Table des matières

• Table des matières Table des matières................................................................................ 1

• La listes des figures............................................................................................................ 2
• La listes des tableaux........................................................................................................... 3
• Remerciement...................................................................................................................... 4
• Introduction...........................................................................................................................5
1. Présentation de l’entreprise :
1.2. La société Algérie Télécom :………………………………………………………….5
1.3. L’organisation de la société :……………………………………………………….....6
1.4. Les activités de la société : ...........................................................................................7
1.5. Les objectifs de l’activité : ……………………………………………………………8
1.6. Le réseau de transmission …………………………………………………………….8
1.7. Le réseau commercial…………………………………………………………………9
2. Le Centre de transmissions
2.1. Présentation du centre ...................................................................................................9
2.2. Situation géographique et classification technique .....................................................10
2.3. Description du centre...................................................................................................10
2.4. Organisation du personnel de centre............................................................................10
3. Les systèmes équipant le centre
3.1. Le système de transmission de centre ........................................................................ 11
3.1.1.Introduction............................................................................................................... 11
3.1.2. Les technologies de transmissions…………………………………………………11
3.1.3. Les systèmes de transmissions exploités par le centre :…………………………...16
3.1.4. Les taches des personnels techniques en matière d’équipement…………………..18
3.1.5. Les taches des personnels techniques en matière de sécurité et l’exploitation du
centre ……………………………………………………………………….……………19
3.2 Les supports de transmission .......................................................................................20
3.2.1. Les paires torsadées : ...............................................................................................20
3.2.2. Le câble coaxial :..................................................................................................... 20
3.2.3. La fibre optique : .....................................................................................................21
13.2.4. Les faisceaux hertziens :.........................................................................................22
21 3.3. Le système d’énergie du centre .............................................................................23
21 3.3.1.Introduction...........................................................................................................23
20 3.3.2. Les équipements énergétiques :...........................................................................24
1. But d’emploi des batteries…………………………………………………...
….24
2. Production et distribution d'énergie………………………………...…………..24
3. Les taches des personnels techniques……………………...……………...........25
3.4 Les tâches accomplies personnellement………………………….………………….26
Conclusion…………………………………………………………………………………………....27
Bibliographie…………………………………………………………………………………………28

1
La listes des figures

Figure 1 Organigramme d’Algérie Télécom …………………………………………………7

Figure 2 Backbone national fibre optique……………………………………………………..9
Figure 3 Schéma représente la hiérarchie PDH…………………….……………………...…12
Figure 4 Exemple d'un réseau SDH…………………………………………………………..14
Figure 5 Multiplexage D-WDM……………………………………………………………...15
Figure 6 OptiX OSN 8800…………………………………………………………………....17
Figure 7 NOKIA PSS-24x……………………………………………………………………18
Figure 8 Paire torsadé………………………………………………………………………...20
Figure 9 Câble coaxial………………………………………………………………………..21
Figure 10 La fibre optique……………………………………………………………………………21
Figure 11 faisceaux hertzien………………………………………………………………….22

2
La listes des tableaux

Tableau 1 Les différents niveaux de la hiérarchie PDH........................................................................12

Tableau 2 La différence entre la technologie PDH et SDH..................................................................14

3
Remerciement

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait opportun de

commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris
au cours de ce stage.

Je remercie toute l’équipe du centre d’amplification et de transmission AIN DEFLA qui

était présente pour m’encadrer, répondre à toutes mes interrogations et éclairer mes
lumières tout au long de cette riche expérience.

Je remercie particulièrement Mr. BOUTIBA AMAR, chef du centre de transmission, de

m’avoir accueilli dans son centre et intégré au sein de son équipe et aussi
Mr.BRAHMINE MOUSTAPHA, chef de cellule transmission, qui m’a accordé sa
confiance et son temps et qui m’a guidé au long de ces 30 jours dans la joie et la bonne
humeur.

De même, je présente mon infini respect à Mr.KERFAH MOHAMMED , MEHNOUNE

ABDERREZZAQ et ABACI YACINE pour les conseils et l’assistance dont j’étais
privilégiée tout au long de la période du stage.

De ma part, j'espère que ma conduite et mon apprentissage ont laissé une bonne
impression de l’INTTIC et affirment son image et marque.

MERCI

4
Introduction

La montée en débit des systèmes de transmission est un phénomène impressionnant qui ne

cesse de prendre de l’ampleur depuis quelques décennies. Ce phénomène est expliqué par
la conjonction de plusieurs facteurs. Cette demande croissante de capacité a rencontré un
contexte technologique favorable avec l’avènement des technologies optiques.

Ce stage, d’une durée de quatre semaines et demi , a été une opportunité pour s’approcher
du milieu professionnel et d’avoir une expérience pratique grâce à ce contact concret avec
le domaine des télécommunications

Ce rapport présente le travail que j’ai effectué lors de mon stage au sein de l’entreprise
nation Algérie Télécoms Centre de Transmission à la wilaya de AIN DEFLA . Il s’est
déroulé du 15 février 2022 au 14 mars 2022. Au cours de ce stage je suis familiarisé avec
un environnement technique et un ensemble des systèmes de communications.
Particulièrement, les différentes technologies exploitées pour assurer la transmission. J’ai
choisi d’effectuer mon stage au sein d’Algérie Télécoms d’abord en raison de l’intérêt que
je porte au monde des télécommunications, mais aussi de la qualité de ses services, de son
organisation structurée et de ses infrastructures qui nous donneraient un aperçu du monde
de travail auquel je serai bientôt confronté .

Le but de ce rapport n’est pas de faire uniquement une présentation exhaustive de tous les
aspects techniques que j’ai pu apprendre ou approfondir, mais aussi, de manière
synthétique et claire, de faire un tour d’horizon des aspects technique et humains auxquels
j’ai été confronté.

• Présentation de l’entreprise

• La société Algérie Télécom :

Algérie Télécom est le leader sur le marché Algérien des télécommunications qui connait
une forte croissance. Offrant une gamme complète de services de voix et de données aux
clients résidentiels et professionnels.

Algérie Télécom, est une société par actions à capitaux publics opérant sur le marché des
réseaux et services de communications électroniques.

Sa naissance a été consacrée par la loi 2000/03 du 5 août 2000, fixant les règles générales
relatives à la poste et aux télécommunications ainsi que les résolutions du conseil national

5
aux participations de l’Etats (CNPE) du 1er Mars 2001 portant sur la création d’une
Entreprise Publique Economique dénommée « Algérie Télécom ».

Algérie Télécom est donc régie par cette loi qui lui confère le statut d'une entreprise
publique économique sous la forme juridique d'une société par actions SPA au capital
social de 50.000.000.000 Dinars et inscrite au centre du registre de commerce le 11 mai
2002.

Entrée officiellement en activité à partir du 1er janvier 2003, elle s'engage dans le monde
des Technologies de l'Information et de la Communication avec trois objectifs :
Rentabilité., efficacité, qualité de service.

Son ambition est d'avoir un niveau élevé de performance technique, économique, et

sociale pour se maintenir durablement leader dans son domaine, dans un environnement
devenu concurrentiel. Son souci consiste, aussi, à préserver et développer sa dimension
internationale et participer à la promotion de la société de l'information en Algérie.

• L’organisation de la société :
Algérie Télécom est organisée en Divisions, Directions Centrales, Directions
Opérationnelles de télécommunications où il y a 53 directions opérationnelles distribués
sur tous le territoire national (voir figure I.1).

6
 Figure 1 Organigramme d’Algérie Télécom

• Les activités de la société :

Les activités majeure d'Algérie Télécom est de :

• Fournir des services de télécommunication permettant le transport et l'échange de

la voix, de messages écrits, de données numériques, d'informations audiovisuelles.
• Développer, exploiter et gérer les réseaux publics et privés de télécommunications.
• Etablir, exploiter et gérer les interconnexions avec tous les opérateurs des réseaux.

Algérie Télécom a, dans le cadre du renforcement et de la diversification de ses activités,

mis en œuvre un plan de filialisation des activités liées au mobile et satellite qui s’est
traduit par sa transformation en groupe auquel sont rattachées trois filiales :

• Algérie Télécom Mobile ATM (Mobilis) société par actions au capital social de
100.000.000 DA, pour la téléphonie mobile.

7
 • Algérie Télécom Satellite ATS (RevSat), société par actions au capital social de
100.000.000 DA, pour le réseau satellitaire.
• Algérie Télécom Internet ATI (Djaweb), pour le réseau internet.

Algérie Télécom a comme activité principale la téléphonie fixe et pour laquelle elle est
actuellement en position de monopole. Elle intervient aussi dans le mobile avec sa filiale
mobilis, via les satellites : VSAT, INMARSAT, GMPCS Thuraya. Et dans l’internet :
voix sur IP et ADSL, et elle offre des services de base tels que la consultation de pages
web, transfert de fichiers FTP, …etc. à travers DJAWEB.

Elle offre encore des services de transmissions de donnée par paquet (DZPAC et
MEGAPAC), l’accès à internet à haut débit (ADSL), le service télex et les services de
lignes spécialisées nationales et internationales.

• Les objectifs de l’activité :

Algérie Télécom est engagée dans le monde des technologies de l'information et de la
communication avec les objectifs suivants :

• Accroître l'offre de services téléphoniques et faciliter l'accès aux services de

télécommunications au plus grand nombre d'usagers, en particulier en zones
rurales.
• Accroître la qualité de services offerts et la gamme de prestations rendues et
rendre plus compétitifs les services de télécommunications.
• Développer un réseau national de télécommunication fiable et connecté aux
autoroutes de l'information.

• Le réseau de transmission :
Algérie Télécom utilise un réseau national de transmissions numériques composé de
23.262 Km de câbles à fibres optiques, dont en câbles sous-marins et faisceaux hertziens
numériques.

8
 Figure 2 Backbone national fibre optique

• Le réseau commercial
En plus de son propre réseau commercial composé de 95 agences (y compris celles de
Mobilis), 145 divisions commerciales et plus de 22.000 kiosques multi services (KMS),
Algérie Télécom utilise le réseau d’Algérie Poste (3.500 points de ventes), Gécos
(provider), ANEP messagerie et GTS Phone2, qui devient en Janvier 2005 distributeur
officiel du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie MOBILIS

• Le Centre de transmissions

• Présentation du centre
Ce rapport est basé sur l’étude effectué au niveau du centre de transmissions de la wilaya
de AIN DEFLA

Ce centre a pour mission principale de régénérer le signal provenant des centres de

commutation, dans un autre sens c’est un répéteur de signaux en assurant la continuité de
la communication, en surveillant les alarmes, et en utilisant les différents supports de
transmission principalement la fibre optique.

9
• Situation géographique et classification technique
Le centre se trouve au centre-ville de la wilaya de AIN DEFLA, pour faciliter la
répartition des câbles et la diffusion des faisceaux Hertzien (FH).

Le centre est classé comme centre exceptionnel dont les principaux objectifs sont
l’amplification, modulation et le multiplexage. il est important de noté que le centre est
dédié aux lignes spécialisées, assure le transport des différents segments en matière de
télécommunication (les administrations, les directions de wilaya, la police etc).

• Description du centre
Le centre possède les salles suivantes :

• Une salle pour le chef du centre.

• Une grande salle contenant les équipements, les répartiteurs, les climatiseurs
• Une salle pour le brigadier et la documentation.

L’équipe est répartit en fonction de leurs actions quotidiens pour assurer l’exploitation et
le contrôle des alarmes.

• Organisation du personnel de centre

Le bon fonctionnement de centre est assuré par :

Le chef de centre :
Il s'occupe de:

• La gestion du centre;
• La gestion personnel (brigadier, équipes de prévention);
• Vérifier l’exécution des tâches
• Etablissement des rapports concernant les équipements, l'exploitation du centre …
etc.

Le Brigadier:
Il s'occupe de:

• Contrôler et mesurer des alimentations des différents systèmes.

• Observation des alarmes
• Vérification du tableau d'énergie.
• Rependre aux requêtes concernant les pannes des liaisons spécialisées.
• Noter les indications sur le cahier journalier.
• Maintenance et exploitation des équipements de transmissions.
• Relève les différents dérangements survenu sur système.
• Installation des équipements (convertisseurs, adr, mic spécialises, bande de base
FHN...)

10
Un technicien d'énergie :
Il doit contrôler :

• le groupe électrogène.
• les batteries.
• l'armoire de commande.
• le nettoyage des équipements.

Une femme de ménage :

Qui même si elle n'a rien à avoir avec la technique a pour tâche de maintenir les lieux
propres ce qui est très important.

• Les systèmes équipant le centre

• Le système de transmission de centre

• Introduction
La numérisation du réseau téléphonique par la technique MIC a permis de définir (et de
normaliser) plusieurs niveaux de multiplexage. Le premier niveau de la hiérarchie est
appelé débit primaire (E1 en Europe ou DS1 en Amérique). Ensuite, le multiplexage dans
le réseau de transport de haut débit consiste à associer ou regrouper des débits incidents
ou primaires au niveau des commutateurs centraux pour former un débit supérieur qui soit
plus facile à transmettre et à gérer dans le plan de transmission. Le regroupement
s’effectue dès que possible avec comme objectif de partager au moindre coût les supports
physiques de transmission. La fonction de multiplexage s’introduit donc naturellement au
sein du réseau téléphonique pour réaliser cet objectif. Il existe plusieurs techniques de
multiplexage :

• Le PDH: Plesiochronous Digital Hierarchy

• Le SDH: Synchronous Digital Hierarchy
• Le WDM : Wavelength Division Multiplexing

• Les technologies de transmissions

• PDH
La hiérarchie numérique plésiochrone PDH a constitué la base de tous les réseaux de
transport jusqu’aux années 1990. C'est une technologie utilisée dans les réseaux de
télécommunications afin de véhiculer les voies téléphoniques numérisées. Le terme «
plésiochrone » reflète le fait que les réseaux PDH utilisent des éléments identiques mais
non parfaitement synchronisés. Ils ont un même débit nominal pour toutes les artères du
même type mais ce débit diffère légèrement en fonction de l'horloge de traitement local .

11
Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission de la voix,
ce flux est séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s utilisés pour la
signalisation et la synchronisation. Afin de constituer des systèmes de débit plus élevés,
un multiplexage temporel des trames MIC est effectué 4 par 4.

Dans les réseaux PDH, la difficulté provient du fait que les différentes trames ne sont pas
toujours synchronisées. Il faut alors pratiquer le multiplexage plésiochrone. Les
différentes trames sont portées à un débit légèrement supérieur au débit nominal,
permettant ainsi, lorsque cela s'avère nécessaire, l'insertion des bits de justifications qui ne
transportent pas d'information, mais égalisent les débits. Ils sont précédés de bits
d'indication de justification qui spécifient si l'emplacement est occupé par une donnée ou
une justification. Ces bits sont répétés trois fois pour éviter les erreurs. La figure ci-
dessous illustre la hiérarchie numérique plésiochrone PDH

Figure 3 Schéma représente la hiérarchie PDH

Niveau Débit normal Avis CCITT

Nbre de
en KB/S
vois TØ
E1 2,048 30 G703
E2 8,448 120 G742
E3 34,368 480 G741
E4 139,264 1920 G741
E5 564,922 7680 G741
Tableau 1 Les différents niveaux de la hiérarchie PDH

12
 Inconvénients de la hiérarchie plésiochrone:
• La précision des horloges locales d’émission étant insuffisante pour garantir un
transfert fiable des données.
• La jonction de synchronisation est définie par la recommandation G703.cette
synchronisation reste cependant insuffisante au-delà de 2M bits /s des dérivés
apparaissent qui doivent être compensée par bufferisation des informations dans
des équipements.
• L’utilisation d’un sur-débit consomme inutilement de la bande passante mais
l’inconvénient majeur réside dans l’obligation de démultiplexage complètement le
train haut débit pour reconstituer un lien à 2M bits/s. comme illustre la figure ci-
dessous

• SDH
L'inconvénient de la PDH est qu'il faut démultiplexer complètement l'ensemble des
différents ordres de multiplexage pour extraire un signal. De plus, comme nous l'avons vu,
la synchronisation de chaque émetteur avec chaque récepteur est une condition clef à une
transmission sans erreur. Ceci est parfois délicat à obtenir dans des systèmes ou les
horloges donnant le rythme sont réparties sur les émetteurs et les récepteurs. Il y a alors
autant d'horloges différentes qu'il y a de machines différentes dans le réseau. Pour palier
ces problèmes une nouvelle hiérarchie de système de transmission a vu le jour.

La hiérarchie numérique synchrone SDH se distingue essentiellement de la hiérarchie

plésiochrone par la présence d’horloge à tous les niveaux du réseau réduisant les écarts
d’horloges. Cette hiérarchie repose sur une trame numérique de niveau élevé qui apporte
une facilité de brassage et d'insertion/extraction des niveaux inférieurs.

Le multiplexeur est disposé dans les liaisons de réseaux pour effectuer des tâches
d’extractions et d’insertions sur les flux multiplexés. Il comporte un élément de
démultiplexage et de multiplexage (ADM : Add Drop Multiplex ou Multiplexeur à
insertion/extraction).

Les brasseurs avec insertion-extraction transmettent certains canaux d'entrée/sortie

particulière et insèrent d’autres canaux à leur place. Les flux insérés sont égaux aux flux
sortants comme présenté dans la figure.

Les niveaux supérieurs sont :

• STM 1 à 155,52 Mbit/s ( exemple ADR 155MB/s Huawei et ZTE )

• STM 4 à 622,08 Mbit/s (exemple Huawei OptiX OSN 2000 STM16 à 2488,32
Mbits/S (dit 2,5Gbit/s) (exemple Huawei OptiX OSN 3500

STM 64 à 9953,28 Mbits/s (dit 10 Gbit/S) (exemple Huawei OptiX OSN 7500

13
 •

Figure 4 Exemple d'un réseau SDH

La différence entre PDH et SDH :

Hiérarchie numérique hiérarchie numérique
plésiochrone (PDH) synchrone (SDH).

• Réseau plésiochrone (oscillateur libre • Réseau synchrone (oscillateur interne est

interne). synchronisé) avec l’horloge de référence
externe.
• Technique de multiplexage asynchrone.
• Technique de multiplexage synchrone.
• Une trame de transmission spécifique est
définie pour chaque niveau de • Tous les signaux multiplexés ont la
multiplexage. même structure de trame.

• Multiplexage bit à bit.

• Alignement de l’horloge par justification • Multiplexage octet par octet.

positive bit par bit.
• Alignement de l’horloge par justification
• La synchronisation sur le signal de positive « zéro », négative octet par
verrouillage de trame n’est pas octet.
nécessaire.
• La synchronisation sur le mot
• Accès aux canaux individuel entrelacés verrouillage de trame est nécessaire.
seulement possible après démultiplexage
• Accès « simple » à chacun des canaux
pointeur débit binaire normalisés jusqu’à
entrelacés possible après analyse du
140 Mbits.
débit binaire normalisés à partir de 155
Mbits.
Tableau 2 La différence entre la technologie PDH et
SDH

14
• WDM
L’utilisation de la SDH et de la fibre optique a apporté un début de réponse à la demande
de bande passante. Toutefois, la SDH utilisant une seule longueur d’onde comprise entre
1330nm et 1550 nm, la bande passante de la fibre optique n’est pas exploitée
complètement. Pour amplifier fortement l’utilisation de la bande passante, des
technologies photoniques complètent le réseau de transport SDH. La technologie WDM
(Wavelength Division Multiplexing) multiplexe 8, 16, 32 à 64 longueurs d’onde dans une
seule fibre (équivalent à un multiplexage en fréquences). Chaque longueur est espacée de
0.8nm voir 0.4nm. La plage des longueurs d’onde utilisée est comprise entre 1530 et 1565
nm car elle permet une meilleure stabilité du faisceau lumineux et une faible dispersion
chromatique. Les opérateurs peuvent ainsi transporter plusieurs flux SDH STM16 à
2,5Gbits ou STM64 à 10Gbits sur une fibre optique. Les débits obtenus sont de l’ordre des
térabits par seconde. En multiplexant 16 STM64 dans de la fibre, on obtient 2 millions de
communications téléphoniques simultanées. Le WDM est utilisé depuis plusieurs années
dans les réseaux de transmission SDH transocéaniques Cette technologie est maintenant
utilisée au niveau des réseaux de transmission SDH terrestre. Pour un opérateur, le WDM
permet un gain au niveau coût des travaux de génie civil car il permet d’éviter la pose de
nouvelles fibres optiques.

Figure 5 Multiplexage D-WDM

Les principaux avantages de la fibre optique sont les suivants :

15
 • Très large bande passante, de l’ordre de 1 GHz pour 1 km.
• Faible encombrement.
• Grande légèreté.
• Très faible atténuation.
• Très bonne qualité de transmission.
• Bonne résistance à la chaleur et au froid.
• Matière première bon marché (silice).
• Absence de rayonnement.

Les systèmes de transmissions exploités par le centre :

OptiX OSN 8800 : L'OptiX OSN 8800 de Huawei est un système 100G/200G largement
déployé destiné aux réseaux WDM/OTN backbone et urbains. Ce système moderne
adopte des technologies de pointe, comme les technologies SD-FEC de 2e génération,
100G ou MS- OTN. Avec ses fonctionnalités ROADM intégrées, l'interconnexion
électrique T-bit, 100M à 100G pour l'accès de n'importe quel service et ses fonctions de
protection, ce produit fournit une solution de transmission OTN/WDM de bout en bout,
et permet d'obtenir un réseau de transmission entièrement transparent, haute capacité et
multiservice 1 .

16
 Figure 6 OptiX OSN 8800

NOKIA PSS-24x : Le PSS-24x prend en charge l’échelle maximale pour le transport

optique de paquets multicouches, notamment: CDC-F: routage en longueur d'onde et
commutation

• https://e.huawei.com/fr/products/fixed-network/transport/wdm/osn- HYPERLINK
"https://e.huawei.com/fr/products/fixed-network/transport/wdm/osn-8800" HYPERLINK
"https://e.huawei.com/fr/products/fixed-network/transport/wdm/osn-8800" HYPERLINK
"https://e.huawei.com/fr/products/fixed-network/transport/wdm/osn-8800"8800

photonique
Transport de longueur d'onde à grande échelle 100G – 500G. Régénération et
amplification de la longueur d'onde du transport sur des distances ultra-longues 2.

Il offre aussi un 2éme chemin de secoure ( donc il assure la redondance aux niveaux de la
topologie ).
17
 Figure 7 NOKIA PSS-24x

• Les taches des personnels techniques en matière d’équipement

• Maintenance et localisation du système de transmission analogique et numérique.
• Relever des pannes des cartes d’équipements.
• Relever des dérangements au niveau du téléphone rural.
• Maintenance des cartes des voies MIC entre deux localités.
• Mesurer des voies phonies en émission et en réception.
• Vérification des voies de signalisation

18
• Les taches des personnels techniques en matière de sécurité et
l’exploitation du centre
Des mesures de sécurité sont prises au sien du centre de AIN DEFLA. L’intention des
responsables doit être particulièrement attirée sur les points suivants :

• Affichage de l’interdiction de fumer dans les endroits passants, et à proximité

d’une source de chaleur.
• Vérification de l’état de fonctionnement des systèmes de détection et extinction
automatique d’incendie.
• Exercer les alertes périodiques.

Les majeurs dangers auxquels sont soumis les établissements des télécommunications sont :

• Incendies.
• Effraction et sabotage.

Pour éviter ce genre de problèmes, les moyens sont les suivant :

Incendie :

• Instituer une ou plusieurs équipes d’interventions dont les membres doivent être
initiés à la manœuvre et emploi des moyens de secours.
• Installation d’un poste de contrôle de sécurité à l’entrée du centre relié à l’unité de
la protection civile par ligne téléphonique directe.
• Disposer d’un matériel de lutte contre l’incendie.
• Tenir obligatoirement d’un registre de sécurité.
• Date de divers contrôles et vérifications.

Effraction et sabotage :

• Portes principales, et issues secondaires doivent être pourvues de grilles fortes ou

portes blindées.
• Fenêtres ou autres ouvertures sur l’extérieur doivent être grillagées.
• Installation des moyens techniques pour la surveillance et la télésurveillance.
• Toutes les portes, et fenêtres doivent être équipées des serrures de sécurité.

Exploitation :

• Vérification de travail continuel du système.

• Vérification des organes bloqués.
• Vérification de tout signal d’alarme du système.

19
• Les supports de transmission

• Les paires torsadées :

Elles se composent de plusieurs fils de cuivre torsadées par paires, qui sont elles
mêmes torsadées entre elles.
Les connecteurs appropriés sont RG45 et RG11.
Il existe différents types de blindage : UTP, STP, FTP, S/UTP.

• Avantages : elles sont peu coûteuses et disponibles, souplesse et légèreté,

faciles à installer
• Inconvénients : sensibles au bruit, problème d’atténuation, courte distance
• Application : réseaux téléphoniques locaux, autocommutateurs privés

Figure 8 Paire torsadé

• Le câble coaxial :
Câble coaxial constitué de deux conducteurs
électrique. Les connecteurs sont de type BNC.
• Avantages : facile à manipuler, moins sensibles aux interférences par rapport
aux paires torsadées.
• Inconvénients : taux d’atténuation élevé, coûteux sur les longues distances.
• Application : télévision par câble, transmission téléphonique interurbaine.

20
 Figure 9 Câble coaxial

• La fibre optique :
La fibre optique est constituée de trois éléments : le cœur, la gaine et la gaine de
protection .
• Utilisé pour la 4G , les MSAN , les boucles locales et régionales et
nationales , ainsi les liaisons international.


• Il existe deux types de fibres optique : monomodes et multi modes à

gradient et à saut d’indice
• Il existe des connecteurs ST, SC ou MT-RJ.
• Avantages : faible atténuation, immunité aux interférences, une très grande
capacité (bande passante de 2 Gbps).
• Inconvénient : elle exige des installateurs hautement qualifiés l’ajout de
nœuds supplémentaires est difficile.

Figure 10 La fibre optique

21
• Les faisceaux hertziens :
Ils sont sous forme d’une parabole plate.
• Avantages : des fréquences plus élevées donnent taux de données plus élevé.
• Inconvénients : soumis à des interférences comme la pluie et le passage des
avions, les tours et les répéteurs sont très coûteux, nécessite une ligne de vue
entre l’émetteur et le récepteur.
• Application : le service téléphonique longue distance, réseaux d’entreprise privé.

Figure 11 faisceaux hertzien

22
• Le système d’énergie du centre

• Introduction
Pour assurer l’alimentation des équipements du centre, le centre est équipé par un
groupement d’énergie comme les batteries, le redresseur, le coffret de protection et le
coffret de distribution sous un disjoncteur principal d’une tension de 220v/380v/50hz en
assurant la mise en marche des équipements du centre même pendant l’absence du secteur
SONELGAZ. Pour cela en faisant appel à des différentes sources d’énergie qui sont :

• Le secteur SONELGAZ : d’où vient la tension de 30kV.

• Le groupe électrogène : Assurant l’alimentation des équipements d’une manière

continue contre une coupure ou une panne intendante du secteur tout en utilisant
un système de temporisation adéquat. Il présente une source d’alimentation de
secours pour les équipements de télécommunications. En cas de coupure du
secteur SONELGAZ, c’est le groupe électrogène qui prendra en charge
l’alimentation du centre.

• Les équipements énergétiques :

L’armoire générale de commande (coffret de distribution):
Elle assure le basculement secteur/groupe ou inversement à travers des contacteurs, en cas de
coupure ou de présence du secteur SONALGAZ à la sortie de l’armoire de commande on trouve
les tensions 220/380 V qui attaquent à son tour les redresseurs.
Les redresseurs :
Au niveau de l’atelier d’énergie du centre on a cinq redresseurs, chaque redresseur est
constitué de 4 éléments essentiels :

• Une unité de transformation.

• Une unité de contact et de redressement.
• Une unité d’équilibrage.
• Une unité de filtrage.

Le rôle des redresseurs est de convertir la tension alternative de 220V en une tension
continue de 48V, qui permet de conserver en permanence la charge des batteries et
l’alimentation des équipements et de l’onduleur dans le cas normal (présence du secteur).

Chaque redresseur à un disjoncteur qui le protège contre les défauts électriques (court-
circuit, les surcharges et les défauts d’isolement de la phase par rapport au neutre, etc.…)
vu qu’il y a à son entrée une tension de 380V.

L’onduleur :
L’onduleur assure la transformation du courant continu en alternatif, il fournit une tension
de 220V à partir de la tension des batteries 48V.

Les batteries :

23
Elles interviennent pour alimenter les équipements dans les durées brèves, c’est dans le
temps ou le groupe électrogène vient de démarrer.

AT est équipé de deux systèmes de batteries (normal et secours) qui sont mis en marche
lors de la panne du groupe électrogène relativement à leur autonomie, comportant 24
éléments pour chacune et dernièrement le centre est équipée par des batteries sèches
rechargeables.

Le centre est équipé par les batteries qui prendre la relève en cas de coupure momentané
du secteur et pendant le temps de déclenchement du groupe électrogène. Ces batteries
offre une tension de 48 v : 24 éléments (dont l’électrolyte est la solution d’acide
sulfurique) de 2.2 v chacune.

La batterie en charge flottante « floatting » (service parallèle disponible) :

Lorsque le réseau est en service (fonctionnement normal), le courant fournit au
consommateur est délivré entièrement par le redresseur, qui fournit en plus le courant de
charge de la batterie (1mA/AH).

Aux bornes de la batterie est maintenue une tension rigoureusement constante de

2.2V/élément,
±0.5% dite tension de floatting .la batterie ne débite pas.

En cas de panne du réseau, la batterie débite seule sur l’utilisation et se décharge (sa tension
diminue) :l’évolution de sa tension dépend du régime et du de décharge.

Le groupe électrogène :
AT est équipée d’un groupe électrogène, sa capacité est de 135 KVA ce qui donne une
puissance de 280w.

• But d’emploi des batteries

Une réserve d’énergie est nécessaire pour assurer la continuité de la fourniture du courant
en cas de la panne du réseau.

C’est le rôle des batteries qui, connectées en parallèle avec le redresseur et l’utilisation
assure la substitution sans coupure d’une source (le réseau) à une autre (GE).

L’autonomie des batteries est la durée pendant laquelle elle peut nous donner sa charge
électrique, elle dépend de la capacité et du régime de décharge : elle peut varier d’une à
plusieurs heures et généralement dans le domaine des télécommunications a une durée de
12heures.

• Production et distribution d'énergie

La production d’énergie se fait grâce à un câble qui provient du SONELGAZ ayant une
tension de 30Kv (la production d’énergie se fait grâce à différentes centrales comme le
central thermique, hydroélectrique, ect,…) .Et avant que ce câble entame les équipements
du centre, il rentre dans un transformateur SONELGAZ qui a pour but de transformer la
tension de 30 kV venant du secteur (haute tension) en une tension de 380 V.

24
 • L’alimentation de l’atelier d’énergie du centre se fait avec une tension de
220/380/50HZ.
• L’alimentation des équipements se fait avec une tension de –48V sachant que le
pôle positif des batteries d’accumulateurs (+48V) est reliée à la terre pour des
raisons d’électrolyse à fin d’éviter la corrosion.

• Les taches des personnels techniques

Le personnel technique a pour travail de contrôler continuellement les équipements
d’énergie, ce contrôle est cité comme suit sous forme d’activités :

Ces taches sont par partage selon un programme durant toute l'année, le technicien fait les
entretiens suivants :

• Entretien des fusibles.

• Vérification des commutateurs.
• Vérification des intensités fournies et absorbée par les équipements.
• Vérification des tensions (alimentation des équipements).
• Regarde s'il y a des alarmes sur les redresseurs.
• Vérification des régulateurs.
• Inspections des baies, redresseurs et convertisseurs

Pour le groupe électrogène :

• contrôle de niveau du mazout.

• essai en vide et en charge.
• Les essais du démarreur de secours seront faits une fois par moi.
• Vérification du niveau d'huile.
• Vérification du niveau d'eau des radiateurs.
• Graissages.
• Contrôle de la batterie de démarrage.

• Contrôle de l'état décharge de la batterie de démarrage pour assurer sa densité et sa

tension
• Vidange l'huile fera au moins une fois par an.
• Assuré l'entretien et la maintenance à un intervalle régulier. il faut avant tout
attacher les plus important à l'état de charge de la batterie le fonctionnement
automatique du GE dépends entièrement de la capacité de charge de la batterie.
• Nettoyage et dépoussiérage pour soufflage à

l'aspirateur. Remarque :

Il faut qu’une fois par semaine le personnel technique fait démarrer le groupe électrogène
pendant une demi-heure pour effectuer un essai, un cahier fut ouvert par le technicien
chargé ou le chef de groupe de cette opération pour noter les indications du groupe (index,
horaire).

Pour les batteries :

25
 • La maintenance des batteries se fait à une température de 25°.
• Mesurer la tension totale et la tension pour chaque élément (2,2 v)
• Mesurer la tension DE chaque batterie.
• Contrôle visuel des baies et des plaques.
• Nettoyages de la salle.
• Contrôle des tensions et des densités de tous les éléments en une seule fois après
les 24 heures de charge
• Nettoyage des éléments et des châssis assai cillement.
• Une décharge trimestrielle suivie d'une charge d'égalisation.
• Décharge de 30° à 50° de la capacité suivie d'une charge de10 heures.

• Les tâches accomplies personnellement :

Au cours de notre stage nous avons eu l’occasion d’assister à différents tâches telles que :

• Relève de plusieurs dérangements sur des MIC, lignes spéciales…etc

• La création des nouveaux circuits.
• Essais des MIC et des circuits.
• La localisation d'un défaut sur une liaison fibre optique
• Localisation des pannes du système.
• Suivre la coupure de la liaison du système.
• Migration des MICs du ancien modèle vers les MICs à des réglettes plus
développées.
• Déplacement des têtes d’un système par fibre optique à une nouvelle armoire à fin
de réduire l’encombrement des fils.
• Inspection de la salle.
• Vérification du panneau de supervision.
• Essais des différentes alarmes des systèmes.
• Contrôle visuel des alarmes.

• Essais des lignes en service.

26
Conclusion

Ce rapport est le résultat des travaux réalisés au cours de la période de mon stage au sein
du Centre de transmissions de AIN DEFLA, qui m'a présenté une occasion profitable pour
appliquer mes connaissances et affronter la vie professionnelle.

Je voudrais bien dire que ce stage d’ouvrier m’offre la possibilité d’avoir une idée assez
complète sur les différentes activités et tâches effectuées par les différents agents et
employés dans le centre de transmissions .

En totalité, je peux conclure que ce stage a été bénéfique sur plusieurs niveaux, surtout en
ce qui concerne ma tentative d’adaptation avec le milieu professionnel du travail en
télécommunications, et aussi le mélange magique que j’ai obtenu par ce que j’ai d’étudier
à l’INTTIC et ce que j’ai touché de pratique !

27
Bibliographie

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"https://www.huawei.com/ucmf/groups/public/documents/attachments/hw_093969.pdf"
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