Livret Management TD Étudiant 2020
Livret Management TD Étudiant 2020
Semestre 1 - 2020
TD Introduction au management
Mme BERNET
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SOMMAIRE
Programme d’introduction au management ..................................................................................... 4
TD 1 Les fonctions du management : Le Bon Coin.......................................................................... 5
TD 2 Les acteurs : Le Projet LGV-BPL .......................................................................................... 10
TD 3 La RSE : SEB........................................................................................................................ 14
TD 4 L’environnement : Renault .................................................................................................... 18
TD 5 : L’organisation du travail ...................................................................................................... 22
TD 6 Les structures : Tricotages des Vosges ................................................................................ 26
TD 7 Les configurations structurelles flexibles ............................................................................... 30
TD 8 Ressources humaines : Dufoux Chocolats............................................................................ 34
TD 9 : La culture d’entreprise : SPIE Batignolles ........................................................................... 39
Td 10 La fonction mercatique : La colle Cléopâtre ......................................................................... 42
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PROGRAMME D’INTRODUCTION AU MANAGEMENT
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TD 1 LES FONCTIONS DU MANAGEMENT : LE BON COIN
A l’aide de vos connaissances et des annexes fournis, vous répondrez aux questions
suivantes :
Statut juridique
Type de production
Secteur d’activité
Champ géographique
Ressources :
-
-
-
-
5. Démontrer, en illustrant votre réponse, que le Directeur Général de LBC France, Antoine
Jouteau, assume bien les différentes fonctions du management.
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7. Repérer dans les annexes 6 et 7 les décisions relevant du management stratégique et celle
relevant du management opérationnel.
LBC France est une SAS (société par actions simplifiée) au capital de 3.252.490 euros qui a été
créée en 2006. Elle exploite le site web d’annonces commerciales, leboncoin.fr. Son modèle
économique repose sur la gratuité de son service pour les particuliers et la mise en relation de l’offre
et de la demande locale. Le site est accessible gratuitement sans inscription préalable.
Aujourd’hui, leboncoin est devenu le1er site de vente entre particuliers en France. Il est leader sur
les marchés de l’automobile, de l’immobilier et de l’emploi.
LBC France a été élue 4ème entreprise la plus utile selon les français. leboncoin est aussi une
entreprise en forte croissance, 4ème au Palmarès Great Place To Work, elle emploie plus de 900
collaborateurs. En 2017, le bénéfice net du boncoin s'est élevé à 73,3 millions d'euros, en hausse
de 7,6% par rapport à 2016.
Cette réussite a conduit l’entreprise à adopter un nouveau siège dans un bâtiment ancestral de l’est
parisien. Erigé en 1899, il fut l’un des tout premiers grands magasins parisiens. Au total, ces
nouveaux bureaux, offrent presque 5 000 mètres carrés d’espace utilisable.
La gouvernance du groupe est assurée par Antoine Jouteau qui occupe le poste de Directeur
Général depuis 2009. Il a constitué un comité exécutif pour l’épauler, afin de mieux répartir les
tâches et coordonner les actions. Ce comité exécutif est composé de : Alexandre Collinet, Directeur
général adjoint, Renaud Bruyeron, Directeur des systèmes d’information, Marie-Anne Gauly,
Directrice produit et business développement, Marie-Laure Lambert, Directrice des ventes locales,
et Fabien Scolan, Directeur Advertising.
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Annexe 2 Discours de Antoine Jouteau, Directeur général de LBC France
« Le succès du boncoin, c’est l’incarnation d’une certaine philosophie de
consommation, celle de la deuxième vie des objets. A travers les échanges et
les opportunités qu’il suscite au quotidien, leboncoin joue un vrai rôle non
seulement dans la transition environnementale et l’économie circulaire mais
aussi dans l’amélioration du niveau de vie et du pouvoir d’achat des Français.
Autant d’échanges et de rencontres qui font aussi de lui un facilitateur de lien
Antoine Jouteau, directeur social de proximité. Aujourd’hui, un Français sur deux utilise leboncoin dans
général de LBC toutes les facettes de sa vie : logement, emploi, vacances, loisirs... leboncoin
est donc le reflet du quotidien des citoyens, de leurs comportements, de leurs
besoins. Il endosse un véritable rôle de service public qui nous confère une responsabilité dont nous
sommes pleinement conscients, celle d’être un acteur exemplaire dans notre activité et de
promouvoir des échanges plus responsables, c’est-à-dire plus écologiques, plus transparents et
plus respectueux des individus et de la société. C’est pourquoi nous entendons nous impliquer
davantage et avons choisi de structurer une démarche de responsabilité sociétale, dans laquelle
nous sommes pleinement engagés […]. Nous mesurons le progrès de notre démarche de
responsabilité sociétale à travers plusieurs indicateurs que nous suivons attentivement. Ces
indicateurs sont aussi le reflet de l'énergie et de l'investissement des équipes du boncoin dans cette
démarche collective et structurante pour notre entreprise.
Cette démarche de progrès ne pourrait exister sans la mobilisation quotidienne des 800
collaborateurs qui sont tous des « entrepreneurs » du boncoin et qui font grandir le groupe sans
perdre de vue nos valeurs communes et notre esprit d’entreprise. »
Source : Rapport RSE 2018 LBC France
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Annexe 4 Antoine Jouteau, DG de Leboncoin : "Le boulot, une famille avec des règles
différentes »
Antoine Jouteau, directeur général, nous a livré ses secrets pour diriger le plus grand site de
rencontres réelles de France. […]
Quelle technique managériale utilisez-vous dans votre vie de tous les jours ?
Ouvrir ses oreilles tout le temps. Je ménage des phases d’échange avec mes collaborateurs. Toutes
les solutions vous sont soufflées par vos collaborateurs. Il faut juste les entendre. C’est le point sur
lequel j’ai le plus progressé. Maintenant, mon job, c’est de donner la vision. Ce n’est pas facile
d’abandonner son expertise, mais on y gagne la satisfaction de voir ses collaborateurs grandir.
Source :www.capital.fr, 30/01/2019
La méthode leboncoin
Chez leboncoin Groupe, nous avons depuis toujours le souci de l’humain, du bien-être des
collaborateurs, de la préservation d’un équilibre sain entre les journées de travail et la vie privée.
Pour continuer de grandir sans changer d’état d’esprit, nous privilégions une organisation
horizontale et des méthodes de management modernes et agiles. Nous osons nous remettre en
question chaque jour, nous réinventer quand c’est nécessaire, afin d’être toujours plus performants
tout en restant fidèles à nos valeurs.
Source : leboncoingroupe.com
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Annexe 6 La boulimie du Boncoin
Ces trois dernières années, le directeur général du Bon Coin n’a pas arrêté
En 2016, il s’est offert deux sites spécialisés dans les petites annonces de matériel d’occasion pour
les agriculteurs et professionnels du BTP.
Puis en 2017, il a racheté Kudoz, une appli d’annonces d’emplois pour les cadres.
Ont suivi A vendre A louer, un site d’annonces immobilières professionnelles et Videdressing,
plateforme de vente de vêtements de mode de seconde main.
Il a continué avec PayCar, une solution de paiement entre particuliers, notamment pour l’achat de
véhicules d’occasion, puis Locasun, un site d’annonces de séjours de vacances.
Sa dernière emplette a été annoncée hier. Il s’agit du groupe L’Argus, une entreprise familiale qui
existe depuis 1927. Sa spécialité : évaluer les véhicules d’occasion. Il a fallu tout de même mettre
sur la table 80 millions d’euros.
Source :www.franceinter.fr, 10/09/2019
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TD 2 LES ACTEURS : LE PROJET LGV-BPL
2. Pourquoi a-t-il été décidé de recourir à un PPP pour le projet LGV-BPL ? Qui a en été à
l'initiative ?
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4. Expliquez l'intérêt que peut avoir une entreprise privée à s'engager dans un PPP.
5. Identifiez les acteurs finalement liés au contrat de PPP concernant le projet LGV-BPL.
6. Après avoir identifié tous les acteurs participants au projet LGV-BPL, construisez un
schéma mettant en avant les liens entre les différents acteurs ainsi que les rôles et
missions de chacun.
Annexe 4 : Le financement
D’un montant total de 3 milliards d’euros, le projet LGV BPL est l’un des plus gros contrats de
partenariat public-privé signés en France à ce jour. Son financement est assuré par :
• - la participation de RFF pour près de 43 % des coûts d’investissement
• - les contributions de l’État et des collectivités
• - des subventions européennes à hauteur de 11 M€
•
Eiffage, titulaire du contrat de partenariat et maître d’ouvrage de la Ligne à Grande Vitesse, assure
le financement de l’aménagement sur son périmètre :
• - en percevant les participations des collectivités et de RFF en phase de construction, pour
les deux tiers de l’investissement (soit 1851 M€)
• - par emprunts auprès d’établissements financiers (12 banques commerciales, Caisse
des dépôts et de consignation, et Banque Européenne d’investissement) pour 1029 M€ et
par apports en fonds propres pour 129 M€ pour le solde correspondant à la participation de
l’Etat
•
Après la mise en service, le titulaire du contrat percevra, via RFF :
• - un loyer immobilier pour la part de l’investissement préfinancé par ses soins
• - un loyer pour la maintenance et le renouvellement de la ligne en phase d’exploitation
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Annexe 5 : Avancement du projet
RFF/SNCF Réseau, autorité publique contractante, veille au respect de l’ensemble des
engagements pris au travers d’un dispositif de contrôle. Un comité de suivi, sous la coprésidence
du préfet de la région Bretagne, coordonnateur du projet, et du représentant du ministère de
l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, comprenant les préfets concernés, les élus
des collectivités financeurs du projet (Régions Bretagne et Pays de la Loire, Départements des
Côtes-d’Armor, du Finistère, d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, Rennes Métropole et Pays de Saint-
Malo), des responsables de SNCF Réseau et d’Eiffage Rail Express (ERE), surveille l’avancement
du projet.
Sources :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/projets-lignes-grande-vitesse-et-lignes-nouvelles-
ferroviaires#e0
http://controverses.mines-paristech.fr/public/promo15/promo15_G14/www.controverses-
minesparistech-3.fr/_groupe14/index.html
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TD 3 LA RSE : SEB
"Notre stratégie globale s’inscrit dans la lignée de notre mission historique : faciliter et embellir la
vie quotidienne des consommateurs et contribuer au mieux vivre, partout dans le monde. Nous
relevons ce défi année après année en créant de nouveaux produits et services contribuant à rendre
la vie domestique plus épanouissante. Nous nous attachons aussi à répondre aux nouveaux
besoins des consommateurs, et même à anticiper leurs aspirations futures.
Dans ce cadre, notre vision sur le long terme consiste à conserver un juste équilibre entre
croissance et compétitivité, pour créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes tout en
renforçant notre place de référence mondiale du Petit Equipement Domestique. Cette vision nous
permet de traverser sereinement des périodes de turbulences tout en captant toutes les
opportunités de croissance."
Thierry DE LA TOUR D'ARTAISE
Président-Directeur Général du Groupe SEB
2. Présenter, de façon organisée, les actions mises en place dans le cadre de sa RSE.
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CHIFFRES CLES POUR 2018
Pour réduire notre empreinte environnementale, en 2013, nous nous sommes fixés quatre objectifs
ambitieux à horizon 2020 :
Ces mesures portent déjà leurs fruits à fin 2016 : nous avons enregistré une diminution de 13%
d’énergie pour les sites industriels et logistiques, nous avons surpassé notre objectif en termes de
recyclage avec 37% de matériaux recyclés pour les produits que nous fabriquons et nous avons
dépassé notre objectif sur la réduction d’émissions de gaz à effet de serre liées au transport des
produits, avec une diminution de 24% par unité vendue.
En France, nous avons notamment mis en place une boucle d’économie circulaire pour le petit
électroménager avec Veolia et Éco-systèmes, celle-ci a débouché sur la création de nouveaux
produits :
• en 2015, un générateur vapeur dont le boîtier en polypropylène est issu du recyclage
d’appareils électriques et électroniques.
• en 2016, un appareil à raclette avec un socle intégrant du polypropylène recyclé.
Au total, une dizaine de nouveaux produits incluant du polypropylène ou de l’ABS recyclé sont en
développement pour des lancements en 2017/2018.
REDUIRE NOTRE EMPREINTE CARBONE
Parce que 70 % de nos émissions de gaz à effet de serre proviennent de la consommation
énergétique liée à l’utilisation de nos produits, leur efficacité énergétique est notre premier levier
d’action pour réduire notre empreinte carbone. Nous avons réalisé d’importants progrès en la
matière, en proposant aux équipes innovation un large dispositif de formations à l’éco-conception.
Le domaine des aspirateurs en est une belle illustration.
Afin d’atteindre un meilleur niveau de performance, les
équipes ont travaillé sur 3 leviers :
• Développement de moteurs à basse consommation
et haut rendement,
• Conception de têtes d’aspiration plus efficaces,
• Optimisation de l’ensemble des flux aérauliques
pour réduire les pertes de charge.
Grâce à ce travail, en 2016, l’ensemble des gammes
présentait un gain d’efficacité énergétique de 60 % à 70
% par rapport aux gammes de 2014. Nos équipes R&D
ont réussi à diviser par près de trois la consommation énergétique des aspirateurs-traîneaux, sans
aucun compromis sur l’efficacité de dépoussiérage ou le niveau sonore.
SANTE ET SECURITE
Depuis plusieurs années, le Groupe SEB développe des actions pour réduire le nombre d’accidents
du travail et limiter le nombre de maladies professionnelles. Cette politique s’appuie sur la présence
de nos 32 coordinateurs santé sécurité environnement sur l’ensemble de nos sites industriels et
logistiques internationaux.
En matière de santé, le Groupe SEB concentre une grande partie de ses efforts sur la lutte contre
les troubles musculo-squelettiques (TMS) des membres supérieurs et les lombalgies. L’objectif
est de prévenir leur apparition et d’enrayer leur progression. C’est un enjeu important pour les sites
industriels, notamment en Europe, renforcé par le vieillissement des effectifs et l’allongement de la
durée d’activité. L’action du Groupe porte sur la sensibilisation et la formation, l’intégration de la
prévention des TMS dès la conception des produits et la mise en œuvre d’actions spécifiques dans
les sites.
En 2016, le Groupe SEB a posé les premiers jalons d’un plan santé international (Health in SEB).
Un diagnostic a été réalisé sur tous les sites industriels et logistiques afin d’identifier les principaux
risques pour la santé (poussières, bruit, travail répétitif...). Cet état des lieux a servi de base à la
création de standards Groupe et à la définition d’objectifs en matière de santé, assortis d’indicateurs
de suivi. C’est notamment le cas en matière d’ergonomie où l’indicateur mesure les améliorations
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jugées significatives à partir de méthodes d’analyse spécifiques, de grilles de cotation, d’un outil
d’aide à la décision élaboré par les ergonomes et du ressenti de la personne. Tous les sites
industriels et logistiques dans le monde ont mis en oeuvre des actions d’amélioration de l’ergonomie
des postes de travail afi n d’atteindre l’objectif de 25 % de postes à améliorer en 2018.
EMPLOYABILITE ET FORMATIONS
Levier essentiel de développement des compétences, la formation concerne tous nos salariés :
près de 61% de nos collaborateurs groupe ont bénéficié d’au moins une formation en 2016.
En 2017, le Groupe a considérablement étoffé le volet Formation de sa nouvelle plateforme digitale
RH iGrow@SEB, déclinée en cinq langues. Depuis début 2018, la majorité des collaborateurs
connecté dans le monde, avait accès à cette plateforme et à tous les programmes d’e-learning
proposés, quels que soient son métier ou sa position hiérarchique.
L’Université Groupe SEB est un formidable outil de formation depuis 25 ans. Elle propose à nos
collaborateurs français et internationaux des formations de haut niveau, notamment en leadership,
digital et compétences « métier » en ventes et marketing. La Digital Workplace a été un des axes
prioritaires de formation avec plus de 4 400 personnes formées dans 28 pays en 2017.
Le groupe SEB annonce avoir réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 6 485 M€, en progression de
29.7 % […]. "Le Groupe SEB a de nouveau signé en 2017 une excellente année. La croissance de
nos ventes, à +9.2 %, a été très vigoureuse […]. Les objectifs ambitieux que nous nous étions fixés
pour 2017 sont donc tenus" souligne dans un communiqué le PDG Thierry de La Tour d'Artaise.
Pour 2018, le groupe SEB se donne comme objectif de réaliser une nouvelle croissance de ses
ventes…
www.ici-c-nancy.fr, le 3 mars 2018
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TD 4 L’ENVIRONNEMENT : RENAULT
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6. Comment les éléments légaux, politiques et économiques influencent-ils l’activité de
Renault ?
7. Quels sont les facteurs sociologiques qui vont être déterminants dans la décision
d’achat d’une voiture électrique Renault ?
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TD 5 : L’ORGANISATION DU TRAVAIL
I. D’après les notions théoriques étudiées en CM et les annexes, vous répondrez aux
questions suivantes :
3. Proposez, pour chacun des niveaux présentés dans la pyramide de Maslow, une
action susceptible de répondre aux besoins des salariés.
22
II. Application des théories
3. Précisez pourquoi il est particulièrement difficile de motiver l’ensemble des salariés d’une
même entreprise.
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Générations X, Y, Z… Comment les manager ?
11 septembre 2017
D’après le ministère du Travail, près de 4 millions de travailleurs partiront à la retraite d’ici 2020. En
attendant l’échéance, ces seniors devront cohabiter avec les nouvelles générations tout juste
diplômées. Une mixité qui pose un réel défi aux employeurs. En effet, leurs salariés, qu’ils soient
issus de la génération des baby-boomers ou des générations X, Y, Z, n’ont pas les mêmes
aspirations et attentes. Voici quelques clés de compréhension pour un management
intergénérationnel profitable à tous.
À chaque génération ses caractéristiques
De nos jours, trois générations sont amenées à cohabiter dans le monde de l’entreprise : les baby-
boomers, la génération X et la génération Y. Elles seront bientôt quatre, avec l’arrivée imminente
de la génération Z sur le marché du travail. Or, chacune a sa propre perception de travail.
Les baby-boomers
Nés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre 1945 et 1960, ils sont attachés à l’ordre
établi. Ce sont de durs travailleurs qui attendent un salaire proportionnel à leurs efforts. Pour la
plupart d’entre eux, la sécurité de l’emploi était garantie tout au long de leur carrière, faisant de la
génération des baby-boomers une génération peu disposée au changement ou à la réorientation.
La génération X
Expérimentée, loyale et organisée : voilà trois adjectifs pour décrire cette génération, née entre
1960 et 1980. Ayant connu les chocs pétroliers et les premières crises de l’emploi, la génération X
est aussi plus méfiante que son aînée à l’égard de l’autorité. Elle accorde une plus grande
importance à l’équilibre entre vie professionnelle et privée.
La génération Y
Les travailleurs issus de la génération Y, autrement surnommés « millenials » ou « digital natives »,
sont nés entre 1980 et 2000. Arrivés sur le marché du travail dans un contexte mondialisé et de
précarité de l’emploi, ils sont carriéristes, individualistes et font de leur épanouissement au sein de
l’entreprise une priorité. Ayant grandie avec le monde de l’internet, c’est une génération
hyperconnectée qui communique facilement par e-mail, sur les réseaux sociaux voire par SMS. Son
rapport à la hiérarchie est, quant à lui, très décomplexé.
La génération Z
Née dans les années 2000, la génération Z ne peut vivre sans un ordinateur, smartphone ou
tablette. Ces futurs travailleurs sont des free-lances nés qui n’ont pas peur d’être livrés à eux-
mêmes et d’entreprendre. Ils sont, par contre, perpétuellement à la recherche de signes de
reconnaissance.
Comment les faire cohabiter en entreprise ?
Quelques clés pour vous aider à mieux les encadrer :
Incitez-les au partage : ne considérez pas ces générations sous le prisme de la différence mais
plutôt sous celui de la complémentarité. Les unes peuvent apprendre d’une autre et vice-versa. Par
exemple, la jeune garde sera à même d’apprendre aux générations précédentes à mieux se servir
des nouvelles technologies. Pour inculquer une dimension collective, pourquoi ne pas proposer à
vos employés de gérer des projets en équipe ?
Réinventez les relations entre manager et salariés : tout en donnant à ses employés des
consignes et objectifs clairs, le manager doit aussi leur garantir plus d’autonomie et toujours penser
à valoriser leurs efforts. En fait, il doit désormais jouer le rôle d’un coach, et non plus seulement d’un
gérant.
Personnalisez l’offre RH : demain, chaque besoin individuel devra être pris en compte
(rémunération, temps de travail, offre de formations…). Cela suppose d’être à l’écoute de chaque
génération et d’être prêt à s’adapter.
https://entreprise-environnement.org/generations-x-y-z-comment-les-manager/
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TD 6 LES STRUCTURES : TRICOTAGES DES VOSGES
Présentation de l’organisation :
https://www.youtube.com/watch?v=5HyXmSZEYEs
1. Présentez l’organisation :
3. Montrez comment cette entreprise respecte la RSE. Comment cela peut-il procurer
un avantage concurrentiel sur son marché ?
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5. Identifiez les modes de coordination et la division horizontale du travail chez
Tricotage des Vosges.
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Annexe 2 : article « Le pied de nez de Bleuforêt » Paris Match | Publié le 02/11/2019 - Anne-
Sophie Lechevallier,
Jacques et Vincent Marie, dans un nouveau magasin Bleuforêt, rue Saint-Dominique, à Paris.Vlada
Krassilnikova / Paris Match
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Pourtant, les occasions de chuter n’ont pas manqué. Comme en 2009, quand la licence avec Dim
s’est arrêtée, et avec elle les deux tiers de la production. « Beaucoup auraient fini au tapis »,
remarque Vincent Marie. La parade fut la reprise de la marque Olympia, en faillite, qui a permis de
retrouver du volume. Aujourd’hui sortent de l’usine vosgienne toute la production de Bleuforêt et les
deux tiers de celle d’Olympia –le dernier tiers étant fabriqué en Bulgarie. Les investissements ont
continué. Des activités ont été ajoutées, comme la ligne de collants fins en 2016.
L’épreuve du moment, c’est la baisse des volumes dans la grande distribution. De plus en plus, les
enseignes réduisent leurs rayons de produits non alimentaires et privilégient leurs propres marques
(MDD). Cette fois, la parade des Marie père et fils consiste à réduire la dépendance aux grandes
surfaces en ouvrant des boutiques en centre-ville. Sept le sont déjà, elles seront douze d’ici à juillet
2020 –à Paris, Lyon, Chamonix, Metz… La PME prévoit également de doubler les ventes sur son
site Internet d’ici à deux ans. Et de prouver, une nouvelle fois, que le made in France a un avenir.
https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Le-pied-de-nez-de-Bleuforet-1656454
Annexe 3
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TD 7 LES CONFIGURATIONS STRUCTURELLES FLEXIBLES
3. Selon vous, quels sont les problèmes que peut poser ce type de structure ?
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Annexe 1 le dilemme différenciation-intégration, P. Lawrence et J. Lorsch
Paul LAWRENCE et Jay LORSCH sont les auteurs d'un ouvrage qui a connu, dès sa parution en
1967, une grande notoriété. Son titre français est " Adapter les structures de l'entreprise, intégration
ou différenciation ". Pour eux, la structure formelle est une variable dépendante de la stratégie
choisie par l'organisation, mais aussi de son environnement, de ses technologies et de sa
complexité interne.
Définition : Dans leur enquête, ils se sont basés sur deux idées :
• à l'intérieur d'une même entreprise, différents types d'organisation sont nécessaires pour
faire face à différents marchés et tenir compte des variations technologiques ;
• les organisations qui fonctionnent dans un environnement incertain et instable doivent
disposer d'un plus haut degré de différenciation interne, par exemple entre leurs services.
Chaque service doit s'adapter à son propre environnement.
Les caractéristiques de différenciation sont la nature des objectifs (plus ou moins précis), la
réactivité temporelle des environnements (à court, moyen ou long terme), les relations
interpersonnelles (centrées sur les tâches ou les compétences) et le plus ou moins grand
formalisme des interactions (en termes de règles et de contrôle).
Sur le fond, chaque organisation est un système proactif qui cherche à s'adapter à la complexité de
son environnement par la différenciation et l'intégration de ses différents éléments constitutifs.
Aucune structure n'est en soi meilleure qu'une autre. Son efficacité dépend des réalités concrètes
du moment.
Plus l'incertitude environnementale augmente, plus une organisation doit accepter que ses services
se diversifient. Parallèlement, plus elle doit mettre en place des procédures d'ajustements
interservices pour intégrer l'ensemble.
Dans un contexte où les moyens de parvenir à de bons résultats dépendent d'adaptations toujours
plus fines, il est essentiel de concevoir une organisation comme un système à contrôle et régulations
multiples, sans obligation de les homogénéiser. Ce qu'il faut, c'est que chaque sous-ensemble
parvienne à se faire comprendre de l'autre, d'où l'importance de construire des instances
intermédiaires qui soient plutôt des logiques de régulation conjointe que des réponses dépendantes
à une direction centralisatrice.
https://modules-iae.univ-lille.fr/M23/cours/co/chap04_01_02.html
Spotify est un exemple de grande entreprise agile. C’est un cas d’école des bonnes pratiques
managériales. En 8 ans, l’effectif a atteint les 1 500 employés et l’entreprise a su garder son
dynamisme et sa capacité d’innover. La grande ouverture d’esprit des employés face au
changement, en fait une structure parfaitement adaptée à un marché toujours changeant. Spotify
est la preuve que le management d’une start-up peut s’appliquer aux grandes entreprises.
Le défi de Spotify a été de trouver le moyen de produire à plus grande échelle, sans perdre en
agilité. Ils ont manifestement réussi. Voici des extraits d’une vidéo publiée par Spotify, dans laquelle
Henrik Kniberg explique le modèle organisationnel des équipes de production.
Kniberg, Agile/Lean coach chez Spotify et Lego, préconise l’organisation en petites équipes
appelées «squads». Elles sont composées de 4 à 6 personnes, ce qui permet d’être plus innovant
et d’agir rapidement. Une squad est responsable du développement d’un projet de A à Z. Une squad
développe, teste et déploie ses solutions de manière autonome et n’est pas tenue de soumettre ses
décisions à une direction. L’autonomie permet ici de s’affranchir des rigidités hiérarchiques et
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surtout de motiver les employés. Elle décide de ce qu’elle doit développer pour répondre à un
problème, comment le développer et agir rapidement en conséquence.
32
L’autonomie, moteur de l’innovation
Les chapitres et les « guildes » permettent à Spotify de créer une communauté et une culture
d’entreprise en dépit de l’autonomie allouée aux « squads» et le caractère très volatile de la
structure. L’autonomie permet ici de s’affranchir des rigidités hiérarchiques et surtout de motiver les
employés.
Au-delà de la culture, la vision de Spotify est de gagner en efficacité opérationnelle, cela se reflète
très visiblement dans la façon de lancer la production de nouveaux produits ou de nouvelles
fonctionnalités. L’objectif de Spotify est de rendre la création de nouvelles fonctionnalités très faciles
pour en faire le plus fréquemment possible.
Les lancements sont donc petits et Spotify investit sérieusement pour pouvoir tester
automatiquement et banaliser ces processus généralement lourds. Ils ont par exemple
complètement changé la structure de l’application pour permettre à chaque squad de mettre à jour
les fonctionnalités dont elle est en charge sans se concerter avec d’autres équipes.
Une squad appartient à une des trois catégories : fonctionnalité, application client ou infrastructure.
Les squads fonctionnalités par exemple, sont chargées de développer le moteur de recherche ou
de recommandation. Les squads Applications sont spécialisées dans une des plateformes Web,
Mobile ou Desktop. Les squads architecture, développent les outils et méthodes dont les deux
premières catégories ont besoin pour travailler, comme l’A/B testing.
Ce qui fait la force de la culture de Spotify c’est l’agilité. L’adaptabilité des employés face à un
marché en constante rupture en fait une structure puissante et innovante. Spotify est devenu un cas
d’école en bon management horizontal et reste un exemple à suivre pour un grand nombre
d’entreprises.
https://www.frenchweb.fr/comment-spotify-revolutionne-le-management-avec-plus-
dautonomie/234578
Annexe 3 :
33
TD 8 RESSOURCES HUMAINES : DUFOUX CHOCOLATS
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Extrait du dossier presse
35
Présentation de l’entreprise DUFOUX CHOCOLATS https://www.chocolatsdufoux.com/
Ancrée à La Clayette, ville de Saône-et-Loire située à 1h30 de Lyon, la SARL Dufoux Chocolats
propose des chocolats haut de gamme. D’une simple pâtisserie créée par Bernard Dufoux en 1960,
l’entreprise est aujourd’hui devenue l’un des meilleurs ambassadeurs du chocolat en France.
Depuis l’origine, l’entreprise travaille avec des chocolats de grand terroir et cherche les meilleures
matières premières. « Le chocolat, c'est comme un vin : ce n'est pas qu'une question de
pourcentage. Il y a toute une variété de terroirs, de fèves de cacao de différentes qualités », indique
le dirigeant.
Alliant savoir-faire, tradition et innovation, la collection Dufoux propose aujourd’hui plus d’une
centaine de références aux saveurs subtiles et audacieuses, l’une des gammes les plus variées de
France : des ganaches, des chocolats aux épices, des pralinés et caramels et autres
gourmandises… une production de 35 à 40 tonnes chaque année ! Explorateur de nouvelles
saveurs, Bernard Dufoux a été l’un des premiers à associer le chocolat aux épices. Poivre du Népal,
Gingembre, Cardamome, Garam Masala, Tandoori…
Trois ou quatre nouveautés sont proposées chaque année. Certaines sont en « édition limitée ».
L’offre « produits » est enfin complétée, chaque année, par 11 créations « éphémères » déclinées
autour d’un thème et d’une ambiance afin de fidéliser la clientèle. L’entreprise a aussi lancé des
gammes « bio » et « vegan1 ». La clientèle est composée à 90 % de particuliers.
En 2005, Pierre-Yves Dufoux a rejoint son père aux commandes de l’entreprise familiale et impulse
une nouvelle dynamique. Il a compris que la consommation du chocolat avait évolué et n’avait plus
grand-chose à voir avec ce qu’elle était en 1960, à l’ouverture de la boutique à La Clayette : on ne
le consomme plus seulement à Noël ou à Pâques, le chocolat fait partie du quotidien !
Il a donc fait le choix stratégique de miser sur la proximité, de multiplier la présence de la marque
et d’ouvrir de nouvelles boutiques comme le font les concurrents. Pour envisager cela, il fallait un
atelier plus efficace, une logistique renforcée.
Six autres magasins ont donc été ouverts : à Lyon en 1999, Chalon-sur-Saône en 2013, Mâcon en
2014, Dijon et Charolles en 2016 et enfin Clermont-Ferrand en 2018. D’autres ouvertures sont à
venir au gré des opportunités qui se présenteront principalement dans les villes thermales et
touristiques.
Pour accompagner son développement commercial, l’entreprise a décidé de créer en 2016, un
nouveau laboratoire de production à Charolles (20 km de La Clayette). Cette décision lui permet de
maintenir le savoir-faire et les méthodes de fabrication artisanales, en restant à taille humaine. Cet
outil moderne alimentera les ventes générées par les boutiques. Il permet aussi d’accueillir des
groupes qui suivront en direct le travail des chocolatiers.
Dans un espace d’environ 1 200 m², avec un investissement de près d’un million d’euros, toute la
matière grise de l’entreprise Dufoux est rassemblée : le siège, les maîtres chocolatiers et l’unité de
production. Cette croissance organique a nécessité des investissements conséquents. Il a
également été nécessaire de recruter de nouveaux talents aussi bien pour la production que pour
la vente
Le savoir-faire d’une chocolaterie artisanale Les chocolats et autres gourmandises sont fabriqués à
partir des meilleurs ingrédients. Des femmes et des hommes qualifiés travaillent le chocolat selon
un art, qui doit allier matières premières de qualité et savoir-faire complexe pour les valoriser. Depuis
toujours, la préférence du chocolatier va aux fèves Criollo.
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Très aromatique, cette variété de cacao est la plus rare - elle ne représente que 5 % du marché
mondial et est aussi la plus chère. Partenaire depuis plus de cinquante ans de Valrhona,
prestigieuse marque, la Maison Dufoux travaille la pâte de cacao, obtenue à partir du broyage des
fèves de cacao torréfiées et riches en beurre de cacao.
Pour les fruits secs, les amandes viennent d’Espagne et les pistaches de Sicile. Mais beaucoup de
fruits proviennent directement du jardin familial. On y cueille aussi la menthe fraîche, les bourgeons
de cassis. Les ganaches, fines et légères, sont préparées à partir de crème fraîche uniquement.
Pour les parfumer, on prépare infusions de thé et décoctions de plantes et d’épices.
C’est là le secret de leurs saveurs si subtiles. Afin de préserver leur fragile texture, elles sont
enrobées une à une d’une fine couverture de chocolat. Chacune est ensuite marquée à son nom :
KKO, Framboise, Lavande, Passion… Gourmandes et colorées, les tablettes aux fruits sont
composées comme des tableaux. On commence par disposer les fruits sur le marbre avant de
couler le chocolat. Emballées une à une, à la main, dans un étui transparent, elles se glissent dans
un fourreau en carton. C’est là tout le savoir-faire d’une manufacture de chocolat très artisanale et
très exigeante sur la qualité de ses produits.
Actuellement, l’entreprise emploie 20 personnes sur le site de production et douze autres dans les
boutiques. Tous ont un rythme de travail régulier, bien que les ventes soient saisonnières. En effet,
l’entreprise réussit à lisser la fabrication sur l’année, en utilisant les procédés de production utilisés
depuis 10 ans par les producteurs des macarons. Cela consiste à surgeler le chocolat à cœur dès
sa production pour ensuite le stocker puis le vendre lors des pics de consommation, notamment à
Noël. Dufoux Chocolats parvient donc à stabiliser la production sur toute l’année et à éviter les
ajustements sur le personnel. Le nouveau site de production apporte davantage de confort aux
salariés. Par exemple, les nouveaux plans de travail ne résonnent plus et sont à hauteur « d’homme
». Un restaurant d’entreprise leur permet de manger sur place et de se retrouver pendant le temps
de repas. Il existe un espace pour jouer à la pétanque, au basket, des tables pour déjeuner dehors.
Tout cela favorise les liens, une dynamique avec un réel esprit d’équipe. Les salariés s’impliquent
davantage. La productivité a été améliorée de 25 %.
Le partage des valeurs est plus complexe avec les équipes des magasins, éloignées du site de
production. Les quatre cadres intermédiaires ont un rôle fondamental : les femmes et les hommes
échangent régulièrement avec les responsables des boutiques. Les compétences de ces personnes
sont précieuses, avec en cas de démission un risque important, de perte de talents, pour
l’entreprise.
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Annexe 1 : extrait d’une interview de Pierre-Yves Dufoux
Annexe 2 :
Annexe 3 :
En 2018, la pénurie des talents atteint un niveau record […] Le dernier baromètre ManpowerGroup
des perspectives d’emploi indique […] que la pénurie des talents atteint un niveau record au niveau
mondial depuis 12 ans et continue de s’accentuer. […] En France, les difficultés de recrutement
concernent 29 % des chefs d’entreprise interrogés. […]
Dans ce contexte, former les talents et accompagner les individus dans le développement de leur
employabilité devient un enjeu crucial. Les employeurs sont désormais 54 % à investir dans des
plateformes d’apprentissage et des outils de développement pour construire leur propre vivier de
talents, alors qu’ils n’étaient que 20 % à s’inscrire dans cette démarche en 2014. […]
www.manpowergroup.fr
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TD 9 : LA CULTURE D’ENTREPRISE : SPIE BATIGNOLLES
Spie Batignolles est un groupe français de construction et de BTP issu de la fusion entre la Société
de construction des Batignolles et la Société parisienne pour l'industrie électrique (SPIE) en 1968.
En 2003, les cadres de Spie Batignolles, devenue la filiale Construction du groupe SPIE, rachètent
leur entreprise, Spie Batignolles devient ainsi une entreprise indépendante.
Quatrième groupe français du secteur de la construction en 2003, il est spécialisé dans les travaux
publics, le génie civil et les fondations, l'énergie et l'aménagement, ainsi que l'immobilier et les
concessions. En 2018, le consortium Vinci / Spie Batignolles remporte un contrat de 400 millions
d'euros hors taxe pour la réalisation d'une partie du tunnel de la ligne 14 du métro parisien vers
l'aéroport d'Orly. https://www.spiebatignolles.fr/
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1. Comment Spie Batignolles essaie-t-elle de maîtriser au mieux la culture de la firme ?
2. Quels sont les atouts du dispositif d’accueil Alliance et de l’Académie Spie Batignolles
dans la poursuite de cet objectif ?
4. Quelles sont les autres limites à ce management par la culture, soulevées par Maurice
Thévenet ?
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TD 10 LA FONCTION MERCATIQUE : LA COLLE CLEOPATRE
Visite de l’entreprise
https://www.youtube.com/watch?v=59Vk-4nc3Tk
1. Analysez la demande sur le marché des colles scolaires. (Acteurs et analyse quantitative)
3. Identifiez les techniques d’étude de marché utilisées par l’entreprise pour connaitre les
attentes de la demande sur le marché.
4. Identifiez les critères de la nouvelle segmentation mise en place par l'entreprise Cléopâtre.
Repérez les cibles visées par l'entreprise Cléopâtre pour sa nouvelle offre.
5. Précisez quel sera le moyen de distribution choisi par Cléopâtre pour proposer son offre.
Justifiez ce choix par rapport au nouveau positionnement.
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Annexe 1 : Historique
1930, l'origine
La grande aventure de la fabrication de la colle CLEOPATRE par la « maison P.CHAMSON »
débute en 1930 à Paris sous l’impulsion de Monsieur CHAMSON. La production est réalisée dans
un appartement 4, rue Chapon à Paris III. Il faut se rappeler qu’à cette époque chacun fabriquait sa
colle à partir de farine et d’eau. Acheter de la colle restait un luxe ! Les premiers pots étaient en
aluminium sans spatule, leur composition à base d'amidon de pomme de terre. La concurrence
acharnée que se menaient les marques productrices dont «Adhésine», «Aderfix», «La Meije»,
«Grip-fix» amenèrent rapidement (1934-35) CLEOPATRE à insérer dans le pot un pinceau, pour
plus de praticité. Mais c’est surtout à cette époque que l'on ajoute l’odeur d’amande dans la colle
du petit pot de colle blanche. Cette merveilleuse invention, toujours inégalée aujourd’hui dans le «
monde des colles », sera le symbole olfactif de nombreuses générations d’écoliers.
L'odeur d’amande de cette colle a accompagné des générations d’écoliers. Fabriquée près de Tours
et déclinée en 800 références, Cléopâtre surfe désormais sur la mode des pâtes à modeler. Une
belle saga.
"Allô, ça colle chez Cléopâtre ?" Depuis quelques mois, à l’heure de la sortie de l’école, le standard
de la société de Ballan-Miré (Indre-et-Loire), célèbre pour ses petits pots de colle à l’odeur
d’amande, est régulièrement pris d’assaut par des ados farceurs. "Notre numéro est inscrit sur les
étiquettes de nos produits, alors les jeunes s’en donnent à cœur joie", explique tout sourire
Alexandre Marionnet, à la tête de l’entreprise. Difficile à croire, mais
ce regain de popularité, le quadragénaire le doit surtout à… la pâte
à prout. Ou plutôt slime (prononcez à l’anglaise).
Cette pâte gélatineuse, fabriquée à partir de colle et qui avait eu son
heure de gloire dans les années 1980 lors de la sortie du
film Ghostbusters, connaît depuis 2016 un véritable succès auprès
des adolescents grâce au Web. "Des youtubeurs se sont mis à faire
des vidéos où ils fabriquaient du slime avec de la colle Cléopâtre et,
depuis, nos ventes explosent. On a tellement de demandes qu’on
livre quasiment la colle chaude !", plaisante Fabrice Clabaut, le
directeur commercial. De quoi donner le tournis à cette société
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presque nonagénaire. Cette année, son chiffre d’affaires devrait bondir à 5,8 millions d’euros, contre
seulement 4 millions d’euros en 2016. Soit une croissance de 45% en l’espace d’un an. A eux seuls,
les flacons de colle de 100 millilitres ont enregistré une hausse de près de 5.500%, tandis que les
bidons de 2 litres se sont écoulés à 48.000 exemplaires en 2017, contre seulement 2.000 un an
plus tôt. "Et tout cela sans avoir dépensé un seul euro dans la communication !", se réjouit le P-DG.
Pour s’imposer, Cléopâtre mise d’abord sur une réactivité au quart de tour. "Grâce à nos petites
machines, nous pouvons nous adapter très vite aux demandes des clients et répondre aux
commandes en quelques semaines, là où cela prend des mois pour nos concurrents qui fabriquent
à l’étranger", explique le patron. Illustration avec ses nouveaux formats de pot "morve de licorne"
ou "crotte de nez de vache" dans lesquels on trouve tous les ingrédients pour réaliser le slime.
Malin, ce fils d’agriculteur a choisi, pour gagner du temps, de livrer la grande distribution en vrac
plutôt que sous blister. Il a également limité la production des bidons de 5 litres, moins rentables
car le temps de remplissage est plus long et l’étiquetage se fait à la main. Le Tourangeau a même
investi plusieurs dizaines de milliers d’euros dans un système informatisé de gestion des stocks
pour gagner du temps dans la logistique.
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ligne, Placedesloisirs.com. "Cela nous permet d’être en contact direct avec nos clients et d’ajuster
nos productions en fonction des achats et des commentaires. On voit tout de suite si les produits
marchent", note Fabrice Clabaut. Au total, près de 800 références sont aujourd’hui disponibles et la
marque ne cesse d’innover avec l’ajout de nouveaux embouts ou de colles à l’adhérence plus ou
moins forte. Dans le but d’élargir sa clientèle, elle s’est même lancée en 2005 dans la fabrication de
peintures dédiées aux loisirs créatifs.
https://www.capital.fr/entreprises-marches/cleopatre-la-colle-dont-les-ados-raffolent-1271114
Annexe 4 : Accessoires : gomme, calculatrice, flûte bec, les autres batailles de la rentrée
A l'heure de la rentrée, il faut aussi s'équiper en petit matériel. Des fournitures accessoires mais qui
constituent des marchés de niche plutôt juteux. « Un enfant consomme 1,3 à 1,5 bâton de colle par
mois » assure Anne-Sophie Manesme, chef de produit Scotch chez 3M France (Scotch, Post-it), le
spécialiste de la fixation avec son célèbre ruban adhésif, concurrencé pour la colle par l'indétrônable
Uhu (60 % de part de marché contre 8 pour Scotch).
Pour conserver son avance et continuer de réaliser 40 % de son chiffre d'affaires à la rentrée, 3M
joue énormément sur ses nouveautés. Toutes les rentrées apportent leur lot. Des tubes de colle
rigolos, un scotch qui ne tache plus, des dévidoirs originaux, un cutter sans danger… « Les
utilisateurs attendent beaucoup des nouveautés. Ils veulent se faire plaisir avec des objets
fonctionnels. A nous de rendre l'achat impulsif. ». « Nous avons lancé les rubans correcteurs et le
stylo correcteur », confie Camille Pinçon. Du coup, les parts de marché du flacon régressent. Avec
ses nouveautés, Tipp-Ex a maintenu son avantage sur le créneau de la correction. Aujourd'hui il
occupe 50 % du marché. Une position forte que détient également l'allemand Staedtler sur deux
produits. La marque vend plusieurs millions de gommes et de crayons de papier par an. « Le
scolaire représente 45 % du chiffre d'affaires annuel (7,5 millions d'euros en 2006) » confie Yves
Muller, le directeur marketing de Staedtler. Les trois quarts se font en grande surface. « Mais le
nombre de nos références va varier d'une enseigne à l'autre.» Très représenté chez Super U (une
dizaine de références), Carrefour goûte moins à ses produits.
Source : Le journal du net
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Annexe 5 : Cléopâtre s'invite dans les hypermarchés
Le petit pot de colle Cléopâtre se lance à la conquête des grandes surfaces et enseignes
spécialisées.
Cléopâtre veut désormais s’adresser aux enfants d’aujourd’hui. Pour cela, les produits ont été
rajeunis, les packagings modernisés et la gamme étoffée. Avec une gamme élargie et, surtout,
rajeunie, Cléopâtre reste la colle la plus vendue aux écoles, de la petite section au CM2. Depuis
quelques années, elle s’implante dans les enseignes de loisirs créatifs. Aujourd’hui les hypers et
supermarchés constituent une troisième étape majeure pour cette marque emblématique. Elle
dispose d'autant plus de potentiel qu'elle répond aux préoccupations environnementales actuelles.
« 70 % d'eau entre dans la composition de nos produits, qui ne contiennent aucun solvant »,
souligne Alexandre Marionnet, directeur général.
Un atout qui, ajouté à une gamme innovante structurée par tranches d'âge, peut séduire les
distributeurs. De plus, les colles proposées aux GMS sont fabriquées sur le site de la société, près
de Tours ; le process est donc sous son entier contrôle. Cléopâtre est la trentième entreprise
française à avoir obtenu la certification Emas qui atteste de la démarche d'éco-management.
La segmentation de la gamme (six références) se fait autour des enfants de 3-5 ans, 6-11 ans et
plus de 12 ans, avec des produits conçus en partenariat avec eux, mais aussi leurs parents et les
instituteurs. « Nous proposons des colles de qualité, ludiques et à un prix accessible. » Cléomousse
se distingue ainsi par le bouchon compartimenté de son flacon qui émet des bruits rigolos quand on
l'ouvre et le referme. De 1,29 € les deux petits pots et leur couvercle « touillette » à 2,99 € le flacon
de Cléotoo, la gamme se positionne entre les prix des MDD (Marques de Distributeurs) et ceux des
marques nationales. Lors de la prochaine rentrée des classes, elle sera présente chez Auchan,
dans certains Leclerc et Intermarché, via des grossistes, puis dans le rayon permanent de Cora.
Source : LSA 2011
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