La Cruauté Du Péché
La Cruauté Du Péché
1 Merci, frère Thom. Donnerais-tu plein volume à ce petit machin que tu as là,
s’il te plaît? Il en a fallu de peu que je ne puisse venir ce soir. J’ai attrapé la
grippe. Et j’avais promis d’être ici. J’avais demandé à frère Cox de le dire à
frère Neville. J’ai dit: «Dis à frère Neville de venir s’occuper du service, parce
que je suis pas mal enroué. Je peux à peine produire un son.»
2 Il m’est revenu, et m’a dit: «Tu ferais bien mieux de venir, frère Bill. Je
crois que ce serait une bonne chose.» Bon, je suis toujours prêt à faire mon petit
effort. À vrai dire, je suis trop enroué pour vous prêcher, mais je peux vous
parler un petit moment, sans plus, avec l’aide de ce petit truc-ci.
3 Chaque fois que je viens en Indiana, j’ai des maux de gorge. Je ne sais pas
pourquoi, mais j’attrape un rhume à tout coup. C’est bâti dans une dépression, ici.
Quand j’y viens, je n’y peux rien, je l’attrape à tout coup. Je prie, il semble que
je l’attrape quand même. Mais j’essaie toujours de faire du mieux que je peux avec
ce que j’ai. C’est ce que j’ai toujours essayé de faire. C’est tout ce que Dieu
attend de nous, du mieux que l’on peut.
5 Je dois être ici, puis quitter pour Louisville et m’entretenir avec un groupe
de missionnaires. Je pense qu’ils sont dix-sept ou vingt-sept nations représentées
à un ralliement missionnaire. Ils voulaient que j’aie pour eux quelques minutes là-
bas demain soir.
6 Qu’y a-t-il? [Un homme dit: «Voudriez-vous prier tout de suite pour cet
homme?» - Éd.] Imposez votre main sur lui, frère.
7 Notre Père céleste, nous prions au Nom de Ton Enfant bien-aimé, Jésus, à
l’instant même, afin que Ta miséricorde s’étende jusqu’à nous, ce soir, en
guérissant notre frère, l’homme qui est assis là et qui semble être très malade. Tu
as dit: «Confessez vos fautes les uns les autres, et priez les uns pour les autres,
afin que vous soyez guéris.» Et je prie avec ces gens, ce soir, au Nom du Seigneur
Jésus, pour que Tu guérisses maintenant notre frère. Comme notre frère se tient à
ses côtés avec ses mains sur lui, représentant la main de notre Seigneur Jésus,
nous unissons nos prières et les envoyons vers Toi au Nom de Christ, afin que notre
frère se rétablisse rapidement de cette maladie qu’il a. Amen.
11 Si vous n’avez pas été baptisés par immersion mais que vous le désirez, et
vous êtes un chrétien, vous croyez à la divinité de Jésus-Christ comme étant le
Fils de Dieu, et vous voulez prendre votre place dans notre fraternité, pour être
baptisés, nous serions heureux de vous avoir ici le matin de Pâques, aux environs
de dix heures trente, pour l’immersion. Emmenez vos vêtements. Si vous n’en avez
pas, bien sûr, eh bien, les femmes particulièrement, ils ont des robes là-dedans,
de différentes tailles, pour les dames. Je ne crois pas qu’ils en aient pour tous
les hommes, pas encore. Mais nous serions très heureux de vous avoir avec nous le
matin de Pâques.
15 Si vous désirez venir au salon funéraire Mottaz, qui se trouve sur la rue
Maple, entre Walnut et… non je crois que c’est Locust et Wall, du côté droit quand
vous allez vers l’ouest. Je ne sais pas où se trouve leur… Quel est le numéro
civique? [Quelqu’un dit: «Le 221.» - Éd.] Le 221. C’est là où se trouvait
auparavant l’ancien salon funéraire Scott & Combs quand j’étais jeune. Et c’est
dimanche après-midi, à deux heures.
16 Dimanche soir, il y aura ici les services réguliers de Pâques. Nous allons
probablement prêcher sur la mort, l’ensevelissement et la résurrection, dimanche
soir. Nous ne savons pas encore ce que notre Seigneur fera au cours de la prochaine
semaine, si les services vont continuer ou quoi. Nous espérons que vous serez tous
ici dimanche, tous ceux qui le peuvent.
18 Et puis j’ai vu un autre ministre, ici, que frère Thom ne connaissait pas. Je
ne connais pas non plus son nom de famille, mais je sais que là-bas ils l’appellent
Junior. Frère Jackson, Junior Jackson. Levez votre main, frère Jackson. Nous sommes
heureux de vous avoir avec nous. Il est de l’église méthodiste d’Elizabeth, où je
dois bientôt tenir un service, le Seigneur voulant, avant de retourner dans les
champs de mission.
20 Bon, c’est aujourd’hui Vendredi Saint. C’est un soir où, quand nous… Oh, je
suppose qu’à Jérusalem, à cette heure, le soleil est maintenant levé en ce samedi
matin. Et toute la journée, le peuple a foulé ce même vieux sentier où la croix a
creusé les empruntes sanglantes de Celui qui la portait; les larmes affligeant
leurs âmes, pleurant. Plusieurs grandes cathédrales, et ainsi de suite, ont
aujourd’hui célébré cet important mémorial. S’il y a un temps où le monde devrait
être en train de célébrer, c’est bien maintenant, en ce temps de troubles.
22 Un seul de ces bons chants à l’ancienne mode qui nous viennent du cœur, que
nous avions l’habitude de chanter il y a belle lurette. Et je me demande si on ne
pourrait pas tous s’unir pour le chanter. J’aime cela.
Il y a une précieuse Fontaine
Gratuite pour tous, un fleuve de guérison,
Qui coule du mont du Calvaire.
28 Nous pensons au Calvaire, lorsque Dieu, notre Sauveur, était étendu dans la
honte. Descendu, Il a été remis entre les mains d’un homme riche qui a pris Son
corps, après avoir insisté auprès de Pilate; il L’a pris et L’a enveloppé dans des
draps propres et L’a déposé dans le tombeau. Ô Dieu, quel sentiment a dû envahir
ces pauvres disciples; cette fois, on aurait dit qu’ils étaient vaincus. Celui en
qui ils se confiaient tant n’était plus; mais ce fut de courte durée. Le temps d’un
sacrifice sanglant. Un jour, quelques heures plus tard, Il ressuscitait, et leur
joie aussi.
29 Aide-nous, ce soir, Seigneur, puisque nous sommes dans cette saison, qu’il
nous soit accordé de voir la souffrance que notre rédemption a coûté, l’angoisse
que notre joie a coûté. Ce soir, Seigneur, puissions-nous nous consacrer à Toi,
pour que nos âmes soient affligées de voir, ô Dieu, par quelle mort horrible il T’a
fallu passer. Le péché doit être d’une telle cruauté! Et je prie, Père, que Tu nous
bénisses tous.
30 Aide-moi, ô Dieu, puisque Ton serviteur se tient ici avec une voix très
réduite, et que Tes enfants sont dans l’attente d’entendre quelque chose de la
Parole. Aide-moi, Seigneur, romps librement la Parole de Vie à chacun, comme nous
consacrons à nouveau nos vies et nos cœurs. Les larmes de nos cœurs descendent
profondément en nous, lorsque nous pensons au sacrifice. Aide-nous maintenant, car
nous le demandons au Nom de Christ. Amen.
32 Dans Ésaïe, au chapitre 53. Nous avons peut-être écouté des émissions à la
radio aujourd’hui, et ainsi de suite.
33 C’est une journée où je n’ai fait que penser à Christ. Je n’ai pas pu
m’empêcher de sortir et de m’agenouiller quelque part. Et je n’ai pas pu retenir
mes larmes quand j’ai pensé à… quand mon esprit est retourné voir ce qui avait eu
lieu là au Calvaire.
34 Je n’ai pas écouté les émissions de radio, si ce n’est l’Évangile qu’ils ont
prêché.
45 Dieu fait toujours les choses en trois. Dieu est parfait en trois. Il est
parfait en Père, Fils et Saint-Esprit. Il est parfait par la justification, la
sanctification et le baptême du Saint-Esprit. Il est rendu parfait dans Ses trois.
47 Ensuite Il a dit, après avoir tout créé, et avant de créer quoi que ce soit
d’autres… Je peux voir ce petit Halo se déplacer au-dessus du monde, qui n’était
qu’un amoncellement de cendres, gelé, suspendu-là comme un énorme iceberg. Et Il
l’a déplacé près du Soleil. Et Il s’est mis à le faire tournoyer comme cela, autour
du Soleil. Il a commencé à fondre, et les gros glaciers s’en sont détachés. Le
Texas et ses plaines commençaient à se former.
48 On nous enseigne que c’est de là que se sont d’abord détaché les icebergs;
c’est ce que les meilleurs chronologistes avancent. Et puis le monde entier, après
s’être écoulé par le Golfe du Mexique, et ainsi de suite, s’est mis à se remplir
d’eau. «Et le monde, sans forme, et vide…» Nous sommes maintenant dans Genèse I,
vous voyez. Ensuite Dieu se mit à séparer l’étendue d’avec les eaux. Et Il fit les
luminaires.
49 Et ensuite Il créa toutes Ses créations. Après les avoir créées, tous les
arbres poussèrent, et les plantes, et ainsi de suite. Quel beau résultat Il avait!
Il aimait cette œuvre. Elle était belle. Et Il pensa que c’était bon.
50 Il ne pouvait donc pas la laisser dans cet état; Il devait y mettre quelque
chose. Aussi Il a dit: «Faisons (pluriel), faisons l’homme (pluriel), à notre
image.» - Faisons l’homme à notre propre image. Ainsi donc, lorsque Dieu créa Son
premier homme, c’était un homme esprit. Il était de l’ordre de Dieu, ou plutôt du
Fils de Dieu, du Logos. C’était le premier homme. Ensuite Il donna à l’homme la
juridiction sur le… pour conduire toute la vie animale, tout comme le Saint-Esprit
conduit aujourd’hui le croyant. «Viens ici. Fais ceci.»
52 Il les créa donc. Ensuite, après cela, Il se mit à concevoir de faire l’homme
de la poussière de la terre. Il n’y avait aucun homme pour cultiver la terre,
personne pour travailler, aucun être physique. Ainsi Il créa l’homme de la
poussière de la terre.
54 Seulement, lorsque Dieu fit tout cela, et mit l’homme dans le… Il le forma
cette fois de la poussière de la terre, et non à Son image. Il avait déjà créé
l’homme. Ensuite Il souffla en lui le souffle de vie, et il devint une âme vivante.
Donc, l’âme de l’homme est la nature de l’esprit.
55 Maintenant, lorsque vous naissez de nouveau, vous ne recevez pas un nouvel
esprit. Vous recevez une nouvelle nature de cet esprit. C’est le même esprit, mais
avec un nouveau comportement. Prenez deux hommes, mettez-les côte à côte, les deux
se ressemblent; l’un est un pécheur, tandis que l’autre est un chrétien. L’un dira:
«J’ai un esprit comme le tien.» Voyez-vous? Mais pour l’un d’eux, il est différent,
son âme. Sa nature est différente. Il a été changé.
58 Maintenant, je fais un grand détour pour que vous saisissiez quelque chose,
mais j’espère que vous en saisirez chaque détail, pour que vous voyiez exactement
ce que Dieu a dû faire au Calvaire.
59 À présent, quand cet homme, quand Il l’eut mis en contact avec ces sens, ces
cinq sens… Cet homme était seul. C’est là qu’Il lui fit une femme, une aide, ayant
pris de son côté une côte pour en former une femme.
61 Vous voyez? C’est comme ça que nous entrons, et d’aucune autre façon. Peu
importe l’église à quelle vous appartenez, peu importe la personne que vous êtes.
Vous devez accepter le sacrifice entièrement suffisant de Dieu, le moyen qu’Il a
pourvu, sans quoi vous êtes perdu. C’est exact. C’est par ce seul moyen que vous
entrez, c’est par ce Sacrifice. Maintenant, il n’y a qu’un seul moyen, et c’est par
la Porte.
62 Jésus a enseigné cette célèbre parabole, lorsqu’Il était ici sur terre. Il a
dit que «le souper des noces était prêt et que chacun avait reçu une robe, et qu’il
s’en était trouvé un qui n’avait pas cette robe». Il a dit: «Ami, que fais-tu là…
Comment se fait-il que tu n’aies pas reçu de robe?»
65 Une fois à l’intérieur, il trouva un homme qui… Bon, il n’y a qu’une seule
porte à franchir, car c’est là où étaient distribuées les robes. Et il vit un homme
à table, venu pour le souper, sans cette robe. Il dit: «Ami, que fais-tu ici?
Pourquoi n’es-tu pas vêtu?» Et l’homme est resté bouche bée. Il est entré par une
fenêtre, par un autre moyen. Il n’était pas entré par la porte.
66 Et quiconque vient par Christ, dans le Corps de Christ, reçoit le Saint-
Esprit, la Robe. Il se tient là, n’attendant qu’à vous en revêtir, dès lors que
vous entrez. Vous voyez? C’est ce qu’Il a promis et c’est ce qu’Il fait.
68 Vous voyez ces photos, parfois, dans les revues, de certains artistes. Bon,
c’est d’une très pauvre inspiration. Si vous aviez vu Ève peignée comme ça, les
cheveux tout en l’air, oh, quelle chose affreuse à voir, vous auriez dit: «C’était
là notre mère!» Eh bien, il n’y aurait personne au monde qui pourrait admirer cela.
Je crois qu’Ève a été la plus belle femme a n’avoir jamais existé sur terre. C’est
exact. Quand Adam l’a vue, il… Il va sans dire que cette lignée se perpétue jusqu’à
aujourd’hui. Si ce n’était pas le cas, ce serait le contraire qui se produirait.
69 Ainsi, Adam prit Ève comme épouse. Et lorsque le péché entra… J’ai mon idée
sur ce que c’était. Je n’en parle pas à l’église, si ce n’est d’apporter une brève
esquisse de ce qu’a été le péché au commencement. N’empêche que, quand ça s’est
produit, cela les a séparés de la communion qu’ils avaient avec Dieu.
73 C’est bien. Mais, frère, à moins qu’un homme ne naisse de nouveau, il est
perdu. Oui. Il le faut, il faut qu’il naisse de nouveau. Maintenant, la règle d’or,
c’est très bien; c’est ce que fera l’homme moral. Mais il faut que tout se passe de
façon surnaturelle. Et vous verrez ce que Dieu a dû faire pour que nous accédions à
naître surnaturellement.
74 Maintenant, après avoir péché, il s’est fait une religion… Le mot religion
veut dire «couverture». C’est en quelque sorte quelque chose qui couvre. Ce manteau
est une religion morale pour moi, parce qu’il couvre mon être. Et vos vêtements en
font tout autant. C’est une couverture.
76 J’ai assisté des mourants, j’ai vu leur médecin leur faire une injection dans
le bras, pour les garder tranquilles, je les ai entendus hurler et se débattre.
L’on dira: «Oh, ils sont tout simplement hors d’eux-mêmes.»
77 J’ai dit: «Doc, s’il vous plaît, tenez ça à l’écart une minute de plus.» Vous
voyez? Et ils l’exprimeront quand ils croient que vous avez raison.
78 «Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en
sont la fin.»
79 Et quiconque n’est pas régénéré de Dieu parcourra ce chemin de destruction.
Vous ne pourrez pas faire autrement. Votre propre âme vous guide. Si vous êtes né
de nouveau, vous êtes destiné à monter. Si vous n’êtes pas né de nouveau, vous êtes
destiné à descendre. C’est votre propre âme qui le fera. C’est comme une baguette
magique qui ouvre une porte quelque part; si vous n’avez pas la baguette, la porte
ne s’ouvrira pas. Et si vous n’êtes pas né de nouveau, vous êtes automatiquement
rejeté. C’est tout.
80 Et ce que je vois là, donc, quand ils sont sortis, Dieu savait qu’ils ne
tiendraient pas devant Lui. Il le savait. Ils se sont cachés derrière des arbustes.
Bien que couverts, ils savaient toutefois que leur couverture ne suffisait pas.
82 Voyez ceci maintenant: Adam et Ève… Oh! quand je pense à ça, j’en oublie ma
grippe, mes maux. Quand je pense, quand je reviens au tout début… Surveillez!
Parlez-moi de Sang!
85 Voyez comme c’est merveilleux! J’y ai beaucoup pensé. Et puis Dieu a pensé:
«À présent, Adam et Ève, sortez d’ici. Et avant même de vous faire sortir, je vais
devoir faire quelque chose.» Il a donc été chercher un agneau dans la colline; Il
l’a tué, lui a enlevé la peau, l’a fait mourir.
86 Parce que Dieu doit tenir Sa Parole, aussi bon que vous soyez, ou qui que
vous soyez. C’est Dieu. Dieu doit tenir Sa Parole.
88 À présent, regardez, madame, laissez-moi le dire. Ce n’est pas parce que les
temps ont changé que Dieu a changé. En deçà de cela, vous êtes perdu. Voyez?
Maintenant, aujourd’hui, j’en parle dans l’intérêt de ce que Dieu a fait au
Calvaire il y a mille neuf cents ans, pour vous montrer quel Sacrifice il a fallu
faire pour payer le prix; et c’est le moyen de Dieu. À présent, il y a telle voie
qui semble droite; mais Dieu a pourvu un chemin. Si vous marchez toujours sur le
chemin pourvu par Dieu, vous ne vous tromperez jamais.
90 Et puis, voici ici le bleu de Dieu pour la Gloire. Étudiez-Le. C’est là qu’il
se trouve. Il est aspergé de Sang tout le long. Vous ne pouvez perdre votre chemin,
si vous suivez le Sang. Amen! Vous voyez maintenant? Restez avec le Sang, et tout
ira bien, car il y a une trace de pas ensanglantée tout le long du chemin.
92 Et c’est d’une peau de brebis qu’Il s’est servi, qu’Il leur a jetée dans les
buissons, leur demandant de s’en envelopper, et de sortir pour recevoir.
93 Et je peux voir Adam et Ève mettre ces vieilles peaux sanglantes autour
d’eux. Pouvez-vous imaginer les beaux corps de ces deux êtres humains parfaits,
maintenant enveloppés dans une peau de brebis ensanglantée? Je peux les voir sortir
du buisson.
94 Dieu a dit: «Adam, parce que tu as écouté ta femme plutôt que Moi, Je t’avais
pris de la poussière, et dans la poussière tu retourneras.
95 «Ève, parce que tu as écouté le serpent plutôt que Moi, eh bien, tu as mis au
monde… ôté la vie du monde, tu auras à apporter la vie dans le monde. Je
multiplierai tes douleurs, et ton désir se portera vers ton mari,» et ainsi de
suite.
97 Ils en étaient là, au jugement. Dieu devait tenir Son jugement, parce qu’Il
l’avait prononcé. Et Il est Dieu; Il ne peut pas revenir sur Sa Parole. Il doit
rester… Afin d’être Dieu, Dieu doit tenir Sa Parole. C’est exact.
98 Là je peux imaginer voir cette pauvre petite Ève, aux longs cheveux blonds
couvrant son dos, lorsqu’elle a regardé Adam, de ces grands yeux clairs comme les
cieux, que Dieu avait créés, les larmes coulant, se mélangeant au sang des habits
de peau, et lui battant le corps. Adam l’a prise et l’a penchée sur sa poitrine, et
là leurs larmes se mêlaient au sang qui coulait des peaux de brebis. Le Sang, tout
le temps. Voilà. Maintenant Il dit: «Sortez de Ma présence.»
99 Et je peux voir Ève et Adam, dans les bras l’un de l’autre, s’en aller,
sortir, comme ceci, ces vieilles peaux de brebis battant contre leurs jambes,
ensanglantées, battant leurs jambes. [Frère Branham frappe ses mains ensemble une
fois. - Éd.]
100 Je peux ensuite voir toute l’étendue, qui était Dieu. Dieu n’avait pas de
commencement de jours, ni de fin d’années. Il dure éternellement. Je peux voir la
grande étendue commencer à s’amonceler, comme ceci, prenant la forme d’un
entonnoir, comme cela, et descendre, tandis que Dieu portait le regard sur ce petit
couple qui traversait le jardin d’Éden, des peaux sanglantes battant contre leurs
jambes. Il n’a pu le supporter. Cela a remué, oh, a remué le cœur même de Dieu, que
l’on épelle a-m-o-u-r. «Dieu a tant aimé…» Il ne pouvait supporter de les voir s’en
aller.
101 Il les a rappelés, et leur a dit: «Je vais mettre l’iniquité entre ta Semence
et la semence de Satan.» Quand cela s’est fait, c’était au Calvaire, quand Dieu
Lui-même est né d’une femme, est né d’une vierge.
102 J’aimerais tellement rester sur ce point un petit peu, en Éden. Voyez,
lorsqu’ils ont été chassés du Jardin à cause de la transgression, toutes les
bénédictions en ont été retranchées; à cause de la transgression.
103 Et je crois, ce soir, que c’est ce qui se passe avec l’Église. Toutes les
bénédictions ont été retranchées à cause de la transgression. Voilà où vous en
êtes.
104 Chassés du jardin d’Éden! Je veux que vous remarquiez maintenant que lorsque
Caïn et Abel, les deux fils d’Adam et Ève, sont venus présenter leur offrande…
106 Et, aujourd’hui, c’est ce qui garde la porte. Si vous avez peur du Saint-
Esprit et du Feu, vous n’entrerez jamais. L’Épée de Dieu, ardente! Dieu est un Feu
consumant, veillant sur cet Arbre, gardant cet Arbre de Vie.
110 Si Dieu ne vous demandait que d’aller à l’église, en ce cas Caïn était tout
aussi juste qu’Abel. Caïn bâtit un autel à l’Éternel. Vous dites: «Frère Branham,
je ne fais pas seulement ça, j’offre aussi un sacrifice. J’aide par mes offrandes
aux missions étrangères, et je…» Ces choses sont très bien; elles sont très bien.
Mais Dieu exige plus encore.
112 Est-ce que cela a touché le fond? Regardez. «Je suis un membre d’église. Je
crois en Toi.» Cela va toucher le fond cette fois. Laissez-le bien descendre. «Je
suis un croyant en Dieu. J’ai bâti un autel. J’ai offert un sacrifice. Et me voici,
Éternel, en train de T’adorer.» Et Dieu a tourné le dos à cela. Exact.
113 «Et le matin de Pâques, comme un pasteur de cette ville disait, savez-vous ce
que je fais, prédicateur, le matin de Pâques?»
J’ai dit: «Non, que faites-vous?»
Il a dit: «Je souhaite à tous mes gens un Joyeux Noël.»
J’ai dit: «Et pourquoi?»
Il a dit: «Parce que je ne les reverrai plus avant la prochaine Pâques.»
114 Tout le monde est là à Pâques, et c’est tout. Ils s’achètent de nouveaux
chapeaux et de nouvelles tenues. Et qu’est-ce que cela a à voir avec Christ? Oh! Et
il y aura des milliers de dollars dépensés cette année, demain, chez les
protestants, pour l’achat de lys, de beaux gros lys; chaque membre viendra le
déposer sur l’autel. Dieu ne se soucie pas du lys sur l’autel. C’est vous qu’Il
veut sur l’autel. Ce n’est pas le lys, ce n’est pas votre sacrifice, c’est vous qui
devriez être sur l’autel. C’est bien différent. C’est vous que Dieu requiert de
mettre sur l’autel.
115 Maintenant je veux que vous remarquiez que cette lignée, c’était Satan dans
Caïn. Et remarquez que le…
116 Maintenant, par ceci vous devriez vous sentir très bien, vous qui êtes un
pèlerin ou un voyageur. Et peut-être dirons-nous: «Oh, j’aimerais que l’on fasse
ceci dans notre église, et cela aussi.» Soyez satisfaits de ce que vous avez.
Alléluia! Je préférerais adorer quelque part dans une petite salle d’une cour
arrière, et que Dieu y soit, que dans une cathédrale, où Dieu n’y est pas. C’est
exact. Certainement. Voilà! Il était un pauvre homme. Remarquez. Ensuite Caïn a
apporté son offrande et l’a déposée là. Maintenant, remarquez, il venait de la
lignée de Satan, parce qu’il s’attendait à ce que Dieu accepte cette offrande,
parce que c’était de beaux fruits, quelque chose qu’il avait fait, lui-même.
117 Et tant de gens vont dire: «Moi, j’appartiens à certains ordres. Et je donne
à la Croix Rouge, à une œuvre, je fais des dons aux églises. Que dites-vous de ça,
frère Branham?» - C’est très bien, tout ça.
118 Mais «à moins qu’un homme ne naisse de nouveau, il n’entrera d’aucune façon
dans le Royaume».
119 Remarquez bien ici: ces œuvres charitables sont bonnes, mais hors… ce n’est
toujours pas le moyen pourvu par Dieu. Caïn est venu à sa manière à lui. Et
plusieurs, ce soir, viennent à leur manière.
120 Il ne faut même pas raisonner ces choses. Le fait de raisonner ne peut même
pas… Vos raisonnements ne sont pas valables. Vous n’êtes pas en droit de raisonner
tout cela. Si vous pouviez raisonner cela, ce ne serait plus de la foi. Vous devez
l’offrir par la foi.
121 Maintenant, vous dites: «Frère Branham, vous voulez dire que je dois me
rendre là et être rempli du Saint-Esprit et me comporter comme le reste d’entre
eux?» - Si vous comptez être parmi le reste d’entre eux, vous le ferez. C’est tout.
Oui, monsieur. C’est tout. Vous pouvez prendre…
122 C’était pareil pour Naaman. Dieu a dit au prophète: «Dis-lui: ‘Descends et
trempe-toi sept fois’.»
123 Il a dit: «Cette eau-ci n’est-elle pas plus claire et plus propre?» Mais ce
devait être l’eau du Jourdain; elle paraît très trouble parfois.
124 Mais je souhaite que chaque personne ici ce soir regarde au Calvaire, et à ce
que cela a coûté à Dieu il y a mille neuf cents ans, et qu’en levant votre main,
vous disiez: «Je vais prendre le chemin avec les quelques méprisés du Seigneur.»
125 Vous dites: «Il me faut me joindre avec ceux qui sont appelés ‘exaltés’»?
126 Frère, j’ai fait le tour du monde, pas loin de trois fois, et je n’ai
toutefois jamais vu un «exalté». Non monsieur. J’ai vu de la sainteté, mais pas
d’exaltés. C’est le nom que le diable a donné après coup à l’Église. Dieu a dit:
«Sans la sainteté, personne ne verra Dieu.» Convenez-en vous-même. C’est à la
manière de Dieu.
127 Vous dites: «Des gens qui crient et hurlent et se font aller?» Frère, c’est
ce que c’est. «Oh, dites-vous, cela me paraît de la folie.»
128 C’est la raison pour laquelle vous devriez naître de nouveau. Une fois né de
nouveau, ça ne sera plus «de la folie». Vous serez l’un d’entre nous. Ils pensaient
la même chose que vous auparavant. C’est exact. Ils pensaient la même chose que
vous, jusqu’à ce qu’ils y entrent eux-mêmes. C’est un changement, une conversion.
Conversion veut dire «changer», quelle que soit la chose. Et à moins qu’un homme ne
meure à lui-même et ne dise: «Seigneur, je suis tout à fait ignorant à ce sujet,
fais-moi entrer.» Amen. E puis Dieu le fera. Voyez?
129 Maintenant, Caïn a dit: «J’ai tout déposé là.» Dieu l’a refusé. C’était beau,
tout ce qu’il avait fait.
131 Un jour, une fille allait chanter à ma réunion; elle a dit: «Frère Branham…»
Sa mère travaillait à faire de la lessive dans une cuve pour gagner sa vie. Et
elle, il lui fallait porter une de ces crêpelures dans ces cheveux, vous savez.
132 Comment on appelle cela? Manucure! Quel est le nom que l’on donne à cette
chose, dans ses cheveux? Je sais que je n’ai pas le bon mot. Je ne peux jamais me
souvenir de ce que c’est. Je ne connais pas grand-chose à ça. Toni? [Quelqu’un dit:
«Non, une permanente.» - Éd.] Une permanente, c’est ce que c’était.
133 Et il lui fallait une permanente avant de chanter dans le chœur. Et sa pauvre
vieille mère qui faisait de la lessive dans une cuve, pour gagner sa vie.
Lorsqu’elle est allée se faire donner une permanente, moi j’ai dit que je ne la
laisserais pas chanter, parce qu’il était inconvenant qu’elle chante après cela.
Exact.
134 Que Dieu nous aide à garder la chaire propre, de quelque façon. C’est ce qui
ne va pas avec le monde aujourd’hui, dans leur …?… Écoutez, frères. Je crois à une
expérience à l’ancienne mode, dans le fin fond du bois, où vous arrachez toutes les
racines d’amertume, où vous remuez la terre et plantez la semence. Maintenant,
remarquez à présent, Caïn pensait que ça se devait d’être beau.
135 Ils pensent: «Eh bien, notre église… Bâtissons une nouvelle église.» C’est
très bien. Tout ce qui est beau est correct si vous prenez le Seigneur Jésus avec
cela. Et puis, si c’est Lui que vous prenez en premier, Il prendra soin du reste.
136 Quelqu’un a dit: «Frère Branham, croyez-vous que cette fille devrait venir à
l’autel, ayant l’air de ceci?»
137 J’ai dit: «Frère, le printemps est de retour. Ces chênes rabougris, ils ont
tous les feuilles qu’ils avaient l’automne dernier. Mais nous n’avons pas besoin de
les arracher pour que les nouvelles poussent. Laissez simplement monter la nouvelle
vie, et les vieilles feuilles vont tomber. C’est exact. Amen.
138 Écoutez. Puis-je ajouter ceci: Si la vieille feuille ne tombe pas, cela
montre que la nouvelle Vie n’est pas venue. Ne vous fâchez pas contre moi
maintenant. Je parle de Jésus. Très bien. C’est ça. Très bien.
141 La même chose pour Ésaü. Ésaü, quant à son caractère, était un meilleur homme
que Jacob, il était plus gentleman! Il aimait son père et les choses qu’il faisait!
Mais Dieu a choisi Jacob.
142 Remarquez que lorsque Abel est venu présenter son offrande, eh bien, cela
faisait toute une différence. Voici Abel: Il n’avait pas travaillé, n’avait pas
essayé de se joindre à la plus grosse église en ville. Il n’avait pas essayé de
s’associer au plus beau groupe. Amen. Il a simplement pris ce qu’il avait et est
venu. C’est tout. Il était berger. Alors il s’est saisi d’un agneau, et l’a
attaché… Je suppose qu’ils n’avaient pas de cordes à cette époque; il a simplement
dû s’emparer d’une branche de vigne et l’enrouler autour de son cou.
143 Mais de quoi cela parlait-il? Ils L’ont mené au Calvaire. Il était l’Agneau.
Vous dites: «Pourquoi est-Il né dans une étable»? Eh bien, les agneaux ne naissent
pas dans les maisons. Ils naissent dans les étables. Et ils étaient conduits… Ils
L’ont mené à la mort comme on le fait avec un agneau. Et ils L’ont mené jusqu’au
Calvaire. Il était l’Agneau de Dieu, amen, depuis la fondation du monde. Quand j’y
pense, frère! Ici, c’est le petit agneau d’Abel. Là, c’est l’Agneau de Dieu.
144 Quand je pense à cela, mon cœur est tout remué. Quand je pense que moi, un
pauvre pécheur indigne et impur, qui allait mourir sans Dieu, sans Christ, dans le
monde, sans espoir! Et au temps opportun, Christ est mort à ma place, Le
merveilleux, et Il fut méprisé et rejeté, pour que je sois accepté à Ses yeux. Il a
pris ma place! Oh, je n’en reviens pas. Je n’arrive pas à m’imaginer comment Il a
pu faire ça pour moi. J’étais qui, moi! Et vous dites: «Il a fait ça pour vous?» -
Oui.
145 Un jour, le Saint-Esprit est venu, m’a cherché, et a dit: «C’est pour toi
qu’Il l’a fait», et je L’ai cru. Je L’ai cru. Oui monsieur. Je L’ai accepté, et
j’ai vu que c’était vrai. Il m’importait peu que les gens disent d’eux qu’ils
étaient «des fanatiques!», ou quoi d’autres; j’ai cru en Dieu. Et Il a fait
exactement ce qu’Il disait.
146 Je peux voir le petit Abel. Soyez attentifs maintenant. Oh! Je peux voir Abel
aller ramasser cette petite branche de vigne, se saisir d’un petit agneau mâle, le
premier de la vieille maman brebis, et lui enrouler cette branche autour du cou. Il
revient en le traînant. Rien de beau là-dedans, n’est-ce pas? Il l’a tiré jusque-
là. Puis il l’a déposé sur un gros rocher qui s’y trouvait, à l’est de la porte.
Maintenant, remarquez.
147 Caïn avait sans doute travaillé dur toute l’année pour faire la meilleure
récolte possible, pensant qu’il allait avec cela plaire à Dieu.
151 Le pauvre petit s’avance en bêlant. Et une fois sur le gros rocher, il l’a
étendu, a pris un morceau d’une pierre tranchante… Je ne sais pas, je présume
qu’ils n’avaient pas de couteau en ce temps-là. Il l’a déposé de cette façon, l’a
pris par la nuque, et l’a soulevé comme ceci, a pris un couteau… la pierre, et a
commencé à trancher sa petite gorge; et la pierre s’est enfoncé dans sa gorge. Sur
ce rocher est mort l’agneau. Il saignait, se lamentait, le sang jaillissait de ses
petites artères sectionnées, le sang éclaboussait tout autour. Sa petite laine
blanche est devenue toute rouge de son sang. Dieu regardait du Ciel, et a dit:
«C’est cela. Maintenant tu l’as. C’est de cette manière.» Le sang jaillissait de
ses petites veines.
152 C’était quoi, tout ça? - Cela parlait du Fils de Dieu, il y a quelque mille
neuf cents ans, cet après-midi. Il a été conduit de la prison. Il a été amené au
siège du jugement, et de là, à la salle disciplinaire; de là, à Golgotha, sur la
colline, où Simon de Cyrène L’a aidé à porter la croix. Puis Il est mort là, sur le
Rocher des siècles, Son Sang ayant été répandu, Son corps mis à nu. Alléluia! Sur
Son visage, les gros crachats des soldats malicieux. Et Il a dit: «Si Mon royaume
était de ce monde, Je demanderais à Mon Père; Il me donnerait une légion d’anges
qui viendraient combattre pour Moi. Mais ce n’est pas ici Mon royaume.
153 «Mais que Ton règne vienne; que Ta volonté soit faite.» Et c’est pour
bientôt. «Que Ton règne vienne; que Ta volonté soit faite.» Oh!
154 Billy Sunday a déjà dit: «Il y avait un ange dans chaque arbre. Il va délier
ta main et diriger ton doigt; c’est tout ce que tu auras à faire. La question sera
réglée ici.» Oh, n’est-ce pas là la vérité!
155 Caïphe regardait, et a dit: «Il a sauvé les autres; mais Il ne peut se sauver
lui-même.» C’était le plus grand compliment qu’il Lui ait jamais fait. En se
sauvant Lui-même, Il n’aurait pas pu sauver les autres. C’est pour ça qu’Il a donné
Sa vie, pour sauver les autres. Alléluia! Amen.
156 «Nous avons tous été errants comme des brebis, (…) et l’Éternel a fait tomber
sur Lui l’iniquité de nous tous. (…) Il a été amené comme un agneau à la boucherie,
et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent; et Il n’a pas ouvert
Sa bouche. (…) Mais Il a été blessé pour nos transgressions, Il a été meurtri pour
nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur Lui, et par Ses meurtrissures
nous sommes guéris.» Comment pouvez-vous rejeter un amour si incomparable? De Le
voir se mettre à chanceler en montant la colline, Son pauvre corps frêle et
affaibli se courbant sous le fardeau!
158 Quel Sauveur! Oh! Comment pourrions-nous jamais… comment pourrais-je rejeter
un amour aussi incomparable, l’amour de Celui qui l’a fait pour vous et moi?
159 J’espère, mon frère, ma sœur, que ce soir vous y viendrez. C’était le moyen
pourvu par Dieu. C’est aussi votre chemin. Il est Le seul qui peut avoir quelque
chose à faire avec vous. C’est Lui qui a pris votre place. C’est Lui qui, ce soir,
ce Rédempteur ressuscité, est à la droite du Père; Il plaide et supplie chaque
pécheur qui se trouve ici de venir à Lui. J’espère que vous le ferez. J’espère que
vous ne laisserez pas passer cette Pâques.
160 Chers amis, nous sommes au bout de la route. Je crois que nous le sommes, de
tout mon cœur. Nous sommes au bout de la route. Que le Seigneur Jésus vous bénisse.
Puisse-t-Il faire de vous en Lui une nouvelle créature, ce soir. Voilà ma prière.
Puisse-t-Il vous conduire.
161 L’histoire nous rapporte que Bartimée, dans la Bible, un vieil aveugle, avait
deux petites colombes, et que ces petites colombes avaient coutume de se tenir là
et faire des petites prouesses l’une par-dessus l’autre, et les gens… Il tenait un
bocal, et puis, quand les gens passaient, ils voyaient ces petites tourterelles
faire leurs prouesses, et les gens déposaient de la monnaie pour le pauvre vieux
mendiant. Il était marié et avait une jeune fille. Il ne l’a jamais vue de sa vie.
Elle avait environ douze à quatorze ans, l’âge établi où l’on entre dans la vie.
162 Un soir, l’on nous dit que sa petite fille est tombé malade. Il s’est mis à
implorer le Seigneur. Il a dit: «Seigneur, si seulement Tu guérissais ma fille,
demain je Te donnerai en sacrifice mes deux colombes.» Le Seigneur a guéri sa
fille, et il a sacrifié les deux colombes. Après quelque temps, sa…
163 Ce qui arriva ensuite, c’est que sa femme est tombée malade, et elle pensait
qu’elle allait… ils pensaient qu’elle allait mourir. Ainsi, la nuit venue, il est
sorti rencontrer le Seigneur, et, en tâtant de ses mains le mur de la maison, se
dirigea jusqu’au champ où il s’est agenouillé, et a dit: «Éternel, Éternel, si
seulement Tu épargnes la vie de ma femme, demain je Te sacrifierai ma brebis.»
164 De nos jours, ce sont les chiens qui guident les aveugles. On les entraîne
dans ce but. Autrefois, ils entraînaient les brebis pour guider les gens. C’est
pour cela qu’il avait un agneau pour le guider.
168 Il a repris: «Mais tu ne peux donner cet agneau, Bartimée, parce que cet
agneau est tes yeux. Je vais te donner de l’argent, et tu t’achèteras un agneau
chez les vendeurs du temple.»
171 Il alla tout de même offrir son agneau. Il est revenu, guidé par quelqu’un.
172 Donc, a-t-il dit, quand il est revenu, le sacrificateur lui a dit: «Bartimée,
ne fais pas ça!» Le sacrificateur qui a pris son agneau lui a dit: «Non, pas lui,
tu ne peux offrir cet agneau. Bartimée, cet agneau est tes yeux?»
173 Il a dit: «Bien sûr que je le sais. Mais j’ai promis à l’Éternel, et
l’Éternel pourvoira un agneau pour les yeux de Bartimée.»
174 Peu de temps après, alors qu’il grelottait dans le froid, il a entendu un
bruit. L’Éternel avait pourvu un Agneau pour les yeux de Bartimée. Il descendit la
rue. Il dit: «Que signifie tout ce bruit?» (Il y a habituellement du bruit là où Il
se trouve.) Il a dit: «Que signifie tout ce bruit?» On lui a répondu: «C’est Jésus
de Nazareth qui passe.»
175 Il jeta par terre son manteau, ne regardant pas où il tombait. Ça lui
importait peu. Dieu avait pourvu un Agneau. Il alla directement à l’Agneau. Il a
dit: «Ô Jésus, Fils de David, aie pitié de moi. Aie pitié.»
176 Les riches et les autres qui se trouvaient près de lui, puisqu’il voulait
s’approcher du prophète, du roi, lui ont dit: «Reste tranquille, Il ne peut pas
t’entendre.» Cela l’a poussé à crier de plus belle.
177 D’autres ont dit: «Les jours des miracles sont révolus. Ce temps-là n’existe
plus.»
178 Il cria de plus belle: «Fils de David, aie pitié de moi. Aie pitié de moi.»
Dieu pourvoyait à l’Agneau.
179 Aujourd’hui, ce même Agneau qu’Il a pourvu pour les yeux de Bartimée, Il l’a
pourvu pour vous il y a quelque mille neuf cents ans, quand Il a gravi le mont
Golgotha et s’est offert Lui-même.
180 Écoutez, ami. Rappelez-vous: Abel sortit et prit un agneau de son troupeau,
et il l’immola sur l’autel du sacrifice. [Partie non-enregistrée. - ÉD.] … ne
manquez pas ça maintenant. Abel mourut sur le rocher même où mourut son agneau.
182 Oh, pourquoi ne rampez-vous pas jusqu’au Calvaire, ce soir? Alléluia! Laissez
votre propre vie être tailladée, et mourez sur la croix avec Lui. Enlacez le:
Rocher des âges, frappé pour moi
Permets que je me cache en Toi.
Tandis que les eaux coulent,
Que la tempête est encore loin,
Cache-moi, oh, mon Sauveur, cache-moi.
Le monde peut bien faire ce qu’il veut, les théologiens peuvent bien faire ce
qu’ils veulent - je ne veux pas de leur théologie. Je veux Jésus-Christ dans ma
vie. Permets que je meure avec mon Agneau.
183 Oh, je sais que ça n’a pas été facile ce soir-là, quand je suis allé à la
petite mission de couleur, et que les Blancs disaient tous: «Tiens, le voilà chez
les Noirs maintenant.» Ça n’a pas été facile. Je suis entré là imbu d’une fierté du
Kentucky, comme cela, mais Dieu a dit: «Si tu veux Cela, entre là.» Et j’y suis
entré, me suis agenouillé à l’autel, et j’y suis resté jusqu’à ce que l’Agneau…
jusqu’à ce que je meure à moi-même, moi, Bill Branham, il y a de cela vingt ans.
Alléluia!
184 «J’ai été crucifié avec Christ. Bien que je vive, pas moi, mais Christ vit en
moi.» Un jour, dans cette glorieuse résurrection, quand Il viendra, mon corps peut
bien reposer sous le gazon, mais quand viendra la résurrection, vous verrez l’herbe
reculer, et je serai à Son image glorieuse, avec beaucoup d’autres (alléluia), car
je Le connais dans la puissance de Sa résurrection.
185 J’espère que c’est ce que vous ferez tous, ce soir, que vous ramperez jusqu’à
Golgotha. Faisons un petit voyage maintenant.
186 Pendant que notre sœur nous donnera l’accord de Plus près de Toi, mon Dieu.
187 Vous dites: «Mais, ce chant, c’est pour des funérailles.» Bon, frère, s’il
est un temps où nous avons besoin de funérailles, c’est bien maintenant, quand les
hommes mourront à eux-mêmes et à leur amour-propre.
188 Courbons la tête, en silence, tandis qu’elle nous donne l’accord, si cela ne
vous ennuie pas.
189 Ô Dieu, oh, quand je pense à ce qui s’est passé là-bas, euh… même mes os en
tremblent, en y pensant. Je pense à cet Agneau, quand ils L’ont maltraité, oui,
quand ils Lui ont enfoncé ces épines dans la tête. Les soldats Lui ont craché au
visage, et ont dit: «Toi, le Roi, prouve-nous ça.»
190 Il était le Prophète des prophètes. Ils Lui ont recouvert le visage et L’ont
frappé sur la tête avec un roseau, en disant: «Prophétise maintenant, dis-nous qui
t’a frappé.»
191 Mais le prophète nous relate «qu’Il n’a pas ouvert la bouche». C’est bien là
ce qu’il dit.
192 Ils Lui ont lié les mains. Derrière Lui, ils se sont reculés, tenant un gros
fouet, et L’ont fouetté jusqu’à ce que Ses côtes précieuses se fassent voir dans
Son dos; Son sang coulait de Son côté, tombait goutte à goutte sur le sol.
J’entends le bruit de Ses pas maintenant. J’entends le bruit du sang qui est pressé
contre Ses sandales. C’était Emmanuel. C’était Dieu, le sang de Dieu.
193 Et je les vois mettre la croix sur Son dos, cette vieille croix rugueuse,
râpeuse. Et Il marche ainsi, la croix sur Son dos brûlant, dans la rue, où l’on rit
de Lui, où on Le raille, dans la cohue. «Si c’est pas ce prophète! Si c’est pas ce
grand Jésus! Si c’est pas ce guérisseur divin!» Mais Il est mon Seigneur. Ô Dieu,
je veux monter avec Lui.
194 Le voilà sur la colline. Je vois les jeunes femmes, mi-vêtues, l’entourant,
se moquant. Leurs amis de cœur s’enlaçant, tout en montant la colline. Frère Ward,
ça n’a pas beaucoup changé.
195 Je peux voir les membres d’église dire: «Regardez, c’était le gars qui
voulait détruire notre église, qui prêchait contre notre pasteur. Regardez-le
maintenant.» Mais le prophète a dit que ça devait être ainsi. Il était l’Agneau de
Dieu.
197 Seigneur, par la foi, je veux marcher sur ce sentier avec Lui maintenant. Je
veux caresser Son dos, Lui dire: «Seigneur, je vais rester ici. Dis-moi simplement
ce qu’il faut faire, et je le ferai. J’ai tant d’estime pour Toi, Seigneur.»
198 Plus tard, sur la colline, quand ils L’ont étendu sur la croix, quand ils ont
étendu Ses mains, - ces mains qui avaient retenu la fièvre; ces mains qui, pour le
garçon de cette pauvre veuve, avaient touché la tombe dans laquelle il était:
l’enfant était revenu à la vie.
199 Celui qui avait rappelé Dorcas à la vie, Celui qui avait rappelé la fille de
Jaïrus à la vie, Celui qui avait dit: «Lazare, sors.»
200 Ses lèvres sont en sang maintenant, desséchées, souffrantes, tandis que de
gros clous, impitoyables, s’enfoncent dans Ses mains et Ses pieds. «Ils ont percé
Mes mains et Mes pieds», a dit le prophète, sept cents ans avant l’événement.
Qu’était-ce? - C’était l’Agneau d’Abel.
201 Ils L’ont flanqué là sur le sol, la chair meurtrie, Son pauvre corps
frémissant. Il a dit: «J’ai soif.» Ils Lui ont donné du vinaigre. Ils Le raillaient
et Le ridiculisaient, en disant: «Toi, le grand faiseur de miracles, montre-nous
comment tu vas t’en sortir maintenant.»
202 Les cieux ont alors commencé à s’assombrir, les éclairs, à éclairer. Dieu se
cachait le visage, ne pouvant plus supporter cette scène. Ô Dieu, combien cruel
peut être le péché, combien cruel, combien cruel, pour obliger ce précieux Être à
faire cela. Un prix si élevé que Dieu Lui-même a dérobé Son visage à cette scène.
Les anges voilèrent leurs visages et s’éloignèrent, pour pleurer avec Lui. La lune
et les étoiles arrêtèrent leur course; elles cessèrent d’éclairer. Le Dieu même qui
les avait créées était en train de mourir. Il courba la tête.
203 Avant cela, Il regarda en direction de ceux qui tiraient au sort Son
vêtement, afin d’accomplir ce que le prophète avait dit: «Père, pardonne-leur, car
ils ne savent ce qu’ils font.» Tout ça dans l’amour, l’Agneau de Dieu, l’Agneau
pourvu par Dieu, immolé depuis la fondation du monde. C’est là qu’Il mourut, sans
amis, abandonné même par Dieu. Dieu, Son propre Père, L’abandonnant dans Son sang.
204 Toutefois, nous allons notre chemin dans la joie, la gaieté, comme si rien ne
s’était produit. Ô Dieu, il s’agissait pourtant de ce Sang-là.
205 Quand, par le passé, à l’hôpital, le docteur a dit: «Il est mourant», c’est
ce Sang-là qui m’a guéri. C’était ce Sang-là qui a pardonné mes péchés, à un pauvre
petit pécheur qui courait çà et là dans les environs. C’était ce Sang qui m’a sorti
de la débauche de l’endroit où je vivais, et qui m’a pris pour fils. Oh, un Agneau
moribond, Ton précieux Sang! Garde-moi près de la croix, Seigneur.
206 C’est ma vision. C’est ce qui est arrivé, là-bas, l’amour, le grand cœur de
Dieu qui agissait. Et tous ceux qui viennent à Lui ne seront pas rejetés. Tous
recevront la Vie éternelle. «Je ne rejetterai pas celui qui vient à Moi.»
207 Mon Dieu, que chacun ici retourne chez lui, ce soir, avec ceci en tête, se
disant: «Quel sacrifice! Ce que cela a coûté de me racheter! Ce que cela a coûté à
Dieu!» Pour nous, ça nous a rien coûté. Ça a coûté à Dieu Son Fils. Ça a coûté à
Dieu le plus haut prix. Ça a coûté à Christ Sa vie. Il était la Rose de Saron. Mais
pour tirer le parfum d’une rose, vous devez la presser. Sa vie glorieuse Lui a été
retirée, alors qu’Il n’était qu’un jeune homme de trente-trois ans et demi, pour
que nous puissions vivre.
208 Plus près de Toi, mon Dieu. Reste près de moi, Seigneur. Reste près de moi.
Et quand j’atteindrai la fin, que ma vie sera finie, Seigneur, fais que Celui qui
est mort là-bas vienne alors près de moi. Puissent tous ceux qui sont ici le penser
aussi.
209 Demain, Seigneur, ou après demain, nous irons aux obsèques d’une femme qui
venait autrefois entendre le sermon dans cette église. Tu la connais parfaitement.
Si elle était venue à Toi, elle est sauvée. Si elle n’était pas venue, elle est
perdue.
210 Ô Dieu, aie pitié. Que chacun de nous, en sortant de cette bâtisse, ce soir,
s’en retourne à la maison en pensant sérieusement: «Rien que j’apporte avec moi,
que Ta croix.» Et que chacun meure sur cette croix.
211 Seigneur, tandis que je suis à cette chaire, ce soir, dans cette petite
construction en béton, je Te consacre ma vie. Je Te remercie pour ce que Tu as fait
pour moi. Et je me consacre à nouveau, à cette soirée commémorative de Ta
crucifixion. Prends-moi, Seigneur. Pardonne-moi toutes mes fautes et mes tourments.
Rends-moi fort et puissant, Seigneur, dans l’Esprit de Dieu, afin de gagner des
âmes pour Toi.
212 Et bénis cette assemblée, car nous le demandons dans Son Nom. Pardonne chaque
pécheur. Rappelle chaque rétrograde.
213 Tandis que nous avons nos têtes inclinées, et chaque pécheur, hommes et
femmes, garçons et filles, vous tous… À certains d’entre les jeunes, derrière, j’ai
dû vous prêcher durement, l’autre soir. Je déteste avoir à le faire. Que Dieu
bénisse vos cœurs. Vous avez sans doute pensé que frère Branham était dur, mais je
vous aime. J’ai déjà été où vous vous tenez. Je sais ce que c’est. C’est la raison
pour laquelle j’ai dit cela, pour voir si vous n’aimeriez plus notre Seigneur.
Priez pour moi, priez pour que ce soit pour moi un temps de consécration. Pour
vous, les papas et les mamans, les anciens, faites de ceci, en cet instant, votre
temps de consécration. Ne voulez-vous pas? Prenez-Le dans votre cœur. Croyez en Lui
de toute votre âme.
214 Maintenant, tandis que toutes les têtes sont inclinées, quelqu’un aimerait-il
qu’on se souvienne de lui dans la prière? Si c’est le cas, levez votre main, et
dites: «Frère Branham, ne m’oubliez pas. Je veux me rapprocher de Dieu.» Très bien.
Des douzaines de mains.
215 Père, n’oublie personne d’entre eux. Je prie pour que Tu leur accordes la
paix. Comme les larmes coulent sur nos joues… ici elles tombent sur le pupitre,
d’autres ont des mouchoirs. Certains sont des hommes robustes, costauds; ils sont
là devant moi, les larmes coulent sur leurs visages, sur leurs joues ridées.
Reçois-nous, Seigneur. Pardonne à chacun de nous, dans cette Présence divine. Cher
Dieu, ce soir, pardonne-nous, Seigneur, jeunes et vieux. Puissions-nous être sauvés
en ce jour-là et emmenés dans Ton royaume, car nous le demandons en Son Nom. Amen.
216 Maintenant, vous pouvez vous lever, calmement. Gardez vos têtes inclinées.
Chantons lentement:
Plus près de Toi, mon Dieu, plus près de Toi
Même si c’était une croix…
Néanmoins mon chant sera…
[Frère Branham prie doucement pour les gens. - ÉD.] «Mon Dieu, Mon Dieu,
pourquoi M’as-Tu abandonné?» Viens, Seigneur, bénis ces cœurs.
[Frère Branham continue à prier avec les gens.]
217 Voudriez-vous, avec respect, sans parler à personne, du tout, sans ajouter un
mot de plus, quitter la salle, calmement maintenant, et allez chacun chez vous.
Retournez maintenant à la maison. Sans dire un mot, retournez et sortez. Que Dieu
soit avec vous. [Frère Branham fait une pause, tandis que l’assemblée commence
calmement à quitter la salle, pendant que l’organiste et la pianiste continuent à
jouer Plus près de Toi, mon Dieu. - ÉD.]
218 «Nous avons tous été errants comme des brebis (…) et l’Éternel a fait tomber
sur Lui l’iniquité de nous tous. Mais Il a été blessé pour nos transgressions, Il a
été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur Lui (…) Nous
L’avons estimé battu, frappé, affligé.»
[Frère Branham continue à prier doucement pour les gens, tandis que les musiciens
continuent à jouer Plus près de Toi, mon Dieu. - ÉD.]