Etude Du Remplacement de L'échangeur de Chaleur A Plaque Par Un Echangeur Tubes-Calandre (PDFDrive) PDF
Etude Du Remplacement de L'échangeur de Chaleur A Plaque Par Un Echangeur Tubes-Calandre (PDFDrive) PDF
BADJIMOKHTAR-ANNABAUNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA جامعة باجي مختار– عنابة
MEMOIRE
Présenté par :
BOUDEN FATIMA
Devant le jury :
Président : Pr. TIFOUTI Université Badji Mokhtar-Annaba
Membre : Pr .SAMAR Université Badji Mokhtar-Annaba
Dédicace
I. Introduction ………………………………………………. 03
I.1 Description du GNL2K …………………………………….. 03
I.1.1 Situation géographique …………………………………….. 03
I.1.2 Caractéristiques de production……………………………… 04
I.1.3 Composition du gaz naturel d’alimentation (GN)…………... 04
I.2 Présentation des différentes unités………………………….. 05
I.2.1. Unité de comptage ………………………………………….. 06
I.2.2. Unité de compression……………………………………….. 06
I.2.3. Unités de traitement ………………………………………… 06
I.2.3.1. Unité de décarbonatation……………………………………. 06
I.2.3.2. Unité de déshydratation……………………………………... 07
I.2.3.3. Unité de démercurisation …………………………………… 07
I.2.4. Unité de liquéfaction………………………………………... 07
I.2.5. Unité de fractionnement…………………………………….. 08
I.2.5.1. But de l’unité de fractionnement……………………………. 08
I.2.5.2. Utilisation des produits……………………………………... 08
I.2.6. Installation ce contrôle et de sécurité ………………………. 10
I.2.7. Production de la vapeur……………………………………... 11
I.2.8. Unité GPL…………………………………………………... 11
I.2.9. Stockage des produits finis ………………………………… 11
II. Introduction…………………………………………………… 12
II .1. Décarbonatation du gaz naturel……………………………... 12
Annaba 2017
SOMMAIR
Annaba 2017
SOMMAIR
IV.1 Problématique…………………………………………………… 43
IV.2 Le But de travailler …………………………………………. 44
IV.3 Dimensionnement d’échangeur………………………………… 44
IV.4 Choix de la méthode de dimensionnement…………………….. 45
IV.4.1 Description de la méthode de KERN…………………………… 45
IV.4.2 Description du logiciel de simulation HYSYS………………… 49
IV.4.2.1 Introduction sur le simulateur de calcul HYSYS…………….. 49
IV.4.2.2 Présentation du logiciel Aspen EDR…………………………… 49
IV.4.2.3 Calcul d’un échangeur de chaleur par le simulateur Aspen EDR 50
IV.5. Caractéristiques géométriques de l’échangeur…………………. 50
IV.I. Calcul de l’échangeur………………………………………….. 52
IV.I.1 Application de la méthode classique de kern………………… 53
IV.I.2. Les résultats de calcules par la méthode de KERN…………... 62
IV.II. Vérification de l’échangeur par le logiciel de simulation Aspen Eder 63
IV.II.1 Les étapes de simulation .................................................................. 63
IV.II.2 Résultats de la simulation sous forme de data sheet et plan mécanique 65
Conclusion général…………………………………………………… 69
Bibliographié……………………………………………………….. 70
Annexe …………………………………………………………… 72
Annaba 2017
SOMMAIR
Annaba 2017
SOMMAIR
Annaba 2017
SOMMAIR
Annaba 2017
SOMMAIR
Annaba 2017
Introduction général
Introduction générale
Malgré les problèmes environnementaux provoqués par l’utilisation des énergies
fossiles, le gaz naturel devenu une ressource clé du système énergétique mondiale à cause de
leur importance, il représente la matière première pour l’industrie aussi que compte tenu de
son haute pouvoir calorifique comme combustible industriel ou domestique sans oublier son
participation à la production d’environ 20 % de l’électricité. Par conséquent, l'augmentation
de la demande mondiale de cette énergie a obligé la liquéfaction du gaz naturel pour réduire
son volume d’un facteur de 600 et ainsi pouvoir le transporter par bateau sur de très grandes
distances, ou à travers des mers profondes (lorsque le transport par gazoduc n'est pas
économique)
Le gaz naturel qui alimente une unité de liquéfaction renferme des traces contaminants
dont parmi elles, celles du dioxyde de carbone (CO2). Il est de nécessité qu’il soit soumis au
préalable à un traitement afin de lui enlever ces traces, qui par solidification lors du
Refroidissement peuvent engendrer à l’unité et l’usine des suites non désirables. Pour
résoudre ce problème, plusieurs procédé sont été utilisés, dont le plus courant est le traitement
à l’aide d’un solvant chimique le méthyl diéthanolamine (MDEA).
L’étude que nous faisons ici, porte essentiellement sur la section décarbonatation, dont
le rôle est très important pour l’opération de liquéfaction. Malheureusement, cette section de
décarbonatation est marquée par de nombreux inconvénients. Or l’échangeur a plaque
(12MC22) se corrodent, par la circulation des deux fluides (MDEA riche, MDEA pauvre) à
travers l’échangeur, chose qui conduit avec le temps en persistance du phénomène au
dysfonctionnement de l’échangeur en causant un manque à produire, un excès
d’autoconsommation, d’interventions de maintenance, etc.
Au vu des difficultés de maintenance rencontrés, des couts en devise très élevés pour
la fiabilisation des échangeurs a plaque ainsi de l’impact sur la production, et en vue de
trouver solution à ce problème, nous nous sommes proposés d’étudier la possibilité de
remplacer l’échangeur de chaleur a plaque, par un autre plus performant et plus convenant :
en l’occurrence, l’échangeur de chaleur utilisé, dit : échangeur tubes-calandre.
Ce travail est organisé ainsi, d’abord, il est donné une description rapide du complexe
GL1NK, avec un rappel des principaux processus de décarbonatation. Et un rappel sur les
phénomènes de transfert de chaleur a été également donné. En fin, nous présentons la
I. Introduction :
Le méga train est alimenté en gaz naturel (GN) à partir du gisement de HASSI R’MEL
par gazoducd’une de 580 Km, il est situé à 3 Km à l’est de la ville de Skikda.
GL2K
I.1.2.Caractéristiques de production :
Le nouveau train de GNL a été conçu pour une capacité de production de 4,5 Millions
de tonnes de GNL par an, et peut fonctionner avec ou sans extraction des sous-produits
(Ethane, Propane, Butane, Gazoline). Une charge de gaz enrichi en Hélium est également
produite pour alimenter l’usine de production d’Hélium mitoyenne (HELISON). En retour,
Helison renvoie de l’azote gazeux et du Fuel Gaz (48% azote, 52% méthane).
Etant donné que l’usine Helison est aussi alimentée en gaz enrichi en hélium par les
unités existantes de GNL1K l’azote et le Fuel Gaz retournés sont aussi utilisés par ces unités.
Le nouveau train de GNL est conçu pour un fonctionnement en marche continu garanti
pendant 330 jours / an.
Composant % Molaire
Hélium 0.19
Azote 5.78
Méthane 82.49
Ethane 07.27
Propane 2.35
Isobutane 0.47
Normal-butane 0.68
Iso-pentane 0.15
Normal-pentane 0.19
Hexane 0.23
CO2 0.21
H2O 0.01
I.2.1.Unité de comptage :
Son rôle est de compter les quantités de GN consommées, le comptage sert à fournir
les éléments nécessaires pour le calcul des divers bilans de l’usine ainsi que pour les besoins
de facturation avec le fournisseur RTE.
I.2.2.Unité de compression :
Dans le but de faciliter sa liquéfaction, le gaz naturel GN doit être comprimé à la sortie
de l’unité de comptage, jusqu’à une pression de 66 bars, de ce fait, on diminue l’énergie
nécessaire pour la liquéfaction et on réduit la section des conduite d’acheminement.
Réchauffeur de gaz.
Aèro-réfrigérant.
I.2.3.Unités de traitement :
Avant la liquéfaction, le gaz naturel doit subir des traitements pour être débarrassé de
trois éléments nuisibles au fonctionnement de l’installation : CO2 (anhydride ou gaz
carbonique), Eau, mercure
I.2.3.1.Unité de décarbonatation :
Son but est de réduire la teneur en CO2 de 0.19% à 50 ppm pour éviter la solidification
dans la section liquéfaction. Le Procédé utilisé: BASF utilisant (aMDEA) MéthylDi éthanol
Amine activée et garnissage en vrac (random packing) ; La Solution utilisée : 60% massique
eau et 40 % massique de l’aMDEA
L’unité est conçue pour traiter le gaz de charge avec une teneur en CO2 allant jusqu’à
2% et une émission de VOC inférieur à 150 mg/Nm3.La colonne de décarbonatation est
conçue pour éliminer le CO2 contenu dans le GN par adsorption chimique par une solution de
MDEA pauvre , cette solution aqueuse de MDEA alimente l’adsorbeur en partie haute, La
solution circule ensuite vers le bas à travers des lits de garnitures entassés (disposes selon 4
lits de 6 m comprenant des distributeurs de liquides intermédiaires).
Le gaz débarrassé du CO2 quitte la tête de l’adsorbeur pour être dirigé vers l’unité de
déshydratation
I.2.3.2.Unité de déshydratation :
I.2.3.3.Unité de démercurisation :
Fonctionnement :
I.2.4.Unité de liquéfaction :
I.2.5.Unité de fractionnement :
Séparer les constituants dits “lourds’’ du gaz naturel, ceci afin de respecter les
spécifications commerciales du GNL. Ces constituants sont:
L’éthane
Le propane
Le butane
La gazoline (C5+)
Les différentes utilisations des produits finis (les Lourdes du GN) sont montrées dans
le tableau suivant :
- Alimentation CP-1/K
Ethane
- Réinjection dans le GNL
-Stockage et expédition
Propane
- Réinjection dans le GNL
Une salle de contrôle DCS au niveau de la zone 1 pour le train 10, les utilités,
le stockage et le chargement.
Une salle de contrôle DCS au niveau de la zone 2 pour les trains 5p, 6p et
l’unité GPL.
Le complexe est doté d’une chaudière d’une capacité de 320 t/h pour le train 10 et
deux chaudières de 375 t/h chacune pour les unités 5p et 6p pour les besoins des trains de
liquéfaction en vapeur à haute, moyenne et basse pression.
Cette unité traite le mélange Bupro (Butane et Propane) provenant du train 10 afin de
le séparer en Butane et en Propane. Elle assure aussi le stockage du Propane et du Butane
produits au niveau du complexe ainsi que le Butane et le Propane provenant de la raffinerie de
Skikda.
Un bac de stockage de GNL de 150000 m3, il est du type confinement intégral avec
une structure extérieure en béton armé précontraint à toit suspendu et une cuve interne en
acier à 9% de nickel. Les gaz d’évaporation des bacs (boil off) et de retour des méthaniers
durant le chargement sont repris par des compresseurs et envoyés dans le réseau Fuel gas
et/ou recyclés à l’entrée de l’unité de liquéfaction du Nouveau Train de GNL.
Les gaz d’évaporation des bacs de propane et de butane du Nouveau Train. Ce « boil
off » est liquéfié puis est renvoyé au stockage au Nouveau Train. Le retour gaz des navires
GPL durant les chargements. Ce boil off est liquéfié puis est renvoyé au stockage au nouveau
train. Le butane et le propane chauds venant de la Raffinerie de Skikda (RA1K). Ces produits
sont sous-refroidis puis renvoyés au stockage dans les bacs du nouveau train de GNL.
II. Introduction :
La décarbonatation est un procédé d'élimination des gaz acides (CO2, H2S et d'autres
composants soufrés) à partir de gaz naturel est souvent désignée comme procédé
d'adoucissement de gaz naturel, qui vise à réduire la teneur en dioxyde de carbone. Plus
spécifiquement en dioxyde de carbone «CO2»; aussi appelé gaz carbonique, est un gaz
incolore, inerte et toxique. Le CO2 est l'un des principaux gaz à effet de serre, il possède une
durée de vie dans l'atmosphère d'environ 100 ans. On procède à la décarbonatation du gaz
naturel afin de :
Réduire les risques de corrosion des pipes surtout en présence de molécules d’eau
Libres.
Eliminer les risques de solidification dans les procédés cryogéniques [2].
Avant la liquéfaction, le gaz naturel doit subir plusieurs traitements pour être
débarrassé des éléments nuisibles au fonctionnement de l’installation :
Ces procédés présentent l’avantage de ne nécessiter que peu ou pas de chaleur pour
Désorber les gaz acides. Par contre, ils sont sensibles à la présence dans le gaz
d’hydrocarbures lourds absorbés par le solvant puis désorber avec les gaz acides.
L’utilisation d’un procédé est basé sur un solvant physique est favorisée par les
conditions suivants :
Gaz disponible à une pression relativement élevée.
Faible concentration d’hydrocarbures lourds dans la charge.
Forte teneur en gaz acides dans la charge.
Sélectivité H2S/CO2 recherché.
Désignation
commercial Selexol Purisol Fluor Morphysorb Rectisol
du procède
Di Méthyl Ether N- Carbonate N-Formyl-
Solvant de Polyéthylène Méthyl- de Morpholine méthanol
Glycol Pyrrolide propylène NFM
DMEPG NMP PC
Formule CH3(CH2CH2O) C5H9NO C4H6O3 C5H9NO2 CH3OH
chimique nCH3
Congélation -48 -24 -28 -92
Ebullition 240 202 275 65
°C
A. Les alcanolamines
Parmi les solvants chimiques, les solutions d’alcanolamines sont les plus couramment
utilisées dans les procédés d’absorption des gaz acides. Le gaz réagit chimiquement avec
l’absorbant liquide pour former des complexes plus ou moins faiblement liés.
La structure moléculaire des alcanolamines contient au moins un groupement
hydroxyle (-OH) et un groupement amine (-N) ; le groupement hydroxyle augmente la
solubilité dans l’eau et diminue la pression de vapeur de la solution aqueuse et le groupement
amine fournit l’alcalinité nécessaire en solution aqueuse pour assurer l’absorption des gaz
acides H2S et de CO2. Monoéthanolamine MEA et la Diglycolamine DGA, amines primaires,
la Diéthanolamine DEA, amine secondaire, et la Méthyl Diéthanolamine MDEA, amine
tertiaire sont les amines les plus utilisées.
La MEA est l’amine la plus réactive avec un groupe éthanol lié à l’atome d’azote, elle
réagit rapidement avec les gaz acides, et permet des séparations de grande qualité en terme de
puretés de produits séparés. Cependant sa capacité d’absorption du dioxyde de carbone est
relativement faible. Elle réagit irréversiblement avec le sulfure de carbone et le disulfure de
carbone, CS et CS2, en produits de dégradation.
La DGA a des performances similaires mais avec une pression de vapeur plus basse,
entraînant moins de pertes par évaporation, elle avait d’ailleurs été développée comme solvant
substitut de la MEA pour cette raison. Elle réagit de façon réversible avec le CS et le CS2, ce
qui la rend intéressante dans les applications pétrolières.
Les amines secondaires étant de moins fortes bases sont moins réactives et sont
utilisées pour des applications moins exigeantes en termes de séparation.
Les amines tertiaires sont des bases plus faibles, elles réagissent plus rapidement avec
l’H2S qu’avec le CO2, et sont utilisées pour leur sélectivité. Leur capacité d’absorption est
nettement plus élevée que celle des amines primaires et secondaires. La présence d’une
importante pression partielle de CO2 associée à un objectif modéré en ce qui concerne les
performances de séparation rendent la MDEA intéressante. Les amines à encombrement
stérique, telles que la 2-Amino-2-Méthyl-1-Propanol l’AMP, sont des amines primaires dans
lesquelles le groupe amine est lié à un carbone tertiaire ou des amines secondaires dans
lesquelles le groupe amine est lié à un carbone secondaire ou tertiaire. Enfin de grands
groupes industriels commercialisent des formulations spécifiques de mélange d’amines ou
d’amines additives d’activateurs et d'inhibiteurs de corrosion. [7]
Le but recherché est d’éliminer le CO2 de gaz naturel, plusieurs choix sont possibles.
Dans ce cas, quelques caractéristiques du solvant sont à prendre en considération :
le pouvoir solvant ou la solubilité de gaz, afin de disposer d’un taux
d’absorption élevé, et ainsi d’utiliser une plus petite quantité de solvant.
La volatilité, car une pression de vapeur basse est souhaitée pour éviter la perte
de solvant avec le gaz saturé.
La viscosité, puisqu’un solvant moins visqueux est préféré dans le but d’éviter
L’engorgement et la chute de pression dans le dispositif de pompage.
La corrosivité, afin d’éviter des matériaux très chers.
La stabilité chimique notamment face aux impuretés de l'effluent, à savoir
Essentiellement l'oxygène, les SOx et les NOx.
La régénérabilité et la possibilité de récupération.
La sélectivité du solvant vis-à-vis du dioxyde de carbone, par rapport aux
Hydrocarbures présents dans le gaz naturel.
le solvant ne doit pas présenter de risque pour la santé et la sécurité
être peu cher ou régénérable à faible coût [09].
Propriétés MDEA
Viscosité cinématique
à 23 °C (mm2/s) 7
Point d’éclair (°C) 66
Point d’inflammabilité (°C) 235
Limite inferieure
d’explosivité (% V) 0.9
Limite supérieure d’explosivité (% V) 11.2
II.2.3.2.4.3.Mécanismes réactionnels :
Amines tertiaires :
Une colonne à garnissage est une colonne qui est remplie d’éléments permettant
d’augmenter la surface de contact entre la phase gazeuse et la phase liquide. La colonne
contient également
dans sa partie inférieure, une grille pour supporter le garnissage et un injecteur
de gaz,
dans sa partie supérieure, un distributeur de liquide et parfois un dévésiculeur,
parfois un redistributeur [11].
II.2.4.2 Types de garnissages
Ils sont classés en deux catégories : les garnissages en vrac et les garnissages
structurés.
Les garnissages en vrac sont des éléments plus ou moins tortueux, de taille allant de 10 à 100
mm, dont on remplit la colonne de manière aléatoire ou en les empilant pour créer une
structure enchevêtrée. Ils sont les plus anciens et les mieux connus car les plus étudiés. Les
garnissages structurés sont plus récents ; ils se présentent sous la forme de tissus métalliques
enroulés ou d'un assemblage de plaques perforées. Les fournisseurs proposent tous ces
garnissages dans différents matériaux qui s'adaptent aux diverses applications de l'industrie
(céramiques, plastiques, carbone, acier et autres alliages).
II.2.5 Base de conception de la section décarbonatation (méga train) [12] :
Cette section sert à réduire la teneur en CO 2 jusqu’à 50 ppm pour éviter la
solidification dans la section liquéfaction, et de limiter l’émission du VOC à une valeur
inférieure à 150 mg/Nm3. Le procédé utilisé est celui de BASF utilisant (aMDEA) Méthyl
di-éthanol amine activée d’une concentration de 40 % massique et garnissage en vrac
(random packing). VOC (Volatil Organic Compounds): les Composés Organiques Volatils
sont composés de carbone et d’hydrogène pouvant se trouver sous forme gazeuse dans
l’atmosphère.
Colonne d’absorption :
La colonne de décarbonatation 12-MD21 est conçue pour éliminer le CO2 contenu
dans le gaz naturel par absorption chimique par une solution d’aMDEA pauvre (40 %
d’aMDEA massique). La réaction est exothermique. Cette solution aqueuse d’aMDEA
alimente l’absorbeur en haut par les pompes 12-MJ21A/B/C. La solution circule ensuite vers
le bas à travers des lits de garnissages en vrac (disposés selon 4 lits de 6 m comprenant des
distributeurs de liquides intermédiaires). De ce fait, la solution d’aMDEA est mise en contact
avec le Gaz Naturel circulant à contre-courant de bas en haut traversant les lits de garnissages.
Le gaz débarrassé du CO2 quitte la tête de l’absorbeur pour être dirigé vers l’unité de
déshydratation.
Aéro réfrigerant 12-MC 35 :
Le rôle de cet équipement est de refroidir le gaz sortant en tête de l’absorbeur. Il est
composé de 3 caissons et comprend 9 moteurs. Il est conçu pour le cas de marche de
traitement de 2 % de CO2 dans la charge GN, qui requiert un refroidissement supplémentaire
étant donné la chaleur d’absorption importante, et dans le cas d’une teneur de 0,21 % en CO2
le tirage naturel assure le refroidissement. L’eau condensée et l’amine éventuellement
entrainées sont récupérées à l’unité de déshydratation et retournées vers le ballon de reflux
12-MD39 du régénérateur 12-MD27, ceci à travers le ballon de flash d’eau 13-MD09.
Colonne de flash :
Cette colonne contient un lit de garnissages en haut duquel l’amine riche est introduite
pour subir une détente de 67 b à 4.5 bars eff libérant ainsi une partie de CO2 et
d’hydrocarbures. L’amine riche en CO2 non éliminé lors de la détente traverse le lit de
garnissages de haut en bas. Les vapeurs de tête du ballon de flash 12-MD22, constituées
principalement d’hydrocarbures, sont envoyées vers le ballon séparateur 58-MD02 pour être
ensuite utilisées comme fuel gaz dans le four réchauffeur d’huile, 58-MB01.
Colonne de régénération du solvant :
Le régénérateur 12-MD27 contient deux lits de garnissages. Il est conçu pour extraire
le CO2 contenu dans la solution d’amine, ce qui produira une solution pauvre qui sera
refroidie et qui alimentera en circuit fermé l’absorbeur. La solution riche alimente le
régénérateur par le haut et circule à travers les lits de garnissage à contre-courant de la
solution vaporisée (essentiellement vapeur d’eau) qui circule de bas en haut. Les garnissages
augmentent la surface de contact entre l’amine et la vapeur, ce qui augmente le rendement de
l’extraction du CO2.
Les 3 échangeurs 12-MC22-A/B/C sont du type à plaques et sont conçus pour traiter
chacun 50 % du débit total. En marche normale, (02) échangeurs sont utilisés, le 3ème étant
en position de secours (stand-by).
Le régénérateur est muni d’un plateau de soutirage liquide en dessous du lit inférieur
qui dirige ce liquide en alimentation des rebouilleurs. Les rebouilleurs sont installés
symétriquement par rapport au régénérateur. Une plaque de séparation est montée à l’intérieur
de la calandre de façon à ce que les tubes soient submergés par le liquide, et en même temps
pour laisser un espace suffisant pour que les vapeurs se débarrasse du goutte de liquide
entrainer avant d’aller vers le régénérateur. Les vapeurs entrent dans la colonne en dessous du
plateau de soutirage liquide, passent par des cheminées puis traversent les lits de garnissages.
Le liquide débordant de la plaque de séparation dans les rebouilleurs retourne au régénérateur
par gravité.
Aéro réfrigérant 12-MC34 :
Cet aéro-réfrigérant comprend 2 caissons, 4 faisceaux et 6 moto-ventilateurs. Les
vapeurs sortant en tête du régénérateur sont condensées dans l’aéro réfrigérant 12-MC34, le
condensat est récupéré dans le ballon de reflux 12-MD39 où liquide et vapeur sont séparés.
Ballon de reflux :
Les vapeurs incondensables sont envoyées sous une régulation de pression, vers
l’incinérateur dont le but est de réduire la teneur en composés organiques volatils (VOC)
rejetés vers l’atmosphère à 150 mg/Nm3. Le liquide condensé, essentiellement de l’eau, est
pompé comme reflux vers le régénérateur par les pompes de reflux 12-MJ33/A.
Aéro réfrigérant 12-MC21 :
Cet aéro-réfrigérant comprend 2 caissons, 4 faisceaux et 6 motos ventilateurs. Le rôle
de cet équipement est de refroidir la solution aMDEA pauvre jusqu'à une température de
40ºC. L’amine pauvre est ensuite envoyée en alimentation de l’absorbeur 12-MD21 par
l’intermédiaire des pompes 12-MJ21-A/B/C.
Filtration de l’aMDEA :
Les impuretés autres que les hydrocarbures peuvent aussi causer des moussages sur le
circuit d’amine. Dans le but de minimiser l’accumulation de ces impuretés, environ 10 % du
débit d’amine en circulation sont traités dans le système de filtration suivant : pré-filtre, filtre
à charbon actif et post- filtre.
L’amine filtrée est ensuite réinjectée soit à l’aspiration des pompes 12-MJ21 A/B/C
soit vers le réservoir de stockage 02-MF21.
Système d’injection d’anti mousse :
Des équipements supplémentaires pour éviter la formation de la mousse sont fournis
par l’ensemble d’injection anti mousse 12-ML21. Cet ensemble peut être utilisé pour doser,
en continu ou selon la nécessité, de petites quantités d'agent anti mousse présentes dans le
circuit d'amine, l’anti mousse peut être injecté en amont du refroidisseur de l’amine pauvre ou
bien dans l’amine riche en amont de l’échangeur amine riche/pauvre.
III. Introduction :
Dans les installations industrielles, il est souvent nécessaire d’apporter une quantité de
chaleur importante à une partie du système.
Dans la majorité des cas, la chaleur est transmise à travers un échangeur de chaleur [13].
L’échangeur de chaleur est un équipement qui permet d’assurer un transfert de chaleur (entre
deux fluides, chaud et froid, sans qu’il ait un contact direct entre ces derniers.
Ce transfert de chaleur est peut être effectué sans changement de phase (c'est-à-dire que
le fluide à refroidir peut conserver son état physique, liquide ou gazeux) ou avec un changement
de phase, c’est le cas des condenseurs, évaporateurs, bouilleurs, ou des tours de refroidissement
[14]
Le transfert de chaleur entre deux corps isolés et à températures différentes peut se faire de trois
façons différentes :
Par conduction
Par convection
Par rayonnement.
Le phénomène de conduction pur est présent essentiellement dans les solides [15].
La propagation de la chaleur par conduction à l’intérieur d’un corps se fait par deux
mécanismes (transmission par les vibrations des atomes ou molécules et transmission par les
électrons libres). L’importance relative de chacun des deux mécanismes est la transformation
de la chaleur .Le transfert de chaleur par conduction caractérise tous les transferts de chaleur,
qui s’effectuent dans les parois séparant deux corps à des températures différentes.
C’est la propagation de la chaleur dans un milieu fluidisé, cette fluidisation est conditionnée
par une différence de température dans un liquide ou gaz ce qui implique une variation de
densité et de volume, Ce phénomène est rencontré dans plusieurs domaines pratiques tels que
l’échangeur de chaleur, les chaudières deux types de convection :
Convection naturelle :
Ou libre, provoquée par les forces massiques dans le fluide dues aux différences de
température et donc de masse volumique du fluide. [17]
Convection forcée :
Quand le mouvement du fluide est créé par une différence de pression (pompe,
soufflerie). [17]
Tous les corps, quel que soit leur état : solide, liquide ou gazeux, émettent un
Un corps C émettant des photons dans toutes les directions possibles, certains d'entre
eux sont reçus par l'autre corps C' et éventuellement absorbés, en tout ou partie. Bien entendu,
le corps C’émet aussi des photons dont certains seront reçus et absorbés par C.
Le principe le plus général consiste à faire circuler deux fluides à travers des
Conduites qui les mettent en contact thermique. De manière générale, les deux fluides sont
mis en contact thermique à travers une paroi, qui est le plus souvent métallique, ce qui favorise
les échanges de chaleur(le fluide chaud se refroidit et par conséquent le fluide froid se
réchauffe).Le principal problème consiste à définir une surface d’échange suffisante entre les
deux fluides pour transférer la quantité de chaleur nécessaire [13].
La surface d’échange entre les deux fluides (le fluide frigorigène et le fluide à
refroidir).
L’étude des échangeurs de chaleur est, d’après ce qui précède, très compliquée et doit
tenir compte de plusieurs paramètres cités auparavant. Plusieurs méthodes d’études globales,
qui seront abordées dans cette parties, et moyennant quelques hypothèses simples peuvent
aboutir à des résultats certes approximatifs mais suffisant dans la plus part des cas[14].
III.3.1. La Conduction:
La loi de Fourier traduit la relation existant, en chaque point d’un corps, entre le flux
Thermique et le gradient de température. Cette expression, dans la mesure où la position d’un
point peut être caractérisée par une seule dimension (paroi plane, cylindrique ou sphérique par
exemple), la quantité de chaleur transmise par conduction s’écrit :
Avec :
(dt/dx):Gradient de température.
A: Surface (m2).
III.3.2. La Convection :
Q= h. Δt. A
Avec :
III.3.3. Le rayonnement :
QT = QA + QR + QTr
Avec :
QT : L’énergie totale.
Q = αN. S. A. T4
A: Surface (m2).
Le transfert de chaleur rencontre des résistances dans la circulation entre les deux
fluides, plus la valeur de la résistance globale est élevée, plus le flux thermique est faible pour
un même écart de température.
Dans un échangeur de chaleur à contact indirect, les courants de fluide restent séparés,
Et les transferts de chaleur continuent à travers une paroi séparatrice imperméable. Ainsi,
thermiquement, il y a un contact entre les fluides .Ce type d'échangeur de chaleur, appelé aussi
un échangeur de chaleur de surface [22]
Echangeurs de chaleur à contact direct
Dans ce type, les transferts de chaleur en continu du fluide chaud vers le fluide froid à
travers une paroi séparative, bien qu'un écoulement simultané de deux (ou plus) des fluides soit
nécessaire dans l'échangeur, il n'y a pas de mélange direct des deux (ou plus) fluides, car le
fluide s’écoule dans chacun des passages de fluide séparés. En général, il n'y a pas de pièces
mobiles dans la plupart de ces échangeurs de chaleur. Ce type d'échangeur est désigné comme
un échangeur récupérateur de chaleur ou tout simplement comme un récupérateur [22]
Les sens d’écoulement des deux fluides permettent de distinguer trois types
d’échangeurs :
Les deux fluides sont disposés parallèlement et vont dans le même sens.
Echangeur à contre-courant:
Les deux fluides sont disposés parallèlement et vont dans des sens opposés.
Les échangeurs tubulaires peuvent être utilisés pour effectuer des transferts de chaleur
Entre deux fluides ne subissant pas de changement de phase, mais aussi pour condenser une
vapeur ou évaporer un liquide .On distingue plus souvent :
Les échangeurs monotubes pour lesquels le tube est placé dans un réservoir
Les échangeurs double tubes pour les quels le tube ou une conduite placés.
Concentriquement à l’intérieur d’un autre tube qui tient alors lieu d’enveloppe [25].
Où L'appareil est constitué d'un faisceau de tubes, disposés à l'intérieur d'une enveloppe
Dénommée calandre. L'un des fluides circule à l'intérieur des tubes et l'autre à l'intérieur de la
calandre, autour des tubes. On ajoute en général des chicanes dans la calandre, qui jouent le
rôle de promoteurs de turbulence et améliorent le transfert à l'extérieur des tubes. A chaque
extrémité du faisceau sont fixées des boîtes de distribution qui assurent la circulation du fluide
à l'intérieur du faisceau en une ou plusieurs passes .La calandre est elle aussi munie de tubulures
d'entrée et de sortie pour le second fluide (qui circule à l'extérieur des tubes).
Monophasé
Condensation
La vaporisation
Boites d’échangeurs :
C’est l’organe qui distribue ou recueille le fluide aux extrémités des tubes. Sauf pour les
tubes en U, il y a deux boites aux deux extrémités de l’échangeur, La disposition des boites
dépend non seulement du type choisi mais aussi du nombre de passes, La liaison cloison plaque
tubulaire est en général assurée par joint.Les boites sont le plus souvent réalisées avec un
matériau peu différent de celui des tubes.
Calandre :
Plaques tubulaires :
Ce sont des plaques percées supportant les tubes à leurs extrémités. Leur épaisseur (5 à
10 cm ) est calculée en fonction de la différence de pression entre le fluide dans la calandre et
le fluide dans les boites d’une part , les contraintes dues aux différences de dilatation entre les
tubes et la calandre d’autre part. Les tubes peuvent être fixés à la plaque tubulaire par
dudgeonnage ou par soudure, quelquefois aussi par dudgeonnade allié à une soudure qui sert
alors simplement à assurer l’étanchéité. Les plaques tubulaires sont des parties délicates des
échangeurs.
Les interstices entre tubes et plaques, sont des lieux privilégiés de corrosion. Tube, Ce
sont des tubes normalisés (BWG soit par Birmingham Wire Gage) particuliers dont le diamètre
annoncé, en pouces, correspond exactement au diamètre extérieur (à la différence des tubes
utilisés en tuyauterie).
Il y a quatre disposition des tubes, comme indiqué dans la figure: triangulaire (30 °),
tourné triangulaire (60 °), carré (90 °), et faire tourner carré (45 °). Une triangulaire (ou
triangulaire rotation) modèle pourra accueillir plusieurs tubes d'un motif carré (ou place
tournée).
Chicane :
Les rôles principaux d'une chicane dans un échangeur de chaleur à tubes et calandre sont
les suivants:
TEMA est une association commerciale des principaux fabricants des échangeurs à
Tubes et calandre qui ont été les pionniers de la recherche et du développement depuis plus de
60 ans. Les normes TEMA ont obtenu l'acceptation dans le monde entier comme une autorité
sur la conception mécanique des échangeurs à tube et calandre.
Les normes TEMA fournissent une approche reconnue pour les utilisateurs finaux et
permet la comparaison entre les modèles concurrents pour une application donnée.TEMA est
un ensemble de normes élaborées par les principaux fabricants d'échangeurs de chaleur qui
définissent le style de l'échangeur de chaleur et les tolérances d'usinage et d'assemblage pour
être employé dans la fabrication d'une unité donnée [22].
TEMA est composée de trois classes différentes pour classer les échangeurs; R, B et
C. Elle a développé une bonne pratique recommandée, pour les situations qui ne sont pas
couvertes par ces trois classes. Toutes les classes conformes à la norme ASME Section VIII,
Division
IV.1. Problématique :
Le complexe GN1LK de Skikda contient plusieurs section de traitement pour liquéfier
le gaz naturel , parmi celles-ci la section de décarbonatation pour traiter le gaz naturel et pour
éliminer les teneurs en eau, en CO2 et en mercure qui provoque la solidification et la corrosion
des équipements, et des tuyauteries ainsi que le givrages due à la formation de cristaux de
CO2 dans la zone de liquéfaction. Les arrêts impératifs et fréquents de l'unité de liquéfaction
du GN à cause des différents problèmes, particulièrement l’échangeur (12MC22), engendrent
un manque à produire très important. Un problème est rencontré dans les échangeurs a
plaques ; la corrosion qui entraine un dysfonctionnement fréquent de ces échangeurs. Les
conséquences de ce problème sont très graves, ils peuvent aller d’un simple arrêt de
l’équipement jusqu’à l’arrêt de l’unité, comme c’était le cas récemment pour l’échangeur à
plaque (12MC22) à cause des fuites de MDEA.
Les causes de problème :
Différents endroits de la boucle d’amine peuvent être des sources de pertes d’amine suite aux
ruptures de la tuyauterie ou bien des équipements causées essentiellement par la corrosion,
notamment au niveau de l’échangeur à plaque (12MC22). Voici les principales causes des
fuites de MDEA au niveau de l’échangeur (12MC22)
Fluctuations brusque des débits d’alimentation lors du fonctionnement ou pendant
la phase mise en service, ces dernières peuvent provoquer à la longue des
contraintes mécaniques au niveau des plaques ;
Dégradation des joints suite au dépassement de leur durée de vie permise par le
fabricant et ce par, perte des caractéristiques des joints sous l’effet des contraintes
thermiques ainsi par contact avec les produits process véhiculés ;
Déformation des plaques lors des opérations de serrage ;
Bouchage ou saleté qui peuvent encrasser les passes créant ainsi des pressions
supplémentaires au niveau des plaques adjacentes ;
Le fléchissement de la barre de supportage peut être à l’origine des fuites par la
création des efforts (l’espacement entre plaques)
Conséquences de problème :
Suite aux arrêts impératifs de l'unité, pour effectuer les travaux d'entretien et de
maintenance de ces échangeurs de chaleurs de MDEA, et lors de l’ouverture de ces appareils,
une quantité importante de la solution d’amine sera rejetée. L'entretien des échangeurs à
plaques est très coûteux. Les arrêts impératifs et fréquents de l'unité de liquéfaction du GN à
cause des différents problèmes, particulièrement l’échangeur à plaque, engendrent un manque
à produire très important.
Q = U. A. (DTLM).
𝑵𝒕 𝝅 𝒅𝒊 𝟐
𝒂𝒕 =
𝒏𝒑 𝟒
Nt : Nombres de tubes.
di : Diamètre intérieur des tubes.
np : Nombre de passes.
A.2. Vitesse massique :
𝑴
𝑮𝒕 =
𝒂𝒕
√𝟑 𝟐 𝝅
𝟒
𝑷 − 𝒅𝒐
𝟖 𝟑,𝟒𝟔𝒑𝟐
De = 4( 𝝅𝒅𝒐 )= 𝝅𝒅𝒐
- do
𝟐
En règle générale, les utilisateurs économisent entre 10 et 30% sur les coûts d'équipement en
concevant efficacement leurs échangeurs à l'aide d’Aspen Exchanger Design & Rating.
Compte tenu d'une exigence de processus et de données de propriétés physiques, le
programme effectue une recherche approfondie de conception pour trouver l'arrangement de
coût optimal capable de satisfaire les contraintes de processus.
Le programme fournit la géométrie détaillée de l'échangeur et les détails de performance,
ainsi qu'une feuille de spécifications, un plan de réglage et des schémas de disposition des
tubes.
Les dessins achevés peuvent être transférés à Aspen Shell & Tube Mechanical pour une
conception mécanique complète aux exigences de l'ASME ou d'autres codes internationaux de
Pour obtenir :
Les températures dans la sorties de l’échangeur dans les tubes
Le nombre des tubes.
Type et nombre des passes.
IV.5. Caractéristiques géométriques de l’échangeur
L’échangeur sous forme d'un faisceau de tubes, disposés à l'intérieur d'une enveloppe
Dénommée calandre. L'un des fluides circule à l'intérieur des tubes et l'autre à l'intérieur de la
Calandre, autour des tubes On ajoute en général des chicanes dans la calandre, qui jouent le
rôle de promoteurs de turbulence et améliorent le transfert à l'extérieur des tubes.
À chaque extrémité du faisceau sont fixées des boîtes de distribution qui assurent la
Circulation du fluide à l'intérieur du faisceau en une ou plusieurs passes.
La calandre est elle aussi munie de tubulures d'entrée et de sortie pour le second fluide (qui
Circule à l'extérieur des tubes) suivant le chemin imposé par les chicanes
Q2 = Q1 = 22272800 W
t2= t1 + Q2/mc
t2= 121.62
∆𝐓𝟏 − ∆𝑻𝟐
𝑫𝑻𝑳𝑴 = ∆𝑻𝟏
𝑳𝒏 ∆𝑻𝟐
T1 = 129.28°C t1 = 45.30°C
T2 = 52.96 °C t2 = 120.71°C
8.59 − 7.66
𝐷𝑇𝐿𝑀 = 8.59 = 7.94 °𝐶
𝐿𝑛 7.66
DTLM = 7.94 °C
0.89
1.01
Note 1 :
On remarque qu’on ne pourra pas trouver une valeur précise de F même si on
augmente le nombre de passe coté calandre du fait qu’il n’y a pas d’intersection entre les
valeurs E et R.
Pour surmonter cette difficulté on a opté pour une légère augmentation de la température
sortie a-MDEA pauvre et ce, pour éviter un croisement de température.
Cette augmentation de la température sera diminuée au niveau de l’aèro-réfrigérant 12-MC21
qui refroidira la solution a-MDEA pauvre jusqu’à une température de 40°C
(Voir annexe 2)
Les températures entrée et sortie aMDEA riche et pauvre seront comme suit :
Q = 19 436160 W
t2 = 108.28°C
DTLM =20.70 °C
E = 0,76
R = 1,01
À partir de l’abaque le Facteur F = 0.79 (voir annexe 1) À partir de l’abaque le nombre
de passes coté calandre : nc =3
On suppose que l’aMDEA est une solution aqueuse d’après le tableau (voir l’annexe 2)
Q
A’ =
Us’ *F * DTLM
A’ = 879.97 m2
7. Caractéristiques des tubes :
- Choix des matériaux à utiliser : acier au carbone
- Diamètre extérieur (d0) : 0.01905 m.
- Diamètre intérieur (di) : 0.0157 m.
- épaisseur (e) BWG 16 : 0.00165 m
- La longueur du tube (l) : 20 ft = 6 m
- Disposition : pas triangulaire.
- Le pas (p) : 1,25*Do = 23,81 mm
A′= N′t ∗ a ∗ nc
N′t = A′ / a ∗ nc
Le nombre de tubes le plus proche à celui calculé est Nt = 852 tubes voire (l’annexe-3)
Le diamètre de la calandre Dc est de 838 mm soit 32.99 inch
US = U′S∗ N′t
Nt
US = 1 289, 50 W/m2℃
11. Calcul des températures caloriques :
Tc = (T1+T2)/2 = 95,98 ℃
tc= (t1+t2)/2 = 75,20 ℃
𝑵𝒕 𝝅 𝒅𝒊 𝟐
𝒂𝒕 =
𝒏𝒑 𝟒
𝒂𝒕 = 0,027 m2
A.2. Vitesse massique :
𝑴
𝑮𝒕 =
𝒂𝒕
M : débit total côté tube (285102.30 Kg / h)
at : Section de passage (0,027m2)
285102.30 Kg
Gt = = 2
0, 027 m h
𝑮𝒕 = 𝟐𝟗𝟑𝟑. 𝟏𝟓 𝑲𝒈/𝒎𝟐 𝒔
2933.15 ∗ 0.0157
𝑅𝑒 = = 32590.56
1.413 ∗ 1000
𝑹𝒆 = 𝟑𝟐𝟓𝟗𝟎. 𝟓𝟔
A.4. Le facteur Jh
𝒉𝒊 𝒅𝒊 𝑪𝒑𝒊 𝝁𝒊 −𝟏
𝑱𝒉 = ( )𝟑
𝝀𝒊 𝝀𝒊
B/côté calandre:
B.1. Calcul de la section de passage (act) :
2 Dc
act = ∗(p − d0 ) ∗ B
√3 p
act= 0,162 m2
Dc/5≤ B ≤ Dc
P = 1, 25*do = 23.81mm
Avec:
Dc: Diamètre de la calandre (m).
p : Pas (m)
d0 : Diamètre extérieure de tube (m).
B : Espacement entre chicanes (m)
B.2. Calcul de la vitesse massique du fluide chaud (G’t) :
𝒎
G't= 𝒂
𝒄𝒕
𝟑,𝟒𝟔(𝟐𝟑.𝟖𝟏)𝟐
De = 𝟑.𝟏𝟒 ∗ 𝟏𝟗.𝟎𝟓 − 𝟏𝟗. 𝟎𝟓 × 𝟏𝟎−𝟑
De = 0.01374 m
jh’ = 49.28
Donc (ho/ Фc) = jh’ * [λ’ / De] * [ (cp’ * μ’) / λ’] 1/3
tt =81.42 °C
Фt = (μ / μt) 0.14
Фt = 1,02
Фc = 0,96
ho = (ho/ Фc) * Фc
ho = 2008.04 W/m2℃
Up = 1431.85 W/m2℃
Up − Us
𝑅𝑠 =
Up ∗ Us
D’après les calculs on constate que la résistance de salissement trouvée est inférieure à la
résistance d’encrassement admissible d’une solution aqueuse qui est de l’ordre de 7,84.10-4
Le calcul des pertes de charge est important pour le choix du régime optimum de l’échangeur.
La valeur de ces pertes de charge est en fonction de la vitesse de circulation des fluides et de
Dans le cas d’un faisceau d’échangeur, la perte de charge totale à l’intérieur des tubes est
ΔPt= 25 641,59 Pa
ΔPc= 52 956,44 Pa
Avec :
fct: Coefficient de friction : lecture sur la figure fct = f(Re) jointe en annexe 5
Les pertes de charge calculées coté tubes sont comprises dans l’intervalle des pertes de charge
Admissibles qui sont de l’ordre de 1 bar.
Cote froid / cote tube : MDEA riche Cote chaud / cote calandre : MDEA pauvre
t1 = 42.30 t2 = 108.28 T1 =129.28 T2 =62.68
P entrée = 9.5 P sortie = 9 P entrée= 4.85 P sortie = 3.85
Débit =285102.30kg/hr Débit =264635.70kg/hr
4. Spécifier géométrie :
5 .Exécution de la simulation
On clique sur le bouton "exécuter", la conception de l'échangeur de chaleur sera simulée par
le programme.
Les résultats de la conception peuvent être visualisés par la suite dans la section des résultats
et des discussions.
Notons que plusieurs essaies sont nécessaires avec analyses des résultats pour trouver le bon
Dimensionnement l’échangeur.
Conclusion général :
Dans ce cadre, il serait donc impératif de mener une étude complète sur l’échangeur de chaleur
de type tubes-calandre. Pour cela, nous avons dimensionné un échangeur de chaleur tube et
calandre pour le remplacement d’un autre échangeur a plaque en appliquant deux méthodes.
D’abord nous avons utilisé la méthode de KERN pour calculer l’échangeur tubes calandre. Ce
calcul est confirmé par le logiciel Eder HYSYS.
Les résultats obtenus sont très satisfaisants (les mêmes résultats obtenus par les deux
méthodes). D’abord le dimensionnement de l’échangeur en appliquant la méthode de KERN a
permis de retrouver une température de 108°C à la sortie de l’échangeur coté tubes. Ce calcul
est confirmé par le logiciel Eder HYSYS qui donne 105°C. Par conséquent, on a cherché à
calculer la quantité de chaleur, les nombre des tubes et la surface d’échange. Les résultats
obtenus par la méthode de KERN et en utilisant le logiciel de simulation Eder HYSYS sont
similaires, avec une différence de 443,36 kW pour la quantité de chaleur, et une différence de
4 tubes ont été obtenus.
Les résultats prouvent effectivement que le remplacement de l’échangeur a plaque par
un autre échangeur type tubes calandre est l’un des meilleurs solutions pour éviter le
dysfonctionnement de l’échangeur.
Référence bibliographie :
[8] Hysys Process Documentation, Hyprotech, Ing, AEA Groupe, Calgary, 2000
(CD.ROM).
[10] B.Fcherief, capture du co2 du gaz ; UFR/ gaz .Engineering et Refining formation industrie
[13] G. Monnot ; la combustion dans les fours et les chaudières. Edition Technip. (1978)
[14] BOUGUEROUA HAMZA, étude de la corrosion des échangeurs de chaleur ‘‘e106a/b’’
Au niveau du complexe gl1k -Skikda- ; Mémoire de fin d’études Pour l’obtention de diplôme
master 2 ; génie chimique, juin 2012
[20] Cours sur les échangeurs de chaleurs (boussaid mohamed, département énergétique,
faculté des sciences de l’ingénieur, boumerdes). 1999
[21] j. P Wauquier ; le raffinage du pétrole (procédés de séparations tome 2). « Edition technip
1998, Paris ».
[22] Fundamentals of heat exchanger design Ramesh k. Shah and Dušan p. Sekulic 2003 john
Wiley & sons, Inc. P 3/4
[24] cours des échangeurs de chaleur, département de génie mécanique, Boulahlib. 2009
Nomenclature
C Capacité calorifique
Dc Diamètre de la calandre
d0 Diamètre extérieur des tubes
De Diamètre équivalent
h Coefficient d’échange par convection
F Facteur de correction
L Langueur des tubes
Nt Nombre totale des tubes
ΔP La perte de charge
Q Le flux de chaleur
Rs Résistance thermique (m2°C/W)
A Surface d’échange
T1 Température d’entrée du fluide chaud (°C)
T2 Température sortie du fluide chaud (°C)
t1 Température d’entrée du fluide froid (°C)
t2 Température sortie du fluide froid (°C)
DTLM Différance logarithmique de température moyenne (°C)
Us Le coefficient de transfert sale
G Vitesse massique du fluide (Kg/m2s)
jh Coefficient de Colburn
f Coefficient de friction
B Espacement entre chicanes (m)
P Pas
Symbole Grecque
λ Conductivité thermique
μ viscosité dynamique
ρ Masse volumique
Nombres sans dimensions
Re Nombre de Reynolds
Annaba 2017