ACCESSIBILITE DES LOGEMENTS
Focus sur la nouvelle réglementation
Nous vous informons de la parution du JORF au 27 décembre 2015 de la parution d’un décret et d’un
arrêté datés du 24/12/2015 modifiant la réglementation relative à l’accessibilité des bâtiments d’habitation
collectifs et des maisons individuelles. Textes applicable pour les permis de construire déposés à
er
compter du 1 avril 2016, à l’exception des dispositions concernant les TMA qui sont applicables à
compter du 28 décembre 2015.
Voici les principales modifications apportées par ces textes.
Le décret du 24 décembre 2015
Art. 4 – 4°et art. 6- v 2°du décret :
L'ensemble des logements doivent être conçus conformes à la réglementation handicapé mais
les TMA (travaux modificatifs acquéreur) pourront être acceptés sous certaines conditions
(cf encadré ci-dessous). L'obligation suivante doit également être respectée : une personne
handicapée doit pouvoir entrer dans le séjour, y circuler et en ressortir (article R111-18-6, Iva du
CCH). Les TMA doivent également permettre la réversibilité des logements par des travaux
simples. Un plan de la configuration initiale doit être fourni en plus de la version du plan au
contrat de TMA.
Les TMA peuvent donc être réalisés avant la réception des travaux et l'établissement de
l'attestation accessibilité Hand qui ne mentionnera pas les écarts dus aux TMA.
Dispositions relatives aux travaux modificatifs de l’acquéreur.
Pour permettre par des interventions limitées la remise du logement en l’état correspondant à l’application
des articles 11 à 15 du présent arrêté, les travaux modificatifs de l’acquéreur permettant la réversibilité
mentionnés au b du III de l’article R.* 111-18-2 du code de la construction et de l’habitation et au b du IV
de l’article R.* 111-18-6 respectent les conditions suivantes :
− être sans incidence sur les éléments de structure ;
− ne pas nécessiter une intervention sur les chutes d’eau, sur les alimentations en fluide et sur les
réseaux aérauliques situés à l’intérieur des gaines techniques appartenant aux parties communes
du bâtiment ;
− ne pas intégrer de modifications sur les canalisations d’alimentation en eau, d’évacuation d’eau et
d’alimentation de gaz nécessitant une intervention sur les éléments de structure ;
− ne pas porter sur les entrées d’air ;
− ne pas conduire au déplacement du tableau électrique du logement.
Le contrat de travaux modificatifs indique la nature des interventions nécessaires pour permettre la
réversibilité du logement selon les règles décrites aux articles 11 à 15 du présent arrêté, en précisant
notamment si une intervention sur l’installation électrique, les revêtements de sol, de mur et de plafond
seront à réaliser dans le cadre de ces travaux de réversibilité, et ce sous peine de nullité du contrat.
Art. 2 du décret :
La notion de « desservis par des parties communes bâties » a disparu pour la notion de
bâtiments d’habitation collectifs
Introduction de la notion de la notion de solution d'effet équivalent : solution non visée dans le
texte réglementaire mais permettant de respecter les mêmes objectifs d'accessibilités. Une
demande d'avis sur ces solutions doit être adressée à la préfecture qui a 3 mois pour donner
réponse.
Lorsqu’une solution d’effet équivalent est mise en œuvre, le maître d’ouvrage transmet au représentant de l’Etat
dans le département, préalablement aux travaux, les éléments permettant de vérifier que cette solution satisfait
aux objectifs d’accessibilité. Ces éléments sont transmis en trois exemplaires sauf s’ils sont transmis par voie
électronique. Le représentant de l’Etat notifie sa décision motivée, dans les trois mois qui suivent la réception
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 1/9
des éléments, après avoir consulté la commission compétente en application de l’article R.* 111-19-30. A défaut
de réponse de la commission dans un délai de deux mois à compter de la transmission de la demande d’avis,
celui-ci est réputé favorable. A défaut de réponse du représentant de l’Etat dans le département dans le délai de
trois mois à compter de la date à laquelle il a reçu la demande d’accord, celui-ci est réputé acquis.
Art. 4 – 3°du décret : Unités de vie des logements sur plusieurs niveaux (Bâtiment d'habitation collectif
BHC et maison individuelle MI)
La composition des logements sur plusieurs niveaux est modifiée et il n'y a plus de différence
entre BHC et MI : Dans le cas général, l'unité de vie (chambre, séjour, cuisine, salle de bain,
sanitaire) doit être prévue au niveau bas du logement. En cas de contraintes rendant
impossible cette disposition, la chambre et la salle de bain peuvent être réalisées à l'étage,
avec création d'une réservation pour un EPMR (élévateur pour personne à mobilité réduite)
vertical.
Cependant, dans le cas où le bâtiment est soumis à des contraintes particulières liées aux caractéristiques de
l’unité foncière ou aux règles d’urbanisme, l’espace du niveau d’accès au logement peut se limiter à la cuisine ou
à la partie du séjour aménageable en cuisine, au séjour et à un cabinet d’aisance comportant un lavabo, à la
condition qu’une réservation dans le gros œuvre permette l’installation ultérieure d’un appareil élévateur vertical
pour desservir la chambre et la salle d’eau accessibles en étage
Art. 5 du décret - Habitat intermédiaire – modification de R. 111-18-5
L'habitat intermédiaire, un bâtiment R+1 comportant un logement superposé à un autre ou à un
local distinct est autorisé sans exigence d'accessibilité par ascenseur ou rampe pour le logement
situé à l'étage.
Dans le cas où sont superposés, même partiellement, soit deux logements, soit un logement et un local distinct à
usage autre que d'habitation, l'installation d'un ascenseur ou d'une rampe d'accès n'est pas obligatoire. Les
dispositions architecturales, les aménagements et les équipements propres à assurer l'accessibilité de ces
logements superposés satisfont aux règles du I de l'article R. * 111-18-2 applicables aux bâtiments d'habitation
collectifs.
Art. 7 du décret – modifications des motifs de dérogation pour les BHC existants
L’arrêté du 24 décembre 2015
Les exigences relatives aux maisons individuelles ne sont plus traités dans un chapitre à part. Pour
l’intérieur des maisons individuelles, les exigences sont les mêmes que pour les bâtiments d’habitation
collectifs.
Art. 2 : Cheminements extérieurs
Des précisions sont apportées entre autre sur :
− sur les rampes et ressauts :
Un plan incliné ne présente pas de ressaut, ni en haut ni en bas. Cette dernière
disposition ne s’applique pas aux seuils de porte ni aux pas de portes
− sur la protection des obstacles situés à moins de 1,20 m de hauteur et en saillie de plus
de 15 cm.
− sur les ruptures de niveau
Lorsque le cheminement est bordé à une distance inférieure à 0,90 m par une rupture de
niveau vers le bas d’une hauteur de plus de 0,25 m, un dispositif de protection doit être
implanté afin d’éviter les chutes.
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 2/9
Art. 3 : Stationnement automobile
− Repérage et guidage pour malvoyants entre les places de stationnement et l’entrée du
bâtiment ou du logement non exigée.
− Pour les maisons individuelles, la notion de parcelle privative est importante pour le calcul
de la distance (30 m) entre la place adaptée et la parcelle privative. Il faut prendre en
compte la parcelle cadastrale (après division cadastrale du lotissement) telle qu’achetée
par le preneur.
Art.4 – Accès aux bâtiments
Peu d'évolutions, quelques précisions
Art. 5 – Circulations intérieures horizontales
Des compléments sont apportés sur la signalétique
Dans les parties communes, les portes ou leur encadrement, ainsi que les dispositifs d’ouverture ou
de fermeture, sont contrastés par rapport à leur environnement immédiat.
Lorsqu’il est prévu, le numéro ou la dénomination de chaque appartement est fixé sur la porte ou à
proximité immédiate de celle-ci et à hauteur de vue.
La signalétique des numéros ou dénominations de chaque appartement est identique à tous les
étages. Elle présente un relief et elle est fixée de telle sorte qu’une personne présentant une
déficience visuelle puisse détecter sa signification par le toucher.
NOTA : hauteur de vue signifie 1,70 m, 1,80 m environ à priori, à vérifier
Art. 6 – Circulations verticales des parties communes
Des compléments sont apportés sur la signalétique
Le numéro ou la dénomination de chaque étage est installé sur chaque palier d’ascenseur, à
proximité de l’ascenseur, par une signalétique en relief visuellement contrastée par rapport à son
environnement immédiat et fixée de telle sorte qu’une personne présentant une déficience visuelle
puisse détecter sa signification par le toucher.
Art. 6.1 - Escaliers
Des compléments sont apportés
− sur les appels de vigilance en partie haute des cages d'escalier :
En haut de l’escalier, un revêtement de sol doit permettre l’éveil de la vigilance à une distance
de 0,50 m de la première marche grâce à un contraste visuel et tactile. Cette disposition ne
s’applique pas aux paliers intermédiaires des escaliers droits munis de mains
courantes continues sur ces paliers.
Cette distance peut être réduite à un giron de la première marche de l’escalier lorsque les
dimensions de celui-ci ne permettent pas une installation efficace du dispositif à 0,50 m.
− sur le contraste des nez-de-marches : sur au moins 3 cm
− sur les mains-courantes :
Une seule main-courante pour les escaliers dont le fût central est < 40 cm
Prolongement des mains-courantes :
Dans les escaliers à fût central, cette disposition ne s’applique pas à la main courante
côté fût si celle-ci présente un contraste tactile permettant à une personne présentant
une déficience visuelle de détecter la présence d’un palier
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 3/9
Mains-courantes continues :
Dans les escaliers à fût central, une discontinuité de la main courante est
autorisée côté mur dès lors que celle-ci permet son utilisation sans danger
et que sa longueur est inférieure à 0,10 m ;
Escaliers de grande dimension
Ces mains courantes peuvent être regroupées au milieu de l’escalier lorsque
sa largeur le permet, notamment pour les cheminements extérieurs
Art. 6.2 – Ascenseurs
Des précisions sont apportées sur les types d’ascenseur
Les ascenseurs sont de type 2 ou 3. Néanmoins, en cas de contraintes particulières
liées à la faible superficie de la parcelle résultant notamment de l’environnement du
bâtiment, des caractéristiques du terrain et de la présence de constructions
existantes, un ascenseur de type 1 peut être installé.
Les appareils élévateurs PMR vertical peuvent être installés sous certaines conditions
(entre autres : course maxi de 3,30 m)
Art. 7 – Revêtements des sols, murs et plafonds des parties communes
Pas de modifications notoires
Art. 8 – Portes et sas des parties communes
Pour les passages utiles des portes, la notion de « vantail ouvert à 90° » a disparu
Art. 9 – Equipements et dispositifs de commande de de service des parties communes
L'accessibilité des boîtes aux lettres regroupées pour les lotissements de maisons individuelles
est modifiée : on peut ne prévoir que 30% des boîtes accessibles.
Art. 10 – Eclairage des parties communes
Le niveau d'éclairage dans les parcs de stationnement est modifié : 20 lux pour les parcs de
stationnements intérieurs ou extérieurs et leurs circulations piétonnes ( et non plus 50 lux pour
ces dernières).
Art. 11 – Caractéristiques de base des logements
Suppression de l’obligation d’un espace de manœuvre de chaque côté de la porte d’entrée et des
exigences des 30 et 40 cm pour les logements en RDC ou étage non desservi par ascenseur
Des précisions sont apportées sur les dispositifs de manœuvre des fenêtres :
Les dispositions relatives à la position des dispositifs de manœuvre de fenêtre ne s’appliquent
pas lorsque les fenêtres sont situées au-dessus d’un mobilier ou d’un équipement fixe dès lors
que le système de ventilation respecte la réglementation de ventilation et d’aération en
vigueur
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 4/9
Prises de courant :
Pour chaque pièce de l’unité de vie telle que définie à l’article 13 du présent arrêté :
- une prise de courant est disposée à proximité immédiate de l’interrupteur de commande
d’éclairage situé en entrée de la pièce ;
- une prise d’alimentation électrique par local peut être située à une hauteur supérieure à 1,30 m
du sol.
Art. 12 – Escaliers des logements
Des précisions sont apportées sur les escaliers des maisons individuelles : notion de repérage
visuel, main courante prolongée d’un giron sur paliers bas et hauts
Art. 13 – Logements en RDC ou en étage desservi par ascenseur ou susceptible de l’être
La définition de l’unité de vie devient la même que l’on soit en maison individuelle ou en bâtiment
d’habitation collectif.
Logements sur plusieurs niveaux : voir commentaire en début de mail dans la partie Décret
Un débattement de porte peut empiéter de 25 cm sur le cercle de1,50 m ou le cercle de 1,50 m
peut empiéter de 15 cm sous un lavabo ou un évier (et non plus 20cm comme le stipulaient les
interprétations précédentes)
Attention l’un ou l’autre des chevauchements, pas les 2 à la fois…(voir annexe 2 de
l’arrêté)
Cet article reprend les exigences relatives à l’éloignement de la serrure (30 cm) et de la poignée
(40 cm) de la porte d’entrée du logement par rapport à un angle rentrant ainsi que l’exigence de
l’aire de manœuvre de porte pour cette même porte. Attention, l’aire de manœuvre de la porte
doit avoir une largeur de 1,20 m.
Les exigences relatives aux prises de courant ont été reprises dans l’article sur les
caractéristiques de base des logements
Art. 14 – Accessibilité des balcons, terrasses et loggias
Des valeurs maximales sont indiquées pour les dénivelés entre intérieur logement et
balcon/terrasse :
Lorsqu’un écart de niveau supérieur à 4 cm ne peut être évité, cet écart ne saurait être supérieur à :
• 15 cm pour les balcons et les loggias ;
• 20 cm pour les terrasses, lorsque le logement est muni d’une chape flottante
associée à une isolation ;
• 25 cm pour les terrasses, dans les autres cas.
Un espace libre doit prévu au droit d'un des accès pour l'installation d’une rampe (ou d’un
EPMR), celle-ci doit être fournie en cas d'un acquéreur en situation de handicap sur demande de
celui-ci :
Pour l’un des balcons, terrasses ou loggias du logement au moins, lorsque la hauteur du ressaut
mentionné au 3.1 est supérieure à 4 cm, un espace libre est prévu au droit d’au moins un des accès,
pour permettre l’installation ultérieure d’une rampe amovible ou d’un appareil élévateur vertical. La
largeur de l’espace est de 0,80 m et sa longueur est telle que l’on peut franchir le dénivelé grâce à
une rampe qui présente la pente suivante :
- 10% sur 2m au plus
- 12% sur 50cm au plus
- 12% sur toute la longueur de la rampe dans le cas particulier d'une terrasse appartenant à un
logement qui n'est pas muni d'une chape flottante associée à une isolation
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 5/9
Art. 15 – Adaptabilité de la salle d’eau
Introduction de la notion d'espace douche et d'espace d'usage latéral pour l'adaptabilité des
logements
- Espace douche de 0,90 x 1,20 m
- Espace d’usage de 0,80 x 1,30 m situé au droit du côté le plus grand
Art 16 - TMA : voir commentaire ci-dessus dans la partie Décret
Art 17 - Logement à usage temporaire
Renvoi à l'arrêté du 14/04/2014 relatif aux logements à usage temporaire pour tenir compte des
nouveautés du présent arrêté.
Annexes à l’arrêté du 24 décembre 2015
Annexe 1 – GABARIT D’ENCOMBREMENT DU FAUTEUIL ROULANT
Pas de changement
Annexe 2 – BESOINS D’ESPACES LIBRES DE TOUT OBSTACLE
Allègements pour l’espace de manœuvre permettant de faire ½ tour
Un chevauchement partiel d’au maximum 25 cm est possible entre l’espace permettant à un
utilisateur de fauteuil roulant de faire demi-tour et l’espace de débattement de la porte.
Un chevauchement de l’espace de manœuvre avec possibilité de demi-tour d’une largeur de 15
cm est autorisé sous la vasque du lave-mains ou du lavabo ou sous un évier.
Un seul chevauchement peut être effectué sur un espace de manœuvre avec possibilité de demi-
tour.
Aggravation pour l’espace de manœuvre de porte
Qu’une porte soit située latéralement ou perpendiculairement à l’axe d’une circulation commune,
l’espace de manœuvre nécessaire correspond à un rectangle de mêmed’une largeur que la
circulation communede 1,20 m mais dont la longueur varie selon qu’il faut pousser ou tirer la
porte
Annexe 3 – INFORMATIONS ET SIGNALISATIONS
Quelques modifications - voir l’annexe
Annexe 4 – DETECTION DES OBSTACLES EN SAILLIE LATEERALE OU EN PORTE A FAUX
Nouvelle annexe – dito ERP existants
Annexe 5 – DETECTION DES MOBILIERS, BORNES ET POTEAUX
Nouvelle annexe – dito ERP existants
Annexe 6 – DISPOSITIFS D’APPEL A LA VIGILANCE
Nouvelle annexe – Attention, pas tout à fait les mêmes exigences qu’en ERP !
ANNEXE 6 (Habitations) Annexe 7 (ERP existants)
DISPOSITIF D’ÉVEIL À LA VIGILANCE BANDES D’ÉVEIL À LA VIGILANCE
I. - Usages attendus : Une bande d’éveil à la vigilance a pour objectif
d’éveiller la vigilance des personnes présentant
Un dispositif d’éveil à la vigilance a pour objectif
une déficience visuelle par détection tactile et
d’éveiller la vigilance des personnes présentant
visuelle.
une déficience visuelle par détection tactile et
visuelle mais ne présente pas de risque de Elles peuvent être installées dans les parties
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 6/9
chute. extérieures des établissements recevant du
public et dans les installations ouvertes au
II. - Caractéristiques minimales :
public.
Un dispositif d’éveil à la vigilance présente les
Une bande d’éveil à la vigilance présente les
caractéristiques suivantes :
caractéristiques suivantes :
• il est constitué par un changement de - elle est constituée de plots régulièrement
revêtement de sol ; espacés ;
• sa largeur est de 50 cm ; - sa largeur est suffisante pour être détectée à la
• il est visuellement contrasté par rapport à canne et pour ne pas être enjambée par le piéton
son environnement immédiat ; ;
• il est non glissant ; - elle est visuellement contrastée par rapport à
son environnement immédiat ;
• il ne présente pas de gêne pour les
personnes présentant des difficultés pour - elle est non glissante ;
se déplacer. - elle ne présente pas de gêne pour les
Lorsque ces dispositifs d’éveil à la vigilance sont personnes présentant des difficultés pour se
mis en œuvre au sein d’un même bâtiment, le déplacer ;
revêtement de ces dispositifs doit être de même - elle est placée à une distance de la zone de
nature. danger correspondant au pas de freinage.
En combinant les 2 , on s’y retrouve, en notant tout de même, que pour les habitations, la notion de plots
régulièrement espacés n’a pas été reprise.
Annexe 7 – SYSTEMES DE BOUCLES D’INDUCTION UTILISES A DES FINS DE CORRECTION
AUDITIVE – INTENSITE DU CHAMP MAGNETIQUE
A approfondir !
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 7/9
En complément
En complément voici un tableau extrait de la fiche d’impact du projet de l’arrêté disponible sur le site de
Légifrance :
Contraintes nouvelles Allégements et simplifications
- Composition de l’unité de vie : - Dans les pièces humides (salles d’eau et cuisines),
l’accessibilité des dispositifs de manœuvre de fenêtres
* La cuisine, le séjour, une chambre, un cabinet situées au-dessus d’un mobilier fixe n’est pas exigée.
d’aisance et une salle d’eau doivent être présents sur
un même niveau de la maison individuelle à étages. - Dans les bâtiments d’habitation existants faisant
l’objet de travaux de modifications :
* S’il est impossible de respecter la disposition
précédente, la cuisine, le séjour et un cabinet Si le trottoir présente une largeur inférieure à 2,8 m et
d’aisance comportant un lavabo doivent au minimum une pente longitudinale de plus de 5 % :
être présents sur un niveau de la maison et une trémie
doit être réservée pour pouvoir installer ultérieurement * Les obligations d’accessibilité à l’intérieur
un élévateur. du bâtiment d’habitation collectif (BHC) s’appliquent si
* Cas des duplex en bâtiment d’habitation collective : la marche à l’entrée du BHC est inférieure à 17 cm ;
dans certains cas contraints, il peut être autorisé que * Sinon il est admis une impossibilité technique
la cuisine, le séjour et un cabinet d’aisance comportant d’accéder de plain-pied au BHC : les normes visant
un lavabo ainsi qu’une trémie soient présents sur un plus particulièrement les personnes circulant en
niveau de l’appartement. fauteuil roulant peuvent ne pas être appliquées à
- Limitation des ascenseurs de type 1 au profit des l’intérieur du BHC.
ascenseurs de type 2 et 3 dans les constructions - Un élévateur peut être installé, sans dérogation, dans
neuves. Les ascenseurs de type 1 peuvent toutefois les bâtiments d’habitation construits dans la zone du
être installés dans des constructions soumises à des plan de prévention du risque inondation ou dans des
contraintes particulières, sous réserve que ces zones pentues. Il peut également être installé dans
contraintes soient explicitées dans la demande de des constructions neuves pour assurer la continuité de
permis de construire. l’accessibilité dans toutes les circulations communes.
- Lorsque le maître d’ouvrage n’est pas en mesure - Possibilité d’un chevauchement partiel de 25 cm
d’assurer une accessibilité de plain-pied au balcon entre l’espace de débattement de la porte et l’espace
(ressaut de moins de 2 cm), celui-ci doit fournir, sur permettant à un utilisateur de fauteuil roulant de faire
demande, un plan incliné amovible. demi-tour (exception : la porte du cabinet d’aisance)
- S’il existe un dénivelé vertical de plus de 25 cm à - Possibilité de faire glisser partiellement l’espace de
moins de 90 cm du cheminement extérieur accessible, retournement sous une vasque (au maximum 15 cm).
un dispositif prévenant les chutes doit être installé.
- Le niveau d’éclairement moyen est mesuré à 1 m de
- Lors d’un croisement du cheminement extérieur hauteur le long du parcours usuel de circulation tenant
accessible avec une voie véhicules, une bande d’éveil compte des zones de transition entre les tronçons d’un
de vigilance normée doit être installée ainsi qu’un parcours.
dispositif complétant/élargissant si nécessaire le
champ de visibilité. - Les circulations piétonnes des parcs de
stationnement doivent présenter un niveau
- S’il ne peut être évité sur le cheminement, tout d’éclairement moyen de 20 lux.
obstacle en porte-à-faux ou en saillie latérale de plus
de 15 cm, répond aux exigences suivantes (sauf - Dans les escaliers tournants, une discontinuité – de
matériel de sécurité incendie) : moins de 10 cm et non agressive – de la main
courante est possible
* s’il présente un passage libre compris entre 1,40
mètre et 2,19 mètres de hauteur, il comporte au - Dans les escaliers hélicoïdaux à fût central de 40 cm
minimum deux dispositifs continus sans arêtes vives à de diamètre (ou moins), le nombre de mains courantes
l’aplomb de ses extrémités ou en retrait maximum de obligatoires peut être réduit à une.
0,15 mètre des porte-à-faux. - Possibilité d’un ascenseur commun entre l’espace
L’un de ces dispositifs se trouve à environ 0,90 mètre ERP et un logement « de fonction » situé dans le
de hauteur par rapport au sol, l’autre à une hauteur même bâtiment.
comprise entre 0,15 mètre et 0,40 mètre par rapport - Non prise en compte de l’épaisseur du tableau dans
au sol ; l’application de la règle « distance minimale de 40 cm
* s’il présente un passage libre compris entre 0,41 entre la poignée et un angle rentrant » lorsque
mètre et 1,39 mètres de hauteur, il comporte au moins l’épaisseur du tableau fait moins de 25 cm.
un dispositif continu à l’aplomb de ses extrémités ou
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 8/9
Contraintes nouvelles Allégements et simplifications
en retrait maximum de 0,15 mètre des porte-à-faux,
placé à une hauteur comprise entre 0,15 mètre et 0,40
mètre du sol ;
* s’il ménage un passage libre au moins égal à 2,20
mètres de hauteur ou au contraire inférieur à 0,41
mètre par rapport au sol, aucun dispositif
complémentaire n’est nécessaire.
- Les règles dimensionnelles de la réglementation «
voirie », garantissant la détection des obstacles bas
(bornes et poteaux) par les personnes aveugles ou
malvoyantes, sont étendues aux cheminements
extérieurs des bâtiments d’habitation.
- Le cas échéant, le pas de freinage des bandes
d’éveil de vigilance peut être réduit à un giron pour
plus d’efficacité.
- Les nez de marche des escaliers doivent présenter
un contraste visuel sur au moins 3 cm en horizontal.
- La vitrophanie des parois vitrées mise en place pour
assurer leur caractère repérable par les personnes
malvoyantes doit être visible de part et d’autre de la
paroi vitrée.
- Le cheminement extérieur du bâtiment d’habitation
doit être détectable à la canne ou au pied et repérable
visuellement ou de manière sonore.
- Si plusieurs immeubles sont construits sur une même
parcelle, une réflexion architecturale doit être menée
pour les rendre différentiables.
- Le numéro du bâtiment d’habitation doit être rappelé
à côté de la porte.
- La porte d’entrée du bâtiment d’habitation doit être
détectable et repérable.
- Plusieurs éléments doivent être obligatoirement
contrastés : le bouton d’appel pour débloquer la porte
d’entrée du bâtiment d’habitation, chaque porte ou son
encadrement et chaque poignée présents dans les
parties communes.
- Quand des numéros des appartements sont installés,
ils sont : identiques à tous les étages, posés sur la
porte ou à proximité immédiate de l’encadrement, en
relief et à hauteur de vue.
- Le numéro de l’étage, en relief, est posé à l’extérieur
de l’ascenseur.
- Chaque interphone nouvellement installé ou
renouvelé dans le bâtiment d’habitation comporte :
* une boucle d’induction magnétique conforme à la
norme EN 60.1184 ;
* un retour visuel d’information correspondant à
l’information fournie oralement.
________________
Bureau Veritas Accessibilité des logements – analyse des textes du 24/12/1015 9/9