Dégagement Des Ressources en Eau Souterraine Dans La Commune Rurale Ighzrane (Province Sefrou) - SOUSSI Halima
Dégagement Des Ressources en Eau Souterraine Dans La Commune Rurale Ighzrane (Province Sefrou) - SOUSSI Halima
Eaux
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Présenté par:
Halima SOUSSI
Encadré par:
À mesp
esparent
rents,
Source d’amours et de compréhension inépuisable. Aucune dédicace ne saurait
exprimer mon grand amour, mon estime, ma vive gratitude, mon intime
attachement et ma profonde affection.
Je ne saurais et je ne pourrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour
moi, et ce que vous faites jusqu’à présent.
Que DIEU vous garde.
Àmesc
escher
hersfr
sfrères
ères et sœurs,
Merci pour votre soutien et encouragement, Je vous souhaite une vie pleine de
bonheur et de réussite.
Àtousl
uslesme
esmembre
mbresde lafamille SOUSSI etQASSEMI
etQASSEMI,
QASSEMI,
Que ce travail soit le témoignage de mon amour et de toute l’affection que je
vous porte. Je vous souhaite tout le succès et le bonheur du monde.
Mon profond respect .Jeserai toujours présente pour vous soutenir comme
vous le faites toujours pour moi.
Àtousc
usceux quime sont
sontc
ntchers.
HALIMA SOUSSI
REMERCIEMENT
Je tiens à remercier du fond du cœur, tous les agents de la division Mr Hassan QASSEMI
de la société GeoAtlasquim’asoutenu tout au long de la période de mon stage.
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements aux membres de jury qui m’ont fait l’honneur
de bien vouloir juger ce travail et l'enrichir par leurs différentes remarques, observations,
critiques et suggestions.
Merci à tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce modeste
travail, qu’ils trouvent ici l’expression de mes sentiments les plus sincères, Mlle
SalwaAARABE, Mme Salwa MNISSAR,
4
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................................13
5
IX. 2. Les sources .................................................................................... 24
X- Cadre géologique ................................................................................... 25
XI. Cadre hydrogéologique ........................................................................ 26
PARTIE 2 : ETUDE GEOPHYSIQUE ET REALISATION DE FORAGE D’EXPLOITATION
D’EAU SOUTERRAINE .....................................................................................................................28
6
V.3.1Calcule de transmissitivité ............................................................. 60
CONCLUSION .....................................................................................................................................63
7
Liste des tableaux
8
Liste des figures
9
Liste des abréviations
10
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Master Sciences et
Techniques
Résumé
Mots clés :
11
ABSTRACT
However, the food sector of drinking water in rural areas (AEPR) has not had a
development comparable to that of urban areas, due to difficulties related primarily
to the dispersion of the habitat, inadequate investment in the sector published and
the weakness of the institutional framework.
Keywords
12
Introduction générale
Depuis la plus haute antiquité et dans beaucoup de régions du monde, les êtres humains
ont su tirer du sous-sol une part notable, parfois majeure, de l’eau nécessaire à leurs besoins.
Partout où des eaux souterraines accessibles et exploitables ont été reconnues, il a été
compris qu’elles étaient des sources d’approvisionnement plus extensives, les eaux de surface
surtout dans les régions du monde où celles-ci sont rares et irrégulières, tout particulièrement
en zones aride et semi-aride et plus à la portée de nombreux usagers. Aussi, l’exploitation et
l’utilisation des eaux souterraines ont-elles une forte spécificité dans l’économie de l’eau
Le Maroc, très actif au plan régional dans les réflexions sur le secteur de l’eau, joue un
rôle pionnier sur la gestion des eaux souterraines et la mise en place de contrats de nappe. Cet
enjeu, majeur dans tout le bassin méditerranéen, représente un volet important du programme
sur la gestion de la demande en eau.
L’objectif général du projet est le dégagement des ressources en eau souterrains dans la
commune rural d’Ighzrane par la réalisation d’une étude géophysique essentiellement par la
technique de diagraphie afin d’affiner la localisation de site sur laquelle seront effectués les
travaux de forage d’exploitation d’eau.
La première partie est consacrée au cadre général de la zone d’étude à savoir cadre
administratif, démographie, besoin en eau, aspect socio-économique, cadre climatique
hydrologique, géologique et hydrogéologique de la zone d’étude.
13
Partie 1 : Présentation de lieu de stage, problématique, cadre
général de la zone d’étude
14
Chapitre I : Présentation de l’Office National de l’Electricité et
de l’Eau Potable
I- Presentation de l’ONEE
L'Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable(ONEEP) est un établissement
public marocain, à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de
l'autonomie financière.
Crée en 1972, est un établissement semi-public à caractère industriel et commercial
doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle du ministère
des travaux de l’aménagement du territoire de l’eau et l’environnement et sous le contrôle
financier du ministère des finances.
15
Figure 1 : L’organigramme d’ONEE- BRANCHE EAU
16
Chapitre II : Problématique, Cadre administratif et données
communales
I- Problématique
I. 1. Problématique d’eau au Maroc
Le Maroc dispose de ressources en eau relativement importantes, le potentiel
hydraulique mobilisable est estimé à 21 milliards de m3 (16 milliards de m3 d’eaux de
surface et 5 d’eaux souterraines). Mais l’appartenance du Maroc aux domaines semi-aride et
aride et la croissance continu de la demande en eau sont à l’origine de l'insuffisance des
ressources disponibles et de conflits entre utilisations dans les moments de pénurie. L'eau
représente une ressource insuffisante en comparaison avec les besoins en progression rapide.
Les perspectives sont d’ores et déjà difficiles, encore plus si la tendance à l’irrégularité, si
non même à l’assèchement climatique se confirme.la ressource en eau a déjà tendance à
diminuer du fait de la croissance démographique. De 1990 à 2000, les ressources en m3 par
habitantet par an ont baissé de 1200 à 950. D’ici 2020, la ressource ne sera plus que de
632m3/h/an, à un moment où la demande en eau totale aura atteint le plafond des 20 à 21
km3d’eaux mobilisables.
Conscient des enjeux stratégiques liés au secteur de l’eau, la commune rurale d’Ighzrane
fait face à une croissance continue et rapide de la demande globale en eau liée notamment à
l’évolution démographique de l’agriculture et de l’industrie.
17
II- Cadre administratif et localisation géographique :
La commune rurale Ighzrane se trouve sur l’unité géographique dite Couloir Fés-Taza.
Elle se site à 74 Km au Sud-Est de la ville de Fès, sur la route régionale R504 reliant la
nationale N6, a proximité du centre Ras Tabouda, au centre Ribate El Kheir. (figure 2).
La commune Ighzrane est créée lors du découpage administratif de 1992 (tableau 1).
18
Figure 2 : Les Cartes de localisation
de la zone d’étude (carte du Maroc,
carte de province Sefrou, carte
de la commune ruraleighzrane)
19
III- Aire de l’étude
L’aire de l’étude cerne tous les douars de la commune. Ces douars sont en majorité situés à l’Ouest
aux alentours de la CU Ribate El Kheir. La surface totale de la commune est estimée à 576 Km2.
L’horizon du projet est fixé à l’an 2030.
IV- Topographie
La commune Ighzrane se situe en projection Lambert entre les abscisses 584 Km et 620 Km et entre
les Ordonnées 334 Km ett 370Km. L’aire de la commune est caractérisée par la configuration
montagneuse accidentée et se situe entre les altitudes 800 et 2800 m NGM.
V- Démographie
Le nombre total des habitants de la commune était de l’ordre de 11050 habitants en 2004 et a
atteint 12792 habitants en 2013. En effet, l’exode rural fait que les douars périphériques
périp à Ribate El
Kheir reçoivent la population des douars lointains de la commune.
Pour s’approcher de l’évolution réelle tout en évitant les taux pessimistes (figure 3), on a proposées
des taux par douar variant entre 1 et 4(annexe 1).
20
VI.1
.1-Les ressources en eau
Figure 4 : L’évolution
’évolution des Besoins en eau de la population à l’horizon 2030
21
VI.1.2Ressources exploitées
La commune est alimentée en eau potable à partir du système adducteur du centre de Ribat el kheir.
Afin de mieux connaître la situation actuelle, en matière d’eau potable dans la commune rurale
d’Ighzrane,
Le tableau 3 englobe les ressources en eau exploitées actuellement pour l’approvisionnement en eau
potable de la CR Ighzrane ainsi que la CU Ribate El Kheir.
Le bilan besoins/ressources prend en considération les besoin du centre Ribate El Kheire du fait que
les systèmes d’AEP des deux communes sont reliés, et les forages et les puits pris en considération dans
les calculs sont les ouvrages d’exploitation seulement.
22
Le tableau 4 montre que les besoins en eau de l’aire étudiée dépassent largement les ressources de 3.24
l/s actuellement. Cette différence baisse à -25.72 en 2030.
VI.2.L’assainissement solide
Il n’existe pas de décharge public contrôlée ni une collecte organisée des ordures ménagères, celles-ci
sont en général soit recyclées en agriculture comme engrais, soit utilisées comme aliments
complémentaires pour les animaux. La coutume des habitants des douars est l’incinération des ordures
ménagères dans des lieux aménagés à proximité des habitations ou les rejeter au niveau de dépôts
sauvages existants à la périphérie des différents douars et sur les rives des châabas et oueds au voisinage
des douars; parfois les déchets solides sont mélangés avec les fumiers.
VI.3.Autres infrastructures
Les différentes zones d'aménagement sont données dans le tableau 5 suivant :
Tableau 5: Les zones d’aménagement de la zone d’étude
4 3 1 1 2 2 80 % 2 4
23
VIII- Cadre climatique
Le climat de la région est dans son ensemble un climat continental, chaud et sec en été et pluvieux
en hiver dans la province de Sefrou où les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre de 460 mm,
les températures moyennes annuelles sont de 16 °C avec un maxima moyen de 25 °C et un minima de
9,5 °C. Les vents les plus dominants chauds et secs soufflent pendant l’été dans les directions Nord-
Nord-Est.
Oued Zloul
Il prend naissance d'AïnTimedrine, ses apports en amont de la station de référence de Dar Hmra, dus
aux fortes précipitations (715 mm par an), modifient sensiblement le régime du Sebou.
Oued El Quarya
Comme oued zloul, les apports de oued el qarya dû aux fortes précipitations 85 Mm3/an.
Dans la zone du projet, il existe un nombre important de sources (tableau 6), mais avec des débits
différents. Ces sources constituent les exutoires naturels des aquifères.
24
Figure 5 : Réseaux hydrographique de la zone d’étude (ABHS)
X- Cadre géologique
La zone d’étude fait partie du couloir fés-taza (figure 6), un fossé de marnes miocènes, de formes
triangulaire compris entre le Rif au Nord et le Moyen Atlas au Sud. Il se rétrécit progressivement
d’Ouest en Est, pour disparaitre vers l’Ouest de taza.
La zone d’étude comprend une série stratigraphique qui est constituée par les formations suivantes
s :
•Les
Les terrains paléozoïques qui sont composés essentiellement de schistes, grés, pélites et de
quartzites ;
•Les terrains du Trias-infra
infra lias qui sont constitués d’argiles rouges (à traces de gypse et de sel)
dans lesquelles une importante coulée de basaltes ;
•Le
Le Lias inférieur et moyen sont caractérisé par les dolomies et les calcaires ;
•Les formations messéniennes (Miocène supérieur) reposent sur les dolomies liasiques les
calcaires, les siltes et les marnes sableuses ;
•Le Plio-Quaternaire estt caractérisée par des dépôts continentaux fluvio-lacustres
fluvio et travertineux.
25
Figure 6 : Carte
C géologique simplifié du couloir Fés-Taza
Taza
• Les formations graveleuses des fonds de vallées d'oueds et des terrasses est susceptible
susceptib d'être le
siège de sous-écoulements
écoulements intéressants.
26
Figure 7: Situation de la zone d’étude dans la nappe du couloir Fés-Taza(ABHS)
Fés
27
Partie 2 : Etude géophysique et réalisation de forage
d’exploitation d’eau souterraine
28
Chapitre I : Etude géophysique
29
I.1.2.. Le log single point ou monoélectrode
Le single point est une mesure de la résistance en ohms entre deux points, A (électrode
descendue dans le trou de forage) et B (électrode de référence à la surface).
.
Figure 9 : Représentation
R schématique de l’invasion
I.1.4.
.4. Log de température et conductivité
co
On dispose d’un enregistrement continu qui permet de suivre l’évolution de la température et
de conductivité,, le long du forage.
Température absolue :
On appelle température absolue une mesure de la température qui prend le zéro absolu des
températures comme origine. L’échelle de mesure, elle peut être arbitraire et toutes les échelles
sont équivalentes à un facteur multiplicatif prés.
30
Température différentielle :
Conductivité
I.1.6 Diamètreur
C'est une sonde munie de trois bras palpeurs qui se ferment lorsque le diamètre diminue et qui
s'ouvrent lorsque celui-ci augmente. Elle transmet à la surface un signal de fréquence variable
directement proportionnelle à l'ouverture des bras de la sonde. La mesure s'effectue en continu à
la remontée de la sonde.
Le diamétreur permet de détecter les zones de raccourcissement (roches durs, dépôts de
boue sur couche poreuse, argile gonflante).
I.1.7 Déviation
Le but de cette diagraphie est de déterminé la distance, par rapport à la verticale de la
paroi de forage, afin de rectifier (alésage) dans le cas d’une importante déviation pour éviter
d’éventuels incidents au cours de la pose du tubage
31
II- Résultats et discussions
II.1 Sondage 1
Diamétreur
Température
Conductivité
Gamma – ray
32
Le long de l'enregistrement de la radioactivité gamma naturelle, émise par les formations
rencontrées le long du forage on distingue :
Des niveaux à intensité du rayonnement gamma relativement élevée (28 à 61cps) pouvant
correspondre à des marno-calcaires se situent entre 63.2 et 64.2m, 67.5m et le fond du forage.
Les valeurs des résistivités petites normales (16N), grande normale (64N) et latérale
(48"), sont comprises entre 22 et 372Ωm.
Polarisation Spontanée
La polarisation spontanée, n’est pas exploitable dans le présent forage vue la nature
lithologique des terrains traversés (calcaires).
On se base donc sur les résistivités petites normales (16N) et grande normale (64N)
pour déterminer la qualité de l’eau.
II.1.1 Conclusion
Les diagraphies réalisées dans le présent forage permettent de tirer les conclusions
suivantes, (figure 10 et 11).
33
Présence de formations moyennement résistantes (60 à 120Ωm) pouvant
correspondre à des calcaires marneux situés entre 68.8 et 70m et entre 84.2m et le
fond du forage.
L’eau de formation est plus douce que le filtrat de boue en face des niveaux situés
entre 28 et 85m, alors que dans le reste du forage l’eau de formation à une salinité
voisine de celle du filtrat de boue dont la conductivité est de 1722µs/cm.
34
Le diamètre de forage
est de 47 cm en moyenne
Zone imperméable
Toit de dépôts
35
Dia métreur
Températures
Au début de l’enregistrement, la température absolue est de 21.6°C. Elle subit une diminution
très lente et progressive en fonction de la profondeur et indique 21°C au fond du forage.
Les variations de la température différentielle ne sont pas significatives en l’absence de variations
notables de la température absolue.
Conductivité
A l’entrée dans la boue, à 32.5m, la conductivité est de 4080µs/cm qui a pour équivalent en
NaCl 2.26g/l. Elle diminue très légèrement en fonction de la profondeur, elle est de 3850µs/cm
(2.16g/l en NaCl) au fond du forage.
La sonde de conductivité est faite pour fonctionner dans des forages à eau claire et son utilisation en
boue sert pour l'interprétation d'autres logs nécessitant la connaissance de la salinité du fluide du
forage.
Gamma – ray
Dans l'ensemble, l'intensité du rayonnement gamma varie entre 05 et 18cps.
Le long de l’enregistrement de la radioactivité gamma naturelle on distingue que les formations
traversées ne renfermant pas d’éléments radioactifs, en effet l’intensité gamma ≤ 18cps.
Les valeurs des résistivités petites normales (16N), grande normale (64N) et latérale (48"),
sont comprises entre 40 et 188Ωm.
Les grandes valeurs des résistivités (> 220Ωm) enregistrées à l’entrée dans la boue sont dues à la
présence de la gaine d’isolation.
36
Le long de l’enregistrement des résistivités, les principales formations résistantes (66 à 188Ωm)
pouvant correspondre à les calcaires dolomitique se situent entre 36 et 55.5m et entre 62m et le fond
du forage.
Polarisation Spontanée
La polarisation spontanée, qui est un potentiel naturel se manifestant entre deux fluides de
salinité différente (eau de formation et filtrat de boue) n’est pas exploitable dans le présent forage en
raison de la présence de formations résistantes telles que les calcaires dolomitiques.
En comparant les valeurs des résistivités 16N et 64N, on peut déterminer la qualité d’eau en
effet entre : 69 et 72m, 85 et 87m et entre 90m et le fond du forage, les valeurs de la résistivité 16N
sont supérieures ou égale à celles de la résistivité 64N, l’eau de formation est donc légèrement
moins douce à salinité égale à celle du filtrat de boue. Alors que dans le reste du forage les valeurs
de la résistivité 16N sont inférieures à celles de la résistivité 64N, l’eau de formation est donc plus
douce que le filtrat de boue qui est de 2.21g/l en équivalent NaCl.
II.2.1 Conclusion
Les diagraphies réalisées dans le présent forage permettent de tirer les conclusions suivantes,
(figure 12 et 13).
Présence de formations résistantes (66 à 188Ωm) pouvant correspondre à les calcaires
dolomitique se situent entre 36 et 55.5m et entre 62m et le fond du forage.
En comparant les valeurs des résistivités 16N et 64N, l’eau de formation est légèrement
moins douce à salinité voisine à celle du filtrat de boue entre : 69 et 72m, 85 et 87m et
entre 90m et le fond du forage, alors que dans le reste du forage, l’eau de formation est
plus douce que le filtrat de boue qui est de 2.21g/l en NaCl. .
37
Figure 12 : Log du sondage 2
38
.
Lediamètredutrouvarie entre
18.6Et 22.6cm
Température entre 21.6°C et 21°C
Venues d’eau
les calcaires dolomitique
Fond de forage
39
Conductivité
Gamma – ray
Dans l'ensemble, l'intensité du rayonnement gamma varie entre 03 et 22cps
40
des niveaux correspondant à une augmentation de l’intensité du rayonnement
gamma, que l’on peut attribuer à des argiles situés entre : 54 et 55m, 65.5 et 68m,
Les valeurs des résistivités électriques petite normale (16N), grande normale (64N) et
latérale (48"), sont comprises entre 58 et 741Ωm.
Des formations très résistantes que l’on peut attribuer à des calcaires dolomitiques
avec des intercalations marneuses, situées entre : 32 et 54m, 55 et 65.5m,
Des formations pour lesquelles les valeurs des résistivités électriques sont
relativement faibles, qui peuvent correspondre à des argiles, sont situées entre 54 et
55m, 65.5 et 68m.
Polarisation spontanée
Dans le cas de ce forage réalisé à l’air, la polarisation spontanée n’est pas nécessaire
pour déterminer la qualité de l’eau de formation. En effet, il suffit de lire directement la
conductivité et la température absolue du fluide de forage et d’en déduire sa salinité en
équivalent NaCl, qui est d’ailleurs comprise entre 0.32 et 0.38g/l.
Déviation
La déviation en 3d, sa projection dans le plan, les angles de déviation, les azimuts
correspondant et les vraies profondeurs en tenant compte de la déviation sont présentés sur
une feuille listing de données.
41
II.3.1 Conclusion
Les diagraphies réalisées dans le présent forage permettent de tirer les conclusions
suivantes, (figure 14 et 15).
les formations traversées par le forage qui présentent un intérêt hydrogéologique et qui peuvent
être aquifères, correspondent à :
42
Figure 14 : Log du Sondage 3
43
La présence d’importantes
fractures dans les calcaires
Venues d’eau
dolomitiques
I- Situation
ituation géographique de forage :
Le site sur laquelle sont effectués les travaux de forage d’exploitations se situe dans la commune
rurale d’ighzrane, la localisation géographique est
es donnée par le tableau 7 et la figure 16.
16
Tableau 7:
7: les coordonnées de localisation de forage
45
II- Mode d’exécution et techniques utilisées
Compte tenu de la nature des terrains, La méthode de foration préconisée est celle du marteau fond du
trou (MRT) avec un diamètre de Foration 8’’½ de 0 à 96 m adaptée pour les terrains sédimentaires et durs
uniquement.
La méthode est basée sue un outil que l’on appelle marteau fond de trou qui fonctionne comme un
brise béton en frappant sur un taillant ou sont insérés des pointes en carbure de tungstène pour détruire le
rocher.
Il s’agit d’un système combiné de mouvement de rotation et de translation assurés par un train de
tiges. La perforation s’effectue par percussion et soufflage au moyen d’un marteau situé au fond du trou et
de l’air comprimé fourni par un compresseur.
L’outil de percussion est le taillant qui se fixe directement sur le marteau fond de trou par lequel est
entrainé dans un mouvement rapide de va et vient vertical.
46
Figure 18 : Les graphiques de déviation du forage
II
II.2Alésage de forage :
Après détermination de la distance par rapport à la verticale de la paroi de forage, on a aléser par la
méthode de rotary (figure 19) avec un diamètre final 17’’½de 0 à 80 m,, permettront d’éviter d’éventuels
incidentss au cours de la pose du tubage.
La chambre de pompage : tubage plein dans lequel sera descendue la pompe destinée à
l’exploitation du forage. La chambre de pompage est cimentée aux terrains.
La colonne de captage : tubage perforé, ou crépine destinée à laisser passer l’eau de l’aquifère.
Les crépines peuvent être en contact direct avec l’aquifère ou par l’intermédiaire d’un massif filtrant
(Gravier additionnel).Le revêtement des ouvrages de captage a pour objet :
le maintien en place des parois de l'ouvrage au cours des travaux de sa réalisation et de son
exploitation,
d'isoler les parties de terrain comportant des risques pour l'ouvrage (éboulement, niveau d'eau
salé),
d'abriter les équipements de pompage et les protéger contre les risques d'éboulement des
terrains des parois.
III.2Suivi géologique
On a mis à disposition des caisses pour stocker les cuttings prélevés tous les mètres forés, dans le but
d’établir une bonne coupe géologique de l’ouvrage réalisé.
Les terrains rencontrés de haut en bas au cours de la foration de ce forage sont présentés dans la figure 20
suivante :
48
Figure 20 : Log du forage
Au passage du tubage plein au tubage crépiné, est mis un bouchon d’argile constituant un joint
d’étanchéité, d’1 m de haut, cela évitera au ciment d’envahir l’aquifère
l’aquifère et le massif filtrant .Au fond du
forage sera également disposé un bouchon de fond.
Les tubages pleins ont été fournis en élément unitaires plein de 6 m, les crépines ont été fournies
également en éléments unitaires de 6 m.la coupe lithologique du forage
forage est présenté dans la figure 21
suivante :
49
Figure 21 : Coupe technique du forage
III.3 Gravillonnage
Le gravier filtrantil a pour fonction essentielle de retenir la formation exploitée tout en augmentant la
perméabilité dans la zone annulaire comprise entre l’aquifère et le tubage de captage
III.4 Cimentation
Le but de la cimentation est de rendre étanche l’espace annulaire entre le tubage et les parois du trou
foré afin d’empêcher une éventuelle pollution de l’aquifère par les eaux de surface. Cette cimentation a
pour but également ; de fixer solidement une colonne de soutènement et de la protéger contre la force de
poussée, l’artésianisme et la corrosion du tubage.
Mise en place d’un colis de ciment dans l’espace annulaire à la cote 15 m selon la technique
suivante :un bouchon de sable sur un mètre a été mis au dessous de massif filtrant après développement ,et
il a été comblé par un bouchon d’argile de 2 m puis sur une faible tranche par le tout venant qui comporte
50
Que des éléments inférieur a 5 mm de diamètre puis injection d’un laitier de ciment dans l’espace
annulaire au niveau de tubage plein selon les règles d’art.la cimentation a été effectuée depuis la
surface :avec un laitier de ciment CPJ 45 constitué de 60 l d’eau pour 100 kg de ciment chargé des
ingrédients nécessaire pour assurer sa palpabilité pendant le temps de sa mise en place et sa résistance aux
agression des fluides contenue dans le sol.
Un développement est effectué par un air lift pendant 10 heures avec un débit entre 10 et 6 l/s
jusqu’à l’obtention d’une eau claire. La figure 22 et le tableau 8 présente les résultats de développement.
Développement de forage
50
45
40
35
30
25 Rabattement
20
15
10
5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600
Temps (min)
51
Tableau 8 : Le rabattement en fonction de temps au cours de développement de forage
52
Temps(min) Rabattement(m)
Temps (min) Rabattement(m) 0 44,39
50 1 42,20
45 2 39,40
40
3 36,00
35
30 4 34,40
25 5 33,65
20
10 31,45
15
10 15 31,10
5 20 29,25
0
25 29,42
0 10 20 30 40 50
30 29,65
Rabattement(m) 35 29,70
40 29,75
Un pompage d’essai est réalisé afin de déterminer les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère.
Les essais sont réalisés à l’aide d’une pompe immergé à la cote de 64 m avec un tube piézométrique de
diamètre ¾ pouce pou les mesures de niveau, plus une conduite de refoulement.
Après développement du forage, on a exécuté des essais par paliers pour évaluer le débit
d’exploitation de l’ouvrage.
Un essai par paliers à 3 débits différents de valeurs croissantes d’une durée de 2 h chacun, avec suivi
en continu des niveaux dynamique d’eau. Chaque palier de pompage est réalisé à un régime de débit
constant durant toute sa durée. (tableau 10)
53
Tableau 10 : les résultats des trois paliers
Temps (min) Niveau (m) Débit (l/s) Temps (min) Niveau (m) Débit (l/s) Temps (min) Niveau (m) Débit (l/s)
0h00mn 31 2h00mn 33,28 4h00mn 38,13
1 mn 34,96 1 mn 38,09
1 mn 31,11
2 mn 38,88
2 mn 31,2 2 mn 35,25
3mn 40,3
3mn 31,34 3mn 35,68
4 mn 40,77
4 mn 31,42 4 mn 36,27
5 mn 41,21
5 mn 31,51 5 mn 36,65
6 mn 41,61
6 mn 31,75 6 mn 36,8
7 mn 41,85
7 mn 31,8 7 mn 36,96
8 mn 42
8 mn 31,87 8 mn 37,13
9 mn 42,22
9 mn 32,06 9 mn 37,28
10 mn 42,62
10 mn 32,15 10 mn 37,4
12 mn 43,02
12 mn 32,27 12 mn 37,52
14 mn 34,4
14 mn 32,42 14 mn 37,58 16 mn 43,73
16 mn 32,6 16 mn 38,13 18 mn 44,05
18 mn 32,77 3 18 mn 38,13 6 9
20 mn 44,35
20 mn 32,86 20 mn 38,13 25 mn 44,98
25 mn 32,93 25 mn 38,13 30 mn 45,46
30 mn 33,04 30 mn 38,13 35 mn 45,7
35 mn 33,1 35 mn 38,13 40 mn 45,88
40 mn 33,17 40 mn 38,13 45 mn 46,1
45 mn 33,24 45 mn 38,13 50 mn 46,26
50 mn 33,28 50 mn 38,13 55 mn 46,33
55 mn 33,28 3 h 00 mn 38,13 5 h 00 mn 46,74
1 h 00 mn 33,28 10 mn 38,13 10 mn 46,66
10 mn 33,28 20 mn 38,13 20 mn 46,65
20 mn 33,28 30 mn 38,13 30 mn 46,8
30 mn 33,28 40 mn 38,13 40 mn 47,1
45 mn 33,28 50 mn 38,13 50 mn 47,4
2 h 00 mn 33,28 4 h 00 mn 38,13 6 h 00 mn 47,4
54
Les résultats des essais sont reportés sur la courbe caractéristique qui représente l’évolution du débit
en fonction du rabattement
battement (voir figure 24).
24 Cette courbe permet d'évaluer
'évaluer le débit d’exploitation et le débit
critique.
A partir du graphe :
Débit
ébit critique à ne pas dépasser dans ce cas de l’ordre de : 30 m³/h.
S = BQ+CQ²
Avec :
S : est le rabattement dans le puits en m,
Q : est le débit de pompage en m³/h,
BQ : représente les pertes de charges linéaires, provoquées par l’écoulement laminaire dans
l’aquifère au voisinage du puits,
CQ²: représente les pertes de charges quadratiques, provoquées par l’écoulement turbulent
dans l’ouvrage, les crépines et le tubage.
tubag
55
Schématiquement, et d’une manière générale, les points représentant les premiers paliers s’alignent
selon une droite, caractérisée par les pertes de charge linéaires (premier membre de l’équation).
Lorsque les pertes de charges quadratiques deviennent plus importantes que ces dernières, on
observe une brusque rupture de pente de la courbe a partir de la valeur de 28 m³/h (second membre de
l’équation).
Ce passage en régime d’écoulement turbulent est atteint pour un débit d’exploitation égal au débit
critique.Le débit critique est caractéristique de l’ouvrage pour un niveau de nappe donné.la figure 25
présente la remonté de niveau de l’eau après les paliers.
Le report des rabattements spécifiques S/Q en fonction des débits Q donne une droite (figure 26).
56
Figure 26 : Calcule des termes de la fonction de Jacob
La différence entre la courbe S= f(Q) tracée dont l’équation est S=0.2* Q+0.0015*Q² et la droite
S=BQ=0.2*Q rapportée également sur la (figure 27) donne pour chaque débit les valeurs de pertes de
charges quadratiques dues au régime turbulent dans les fissures et au travers l’équipement mis en place
dans le forage .
57
Figure 27 : Calcule des termes de la fonction de Jacob
acob
V.3
.3 Essai de longue durée
Cet essai est destiné à reconnaitre les caractéristiques hydrogéologiques de l’aquifère et permet
d’extrapoler le comportement de la nappe à un pompe continu.
Le pompage longue durée a été réalisé à un débit défini au préalable (débit inférieur
infér au débit critique
de l’ouvrage tel que défini à la suite
te des débits par paliers)pendant
paliers 72 heures de pompage au débit de 8 l/s
l
pour un rabattement final de 22.51 m. la remonté est suivi pendant 10 heures.
58
Tableau 13 : Les résultats de l’essai de longue durée
59
V.3.1Calcule
Calcule de transmissitivité
tran
La productivité d'un captage dans un aquifère est fonction de son coefficient de perméabilité, K et de
son épaisseur, b. C'est pourquoi la transmissivité, notée T, a été crée. Il régit de
d débit d'eau qui s'écoule,
par unité de largeur, L, d'un aquifère, sous
sous l'effet d'une unité de gradient hydraulique, i. Il évalue la
fonction conduite de l'aquifère par la relation suivant.
suivant
T=K*B
Avec :
B : l’épaisseur de l’aquifère
Transmissitivité
itivité après la descente de niveau de l’eau
Le calcul de la transmissitivité
tivité consiste a apporté les valeurs de rabattement observée,
observée en fonction de
temps de pompage et a tracer la droite qui passe par le maximum de point et de relever sur le graphe la
pente de la droite S=f(t).
60
Méthode de Jacob :
T=0.183*Q/C
Avec :
T=2.92*10¯¯⁴ m²/s
Temps(mn) Niveau(m)
00h00mn 52,61
05mn 49,1
10mn 47,3
15mn 45,25
25mn 42
30mn 39,88
35mn 38,2
40mn 36,58
45mn 35,44
50mn 34,53
55mn 33,87
1h00mn 33,67
10mn 33
20mn 32,85
30mn 32,7
40mn 32,58
50mn 32,49
2h00mn 32,4
15mn 32,28
30mn 32,17
45mn 32,07
3h00mn 32
4h00mn 31,94
5h00mn 31,9
6h00mn 31,86
8h00mn 31,82
10h00mn 61 30,8
Figure 29 : Le rabattement après arrét de pompage
Le repert des rabattement en fonction du temps de remonté de niveau dynamique après arrét
de la pompe sur un graphique semi--logarithmique donnent un alignement des point permettant de calculer
une nouvelle valeur de la transmissivité (figure 29 ).
T=3*10¯¯⁴ m²/s
La valeur calculée après l’arrêt de la pompe est très proche de celle calculée pendant le pompage.
62
Conclusion
L’étude a pour objet le dégagement des ressources en eau souterraine et l’implantation d’un
captage d’eau pour l’approvisionnement en eau potable des populations rurale. La zone d’étude se trouve
sur l’unité géographique dite Couloir Fés-Taza, elle se caractérise par une croissance continue et rapide
de la demande globale en eau liée notamment à l’évolution démographique totalisant 14337 à l’horizon
2020. Elle se place dans un ensemble de climat continental, et les formations calcairo-dolomitiques
perméables jouent le rôle de réservoirs aquifères de grande importance. Ce travail a abouti aux résultats
suivants :
A partir des registres d´inclinaison et de verticalité, le forage à été aléser par la méthode de rotary
avec un diamètre final 17’’½ de 0 à 80 m. et par la suite un développement à l’air lift a été poursuivi
pendant 10 heures avec un débit entre 10 et 6 l/s. Enfin l’interprétation des essais de pompage nous a
permet de déterminer les caractéristiques hydrodynamiques de la nappe dont le débit critique à ne pas
dépasser est 30 m³/h, et la transitivité de l’aquifère est T=3*10¯⁴ m²/s.
Enfin nous recommandans d’exploiterr ce forage à un débit maximum de 28.8m³/h au dela les pertes
de charges quadratiques sont plus élevées entrainant un régime turbulent .
63
Références bibliographiques
AZILI M. 2003. Généralisation de l’Eau : Eléments de Stratégie d’Action en Matière de Dégagement des
Ressources en Eau.
DULICA C. 1981. Le matériel de forage. Adapte au captage des eaux souterraines et l’équipement des
ouvrages.
LAUGA R.1990.Pratique du forage d’eau et utilisation des crépines en génie civil et en forage profond
MARTIN J. 1981. Note et Mémoires du service Géologique : Le moyen atlas central étude
Géomorphologique 267-324.
RICHARD C. 2008. Connaissances des méthodes de captage des eaux souterraines aux forages manuels
64
Annexe
65
Annexe 1
Population
Localité
N° 2013 2015 2020 2025 2030
1 MATINE 133 136 143 150 157
2 BENI ABBAD 125 128 134 141 148
3 AIT AHMED 140 143 150 158 166
4 SIDI BRAHIM 40 41 43 45 47
5 LAKLYAA 120 122 128 135 142
6 ANSEM 100 102 107 113 119
7 FAJ AZRAR 90 92 96 101 106
8 EL KARIA 115 117 123 130 136
9 S.ALI BENKHATOUR 70 71 75 79 83
10 LACHRAF 70 71 75 79 83
11 SIDI YAHYA 600 612 643 676 711
12 TIRBITINE 325 332 349 367 385
13 AOUJA 70 72 75 79 83
14 AHMMAR 80 82 86 90 95
15 LAMDAOUAD 70 72 75 79 83
16 TAFJIGHT 140 143 150 158 166
17 BENI SOUHANE 400 408 429 451 474
18 MALOUSSE 100 102 107 112 118
19 OD MIMOUNE 225 229 241 253 266
20 BENI RETOUANE 55 56 59 62 65
21 EL BATHA 250 255 268 282 296
22 ARRAMANA 90 92 97 101 107
23 ARRAKAA 65 66 69 73 77
24 TIBAKHBAKHINE 125 128 134 141 148
25 AIN ÄALA 100 102 107 113 118
26 IHAFRAOUNE 65 66 69 73 77
27 SAKIA-BOURBAH 155 158 166 175 184
28 DCHAR-BNI MKOUD 265 270 284 298 314
29 LAKRARECH 170 173 182 191 201
30 ZAOUIA-BNI MKOUD 70 72 75 79 83
31 AL GHAR 450 459 483 508 533
32 NAS DAOUD 1424 1540 1873 2279 2773
33 BENI BOUHASSANE 410 443 539 656 798
34 IBERKIKEN-TIKEN 190 205 250 304 370
35 AHL MATINE 100 102 107 113 118
66
36 ICHEMLALENE-EL BACHMA 500 510 536 564 593
37 ICHEMLALENE-EL MASREH 250 255 268 282 297
38 BENI LACHAA 300 306 322 338 355
39 TAGHZA 520 530 558 586 616
40 TICHOUTE TAMALLALT 160 163 171 180 189
41 TASSAOUNTE OUAARAAR 100 102 107 113 118
42 NASS SÄID 301 307 322 339 356
43 TAHIYANTE 280 286 300 316 332
44 BAB MSILA 299 311 343 379 418
45 TISSI 550 561 590 620 651
46 IFRAH 950 969 1018 1070 1125
47 SIDI BOUAZZA 280 286 301 316 332
48 LAHMA-OULAD NACER 270 281 310 342 378
49 AIN AJRI 250 256 269 282 297
AIN BAROUD-
50 BOUGHARDAYANE 350 378 460 560 681
51 TAFFERT 110 112 118 124 130
52 TAFZA 15 16 16 17 18
53 IMZZOUGEN 150 153 161 169 177
54 TAHFOURT 100 102 107 112 118
55 AGHBAL 60 61 64 68 71
Total Population 12792 13207 14337 15620 17085
67
Photo 1 : Equipement de diagraphie Photo 2 : Treuil
Photo 3 : Appareil de forage Rotary Photo 4 : Outil de vérification de l’ouverture des crépine
68
Photo 5 : Tubage crépine Photo 6 : Outil de vérification de l’épaisseur de tubage
69
Photo 9 : deux types de tubage :
Tubage crépiné (premier tube vers le bas), et tubage Photo 10 : Le gravier filtrant
plein (5 tubes vers le haut)
70
Photo 13 : Le gravier filtrant Photo 14 : Retirement de l’outil d’alésage
71