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Mise A La Terre Du Neutre HTA

Le document décrit les différentes options pour la mise à la terre du neutre dans un réseau électrique haute tension, y compris la mise à la terre directe, par réactance ou résistance. Il explique les avantages et inconvénients de chaque méthode ainsi que les contraintes liées aux surtensions, au réseau et aux récepteurs.

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Mise A La Terre Du Neutre HTA

Le document décrit les différentes options pour la mise à la terre du neutre dans un réseau électrique haute tension, y compris la mise à la terre directe, par réactance ou résistance. Il explique les avantages et inconvénients de chaque méthode ainsi que les contraintes liées aux surtensions, au réseau et aux récepteurs.

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mise à la terre du neutre

dans un réseau HTA

-SONELGAZ - CENTRE DE 1
FORMATION DE AIN M'LILA -
Lors de la conception d’un réseau électrique H.T. il faut choisir
un schéma de liaison du neutre à la terre .

Le neutre peut être soit isolé , soit relié intentionnellement à la terre .

Le schéma à neutre isolé en H.T.Apeut autoriser une continuité


de service intéressante en ne déclenchant pas au premier défaut ,

mais il implique que la capacité du réseau n’entraîne pas un courant de


défaut à la terre prohibitif dangereux pour le personnel et les machines .

-SONELGAZ - CENTRE DE 2
FORMATION DE AIN M'LILA -
En contrepartie, le neutre isolé entraîne :

- des risques de surtensions élevées qui favorisent l’apparition de


défauts multiples,

-l’emploi de matériels surisolés,

- une surveillance de l’isolement obligatoire,

- une protection contre les surtensions sur le point de devenir obligatoire,

- la réalisation d’une protection sélective complexe contre les défauts à


la terre ne pouvant généralement pas être effectuée par de simples
relais ampèremètriques.

-SONELGAZ - CENTRE DE 3
FORMATION DE AIN M'LILA -
Le schéma à neutre mis à la terre entraîne très généralement un
déclenchement obligatoire au premier défaut mais, par contre :

- il amortit les surtensions,

- il conduit à des protections simples,sélectives, fiables,

- il autorise l’emploi de matériel et en particulier de câbles ayant


un niveau d'isolement plus réduit que pour le neutre isolé.

-SONELGAZ - CENTRE DE 4
FORMATION DE AIN M'LILA -
la mise à la terre

Pour déterminer le mode de mise à la terre à adopter en réalisant


un compromis entre trois exigences souvent contradictoires :

- amortir convenablement les surtensions,

- limiter l’importance des dégâts et des perturbations dus à un défaut à


la terre,

- permettre la réalisation de protections simples et sélectives.

La mise à la terre peut être :

- Directe (sans limitation volontaire de courant par impédance),

- Par réactance,
-Par résistance.
-SONELGAZ - CENTRE DE 5
FORMATION DE AIN M'LILA -
mise à la terre directe

Ce type de mise à la terre limite au mieux les surtensions et la


sélectivité des protections ne présente pas de difficultés.

Par contre, en cas de défaut à la terre, le courant n’est pas


limité, les dégâts et les perturbations sont maximum et le danger
pour le personnel est important pendant la durée du défaut.

Cette solution n’est pas utilisée pour la distribution en haute tension.

-SONELGAZ - CENTRE DE 6
FORMATION DE AIN M'LILA -
mise à la terre par l’intermédiaire d’une réactance

Réactance accordée ( bobine de Petersen )

Cette solution est parfois utilisée sur les réseaux HT de distribution


publique. Elle est peu utilisée en distribution industrielle.

Des relais de protection sensibles à la composante active du courant


homopolaire sont nécessaires pour obtenir la sélectivité.

Réactance de limitation

Cette solution peut provoquer des surtensions sévères. Elle n’est


applicable que si l’impédance de limitation a une valeur faible.

-SONELGAZ - CENTRE DE 7
FORMATION DE AIN M'LILA -
mise à la terre par l’intermédiaire d’une résistance

Cette solution est souvent la plus intéressante.

Deux solutions restent en présence :

- la mise à la terre par réactance,

- la mise à la terre par résistance.

La détermination précise de ces modes de mise à la terre dépend :

- du niveau de tension,
- de l’étendue du réseau ,
- de la nature des récepteurs.

-SONELGAZ - CENTRE DE 8
FORMATION DE AIN M'LILA -
-SONELGAZ - CENTRE DE 9
FORMATION DE AIN M'LILA -
Contraintes liées aux surtensions:

Mise à la terre par réactance de limitation ( fig-1-)

L’étude des surtensions , lors de l’élimination


des court-circuits sur les réseaux dont le
neutre est mis à la terre par une réactance ,
conduit aux résultats suivants :

- soit lo w la réactance de limitation


du courant de défaut à la terre ,
Fig-1- une bobine zigzag
- soit l w la réactance de court-circuit ou bobine de point neutre
triphasé du réseau .
-SONELGAZ - CENTRE DE 10
FORMATION DE AIN M'LILA -
La surtension entre neutre et terre , lors de l’élimination des courts-
circuits , est :

DV / V = 1/Ö2 ( lo / l ) pour un réseau de câbles à champs radial.

DV / V = 1/2 ( lo / l ) pour les autres cas.

On pratique, on limite le courant de court-circuit à la terre à 10% au


plus du courant de court-circuit triphasé.

-SONELGAZ - CENTRE DE 11
FORMATION DE AIN M'LILA -
Mise à la terre par résistance

On adopte une valeur r de résistance correspondant à une puissance


active totale dissipée U2 /3r égale ou supérieure à la puissance
capacitive 2Cw U2 en présence d’un défaut phase-terre , soit :

U2 / 3 r ³ 2Cw U2

En divisant par U/ Ö 3 , on obtient :


U / Ö3 r ³ 2.3 Cw U/ Ö3

où :

- U / Ö3 r est la valeur du courant de défaut terre IL dans la mise à la terre ;

- 3 Cw U/ Ö3 est la valeur du courant capacitif Ic du réseau en cas


de défaut terre

D’où la relation : IL ³ 2 Ic
-SONELGAZ - CENTRE DE 12
FORMATION DE AIN M'LILA -
Contraintes liées aux réseau :

Le critère précédent permet de définir la limite inférieure du courant


de défaut franc phase-terre .

Pour le choix de la limite supérieure , il convient de s’assurer que


le courant de défaut ne provoque pas de dégâts sur le trajet qu’il
emprunte et particulièrement dans les écrans de câble .

L’intensité maximale supportée par les écrans de câble peut être


précisée par les constructeurs , en général de 500 à 3000 A
pendant seconde .

-SONELGAZ - CENTRE DE 13
FORMATION DE AIN M'LILA -
Contraintes liées aux récepteurs:

Dans les réseaux H.T.A.. de distribution, les récepteurs sont des


transformateurs qui ne présentent pas d’exigences particulières vis-à-
vis de la mise à la terre du neutre du réseau d’alimentation.

Mais les réseaux industriels haute tension peuvent alimenter des


machines tournantes sous des tensions allant de 3 kV jusqu’à 15 kV
et le plus souvent 5,5 kV.

il est alors souhaitable que l’intensité du défaut masse n’excède pas


20 A, afin d’éviter la brûlure des tôles des machines.

-SONELGAZ - CENTRE DE 14
FORMATION DE AIN M'LILA -
mode de protection de terre

La valeur de l’impédance de mise à la terre réagit sur la méthode de


protection nécessaire contre les défauts phase-terre.

D’une façon générale, plus les courants de défaut sont importants,


plus ils sont faciles à détecter ; et plus ils sont faibles, plus leur
détection est délicate et sensible à des phénomènes parasites.

D’autre part, il est souhaitable sinon indispensable de réaliser cette


protection, non pas en un point seulement mais sur les différentes
artères du réseau, le fonctionnement des relais étant sélectif.

La protection des défauts phase-terre se fait par des relais à


maximum d’intensité alimentés par le courant de terre .

-SONELGAZ - CENTRE DE 15
FORMATION DE AIN M'LILA -
La mesure de ce courant peut se faire :

- soit par un transformateur tore traversé par les trois conducteurs de


phase et détectant directement la somme de leurs intensités (nulle en
l’absence de défaut terre) ;

- soit par trois transformateurs d’intensité dont les secondaires sont


connectés de façon à réaliser un conducteur neutre traversé par la
somme des trois intensités.

La solution «transformateur tore» est la plus précise mais, si des


raisons d’installation la rendent possible sur des câbles, elle n’est pas
applicable sur les liaisons en barres ou aériennes.

-SONELGAZ - CENTRE DE 16
FORMATION DE AIN M'LILA -
La solution «3 Transformateurs d’Intensité» -TI- est souvent
employée en particulier lorsque ces 3 TI sont déjà nécessaires pour
une autre utilisation.

Mais la mesure ainsi réalisée est entachée des erreurs de précision de


chacun des TI et surtout en régime de surintensité passagère lorsque les
TI se saturent.

-SONELGAZ - CENTRE DE 17
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réglage des protections de terre

Il doit être choisi en fonction de la précision des mesures, assurer le


maximum de protection et autoriser la sélectivité.

Si la mesure est réalisée en faisant la somme des courants secondaires de


3 TI, cette dernière est entachée par la dispersion des TI.

En particulier, on mesure un courant homopolaire en l’absence de


défaut de terre, lorsque les TI se saturent.

Cette saturation est due à l’amplitude excessive du courant de phase mais


surtout à la composante continue qui apparaît dans un courant de court-
circuit ou d’enclenchement asymétrique.

-SONELGAZ - CENTRE DE 18
FORMATION DE AIN M'LILA -
Il faut noter que, pendant le régime transitoire, la composante continue peut
provoquer la saturation des TI bien que la valeur de crête du courant
transitoire soit de l’ordre de 10 fois inférieure à la valeur de saturation pour un
courant symétrique établi.

Une protection de terre alimentée par3 TI doit donc être temporisée pour
éviter les déclenchements intempestifs résultant des régimes transitoires.

Le seuil de réglage ne doit pas être inférieur à6 % du calibre de TI dans le


meilleur des cas, ou à 15 ou 20 % du calibre des TI dans les cas défavorables.

D’autre part, si un défaut masse apparaît dans un enroulement étoile au


voisinage du point neutre, le courant maximum de défaut n’est qu’une faible
partie de la limite imposée par l’impédance de mise à la terre du neutre.

D'où un réglage habituel du seuil à 20 % du courant maximum limité par la


mise à la terre du neutre, afin de protéger80 % des enroulements.
-SONELGAZ - CENTRE DE 19
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Mais comme l’indique le calcul, lors d'un défaut les parties saines du réseau
sont parcourues par un courant capacitif homopolaire.

Aussi, afin que la protection d’une artère saine ne déclenche pas intempestivement,
le réglage du seuil doit être supérieur de30 % au courant capacitif qui s’écoule
dans cette artère lorsqu’un court-circuit phase-terre affecte le réseau.

De plus, il y a lieu de prendre éventuellement en compte la présence


d’harmoniques de tension qui produisent dans les capacités des courants
d’autant plus importants que leur rang est élevé.

A noter que les harmoniques 3 et multiples de 3 s’ajoutent même en régime


équilibré.

Enfin, les caractéristiques de l’impédance de mise à la terre du neutre et les


protections doivent être coordonnées de façon que cette impédance ne soit
pas elle-même détériorée par le courant de défaut avant son élimination.

-SONELGAZ - CENTRE DE 20
FORMATION DE AIN M'LILA -
Calcul de r et de IL

La détermination de cette résistance r et du courant maximum IL = U /Ö3r se


fait en fonction des contraintes suivantes :

- le courant IL doit être supérieur ou égal au double du courant capacitif du


réseau en cas de défaut terre IL³ 2 IC afin de limiter les surtensions,

- le courant IL doit être inférieur à la surintensité maximum que peuvent tenir les
écrans de câbles, en général de 500 à 3 000 A, suivant la section du câble,

- dans un réseau comportant des moteurs H.T., il faut de préférence respecter la


relation 5 A £ IL £ 20 A mais, en cas d’incompatibilité avec la première condition,
IL peut atteindre 50 A,

- pour assurer une bonne protection au niveau des récepteurs, il faut que les
réglages de seuils Ir ne dépassent pas0,2 IL , soit Ir £ 0,2 IL ,

-SONELGAZ - CENTRE DE 21
FORMATION DE AIN M'LILA -
- pour obtenir la sélectivité vis-à-vis des protections des liaisons saines, il
faut respecter la relation Ir 1,3 ³ IC , IC étant le courant capacitif de la
liaison protégée en cas de défaut phase-terre,

- si la mesure du courant de terre se fait par3 TI de calibre In , il faut avoir


Ir ³ 0,06 In ,

- la tenue thermique de la résistance r doit permettre le passage du courant


IL pendant la durée maximum d’élimination du défaut terre 1 ( à 1,5 s) ou,
réciproquement, l’élimination du défaut terre doit être suffisamment
rapide pour ne pas détériorer la résistance r.

-SONELGAZ - CENTRE DE 22
FORMATION DE AIN M'LILA -
mise à la terre avec neutre accessible

La résistance est raccordée à la borne de sortie du neutre et à la prise de


terre, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un transformateur monophasé
chargé au secondaire par une résistance équivalente.

C’est le cas pour les réseaux alimentés par un transformateur, dont le secondaire
est en étoile neutre sorti, et pour les alternateurs à neutre sorti (cf. fig.2).

Lorsque le réseau est alimenté par plusieurs transformateurs ou alternateurs, il est


préférable que la mise à la terre du neutre soit unique pour éviter que la valeur du
courant maximum de défaut terre varie avec le nombre de sources en service.

-SONELGAZ - CENTRE DE 23
FORMATION DE AIN M'LILA -
Raccordement par l'intermédiaire
raccordement directement d'un transformateur monophasé

Fig-2-

-SONELGAZ - CENTRE DE 24
FORMATION DE AIN M'LILA -
mise à la terre avec neutre artificiel

Quand le neutre de la source n’est pas accessible (enroulements en triangle)


ou quand il y a plusieurs sources en parallèle, la mise à la terre peut être
faite par un neutre artificiel (cf. fig.3 et 4), aussi appelé générateur homopolaire.

-SONELGAZ - CENTRE DE 25
FORMATION DE AIN M'LILA -
fig. 3 : mise à la terre du neutre d'un réseau avec un
transformateur à couplage étoile-triangle associé à :

a) une résistance placée côté haute


tension,dans ce cas le secondaire du
transformateur peut alimenter des auxiliaires ;
-SONELGAZ - CENTRE DE 26
FORMATION DE AIN M'LILA -
fig. 3 : mise à la terre du neutre d'un réseau avec un
transformateur à couplage étoile-triangle associé à :

b) une résistance placée en série


dans le secondaire.

-SONELGAZ - CENTRE DE 27
FORMATION DE AIN M'LILA -
Fig-4-
transformateur spécial pour point neutre.

-SONELGAZ - CENTRE DE 28
FORMATION DE AIN M'LILA -
Plusieurs schémas sont possibles, avec :

- un transformateur à couplage étoile/ triangle associé à une résistance ;

- une bobine zigzag ( fig. 1 et 5), ce schéma est utilisé dans le cas où le
courant maximum de défaut terre est limité à des valeurs supérieures à100 A ;

- ou un transformateur spécial, car pour réaliser un neutre artificiel il peut


s’avérer économique d’utiliser le transformateur nécessaire à l’alimentation
des auxiliaires basse tension du poste (cf. fig.6 et 7).

L’impédance résultante ro + jlow est assimilable à une résistance si


ro ³ 2 low, avec ro et lo ramenées à la même tension.

-SONELGAZ - CENTRE DE 29
FORMATION DE AIN M'LILA -
fig. 5 : mise à la terre du neutre d'un
réseau avec une bobine zigzag.

-SONELGAZ - CENTRE DE 30
FORMATION DE AIN M'LILA -
fig. 6 : mise à la terre d'un transformateur à couplage
étoile-étoile, et comportant des enroulements tertiaires
en triangle fermé sur une résistance.
-SONELGAZ - CENTRE DE 31
FORMATION DE AIN M'LILA -
fig. 7 : mise à la terre du neutre d'un réseau
avec un transformateur à couplage zigzag.

-SONELGAZ - CENTRE DE 32
FORMATION DE AIN M'LILA -
Protection des organes de
mise à la terre du neutre
H.T.A

-SONELGAZ - CENTRE DE 33
FORMATION DE AIN M'LILA -
1- résistances

1.1-Fonctionnement :

En marche normale , le point neutre des transformateurs est


pratiquement au potentiel du sol , et la résistance de mise à la terre
peut cependant être parcourue en permanence par un courant
résiduel de quelques ampères correspondant :

- aux composantes harmoniques 3 et multiple de 3

- aux légers déséquilibres possibles entre phases.

En outre , en cas de défaut très résistant entre phase et terre , des


courants un peu plus importants peuvent se maintenir pendant des
durées relativement longues .

-SONELGAZ - CENTRE DE 34
FORMATION DE AIN M'LILA -
Lors d’un défaut franc et rapproché entre une phase et la terre , la
résistance se trouve parcourue , jusqu’à l’intervention des protections
par un courant beaucoup plus important .

En conséquence , les résistances doivent pouvoir supporter sans


dommage , ni vieillissement prématuré , avec une température
ambiante de 40°C , la répétition indéfinie de cycles de fonctionnement
comportant les trois stades consécutifs suivants ,

- la résistance est traversée par un courant de 5 A pendant un temps


suffisant pour que le régime d’échauffement permanent soit atteint .

- le courant est porté à 20A pendant 10 minutes.

- la résistance est alimentée à sa tension nominale pendant 5 secondes.

-SONELGAZ - CENTRE DE 35
FORMATION DE AIN M'LILA -
1.2- Caractéristiques :

La tension nominale UN de la résistance est égale à 0,6 fois la tension


nominale du réseau , soit 1,04 fois la tension simple correspondante.

Exemple 18 KV pour un réseau de tension composée 30KV

La résistance nominale RN représente la résistance à 20°C.

Le courant nominal IN donné par la relation IN = UN / RN ne doit pas


différer de plus de 15% de la valeur 300 A ( ou 1000A ).

En marche normale , le point neutre des transformateurs est


pratiquement au potentiel du sol ,

-SONELGAZ - CENTRE DE 36
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1.3- protection :

Entre la traversée côté neutre et la partie active est inséré un


transformateur de courant de même tension nominale d’isolement que
cette traversée et dont les autres caractéristiques sont :

- Rapport de transformation 100/5


- Puissance de précision 30 VA
- Classe de précision 1
- Classe de surintensité 80

Ce T.C est celui qui assure l’alimentation du relais de courant


homopolaire destiné à déceler les défauts jeu de barre M.T. et câbles
de liaison M.T. transfo-jeu de barre ;

Simultanément , le fonctionnement de cette protection et de celles des


relais de courant homopolaire des départs M.T. empêche la résistance
de supporter des régimes anormaux.
-SONELGAZ - CENTRE DE 37
FORMATION DE AIN M'LILA -
2- bobines de point neutre

2.1- fonctionnement :

Le régime de fonctionnement normalisé suppose une température


ambiante de 40°C et est constitué par la succession sans interruption
des stades suivants :

- la bobine est en service en l’absence de tout défaut sous la tension 1,05


UN depuis un temps suffisant pour que sa température soit stabilisée ;

Circulation pendant 10 minutes d’un courant homopolaire à 50 HZ tel que


l’intensité dans la connexion entre le neutre de la bobine et la terre soit
de 6% du courant nominal 3Io ( 18A si 3Io =300A , 60A si 3Io =1000A ).

La bobine étant alimentée sous 1,05UN , circulation pendant 5 secondes


du courant correspondant au défaut monophasé franc .

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2.2- caractéristiques :

Les bobines de point neutre sont des réactances triphasées


constituées par des enroulements en cuivre couplés le plus souvent ,
en zig-zag avec neutre sorti et immergés dans l’huile ;

elles sont destinées à être montées à l’extérieur .

Pour définir le dimensionnement de la bobine , on utilise une troisième


grandeur : l’impédance homopolaire par phase Zo ; sa valeur en ohms
est donnée en fonction de UN et de Io par la relation :

UN / Ö 3 = Zo.Io

-SONELGAZ - CENTRE DE 39
FORMATION DE AIN M'LILA -
Les valeurs normalisées de UN et de Io conduisent à définir dix types de
bobines triphasées ; le tableau suivant donne les valeurs arrondies de
l’impédance homopolaire par phase Zo de ces bobines :

UN ( KV) 5,5 10 15 20 30

300A 32 38 87 116 174


3Io
1000A 9,6 17,3 26 34,6 52

L’impédance homopolaire par phase , mesurer sous faible tension et


ramenée à la température de 75°C doit différer de moins +- 15% de la
valeur nominale Zo

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2.3-protection .

La protection du bobine du point neutre est assurée par :

- son relais buchholz ( défauts interne ) ,

- le relais de courant homopolaire associé au T.C. intercalé dans


la connexion de neutre ( défauts résistants ),

- les relais de courant homopolaire associés aux T.C. installés sur les
départs M.T. ( défauts à la terre francs et moyennement résistants ) .

-SONELGAZ - CENTRE DE 41
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