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8-Ddrm Risque TMD 2009

Le document décrit les risques liés au transport de marchandises dangereuses. Il explique ce qu'est le risque de transport de marchandises dangereuses, ses conséquences potentielles sur les personnes et l'environnement, ainsi que les consignes de sécurité à suivre en cas d'accident.

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8-Ddrm Risque TMD 2009

Le document décrit les risques liés au transport de marchandises dangereuses. Il explique ce qu'est le risque de transport de marchandises dangereuses, ses conséquences potentielles sur les personnes et l'environnement, ainsi que les consignes de sécurité à suivre en cas d'accident.

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Le

risque
transport de
marchandises
dangereuses

121
Une matière dangereuse est une GENERALITES
substance qui, par ses propriétés
physiques ou chimiques, ou par
la nature des réactions qu’elle
est susceptible de mettre en
œuvre, peut présenter un
danger grave pour l’homme, les QU’EST-CE QUE LE RISQUE TRANSPORT DE MARCHANDISES
biens ou l’environnement. DANGEREUSES ?

Le risque de transport de marchandises dangereuses, ou risque TMD, est


consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises
par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations.

Le transport de matières dangereuses concerne principalement les voies


routières (2/3 du trafic en tonnes kilomètre) et ferroviaires (environ 1/3 du trafic);
la voie d'eau et la voie aérienne participent à moins de 5% du trafic.

On estime que près de la moitié des accidents majeurs observés lors de la


dernière décennie au sein de l'OCDE sont imputables aux transports,
particulièrement de gaz et d'hydrocarbures.

COMMENT SE MANIFESTE-T-IL ?

On peut observer trois types d'effets, qui peuvent êtres associés :


- une explosion peut être provoquée par un choc avec production
d'étincelles (notamment pour les citernes de gaz inflammables), ou pour les
canalisations de transport exposées aux agressions d’engins de travaux
publics, par l'échauffement d'une cuve de produit volatil ou comprimé, par
le mélange de plusieurs produits ou par l'allumage inopiné d'artifices ou de
munitions. L'explosion peut avoir des effets à la fois thermiques et
mécaniques (effet de surpression dû à l'onde de choc). Ces effets sont
ressentis à proximité du sinistre et jusque dans un rayon de plusieurs centaines
de mètres ;

- un incendie peut être causé par l'échauffement anormal d'un organe du


véhicule, un choc avec production d'étincelles, l'inflammation accidentelle
d'une fuite (citerne ou canalisation de transport), une explosion au voisinage
immédiat du véhicule, voire un sabotage. 60 % des accidents de TMD
concernent des liquides inflammables. Un incendie de produits inflammables
solides, liquides ou gazeux engendre des effets thermiques (brûlures), qui
peuvent être aggravés par des problèmes d'asphyxie et d'intoxication, liés à
l'émission de fumées toxiques ;

- un dégagement de nuage toxique peut provenir d'une fuite de produit


toxique (cuve, citerne, canalisation de transport) ou résulter d'une
combustion (même d'un produit non toxique). En se propageant dans l'air,
l'eau et/ou le sol, les matières dangereuses peuvent être toxiques par
inhalation, par ingestion directe ou indirecte, par la consommation de
produits contaminés, par contact. Selon la concentration des produits et la
durée d'exposition, les symptômes varient d'une simple irritation de la peau
ou d'une sensation de picotements de la gorge, à des atteintes graves
(asphyxies, oedèmes pulmonaires). Ces effets peuvent être ressentis jusqu'à
quelques kilomètres du lieu du sinistre.

122
LES CONSEQUENCES SUR LES PERSONNES ET LES BIENS

Hormis dans les cas très rares où les quantités en jeu peuvent être importantes,
tels que celui des canalisations de transport de fort diamètre et à haute pression,
les conséquences d'un accident impliquant des marchandises dangereuses sont
généralement limitées dans l'espace, du fait des faibles quantités transportées :
- les conséquences humaines : il s'agit des personnes physiques directement
ou indirectement exposées aux conséquences de l'accident. Elles peuvent
se trouver dans un lieu public, à leur domicile ou sur leur lieu de travail. Le
risque pour ces personnes peut aller de la blessure légère au décès.
- les conséquences économiques : les causes d'un accident de TMD peuvent
mettre à mal l'outil économique d'une zone. Les entreprises voisines du lieu
de l'accident, les routes, les voies de chemin de fer, etc. peuvent être
détruites ou gravement endommagées, d'où des conséquences
économiques désastreuses.
- les conséquences environnementales : un accident de TMD peut avoir des
répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une
destruction partielle ou totale de la faune et de la flore. Les conséquences
d'un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution des
nappes phréatiques par exemple) et, par voie de conséquence, un effet sur
l'homme. On parlera alors d'un " effet différé ".

LES CONSIGNES INDIVIDUELLES DE SECURITE

AVANT L PENDANT L APRES L

" S’informer sur l’existence d’un risque " En cas d’accident, donner l’alerte " S’informer

† chaque citoyen a le devoir de s’informer † pour éviter un « sur-accident », baliser les † écouter la radio
lieux du sinistre avec une signalisation † respecter les consignes des autorités
" Evaluer sa vulnérabilité par rapport appropriée, et éloigner les personnes
à ce risque situées à proximité. Ne pas fumer. " Informer

" Savoir identifier un convoi TMD † appeler le 18 (pompiers), le 15 (SAMU), le † les autorités de tout danger observé
le 17 (police) ou le 112, en précisant le
† panneaux et pictogrammes permettent lieu exact, la nature du sinistre (feu, fuite, " Apporter une première aide
d’identifier le ou les risques généré(s) par nuage, explosion), le nombre de victimes
la marchandise transportée † aux voisins
† s’il s’agit d’une canalisation de transport, † penser aux personnes âgées ainsi qu’aux
appeler l’exploitant dont le n° figure sur
" Connaître le signal d’alerte handicapés
les balises
† pour le reconnaître le jour de la crise " Se mettre à disposition des secours
" S’il y a des victimes
" Evaluer
† ne pas les déplacer (sauf incendie)
† les dégâts
" Si un nuage toxique vient dans sa † les points dangereux et s’en éloigner
direction

† fuir selon un axe perpendiculaire au vent


pour trouver un local où se confiner

" Ne pas aller chercher les enfants à


L’école

† ils y sont en sécurité

" Se confiner

123
POUR EN SAVOIR PLUS

Pour en savoir plus sur le risque TMD, consultez le site du MEDAD :

http://www.prim.net

LE RISQUE TRANSPORT DE MARCHANDISES


DANGEREUSES DANS LE DEPARTEMENT

LE RISQUE TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES DANS LE


DEPARTEMENT

En raison de l'ancienneté, de la diversité et du poids de ses activités


économiques, le Nord connaît une très forte activité de transport de
marchandises et notamment de matières dangereuses.

Le transport utilise divers modes, principalement la route et le rail mais aussi les
canaux, la mer, l'air ainsi que les conduites souterraines.

Par sa nature, un accident de TMD peut en conséquence survenir pratiquement


n’importe où dans le département.

Cependant certains axes présentent une potentialité plus forte du fait de


l’importance du trafic.

Le TMD par route

Le transport routier est le plus exposé, car les causes d'accident sont multiples :
état du véhicule, faute humaine, conditions météo…

Le réseau routier du Nord est constitué de :

- 218 km d'autoroutes
- 508 km de routes nationales
- 4807 km de routes départementales

La densité de population et le niveau élevé d'urbanisation entraînent de


multiples traversées d'agglomérations constituant autant de zones de risques.

On ne dispose pas de données spécifiques sur le trafic routier de matières


dangereuses. Les principaux axes de circulation (autoroutes et routes nationales)
sont figurés dans la cartographie à la fin de ce chapitre

124
Le TMD par voie ferrée

18 MT de marchandises dangereuses transitent chaque année par rail en France,


dont 3,5 MT dans notre Région et 2,8 MT pour le seul département du Nord.

La nature de ces marchandises dangereuses ne peut être présentée de façon


exhaustive mais couvre un large panel de produits.

Toutes ces matières dangereuses transitent sur tout le département vers la


grande gare de triage de SOMAIN ainsi qu’une demi-douzaine de gares de
marchandises.

Gare de SOMAIN *
Nbre. de wagons en transit triés
2006 297.843 319.265
2007 278.394 298.417

* le transport de matières dangereuses représente environ 7,5% de ce trafic

Les gares assurant un trafic de matières dangereuses sont dotées d’un document
interne définissant les modalités de prise en charge d’évènements mettant en
cause ce type de marchandises (SOMAIN, LILLE DELIVRANCE, AULNOYE,
DUNKERQUE, HAZEBROUCK).

Le TMD par voie fluviale

Hors transit, le transport fluvial du Nord-Pas-de-Calais a progressé de 14% depuis


2000, passant de 6,8 millions de tonnes (Mt) à plus de 7,8 en 2007. Le trafic
international représente à lui seul 74% des flux, le trafic intra-régional 16%, le trafic
national 26%. 844.190 t sont manutentionnés dans les principaux ports fluviaux
régionaux , constituées essentiellement de produits pétroliers et de produits
chimiques. Les principaux ports fluviaux étant situés à Dunkerque, Wingles, Arques
et Denain.

Le réseau des voies navigables dans le département est constitué de :

- 131 km de canal à grand gabarit (1350 t à 3600 t)


- 18 km de gabarit moyen (600 à 800 t)
- 286 km de gabarit Freycinet (250 t)

Le trafic annuel des ports fluviaux en ce qui concerne les transports de matières
dangereuses pour le département du Nord est de plus de 1 million de tonnes. Il
est constitué essentiellement de produits pétroliers et de produits chimiques, les
principaux ports fluviaux étant situés à Dunkerque, Lille, Valenciennes, Auby,
Douai-Dorignies.

Le TMD par voie maritime

LE PORT AUTONOME DE DUNKERQUE

Le PAD s'étend sur 17 kms de rivage et dispose de plus de 16 kms de quais et


appontements pouvant accueillir simultanément plus de 60 navires.
Le port Ouest, directement relié à la mer, permet les escales rapides de porte-
conteneurs et navires rouliers, ainsi que l'accès de très grands minéraliers et
pétroliers au tirant d'eau de 20,50 m.
Le port Est, abrité par des écluses, est accessible aux navires de 14,20 m de tirant
d'eau. Ce site reçoit des minéraliers, des céréaliers et des navires de
marchandises générales.

Le trafic en quelques chiffres :


- trafic longitudinal : 40 000 navires en voie montante soit 120
navires/jour (autant en voie descendante)
125
- 40 % des navires transportent des matières dangereuses ou
polluantes
- trafic transversal : 140 à 170 navires/jour
- trafic diversifié : pêche, plaisance, navires cabliers ou
scientifiques…

En 2007, le PAD a enregistré 7066 escales, pour un trafic de 57,11 millions de


tonnes (41 millions de tonnes à l’import et 16 millions à l’export).
Les principaux postes sont les suivants :

• hydrocarbures : 13,18 millions de tonnes


• minerais : 13,8 millions de tonnes
• charbon : 9,7 millions de tonnes
• marchandises diverses : 15,5 millions de tonnes

Il convient de souligner également l’essor du trafic routier qui atteint en 2007 près
de 12,3 millions de tonnes, soit 560.000 camions et autant de véhicules de
tourisme.

Le PAD est le 3ème port de France :


- 1er port d'importation de minerais et charbons
- 1er port exportateur d'acier
Face à la Grande-Bretagne, au contact du BENELUX et du Nord-Ouest européen
industriel et agricole, Dunkerque est le 1er grand port multi-spécialiste à proximité
du tunnel sous la Manche.

Il se situe au débouché du détroit du Pas-de-Calais, à une heure environ de la


route maritime Manche / Mer du Nord, et se trouve desservi sur le plan routier,
ferroviaire et fluvial par un réseau très dense de communications.

Une très grande diversité de produits "dangereux" est susceptible de transiter par
le port de Dunkerque, tant par leur nature (hydrocarbures, produits chimiques,
gaz…), leur risque (produits explosifs, inflammables, corrosifs, irritants…) que leur
conditionnement (transport en vrac ou en colis).
Pour mémoire, le transport de ces produits dangereux par voie maritime est
réglementé par des codes internationaux établis par l'Organisation Maritime
Internationale, le code IMDG pour les colis et les codes IBC, IGC, BC, MARPOL
pour les vracs.

Des inspections peuvent être réalisées par les inspecteurs des Affaires Maritimes à
bord des navires transportant des matières dangereuses au titre du contrôle par
l'Etat du Port comme pour tous les autres navires. Il existe un planning de
contrôles systématiques selon des critères de risques programmant en particulier
une visite d’au moins 25% des navires escalant dans les ports européens.

Pour assurer la défense contre le feu du PAD, il existe un réseau incendie le long
des quais et un remorqueur de type "FIFI ONE" pouvant embarquer des pompiers
spécialisés dans la lutte à bord de navires.
Il convient de préciser que les appontements et quais exploités par des
entreprises classées disposent de leurs propres équipements de lutte contre
l’incendie.

126
Le TMD par canalisations souterraines

Un réseau de canalisations enterrées à une profondeur de 80 cm minimum sur de


longues distances traverse le département pour alimenter les différents dépôts
pétroliers ou les usines chimiques.

Ce réseau transporte une quantité importante de matières dangereuses évitant


la circulation de camions ou de wagons citernes et réduisant ainsi
considérablement les risques.

Si les dangers potentiels sont moindres que pour les précédents modes de
transport, notamment par l'identification des produits et les systèmes internes de
sécurité, ils ne sont pas nuls ou inexistants. Ces canalisations ne sont pas pour
autant assimilées à des risques majeurs.

Le réseau de ces canalisations souterraines est repris dans les PLU au titre des
servitudes d'utilité publique. Leur tracé peut donc être consulté en mairie.

Les concessionnaires des réseaux de transport de gaz et d'hydrocarbures ont


obligation de mettre en place un Plan de Surveillance et d'Intervention (PSI) et
de réaliser périodiquement des exercices en partenariat avec les services du
SDICS, du SIRACED-PC et de la DRIRE.

Le département du Nord est parcouru par plusieurs réseaux de canalisations de


transport de matières dangereuses :
- 1500 km environ de canalisations de transport de gaz naturel
exploitées par GRT Gaz (filiale de Gaz de France) ;
- 400 km environ de canalisations de produits chimiques
exploitées par la société Air Liquide ;
- 270 km de canalisations d’hydrocarbures exploitées par la
société TRAPIL.

S’y ajoutent des réseaux de moindre importance :

- le gazoduc FRANPIPE, exploité par la société NORFRA ;


- le gazoduc de gaz de mine exploité par la société GAZONOR ;
- des oléoducs d’hydrocarbures, exploités par des sociétés
pétrolières, notamment sur la zone portuaire de Dunkerque.

Les réseaux de transport de transport et de distribution de gaz

Réseau de transport de GRT gaz: GRT gaz pour mission d'assurer l’acheminement
du gaz sur le réseau de transport de la France jusqu’aux clients finaux (industriels
ou réseau de distribution). Un découpage territorial en Régions a été effectué, le
département du Nord étant inclus dans la structure gazière GRT gaz Région
Nord-Est.
320 communes du département sont traversées ou dans la bande de servitude
d’une canalisation de gaz naturel.

Réseau de distribution de Gaz de France : le gestionnaire de ce réseau est EDF


GDF SERVICES (EGS) service distribution du gaz réparti en agences locales. En
cas d'incident ou d'accident, le distributeur met en place un plan d'organisation
interne dit ORIGAZ.

Réseau Nord France Air Liquide : le RNF est une entité basée à WAZIERS qui a en
charge 600 kms de canalisations réparties de Maubeuge à Dunkerque.
Le RNF a la responsabilité de la maintenance des canalisations suivantes :
- canalisations d'oxygène (oxyducs) de Dunkerque à Sebourg et de
Feignies à Jeumont ;
- canalisations d'azote (azoducs) du réseau Maubeuge et de la
région de Denain ;
- canalisations d'hydrogène (hydrogénoducs) de Bailleul à Waziers.

Les risques associées à ces transports sont les suivants : incendie, explosion,
asphyxie, brûlures…

127
Réseau Gazonor : transport de méthane biogénique entre Lourches et Hornaing.

L’oléoduc TRAPIL

Il s'agit de la partie française des oléoducs de défense commune de l'OTAN,


exploitée d'ordre et pour le compte de l'Etat par la société TRAPIL et placée sous
la tutelle du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (Service
National des Oléoducs Interalliés).
Cet oléoduc, qui court sur quelque 270,665 kms dans le Nord, concerne 127
communes du département (108 traversées, 12 situées dans la bande sensible
des 100 m et 7 polluables par transfert des hydrocarbures).

Un oléoduc transporte toutes variétés d'hydrocarbures liquides tels que:

♦ Essences de première distillation ou naphta;


♦ Supercarburant avec ou sans plomb;
♦ Carburéacteur;
♦ Fioul;

Les risques induits sont les suivants : risques liés aux canalisations (risques résultant
de la conception, risques résultant d'une exploitation anormale des pipelines,
corrosion externe, corrosion interne), risques liés à l'environnement (glissements et
affaissements de terrains, affouillements aux traversées des cours d'eau, érosion
superficielle du sol, sismologie), risques liés à l'activité humaine (travaux effectués
à proximité, travaux agricoles / sylvicoles, travaux publics et génie civil,
recalibrage des cours d'eau et dragage, tirs de mines et dépilage minier), risques
liés à des actes de malveillance (tentatives de vol de produit, actions terroristes),
risques liés à l'exploitation (défaillances humaines, défaillances techniques).

Les réseaux de transport et de distribution d'électricité

Réseau de Transport d'Electricité Haute et Très Haute Tension : le RTE - TENE


(Réseau de Transport d'Electricité - Transport Electricité Nord Est) doit être en
mesure de faire face aux événements risquant d'avoir des répercussions graves
et durables sur le réseau électrique, les clients et les producteurs.
L'organisation interne prévue à cet effet fait l'objet d'un plan préétabli
dénommé ORTEC (Organisation de RTE en cas de Crise). Il a aussi pour but de
relayer rapidement les informations vers les pouvoirs publics.
Le directeur de l'unité système RTE - SENE est responsable des relations auprès du
Préfet de Zone.

Réseau de distribution d'électricité : le gestionnaire de ce réseau est EDF-GDF


SERVICES (EGS) service distribution électrique réparti en agences locales. En cas
d'incident ou accident, le distributeur met en place un plan d'organisation
interne - ADEL. Dans certains cas, afin d'alimenter les clients prioritaires (hôpitaux,
malades à hauts risques vitaux), le plan Electro-Secours est déclenché.

NATURE DU FLUIDE NATURE DU DANGER NATURE DES RISQUES


Incendie
Inflammabilité
Gaz naturel (méthane) Explosion
Remplace l’oxygène de l’air
Asphyxie
Inflammation vive
Oxygène Gaz comburant Explosion
Hyperoxies
Incendie
Hydrogène Inflammabilité
Explosion
Azote Remplace l’oxygène de l’air Asphyxie
www.prim.net Incendie
Inflammabilité Explosion
Toxicité Pollution des eaux et des sols
Hydrocarbures liquides
Vapeurs remplaçant l’oxygène de Toxicité pour l’homme et la faune
l’air Toxicité des vapeurs
Asphyxie

128
L’HISTORIQUE DU RISQUE TRANSPORT DE MARCHANDISES
DANGEREUSES DANS LE DEPARTEMENT

Quelques exemples d'accidents survenus dans le département

- le 10 octobre 1973, explosion d'un transport de propane dans la


commune de SAINT-AMAND-LES-EAUX (13 décès)
- le 6 octobre 1989, accident de 2 wagons d'ammoniac à
WAZIERS
- le 26 octobre 1993, fuite d'un wagon citerne de chlorure de
méthyle en gare d'AULNOYE-AYMERIES
- le 6 novembre 2000, accident d'un transport de 19 tonnes de
nitrate d'ammonium sur la RN41
- le 20 août 2001, accident d'un véhicule transportant 31.000 litres
de fuel sur l'A25 à MARCQ-EN-BAROEUL et déversement de
17.000 litres sur la chaussée
- le 28 mars 2002, fuite en phase liquide sur un transport de
propane à ARLEUX

QUELS SONT LES ENJEUX EXPOSES ?

Le risque TMD dans le port de Dunkerque concerne essentiellement des navires


spécialisés (pétroliers, gaziers, chimiquiers…) transportant des marchandises en
vrac et accostant à des appontements exploités par des entreprises classées
SEVESO (APF, Polimeri, Rubis Terminal, SRD, Raffinerie des Flandres).
Ces appontements voisins des entreprises sont généralement éloignés des zones
urbaines. La plupart se situent dans les bassins intérieurs du port, minimisant ainsi
l’impact environnemental d’un incident de manutention, car la pollution du plan
d’eau serait retenue par les portes des écluses et ne sortirait pas du port. Cet
impact serait plus important pour un accident maritime au large des côtes (ce
domaine est pris en compte par les plans Polmar terre et mer).
Un accident bloquant durablement les accès du port impacterait fortement
l’activité des nombreuses entreprises situées sur la zone portuaire, certaines
dépendant des approvisionnements maritimes pour fonctionner.

LES ACTIONS PREVENTIVES DANS LE DEPARTEMENT

La réglementation en vigueur
Afin d'éviter la survenue d'accident lors du transport de marchandises
dangereuses, plusieurs législations ont été mises en place :

Les transports intérieurs français sont réglementés par l'arrêté ministériel du 1er juin
2001 modifié dit arrêté A.D.R. pour le TMD par route, l’arrêté du 5 juin 2001 modifié
dit arrêté R.I.D. pour le TMD par voie ferrée et l’arrêté du 5 décembre 2002
modifié dit arrêté A.D.N.R. pour le TMD par voie fluviale.

Les transports par canalisations sont réglementés par groupes de produits


transportés :
► pour le gaz combustible par le décret n° 85-1108 du 15 octobre
1985 relatif au régime de transport et les arrêtés des 11 mai 1970
et 4 août 2006 portant règlement de sécurité,
► pour les hydrocarbures liquides ou liquéfiés par le décret n° 59-
998 du 14 août 1959 et l'arrêté du 21 avril 1989 fixant règlement

129
de sécurité pour les pipelines,
► pour les produits chimiques par le décret n° 65-881 du 18
octobre 1965 et l'arrêté du 6 décembre 1982 portant règlement
de sécurité.

L’arrêté du 4 août 2006 portant règlement de la sécurité des canalisations de


transport de gaz combustibles, d’hydrocarbures liquides ou liquéfiés et de
produits chimiques, définit désormais les conditions de conception, de
construction, d’exploitation et de surveillance communes à toutes ces
canalisations.

◙ la réglementation des travaux à proximité des canalisations de transport et de


distribution de gaz
La plupart des canalisations sont enterrées sur la quasi-totalité de leur parcours.
L’une des principales causes de dommages aux canalisations, pouvant conduire
à des accidents aux conséquences catastrophiques, résulte d’agressions à
l’occasion de travaux à proximité.
La prévention de ces dommages repose notamment sur la demande de
renseignements (DR) et la déclaration d’intention de commencer des travaux
(DICT) prévues par le décret n° 91-1147 du 14 octobre 1991 et l’arrêté du 16
novembre 1994 pris pour son application.
Ces textes définissent les procédures d’échange d’informations entre les
exploitants des réseaux protégés, les maîtres d’ouvrages et les entrepreneurs
(publics ou privés, entreprises ou particuliers) qui réalisent des travaux à proximité
de ces réseaux.
Ils prévoient que les exploitants des canalisations de transport doivent déposer
dans les mairies traversées un plan de zonage tenu à jour de leurs ouvrages. Les
communes sont tenues de laisser ce plan à disposition du public pour
consultation.

◙ la protection des canalisations de transport


Pour prévenir les accidents liés à des travaux à proximité des canalisations, et
pour garantir l’accès aux ouvrages, les canalisations doivent être implantées
dans une bande de terrain dans laquelle l’accès doit être laissé libre et les
activités susceptibles de lui nuire interdites. Lorsque la canalisation emprunte des
propriétés privées, cette protection doit être garantie par servitudes de droit
privé au bénéfice du transporteur.
La largeur de cette bande de servitude est variable selon la nature du fluide
transporté et la date de construction de la canalisation. Pour celles construites
avant le 15 septembre 2006, elle est varie entre quelques m et 5m ; pour les
nouvelles canalisations, elle est systématiquement de 5m.

◙ la protection de l’environnement au voisinage des canalisations de transport


Les canalisations de transport doivent être implantées et conçues en tenant
compte de la densité de l’occupation dans leur voisinage, et notamment de
sorte qu’il n’y ait ni ERP important ni IGH dans la zone des effets significatifs pour
l’homme.
Les exploitants disposent d’un délai courant jusqu’au 15 septembre 2009 pour
mettre à jour les études de sécurité des ouvrages et identifier les tronçons de
canalisations qui ne respectent pas ces conditions.
Ils disposeront ensuite d’un délai courant jusqu’au 15 septembre 2012 pour
aménager les canalisations de façon à rendre le tracé compatible avec le
voisinage d’ERP ou d’IGH et jusqu’au 15 septembre 2015 pour rendre les tracés
compatibles avec l’occupation.

Le transport et la manutention dans les ports maritimes sont réglementés par un


Règlement Général (arrêté du 18 juillet 2000) et des Règlements Locaux (arrêté
préfectoral du 7 novembre 2005 pour le PAD).

Le transport maritime est réglementé par les codes IMDG-IBC-IGC-Marpol-Codes


émis par l'OMI.

Ces réglementations, très semblables, comportent des dispositions sur les


matériels, sur la formation des intervenants, sur la signalisation et la
documentation à bord et sur les règles de circulation (voir plus loin).

130
L’étude de dangers ou de sécurité
La législation impose à l'exploitant une étude de dangers (ou étude de sécurité
pour les canalisations de transport) lorsque le stationnement, le chargement ou
le déchargement de véhicules contenant des matières dangereuses,
l'exploitation d'un ouvrage d'infrastructure de transport peuvent présenter de
graves dangers.

Prescription sur les matériels


Des prescriptions techniques sont imposées pour la construction des véhicules,
des wagons et des bateaux et pour la construction des emballages (citernes,
grands récipients pour vrac, petits emballages, etc …), avec des obligations de
contrôles initiaux et périodiques des unités de transport et de certains gros
emballages (citernes, grands récipients pour vrac etc …).

La signalisation, la documentation à bord et le balisage


Il doit y avoir à bord du train, du camion ou du bateau des documents décrivant
la cargaison, ainsi que les risques générés par les matières transportées
(consignes de sécurité). En outre, les transports sont signalés, à l’extérieur, par des
panneaux rectangulaires oranges (avec le numéro de la matière chimique
transportée) et des plaques-étiquettes losanges avec différentes couleurs et
différents logos indiquant s’il s’agit de matières explosives, gazeuses,
inflammables, toxiques, infectieuses, radioactives, corrosives, etc … A ces
signalisations s’ajoutent parfois des cônes ou des feux bleus pour les bateaux.

Æ Une plaque orange réfléchissante, rectangulaire (40x30 cm) placée à


l’avant et à l’arrière ou sur les côtés de l’unité de transport. Cette plaque indique
en haut le code danger (permettant d’identifier le danger), et en bas le code
matière (permettant d’identifier la matière transportée).

SIGNIFICATION DU CODE DANGER


266 Code danger
1. : matières explosives
2. : gaz inflammables (butane…)
1017 Code matière
3. : liquides inflammables (essence…)
4. : solides inflammables (charbon…)
Le redoublement de chiffre 5. : comburants peroxydes (engrais…)
sur le code danger indique 6. : matières toxiques (chloroforme…)
une intensification du risque. 7. : matières radioactives (uranium…)
Ex : 266, gaz très toxique 8. : matières corrosives (acide…)
9. : dangers divers (piles…)

Æ Une plaque étiquette de danger en forme de losange annonçant, sous forme


de pictogramme, le type de danger prépondérant de la matière transportée.
Ces losanges sont fixés de chaque côté et à l’arrière du véhicule.

Æ Pour les canalisations de transport, un balisage au sol est mis en place. Le


balisage des canalisations de transport souterraines est posé à intervalles
réguliers ainsi que de part et d’autre des éléments spécifiques traversés : routes,
autoroutes, voies ferrées, cours d’eau, plans d’eau. Il permet de matérialiser la
présence de la canalisation. Il permet également, par les informations portées sur
chaque balise, d’alerter l’exploitant de la canalisation en cas de constat
d’accident ou de toute situation anormale.

Les règles de circulation


Certaines restrictions de vitesse et d'utilisation du réseau routier sont mises en
place. En effet, les tunnels ou les centres villes sont souvent interdits à la
circulation des camions transportant des matières dangereuses. De même,
131
certains transports routiers sont interdits les week-ends et lors de grands départs
en vacances.

La formation des intervenants


Le facteur humain étant l'une des principales causes d'accident, les conducteurs
de véhicules et les « experts » obligatoires à bord des bateaux transportant des
marchandises ou des matières dangereuses font l'objet de formations spécifiques
agrées (connaissance des produits et des consignes de sécurité à appliquer,
conduite à tenir lors des opérations de manutention) et d'une mise à niveau tous
les cinq ans. Les autres personnes intervenant dans le transport doivent aussi
recevoir une formation (mais pas d’agrément ni de description précise de cette
formation). De plus, toute entreprise qui charge, décharge, emballe ou
transporte des marchandises ou des matières dangereuses, doit disposer d'un "
conseiller à la sécurité ", ayant passé un examen spécifique.

La prise en compte dans l’aménagement


Pour prévenir tout accident lié à des travaux de terrassement, les plans de
canalisations souterraines sont pris en compte par les communes traversées au
travers d’un plan de zonage déposé et consultable en mairie et d’une inscription
au document d’urbanisme de la commune.

La réglementation impose, outre les règles de balisage déjà citées, des


contraintes d’occupation des sols de part et d’autre de l’implantation de la
canalisation :
- Bande de servitudes fortes (jusqu’à 5 mètres de largeur) maintenue
débroussaillée et inconstructible, zones de servitudes faibles (jusqu’à 20
mètres de largeur) maintenue en permanence accessible pour interventions
ou travaux. Au terme d’une étude de sécurité que doit faire l’exploitant, le
préfet peut porter à la connaissance de la commune concernée les
informations nécessaires en vue de fixer des restrictions à l’urbanisation et/ou
à la densification de la population autour de la canalisation, dans une zone
pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres selon le produit transporté
et les caractéristiques de la canalisation.

- D'autre part, les exploitants de canalisations doivent obligatoirement être


consultées avant le début de travaux dans une zone définie autour de la
canalisation. Préalablement à toute intervention, une déclaration d'intention
de commencement des travaux (DICT) leur est adressée.

L’information et l’éducation sur les risques


Æ L’information préventive
En complément du DDRM, le maire peut définir les modalités d’affichage du
risque transport de marchandises ou de matières dangereuses et des consignes
individuelles de sécurité.

L’éducation et la formation sur les risques


- La formation des professionnels du bâtiment, de l’immobilier, des notaires,
géomètres, des maires …,
- L’éducation à la prévention des risques majeurs est une obligation dans le
cadre de l’éducation à l’environnement pour un développement durable et
de l’éducation à la sécurité civile.

LE CONTROLE

Un contrôle régulier des différents moyens de transport des marchandises


dangereuses est effectué par les industriels, les forces de l’ordre et les services de
l’Etat.

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L’ORGANISATION DES SECOURS DANS LE DEPARTEMENT

L’alerte
En cas d’accident, l’alerte sera donnée par des ensembles mobiles d’alerte
(services de secours dépêchés sur place) et éventuellement les médias locaux.

L’organisation des secours

Au niveau départemental
Lorsque plusieurs communes sont concernées par une catastrophe, le plan de
secours départemental (plan Orsec) est mis en application. Il fixe l’organisation
de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés
nécessaires à l’intervention. Au niveau départemental, c’est le préfet qui élabore
et déclenche le plan ORSEC ; il est directeur des opérations de secours.

En cas de nécessité, il peut faire appel à des moyens zonaux ou nationaux.

Un plan de secours spécialisé - TMD a par ailleurs été approuvé le 20 janvier


2006. Ce plan prévoit les mesures à prendre et les moyens de secours à mettre en
œuvre pour faire face aux accidents survenant aux transports par voie routière,
par voie navigable, par pipes ou conduites de transport, mettant en jeu des
produits dangereux transportés en vrac ou en colis.

Il ne s'applique pas :

- aux transports de matières radioactives (domaine pris en compte par


le plan de secours spécialisé TMR approuvé en 2006)
- aux transports par voie maritime (domaine pris en compte par le plan
POLMAR approuvé en 2004)

Les 4 principales gares de triage sont soumises à ce plan TMD. En outre, plusieurs
gares ont été ou sont en cours de "mise en qualité Matières Dangereuses" par la
SNCF. A ce jour, 6 gares sur les 13 concernées dans la Région (Douai, Dunkerque
Port Est, Dunkerque Extension, La Madeleine, Prouvy Thiant, Recquignies) ont fait
l'objet de cette procédure. Il convient enfin de souligner que la gare de triage de
Somain dispose d’un plan de secours approuvé le 12 mars 2008.

Le Service Départemental d'Incendie et de Secours du Nord dispose, en dehors


des moyens traditionnels de secours et de lutte contre l'incendie, d'une Unité
Mobile d'Intervention Chimique (UMIC) constituée de deux Cellules Mobiles
Le protocole d'assistance
d'Interventions Chimiques Identification (CMIC-I) basées à Lille (CIS Lille-Littré) et à
TRANSAID, conclu entre le
Ministère de l'Intérieur et Dunkerque (CIS Fort-Mardyck) et trois Cellules Mobiles d'Interventions Chimiques
l'Union des Industries Reconnaissance (CMIC-R) basées à Valenciennes, Cambrai et Douai (CIS
Chimiques sur la base du Waziers).
volontariat des entreprises, a
pour objet, en cas d'accident Ces Unités sont chargées :
de TMD, de permettre aux
services de la sécurité civile de ● de procéder aux premières mesures conservatoires,
gagner du temps. Les
● d'identifier la nature des produits impliqués dans l'accident et leurs
accidents couverts sont ceux
qui sont susceptibles de dangers,
survenir en dehors des sites ● de procéder, dans la mesure du possible, au colmatage des fuites
industriels, pendant les éventuelles,
transports, dans les gares, les ● de contrôler ou limiter les rejets à l'environnement,
ports, les aéroports, etc…Les ● de préparer si nécessaire l'intervention de moyens spécialisés
matières dangereuses extérieurs, en particulier dans le cadre de la procédure TRANSAID.
pouvant faire l'objet du plan
TRANSAID sont les produits
Au niveau communal
explosifs, toxiques ou corrosifs,
les gaz liquéfiés, les liquides C'est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d'assurer la
inflammables. sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des
collectivités territoriales.

133
Au niveau de l’exploitant
Les canalisations de transport font l’objet de plans de surveillance et
d’intervention (PSI) en vue de réduire les probabilités d’agressions externes
involontaires et de réagir efficacement en cas d’accident.

Dans les gares de triage, la SNCF met en place des plans marchandises
dangereuses (PMD) afin de mieux faire face à un éventuel accident.

Au niveau individuel
- Un plan familial de mise en sûreté. Afin d’éviter la panique lors d’un accident
de TMD un tel plan, préparé et testé en famille, permet de mieux faire face
en attendant les secours. Ceci comprend la préparation d'un kit, composé
d'une radio avec ses piles de rechange, de rouleaux de papier collant,
d'une lampe de poche, d'eau potable, des médicaments urgents, des
papiers importants, de vêtements de rechange et de couvertures. Une
réflexion préalable sur les lieux de mise à l’abri (confinement) complètera ce
dispositif. Le site prim.net donne des indications pour aider chaque famille à
réaliser ce plan.

LES COMMUNES CONCERNEES PAR LE RISQUE TRANSPORT DE


MARCHANDISES DANGEREUSES

Cf cartographie pages suivantes

LES CONTACTS

- Mairies
- Préfecture du Nord – SIRACEDPC
- DDE
- DIREN
- DRIRE
- DDSIS
- GRT gaz Région Nord-Est
- Air Liquide Canalisations

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour en savoir plus sur le risque transport de marchandises dangereuses,


consultez le site de …

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