CONTRAT DE TRAVAIL À DURÉE INDÉTERMINÉE
ENTRE LES SOUSSIGNÉS
Citycolis 50,
Représenté(e) pour les besoins de ce contrat par Sébastien Belloc, en sa qualité
de : Responsable d’exploitation,
Immatriculé(e) au Registre du Commerce et des Sociétés Caen B 789 352 606,
Code NAF : Transports routiers de fret de proximité,
Et dont le siège social est situé à l'adresse suivante :
12 RUE DES FRERES CHAPPE;
GRENTHEVILLE
France
14540
Ci-après "Sébastien Belloc ",
ET
Moustapha Mbaye,
Résidant à l'adresse suivante :
12 rue de lantheuil
Caen
14000
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N° de Sécurité sociale : 3 010399027846,
N° du titre l'autorisant à travailler : 1408006073,
Ci-après " Moustapha Mbaye ",
IL A ÉTÉ CONVENU ET ARRÊTÉ CE QUI SUIT
PRÉAMBULE
Est conclu le présent contrat, sous réserve de l'issue de la visite médicale d'embauche
décidant de l'aptitude du salarié à exercer les fonctions proposées.
L'employeur a effectué une déclaration préalable à l'embauche auprès de l'URSSAF
le : 03/08/2022
Il est porté à la connaissance du salarié que l'employeur transmet par le biais de la
Déclaration Sociale Nominative (DSN) les données utilisées pour le calcul du salaire,
et tout autre événement qu'il est dans l'obligation de déclarer par ce biais, comme les
arrêts de travail ou l'éventuelle fin du contrat.
Le salarié déclare être libre de tout engagement, n'être tenu par aucune clause de
non-concurrence, n'être frappé d'aucune incapacité ni d'aucune inaptitude physique à
l'exercice de son activité.
ARTICLE I : CONVENTION COLLECTIVE
Le présent contrat est soumis aux dispositions du document conventionnel (accord ou
convention) suivant :
Accord collectif
Ce document sera tenu à la libre disposition du salarié sur son lieu de travail, et toute
modification de ce texte lui sera notifiée dans un délai d'un mois après la date d'effet.
Les dispositions légales françaises du Code du travail auront vocation, dans le silence
de cette source, à s'appliquer.
ARTICLE II : NATURE ET DURÉE DU CONTRAT
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Le présent contrat est conclu pour une durée indéterminée.
Il prend effet le 03/08/2022.
ARTICLE III : FONCTION
Le salarié est employé, en tant que cadre, au poste suivant : Chauffeur Livreurs et
responsable de Quai.
Tout au long de l'exécution des présentes, l'exercice des missions ci-après détaillées
sera confié au salarié :
S’occuper de toutes les opérations de livraison (chargement, déchargement …)
Livrer ou enlever des colis, des marchandises… aux clients
Organiser ses tournées en fonction des horaires de trafic et autres impératifs de
satisfaction de la clientèle (horaires, qualité …)
Veiller au bon état de son véhicule en assurant les réparations courantes (gonflage
des pneus, propreté, vidange …)
L’encadrement d’une Équipe à Quai
Le salarié pourra, pendant toute la durée du présent contrat, être affecté à d'autres
postes correspondant aux missions qu'il exerce, selon les besoins de l'employeur.
La prise de fonction sera effective à compter du 03/08/2022.
Dans le cadre de l'exécution des présentes, le salarié s'engage à se conformer à
l'ensemble des dispositions du règlement intérieur, aux instructions et directives de
l'ensemble des instances dirigeantes et supérieurs hiérarchiques auxquels il est
rattaché et maintenir la confidentialité des informations, dont il aurait pris connaissance
dans l'exercice des ses fonctions, qui seraient susceptibles de nuire aux intérêts de
l'employeur.
Le salarié sera par ailleurs tenu de conserver en toutes circonstances une attitude
loyale à l'égard de son employeur.
ARTICLE IV : LIEU DE TRAVAIL
Le lieu habituel de travail est fixé à l'adresse suivante :
DPD FRANCE
24 Rue des Frères Chappe Z.I. Sud Caen-Mondeville, 14540 Grentheville
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L'employeur ne pourra, sans l'accord exprès du salarié, modifier le lieu habituel de
travail. si les parties s'accordent sur la modification du lieu de travail, cet accord fera,
le cas échéant, l'objet d'un avenant aux présentes.
ARTICLE V : TEMPS DE TRAVAIL
Le salarié sera soumis à la durée légale de travail prévue à l'Article L.3121-27 du Code
du travail, équivalente à 35 heures par semaine, dans le cadre d'un contrat de travail
à temps complet.
Il lui sera toutefois possible d'effectuer des heures supplémentaires dans les limites du
contingent annuel fixé par la convention ou accord d'entreprise applicable,
subsidiairement, par la convention ou accord de branche et à défaut, dans la limite de
220 heures par an fixée par décret, qui lui seront rémunérées selon les modalités
disposées à l'Article suivant.
Les heures supplémentaires contingentées ne généreront de repos compensateur
additionnel qu'à la condition que la convention ou accord collectif applicable l'ait prévu.
ARTICLE VI : CONTREPARTIE LIÉE AU TEMPS D'HABILLAGE ET DE
DÉSHABILLAGE DU SALARIÉ
En raison des missions confiées au salarié lui imposant le port d'une tenue et
d'équipements particuliers, le temps consacré à l'habillage et au déshabillage est
assimilé à du temps de travail effectif.
Le salarié devra s'habiller et se déshabiller durant ses heures de travail.
ARTICLE VII : RÉMUNÉRATION
Le salarié percevra, en contrepartie de son travail, une rémunération mensuelle brute
de 1 910 euros, qui sera payée le cinquième jour de chaque mois, par chèque ou
virement bancaire.
Chaque paiement du salaire donnera lieu à l'établissement d'un bulletin de paie, dont
l'acceptation ne saurait être interprétée comme un renoncement du salarié au
paiement des sommes qui lui sont dues et qui n'y figurent pas.
Les bulletins de paie seront remis par voie électronique, à moins que le salarié ne s'y
oppose expressément.
Les heures de travail supplémentaires effectuées par le salarié seront rémunérées
selon les modalités définies par la convention ou accord applicable.
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Le taux de majoration appliqué aux heures supplémentaires ne pourra toutefois être
inférieur à 10%, et, dans le silence de la convention ou accord, sera porté à 25% pour
toutes les heures effectuées au-delà de la limite de 1/10 ème de la durée de travail.
ARTICLE VIII : CONGÉS PAYÉS
§1. ATTRIBUTION DES CONGÉS
Le salarié se verra attribuer des jours de congés, indépendamment des modalités
tenant à la durée hebdomadaire, mensuelle ou annuelle de travail, en respect des
dispositions prévues par le document suivant : Accord collectif.
La période de référence du décompte des jours de congé est fixée du 1er juin de
l'année précédente au 31 mai de l'année actuelle.
Les congés accumulés par le salarié dans le cadre de l'exécution des présentes,
pendant l'année au cours de laquelle le contrat prendra éventuellement fin et dont il
n'aura pas bénéficié, feront l'objet d'une indemnisation dans les conditions ci-dessous
développées.
§2. PRISE DES CONGÉS
Les périodes et modalités de prise de congés seront, dans le silence de la convention
ou accord collectif applicable, fixées par l'employeur : les dates et l'ordre de départ
seront communiqués à chaque salarié et affichés au moins un mois à l'avance, dans
les locaux normalement accessibles aux salariés.
La période des congés comprend dans tous les cas la période légale du 1er mai au 31
octobre de chaque année.
Pour son congé principal, le salarié ne pourra prendre plus de 24 jours ouvrables en
une seule fois. Les congés ne dépassant pas 12 jours seront pris en continu et lorsque
le congé principal sera compris entre 12 et 24 jours ouvrables, l'employeur pourra
fractionner le congé avec l'accord du salarié. Dans ce cas, l'une des deux périodes de
congés devra durer au minimum 12 jours ouvrables continus. Ces 12 jours seront pris
au cours de la période allant du 1er mai au 31 octobre, sauf dérogation prévue par
accord collectif ou accord individuel du salarié.
Les jours restant dus pourront être accordés en une ou plusieurs fois en dehors de
cette période.
§3. REPORT DES CONGÉS
Les congés payés dont le salarié n'aura pas disposé une année donnée ne pourront
être reportés sur l'année suivante.
ARTICLE IX : REMBOURSEMENT DE FRAIS
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L'employeur s'engage à rembourser au salarié les frais engagés par celui-ci dans
l'exercice de ses fonctions, sur présentation de justificatifs et sous réserve du contrôle
de leur réalité, de leur exactitude et de leur engagement dans l'intérêt de l'exercice de
la profession, conformément à la procédure de remboursement de frais telle
qu'appliquée par l'employeur.
ARTICLE X : RETRAITE ET PRÉVOYANCE
Le salarié cotisera aux différents régimes de retraite complémentaire et de prévoyance
en vigueur.
ARTICLE XI : VÉHICULE DE FONCTION
L'employeur tiendra à disposition du salarié un véhicule, dont l'utilisation sera limitée
aux déplacements nécessaires dans le cadre de l'exercice normal de ses fonctions.
Le salarié certifie qu'il est en possession d'un permis de conduire valide, lui permettant
l'utilisation dudit véhicule de fonction.
Le véhicule, objet de la présente clause, est attribué à titre principal pour l'exercice de
ses fonctions. Néanmoins, l'employeur accepte qu'il soit utilisé également à titre
personnel par le salarié.
Les coûts liés à l'utilisation, à l'entretien et à l'assurance du véhicule seront supportés
par l'employeur, sauf les cas où, avec l'accord de ce dernier, le salarié utilisera le
véhicule pour ses besoins personnels. Ainsi, l'employeur prendra en charge les
assurances obligatoires et facultatives, les réparations d'entretien ainsi que les frais
d'essence et de garage liés à l'utilisation professionnelle ou à des événements
survenant pendant le temps de travail, sur présentation de factures.
Le salarié a pris connaissance du contrat d'assurance du véhicule et s'engage à en
respecter les clauses. Il s'oblige également à une utilisation prudente du véhicule dans
le strict respect du Code de la route, et à une utilisation respectueuse du véhicule et
de sa mécanique.
Il s'engage ainsi à s'assurer en permanence du parfait état de marche du véhicule, à
signaler toute défectuosité et demander à faire procéder en temps utile les réparations
qu'exige l'état du véhicule, à régler les amendes fiscales découlant des procès-
verbaux et contraventions qui lui sont imputables de par l'utilisation et la conduite du
véhicule ou par défaut de présentation des documents (carte grise, attestation
d'assurance, etc).
En cas d'accident ou de dégradation du véhicule, le salarié sera tenu d'avertir
l'employeur dans un délai de 48 heures, qu'il en soit l'auteur ou la victime. Il sera
également tenu d'avertir l'employeur dans tous les cas où un sinistre ou événement
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susceptible de causer un dommage au véhicule surviendrait. Tout manquement à cette
obligation d'information dans les délais engagerait la responsabilité du salarié, contre
lequel l'employeur pourrait exercer tout recours.
Dans le cas où le salarié serait absent suite à un congé et si l'employeur le demande,
le salarié est tenu de restituer le véhicule afin qu'il soit mis à la disposition d'un éventuel
salarié remplaçant.
Le salarié sera tenu de restituer le véhicule dès la cessation effective de ses fonctions,
et au plus tard le dernier jour du contrat de travail, quelle que soit la cause de la rupture
du contrat.
ARTICLE XII : PROTECTION DES DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL DES
SALARIÉS
Conformément aux dispositions relatives à la protection des données, le salarié est
informé que certaines données nominatives sont enregistrées sur support informatique
et éventuellement communiquées à l'URSSAF, et à d'autres organismes via la DSN.
Afin d'être licites, et ce conformément aux exigences de l'article 6 du règlement
européen 2016/679, la collecte et le traitement des données à caractère personnel ne
pourront intervenir que s'ils respectent au moins l'une des conditions ci-après
énumérées :
• Le salarié a expressément consenti au traitement ;
• Le traitement est nécessaire à la bonne exécution d'un contrat ;
• Le traitement répond à une obligation légale ;
• Le traitement s'explique par une nécessité liée à la sauvegarde des intérêts
vitaux du salarié ou d'une autre personne physique ;
• Le traitement peut s'expliquer par une nécessité liée à l'exécution d'une mission
d'intérêt public ou qui relève de l'exercice de l'autorité publique ;
• Le traitement et la collecte des données à caractère personnel sont nécessaires
aux fins des intérêts légitimes et privés poursuivis par le responsable du
traitement ou par un tiers.
§1. DONNÉES DU SALARIÉ COLLECTÉES ET TRAITÉES
Les données suivantes du salarié sont collectées et traitées :
Moustapha MBAYE
[email protected]
+33 7 52 08 76 59
Cette collecte et ce traitement répondent aux finalités suivantes :
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12 rue de lantheuil
Ces données sont conservées pour une durée maximum de : 3 mois.
La personne suivante est nommée responsable du traitement des données à caractère
personnel des salariés : Sébastien Belloc. Elle peut être jointe comme indiqué ci-
après :
Bureau est ouvert de 8h-12h et de 14h à 17h30
Dans le cas où le salarié effectue une demande concernant ses données à caractère
personnel, le responsable du traitement dispose de 30 (trente) jours maximum pour y
répondre.
§2. DROITS DU SALARIÉ EN MATIÈRE DE PROTECTION DES DONNÉES
a. Droit d'accès, de rectification et droit à l'effacement
Le salarié peut prendre connaissance, mettre à jour, modifier ou demander la
suppression des données le concernant.
b. Droit à la limitation et à l'opposition du traitement des données
Le salarié a le droit de demander la limitation ou de s'opposer au traitement de ses
données par l'employeur, sans que l'employeur puisse refuser, sauf à démontrer
l'existence de motifs légitimes et impérieux, pouvant prévaloir sur les intérêts et les
droits et libertés du salarié.
c. Droit à la portabilité des données
Le salarié a le droit de demander la portabilité de ses données personnelles, détenues
par l'employeur.
d. Droit de ne pas faire l'objet d'une décision fondée exclusivement sur un procédé
automatisé
Conformément aux disposition du règlement 2016/679, le salarié a le droit de ne pas
faire l'objet d'une décision fondée exclusivement sur un procédé automatisé si la
décision produit des effets juridiques le concernant, ou l'affecte de manière significative
de façon similaire.
e. Droit de saisir l'autorité de contrôle compétente
Dans le cas où le responsable du traitement des données des salariés décide de ne
pas répondre à la demande du salarié, et que le salarié souhaite contester cette
décision, ou, s'il pense qu'il est porté atteinte à l'un des droits énumérés ci-dessus, il
est en droit de saisir la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés,
https://www.cnil.fr) ou tout juge compétent.
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ARTICLE XIII : VISITE MÉDICALE
Le salarié s'engage à se soumettre à l'ensemble des examens obligatoires auprès du
service médical de l'employeur.
Le présent contrat deviendra ferme sous réserve des résultats de la visite médicale
décidant de l'aptitude du salarié pour l'exercice de son travail.
ARTICLE XIV : ENTRETIEN PROFESSIONNEL
Conformément aux dispositions de l'article L.6315-1 du Code du travail, le salarié est
informé qu'il bénéficie tous les deux ans d'un entretien professionnel avec son
employeur, consacré à ses perspectives d'évolution professionnelle, notamment en
termes de qualifications et d'emploi. Cet entretien comporte également des
informations relatives à la validation des acquis.
Cependant, cet entretien ne porte pas sur l'évaluation du travail du salarié.
Cet entretien sera également proposé systématiquement au salarié qui reprend son
activité suite à :
• Un congé de maternité ;
• Un congé parental d'éducation ;
• Un congé de proche aidant ;
• Un congé d'adoption ;
• Un congé sabbatique ;
• Une période de mobilité volontaire sécurisée ;
• Une période d'activité à temps partiel ;
• Un arrêt de longue maladie ;
• Un mandat syndical.
Tous les six ans, cet entretien professionnel fait un état des lieux récapitulatif du
parcours professionnel du salarié. Cet entretien permet de vérifier que le salarié a
effectivement bénéficié des entretiens évoqués et a :
• Suivi au moins une action de formation ;
• Acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des
acquis de son expérience ;
• Bénéficié d'une progression salariale ou professionnelle.
ARTICLE XV : FIN DE CONTRAT
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Les parties au présent contrat pourront d'un commun accord résilier par anticipation le
présent contrat à tout moment, selon les dispositions légales et conventionnelles en
vigueur conformément aux Articles L. 1237-11 à L. 1237-16 du Code du Travail, en
respectant le délai de préavis suivant : 3 mois.
Le présent contrat sera également suspendu ou annulé de plein droit et sans indemnité
d'aucune sorte dans tous les cas de force majeure, tels que reconnus par la
jurisprudence.
L'employeur pourra également décider de procéder à la rupture du présent contrat en
cas de faute grave du salarié. Les motifs du licenciement devront reposer sur une
cause réelle et sérieuse.
Le présent contrat est établi en deux exemplaires, dont un remis à chaque partie.
Fait à Grentheville, le 03/08/2022.
SIGNATURES :
Lu et approuvé le 02/08/2022
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L'employeur :
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Citycolis 50, Représenté(e) par Sébastien Belloc
Le salarié :
Lu et approuvé le 02/08/2022
Moustapha Mbaye
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