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Homélie Journée Des Malades 11 Février

Le document parle de la Journée mondiale du Malade et de Jésus comme le vrai médecin de l'humanité. Il décrit comment Jésus guérissait les malades et leur offrait la vie éternelle. Le document discute également de l'importance du sacrement de la Pénitence pour guérir l'âme du péché.

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Le document parle de la Journée mondiale du Malade et de Jésus comme le vrai médecin de l'humanité. Il décrit comment Jésus guérissait les malades et leur offrait la vie éternelle. Le document discute également de l'importance du sacrement de la Pénitence pour guérir l'âme du péché.

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En ce jour du 11 février, fête liturgique de Notre-Dame de Lourdes, est célébrée la Journée

mondiale du Malade. La maladie est une réalité typique de la condition humaine, qui peut être une
métaphore réaliste de notre existence ; Saint Augustin l’exprime dans l'une de ses prières : "Seigneur,
ayez pitié de moi ! Hélas ! Voilà mes blessures, je ne les cache pas. Vous êtes le médecin, je suis le
malade ; vous êtes miséricordieux, je suis un misérable". (Conf. Livre X, n. 39).
Le Christ est le vrai "médecin" de l'humanité, que le Père céleste a envoyé dans le monde pour
guérir l'homme, marqué dans son corps et son esprit par le péché et ses conséquences. Ces dimanches
précisément, l'Évangile de Marc nous présente Jésus qui, au début de son ministère public se consacre
tout entier à la prédication et à la guérison des malades dans les villages de Galilée. Les innombrables
signes prodigieux qu'il accomplit sur les malades confirment la "bonne nouvelle" du Royaume de Dieu.
L'Évangile d'aujourd'hui raconte la guérison d'un lépreux et exprime avec une grande force l'intensité de
la relation entre Dieu et l'homme, résumée dans un merveilleux dialogue : "Si tu le veux, tu peux me
purifier", dit le lépreux. "Je le veux, sois purifié", répond Jésus, le touchant de la main et le libérant de la
lèpre (Mc 1, 40-42). Nous voyons ici en quelque sorte concentrée toute l'histoire du salut. Ce geste de
Jésus qui tend la main et touche le corps couvert de plaies de la personne qui s’adresse à lui, manifeste
parfaitement la volonté de Dieu de guérir sa créature déchue, en lui redonnant la vie "en abondance" (Jn
10, 10), la vie éternelle, pleine, heureuse. Le Christ est "la main" de Dieu tendue à l'humanité pour
qu'elle puisse sortir des sables mouvants de la maladie et de la mort et se remettre debout sur le roc
solide de l'amour divin.
La tâche principale de l’Église est l’annonce du Royaume de Dieu, « mais cette annonce doit elle-
même constituer un processus de guérison "…panser les cœurs meurtris" (Is 61,1) », selon la charge que
Jésus a confiée à ses disciples (cf. Lc 9, 1-2 ; Mt 10, 1.5-14 ; Mc 6, 7-13). Le lien entre la santé physique et
la guérison des blessures de l’âme nous aide donc à mieux comprendre "les sacrements de guérison".
Le sacrement de la Pénitence, sacrement de la guérison de l’âme, sacrement de la purification de
la lèpre du péché, est d’une grande importance sur le chemin de la vie chrétienne ; « toute l’efficacité de
la Pénitence consiste à nous rétablir dans la grâce de Dieu et à nous unir à Lui dans une souveraine
amitié » comme le dit le Catéchisme de l’Église Catholique. L’Église, en continuant de proclamer le
message de pardon et de réconciliation de Jésus, ne cesse jamais d’inviter l’humanité tout entière à se
convertir et à croire à l’Évangile. Elle fait sien l’appel de l’apôtre Paul : « Nous sommes donc en
ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du
Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20). Durant sa vie, Jésus annonce et rend présente la
miséricorde du Père. Il est venu non pour condamner mais pour pardonner et sauver, pour donner de
l’espérance même dans les ténèbres les plus profondes de la souffrance et du péché, pour donner la vie
éternelle ; ainsi dans le sacrement de la Pénitence, dans « le remède de la confession », l’expérience du
péché ne dégénère pas en désespoir mais rencontre l’Amour qui pardonne et transforme
Dieu, « riche en miséricorde » (Ep 2,4), comme le père de la parabole évangélique (cf. Lc 15, 11-
32) ne ferme son cœur à aucun de ses fils, mais Il les attend, les recherche, les rejoint là où le refus de la
communion emprisonne dans l’isolement et la division ; Il les appelle à se rassembler autour de sa table,
dans la joie de la fête du pardon et de la réconciliation. Lui, dans son grand amour, veille toujours et
partout sur nos vies et nous attend pour offrir à chacun des enfants qui reviennent à Lui le don de la
pleine réconciliation et de la joie.
Elevons notre regard confiant et notre prière vers Marie, Mère de miséricorde et Santé des
malades. Prions-la, dans sa maternelle compassion, d’accompagner et soutenir la foi et l’espérance de
chaque personne malade et souffrante, sur son chemin de guérison des blessures du corps et de l’esprit.
Amen

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