I
EPIGRAPHE
Trop d’impôt tue l’impôt
Arthur LAFFER
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1060 de la mine de l’Etoile/ CHEMAF 2019-2020
DEDICACE
A toi l’Eternel, le Dieu tout puissant créateur du ciel et de la
terre, maître des temps et des circonstances, toi qui nous prête vie en
nous dotant des merveilleux dons par ta grâce, ces derniers étant la
capacité de le craindre, de le servir et d’affronter avec foi,
persévérance, sagesse et intelligence les multiples embuches
rencontrées dans notre existence, tu as accompli pour moi tes
desseins conçus à l’avance.
A mes parents Albert MUTAMBA et Angélique MULANGA
A toute la famille MUTAMBA, tous mes amis et
connaissances Je vous dédie ce travail qui restera pour moi un
trophée qui me permettra d’embrasser la vie professionnelle.
TFE/ POLYTECH/ UNILU TSHIBANGU MUTAMBA BLAISE
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AVANT-PROPOS
Aujourd’hui nous voici arrivés à terme de notre premier cycle d’étude d’ingénieur à
la faculté polytechnique de l’Université de Lubumbashi dans le département de Mines et
Grands Travaux, ceci couronné par un diplôme de licence. Il est de notre devoir de pouvoir
remercier tous ceux qui ont contribué à notre formation d’une manière matérielle, morale,
financière en vue de réaliser ce travail.
Nous ne pouvions pas nous taire pour tous les bienfaits que nous avions été
bénéficiaire tout au long de notre cursus universitaire.
Tous nos sentiments de gratitude au corps professoral et scientifique de la faculté
polytechnique en général et en particulier celui du département de Mines pour sa disponibilité,
et surtout son dévouement à notre égard enfin que nous ayons une connaissance requise dans
notre domaine.
Ces mêmes sentiments sont adressés au Professeur Freddy BOKWALA, chef de
département, à l’assistant Heribert MUTONKOLE, Secrétaire du département.
Nos remerciements adressés au Professeur, Docteur, Ingénieur Jimmy KALENGA
KAUNDE KASONGO d’avoir accepté de diriger ce travail.
Nos remerciements adressés spécialement au Chef de travaux l’Ingénieur Séraphin
KILUBA NSENGA, par ses précieux conseils, ses orientations, ses remarques directes et
pertinentes, son soutien sans faille, sa patience et ses encouragements qui nous ont permis de
mener à terme ce travail malgré ses multiples occupations a accepté de nous codiriger.
A toute la famille MUTAMBA , Dafrose MUTAMBA , Guy MUTAMBA, Huguette
MUTAMBA, Rosita MUTAMBA, Kevin MUTAMBA, Narcisse MUTAMBA, Jacques
MPINDA, Larissa MUTAMBA, Ruphin MUTAMBA, Kesney MUTAMBA, Arnold
MUTAMBA et à tous mes amis(es), de près ou de loin qui ont eu une pensée merveilleuse à notre
égard dans la formation intégrale de ma personne entre autres le Master Abel NKUBA et
l’ingénieur Kevin KAMULETE sans oublié mes Coaches Jordy MBELE et Shekinah
MABIKA qui cessent de fournir des efforts psychiques, spirituels pour que je puisse
extérioriser les meilleurs de moi-même.
A tous mes collègues de promotion, à tous mes amis et connaissances dont leurs noms
ne figurent pas ci-haut, qui d’une manière ou d’une autre nous ont été très utiles, qu’ils trouvent
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dans ce paragraphe l’expression de notre profond attachement. Vous êtes tellement
nombreux et confinés dans mon petit cœur que vous citez me prendra plusieurs pages mais
rassurez-vous que vous y figurez tous mais à des niveaux différents.
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LISTE DES FIGURES
Figure I-1 : Localisation de la mine de l'Etoile sur la carte du grand Katanga ………….5
Figure I-2: La mine de l'Etoile et son extension…………………………………...………..6
Figure I-3: Carte métallogénique du Grand Katanga……………………………...………7
Figure I-4. Carte de la lithologie du Katanga……….……………………………………..14
Figure I-5: Modèle géologique du gisement de CHEMAF………………………………..15
Figure II-1 : Pelle hydraulique ……………………………………………………………..22
Figure II-2 : La chargeuse frontale …..……………………………………………………24
Figure II-3 : les images des engins de transport à la mine de l’Etoile… ………………..26
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau I-1: La stratigraphie du grand Katanga………………………………………..……..12
Tableaux I-2:Minerais valorisables et pauvres du Cu, Minerais valorisables et pauvres du Co et les
teneurs en Cuivre……………………………….……...…………………………………..18
Tableau IV-1: Calcul des investissements initiaux…..………………………………..………48
Tableaux IV-2: Calcul de l’annuité de différents engins avec les heures d’activité de 7665
heures/an……………………………………………………………………………………...50
Tableau IV-3: Calcul des valeurs résiduelles de différents engins……………………...……55
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RESUME
Dans le budget d’un projet d’une exploitation à ciel ouvert, 40 à 50% de coûts sont
alloués au transport et au déplacement des matériaux, ainsi ne pas tenir compte de l’impact de
ces dépenses sur les recettes de l’entreprise serait préjudiciable à cette dernière, d’où la
nécessité de notre travail qui traite sur la réévaluation technico-économique du chargement et
du transport dans la mise en œuvre du Projet 1060 de la mine de l’Etoile/CHEMAF, les
détails sur le contrat entre l’entreprise CHEMAF et la sous-traitance MCK ne nous ont pas été
fournis et ceci peut faire l’objet d’un autre travail.
Traitant sur le projet 1060 de la mine de l’Etoile/ CHEMAF ; cette étude part de la
réception des données recueillies par l’entreprise, comme celles de la production annuelle qui
est 1052005,13 Ts ; la production journalière qui est de 2882,2055 Ts. Ainsi partant de ces
dernières nous avons pu déterminer le parc d’engins de chargement qui est de 3 pelles et le
parc d’engins de transport qui est de 13 bennes, ce qui nous permettra de réaliser la
production planifiée en amont. En évaluant économiquement le projet au taux d’actualisation
de 15% nous avons une valeur actuelle nette de 4285488230$ et un indice de profitabilité de
9,91 ; ce qui nous permet de déclaré que le projet est rentable.
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INTRODUCTION
L’organisation du transport et du chargement dans une mine à ciel ouvert est un
problème très important à ne jamais négliger, il conditionne en partie les possibilités de
production et de rentabilité d’une entreprise. Les frais de transport et de chargement dans une
mine à ciel ouvert atteignent plus ou moins 40 à 50 % des dépenses totales de l’exploitation.
Etant donné la multiplicité des facteurs intervenants dans la rentabilité de la
production liée au transport et au chargement et dans le but d’atteindre les objectifs éventuels,
l’exploitant se sentira dans l’obligeance de faire des analyses économiques pour se rassurer de
l’impact du chargement et du transport dans le projet d’une exploitation minière.
Partant de cette multiplicité de dépenses et des coûts liés à ces opérations, l’entreprise
CHEMAF a jugé nécessaire de rompre le partenariat avec la sous-traitance MCK qui était jadis en
charge du transport et du chargement pour pouvoir effectuer ces opérations elle-même avec ses
propres engins, ce qui a valu à l’entreprise de l’autonomie et l’a rendue maître de ces activités. Ce
qui nous a permis de traiter le sujet intitulé : « Réévaluation technico-économique
du chargement et du transport dans la mise en œuvre du projet 1060 de la mine de l’Etoile/
CHEMAF».
En ce qui nous concerne et pour collectionner les renseignements dont nous avons
jugé nécessaires dans l’élaboration de notre travail nous avons emprunté la technique
documentaire, la consultation des livres, des notes de cours, des travaux de fin d’études et des
catalogues spécialisés. Certaines données nous ont été donné par l’entreprise elle-même et
d’autres ne nous ont pas été fournies.
Ainsi, dans le but de répondre aux objectifs, le présent mémoire s’articule autour de
quatre chapitres hormis l’introduction et la conclusion :
Le premier chapitre présente les généralités sur la mine de l’Etoile/ CHEMAF,
qui porte essentiellement sur une brève historique de la mine, une localisation géographique,
une description de la géologie régionale, locale et la morphologie du gisement de l’Etoile.
Le deuxième chapitre va présenter les généralités sur le chargement et le
transport dans une mine à ciel ouvert
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Le troisième chapitre va parler de l’organisation des travaux de production
dans la mine de l’Etoile/ CHEMAF ; dans ce chapitre nous allons partant des données de la
production annuelle, journalière recueillies par l’entreprise déterminer des unités de transport
et de chargement ou parc d’engins dans le but de réaliser la production planifiée à la mine.
Le quatrième qui est dernier chapitre va porter sur la réévaluation économique du
chargement et du transport dans la mise en œuvre du projet 1060, ainsi nous déterminerons
le taux d’intérêt, la valeur actuelle nette et l’indice de profitabilité pour enfin évaluer si le projet
est rentable
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CHAP I : GENERALITES SUR LA MINE DE L’ETOILE/CHEMAF
I.1. HISTORIQUE SUR LA MINE DE L’ETOILE
La mine de l’Etoile du Congo (également appelée mine de KALUKULUKU ou
Élisabeth mine) est la première mine de cuivre du Haut- Katanga créée en 1910 par l’UMHK
(Union Minière du Haut-Katanga), société créée par Jean JADOT et qui, s’est installée dans la
région entre 1908 – 1909. Le nom de l’Étoile fait donc référence à l’emblème du drapeau du
Congo à l’époque ; mais c’est Depuis 1907 que la mine existe puisse que c’est justement en
1907 que le gisement de l’étoile a été découvert par un géologue Belge nommé Jules
CORNEILLE ; Elle fut d’ailleurs la première à être mise en valeur à grande échelle.
En 1911, une année seulement après sa création la mine de l’Étoile fournit les
minerais de la première coulée industrielle de cuivre ; elle revêt donc une dimension historique
très importante.
En 1913, les minerais du site de l’Etoile furent successivement rejoints par ceux de
KAMBOVE et de LUISHIA, puis de Likasi et de SHITURU en 1917. Si bien que la
production de cuivre grimpa de 10 000 t en 1914 à 27 000 t en 1917 (Fetter 1976).
En 1925, La mine de l’Étoile ferma ces portes, mais fut exploitée traditionnellement
par les méthodes de tranchées et des puits durant la période coloniale jusqu’en 1962 par
l’UMHK, qui était le principal hébergeur, et possédait plusieurs camps dont le camp de
l’Étoile, de la RUASHI et de Lubumbashi.
La société Chemicals of Africa (CHEMAF) s’installa vers les années 2002 et étant à
ses débuts, la société Chemicals of Africa achetait sa matière première exclusivement auprès
des dépositaires et des négociants.
Il est évident que l’exploitation minière soit toujours précédée d’une exploration
géologique en vue d’une connaissance fluide des ressources retrouvées, nous conduisant ainsi
à un ensemble des données géologiques, lequel nous permet de reconnaitre les propriétés
physico-mécaniques de notre gisement et de la roche encaissante, les différentes formations
rencontrées, les zones minéralisées et autres élément, grâce à ces données, nous pouvons
déterminer les teneurs et estimer le tonnage du gisement, la nature du minerai, les associations
minérales, la profondeur du gisement, les facteurs qui peuvent nous permettre de passer de la
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ressource à la réserve minière. Ces facteurs peuvent nous permettre également d’élaborer une
étude technico-économique ou industrielle enfin de choisir rationnellement un mode
d’exploitation, une méthode d’exploitation et la limite d’exploitation celles-ci nous
permettrons une extraction minière efficiente jusqu’à l’épuisement de notre gisement.
De nos jours l’entreprise Chemicals of Africa a eu à rompre avec plusieurs de ses
partenariats, notamment celui avec l’entreprise MCK, ce qui lui a permis d’être autonome
dans le transport et le chargement dans l’exploitation minière, et de se défaire de certaines
dépenses qui étaient étroitement liées à ses partenariats. Ainsi aujourd’hui l’entreprise
CHEMAF utilise ses propres en engins de chargement et de transport et canalise mieux ses
coûts qui étaient à ce dernier
I.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.2.1 Localisation
Le gisement de l’Etoile est situé au Nord-Est de la ville de Lubumbashi et à 12 Km
du centre-ville de Lubumbashi. Celui-ci s’étend d’Est en Ouest sur une distance d’environ
1500 m de longueur et d’un largueur de 500 m. Un gisement cupro-cobaltifère stratiforme se
trouvant dans le Copper belt limité au Nord par Ruashi Mining et l’aéroport de la LUANO à
l’Est par le quartier Hewa bora et à l’Ouest par la commune de la Ruashi et un peu plus loin
par le quartier Kilobelobe. La figure I-1 ci-dessous donne une localisation de la mine :
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Figure I-2. Localisation de la mine de l'Etoile sur la carte du grand Katanga (Openstreetmap,
2021)
La mine est située à 1285 m au-dessus du niveau de la mer de par son altitude 11º04’
à 11º38’ de latitude Sud et 26º29’ à 27º35’ de longitude Est en ce qui concerne les données
géographiques à part le gisement, le site contient aussi d’importants remblais à minerais et
rejets.
Deux rivières moins importantes contournent le gisement au Nord-Est et au Sud-Est,
il s’agit respectivement des rivières KEBUMBA et LUWOWOSHI, une voie ferrée encore
existante desservait jadis ce site et permettait d’évacuer les minerais vers les usines de
Lubumbashi.
La concession minière de CHEMAF dispose dans son sein deux gisements qui sont
tous exploités à ciel ouvert :
La mine centrale de l’Etoile : gisement cupro-cobaltifère
La mine de l’extension / Etoile : gisement cobaltifère à l’arrêt pour le moment
La figure I-2 ci-dessous donne une illustration de la mine de l’Etoile et de son
extension (Tshiama, 2013)
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Figure I-2: La mine de l'Etoile et son extension (Tshiama, 2013)
I.3 CADRE GEOLOGIQUE
I.3.1 GEOLOGIE REGIONALE
Le Haut-Katanga situé au Sud-Est de la République Démocratique du Congo est un
vaste territoire d’une province métallogénique appelée : COPPER-BELT de l’Afrique
Centrale caractérisée par la présence des minéraux de cuivre, cobalt et d’uranium se dirigeant
vers la province du Lualaba (Makabu, 2018).
La Géochronologie indique un âge de dépôt des sédiments du grand Katanga en
général d’environ 800 millions d’années et sa déformation pendant l’orogénèse est inférieure à
650 millions d’années (Makabu, 2018).
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Cette déformation a conduit à la formation de l’arc Lufilien qui s’étend de la
Namibie sur la côte occidentale de l’Afrique en passant par la Zambie puis remonte au sud de
la République Démocratique du Congo ; cet arc se prolonge au Nord-Ouest de Kolwezi sur
plus de 300 Km. La figure I-3 ci-dessous illustre la carte métallogénique du Grand Katanga
(Tshiama, 2013).
Figure I-3: Carte métallogénique du Grand Katanga (Tshiama, 2013)
a. Le complexe de base
Ubendien
Cet ensemble comprend les formations d’âge archéen et protérozoïque inférieur,
constituant l’Anté-KIBARIEN ou l’UBENDIEN. Elles affleurent à l’extrémité Nord-Est du
Katanga en bordure du lac Tanganyika. Elles sont orientées NO-SE et sont composées des
cornéennes dolomitiques, d’amphibolites, d’amphiboloschistes, des quartzites, des gneiss et
des micaschistes (Makabu, 20018).
Le Kibarien
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Le Kibarien comprend les formations d’âge Méso-protérozoïque (1700-1100 Ma). Ces
formations sont affectées par des plis isoclinaux de direction structurale NE-SO. Cet ensemble du
SO du Katanga méridional affleure dans le promontoire de N’ZILO et se prolonge dans l’ancienne
province du Kivu, au Rwanda et au Burundi (BURUNDIEN), en Tanzanie et en Ouganda
(KARAGWE ANKOLE). Il est constitué des formations méta sédimentaires avec intrusions de
nombreux granitoïdes. Ces méta-sédiments ont été subdivisés en trois unités :
Kibarien supérieur : super groupe de LUBUDI ;
Kibarien moyen : super groupe de Lufira et de LOVOÏ ;
Kibarien inférieur : super groupe de MITWABA.
b. Le Katanguien
Le Katanguien consiste en une succession des séries sédimentaires concordantes,
déposées durant la période qui a séparé l’orogenèse Kibarienne de l’ultime phase de
l’orogenèse katanguienne. Il repose en discordance sur le socle plissé ancien, par
l’intermédiaire d’un conglomérat sur le Kibarien au nord-ouest, sur l’Ubendien au sud-est et
un complexe de base d’âge protérozoïque inférieur à moyen au sud-Est (Makabu, 2018).
Le Katanguien est également le siège d’une importante minéralisation cupro-
cobaltifère, il couvre de très vastes étendues allant de la Zambie jusqu'a la province congolaise
du Katanga. Il repose en discordance sur des formations plus anciennes par l’intermédiaire
d'un conglomérat dont l'origine encore mal connue est vraisemblablement glacio-marin
(François, 1995). La présence de deux niveaux tillitiques a permis aux auteurs tels que
François (1973) et Cahen (1974) de subdiviser le Katanguien en 3 supers groupes
correspondant aux grandes périodes de sédimentation. Il s’agit en allant du bas vers haut :
Du super groupe du Roan ;
Du super groupe de Nguba
Du super groupe de Kundelungu
1. Le super groupe du Roan
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Ce super groupe est constitué en général d'une alternance des formations terrigènes
micro-gréseuses et des formations carbonatées. Il est subdivisé en 4 groupes, à savoir :
Le groupe des RAT (R1)
Le groupe des Mines (R2)
Le groupe de Dipeta (R3)
Le groupe de Mwashya (R4)
a) Le groupe de RAT (R.1)
Ce groupe est généralement constitué des grés fins argileux ou chloreux plus ou
moins dolomitiques, de teint lilas. Notons que la base de ce groupe n'est pas connue, On
l'assimile souvent aux formations gréso-conglomératiques observées dans le copper belt
zambien.
b) Le groupe des Mines (R.2)
Essentiellement dolomitico-pélitique et schisto-gréseux, le groupe des Mines est le
mieux connu grâce à son importance économique. Il est en effet le siège d'importantes
minéralisations Cupro-cobaltifère et Uranifères du Katanga. Il comprend de bas en haut :
R.2.1. Ou formation de Kamoto, constitué des roches argilo-talqueuses grises
(RAT grises), des roches dolomitiques (RSF et D. Strat), et des roches
siliceuses cellulaires (RSC).
R.2.2. Constitué des shales dolomitiques (SD).
R2.3 formation de Kambove qui comprend des roches dolomitiques connues
localement sous l’appellation des calcaires à minéraux noirs (CMN).
c) Le groupe de Dipeta (R.3)
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Ce groupe est essentiellement terrigène à la base et carbonaté au sommet. Il est
formé d'une succession des grès pélitiques et d'ensembles dolomitiques. La partie supérieure
de ce sousgroupe contient localement des sills, des roches intrusives basiques.
d) Le groupe de Mwashya (R.4)
Ce groupe est terrigènes au sommet, ce groupe est constitué des couches
essentiellement dolomitico-pélitique surmontant la brèche tectonique de la Dipeta. Il est
subdivisé en deux niveaux.
Le R4.1 est composé des dolomies siliceuses à oolithes et hématite, de cherts
avec des roches pyroclastiques et des shales. L’épaisseur varie entre 200 et 300m.
Le R4.2 comprend les shales à nodules gréseux ayant 5m d’épaisseur,
les shales rubanés et les quartzites feldspathiques ayant 300m de puissance.
2. Le super groupe de Nguba
Ce super groupe est séparé du Roan par une diamictite, le groupe de Nguba est
essentiellement terrigène. Il ne recèle qu’un seul niveau de dolomie franche qui est la «
dolomie de Kakontwe, Cette dolomie s'observe uniquement dans la partie méridionale du
bassin katanguien (François, 1992).
Ce super groupe est litho stratigraphiquement subdivise en deux sous-groupes :
Le groupe de Likasi (NG.1)
Le groupe de Monwezi (NG.2)
3. Le super groupe de Kundelungu
Ce super groupe également terrigène contient cependant trois niveaux de dolomies et calcaires
à savoir :
Le calcaire rose (le plus ancien) qui est très mince ;
Le calcaire rose oolithique ;
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Le calcaire à chert dont l'épaisseur est d'environ 1 m.
Ce super groupe repose sur le Nguba par l'intermédiaire du « petit conglomérat ».
Contrairement aux autres supers groupes du Katanguien, le Kundelungu ne comporte aucune
couche carbonée. Il est également subdivisé en trois sous-groupes suivants, il s’agit de :
Ku1 ou groupe de Kalule ;
Ku2 ou groupe de Kiubo ;
Ku3 ou groupe des plateaux ;
Selon la stratigraphie, les sédiments riches en cuivre et en cobalt de la RDC et la
Zambie sont localisés dans le super-groupe de ROAN et surtout dans le groupe des Mines. Ce
dernier étant constitué essentiellement de dolomies, Shales et Grès résultant de l’érosion
continentale du socle dont la base contient des dolomies gréseuses appelés : RGS (Roches
Gréseuses Siliceuses).
Lors de la tectonique Katanguienne, le groupe des mines avait subi de
morcellements qui ont conduit à une dispersion des nombreux lambeaux des écailles
diversement orientés et parvenus au jour par diapirisme (soulèvement sous forme de
champignon) le long de failles(Makabu,2018).
Le tableau I-1 ci-dessous illustre la stratigraphie du Katanga (Tshiama, 2013) :
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Super- Groupes Formations Lithologie
Système groupes
Plateaux (Ku3) Conglomérats rouges, arkoses, grès et shales
KUNDELUNGU
Kiubu Ku2.2 Grès, microgrès dolomitiques et shale, rares horizons de calcaire
(Ku2)
Ku2.1 Grès fin et shales avec quelques fins lits de grès feldspathiques roses
Ku1.3 Silts dolomitiques et sales
Kalule Calcaire dolomitique rose à gris
(Ku1) Ku1.2 Shales et grès micacés fins, Dolomies microgréseux et shales
Dolomies microgréseux et sales
Ku1.1 Mixtites (Petit conglomérat)
Monwezi Dolomies grises, pourpre et beige alternant avec de sales verts et
(Ng2) gris (série récurrente), shales, grès fins roses
Ng1.3 Silts dolomitiques et sales
NGUBA
Likasi Ng1.2 Dolomies stromatholitiques et sales (Kaponda), dolomie laminaire
(Ng1) à massive (Kakontwe)
Ng1.1 Mixtites (Grand conglomérat)
Mwanshya R4.2 Shales, shales carbonés, grès arkosiques
KATANGUIEN
(R4) R4.1 Dolomies avec jaspes et oolithes ferrugineux, banc d’hématite et
niveaux de pyroclastites
Dipeta R3.2 Dolomies inter-stratifiées avec grès et grès feldspathiques
(R3) R3.1 Shales avec grès feldspathiques grossiers ou fins
Kambove (R2.3) Dolomies laminaires, stromatolithiques et talqueuses et microgrès
dolomitiques
Shale dolomitique Shales dolomitiques, shales carbonés et occasionnellement dolomie,
Mines grès et Shales dolomitiques
(R2.2)
(R2) Shales dolomitiques, dolomies siliceuses au sommet
ROAN
Dolomies stromatolithiques avec shales intercalés (RSC)
Kamoto (R2.1) Dolomies siliceuses litées et laminées (RSF)
Microgrès ou silts dolomitiques (RAT grises)
R1.3 Microgrès ou silts dolomitico-chloriteux hématitiques
R1.2 Microgrès ou silts chlorito-hématitiques roses à gris pourpre, grès
RAT à la base et dolomie stromatolithique au sommet
(R1) R1.1 Microgrès ou silts hématitiques légèrement dolomitiques rouges lilas.
Tableau I-2: La stratigraphie du grand Katanga (Tshiama, 2013)
I.3.2 Géologie locale
Le gisement de l’Etoile appartient au groupe des Mines, mais qui s’est introduit dans
le NGUBA (KUNDELUNGU INFEREIEUR) et est limité au Nord (local) par les brèches de
RAT et au Sud (local) par les roches gréseuses siliceuses (RGS) nous y rencontrons les
formations suivantes :
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1. RAT GRISE (Roches argilo-talqueuses de couleur grise) : Roche est argileuse,
massive, fine, talqueuse, à aspect savonneux, de couleur grise d’une épaisseur de plus ou
moins 1 m stérile, il a au moins une épaisseur globale de 20 m.
2. RAT LILAS (Roches argilo-talqueuses de couleur lilas) : Roche argileuse, massive,
fine, talqueuse, à aspect savonneux, mais de couleur lilas ou rouge sang, d’une épaisseur de
plus ou moins 3 m minéralisée.
3. D. Strat (Dolomie Stratifiée) : * D. Strat 1. Roche dolomitique, fine, très altérée,
massive, moins dense, de couleur noire et tâchant au doigt, contenant des oxydes de
Manganèse de type pyrolusite, et des oxydes de cobalt. * D. Strat 2. Roche, toujours
dolomitique, stratifiée, moins dense, stérile, présentant une alternance des bancs
millimétriques de couleur jaune au brunâtre, il a au moins une épaisseur de 5m.
4. R.S.F (Roche Siliceuses Feuilletées) : Roche silicifiée, dolomitique, dure et dense,
stratifiée, de couleur grise, rougeâtre au rosâtre, il a au moins une épaisseur de 5 m.
5. R.S.C (Roche Siliceuses Cellulaires) : Roche silicifiée, dolomitique, massive et dense,
cariée, avec la présence de stromatolithes, dure, stérile, de couleur grise sombre, il a au moins
une épaisseur de 10 m.
6. SDB (Schiste Dolomitique de Base) : Roche argileuse, à granulométrie fine, moins
dense, se présentant en bancs centimétriques, stérile de couleur grise rosâtre et blanchâtre, il a
au moins une épaisseur de 5 m.
7. BOMZ : Roche à granulométrie fine, massive, très altérée, moins dense et riche en
oxyde de cobalt de couleur noire, il a au moins une épaisseur riche en cobalt de 2 m.
8. SDS (Schiste Dolomitique Supérieurs) : Roche argileuse, dolomitique, stratifiée en gros
bancs de couleur rouge, jaune au gris clair, avec une présence des oxydes de cobalt et de cuivre,
il a une épaisseur d’au moins 30 m.
9. C.M.N (Calcaire à Minéraux Noirs) : * C.M.N 1. Roche carbonatée, à granulométrie
fine, stratifiée, massive, moins dense et riche en oxyde de cobalt. * C.M.N 2. Roche dure,
dense, stratifiée, parfois massive due à l’altération, stérile, de couleur noirâtre à gris sombre,
ils ont une épaisseur de 50 m.
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10 RGS (Roche Gréseuse Siliceuse) : Roche gréseuse, ou Arkosique, massive, fissurée,
de couleur grise rosâtre, elle est aussi fine, talqueuse, à aspect savonneux, moins dense, altérée
et stérile. La plus jeune et ayant une épaisseur de 100 m.
La minéralisation est localisée dans toutes les formations c’est-à-dire elle s’étend
des brèches de RAT jusqu’aux RGS, les deux externes formations contiennent aussi des
enrichissements importants. Le cuivre et le cobalt rencontrés à la mine de l’Etoile se présente
sous forme de la malachite 2 3 ( ) 2, chrysocolle ( 3 ( 2 ) 2 pour le cuivre et l’hétérogénite (Co
OH) pour le cobalt. La figure ci-dessous présente la lithologie du grand Katanga (Mukonzo,
2009)
Figure I-4. Carte de la lithologie du Katanga (Mukonzo, 2009)
I.4 MORPHOLOGIE DU GISEMENT
Le gisement de l’Etoile occupe la partie méridionale de l’arc Lufilien formé au cours de
l’orogénie. Cet arc est orienté du Nord-Ouest vers le Sud-Est avec une convexité tournée au Nord-
Est. Il s’étend sur plus de 300 km dans le grand Katanga depuis Kolwezi, au Nord-Ouest en
passant par Likasi au centre et par Musoshi au Sud-est de Lubumbashi. Lithologiquement parlant,
le gisement de l’Etoile est localisé dans le ROAN inférieur et appartient au groupe de la série des
mines. Ces formations géologiques sont du type carbonaté.
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Le niveau topographique du site Etoile est assez plat et se situe entre les altitudes des
1235 et 1260 et le gisement est orienté suivant la direction NE-SW c’est-à-dire le flanc Nord
Est à Nord 50°20’ E et le flanc Sud est à S50°20’W et a une longueur (direction locale Est-
Ouest) de 1,5Km et une largeur (direction locale Nord-Sud) de 500m. La partie affleurant a
un pendage variant entre 60º et 90º par endroit et la partie cachée sous 1200 m, on a un
pendage allant de 20º à 30º vers le sud. La figure I-4 ci-dessous illustre le modèle géologique
du gisement de l’Etoile (Tshiama, 2013)
Figure I-5: Modèle géologique du gisement de CHEMAF (Tshiama, 2013)
I.5 MINERALOGIE
Les minerais rencontrés à la mine de l’Etoile appartiennent à la série de Mines et la
minéralisation est de configuration subverticale et s’étend entre les altitudes 1250 et 970 soit
sous une profondeur de 280 m. Les minerais sont principalement des oxydés et de sulfurés de
cuivre et de cobalt contenant les minéraux classiques rencontrés dans les autres gites
cuprifères du Katanga Méridional.
Les minéraux oxydés rencontrés sont :
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1. Malachite ( 2 3 )2
2. Chrysocolle 3 (2 )2
3. Pseudo-malachite Cu5 (PO4) 2 (OH) 4
4. iCornetiteCu3 (PO4) (OH) 3
5. Des oxydes noirs complexes
6. Hétérogénite : Co O (OH)
Les minéraux sulfurés rencontré sont :
1. Chalcosine : 2
2. Chalcopyrite :
Nous rencontrons aussi certains éléments gênants dans le traitement minéralogique et
métallurgique tels que le talc en proportions variables dans les formations géologiques telles
que : D Strat, les silicates de cuivre et les oxydes.
I.6 RESERVES GEOLOGIQUES
Les calculs de réserves géologiques se sont basés sur les coupes et les plans de
niveaux. Pour le gisement de l’Etoile, nous avons les réserves géologiques allant jusqu’à la
profondeur 970m et sont estimées à 14.783.805 Ts de minerais titrant 3,655% Cu Total (C uT)
soit 536.083 tcuS et, 0,625% Co soit 92.180 tco.
En profondeur, les réserves géologiques sont très variables et se répartissent en trois
zones de la manière suivante :
II.6.1. Zone supérieure ou zone oxydée (1250-1200)
Cette zone contient 45% des réserves géologiques totales soit environ 6.614.790
tonnes avec 3,97% Cu et 0,7% Co de teneur moyenne. Celle-ci a pour minéraux de cuivre et
cobalt suivant :
a. Malachite 2 3 ( )2
b. Chrysocolle3 ( 2 ) 2
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c. Azurite : 3 ( 3 )2() 2
d. Cuprite: 2
e. Hétérogénite : Co O (OH)
f. Pseudo-malachite : Cu5 (PO4) 2 (OH) 4
II.6.2. Zone médiane ou zone des mixtes (1200-1060)
Cette zone contient 29% des réserves géologique totales soit environ 4.262.890 T
avec 2,525% Cu et 0,515% Co de teneur moyenne, celle-ci a pour minéraux de cuivre et
cobalt suivant :
a. Malachite : 2 3( )2
b. Digenite : Cu9 S5
c. Cuprite: 2
d. Chalcosine : 2
e. Bornite : 54
f. Carrolite : Cu (Co, Ni) 2 S4.
II.6.3. Zone inférieure ou zone sulfurée (1060-970)
Cette zone contient 25% des réserves géologiques totales soit environ 3.966.125 T
avec 4,375% Cu et 0,515% Co de teneur moyenne, celle-ci a pour minéraux de cuivre et
cobalt suivant :
a. Chalcosine : 2
b. Bornite : 54
c. Carrolite: Cu (Co, Ni) 2 S4
d. Chalcopyrite :2
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La répartition des minerais par catégorie est donnée dans les tableaux I-2 ci-dessous
:
Tableaux I-2:Minerais valorisables et pauvres du Cu, Minerais valorisables et
pauvres du Co et les teneurs en Cuivre
Cuivre
1. Minerais valorisables
ZO NE Tcu OX. SL Tcu OX. DOL Tcu MX. Tcu SF
Supérieure 237.768 9.824 21.838 4.210
Médiane 575 1.869 37.234 129.429
Inférieure 0 0 0 36.904
Total 238.343 11.693 59.073 170.543
2. Minerais pauvres
ZONE Tcu OX. SL Tcu OX. DOL Tcu MX. Tcu SF
Supérieure 8667 0 12.104
Médiane 0 0 32.185
Inférieure 0 0 3.475
Total 8667 0 47.764
Tableaux I-3:Minerais valorisables et pauvres du Cu, Minerais valorisables et
pauvres du Co et les teneurs en Cuivre
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Cobalt
3. Minerais valorisables
ZONE Tcu OX. SL Tcu OX. DOL Tcu MX. Tcu SF
Supérieure 44.351 2.558 1.987 302
Médiane 94 167 4.005 14.287
Inférieure 0 0 0 5.189
Total 44.445 2.725 5.991 19.778
Minerais pauvres
ZONE Tcu OX. SL Tcu OX. DOL Tcu MX. Tcu SF
Supérieure 3.476 0 4.021
Médiane 0 0 10.528
Inférieure 0 0 1.186
Total 3.476 0 15.735
4. Teneur en Cu T, minerais valorisable et pauvre.
Minerais %CuT OX SL %CuT OX %CuT MX %CuT SF
DOL
Valorisables 4,19 3,52 5,7 5,03
Pauvres 1,30 0 1,48 1,87
Il est aussi à noter que la mine de l’Etoile occupe l’axe du troisième des plis qui
constitue l’arc plissé du Katanguien. L’axe sur lequel nous retrouvons un alignement des
gisements suivants : LUKUNI, LUISWISHI, RUASHI et ETOILE ou KALUKULUKU
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CHAPITRE II : CHARGEMENT ET TRANSPORT
DANS UNE MINE A CIEL OUVERT
II.1 GENERALITES SUR LE CHARGEMENT EN MINE A CIEL
OUVERT
a. Parmi les engins de chargement utilisés dans les mines à ciel ouvert, nous
retrouvons deux types fondamentaux selon leur mode de fonctionnement ou de travail
(Kamulete, 2010) :
-Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une manière cyclique, c'est-à-
dire les opérations élémentaires d’un cycle complet d’excavation et de chargement se
réalisent successive. Ce sont des excavateurs à godet unique
- Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une manière continue, c'est-à-dire
les opérations élémentaires d’un cycle complet d’excavation et de chargement y compris le
déplacement se réalisent simultanément. Ce sont des excavateurs à godets multiples (roue-
pelle, excavateurs à chaîne à godets)
b. Suivant l’ordre de prise de gradins, nous distinguons aussi deux modes
d’excavation, globale et sélective (Kamulete, 2010)
- L’excavation globale est la plus répandue dans les mines à ciel ouvert et se fait
généralement le long du gradin sans lotissement du front de travail en zone détachées,
autrement dit tous les types des roches des chantiers d’exploitation (minerais et stériles) sont
excavés et chargés dans le même matériel de transport
- L’excavation sélective est généralement utilisée dans les cas particuliers et
notamment là où il y a nécessité de séparer les minerais des stériles intercalaires. Cette
excavation se fait par des tranches ou zones détachées dont les dimensions sont déterminées
en fonction de la structure du gisement et de la teneur des minerais.
c. Selon l’emplacement de l’excavateur et du point de chargement, on distingue
trois schémas principaux de travaux d’excavation et de chargement (Kamulete, 2010) :
-L’excavateur se trouve au niveau inférieur du gradin à excaver, et est destiné à
travailler au-dessus du niveau sur lequel il repose, à ce moment-là, l’excavateur travaille en
butte (la pelle mécanique travaille généralement en butte)
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- L’excavateur et le point de déchargement du godet se trouvent au niveau
supérieur du gradin. Dans ce cas, l’excavateur est destiné à travailler en dessous du niveau sur
lequel il repose. On dit que l’excavateur travaille en fouille (les draglines travaillent
normalement en fouille ainsi que les pelles hydrauliques)
- L’excavateur travaille en butte en reposant sur le niveau inférieur du gradin
tandis que le point de déchargement du godet se trouve au niveau supérieur du gradin ou bien
l’excavateur travaille en fouille et le point de déchargement se trouve au niveau inférieur du
gradin
d. Les excavateurs peuvent généralement excaver de deux manières (Kamulete,
2010) :
- Soit à partir d’une extrémité de l’enlevure par chantier latéral. Il s’agit
de l’excavation par enlevure orientée en direction du front du gradin
- Soit l’excavation se fait du côté de talus du gradin par le chantier frontal
A la mine de l’Etoile le chargement (excavation) des matériaux abattu (en place) est
effectué(e) par les pelles hydrauliques retro et les chargeuses sur pneus.
II.1.1 LES PELLES HYDRAULIQUES
Elles offrent la possibilité de travailler en fouille ou en butte, donne diverses
solutions aux exploitants qui peuvent choisir la méthode d’exploitation la mieux adaptée par
rapport au site et à la structure du gisement. La pelle hydraulique combine la possibilité de
pénétration dans le tas et de sous cavage, ce qui permet de désagréger le terrain tout en le
coupant. En disposant d’autre part d’un effet de levage et de rotation, elle permet un
chargement complet du godet avec le minimum de mouvement vers le haut (Kamulete, 2010).
Le choix du type de pelle le plus approprié à un travail se fait en considérant les
éléments suivants :
• La nature des matériaux
• La granulométrie des produits
• La hauteur du front d’attaque ou profondeur de creusement
• La production envisagée
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a. Le mode de travail
Nous signalons que sur ces engins que tous les mouvements qu’ils effectuent
s’obtiennent grâce aux vérins commandés par des pompes hydrauliques. Ces dernières sont à
débit variable avec régulation de pression. Leurs qualités spécifiques en font des engins
parfaitement adaptés au travail dans les mines à ciel ouvert. Ces pelles permettent une grande
précision pour l’attaque du front de travail lorsque celui-ci présente des couches
alternativement dures et tendres. Il est possible avec ces pelles de réaliser l’abattage sélectif
des parties tendres. Les parties durent tombent d’elles-mêmes une fois que le sous cavage est
effectué. Leur conception permet, en effet, de doter la machine de base de l’équipement
convenable exactement au procédé d’extraction souhaitée. La figure II.1 ci-dessous montre en
image une pelle hydraulique :
Figure II-1: Pelle hydraulique
II.1.2 LES CHARGEUSES FRONTALES
Les chargeuses sont des engins qui travaillent non seulement dans l’excavation des
matériaux mais aussi dans le transport de ces derniers d’un lieu de chargement vers un lieu de
déchargement ou déversement pour la mise en place des terrils ou des stockages non loin du
chantier d’exploitation ; Les chargeuses frontales peuvent travailler dans les roches semi dure
après abattage. Ces engins dont le fonctionnement est caractérisé par une grande productivité
grâce à leur grande puissance et à leur rapide manœuvrabilité se sont implantés et affirmés
partout dans le monde au cours des trois dernières décennies (Kamulete, 2010).
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Les éléments qui permettent de faire le choix d’une chargeuse frontale sont
principalement :
• La capacité du godet
• La puissance et le poids de l’engin
• Le prix de l’engin
a. Le mode de travail
Le chargement des produits se fait par la pénétration du godet dans la masse abattue
lorsque la machine avance. C’est l’effort de traction de la machine qui assure la pénétration
du godet, puis ce dernier se referme tandis que la flèche monte. C’est cet équipement qui
assure le remplissage alors que l’essieu avant reste bien chargé. Après le remplissage du
godet, le bras de la chargeuse est levé à la position haute et le déplacement de l’engin
s’effectue en sens inverse à partir du front. Une chargeuse doit protéger son train de
roulement, c'est-à-dire ses pneus. Son conducteur doit toujours attaquer les matériaux à
charger au pied du tas ou du gradin et le godet à plat.
Quand la chargeuse quitte le front du chantier, son déplacement peut se faire dans
n’importe quel sens, le vidage du godet se réalise par son basculement avant.
La chargeuse attaque le gradin soit par son extrémité, soit du côté du front d’attaque
(le mode de travail le plus répandu).
La largeur d’une enlevure est déterminée en tenant compte de la distance de sécurité
entre la chargeuse et l’arête inférieure de talus. Cette distance varie entre 1.2 et 1.8 m.
Pratiquement, l’enlevure varie, suivant le modèle la chargeuse frontale, entre 5 et 15 m. La
figure II.2 ci-dessous montre en image une chargeuse frontale.
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Figure II-2: la chargeuse frontale
II.2 LE TRANSPORT EN MINE A CIEL OUVERT
II.2.1 GENERALITES
Le transport établit la liaison entre le fond de la carrière et le point de déchargement
des produits (stérile et minerai). De manière simpliste le transport est une opération minière
intervenant généralement juste après le chargement et qui consiste à déplacer les matériaux du
point de chargement au point déchargement. Il a pour objet non seulement de déplacer des
minerais mais aussi des stériles qui représentent souvent la principale partie de la circulation
des produits dans une exploitation à ciel ouvert (Kamulete, 2010).
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier
et cela pour plusieurs raisons :
- Les fonds des carrières et les points de déchargement des produits se déplacent de
manière continue dans les limites de la carrière et des terrils ou remblais à
minerais. Ce qui demande les ripages (déplacements latéraux et périodiques) des
voies ferrées ainsi que la reconstruction et l’entretien des routes.
- Les pentes considérables qu’il faut gravir en passant d’un gradin à l’autre dans un
espace assez limité.
- Un grand tonnage à déplacer.
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L’organisation de transport est un grand problème très important, à ne jamais négliger,
qui conditionne en partie les possibilités de production de l’entreprise. Le frais de transport dans
les mines à ciel ouvert atteint 30 à 40 % des dépenses totales d’exploitations (Kamulete, 2010).
D’une façon générale, on distingue les types et les modes de transport, les types de
transport déterminent l’itinéraire du matériel roulant, c’est ainsi que le transport du minerai et
du stérile peut se faire soit par les mêmes voies (transport dit du type concentré), soit par des
voies différentes (transport dit du type séparé ou dispersé).
Le mode de transport détermine les caractéristiques de fonctionnement des
principaux moyens de transport, ainsi on distingue :
- Les transports continus (bande transporteuse, transport hydraulique, transport
aérien par câble).
- Le transport discontinu cyclique (locomotive et wagons, camions et engins dérivés
des camions, grues à câbles).
A la mine de l’Etoile/KALUKULUKU le transport se fait par camions bennes
Articulées (Tombereau), pour les transits des matériaux du site de KALUKULUKU à celui
d’USOKE on a recours aux camions de marque chinoise HOWO.
II.2.2 LES CAMIONS BENNES
Les camions et les engins dérivés des camions (tracteurs et semi-remorques) sont des
moyens de transport les plus couramment utilisés dans les mines contemporaines (Kamulete,
2010).
a. Avantages du transport par camions bennes
Le transport par camion offre les avantages suivants:
- La souplesse d’utilisation permettant de s’adapter à tous les types d’exploitation
pour n’importe quelle profondeur et structure du gisement. la grande capacité de transport.
- L’organisation simple de la circulation des engins de transport.
Les conditions les plus favorables à l’emploi des camions sont :
- Les gisements de faibles et moyennes dimensions (2 à 5 km) dont la
profondeur peut dépasser 200 à 250 m. la distance de transport ne dépassant pas 5 à 6 km.
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- Les roches dures et semi dures ébranlées à l’explosif ou bien des roches meubles
et tendres moins humides.
Le tonnage à déplacer jusqu’à 10 millions de tonnes par an pour les camions dont la
capacité des bennes est inférieure à 70 tonnes. On peut aller jusqu’à 70 millions/an pour les
camions de plus de capacité (100 tonnes et plus).
Les camions, les tracteurs et les semi-remorques utilisés dans les mines à ciel ouvert
sont à moteur diesel ou diesel-électrique. Ils doivent être très robustes et souples. Les figures
II.3 présentent les images des engins de transport à la mine de l’Etoile
Figure II-3: Engins de transport à la mine de l'Etoile
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CHAP III : ORGANISATION DES TRAVAUX DE
PRODUCTION DANS LA MINE DE
L’ETOILE/CHEMAF
III.1 INTRODUCTION
L’organisation des travaux étant une partie très importante de la planification, celle-
ci jouant un rôle très capitale dans la conception d’un projet, en particulier dans un projet
minier où le développement et l’exploitation sont menés simultanément. Elle permet de
prévoir les moyens nécessaires à chaque instant et constitue aussi une base pour l’analyse de
rentabilité, elle se définit aussi comme étant l’ordonnancement dans le temps et dans l’espace
des tâches ou opérations minières concourant à la production minière en vue de respecter un
programme préétabli (Ngoy, 2019).
III.2 OBJECTIF
- A partir des moyens disponibles (engins miniers) arrive à établir un programme
d’exploitation compatible avec ces moyens.
- Partant d’un programme d’exploitation minière, parvenir à déterminer les
moyens nécessaires pour sa réalisation.
Le deuxième objectif étant celui qui nous intéresse dans notre travail et qui nous
permettra partant des réserves prouvées déterminer les moyens nécessaires avec lesquels nous
réaliserons la production planifiée.
III.3 ORGANISATION DES TRAVAUX DE PRODUTION
L’organisation scientifique des travaux vise à l’accroissement et à l’atteinte de la
productivité requise. On procède en premier lieu par l’analyse des travaux pour bien
comprendre ce qui se passe dans un procédé, il est commode de les synthétiser en plusieurs
parties de façon que chacune constitue un problème simple et facile à résoudre.
Pour mieux organiser des travaux il faut déterminer la production annuelle,
mensuelle ou journalière en fonction des contraintes techniques tant au niveau de la mine
qu’au niveau de l’usine de traitement minéralurgique partant de cette production déterminer la
quantité à alimenter à l’usine et la distance critique pour trouver maintenant le parc d’engins
dans le circuit, les moyens qui nous permettront la réalisation de la production planifiée. Ces
données citées en amont ont déjà été trouvé par l’entreprise.
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Connaissant la planification à long terme de la mine, la production annuelle de la mine
est évaluée à 1052005,013 Ts ; les réserves minières à 15376427 Ts, le cubage planifié évalué
3 3 3
à 4248157,157 m des matériaux dont 457014 m de minerais et 3791143,157 m de stérile et la
récupération minière de 95% et la durée de vie de la mine qui est de 14 ans. Ceci nous permet
de pouvoir déterminer la planification à court terme dans le but d’atteindre les objectifs fixés
par l’entreprise
III.3.1 DETERMINATION DE LA PRODUCTION JOURNALIERE DE LA
MINE
Elle est trouvée en fonction de la production annuelle et des jours ouvrables au cours
d’une année par la relation suivante (Muhota, 2019) :
Production journalière ( [1]
Avec : Production annuelle
: Nombre de jours ouvrables, les jours ouvrables dans une année sont au nombre
de 365
En appliquant la formule N° 1 pour l’obtention de la production journalière, nous
aurons :
1.052.005,013
= = 2882,205515 ⁄
365
a) Production par poste ( ).
Selon la classification des heures par poste, pour la mine de l’Etoile elle est catégorisée en
deux, pour le poste du jour, 8 heures et pour le poste de nuit 4 heures, donc 2 postes.
[2]
è
=
b) Production horaire ( ℎ )
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Selon la distribution des heures par poste nous pouvons calculer les prodcutions horaires avec la
formule suivante :
[3]
è
ℎ =
′
ℎ
Appliquons la formule N°8 pour trouver la production horaire du poste du jour qui
est de 8 heures et de la nuit qui est de 4 heures le tout suivant le nombre d’heures possible de
12 heures
2882,205515 × 8
ℎ = = 1921,47
2882,205515×4
ℎ = = 960,74
12
La condition pour réaliser notre production planifiée, il faudra que la production
horaire de la Mine soit égale à la production horaire de la pelle qui travaille dans les minerais
c’est-à-dire (Kamulete, 2010) :
ℎ = ℎ
Avec ℎ : Production horaire de la mine
ℎ : Production horaire de la pelle
De ceci, nous pouvons déterminer la capacité de notre godet de manière
rationnelle :
[4]
Etant donné un excavateur œuvrant dans les conditions de travail (coefficient
d’adaptation) bonnes et une bonne organisation de travail (coefficient de gestion) donc un
coefficient d’utilisation absolue de 0,75 et un coefficient de foisonnement de 1,2 et un
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coefficient de remplissage de 0,95 et le temps de cycle de la pelle de 25 secondes donc par
l’application de la formule N°9, nous aurons :
= ℎ .. = 1921,47 .25.1,2 est la capacité
3
= 22,47
3600 . . 3600 .0,95 .0,75
globale, pour la capacité individuelle nous aurons à diviser par trois (Bilez, 2018), nous
3
aurons une capacité de 7 m ou 9 cuyd pour chaque pelle.
III.3.2 DETERMINATION DES QUANTITES A ALIMENTER AUX USINES
Dans ce paragraphe, nous aurons à donner la quantité de minerais qu’il faudra
alimenter au concentrateur en vue de respecter la teneur de coupure du concentrateur. Nous
procéderons comme suite :
1. On demande d’alimenter au concentrateur HMS, 100 /ℎ avec une teneur
en cuivre d’au moins 3% Cu
De ce fait, les remblais programmés sont ceux qui nécessitent un enrichissement en
teneur de cuivre, afin d’alimenter l’usine minéralurgique implanté au sein de la mine en
concentrées de 15 à 21%.
Nous allons à cet effet retenir les remblais au niveau ROM PAD suivant :
• Remblais POND (bassin) 3 (teneur : 4,5% Cu et 0,6 Co)
• Remblais POND (bassin) 4 (teneur : 3% Cu et 1% Co)
• Remblais POND (bassin) 6 (teneur : 2,5% Cu et 0,5 Co)
a) Détermination des quantités à prendre sur chaque remblai
v1 2 ; v2 2 ; v3 3
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b) Détermination d’équations à résoudre
v1t1 + v2t2 + v3t3 = vt ( )
V1t1 + V2t2 + V3t3 = Vt ( )
t1 + t2 + t 3 = ( )
Avec
v : la teneur en Cuivre
V : la teneur en Cobalt
t : le tonnage et x = t1+t2+t3=
100 Ce système est donc :
4,5t 1 + 3t 2 + 2,5t 3 = 3 (100)
0,6t1 + 1t2 + 0,5t3 = 0,5 (100)
t1 + t2 + t3 = 100
En appliquant, la méthode des recherches opérationnelles, nous obtiendrons les
résultats suivant :
t1 =26.3157 Tonnes.
t2 =5.2631 Tonnes.
t3 =78.9473Tonnes.
III.3.3 DETERMINATION DE LA DISTANCE CRITIQUE
Il s’agit pour ce cas de déterminer la distance critique où l’on doit constituer le
remblai à minerai de sorte qu’on respecte la capacité d’alimentation à l’usine de traitement.
Pour ce faire, il faut que la capacité horaire d’alimentation ( ℎ ) de l’usine de traitement correspond au rendement horaire effectif de la chargeuse frontale ( ℎ ) (Kamulete,
2010) ;
Soit ℎ = ℎ
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[5]
Avec :
3600 : le nombre de secondes en une heure
3
Cg : la capacité nominale du godet (m )
Kr : le coefficient de remplissage du godet
CUA : le coefficient d’utilisation absolue
tc : la durée moyenne du cycle de l’excavateur en secondes
f : le coefficient de foisonnement du matériau
d : la distance de la chargeuse entre le remblai des minerais et l’usine de
traitement. Cette distance est supposée être la même pour un aller en charge et un retour à vide
Z : le temps hors parcours de la chargeuse qui est le temps de manœuvres,
de remplissage du godet et son déchargement par expérience
Vm : la vitesse moyenne de la chargeuse (aller et retour)
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Ainsi à la mine de l’Etoile, nous pouvons calculer cette distance comme suit :
Vitesse aller : 9.7 m/s
Vitesse retour : 11,1m/s
3
Capacité de godet : 3m
Coefficient de remplissage : 1,02
Coefficient de foisonnement : 1,2
Alors :
= 10,4 × [3600.3.1,02.0,75] − 0,5 = 355,42 ≈ 360
2 100.1,8
La distance critique où l’on doit placer les remblais à minerai afin de respecter la
capacité d’alimentation horaire de l’usine de traitement sera de 360m
III.3.4 DETERMINATION DU PARC PREVISIONNEL D’ENGINS
La détermination du parc prévisionnel d’engins miniers pour le respect du
programme d’exploitation établi dépend des heures machines et des heures de marche et est
définie par la formule suivante (Kamulete, 2010) :
[7]
Avec : heures machines
: Heures de marche
a. Heures machines
Ce sont des heures que met un engin minier d’une certaine catégorie lorsque ce
dernier exécuté une tâche donnée.
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Elles sont donc tributaires du travail à exécuter (cubage à excaver et déplacer) mais
aussi du rendement horaire théorique de l’engin de sa mise à disposition et de son utilisation
effective sur terrain.
Elles sont définies par la formule suivante (Kamulete, 2010)
[8]
Avec
: Rendement horaire théorique de l’engin ( 3⁄ℎ)
: Coefficient de mise à disposition
: Coefficient d’utilisation effective.
b. Heures de marche
C’est le délai imparti pour l’exécution d’in travail donné. Ce délai peut être par la
saturation d’une unité de traitement ou par un programme minier donné préalable (prévisions)
établi. On peut les définir par (Kamulete, 2010) :
= s ′é éé × × [9]
Pour l’exécution du projet minier, l’exploitant aura besoin des catégories d’engins
miniers : pelles, chargeuses, sondeuses camions ou bennes, bulldozers, niveleuses ou graders
et autres.
c. Parc prévisionnel d’engins miniers
Nous allons nous intéresser aux engins présentant certaines caractéristiques lors
du calcul des heures machines.
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a. Engins de chargement
• Calculons les rendements horaires théoriques (Catalogue des engins)
→ VOLVO LIEBHERR
= 50 = 45
= 1,02 = 1,02
= 1,2 = 1,2
=6 =4,58 3 =12 3
= 0,76 = 0,76
3600×5×1,02 18360
= = = 306 m3/h
50×1,2 60
• Calculons les heures machines ( )
Ainsi les heures machines totales sont données par la somme des heures en minerai
et en stérile qui sera de 10488 Heures
Avec = 0,75 = 0,70
• Calculons les heures de marche
= 24 × 365 × 0,75 × 0,7 = 4536 ℎ / an
Le nombre d’engins de chargement sera de
= 104884536 = 2,5 ≈ 3
Ainsi, Le nombre d’engins de chargement sera de trois pelles.
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b. Engins de transport
On sait que la production annuelle d’une benne est donnée par l’expression
suivante (Kamulete, 2010) :
= ℎ × × [10]
A la mine de l’Etoile, on utilise les bennes de marque SINOTRUCK HOWO de
3 3
capacité 14 m , les bennes CAT 740B avec une capacité de 17 m , les bennes BELL B40D
3
avec une capacité de 16 m .
Ces bennes ont une production horaire de 140 3/ℎ, en multipliant par la distance standard 2,49 Kmstd qui est une donnée recueillie à
l’entreprise, nous aurons une production horaire effective ( ℎ) de :
3
= 140 × 2,49 = 348,6 /ℎ
3
Le cubage planifié est de 4248157,157 / qui est la somme du cubage minerai et du
cubage stérile ; alors en introduisant la distance standard, nous aurons un cubage a transporté
de :
3
= 4248157,157 × 2,49 = 10577911,32 /
Ainsi, les heures machines des bennes seront de :
10577911,32
Hm= 348,6×0,75×0,7 = 57798,05 ℎ /
Les heures de marches seront calculées par :
M = 365 × 24 × 0,75 × 0,7 = 4599 heures/ an
57798,05
Nombre d’unités (bennes) = HM = 4536 = 12,5 ≈ 13
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CHAP IV : REEVALUATION ECONOMIQUE
VI.1 INTRODUCTION
Un investissement est une acquisition d’un capital en vue de l’obtention d’un revenu.
Au sens strict du terme, c’est un emploi du revenu se traduisant par une addition au
patrimoine de biens d’équipement. Déterminant la formation de capital et son affectation à la
production, il s’oppose à la consommation qui vise la satisfaction de besoins par destruction
de biens et services (Principes Economique, 2003).
Tout investissement est un risque qu’un entrepreneur engage dans une activité, ce risque
est irréversible et exige que l’on prenne des décisions stratégiques afin d’espérer réaliser un
bénéfice certain dans le futur malgré des dépenses au temps initial (Kamulete, 2010).
Le secteur minier étant souvent butté à des risques et incertitudes dues notamment à :
• La variation des teneurs ;
• Les fluctuations des cours des métaux ;
• La loi de l’offre et la demande
• Les problèmes socio-politiques etc...
De ce qui précède, il est indispensable avant de faire un investissement dans un
secteur minier de faire ressortir les éléments économiques qui nous aideront à évaluer notre
projet et connaitre si le projet est rentable ou pas par rapport à notre domaine.
Dans cette partie de notre travail, nous avions à relever certains éléments de
décisions dont l’exploitant minier a besoin pour réaliser une réévaluation économique dans
notre projet d’exploitation mais aussi une étude de sensibilité de cette réévaluation.
Le calcul de la réévaluation de la rentabilité dans ce projet a pour base l’organisation
des travaux réalisée dans le chapitre précédent, celle-ci nous donne une idée sur les différents
engins dont nous avons besoin, les réserves que nous avons, de la production minière
effectuée et les différentes dépenses consenties.
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Ainsi pour réévaluer économiquement ce projet, nous aurons à déterminer :
Les différents Flux (Nets et Bruts).
Les investissements.
Les amortissements.
Les valeurs résiduelles.
En fonction de ce qui précède, nous avons évalué le projet notamment par différents
critères tels que :
• Le taux d’actualisation
• La valeur actuelle nette (VAN)
• L’indice de profitabilité (Ip)
IV.2 CALCUL DES FLUX NETS ET
BRUTS IV.2.1 CALCUL DU FLUX BRUT
Le flux est une somme obtenue par la différence des recettes (chiffre d’affaire) après
la vente des produits et les dépenses consenties pour l’obtention des frais de mise sur marché
et du marketing des produits (Kaunde, 2019).
Il existe deux types de flux : le flux Brut et le Flux Net, le Flux Brut est les bénéfices
générés après avoir vendu des produits et le Flux Net est le montant restant après avoir payés
la taxation sur les bénéfices (impôts, taxes et autres).
Nous calculons les différentes valeurs de Flux bruts et nets sur toute la période de
notre mine de la manière suivante :
Pour évaluer les différents flux, nous avions utilisé différentes données, tels que :
Les coûts opératoires énonçaient par le bureau d’étude minière de la Gécamines
(EMI 06-2020) sont les suivants :
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1. Coût de chargement et transport : 5,5 $/ 3 (stérile) et 6$/ 3 (minerais)
2. Coût de reprise sur remblais : 1$/th (tonne humide)
3. Coût de production des concentrés au concentrateur : 15$/tonne- alimentée
4. Frais généraux de la mine : 3% des recettes brutes
5. Coût de chargement de concentrés = 1 $/ ℎ
6. Le coût de transport des concentrés 0,3 $/
7. Le coût de production des métaux à l’usine métallurgique
- Cuivre = 3822 $/ onne-metal
- Cobalt = 8000 $/tonne-metal
8. Le coût de transport des métaux (Lubumbashi-Durban)
- Cuivre : 300 $/
- Cobalt : 300 $/
9. Frais de mise sur le marché (15% du transport) : 60 $/
- Cuivre : 9000 $/
- Cobalt : 50500 $/ o
- Carbonate de cobalt : 0,70 × 50500 $/ t
Freinte de route : 3%.
Etant donné que la production annuelle de la mine est constante (minerai et stérile),
nous aurons un flux Brut généralement constant et nous procéderons comme suit :
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IV.2.1.1 Calcul des recettes
On sait que la production annuelle planifiée est de 1.052.005 TS (sur base des usines
de traitement minéralurgique). Avec une teneur de 3,0% Cu et 0.5 % Co.
La quantité de tonnes de concentrés produits annuellement au concentrateur sera de
(Kamulete, 2010)
= ∗ ∗ [11]
Avec : Production planifiée
: Teneur de cuivre
: Rendement de récupération à l’usine de traitement
= 1052005 × 0,03 × 0,60 = 18936,09 é
La quantité de tonnes-métal produites annuellement aux usines de traitement
métallurgique sera de :
= × [12]
= 18936,09 × 0,75 = 14202,06 − é
a. Recettes annuelles pour le cuivre
= 14202,06 × 9000 = 127818607,5 $
Pour le cobalt, l’alimentation se fait directement à l’usine métallurgique, il existe aussi
une petite alimentation provenant des usines de traitement minéralurgique qui titre 1,5 tonne.
Quantités des tonnes-métal produites annuellement aux usines de traitement
métallurgique sera de :
o = 1052005 × 0,05 × 0,75 = 39450,2 − é
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b. Recettes annuelles pour le cobalt
= × = 39450,2 × 50500 $⁄ = 199223448,75 $
Avec : = 50500 $/t
Ainsi les recettes annuelles totales seront de
= 127818607,5 + 199223448,75 = 2120053076,25 $
IV.2.1.2 Calcul des dépenses annuelles
a. Coût d’extraction minière annuelle
Coût de chargement et transport :
• Minerais := 6 × 4577014 = 27462084 $
• Stériles := 5,5 ×3791143,157= 20851287,4 $
Coût de reprise sur le remblai
= û × é
= 1 × 876000 = 876000 $
Frais généraux à la mine
3 3
=0,5$⁄ é× é
= 0,5 × 4248157,157 = 2124078,58 $
Autres coûts recueillis par l’entreprise et qui contribuent impérativement dans le coût
annuel d’extraction minière.
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1. Coût des travaux de terrassement (20% des travaux principaux)
= 0,2 × 30490865,09 = 6098173,019 $
2. Coût de forage = coût unitaire x mètres-forés annuels
= 8$ × 140.000 = 1.120.000$
3. Coût de minage = coût unitaire x mètres-cubes à miner annuels
= 1,36 × 4248157,157 = 5777493,734 $
Ainsi, le coût annuel d’extraction minière vaudra :
= 27462084 + 20851287,4 + 876000 + 2124078,58 + 6098173,019 + 1120000 + 5777493,734 =
64309116,73 $ US
b. Coût de production annuelle au concentrateur (HMS)
Coût de production des concentrés =15 $⁄ × 31590,09 = 473851,35 $
Coût de chargement des concentrés =1 $⁄ ℎ × 31590,09 = 31590,09 $
Coût de transport des concentrés =0,3 × 7 × 31590,09 = 66339,189 $ Avec une distance de KALUKULUKU à USOKE de 7 Km
Coût de transport des concentrés = 0,3 × 1 × 31590,09 = 9477,027 $
Avec une distance de la mine a HMS 1 et HMS 2 d’environ 1 Km
Ainsi le coût annuel au niveau du concentrateur vaudra :
= 473851,35 + 31590,09 + 66339,189 +9477,027 = 581257,7 $
c. Coût de production annuelle aux usines métallurgiques (USOKE)
Coût de production des métaux
1. Cuivre : 3822 $⁄ × 15622,275= 23433412,5 $
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2. Cobalt:8000 $⁄ × 14352,3 = 57409200 $
Ainsi le coût total annuel au niveau des usines métallurgique vaudra :
= 23433412,5 + 57409200 = 80842612,5 $
d. Coût annuel de transport (Lubumbashi-Durban)
= 300 × 13837,6 = 4169280 $ ( )
= 300 × 48292,68 = 14487804 $ ( )
Ainsi le coût annuel de transport et marketing vaudra
= 4169280 + 14487804 = 18657084 $
e. Frais de mise sur le marché (15% de transport)
= 0,15 × 18657084 = 2798562,6 $
Ainsi, les dépenses annuelles d’extraction minière jusqu’à la mise sur le marché des
métaux vaudra
= 167188633,5 $
Nous aurons alors un Flux Brut (Cash-flow Brut) de :
= − = 2120053076,25 – 167188633,5 = 1952864442,75 $
IV.2.2 CALCUL DU FLUX NET
C’est le montant obtenu après la taxation sur les bénéfices (fiscalité, impôts). Il est
obtenu par multiplication du Flux Brut par l’impôt (Kamulete, 2010).
ô= × . [13]
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Avec
: Taux d’imposition (Nouveau Code minier)
. : Base taxable
Pour notre cas nous allons retenir une taxation fixée à 30% sur les bénéfices. (Si le
Flux Brut est positif).
Ainsi la taxation annuelle sera de
T=0 ,3 du Flux brut
T= 0.3 × 1952864442,75 = 585859332,825 US
Ainsi le flux net (Fnt) sera de :
= 1952864442,75 – 585859332,825 = 1.367.005.925 $
IV.3 CALCUL DES INVESTISSEMENTS
La réalisation d’un investissement exige qu‘on prenne de décisions stratégiques qui
engagent l’entreprise pour des longues périodes en mobilisant des ressources considérables de
manière irréversible. Cela veut dire que lorsqu’une entreprise réalise un investissement, elle
renonce aujourd’hui à des ressources qui sont investies dans ce projet et devraient générer des
gains futurs. Dans ce contexte, un investissement ne sera entrepris que si l’espérance des gains
futurs est supérieure à l’investissement initial.
Pour le cas de la Mine de l’Etoile, nous allons considérer les investissements comme
étant les dépenses totales d’acquisition des engins nécessaires en vue de la réalisation de la
production planifiée. Le tableau IV-1 annonce le calcul des investissements initiaux comme
suit :
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Tableau IV-1: Calcul des investissements initiaux
durée de vie coût coût total
types de matériels Nombre unitaire
de l'engin (USD)
(USD)
Sondeuse FLEXIROC ATLAS 1 65000 HM 750000 750000
COPCO
Pelles VOLVO EC48DL 2 75000 HM 1200000 2400000
Pelle DOSAN 114 1 70000 HM 100000 100000
Pelle LIEBEHRR 974 1 90000 HM 2000000 4000000
Bennes SINOTRUCK HOWO 9 30000 HM 62500 562500
Bennes CAT 740B 9 750000 HM 1500000 13500000
Bennes BELL B40D 3 100000 HM 1500000 13500000
Chargeuses CAT 966G 2 500000 HM 750000 1500000
Chargeuse CSOLG WLl02 1 300000 HM 600000 600000
Dozer CAT D9N 1 700000 HM 650000 650000
Niveleuse GR 140H CAT 2 37000HM 400000 800000
TOTAL 43212500
Suivant la durée de vie de la Mine de l’Etoile, d’autres investissements
supplémentaires peuvent intervenir au cours de l’exploitation et ces investissements peuvent
découler des moyens permanents de financement (capitaux propres et dettes à long terme) qui
seront considérés comme ressources passives du bilan de gestion financière, données
recueillies par l’entreprise.
Les ressources passives financent les ressources actives composées des valeurs
immobilisées (investissements) et les valeurs circulantes constituées des valeurs d’exploitation ou
stock, valeurs réalisables et les valeurs disponibles. Ces deux valeurs sont en communication
grâce à un fond de roulement qui sécurise l’exploitation et a pour but d’activer les stocks et les
travaux en cours d’exécution. En ce qui concerne la mine de l’Etoile, le fond de roulement n’a pas
pu être déterminé par manque des données sur les moyens permanents de financement
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(M.P.F) et des valeurs immobilisées (investissement des usines métallurgiques et
minéralogique, bâtiments et autres).
IV.4 CALCUL DES AMORTISSEMENT D’EXPLOITATION
. L’amortissement est défini comme étant la constatation de la dépréciation subie par
les immobilisations dont la durée est limitée dans le temps (*), il existe plusieurs types
d’amortissement à savoir :
• L’amortissement linéaire
• L’amortissement dégressif
• L’amortissement progressif
• L’amortissement proportionnel
Pour notre mine à ciel ouvert, nous retiendront l’amortissement linéaire et dont la
dotation d’amortissement se calcule par la relation suivante (Kamulete, 2010) :
= [14]
Avec
: L’amortissement linéaire
: Investissement de l’engin considéré
: Nombre d’années de fonctionnement de l’engin
= [15]
Où
: les heures de marche de l’engin
: Les heures d’activité de l’engin par an.
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Il sied de signaler que l’amortissement annuel est pareil à l’annuité de l’engin et les
heures d’activité de l’engin sont de 7 heures de travail pour un poste de 8h et 14 ans pour la
durée de notre projet. Le tableau IV-2 annonce le calcul de l’annuité de differents engins avec
les heures activités de 7665 heures /an :
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Tableaux IV-2: Calcul de l’annuité (en année) de différents engins avec les
heures d’activité de 7665 heures/an
types de matériels Nombre Année 1 Année 2 Année3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7
Sondeuse
FLEXIROC
ATLAS COPCO 1 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9
Pelles VOLVO 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7
EC48dl 2
Pelle DOSAN 114 1 12500 12500 12500 12500 12500 12500 12500
Pelle LIEBEHRR 1 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
974
Bennes CAT 9 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000
740B
Bennes
SINOTRUCK 9 187500 187500 187500 187500 187500 187500 187500
HOWO
Bennes BELL 3 1350000 1350000 1350000 1350000 1350000 1350000 1350000
B40D
Chargeuses CAT 2 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7
966G
Chargeuse 1 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7
CSOLG WLl02
Niveleuse GR 3 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
140H CAT
Dozer CAT D9N 2 81250 81250 81250 81250 81250 81250 81250
TOTAL 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393
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Tableaux IV-2: Calcul annuité(en année) de différents engins avec les heures
d’activité de 7665 heures/an
types de Nombre Année 8 Année 9 Année 10 Année 13
matériels Année 11 Année 12 Année 14
Sondeuse
FLEXIROC
ATLAS 1 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9
COPCO
Pelles VOLVO 2 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7 266666,7
EC48dl
Pelle DOSAN 1 12500 12500 12500 12500 12500 12500 12500
114
Pelle 1 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
LIEBEHRR 974
Bennes CAT 9 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000
740B
Bennes
SINOTRUCK 9 187500 187500 187500 187500 187500 187500 187500
HOWO
Bennes BELL 3 1350000 1350000 1350000 1350000 1350000 1350000 1350000
B40D
Chargeuses 2 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7 166666,7
CAT 966G
Chargeuse 1 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7 66666,7
CSOLG WLl02
Niveleuse GR 2 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
140H CAT
Dozers CAT 1 81250 81250 81250 81250 81250 81250 81250
D9N
TOTAL 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393
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Ainsi l’annuité totale est estimée à 11.081.548$ pour toute la durée du projet 1060 de
la Mine de l’Etoile/CHEMAF.
IV.5 CALCUL DES VALEURS RESIDUELLES
A la fin d’un projet, il est rare que les investissements puissent être considérés
comme complètement inutilisables. Ils ont encore une valeur résiduelle qui doit être prise en
tant que recette dans le flux de trésorerie. Théoriquement, nous pouvons dire que la valeur
résiduelle est égale à la valeur d’usage c’est-à-dire la valeur actuelle de gain que peut encore
apporter l’investissement. Cette valeur résiduelle est égale à la valeur de revente si le matériel
ou équipement peut être réutilisé et elle est égale à la valeur de casse s’il n’est plus possible de
réutiliser le matériel ou équipement.
La valeur résiduelle peut être définie par l’expression mathématique suivante
(Kamulete, 2010) :
=( − ∑ ). [16]
Où : valeur résiduelle de l’élément j
: Investissement de l’élément j
: Durée d’exploitation (année)
: Amortissement annuel = annuité de l’investissement
: Nombre d’éléments.
Ainsi la valeur résiduelle totale sera donnée par (Kamulete, 2010) :
= −t ∑ [17]
Avec t : la durée de vie de vie de la machine
Le tableau suivant annonce les calculs des valeurs résiduelles des engins :
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Tableau IV-3: Calcul des valeurs résiduelles de différents engins
Types de matériels Durée de vie Valeurs résiduelles $
Sondeuse FLEXIROC ATLAS COPCO 65000 HM -
Pelles VOLVO EC48dl 75000 HM 1066666,7
Pelle DOSAN 114 70000 HM 25000
Pelle LIEBEHRR 974 90000 HM 1200000
Bennes CAT 740B 30000 HM 6000000
Bennes SINOTRUCK HOWO 750000 HM 375000
Bennes BELL B40D 90000 HM 8100000
Chargeuses CAT 966G 50000 HM 666666,7
Chargeuse CSOLG WLl02 80000 HM 266666,7
Niveleuse GR 140H CAT 37000 HM 400000
Dozers CAT D9N 70000 HM 325000
IV.6 CRITERES D’EVALUATION DE LA RENTABILITE
Dans ce paragraphe, nous aurons à évaluer la rentabilité sur base des méthodes ci-après :
La valeur actuelle nette (VAN)
L’Indice de Profitabilité (Ip)
IV.6.1 VALEUR ACTUELLE NETTE
Elle est connue comme étant la méthode de Cash-flow actualisés, elle consiste
simplement à rapprocher l’investissement prévue de la valeur actuelle des encaissements
actualisés au taux d’actualisation retenu au coût du capital.
La valeur actuelle Nette peut être calculée par l’expression suivante (Kamulete, 2010) :
[18]
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Où
: valeur actuelle Nette (USD)
: Flux Net
: Taux d’actualisation (%)
: Investissement à la nième année
: Valeur résiduelle en T année
: Durée du projet (ans)
: Temps
Si la est positive, cela veut dire que le projet est rentable ainsi :
• Les capitaux investis peuvent être récupérés par le flux des revenus des
investissements.
• Les mêmes flux générés permettent aussi de rembourser les fonds qui ont
permis de financer le projet.
• Le reste (égal à la) reviendra à l’entreprise.
Ainsi nous pouvons calculer la avec un taux d’actualisation de 15% et une durée du
projet de 14 ans.
= 1367005925 − 43212500 + 1367005925 + 1367005925 − 562500 + 375000
2 3 3 3
(1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15)
1367005925 800000 400000 1367005925 1367005925
+ 4 − 4 + 4 + 5 + 6
(1 + 0,15)
(1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15)
1500000 666666,7 1367005925 750000 1367005925 100000
− + + − + −
(1 + 0,15) 6 (1 + 0,15) 6 (1 + 0,15) 7 (1 + 0,15) 7 (1 + 0,15) 8 (1 + 0,15) 8
25000 650000 325000 1367005925 2400000 1066666,7
+ − + + − +
(1 + 0,15) 8 (1 + 0,15) 8 (1 + 0,15) 8 (1 + 0,15) 9 (1 + 0,15) 9 (1 + 0,15) 9
13500000 6000000 1367005925 2000000 1200000 13500000
− 9 + 9 + 10 − 10 + 10 − 10
(1 + 0,1 5) + 0,1 5) (1 + 0,1 5) + 0,1 5) (1 + 0,15)
(1 + 0,15) (1 (1
8100000 1367005925 1367005925 1367005925 1367005925
10 11 12 13 14
+ + + + +
(1
+ 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15) (1 + 0,15)
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= 1188700804 - 43212500 + 133652873 + 898828585,5 -369852,8807 + 246568,5872 + 781590074,4 –
457402,5965 + 228701,29821 + 679643542,9 + 590994385,2 – 131687,2428 + 28821,85414 + 513908161
– 428814,9342 + 446876661,7 – 32690,17738 + 8172,544346 – 212486,153 + 106243,0765 + 388588401,5
– 682229,7889 + 47377,07815 – 3837542,563 + 1705574,472 + 337902957,8 – 494369,4122 +
296621,64736 – 3336993,533 + 2002196,12 + 293828659 + 255503181,7 + 222176679,8 + 19318711,8
= 4285488230 $
VAN = 4.285.488.230 $
La valeur actuelle nette est positive, donc le projet 1060 est toujours rentable
IV.6.2 INDICE DE PROFITABILITE
Il est défini comme le rapport de la valeur actuelle nette actualisée et du monta nt de
l’investissement ( ). Il peut s’exprimer par l’expression suivante (Kamulete, 2010) :
[19]
Avec
: Valeur actuelle Nette actualisé en USD
: Investissement total en USD
: Indice de profitabilité
Ainsi en appliquant la formule N°20, l’indice de profitabilité sera :
4285488230
Ip = = ,
Donc l’indice de profitabilité sera de 9,91 comme il est supérieur à 1 (profit est
rentable).
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CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui portait sur la réévaluation technico-
économique du chargement et du transport dans la mise en œuvre du projet 1060 de la
Mine de l’Etoile/ CHEMAF.
Ce travail a été un fruit de durs labeurs et surtout que nous avons été confrontés à des
difficultés qui n’ont pu permis une bonne obtention des données et de bien finir ce travail. Mais
nous avons pu réaliser par nos effort les quelques résultats satisfaisants à l’échelle académique.
Suivant l’objectif que nous sommes fixés, partant d’un programme d’exploitation
minière, parvenir à déterminer les moyens nécessaires pour sa réalisation, nous avions obtenu :
- 3 pelles comme engins de chargement
- 13 bennes comme engins de transport
L’étude de rentabilité prouve qu’il y a un intérêt de poursuivre avec le projet 1060
aux exigences actuelles de l’exploitation avec comme :
- Taux d’intérêt 15 %
- Valeur actuelle nette 4285488230$
- Indice de profitabilité 9,91
La variation des cours des métaux, des coûts d’extraction minière et métallurgique
peuvent rendre sensible le projet, soit positivement ou soit négativement.
Nous espérons que ce modeste travail apportera tant soi peu sa contribution aux
multiples efforts que ne cessent de déployer les exploitants de la mine de l’Etoile dans le but
de la maximisation des recettes.
La science n’étant pas statique, mais dynamique, nous pensons que d’autres
chercheurs pourront entreprendre les efforts similaires dans ce domaine afin de consolider nos
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résultats. Néanmoins, ce travail si humble qu’il est, c’est un jalon placé sur la voie qui
conduit vers une réalisation effective et rationnelle de la production planifiée et d’une étude
de rentabilité.
Nous restons ouverts aux critiques et aux suggestions éventuelles des lecteurs et
collègues visant l’amélioration de ce travail.
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TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
DEDICACE ............................................................................................................................... II
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... III
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ VI
RESUME ................................................................................................................................. VII
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAP I : GENERALITES SUR LA MINE DE L’ETOILE/CHEMAF .................................... 3
I.1. HISTORIQUE SUR LA MINE DE L’ETOILE ......................................................... 3
I.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................. 4
I.2.1 Localisation ................................................................................................................ 4
I.3 CADRE GEOLOGIQUE ............................................................................................... 6
I.3.1 GEOLOGIE REGIONALE ......................................................................................... 6
I.3.2 Géologie locale ........................................................................................................ 12
I.4 MORPHOLOGIE DU GISEMENT ............................................................................ 14
I.5 MINERALOGIE ........................................................................................................... 15
I.6 RESERVES GEOLOGIQUES .................................................................................... 16
II.6.1. Zone supérieure ou zone oxydée (1250-1200) ....................................................... 16
II.6.2. Zone médiane ou zone des mixtes (1200-1060) ..................................................... 17
II.6.3. Zone inférieure ou zone sulfurée (1060-970) ........................................................ 17
CHAPITRE II : CHARGEMENT ET TRANSPORT DANS UNE MINE A CIEL OUVERT
.................................................................................................................................................. 20
II.1 GENERALITES SUR LE CHARGEMENT EN MINE A CIEL OUVERT ......... 20
II.1.1 LES PELLES HYDRAULIQUES ........................................................................... 21
II.1.2 LES CHARGEUSES FRONTALES ......................................................................... 22
II.2 LE TRANSPORT EN MINE A CIEL OUVERT ..................................................... 24
II.2.1 GENERALITES ........................................................................................................... 24
II.2.2 LES CAMIONS BENNES ........................................................................................ 25
CHAP III : ORGANISATION DES TRAVAUX DE PRODUCTION DANS LA MINE DE
L’ETOILE/CHEMAF .............................................................................................................. 27
III.1 INTRODUCTION ..................................................................................................... 27
III.2 OBJECTIF ................................................................................................................. 27
III.3 ORGANISATION DES TRAVAUX DE PRODUTION ........................................ 27
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III.3.1 DETERMINATION DE LA PRODUCTION JOURNALIERE DE LA MINE ........ 28
III.3.2 DETERMINATION DES QUANTITES A ALIMENTER AUX USINES ................ 30
III.3.3 DETERMINATION DE LA DISTANCE CRITIQUE ............................................. 31
III.3.4 DETERMINATION DU PARC PREVISIONNEL D’ENGINS .............................. 33
CHAP IV : REEVALUATION ECONOMIQUE .................................................................... 37
VI.1 INTRODUCTION ...................................................................................................... 37
IV.2 CALCUL DES FLUX NETS ET BRUTS ................................................................ 38
IV.2.1 CALCUL DU FLUX BRUT ................................................................................... 38
IV.2.2 CALCUL DU FLUX NET .................................................................................. 43
IV.3 CALCUL DES INVESTISSEMENTS ..................................................................... 44
IV.4 CALCUL DES AMORTISSEMENT D’EXPLOITATION ................................... 46
IV.5 CALCUL DES VALEURS RESIDUELLES ........................................................... 50
IV.6 CRITERES D’EVALUATION DE LA RENTABILITE ....................................... 51
IV.6.1 VALEUR ACTUELLE NETTE ............................................................................... 51
IV.6.2 INDICE DE PROFITABILITE .............................................................................. 53
CONCLUSION ........................................................................................................................ 54
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 58
A. OUVRAGES............................................................................................................. 58
B.TRAVAUX DE FIN D’ETUDES............................................................................ 58
C. COURS ..................................................................................................................... 58
D. SITES ........................................................................................................................ 59
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BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. HOWARD L. (1992), Mining Handbook - 2nd Edition
2. REPUBLIQUE DDEMOCRATIQUE DU CONGO,(2017) Code minier révisé
3. THOMAS L. (2013), Principes économiques
4. WILLIAM H. MARC K. et MARTIN R. (2013)
Open_Pit_Mine_Planning_and_Design_3rd_Edition
B. TRAVAUX DE FIN D’ETUDES
1. MUKOLO M. (2013) : Analyse technico-économique de la poursuite de
l’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa (Phase B – projet 1280). UNILU,
Faculté Polytechnique, Département des mines.
2. MUTOMBO D. (2014). Etude technico-économique de la poursuite de
l’exploitation de la phase A, tranche 1260-1220, sous niveau hydrostatique (cas de la mine à
ciel ouvert de Kamfundwa), UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines.
3. NGOIE T. (2013). Etude technico-économique de la reprise de l’exploitation de
la mine à ciel ouvert de Kakanda Est, Faculté Polytechnique, Département de Mines.
4. TSHIABU A. (2013). Analyse de nouveaux paramètres d’exploitation,
Réadaptation du Design minier et Réévaluation économique du projet 1060 de la mine de
l’Etoile/ CHEMAF, UNILU, Faculté Polytechnique, Département de Mines.
5. MWAMBA, K. (2012) : Etude technico-économique de la poursuite du
développement de la mine à ciel ouvert « Mashi ». UNILU, Faculté Polytechnique,
Département des mines.
C. COURS
1. KALENGA J. (2019) : Economie des minéraux. UNILU, Faculté
Polytechnique, Département des Mines
2. KAMULETE P. (2010) : Economie minière. Cours de Grade II, UNILU,
Faculté Polytechnique, Département des mines.
3. KAMULETE P. (2010) : Exploitation des mines à ciel ouvert. Cours de Grade
I, UNILU Faculté Polytechnique, Département des mines.
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4. KAMULETE P. (2010) : Projets des mines à ciel ouvert. Cours de Grade II,
UNILU, Faculté Polytechnique, Département des mines.
5. MAKABU G. (2017) : Géologie générale et Pétrographie, Cours de Deuxième
bachelier, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines
6. MUHOTA K. (2019) : Exploitation des mines à ciel ouvert Module II, Cours
de Troisième bachelier, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines
7. NGOIE L. (2021) : Cours Compléments de géologie du Congo et
Métallogénie, Master 1, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des mines.
8. NGOY B. (2019) : Exploitation des mines à ciel ouvert Module I, Cours de
Troisième bachelier, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines
D. SITES
1. www.mineinfo.com . Google. Consulté en Mars 2021
2. www.radiookapi.com . Google. Consulté en Mars 2021
3. www.lme.com . Google. Consulté en Février 202
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