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Corrigé-TD1 - Rappels Mathématiques.

Le document contient des rappels de mathématiques sur le calcul de flux à travers des surfaces, l'angle solide et les lignes de champ. Il présente plusieurs exemples de calculs de flux à travers des surfaces comme une sphère, un parallélépipède ou un cylindre.

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UNIVERSITE MOULAY ISMAIL SMIA: S2

FACULTE DES SCIENCES Electricité


DEPARTEMENT DE PHYSIQUE TD N°1
___________________________________________________________________________

RAPPELS ET COMPLEMENTS DE MATHEMATIQUES

I FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE

1) On considère le champ de vecteurs à symétrie sphérique   =




 où  et
 =   est
. Calculer le flux de ce champ de vecteurs à travers une sphère
le vecteur unitaire porté par 
de rayon R centrée sur l’origine.

2) On considère un champ de vecteur uniforme  =   +   . Calculer le flux de


ce champ de vecteurs à travers la surface parallélépipède rectangle de côté a, b, et c.

3) On considère le champ de vecteurs uniforme  = .Calculer le flux de ce champ à travers


une surface cylindrique dont l’axe est parallèle à l’axe OX

II ANGLE SOLIDE

surface  placé en M est égal au flux de vecteur  ⁄  à travers cet élément de surface :
Par définition l’angle solide dΩ sous lequel on voit à partir d’un point O, un élément de

 
Ω = ∙  ù  = 
 "#
 =
  

 ⁄  à travers cette surface.


vecteur
Par extension l’angle solide sous lequel on voit une surface quelconque est égal au flux du

u ∙ dS dScosθ 


Ω = $ Ω = $ = $ ; où
 =
% % r % r 

Application : Calculer l’angle solide sous-tendu par un cône de révolution, de sommet O et


de demi-angle au sommet θ.
Pour :
a- disque perpendiculaire à l’axe OZ
b- Une calotte sphérique

N.B. On rappelle que l’angle solide est une grandeur sans dimension dont l’unité est le
stéradian (sr).

1
III LIGNES DE CHAMP ET SURFACES EQUIPOTENTIELLES

On considère un champ de vecteurs  défini par ses composantes dans le système de

/ = 2 ⁄12 ; 3 =  ⁄12 ; 4 = 0


coordonnées sphériques :

1) Comment définit-on les lignes de champ ? Déterminer en fonction de 1;  "# 6 l’équation


des lignes de champ associées à ce champ de vecteurs.

2) Montrer que  ∙ 7 est une différentielle totale et trouver une fonction scalaire V (que l’on
nommera potentiel scalaire) telle que  = −∇ :, sachant que V tend vers zéro quand 1 tend
vers l’infini.

• Quelles est alors son équation en fonction de  ?


• Comment définit-on une équipotentielle ?

• Déterminer l’équation des équipotentielles en fonction 1;  "# 6

Exercice facultatif
Démontrer les relations suivantes : en utilisant les règles du calcul vectoriel et la définition de
l’opérateur nabla, ou en applique la définition de chacun des opérateurs : gradient, divergence
et rotationnel


# ;<= = ∇ ⋀∇  ∙ = = 0
?# @ = ∇ ∙ ∇ ⋀@ = 0

;<A ∙ ; = A ∙  ;<; + ; ∙  ;<A
?A ∙ @ = A ∙ ?@ + ;<A ∙ @
  
?@⋀B   = B  @ − @ ∙ #
 ∙ # 
 B
#A ∙ @ = A ∙ #
  A⋀@
 @ + ;<

2
Compléments de Mathématique
I FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE


I.1
  =   = ?"#"  #<" " 
 ù 
C
"#  //


Φ = $  ∙   =  "#  //
<?"  
F
  
Φ=$
 ∙  =  $  =  
F C C F C


 = " + "3 + 6"4


 
Coordonnées sphériques

Le point M est sur la sphère ⟹  = C;  = 0,


 = C ∙  ∙ C6 ∙  = C  6
donc en coordonnées sphériques :

H H
S = $  $ 6 C  = 4JC  ⟹ Φ = 4J
 

 =   +   


I. 2

K =  = − K =  = L
2 = M = −N 2 = N = <
O =   = −P O = P = <L
 = Q  + R   =   +   
Φ = ΦK + Φ + Φ2 + ΦN + ΦO + ΦP
S =  K K +    +  2 2 +  N N
+  O O +  P P
Φ =  L − L + 0 + 0 + <L
− <L = 0
Le flux à travers S est nul ⇔il y a autant de
flux entrant que de flux sortant.

I.3

 =  ; Φ = TF  ∙ 


 =  Y
SF = SU + SV + SVW X V
VW = −

SF = $  ∙ U + $  ∙  + $ −


FZ V VW
SF = 0 +  −  = 0

3
II ANGLE SOLIDE
Toutes les surfaces inscrites à l’intérieur du

u 
cône sont vues sous le même angle solide
Ω =  dS ù  =   "#
 =
r 
 ∙ dS = u
u  ∙ dSn
 = dScoα ⟹
_`ab
]^ = d ef
c



(a) disque ⊥ à l’axe OZ
 = 1 ∙ 16 ∙  Ω = 116 

g
Ω = 116 

1 g 1 g
#;g = ⇒ = ⇒ 1 = h
h   g h   g
h
g = ⇒ h = g

g g
⇒ 1 = g = 
  g g
1
g = ⇒ 1 = g

g
Ω = 116  =

g g
Ω = g ∙  ∙ ∙ 6
g  
= gg ∙ 6
H 3
⇒ Ω = $ Ω = $ 6 $ gg
jklmno  
^ = dpq − rstu

Soit g l'angle qui permet de définir les limites de la calotte


(b) calotte sphérique

v
et  = v 

infiniment petite g et de position g, chaque anneau a une


Si on décompose la calotte en anneaux de largeur

largeur  ∙ g, une longueur 2J ∙  ∙ g,


Donc une surface :  =  ∙ g ∙ 2J ∙  ∙ g
   1
Ω =  =   ∙  =  <  ∥  ⟹ Ω =  $ dS
   
3
Donc, la surface de toute la calotte vaut

 = $ 2J ∙   ∙ g ∙ g = 2J ∙   y−gz3

 = 2J ∙   1 − 
Donc, l'angle solide recherché vaut : ^ = dp ∙ q − rstu
On vérifie bien que   → 0; Ω → 0
Et que si  → J, Ω → 4π (la calotte devient étendue à toute
Calotte sphérique

la sphère)

4
III.1 ligne de champ : courbe tangente en tout point au vecteur champ ⇒  ∧  7 = 
0
III) LIGNES DE CHAMP ET SURFACES EQUIPOTENTIELLES

 = déplacement élémentaire le long de la ligne de champ


7
 = 1"/ + 1"3 + 16"4
7
/ = 2 ⁄12 ; 3 = 2 ⁄12 ; 4 = 0
"/ / 1 3 16 − 4 1 = €u t‚ƒu]„ = … 1
 "3 3 1  = 0 ⇒  / 16 − 4 1 = € t‚ƒu]„ = … 2 Y
"4 4 16 € ]u − €u ] = … 3

1 1 ∙ 2 2 6 = 0 ⇒ 6 = #<#"
1

2 1 ∙ 2 2 6 = 0 ⇒ 6 = #<#"
1
   1  1
3 2   −  2 1 = 0 ⇒ 2  = ⇒2 = ⟹
1 1  1  1
2 ln = 7ˆ1 ⟹ 1 = ˆ  "# 6 = #<#"; ˆ = #<#" ′#";<#

 
Š =  ∙ 7 = / 1 + 3 1 + 4 16 = 2 2 1 +   + 0
III.2

1 1
rstu t‚ƒu ‹ ‹
]‹ = dŒ  ] + Œ d ]u = Ž  ] + Ž  ]u
   u u 
‹ rstu ‹ t‚ƒu
⟹ Ž  = dŒ  ‘’ Ž  = Œ d
 u  u  
Š: Est une différentielle totale lorsque les dérivées partielles croisées sont égales.

” Š ” Š
Soit :
=
”1” ””1
” Š

” ”Š ”  −2
= Ž = Ž2 2  =
””1 ” ”1 ” 1 12
” Š ” ”Š ”  −2
= Ž = Ž   =
”1” ”1 ” ”1 1 12

Si il existe V tel que  = −;< : alors :


C’est ce qu’il faut démontrer

• q • q •
 = / "/ + 3 "3 + 4 "4 = −  −
‘ u −
‘ 
‘
  u t‚ƒu „ „
”: 
™ = −/ = −2 2 q
— ”1 1
—
”: 
⇒ = −13 = −  dY
˜ ” 1
— ”: = −1 = 0
—

– ”6 4

”:  1 Œrstu
q = −/ = −2 2 ⟹ : = −2 $ 2 + A, 6 = + šu, „
”1 1 1 d
”:  ”A, 6  ”A, 6
d ⟹ =−  + = −  ⟹ = 0 ⟹ A, 6 = A6
” 1 ” 1 ”

5
”A6
 ⟹ = 0 ⟹ A6 = ˆ: #<#"
”6
Choix de l’origine du potentiel :1 → ∞ = 0 ⇒ ˆ = 0 et :
rstu
•, u, „ = Œ d


• = rsƒt’œƒ’‘ ⇔ ]• = …
• Surface équipotentielle c’est un surface à potentielle constant.

• Equation: or : = ;<  : ∙ 7 ⇒ : = 0 ⇔ 


;<: ∙ 7 = 0 ⇔
 ∙ ]ž = …

• Equation des équipotentielles en fonction 1;  "# 6

 ∙ 7 = 0 ⇔ / 1 + 3 1 + 4 16 = 0


 
⇔ 2 2 1 +    = 0
1 1
1  
⇒2 =−  =
1  
⇒  = Ÿ|rstu|
d

  
Surface équipotentielle  ∙ 7 = 0 or  // ligne de champ sont toujours ⊥ aux surfaces
équipotentielles

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