Le Contrôle Fiscal
Le Contrôle Fiscal
MINISTERE DE
Faculté des L’ENSEIGNEMENT
Sciences et de la Technologie etSUPERIEUR ET DE LA
Sciences de la Matière
RECHERCHEDépartement SCIENTIFIQUE
de Géniµµ
UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA DE BEJAIA
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES COMMERCIALES
ET DES SCIENCES DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES
DES GESTION
Le contrôle fiscal
THÈME
Illustration par un cas pratique au sein du CDI de Bejaia
Membres de jury :
Tout d’abord, nous tenons à remercier dieu qui nous a procuré le courage
et la volonté pour achever ce travail.
A ma grande famille
A ma binôme ouarda
Aldjia
Dédicace
Je dédiecemodeste travail aux être les plus chers à moncœur :
Amestrèschers parents,
Pour tout l’amour dont vous m’avez entouré, pour tout ce que vous avez fait pour
moi, je ferai de mon mieux pour rester un sujet de fierté à vous yeux avec l’espoir de ne
jamais vous décevoir. Que ce modeste travail, soit l’exaucement de vos vœux tant formulés
et de vos priers quotidiennes.
A mon très cher frère« Dahman» mon ange gardien et mon fidèle accompagnant
dans les moments les plus délicats de cette vie mystérieuse.
«Betitra»
Sons oublié les petits anges de mes sœurs mes adorables« Amine, Iyade, Dania»
OUARDA
Liste des abréviations
ANDI : Agence National de Développement de l’Investissement.
IR :Impôtsur le revenu.
RA :Revenu Agricole.
TS :Traitement et Salaire.
TAP :Taxesurl’ActivitéProfessionnelle.
Tableau N° 13 :Calcul des benefices prévisionnels après affectation des charges relatives aux
exercices 2013 et 2014………………………………………………………………………. 89
Figure :
Section 3: Les droits auxquels les entreprises relevant du régime du réelsont soumises..12
Conclusion générale…………………………………………………………..98
Bibliographie
Annexe
Résumé
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
C’est pour cette raison que le législateur essaie de rendre plus efficace la législation et
les procédures de contrôle fiscal afin de déceler et rectifier les erreurs, les insuffisances ou les
omissions éventuelles, de réduire l’évasion fiscale et de réprimer la fraude fiscale. Le cas
échéant ,ces règles de procédures visent à assurer la correcte application des règles de fond du
droit fiscal, autrement dit ,à garantir que la dette de chaque contribuable est correctement
évaluée puis que cette dette est effectivement payée.
Le contrôle fiscal est donc l’ensemble des opérations que l’administration fiscale est
en droit de pratiquer pour établir la déclaration telle qu’elle aurait du être.
Dans le travail que nous avons vous présentez, nous avons choisis d’étudier de plus
prêt le contrôle fiscal afin de démontrer l’efficacité, l’importance de ce dernier et leur
incidence au niveau de l’entreprise en Algérie.
A cet effet, et pour cerner notre problématique nous essayerons de répondre, tout au
long de ce travail aux questions suivantes :
Dans le cadre de notre étude, nous avons formulé les hypothèses suivantes :
Hypothèse 3 : La fraude fiscale est une infraction à la loi fiscale ayan pour but
d’échapper à l’impôt et d’en déduire les bases.
Pour cela notre travail comporte une partie théorique contenant trois chapitres, le
premier est intitulé environnement fiscal Algérien lie au cadre déclaratif, devisé en trois
sections : présentation de la fiscalité, définition et classification de l’impôt, les droits dont les
entreprises du régime réel sont redevables légales, le deuxième concerne le contrôle fiscal qui
sera réparti en quatre sections : différentes formes du contrôle, les prérogatives de
l’administration fiscale, les obligations du contribuable, les droits et les garantes du
contribuable vérifié, le troisième traite les phénomènes de la fraude et l’évasion fiscal qui
comporte quatre sections : la fraude et l’évasion fiscale, ses causes, ses conséquences et en fin
les moyens utilisés pour la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Et une partie pratique
consacrée à l’étude de cas d’une vérification de comptabilité.
Pour éclaircie ces notions sur la fiscalité algériennes, nous avons partagé ce chapitre
en trois sections. La première section sera consacrée à la présentation de la fiscalité ainsi la
définition et classification de l’impôt et en fin on explique les droits dont les entreprises du
régime réel sont redevables légalement.
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
La fiscalité est une discipline qui a pour objet d’étudier les principes, les règles et les
techniques de la mise en ouvrer des impôts, Afin de mieux comprendre la notions de la
fiscalité, il est nécessite de faire une présentation générale de cette dernière.
L’Algérie a été colonisée par la France pendent 132 ans (1830-1962), ce qui fait que la
fiscalité algérienne est inspirée de celle de la France.
Jusqu’en 1789, la fiscalité française se divise en une fiscalité royale, une fiscalité d’église
et une fiscalité seigneuriale. La fiscalité royale est la fiscalité la plus marquante en moyen
âge. Le budget du roi et celui de la société se confondent ; les rois fixent l’impôt en fonction
des dépèces qu’ils jugent utiles, plus des dépenses exceptionnelles lies a la guerre, pour
lesquelles les souverains font appel aux « aides féodales » Au 11émesiecle, Philippe
AUGUSTE le 7éme roi française, lève la dime saladine qui a été très impopulaire pour financer
les croisades1.
« Le forte centralisation dont fut l’objet de l’état française dés le début de temps
modernes a fait en sorte que la conception du droit s’y est progressivement unifier et renforcé
a partir d’une mosaïque juridique. Au 16éme siècle, une reforme de principe de droit fut
apparue par l’entourage du roi Philipe LE BEL, ayant pour but unique d’asseoir
simultanément et définitivement l’autorité royale et celle de l’état, au dépense de toute
considération de tradition ou d’équité.
Apres la révolution, les institutions créées par le premier empire et qui gouvernement
ensuite le contentieux fiscal sont encore dominées par le principe légiste. Le droit fiscal, dans
son fond, aura plutôt tendance à suivre les éclosions plus ou moins simultanées de nouvelles
directions de recherche et de réalisation imposées par la construction d’une technologie
moderne. »2
1
COLLIARD Jean Edouard, MONTIALOUX Claire, « une brève historique d’impôt » édition la découverte, paris,
2007, P.56.
2
ALEXANDRE Jean, « Droit fiscal algérien» édition office des publications universitaires, Alger, 1998, P. 52-53.
4
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
C’est par paliers successifs que la fiscalité algérienne c’est détachée de celle de la
France, et ceci, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, des une quinzaine d’années avant
l’indépendance.
En 1943, apparaissaient les prélèvements anti inflation, qui sont mis en ouvert en
Algérie pour favoriser le développement. C’est sans doute la raison, ou l’une des raisons,
pour les quelles les dispositions fiscale française ne seront pas abandonnées lors de la
proclamation de l’indépendance. Le décrochage avec la France se fait donc selon trois étapes
biens définies : une première fois, en 1943, avec le prélèvement anti inflation qui n’est pas
applicable en Algérie. Une seconde fois, en 1949, avec l’instauration de l’impôt sur le revenu
des personnes physique et de l’impôt sur les sociétés qui n’est pas appliqué en Algérie. Une
troisième fois, en 1954, avec l’introduction de la taxe sur la valeur ajoutée en France.
Grace a cette stabilité de la légalisation, on a mis sur les stimulations fiscales pour
inciter à l’investissement. C’est ainsi qu’une premier série d’allégements fiscaux fut édictée
en 1949. Une seconde série d’allégements fiscaux, beaucoup plus important que la première
fut édictée dans le cadre du plan de Constantine en 1958. Grace a cella l’Algérie a connu, de
1950a 1962, un remarquable développement économique, parmi les plus forts du monde.
De 1963 a 1969, la politique fiscale algérienne, placer dans des conditions nouvelles,
avait comme mission de lutter contre la chute des recettes par l’augmentation , quasi générale,
de tous les impôts, de crées des taxes nouvelle pour élargie l’assiette de l’impôt et toucher
certaine contribuable qui échappaient a l’imposition, de procèdes a des prélèvements
temporaire exceptionnelle dans le cadre de la solidarité nationale, d’agir sur la fraude par
l’alourdissement des pénalités et l’octroi de primes aux bons contribuable, l’instauration des
fiches d’identités fiscale, enfin d’améliorer le recouvrement a la source et la suppression du
régime suspensif de la taxe sur le chiffre d’affaire 3.
La fiscalité désigne l’ensemble des règles, lois, et mesures qui régissent le domaine
fiscal d’un pays. Définie autrement, elle se résume aux pratiques utilisées par un Etat ou une
collectivité pour percevoir des impôts et autre prélèvement obligatoire. La fiscalité joue donc
3
ALEXANDRE Jean, op.cit, P.132-137.
5
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
un rôle déterminant dans l’économie d’un pays, Elle pratique en effet au financement des
besoins de ce dernière et est à l’origine des dépenses publiques, La fiscalité est aussi utilisée
comme un levier pour orienter la politique économique en favorisant tel ou tel secteur
d’activité au moyen de défiscalisation ou d’avantage spécifique consentis à certain agents
économiques4 . Elle peut également servir d’outil de santé publique si elle est utilisée par
l’Etat comme moyen de lutte antitabac.
En 1959, dans son ouvrage intitulé « The Theory of Public Finance », Richard
MUSGRAVE définit les fonctions de l’Etat, qui sont au nombre de trois : l’allocation des
ressources, la redistribution des revenus et des richesses et la stabilisation de l’activité 5.
4
John M : « la politique fiscal objectif et contrainte », université de Paris, centre d’économie, 2010. In
https://halshs. Archivesouvertes.fr/
5
KHARROUBI Kamal, « le contrôle fiscal comme un utile de lutte contre la fraude », mémoire de magister en
sciences commerciales, université d’Oran Es-Senia, promotion 2011, P.13-14
6
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
1ére définition
Pour Lucien MEHL citée par SADOUD « l’impôt est une prestation pécuniaire,
requise des personnes physique ou morale de droit privé, et éventuellement du droit public,
d’après leurs facultés contributives par voie d’autorité, à titre définitif et sans contre partie
déterminée, en vue de la couverture des charges publiques de l’état et des autres collectivités
territoriales, ou de l’intervention de la puissance publique 6 ».
2éme définition
Une partie des efforts fournis revient aux caisses de l’état, sur cinq pédale d’un vélo
une pédale ne vous profitera pas mais elle fait avances le vélo d’une tierce personne qui est
l’état.
6
SADOUDI Ahmed, « cours du droit fiscal », institut d’économie douanière et fiscale, Kolea, Alger, 2005, P.1.
7
HAMMADOU Ibrahim et TESSA Ahmed., « fiscalité des entreprises », Edition pages bleues, Brouira, AVRIL
2011, P. 11.
7
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Avant le développement des relations monétaires, le contribuable est tenu de céder une
partie de ses récoltes pour pouvoir payer cet impôt. Avec l’introduction des relations
marchandes monétaires ce revenu est un prélèvement en flux monétaire.
L’impôt est payé pour pouvoir couvrir les charges budgétaires, sans aucune
contrepartie directe ne soit rendue par l’administration au contribuable. C’est en cela qui
réside du reste la différence fondamentale entre impôt et taxe administrative, laquelle suppose
que l’administration rend un service à celui qui la paie 8. A titre d’exemple : la gratuité des
soins, de scolarité des enfants, l’éclairage public, l’utilisation des routes et des économies
externes offertes aux activités économiques.
Le transfert de fonds se fait de l’argent que paie le contribuable vers l’entité qui opère
le prélèvement (Etat ou collectivités locales). L’obligation tient à la légitimité de la puissance
publique et au principe du consentement à l’impôt.
8
ROGER et MARTINE, « droit fiscal», Edition Masson, Paris 1987, P.02.
8
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
L’impôt collecté est destiné à financer le budget de l’Etat sans affectation préalable.
Par charge, il faut entendre des dépenses que l’Etat engage pour assurer le bon
fonctionnement des services publics, ces dépenses permettent de financer les programmes de
développement.
Financière : C’est la fonction classique qui consiste à récolter des fonds depuis les
personnes réalisant un bénéfice et financer avec, les services publics ainsi que les
3infrastructures de base. Autrement dit, la première fonction de l’impôt est d’assurer
la couverture des charges publiques.ʻʻIl existe des charges, il faut les couvrirʼʼ écrit le
professeur Gaston Gjèse.
Economique : C’est une fonction d’orientation de l’investissement économique selon
la stratégie adoptée par le gouvernement en incitant les operateurs à cibler telou tel
secteur par des avantages fiscaux et ne les décourageant à opter pour d’autres par une
forte imposition9.
Sociale : C’est la fonction de répartition secondaire, qui consiste à financer des actions
en faveur des couches sociales démunies en vue de les aider à s’épanouir et ce, en
construisant des hôpitaux, logements sociaux etc. Ceci combat les fléaux sociaux et
ouvre des chances de réussites aux individus ayant un faible revenu ou ne possédant
guère, ce qui aura un effet positif pour la nation.
2-4-Classifications de l’impôt
Selon KRUGER10, l’impôt est classé selon plusieurs aspects, Habituellement, on
trouve trois grandes catégories de classifications : administrative, juridique, économique et
autre classification.
9
HAMMADOU Brahim, et TESSA Ahmed, op.cit. P.13.
10
KRUGER Hervé, « Les principes généraux de la fiscalité », édition ellipses, Paris, 2000, P.25.
9
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Le capital comprend l’ensemble des biens qui possède le contribuable, cet impôt
frappe la richesse acquise ou le patrimoine ; l’impôt sur le capitale se limite généralement aux
droit d’enregistrement qui frappe la transmission du capital, soit à titre onéreux (mutation)
soit à titre gratuit (donation, succession). L’imposition sur le capital ne représente qu’un faible
parti des ressources fiscales et ne varie que très peut avec la croissance économique le
maintien de son rendement nécessiterait des recensements fréquent.
L’impôt sur la dépense frappe la consommation des biens et services qu’ils soient
d’origine nationale ou étrangère. C’est le producteur ou le prestataire des services qui sont les
redevable légaux de l’impôt mais ils le répercutent sur le consommateur.
La distinction entre l’impôt directe et l’impôt indirect est certainement le critère le plus
important sur le plan juridique.
Ils sont supportés directement par celui qui les aie ou les verse au trésor, ils atteignent
directement les redevables. Ce sont des impôts indiciaires qui touchent la propriété, les
revenus et les profissions.il s’agit de l’impôt sur le Revenu Global(IRG) payé par les
personnes physiques et l’impôt sur le Bénéfice des Société(IBS) payé par des personnes
morales.
10
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
L’impôt réel est celui qui est assis exclusivement sur la valeur ou la quantité de
matière imposable : biens, valeur, revenue. L’impôt réel touche un bien, abstraction fait de la
situation de son détenteur ou de son utilisateur. Tendit que les impôts personnels sont
considères par contre, la situation personnelle du contribuable. Tient compte de la situation
d’ensemble des contribuables. Par exemple : l’impôt sur le revenu (IR).
Cette distinction est faite d’après mode de calcul. Les impôts proportionnels sont
liquidés à partir d’un taux fixe uniforme, quel que soit le montant sur lequel sont calculés
(Ex : TVA 17% …etc.).A L’inverse, les imports progressif sont liquidés selon un barème
prévoyant des tranches d’imposition généralement croissantes (Ex : Barème de L’IRG).
Les impôts locaux sont ceux dont les produits sont attribués aux collectivités locales
(communes, régions). Ces impôts sont au nombre de trois : taxe foncier sur les propriétés
bâties et non bâties, taxe professionnelle, taxe d’habitation
11
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Le contribuable Algérien est imposé à une multitude des taxes selon son activité, qui
servirent à financer le budget de l’état ainsi que les caisses des collectivités territoriales, des
lieux d’implantation des travaux où situent les entreprises. Comme principe d’imposition en
trouve généralement :
L’impôt sur les bénéfices des sociétés s’applique sur toutes les sociétés de capitaux et
assimilées, telles sue prévues par le code de commerce, et ce, quelles que soit la nature de leur
activités. Cet impôt est payé annuellement par ces contribuables par le biais d’un taux bien
défini par la loi de finances sur la base de leurs résultats fiscaux.
« Il est établi un impôt annuel sur l’ensemble des bénéfices ou revenue réalisés par les
sociétés et autres personnes morales. Cet impôt est désigné sous le nom d’impôt sur les
bénéfices des sociétés 11 ».
L’EBS est un impôt direct : il touche directement les bénéfices réalisés par les
sociétés ;
L’IBS est un impôt annuel : il est payé chaque fin d’année ;
L’IBS est un impôt déclaratif : c’est le contribuable qui fait ces déclarations ;
L’EBS est un impôt proportionnel : le montant de l’impôt ne change pas quelque soit
la base imposable ;
L’IBS est déclaré au siège social de la société ;
11
Article 135 du code des impôts directs et taxes assimilées 2018.
12
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
A- Le secteur agricole
12
www.mfdgi.gov.dz.
13
Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), article 136, Algérie, 2018, P.44.
13
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
* Opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les coopératives ont été
autorisées ou astreintes à accepter.
* Opérations effectuées par des coopératives de céréales et leurs unions avec l’Office
Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) relativement à l’achat, la vente, la
transformation ou le transport de céréales ; il en est de même pour les opérations
effectuées par les coopératives de céréales avec d’autres coopératives de céréales dans
la cadre de programmes élaborés par l’office ou avec son autorisation.
* Revenus issus des activités portant sur le lait cru, destiné à la consommation en
l’état.
B- Le secteur social
Ne peuvent bénéficier de cette exonération, les transports terrestres, aériens, les réassurances
et les banques.
14
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Le bénéfice de cette disposition est subordonne à la présentation, par l’intéressé, aux services
fiscaux compétents, d’un document attestant du versement de ces recettes auprès d’une
banque domiciliée en Algérie.
D- Le secteur culturel
Le montant de recettes réalisées par les troupes et les organismes exerçant une activité
théâtrale.
Les dividendes perçus par les sociétés au titre de leur participation dans le capital
d’autres sociétés du même groupe.
Les activités portant sur les moyens majeurs et les ouvrages de défense sont exemptées de
l’IBS14.
14
Article 48 loi de finance 2010.
15
Article 75 loi de finance 2015.
15
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
B- Les activités éligibles aux dispositifs d’aide à l’emploi : ANSEJ, CNAC et ANGEM
Les activités créées par les jeunes promoteurs d’investissement dans le cadre des
dispositifs ANSEJ, CNAC et ANGEM, bénéficient d’une exonération totale de
l’impôt sur les bénéfices de sociétés pendent de trois (03) années à compter de la date
de mise en exploitation.
Si ces activités sont exercées dans une zone à promouvoir la période d’exonération et
portée à six (06) années à compter de la date de mise en exploitation.
Cette période est prorogée de deux (02) années lorsque les promoteurs
d’investissements s’engagent à recruter au moins trois (03) employés à durée
indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d’emplois créés entraine le
retrait de l’agrément et le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
Si les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, sont implantées
dans les régions du Sud, la période de l’exonération est portée à dix (10) années à
compter de la mise en exploitation.
16
Article 10 LF 2005 complétant l’article 138 ter du CIDTA.
17
Art.63 LF 2003 modifie par l’article 46 LF 2009.
16
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Note : Les sociétés ayant bénéficiées des exonérations doivent réinvestir les bénéfices réalisés
dans un délai de quatre (04) ans19, dans le cas où les conditions d’exonérations ne sont pas
réunis, les droits non acquittés sont immédiatement exigibles ( LF 2009).
Le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés est fixé à :20
Certain charges sont limitées à un plafond sur le plan fiscal afin d’empêcher l’entreprise
de gonfler ses charges. On peut citer notamment :21
18
Art.10 LF 2011 modifiant l’article 138 /4.
19
HAMMADOU Ibrahim et TESSA Ahmed, op.cit. P. 79.
20
Article 150-1, du code des impôts directs et taxe assimilées 2018.
21
Loi de finance 1998, P 77.
17
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Les frais de sponsoring et de parrainage limité à 10% du chiffre d’affaires ; toute fois
leur plafond est fixé à 30.000.000 DA.
L’amortissement du véhicule de tourisme est limité à 1.000.000 DA, s’il ne constitue
pas l’outil principal pour l’entreprise.
Auto-école et location de véhicule.
Les déficits limités à 4 ans.
Les pénalités, les amendes, les majorations de toute nature ne sont pas déductibles.
Lorsqu’une entreprise réalise un résultat négatif, il lui sera appliqué un minimum
d’imposition de 10000 DA22 .Par contre de l’ANSEJ, CNAC et ANGEM, le minimum
d’imposition est de 5000 DA.
Acomptes Délais
1ere acompte Du 20 Février au 20 Mars
2eme acompte Du 20 Mai au 20 Juin
3eme acompte Du 20 Octobre au 20 Novembre
Solde de liquidation Au plus tard le 30 Avril de l’année suivante
Source : établir par nous à partir Article 356 du code CIDTA
Note : en cas de non paiement des acomptes une amende de 10% sera appliquée.
22
Loi de Finance 2015, P 70.
23
Article 356 du code des impôts directs et taxes assimilées, Alger, 2018.
18
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
L’impôt sur le revenu global est parmi les principaux impôts du système fiscal
algérien.
Il est établi un impôt annuel unique sur le revenu des personnes physique dénommé
« Impôt sur le Revenu Global ». Cet impôt s’applique au revenu net global du contribuable
déterminé conformément aux disposition des articles 85 à 98 du code des impôts et taxes
assimilées24.
24
Code des Impôts Directs et taxes Assimilées (CIDTA), article 01, Algérie, 2018, P, 12.
19
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Afin qu’il soit imposable à l’IRG, le contribuable doit remplir les conditions
suivantes :
Personnes physiques ;
Membre de sociétés de personnes ;
Associés de sociétés civiles professionnelles ;
Membre de sociétés en participation indéfiniment et solidairement responsables ;
Membre de sociétés civiles soumises au même régime que les sociétés en nom
collectif.
Le revenu net global est constitué par le total des revenus nets des catégories suivent :
25
Article 02 du CIDTA.
20
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Les personnes dont le revenu net global annuel n’excède pas 120.000 DA.
Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées par l’Etat ;
Les troupes exerçant une activité théâtrale, au titre des recettes réalisées ;
Les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiner à la consommation en
l’Etat ;
Les revenus issus des cultures de céréales de légumes sec et dattes bénéficient, quant à
eux, d’une exonération permanente ;
Les sommes perçues, sous forme d’honoraires, cachets de droits d’auteur et
d’inventeurs au titre des œuvres littéraires scientifiques, artistiques ou
cinématographique, par les artistes, auteurs compositeurs et inventeurs.
Les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d’artisanat d’art
bénéficient d’une exonération totale de l’IRG, pour une période de dix (10) ans.
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, d’activités ou de
projets, éligibles à l’aide de « l’Agence Nationale de Soutien à l’Emplois des Jeunes
(ANSEJ) » ou de « l’Agence National de Gestion du Microcrédits (ANGEM) » ou de
la « Caisse Nationale d’Assurance-Chômage (CNAC) », bénéficient d’une exonération
totale de l’IRG, pendent une période de trois (03) ans, à compter de la date de sa mise
en exploitation ;
La durée est portée à 06 ans lorsque l’activité est implantée dans une zone à
promouvoir;
Cette période est prolongée de deux(02) années lorsque les promoteurs
d’investissements s’engagent à recruter au moins trois (03) employés à durée
indéterminée, en cas non-respect des engagements liés au nombre d’emplois créés, le
retrait de l’agrément et le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés est
obligatoire ;
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs, sont implantées dans l’une
des régions du Sud, sont exonérées de l’IRG d’une période de dix (10) années à
compter mise en exploitation.
26
Ministre des finances, Direction Générale des impôts, « le système fiscale Algérien », édition 2018, P.02.
21
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
L’impôt sur le revenu global est calculé suivant le barème progressif ci- après :
27
Article 104 du CIDTA 2018.
22
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
La base imposable sur le revenu est déterminée en totalisant les bénéfices ou revenus
nets catégoriels, à l’exclusion de ceux relèvent d’une imposition au taux libératoire, et des
charges déductibles suivantes :28
Intérêts des emprunts et des dettes contractées à titre profissionnel ainsi que ceux
contractés au titre de l’acquisition ou la construction de logement ;
Pension alimentaires ;
Cotisation d’assurance vieillesses et d’assurances sociales souscrites à titre
personnel ;
Police d’assurance contractée par le propriétaire bailleur.
Si le contribuable a une résidence unique, l’impôt est établi au lieu de cette résidence ;
Si le contribuable possède plusieurs résidences en Algérie, il est assujetti à l’impôt au
lieu où il est réputé possèdes son principal établissement ;
Les personnes physiques qui disposent de revenus de propriétés, exploitations ou
professions situées ou exercées en Algérie, sans y avoir leur domicile fiscal, sont
imposables au lieu où elles possèdent, an Algérie, leurs principaux intérêts29.
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect qui touche le consommateur final
dans ce présent nous allons présenter ses caractéristiques ainsi que son champ d’application.
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt réel qui frappe les dépenses ou la
consommation final des biens et services. C’est un impôt indirect parce qu’elle est payée au
Trésor, non pas directement par le consommateur final qui est le redevable réel, mais par
l’entreprise qui est le redevable légal ; la TVA se paye au niveau de siège social ou lieu
28
MF/DGI, « Système fiscal algérien », Alger, 2018, P01.
29
CIDTA Article 08, Algérie, 2018, P.13.
23
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
d’activité. Cette taxe est appliquée sur les opérations relevant d’une activité industrielle,
commerciale, artisanale ou libérale, effectuée par un assujetti à titre habituel ou occasionnel 30.
Les personnes morales ou physique qui exercent certaines activités situe hors champ
d’application de la TVA peuvent opter volontairement pour le suivi en matière de TVA,
lorsqu’elles réalisent :
30
Guide pratique de la TVA, Direction Générale des Impôts, Alger, janvier 2017, P.08.
31
Code de la Taxe sur le Chiffre d’Affaires (CTCA), Article 02, Alger, 2018, P.05.
24
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Les activités qui sont exonérées de la taxe sur le chiffre d’affaires sont :
les affaires de vente portant sur les produits de la taxe sanitaire sur les viandes et les
ouvrages d’or ;
Acquisition des biens par les banques les banques dans le cadre de crédit-bail ;
Les opérations de vente portant sur les laits et crème de lait, non concentrés ou
additionnés de sucre ou d’autres édulcorants ;
Les vents opérations de vente portant sur les produits pharmaceutiques figurent dans la
nomenclature nationale de médicaments ;
Les affaires faites par les personnes dont le chiffre d’affaires global est inférieur ou
égal à 30.000.000 DA ;
Les opérations réalisées entre les sociétés membre relèvent d’un même groupe au sens
fiscal :
Les équipements liés à la recherche-développement acquis acquise sur le marché local
ou importé ;
Les équipements et les matériels sportifs produits en Algérie et acquise par les
fédérations nationales des sports33.
Il existe principalement deux taux d’imposition relative à la TVA qui sont :34
32
Article 03 du CTCA.
33
HAMMADOU Ibrahim et TESSA Ahmed, op.cit. P.29.
34
Code de la taxe sur le chiffre d’affaires (CTCA). Article 21, Algérie, 2018, P.16.
25
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
La taxe professionnelle est un impôt direct et local par excellence, elle est due à raison
du chiffre s’affaires réalisé par les contribuables qui exercent une activité dont les profits
relèvent de l’impôt sur le revenu global dans la catégorie des bénéfices professionnels ou de
l’impôt sur le bénéfice des sociétés, C’est un impôt direct, perçu annuellement par les
collectivités locales ( communes, wilayas), qui représente pour elle une ressource essentielle
mais dans l’importance est variable 36
3-4-2- les caractéristiques de la TAP
La taxe est due à raison du chiffre d’affaire réalisé en Algérie par les contribuables qui
exercent une activité dont les profits relèvent de l’impôt sur le revenu global, dans la catégorie
des bénéfices professionnels ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés. Toutefois, sont
exclus du champ d’application de la taxe, les revenus des personnes physiques provenant de
l’exploitation de personnes morales ou sociétés, elles-mêmes soumises à la taxe, en vertu du
présent article37.
Le montant du chiffre d’affaires réalisé par les activités créés par les jeunes
promoteurs d’investissement dans le cadre des dispositifs ANSEJ, CNAS et ANGEM
35
HAMMADOU Ibrahim et TESSA Ahmed, op.cit. P31.
36
DISEL EMMANUEL, JACQUES SARAF, «Fiscalité appliquée Tome2 IS-IR», 13eme Edition, Paris, 2001/2002,P
312.
37
Article 217 du CIDTA, 2017, Direction Générale des imports algérienne.
26
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
est exonéré de la TAP pendent une période de trois (03) ans à compter de la date de la
mise en exploitation ;
Ces périodes sont prolongées de deux (02) ans lorsque les promoteurs
d’investissements s’engagent à recruter au moins trois (03) employés indéterminée ;
Le montant réalisé en devises dans les activités touristiques, hôteliers, thermales, de
restauration classée et de voyagistes ;
Le montant des opérations de ventes, portant sur les produits de large consommation
soutenus par le budget de l’Etat ou bénéficiant de la compensation ;
Les opérations réalisées entre les sociétés membres relevant d’un même group tel que
défini par l’article 138 du CIDTA ;
Lorsque les activités exercées sont implantées dans une zone bénéficiant de l’aide du
« Fonds spécial de développement des régions du Sud38 », la période de l’exonération
est portée à dix (10) ans à compter de la mise en exploitation ;
A l’issue de la période de l’exonération, ces activités bénéficient d’un abattement sur
la TAP due pendant les trois(03) premières années d’imposition. Cet abattement se
présents comme suit :
1ère année d’imposition : un abattement de 70%.
2ème années d’imposition : un abattement de 50%.
3ème années d’imposition : un abattement de 25%.
Toutefois, le taux de la TAP est porté à 3% en ce qui concerne le chiffre d’affaires issu de
l’activité de transport par canalisation des hydrocarbures 39.
38
Art 2 LF, 2014, journal officielle N° 68, P.03.
39
Article 222 du CIDTA, 2018, Algérie, P.76.
27
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
La base imposable à la TAP est constituée par le montant total des recettes
professionnelles brutes ou le chiffre d’affaires hors TVA, lorsqu’il s’agit de redevables
soumis à cette taxe, réalisés pendant l’année 40.
Leurs taux est de 1 %, elles ne sont pas déductibles du résultat imposable à l’impôt
annuel.
Elle frappe certains produits fabriqués localement ou importés, suivant des tarifs ou
des taux repris à l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires.
40
Article 219 du CIDCA, 2018, P.74.
41
Guide de contribuable 2014.
42
Guide de contribuable 2014.
28
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
Conclusion
L’impôt constitue pour l’entreprise un cout, elle doit donc s’adapter à des mesures afin
d’en profiter des avantages pour une mise en place des stratégies pouvant rentabiliser son
profit et lui permettant d’être efficace et efficiente.
29
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
30
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
31
Chapitre1 Environnement fiscal algérien lié au cadre déclaratif
32
Chapitre 2
Le contrôle fiscal
La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale constitue l’un des sujets les plus
confrontés actuellement dans le domaine fiscal. Pour ce la le législateur a défini le contrôle
fiscal et précisé ses différentes formes et limites ainsi que les moyens dont dispose
l’administration fiscale pour le mettre en œuvre.
Le contrôle fiscal permet à l’administration fiscale de s’assurer de l’exactitude et de la
sincérité des déclarations souscrites par les contribuables au titre des différents impôts et
taxes, tout en veillant à respecter l’égalité et l’équité devant l’impôt. Il constitue donc la
contrepartie du système déclaratif.
Le contrôle fiscal ne peut s’opérer qu’à travers une procédure légale rigoureuse au
terme de laquelle tout contribuable dispose en contrepartie de ses obligations, d’importantes
garanties préservant ses droits.
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
1
Guide de contribuable CDI 2014
31
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
2
ART 20 du CPF
32
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
déclarations souscrites par le contribuable et aussi sur la tenue de la comptabilité, ainsi que
sur d’autres renseignements susceptibles de guider le vérificateur durant ca mission.
Le processus de la vérification obéit à une règlementation et un défaut de son
application par le vérificateur entraine sa nullité, donc il doit bien préparer sa mission et
suivre la démarche édictée par la loi.
1-2-1-1-1-Programme de vérification
A- Les critères de sélection des contribuables à vérifier
La sélection des contribuables à vérifier n’obéit pas des critères constants, mais
relève généralement de priorités conjoncturelles.
Toutefois, un certain nombre de paramètres peuvent être dégagés pour
l’établissement des programmes de vérification. Il s’agit particulièrement :
Des activités présentant de forte présomption de fraude et/ou les possibilités de
fraudes sont élevées (les professions libérales ; les prestataires de services ; les
activités de gros…etc.) ;
Des activités monopolistiques et non concurrencées par les produits
d’importation ;
D’une répartition géographique équilibrée devant permettre de couvrir le
territoire de l’ensemble de la wilaya ;
D’une répartition équitable touchant l’ensemble des activités et des
professions ;
Des dossiers fiscaux de contribuables comportant des erreurs et omissions
graves détectées lors de contrôle en interne, mais ne pouvant être
convenablement arrêtées qu’à travers la mise en œuvre d’un contrôle sur place.
B- Préparation de la vérification
Dans le souci de mener à bien la vérification proprement dite, les vérificateurs
procèdent à certains travaux comme phase préparatoire qui a pour but de collecter le
maximum d’informations sur l’entreprise à vérifier tant au plan fiscal que technique, et ceci,
afin de rechercher les éléments sur lesquels les vérificateurs doivent accentuer leur recherche.
Autrement dit, dans le but de bien orienter leurs investigations.
Examen des dossiers fiscaux
Qu’il s’agisse d’une vérification de comptabilité ou de la VASFE, les
vérificateurs procèdent au retrait des dossiers fiscaux (activité ou revenus). Ceci permet
d’avoir des renseignements utiles quant à l’activité exercée, les propriétaires, ou les associés
33
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
ainsi qu’à tout évènement lié à la vie de l’entreprise, ou l’ensemble des éléments constituant
le revenu déclaré par le contribuable.
Un état comparatif des bilans
Ce document retrace les postes des bilans (actif et passif) des quatre (04)
années non prescrites. L’établissement de cet état permet aux vérificateurs de suivre les
variations des comptes au cours des années considérées et tés particulièrement le mouvement
des immobilisations, leurs amortissements, les provisions constituées ainsi que les plus-values
réalisées.
Un relevé de comptabilité
C’est un état retraçant le TCR par lequel le vérificateur procède à l’examen des
comptes des résultats. Il s’agit d’un imprimé établi pour la même durée que l’état comparatif
des bilans qui permet de suivre l’évolution du chiffre d’affaire comparativement aux
consommations, aux charges….etc.
L’envoi de l’avis de vérification
« Une vérification de la comptabilité ne peut être entreprise sans que le
contribuable en ait été préalablement informé par l’envoi ou la remise aves accusé de
réception d’un avis de vérification accompagné de la charte des droits et obligations du
contribuable vérifié, et qu’il ait disposé d’un délai minimum de préparation de dix (10) jours à
compter de la date de réception de l’avis.
L’avis de vérification doit préciser le nom, le prénom et le grade du
vérificateur, la date et l’heure de la première intervention, la période à vérifier, les impôts
,taxes et redevances auxquels est assujetti le contribuable, les documents à consulter et
mentionner expressément sous peine de nullité de la procédure, que le contribuable a la
faculté de se faire assister par un conseil de son choix au cours du contrôle. »
Ce délai est porté à quinze (15) jours dans le cas où il s’agit d’une vérification
de la situation fiscale d’ensemble « VASFE ».
Sous peine de nullité de la procédure de vérification, toutes les prescriptions
doivent être respectées.
« L’avis de vérification est considéré régulier si le destinataire refuse de retirer la
lettre qui lui a été présentée par le facteur ou à changé l’adresse sans informer l’administration
fiscale, donc le retour de la lettre avec mention (inconnu à l’adresse indiquée).
En revanche, l’avis de vérification est irrégulier :
Lorsqu’il a été remis à une personne n’ayant pas qualité pour recevoir aux
lieux et place du contribuable ;
34
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
35
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
La comptabilité n’est complète et régulière que si elle comporte l’ensemble des livres et
documents obligatoires prévus par les articles 9 et 10 du code de commerce et si elle est tenue
selon les prescriptions du SCF.
A cet effet, ils doivent être cotés et paraphés, tenus chronologiquement sans
ratures ni surcharges ou écritures en marge.
Ces documents doivent être soigneusement conservés avec les pièces justificatives
pour une durée de 10 ans à compter de la date de la clôture de l’exercice.
La comptabilité doit être arithmétiquement exacte
Il s’agit de vérifier si les informations enregistrées dans la comptabilité sont
exactes.
L’agent vérificateur doit effectuer un rapprochement entre les écritures du journal
général et les indications du grand livre et celles des livres auxiliaires et des documents de
synthèse, il doit vérifier également les reports et la concordance entre les pièces justificatives
et les documents comptable.
La comptabilité doit être probante
Une comptabilité probante est supposée sans erreur, omission ou inexactitude. En
cas de vice de forme, elle perd son caractère probant, par conséquent elle sera rejetée.
Les vérificateurs rechercheront les justifications de toutes les écritures comptables
(les factures, les avis de débit, les avis de crédit).
Après avoir constaté la régularité de la comptabilité en la forme, le vérificateur
procède à sa vérification en le fond.
Le fond
Ce contrôle touche tous les postes comptables concourant à la formation du
bénéfice brut. Il porte notamment sur le contrôle des achats, des ventes et des stocks dont la
manipulation est souvent utilisée par les contribuables pour diminuer la charge fiscale par la
manipulation ou la majoration suivant le cas de ces postes.
L’étendu de ces contrôles dépend de la nature de l’activité exercée, de son
importance, de son statut juridique ainsi que des anomalies relevées lors de l’examen du
dossier du contribuable et de l’analyse de la comptabilité en la forme.
Le contrôle des achats
Les achats font souvent l’objet de manipulations par certains contribuables pour
diminuer leur charge fiscale. Ces manipulations portent généralement sur des minorations
d’achats et des fois sur des majorations des achats.
36
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
37
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
code des procédures discales ». Le contribuable dispose dés lors d’un délai de 40 jours ou
répondre ou accepter les bases d’imposition proposées.
B- Rejet de la comptabilité
« Le rejet de la comptabilité à la suite de la vérification des déclarations fiscales
ou de comptabilité ne peut intervenir que dans les cas ci-après :
Lorsque la tenue des livres comptables n’est pas conforme aux dispositions des
articles 9 à 11 du code du commerce et aux conditions et modalités d’application
du SCF.
Lorsque la comptabilité se trouve privée de toute valeur probante, par suite de
l’absence de pièces justificatives ;
Lorsque la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes graves et
répétées liées aux opérations comptabilisées. Dans ce cas, la notification au
contribuable des éléments qui serviront de base à son imposition est une formalité
essentielle.
C’est ainsi que le contribuable doit être impérativement averti de la faculté de se
faire assister par un conseil de son choix pour discuter les propositions de redressement ou
pour y répondre.
C- La reconstitution des bases d’imposition
Le vérificateur dispose de plusieurs méthodes de reconstitution des bases d’imposition,
ces dernières varient d’une activité à une autre. C’est en fonction des éléments découverts lors
du contrôle sur place et des informations recueillies à partir des recoupements
extérieurs…etc.
Reconstitution à partir des achats
Cette méthode est la plus utilisée pour les activités d’achat revente. Elle
consiste à retenir les achats déclarés auxquels seront rajoutés les achats dissimulés. Le total
des montants d’achats reconstitués sera affecté d’un pourcentage moyen de marge brute.
38
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
39
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
40
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
3
ART 46-50 du CPF.
4
Idem, art 58-59.
41
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
5
ART 35 du CPF.
6
Idem, art 39.
42
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
43
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
7
ART 183 du CID
44
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
8
ART 378 du CID, ART 78 du code TCA
45
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
9
Section 4 : Les droits et les garanties du contribuable vérifié
Les vérificateurs doivent respecter un certain nombre de garanties et droits dont les
contribuables possèdent lors de vérification et de rectification de leurs déclarations fiscales :
Certains sont liés à l’exercice du droit de vérification ;
D’autre sont liés à l’exercice du pouvoir de redressement.
4-1- garanties liées à l’exercice du droit de vérification
Les garanties liées à l’exercice du droit de vérification sont :
4-1-1- l’envoi d’un avis de vérification accompagné de la charte des droits et obligations
du contribuable vérifié :
Avant d’entreprendre une vérification approfondie de la situation fiscale d’ensemble,
une vérification de comptabilité ou une vérification ponctuelle, l’administration fiscale doit
informer le contribuable vérifié par l’envoi ou la remise avec accusé de réception d’un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié.
Ce document doit mentionner expressément :
Pour la vérification approfondie de la situation fiscale d’ensemble :
- Le délai minimum de préparation de quinze (15) jours à compter de la date de
réception de l’avis de vérification ;
- La période soumise à la vérification.
Pour la vérification de comptabilité :
- Le délai minimum de préparation dix (10) jours à compter de la date de réception
de l’avis de vérification ;
- La date et l’heure de la première intervention ;
- La période soumise à la vérification ;
- Les droits, impôts, taxes et redevances concernés ;
- Les documents à consulter.
Pour la vérification ponctuelle :
- Le délai minimum de préparation de dix (10) jours à compter de la date de
réception de cet avis.
- L’avis de vérification doit préciser en plus des éléments portés sur l’avis de
vérification de comptabilité cités précédemment, le caractère ponctuel de la
vérification et doit renseigner sur la nature des opérations à vérifier.
9
Les procédures de contrôle fiscale 2019
46
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
47
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
écritures, factures ou mémoires au regard des mêmes impôts et taxes relatifs à la période
vérifiée.
Aussi, lorsqu’une VASFE au regard de l’impôt sur le revenu est achevée,
l’administration fiscale ne peut procéder à une nouvelle vérification ou à un contrôle sur
pièces pour la même période et pour le même impôt.
4-2-Garanties liées à l’exercice du pouvoir du redressement
Ces garanties reposent principalement sur la mise en œuvre d’une procédure de
redressement contradictoire qui consiste en :
4-2-1- la notification de redressement :
Les résultats d’une vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble ou d’une
vérification de comptabilité doivent être portés à la connaissance du contribuable sur la base
d’une notification de redressement et ce même en l’absence de redressement u en cas de rejet
de comptabilité.
La notification de redressement doit être adressée par lettre recommandée avec accusé
de réception.
Elle doit être détaillée et motivée de manière à vous permettre de reconstituer les bases
d’imposition.
4-2-2-Droit de réponse
Pour la vérification de comptabilité et de la vérification approfondie de la
situation d’ensemble :
Le contribuable dispose d’un délai de 40 jours pour formuler ses observations ou son
acceptation :
- Avant l’expiration de ce délai, il peut demander des explications verbales sur le
contenu de la notification ;
- Après l’expiration du dit délai, il peut également demander à fournir des
explications complémentaires.
Pour la vérification ponctuelle :
Le contribuable dispose d’un délai de 30 jours pour faire parvenir ses observations ou
son acceptation à compter de la date de réception de la notification de redressement.
48
Chapitre 2 Le contrôle fiscal
Conclusion
le système fiscal algérien laisse aux contribuables la responsabilité de détermination,
de déclaration, du paiement de leurs impôts et taxes en contrepartie il accord à
l’administration fiscale un ensemble de pouvoirs procéduraux lui permettant d’exercer sa
mission de contrôler l’exactitude et la cohérence des mentions portées sur les déclarations
fiscales souscrites, de réparer les omissions, les insuffisances et les erreurs d’imposition .
Afin que sa mission soit bien comprise et finalement mieux acceptée et pour assurer
l’efficacité de son contrôle l’administration fiscale doit améliorer la relation entre les
contribuables et le fisc.
Donc le contrôle fiscal qui est sans conteste une arme efficace permettant également de
lutter contre la fraude fiscale et les manquements aux obligations fiscales, et d’adresser aux
fraudeurs les sanctions fiscales et, ou pénales correspondantes selon la nature de l’infraction.
49
Chapitre 3
Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
L’impôt a toujours été mal accueilli par un grand nombre des contribuables car pour
eux l’impôt n’est qu’une charge financière supplémentaire, de ce fait, ils essayent par tous les
moyens de le fuir en engendrant une moins value pour le trésor. C’est pour cela l’Etat
considère très souvent le contribuable comme un mauvais payeur.
Devant une telle situation il parait nécessaire de bien approfondir la notion de la
fraude et l’évasion fiscale en rappelant quelques définitions, ainsi que ses différentes
classifications. En suite on exposera les principales causes qui conduisent les contribuables à
frauder pour, en fin, voir ses conséquences et les différentes mesures prisent par le législateur
pour lutter contre ces phénomènes.
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
La fraude fiscale selon J.J.NEUER : « c’est le fait de dissimuler une fraction des
impôts ou de majorer des charges, elle se caractérisé par un comportement délictuel ».3
A ce sujet écrit Lucien MEHL : « la fraude fiscale est une infraction à la loi fiscale
ayant pour but d’échapper à l’imposition et d’en réduire les bases ». 4
1
Marc DASSESSE et Pascal MINNE, « Droit fiscal ; Principes généraux et impôts sur les revenus», 4éme
édition, Bruxelle, Bruyant, 1996, P. 69.
2
TABLI Abdelhak et YACINI Hakim, « le contrôle fiscal outil de lutte contre la fraude fiscale », Mémoire de
master, Université de Bejaia, 2013, p 33.
3
OUAREZKI Miloud, « le contrôle fiscal comme moyen de lute contre la fraude fiscal », Mémoire de troisième
cycle, IEDF, 23eme promotion 2007, p 7.
51
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
Quelle que soit les définitions données à la fraude fiscale, il est à signaler que sur le
plan juridique, la classification de la fraude, est fondée sur trois éléments que la théorie de
droit pénal reprendra pour aboutir à l’élément matériel, élément intentionnel et élément légal .
L’élément matériel
Pour que la fraude fiscale soit punissable, il faut l’existence en premier lieu de cet
élément matériel, qui se manifeste le plus souvent par un comportement actif (écriture fictive,
4
OUAREZKI Miloud, « le contrôle fiscal comme moyen de lutte contre la fraude fiscale, Mémoire de troisième
cycle, IEDF, 23eme promotion 2007, p 7.
5
ART 193 du CIDTA
52
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
6
HALFAOUI Zahia et NARAOUI Chafaa, « la fraude fiscale : Ampleur, Mécanismes et impact sur l’économie
nationale », Mémoire de master, Université de Bejaia, 2013, p 18.
53
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
Donc le contribuable est passible devant le tribunal par des amendes ou peines s’il
tombe dans tel acte.
1-2-Classification de la fraude
La fraude fiscale prend plusieurs classifications à savoir : géographique, juridique,
matérielle.
1-2-1-La classification géographique
La fraude fiscale nationale
La fraude est nationale lorsque les actes frauduleux ont lieu à l’intérieur des frontières
d’un seul où le contribuable utilise des moyens frauduleux pour échapper aux obligations
fiscales de son Etat.
La fraude fiscale internationale
Celle-ci à un champ d’action plus vaste, les manœuvres frauduleuses visent à échapper
aux prescriptions de plusieurs pays, les possibilités de fraude se multiplient du fait de
développement des transactions commerciales internationales.
1-2-2-La classification juridique
La fraude fiscale légale
Est considéré comme fraude légale lorsque le contribuable n’enfreint aucune loi, mais
plutôt la détourne ingénieusement à sa faveur. Donc, son exercice reste légal tout en
bénéficiant d’une réduction de sa charge fiscale. Exemple : effectuer une opération
particulière en se basant sur une convention non frappée par la législation fiscale en vigueur.
La fraude fiscale illégale
Elle consiste en la violation directe de la loi fiscale. Le contribuable commet une
infraction flagrante en s’opposant en connaissance de causse à la loi, cette fraude est
sévèrement condamnée.
1-2-3-La classification matérielle
La fraude fiscale simple
La pratique de cette fraude très répandue est matérialisée par l’omission de déclaration
de tout ou partie des éléments d’assiette ou de la matière imposable, soit des produits, des
biens, des services, du revenu ou capital. C’est le défaut de dépôt de déclaration, la non
déclaration d’un revenu ou d’un gain ou le non –inscription en comptabilité d’une vente, ou
vente sans facture ou bien la majoration des charges ou inscription des charges fictives.
54
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
7
OUAREZKI Miloud, « le contrôle fiscal comme moyen de lutte contre la fraude fiscale », Mémoire de
troisième cycle, IEDF, 23eme promotion 2007, p 10.
8
HALFAOUI Zahia et NARAOUI Chafaa, « la fraude fiscale : Ampleur, Mécanismes et impact sur l’économie
nationale », Mémoire de Master, Université de Bejaia, 2013, p 23.
55
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
57
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
59
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
En fin, reste à noter que ce genre de méthodes frauduleuses cause une grande perte au
trésor public, en égard à son ampleur qui croit en plus.
Les contribuables tendent de créer une situation juridique apparente différente de celle
réelle, pour échapper à leurs obligations fiscales ou pour bénéficier d’une situation juridique
plus avantageuse.
Selon GAUDMET, il s’agit « d’un maquillage d’une situation de faite derrière une
situation juridique apparente moins imposé »9.
Elle consiste à déguiser une situation imposable en une autre exonérée ou faiblement
imposable. C’est une forme de fraude qui a pour objet de dénaturer le sens d’une opération
réelle.
Le contribuable utilise ce genre d’échappatoire dans les fraudes qui touchent les taxes
sur le chiffre d’affaire en utilisant les factures fictives, C’est le cas de la TVA qui est
déductible et récupérable dés lorsqu’elle figure sur une pièce justificative.
Il suffit donc de procurer des factures fictives pour déduire indument les taxes, ce qui
constitue une fraude.
Cette technique repose sur l’institution d’un prête-nom appelé « taxi » qui représente
une firme fictive qui remet à un commerçant une facture de complaisance et reçoit un
paiement simulé, qui procure à ce dernier un crédit de taxi.
9
OUAREZKI Miloud, « le contrôle fiscale comme moyen de lutte contre la fraude fiscale », Mémoire de
troisième cycle, IEDF, 23eme promotion 2007, p 19.
60
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
10
OUAREZKI Miloud, « le contrôle fiscal comme moyen de lutte contre la fraude fiscale », Mémoire de
troisième cycle, IEDF, 23eme promotion 2007, p 24.
61
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
charges déductibles offrent à chacun les possibilités de fraude adapté à ses moyens, ses
aptitudes ou ses audaces ».11
C’est pourquoi le législateur Algérien intervient pour limiter ou plafonner la déduction
de certaines charges.
2-1-2-La performance du système de contrôle
La fiabilité des rentrées fiscales dans un système déclaratif, est liée du contrôle fiscal.
Ce dernier nécessite d’énormes moyens humaines, matériels et financiers pour atteindre un
point qui consisterait à :
Adopter les moyens et les formes de contrôle aux enjeux escomptés ;
Moduler la fréquence de rotation des dossiers de manière à dissuader les fraudeurs les
plus courageux.
Ce qu’on constate, est que la fuite devant l’impôt revient donc soit, à la complexité du
système lui-même soit, à l’instabilité des lois et règlements ainsi qu’à l’insuffisance du
contrôle et des moyens mis en œuvre par l’administration fiscale.
2-1-3- La pression fiscale
La pression fiscale peut être définie par la relation existante entre le prélèvement fiscal
subi par le contribuable et le revenu dont il dispose. Elle dépend du niveau de développement
économique, du régime politique et des facteurs psychologiques (mentalités,
comportements…).
Le système fiscal algérien comprend un certain nombre de mesures d’incitations en
faveur de la production, de l’investissement, de la consommation ou en faveur de certains
contribuables (exonérations des produits destinés à l’exportation, exonération des
investissements réalisés dans le cadre de la promotion de l’investissement,…).
Cependant, les problèmes que pose le système fiscal ne relèvent pas uniquement du
niveau élevé de la pression fiscale, mais également de la mauvaise répartition de la charge
fiscale sur l’ensemble des contribuables.
En conclusion, tout accroissement de l’impôt entraine une diminution de la matière
imposable.
2-2- Les causes indirectes
2-2-1- les causes politiques
L’impôt joue un rôle principal dans la couverture d’une grande partie des charges
publiques, comme il peut être utilisé comme instrument d’orientation de la politique
11
J.Claude MARTINEZ, «la fraude fiscale», Edition PUF, Paris, 1984, P29.
62
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
économique et sociale du pays. Pour cela le législateur procède parfois à créer de nombreux
impôts, ou à augmenter les taux pour élargir l’assiette et élever les recettes en vue d’atteindre
le niveau nécessaire pour faire face à ces dépenses et à ces objectifs. Ceci augmente la
pression fiscale et incite le contribuable à fuir devant l’impôt.
Ainsi, les contribuables peuvent être encouragés à frauder par certaines opinions ou
décisions politiques, tel que celle de l’amnistie fiscale.
Cette amnistie suppose que le législateur est prêt à pardonner les fraudeurs et montre
aux contribuables honnêtes que la fraude peut être une bonne affaire.
D’autre part l’incivisme fiscal est actuellement une monnaie courante dans les pays en
voie de développement, car l’inexistence de la confiance entre le gouvernement et les
gouvernés, fait que l’impôt est assimilé à une spoliation et une privation des ressources et non
à emploi nécessité par la vie en société.
2-2-2- Les causes économiques
Ces causes sont liées à la nature de l’activité la plus exercée. On constate que le degré
de fraude diffère lorsqu’on passe d’une activité à une autre.
Dans certains pays, les activités exercées sont caractérisées par des salaires mensuels,
versés aux employés. En contre parties, le taux de fraude dans cette catégorie n’est pas trop
élevé et son effet est limité grâce à la stratégie de l’Etat et à l’efficacité de son système
d’information dans la collecte de l’information, et l’application du système des retenues à la
source.
Cette théorie s’inverse dans le cas des autres activités ou le taux de fraude est de plus
en plus élevé, car dans ce cas, l’Etat se trouve incapable de collecter toutes les informations
les concernant.
En conclusion, l’Etat ne peut appliquer les mêmes mesures et la même stratégie.
2-2-3- Les causes psychologiques
La fraude fiscale est le fruit le plus immédiat d’une fiscale mal reçue. Dans ce sens,
on peut dire que tous les contribuables ont un sentiment plus au moins allergique vis-à-vis de
l’impôt, et ne répond jamais volontairement à leurs obligations fiscales, car les sommes
d’argent collectées grâce à ces prélèvements, dont ils sont obligés de payer, sont souvent mal
gérés et dépensés par l’Etat.
Donc l’attitude frauduleuse des contribuables à l’égard de leurs obligations fiscales ne
dépend pas seulement du niveau excessif des taux d’imposition et des modalités du système
de contrôle et de sanction mais également à la mentalité individuelle et collective des
assujettis.
63
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
La mentalité Algérienne est très liée avec notre religion islamique que le musulman
de nature accepte mal l’impôt en le considérant un phénomène étranger de notre culture et
préfère donc de s’acquitter de la «Zakat », qui constitue un pilier fondamental de la croyance
islamique.
Section 3 : Les conséquences de la fraude et l’évasion fiscale
Les pratiques frauduleuses constituent un handicap au développement économique et
à la réalisation des objectifs sociaux à cause des effets néfastes qu’elles produisent sur les
divers niveaux.
3-1- Sur le plan national
3-1-1- la diminution de rendement
En effet, le gouvernement subit des pertes de revenus énormes. Ces pertes touchent
directement son niveau d’endettement et influencent sa capacité d’offrir des services et
financer des programmes qui répondent aux besoins de notre société, en constante évolution.
Par ailleurs, l’Etat pour mener à bien sa mission qui est celle de satisfaire le besoin d’intérêt
général a besoin des moyens et la fraude fiscale constitue un frein. Elle compromet l’équilibre
budgétaire de nombreux Etats en réduisant les dépenses collectives.
3-1-2-Atteinte à la justice sociale
La fraude fiscale porte atteinte au caractère entre les classes sociales puisqu’elle fausse
la répartition équitable des charges publiques et piétine le principe d’égalité de tous devant
l’impôt.
Elle soulève des enjeux de justice sociale. Le travailleur au noir se comporte un peu
comme un passager clandestin : tout en s’accommodant souvent très bien des services publics
qu’il consomme, il ne participe pas de façon équitable à leur financement.
3-1-3-Favorise les méfaits économiques
Dans une économie de marché, la fraude fiscale porte atteinte au libre jeu de la
concurrence. En effet il y a des entreprises subissant une concurrence déloyale parce qu’elles
sont respectueuses de la loi et conscientes de leurs responsabilités sociales.
En plus, la fraude fiscale fausse les structures de certaines personnes morales ou
physiques tout comme elle contribue à la survie des entreprises marginales.
3-1-4-L’institution d’une mentalité d’assistée
La fraude fiscale rend les gens paresseux, les gens ne veulent fournir aucun effort
pour qu’ils sachent qu’ils seront aidés demain.
64
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
65
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
Suppression de l’enrôlement
Consécration, au plan législatif, des télé procédures (télé déclaration et télé
paiement) pour les sociétés éligibles à la direction des grandes entreprises
(art 23.LF2008).
Pour les autres contribuables :
Institution d’un impôt forfaitaire unique IFU englobant IRG, TAP et TVA fonctionnant
suivant deux taux 5 % et 12% pour les personnes physiques dont le chiffre d’affaire ne
dépasse pas les 15 000 000.
Par conséquent, quelque soit leurs chiffre d’affaire, certaines activités sont exonérés
par l’IFU ; les assujettis exerçant ces activités sont cependant appelés à verser l’impôt de
bénéfice réel.
Sont éligibles à cette structure les entités dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur
à un montant fixé par arrêté du ministre des finances, les sociétés pétrolières, les entreprises
étrangères et les groupes de sociétés.
- Maitrise des recettes fiscales dues par un nombre limité de grandes entreprises
pour lesquelles la surveillance du respect des obligations fiscales est
fondamentale ;
- Gestion et contrôle du secteur des hydrocarbures ;
- Modernisation des procédures et mise en place d’un système intègre de gestion
informatisé de l’impôt ;
- Simplification et amélioration des services rendus aux contribuables par le
regroupement de toutes les missions fiscales dans une seule structure interlocuteur
unique. 12
En matière de lutte contre la fraude fiscale, l’objectif de la DGE est l’amélioration
du suivi et du contrôle des entreprises de grande taille.
Les centres des impôts CDI
Sont éligibles aux centres des impôts les personnes physiques ou les entreprises
individuelles suivies au régime simplifie et du réel d’imposition, les sociétés non éligibles à la
DGE et les professions libérales.
12
La LDGI n°10/ 2002
67
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
Les centres de proximité des impôts qui seront également lancés incessamment,
prennent en charge les petits contribuables soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique
IFU.
13
La LDGI n° 10/ 2002
68
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
La fraude fiscale est une manœuvre illicite, donc, tout acte illicite est accompagné par
des sanctions et pénalités, mesures prises par le droit fiscal envers les fraudeurs sont :
Le directeur des impôts de wilaya peut retirer la plainte en cas de paiement total des
droits simples et pénalités objet de poursuite et ce, après accord du directeur général des
impôts.15
14
ART 104 CPF
15
ART 305 CID
16
ART 65 CTCA LF 2020
69
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
« Les poursuites pénales du chef de fraude fiscale, qui visent à réprimer des
comportements délictueux tendent à la soustraire de l’impôt, ont une nature et un objet
différents de ceux des poursuites exercées par l’administration fiscale dans le cadre du
contrôle fiscal, qui tendent au recouvrement des impositions éludées ».
Le contribuable qui n’a pas produit la déclaration annuelle, selon le cas, soit à l’impôt
sur le revenu, soit à l’impôt sur les bénéfices des sociétés est imposé d’office et sa cotisation
est majorée à 25 %.
17
ATR 28 LF 2003
18
ART 192-193-194 CIDTA
70
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
71
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
du chiffre d’affaire ou des recettes professionnelles brutes, selon le cas de la période soumise
à taxation en matière de la taxe sur l’activité professionnelle est relevée pour être fixée de
1000 à 10 000 Da encourue autant de fois qu’il est relevé d’erreurs, d’omissions ou
d’inexactitudes dans les renseignements signés.
Sans préjudice des peines correctionnelles prévues à l’article 303 de code de CID,
quiconque par le moyen de renseignements inexact portés dans l’état détaillé des clients, se
sera rendu coupable de manœuvre destinées à la soustraire à l’assiette ou à la liquidation de
l’impôt, est passible d’une amende fiscale de 5000 à 50 000 Da.
La même amende est applicable, lorsque le relevé des opérations réalisées dans les
conditions de gros, tel qu’il figure sur l’état détaillé des clients, comporte des inexactitudes
qui portent préjudice de leurs unités ou établissement.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de finance 2012, les autorités algériennes
ont initiés la politique de rééchelonnement de la dette fiscale en septembre 2011. Les
entreprises en difficulté financière sont invitées pour bénéficier de cette politique.
Une autre politique qui facilite le paiement des dettes fiscales est celle de l’article 51
LF 2015, qui permettre de payer la totalité de ces dettes sans payer la pénalité de
recouvrement.
A travers les lois de finances, des mesures de lutte contre la fraude fiscale ont été
prises au fur et à mesure, en s’appuyant sur la nature des pratiques frauduleuses qui ont été
constatées.
La présente loi de finance a introduit les dispositions suivantes pour lutter contre la
fraude et l’évasion fiscale :
72
Chapitre 3 Cadre conceptuel sur la fraude et l’évasion fiscale
Conclusion
Il est indéniable que la lutte contre les phénomènes de fraude et d’évasion fiscale, qui
constituent un manque à gagner non négligeable au trésor public, devienne une nécessité
impérieuse à laquelle l’administration fiscale doit sensibiliser davantage ses gestionnaires, en
améliorant la qualité du contrôle et du recouvrement. A cet effet, l’accent doit être mis sur le
renforcement de la recherche de l’information fiscale, son traitement en conformité avec les
règles et usages fiscaux et la mise en œuvre de la démarche de recouvrement.
74
Chapitre 4:
L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise :
Dans les chapitres précédents, nous avons abordés les différents aspects théoriques
concernant l’environnement fiscal algérienne ainsi le contrôle fiscale et le cadre conceptuel
sur la fraude et l’évasion fiscale. Cependant une présentation théorique ne sera jamais
complète si elle ne comporte pas un appui pratique.
Notre objectif à travers le présent chapitre est de mieux comprendre la procédure et les
techniques de la vérification de comptabilité d’une part et d’autre part de bien savoir
l’incidence de contrôle fiscal au niveau de l’entreprise. Cette étude à été réalisé dans le centre
des impôts de la Wilaya de Bejaia.
A cet effet, ce quatrième chapitre sera consacré dans un premier temps à la présentation
de l’organisme d’accueil, puis au suivi des différentes étapes relatives à la procédure de
vérification d’une SARL.
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
Les centres des impôts, désormais appelé service des impôts des particuliers, a pour mission
de calculer, recouvrer, contrôler les impôts et de traiter les contentieux liés aux impôts payés
par les « particuliers » contribuables.
Il est chargé de :
La gestion des dossiers fiscaux des entreprises suivies au régime du réel non éligible à
la DGE ainsi que l’ensemble des professions libérales.
La tenue et de la gestion des dossiers fiscaux des sociétés et autres personnes morales
au titre des revenus soumis à l’impôt sur les bénéfices des sociétés IBS.
La tenue et la gestion des dossiers fiscaux des contribuables soumis au régime du réel
d’imposition au titre des revenus catégoriels des bénéfices industriels et commerciaux
BIC ;
L’émission de la constatation et de l’homologation des rôles, états de produits,
certificats d’annulation ou de réduction ;
La prise en charge des rôles et titres de recettes et du recouvrement des impôts et taxes
et redevances,
Opérations matérielles de paiement et de recettes et au dégagement des espèces ;
L’arrêt d’écritures de la collecte et l’exploitation des informations fiscales et du
contrôle des déclarations ;
L’élaboration et de la réalisation des programmes d’intervention et de contrôle auprès
des contribuables et de l’évaluation de leurs résultats ;
L’instruction et du traitement des réclamations ;
76
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
Le Centre des Impôts comprend trois (3) services principaux, une recette et deux services.
la prise en charge des dossiers fiscaux des contribuables relevant du Centre des
Impôts, en matière d’assiette, de contrôle fiscal et du suivi des avantages fiscaux et de
l’instruction préliminaire des réclamations ;
la validation et la présentation au chef du centre, pour homologation, des rôles et titres
de recettes, en sa qualité de délégataire du directeur des impôts de wilaya ;
la proposition d’inscription des contribuables au contrôle sur pièces et/ ou à la
vérification de comptabilité.
77
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
1-4-La recette
procéder à la prise en charge desrèglements effectués par les contribuablesau titre des
versementsspontanés opérés ou de rôles générauxou individuels émis à leurencontre,
ainsi que le suivi de leur situationen matière de recouvrement ;
u tenir une comptabilité conformeaux règles de la comptabilité publiqueet présenter à
la Cour des comptesles comptes de gestion établis.
Service accueil et
information
Direction Service informatique
78
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
Le cas étudié s’agit d’une personne morale (SARL) qui exerce l’activité de promotion
immobilière et ETB-TCE dans la wilaya de Bejaia.
La SARL a fait l’objet d’une vérification fiscale de comptabilité pour les exercices suivants :
2015,2016,2017 et 2018.
2-1- Les travaux préliminaires
La vérification comptable et fiscale de cette activité, entamée suivant l’avis de
vérification N°001/19, du 01/01/2019, que l’administration fiscale a remis en mains propres le
06/01/2019, contre accusé de réception, accompagné de la charte du contribuable vérifié,
modifie dans les conditions qui suivent, les bases d’impositions initialement déclarées en
matière d’impôts et taxes auxquels le contribuable est assujettis au titre des exercices : 2015,
2016, 2017 et 2018.
Aperçu suivant le dossier fiscal
79
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
NIF 10008556742200
Début d'activité 2011
Comptes
bancaires CNEP ( Bejaia) - CPA (Bejaia)
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
80
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
En la forme :
- Un livre de paye coté et paraphé le 21/04/2011 sous le numéro 11 par le tribunal de Bejaia
pour recevoir les écritures de 2011 à Janvier 2019.
- Un livre d’inventaire coté et paraphé le 21/04/2011 sous le N°31 par le tribunal de Bejaia
pour recevoir les écritures de 2010 à 2011.
- Un livre centralisateur coté et paraphé le 21/04/2011 par le tribunal de Bejaia pour
recevoir les écritures de 2010 à 2013, pour les autres exercices, aucune écriture n’a été
enregistrée.
Conformément au code de commerce (articles : 09 à 11) Le livre centralisateur et le
livre d’inventaire doivent être tenu chronologiquement et enregistrant jour par jour
les opérations de l’entreprise ou récapitulant au moins mensuellement les résultats
de ces opérations.
Dans le fonds :
1. Tenue d’une seule comptabilité pour les deux activités : activité de promotion
immobilière et activité d’entreprise de travaux bâtiment, des lors, la distinction de la
comptabilité afférente à chacune des activités est obligatoirement requise (article 16 de
la loi 11-04 du 17 février 2011 régissant l’activité de promotion immobilière).
81
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
4. Il a été relevé une facture d’achat qui n’a pas fait l’objet de comptabilisation,
notamment, la N°36/15 du 30/04/2015 établie avec XXX, HT ; 60 743 DA, TVA ; 10
325 DA (déduction G50 Avril 2015).
Par conséquent, le montant hors taxes sera réintégré au résultat fiscal et la TVA
correspondante sera reversée.
Par conséquent, le montant de la charge constatée sera réintégré au résultat fiscal, soit :
700 000 da.
- Au titre de l’exercice 2016, le montant total des sous-traitances constatées est de l’ordre
de : 449 085 864 da, une partie de ce montant (378 690 205 da) est constitué de situations
antérieures à 2016, établies par l’entreprise (SARL ETB) pour la promotion.
par conséquent, il ya lieu de reverser la TVA correspondante d’un montant de :66 292 da.
7. Constatation à tort d’une charge de loyer pour le mois de Décembre 2018, MT 10 000
DA, le bail est arrivé à terme le 18/11/2018 .Par ailleurs, une nouvelle location est
constatée au titre du même mois Décembre auprès de polo Akli 6000 DA/mois. Par
conséquent, il sera procédé à la réintégration de cette charge au résultat fiscal.
82
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
8. Les situations ci-après, réalisées par l’entreprise, sont déclarées en matière de TVA au
taux réduit de 07%, alors que, la partie concernant la réalisation des services est
imposable au taux normal de 17% :
TVA déclaration
SITUATION HT TOTAL
17% / 7% G50 écart à
TVA rappeler
HT TTC
DATE N° LOG SRVCE 7% 17% 07%
31/12/15 SIT 03 33 393 130 2 047 208 2 337 519 348 025 35 440 338 38 125 882 2 480 824 204 721
13/01/16 SIT.N01 11 301 476 594 814 791 103 101 118 11 896 290 12 788 511 832 740 59 481
29/12/16 SIT.N02 12 520 897 658 906 876 463 112 014 13 179 803 14 168 280 922 586 65 891
29/12/16 SIT.N05 9 748 128 1 657 182 9 748 128 11 405 309 682 369 974 813
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
DATE
REF LIBELLE HT TVA TOTAL DEDCTION REGLEMENT RELIQUAT
Fofo 120
04/08/16 11/2016 SARL 711 350 930 832 280 nov-16 456 246 376 033
SIT. ETB/TCE 1 325 251 1 577
05/03/17 N06 SARL 688 881 568 dec 2017 1 577 568
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
Soit TVA à reverser sur reliquat non payé : 2016 : 20 558 da, et 2017 : 251 881da.
10. Non payement de la taxe de formation et de la taxe d’apprentissage telles que prévues
par les articles 79 et 80 de la loi de finances pour 2007, en effet, celle-ci est astreinte au
payement de 1% sur la masse salariale annuelle.
83
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
- Exercice 2015 :
Les droits IBS ont été liquidés en Avril 2016 en application d’un taux inapproprié de
19%. Par conséquent, il sera procédé à la régularisation du taux IBS à 23% conformément à
l’article 150-01 du CIDTA.
Tableau N° 8 : Calcul de l’IBS
84
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
85
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
3EME
F4 ETAGE 94,95 5 324 299 372 701 5 697 000
4EME
F4 ETAGE 95,15 5 324 299 372 701 5 697 000
4EME
F4 ETAGE 95,15 5 324 299 372 701 5 697 000
5EME
F3 ETAGE 97,95 5 492 523 384 477 5 877 000
5EME
F3 ETAGE 97,95 5 492 523 384 477 5 877 000
F4 RDC 98,25 5 509 346 385 654 5 895 000
C 4EME
F4 ETAGE 98,1 5 500 935 385 065 5 886 000
F2 RDC 64,55 3 619 626 253 374 3 873 000
F2 RDC 71,7 4 020 561 281 439 4 302 000
F3 1ER ETAGE 75,6 4 239 252 296 748 4 536 000
F3 1ER ETAGE 89,65 5 027 103 351 897 5 379 000
F3 1ER ETAGE 73,05 4 096 262 286 738 4 383 000
D 2EME
F3 ETAGE 75,6 4 239 252 296 748 4 536 000
3EME
F3 ETAGE 75,6 4 239 252 296 748 4 536 000
4EME
F3 ETAGE 76,1 4 267 290 298 710 4 566 000
F2 RDC 62,95 3 706 402 259 448 3 965 850
F4 RDC 88,4 5 370 093 375 907 5 746 000
F3 1ER ETAGE 78 4 373 832 306 168 4 680 000
F4 1ER ETAGE 89,3 5 424 766 379 734 5 804 500
E
2EME
F3 ETAGE 78 4 519 626 316 374 4 836 000
3EME
F4 ETAGE 89,3 5 424 766 379 734 5 804 500
86
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
3EME
F4 ETAGE 89,3 5 424 766 379 734 5 804 500
4EME
F3 ETAGE 78 4 738 318 331 682 5 070 000
F2 RDC 55,1 3 335 047 233 453 3 568 500
F3 1ER ETAGE 69,15 4 200 701 294 049 4 494 750
2EME
F3 ETAGE 69,15 4 200 701 294 049 4 494 750
3EME
F3 ETAGE 69,15 4 200 701 294 049 4 494 750
F
3EME
F3 ETAGE 69,15 4 200 701 294 049 4 494 750
4EME
F3 ETAGE 69,15 4 200 701 294 049 4 494 750
5EME
F2 ETAGE 69,75 3 911 215 273 785 4 185 000
F3 RDC 76,45 4 858 505 340 095 5 198 600
F3 RDC 81,25 5 163 551 361 449 5 525 000
F3 RDC 77,7 4 937 944 345 656 5 283 600
F3 1ER ETAGE 79,1 5 174 766 362 234 5 537 000
2EME
F3 ETAGE 81,3 5 318 692 372 308 5 691 000
3EME
G
F3 ETAGE 79,2 5 181 308 362 692 5 544 000
3EME
F3 ETAGE 81,35 5 321 963 372 537 5 694 500
4EME
F3 ETAGE 79,2 5 181 308 362 692 5 544 000
4EME
F3 ETAGE 81,35 5 321 963 372 537 5 694 500
TOTAL LOGEMENTS LIVRES NON 233 624 16 353 249 977
DECLARES 065 685 750
87
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
G service entre sol 196,55 12 775 750 2 427 393 15 203 143
TOTAL SERVICES LIVRES NON DECLARES 12 775 750 2 427 393 15 203 143
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
TOTAL DES LIVRAISONS IMPOSABLES (TAP/TVA) = 233 624 065 + 12 775 750 =
246 399 815 da
La SARL (promotion) dispose en son compte deux projets (voir point N°13) et, il est à
rappeler que dans le cadre de ces deux projets, aucun bénéfice n’a été déclaré.
Les données ci-après, concernant les deux projets, sont tirées des fiches techniques réalisées
par le bureau d’études :
Tableau N° 11 : Les bénéfices prévisionnels des deux projets.
projet A projet B
PRIX PREVISIONNEL DU
PROJET (HT) 433 057 044 578 759 613,39
COUT PREVISIONNEL DU
PROJET (HT) 358 256 690 485 537 811
BENEFICE PREVISIONNEL 74 800 354 93 221 803
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
des charges engagées sur le coût global du projet, qui sera appliqué sur le prix objectif du
projet.
Projet A
Projet B
89
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
198 901
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
Tableau N° 15 : Récapitulation des deux projets
CA exonéré déclaré 0 0 0 0
1 TOTAL CA DECLARE 0 0 0 24 348 030
2 DROITS TAP DECLARES 0 0 0 486 961
CA sans réfaction reconstitué 0 0 0 246 399 810
CA avec réfaction reconstitué 0 0 0 0
CA exonéré reconstitué 0 0 0 0
3 TOTAL CA RECONSTITUE 0 0 0 246 399 810
DROITS TAP SUR CA
4 RECONSTITUE 0 0 0 4 927 996
rehaussement CA (3-1) 0 0 0 222 051 780
droits TAP à rappeler (4-2) 0 0 0 4 441 036
Majorations 0 0 0 1 110 259
90
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
TOTAL DROITS ET
MAJORATIONS 0 0 0 5 551 295
Source : élaboré par nos soins à base des documents interne de l’administration fiscale.
Les chiffres d’affaires imposables sont reconstitués à partir de ceux déclarés augmentés du
total des livraisons non déclarées signalées au point N°13, ainsi que la prise en charge de
l’écart signalé au point N°12.
91
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
PENALITES (10+11)
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
Les bénéfices imposables seront reconstitués à partir de ceux déterminés ci-avant (point A),
augmentés des réintégrations de charges signalées aux points 03 et 04. Le taux de l’IBS
applicable est de 26% conformément à l’article 150-1 du code des impôts directs et taxes
assimilées.
Les droits TAP rappelés viendront en déduction conformément à l’article 319 du même code.
Tableau N° 18 : Calcul de l’IBS
Les rehaussements de bénéfice sont imposés en matière d’IRCM au taux de 10% / 15%
après déduction de L’IBS dû.
92
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
base RCM reconstituée 5 520 630 82 217 970 9 960 810 7 727 710
IRG/RCM (10%/15%) 552 063 8 221 797 1 494 121 1 159 157
majorations 25% 138 016 2 055 449 373 530 289 789
TOTAL DROITS ET
MAJORATIONS 690 079 10 277 246 1 867 652 1 448 946
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
Les chiffres d’affaires imposables seront reconstitués selon ce qui a été signalé au
point N°8.
93
Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
3 TOTAL CA reconstitué 35 440 338 51 904 980 9 748 120 1 567 050
4 droits TVA sur CA reconstitué 2 685 544 5 690 807 1 657 180 109 694
rehaussement (3-1) 0 0 0 0
droits TVA (4-2) 204 441 1 100 193 0 0
Pénalité 51 110 275 048 0 0
TOTAL DROITS ET
PENALITES 255 552 1 375 241 0 0
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
Les bénéfices imposables seront reconstitués à partir de ceux déclarés, augmentés des
réintégrations de charges signalées aux points 05 et 07, ainsi que la prise en charge de l’écart
IBS signalé au point N°11. Le taux de l’IBS applicable est de 23% conformément à l’article
150-1 du code des impôts directs et taxes assimilées.
4-Impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (IRCM) Les rehaussements de bénéfice
sont imposés en matière d’IRCM au taux de 10% / 15% après déduction de L’IBS dû.
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Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
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Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
Source : élaboré par nos soins à base des documents internes de l’administration fiscale.
Emission du rôle.
Annotation du dossier fiscal.
Elaboration du rapport de vérification à transmettre à la direction régionale Sétif.
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Chapitre 04 : L’incidence du contrôle fiscal au sien d’une entreprise : Illustration par
un cas
En fin Nous ne pouvons pas généraliser et dire que tous les contribuables effectuent la fraude
fiscale.
97
Conclusion générale
Conclusion générale
La fraude et l’évasion fiscale font partie des actes ou des comportements qui ont pour
finalité la contestation du pouvoir fiscal, c'est-à-dire le refus de l’impôt. Plusieurs facteurs
poussent les assujettis à fuir l’impôt, mais les causes les plus rependues sont la complication
du système fiscal, la pression fiscale, la morale fiscale du contribuable et l’insuffisance du
contrôle.
Pour réduire au maximum et lutter contre ces phénomènes pas mal de dispositifs et
réformes ont être pris par le gouvernement Algérien à savoir la politique de rééchelonnement
de la dette fiscale et le contrôle fiscal avec ses diverses techniques et procédures.
Pour cela, le législateur devrait donc continuer a ce pencher sur les moyens de
renforcer et d’améliorer l’administration fiscale en moyens humains et matériels suffisants,
notamment la modernisation de l’administration en utilisant des nouvelles technologies de
l’information et de la communication pour mener bien sa mission de contrôle .
Le contribuable de son coté, doit montrer un peu de civisme et doit considérer l’impôt
comme une variable sur laquelle il peut agir dans ses choix et décision de gestion de
l’entreprise, plutôt que de le voir comme charge lourde dont il doit fuir.
En fin, malheureusement, quelques éléments ont constitué des entraves pour le bon
déroulement de notre recherche, notamment la fermeture de la bibliothèque centrale de notre
université à cause du virus corona qui nous a produit un manque d’ouvrage et de la
documentation, ainsi que le caractère sensible du notre sujet ne nous a pas permis de disposer
de statistiques exhaustives et récentes ; ceci à limité fortement notre analyse et ne nous pas
permis d’aborder tous les aspects relatifs à la fraude fiscale.
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
Sites internet
www.mfdgi.gov.dz
www.wikipedia.com
www.impots.gouv.fe
www.memoireenline.com
Annexes
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Série O n° 4
…………………………………………………. …………………………………………
A
………………………………………………
Référence N° ……………………..
…………………………………………………………
Lettre avec
A.R
N° ................... Le
Avis de Vérification de Comptabilité
Nous avons l'honneur de vous faire connaitre que sauf demande contraire de votre part et
acceptée par le service, nous nous présenterons à votre …………………………………………………………..
le ……………… à ……. H, à l’effet de vérifier au titre des exercices …….. , ….... , …... , ……..
l’ensemble de vos déclarations fiscales et opérations susceptibles d’être examinées, se rapportant aux
impôts, droits et taxes ci-après, désignés :……………………………………………………...............................................
Nous vous saurons gré de bien vouloir tenir à notre disposition vos documents comptables
et pièces justificatives et dans la mesure où votre comptabilité est informatisée, l’ensemble des
informations, données et traitements visés à l’article 20-3 du Code des Procédures Fiscales.
Au cours de ce contrôle, vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de votre
choix et de demander toutes les précisions sur la conduite de cette vérification.
Si le contrôle fiscal envisagé ne peut être effectué en raison de votre opposition ou celle de
tiers, il sera procédé en vertu des dispositions de l’article 44-1 du Code des Procédures Fiscales à
l’évaluation d’office de vos bases d’imposition sans préjudice de l’application des sanctions prévues
par la législation fiscale en vigueur.
(1) Préalablement à l’examen au fond de vos documents comptables, il peut être procédé dès la
remise du présent avis à la constatation matérielle des éléments physiques et de
l’exploitation, de l’existence et de l’état des documents comptables (dispositions de l’article
20 du Code des Procédures Fiscales).
Article 20-4 du Code des Procédures Fiscales: Une vérification de comptabilité ne peut être entreprise sans que
le contribuable en ait été préalablement informé par l’envoi ou la remise avec accusé de réception d’un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu’il ait disposé d’un
délai minimum de préparation de dix (10) jours à compter de la date de réception de cet avis.
L’avis de vérification doit préciser les noms, prénoms, grades des vérificateurs, la date et l’heure de la première
intervention, la période à vérifier, les droits, impôts, taxes et redevances concernées, les documents à consulter
et mentionner expressément, à peine de nullité de la procédure, que le contribuable a la faculté de se faire
assister par un conseil de son choix au cours du contrôle.
En cas de contrôle inopiné tendant à la constatation matérielle des éléments physiques de l’exploitation ou de
l’existence et de l’état des documents comptables, l’avis de vérification de comptabilité est remis au début des
opérations de contrôle.
L’examen au fond des documents comptables ne peut commencer qu’à l’issue du délai de préparation précité.
Article 20-5 du Code des Procédures Fiscales : Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place de
livres et documents comptables ne peut s’étendre sur une durée supérieure à trois (3) mois, en ce qui concerne :
- les entreprises de prestations de services, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas 1.000.000 DA pour
chacun des exercices vérifiés ;
- toutes les autres entreprises, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas 2.000.000 DA, pour chacun des
exercices vérifiés.
Ce délai est porté à six (6) mois pour les entreprises ci-dessus, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas
respectivement 5.000.000 DA et 10.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser neuf (9) mois.
La fin des travaux de vérification sur place doit être constatée par un procès-verbal, que le contribuable vérifié
est invité à contresigner. Mention est faite éventuellement sur le procès-verbal en cas de refus de signature par
ce dernier.
La durée de vérification sur place est prorogée du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu des
dispositions de l’article 20 ter du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes d’éclaircissement
ou de justification lorsqu’il ya transferts indirects de bénéfices au sens des dispositions de l’article 141 bis du
code des impôts directs et taxes assimilées.
La durée du contrôle sur place n’est pas opposable à l’administration pour l’instruction des observations ou des
requêtes formulées par le contribuable après la fin des opérations de vérification sur place.
En outre, les durées de contrôle sur place fixées ci-dessus ne sont pas applicables dans les cas de manœuvres
frauduleuses dûment établies ou lorsque le contribuable a fourni des renseignements incomplets ou inexacts
durant la vérification ou n’a pas répondu dans les délais aux demandes d’éclaircissement ou de justification
prévues à l’article 19 ci-dessus.
Important !
Lors de l’exécution des travaux de contrôle et à l’occasion du débat contradictoire engagé avec le(s)
vérificateur (s) vous pouvez soumettre vos observations, contestations et divergences d’appréciation à Mr
……...........................................................................................................................................Tél n° ………….................
Vous pouvez également, à l’issue de cette étape, demander à être reçu par Monsieur
……………………………………………………………………………................................,Tél n° ………….……..……
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Série O n° 33
A
/DIWB/CDI/SPCR/2018 …………………………………………………
Référence N°:
…………………..
Lettre avec …………………………………………………………
A.R.
N° Le
BEJAIA 23/12/2018
Conformément aux dispositions des articles 20-6 et 21-5 du Code des Procédures Fiscales, et
4 déc. 18
suite à votre réponse à la notification de redressement du ………. parvenue à mes services le
4 déc. 18
……..….. dans laquelle vous sollicitez l’arbitrage auprès de
……………………………………………………………………………………………………..
Nous avons I 'honneur de vous inviter dans nos bureaux sis au ………………………………
le ………..…..
24 déc. 18 à …….…
09 H …………
00 minute(s) pour assister à la réunion d’arbitrage.
Vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de votre choix (Art 20-4 du Code
des Procédures fiscales).
Veuillez, agréer, Mme, Mr l'expression de notre parfaite considération.
Série O n° 23
ﺍﻟـﺠــﻤـــﻬــﻮﺭﻳــــﺔ ﺍﻟﺠــﺰﺍﺋــﺮﻳـــــﺔ ﺍﻟـﺪﻳـــﻤــﻘــﺮﺍﻁـﻴــــــﺔ ﺍﻟﺸــﻌــﺒـﻴــــــــﺔ
2B
de Vérification
……………………………………………………………………………………………… Le…26/06/2018
BEJAIA …………
/18
Numéro de l’affaire ………………………………………………………………………..……………..
XXX
Numéro d’identification Fiscale……………………………………………………………………………
XXXX
Nom / Prénom ou raison sociale…………………………………………………………………………
ETB TCE
Activité…………………………………………………………………………………………..……………
Adresse………………………………………………………………….Tel………………………………….
BEJAIA.
Avis de vérification N°…………………………………………………du…………………………………
18
Remis-le…………………………………………………………………………………………………………
Période à vérifier du …………………………….........au……………………………………..…………..
Noms, prénoms et grades des agents vérificateurs :
…………………….…………………………..………………………………..……………..
…….………………………………………….………………………………..……….…..…
Date de début des travaux préparatoires………………………………………….…………………………
Date du contrôle inopiné (1)………………………………………………………………………………
Date d’intervention sur place (Contrôle au fond)…………………….………….……………………
Bejaia le : 11/10/2017
Numéro de l’Affaire n
N° d’article d’imposition :
Numéro de l’identifiant fiscal : 1
Nom et Prénom ou Raison Sociale :
Activité :
Adresse :
Avis de vérification de Comptabilité N°
Date de fin des travaux sur place : /
Lu et approuvé :
Le Chef de Service Les Vérificateurs
MINISTERE DES FINANCES
Direction Générale des impôts
Fiche de Renseignements
Sur la solvabilité du redevable vérifié
(Personne Physique et Personne Morale)
N° de l’identifiant fiscal :
Année d’acquisition ou
Nature Adresse
de création.
/ /
/
III- Stocks
IV- Créances
(1) Il y a lieu de vérifier également l’existence d’avenant au contrat initial de marché public.
2
Montant des droits rappelés
Année Impôts et taxes Droits simples Pénalités
2014 TVA 9 804 980
TAP 2 093 183 523 295
Taxe d’apprentissage 87 119 13 067
2016
2017
Taxe d’apprentissage 80 361 12 054
Taxe de formation 12 054
80 361
3
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
BEJAIA 17/12/2018
Direction générale
des impôts FICHE DE SURVEILLANCE
concernant : XXXX
Centre des impôts
Entreprise travaux batiment
de la wilaya de béjaia
- W-BEJAIA.
S PCR /SC
BRIGADE N°:03
ROLE N°:
date de constatation:
IBS
pénalités
TAP
pénalités
TVA
pénalités
Taxe d'apprentissage
pénalités
Taxe de formation
pénalités
TOTAL DROITS 1 664 278 44 086 247 453
total pénalités 416 069 4 408 61 863
total général 2 080 347 48 494 0 309 316
Série O n° 15
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
…………………………………..………………
CODE ACTIVITE
NUMERO D’ARTICLE
N° 01 / 18
A/ GENERALITES
• Forme juridique :
• Date de création ou de passage à la forme juridique actuelle :
• Désignation de l’exploitant-directeur général :
• Situation du gérant, s’il s’agit d’une SARL :
- Associé Majoritaire :
- Associé Minoritaire : ✔
- Non Associé :
• Désignation des associés et répartition des actions ou des parts sociales :…………………………
Sommaire
Introduction générale………………………………………………………………………01
Section 3 : les droits auxquels les entreprises relevant du régime du réel sont soumises…
Conclusion……………………………………………………………………………………29
Conclusion……………………………...…………………………………………………… 74
1-4-La recette…………………………………………………………………………….78
Le contrôle fiscal est certes l’instrument le plus utilisé et le plus efficace pour lutter
contre le phénomène de la fraude fiscale, c’est pour cela que l’administration fiscale travaille
dur pour atteindre l’objet de contrôle fiscale, en utilisant différentes méthodes et le suivie de
certaines procédures exigées dans la législation fiscale.
Mots clés
Environnement fiscal, contrôle fiscal, la fraude fiscale, impôt, system déclaratif, Evasion
fiscale