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Calorimetrie Exercices Corriges 04

Ce document présente six exercices portant sur les transferts thermiques impliquant des changements d'état et des mélanges de corps à différentes températures. Les exercices proposent de déterminer des quantités telles que les volumes ou masses nécessaires, les températures finales d'équilibre ou les capacités thermiques à partir de bilans d'énergie lors de mélanges ou de changements d'état.

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Calorimetrie Exercices Corriges 04

Ce document présente six exercices portant sur les transferts thermiques impliquant des changements d'état et des mélanges de corps à différentes températures. Les exercices proposent de déterminer des quantités telles que les volumes ou masses nécessaires, les températures finales d'équilibre ou les capacités thermiques à partir de bilans d'énergie lors de mélanges ou de changements d'état.

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2 BEP date :

EXERCICES : TRANSFERTS THERMIQUES

I. Bain à 37°C

On désire obtenir un bain d'eau tiède à la température 37 °C, d'un volume total V = 250 litres, en
mélangeant un volume V1 d'eau chaude à la température initiale 1 70 °C et un volume V2 d'eau froide à
la température initiale 2 = 15 °C.
Déterminer V1 et V2 en supposant négligeables toutes les fuites thermiques lors du mélange.

II. Chaleur massique du plomb

On sort un bloc de plomb de masse m1 = 280 g d'une étuve à la température 1 98 °C. On le plonge dans
un calorimètre de capacité thermique C = 209 J.K – 1 contenant une masse m2 = 350 g d'eau. L'ensemble
est à la température initiale 2 16°C. On mesure la température d'équilibre thermique e 17,7 °C.
Déterminer la chaleur massique du plomb.

III. Bloc de fer plongé dans l'eau

Un morceau de fer de masse m1 = 500 g est sorti d'un congélateur à la température 1  30 °C.
Il est plongé dans un calorimètre, de capacité thermique négligeable, contenant une masse m2 = 200 g
d'eau à la température initiale 2 °C.
Déterminer l'état final d'équilibre du système (température finale, masse des différents corps présents dans
le calorimètre).

IV. Fusion d'un glaçon (version 1)

– 1
Un calorimètre de capacité thermique C = 150 J.K contient une masse m1 = 200 g d'eau à la
température initiale 1 = 70 °C. On y place un glaçon de masse m2 = 80 g sortant du congélateur à la
température 2 = – 23 °C.
Déterminer l'état final d'équilibre du système (température finale, masse des différents corps présents dans
le calorimètre).

V. Fusion d'un glaçon (version 2)

– 1
Un calorimètre de capacité thermique C = 150 J.K contient une masse m1 = 200 g d'eau à la
température initiale 1 = 50 °C. On y place un glaçon de masse m2 = 160 g sortant du congélateur à la
température 2 = – 23 °C.
Déterminer l'état final d'équilibre du système (température finale, masse des différents corps présents dans
le calorimètre).

Ph. Georges Sciences 1/2


2 BEP date :

VI. Détermination de la capacité thermique d'un calorimètre

Un calorimètre contient une masse m1=250g d'eau. La température initiale de l'ensemble est 1 = 18 °C.
On ajoute une masse m2 = 300 g d'eau à la température 2 = 80 °C.
1. Quelle serait la température d'équilibre thermique e de l'ensemble si la capacité thermique du
calorimètre et de ses accessoires était négligeable?
2. On mesure en fait une température d'équilibre thermique e = 50 °C. Déterminer la capacité thermique
C du calorimètre et de ses accessoires.

Données :
Masse volumique de l'eau : µ = 1000 kg.m – 3.
Capacité thermique massique de l'eau : ce = 4185 J.kg – 1.K – 1.
Capacité thermique massique de la glace : cg = 2090 J.kg – 1.K – 1.
Capacité thermique massique du fer : cFe = 460 J.kg – 1.K – 1.
Chaleur latente massique de fusion de la glace : Lf = 3,34.10 5 J.kg – 1.
Chaleur latente massique de solidification de l’eau : Ls = – 3,34.10 5 J.kg – 1.

Ph. Georges Sciences 2/2


2 BEP date :

CORRECTION DES EXERCICES DE CALORIMÉTRIE


I. Bain à 37°C
Soit Q1 la quantité de chaleur cédée par l'eau chaude : Q1 = m1 ce ( – 1).
Soit Q2 la quantité de chaleur captée par l'eau froide : Q2 = m2 ce ( – 2).
Le système {eau} est isolé : Q1 + Q2 =0
soit m1 ce ( – 1) + m2 ce ( – 2) = 0
d’où m1 ( – 1) + m2 ( – 2) = 0
A. N :
m1 (37 – 70m2 (37 – 15d'où – 33 m122 m2
D'autre part, le volume total du bain est de 250 L ; sa masse est de 250 kg. On a donc : m1m2 250

  33 m1  22 m 2  0 [1]

D'où le système : 
 m1  m 2  0
 [2]

Résolution : [1] + 33.[2]  55.m2 = 8250  m2 = 150kg


m1 + m2 = 250  m1 = 250 - m2  m1 = 250 – 100  m1 = 100kg
Il faut donc 150 L d'eau froide à 15°C et 100 L d'eau chaude à 70°C pour obtenir 250 L d'un bain à 37°C.

II. Capacité thermique massique du plomb


Soit Q1 la quantité de chaleur cédée par le bloc de plomb : Q1 = m1 CPb (é – 1).
Soit Q2 la quantité de chaleur captée par l'eau froide et le calorimètre : Q2 = (m2 ceau + ) (é – 2).
Le système {eau + calorimètre + plomb} est isolé : Q1 + Q2 = 0
On a : m1 CPb (é – 1) + (m2 Ceau + ) (é – 2) = 0
soit m1 CPb (é – 1) = – (m2 Ceau + ) (é – 2)
d’où : CPb = (m2 Ceau + ) (é – 2) / m1 (1 – é)

A.N. : CPb = Erreur ! CPb = 126,5 J.kg – 1.K – 1

III. Bloc de fer plongé dans l'eau


Soit Q1 l'énergie captée par le bloc de fer pour passer de – 30 °C à 0 °C : Q1 = m1 CFe (0 – 1).
Q1 = 500.10 – 3  460 (0 – (– 30)) Q1 = 6900 J
Soit Q2 l'énergie cédée par l'eau pour passer de 4 °C à 0 °C : Q2 = m2 Ceau (0 – 2)
Q2 = 200.10 – 3  4185 (0 – 4) Q2 = – 3348 J
|Q1| > |Q2| L’énergie captée par le fer est supérieure a celle cédée par l’eau pour
abaisser sa température jusqu’à 0 °C. Une partie de l'eau va donc geler
pour céder de l’énergie thermique au bloc de fer.
Soit Q l'énergie cédée par cette eau pour geler.

Ph. Georges Sciences 3/2


2 BEP date :

Le système {eau + fer} est isolé : Q + Q1 + Q2 = 0 soit Q = – Q1 – Q2


A.N. : Q = – 6900 – (– 3348) Q = – 3552 J
Q
Soit m la masse d'eau gelée. Q = m Ls soit m=
Ls
– 3552
A.N. : m= m  10,6 10 – 3 kg soit m  10,6 g
– 3,34.10 5
Le système est donc composé de : 500 g de fer à la température de 0 °C ;
10,6 g de glace à la température de 0 °C ;
200 – 10,6 = 189,4 g d'eau à la température de 0 °C.
Autre méthode
Soit Q1 l'énergie captée par le fer pour passer de 1 = – 30 °C à e.
Q1 = m1 CFe (e – 1)
A.N. : Q1 = 0,5  460 (e – (– 30)) Q1 = 230 e + 6900
Soit Q2 l'énergie cédée par l’eau pour passer de 2 = 4 °C à e.
Q2 = m2 Ceau ( – 2) + m2 Ls + m2 Cglace (e – )
A.N. : Q2 = 0,2  4185  (0 – 4)) + 0,2  ( – 3,34.10 5) + 0,2  2090 (e – )
Q2 = – 3348 – 66800 + 418 e
L’eau si elle se transforme entièrement en glace cédera beaucoup plus d’énergie que celle nécessaire pour
que le morceau de fer ait une température de 0 °C.
La température d’équilibre sera donc de 0 °C. On aura donc : Q1 = 6900 J et Q2 = – 3348
Soit m la masse d’eau qui va geler et soit Q l'énergie cédée par l’eau pour se transformer en glace.
Le système {eau + fer} est isolé : Q + Q1 + Q2 = 0 soit Q = – Q1 – Q2
A.N. : Q = – 6900 + 3348 Q = – 3552 J
Q – 3552
Q = m Ls m= m= m  0,011 kg (11 g)
Ls – 3,34. 10 5
Le système est donc composé de : 11 g de glace à la température de 0 °C.
200 – 11 = 189 g d'eau à la température de 0 °C.
500 g de fer à la température de 0 °C.

V. Fusion d'un glaçon (version 2)

En supposant que toute la glace fonde, un calcul analogue à l'exercice précédent (version 1) donne :
(m1 ce + C) 1 + m2 cg 2 - m2 Lf
e =
m1 ce + m2 ce + C
A.N. : e = Erreur !
 e = – 7,11 °C

Ph. Georges Sciences 4/2


2 BEP date :

Ce résultat est aberrant car à cette température et sous la pression atmosphérique, l'eau est à l'état
solide.
La totalité de la glace ne fondra pas et la température du système sera e = 0 °C.
Soit Q1 l'énergie cédée par l'eau et le calorimètre pour passer de 1 = 50 °C à e = 0 °C.
Q1 = (m1 ce + C) (e – 1)
A.N. : Q1 = (200.10 – 3  4185 + 150) (0 – 50) Q1 = – 49350 J.
Soit Q2 l'énergie captée par le bloc de glace pour passer de 2 = – 23 °C à e = 0 °C.
Q2 = m2 cg (e – 1).
A.N. : Q2 = 160.10 – 3  2090  (0 – (– 23)) Q2 = 7691,20 J.
Soit m la masse de glace qui va fondre et soit Q l'énergie captée par cette glace.
Le système {eau + glace + calorimètre} est isolé : Q + Q1 + Q2 = 0 soit Q = – Q1 – Q2
A.N. : Q = 49350 – 7691,2 Q = 41658,80 J
Q 41 658,80
Q = m Lf m= m= m = 12510 – 3 kg (125 g)
Lf 3,34.10 5
Le système est donc composé de : 160 – 125 = 35g de glace à la température de 0°C.
200 +125 = 325g d'eau à la température de 0°C.

VI. Détermination de la capacité thermique d'un calorimètre

1. Quantité de chaleur captée par l'eau froide : Q1 = m1 ce (e – 1).


Quantité de chaleur cédée par l'eau chaude : Q2 = m2 ce (e – 2
Le système {eau + calorimètre} est isolé : Q1 + Q2 = 0.
m1 ce (e – 1) +m2 ce (e – 2) =  d'où e = (m1 1 + m2 2)/(m1 1 + m2 2)
A.N. : e = Erreur ! e = 51,8 °C

2. Quantité de chaleur captée par l'eau froide et le calorimètre : Q1 = (m1 ce + C) (e – 1)
Quantité de chaleur cédée par l'eau chaude : Q2 = m2 ce (e – 2)
Le système {eau + calorimètre} est isolé : Q1 + Q2 = 0
Soit (m1 ce + C) (e – 1) +m2 ce (e – 2) = 0
C (e – 1) = – m1 ce (e – 1) – m2 ce (e – 2)
– m1 ce (e – 1) – m2 ce (e – 2)
C=
e - 1
m1 ce (e – 1) + m2 ce (e – 2)
C=
1 - e
A.N. : C = Erreur ! C = 130,8 J.K– 1
La capacité thermique du calorimètre est 130,8 J.K– 1.

Ph. Georges Sciences 5/2

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