 1 mai 2018 le CDE intègre les règles relatives à la réorganisation judiciaire et
celle relative a la faillite. Le champ d’application des procédures d’insolvabilités a été étendu
et un registre de données existe pour gérer l’ensemble des procédures d’insolvabilités
(regsol).
Elle permet de préserver sous contrôle du juge la continuité de tous ou partie de l’entreprise
en difficultés ou de ces activités et ainsi maintenir et assainir l’entreprise au sens
économique en évitant sa liquidation.
Les objectifs de la PRJ :
- Éviter la faillite
- La continuité de l’entreprise est toujours possible.
Il existe 3 sortes de PRJ
- La réorganisation judiciaire par accord amiable le debiteur négocie avec ces
créancier (minimum 2) et conclut avec eux un accord amiables au sujet des modalités
de remboursement de leurs créances
- La réorganisation judiciaire par accord collectif le debiteur négocie mais avec la
totalité de ces créanciers
Plan de réorganisation : approuvé ou refusé par l’ensemble des créanciers et homologué par
le tribunal.
Contenue possible du plan : délais de payement, remises de créances, conversions en capital
, réductions de taux d’intérêt, licenciement (min 20% du montant des créances)
La durée d’exécution du plan est de maximum 5 ans a partir de l’homologation.
- La réorganisation judiciaire par transfert sous autorité judiciaire Volontaire ou
forcé, désignation d’un mandataire de justice ( administrateur provisoire)
Les conditions d’accès à la réorganisation judiciaire :
La prj est étendu aux entreprises telles que définies par le CDE soit : les personne physique
indépendante, les personnes morales, les asbl mais pas les personnes morale de droit public.
Condition : se trouver en difficulté financière, démontrer que la continuité de son entreprise
est compromise et sans avoir déjà fait l’objet d’une prj depuis 3 ans.
Attention : la faillite n’empêche pas la PRJ si on est en faillite on peut demander la PRJ
pour redresser.
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La demande de PRJ et son examen :
Demande du débiteur paiement des droits de greffes informations donnée au
ministère public accès au dossier pour les créancier.
Information du tribunal de l’entreprise : les collectes des données et les requetes
commerciales , transmissions des des jugements rendu par défaut présentant des indices de
sérieuses difficultés financière, communications de retard de paiement au administrations
fiscales et a l’ONSS.
Examen de la requete dans les 15 jours de son dépôt.
Désignation d’un juge délégué : organe de surveillance de la procédure qui va faire un
rapport sur l’opportunité d’autoriser la PRJ et tenir le tribunal informé de l’évolution du
débiteur.
Les professionnels du chiffre peuvent désormais si ils remarquent des faits graves et
concordant peuvent prévenir par écrit le président du tribunal de l’entreprise et dans ce cas
l’article 458 du code pénal n’est pas applicable.
Les effets de la réorganisations judiciaire :
1) Jugement : autorise la PRJ , déclare la procédure ouverte pour un sursis d’une durée
de 6 mois maximum ( porté a 12 mois au maximum )
2) Le sursis suspend toutes les voies d’exécution (saisies mobilière/imobilière) des
créances sursitaires
Il faut différencier les créances sursitaires extraordinaires garantie par un privilège spécial
ou en hypothèque)
Et les créances sursitaire ordinaire les autres
Le sursis n’affecte pas les gages spécifiquement sur créances, ce qui n’est pas le cas du gage
sur fond de commerce.
3) Le débiteur ne peut pas être déclaré en faillite ; la dissolution de la personne morale
ne peut pas être prononcée sauf si suspension du sursis.
4) La PRJ ne mets pas fin au contrat en cours, sauf résiliation mais implique un transfert
automatique des contrats ( sauf contrat intuiti personae)
Le bénéfice de la PRJ est étendu au conjoint, cohabitant légal du débiteur personnellement
obligé au paiement de ses dettes professionnelles mais n’est pas étendu au cautions (sureté
personnelles) du débiteur, sauf la sureté personnelle constitué a titre gratuit en cas de
disproportion entre son engagement et ses patrimoine/revenus ( les parents, amis,… se sont
portés garant).
La clôture de la PRJ
Demande de résiliation du sursis soit par le débiteur, le ministère public ou toute personne
intéressé.
Les motifs :
- Le débiteur peut respecter toutes ces obligations envers ces créancier
- Le débiteur n’est plus en mesure d’assurer la continuité de son entreprise
- Le débiteur n’a pas remis une information complète et exacte au juge délégué.
Effet le tribunal annonce la faillite ou la liquidation du débiteur, fin anticipé de la PRJ ou
du sursis, les créanciers retrouvent leur droit de poursuite individuelle, le débiteur personne
physique peut demander le bénéfice de l’effacement de ses dettes par requête.
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Chapitre 3 La mort de l’entreprise.
La faillite est une procédure organisée de liquidation des biens du débiteurs et de réparation
collective entre les créanciers. Il s’agit de mettre le patrimoine de l’entreprise sous la gestion
du curateur.
Objectif :
- Mettre fin au commerce de l’entreprise dont le redressement n’est plus possible
- Maintenir l’égalité des créanciers de l’entreprise
- Garantir plus d’humanité à l’égard du débiteur failli
1) Les conditions d’accès a la faillite :
La faillite est déclaré a l’égard du débiteur qui a cessé ses paiement de manière persistante
et dont le crédit se trouve ébranlé. Soit :
- La cessation persistante de paiement incapacité d’honorer ces dettes liquides et
exigibles car trésorerie insuffisante
- L’ébranlement du crédit le débiteur a perdu la confiance des créanciers,
fournisseurs et banquier.
C’est condition sont apprécié au moment du jugement déclaratif en faillite, le tribunal à 6
mois pour déclarer la faillite en cas de décès de la P.P. ou de la liquidation de la personne
morale.
2) La demande de faillite et son examen.
Il existe une session dénommée « tribunal d’insolvabilité » qui recoit :
- Soit un aveu du débiteur dans le mois de la cessation des paiements
- Soit une citation 1 ou plusieurs créanciers
- Soit sur citation du ministère public ou administrateur provisoire.
Le jugement :
- Désignation d’un ou plusieurs curateurs chargés d’administré la faillite
- Nomination d’un juge commissaire pour accélérer la procédure et surveiller.
- Les créanciers du failli doivent faire un registre des créances dans les 30 jours du jug.
- Possible d’essente de faillite pour dresser l’inventaire des biens et examiner la
comptabilité et les contrats de l’entreprise
- Publication du jugement au moniteur belge.
- Signification au débiteur failli , à la demande du curateur.
- Possibilité de recours.
3) Les effets de la faillite :
a) Le jugement déclaratif crée une masse regroupant les créanciers, elle est gérée dans
un intérêt collectif par le curateur. Les créanciers subissent la loi concours (principe
d’égalité) tempéré par leurs éventuels privilèges, hypothèque et gages. Les autres
créanciers sont chirographaire (non prioritaire) L’actif sera réparti entre eux au marc
le franc.
Le curateur :
- Être un mandataire de justice
- Devient le représentant légal du failli et des créanciers
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- Est chargé d’administrer le patrimoine du failli, de le liquider et d’en repartir le
produit entre les créanciers
- Agit au profit de la masse ou du patrimoine d’affectation
- Effectue un mémoire de faillite ou un compte sommaire de faillite qu’il donnera au
juge-commissaire
- Informe les créancier en vue de le déclaration de leur créances et vérifier ensuite leur
déclarations a l’aide d’un circulaire
- Rapport régulier de l’état de la faillite au juge commissaire.
b) Le dessaisissement : le failli perd la gestion des biens, c’est le curateur qui gère la
faillite en bon père de famille sous la surveillance d’un juge commissaire.
- Possibilité de vendre immédiatement les actifs susceptible de périr ou deprecié.
- Tous les paiements, opérations et actes effectués par le failli et payement fait au failli
seront sans effet sur la masse des créances.
- Création d’une periode dites suspecte certains acte deposé par le failli pendant
cette periode devront automatiquement être déclaré sans effet vis-à-vis de la masse.
Le dessaisissement ne concernent pas :
- Ces revenus professionnels
- Ses droits exclusivement personnels et les indemnités obtenues pour la réparation
d’un préjudice causé par un acte illicite.
- Les biens insaisissable et les revenues insaisissable.
- Les secours alimentaire.
c) Le jugement déclaratif rend exigible les dettes non échues.
d) Il suspend le cours des interets des créances (sauf privilège spécial,hypothèque,gage)
e) Il interdit de poursuivre des saisies et autres poursuites individuelles a l’encontre du
failli.
f) Il est possible de continuer son activité sous la surveillance du curateur ou de
reprendre une autre activité
g) En principe les contrats en cours son maintenus (sauf intuitu personae) mais le
curateur peut en décider autrement
h) Conséquence pour le conjoint : le curateur peut vendre sans autorisation les biens du
patrimoine propre du failli ainsi que ceux du patrimoine commum et/ou individu des
époux.
L’ancienne « excusabilité » a été remplacée par la notion effacement.
Le débiteur peut demander au tribunal de prononcer l’effacement de ces dettes après
faillite.
Si accordé le débiteur sera automatiquement réhabilité (rendre ses droits perdu)
Si non peut être réhabilité si il a honoré toutes ces dettes.
La demande de réhabilitation est publiés au moniteur belge.
L’effacement peut bénéficier au conjoint, cohabitant légaux personnellement obligé a la
dette du débiteur mais ne s’applique pas aux codébiteurs et suretés personnelles ( sauf si
titre gratuit et qui montre que son engagement était disproportionné par rapport à ses
facultés de remboursement)
4) La cloture de la faillite.
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A) La procédure sommaire de clôture : l’actif dégagé ne couvre même pas les frais
estimés pour l’administration de la faillite – requete du curateur- convoncation du
failli.
Conséquence renaissance du droit d’action individuelles des créanciers- dissolution et
liquidation de la personne morale.
B) La liquidation : le jugement ordonne la clôture de la faillite : dissolution de pleins
droit de la personne morale – assemblée général des créanciers – convocations du
curateur et du failli – réalisation des actifs ou transfert de l’entreprise –
désintéressement des créanciers – répartition du solde – compte rendu au tribunal –
copie du compte de la faillite envoyé a l’admin. Tva et a l’adm. Centrale de la fiscalité
des entreprises - le jugement est publié au moniteur belge.
Conséquence décharge du curateur - renaissance du droit de gestion du failli
Sanction éventuelle en cas de faute grave ou fait ayant entrainé la faillite le tribunal peut
interdir le failli d’exploiter une entreprise.
Les administrateurs, gérants, délégués à la gestion journalière,… peuvent être tenus
responsables et personnellement tenues au dettes sociales.
Le chapitre 4 : La responsabilité pénal de l’entreprise :
Le principe général :
Article 5 du code penal : toute personne morale est pénalement responsable des infractions
qui sont intrinsèquement liées à la réalisation de son objet ou à la défense de ses intérêt ou
de celles dont les faits concrets démontrent qu’elles ont été commis pour son compte.
La personne morale est automatiquement tenue pour responsable, ce qui n’exclut pas un
cumul de responsabilité avec celle de la personne physique appliqué.
Au niveau comptable :
- Manquement déontologique : sanction disciplinaire par l’institu professionnel des
comptables et fiscalistes agréés blame, suspension et radiation à l’encontre de la
personne physique et/ou morale.
- Exercice illégal de la profession : sanction pénales, responsabilité de la personne
morale pour le paiement des amandes, possible fermeture de tous ou partie des
locaux, publication du jugement ou d’un résumé de celui-ci dans un ou plusieurs
journaux.
- Secret professionnel code 458 du code pénal.
Partie 3 Les relations commerciales entre entreprise :
Chapitre 1 Les contrat commerciaux B2B :
Le cycle d’exploitation de l’entreprise :
- L’approvisionnement : achat de matière première
- La production : la conception et la réalisation des produits ou services
- La commercialisation : le lien entre le producteur/partenaire et l’utilisateur final.
- La consommation : l’utilisation du produit ou service par l’utilisateur final
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a) La vente commerciale :
- La vente : un contrat par lequel une personne transfère à une autre personne la
propriété d’une chose moyennant le paiement d’un prix fixé.
contrat consensuel, à titre onéreux et synallagmatique.
Le vendeur doit livrer la chose et en transférer la propriété et ainsi garanti a l’acheteur
une possession paisible et utile ( contre les vices cachés et l’éviction)
Les différents contrat de vente :
- La vente entre particulier (droit civil)
- La vente d’une entreprise à un particulier (droit mixte)
- La vente entre entreprise (vente commercial au sens strict)
Particularité de la vente commerciale :
1) La non délivrance délai raisonnable sinon :
- Exécution forcée de l’obligation (nature ou équivalent)
- Soit résolution judiciaire (annulation et restitution)
Les usages commerciaux peuvent prévoir :
- La réfaction : la réduction du prix si inexécution partielle (non conforme)
- Le remplacement si inexécution complète (bien non délivré)
2) Régime des défauts/vices affectant la chose : (garanties contre les vices)
- Pour le vendeur prof il y aura présomption des vices cachés du produit vendu mais le
vendeur est tenu par une garantie des vices cachés renforcée et doit donc couvrir
tous les dommages causés à l’acheteur.
- Pour l’acheteur professionnel : absence de droit de rétractation mais possibilité
d’annuler la commande en cas de vices apparents, mais il doit signaler les vices
cachés dans le délai et selon les conditions prévues dans les conditions générales du
vendeur.
3) Les règles spécifiques du droit économique : présomption de solidarité des
codébiteurs, formes allégées pour la mises en demeure, système de preuve libre,
preuve par la comptabilité, par facture accepté et par des moyens numériques.
b) LE CONTRAT D’ENTREPRISE EXAMEN !!!!!!!
Le contrat d’entreprise (louage d’industrie) est un contrat par lequel un entrepreneur
s’engage envers le maitre de l’ouvrage, moyennant payement d’un prix à exécuter un travail
déterminé qui consiste en des actes matériel(transport), manuels(chantier) ou
intellectuels(consultance)
consensuel, onéreux et synallagmatique
Comparaison avec le contrat de travail il n’y a pas de hiérarchie.
Possibilité pour le maitre de l’ouvrage de remplacer l’entrepreneur défaillant sans procédure
ni frais.
Ils ont souvent recours a la sous-traitance qui donne un privilège légal du sous-traitant
envers l’entrepreneur pour les sommes résultant des travaux réalisés pour le maitre de
l’ouvrage. ( 5 ans sur la créance de l’entrepreneur vis-à-vis du maitre de l’ouvrage)
C) Les contrats d’entreprise commerciale :
1) Les travaux immobiliers :
Pour les travaux importants il faut distinguer :
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- La réception provisoire des travaux : achèvement des travaux – garantie de 6 mois ou
d’un an (infiltration, humidité,…)
- La réception définitive : transfert de la propriété et des risques - libération pour la
plus part des vices et donc début de la garantie décennale des vices affectant la
solidité des bâtiments (sur l’ensemble des entrepreneurs)
2) Le droit des transports :
contrat d’entreprise par lesquels un transporteur professionnel s’engage à déplacer
contre rémunération une personne ou une chose – contrat commercial dans le chef du
transporteur.
- Le transporteur s’engage à une obligation de résultat.
- Le destinataire n’a qu’un délai réduit pour contester le bon état des marchandises.
- L’expediteur peut modifier les instructions données au transporteur au cours du
transport.
- En cas de non paiement le transporteur dispose d’un droit de rétention sur la chose.
- La preuve du contrat peut être rapporté par document spécifique (lettre de voiture)
- Les dommages pour décès, lésion corporelle, perte ou retard sont évolué forfaitaire.
- Certaines législations spécifiques sont applicables ( déchet dangereux)
c) Le bail commercial :
contrat consensuel (ou solennel ?), onéreux et synallagmatique
Découlent du droit commun du bail, les obligations suivantes :
- Le bailleur doit délivrer la chose en bon état
- Le bailleur doit entretenir la chose (grosse réparation)
- Il doit permettre au preneur d’en jouir librement pendant la durée du contrat.
Le preneur doit payer le loyer ainsi que les charges et frais , user de la chose en bon père de
famille, procéder au réparations locative et restituer le bien en fin de bail.
Il existe d’autres régimes spécifique à coté du droit commun :
- Le bail de résidence principale fin d’habitation
- Le bail à ferme exploitation agricole
- Le bail commercial exploiter un commerce ou activité artisanal.
Lire la page réponse au question !!!!
d) Le contrat de factoring : (affacturage= synonyme)
Une entreprise cède l’ensemble de ces créances au factor. (cession de créance)
contrat consensuel, onéreux et synallagmatique
e) Quelques garanties possibles :
Le gage : garantie porté sur des meubles : le créancier est autorisé a ce faire payer par
préférence sur les autres créancier pour le remboursement de sa dette ( en procèdent a la
vente du meuble) cette sureté peut venir du débiteur ou d’une autre personne.
Avant tous gage obligeait la remise du bien objet de la garantie (contrat réel) désormais cela
n’est plus une obligation (contrat consensuel) ce qui permet de constituer des gages sans
dépossession.
Le gage peut donc porter sur tous bien meuble corporel ou incorporel (une créance) ou sur
un ensemble de bien (fond de commerce) et même un bien futur.
Le gage avec dépossession se prouve par toute voies de droit tandis que le gage sans
dépossession oblige un écrit pour être invoqué.
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Le gage doit être enregistré au Registre national des gages centralisés afin qu’il soit
opposable.
Le privilège : C’est un droit qui offre un privilège a son titulaire par rapport a tous les
autres créanciers. C’est donc une exception a la loi concours car le créancier privilégier
pourra se faire payer par préférence sur le bien objet de la sureté.
Il peut être porté sur les biens meubles ou immeuble ; sur les meubles le privilège peut être
général ou particulier (l’assiette du privilège)
C’est la loi qui règle l’ordre des différents privilège.
Le crédit documentaire :
Utilisé dans le cadre d’importantes ventes internationales, le crédit documentaire s’insère
dans le contrat de vente pour permettre au vendeur d’obtenir une garantie de paiement
avant la livraison. Il demande a la banque du client une garantie d’être payer après
présentation des documents.
Principe :
L’acheteur contacte sa banque pour ouvrir le crédit qui est transmis au vendeur une fois
la livraison lancée le vendeur remet des documents a sa banque qui les contrôles et les
transmet à la banque du client pour paiement.
Il existe 3 types de contrats :
- Crédit documentaire « notifié » la banque ne paiera le vendeur que si la banque
étrangère le fait.
- Crédit documentaire confirmé la banque paiera d’office le vendeur après avoir
consulté la banque du client
- Crédit documentaire « garanti » la banque paiera toujours le vendeur, même sans
instruction de la banque du client.
Le leasing :
Les caractéristiques :
- Porte sur un bien que le locataire affecte exclusivement a son usage professionnel.
- Faire correspondre la durée du contrat a la durée présumé de l’utilisation
économique du bien loué
- Fixer le prix de la location afin d’amortir la valeur du bien sur cette durée.
- Prévoir une option d’achat (max 15% du capital investit ou du prix d’achat)
- Le lessor ( bailleur) et le lessee (preneur)
C’est un contrat consensuel ou solennel (si immobilier) onéreux et synallagmatique
Il faut distinguer :
- Le leasing mobilier du leasing immobilier :
Le leasing immobilier concerne des bien immeubles batis dont la jouissance est consentie
par le bailleur en vertu d’un contrat à durée fixé, le loyer correspond à son investissement, il
est prévu de réserver une option d’achat au locataire.
- Le leasing financier du leasing opérationnel :
Le financier a pour but de financer un bien alors que l’opérationnel à pour objectif
l’utilisation d’un bien. Voir tableau page 32.
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Le renting : vise le financement d’un bien dont l’option d’achat dépasse les 15%
Différence avec le leasing remboursement direct.
Les contrats des intermédiaire :
a) Le contrat de commission : contrat par lequel un commissionnaire s’engage vis-à-vis
d’un commettant à accomplir une ou plusieurs opérations juridiques en son propre
nom mais pour le compte du commettant moyennant rémunération.
Caractéristique : Il existe deux rapports juridiques :
- La relation commettant/commissionnaire se voit appliquer les mêmes règles que le
mandat
- La relation commissionnaire/tiers créé une opération au nom du commissionnaire.
Le commissionnaire peut être acheteur, vendeur ou expéditeur, il doit agir aux instructions
recues du commettant et lui rendre compte des conditions du contrat conclu avec les tiers.
- Le contrat est a titre onéreux car le commissionnaire est professionnel.
- Le commettant doit payer la commission convenue et rembourser au
commissionnaire les éventuels frais exposé ( synallagmatique)
- Le commissionnaire dispose d’un privilège spécial sur l’ensemble des marchandises.
b) Le contrat de courtage : le courtier se limite a mettre deux personnes en présence et
à rapprocher leur volontés et exigences en vue de la conclusion d’un contrat entre
elles.
- On lui applique les dispositions du contrat de louage d’ouvrage, le droit commun des
obligations, la législation relative à la protection des consommateurs, les conditions
d’accès a la profession,…
- Le courtier est professionnel et souvent indépendant tant juridiquement que
économiquement. Pas subordonné et n’est assujetti a aucun réseau exclusif.
- En contrepartie du service le courtier reçois une commission : onéreux et synalla.
c) La franchise : contrat par lequel un franchiseur permet à un franchisé d’exploiter une
marque et un savoir faire en vue de la commercialisation moyennant paiement.
- il n’existe pas de réglementation spécifique
- Il existe des franchises de produit, de services industrielles portant sur des techno.
- Les deux parties sont indépendantes, mais le franchisé doit respecter certaines
obligations et/ou instructions (dépendance économique)
- Les principaux éléments de la franchise sont la transmission du savoir faire du
franchiseur, les signes de ralliement à la clientèle et la création d’un réseau de
franchisés indépendants.
- Contrat consensuel, synallagmatique, intuitu personae et a titre onéreux
d) La concession de vente : contrat par le lequel un concédant réserve a un ou plusieurs
concessionnaires le droit de vendre en leur nom et pour leur propre compte des
produits fabriqués ou distribués par le concédant.
- Les concessionnaires sont indépendant juridique mais économiquement intégrés au
réseau de fabrication ou de distribution du concédant
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- Les parties nouent une relation dans la durée, stable et organisé qui repose souvent
sur un contrat cadre de concession. consensuel, onéreux et synallagmatique.
- Souvent Le contrat de concession impose une organisation de non concurrence
- Le concessionnaire est titulaire d’un droit spécial dans une situation préférentielle.
- C’est un contrat intuitu personae dans le chef du concessionnaire.
e) Le contrat d’agence commercial : est un contrat par lequel un agent commercial est
chargé de façon permanente par un commettant de la négociation et de l’éventuelle
conclusion d’affaire au nom et pour le compte de ce commettant sans être soumis a
son autorité et moyennant paiement.
- L’agent est indépendant juridiquement et non salarié
- Différence avec le représentant qui lui est salarié
- L’agent commercial a pour rôle de prospecter la clientèle au nom et au profit d’une
société dans le cadre d’une activité régulière, il s’agit d’une mission permanente. Il
peut être déterminé a durée déterminé ou indéterminé
- Le rôle de l’agent est d’être un négociateur intermédiaire , personne physique ou
morale qui ne vend donc pas en son nom et pour son propre compte, mais il peut
avoir le pouvoir de représenter le commettant alors il s’agira donc d’une
représentation économique dans les relations avec la clientèle.
- L’agent a droit a une rémunération fixe ou variable (commission) onéreux et synallag.
- Il a pour principale obligations d’agir avec diligence dans le respect des intérêts du
commettant et éventuellement de garantir les intérêts des tiers.
- Le commettant a pour obligations d’agir de bonne foi avec loyauté et transparence et
de payer la rémunération de l’agent.
- L’agent a droit a une indemnité d’éviction si nouveau client.
- Clause de non-concurrence écrite et limitée , consensuel ou solennel
- Les modalités de rupture du contrat sont prévu.
Question du cours de la page 36 encadré :
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Chapitre 2 Les pratiques du marchés B2B et donc loyauté des transactions
1) Les pratiques du marché déloyales.
voir article du livre 6 du CDE art 103/1 à 110
a) Les sanctions :
1) Sanctions civiles : tribunal d’entreprise
- Invoquer la responsabilités civile de l’entreprise
- Demander la nullité de l’acte illicite ( annulation)
2) Sanction pénal (plus rare)
- En cas de mauvaise foi, une peine d’amende peut être prononcée
- En cas de pratique particulièrement nocives,une peine de prison peut être prononcée
3) L’action en cessation : EXAMEN !!!!
- Dans le but d’obtenir la cessation de pratiques de marché effectives ou mêmes
imminente.
- Introduite par les intéressé qui ont un intérêt né et actuel, par le ministre des affaires
économiques ou d’autres ministres, par les groupements professionnels ou
interprofessionnels.
- Cessation prononcé par le président du tribunal de l’entreprise ( en référé/accéléré)
- Possible publication dans des périodiques et possible mesure d’astreinte
- Amendes pénal alourdies.
2) La protection de la concurrence :
on va avoir une réglementation Européenne « antitrust »
L'Europe va interdire :
- Les ententes : ententes entre entreprises qui affectent le commerce.
- Les abus de position dominante :
Précisions sur la réglementation belge :
Le droit de la concurrence économique est largement inspiré du droit Européen, il s’agit
des mêmes interdictions : ententes et abus de position dominantes
Chapitre 3 La propriété intellectuelle :
1) Notion introductives relatives à la proprieté intellectuelles.
Les droits intellectuels sont les droits qui ont pour objet de protéger les «créations de
l’esprit » en donnant à leur auteur un monopole d’exploitation.
- Monopole d’exploitation renvoie à l’idée de droit exclusif
- Domaine réservé : espèce formé par ces différents actes qui est donc propre au
titulaire du droit intellectuel.
- Contrefaçon : si une personne empiète sur le domaine protégé sans autorisation.
sanction civil et pénal + cessation.
- Licence : possibilité de lever l’interdiction d’exploiter le domaine réservé.
2) Les caractéristiques des droits intellectuels :
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a) Acquisition : deux types de naissance :
- Soit automatiquement du seul fait de leur production
- Les autres sont conditionnée à un enregistrement.
b) La durée :
- Certains droit sont limités dans le temps par un terme
- D’autres ont une durée qui peut être illimitée. Ex : les signes distinctif.
c) Principe de territorialité et principe du traitement national
Les droits intellectuels ne créent une protection que sur le territoire du pays ou
l’enregistrement à été demandé – discrimination sur la base de la nationalité.
REMEDE : le principe du traitement national application des mêmes règles pour tous
ressortissant européen.
3) La classification des droits intellectuels :
a) Distinction entre :
- Le domaine industriel : la propriété industrielle a pour objet les brevets d’invention,
les modèles d’utilités, les dessins ou les modèles industriels, les marques de
fabriques,…
- Le domaine de la création littéraire et artistique : les œuvres littéraires et artistiques
comprennent toutes les productions du domaine littéraire, scientifiques et artistique,
quel que soit le mode ou la forme d’expression.
b) Distinction entre :
- Les créations : les œuvres littéraires et artistique, les modèles et dessin et inventions
- Les signes distinctif : les marques, éléments verbaux, logo,…
Distinction :
- La protection des créations est toujours d’une durée limitée, alors que les signes
distinctifs peuvent être perpétuels.
- Le créateur dispose d’un monopole absolu pour l’exploitation de sa création, alors
que le titulaire d’un signe distinctif doit respecter un principe de spécialité : il ne peut
interdire l’utilisation de ce signe qu’en relation avec un certains produit ou service.
Comparaison avec le secret ?
La protection par le secret vise le savoir faire ou son résultat matériel.
Aspect juridique de la protection :
- Intérêt des clauses et accords de confidentialité ( contrat de travail)
- Répression pénale de l’espionnage industriel (vol,abus de confiance,acte de
concurrence déloyale)
Parfois une entreprise cumules les deux régimes ( brevet+secret)
Dans certains cas , l’entreprise n’a pas de réel choix. Les risques :
- Un risque technique : la prise de connaissance du procédé
- Un risque économique : le cout du brevet
- Un risque juridique : la possibilité invalidation du brevet , sa durée limité a 20 ans.
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Les signes distinctifs : la marque et le nom commercial
1) La marque :
La marque est un signe susceptible de représentation graphique qui sers à distinguer les
produits ou services d’une entreprise de ceux d’autres entreprises elle a aussi une fonction
publicitaire. Il existe 3 catégories :
- Les signes auditifs ou marques verbales = marques Ferrari
- Les signes visuels ou marques figuratives = le rouge de Ferrari
- Les signes complexes ou marques semi-figuratives ( combinaisons des deux)
= ikéa.
Les conditions de protection :
- caractère distinctif : exclusions des signes banals ou descriptifs
- Licéité : ne pas être contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs et ne pas être
trompeur.
- Disponibilité : pas d’enregistrement antérieur, pas de marque notoirement
reconnues.
La protection :
Il permet au titulaire d’interdire à tous tiers en l’absence de son consentement (licences)
certains actes d’usage de cette marque ou de signes similaires – action en contrefaçon.
Acquisition :
- Vérification des conditions de fond – enregistrement de son dépôt.
- Niveau national ou niveau européen. ( l’enregistrement vaut pour un certains
territoire.
Durée :
en principe 10 ans avec possibilités de durée illimitée, mais perte par non usage (5 ans)
2) Le non commercial :
Objet : le nom commercial est le nom sous lequel une entreprise commerciale vend des
produits ou preste des services et est connue du public.
Condition de protection :
- Le nom commercial doit être disponible et est associé à l’entreprise : usage visible,
public et continu. Renvoi à la norme générale de loyauté : selon qu’il y a risque de
confusion – action en sessation.
Acquisition : protection par l’usage du nom ( pas d’enregistrement)
Durée : possibilité de durée indéterminé.
3) Le nom de domaine :
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l’enregistrement d’une adresse internet auprès de la DNS permet de revendiquer la
propriété du nom de domaine.
La loi s’enctionne le « cybersquattage ». définition page 52.
Partie 4 : les relations commerciales. B2C
1) La vente de biens et les prestations de service.
a) L’information générale d’information du consommateur.
protéger le consentement des consommateurs.
Le consommateur doit avoir été informé de certaines information telles que :
- L’identité de l’entreprise, le prix total du produit, les modalités de payements, de
livraison et d’exécution, le rappel de l’existence d’une garantie légale de conformité
et d’un éventuel service après vente,… toutes ces informations doivent être donné
avant signature du contrat.
Pour ce il faut que le document soit claire et compréhensible avec mentions sur un support,
papier ou autre.
Le service du S.P.F Economie , la direction générale contrôle et médiation, chargée de
rechercher et constater les infractions à la législation de protection du consommateur avec
possible sanction pénales ( amende et/ou prison)
Dispense de certains cout ou frais pour le consommateur.
Possibilités d’obtenir la résiliation sans frais.
Responsabilité civil de l’entreprise.
b) La promotion des ventes.
1) Ventes en liquidation :
- Le CDE n’autorise la promotion des ventes en « liquidation » que dans des cas listés
(décès, reprises de commerce, arrêt d’activité, déménagement) et précise que la période
de liquidation ne peut pas excéder 5 mois.
2) La vente en solde : les soldes ne sont autorisés qu’une certaines période et cela que
sur des biens que l’entreprise à en stock et a mis en vente durant au moins 30 jours
précédent la période, mais il peuvent faire de la publicité par avant.
c) La garantie de conformité des biens de consommation.
garantir au consommateur la réception d’un bien conforme au contrat conclu.
- Le vendeur : toute personne physique ou morale qui vend des biens de
consommation dans le cadre de son activité prof ou comm. Il est responsable de la
non-conformité qui apparait lors de la délivrance du bien ou dans un délai de deux
ans à partir de la livraison ( 1 an pour les biens d’occasion) durant les 6 premiers
mois, le défaut est présumé.
- Le consommateur : toute personne physique qui agit a des fins qui n’entrent pas
dans le cadre de son activité professionnelle ou commerciale, il peut agir pendant
une durée d’un an à partir de la constatation du défaut de conformité.
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Répartition des différentes manière de réparer les défaut de conformité.
- La réparation ou le remplacement sans frais sauf si impossible et disproportionné et
cela dans un délai raisonnable et sans inconvénient majeur pour le consommateur.
- Droit d’obtenir la réfaction ou la résolution du contrat si le consommateur n’a droit
ni à la réparation ni au remplacement du bien ou si le vendeur ne les a pas effectué à
temps ou avec inconvénient majeur pour le consommateur.
d) Les conditions générales de vente / de prestation.
ce sont des clauses-types rédigée à l’avance pour s’intégrer au contrat, ce sont des
clauses contractuelles standardisées avec rédaction unilatérale sans négociation dans le but
de prévoir les modalités d’exécution du contrat pour les aspects que la loi n’a pas fixé de
manière impérative =/ supplétives.
Ex : délai de livraison, compétence des tribunaux, retard de paiement.
Cela se règle par la loi (au profit du consommateur)
Alors l’on se posera 2 questions :
- Les conditions générales sont-elles valables ? cela respecte-t-il les les exigences légal
- Sont elles opposables ? l’entreprise peut-elle s’en prévaloir à l’encontre de son client.
1) La validité : les conditions générales doivent être claire, non équivoques et non
excessives afin de protéger le consommateur, la loi à prévu une liste de clause
qualifiées d’abusives.
2) L’opposabilité des conditions générales, il faut prouver que le client a eu
connaissance a compris et a accepté le contenu des conditions générales et cela au
plus tard au moment de la signature du contrat.
Le vendeur doit donner un accès claires, lisibles et compréhensibles l’acceptation libre et
éclairé du client au plus tard au moment de la signature du contrat.
e) Les clauses abusives :
Raison de l’interdiction : les clauses contractuelles n’ont pas fait l’objet d’une négociation
individuelle et créent au détriment du consommateur un déséquilibre significatif entre les
droits et les obligations découlant du contrat pour les parties.
- Liste noir de clause article 83 du CDE livre IV
Les sanctions :
- Les droits européen : les clauses abusives ne lient pas le consommateur + sanctions
adéquates à prévoir par les états membres.
- Le droit belge : l’interdiction des clauses abusives : possible action en cessation et la
nullité des clauses abusives ; annulation par le juge.
Il existe une commission des clauses abusives, chargés de rendre des avis et
recommandations en droit de la consommation.
Les contrats à distance et le commerce électronique :
tout contrat conclu entre l’entreprise et le consommateur, dans le cadre d’un système
organisé de vente ou de prestation de service à distance et ce par une ou deux techniques
de consommation à distance jusqu’à se que le contrat soit conclut.
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a) Une obligation d’information renforcée.
En pus des informations habituelles, l’entreprise doit porter à la connaissance du client des
éléments supplémentaire avant la conclusion d’un contrat à distance, tels que le cout de
l’utilisation technique de consommation a distance.
La commande doit être confirmée et le contrat communiqué sur un support durable et
lisibles après la passation de la commande. Ces informations font partie intégrante du
contrat conclut à distance et donc ne pourront pas être modifié ultérieurement le
consommateur doit avoir été informé des modalités de payements et des restrictions de
livraison au plus tard au début de la commande.
Avant la commande les langues du contrat doivent avoir été proposé au client en plus des
étapes technique à suivre, des moyens d’identifications et de correction des erreurs
commises dans la saisie des données et de l’archivage des contrat.
Les informations essentielles lors de l’invitation a l’achat :
- Les caractéristiques du produit, l’identité de l’entreprise, le prix total, les modalités
de paiement, livraisons,ect.
Si la passation de la commande est conditionnée par le paiement du prix il faudrat :
- Communiquer certaines informations avant la passation de la commande.
- Veiller à ce que le consommateur reconnaisse expressément son obligation de payer
par un double clic.
Les sanctions :
- Si les informations manquantes sont relatives à des frais supplémentaires dus, le
consommateur n’est pas chargé de les payer.
- Il ne peut pas y avoir de case prés cochés pour des frais supplémentaires sinon
remboursement.
- Si les informations essentielles ne sont pas transmises, le client n’est pas lié par le
contrat conclu et doit pouvoir l’annuler en récupèrent se qui aurait déjà été payer.
- La DGCM du S.P.F économie mène des enquètes sur la base de dénonciations et
plaintes , elle peut dresser un procès-verbal de non-conformité au CDE et le
transmettre au ministère public pour poursuites pénales.
- Une action en cessation peut être introduite par le consommateur si pratique
commercial trompeuse.
b) Le droit de rétractation
Parmi les informations à communiquer au consommateur dans le cadre des contrats à
distance, on trouve son droit de rétractation se qui va lui permettre d’annuler un contrat
sans motif ni frais. Il aura un délai de 14 jours à partir de la conclusion du contrat ou de la
prise de possession physique du bien. Mais le client n’y a pas toujours droit :
Le droit de rétractation engendre :
- Les obligations des parties prennent fin
- Le consommateur doit renvoyer les biens a l’entreprise dans un délai de 14 jours à
partir de la notification de sa décision.
- L’entreprise doit rembourser tous payements reçues dans les 14 jour ainsi que les
frais de livraison
- Le consommateur est responsable de la dépréciation éventuel du bien
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Les sanctions :
- Si l’entreprise n’informe pas au client son droit de rétractation dès l’invitation à
l’achat le délai est prolongé de 12 mois et si l’information est donné entre temps les
14 jours commenceront a partir de ce moment la.
- Le consommateur ne peut plus être tenu responsable de la dépréciation.
c) La durée du contrat :
Le CDE interdit à l’entreprise de :
- Engager un consommateur sans lui donner un délai de résiliation convenable
- Prolonger automatiquement un contrat à durée déterminé sans notification contraire
- Prolonger un contrat de livraison successive de biens pour une durée raisonnable.
d) Autres mentions sur le sites :
- Le stockage des cookies, l’emailing, les sms ne se feront que si le consentement du
client a été donné.
- L’entreprise doit respecter la loi sur la protection des données personnelles et pour
poster sur son site une police vie privée
- Pour limiter sa responsabilité l’entreprise peut recourir au disclaimer.
3) Le crédit à la consommation :
acte mixte car il est civil pour une partie et commercial pour l’autre.
Le contrat consiste a un préteur a octroyer un crédit sous la forme d’un délai de paiement ,
d’un prêt ou toutes autres facilité de paiement
- Le préteur toute personne physique ou morale ou tous groupement de personnes
physique ou morale qui consent un crédit dans le cadre de ces activités commerciales
ou professionnels.
- Le consommateur qui agit dans cette opération dans un but étranger a ses
activités commerciales, professionnels ou artisanal .
Contenu :
- Le taux effectif annuel global
- Le taux d’intérêt de retard dus par le consommateur
- Le droit de rétractation de 14 jours
- Le droit au remboursement anticipé : une indemnité de remploi est généralement
due.
- La mention lu et approuvé suivi du montant a remboursé.
Il n’y a pas de paiement avant la signature effective du contrat.
Interdiction d’utiliser des lettres de changes, des billets a ordre ou chèque comme
instrument de paiement ou comme sureté de paiement par le consommateur.
Interdiction d’imposer au consommateur de souscrire un autre contrat.
Les obligations du préteur :
- Avoir l’agrément du ministre des affaires économiques : inscription comme
intermédiaire de crédit qui aide à la conclusion ou l’exécution de contrat de crédit
- Devoir d’information et de conseil du consommateur qui implique de :
De demander au consommateur les renseignements jugés nécessaire pour apprécier
sa situation financière et sa capacité de remboursement. Sinon pas de crédit.
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Donner les informations nécessaire à une comparaison d’offre de crédit
Rechercher le contrat de crédit le mieux adaptés à la demande
Consulter la central des crédit au partiuliers
Les sanctions en cas de non respect du devoit d’information : possibilité de réduire,
supprimer les intérêt dus par le consommateur, de reduire le montant à rembourser.
- Existence de règles professionnelles : interdiction de démarchage
- Il existe des mentions obligatoire pour le crédit a la consommation.
Les pratiques commerciales et la protection du consommateur.
Voir code de droit économique page 6 article 92 à 103.
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