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Suite Du Cours CT de Sous Traitance

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DROIT des sociétés et des affaires Pr.

HALIMI DALAL s5

Suite du cours

CHAPITRE VI. LE CONTRAT DE SOUS TRAITANCE

Section I. La définition du contrat de sous-traitance

La sous-traitance est une opération par laquelle une entreprise dite (le donneur
d’ordre), confie à une autre dite (le sous-traitant), le soin d’exécuter pour elle et selon
un cahier de charges préétabli une partie des actes de production et/ ou de services dont
elle demeure responsable.

Le contrat de sous-traitance est considéré comme un contrat d’entreprise


dans la mesure où il a pour objet l’exécution d’un travail ou d’une tâche déterminée
en contrepartie d’une rémunération.

En l’absence de réglementation générale commune à la sous-traitance, ce sont


les dispositions des articles 723 et s. du DOC qui s’appliquent. Il s’agit des dispositions
traitant louage d’ouvrage et louage de services.

Le recours à la sous-traitance peut s’expliquer de prime abord, par le fait que ce


contrat permet de compléter une prestation ou les produits à l’égard d’un client.

Lorsque l’entreprise principale doit faire face à un croissement temporaire de


son activité et de peur de perdre un potentiel client en raison de sa mobilisation de toutes
ses ressources qui sont allouées à d’autres missions, elle peut recourir à la sous-traitance
de capacité pour assurer la gestion de sa situation.

Section II. La formation du contrat de sous-traitance

Le contrat de sous-traitance est un contrat consensuel, il n’exige aucune forme


particulière pour constater l’accord des parties contractantes. Toutefois, il est
recommandé de procéder à l’établissement d’un écrit contenant un certain nombre de
mentions dont nous citons : l’objet du contrat de sous-traitance ; le prix de la prestation ;
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les modalités de paiement et / ou pénalités de retard ; les modalités de modification du


contrat ; les garanties accordées au sous-traitant (comme les garanties de paiement
fournies par l’entreprise principale sous forme de caution personnelle (nominative) et
solidaire) ; les clauses de confidentialité ; la date de la conclusion du contrat ; les parties
au contrat ; la clause compromissoire etc.

Par ailleurs, le sous-traitant peut également à son tour sous-traiter avec un tiers
pour lui confier à son tour une partie des tâches ou du travail à fournir à l’entreprise
principale. Néanmoins, en cas de stipulation contraire l’entrepreneur principal s’abstient
de sous-traiter et s’engage tout seul via son contrat de sous-traitance à accomplir
le travail qu’on lui a confié.

Section III. Les effets du contrat de sous-traitance

1. Les obligations du donneur d’ordre

L’obligation principale du donneur d’ordre se résume au paiement du prix, dont


les modalités sont détaillées dans les clauses du contrat. Il est également tenu de
s’assurer que le sous-traitant réalise le travail dans les règles de l’art sans causer de
désordre.

2. Les obligations du sous-traitant

Le sous-traitant est tenu d’exécuter le travail qui lui a été demandé


en conformité avec les conditions exigées de la part de l’entreprise (donneur d’ordre).

Lorsque la sous-traitance porte sur l’accomplissement des tâches matérielles,


dans ce cas, le sous-traitant s’engage à réaliser une obligation de résultat
(exemple : la construction d’un mur en brique). Par contre, si la prestation à réaliser
entre dans les travaux intellectuels (exemple : du consulting) dans ce cas, l’obligation
réalisée dans ce sens est une obligation de moyen.
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Dès lors que le sous-traitant ne respecte pas les clauses du contrat de


sous-traitance, il engagera sa responsabilité par le paiement des dommages et intérêts
versés au donneur d’ordre.

Section IV. La rupture du contrat de sous-traitance

Afin de pouvoir soulever la rupture d’un contrat de sous-traitance, il est


nécessaire que cette rupture survient de manière brutale, soudaine et imprévisible.
En effet, ladite rupture suppose l’absence de préavis considéré comme une modalité
légale exigée pour mettre fin à une relation contractuelle.

Ainsi, la rupture doit être notifiée par une simple communication par écrit
(qu’elle indique clairement l’intention de mettre fin au contrat de sous-traitance de façon
non équivoque) mais pas forcément via une lettre recommandée avec accusé de
réception.

Lorsqu’il s’agit d’un CDI la durée de préavis est accordée sur la base de
la durée de la relation du travail. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un CDD, le contrat peut
être rompu d’un commun accord entre les deux parties.

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