Chapitre 3 Opérations Spécifiques
Chapitre 3 Opérations Spécifiques
OPÉRATIONS SPÉCIFIQUES
Serge WHANNOU
Frais d’inspections majeures dépenses de sécurité et
de mise en conformité
Nouveau
Serge WHANNOU
Révisions ou inspections majeures
Lorsqu’une inspection majeure est réalisée sur une immobilisation (avion par
exemple) son coût est comptabilisé dans la valeur comptable de l’immobilisation
corporelle à titre de remplacement, si les critères de comptabilisation à l’actif sont
satisfaits. Le coût de ces révisions est comptabilisé dans un sous-compte de
l’immobilisation principale appelé « révision majeure ».
L’approche par composant est retenue dès lors qu’il existe au moment de
l’acquisition d’un bien, un programme échelonné d’entretien et de
révision du bien, en conséquence, aucune charge n’est provisionnée pour
cette prestation (conséquence plus de provision pour grosses réparations
ou gros entretien)
Serge WHANNOU
Révision et inspection : Application
Une entité a acquis le 02/01/N un matériel industriel d’une valeur
de 190 000 000 F. Sa durée d’utilité est estimée à 6 ans. Le contrat
d’acquisition implique un contrat de révision majeure tous les 2
ans, le coût de la révision est de 10 000 000 F.
Passer les écritures nécessaires en N
Coût de démantèlement d’enlèvement et de
remise en état du site
Nouveau
Serge WHANNOU
Opération de démantèlement
Dégradation
Dégradation
progressive
immédiate
Serge WHANNOU
Opérations de démantèlement : dégradation immédiate
Traduction comptable
Méthode 1 :
Méthode 2 :
Serge WHANNOU
Opération de démantèlement
Traduction comptable
Ø A l’inventaire
Dotation aux amortissements au 31 décembre
Serge WHANNOU
Immeubles de placement
Nouveau
Serge WHANNOU
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Un immeuble de placement est un bien immobilier, c’est à dire un terrain, un bâtiment, ou une partie
de bâtiment ou les deux (un terrain et un bâtiment) détenu par le propriétaire ou par le preneur, dans
le cadre d’un contrat de crédit bail ou location-vente pour en retirer des loyers ou pour valoriser le
capital ou pour les deux.
Dans ce cas on peut qualifier d’immeuble de placement :
Ø Un terrain détenu pour valoriser le capital à long terme, plutôt que pour une vente à
court terme, dans le cadre de l’activité ordinaire ;
Ø Un terrain détenu pour une utilisation future actuellement indéterminée ;
Ø Un bâtiment appartenant à l’entité (même détenu en crédit bail) et donné en location dans
le cadre d’un contrat de location simple ;
Ø Un bien immobilier en cours de construction ou d’aménagement en vue d’une utilisation
ultérieure en tant qu’immeuble de placement
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Ne peuvent être qualifier d’immeubles de placement :
Ø les immeubles détenus en vue de la vente, dans le cadre de l’activité ordinaire ou du
processus de construction ou d’aménagement en vue de la vente ;
Ø Un bien immobilier en cours de construction ou d’aménagement pour le compte de tiers ;
Ø Un bien immobilier occupé par son propriétaire ou destiné à être occupé par son
propriétaire ou par des membres de son personnel qu’ils paient ou pas des loyers ;
Ø Un bien immobilier donné en location à une autre entité, dans le cadre d’un contrat de
location acquisition
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Cas particulier des biens à usage mixte :
Ø Si les deux parties peuvent être vendues séparément (ou louées séparément dans le cadre
d’un contrat de location acquisition): l’entité comptabilise la partie qu’elle occupe en
immobilisation corporelles et le reste en immeuble de placement.
Ø Si les deux parties ne peuvent être vendues séparément : l’entité comptabilise alors le bien
immobilier en immeuble de placement si la partie qu’elle occupe est non significative.
Cas des biens immobiliers loués avec fournitures de services accessoires
Une entité peut à la fois louer un immeuble et fournir des services accessoires aux
occupants, tels que des services de maintenance et de sécurité. Si ces services sont non
significatifs au regard du contrat, le bien va être enregistré en immeuble de placement.
Dans le cas contraire, le bien est traité comme une immobilisation corporelle.
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Substance de la (Bâtiment et/ou terrain) revenus locatifs ou valorisation
définition du capital
Mode opératoire
Le bien est détenu dans un but de vente dans le cadre de OUI
l’activité ordinaire de l’entité? STOCK
NON
OUI
Le propriétaire occupe le bien?
NON Bâtiment et/ou terrain
L’immeuble est-il loué avec fourniture de service « classique »
accessoires significatifs?
Non. Cas de mise à
disposition d’un service de OUI. Cas des hôtels
sécurité ou de maintenance
Serge WHANNOU
Traitement comptable d’un bien immobilier à usage mixte
Solution
Approche par composant : Chaque partie est considérée
comme un composant à comptabiliser séparément.
Solution
Serge WHANNOU
Immeuble de placement : Application 1
1. Une société industrielle fait construire un bien
immobilier destiné à la location sur un terrain lui
appartenant. La construction commencera au 10/01/N
et s’achèvera en février N+1
2. Une société A acquiert un immeuble situé au Plateau
pour y installer son siège social, souhaitant profiter de
cet emplacement pour en valoriser le capital.
Qualifier ses immobilisations
Immeuble de placement : Application 2
Une entité vient d’acheter à crédit un immeuble de 4
étages pour 200 000 000 F. Elle occupe le premier étage
pour ses besoins administratifs et loue les autres étages à
d’autres entités.
Les différentes parties peuvent être vendues séparément.
Passer l’écriture d’acquisition
Contrats pluri-exercices
Serge WHANNOU
Contrat pluri-exercices : Définition
Les contrats à long terme (en général les contrats de
construction dans les BTP) sont des contrats
spécifiquement négociés pour la construction d’un actif
ou d’un ensemble d’actifs étroitement liés. Leur
réalisation s’étale souvent sur plusieurs exercices
comptables.
Contrats pluri-exercices
Le SYSCOHADA révisé préconise en principe :
La méthode de l’avancement
A condition que :
Serge WHANNOU
Contrat pluri-exercices
Méthode de l’avancement : le chiffre d’affaires et le
résultat sont comptabilisés au fur et à mesure de
l’avancement des contrats. Le résultat est déterminé en
appliquant le pourcentage d’avancement au résultat à
terminaison. Elle est appliquée, lorsque l’entité est en mesure
d’évaluer le résultat à terminaison de manière fiable.
En général le pourcentage d’avancement est le rapport
entre le coût des travaux réalisés à la clôture et accepté
par le cocontractant sur le coût de production total
estimé des travaux.
Contrat pluri-exercices
Méthode de l’avancement : Comptabilisation
En cours d’exercice : D : 5
C : 4191 avances et acomptes reçus
Les retenus de garantie prélevés sont enregistrés au débit du
compte 4117
Les charges concourant à l’exécution du contrat sont enregistrées
dans les comptes appropriés
Les chiffres d’affaires contractuels sont comptabilisés le cas échéant
au crédit du compte 70 par le débit de créances client. Sachant que
les acomptes versés et les retenues de garanties viennent en
diminution des créances correspondants
Contrat pluri-exercices
Méthode de l’avancement : Comptabilisation
A la clôture de l’exercice
Porter en stocks, travaux en cours ou compte de régularisation, les charges qui ne
correspondent pas à l’avancement
Régulariser le cas échéant les chiffres d’affaires contractuels constatés au cours de
l’exercice de telle sorte que, après déduction des charges ayant encouru à
l’exécution du contrat, la quote part du résultat à terminaison correspondant au
pourcentage d’avancement soit bien prise en compte dans le résultat de l’exercice
Sinon le chiffre d’affaires partiel calculé en fonction du pourcentage d’avancement
est comptabilisé au débit du compte 4181 par le crédit du compte 70. L’écriture est
contrepassé en début de l’exercice suivant
Lors de la livraison au client : le chiffre d’affaires est normalement constaté au débit
du compte 411 clients par le crédit des comptes 70
Contrat pluri-exercices
Méthode de l’achèvement : Préconisée quand l’entité n’est pas en mesure
d’évaluer de façon fiable le résultat à terminaison
Comptabilisation
En cours d’exercice : D : 5
C : 4191 avances et acomptes reçus
Les retenus de garantie prélevés sont enregistrés au débit du compte
4117
Les charges concourant à l’exécution du contrat sont enregistrées dans les
comptes appropriés
Les chiffres d’affaires contractuels sont comptabilisés le cas échéant au
crédit du compte 70 par le débit de créances client. Sachant que les
acomptes versés et les retenues de garanties viennent en diminution des
créances correspondants
Contrat pluri-exercices
Méthode de l’achèvement : Comptabilisation
A la clôture de l’exercice
Porter en stocks, travaux en cours ou compte de régularisation, les
charges qui ne correspondent pas à l’avancement
Régulariser le cas échéant les chiffres d’affaires contractuels
constatés au cours de l’exercice de telle sorte que, après déduction
des charges ayant encouru à l’exécution du contrat, la quote part du
résultat à terminaison correspondant au pourcentage d’avancement
soit nulle. En effet, le chiffre d’affaires partiel a comptabiliser doit
correspondre au total des charges de l’exercice ayant concouru à
l’exécution du contrat.
Lors de la livraison au client : le chiffre d’affaires est normalement
constaté au débit du compte 411 clients par le crédit des comptes 70
Contrat pluri-exercices
Cas particulier des contrats déficitaires :
La perte totale prévisionnelle doit être provisionnée indépendamment du degré
d’avancement sous déduction des pertes déjà constatées quelle que soit la méthode de
comptabilisation retenue. Les modalités de comptabilisation de cette perte varie en fonction
de la méthode retenue.
Méthode d’avancement : le complément de perte qui correspond aux travaux non encore
réalisés, obtenu par la différence entre la perte totale et la perte constatée, fait l’objet d’une
provision : D : 6911
C : 193
Méthode de l’achèvement : la provision est scindée en deux :
(i) Provision pour risque à court terme = la perte totale X pourcentage d’avancement
(D: 6591 par le C: 4991) et
(ii)provision pour perte à terminaison = perte totale – provision pour risque à court terme
(D : 6911 par le C: 193)
Contrat pluri-exercices : Application
Une entité s’est engagée par contrat à construire un ouvrage. Le contrat prévoit sa
réalisation sur une période de à 22 mois. On vous communique les informations concernant
la réalisation de cet ouvrage :
ü Coût total de production total estimé par les services technique : 750 000 000 F
ü Coût de production engagé à la clôture des comptes de l'exercice N : 450 000 000 F
ü Prix de vente prévu : 925 000 000 F
Le 30 Octobre N+1, le prix prévu est facturé au client local, le coût de production
prévisionnel ayant été́ correctement prévu par les services techniques.
Le taux de TVA est fixé théoriquement à 18%.
Serge WHANNOU
Contrats de concession de service public : Définition
Mise à disposition 1
2
3
Construction
Qui contrôle les infrastructures dans les deux cas ?
Serge WHANNOU
Contrats de concession de service public : droit
Pour le savoir, il faut apprécier les points suivants du champ
d’application :
Si oui
Serge WHANNOU
Contrats de concession de service public
Serge WHANNOU
Contrats de concession de service public : Cas infrastructure
construite par le concessionnaire
Application
Un opérateur privé doit financer, construire, assurer la
maintenance et exploiter un pont à péage pendant 20 ans. Les
coûts de la construction s’élèvent à 750 000 000 FCFA. La marge
réalisée par l’opérateur représente 20% du coût des travaux de
construction. L’accord prévoit que l’opérateur facture un péage
aux usagers du pont. Le concédant garantit un revenu minimum
de 20 000 000 par an à l’opérateur.
Passer l’écriture nécessaire à la fin de la construction
Contrats de concession de service public : Partenariat
Public Privé
Dans le cadre du PPP, la collectivité publique confie à un tiers,
pour une période déterminée, une mission globale ayant pour
objet, la conception, la construction, la transformation, l’entretien,
la maintenance, l’exploitation ou la gestion d’ouvrages,
d’équipement ou de biens immatériels nécessaires au service
public, ainsi que tout ou partie de leur financement, à l’exception
de toute participation au capital. Ex : Bâtiment administratifs,
Eclairage publics, Ecoles etc…
La rémunération du partenaire privé fait l’objet d’un paiement
par la personne publique pendant toute la durée du contrat et
liée aux objectifs de performance assignés à la personne privée.
Contrats de concession de service public :
PPP Comptabilisation
Pendant la phase de construction de l’infrastructure
Serge WHANNOU
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLÔTURE DE
L’EXERCICE
RAPPORT DE GESTION :
Mention de tous les
Serge WHANNOU évènements importants
Evénement Post : Application
1. Une entité évalue au 31 décembre N ses stocks
marchandises en utilisant la méthode FIFO à 200 000 000
dans une situation de récession et d’autres tendances
négatives du marché. Ces stocks dépréciés n’ont pas pu être
vendus au mois de janvier N+1. L’entité vend enfin le 05
février N+1 ses stocks de marchandises pour 140 000 000. La
date d’arrêté des comptes est le 15 Mars N+1.
2. Une entité clôt son exercice le 31/12/N. Un incendie
survient fin janvier N + 1 et détruit un atelier représentant 20
% de la capacité de production. Les dommages sont estimés
à 150 000 000 F mais ne remettent pas en cause la continuité
d'exploitation.
Evénement Post : Application
Opération 3 :
• Une entité clôt son exercice le 31/12/N. En février N + 1
débute un litige peu important résultant d'événements
survenus après la date de clôture. La date d’arrêté des
comptes de cette entité est le 20 Avril N+1.
Opération 4 :
• Un litige au tribunal de travail est provisionné au passif du
bilan au 31/12/N pour un montant de 50 000 000 F. Le
conseil d’administration de l’entité a arrêté les comptes le
15/04/N+1. Une décision du tribunal intervient le 30/05/N+1
condamnant la société à verser 75 000 000 F.
Evénement Post : Application 2
Travail à faire : Choisissez la bonne réponse
La pandémie du COVID 19 peut être considérée :
a) comme un évènement postérieur à la clôture de l’exercice.
b) comme un évènement contribuant à confirmer une situation existant à la date de
clôture de au 31/12/2019.
c) comme un évènement exceptionnel compromettant la continuité de l’exploitation.
d) comme un évènement ne pouvant pas impacter les comptes de l’exercice 2019 .
Si avant l’arrêté des comptes, la continuité d’exploitation est compromise du fait de
la pandémie du COVID 19 :
a) Les états financiers doivent être toujours établit sur la base du maintien de
l’hypothèse de continuité et non en valeur liquidative.
b) Une information doit être donnée dans la partie B de la note 38 des états annexés.
c) Aucune information ne doit être donnée en annexe.
Evénement Post : Application 2
Travail à faire : Choisissez la bonne réponse
L’évaluation des passifs et actifs au 31/12/2019 et avant l’arrêté des comptes :
a) doit être normalement ajustée compte des effets de la pandémie du COVID 19.
b) ne doit pas être ajustée compte des effets de la pandémie du COVID 19 sauf si
la continuité d’exploitation est définitivement compromise.
c) ne doit en aucun cas être ajustée.
Dans le cadre de la pandémie COVID 19, les pertes d’exploitation futures et les
coûts de sous activité
a) doivent faire l’objet de provision pour risques et charges.
b) ne doivent pas faire l’objet de provision pour risques et charges mais mention
doit être faite en annexe si l’impact est jugé significatif.
c) doivent s’intégrer déjà dans les estimations de provision à la clôture de
l’exercice.
Evénement Post : Application 2
Travail à faire : Choisissez la bonne réponse
Lorsque la cessation d’activité d’un client intervient après la date
de clôture du fait des conséquences de la pandémie du Covid 19 :
a) Le montant des dépréciations constatées au 31 décembre 2019
doit être ajusté
b) Aucune mention ne doit être portée en annexe même si le
montant est significatif.
c) Le montant des dépréciations constatées au 31 décembre 2019 ne
doit pas être ajusté
Evénement Post : Application 2
Corrigé
Serge WHANNOU
Opérations en devises
Toute opération faite en monnaies étrangères présente sa propre
spécificité, car elle a pour conséquence la prise d'un risque de perte ou
une chance de gain du fait de l'évolution des cours entre le début et le
règlement final de l'opération.
Les principes relatifs à l’évaluation des opérations en monnaies
étrangères sont contenus dans l’AUDCIF :
• pour les biens (immobilisations incorporelles et corporelles, titres et
stocks) dans l'article 51 ;
• pour les créances et les dettes dans les articles 52 à 57 ;
• pour les disponibilités dans l'article 58.
Opérations en devises
Cas des immobilisations incorporelles et corporelles :
• Lorsque le coût des immobilisations entrées dans le patrimoine est exprimé en
monnaies étrangères, ce coût est converti en francs CFA sur la base du cours de
change du jour de l'acquisition (article 51) quel que soit le mode de paiement.
• Les amortissements et les éventuelles provisions pour dépréciation sont calculés
sur cette valeur.
• La différence entre le prix payé et le coût initial enregistré, constitue une perte ou
un gain de change à enregistrer dans les charges (compte 676 Pertes de change)
ou les produits financiers (compte 776 Gains de change) de l'exercice du
paiement.
• Lorsque l’immobilisation est cédée en devises, le gain (ou la perte) résultant des
fluctuations des monnaies étrangères est définitivement dégagé et porté aux
comptes de charges ou de produits financiers concernés.
Opérations en devises
Cas des avances et acomptes versés sur commande d’immobilisations :
En cas de non livraison avant la clôture, l’acompte n’est pas converti au
cours de change de la clôture. Aucun écart de conversion n’est constaté sur
les avances et acomptes versés. Toutefois dans le cas ou l’avance ou
l’acompte, risque d’être remboursé par le fournisseur et où le cours de
clôture est inférieur au cours du jour de son versement, il y a lieu de
comptabiliser une provision pour risque et charge.
Opérations en devises
Cas des titres :
• Les titres acquis en monnaies étrangères sont convertis en francs CFA sur la base du cours
de change du jour de l'opération. Il en est ainsi que le titre soit ou non entièrement libéré.
La partie non libérée est inscrite en dettes libellées en devises au compte 472 Versements
restant à effectuer sur titres non libérés. Les paiements ultérieurs de cette dette,
consécutive à la libération des titres, n'ont aucune incidence sur la valeur des titres
inscrits en comptabilité. La différence de change (perte ou gain) doit être enregistrée dans
les charges (676) ou les produits financiers (776) de l'exercice de paiement.
• Le remarques faites ci-dessus pour les immobilisations concernant la différence entre le
prix payé et le coût initial enregistré, demeurent valables pour les titres. Cette différence
constitue une perte ou un gain de change à enregistrer dans les charges ou les produits
financiers de l'exercice du paiement.
Opérations en devises
Cas des stocks :
Les stocks sont valorisés en fonction de leur détention à l’étranger (pays
dont la monnaie n’est pas le franc CFA et n’est l’Euro) ou leur acquisition à
l’étranger avec détention dans un pays de l’OHADA.
Stocks détenus à l’étranger : Ils sont valorisés à la moyenne pondérée des cours
pratiqués à la date d'achat ou d'entrée en magasin des éléments considérés.
En cas de difficulté d'application de cette méthode de calcul, l'entreprise
peut utiliser une autre méthode dans la mesure où elle n'est pas susceptible
d'affecter sensiblement les résultats. Des provisions pour dépréciation sont
constituées si la valeur au jour de l'inventaire, compte tenu du cours de
change de ce jour, est inférieure à la valeur d'entrée en compte.
Opérations en devises
Cas des stocks :
Acquisition à l’étranger avec détention dans l’espace OHADA : Il existe plusieurs méthodes de
valorisation. Le choix de l'une ou l'autre est laissé à l'appréciation de l'entreprise, et peut
dépendre de l'importance de ses opérations en devises. La permanence de méthodes reste
applicable. Ces méthodes sont résumées ci-après :
• 1ère méthode : valorisation des achats et des stocks au cours d'achat (ou au cours
moyen d'achat calculé sur la durée de rotation des stocks) ;
• 2ème méthode : valorisation des achats au cours du jour d’achat et valorisation des
stocks soit au cours de clôture pour la totalité ou au cours de clôture pour la partie
non encore payée ; soit au cours d'achat pour la partie déjà payée (ou cours moyen
d’achat) ou alors au cours à date de paiement (cours moyen de payement) ;
• 3ème méthode : valorisation à un cours interne de la période, fixé par l'entreprise ;
• 4ème méthode : valorisation des achats payés et des stocks payés au cours du jour de
paiement (ou cours moyen) et valorisation des achats non payés et des stocks non
payés au cours du jour de clôture.
Opérations en devises
Cas des dettes et créances libellés en devise :
A l’entrée dans le patrimoine :
La conversion à l'entrée dans le patrimoine est réalisée durant l'exercice au
cours de change en vigueur à la date de l'opération qu'il s'agisse de
transactions financières ou de transactions commerciales. Cette date est celle
de formalisation de l'accord des parties. Elle est normalement celle de la
commande lorsqu'elle devient ferme et définitive. Si le délai entre cette date
et celle de la facturation est court, la date de la facturation peut être retenue.
Spécifiquement pour les transactions financières (prêt et emprunts) il s’agira
d’un cours au comptant à la date de mise à disposition des devises.
Opérations en devises
Cas des dettes et créances libellés en devise :
A l’inventaire :
• Lorsqu'elles subsistent à l'inventaire, les créances et les dettes libellées en monnaies
étrangères sont converties sur la base du dernier cours de change à la date de clôture des
comptes.
• Les différences de conversion constatées par rapport aux valeurs d'origine sont inscrites
dans les subdivisions des comptes de créances et de dettes concernés qui figurent ainsi au
bilan pour leur valeur du moment.
• En contrepartie de cet ajustement de créances et de dettes sont ouverts deux comptes
d'écarts de conversion :
Ø 478 Ecarts de conversion actif ;
Ø 479 Ecarts de conversion passif.
Opérations en devise : opérations assorties d’une
couverture de change
La couverture fixe définitivement le cours de la monnaie
étrangère à l’échéance ( achat ou vente à terme de devises)
Serge WHANNOU
Opérations en devise : Créances douteuses
Serge WHANNOU
Opérations en devises
Ecart de conversion et résultat :
En application de la règle de prudence, l'article 54 du Règlement précise que :
• les gains latents inscrits au compte 479 n'interviennent pas dans la formation du résultat
de l'exercice ;
• les pertes probables inscrites au compte 478 entraînent, en revanche, la constitution d'une
provision (charge provisionnée) pour pertes de change d'un montant équivalent.
Pour les opérations à caractère commerciales la provision : D : 6591
C : 4991
Pour les opérations à caractère financières la provision : D : 6791
C : 4997
Opérations en devises
Cas particulier des Emprunts en devise à long terme :
Selon l'article 56 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable, lorsque des pertes probables
ou des gains latents sont attachés à des opérations d'emprunts ou de prêts affectant deux ou
plusieurs exercices, l'entreprise doit procéder à l'étalement de ces pertes, ou gains, sur la
durée restant à courir jusqu'au terme des remboursements ou encaissements en proportion
de ces remboursements ou encaissements à venir prévus au contrat (durée moyenne
pondérée restant à courir).
Toutefois, l’écart de conversion doit être intégralement constaté. Par ailleurs le montant
potentiel de la perte totale, ou du gain total futur, est recalculé à la fin de chaque exercice et
mentionné dans l'Etat annexé.
Opérations en devises
Cas particulier de la position globale de change :
• Le mécanisme de couverture peut être élargi et s'inscrire dans le cadre d'une
compensation générale établie, devise par devise, entre les opérations faites par
l'entreprise en monnaies étrangères. Cette compensation se fait au sein d'une position
globale de change. La position globale de change est constituée par la situation, devise
par devise, de toutes les opérations en monnaies étrangères engagées contractuellement
par l'entreprise, même si elles ne sont pas encore inscrites dans les comptes (commandes
fermes, par exemple).
• Dans ses conditions, l’article 57 de l’Acte uniforme autorise, une compensation entre les
pertes probables et les gains latents, devise par devise lorsque l'entreprise décide
d'intégrer dans une position globale de change toutes ses opérations traitées avec
l'étranger et non encore dénouées à l'inventaire. La dotation aux provisions pour pertes
de change est limitée à l'excédent des pertes sur les gains.
• La position est uniquement utilisée pour la détermination de la provision, aucune
compensation ne peut être opérée entre écart de conversion ou gain et pertes réalisés.
• Une justification formalisée appropriée doit être établie.
Opérations en devises
Cas particulier des dettes et créances indexées :
• La valeur d’entrée des créances et dettes dont les modalités de règlements sont assorties
d’une clause d’indexation, ne tient pas compte des variations de l’index retenu.
Lorsqu’elles subsistent à l’inventaire, les créances et dettes indexées sont converties sur la
base de la valeur de l’index à la date de clôture des comptes.
• Les différences d’indexation constatées sont comptabilisées dans les mêmes comptes et
selon les mêmes conditions que les créances et dettes libellés en devises (Cptes 478 ou
479)
Opérations en devises
Cas particulier des dettes et créances indexées :
La société BABARA a emprunté le 1er juillet N-1 auprès de la société Berthe, une somme
de 100 000 000 indexée sur le cours du pétrole
Le remboursement est effectué le 1er juillet N. Le cours du pétrole ont été respectivement
de 400 en juillet N-1, 412 en décembre N-1 et 417 en juillet N
Passer les écritures nécessaire en N-1 et N
Opérations en devises : Règlement
Serge WHANNOU
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Type de contrats de couverture sur marchés financiers : contrat à terme ferme et
contrat d’options
L’objectif principal de ces deux contrats est de permettre la couverture des risque de change,
de taux et de marché.
Un contrat à terme ferme est un contrat qui oblige les parties à exécuter leurs
engagements à un prix et à une date convenue. Ce contrat élimine les risques liés à
la variation d’un prix. Le donneur d’ordre (acheteur) est tenu de verser un dépôt de
garantie appelé déposit, préalable à toute négociation auprès d’un adhérent au
marché à terme qui est en général un établissement de crédit. Le deposit est restitué
en principe au dénouement de l’opération. En fonction du cours de compensation
établi après chaque séance de bourse, des appels de marges seront déterminés.
Chaque jour est calculé le gain ou la perte potentiel réalisés par le donneur d’ordre.
Le gain est crédité à son compte et la perte est débité et doit être couverte le jour
suivant.
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Contrats de couverture sur marchés financiers : contrat à terme ferme et contrat
d’options
Si l’on anticipe une hausse des cours, on achète des contrats pour les revendre
ultérieurement (mais avant l’échéance choisie)
Si l’on anticipe une baisse des cours, on vend des contrats pour les racheter plus
tard
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Type de contrats de couverture sur marchés financiers : contrat à terme ferme et
contrat d’options
Un contrat d’option donne à son acquéreur, moyennant le paiement d’une prime
(prix de l’option) le droit ( mais non l’obligation) d’acheter (option d’achat ou call)
ou de vendre (option de vente ou put) à un prix fixé à l’avance (prix d’exercice) une
quantité déterminé d’un actif sous jacent (actions, devise…). Ce droit peut être
exercé à tout moment jusqu’à l’échéance de l’option ou cette échéance seulement.
C’est prime qui est la valeur de l’option qui fait l’objet de cotation.
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Principaux moyens de couverture contre le risque de change (risque lié aux variations
d’une devise par rapport à la monnaie de référence)
Le change à terme : en matière de risque de commercial
Le change à terme est l’opération par laquelle on convient aujourd’hui, du cours auquel on
pourra acheter (ou vendre), à une date ultérieure, une devise déterminée.
Exemple :
Un importateur devra régler, dans les trois 03 mois, une facture d’achat de 100 000 USD.
Pour éviter d’avoir à subir une éventuelle hausse du dollar, il va aujourd’hui, acheter à
terme (c’est-à-dire à 3 mois en l’occurrence) les 100 000 USD à un cours déterminé. Cette
opération lui procure un double avantage :
- Le coût de son achat peut être calculé de façon certaine
- Il est à l’abri de toute hausse du dollar
Par contre si le cours du dollars baisse, il ne pourra pas profiter.
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Principaux moyens de couverture contre le risque de change (risque lié aux variations
d’une devise par rapport à la monnaie de référence)
Le Swapp de devises :
Le swapp de devises est une opération par laquelle deux partie conviennent d’échanger des
capitaux libellés dans deux devises différentes
Le swapp comporte trois étapes :
1. Echange des capitaux à la date du contrat
2. Echange des intérêts aux dates d’échéances convenues
3. Remboursement des capitaux (échange des capitaux en sens inverse à la fin du contrat)
Tous ces échanges sont effectués sur la base d’un cours unique fixé à l’origine en principe le
cours au comptant à la date du contrat.
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Principaux moyens de couverture contre le risque de change (risque lié aux variations
d’une devise par rapport à la monnaie de référence)
Le options de change :
Les contrats standardisés qui étaient négociés sur le MATIF
Opérations en devises : Contrats de
couverture sur marchés financiers
Conditions pour qualifier de contrat de couverture :
1. Les contrats ou options achetés ou vendus ont pour effet de réduire le risque
de variation de valeur de l’élément couvert
2. L’élément couvert peut être un passif, un actif , un engagement existant ou
une transaction future non encore matérialisée par un engagement si la
transaction possède une probabilité suffisante de réalisation
3. L’identification des risques à couvrir est fait après prise en compte des autres
passifs, actifs et engagements
4. Une corrélation est établi entre les variation de l’élément couvert et celles du
contrats de couverture
Opérations en devises : Contrats de couverture
sur marchés financiers
Ø Montant nominaux des contrats des instruments à terme : Mentionné
Traitement juste dans engagements hors bilan et non comptabilisé dans le bilan
comptable
Serge WHANNOU
Réévaluation des bilans
Les éléments d’actifs, entrent dans le patrimoine de l’entreprise à leur coût historique en
général. Or, du fait de l’inflation, ces francs perdent régulièrement de la valeur. Pour cette
raison, la valeur comptable des éléments d’actif s’éloigne, d’exercice en exercice, de leur
valeur réelle ; ceci est particulièrement sensible pour les éléments à faible taux de rotation
tels que les immobilisations. Afin de respecter la notion d’image fidèle, il conviendrait de
procéder à leur réévaluation dans le respect des dispositions comptables.
La réévaluation est décidée par les organes de gestion de l’entité qui doivent indiquer : la
méthode utilisée, la liste des postes des états financiers concernés et les montants
correspondants, le traitement fiscal de l’écart de réévaluation.
Seules les immobilisations corporelles et financières sont concernées par la réévaluation. La
réévaluation doit porter sur l’ensemble de ces biens. Toute réévaluation partielle est
interdite.
On distingue deux types de réévaluation : la réévaluation légale et la réévaluation libre.
La réévaluation a pour conséquence la substitution d’une valeur, dite réévaluée, à la valeur
nette précédemment comptabilisée.
Réévaluation des bilans
La réévaluation légale :
Cette réévaluation est le fait d’une loi portant sur la réévaluation légale et s’accompagne
d’une interdiction de réévaluation libre durant une certaine période. Selon le cas, la
réévaluation peut être obligatoire pour toutes les entités, ou pour certaines catégories
seulement, et optionnelle pour les autres, voire pour toutes les entités dans des cas rares.
La réévaluation doit être effectuée :
Ø A une date déterminée en principe la clôture de l’exercice ;
Ø Selon des modalités techniques précisées, avec, le plus souvent, recours à un ou des
indices de réévaluation indiqués par les autorités compétentes;
Ø Sous le bénéfice d’avantages fiscaux plus ou moins étendus, pouvant aller jusqu’à la non-
imposition totale de l’écart de réévaluation, conjuguée avec la déductibilité totale des
nouveaux amortissements réévaluées et la non imposition, en cas de cession de l’élément
de l’écart de réévaluation correspondant.
Réévaluation des bilans
La réévaluation libre :
Cette réévaluation libre signifie que l’entité :
ØA la liberté de réévaluer ou de conserver les valeurs historiques
ØUtilise un référentiel de valeurs actuelles à déterminer sous sa
responsabilité
ØReste conforme aux conditions définies par les articles 62 à 65
ØPeut en général effectuer la réévaluation à la clôture de l’exercice
Réévaluation des bilans
Champ d’application :
Serge WHANNOU
Réévaluation des bilans
Valeur réévaluée
La valeur réévaluée de chaque élément est obtenue par application d'une
méthode indiciaire fondée sur le pouvoir d'achat général de la monnaie (cas
de réévaluation légale) ou par utilisation de la valeur actuelle (cas de
réévaluation libre, en l'absence d'indices officiels).
Réévaluation des bilans
Méthode Indiciaire : Cas de la réévaluation légale souvent
Les indices définis par les autorités compétentes sont censés traduire l'évolution du pouvoir
d'achat général de la monnaie. Lors d'une réévaluation légale, les autorités publient :
• soit une seule série d'indices annuels, qui représentent donc l'évolution générale des prix
résultant de l'inflation. Elles peuvent aussi publier un seul indice en cas de réévaluation
liée aux conséquences d'une inflation « ponctuelle», comme celle résultant de la
dévaluation du franc CFA du 12.1.1994 ;
• soit plusieurs indices annuels, pour tenir compte des différences de variations de prix de
grandes catégories de biens.
Toutefois, la valeur réévaluée ne peut pas dépasser une certaine limite. L'application de
l'indice à la valeur comptable nette ne doit en aucun cas conduire à une valeur réévaluée
supérieure à la valeur actuelle du bien.
La valeur réévaluée est donc la plus faible des deux valeurs : valeur indiciaire et valeur
actuelle.
Réévaluation des bilans
Méthode Indiciaire
Calcul de la valeur indiciaire réévaluée
• La valeur comptable (nette des amortissements) est à multiplier par le coefficient
ou l'indice de l'année (correspondant à la catégorie de biens, en cas de pluralité
d'indices). Ce produit représente la valeur indiciaire réévaluée. Pour la
détermination de la valeur réévaluée, cette valeur est à comparer à la « valeur
actuelle ».
• Dans les comptes, la valeur d'entrée sera elle-même multipliée par le coefficient k.
Il en sera de même du cumul des amortissements.
• Dans le cas où la valeur actuelle du bien est inférieure à la valeur indiciaire, la
valeur actuelle est alors retenue. Dans ce cas la valeur d'entrée et le cumul des
amortissements sont à multiplier par le coefficient k réduit en fonction du rapport
: Valeur actuelle/Valeur comptable (d’où coefficient k' < k).
Réévaluation des bilans
Méthode Indiciaire
Calcul des amortissements après réévaluation
• A compter de la date d'effet de la réévaluation, les amortissements sont à
calculer sur les montants réévalués, en appliquant le plan d'amortissement
initialement retenu. En effet, l’article 63 de l’acte dispose ‘‘La valeur
réévaluée des immobilisations amortissables sert de base au calcul des
amortissements sur la durée d’utilité restant à courir depuis l’ouverture de
l’exercice de réévaluation, sauf révision du plan d’amortissement, en
application des dispositions de l’alinéa 4 de l’article 45 de l’acte Uniforme’’.
• Les amortissements nouveaux sont donc égaux à ceux qui étaient
initialement prévus, multipliés par le coefficient k (ou k').
Réévaluation des bilans
Méthode Indiciaire
Cas des biens faisant l'objet de dépréciation
La dépréciation a pour objet de ramener la valeur comptable nette de
l'élément à la « valeur actuelle » à la date du bilan. En conséquence l'élément
ne saurait être réévalué à cette date.
Réévaluation des bilans
Méthode Indiciaire
Comptabilisation
A la date d’effet D: 2…Immob (aug val brute)
C : 28 (aug des amorts)
C : 1061 (Ecart de réévaluation) ou 154 si l’opération est neutre
fiscalement
Lors des ammortissements : deux possibilités
1. l’opération n’est pas neutre fiscalement : D : 68...(VNC réévaluée/durée restant)
C : 28...
2. l’opération est neutre fiscalement : compléter la reprise D: 154
C: 861 (montant complément d’amort)
Réévaluation des bilans
Méthode des coûts actuels : Cas souvent de la réévaluation libre
• Le coût actuel d’un actif est le montant de trésorerie ou d’équivalents de
trésorerie qu’il faudrait payer si le même actif ou un actif équivalent était acquis
actuellement
• Lorsque les autorités laissent aux entreprises la possibilité de procéder à une
réévaluation libre, ces entreprises ne peuvent déterminer la valeur réévaluée que
par le calcul de la valeur actuelle, faute de disposer de séries d'indices de prix
publics officiellement.
• Pour la détermination de cette valeur actuelle, qui est un « coût actuel », il
convient de distinguer les éléments indissociables de l'exploitation des éléments
dissociables de celle-ci et susceptibles d'être cédés. Si pour les premiers,
l'évaluation doit tenir compte de la globalité de l'entreprise et de sa continuité
d’exploitation, pour les seconds, l'évaluation se fonde sur le prix potentiel net de
cession après tous frais et impôts.
Réévaluation des bilans
Méthode des coûts actuels : Cas souvent de la réévaluation libre
Calcul : Le montant réévalué est égal à la valeur actuelle qui correspond au
coût actuel du bien à la date de réévaluation.
Comptabilisation : l’écart de réévaluation est comptabilisé au crédit du
compte 1062 et l’incidence sur les immobilisations amortissables peut être
comptabilisée selon deux méthodes :
ØSoit le retraitement des amortissements et de la valeur brute comptable de
l’actif de telle manière que cela corresponde avec la réévaluation de la
valeur comptable de l’actif
ØSoit par déduction du cumul des amortissements de la valeur comptable
brute de l’actif et inscription à l’actif du montant net réévalué, constituant
la nouvelle valeur brute.
Réévaluation des bilans
Méthode des coûts actuels et méthode indiciaire : Quelle différence?
La principale différence entre les deux méthodes réside dans le fait que,
dans la méthode indiciaire, la valeur réévaluée est la plus faible des deux
valeurs (indiciaire et actuelle) et que dans la méthode des coûts actuels la
valeur réévaluée est toujours la valeur actuelle.
Réévaluation des bilans
Date de réévaluation et date d'effet de la réévaluation
La date de réévaluation est la date à laquelle la réévaluation est opérée.
Cette date doit coïncider avec la date de clôture de l'exercice selon l’article 63
de AU, qui est la date à laquelle sont calculées les valeurs réévaluées et à
partir de laquelle courent les amortissements sur les montants réévalués.
Réévaluation des bilans : Applications
Au bilan de clôture du 31 décembre N de la société LAB figurait les postes ci-après :
• L’ensemble immobilier (terrain et Bâtiment) avait été acquis le 01/01/N-4. Le
bâtiment est amorti sur une durée d’utilité de 30 ans. Les autorités décident de
procéder à une réévaluation légale de leurs immobilisations suivant les
dispositions du système comptable OHADA. La date de réévaluation est le
31/12/N. L’indice retenu est de 1.2.
• TAF : Passer les écritures comptables de réévaluation légale des biens réévalués.
Serge WHANNOU
Comptabilisation des engagements de retraite
• Comptabilisation • Comptabilisation
• Mention dans les Notes • Mention dans les Notes
annexes annexes
Serge WHANNOU
Les provisions pour engagements en matière de retraie et
avantages similaires
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
Montant des droits acquis (indemnité future)
X
(1+Taux de charges fiscales et sociales) (1+T)
Engagement de retraite = S x N x Aa/At x Pp x Ps x (1+t)-n x (1+T)
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
ZOOM SUR LE TAUX DE PROGRESSION (i)
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de départ à la retraite (IDR)
= nombre de droit à d’indemnités au moment du départ. La variante générale de la méthode consiste à
procéder à une répartition selon la formule de constitution des droits (méthode rétrospective)
Deuxième variante : L’entreprise peut considérer l’intégralité des droits qui seront acquis par le salarié,
puis la répartir de façon linéaire sur l’ensemble de sa carrière (Si cette variante de la méthode des unités
de crédit projetées est favorable au salarié).
Exemple : Un salarié a 25 ans d’ancienneté au 31/12/N, et va cumuler 40 ans d’ancienneté à la date de son
départ à la retraite.
Ancienneté Indemnité de départ
Nombre de Inférieur à 5 ans Rien
droit à 5≤ancienneté≤25 1 mois
indemnités Ancienneté >25 5 mois
Variante générale
25 ans d’ancienneté au 31/12/N = indemnité de départ d’1 mois.
2e variante
40 ans ancienneté = indemnité de départ de 5 mois
Ayant 25 ans d’ancienneté il a acquis 5 mois x 25/40 = 3,125 mois
Conclusion : on retient la 2e variante car elle aboutit à des droits significativement supérieurs à ceux
de la variante générale.
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
En cas de répartition des droits sociaux sur une base linéaire au prorata des années de
services.
Prorata = Ancienneté actuelle/Ancienneté totale
(répartition
linéaire des droits) Exemple : 25/40 ; (40 = 25+15)
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de départ à la retraite (IDR)
Taux de départ
Les départs de l’année s’entendent comme les départs par démission ou licenciements
individuels. Ne sont pas pris en compte, le départ à la retraite et le départ suite à un décès du
Probabilité salarié.
de Présence Le taux de départ est différent du taux de turnover (ou rotation)
Probabilité de
survie
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
Probabilité de
survie
Serge WHANNOU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
Serge WHANNOU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
Serge WHANNOUC
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
= 61,21%
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
Serge WHANNOU
Evaluation des engagements d’indemnités de fin de carrière (IFC)
Serge WHANNOU
Engagement de retraite : Applications
Au 31/12/N, un salarié a 41 ans. Dans 20 ans, il sera à la retraite et il a 15 ans
d’ancienneté dans l’entreprise. La convention collective prévoit que
l’indemnité de fin de carrière représente 12,5% du salaire mensuel par année
travaillée.
Son salaire au 31/12/N est de 3 050 et le taux de revalorisation des salaires
est de 3%. Le taux d’actualisation est de 5%. La probabilité que le salarié soit
présent au moment de son départ à la retraite, compte tenu du turn over est
de 68%. La probabilité que le salarié soit en vie au moment de son départ à
la retraite est de 96%.
Calculer la valeur de l’engagement au 31/12/N.
TRADUCTION COMPTABLE
Serge WHANNOU
Contrat de location
Nouveau
Serge WHANNOU
CONTRAT DE LOCATION
Présentation
Serge WHANNOU
CONTRAT DE LOCATION
Modèle côté preneur : contrat de
location acquisition Actif
Passif
Serge WHANNOU
CONTRAT DE LOCATION
Taux d’actualisation
Il s’agit du taux qui égalise la valeur actualisée des loyers et de
la juste valeur de l’actif
Valeur actuelle (au taux i) de
Valeur actuelle du bien (prix
l’ensemble des paiements
figurant dans le contrat)
locatifs
Serge WHANNOU
CONTRAT DE LOCATION
Serge WHANNOU
CONTRAT DE LOCATION
Transactions de cession bail: le vendeur preneur transfère une immobilisation à l’acheteur-
bailleur et lui prend ça en location
Y a-t-il une vente
Oui Il a-t-il une option d’achat Non
substantiel pour le vendeur
locataire?
Vendeur-preneur Vendeur-preneur
• Actif sous-jacent décomptabilisé et • Actif sous-jacent maintenu ;
applique le modèle de comptabilisation du • Prix de cession comptabilisé en dettes
preneur au contrat de location ; financières
• Droit d’utilisation : quote-part conservée
de la valeur comptable ;
• Profit/perte limité aux droits cédés. Acheteur-bailleur
L’acheteur-bailleur ne comptabilise pas à son
Acheteur-bailleur actif l’actif transféré et constate une créance
L’acheteur-bailleur comptabilise l’achat de financière pour le montant du prix de cession.
l’actif et applique le modèle de
comptabilisation du bailleur à la location
Serge WHANNOU
CONTRAT DE LOCATION
Les sous-location
Location financement Location simple
Location principale
Sous-location
Nouveau
Serge WHANNOU
ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS AU PERSONNEL SALARIE ET AUX
DIRIGEANTS DE LA SOCIETE (articles 626-1 à 626-6 ; 640 ; 640-1 AUSCGIE)
• Souscrire ou rachat de ses propres actions dans la
limite de 10% du total des actions de la société;
Procédures
• Prélèvement obligatoire sur les bénéfices ou les
d’attribution réserves sauf la réserve légale.
Serge WHANNOU
PRIMES DE REMBOURSEMENT DES OBLIGATIONS
Serge WHANNOU
Obligations convertibles en actions :
Applications
1. Une entité émet, le 01 /01/N, 25 000 obligations de 15 000 F
convertibles en actions à chaque date anniversaire de
l'émission à partir de 2 ans ou remboursables en numéraire au
terme de 6 ans. Les obligations sont émises à 13 000 F. Elles
sont totalement souscrites le même jour en prise ferme par des
fonds d’investissement. Le rapport d'échange se fait sur la
base de quatre obligations de valeur nominale 10 000 F contre
trois actions. Le 01/01/ N+2, les porteurs de 4 000 obligations
demandent leur conversion en actions et aucune obligation n’a
été remboursée. L’entité décide de provisionner la prime
totale.
Contrat de franchise
Nouveau
Serge WHANNOU
Contrat de franchise
1er cas : s’il rémunère le droit 2eme cas : s’il rémunère les frais
d’utilisation de la marque de démarrage et d’installation
compte 2184 coûts de franchise Compte Aménagements et
agencements
Redevances reçues
• Compte 706 Services vendus (activité principale), ou
• Compte 7076 Redevances pour brevets, logiciels,
marques et droits similaire (activité annexe)
Chez le
Droit d’entrée
franchiseur
S’il correspond à la contrepartie S’il correspond à des prestations
des biens livrés produit au restant à fournir compte 477
Serge WHANNOU moment de la livraison Produits constatés d’avances.
Contrat franchise : Application
Une entité X a pour activité principale l’exploitation de sa marque et de son savoir- faire par l’intermé
diaire d’une chaine de franchisage. Le 02 Janvier N, l’entité X signe un contrat de franchise avec une
entité Y sur une durée de 20 ans. Le 15 Janvier N, l’entité X adresse à son franchisé une facture relative
au droit d’entrée s’élevant à 140 000 000 F. Ce droit d’entrée se décompose comme suit :
• frais d’aménagement de bureaux : 40 000 000 F
• droit d’utilisation de la marque et du savoir-faire du franchiseur : 100 000 000 F. La facture a été ré
glée le 30 Janvier N par virement bancaire sur le compte du franchiseur.
Le contrat de franchise prévoit également le versement d’une redevance annuelle payable à terme
échu représentant 5% du chiffre d’affaires annuel réalisé au titre de chaque exercice. Une facture liée à
la redevance annuelle est adressée le 10 janvier de chaque année au franchisé et le montant de la
redevance est basé sur le chiffre d’affaires réalisé au cours de l’exercice précédent.
La première facture a été envoyée au franchisé le 10 Janvier N+1 et réglée le 16 Février N+1 par
virement bancaire. Le chiffre d’affaires annuel de l’exercice N s’élève à 200 000 000 F. La durée
d’utilité des aménagements de bureau est de 10 ans.