Histoire de la réponse à la prière d’Hudson Taylor
Tim Conway illbehonest.com/french
Voici Hudson Taylor, il est en route pour la Chine la première fois. Et il est dit ceci, “Une réponse précise
à la prière dans de telles circonstances fut un grand encouragement pour la foi de Taylor. Ils venaient juste de tra-
verser le détroit de Dampier.” C’est la région de l’Indonésie. “Mais nous ne n’étions pourtant pas hors de vue des
iles. D’habitude, une brise se levait aprés le coucher du soleil et durait jusqu’à l’aube. On l’utilisait au maximum,
mais pendant la journée on restait avec les voiles qui claquaient.”
Vous savez, c’est trés commun autour de l’équateur. Ils appellent ça le pot au noir parce que souvent
le vent tombe et les bateaux à cette époque qui dépendaient du vent, ils ne bougeaient pas, ils était en fait pris
dans les courants. Et donc, ce qui s’est passé c’est que, dans la nuit, les vents soufflaient vers l’avant. La journée, le
vent s’arrêtait et le courant les ramenait en arrière. Pouvez-vous imaginer ça? Vous naviguez si loin, alors le vent
s’arrête, et cela vous ramène en arrière. Et ensuite la nuit d’aprés, vous naviguez, le jour d’aprés vous reculez. Et
vous faites juste une petite avancée, vous allez un peu plus loin. Mais ce qui s’est passé, c’est ceci.
“Cela est arrivé notamment en une occasion. Quand nous étions dans les parages dangereux du nord de
la Nouvelle-Guinée. La nuit du samedi nous avait amenée à un endroit à 45km de la terre. Et pendant la réunion
du dimanche matin, qui se tenait sur le pont, je n’ai pas pu m’empêcher de voir que le capitaine avait l’air troublé.
Il allait fréquemment vers le bord du bateau. Quand le service fut fini, j’appris de lui la raison. Un courant nous
entrainait vers des récifs submergés et nous étions déjà si proches que cela semblait improbable de pouvoir les
traverser dans l’aprés-midi en sécurité. Aprés le diner, la chaloupe fut mise à l’eau et tous les bras s’affairairent
sans succés à détourner l’avant du bateau de la côte. Aprés êtres restés ensemble sur le pont pendant un moment
en silence, le capitaine me dit, ‘Bon, nous avons fait tout ce qui pouvait l’être. Nous pouvons seulement attendre
le résultat.’
Une pensée me traversa, dit Taylor, et j’ai répondu, ‘Non, il y a une chose que nous n’avons pas encore
fait.’ ‘Qu’est-ce que c’est?’ demanda-t-il. ‘Quatre d’entre nous à bord sont chrétiens. Retirons-nous chacun dans
notre propre cabine et dans une prière commune demandons au Seigneur de nous donner immédiatement une
brise. Il peut l’envoyer maintenant aussi facilement qu’au coucher du soleil!’ Le capitaine accepta, parce qu’il était
un des chrétiens, cette proposition. Je suis allé parler aux deux autres hommes et aprés la prière avec le charpen-
tier, nous nous sommes tous les quatres retirés pour attendre Dieu. J’eu un bon, mais trés bref moment dans la
prière, et ensuite me sentis tellement satisfait que notre requête ait été acceptée, que je n’ai pas pu continuer à
demander, et trés tôt je suis remonté sur le pont.
Le premier officier, un homme impie, était de service. Je suis monté et lui ai demandé de descendre les
points d’écoute, ou les coins de la voile principale, qui avaient été relevés afin de diminuer le claquement inutile
de la voile contre le gréement. ‘A quoi cela va t-il servir?’ répondit-il brutalement. Je lui dit que nous avions
demandé du vent à Dieu, qu’il allait venir immédiatement et que nous étions si proches du récif à ce moment-là
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qu’il n’y avait pas une minute à perdre. Avec un juron, et un regard de mépris, il dit qu’il préférerait voir le vent
que d’entendre ça. Mais pendant qu’il parlait, je regardais son oeil, le suivant jusqu’au mât de cacatois, et là, pour
sûr, le coin de la voile en haut commençait à trembler dans la brise. ‘Ne voyez-vous pas que le vent arrive? Regar-
dez le mât!’ m’écriai-je. ‘Non, c’est seulement un effet de vague.’ répliqua-t-il. ‘Une simple bouffée d’air.’ ‘Effet de
vague, ou pas,’ j’ai crié, ‘Priez, descendez la grand-voile et accordez-nous le bénéfice du doute.’
Ceci, il n’était pas lent à le faire. Peu aprés, le pas lourd des hommes sur le pont fit sortir le capitaine de sa
cabine pour voir quel était le problème. La brise était effectivement arrivée. En quelques minutes, nous fendions
les flots à 6 ou 7 noeuds. Et bien que le vent fut quelques fois variable, nous ne l’avons pas perdu jusqu’à ce que
nous ayons passé les iles Palau. Ainsi, Dieu m’encouragea en arrivant sur les côtes de Chine à Lui apporter dans
la prière tous mes besoins quels qu’ils soient et de m’attendre à ce qu’Il honore le nom du Seigneur Jésus et donne
l’aide requise pour toute urgence.”
Et je lis seulement ça parce que c’est la même chose que j’ai dite avant. Quelque chose en nous sait qu’il
y a un avantage à avoir plusieurs chrétiens [en prière]. N’est-ce pas vrai, quelques fois des choses arrivent et des
gens envoient des requêtes de prières partout. Le voici, il a ce sentiment. Il n’est pas juste allé prier tout seul. Il
voulait tous les chrétiens là-bas. Et n’avez-vous pas remarqué, il a en particulier mis l’accent sur, “d’un commun
accord”. Qu’ils prient d’un commun accord. J’apporte seulement ça parce que je sais que nous le sentons, que
nous le ressentons; qu’il y a un avantage là.