Semestre 5
Module: Ecologie des milieux marin et continentaux
Crédits : 4
Coefficient : 2
Objectifs de l’enseignement
Les enseignements concerneront les différentes
subdivisions des milieux aquatiques, et leurs
facteurs écologiques.
Connaissances préalables recommandées
L’étudiant doit avoir des connaissances préalables
d’écologie générale, et de biologie générale.
Contenu de la matière
1. Introduction 3. Domaine pélagique
1.1. Subdivisions et étagements 3.1. Connaissances générales
1.2. Critères des sélections 3.2. Méthodes d’approche
A-domaine pélagique 3.3. Classification des organismes
B-domaine benthique planctoniques
2. Facteurs écologiques du milieu 3.4. Les adaptations à la vie pélagique
A- taille et coloration
aquatique
B- suspension, flottabilité, mobilité et
2.1. Facteurs abiotiques adaptations morphologiques
A-facteurs hydrologiques 3.5. Composition du plancton
B-facteurs édaphiques A- phytoplancton
2.2. Facteurs biotiques B- zooplancton
2.3. Facteurs humains 4. Necton
A-facteurs de dégradation 4.1. Définition et composition
B-impacts technologiques 4.2. Mobilité et adaptations morphologiques
C-problèmes de pollution 4.3. Comportement grégaire
4.4. Migration
2.4. Facteurs «temps»
Contenu de la matière
5. Domaine benthique
5.1. Définitions
5.2. Systématique et composition
5.3. Le substrat en tant que facteur
structurant
A- variétés de substrats
B- peuplements des fonds durs
C- peuplements des fonds meubles
D- exigences et modes alimentaires
E- aspects de la reproduction
Mode d’évaluation :
Contrôle continu (Interrogations, comptes rendus) et
Examen semestriel
Notions fondamentales d’Ecologie Marine
Certaines des notions utilisées sont d’usage générale; d’autres sont particulieres à
l’écologie marine
Espèce : C'est l'ensemble des individus ayant une même morphologie et capables
de se reproduire entre eux en engendrant des individus. Des espèces se
ressemblant mais incapables de se reproduire entre elles appartiennent au
même genre.
Population : Ensemble des individus d'une même espèce qui vivent dans un
même espace.
Peuplement : Ensemble des espèces animales et/ou végétales qui vivent dans un
espace géographique donné.
Biocénose : Selon MOBIUS c’est un groupement d'êtres vivants correspondant
par sa composition et par le nombre des espèces et des individus, à certaines
conditions moyennes du milieu et se maintenant en se reproduisant dans un
certain endroit de façon permanente (communauté / assemblage / phytocénose
/ zoocénose).
Biotope : Aire géographique, de surface ou de volume variable, soumise à des
conditions dont les dominantes sont homogènes.
Notions fondamentales d’Ecologie Marine
Ecosystème : Unité d'organisation biologique composée de tous les
organismes dans une aire donnée et présentant des interactions entre elles
et avec le milieu physique avec pour résultat l'existence d'un flux d'énergie
conduisant à une structure trophique caractéristique et à des cycles de
matière.
Ecologie : (oikos : habitat; logos: discours) Science des conditions
d'existence de l'être vivant dans son milieu (autoécologie et synécologie).
Autoécologie : Ecologie d'un taxon (espèce ou de ses individus) considéré
indépendamment des taxons associés (rapport d’une seule espèce avec son
milieu / tolérance d’une seule espèce vis-à-vis des divers facteurs
écologiques abiotique).
Synécologie : Etude des rapports entre tous les individus de divers espèces
qui cohabitent dans une certaine étendue. Rapport des individus entre eux
et avec leurs milieux; relation prédateurs-proies ou compétition spatiale…
Notions fondamentales d’Ecologie Marine
Substrat : Support de tout peuplement benthique.
Peut être Dur (roche, épave, organisme…) ou
Meuble (galet, gravier, sable, vase…).
Epiflore / Epifaune (globalement Epibiose) : La
totalité des espèces vagiles et sessiles qui se
trouvent à la surface du substrat.
Endoflore / Endofaune (globalement Endobiose) :
La totalité des espèces vagiles et sessiles qui se
trouvent dans les cavité, fissures ou interstices du
substrat.
Notions fondamentales d’Ecologie Marine
Lorsqu’on analyse un ensemble de biocénose pour délimité chacune d’elles,
la comparaison des listes faunistiques et floristiques doit permettre de classer
les espèces en trois catégories fondamentales :
1)Espèces caractéristiques : Préférentielles d’un biotope considéré, qu’elles
soient abondamment représenté en individus ou bien par exemplaires
isolés.
•Caractéristiques exclusives : Localisées aux stations d’un biotope déterminé.
•Caractéristiques préférentielles : Nettement plus abondantes que dans tout
autres biotopes).
2)Espèces Accompagnatrices : Dont la présence est aussi normale dans un
biotope considéré que dans certains autres; se sont des
•Espèces caractéristiques d’étage
•Espèces indicatrice d’un facteur édaphique
•Espèces indifférentes à très large répartition écologiques à travers les étages
et les biocénoses (ubiquistes)
3)Espèces Accidentelles : Caractéristiques exclusives d’une autre biocénose
et présente soit en petit nombre ou en état de vitalité réduite.
Subdivisions et étagements
La première spécificité du milieu marin est son extension dans des
dimensions verticales et des dimensions horizontales.
MILIEUX TERRESTRES MILIEUX MARINS
dimensions verticales dimensions verticales ne
négligeables par rapport sont plus négligeables
aux dimensions par rapport aux
horizontales dimensions horizontales
La seconde spécificité du milieu marin est celle de l’homogénéité relative du
milieu, ou les faibles gradients de variation des facteurs écologiques (mise à part
certaines régions)
Température : variation -2°C à +31°C
Salinité : entre 33 et 36.5 PSU pour 99%
pH : entre 7 et 8
Eclairement : nul pour 90% du volume
Subdivisions et étagements
En prenant compte, comme donnée spatiale essentielle, l’étroitesse des rapports
des organismes avec le fond, tout les auteurs distingues deux grands ensembles :
Le Benthos
Constitué par les êtres vivants en Le Pélagos
liaison intime avec le fond, soit fixés Constitué par les êtres vivants en
sur un support, soit enfouis dans le plaine eau, libre de tout contacte
sédiment ou vivant à son contact ou avec le fond. Ces organismes sont
à proximité. Ces organismes sont dits dits pélagiques.
benthiques ou démersales.
A partir de cette distinction fondamentale, le domaine marin à été découpé
verticalement en un certain nombre de niveaux :
Zones empilées les unes sur les autres dans le domaine
pélagiques
et
Etages successifs dans le domaine benthique.
1 SUBDIVISIONS HORIZONTALES ET VERTICALES DES MILIEUX
OCEANIQUES
Le plan vertical idéal passant par la rupture de pente entre
le plateau continentale et le talus sépare les deux unités
topographiques majeures des milieux océaniques: la
province néritique en deçà, et la province océanique au
delà.
Le Domaine Benthique
Notion d’étage
Au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans les eaux marines, les conditions de
vie changent en fonction de la variation des facteurs écologiques dont les plus
importants sont :
L'éclairement, l'hydrodynamisme, la température, la nature du sol, la salinité,
l’humectation.
Sur le fond cela se traduit par une zonation verticale caractéristique des
peuplements marins.
Le Comité du Benthos de la Commission Internationale pour l'Exploration
Scientifique de la Méditerranée (CIESM) a défini, en 1957, l'unité de base de cette
zonation : l'étage qui est "l'espace vertical du domaine benthique marin où les
conditions écologiques, fonctions de la situation par rapport au niveau de la mer,
sont sensiblement constantes ou varient régulièrement entre les deux niveaux
critiques marquant les limites de l'étage. Ces étages ont chacun des peuplements
caractéristiques et leurs limites sont révélées par un changement de ces
peuplements au voisinage des niveaux critiques marquant les conditions limites
des étages considérés".
Le Domaine Benthique
…Etage….Un système d’étagement quasi exclusive de la méditerranée.
Le Domaine Benthique
L'étagement benthique en mer Méditerranée
d'après Pérès, 1976
Le Domaine Benthique
Une majorité d'océanographes s'accorde à considérer 7 étages distincts :
Etage supralittoral
l'immersion y étant tout à fait exceptionnelle tel qu’en
périodes de grandes marées ou de fortes vagues (Il est
intéressant de remarquer, que le domaine marin
commence au-dessus du niveau 0.),
Se localise les organismes liés au milieu marin, mais qui
exige une émersion continue
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
1. Biocénose de la Roche Supralittorale (RS)
La biocénose RS est essentiellement
caractérisée
les Gastéropodes (Littorine)
Melaraphe neritioides et Littorina puncta
le Crustacé Isopode Ligia italica
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
1. Biocénose de la Roche Supralittorale (RS)
On y relève à peu près toujours des
Chlorophycées et des Cyanophycées
vivant dans la roche et intervenant dans
les phénomènes de corrosion des roches.
Cyanophycées Entophysalis deusta
Cyanophycées Calothrix sp
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
1. Biocénose de la Roche Supralittorale (RS)
On note également souvent la présence de
la patelle Patella rustica de l'étage
médiolittoral.
lichen noirâtre, le Verrucaria symbalana
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
1. Biocénose de la Roche Supralittorale (RS)
La biocénose RS se rencontre également sur les "gros blocs". On entend par gros
blocs, un matériel dont le poids de chaque élément est suffisamment élevé pour
que seules les tempêtes soient capables d'en modifier la répartition.
le Gastéropode Truncatella subcylindrica.
"Gros blocs"
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
2. Biocénose des Flaques à Salinité Variable (FSV)
Les flaques d'eau supralittorales forment un biotope à part alimenté en eau par les
précipitations atmosphériques ou par les embruns et les vagues lorsque la mer est
haute et forte.
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
2. Biocénose des Flaques à Salinité Variable (FSV)
Les espèces caractéristiques de la biocénose FSV mènent, en majorité, une vie
pélagique. Parmi les mieux adaptées au biotope citons :
Le Phytoflagellé Dunalliella salina
Les Crustacés Copépodes et Amphipodes
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
2. Biocénose des Flaques à Salinité Variable (FSV)
Les flaques supralittorales renferment également des espèces non
adaptées :
- Des espèces de la biocénose RS ou des biocénoses médiolittorales :
Ligia italica ; Melaraphe neritioides ; Pachygrapsus marmoratus, etc.
-Des espèces accidentelles et temporaires de la roche littorale ou même
des herbiers de posidonies et des peuplements d'algues infralittoraux
jetées dans les flaques par des coups de mer et condamnées à une mort
plus ou moins rapide en cas de dessalure ou de sursalure
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
2. Biocénose des Flaques à Salinité Variable (FSV)
Patella coerulea
Rissoa violacea
Nassa incrassata
les Gastéropodes
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS MEUBLES
1. Biocénose des Laisses de mer à Dessiccation Rapide (LDR)
La biocénose LDR se localise au niveau des plages de sable ou de sable vaseux plus
ou moins fins où les laisses sont exposées en plein soleil. Elle est caractérisée par
deux crustacés détritivores :
l'Isopode Tylos europeus
l'Amphipode Talitrus saltator
BIOCENOSES DE L’ETAGE SUPRALITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS MEUBLES
2. Biocénose des Laisses de mer à Dessiccation Lente (LDL)
La biocénose LDL se localise sur différents substrats de l'étage supralittoral, en
constituant, dans chaque cas, un faciès particulier
Les galets : C'est surtout sur les galets que la biocénose LDL est généralement
la plus riche à la fois en espèces et en individus. L'Isopode Tylos sardous ne se
trouve que là.
Les banquettes de feuilles mortes de posidonies : les Orchestia sont abondent
Tylos sp
Orchestia gammarellus
Banquette de Posidonie
Le Domaine Benthique
Etage médiolittoral ou zone d'humectation par les vagues et
les marées
Alternent plus ou moins régulièrement immersion et
émersion
subdivisé en deux sous-étages :
sous-étage supérieur seulement mouillé par les embruns
sous-étage inférieur, immergé lorsque les eaux sont hautes
(marée) et seulement mouillé par les vagues lorsque les eaux
sont basses.
Se localisent des organismes qui supportent des émersions
et immersions cycliques
BIOCENOSES DE L’ETAGE MEDIOLITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
Les deux sous-étages superposés sont caractérisés par deux groupes distincts de
communautés, la première à base de Crustacés Cirripèdes thoraciques ou d'algues
molles, le second à base d'algues calcaires.
A. SOUS-ETAGE SUPERIEUR : Quatre biocénoses différentes peuvent s'y développer
1. Biocénose à Chthamales Caractérisée par le Crustacée Cirripède (Balanes).
Chthamalus depressus Chthamalus stellatus.
Carapace
Les Chthamales sont accompagnées par des Cyanophycées épilithes et endolithes
et diverses espèces descendantes du supralittoral (Ligia italica, Melaraphe
neritioides).
2. Biocénose à Porphyretum
Le Porphyretum est caractérisé par
l'algue brune Scytosiphon lomentari
Dans certains secteurs de la Méditerranée,
il est possible d'observer un mélange entre
le Porphyretum et le Chthamaletum.
l'algue rouge Porphyra leucosticta
3. Biocénose à ou Nemalio-Rissoelletum verruculosae
La biocénose est caractérisée par les Rhodophycées
Nemalion helminthoides Rissoella verruculosa
La densité des Rissoella est d'autant plus grande que l'hydrodynamisme est
important. Rissoella et Nemalion ont un développement saisonnier qui est
maximum au printemps.
Rissoella Verruculosa est une algue rouge endémique de la Méditerranée,
4. Biocénose à Enteromorpha compressa ou Enteromorphaturn compressae
Enteromorpha compressa Cladorphora laetevirens.
Cette biocénose s'installe en mode calme et en eaux parfois polluées
BIOCENOSES DE L’ETAGE MEDIOLITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS SOLIDES
B. SOUS-ETAGE INFERIEUR Il est occupé par trois biocénoses
1. Biocénose de la Roche Médiolittorale Inférieure (RMI) ou Neogonio- litho-
Lithophylletum tortuosi la biocénose est caractérisée par
Lithophyllum tortuosum
Neogoniolithon notarisii
La biocénose se développe essentiellement en milieu battu ; dans les secteurs très
battus elle forme des "trottoir"
Middendorfia caprearum (Chiton) perinereis cultrifera (Polychète)
Laurencia pinnatifida Cnidaires Actinia equina
BIOCENOSES DE L’ETAGE MEDIOLITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS MEUBLES
1. Biocénose des Sables Médiolittoraux (SM)
Eurydice sp (Crustacé)
Ophelia radiata (Annélides )
Mesodesma corneum (Mollusque)
BIOCENOSES DE L’ETAGE MEDIOLITTORAL
PEUPLEMENTS DES SUBSTRATS MEUBLES
2. Biocénose du Détritique Médiolittoral (DM)
L'Amphipode Gammarus sp
L’isopode Sphaeroma serratum
Pachygrapsus marmoratus
Le Domaine Benthique
Etage infralittoral ou zone constamment immergée
Dont la limite inférieure est la profondeur qui est encore compatible
avec la vie des phanérogames marines et des algues photophiles
(cette profondeur est de l'ordre de 20 à 45 m en Méditerranée),
Etage ou se localisent les organismes qui exigent une immersion
continue; pour certaines des émersion occasionnelles, mais pas
prolongée dans le temps,
Eclairement intense
Phanérogames marines Algues photophiles échinodermes Cystoseira sp
Le Domaine Benthique
Etage circalittoral
Qui s'étend au-delà jusqu'à la profondeur extrême
compatible avec la vie d'algues pluricellulaires sciaphiles les
plus tolérantes aux faibles éclairements (70 à 120 m et
quelquefois plus en Méditerranée).
La biomasse animale > biomasse végétales
Très riche en faune vagile (exploitation halieutique)
céphalopodes
coralligènes
Rhodophycées
Le Domaine Benthique
Etage bathyal
Qui correspond aux peuplements occupant le talus continental et la portion des
fonds à pente adoucie qui se trouve immédiatement au pied de ce talus.
Extinction de la plupart d’espèces animales,
Etage abyssal
Qui correspond aux peuplements de la grande "plaine" à pente très faible qui
s'étend depuis la pente adoucie du talus continental jusque vers 5 000 à 7 000 m de
profondeur.
La faune y est renouvelée (holothuries).
Etage hadal
Qui englobe les ravins et les fosses dépassant 5 000 à 7 000 m,
On note la présence de bactéries barophiles capables de supporter les très fortes
pressions qui règnent à ces profondeurs.
Le Domaine Benthique
L'ensemble des quatre premiers étages précédemment définis et dont le
nom renferme le radical "littoral" (supra-, médio-, infra-, circalittoral)
constitue le système littoral ou encore, puisqu'il est caractérisé par la
présence de végétaux chlorophylliens, le système phytal. Les trois derniers
étages dont le nom renferme le radical "al" (bathyal, abyssal et hadal)
constituent le système profond ou système aphytal caractérisé par
l'absence de lumière, donc de végétation chlorophyllienne.
Chaque étage est occupé par des biocénoses caractéristiques dont la
répartition résulte du morcellement horizontal et vertical du milieu par le
jeu des facteurs écologiques (éclairement, température, hydrodynamique,
nature du substratum, salinité, etc.) dont les interactions et les
interrelations établissent une multitude de gradients hydrologiques et
édaphiques variables dans le temps et dans l'espace.
L'étagement benthique en mer Méditerranée
d'après Pérès, 1976
Le Domaine Pélagique
On peut distinguer 6 zones pélagiques
Zone Epipélagique (de 0 à 100-150m): Correspond à la zone
euphotique dont l’épaisseur varie en fonction de la transparence de
l’eau. Très riche en phytoplancton et en zooplancton.
Zone Mésopélagique : De la base de la couche euphotique, elle
s’étend jusqu’à la limite inferieure de survie des végétaux (vers 200-
250m). Correspond à la zone oligophotique. Les populations
phytoplanctoniques y survivent grâce aux échanges d’individus par
brassage des eaux ou déplacement des cellules ciliées. Le
zooplancton est peut diffèrent de la zone épipélagique du fait du
déplacement circadien.
Le Domaine Pélagique
Zone Infrapélagique (de 250 à 500-600m) : Le phytoplancton y est
absent. Le zooplancton a un aspect particulier, avec des espèces qui
y vivent en permanence, associées à d’autres appartenant à des
étages supérieurs qui descendent dans la journée dans ces couches
obscures, ainsi que des espèces plus profondes le jour qui
remontent dans cette couche durant la nuit. C’est une zone de
transition biologique entre la zone éclairée et la zone obscure.
Zone Bathypélagique (de 500-600m à 2000m) : Cette zone est
caractérisée par un renouvèlement complet de la faune
planctonique. On y retrouvent plus aucune espèces du système
phytal. Siphonophores et Chaetognathes sont abondant. Les formes
de grandes taille macro et mégaloplancton s’y rencontrent
également (Méduses…).
Le Domaine Pélagique
Zone Abyssopélagique : Zone pélagique en contacte avec le fond
sur presque toute l’étendue des plaines abyssales elle s’étend de
2500 à 6000m environs. On y rencontre toujours les espèces de
grandes tailles; ces espèces sont dominée par l’ordre des
Caetognathes les Mysidacés et les Décapodes.
Zone Hadopélagique : Elle correspond aux masses d’eaux qui
remplissent les fosses océaniques. La variété spécifiques y est très
limitée, l’ordre d’abondance est caractéristique avec par ordre
décroissant : Amphipodes, Ostracodes et Copépodes.
Zones du domaine pélagiques
Comme celles d’un lac, les diverses zones d’un
milieu marin sont déterminées en fonction de
la pénétration de la lumière (zones euphotique
et aphotique), de la distance par rapport au
rivage et de la profondeur de l’eau (zones
intertidale, néritique et océanique), et de la
distinction entre eau libre (zone pélagique) et
fond marin (zones benthique et abyssale).
Facteurs écologiques du milieu aquatique
Notion de facteurs de milieu : On appelle « facteur écologique » tout élément du
milieu pouvant agir directement sur les êtres vivants.
1. Facteurs abiotiques
• Ensemble des caractéristiques physico-chimiques du milieu tel que
les facteurs climatiques (température, salinité, lumière…),
édaphiques (texture et structure du fond, composition
chimique,…).
• Ce sont des facteurs inhérents aux conditions externes des
peuplements, qui fixent les limites d’extension des étages, des
biocénoses et des faciès.
• C'est l'action du non-vivant sur le vivant.
Facteurs écologiques du milieu aquatique
1. Facteurs abiotiques
A-facteurs hydrologiques (ou facteurs d’ambiance)
1. TEMPERATURE
• La température est le facteur le plus important étant donné que tous les
processus métaboliques en dépendent.
• La vitesse de réaction des phénomènes comme la photosynthèse, la
respiration, la digestion est fonction de la température.
• Les limites des aires de répartition géographique sont souvent
déterminées par la température qui agit comme facteur limitant →
Détermine les zones biogéographiques.
1. TEMPERATURE
On peut déterminé deux types d’espèces
Sténothermes Eurythermes
Sensibles aux variations de Non sensibles aux variations de
la températures la températures
Pour le Phytobenthos, la température intervient dans la distribution des
espèces en fonction :
• Saisons : sp qui s’installent en période chaude ou froide.
• Profondeur : Distribution verticale; diminution de la T avec la profondeur
pour se stabilisée à une certaine profondeur (Holothérmie).
1. TEMPERATURE
Thermocline
• Strate de transition (d’épaisseur limitée) entre deux couche d’eau de T
différentes,
• Sa formation résulte du réchauffement solaire des eaux superficielles et
du fait de l’action des vents et de la houle, entrainant une diminution de
la densité,
• Les eaux chaudes superficielles ne se mélangent pas aux eaux froides
sous-jacentes. (plus denses),
• Il y a une stratification qui se mets en place,
• La thermocline est une barrière physique et biologique,
• La masse d’eau au-dessus de la thermocline présente une différence de T
importante; alors que la masse d’eau du dessous présente une faible
différence de T,
• La profondeur de la thermocline varie selon les saisons et les lieux
biogéographiques.
1. TEMPERATURE
Représentation schématique de la thermocline
1. TEMPERATURE
Espèces Poïkilothermes : Animale dont la température interne suit celle du
milieu dans lequel il se trouve ≠ Espèce Homéothermes.
Certaine espèces sont très sensibles aux variations de la température, à
partir de la on peut définir :
• Une Température Létale → Entraine la mort de certaines espèces.
• Une Température Optimale → Idéale pour l’espèce; en dessous ou
dessus de laquelle il y a des perturbation dans le développement.
La T peut varier en fonction du temps et présent deux sortes de périodes :
• Journalière ou Nycthémérale de 24 h, la nuit plus froide que le jour.
• Annuelle selon les saisons.
Facteurs écologiques du milieu aquatique
1. Facteurs abiotiques
A-facteurs hydrologiques (ou facteurs d’ambiance)
2. LUMIERE
Important pour la vie marine, essentiellement pour la vie végétale
A partir de ce facteur, on peut définir
• Système Photique : compris entre 0-200 m (luminosité)
• Système aphotique : au-delà de 200 m (obscurité)
Liée à d’autres facteurs tel que :
• Lieu géographique (latitude; six mois jours / six mois nuit)
• Saisons
• Etat du ciel (nébulosité ou couverture nuageuse)
• Turbidité des eaux
2. LUMIERE
Notion de profondeur de compensation
Constitue la limite bathymétrique ou les végétaux marins présentent un
équilibre entre la respiration et la photosynthèse
• Elle se situe en moyenne à 50m de profondeur, ou 1% de la lumière de
surface arrive,
• Au-delà, la consommation de l’oxygène > la photosynthèse
En fonction de la lumière on distingue pour le benthos :
• Les Algues Photophiles : Tolérantes ou exigeant un éclairement vif; se
retrouvent près de la zone superficielle,
• Les Algues Sciaphiles (éclairement modéré) : Algues recherchant
l’obscurité; se localisent en profondeur, mais peuvent ne pas dépendre
de la bathymétrie, constituant ainsi une enclave.
2. LUMIERE
Les animaux marins sont des espèces qui se déplacent par rapport à la lumière. Il
existe un phénomène de PHOTOTROPISME
Phototropismes Phototropismes
positif négatif
Les espèces qui se Les espèces qui
rapprochent de la lumière s’éloignent de la lumière
La lumière contrôle le comportement des espèces, on regroupent :
Espèces diurnes Espèces nocturnes
Circulent pendant le jour Circulent pendant la nuit
et se cachent la jour
La période d’éclairement du jour
est appelée Photopériode
Facteurs écologiques du milieu aquatique
1. Facteurs abiotiques
A-facteurs hydrologiques (ou facteurs d’ambiance)
3. SALINITE 35 PSU en moyenne
12 PSU
41 PSU
33-37 PSU
Milieu océanique Mer Baltique
Mer Rouge
• Le facteur S est lié au facteur T
• Espèces Euryhalines supportant de grandes variations de la S (2-68 PSU)
• Espèces Sténohalines (34-36 PSU)
• Les organismes qui vivent dans le milieux saumâtres sont des êtres euryhalines
4. OXYGENE
• Utilisé pour l’oxydation de la nourriture qui libère l’énergie nécessaire à
toutes les activités vitales (chasse, nage, reproduction, croissance…).
• Dans les zones eutrophes, une trop grande demande D’O2 peut arriver à
puiser le milieu et le rend anoxique. On dit qu’il y a dystrophie.
• Eaux Eutrophes : Eaux riches en matières nutritives
• La décomposition de la matière organique par les micro-organisme
consomment aussi de l’O2 (D.B.O = Demande Biologique en Oxygène)
• La diminution ou l’absence de L’O2 vers le fond entraine la disparition
quasi-totale des espèces → Fond Azoïques (rejets d’eaux usées, ports ou
l’eau est confinée)
• L’O2 est liée à au facteur lumière (production grâce à la photosynthèse) et
à l’hydrodynamisme (homogénéisation de la colonne d’eau)
5. EXONDATION
• C’est la durée relative d’humectation, dont l’action est limitée à la
ceinture intertidale
• Intertidale qualifie l’espace côtier entre les limites extrêmes de la marée
Facteurs écologiques du milieu aquatique
1. Facteurs abiotiques
A-facteurs hydrologiques (ou facteurs d’ambiance)
B-facteurs édaphiques (en rapport avec le support mécanique)
Ce sont des facteurs qui viennent perturber ou supplanter les facteurs
hydrologiques en agissant au niveau du substrat.
1. DISTANCE
• Distance au support (au contenant), c’est-à-dire au fond et à la cote.
2. NATURE DU SUPPORT (SUBSTRAT)
• La nature et la taille du substrat constituent des éléments fondamentaux de la
distribution des espèces benthiques.
Substrats durs
• La faune benthique peut s’y fixée
• Peuvent êtres naturels (roche, falaise…) ou artificiels (épaves de bateaux…)
Substrats durs
Les paramètres qui intervient dans la fixation sont :
La tendresse ou la La rugosité ou l’état
dureté du substrat lisse de la roche
• Primordiale pour les espèces
creusant des galeries pour
s’installer (roche tendre)
• Le sub. Dur est sur pour les
spp qui se fixent malgré
l’hydrodynamismes
Substrats meubles
• C’est surtout la taille du substrat qui a son importance et dans la moindre
mesure sa nature
• On définit les fonds meubles comme des fonds dont le éléments sont
déplaçables les uns par rapport aux autres
• Du point de vue biologique ce sont des fonds ou n’existe pas de formes sessiles
• Du point de vue granulométriques, on définit 3 types de sédiments :
Sables (0.02-2mm)
Graviers (>2mm)
Vases (<0.02mm)
Le sable dont le Ø est proche de 0.02mm est dit, sables fins
Le sable dont le Ø est proche de 2mm est dit, sables grossiers
• Pour les espèces Mesopsammiques, les sables, vases et graviers sont favorables
à leurs déplacement dans le sédiment.
Substrats meubles
• En rapport avec l’affinité granulométriques des espèces, on
distingue :
Les gravicoles ; espèces aimant le graviers
Les sabulicoles ; espèces aimant le sable
Les vasicoles ; espèces aimant la vase.
Dans ces groupes on peut avoir des espèces strictes (100% de vase
ou de sable) et des espèces tolérantes (70% de sable et 30% de vase)
• Le facteur substrat est étroitement liée au facteur
hydrodynamisme et aux apports terrigènes et biogènes (Voir
schéma).
3. HYDRODYNAMISME
• Les océans présentent des mouvements de marées variables, des courants dus
aux régimes des climats, leur agitation par le vent se manifeste prés du littorale
par les vagues.
• L’hydrodynamisme a un rôle dans la dispersion donc le dynamismes spatiale
des espèces.
• La turbulence de l’eau entraine une création d’un milieu agité ; dans ce cas il ne
peut y avoir de stratification des eaux. On est on présence d’un mode agité, ce
qui entraine une homogénéisation de l’eau.
• Ce facteur est important pour la nutrition des espèces phytoplanctoniques et
phytobenthiques. En mode calme on arrive à l’épuisement des sels nutritifs
(pas de renouvellement). Par contre dans un mode agité, il y a brassage des
eaux ce qui entraine un renouvellement continu des sels nutritifs.
• L’intensité de l’hydrodynamisme influence les formes sessiles du zoobenthos,
qui peuvent subir l’arrachage (sauf pour celles qui sont bien adaptée).
4. TENEUR EN MATIERE ORGANIQUE DU SEDIMENT, LE PH ET LA
PRESSION
Ce sont des facteurs moins important, mais qui peuvent avoir un rôle explicatif
dans la compréhension des phénomènes écologiques.
• La matière organique dans le sédiment est favorable aux espèces benthique
parce qu'elles s’en nourrissent.
• Les teneurs élevées de MO peuvent entrainer une diminution considérable d’O2.
• Dans les milieux à teneurs élevées en MO se trouve des spp indicatrice de
pollution (tels que des polychètes sur substrat meuble et moules sur substrat dur.
• Le PH prend son importance dans le cas de pollution industrielle.
• La pression augment de 1 atm chaque 10m ; on parle d’sp Sténobathes (1000-
2000m de profondeur) et d’sp Eurybathes qui supportent les différence de
pression (donc de profondeur).
Facteurs écologiques du milieu aquatique
2. Facteurs biotiques (les espèces régulent leurs peuplement)
• L’action qu’exerce une espèce sur une autre se fait en générale par contacte
directe entre individus. Mais souvent cette action est moins évidente ; toutes
espèce modifie quelques peu le milieu ambiant.
• Ces facteurs peuvent s’exercer sur la même espèce (intraspécifiques) ou sur des
espèces différentes (interspécifiques).
Modification de la nature du substrat
Si une biocénose change de nature de substrat, le milieu devient impropre à
d’autres biocénoses et par conséquent elle finit par disparaitre
Cas des algues calcaires
• Passage : Substrat meuble vers substrat dur → changement de biocénose
NB : Passage : Substrat dur vers substrat meuble est possible (cas des biocénoses
foreuses)
Modification de la nature du substrat
Cas de l’herbier de Posidonie
Formation de récif barrière avec création de
lagon → changement de la qualité de substrat
→ d’autres phanérogames marines se met en
place → atténuation de l’hydrodynamisme →
sédimentation.
Cas du bioconcrétionnement
La construction d’un trottoir correspond
à la mise en place de plusieurs
biocénoses (roche perforée, permet
l’installation d’autres sp)
Les différents types d’interaction entre organismes
① ②
Interaction entre individus de la Interaction entre individus
même espèce → relation d’espèces différentes → relation
intraspécifiques (homotypiques) interspécifiques (hétérotypiques)
Permettent Conditionnent la hiérarchie
d’optimiser les effort des espèces dans la chaine
pour : l’alimentation, trophique,
la reproduction, Déterminent leurs rôle
la défense dans l’écosystème
Régulent la densité des
• Effet de groupe
populations
• Effet de masse
ex
• Compétition intraspécifique
• Comportement social • Commensalisme
• Mutualisme
ex
• Parasitisme
• Prédation…
RELATION INTRASPÉCIFIQUES (HOMOTYPIQUES)
Effet de groupe Effet positif sur les individus
Le regroupement d’individus (comportement grégaire) d’une même espèce en bancs
ou en colonies, donnent des avantages aux individus (accélération de la vitesse de
croissance) et les favorisent pour :
Défense
(Banc de poissons)
Occupation d’un territoire
(Balanes, moules)
Reproduction
(Bancs de hareng, saumon)
Nutrition
(dauphins)
RELATION INTRASPÉCIFIQUES (HOMOTYPIQUES)
Effet de masse Effet négatif sur les individus
• le milieu devient
surpeuplé Autolimitation de la population
Réalisé lorsque
(cannibalisme, diminution de la
• une conséquence de fécondité)
l’effet de groupe
Compétition intraspécifique
Lorsque la somme de leurs demande
(aliments, espace, substrat) est supérieur à
ce qui est réellement disponible
Pour le substrat
Compétition intraspécifique
Pour l’espace (comportement
territoriale)
• L’individus protège sa niche
(nourriture, reproduction)
Compétition intraspécifique
Protection des œufs et des juvéniles
Poche incubatrice chez l’hippocampe
Incubation buccale chez Tilapias
RELATION INTERSPÉCIFIQUES (HETEROTYPIQUES)
La cohabitation de deux espèces peut avoir sur chacune d’elles une influence nulle,
favorable ou défavorable
Relations nulles
• Absence totale de relation
• Association sans avantages ni Relations favorables
inconvénients entre les espèces (bénéfiques)
• Commensalisme
• Synergie
• Mutualisme
• Symbiose
Relations défavorables
(néfastes)
• Prédation
• Parasitisme
• Amensalisme
Relations nulles
Soit il y a absence totale de relations entres espèces ; soit par une association , mais
sans qu’aucune des espèces ne trouve d’avantages ou d’inconvénients à cette
association
Relations favorables
Il arrive régulièrement que cette interaction ait un coup pour l’une des deux
espèces, mais ce cout reste inferieur au gain procuré par la relation
Association qui ne profite qu’à l’une des deux espèces en
Commensalisme profitant des débris du repas de l’autre, ce dernier étant
indifférente
Poisson Rémora
Mutualisme
Appelé aussi coopération, permet à de
nombreux organismes de s’associés
pour en tirer un bénéfice réciproque
L’Anémone exploite les restes alimentaire du pagure et le protège du prédateur
Stimulation de l’activité ou du développement d’un organisme par la
Synergie
présence d’un autre
Les deux espèces y bénéficient d’avantages réciproques et ne
Symbiose pourraient pas subsister (ou très mal) l’un sans l’autre. Ex :
zooxanthelle et coraux
Relations défavorables
Amensalisme Utilisation de substances toxiques inhibitrices ou mortelle pour lutter à
distance contre la concurrence spatiale d’autres espèces
Prédation • Utilisation d’une espèce par une autre pour s’en nourrir =
processus essentiel pour le contrôle des populations
• On peut classé les prédateurs en fonction de leurs degré de
spécialisation : Polyphages (qui mange tout) ; Oligophages (ne se
nourrissent que de quelques espèces) ; Monophages (ne se
nourrissent que d’une seul espèce).
• Le consommateur exerce une force de sélection, conduisant les
victimes à acquérir divers types de défenses
Le parasite dépend métaboliquement de l’hôte en lui étant
Parasitisme
potentiellement néfaste
D’autres types de relations interspécifique
Phorésie
L’hôte transporte le symbiote dans un milieu favorable au développement de ce
dernier. Il s’agit d’une association libre (les sources de nourriture de l’un et de
l’autre sont indépendantes) et non destructrice (Le transport n’occasionne pas de
dommages physiologiques)
Cirripèdes phoronte sur une baleine
Cirripèdes phoronte sur une araignée de mer
Le symbiote trouve auprès de son hôte un habitat, un refuge et
inquilinisme une protection sans en tirer de nourriture (parasitisme spatiale
et non physiologique)
L’annélide ophiodromus sur Astropecten
Facteurs écologiques du milieu aquatique
3. Facteurs humains
En tant qu’agent intervenant sur une communauté, il occupe une place à part
puisqu’il est étranger au milieu marin ; il intervient par :
Prélèvements Modification d’autres facteurs
• Prédateur • Aménagiste
• Pollueur
3. Facteurs humains
A-facteurs de dégradation
Effets de la pêche
• Plus des 3/4 des stocks de poissons pêchés
sont aujourd’hui considérés comme
pleinement exploités ou surexploités
→ extinctions locales ou régionales de
quelques espèces de poissons ou de
mollusques
• la surpêche affecte non seulement les
biomasses mais aussi la composition des
peuplements (L’abondance des populations
des grandes espèces prédatrices tend à
diminuer = modification profonde et
durable du fonctionnement des
écosystèmes marins)
• les prises accessoires (espèces sans intérêt
commercial, ou non commercialisables pour
des raisons de taille, immaturité ou
d'interdiction de pêche)
La perte et la dégradation des habitats marins
Les mangroves, les zones humides, les estuaires et de nombreux autres habitats
côtiers peu profonds jouent un rôle important dans le déroulement du cycle de vie
de nombreuses espèces marines.
Urbanisation et littoralisation
Destruction du système
dunaire par l’urbanisation
Destruction d'habitats
• La destruction de l’habitat a
un impact irréversible sur les
espèces qui vivent, transitent
ou grandissent dans les zones
affectées.
Poldérisation
• Il existe un seuil de surface
d’habitat en dessous duquel la
population concernée
s’effondre.
• La perte d’habitat entraîne
ainsi une perte de biodiversité.
Port
C- Problèmes de pollution
• Les pollutions chimiques sont dues à l’introduction dans les océans de
substances toxiques chimiques
• peuvent entraîner des malformations
anatomiques, perturber le cycle de
reproduction des animaux ou
entraîner, dans le pire des cas, la mort
• Les pollutions biologiques peuvent se définir comme le
développement important d’une espèce animale ou
végétale, au détriment des autres espèces → Perte de
la biodiversité
Espèces introduites et invasives
Pollution par hydrocarbures
Impact sur les oiseaux
marins…
Les macro déchets
• Ingestion
• la présence de déchets sur les
plages nécessite des nettoyages
périodiques qui provoquent la
disparition des laisses de mer
(stabilisation des profils de plage
et sont a l’origine d’une chaine
alimentaire originale
étouffement et étranglement
Effets sur la Physicochimie de l'eau
Les opérations de dragage et le dépôt des produits prélevés sont
susceptibles d'altérer l'environnement marin selon plusieurs
modalités.
• L'augmentation de la
turbidité peut avoir des
effets négatifs sur la qualité
des eaux.
• Le relargage de substances
toxiques
• Le relargage de substances
stimulant la production
végétale comme les sels
nutritifs et, en particulier,
l'ammonium.
Eutrophisation (Efflorescence algales et marée rouge)
Efflorescence algale vue
par satellite
Marée rouge
Le domaine pélagique
Qu'est ce que le plancton ?
Ce terme, introduit en 1887 par Viktor Hensen,
professeur à l'université de Kiel (Allemagne)
vient du grec « plaktos» qui veut dire errant.
Le plancton désigne des organismes vivants
aquatiques incapables de lutter contre le
courant. Ils peuvent juste se déplacer sur le plan
verticale dans une masse d'eau, notamment
pour chercher la lumière ou la nourriture, sont
incapables de lutter contre le courant
Ensemble des organismes vivants, présent dans le
milieu pélagique et entrainé passivement par les
mouvement d’eau dans le plan horizontale
Pelagos
Plancton Necton
Mobilité Passive Mobilité Active
Le terme plancton est réservé aux organismes
vivants, puisqu’il existe du matériel non
vivants et qui est en suspension = Tripton
Tripton + Plancton = Seston
Classification des différentes classes de plancton
Se fait selon différents critères:
Répartition verticale
Epiplancton: Zone epipélagique - bien éclairée
– 20 à 120 m
Mésoplancton: Zone mésopélagique – 100 à
300 m
Infraplancton: Zone infrapélagique – jusqu’à
500 à 600 m
Bathyplancton: Zone bathypelagique – au delà
de 500 600 m
Pour le Plancton superficiel il existe une classification particulière:
Neuston: Interface océan-atmo
Pleiston: Interface océan-atmo, dont une partie du corp depasse la surface
Pelagia Noctiluca
Velella velella
Cycle de vie
Holoplancton: La totalité du cycle de vie est planctonique
Meroplancton: Une partie de leurs cycle de vie est benthique (en générale le
stade larvaire)
Dimension
Pourquoi étudier le plancton? (Qui dit poisson dit plancton)
• Indicateur hydrologique • Indicateur halieutique
Certains sont liées à des Zones de forte productivité = Zones poissonneuses
courants marins ou de masses
d’eau et se déplacent avec elles. aliment de choix pour le poisson
Ou
ont les mêmes exigences écologiques
• A la base de nombreuses chaines
trophiques
• Fixation de Co2 atmosphérique
(réduction de l’effet de serre)
Méthodes d’approche
La recherche du plancton peut être aborder
selon deux approches
Recherche qualitative Recherche quantitative
(étude de l’individus ou de l ’espèce) (observation de la biomasse)
Étudier le phytoplancton marin est une tâche qui se
décompose en 3 étapes distinctes : l’échantillonnage,
la fixation et l’analyse des échantillons.
Échantillonnage (collecte)
A bord d'un bateau, la première étape consiste à échantillonner et
isoler dans une station marine un volume d'eau à l'aide d'un
contenant
Bouteille à renversement
(Prise d’eau directe)
Filet à plancton
Rosette
(Prise d’eau directe)
Continuous Plankton Recorder
Le filet à plancton
• Trainé verticalement ou horizontalement sur
une profondeur donnée (0-1000m)
• Vitesse de trainée n’excède pas 02 nœuds et
pendant une dizaine de minutes, soit à peut
prés 500m
• Leurs maille est comprise entre 5 à 690
microns.
• Longueur entre 50cm et 10m
• L’extrémité de ces filets est reliée à un
collecteur
• Accessoires : débitmètre, bathymètre,
volucompteur
Avantages
• La facilité d'emploi des filets
• échantillonnage sur une distance relativement longue
• le grand volume d'eau filtrée
Inconvénients
• difficulté de connaître avec précision le volume d’eau filtré,
par suite au colmatage;
• de permettre le passage de petites espèces à travers les
mailles (nannoplancton) et perdre ainsi une partie des plus
grandes.
L'ensemble de ces inconvénients font que les méthodes
de pêche au filet sont principalement utilisées pour études
qualitatives
Bouteille à renversement
Fridtjof Nansen
Met au point en 1910, et restera en usage
jusque dans les années 1970 ; la "bouteille
Nansen" est un cylindre métallique dont
les extrémités se referment lorsqu'un
"messager", déclenche le basculement
Bouteille Nansan vertical de la bouteille.
A partir de 1966, elle est peu à
peu remplacée par la "bouteille Bouteille Niskin
Niskin", dont le matériau
synthétique garantit l'absence
d'interaction chimique avec les
constituants de l'eau de mer, et
qui se ferme sans basculement. La
bouteille est munie de deux
ouvertures
Rosette
Disposition fixe permettant d'obtenir des
prélèvements de plus grand volume et de
simplifier le travail en station en regroupant
toutes les bouteilles sur un même châssis, la
fermeture de chacune d'entre elles étant
déclenchée par un signal électrique envoyé
depuis le navire selon les profondeurs
d'échantillonnage désirées.
Fixation
La seconde étape qui suit rapidement l'échantillonnage est la fixation de
l'échantillon. Celle-ci s'opèrent à l'aide de fixateurs comme une solution de Lugol,
de formol, solution de Borins, glutaraldéhyde, formaldéhyde, etc..
La fixation prévient la dégradation des
organismes à étudier. Néanmoins, l'impact
des fixateurs n'est pas négligeable. On
observe ou non au cours du temps des
variations morphologiques du
phytoplancton de type plasmolyse
Le Lugol acide est recommandé pour les flagellés. Il fixe relativement bien les autres
organismes du phytoplancton, à l’exclusion des coccolithoporidés pour lesquels le
Lugol alcalin est recommandé.
Analyse
Méthodes directes
• Numérations cellulaires
Méthodes indirectes
• Mesure de l’O2 dégagée par photosynthèse
• Mesure de la chlorophylle
• Mesure de la MO
• Mesure de l’ATP
Méthode directe
Numérations cellulaires → microscopie optique inversé → Méthode d’Utermöhl
→ Microscopie à épifluorescence (picoplancton)
→ Microscopies électroniques à balayage
L’estimation du phytoplancton est très
difficile:
Les échantillons doivent
• Concentration est faible subir une préconcentration:
• Répartition hétérogène • Centrifugation
• Sédimentation
• Filtration
Méthode
d’Utermöhl
CONCENTRATION DES ECHANTILLONS
Filtration Centrifugation Sédimentation
• GF/C Whatman, HA • Permet de conserver le • Sédimentation de
Millipore, Reeve matériel vivant l'échantillon
Angel 984 H préalablement fixé
• L'utilisation d'un
coagulant pour faciliter • Des chambres tubulaires
la précipitation est sont employées
préconisé
• Nécessite cependant
• une vitesse de 1000 à l'utilisation d'un
1500 tr/mn pendant 20 microscope inversé
mn pour un échantillon
de 10ml à 50 ml.
Méthode d’Utermöhl
Méthode universelle adaptée pour l’analyse du
phytoplancton par STEEMANN NIELSEN
Elle suppose comme équipement:
• un microscope inversé
• Cuves à décantation avec au fond des
chambres de comptage
• Le temps de sédimentation dans est
variable (24, 18 heures ou moins)
• Le comptage des cellules se fait par
observation du fond
• Les inconvénients de la méthode
sont principalement ceux relatifs au
temps de sédimentation et à la
fixation
Méthode indirecte
L'estimation indirecte du phytoplancton est une détermination basée sur la
quantification d'un composant de cette biomasse (chlorophylle, ATP, carbone,
phosphore et azote particulaires).
La chlorophylle
• Facteur estimatif du phytoplancton le plus connu et le plus utilisé
• Le choix de la chlorophylle est lié à la facilité de son dosage et à son rôle dans
la photosynthèse
Dosage de la chlorophylle
Extraction Fluorescence In vivo
Extraction et dosage de la chlorophylle
• Nécessite au préalable, la concentration de l'échantillon par filtration
• La chlorophylle est ensuite extraite au moyen d'un solvant :
- Acétone 90 %, 85 ou 80 % (faible efficacité sur certains groupes
phytoplanctoniques)
- Méthanol (extrait plus rapidement et mieux que l'acétone)
• Dosée par chromatographie , fluorimétrie ou spectrophotométrie
Les adaptations à la vie pélagique
L’adaptation se fait de plusieurs manières :
1) Résister à l’enfoncement (lutter contre la
sédimentation) : rester dans la couche
euphotique
2) Développer des moyens efficaces pour
• Capturer la nourriture
• Echapper aux prédateurs
Vitesse de sédimentation
La vitesse de sédimentation (V) d’un
organisme aquatique est fonction :
1. De la densité des organismes
Loi de Stockes: pour un organite
2. De la taille des organismes sphérique inerte de rayon r, la vitesse
de sédimentation
V = F / 6ƞπ
3. Des forces de frottement Ƞ: viscosité
F: résultante entre p. Archimède et
le poids
4. De la mobilité des organismes
5. De la viscosité de l’eau de mer
(Inversement proportionnelle à la température)
Diminution
V = F / 6ƞπ
Développement de
substance gélatineuses
(la mésoglé contient du
collagène)
Modification de la balance
ionique:
↓ions lourds ; ↑ions légers
Augmentation de la
surface (S/V)
↓
Augmentation du
frottement
↓
Freinage de la chute
La plus part de ces
organismes
planctoniques ne
peuvent que freiner
la chute libre; donc
pour y échapper,
devront compléter
leur adaptation par
une dépense
d ’énergie motrice
Composition du plancton
A- Phytoplancton
• Plancton de nature végétale capable de synthétisés leurs propre
substance par la photosynthèse
• Est à l’origine de l’ensemble de la production primaire de
l’écosystème marin
Les organismes Les organismes
eucaryotes procaryotes
• Les diatomées • Les cyanobactéries
• Les dinoflagellés
• Les prymnésiophycées
• Les silicoflagellés
• Les nanoflagellés
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
• 2000 espèces
reparties en 125 • De quelques
microns à
genres
quelques
• Unicellulaire millimètres
eucaryotes
Certaines espèces s’organisent en chaines
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
STRUCTURE CELLULAIRE
• Présentent 02 flagelles
perpendiculaires
• La thèque cellulosique
qui comporte des
plaques
• Noyau toujours bien
développé appelé
Dinocaryon
Dinoflagellés armés
→ présence de thèque Dinoflagellés nus
→ Absence de thèque
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
Cycle biologique de dinoflagellé illustrant l’alternance entre la
multiplication végétative, la reproduction sexuée et l’enkystement
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
CARACTÈRES PARTICULIERS
Autotrophie : Courante
Hétérotrophie :
• Dépourvus de pigments photosynthétiques
• Absorption de matière organique ou de proies
(diatomées, dinoflagellés)
• Peut être temporaire ou permanente (dans ce cas
appartient au zooplancton)
Mixotrophie : Autotrophe + Hétérotrophe
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
Ordre des Dinophysiales
• Cellules de 30 à 100 µm
• Produit des toxine (Acide okadaique)
de type DSP (Diarrhetic Shellfish
Poisoning), qui se concentre dans la
chaine alimentaire (moules)
→ diarrhées et vomissement.
• Les réseaux de surveillance de
phytoplancton déclenche l’alerte à
partir de 20 cellules/L
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
Ordre des Prorocentrales
• Prorocentrum lima est une
cellule de 50 µm
• Produit des toxine (acide
okadaique et eaux rouge lors
de la prolifération
• Abondante dans les zones
tempérées
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
Ordre des Noctilucales Noctiluca miliaris
• Cellule de 1000 µm
• A l’origine de phénomène
de bioluminescence
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
Ordre des Peridiniales
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
AUTRES CARACTÈRISTIQUES
• Dinophysiales : Produit des toxine (Acide
okadaique) de type DSP (Diarrhetic Shellfish
Poisoning), qui se concentre dans la chaine
alimentaire (moules) → diarrhées et
vomissement.
• Alexandrium minutum : Produit des toxine
(Saxitoxine) de type PSP (Paralytic Shellfish
Poisoning) → entraînant la mort chez l’homme
au seuil d’ingestion de 1 à 4 mg
Les Dinophycées (ou Péridiniens)
Eau colorée à dinoflagellé
(Marée rouge)
Les Diatomées (ou Bacillariophycées)
• Algues unicellulaires munies d’une
enveloppe siliceuse bivalve,
appelé frustule
• Un des composants essentiels de
la production primaire
• Il existe de 10.000 à 12.000 espèces de
diatomées, réparties en 200 genres
• toutes unicellulaires et très souvent
coloniales dans le phytoplancton marin.
• Taille entre 2microns et 2mm
Les Diatomées (ou Bacillariophycées)
Selon leur morphologie, les diatomées sont divisées en
deux sous-classes
Pennées Centriques
(symétrie bilatéral) (symétrie radiale)
Raphé
Microphytobenthos Le plancton le plus
(se développant à l’interface eau abondant
sédiment des zones peu profondes)
Les Diatomées (ou Bacillariophycées)
Cycle biologique
• Alternance entre phase de reproduction
asexuée et sexuée
• La multiplication asexuée se fait par
succession de divisions cellulaires
classiques (mitoses)(le plan de division
est parallèle aux valves
• Chaque cellule fille conserve une valve
de la cellule mer et en secrète une autre
• Il s’ensuit une diminution de la largeur moyenne des cellules
• Au dessous d’une certaine dimension intervient un phénomène compensateur,
l’auxosporulation (reproduction sexuée)
• L’auxosporulation donne naissance à un zygote qui s’entoure de valves
Les Diatomées (ou Bacillariophycées)
Diatomées penées
Ordre des Bacillariales
Sous-ordre : Fragilariineae (sans
raphé)
Genres : Thalassionema
Sous-ordre : Bacillariineae (avec
raphé)
Genre : Pseudo-Nitzschia (été)
Les Diatomées (ou Bacillariophycées)
Pseudo-Nitzschia australis : Produit des toxines (Acide domoiques) ASP
(Amnesic Shellfish poisoning) → Amnésie et parfois la mort
Les Diatomées (ou Bacillariophycées)
Diatomées centriques
Ordre des Biddulphiales
Sous-ordre : Coscinodiscineae
Genres : Coscinidiscus (en forme
de boite pétrie)
Genre : Skeletonema (cellules
réunies par de fins filaments
siliceux, apparaissent en fin de
l’hivers)
Quelques espèces
courantes du
phytoplancton marin:
a. Chaetoceros eibenii,
b. Ch. sociale,
c. Thalassiosira rotula,
d. Ch. debile,
e. Thalassionema
nitzschioides,
f. Guinardia delicatula,
g. Skeletonema
costatum,
h. Fragilariopsis
kerguelensis,
i. Pseudo-nitzschia seriata.
Les prymnésiophycées
Caractéristiques Haptonème
• Présence d’haptonème
(Haptophytes)
• En générale avec une
couverture d’écailles organique
Flagelles
ou calcifiées
• Représente environ 500
espèces actuelles réparties en
une cinquantaine de genres
• Représentent une source de nourriture importante pour les
communautés aquatiques
Les prymnésiophycées
colonie mucilagineuse
Ordre des Prymnésiales Pheocystis poucheti
Cycle biologique à 02 phases :
• Stade unicellulaire (cellules de 10 µm) et
flagellé
• Stade coloniale formé par des amas de
cellules pouvant atteindre 20mm, avec
production de mucus (visibles à l’oeil nu);
sans flagelles
• L’important bloom est corrélée aux
concentration de nitrate et de phosphate
Les prymnésiophycées
Ordre des Coccolithophorales Emiliana huxleyi
• Nanoplancton d’environs 5 µm de diamètre
• Cellules couverte de plaques calcaires, c’est
les coccolithes
• Ne possède pas toujours un flagelle
• joue un rôle particulier dans le cycle global du
carbone
• Les coccolithes sont susceptibles de
s’accumuler en profondeur et de former des
dépôts sédimentaires carbonatés importants
image d’une floraison de coccolithophoridés dans l’Atlantique Nord
Composition du plancton
B- Zooplancton
• Plancton animal
• Constitué par l’ensemble des organismes
hétérotrophes du plancton (pas de
synthèse de matière organique)
• Principale source d’aliments pour le
poisson pélagique, ainsi que pour la
première phase de la viede tous les
poisson
• La croissance du zooplancton dépend de
la température et de la disponibilité des
aliments, son cycle saisonnier est
étroitement lié à celui du phytoplancton.
Ex: la migration vers la surface de Calanus
finmarchicus coïncide avec la poussée
phytoplanctonique.
Composition du plancton
B- Zooplancton
Le mode alimentaire du zooplancton peut être :
• Herbivore (essentiellement sur le phytoplancton
• Carnivore (sur d’autre zooplancton)
• Détritivore (sur de la matière organique morte = détritus)
• Omnivore (un mélange de plancton animale /végétale et
détritus)
• Filtreur
• Prédateur
Composition du plancton
B- Zooplancton
Cycle de vie
• Holoplancton : passe toute sa vie dans la colonne d’eau
(pélagique)
• Meroplancton : une partie de sa vie pélagique, l’autre
benthique
• Ichtyoplancton : œufs de poisson et larve de poisson
Holopla
ncton
Copépode
Crustacée planctonique
Balanes : crustacée
benthique sessile
Meropla
ncton
Larve nauplius
Meropla
ncton
Larve Cypris
Métamorphose des la larve Cypris
Gadidae
Ichthyoplancton
Gadus morhua
Gadidae
Ichthyoplancton Gadus morhua
Gadidae
Gadus morhua
Ichthyoplankton
Gadidae
Gadus morhua
Adulte demersal
Protistes : Le protozooplancton
Radiolaire
• Unicellulaire
• Comportement trophique
hétérotrophe (voir mixotrophe…)
• Important brouteur
• Certains cas de Péridiniens font
partie zooplancton
Foraminifères
Protistes : Le protozooplancton
Groupe des Rhizopodes
• Capable d’émettre des pseudopodes lobés
utilisée pour appréhender les particules
alimentaires
• Les Foraminifères (entre 50µ et 1 mm) peuvent
être très abondantes (plus de 4000 spp et sont
représentée par les Globigérines
• Ces foraminifères comportent des coquilles
calcaires, composée d’une série de petites
chambres; le dépôt de leurs test participe à la
formation du sédiment
• Les foraminifères sont des bacterivores
Protistes : Le protozooplancton
Groupe des Actinopodes
• Pratiquement tous pélagique
• Au sein de ce groupe existe les Acanthaires et les Radiolaires
Acanthaires
• Forme globuleuse
• Possèdent un squelette
à base de Sulfate de
strontium, constitué par
des spicules rayonnants
Protistes : Le protozooplancton
Groupe des Actinopodes
Radiolaires
• Forme globuleuse
• Possèdent une coque
siliceuse munie ou non
de fins spicules
• de 20 à 40 microns
• Solitaires ou peuvent
constituer des colonies
Protistes : Le protozooplancton
Groupe des Ciliés
• Le corps porte plusieurs cils
vibratiles
• Prédateurs très actifs
• Les Tintinnides un groupe
strictement pélagique;
caractérisées par la présence de
thèque légère dite lorica
• Se sont des prédateurs d’autres
protistes animales/végétales
Les Cnidaires
• Métazoaires diploblastiques
• Corps creusé d’une seule
grande cavité ouverte sur
l’extérieur par la bouche
• Les 02 feuillets ectoderme et
endoderme sont séparées par
une substance gélatineuse;
c’est mésoglée
• L’ectoderme est muni de
cellules urticantes, c’est les
Cnidoblastes
Les Cnidaires
Les Cnidaires
Représenté par 03 ensembles
02 types de Méduses Organismes coloniaux
Hydroméduses Siphonophores
Scyphoméduses
Tous sont des carnivores micro ou macrophages; les proies sont
immobilisées et paralysées par les tentacules et amenées à la bouche
Les Cnidaires Les méduses
• Individus libres
• Tentacules riche en cnidoblastes
• Organismes gélatineux
• Présence de cnidocystes
Les Hydroméduses
• L’espace sous-
embrelle est
fermé par un
diaphragme,
c’est le velum
• De petite taille
de quelques mm
à cm
Les Scyphoméduses
• Méduses dépourvues de velum
• Bouche bordée de bras buccaux
• cavité gastrique est très complexe
• Le bord ombrellaire porte des organes sensorielles
• Certaines espèces atteignent de grandes tailles (50cm)
Les Siphonophores
• Colonies flottantes
• Le stolon issu d’un premier
individu transformé en flotteur,
sert d’axe de croissance et
assure la communication et les
échange entre tous les
composants de la colonie
• Prédateurs actifs
Les Cténaires
• Métazoaires diploblastiques
• Corps creusé d’une cavité ouverte
vers l’extérieur par la bouche
• Rangée de palettes natatoires
constituée de cils
• Tentacules très longues et
rétractiles
• Portent des cellules adhésives,
c’est les colloblastes
• Un statocyste, qui est un organe
sensoriel
• La forme peut être globuleuse,
ovoïde, rubanée ou en pyramide
Les Chétognathes
• Métazoaires
• Le corps comprend 03 parties :
tête, tronc, queue
• Majorité des espèces sont
holoplanctoniques
• Carnivores
• Corps allongée en fuseau munie
de 02 nageoires latérales et 01
nageoire caudale triangulaire
• Taille comprise entre 1 et 8 cm
Les Chétognathes
1) Vue ventrale de Sagitta elegans
2) Vue dorsale de Spadella sp Brusca & Brusca, 1990.
Les Chétognathes
1)Schéma vue ventrale
Barnes et al., 1988
2) Détails pour Sagitta
Brusca & Brusca, 1990
Les Chétognathes Quelques genres communs
Les Annélides polychètes
• Métazoaires
• Vers avec un corps formé de
segments successifs munis de soie
• Essentiellement benthiques, mais
quelques genres sont
exclusivement planctonique
• Holoplanctoniques et
méroplanctoniques
• carnivores
Tomopteris sp.
Les Crustacés
• Arthropodes extrêmement
abondant dans le milieu marin
• Corps segmentée, recouvert
de cuticule chitineuse
• Chaque segment porte une
paire d’appendices articulés
• Munis de 2 paires d’antennes
et d’une paire de mandibules
• Croissance par mues
successives
Les Crustacés Cladocères
• Corps enfermé dans une
carapace (chambre d’incubation
pour la femelle); la tête reste
libre
• 02 grandes antennes biramées
transformé en organe natatoire
• Reproduction
parthénogénétique
• Production d’œufs de résistance
• 0.2-3mm
• Phytophage
Les Crustacés Ostracodes
• Comprimée latéralement
• Entièrement enveloppé dans
une carapace bivalve,
articulée dorsalement
• Entre 0.5-5mm, avec
quelques formes de plus de
2cm
• Majoritairement benthiques
• Composant significatif du
plancton profond
Les Crustacés Copépodes
• Parmi les métazoaires les plus
nombreux de la biosphère
• Libres ou parasites
• Se situent dans 03 ordres :
Calanoides (les plus dominant),
Cyclopoides, Harpacticoides
• Au plus quelques mm, avec 2 paires
d’antennes
Les Crustacés Amphipodes
• Forme massif, comprimés
latéralement
• Plus ou moins arqué à profil
dorsal convexe
• Majoritairement benthiques
• Nombreuses espèces
s’abritent sous les ombrelles
de méduses
• Des yeux non pédonculés
Les Crustacés Mysidacés
• Dominance benthique avec
quelques espèces
holoplanctoniques
• Aspect de petite crevette
• Yeux pédonculés
• Taille de 5-25mm
tête
• Avec ce groupe commence
les crustacés à carapace
céphalothoracique Segments du thorax
Hemimysis margalefi
Les Crustacés Euphausiacés
• Taille adultes 0.6-10cm
• Strictement
holoplanctonique
• Migration verticales
journalières de grandes
amplitude (1000m)
• C’est le krill
• Organes luminescents sur la
bases de certaines pattes
Les Crustacés Décapodes
• Peu d’espèces
holoplanctoniques
• Toutes des macroures
natantia (crevette)
• Taille adulte 1-18cm
• Détritivores ou
prédatrices
• Exploitée par l’homme
Les Mollusques
En dehors de leurs formes larvaires fréquentes dans le plancton, il sont représentés
par 03 groupes dans le domaine pélagique
Hétéropodes Thécosomes Gymnosomes
• Avec ou sans
• Coquille calcaire • Sans coquille
coquille, ou avec
mince et rigide • Parapodies
coquille réduite
• 2-10mm comme des ailes
• Nageoire aplatie au
• Pied transformé en • 6-7cm
niveau du pied
un organe natatoire,
• Prédateurs actifs
c’est les parapodies
Les larves du plancton
Le zooplancton contient de nombreuses larves d’espèces benthiques ou nectoniques
Oursins Plutéus
Ophiures Ophioplutéus
Echinodermes
Astérides Bipinnaria
Holothuries Auricularia
Le Necton Définition et composition
Animaux dont les déplacements peuvent être indépendants des
mouvements de la masse d’eau
Cétacés Poissons Céphalopodes
Reptiles marins Crustacés
Le Necton Définition et composition
Eunectontes Meronecton
• Sans aucune relation avec le fond • N’étant nectonique que lors d’une
• Section transversale du corps phase périodique de leurs
existence (alternance avec des
circulaire phase benthiques)
• Allongée dans le sens vertical Crevettes Peneidées tapies dans une loge de
• Sa plus grande largeur vers le Haut sable le jour, montent en pleine eau la nuit
(Scombridés, Chinchards, Clupeidae) pour chasser.
Nectobenthontes
Benthonectontes • En permanence en
• En relation écologique avec le fond contacte direct avec le fond
• Déplacement rapide et important • Corps fortement comprimé
sur le fond (galinette….) verticalement
• Section transversale de corps • Section transversale très
plutôt trapézoïde ou triangulaire Aplatie (Raies ou Baudroies)
• Sa plus grande largeur vers le bas; • Compression dorso-
face inferieure aplatie ou discoïde ventrale ou latérale
Clupeidae Chinchards
Scombridés
Crevettes galinette
Raies Baudroies
Eunectontes Benthoctontes Nectobenthontes
Le Necton La faune necto-pelagique
Espèces d’eaux superficielles Espèces d’eaux profondes
Épi; mésopélagiques Bathy; abyssopélagque
• La plus part sont sténo (-thermes et –halins)
• Migration et déplacement important, e • Leurs milieu très homogènes et
fonction des saisons stable
• Nageurs efficaces • La plus part sont eury (-thermes
• Qualifiés de poissons bleu (coloration de la et –halins)
face dorsale) • Morphologie très variés peut
adapté à la nage
• Adapté à un milieu obscur
03 niveau trophiques :
(présence de photophores ;
1. Espèces de petite taille (sardine, anchois)
aveugle ; sensible aux
se nourrissent de plancton
ébranlements mécaniques très
2. Elles-mêmes sont les proies d’espèces de
fines
taille moyennes (Maquereaux)
3. Les grands prédateurs (squales, thons,
cétacés)
Le Necton Mobilité et adaptations morphologiques
La nage chez l’animale nectonique
• La locomotion est un des éléments de base de la vie des animaux. Elle est
en effet directement impliquée dans les fonctions fondamentales et
nécessaires a la survie des individus et des espèces, que sont la prise de
nourriture, la fuite face aux prédateurs et la reproduction.
• La poussée implique l’action de toutes les parties du corps, et compte tenu
de la diversité des formes des poissons → Grande variété dans les
mécanismes
Ondulatoire
02 types de propulsion
Oscillatoire
La nage chez l’animale nectonique Propulsion ondulatoire
• L’ondulation latérale du corps et de la queue est le plus répandu de ces
modes de nage.
• Dans la nage ondulatoire, une onde, générée par la contraction de la
musculature, chemine le long du corps d’avant en arrière et produit une
poussée, propulsant ainsi le poisson vers l’avant.
• Ce mode de nage est classiquement divise en plusieurs catégories, selon la
proportion du corps impliquée dans la production de la force propulsive
La nage chez l’animale Propulsion oscillatoire
nectonique
• Le mouvement oscillant se caractérise simplement par un battement
stationnaire, aucune onde n’intervient dans ce mouvement.
• La partie du corps responsable de l’oscillation bouge en pivotant sur son axe
(corps, nageoires latérales, nageoires verticales)
• Le mouvement conjoint des différentes parties amènent 02 types de nage
1) Nage soutenue entretenu par des mouvements cycliques
2) Nage transitoire comportant des démarrage rapides et des virages secs
• La bonne adaptation des différentes espèces à ces modes de propulsion, a
amené à proposer 03 catégories de poissons
1) Spécialistes de la nages soutenue
2) Spécialistes de l’accélération brutale
3) Les bon manœuvriers,
Le Necton Mobilité et adaptations morphologiques
La flottabilité
Les tissus du corps des animaux sont un peut plus dense que l’eau
L’équilibre des poissons en plein eau est assurée par 02 voies
↓ ↓
Statique Dynamique
Diminution de la densité grâce à la Nage constante par un jeu très
richesse en lipides ou la présence fin des nageoires
de volume gazeux contrôlables
(vessie natatoire)
Le Necton Comportement grégaire
• Le grégarisme est la tendance qui pousse des individus de la
même espèce à se regrouper par attraction réciproque
• Le phénomène de regroupement en banc ou schooling se
rencontre de façon plus ou moins intense chez presque tout le
necton
• Le banc est un ensemble homogène d’individus se déplaçant
activement dans la même direction
• Le banc n’est pas une structure fixe, un banc peut s’étaler et se
déformer très rapidement (se constitue, se renforce puis se
disperse)
Comportement grégaire
Le Necton
Formation de bancs
• La genèse du banc résulte de l’agrégation progressive d’individus; un banc
n’est jamais définitive et deux bancs peuvent fusionnées
• Sa durée : en jours, en semaine ,ou en mois
• Le facteur favorisant la formation de bans est génétique, ce qui permet de
regrouper des individus en maturation; mais pendant et après la
reproduction, il y a souvent dislocation des bancs (différentes cohortes qui
ne sont pas arrivée à maturation au même moment, donc pas animée des
même tropismes)
Caractéristique du bancs
• Les bans les mieux
caractérisés sont
constituées par des
jeunes ou des
adultes de tailles
comparables
• On observe une synchronisation des
mouvements individuels à l'intérieur
du banc
• Les bancs formées par des larves ou
des alevins sont moins compact et
moins serrées
Le Necton Rôle du comportement grégaire
• Diminue et protection contre la prédation (la
probabilité de rencontre d’un banc est plus faible que
d’un individu isolé / les individus les plus vulnérable
sont au centre du banc)
• Le banc assure au mieux le brassage des individus,
maintenant un équilibre génétique
• Meilleur exploitation des ressources
Le Necton Migration
• On appelle migration des déplacements périodiques, orientés, régulière,
intéressant la totalité des individus d’une même espèce, ou limitée à un
certain groupe d'âge
• De nombreux migrateurs témoigne d’une sociabilité très développé
(corrélation entre phénomène migratoire et formation de bancs chez les
poissons)
Causes déclenchantes la migration
La migration trophique étend l’air de l’air de
Nécessités trophiques collecte alimentaire de l’espèce (Thons, Sardines)
Les adultes murs ou en voie de maturation
recherchent ou reviennent dans des zones dont les
Nécessités génétiques caractéristiques abiotiques permettent
l’émmission de produits génitaux (Anguilles)
Certaines espèces se concentrent à proximité de
Facteurs climatiques structures climatiques ou hydrologiques précises
et les suivent dans leurs déplacements (Germons)
Lorsque le milieux intérieur du poisson se trouve en
déséquilibre vis-à-vis du milieux extérieure; la migration
Osmo-régulation se fait pour rechercher un milieux plus favorable.
(Saumon, Anguilles)
Typologies des migrations
En fonction des milieux dans lesquels se déroule la migration, on distingue différents
types de migrateurs :
Les océanodromes Les potamodromes
Ne quittent pas le milieu océanique Ne quittent pas le milieu d’eau douce
Les diadromes
Changent de milieux, soit eaux douces vers eaux marines ou l’inverse
Les anadrome Les catadrome
va de l’eau de mer vers l'eau douce va de l’eau douce vers l'eau de mer
Les amphidromes
Qui passent d’un milieu à l’autre.
Espèces estuariennes sténohalines
Le domaine benthique Définitions
Le domaine benthique marin est la fraction de la biosphère, liée
étroitement au fond des mers et des océans
Le benthos est constitué par des êtres vivant (animaux et
végétaux ) qui vivent sur le fond: sur un support donc fixés ,
soit enfouis dans le sédiment, soit vivant au contact ou à
proximité du fond. Ils occupent le domaine benthique qui
s’étend du rivage jusqu’aux grands fonds.
Les organismes benthiques sont de bons indicateurs de la
qualité des écosystèmes en raison de leur diversité et
tolérance à la pollution
• L’écologie benthique fait appel à 03 notions pour
la délimitation et
• l’identification des biotopes :
1. La profondeur avec toutes
implications (éclairement,
• température et ressources trophiques)
2. La qualité de l’eau (paramètres physico-
chimiques)
3. La nature et la structure du substrat
Systématique et composition
Tout les groupes floro-faunistiques marins sont représentée dans le
domaine benthique à l’exception des Chaetognathes et des Cténaires
On distinguent le phytobenthos (fraction végétale) et le zoobenthos
(fraction animale)
Du point de vue dimensionnel, on séparent le benthos sur la base de
tri par tamisage en :
1. Le microbenthos, de taille inférieur à 0.1mm
2. Le meiobenthos, de taille comprise entre 0.1mm et 1mm
3. Le macrobenthos, de taille supérieur à 1mm
Le substrat en tant que facteur structurant
02 catégories de substrat
Durs Meuble
Peuplements Peuplements
Parmi les organismes epibiontes, on distingue • Essentiellement les endobiontes
• les sessiles fixés (algue macrophytes, ou endogés animal.
éponges). Lorsqu’ils ont tendance à couvrir • La plupart du temps ces
le support, ils sont dits encroutant. fouisseur ont un terrier
• Les sédentaires rampants ou marcheurs communiquant avec la surface
(chiton, échinodermes, gastéropodes, • Les sédentaires rampants ou
crustacés) marcheurs doivent s’adapter à la
• Tout ces organismes sont des foreurs; ils se consistance du sédiment
creusent une loge soit mécaniquement ou
chimiquement
Les formes vagiles marcheuses ou nageuses, capable de se déplacés plus ou moins
vite sur le fond ou à proximité, elles sont moins dépendantes de la nature du substrat
Exigences et modes alimentaires
La distinction entre microphage et macrophage doit être interpréter en fonction du
rapport de dimension entre l’animale et la nourriture qui la consomme (Microphages /
petite proies par rapport à leurs taille ; Macrophages / proies volumineuses)
Les types de comportements alimentaires sont :
Suspensivores ou sestonophages (microphages)
• Consiste en la capture plus ou moins passive des particules, nutritives ou non,
mises en mouvement ou maintenues en suspension par l’eau
• La capture peut être réalisée au moyen
1. d’appendices plumeux, qui jouent un rôle de filtre externe (crustacés). Celles-ci
sont rétractés et léchés.
2. Par l’émission de filaments muqueux ou une nappe de mucus
• L’efficacité de la collecte peut être améliorée par des mécanismes avec lesquelles
l’animale crée sont propre courant d’eau (système aquifères des éponges, cils de
polychètes)
• Au niveau le plus élaboré les sestonophages peuvent utilisés à la fois des
mécanismes de mise en mouvement de l’eau, des mécanismes de filtration
complétés par des secrétions muqueuses
Détritivores (microphages)
• Se nourrissent à partir du contenu du film superficiel déposé à la surface du
substrat
• Ce film est riche bactéries et en matière organique particulaire qui peut
être adsorbé sur les grains de sédiment
• Se type de mode alimentaire se trouve chez les endobionte de substrat
meuble
• La collecte peut être mécanique :
1. Les amphipodes du genre Corophium ratissent le sédiment autours de
l’orifice de leurs terrier
2. Divers décapodes peignent avec leurs maxillipèdes la surface du sédiment
puis tri le matériel collecté
• Des mécanismes de collecte du film fondé sur la création d’un courant
d’eau
Limivores (microphages)
• Ces espèces ingèrent directement des masses importantes de sédiment
sans remise en suspension
• Certains limivores exercent une certaines sélection, éliminant une partie
du sédiment grâce par exemple à des podia buccaux
Brouteurs (microphages)
• Ce sont des organismes qui exploitent la biomasse fixée, sessile ou
encroutant des substrats durs, tel que des macrophytes ou des
métazoaires solitaires ou coloniaux
• Un grand nombre de brouteurs de végétaux consomment la microflore
(diatomées, cyanophycées) vivants en épibiose sur les substrats solides ou
les végétaux
• A coté de ces brouteurs herbivores ou omnivores à dominance de
végétaux, il y a également des carnassiers brouteurs d’invertébrés sessiles
(éponges, bryozoaires)
Macrophages
• Il peut y avoir une des variations importantes du comportement
alimentaire, mais on peut retrouvé isolé ou en synergie, les phases
suivantes :
1. Choix
2. Préhension Comportement
3. Contention prédateur
4. Mort et ingestion de la proie individualisée
• Les formes benthiques vagiles (crustacés décapodes, céphalopodes,
poissons ont des modes de captures si divers et des régimes alimentaires si
différents, qu’il est impossible de les énumérer tous
Aspects de la reproduction
Les différents modes de développement sont :
Développement direct
(taille de la nouvelle génération ≈ taille des géniteurs)
• Absence de stade larvaire
• Les divers processus pour obtenir des individus de la nouvelle génération à
la taille, à ses géniteurs sont :
Les œufs libérées dans le milieu renferment suffisamment de vitellus pour
obtenir à l’éclosion la forme parfaite de l’espèce (dans ce cas les œufs sont
gros et peut nombreux)
Viviparité, soit avec incubation simple, soit avec fourniture de substances
nutritives par les parents
Les œufs sont groupés et agglutinés en pontes nues ou dans des capsules
ovigères au sein desquelles les embryons se nourrissent soit d’un fluide
nourricier, soit aux dépens d’autres embryons abortifs
• Dans tout ces cas, les œufs sont peut abondants et la fécondité faible est
compensée par un taux de survie de jeunes élevé
Développement indirect
• A partir de l’œuf il y a passage par un ou plusieurs stades larvaires
(majoritairement planctoniques)
• Les larves sont classées en 02 catégories en fonction des rapports d’ordre
trophique :
Larves
Larves planctotrophiques Larves lécitotrophiques
LP LL
à vie longue à vie courte
LPL LPC
• Fécondité élevée • Subsistent uniquement
• Présentent des variations sur leurs réserve vitelline
d’abondance rapides des • Populations stable
populations