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Correction TD4 LU1MA003

Ce document contient les corrigés de plusieurs exercices sur les suites récurrentes. Les exercices portent sur la convergence de suites définies par des relations de récurrence et l'étude de leurs limites.

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Sorbonne Université 1MA003, 2023-2024

Corrigé de la feuille 4 : suites récurrentes

Exercice 1.

(a) Si (un ) tend vers `, (un+1 ) aussi et donc en passant à la limite dans la relation
b
de récurrence, on trouve ` = a` + b, soit ` = .
1−a
(b) Avec ` = a`+b, on trouve, pour n ∈ N : vn+1 = un+1 −` = (aun +b)−(a`+b) =
avn . Donc (vn ) est une suite géométrique de raison a.
(c) Si u0 = `, v0 = 0, donc la suite géométrique (vn ) est nulle et (un ) est constante
à la valeur `, quel que soit le paramètre a. Supposons u0 6= `.
Si |a| < 1, (vn ) converge vers 0, donc (un ) converge vers `. Réciproquement,
si (un ) converge, c’est vers ` d’après (a), donc la suite géométrique (vn ) tend
vers 0 et cela correspond à une raison a ∈] − 1, 1[. Dans le cas u0 6= 0, la suite
(un ) converge donc si et seulement si |a| < 1.
(d) La suite (un ) en question vérifie la relation de récurrence

1
∀n ∈ N, un+1 = un + (1 − un ).
9

(à chaque étape, on colorie 1/9 de chaque carré blanc, donc 1/9 de l’aire non
coloriée). On est donc dans la situation ci-dessus avec a = 8/9 et b = 1/9.
b
Puisque |a| < 1, (un ) converge vers = 1.
1−a

Exercice 2. On introduit les suites (xn = Re(un )) et (yn = Im(un )). Elles
vérifient :
1
∀n ∈ N, xn+1 = xn et yn+1 = yn .
5
Donc (yn ) est constante, à la valeurs y0 = Im(u0 ). Et (xn ) est géométrique de
raison 1/5 donc converge vers 0. On en déduit que (un ) converge vers iIm(u0 ).

Exercice 3.

(a) La fonction f : x 7→ x2 +2 est bien définie de R dans R, donc la suite récurrente


est bien définie.
1
2

(b)
(c) Pour x ∈ R, f (x) − x = x2 − x + 2. On reconnaı̂t un trinôme du second degré
de discriminant ∆ = −7 < 0. Comme son coefficient dominant est 1 > 0, il
reste strictement positif sur R. Cela prouve que un+1 > un pour tout n : (un )
est strictement croissante.
(d) La suite étant croissante, elle admet une limite `, réelle ou +∞. Si ` est finie,
par passage à la limite dans la relation de récurrence, f (`) − ` = 0. Or on
vient de voir, au (c), que cette équation n’admet aucune solution réelle. Donc
(un ) tend vers +∞.

Exercice 4.
(a) La fonction sinus est bien définie de R dans R, donc la suite récurrente est
bien définie.

(b)
3

(c) Pour x ∈ [0, 1] ⊂ [0, π/2], sin x ∈ [0, 1].


(d) La fonction g : x 7→ sin x − x est dérivable sur R, avec g 0 = cos −1 ≤ 0. Donc
g est décroissante. Et g(0) = 0. Donc g ≤ 0 sur [0, 1]. Par (c), la suite (un )
reste dans [0, 1], donc ce calcul donne un+1 − un = g(un ) ≤ 0 pour tout indice
n : (un ) est décroissante.
(On peut aussi utiliser la concavité de sinus sur [0, 1] pour voir que g y est
négative, cf. feuille 3.)
(e) Puisque (un ) est décroissante minorée (par 0), (un ) converge. Sa limite `
appartient à l’intervalle fermé stable [0, 1] et elle vérifie g(`) = 0 par continuité
de g. Sur ]0, 1[, g 0 = 1 − cos < 0 donc g est strictement décroissante sur [0, 1].
Et g(0) = 0, donc g ne s’annule qu’en 0. Cela prouve (un ) converge vers 0.

Exercice 5.

(a) Si a < −1, a − 1 n’est pas défini donc la suite n’est pas définie. Si a ≥ −1,
u1 est bien défini et c’est
√ un nombre positif. Or l’intervalle R+ est stabilisé
par la fonction f : x 7→ x + 1. Donc la suite (un ) est bien définie si a ≥ −1.
(b) Par continuité de f sur l’intervalle fermé R+ , si (un ) converge vers `, f (`) = `.
Le nombre positif ` √ est alors une solution de `2 − ` − 1 = 0. Ce√trinôme admet
1± 5 1+ 5
comme racines . La seule racine positive est ` = .
2 2
(c) On peut observer que la fonction f est croissante. D’après le cours, la suite
(un ) est donc
√ toujours monotone et son sens de variation dépend de la position
de u1 = a + 1 par rapport à u0 = a.
Si a ≥ `, a se situe à droite de la second racine du trinôme étudié au (b),
donc a2 − a − 1 ≥ 0 et u1 ≤ u0 : (un ) est décroissante et minorée (par 0) donc
converge et ce ne peut être que vers `.
Si −1 ≤ a < `, on a u1 ≥ u0 (comme u1 ≥ 0, c’est clair si a = u0 ≤ 0 ; et si
a ∈ [0, `[, a est situé entre les racines du trinôme du (b), donc a2 − a − 1 ≤ 0,
ce qui implique l’inégalité voulue). Dans ce √ cas, (un√ ) est croissante. On peut
remarquer que si −1 ≤ x ≤ `, 0 ≤ f (x) = x + 1 ≤ ` + 1 = `, ce qui prouve
que [−1, `] est stable, de sorte qu’ici, (un ) restera majorée par `. Donc (un ),
croissante et majorée, converge, vers ` par nécessité.

Exercice 6.
(a) Soit x ∈ [1/2, 2]. En particulier, x 6= −1, donc f (x) est bien défini. Par
décroissance de f sur ] − 1, +∞[, on a
2 4
= f (2) ≤ f (x) ≤ f (1/2) = .
3 3
Donc f (x) est dans l’intervalle [1/2, 2]. Cet intervalle est donc stable.
(b) Puisque 2 est dans cet intervalle, on en déduit que (un ) est une suite bien
définie et restant dans cet intervalle. Par continuité de f sur cet intervalle
fermé, si (un ) converge vers `, ` est un élément de [1/2, 2] vérifiant f (`) = `.
C’est donc une solution de `2 + ` − 2 = 0. Ce trinôme a pour racines 1 et −2.
La seule possibilité de limite dans l’intervalle voulu est ` = 1.
4

(c) La fonction f est dérivable sur [1/2, 2], avec |f 0 (x)| = 2/(1 + x)2 pour x dans
cet intervalle. Par décroissance de |f 0 |, |f 0 | ≤ |f 0 (1/2)| = 8/9 sur cet intervalle.
La fonction f y est donc contractante. Cela assure donc la convergence de (un )
vers la seule limite possible, 1, avec de plus l’estimée
 n  n
8 8
∀n ∈ N, |un − 1| ≤ |u0 − 1| = .
9 9
(d) Par décroissance de f , les suites (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones de sens
opposé. On calcule : u0 = 2, u1 = 2/3 et u2 = 6/5 < u0 . Ainsi, (u2n ) est
décroissante et donc (u2n+1 ) est croissante.

Exercice 7.
(a) Soit x > 0.rOn utilise l’identité
r remarquable A2 + B 2 − 2AB = (A − B)2 ≥ 0
x a
avec A = et B = :
2 2x
x a √
+ − a ≥ 0.
2 2x
x a √
Posons f (x) = + . On a donc : ∀x > 0, f (x) ≥ a. (On aurait aussi
2 2x
pu étudier les variations de la fonction f .)

Puisque u0 > 0, ceci prouve d’une
√ part que u1 = f (u0 ) ∈ [ a, +∞[. Et cela
prouve aussi que l’intervalle [ a, +∞[ est stable. Donc :

∀n ≥ 1, un ∈ [ a, +∞[.

(b) Pour x ∈ [ a, +∞[,
1 a  1
a − x2 ≤ 0.

f (x) − x = −x =
2 x 2x
Avec (a), (un )n≥1 est donc décroissante.
(c) Par (a) et (b), (un )n≥1 est minorée et décroissante,√donc convergente, vers
une limite `, qui est dans l’intervalle fermé et stable [ a, +∞[. Par
√ continuité
de f sur cet intervalle, ` est un point fixe de f dans l’intervalle [ a, +∞[.
2
Or d’après
√ √ f (`) − ` = 0 si et seulement si a − ` = 0, i.e.
le calcul ci-dessus,
` = a (puisque ` est dans [ a, +∞[).

∗ un − a
(d) Pour n ∈ N , on pose n = √ , de sorte que
2 a
un a √ √ √
2 + 2un − a u2n + a − 2un a (un − a)2
n+1 = √ = √ = √ .
2 a 4un a 4un a

On minore ensuite un par a dans le dénominateur pour trouver
n+1 ≤ 2n .
Etant donné N ∈ N∗ , par récurrence, on en tire :
n−N
∀n ≥ N, n ≤ (N )2 .
Puisque (n ) tend vers 0, on peut fixer N pour que N ≤ 1/10. Alors :
n
n ≤ C 10−2 ,
∀n ≥ N,
N √ n
avec C = 102 . Cela prouve un − a = O(10−2 ) quand n → +∞.

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