0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
115 vues70 pages

Dégagement Des Ressources en Eau Souterraine Dans La Commune Rurale Ighzrane (Province Sefrou) - SOUSSI Halima

Ce document présente un mémoire de fin d'études portant sur le dégagement des ressources en eau souterraine dans la commune rurale d'Ighzrane. Il contient une introduction, une partie sur la présentation du lieu de stage, du cadre général et de la problématique de la zone d'étude, et une partie sur l'étude géophysique et la réalisation d'un forage d'exploitation d'eau souterraine.

Transféré par

Hamza Echaoui
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
115 vues70 pages

Dégagement Des Ressources en Eau Souterraine Dans La Commune Rurale Ighzrane (Province Sefrou) - SOUSSI Halima

Ce document présente un mémoire de fin d'études portant sur le dégagement des ressources en eau souterraine dans la commune rurale d'Ighzrane. Il contient une introduction, une partie sur la présentation du lieu de stage, du cadre général et de la problématique de la zone d'étude, et une partie sur l'étude géophysique et la réalisation d'un forage d'exploitation d'eau souterraine.

Transféré par

Hamza Echaoui
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 70

Master Sciences et Techniques : Hydrologie de Surface et Qualité des

Eaux
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Pour l’Obtention du Diplôme de Master Sciences et


Techniques

Dégagement des Ressources en Eau Souterraine


dans la Commune Rurale Ighzrane (Province
Sefrou)

Présenté par:
Halima SOUSSI
Encadré par:

- Aimad BOUAZIZ, ONEEP, RABAT


- Abderrahim LAHRACH, FST - Fès

Soutenu le 25 Juin 2015 devant le jury composé de:


- Pr. Abderrahim Lahrach
- Pr Abdel-Ali Chaouni
- Pr. Abdallah Dridri
- Pr. Lahcen Benaabidate
- Pr. Mohammed BENABDELHADI

Stage effectué à : ONEE-BRANCHE-EAU, RABAT


DEDICACE

Nous rendons grâce à DIEU.


Je dédie ce travail

À mesp
esparent
rents,
Source d’amours et de compréhension inépuisable. Aucune dédicace ne saurait
exprimer mon grand amour, mon estime, ma vive gratitude, mon intime
attachement et ma profonde affection.
Je ne saurais et je ne pourrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour
moi, et ce que vous faites jusqu’à présent.
Que DIEU vous garde.

Àmesc
escher
hersfr
sfrères
ères et sœurs,
Merci pour votre soutien et encouragement, Je vous souhaite une vie pleine de
bonheur et de réussite.

Àtousl
uslesme
esmembre
mbresde lafamille SOUSSI etQASSEMI
etQASSEMI,
QASSEMI,
Que ce travail soit le témoignage de mon amour et de toute l’affection que je
vous porte. Je vous souhaite tout le succès et le bonheur du monde.

À mes chers amis,


Salwa, Amina, Asmae,Smail, Mohammed, Hassan,

Mon profond respect .Jeserai toujours présente pour vous soutenir comme
vous le faites toujours pour moi.

À mon cher encadrant : M. AbderrahimLAHRACH

À tous ceux qui nous ont soutenus.

Àtousc
usceux quime sont
sontc
ntchers.

À tous les universitaires

HALIMA SOUSSI
REMERCIEMENT

Je tienstoutd’abordàexprimermesvifsremerciementsàM. Abderrahim LAHRACH, ,pour


son encadrement, sesencouragements et ses précieuxconseils dans lesuivi de cetravail.
Merci pourvos observations et appuis multiformes.

Je tiens à remercier aussi J’adresse également mes remerciements à M. MATNI,


directeur de la division de dégagement de ressources souterraines pour m’avoir acceptée et
accueillie au sein de la division

Ma sincère reconnaissance et ma vive gratitude s’adressent à Mon encadrant de stage


Mr.Aimad BOUAZIZ pour la qualité de leur encadrement, pour le temps qui m’a consacré,
et pour la confiance qui m’a fait.

Je tiens à remercier du fond du cœur, tous les agents de la division Mr Hassan QASSEMI
de la société GeoAtlasquim’asoutenu tout au long de la période de mon stage.

Je remercie aussi tous les enseignants de l’FST de Fès et particulièrement le corps


Professoral du Master Hydrologie de surface et qualité des eaux pour leurs efforts et leur
contribution à notre formation M. LAHRACH, M. BENABIDATE, M. TABYAOUI, Mme
RAIS, M. AZAB, M. BENABDELHADI, M. ASSOUIK, M. SOUID, M. CHAOUNI, M.
GAROUANI,M. DRIDRI, M. KHALIL, M. CHETIOUI, M. DRAZ, M. HASSANI, M.
DAROUICH et M. JEBRANE, Mme BENJELOUNE…

Je tiens à exprimer mes vifs remerciements aux membres de jury qui m’ont fait l’honneur
de bien vouloir juger ce travail et l'enrichir par leurs différentes remarques, observations,
critiques et suggestions.

Merci à tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce modeste
travail, qu’ils trouvent ici l’expression de mes sentiments les plus sincères, Mlle
SalwaAARABE, Mme Salwa MNISSAR,

4
Table des matières

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................8

LISTE DES FIGURES...........................................................................................................................9

LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................10

INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................................13

PARTIE 1 : PRESENTATION DE LIEU DE STAGE, PROBLEMATIQUE, CADRE


GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE ................................................................................................14

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’OFFICE NATIONAL DE L’ELECTRICITE ET DE


L’EAU POTABLE ...............................................................................................................................15
I- Presentation de l’ONEE ...................................................................... 15
II- Les principales missions ..................................................................... 15
III- Divisionde dégagement des ressources en eaux souterraines ....... 15
CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE, CADRE ADMINISTRATIF ET DONNEES
COMMUNALES ..................................................................................................................................17
I- Problématique ......................................................................................... 17
I. 1. Problématique d’eau au Maroc ....................................................... 17
I.2. Problématique d’eau dans la Commune Rurale d’Ighzrane ............ 17
II- Cadre administratif et localisation géographique : ............................. 18
III- Aire de l’étude .................................................................................. 20
IV- Topographie ..................................................................................... 20
V- Démographie ....................................................................................... 20
VI.1-Les ressources en eau ..................................................................... 21
VI.1.1-Les besoin en eau de la population .............................................. 21
VI.1.2Ressources exploitées .................................................................... 22
VI.1.3- Bilan besoins/ressources............................................................. 22
VI- Infrastructure de base ..................................................................... 23
VI.1.L’assainissement liquide ................................................................. 23
VI.2.L’assainissement solide ................................................................... 23
VI.3.Autres infrastructures ...................................................................... 23
VII- Situation socio-économique ............................................................ 23
VIII- Cadre climatique........................................................................... 24
IX- Cadre hydrologique ......................................................................... 24
IX. 1. Les Oueds ...................................................................................... 24

5
IX. 2. Les sources .................................................................................... 24
X- Cadre géologique ................................................................................... 25
XI. Cadre hydrogéologique ........................................................................ 26
PARTIE 2 : ETUDE GEOPHYSIQUE ET REALISATION DE FORAGE D’EXPLOITATION
D’EAU SOUTERRAINE .....................................................................................................................28

CHAPITRE I : ETUDE GEOPHYSIQUE ........................................................................................29


I- Les méthodes géophysiques ................................................................. 29
I.1.Les types de diagraphies ....................................................................... 29
I.1.1.Log PS : .......................................................................................... 29
I.1.2. Le log single point ou monoélectrode ........................................... 30
I.1.3. Log de résistivité ............................................................................ 30
I.1.4. Log de température et conductivité ............................................... 30
I.1.5Log Gamma ray ............................................................................... 31
I.1.6 Diamètreur ..................................................................................... 31
I.1.7 Déviation ......................................................................................... 31
II- Résultats et discussions ...................................................................... 32
II.1 Sondage 1 ........................................................................................ 32
II.1.1 Conclusion ..................................................................................... 33
II.2 Sondage 2 ........................................................................................ 36
II.2.1 Conclusion ..................................................................................... 37
II.3 Sondage 3 ......................................................................................... 40
II.3.1 Conclusion ..................................................................................... 42
CHAPITREII : REALISATION DE FORAGE D’EXPLOITATION D’EAU SOUTERRAINE 45
I- Situation géographique de forage : ..................................................... 45
II- Mode d’exécution et techniques utilisées .......................................... 46
II.1La Verticalité et l´inclinaison du forage ........................................... 46
II.2Alésage de forage : ............................................................................ 47
III- Equipement de forage : ................................................................... 48
III.1introduction ...................................................................................... 48
III.2Suivi géologique ............................................................................... 48
III.3 Gravillonnage ................................................................................. 50
III.4 Cimentation ..................................................................................... 50
IV- Développement de l’ouvrage ........................................................... 51
V- Les Caractéristiques hydrodynamiques de la nappe ......................... 53
V.1Essai par palier ................................................................................. 53
V.2 Etude des pertes de charges : ........................................................... 56
V.3 Essai de longue durée ....................................................................... 58

6
V.3.1Calcule de transmissitivité ............................................................. 60
CONCLUSION .....................................................................................................................................63

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...........................................................................................64

7
Liste des tableaux

Tableau 1 : Cadre administratif de la commune Ighzrane


Tableau 2 : Besoins en eau de la population en l/s
Tableau 3: Caractéristiques des ressources en eau de la commune rurale d’ighzrane
Tableau 4: Bilan besoins/ressources
Tableau 5: Les zones d’aménagement de la commune rurale et urbain
Tableau 6: Les principales sources de la CR Ighzrane
Tableau 7: Les coordonnées de localisation de forage
Tableau 8: Le rabattement en fonction de temps au cours de développement de forage
Tableau 9 : La remonté de niveau de l’eau après développement
Tableau 10 : Les résultats des trois paliers
Tableau 11 : Caractéristiques des trois paliers
Tableau 12 : Calcul des pertes de charge pour différents débits
Tableau 13 : Les résultats de l’essai de longue durée
Tableau 14: La remonté de niveau d’eau après l’essai de longue durée

8
Liste des figures

Figure 1: L’organigramme d’ONEE- BRANCHE EAU


Figure 2: Les Cartes de localisation de la zone d’étude
Figure 3: L’évolution de la population dans la commune d’Ighzrane
Figure 4: L’évolution des Besoins en eau de la population à l’horizon 2030
Figure 5 : Réseaux hydrographique de la zone d’étude (ABHS)
Figure 6 : Carte géologique simplifié du couloir Fés-Taza
Figure 7: La Situation de la zone d’étude dans la nappe du couloir Fés-Taza (ABHS)
Figure 8: L’origine de la polarisation spontanée
Figure 9: Représentation schématique de l’invasion
Figure 10: Log du Sondage 1
Figure 11: Diagraphie du sondage 1
Figure 12:Log du sondage 2
Figure 13: Diagraphie du sondage 2
Figure 14: Log du sondage 3
Figure 15: Diagraphie du sondage 3
Figure 16: Situation géographique a partir de la carte topographique de Ribat el kheir
Figure 17 : Principe du forage marteau fond du trou
Figure 18 : Les graphiques de déviation du forage
Figure 19 : Principe de la technique de forage rotary
Figure 20 : Log du forage
Figure 21 : Coupe technique de forage
Figure 22 : La courbe de descente de niveau d’eau pendant développement du forage
Figure 23 : La courbe de remonté de niveau de l’eau après développement
Figure 24 : La courbe caractéristique
Figure 25 : La remonté de niveau de l’eau après les paliers
Figure 26 : Calcule des termes de la fonction de Jacob
Figure 27 : Calcule des termes de la fonction de Jacob
Figure 28 : Le rabattement au cours de l’essai de longue durée
Figure 29 : Le rabattement après arrêt de pompage

9
Liste des abréviations

SAEP : Système d’Alimentation en eau potable


CR : Commune rurale
CU : Commune Urbaine
Qm : Débit moyen
Qpj : Débit de pointe journalière.
Qph : Débit de pointe horaire

10
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Master Sciences et
Techniques

Nom et prénom: Halima SOUSSI

Année Universitaire : 2015/2016

Titre: Dégagement des Ressources en Eau souterraine dans la Commune Rurale


Ighzrane
(Province Sefrou)

Résumé

La disponibilité de la ressource en eau en quantité suffisante et en qualité


adéquate constitue la principale limite pour l’approvisionnement en eau potable des
populations dans le contexte des pays arides, notamment au Maroc. Le secteur de
l’Alimentation en Eau Potable en milieu Rural (AEPR) n’a pas connu un
développement comparable à celui du milieu urbain, à cause des difficultés liées
essentiellement à la dispersion de l’habitat, à l’insuffisance des investissements
publics dans le secteur.
Dans ce cadre notre étude s'appuie sur le dégagement des ressources en eau
pour l’alimentation des douars relevant de la commune rurale Ighzrane de la
province de Sefrou. Cette étude, qui sera fondée sur la synthèse de l’ensemble des
données existantes sur la zone considérée, a pour buts essentiels :
Une étude géophysique par la réalisation de trois opérations de diagraphie
afin de déterminer la lithologie du sondage, les conditions hydrogéologiques des
sondages (Existence et épaisseur et qualité chimique des aquifères)

La réalisation d’un captage d’eau et détermination des conditions optimales


d’exploitation (débit critique, débit d’exploitation, position de la pompe).

Mots clés :

Commune rurale ighzrane - dégagement des ressources en eau - captage d’eau –


Diagraphie –Sondage -Essai de pompage.

11
ABSTRACT

The availability of sufficient water resources or adequate quality is the main


limit for the supply of drinking water to the population in the context of arid
countries, including morocco.

However, the food sector of drinking water in rural areas (AEPR) has not had a
development comparable to that of urban areas, due to difficulties related primarily
to the dispersion of the habitat, inadequate investment in the sector published and
the weakness of the institutional framework.

In this context our study is based on disengagement of water resources for


feeding douars under Ighzrane rural commune of Sefrou province. This study that
will be based on the synthesis of all existing data on the area considered as essential
aim:

A geophysical study in the achievement of three logging operations to determine(


Litho logy of the survey, he conditions for hydrogeological (Existence, Thickness and
Chemical quality of the aquifers)
The realization of a water collection and The optimal conditions (critical flow,
operational flow, the pump position)

Keywords

Ighzrane rural commune – degagement water resources - water catchment –


logging –survey - pumping test.

12
Introduction générale

Depuis la plus haute antiquité et dans beaucoup de régions du monde, les êtres humains
ont su tirer du sous-sol une part notable, parfois majeure, de l’eau nécessaire à leurs besoins.

Partout où des eaux souterraines accessibles et exploitables ont été reconnues, il a été
compris qu’elles étaient des sources d’approvisionnement plus extensives, les eaux de surface
surtout dans les régions du monde où celles-ci sont rares et irrégulières, tout particulièrement
en zones aride et semi-aride et plus à la portée de nombreux usagers. Aussi, l’exploitation et
l’utilisation des eaux souterraines ont-elles une forte spécificité dans l’économie de l’eau

Le Maroc, très actif au plan régional dans les réflexions sur le secteur de l’eau, joue un
rôle pionnier sur la gestion des eaux souterraines et la mise en place de contrats de nappe. Cet
enjeu, majeur dans tout le bassin méditerranéen, représente un volet important du programme
sur la gestion de la demande en eau.

L’objectif général du projet est le dégagement des ressources en eau souterrains dans la
commune rural d’Ighzrane par la réalisation d’une étude géophysique essentiellement par la
technique de diagraphie afin d’affiner la localisation de site sur laquelle seront effectués les
travaux de forage d’exploitation d’eau.

Le présent travail comprend deux parties :

La première partie est consacrée au cadre général de la zone d’étude à savoir cadre
administratif, démographie, besoin en eau, aspect socio-économique, cadre climatique
hydrologique, géologique et hydrogéologique de la zone d’étude.

La deuxième partie est dédié à la réalisation de trois sondages géophysiques et la


réalisation d’un forage d’eau souterraine.

13
Partie 1 : Présentation de lieu de stage, problématique, cadre
général de la zone d’étude

14
Chapitre I : Présentation de l’Office National de l’Electricité et
de l’Eau Potable

I- Presentation de l’ONEE
L'Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable(ONEEP) est un établissement
public marocain, à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de
l'autonomie financière.
Crée en 1972, est un établissement semi-public à caractère industriel et commercial
doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle du ministère
des travaux de l’aménagement du territoire de l’eau et l’environnement et sous le contrôle
financier du ministère des finances.

II- Les principales missions


Les principales missions vont de la planification (figure 1) et de l'approvisionnement en
eau potable jusqu'à sa distribution en passant par les phases de l'étude, conception, réalisation,
gestion et exploitation des unités de production et de distribution et du contrôle de la qualité
des eaux jusqu'à la protection de la ressource et ce en collaboration et coordination avec les
autres organismes concernés intervenants dans ce domaine

III- Divisionde dégagement des ressources en eaux souterraines


Je fût accueillie pour mon stage dans la division de dégagement des ressources en eau
souterraine. Celle-ci à pour missions :

• Réaliser des études des ressources en eau souterraines.


• Assurer le suivi du patrimoine des ressources en eau souterraines de l’Office.
• Superviser la réalisation, la maintenance et la réhabilitation des captages d’eau.

15
Figure 1 : L’organigramme d’ONEE- BRANCHE EAU

16
Chapitre II : Problématique, Cadre administratif et données
communales

I- Problématique
I. 1. Problématique d’eau au Maroc
Le Maroc dispose de ressources en eau relativement importantes, le potentiel
hydraulique mobilisable est estimé à 21 milliards de m3 (16 milliards de m3 d’eaux de
surface et 5 d’eaux souterraines). Mais l’appartenance du Maroc aux domaines semi-aride et
aride et la croissance continu de la demande en eau sont à l’origine de l'insuffisance des
ressources disponibles et de conflits entre utilisations dans les moments de pénurie. L'eau
représente une ressource insuffisante en comparaison avec les besoins en progression rapide.

Les perspectives sont d’ores et déjà difficiles, encore plus si la tendance à l’irrégularité, si
non même à l’assèchement climatique se confirme.la ressource en eau a déjà tendance à
diminuer du fait de la croissance démographique. De 1990 à 2000, les ressources en m3 par
habitantet par an ont baissé de 1200 à 950. D’ici 2020, la ressource ne sera plus que de
632m3/h/an, à un moment où la demande en eau totale aura atteint le plafond des 20 à 21
km3d’eaux mobilisables.

I.2. Problématique d’eau dans la Commune Rurale d’Ighzrane

Conscient des enjeux stratégiques liés au secteur de l’eau, la commune rurale d’Ighzrane
fait face à une croissance continue et rapide de la demande globale en eau liée notamment à
l’évolution démographique de l’agriculture et de l’industrie.

Cependant, la première contrainte est la forte évolution démographique attendue dans la


région Et d’autre part l’habitat en milieu rural est caractérisé par une grande dispersion De
ce cadre on va réaliser une étude dont l'objectif d’évaluer, pour chaque, douar , les besoins
en eau et de réaliser trois sondages géophysique et un nouveau forage d’eau pour répondre a
ces besoins.

17
II- Cadre administratif et localisation géographique :

La commune rurale Ighzrane se trouve sur l’unité géographique dite Couloir Fés-Taza.
Elle se site à 74 Km au Sud-Est de la ville de Fès, sur la route régionale R504 reliant la
nationale N6, a proximité du centre Ras Tabouda, au centre Ribate El Kheir. (figure 2).

La commune Ighzrane est créée lors du découpage administratif de 1992 (tableau 1).

Tableau 1 : Cadre administratif de la zone d’étude

Commune Caïdat Cercle Province Région


Rurale

Ighzrane Ighzrane El Menzel Sefrou Fès-Boulemane

18
Figure 2 : Les Cartes de localisation
de la zone d’étude (carte du Maroc,
carte de province Sefrou, carte
de la commune ruraleighzrane)

19
III- Aire de l’étude
L’aire de l’étude cerne tous les douars de la commune. Ces douars sont en majorité situés à l’Ouest
aux alentours de la CU Ribate El Kheir. La surface totale de la commune est estimée à 576 Km2.
L’horizon du projet est fixé à l’an 2030.

IV- Topographie
La commune Ighzrane se situe en projection Lambert entre les abscisses 584 Km et 620 Km et entre
les Ordonnées 334 Km ett 370Km. L’aire de la commune est caractérisée par la configuration
montagneuse accidentée et se situe entre les altitudes 800 et 2800 m NGM.

V- Démographie
Le nombre total des habitants de la commune était de l’ordre de 11050 habitants en 2004 et a
atteint 12792 habitants en 2013. En effet, l’exode rural fait que les douars périphériques
périp à Ribate El
Kheir reçoivent la population des douars lointains de la commune.

Pour s’approcher de l’évolution réelle tout en évitant les taux pessimistes (figure 3), on a proposées
des taux par douar variant entre 1 et 4(annexe 1).

Figure 3 : L’évolution de la population dans la zone d’étude

20
VI.1
.1-Les ressources en eau

VI.1.1-Les besoin en eau de la population


Sur la base des paramètres de projection de population énoncés à l’horizon 2030.Le
2030 tableau 2 et la
figure 4 présente le résumé des besoins de la population de la zone d’étude.

Tableau 2 : Besoins en eau de la population en l/s

Débit moyen à la distribution


CR Ighzrane 2013 2015 2020 2025 2030

7.19 9.17 11.20 12.88 14.68


Total débit moyen à la distribution Qm (l/s)

10.78 13.76 16.80 19.32 22.02


Total débit de pointe journalière à la distribution Qpj
(l/s)
21.57 27.51 33.60 38.64 44.05
Total débit de pointe horaire à la distribution Qph (l/s)

Figure 4 : L’évolution
’évolution des Besoins en eau de la population à l’horizon 2030

21
VI.1.2Ressources exploitées

La commune est alimentée en eau potable à partir du système adducteur du centre de Ribat el kheir.
Afin de mieux connaître la situation actuelle, en matière d’eau potable dans la commune rurale
d’Ighzrane,

Le tableau 3 englobe les ressources en eau exploitées actuellement pour l’approvisionnement en eau
potable de la CR Ighzrane ainsi que la CU Ribate El Kheir.

Tableau 3 : Caractéristiques des ressources en eau de la zone d’étude

F IRE N° P IRE PIRE PIRE PIRE N°


DÉSIGNATION 955/16 N° N° 58/23 N° 640/23
42/16 674/23
X(m) 589 770 589715 586 985 598.042 599.05

Y(m) 360 480 360 230 358 090 354.900 350.88

Z (m NGM) 1060 1053 1010 1010 1015

Débit exploité (l/s) 4.5 11 11 3 8,37

Profondeur Totale (m) 122 30 32 100 106

VI.1.3- Bilan besoins/ressources

Le bilan besoins/ressources prend en considération les besoin du centre Ribate El Kheire du fait que
les systèmes d’AEP des deux communes sont reliés, et les forages et les puits pris en considération dans
les calculs sont les ouvrages d’exploitation seulement.

Tableau 4 : Bilan besoins/ressources

2013 2015 2020 2025 2030


Besoins Pj CR Ighezrane 14,98 19,11 23,33 26,84 30,59

Besoins PjRibate El Kheire 21 22 26 29 33


Besoins PjRibate El 35,98 41,11 49,33 55,84 63,59
Kheire+Ighezrane
Débit exploitables disponibles des 37,87 37,87 37,87 37,87 37,87
forages
Bilan 1,89 -3,24 -11,46 -17,97 -25,72

22
Le tableau 4 montre que les besoins en eau de l’aire étudiée dépassent largement les ressources de 3.24
l/s actuellement. Cette différence baisse à -25.72 en 2030.

VI- Infrastructure de base


VI.1.L’assainissement liquide
Le réseau des eaux usées des douars de la Commune Rural ighzrane est prévu en deux systèmes, le
premier concerne l’équipement de 15 douars par un réseau de collecte des eaux usées pour les évacuer
dans des fosses septiques, le deuxième système consiste à collecter les eaux usées et les évacuer dans
des puits perdus pour leur infiltration ou bien de jetée à l’extérieur, il concerne les douars restants.

VI.2.L’assainissement solide
Il n’existe pas de décharge public contrôlée ni une collecte organisée des ordures ménagères, celles-ci
sont en général soit recyclées en agriculture comme engrais, soit utilisées comme aliments
complémentaires pour les animaux. La coutume des habitants des douars est l’incinération des ordures
ménagères dans des lieux aménagés à proximité des habitations ou les rejeter au niveau de dépôts
sauvages existants à la périphérie des différents douars et sur les rives des châabas et oueds au voisinage
des douars; parfois les déchets solides sont mélangés avec les fumiers.

VI.3.Autres infrastructures
Les différentes zones d'aménagement sont données dans le tableau 5 suivant :
Tableau 5: Les zones d’aménagement de la zone d’étude

Ecole Collège Lycée Sou Administratio Equipemen Electricit Equipement Mosquées


k n t de santé é socio-sportif

4 3 1 1 2 2 80 % 2 4

VII- Situation socio-économique


Les activités économiques prédominantes dans la commune rurale sont l’agriculture et l’élevage, la
superficie agricole utile dans la commune représente 7420 ha, et l'élevage constitue la seconde activité du
monde rural et se pratique souvent en corrélation avec l'agriculture.

23
VIII- Cadre climatique
Le climat de la région est dans son ensemble un climat continental, chaud et sec en été et pluvieux
en hiver dans la province de Sefrou où les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre de 460 mm,
les températures moyennes annuelles sont de 16 °C avec un maxima moyen de 25 °C et un minima de
9,5 °C. Les vents les plus dominants chauds et secs soufflent pendant l’été dans les directions Nord-
Nord-Est.

IX- Cadre hydrologique


La zone d’étude est parcourue par plusieurs oueds dont principalement oued Zloul, Oued El
Qarya. Ces oueds s’alimentent principalement dans le domaine atlasique où les précipitations sont
importantes.

IX. 1. Les Oueds


Les principaux oueds (figure 5) qui traversent la zone d’étude sont :

 Oued Zloul

Il prend naissance d'AïnTimedrine, ses apports en amont de la station de référence de Dar Hmra, dus
aux fortes précipitations (715 mm par an), modifient sensiblement le régime du Sebou.

 Oued El Quarya

Comme oued zloul, les apports de oued el qarya dû aux fortes précipitations 85 Mm3/an.

IX. 2. Les sources

Dans la zone du projet, il existe un nombre important de sources (tableau 6), mais avec des débits
différents. Ces sources constituent les exutoires naturels des aquifères.

Tableau 6: Les principales sources de la zone d’étude

Sources X Y Douar Q (l/s)

Bouamer 603 950 366 800 El Ghar 4

Mkhatsejra 606 790 352 010 Lamdaoud 5

Lamdaoud 606 810 351 990 - 39

24
Figure 5 : Réseaux hydrographique de la zone d’étude (ABHS)

X- Cadre géologique
La zone d’étude fait partie du couloir fés-taza (figure 6), un fossé de marnes miocènes, de formes
triangulaire compris entre le Rif au Nord et le Moyen Atlas au Sud. Il se rétrécit progressivement
d’Ouest en Est, pour disparaitre vers l’Ouest de taza.

La zone d’étude comprend une série stratigraphique qui est constituée par les formations suivantes
s :

•Les
Les terrains paléozoïques qui sont composés essentiellement de schistes, grés, pélites et de
quartzites ;
•Les terrains du Trias-infra
infra lias qui sont constitués d’argiles rouges (à traces de gypse et de sel)
dans lesquelles une importante coulée de basaltes ;
•Le
Le Lias inférieur et moyen sont caractérisé par les dolomies et les calcaires ;
•Les formations messéniennes (Miocène supérieur) reposent sur les dolomies liasiques les
calcaires, les siltes et les marnes sableuses ;
•Le Plio-Quaternaire estt caractérisée par des dépôts continentaux fluvio-lacustres
fluvio et travertineux.

25
Figure 6 : Carte
C géologique simplifié du couloir Fés-Taza
Taza

XI. Cadre hydrogéologique


La nappe du couloir fés-taza
taza couvre une superficie d’environ 1200 Km2 et elle est constituée par
deux niveaux aquifères d’importance inégale : le premier représenté par les grès du miocène de faible
potentiel mobilisable et le second représenté par les carbonates liasiques constituant l’aquifère
l’aqu principal
de la zone. La figure 7 montre la situation de la zone d’étude dans la nappe du couloir fés-taza.
fés

Les niveaux géologiques susceptibles de jouer le rôle de réservoirs aquifères


aquifères de grande importance sont:

• Les formations calcairo-dolomitique


dolomitiques perméables.

• Les formations continentales caillouteuses est un réservoir particulièrement intéressant lorsqu'il


remplit les fonds de synclinaux.

• Les formations graveleuses des fonds de vallées d'oueds et des terrasses est susceptible
susceptib d'être le
siège de sous-écoulements
écoulements intéressants.

26
Figure 7: Situation de la zone d’étude dans la nappe du couloir Fés-Taza(ABHS)
Fés

27
Partie 2 : Etude géophysique et réalisation de forage
d’exploitation d’eau souterraine

28
Chapitre I : Etude géophysique

I- Les méthodess géophysiques


Les diagraphies sont des techniques géophysiques mises en œuvre à l’intérieur d’un forage.
Elles sont complémentaires des techniques géophysiques de surface qui, elles, permettent
d’obtenir des informations représentatives d’importants volumes de terrain.

I.1.Les types de diagraphies


I.1.1.Log PS :
Le log de Polarisation
olarisation spontanée enregistre des différences de potentiel électrique dues
a des causes naturelles. Ces différences sont mesurées entre une électrode de référence fixe,
placées en surface, et une électrode mobile qui parcourt toute la longueur du forage.
forage (figure 8).
Le log PS est très utile à l’hydrogéologue car il permet :

 De mettre en évidence les bancs poreux et perméables


 De localiser certains niveaux imperméables.
 De calculer la résistivité de l’eau d’imbibition, ce qui permet d’obtenir la salinité et
donc la qualité chimique
himique de cette eau.

Figure 8 : L’origine de la polarisation spontanée

29
I.1.2.. Le log single point ou monoélectrode
Le single point est une mesure de la résistance en ohms entre deux points, A (électrode
descendue dans le trou de forage) et B (électrode de référence à la surface).

I.1.3. Log de résistivité


Parmi les paramètres mesurés
mesuré par les outils de diagraphies, il en est un qui intervient à
maintes reprises : La résistivité
sistivité électrique des roches.
roches (Figure 9)
La résistivité électrique des roches R, est dans la plupart des cas de type électrolytique, c'est-à-
c'est
dire que les roches conduisent le courant électrique grâce aux
au fluides qu’elles contiennent.

.
Figure 9 : Représentation
R schématique de l’invasion

I.1.4.
.4. Log de température et conductivité
co
On dispose d’un enregistrement continu qui permet de suivre l’évolution de la température et
de conductivité,, le long du forage.

 Température absolue :

On appelle température absolue une mesure de la température qui prend le zéro absolu des
températures comme origine. L’échelle de mesure, elle peut être arbitraire et toutes les échelles
sont équivalentes à un facteur multiplicatif prés.

30
 Température différentielle :

Est un paramètre physique qui dépend de la variation de la température absolue.

 Conductivité

Grandeur physique caractérisant la capacité de conduction d’une substance, égale au rapport


de la densité de courant électrique j traversant la substance au champ électrique appliqué E ( j=s
E).l’unité de conductivité est siemens par mètre S.m-1.

I.1.5Log Gamma ray


Le gamma ray est une mesure de la radioactivité naturelle, qui est la transformation spontanée
d’un noyau atomique au cours de laquelle ce dernier émet un rayonnement, existant dans certaines
roches.
La mesure de la radioactivité gamma ray sert essentiellement pour :

 La détermination de la lithologie (argile, sels d’évaporites, minéraux lourds


radioactifs), principalement la mise en évidence des niveaux imperméable qui sont
souvent des bancs d’argiles qui constituent les limites du réservoir dans le sous-sol.
 La corrélation entre les sondages
 L’approche de la perméabilité.

I.1.6 Diamètreur
C'est une sonde munie de trois bras palpeurs qui se ferment lorsque le diamètre diminue et qui
s'ouvrent lorsque celui-ci augmente. Elle transmet à la surface un signal de fréquence variable
directement proportionnelle à l'ouverture des bras de la sonde. La mesure s'effectue en continu à
la remontée de la sonde.
Le diamétreur permet de détecter les zones de raccourcissement (roches durs, dépôts de
boue sur couche poreuse, argile gonflante).

I.1.7 Déviation
Le but de cette diagraphie est de déterminé la distance, par rapport à la verticale de la
paroi de forage, afin de rectifier (alésage) dans le cas d’une importante déviation pour éviter
d’éventuels incidents au cours de la pose du tubage

31
II- Résultats et discussions

Dans le cadre de la recherche et de la mobilisation d’une meilleure connaissance des


ressources en eau souterrain, trois opérations de diagraphie ont été réalisés dans la zone d’étude.

Les principaux objectifs de ces trois sondages sont les suivants :

 Détermination de la lithologie du sondage


 Détermination des conditions hydrogéologique des sondages se référant à :
-Existence d’aquifères.
-Puissance et épaisseur des aquifères détectés.
-La qualité chimique de l’eau existante dans les aquifères détectés.

II.1 Sondage 1
Diamétreur

On dispose d’un enregistrement continu qui permet de suivre l’évolution du


diamètre du trou le long du forage. Les dimensions relevées sont comme suit :

 A 95m : fond actuel du forage correspondant.


 De 95 à 58.4m : le diamètre varie entre 31 et 35cm.
 De 58.4 à 57.8m : le diamètre passe à 43.7cm.
 De 57.8à18.8m : le diamètre est de 44.3cm en moyenne avec la présence d’une cave
entre 28.2 et 27m où le diamètre atteint 63.2cm.

 De18.8à 17m : le diamètre varie entre 44.3 et 48.6cm.


 De 17 à 0.8m : le diamètre est de 47cm en moyenne.

Température

Au début de l’enregistrement, à 26.4m, la température absolue est de 18.6°C. Elle subit


une diminution lente et progressive le long du forage et indique 18.2°C au fond.

Conductivité

A l’entrée dans la boue, la conductivité est de 1722µs/cm soit un équivalent NaCl


de 0.98g/l. Elle reste constante le reste du forage.

Gamma – ray

Dans l'ensemble, l'intensité du rayonnement gamma est comprise entre 08 et 61cps.

32
Le long de l'enregistrement de la radioactivité gamma naturelle, émise par les formations
rencontrées le long du forage on distingue :

 Des niveaux à intensité du rayonnement gamma relativement élevée (28 à 61cps) pouvant
correspondre à des marno-calcaires se situent entre 63.2 et 64.2m, 67.5m et le fond du forage.

 reste du forage, les formations sont moins radioactives.

Résistivités 16N, 64N, latérale et monoélectrode (RES)

Les valeurs des résistivités petites normales (16N), grande normale (64N) et latérale
(48"), sont comprises entre 22 et 372Ωm.

Le long des enregistrements des résistivités on distingue :

 Des formations résistantes (120 à 372Ωm) pouvant correspondre à des calcaires se


situent entre 28 et 67.5m avec une passée marno-calcaires entre 63.2 et 64.2m.

 Des formations moyennement résistantes (60 à 120Ωm) pouvant correspondre à des


calcaires marneux se situent entre 68.8 et 70m et entre 84.2m et le fond du forage.

Polarisation Spontanée

La polarisation spontanée, n’est pas exploitable dans le présent forage vue la nature
lithologique des terrains traversés (calcaires).

On se base donc sur les résistivités petites normales (16N) et grande normale (64N)
pour déterminer la qualité de l’eau.

De 28 à 85m, les valeurs de la résistivité 64N sont supérieures à celles de la


résistivité 16N traduisant une eau de formation plus douce que le filtrat boue devant ces
niveaux, alors que dans le reste du forage les valeurs des deux résistivités sont proches,
la salinité de l’eau de formation est voisine à celle du filtrat de boue.

II.1.1 Conclusion
Les diagraphies réalisées dans le présent forage permettent de tirer les conclusions
suivantes, (figure 10 et 11).

 Présence de formations résistantes (120 à 372Ωm) pouvant correspondre à des


calcaires se situant entre 28 et 67.5m avec une passée marno-calcaires entre 63.2 et
64.2m.

33
 Présence de formations moyennement résistantes (60 à 120Ωm) pouvant
correspondre à des calcaires marneux situés entre 68.8 et 70m et entre 84.2m et le
fond du forage.
 L’eau de formation est plus douce que le filtrat de boue en face des niveaux situés
entre 28 et 85m, alors que dans le reste du forage l’eau de formation à une salinité
voisine de celle du filtrat de boue dont la conductivité est de 1722µs/cm.

Figure 10 : Log du sondage 1

34
Le diamètre de forage
est de 47 cm en moyenne

Cave de diamètre 63.2cm

Des formations calcaires


de résistivité entre 120 et 372Ωm
372
avec une passée marno-calcaires
marno Venues d’eau

Zone imperméable

Calcaire marneux moyennement Venues d’eau


résistants

Toit de dépôts
35

Figure 11 : Diagraphie du sondage 1


II.2 Sondage 2

Dia métreur

On relève les dimensions suivantes :


 À 194.5m: fond actuel du forage, ouverture progressive des bras de la sonde.
 De 194.5 à 58m : le diamètre du trou varie entre 18.6 et 22.6cm.
 De 58 à 54.4m : présence d’une cave dont le diamètre maximal atteint 45.6cm à 56.2m.
 De 54.4 à 04m : le diamètre du trou varie entre 20.7 et 23.8cm.
 De 04 à 01: le diamètre varie entre 23.8 et 37.5cm.

Températures
Au début de l’enregistrement, la température absolue est de 21.6°C. Elle subit une diminution
très lente et progressive en fonction de la profondeur et indique 21°C au fond du forage.
Les variations de la température différentielle ne sont pas significatives en l’absence de variations
notables de la température absolue.

Conductivité

A l’entrée dans la boue, à 32.5m, la conductivité est de 4080µs/cm qui a pour équivalent en
NaCl 2.26g/l. Elle diminue très légèrement en fonction de la profondeur, elle est de 3850µs/cm
(2.16g/l en NaCl) au fond du forage.
La sonde de conductivité est faite pour fonctionner dans des forages à eau claire et son utilisation en
boue sert pour l'interprétation d'autres logs nécessitant la connaissance de la salinité du fluide du
forage.
Gamma – ray
Dans l'ensemble, l'intensité du rayonnement gamma varie entre 05 et 18cps.
Le long de l’enregistrement de la radioactivité gamma naturelle on distingue que les formations
traversées ne renfermant pas d’éléments radioactifs, en effet l’intensité gamma ≤ 18cps.

Résistivités 64N, 16N, latérale et monoélectrode (RES)

Les valeurs des résistivités petites normales (16N), grande normale (64N) et latérale (48"),
sont comprises entre 40 et 188Ωm.
Les grandes valeurs des résistivités (> 220Ωm) enregistrées à l’entrée dans la boue sont dues à la
présence de la gaine d’isolation.

36
Le long de l’enregistrement des résistivités, les principales formations résistantes (66 à 188Ωm)
pouvant correspondre à les calcaires dolomitique se situent entre 36 et 55.5m et entre 62m et le fond
du forage.
Polarisation Spontanée

La polarisation spontanée, qui est un potentiel naturel se manifestant entre deux fluides de
salinité différente (eau de formation et filtrat de boue) n’est pas exploitable dans le présent forage en
raison de la présence de formations résistantes telles que les calcaires dolomitiques.

En comparant les valeurs des résistivités 16N et 64N, on peut déterminer la qualité d’eau en
effet entre : 69 et 72m, 85 et 87m et entre 90m et le fond du forage, les valeurs de la résistivité 16N
sont supérieures ou égale à celles de la résistivité 64N, l’eau de formation est donc légèrement
moins douce à salinité égale à celle du filtrat de boue. Alors que dans le reste du forage les valeurs
de la résistivité 16N sont inférieures à celles de la résistivité 64N, l’eau de formation est donc plus
douce que le filtrat de boue qui est de 2.21g/l en équivalent NaCl.

II.2.1 Conclusion
Les diagraphies réalisées dans le présent forage permettent de tirer les conclusions suivantes,
(figure 12 et 13).
 Présence de formations résistantes (66 à 188Ωm) pouvant correspondre à les calcaires
dolomitique se situent entre 36 et 55.5m et entre 62m et le fond du forage.

 En comparant les valeurs des résistivités 16N et 64N, l’eau de formation est légèrement
moins douce à salinité voisine à celle du filtrat de boue entre : 69 et 72m, 85 et 87m et
entre 90m et le fond du forage, alors que dans le reste du forage, l’eau de formation est
plus douce que le filtrat de boue qui est de 2.21g/l en NaCl. .

37
Figure 12 : Log du sondage 2

38
.

Diamètre entre 20.7 et 23.8cm

les calcaires dolomitique


Venues d’eau
l’eau est de 2.21g/l en équivalent NaCl

Lediamètredutrouvarie entre
18.6Et 22.6cm
Température entre 21.6°C et 21°C

Venues d’eau
les calcaires dolomitique

l’eau de formation est donc


légèrement moins douce à
salinité égale à celle
dufiltratdeboue

Fond de forage

39

Figure 13 : Diagraphie du sondage 2


II.3Sondage 3
Diamétreur

On dispose d’un enregistrement continu de diamétreur qui permet de suivre l’évolution du


diamètre du trou nu le long du forage.

On relève les dimensions suivantes :

 À68m : fond actuel du forage.


 De 68 à 67.7m : ouverture progressive des bras de la sonde et passage à 31.9cm.
 De 67.7à 64m : il est situé entre 31.9 et 73.6cm en face d’une importante fracture.
 De 64 à 42m : il varie entre 31.7 et 34.3 cm.
 De 42 à 02.5m : il varie entre 31.8 et 105.5 en raison de la présence d’importantes
fractures dans les calcaires dolomitiques qui sont à l’origine des venuesd’eau.
Température

Au début de l’enregistrement, la température absolue est de 18.7°C. Elle diminue


progressivement entre 33 et 56m, où elle indique 17.2°C, puis varie peu pour le reste du
forage et indique 17°C au fond.

Les variations de la température différentielle ne sont pas significatives en l’absence de


variations notables de la température absolue.

Conductivité

A l’entrée dans l’eau, à 33m, la conductivité est de 590µs/cm, soit un équivalent


NaCl de 0.32g/l. Elle diminue légèrement entre 33 et 40m, subit une légère augmentation
entre 41 et 42m où elle indique 596µs/cm (≈ 0.34g/l NaCl), varie peu entre 42 et 65m, cote
à partir de laquelle elle augmente sensiblement jusqu’au fond où elle indique 669µs/cm,
correspondant à une salinité en équivalent NaCl de 0.38g/l.

Gamma – ray
Dans l'ensemble, l'intensité du rayonnement gamma varie entre 03 et 22cps

Le long de l'enregistrement de la radioactivité naturelle gamma, émise par les formations


traversées par le forage, on distingue :

40
 des niveaux correspondant à une augmentation de l’intensité du rayonnement

gamma, que l’on peut attribuer à des argiles situés entre : 54 et 55m, 65.5 et 68m,

 des niveaux de faible radioactivité, correspondant à des calcaires dolomitiques avec

intercalations marneuses, situés entre : 32 et 54m, 55 et 65.5m.

Résistivités 16N, 64N, latérale et monoélectrode (RES)

Les valeurs des résistivités électriques petite normale (16N), grande normale (64N) et
latérale (48"), sont comprises entre 58 et 741Ωm.

Le long de l’enregistrement des résistivités électriques, on distingue :

 Des formations très résistantes que l’on peut attribuer à des calcaires dolomitiques
avec des intercalations marneuses, situées entre : 32 et 54m, 55 et 65.5m,
 Des formations pour lesquelles les valeurs des résistivités électriques sont
relativement faibles, qui peuvent correspondre à des argiles, sont situées entre 54 et
55m, 65.5 et 68m.
Polarisation spontanée

Dans le cas de ce forage réalisé à l’air, la polarisation spontanée n’est pas nécessaire
pour déterminer la qualité de l’eau de formation. En effet, il suffit de lire directement la
conductivité et la température absolue du fluide de forage et d’en déduire sa salinité en
équivalent NaCl, qui est d’ailleurs comprise entre 0.32 et 0.38g/l.

Déviation

La trajectoire suivie par la sonde, illustrée par le plan de visualisation et la projection 3D


(cylindre), montre que le forage est légèrement dévié à partir de 10m. La déviation totale, qui
est de 0.65m, avec un azimut de 240degrés dans la direction sud-ouest, correspond à une
pente de 0.97% qui est inférieure à la norme admise de 1%. Cette inclinaison est progressive
et ne présente pas de variation brusque qui correspond à un changement de direction et qui
peut gêner la descente du tube.

La déviation en 3d, sa projection dans le plan, les angles de déviation, les azimuts
correspondant et les vraies profondeurs en tenant compte de la déviation sont présentés sur
une feuille listing de données.

41
II.3.1 Conclusion
Les diagraphies réalisées dans le présent forage permettent de tirer les conclusions
suivantes, (figure 14 et 15).

les formations traversées par le forage qui présentent un intérêt hydrogéologique et qui peuvent
être aquifères, correspondent à :

 Des calcaires dolomitiques avec intercalations marneuses situés entre 32 et 54m, 55 et


65.5m,
 L’eau du forage est de très bonne qualité chimique, sa salinité en équivalent NaCl est
comprise entre 0.32 et 0.38g/l,
 La déviation totale du forage, qui est de 0.65m correspond à une pente de 0.97% qui
est inférieure à la norme admise de 1%, sa direction est sud-ouest avec un azimut de
240 degrés. Elle est plus accentuée entre 35m et le fond du forage,
 Les parties du forage les plus fracturées sont situées entre : 27 et 42m, 64 et 68m
 Le fond actuel du forage, déterminé par la sonde diamétreur, se situe à 68m.

42
Figure 14 : Log du Sondage 3

43
La présence d’importantes
fractures dans les calcaires
Venues d’eau
dolomitiques

des niveaux très résistantes et de faible


Venues d’eau
radioactivité Gamma,avec une salinité
moyenne équivalent NaCl de 0.38g/l.

Chute de radioactivité Gamma et résistivité


importante Venues d’eau

Importante fracture dans les calcaires


Fond du forage
44

Figure 15 : Diagraphie du sondage 3


ChapitreII : Réalisation
éalisation de forage d’exploitation d’eau souterraine

I- Situation
ituation géographique de forage :

Le site sur laquelle sont effectués les travaux de forage d’exploitations se situe dans la commune
rurale d’ighzrane, la localisation géographique est
es donnée par le tableau 7 et la figure 16.
16

Tableau 7:
7: les coordonnées de localisation de forage

Province Commune Rural Commune Urbain Coordonnées Lambert

X (KM) Y(KM) Z(m)

SEFROU IGHZRANE Ribat EL kheir 589,97 360,51 1060

Figure 16 : Situation géographique du forage a partir de la carte topographique de Ribat El Kheir

45
II- Mode d’exécution et techniques utilisées

Compte tenu de la nature des terrains, La méthode de foration préconisée est celle du marteau fond du
trou (MRT) avec un diamètre de Foration 8’’½ de 0 à 96 m adaptée pour les terrains sédimentaires et durs
uniquement.

Figure 17 : Principe du forage marteau fond du trou

La méthode est basée sue un outil que l’on appelle marteau fond de trou qui fonctionne comme un
brise béton en frappant sur un taillant ou sont insérés des pointes en carbure de tungstène pour détruire le
rocher.

Il s’agit d’un système combiné de mouvement de rotation et de translation assurés par un train de
tiges. La perforation s’effectue par percussion et soufflage au moyen d’un marteau situé au fond du trou et
de l’air comprimé fourni par un compresseur.

L’outil de percussion est le taillant qui se fixe directement sur le marteau fond de trou par lequel est
entrainé dans un mouvement rapide de va et vient vertical.

II.1La Verticalité et l´inclinaison du forage


A partir des registres d´inclinaison (figure 18), d´orientation et d´azimut, il peut être observé que :
La direction est de 175º.
Dans la base du sondage l´inclinaison registrée correspond à 0.5 º
La déviation de 0.15 mètres suppose une pente du sondage de 0.21%.

46
Figure 18 : Les graphiques de déviation du forage

II
II.2Alésage de forage :
Après détermination de la distance par rapport à la verticale de la paroi de forage, on a aléser par la
méthode de rotary (figure 19) avec un diamètre final 17’’½de 0 à 80 m,, permettront d’éviter d’éventuels
incidentss au cours de la pose du tubage.

Figure 19 : Principe de la technique de forage rotary


47
III- Equipement de forage :
III.1introduction

L’équipement des forages comprendre deux parties principales qui sont :

 La chambre de pompage : tubage plein dans lequel sera descendue la pompe destinée à
l’exploitation du forage. La chambre de pompage est cimentée aux terrains.

 La colonne de captage : tubage perforé, ou crépine destinée à laisser passer l’eau de l’aquifère.
Les crépines peuvent être en contact direct avec l’aquifère ou par l’intermédiaire d’un massif filtrant
(Gravier additionnel).Le revêtement des ouvrages de captage a pour objet :

 le maintien en place des parois de l'ouvrage au cours des travaux de sa réalisation et de son
exploitation,

 d'isoler les parties de terrain comportant des risques pour l'ouvrage (éboulement, niveau d'eau
salé),

 d'abriter les équipements de pompage et les protéger contre les risques d'éboulement des
terrains des parois.

III.2Suivi géologique

On a mis à disposition des caisses pour stocker les cuttings prélevés tous les mètres forés, dans le but
d’établir une bonne coupe géologique de l’ouvrage réalisé.
Les terrains rencontrés de haut en bas au cours de la foration de ce forage sont présentés dans la figure 20
suivante :

48
Figure 20 : Log du forage

L’ouvrage prévu est conçu de manière à ne pas capter


capter que la nappe de la formation. Pour ce forage un
tubage TRS plein et crépiné au diamètre 9"5/8 (e=8mm) et mise en place.

Au passage du tubage plein au tubage crépiné, est mis un bouchon d’argile constituant un joint
d’étanchéité, d’1 m de haut, cela évitera au ciment d’envahir l’aquifère
l’aquifère et le massif filtrant .Au fond du
forage sera également disposé un bouchon de fond.

Les tubages pleins ont été fournis en élément unitaires plein de 6 m, les crépines ont été fournies
également en éléments unitaires de 6 m.la coupe lithologique du forage
forage est présenté dans la figure 21
suivante :

49
Figure 21 : Coupe technique du forage

III.3 Gravillonnage
Le gravier filtrantil a pour fonction essentielle de retenir la formation exploitée tout en augmentant la
perméabilité dans la zone annulaire comprise entre l’aquifère et le tubage de captage

Injection de volume de 5 m³ de gravier calibré de diamètre (2-4mm) dans l’espace annulaire au


niveau de tubage crépine de 15m jusqu’au fond.

III.4 Cimentation
Le but de la cimentation est de rendre étanche l’espace annulaire entre le tubage et les parois du trou
foré afin d’empêcher une éventuelle pollution de l’aquifère par les eaux de surface. Cette cimentation a
pour but également ; de fixer solidement une colonne de soutènement et de la protéger contre la force de
poussée, l’artésianisme et la corrosion du tubage.

Mise en place d’un colis de ciment dans l’espace annulaire à la cote 15 m selon la technique
suivante :un bouchon de sable sur un mètre a été mis au dessous de massif filtrant après développement ,et
il a été comblé par un bouchon d’argile de 2 m puis sur une faible tranche par le tout venant qui comporte

50
Que des éléments inférieur a 5 mm de diamètre puis injection d’un laitier de ciment dans l’espace
annulaire au niveau de tubage plein selon les règles d’art.la cimentation a été effectuée depuis la
surface :avec un laitier de ciment CPJ 45 constitué de 60 l d’eau pour 100 kg de ciment chargé des
ingrédients nécessaire pour assurer sa palpabilité pendant le temps de sa mise en place et sa résistance aux
agression des fluides contenue dans le sol.

IV- Développement de l’ouvrage


Le développement d’un forage consiste à entreprendre les opérations nécessaires permettant
l’obtention d’une eau exempte de particules solides et de turbidité au débit maximum escompté pouvant
être fourni par l’ouvrage.

Un développement est effectué par un air lift pendant 10 heures avec un débit entre 10 et 6 l/s
jusqu’à l’obtention d’une eau claire. La figure 22 et le tableau 8 présente les résultats de développement.

Développement de forage
50
45
40
35
30
25 Rabattement
20
15
10
5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600
Temps (min)

Figure 22 : La Courbe de descente de niveau d’eau pendant développement du forage

51
Tableau 8 : Le rabattement en fonction de temps au cours de développement de forage

Temps(min) Rabattement Débit (l/s) Observation


0 30,45
1 31,80
2 32,00
3 32,50
4 33,00 10
Eau troublé
5 34,48
10 37,40
15 38,70
20 38,15
25 39,70 6
30 40,00
35 40,20
40 40,34
45 40,52 Eau peu claire
50 40,65 6
55 40,70
60 40,80
75 41,05
90 41,25
120 41,70 6
150 42,20
180 42,62
210 42,95
Eau claire
240 43,25 6
300 43,62
360 43,95
480 44,22 6
540 44,35
600 44,39 6

52
Temps(min) Rabattement(m)
Temps (min) Rabattement(m) 0 44,39
50 1 42,20
45 2 39,40
40
3 36,00
35
30 4 34,40
25 5 33,65
20
10 31,45
15
10 15 31,10
5 20 29,25
0
25 29,42
0 10 20 30 40 50
30 29,65
Rabattement(m) 35 29,70
40 29,75

Figure 23 : La courbe de remonté de niveau de l’eau après développement

V- Les Caractéristiques hydrodynamiques de la nappe

Un pompage d’essai est réalisé afin de déterminer les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère.

Les essais sont réalisés à l’aide d’une pompe immergé à la cote de 64 m avec un tube piézométrique de
diamètre ¾ pouce pou les mesures de niveau, plus une conduite de refoulement.

Les essais de pompages sont de deux types :

Essai par palier


Essai de longue durée

V.1Essai par palier

Après développement du forage, on a exécuté des essais par paliers pour évaluer le débit
d’exploitation de l’ouvrage.

Un essai par paliers à 3 débits différents de valeurs croissantes d’une durée de 2 h chacun, avec suivi
en continu des niveaux dynamique d’eau. Chaque palier de pompage est réalisé à un régime de débit
constant durant toute sa durée. (tableau 10)

L’interprétation des essais se fait graphiquement en traçant le graphe représentant le rabattement en


fin de chaque palier (en m) en fonction du débit de ces paliers (en m³/h).

53
Tableau 10 : les résultats des trois paliers

Temps (min) Niveau (m) Débit (l/s) Temps (min) Niveau (m) Débit (l/s) Temps (min) Niveau (m) Débit (l/s)
0h00mn 31 2h00mn 33,28 4h00mn 38,13
1 mn 34,96 1 mn 38,09
1 mn 31,11
2 mn 38,88
2 mn 31,2 2 mn 35,25
3mn 40,3
3mn 31,34 3mn 35,68
4 mn 40,77
4 mn 31,42 4 mn 36,27
5 mn 41,21
5 mn 31,51 5 mn 36,65
6 mn 41,61
6 mn 31,75 6 mn 36,8
7 mn 41,85
7 mn 31,8 7 mn 36,96
8 mn 42
8 mn 31,87 8 mn 37,13
9 mn 42,22
9 mn 32,06 9 mn 37,28
10 mn 42,62
10 mn 32,15 10 mn 37,4
12 mn 43,02
12 mn 32,27 12 mn 37,52
14 mn 34,4
14 mn 32,42 14 mn 37,58 16 mn 43,73
16 mn 32,6 16 mn 38,13 18 mn 44,05
18 mn 32,77 3 18 mn 38,13 6 9
20 mn 44,35
20 mn 32,86 20 mn 38,13 25 mn 44,98
25 mn 32,93 25 mn 38,13 30 mn 45,46
30 mn 33,04 30 mn 38,13 35 mn 45,7
35 mn 33,1 35 mn 38,13 40 mn 45,88
40 mn 33,17 40 mn 38,13 45 mn 46,1
45 mn 33,24 45 mn 38,13 50 mn 46,26
50 mn 33,28 50 mn 38,13 55 mn 46,33
55 mn 33,28 3 h 00 mn 38,13 5 h 00 mn 46,74
1 h 00 mn 33,28 10 mn 38,13 10 mn 46,66
10 mn 33,28 20 mn 38,13 20 mn 46,65
20 mn 33,28 30 mn 38,13 30 mn 46,8
30 mn 33,28 40 mn 38,13 40 mn 47,1
45 mn 33,28 50 mn 38,13 50 mn 47,4
2 h 00 mn 33,28 4 h 00 mn 38,13 6 h 00 mn 47,4

Tableau 11 : Les caractéristiques des trois paliers

Niveau Palier Durée Débit Rabattement Rabattement Débit


Statique pompé en fin de spécifique spécifique
(m) (m³/h) palier (m) m/m³/h) (m³/h/m)

Palier n°1 2 heure 10,8 2,28 0,21 4,74


31
Palier n°2 2 heure 21,6 4,85 0,22 4,45

Palier n°3 2 heure 32,4 9,27 0,27 3,50

54
Les résultats des essais sont reportés sur la courbe caractéristique qui représente l’évolution du débit
en fonction du rabattement
battement (voir figure 24).
24 Cette courbe permet d'évaluer
'évaluer le débit d’exploitation et le débit
critique.

Figure 24 : La courbe caractéristique

A partir du graphe :

Débit d’exploitation est égal : 28.8 m³/h.

Débit
ébit critique à ne pas dépasser dans ce cas de l’ordre de : 30 m³/h.

L’expression de Jacob représente l’équation de la courbe caractéristique et permet de calculer les

Pertes de charges de l’ouvrage. Cette expression est de la forme :

S = BQ+CQ²
Avec :
S : est le rabattement dans le puits en m,
Q : est le débit de pompage en m³/h,
BQ : représente les pertes de charges linéaires, provoquées par l’écoulement laminaire dans
l’aquifère au voisinage du puits,
CQ²: représente les pertes de charges quadratiques, provoquées par l’écoulement turbulent
dans l’ouvrage, les crépines et le tubage.
tubag

55
Schématiquement, et d’une manière générale, les points représentant les premiers paliers s’alignent

selon une droite, caractérisée par les pertes de charge linéaires (premier membre de l’équation).

Lorsque les pertes de charges quadratiques deviennent plus importantes que ces dernières, on

observe une brusque rupture de pente de la courbe a partir de la valeur de 28 m³/h (second membre de
l’équation).

Ce passage en régime d’écoulement turbulent est atteint pour un débit d’exploitation égal au débit
critique.Le débit critique est caractéristique de l’ouvrage pour un niveau de nappe donné.la figure 25
présente la remonté de niveau de l’eau après les paliers.

Temps (min) Niveau (m)


50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 5 10 15 20 25
Niveau d'eau (m)

Figure 25 : La remonté de niveau de l’eau après les paliers

V.2 Etude des pertes de charges :

Le report des rabattements spécifiques S/Q en fonction des débits Q donne une droite (figure 26).

L’équation de la droite est :

S/Q = B+CQ C= tg X= a/b

Nous pouvons déduire du graphique S/Q=f (Q) :


B : intersection de la droite avec l’axe S/Q.
C : constante de perte de charge.

56
Figure 26 : Calcule des termes de la fonction de Jacob

Le tableau 12 présente les pertes de charges calculées par l’équation de Jacob.

Tableau 12 : Calcul des pertes de charge pour différents débits

Débit (m³/h) 10,8 21,6 32,4

Pertes de charges linéaires BQ (m) 2,16 4,32 6,48

Pertes de charges quadratiques CQ² (m) 0,17 0,7 1,57

Rabattement théorique s (m) 2,33 5,02 8,05

La différence entre la courbe S= f(Q) tracée dont l’équation est S=0.2* Q+0.0015*Q² et la droite
S=BQ=0.2*Q rapportée également sur la (figure 27) donne pour chaque débit les valeurs de pertes de
charges quadratiques dues au régime turbulent dans les fissures et au travers l’équipement mis en place
dans le forage .

57
Figure 27 : Calcule des termes de la fonction de Jacob
acob

V.3
.3 Essai de longue durée
Cet essai est destiné à reconnaitre les caractéristiques hydrogéologiques de l’aquifère et permet
d’extrapoler le comportement de la nappe à un pompe continu.

Le pompage longue durée a été réalisé à un débit défini au préalable (débit inférieur
infér au débit critique
de l’ouvrage tel que défini à la suite
te des débits par paliers)pendant
paliers 72 heures de pompage au débit de 8 l/s
l
pour un rabattement final de 22.51 m. la remonté est suivi pendant 10 heures.

58
Tableau 13 : Les résultats de l’essai de longue durée

Temps (min) Niveau(m) Rabattement Débit (l/s)


0h00mn 30,1 0
1mn 31,72 1,62
2mn 33,23 3,13
3mn 34,85 4,75
4mn 35,92 5,82
5mn 36,31 6,21
6mn 37,13 7,03
7mn 37,56 7,46
8mn 38,08 7,98
9mn 38,46 8,36
10mn 39,02 8,92
12mn 39,43 9,33
14mn 39,71 9,61
16mn 40,09 9,99
18mn 40,53 10,43
20mn 40,95 10,85
25mn 41,12 11,02
30mn 41,75 11,65
35mn 41,93 11,83
40mn 42,36 12,26
45mn 42,86 12,76
50mn 43,21 13,11
55mn 43,5 13,4
1h00mn 43,86 13,76
10mn 44,37 14,27
8
20mn 44,72 14,62
30mn 44,98 14,88
40mn 45,21 15,11
50mn 45,43 15,33
2h00mn 45,65 15,55
15mn 46,95 16,85
30mn 47,23 17,13
45mn 47,48 17,38
3h00mn 47,7 17,6
30mn 48,12 18,02
4h00mn 48,53 18,43
30mn 48,92 18,82
5h00mn 49,63 19,53
6h00mn 50,13 20,03
7h00mn 50,64 20,54
8h00mn 50,99 20,89
9h00mn 51,28 21,18
10h00mn 51,23 21,13
11h00mn 51,9 21,8
12h00mn 52,12 22,02
13h00mn 52,24 22,14
14h00mn 52,4 22,3
15h00mn 52,52 22,42
16h00mn 52,6 22,5
17h00mn 52,61 22,51
……….. ……… …………..

72h00mn 52,61 22,51 8

59
V.3.1Calcule
Calcule de transmissitivité
tran

La productivité d'un captage dans un aquifère est fonction de son coefficient de perméabilité, K et de
son épaisseur, b. C'est pourquoi la transmissivité, notée T, a été crée. Il régit de
d débit d'eau qui s'écoule,
par unité de largeur, L, d'un aquifère, sous
sous l'effet d'une unité de gradient hydraulique, i. Il évalue la
fonction conduite de l'aquifère par la relation suivant.
suivant

T=K*B
Avec :

K : la perméabilité d’un aquifère

B : l’épaisseur de l’aquifère

 Transmissitivité
itivité après la descente de niveau de l’eau

Le calcul de la transmissitivité
tivité consiste a apporté les valeurs de rabattement observée,
observée en fonction de
temps de pompage et a tracer la droite qui passe par le maximum de point et de relever sur le graphe la
pente de la droite S=f(t).

Figure 28 : Le rabattement au cours de l’essai de longue durée

Le report des points des couples rabattement-temps


rabattement temps sur un graphique à l’échelle semi-logarithmique
semi
(figure 28) détermine la droite passant par le lieu d’alignement des points (Méthode de Jacob).

La pente de la droite permet de calculer la transmisitivité


tran sitivité de l’aquifère par la méthode de Jacob :

60
Méthode de Jacob :

T=0.183*Q/C

Avec :

Q= 28.8 m³/h est le débit de pompage de longue durée

C= 5 m, est la pente de la droite

T=2.92*10¯¯⁴ m²/s

 Transmissitivité après remonté de niveau de la nappe :

L’observation de la remontée du niveau dynamique après l’arrêt de la pompe en fonction de temps


est présenté dans le tableau 14.

Tableau 14 : La remonté de niveau de l’eau

Temps(mn) Niveau(m)
00h00mn 52,61
05mn 49,1
10mn 47,3
15mn 45,25
25mn 42
30mn 39,88
35mn 38,2
40mn 36,58
45mn 35,44
50mn 34,53
55mn 33,87
1h00mn 33,67
10mn 33
20mn 32,85
30mn 32,7
40mn 32,58
50mn 32,49
2h00mn 32,4
15mn 32,28
30mn 32,17
45mn 32,07
3h00mn 32
4h00mn 31,94
5h00mn 31,9
6h00mn 31,86
8h00mn 31,82
10h00mn 61 30,8
Figure 29 : Le rabattement après arrét de pompage

Le repert des rabattement en fonction du temps de remonté de niveau dynamique après arrét

de la pompe sur un graphique semi--logarithmique donnent un alignement des point permettant de calculer
une nouvelle valeur de la transmissivité (figure 29 ).

La pente de la droite permet de calculer la transmissivité


trans vité de l’aquifère par la méthode de Jacob après arrêt
de pompe est :

T=3*10¯¯⁴ m²/s

La valeur calculée après l’arrêt de la pompe est très proche de celle calculée pendant le pompage.

62
Conclusion

L’étude a pour objet le dégagement des ressources en eau souterraine et l’implantation d’un
captage d’eau pour l’approvisionnement en eau potable des populations rurale. La zone d’étude se trouve
sur l’unité géographique dite Couloir Fés-Taza, elle se caractérise par une croissance continue et rapide
de la demande globale en eau liée notamment à l’évolution démographique totalisant 14337 à l’horizon
2020. Elle se place dans un ensemble de climat continental, et les formations calcairo-dolomitiques
perméables jouent le rôle de réservoirs aquifères de grande importance. Ce travail a abouti aux résultats
suivants :

 La diagraphie du sondage 1 montre Présence de formations résistantes (120 à 372Ωm)


pouvant correspondre à des calcaires avec une passé marno calcaire et la Présence de formations
moyennement résistantes (60 à 120Ωm) pouvant correspondre à des calcaires marneux.
 La diagraphie du sondage 2 montre la Présence de formations résistantes pouvant
correspondre à les calcaires dolomitique
 La diagraphie du sondage 3 montre la présence des calcaires dolomitiques avec intercalations
marneuses
La prospection géophysique montrent donc l’existence d’un aquifère constitué par des dolomies et
calcaires et repose sur un substratum imperméable constitué par des argiles et des marnes.

A la base de la prospection géophysique, le forage d’exploitation a été réalisé sur le même


emplacement que le sondage 3 de l’étude géophysique. La méthode de foration préconisée est celle du
marteau fond du trou avec un diamètre de Foration 8’’½, la coupe géologique de l’ouvrage décrit un
aquifère essentiellement de calcaire et plus argileuse à la base.

A partir des registres d´inclinaison et de verticalité, le forage à été aléser par la méthode de rotary
avec un diamètre final 17’’½ de 0 à 80 m. et par la suite un développement à l’air lift a été poursuivi
pendant 10 heures avec un débit entre 10 et 6 l/s. Enfin l’interprétation des essais de pompage nous a
permet de déterminer les caractéristiques hydrodynamiques de la nappe dont le débit critique à ne pas
dépasser est 30 m³/h, et la transitivité de l’aquifère est T=3*10¯⁴ m²/s.

Enfin nous recommandans d’exploiterr ce forage à un débit maximum de 28.8m³/h au dela les pertes
de charges quadratiques sont plus élevées entrainant un régime turbulent .

63
Références bibliographiques

AGOUSSINE M. 2010. Techniques de Forage. Maitrise des sciences et Techniques Hydrogéologie.


Université Cadi Ayad. Faculté des Sciences et Techniques de Marrakech.

AZILI M. 2003. Généralisation de l’Eau : Eléments de Stratégie d’Action en Matière de Dégagement des
Ressources en Eau.

CHAPUIS P. 2007. Guide des essais de pompage et leurs interprétations.

CHAPELLIER D. 1990. Diagraphies aquifères. Cours online de géophysique. Université de lausanne.


Institut français de pétrole.

DULICA C. 1981. Le matériel de forage. Adapte au captage des eaux souterraines et l’équipement des
ouvrages.

HADDOUCHI B. 2004. Méthodologie Opérationnelle d’Etudes Pour le Dégagement des Ressources en


Eaux Souterraines en Milieu Rural. ESSAIS DE POMPAGE.

HADDOUCHI B. 2004. Méthodologie Opérationnelle d’Etudes Pour le Dégagement des Ressources en


Eaux Souterraines en Milieu Rural. PROSPECTION GEOPHYSIQUE.

HADDOUCHI B. 2004.Méthodologie Opérationnelle d’Etudes Pour le Dégagement des Ressources en


Eaux Souterraines en Milieu Rural. DEGAGEMENT DES RESSOURCES EN EAU.

JALLOW S. 2010. Projet d’alimentation d’eau potable en milieu rural.

LAUGA R.1990.Pratique du forage d’eau et utilisation des crépines en génie civil et en forage profond

MARTIN J. 1981. Note et Mémoires du service Géologique : Le moyen atlas central étude
Géomorphologique 267-324.

MARGAT J & CASTANY G. 1977. Dictionnaire français d’hydrogéologie, BRGM France.

PHILIPPE M. 2009. Interprétation du Pompage d’essai. Ressources en eau du Maroc, Domaine


Atlasique et Sud-Atlasique Tome 3.p 67-94.

RICHARD C. 2008. Connaissances des méthodes de captage des eaux souterraines aux forages manuels

64
Annexe

65
Annexe 1

Population
Localité
N° 2013 2015 2020 2025 2030
1 MATINE 133 136 143 150 157
2 BENI ABBAD 125 128 134 141 148
3 AIT AHMED 140 143 150 158 166
4 SIDI BRAHIM 40 41 43 45 47
5 LAKLYAA 120 122 128 135 142
6 ANSEM 100 102 107 113 119
7 FAJ AZRAR 90 92 96 101 106
8 EL KARIA 115 117 123 130 136
9 S.ALI BENKHATOUR 70 71 75 79 83
10 LACHRAF 70 71 75 79 83
11 SIDI YAHYA 600 612 643 676 711
12 TIRBITINE 325 332 349 367 385
13 AOUJA 70 72 75 79 83
14 AHMMAR 80 82 86 90 95
15 LAMDAOUAD 70 72 75 79 83
16 TAFJIGHT 140 143 150 158 166
17 BENI SOUHANE 400 408 429 451 474
18 MALOUSSE 100 102 107 112 118
19 OD MIMOUNE 225 229 241 253 266
20 BENI RETOUANE 55 56 59 62 65
21 EL BATHA 250 255 268 282 296
22 ARRAMANA 90 92 97 101 107
23 ARRAKAA 65 66 69 73 77
24 TIBAKHBAKHINE 125 128 134 141 148
25 AIN ÄALA 100 102 107 113 118
26 IHAFRAOUNE 65 66 69 73 77
27 SAKIA-BOURBAH 155 158 166 175 184
28 DCHAR-BNI MKOUD 265 270 284 298 314
29 LAKRARECH 170 173 182 191 201
30 ZAOUIA-BNI MKOUD 70 72 75 79 83
31 AL GHAR 450 459 483 508 533
32 NAS DAOUD 1424 1540 1873 2279 2773
33 BENI BOUHASSANE 410 443 539 656 798
34 IBERKIKEN-TIKEN 190 205 250 304 370
35 AHL MATINE 100 102 107 113 118

66
36 ICHEMLALENE-EL BACHMA 500 510 536 564 593
37 ICHEMLALENE-EL MASREH 250 255 268 282 297
38 BENI LACHAA 300 306 322 338 355
39 TAGHZA 520 530 558 586 616
40 TICHOUTE TAMALLALT 160 163 171 180 189
41 TASSAOUNTE OUAARAAR 100 102 107 113 118
42 NASS SÄID 301 307 322 339 356
43 TAHIYANTE 280 286 300 316 332
44 BAB MSILA 299 311 343 379 418
45 TISSI 550 561 590 620 651
46 IFRAH 950 969 1018 1070 1125
47 SIDI BOUAZZA 280 286 301 316 332
48 LAHMA-OULAD NACER 270 281 310 342 378
49 AIN AJRI 250 256 269 282 297
AIN BAROUD-
50 BOUGHARDAYANE 350 378 460 560 681
51 TAFFERT 110 112 118 124 130
52 TAFZA 15 16 16 17 18
53 IMZZOUGEN 150 153 161 169 177
54 TAHFOURT 100 102 107 112 118
55 AGHBAL 60 61 64 68 71
Total Population 12792 13207 14337 15620 17085

67
Photo 1 : Equipement de diagraphie Photo 2 : Treuil

Photo 3 : Appareil de forage Rotary Photo 4 : Outil de vérification de l’ouverture des crépine

68
Photo 5 : Tubage crépine Photo 6 : Outil de vérification de l’épaisseur de tubage

Photo 7 : Sonde combinée de diagraphie Photo 8 : les tiges de foration

69
Photo 9 : deux types de tubage :
Tubage crépiné (premier tube vers le bas), et tubage Photo 10 : Le gravier filtrant
plein (5 tubes vers le haut)

Photo 11 : Programme de diagraphie assisté par Photo 12 : les caisses de cuttings


ordinateur

70
Photo 13 : Le gravier filtrant Photo 14 : Retirement de l’outil d’alésage

Photo 15 : Les types de sonde de diagraphie Photo 16 : Table de recommandation

71

Vous aimerez peut-être aussi