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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA

FACULTE DES SCIENCES DOMAINE : SCIENCES DE LA


NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA
NATURE ET DE LA VIE FILIERE : SCIENCES BIOLOGIQUES
N° :……………………………………….. OPTION : BIODIVERSITE ET
PHYSIOLOGIE VEGETALE

Mémoire présenté pour l’obtention


Du diplôme de Master Académique

Par:
-DJAAFER Amina
-BOUREZG Marwa
-LAGRAA Fatima

Intitulé

Utilisation de la plante Euphorbia bupleuroides contre


les larves de Blattella germanica (Blattelidae)

Soutenu devant le jury composé de :

ADOUI Nabila MCB Université de M’Sila Présidente


BENHISSEN Saliha MCA Université de M’Sila Rapporteuse.
ARAB Radhia MCB Université de M’Sila Examinatrice.

Année universitaire : 2021 /2022


Remerciements

Tout d’abord nous rendons grâce à Dieu, lui qui nous a permis d’être bien
portant afin d’effectuer ce travail du début jusqu'à la fin.
Nous remercions nos parents respectifs pour leurs soutiens durant notre
parcours de formation.
Nos remerciements vont aussi au membre du jury, pour l’honneur qu’ils
nous ont fait en acceptant d’évaluer ce travail.
Nos remerciements vont, à notre directrice de mémoire,
Dr. BENHISSEN Saliha, elle qui nous a guidés avec ses orientations, ses
conseils et ses critiques tout au long de ce travail de recherche en nous
laissant la liberté dont on avait besoins. On ne peut que lui être
reconnaissant surtout pour ses qualités intellectuelles et humaines.
Nous remercions également tout le personnel de laboratoire de notre
faculté.
Et enfin, nous sommes reconnaissants envers tous les enseignants de Pole
universitaire de M’sila pour leur contribution à notre formation, et
également à nos camarades, amis pour leurs aides précieuses.
Dédicace
 Avec les sentiments de la plus profonde humilité je dédie cette thèse à : Mon père
Mouhamed , décédé, est accueilli par Dieu dans son infinie miséricorde.
 Ma mère pour tous ses sacrifices et son amour, Sa gentillesse et son soutien tout au
long de mes études.
 Chers amis de près et de loin, pour eux Des encouragements constants et un soutien
moral
 je vous remercie tous Par la ; A tous ceux qui ont oublié l'encre de ma plume, et qui
n'ont pas oublié le battement de leur cœur.
 grâce de Dieu, je l'ai terminé La réalisation de cet humble travail que je porte
beaucoup chaleureusement dédié à :
 Mon père Amer, décédé, est accueilli par Dieu dans son infinie miséricorde.
 Ma mère chérie qui m'a encouragé et soutenu toute ma vie Pour leur patience, si
Dieu le veut Protégez-le et gardez-le pour moi.
 A mon frère bien-aimé Abd rezak , mes sœurs Louiza , Imane et Samia et leurs
enfants.
 Et à mes chers amis et camarades, Tous les moments d'échange et de discussion dans
les gens qui moi toujours aidé et J'ai soutenu sans oublier mes cousins et cousines.

 Tout d’abord, je remercie mon «Dieu» de m'avoir donné la capacité de faire ce


travail
 À mes parents si chers et précieux, qui ont toujours été là pour moi, et qui m’ont
donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance et un grand merci de
m’avoir toujours encouragé. Merci et félicitations à vous, si ce n'était pas pour votre
soutien, je ne serais pas la.
 À mon mari qui a toujours été mon premier soutien et m'a soutenu à chaque étape
De mon travail
À mon cher frère: saad
À mes chères sœurs : Bouchra et aya

 Marwa , Amina et Fatima


Sommaire

Introduction 1
Chapitre 01. Synthèse bibliographique
1.1. Historique des blattes .................................................................................................. 2
1.2. Systématique des blattes .............................................................................................. 2
1.3. Description des blattes ................................................................................................ 3
1.4. Cycle de vie des blattes ................................................................................................ 5
1.5. Habitat des blattes ....................................................................................................... 7
1.6 .La lutte contre les blattes .......................................................................................... 7
Chapitre 01 .Matériel et Méthodes
2.1. Présentation de la zone d’étude.................................................................................. 11

2.2. Présentation des sites d’étude ................................................................................... 11


2.3. Méthode d’échantillonnage........................................................................................ 12
2.4. Technique d’élevage ................................................................................................. 13
2.5. Identification des espèces récoltées.......................................................................... 13
2.6. Matériel biologique ................................................................................................... 13
2. 6.1 : Présentation de Blatella germanica ................................................................... 13

2.6.2 : La position systématique .................................................................................. 15

2.6.3 : Cycle de vie ...................................................................................................... 15


2.6.4 : Morphologie des différents stades .................................................................... 17
2.7. Présentation d’ Euphorbia bupleuroides ................................................ 17
2.7. 1 : Position dans la systématique d’ Euphorbia bupleuroides .................................... 18
2.7.2 : Composition chimique de l’espèce .......................................................................... 19
2.8. Traitement toxicologique .................................................................................. 19
2.8.1 : Présentation de l’extrait végétale ……………………………………... 19
2.8.2 : Test de toxicité ……………………………………………………………… 19
2.9. Analyse statistique des données ……………………………………………….. 20

Chapitre 03. Résultats


3.1. Effet de l’extrait aqueux des plantes sur la mortalité des larves du Blatella germanica 21
………………………..
3.2. Les concentration létales de Euphorbia bupleuroides sur les larves de Blatella 21
germanica ………………………………………………………………………………..
3.3. Les temps létaux de Euphorbia bupleuroides sur les larves de Blatella 22
germanica……………………………………………………………………………………..
Sommaire

Chapitre 04 .Discussion 24

Conclusion 26
Références 27

Résumés
Liste des figures

N° Titre P

01 Vue générale d’un blatte .………………………………………............................ 2

02 Les adultes de cafards ...........................………………………………………... 4

03 Les larves de blattes .................................………………………………….......... 4

04 Enorme cafard avec œufs .......................................……………………………… 5

05 Métamorphose incomplète ou la croissance des blattes …………………….. 6

06 L’habitat des cafards………………………………………………………… 7

07 Piège à glue les cafards et gel anti blattes …………………………………… 9

08 Femelle de Comperia merceti inspectant des oothèques de Blatte des meubles.. 9

09 Adulte de Comperia merceti émergeant d’une oothèque ......................................... 10

10 Localisation de la wilaya de M’sila ....................................................................... 11

11 Le site d’étude L’hopital zahraoui_M’sila………………………………………. 12

12 La collection des larves……………………………………………………........ 12

13 L’élevage des larves ........................................................................................... 13

14 Blatella germanica …………………………………………………………………. 14

15 Cycle biologique de Blatella germanica à28 °C et 80 d’après ................................. 16

16 Euphorbia bupleuroides . …………………………………………….. 18


Liste des tableaux

N° Titre P

01 Taux de mortalité corrigée des larves du Blatella germanica traitées avec l’extrait aqueux 21
de plante de Euphorbia bupleuroides…………………………………

02 Les concentrations létales de Euphorbia bupleuroides sur les larves de Blatella 22


germanica………………………………………………………………………………
03 Les temps létaux de Euphorbia bupleuroides sur les larves de Blatella germanica . 23
Introduction
Introduction

Introduction
Les insectes sont très étudiés en raison de leur impact sur la santé humaine et animale, sur
les cultures et l’habitat. Ils sont caractérisés par leur abondance, leur diversité et leur étendue
géographique (Kaiser, 1999).

Les blattes comptent parmi les nuisibles les plus répandus dans de nombreux logements
et autres bâtiments. Pendant la nuit, elles cherchent leur nourriture dans les cuisines, les
réserves de denrées alimentaires, les poubelles, les caniveaux et les égouts. Elles constituent
une nuisance du fait de leurs habitudes de grande malpropreté et de leur odeur désagréable.
Certains sujets peuvent devenir allergiques aux blattes à la suite d’une exposition fréquente.
Ces insectes jouent parfois un rôle dans la propagation de maladies intestinales telles que la
diarrhée, la dysenterie, la typhoïde et le choléra. Aussi les cafards, elles sont un danger pour
l'hygiène du logement et la santé des habitants. Les blattes sont des insectes au corps aplati,
généralement muni de deux paires d’ailes repliées à plat sur le dos La plupart des espèces
volent rarement, mais se déplacent sur leurs pattes très rapidement. Leur couleur va en général
du brun clair au noir. Selon les espèces, leur longueur est comprise entre 2–3mm et plus de
80mm (Lebeck L.M., 1991).

Les Blattes constituent aussi un problème majeur de santé publique, c’est le cas de la
blatte domestique Blattella germanica, ravageur important des maisons, des restaurants et des
installations commerciales de transformation des aliments à travers le monde (Zhi et al.,
2011). Elle est considérée comme un indicateur important de l'hygiène, car elle peut
provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles et transmettre plusieurs
agents pathogènes aux humains tels que les virus, bactéries, protozoaires, et helminthes
(Yeom, 2012). Elle est toujours associée à des environnements intérieurs à savoir les salles de
bains, cuisines et les zones de stockage des aliments (Nasirian et al., 2011).

Ce travail réalisé a permis de confirmer l'existence de l’espèce Blattella germanica est la


plus répandue. L'efficacité et la toxicité d’extrait d’Euphorbia bupleuroides contre cette
espèce, Le traitement est d'une durée de 30 jours, sur testés est ce que présente une bonne
activité insecticide contre les les larves de Blattela germanica ? L’objectif de nous notez le
taux de présentent les effets létaux les plus élevés à partir de l’extrait aqueux préparé sur le
Blatella germanica.

1
Synthèse
Bibliographique
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

1.1. Historique des blattes

Les blattes sont apparues sur terre il y a environ 400 millions d'années, et leur aspect a
peu évolué depuis 320 millions d'années. Les fossiles indiquent qu'elles proliféraient au
Carbonifère, ère de leur apparition (Lo et al., 2000).

Toutes les espèces des blattes sont plus ou moins cosmopolites, ont colonisé de
nombreux pays, à la faveur des transports et des échanges commerciaux internationaux. Les
transports maritimes sont à l'origine de l'infestation des grandes zones portuaires, et des
villes avoisinantes, par les blattes (Arruda et al., 2001). (Fig1)

Figure 1. Vue générale d’un blatte (Roth ;2003).

1.2. Systématique des blattes

Ce sont des insectes Ptérygotes (ailés à l'état adulte), appartenant à l'infra-classe des
Néoptères, (une évolution différente de l'aile antérieure et postérieure). Ils appartiennent au
super-ordre des Dictyoptères qui comprend l'ordre des Mantodea (mantes), des Blattaria
(blattes) et des Isoptera (termites), certains auteurs regroupent les Blattaria et les Isoptera
dans un même groupe les Blattodea. L'ordre des Blattaria est encore discuté aujourd'hui

2
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

(24,25), on retiendra la classification de (Roth , 2003) qui décompose l'ordre des Blattaria en
6 familles : Polyphaggidae, Cryptocercidae, Nocticolidae, Blattidae, Blattellidae et
Blaberidae, la majorité des espèces appartenant aux trois dernières familles (Grandcolas, 1996
, Djernaes et al., 2011).

1.3. Description des blattes

Les blattes sont généralement des insectes assez grands. Leur taille peut varier de
quelques millimètres à près de 100 mm chez les grosses espèces. Par exemple, l'espèce de la
blatte rhinocéros d'Australie ou la blatte de Madagascar de Madagascar peuvent atteindre
jusqu'à neuf cm de long et être utilisées comme animal de compagnie. La tête porte de
longues et fines antennes formées d'un grand nombre d'articles. Ils ont de grands yeux
composés. Les pièces buccales sont de type broyeur et elles se retrouvent à l'avant de la tête (
Hoell,et al.,1998).

Le thorax est recouvert à l'avant par le pronotum. La majorité des espèces possèdent
deux paires d'ailes et certaines espèces sont capables de s'envoler très rapidement. On retrouve
aussi des espèces qui n'ont pas d'ailes ou encore des ailes de taille réduite. Chez les espèces
ailées, les ailes antérieures, appelées tégmines, sont opaques et coriaces. Elles protègent les
ailes postérieures. Ces dernières sont plus délicates et transparentes (Hoell,et al.,1998).

Leur corps a une forme ovale, aplatie dorso-ventralement. L'abdomen possède dix
segments et à son extrémité, on retrouve les cerques, deux appendices sensoriels. La plupart
des blattes sont de couleur brune ou noire cependant certaines présentent des couleurs vives et
des motifs (Hoell, et al., (1998).

 Les adultes

Pour l’adulte les deux paires d’ailes (souvent absentes ou réduites) sont différentes : les
antérieures plus rigides (tegmina) protègent les postérieures, membraneuses, posées à plat sur
l’abdomen au repos en général, l’abdomen est très aplati dorso-ventralement ; des glandes
répugnatoires s’ouvrent sur ses tergites ; il porte une paire de cerques courts, plats et
segmentés à son extrémité, les blattes copulent en opposition. L’appareil copulateur mâle est
asymétrique et très compliqué. Sinon, l’anatomie « classique » de la blatte est enseignée (dans
ses grandes lignes) par les dissections scolaires) (Alain, 2014 ) (Fig 2).

3
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

Figure 2. Les adultes de cafards (Alain, 2014 ).

 Les larves

Chez les larves, les ébauches létales ne sont que des prolongements du mésonotum,
situés dans le même plan et non séparés de lui. Dans le second cas, il est parfois difficile d'être
sûr qu'on a affaire à un insecte adulte. Le seul moyen certain est de soulever la plaque sous-
génitale et d'examiner les organes génitaux externes ; chez le mâle. L’organe copulateur d'un
adulte est toujours en partie clarifié et bien reconnaissable ; chez la femelle, on trouve un petit
oviscapte dont les valves bien formées sont appliquées l'une contre l'autre. Tandis que chez la
larve. Elles sont membraneuses. En doigt de gant (Chopard, 1951). (Fig 3).

Figure 3. Les larves de blattes (Chopard, 1951).

4
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

 Les œufs

Les œufs sont réunis dans une sorte de capsule de consistance cornée appelée
oothèque ; cette capsule est divisée par une cloison longitudinale de chaque côté se trouvent
des petites loges verticales contenant chacune un œuf, le dessus est occupé par une crête
denticulée le long de laquelle se fera l'éclosion des larves. L'oothèque reste généralement
engagée entre les derniers segments abdominaux de la femelle, qui la porte pendant un certain
temps ; il n'est pas rare de rencontrer des Blattes ainsi chargées de leur oothèque. La forme de
l'oothèque est variable suivant les espèces et on peut les distinguer assez facilement (Chopard,
1951) (Fig4).

Figure 4. Enorme cafard avec œufs (Chopard, 1951).

1.4. Cycle de vie

Les blattes ont un développement hémimétabole qui se déroule en trois étapes


principales : l'œuf, la nymphe et l'adulte. La nymphe est relativement similaire à l'adulte. Elle
est cependant plus petite, ses ailes ne sont pas développées et ses organes sexuels ne sont pas
encore à maturité. Dans certains cas, elles ont une coloration différente des adultes. Au cours
de sa croissance, elles ressembleront de plus en plus à l'adulte et c'est à leur dernière mue, que
les ailes finissent par se déployer complètement (chez les espèces à longues ailes) (Bell,
2007).

5
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

Pendant la période de reproduction, les cafards femelles émettent des phéromones


pour attirer les mâles. Chez certaines espèces, les mâles pratiquent une parade nuptiale qui se
compose d’une série de mouvements des appendices et par la création de son par stridulation.
À l'accouplement, le mâle et la femelle sont inversés et les pièces génitales sont en contact
direct. Certaines espèces sont connues pour pratiquer la reproduction par parthénogenèse
(Hoell,1998).

Selon les espèces, la femelle peut pondre une oothèque pouvant contenir en moyenne
entre 12 et 25 œufs. Chez la blatte germanique, la femelle peut pondre entre 3 et 6 oothèques
et chacune d'elles peut contenir jusqu'à 50 œufs (Bell et al, 2007).

L'incubation est variable selon l'espèce et les conditions environnementales. Chez


certaines espèces, la femelle dépose l'oothèque directement sur le substrat ou le cache à
l'intérieur d'une crevasse. D'autres le portent sous leur abdomen à l'aide de leurs pattes jusqu'à
l'éclosion des œufs. On retrouve également des espèces qui pratiquent l'ovoviviparité. Ces
blattes incubent l'oothèque à l'intérieur de leur abdomen jusqu'à l'émergence des petits. Les
nymphes sont d'abord de coloration blanchâtre et translucide à l'émergence. Après
quelques heures, ils deviennent plus foncés. La durée du développement est variable d'une
espèce à l'autre et dépend des conditions environnementales. Elle est généralement lente et
peut prendre quelques mois à plus d'un an. En laboratoire, les adultes de certaines espèces ont
survécu pendant près de quatre ans (Hoell, 1998). (Fig 5).

Figure 5. Métamorphose incomplète ou la croissance des blattes.(Hoell, 1998).

6
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

1.5. Habitat

Les blattes peuplent presque tous les habitats terrestres et elles sont largement
distribuées à travers le monde. Elles sont plus abondantes dans les régions tropicales et
subtropicales. On peut retrouver des spécimens de Blattodea directement sur le substrat, sous
les pierres ou les débris organiques, sous les écorces des arbres, dans les hautes herbes, dans
la canopée, dans les grottes, à l'intérieur de fourmilière et dans bien d'autres habitats. Les
espèces tropicales sont adaptées aux fortes chaleurs et à l'humidité de la jungle. Les espèces
nuisibles sont capables de s'adapter à une multitude d'habitats mais ils préfèrent la chaleur
retrouvée dans les habitations on voie (Belle et al 2007). (Fig6).

Figure 6. L’habitat des cafards (Bell, 2007).

1.6. Lutte contre les blattes

Les blattes sont omniprésentes, difficiles à localiser et prolifiques. Elles sont associées
à de nombreux organismes pathogènes, sont source d’allergènes chez l’homme, et évoquent
systématiquement une hygiène insuffisante. À ce titre, leur présence dans les locaux où des
aliments sont stockés, transformés ou servis est inacceptable. La lutte contre les blattes peut
cependant s’avérer difficile dans de tels environnements. Elles se déplacent sans difficulté sur
les denrées livrées, se reproduisent rapidement, et affectionnent les fissures et interstices

7
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

difficiles d’accès. À ces difficultés viennent s’ajouter l’emploi de méthodes doublées d’une
inspection inadéquate, une coopération insuffisante entre les divers occupants d’un même
bâtiment, et un recours trop systématique à des produits ou méthodes d’application unique,
même un niveau de contrôle supérieur à 90 % peut être insuffisant pour empêcher une
résurgence relativement rapide des infestations, ce qui témoigne de la mesure de l’enjeu (O.
BASF, 2014).

Pour lutter contre ces insectes, l’homme déploie des efforts considérables, est à la
recherche de nouvelles méthodes physiques, chimiques et biologiques afin de limiter leur
prolifération (Appel, 1990 ; Kim et al., 1995 ).

 Lutte Physique
- Nettoyer régulièrement le logement et particulièrement la cuisine
- Laver la vaisselle et passer un coup de balai ou d'aspirateur après chaque repas et ne
rien laisser de sale dans l'évier
- Evacuer au plus tôt et proprement vos déchets
- Assurez-vous de la fermeture étanche des contenants de denrées alimentaires (farine,
céréales, pain…).
- Le soir, fermer les siphons d'évacuation d'eau afin que les blattes ne puissent s'y
désaltérer.
- Boucher les trous de passage de gaines, de câbles ou de tuyaux.
- Bien aérer le logement et supprimer les sources d'humidité (pour éviter une atmosphère
chaude et humide).
- Ne pas laisser de nourriture dans les chambres ni au salon. Le soir, ramasser la gamelle
des animaux de compagnie. Bordeaux, Unité de Désinsectisation, Dératisation,
Désinfection, (lutte contre les nuisibles)
 Lutte Chimique
- Appliquer un produit spécifique dès l'apparition des premières blattes : préférer un
produit de type gel appât insecticide à longue rémanence.
- Placer des pièges à glue "spécial blattes" qui permettent de contrôler l'infestation.
- L’épandage d’insecticide se fait dans les lieux de repos et les cachettes des insectes, par
pulvérisation d’un produit à effet rémanent ou par saupoudrage. Bordeaux, Unité de
Désinsectisation, Dératisation, Désinfection, (lutte contre les nuisibles) (Fig 7).

8
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

A B

Figure 7. A : piège à glue les cafards ; B : Gel anti-blattes ( Lyon, 1997).

 La lutte biologique

La définition adoptée par l’Organisation internationale de la lutte biologique (OILB)


est : «utilisation par l’homme d’ennemis naturels tels que des prédateurs, des parasitoïdes ou
des agents pathogènes pour contrôler les populations d’espèces nuisibles et les maintenir en
dessous d’un seuil de nuisibilité ».

D’autres moyens de lutte biologique existent, mais ne sont pas efficaces les pucerons :
agents pathogènes (Bacillus thurigiensis et champignons) ou compétiteurs (bactéries,
champignons) (Benoit et al., 2006) (Fig.8).

Figure 8. Femelle de Comperia merceti inspectant des oothèques de Blatte des meubles
(Wild, 2008).

9
Chapitre 01 Synthèse bibliographique

Un chalcidien, parasite des oothèques, spécifique, est vendu comme auxiliaire de lutte
biologique aux États-Unis (Maughan.2010), Parmi les chalcidiens (Hyménoptères
Chalcidoidea), la famille des Encyrtidés rassemble un grand nombre de parasitoïdes
entomophages utiles. Parmi eux, le discret Comperia merceti n’a qu’un hôte, la Blatte des
meubles, dont la femelle recherche méthodiquement les œufs afin d’en faire des réceptacles
nourriciers pour sa descendance. Petite histoire de ce tueur en série (Maughan, 2010). (Fig.9).

Figure 9. Adulte de Comperia merceti émergeant d’une oothèque (Wild , 2008).

La lutte biologique n’est pas parfaite et présente des inconvénients non négligeables.
Cette section présente ces inconvénients, risques et limites de cette alternative aux pesticides,
Le principal inconvénient environnemental est plutôt un risque qui était plus présent
anciennement mais qui perd de l’ampleur. Lors de l’introduction d’un organisme qui n’est
naturellement pas présent dans un milieu à des fins de lutte biologique classique, il est
essentiel de s’assurer qu’il ne s’attaque qu’au ravageur ciblé (U.S. Congress, Office of
Technology Assessment, 1995).

 Les bio-insecticides
Donc les produits naturels sont de plus en plus recherchés pour une lutte efficace. La
lutte contre les insectes nuisibles, comprend plusieurs méthodes comme celles faisant appel à
des analogues synthétiques d’hormones d’insectes (hormone juvénile, ecdysone) qui
perturbent l’éclosion des œufs, la reproduction et les différents comportements des blattes, les
méthodes génétiques et les méthodes, dites écologiques, qui consistent à rendre le milieu
défavorable au développement de l’insecte. Cependant, la lutte biologique reste la plus sure et
la plus sélective (Grandcolas, 1996).

10
Matériel et Méthodes
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

2. 1. Présentation de la zone d’étude

M'Sila est construite aux bords de l'oued Ksob, dans les hauts plateaux du Hodna. A une
superficie de 18 175 km2. Elle est limitée par les wilayas de Médéa, Bouira, Bordj-Bou-
Arreridj et Sétif au nord, Batna à l'est, Djelfa à l'ouest et Biskra au sud. La wilaya de M'Sila
compte 15 daïras et 47 communes. Cette wilaya a été comprise dans la ceinture forestière du
barrage vert initié en 1970. Données du recensement général de la population et de l'habitat de
2008 sur le site de l'ONS (Fig11).

Figure 10 : Localisation de la wilaya de M’sila (Ounoughi et chebabha, 2021).

2.2. Présentation des sites d’étude

Dans notre étude on à prendre un période de 1 mois. Dans cette période on a choisi un
site récolté notre échantillon ce site est Hôpital Zahraoui de M’sila (Fig 12).

11
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

Figure 11. le site d’étude l’hopitale zahraoui_ M’sila.

2.3. Méthode d’échantillonnage

La collecte des blattes étudiés a été menée dans un site (hôpital) dans la ville de
M’sila .La récolte se fait manuellement à l’aide d’un tube (collecte manuelle des insectes) et
ce dans les endroits obscures, chauds et humides (les dessous dévier et de baignoire, derrière
le gros électroménager qui dispense de la chaleur (cuisinière, moteur du réfrigérateur,
machines à laver,... etc.), conduits divers (colonnes de vide ordure, bouche aération,
chauffage, baguette électrique...), dans les recoins et charnières des placards, derrière les
tapisseries ... etc.) (Fig 13).

Figure 12 : La collection des larves.(Marwa , Amina 2022 ).

12
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

2.4. Technique d’élevage

Les Blattes sont placées dans des boites en plastiques portant des ouvertures grillagées
sur les côtés et contenant des emballages alvéolés d’œufs servant d’abris. Les Blattes sont
nourries avec des biscuits et abreuvées grâce à du coton imbibé d’eau. L’élevage est maintenu
à une température de 23 ± 2°C, une humidité relative de (50-55 %) et une photopériode de
12heures (Appel et Tanley, 2000). (Fig 14 ).

Figure 13 : L’élevage des larves ( Marwa , Amina 2022 ).

2.5. Identification des espèces récoltées

Pour l’identification des espèces récoltées on a utilisé une loupe binoculaire et par la
détermination qui se fait à l’œil nu grâce à la forme des ailes, couleurs et des extrémités
abdominales de notre blattes et grâce aux clés d'identification de (Chopard, 1941 ; 1951).

2.6. Matériel biologique

2.6.1. Présentation de Blattella germanica

B. germanica est l'un des ravageurs les plus importants de l'environnement


intérieur parce qu'elle est cosmopolite et abondante dans les maisons et autres

13
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

bâtiments, une source majeure d'allergènes, et un support potentiel des pathogènes


fécaux (Cornwell,et al,.2002).

C’est un insecte dictyoptère de la famille des Blattellidae à développement


hétérométabole, qui est caractérisé par deux phénotypes post-
embryonnaires, les larves et les adultes. B. germanica, blatte cosmopolite la plus
étroitement liée à l’homme, constitue un important problème entermes d’hygiène et de
santé humaine (Tine, 2013).

Le corps des adultes aplati et ovale mesurant 11à 12 mm de long avec une couleurqui
varie de brun pâle aunoir ; le pronotum porte deux bandes longitudinales (Gordon, 1996).

Les adultes et les larves sont omnivores, contaminent les aliments, et laissent une
mauvaise odeur caractéristique. Ils peuvent également vectoriser plusieurs maladies
bactériennes humaines (Bennett et al,. 1980).

La blatte germanique est omnivore et prédateur généraliste, capable de


consommer une large gamme de macronutriments (protéines, glucides, lipides) et les
micronutriments (vitamines, minéraux, facteurs de croissance) provenant de diverses
sources (Kells, 2005) (fig 15).

Figure 14 : Blatella germanica.(Grandcolas,1996)

14
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

2.6.2. La position systématique

Embranchement : Arthropoda
Sous embranchement : Mandibulata
Classe :Insecta
Sous classe :Pterygota
Ordre :Dictyoptera
Sous ordre : Blattaria
Famille :Blattellidae
Sous famille :Blattellinae
Genre :Blattella
Espèce :Blattellagermanica (Linnaeus, 1767 in
Tine, 2013)

2.6.3. Cycle de vie

Le dimorphisme sexuel chez cette espèce est bien marqué, le mâle a un corps fin
avec des ailes qui ne recouvrent pas entière ment l’abdomen, ses cerques forment de
onze articles, la femelle est plus robuste avec un abdomen entièrement recouvert par
les ailes, ses cerques sont de douze articles (Pedigo, 1989).

Il est possible de distinguer et de séparer les larves mâles et femelles du dernier


stade. En effet l'extrémité abdominale de la larve femelle étant arrondie tandis que
celle de la larve mâle est effilée. Les mâles passent par cinq stades larvaires et les femelles par
sept stades larvaires à 25°C, Les femelles produisent en moyenne sept oothèques, le nombre
des larves pouvant éclore par oothèque est de 28 environ (Pedigo, 1989).

Selon Woodruff (1938) , un seul accouplement pourrait suffire à fertiliser tous les
œufs produits durant la vie imaginale. Les femelles non accouplées produisent des oothèques
non fertiles 17 à18jours après la mue imaginale.

La blatte germanique (Blattella germanica) a un fort potentiel de reproduction


et une capacité à construire de grandes populations infectieuse (Nejati et al., 2012).

15
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

La femelle de cette espèce dont leur longévité est de 158 jours (Cornwell,
1968), après huit jours de la mue imaginale formées oothèques au cours de différents
cycles gonadotrophiques, comporte 37 œufs environ dont 28 seulement arrivent à
éclosion après une période d’incubation de 17 jours (Cornwell, 1968 et Gordon,
1996).
Le développement larvaire de 6 mois environ, présente 5 à 7 stades successifs,
séparés par des mues. Les larves subissent un nombre variable de mues (5 à 7) au
cours d’une période de 5 à 6 mois (Wattiez et Beys, 1999).Les larves du dernier stade
dont la durée de vie est en moyenne 40 jours pour le mâle et 41 jours pour la femelle,
subissent enfin la mue imaginale (Fig 16).

Oothèque
(37 œufs)

Ponte (8 jours)
période d’incubation (17 jours).

stade larvaire.

5 à 7 mues (5à 6mois).

Dernier stade larvaire


(40 jours mâle / 41 jours femelle)

Figure 15 : Cycle biologique de Blattella germanica (Cornwell, 1968).

16
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

2.6.4. Morphologie des différents stades

- Stade œuf

Il commence à la fertilisation des œufs et se termine à l’éclosion.


Les œufs sont réunis dans une capsule de consistance cornée appelée oothèque qui se
forme et arrive à faire saillie à l’extérieur pendant la ponte (Tanaka, 1976). De forme
et de taille variables, l’oothèque possède sur la face dorsale une crête denticulée au
niveau de laquelle se fera l’ éclosion. Les œufs sont disposés verticalement de chaque
côté d’une cloison médiane qui divise l’ oothèque dans le se ns de la longueur
(Tanaka, 1976).

- Stade larve

la femelle dépose l’oothèque peu avant l’éclosion et des larves


vermiformes en sortent. Les principaux changements du développement larvaire
s’effectuent au niveau de la taille et la pigmentation ; les larves du dernier stade
ressemblent aux adultes mais aptères (Rust et al., 1995 ; Elie, 1998).

- Stade adulte

commence à la mue imaginale (adulte 0 jour). L’adulte possède


alors 2paires d’ailes, des antennes longues et filiformes, des pattes robustes et
épineuses permettant une course rapi de et des pièces buccales broyeuses
(Wigglesworth, 1972) . Les adultes mâles possèdent un corps mince, un abdomen
effilé et un pygidium non recouvert par les ailes ; les femelles de couleur plus sombre
présentent un corps trapu et robuste avec un abdomen arrondi recouvert par les ailes
(Rust et al., 1995).

2.7. Présentation de Euphorbia bupleuroides

C'est la plus grande des familles de phanérogames .ce sont des plantes toxiques :
végétaux dangereux pour l'homme et les animaux , cette plante est caractérisée par leur latex
liquide blanc et qui est très toxique ,la toxicité existe également dans les graines utilisée
autrefois comme purgatif .(AICHOUR.S;2015).

17
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

2.7.1. Position systématique


 Embranchement : Spermaphytes
 Sous- Embranchement : Angiospermes
 Classe : Dicotylédones.
 Sous-classe : Dialypétales.
 Famille : Euphorbiaceae.
 Sous-famille : Euphorbioideae.
 Tribu : Euphorbieae.
 Sous-tribu : Euphorbiinae.
 Genre : Euphorbia L.

2 3

Figure 16 : Euphorbia bupleuroides subsp. luteola (1. Port, 2. Feuille, 3. Fruit), Aflou,
Photos K. Rebbas, 02.06.2021.

18
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

2.7.2. Composition chimique de l’espèce

Le seul travail qui porte sur la phytochimie de cette espèce est celle de (Aichour,
2015), l’extraction des racines de l’espèce Euphorbia bupleuroides suivi de
séparations chromatographiques , a permis d’ isoler et identifier par les différentes
méthodes spectroscopiques 20 métabolites secondaires dont 2 diterpènes, 12
composés de nature triterpénique et 6 phénoliques, à partir de l’extrait
dichlorométhane des racines d’E. Bupleuroides , 17 métabolites secondaires ont été
identifiés dont 3 structures nouvelles : 1 diterpène de type phorbol, 1 triterpène à
squelette ergostane et 1 triterpène cycloartane. Les composés connus au nombre de 14
se répartissent en 1 diterpène, 9 triterpènes, 2 coumarines et 2 lignanes. L’extrait
acétate d’éthyle des racines de l’espèce E. bupleuroides fournit 3 métabolites
secondaires comportant un stéroïde glucosylé et 2 flavanes.

2.8. Traitements toxicologique


2.8.1. Préparation de l’extrait végétal (par décoction)
Nous broyons 200g de feuilles d’Euphorbia bupleuroides, puis y ajoutons 1000ml d’eau
distillée puis mettons la solution sur bec benzen et faisons bouillir pendant45 minutes. La fin
de travail on filtre pour obtenir l’extrait de volume 900 ml.

2.8.2 Test de toxicité :

Les adultes mâles et femelles sont isolés dans chaque boîte en trois répétitions chaque
boîte est fournie avec croquette pour chien et tube d'eau contient de concentration déférente
de l'extrait aqueux de plante Euphorbia bupleuroides.

Molécules toxiques E. bupleuroides E. bupleuroides E. bupleuroides


Concentrations 100 300 600
L'expérience est suivie quotidiennement pendant un mois, où l'on observe
quotidiennement le nombre de morts, dans le but de déterminer les concentrations et les temps
mortels.

2.9. Analyse statistique des données

19
Chapitre 02 Matériel et Méthodes

En ce qui concerne les résultats obtenus pour l’étude toxicologique, nous avons calculé,
selon les procédés mathématiques de Finney (1971), les temps létaux (CL50%, CL90%,
TL50% et TL90%) pour chacun des bio insecticides utilisés. Pendant les 30 jours d’exposition
au bio insecticide, la variable mesurée est le nombre des individus morts quotidiennement. Le
taux de mortalité observé est corrigé par la formule d’Abotté qui permet de connaître la
toxicité réelle du aux bio insecticides. Les différents taux subissent une transformation
angulaire d’après les tables de Bliss. Les données sont ainsi normalisées et font l’objet d’une
analyse de variance sur XLStat 2009. Les données obtenues sont alors transformées en
probits, ce qui permet d’établir une droite de régression en fonction des logarithmes décimaux
des concentrations utilisées ou les temps d’exposition.

20
Résultat
Chapitre 03 Résultats

3.1. Effet de l’extrait aqueux de la plante Euphorbia bupleuroides sur la mortalité


des larves du Blatella germanica :
Les tableaux 01 résument les taux de mortalité enregistrés après le 1 er , 15ème et
30ème jour d’exposition aux différentes concentrations de Euphorbia bupleuroides .
(tab.01).
Chez les larves de Blattela germanica, l’utilisation de la concentration de
100g/l provoque une mortalité de 1,23après 1 jour d’exposition et augmente en
fonction du temps pour atteindre 2,47 après 30 jours. Nous avons enregistré une
mortalité de 2,62% à 6,32.% après 1 et 30 jours d’exposition pour la concentration
300 g/l. La concentration 600 g/l provoque une mortalité de …1 ,23.% au bout du
15ème jour pour atteindre 5,77….% au 30ème jours.
L’analyse des variances montre qu’il existe des différences significatives entre les
taux de mortalité enregistrés après 30 jours de traitement avec les différentes
concentrations (Fobs =3,26; p < 0,08*) (tab.01).
Tableau 01 : Taux de mortalité corrigée des larves du Blatella germanica traitées
avec l’extrait aqueux de plante de Euphorbia bupleuroides

Temps 01 jour 15 jours 30 jours Fops p


Concentration

100g/l 3.3 10.0 3.3 0,162 0,854


300g/l 16.7 13.3 13.3 6,482 0,032*
600g/l 83.3 76.7 93.3 0,253 0,784
Fops 1,90 1,66 3,26
P 0,20 * 0,24* 0,08*
(*signification)

3.2. Les concentration létales de Euphorbia bupleuroides sur les larves de


Blatella germanica :

La sensibilité des larves du Blatella germanica à l’extrait aqueux de plante


Euphorbia bupleuroides traduit par des taux de mortalité plus ou moins élevé selon
les concentrations utilisées, et surtout selon le temps d’exposition aux insecticides.
La droite de régression après une exposition de 1 jour de traitement des larves
est de la formule : Y=3,70-0,14X, R²=0,221 (tab.02). Pour assurer une mortalité de
50% des larves après 48 heures, la concentration doit être égale à (9 ,70 g/l), par
contre (9,04 g/l) de cet insecticide assurent la mortalité de 90% des larves dans les 24
heures (tab.02).

21
Chapitre 03 Résultats

15 jours après le traitement, la droite de régression est donnée par la formule :


Y=3,70-0,12X, dont le (R²=0,58 ) ce qui indique l’existence d’une corrélation entre la
mortalité et les concentrations utilisée (tab.02). Les 50% des larves peuvent être
éliminé au bout de 15 jours lorsqu’on applique une concentration de 3,06 g/l de, alors
Euphorbia bupleuroides que les 90% exigent l’utilisation d’une concentration de
(1,30 g/l) (tab.02).
Et après les 30 jours de traitement, la droite de régression et de la formule :
Y=3,82-0,28X R²=0,726 (tab.02). Pour une mortalité de l’ordre 50% des larves, la
concentration nécessaire est (4,78 g/l), et pour une mortalité de 90% des larves il est
nécessaire une concentration de (8,68 g/l), (tab.02).
Tableau 02 : Les concentration létales de Euphorbia bupleuroides sur les larves de
Blatella germanica

Temps 01 jour 15 jours 30 jours

Droit de régression Y=3,70-0,14X Y=3,70-0,12X Y=3,82-0,28X

R²=0,22 R²=0,58 R²=0,72

CL50 % (g/l) 9 ,70 g/l 3,06 g/l 4,78 g/l

CL 90 % (g/l) 9,04 g/l 1,30 g/l 8,68 g/l

3.3. Les temps létaux de Euphorbia bupleuroides sur les larves de Blatella
germanica :

En ce qui concerne la dose de 100 g/l les calculs montre qu’il ya une forte corrélation
entre la mortalité des blattes et le temps d’exposition puisque le coefficient de
corrélation est de R² =0,01 dont la droite de régression est donnée par la formule Y=
3,16+9,21X (Tab. 3.). Les temps létaux calculés sont de 1jour pour lutter 50% et 90%
des blattes (tab.3.).

Les résultats montrent aussi qu’il y a de forte corrélation entre les temps et la
mortalité (R²=0,85) lorsqu’on applique 300 g/l de produit, dont la régression linéaire
est de la forme : Y=4,42-0,20X (Tab.3.). Les calculs montrent que le TL50% est de15
jours, alors que le TL90% est de,15 jours (tab.3).

22
Chapitre 03 Résultats

Pour la concentration étant la plus élevée de 600g/l d’Euphorbia bipleuroides , la


droite de régression est de la forme : Y=4,65+0.85X et R²=0,32ce qui montre qu’il
existe une très forte corrélation entre la mortalité et le temps d’exposition (tab.3.), son
TL50% et TL90% sont beaucoup plus inférieurs puisqu’ils ne dépassent pas les
30jours (tab.3 ).

Tableau 03 : Les temps letaux de Euphorbia bupleuroides sur les larves de Blatella
germanica

Concentration 100g/l 300g/l 600 g/l

Droit de régression Y=3,16+9,21X Y=4,42-0,20X Y= 4,65+0.85X


R²=0,016 R²=0,851 R²=0,329
TL 50 %(j) 1,20 g/l 2,85 g/l 1,15 g/l
TL 90 % (j) 1,39 g/l 1,17 g/l 6,75 g/l

23
Discussion
Discussion

Discussion

Les blattes ont fait leur apparition à l’époque silurienne pour leur heure de gloire à l’âge
du carbonifère (Koehlen et Patterson, 1987). A cette époque les blattes étaient abondantes
dans les forêts mais aujourd’hui la plupart des espèces de blattes connues dans le monde
habitent au voisinage l’être humain, cela serait dû à leur fort potentiel reproducteur (Shelford,
1906). Suggère que le potentiel reproducteur des blattes, la structure et l’émission de
l’oothèque, peut être considérée comme un critère de classification.

Blattela germanica, est pour l’homme et son environnement, un hôte indésirable et


répugnant provoquant très souvent une notion d’inconfort et de nuisance à la qualité de la vie ,
elle peut transporter des agents pathogènes (Monk & Pembroke, 1987 ; Guerrier & Noiret,
1991 ; Hamman & Gold, 1994 ; Robert, 1996 ; Grandcolas, 1998) et représente 90 % des
infestations du fait de sa tendance à proliférer et de sa facilité d'adaptation (Willis et al., 1958
; Hilts & Rensberger, 1986).

En raison des effets nocifs des pesticides synthétiques sur la santé, l'environnement et
le développement de résistances chez les parasites, il est nécessaire de développer des
stratégies alternatives plus sûres et efficaces pour contenir les ravageurs. Les produits
végétaux naturels peuvent être une excellente source alternative de nouveaux insecticides. Les
plantes sont une source pratiquement inépuisable de substances structurellement diverses et
biologiquement actives ; environ 1800 plantes ont été signalées comme possédant des
propriétés insecticides. Les plantes sont un bon réservoir de produits allélo-chimiques
respectueux de l'environnement (Jacobson, 1982 ; Grainge et al. 1984). Certains des
avantages des pesticides d'origine végétale sont qu'ils sont sélectivement toxiques, ne se bio
accumulent pas et présentent une persistance relativement courte dans l'environnement et la
chaîne alimentaire (Shanker & Solanki, 2000).

Dans cette recherche, nous avons testé la toxicité de l’extrait aqueux d'Euphorbia
bupleuroides sur les larves de Blattella germanica. Nous avons montré qu’Euphorbia
bupleuroides a un effet sur la mortalité des larves de la blatte germanique, et certains
individus de l’espèce de Blattella germanica sont paralysés et la mortalité augmente en
fonction du temps d’exposition et en fonction des concentrations utilisées. Nous avons traité
les larves par l’extrait aqueux d’E. bupleuroides pendant 30 jours de traitement. L’utilisation

24
Discussion

de la concentration 100g/l provoque une faible mortalité par contre en 600g/l on trouve un
grand pourcentage de mortalités.

Plusieurs recherches ont fait sur l'effet toxique de Blattela germanica recherche de (Hedjouli
et Djafer, 2018) qui testé la toxicité de deux molécules biologiques sur les larves de l’espèces
de Blattella germanica , Ils sont choisi l’extrait aqueux des feuilles de Euphorbia
bupleuroides, Ils sont montré que le Euphorbia bupleuroides a un effet sur la mortalité des
larves de la blatte germanique, fonction du temps d’exposition. Habbachi et al., 2013 a
montré que l’utilisation de 200 g/l d’extrait aqueux de graines de Peganum harmala
provoque une mortalité de 80% par contre l’extrait foliaire à 300 g/l n’agit que sur 70% des
larves Drosophila melanogaster (Diptère) et ce au bout de 15 jours de traitement.

25
Conclusion
Conclusion

Conclusion :
Dans cette étude, nous avons exploré les blattes et leur présence dans la vie pour
l’homme. La présence des blattes dans nos milieux urbains nous a conduits de faire une étude
toxicologie.
Les recherches menées sur terrain et en laboratoire visent dans la première partie c’est
la récolte des larves des blattes dans seul sites (hôpital-Zahraoui) a M’sila, nous avons mis en
évidence l’efficacité de l’extrait aqueux des feuilles du Euphorbia beupleuroides sur la
mortalité des larves de Blattela germanica, c’est l’espèce la plus répondue. L’expérience fait
au laboratoire dans des conditions contrôlées. Les résultats statistique obtenus montrent une
sensibilité variable des larves traduite par des taux de mortalité faible à très élevé en passant
d’une concentration à l’autre, les résultats significatifs utilisés au cours de l’exposition,
indique que les CL50% pour le 1jour de traitement égale à 9 .7g/l alors que la CL90 % est de
9,4 g/l et l’effet de 5 jours de CL50% est de 3.06 g/l et la CL90 % est traduit par 1.3g/l .

25
Références
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3
Résumé

Résumé
A travers ce travail, nous avons collecté les larves de Blattela germanica qu'elles

peuvent rencontrer dans la zone d'Al-Msila (Al-Zahrawi) où nous avons étudié l'effet toxique
du la plante Euphorbia bupleuroides sur Blattela germanica. Les résultats de la toxicité donne
un effet toxique sur les larves qui est déterminé à des différentes concentrations létales et le
temps letaux en remarque dans les premiers jours une forte mortalité dans la concentration
100g/l par contre en 300g/l faible mortalité, comme on observe également au fil du temps une
augmentation notable de la mortalité des larves des blattes à une concentration de 600g/l.
Mots clés : Blattela germanica, larve, Euphorbia bupleuroide , toxicité.

Abstract
Through this work, we collected the larvae of Blattela germanica that they may

encounter in the area of Al-Msila (Al-Zahrawi) where we studied the toxic effect of the plant
Euphorbia bupleuroides on Blattela germanica. The toxicity results give a toxic effect on the
larvae which is determined at different lethal concentrations and the lethal time. In the first
few days, there is a high mortality in the concentration of 100g/l, on the other hand in 300g/l,
low mortality, as also observed over time a significant increase in the mortality of cockroach
larvae at a concentration of 600g/l.
Key words: Blattela germanica, larva, Euphorbia bupleuroide, toxicity.

‫ملخص‬

‫ التي قد تصادفها في منطقة المسيلة (الزهراوي) حيث‬Blattela germanica ‫ قمنا بجمع يرقات‬،‫من خالل هذا العمل‬
‫تأثيرا سا ًما‬
ً ‫ تعطي نتائج السمية‬.Blattela germanica ‫ على‬Euphorbia bupleuroides ‫درسنا التأثير السام لنبات‬
‫ هناك معدل نفوق مرتفع بتركيز‬، ‫ في األيام القليلة األولى‬.‫على اليرقات يتم تحديده بتركيزات مميتة مختلفة ووقت مميت‬
‫ كما لوحظ مع مرور الوقت زيادة معنوية في‬، ‫ معدل وفيات منخفض‬، ‫ لتر‬/ ‫ ج م‬011 ‫ ومن ناحية أخرى‬، ‫ لتر‬/ ‫ جم‬011
.‫ لتر‬/ ‫ جم‬011 ‫نفوق يرقات الصراصير بتركيز‬

‫ – السمية‬Euphorbia bupleuroide - ‫ اليرقة‬, Blattela germanica : ‫الكلمات المفتاحية‬

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