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Analyse Linéaire 2 - Rimbaud - Ophélie

Dans ce poème, Rimbaud dépeint la mort tragique d'Ophélie, un personnage de la pièce Hamlet de Shakespeare, à travers une nature bienveillante. Le poème est divisé en trois parties : la première décrit calmement Ophélie flottant dans l'eau entourée d'une nature protectrice. La deuxième partie adopte un ton plus lyrique en s'adressant à Ophélie, dévoilant les causes de sa folie et montrant une nature devenue hostile. La troisième partie reprend la vision du poète voyant le fantôme d'Ophélie.

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Analyse Linéaire 2 - Rimbaud - Ophélie

Dans ce poème, Rimbaud dépeint la mort tragique d'Ophélie, un personnage de la pièce Hamlet de Shakespeare, à travers une nature bienveillante. Le poème est divisé en trois parties : la première décrit calmement Ophélie flottant dans l'eau entourée d'une nature protectrice. La deuxième partie adopte un ton plus lyrique en s'adressant à Ophélie, dévoilant les causes de sa folie et montrant une nature devenue hostile. La troisième partie reprend la vision du poète voyant le fantôme d'Ophélie.

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Ophélie

Rimbaud
I
1 Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
2 La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
3 Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
4 – On entend dans les bois lointains des hallalis.
5 Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
6 Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
7 Voici plus de mille ans que sa douce folie
8 Murmure sa romance à la brise du soir.
9 Le vent baise ses seins et déploie en corolle
10 Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
11 Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
12 Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.
13 Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
14 Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
15 Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
16 – Un chant mystérieux tombe des astres d’or.
II
17 Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !
18 Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
19 – C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège
20 T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;
21 C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,
22 A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits;
23 Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
24 Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits;
25 C’est que la voix des mers folles, immense râle,
26 Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;
27 C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,
28 Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !
29 Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !
30 Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
31 Tes grandes visions étranglaient ta parole
32 – Et l’infini terrible effara ton oeil bleu !
III
33 – Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
34 Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
35 Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
36 La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
INTRODUCTION

Partie commune
Rimbaud est considéré comme l’un des plus grand poètes français du 19e. Il a écrit de
nombreux poèmes dans sa jeunesse et, en 1870, alors que la France est en guerre contre
la Prusse, il fugue et quitte sa ville natale de Charleville- Mézières. Il rédige alors les
Cahiers de Douai.
Partie spécifique
Il est aussi un admirateur de Shakespeare et il lui rend hommage avec le poème
« Ophélie », qui est un extrait des Cahiers de Douai.
Ophélie est en effet un personnage issu de la tragédie Hamlet, représenté pour la
première fois en 1603. Ophélie est victime des manigances d’Hamlet, qu’elle aime, ce qui
la conduit à la folie et au suicide: elle se noie dans un fleuve. Par son destin tragique, elle
incarne symboliquement une nature mystérieuse et l’innocence bafouée par les intrigues
des hommes. Elle a été source d’inspiration pour de nombreux artistes tels que Millais.

Ce poème est une élégie, c'est-à-dire une plainte qui chante la mort. Il est composé de 9
quatrains et est divisé en 3 parties (4 - 4 - 1). Il est écris en alexandrins (vers de 12 pieds)
aux rimes croisées. Il relate la mort de la jeune fille qui flotte dans le fleuve au milieu d’une
nature bienveillante et qui devient un lieu de repos éternel.
Lecture du texte
Problématique et annonce du plan
A la lecture de ce texte, nous pouvons nous demander comment Rimbaud nous dévoile
une scène tragique par le biais d’une nature vivante.
Il est intéressant d’analyser le poème par les changements de voix :
- Quatrains 1>4: Mouvement calme avec l’apparition d’Ophélie dans une nature
bienfaisante et protectrice
- Quatrains 5>8: Mouvement lyrique, adressé à Ophélie. La nature devient plus hostile et
on retrace les causes qui ont mené Ophélie à la folie et au suicide. Notion de fantastique
avec son fantôme.
- Quatrain 9: Prise de recul avec la vision du poète.
Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
ANALYSE LINEAIRE

Premier mouvement

Premier mouvement calme. On découvre Ophélie dans une nature protectrice.

V1 « où dorment les étoiles »


- On sait que la nature est chère à Rimbaud
- Personnification de la nature > importance de la nature.
- Miroir avec Ophélie qui « dort »

V1« l’onde calme et noire »


Adjectif « noire » pour qualifier l’eau = référence à la mort.

V2« La blanche Ophélia »


- Contraste blanche Ophélia / onde noire . Accent sur sa blancheur à plusieurs reprises
dans le texte: « lys » (V2), la métaphore « fantôme blanc » (V6) et la comparaison
« belle comme la neige » (V17).
- Blancheur = paleur = mort
- Blancheur = pureté (notamment avec la comparaison au « grand lys »)
- Enonciation à la 3e personne > neutralité pour mieux sublimer Ophélie.

V2 « comme un grand lys »


- Comparaison > Ophélie est une fleur parmi les fleurs.
- « Lys » = rang royal
- Adjectif « grand » à plusieurs reprises dans le texte > sublimer le personnage.

V2 « Ophélia »
En outre, le prénom de la JF passe de « Ophélie » dans le titre à « Ophélia » comme
dans la version originale de Hamlet > diérèse qui montre le lien direct avec le personnage
shakespearien.

V2-3 « flotte »
Répétition du verbe > anadiplose qui donne de l’importance à la situation.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
V3 « très lentement »
Les adverbes accentue l’impression de calme

V3 « couchée en ses longs voiles… »


- Euphémisme qui évoque la position du défunt dans son linceul.
- Points de suspension > impression de longueur aux voiles, ou de temps suspendu.

V4 « dans les bois lointains »


Proposition circonstancielle de lieu > endroit préservé, à l’écart de la présence humaine

V4 « hallalis »
Evoque un fond sonore qui indique qu’Ophélie est au milieu de la nature sauvage.

V5-7 « Voici plus de mille ans »


Anaphore renforcée par les deux enjambements > impression d’éternité

V5-6 « la triste Ophélie Passe »


Rejet qui insiste sur le verbe et sur le notion de fantôme qui suit.

V6 « fantôme blanc »
Métaphore > fait basculer le poème dans un registre fantastique.
Ophélie devenue fantôme

V5 « triste Ophélie » - V7-8 « sa douce folie murmure »


On découvre l’état émotionnel de la jeune fille > ce qui l’a menée à la mort:
- Antéposition de l’adjectif « triste » > accent sur sa tristesse
- Personnification « sa douce folie murmure » > la jeune femme a perdu la raison.

V6 « fantôme blanc » / « fleuve noir; »


- A nouveau la même antithèse = contraste > mise en évidence du corps de la morte.
- Fleuve noir = ref. Styx = mort

V7 « Voici plus de mille ans »


Hyperbole > notion d’éternité / de mort.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
V7 « sa douce folie»
Oxymore qui revoie au calme de cette première partie.

V8 « romance »
Fait référence à son histoire d’amour avec Hamlet.

V7-8 « sa douce folie murmure sa romance à la brise du soir »


- Personnification qui montre qu’Ophélie n’est plus qu’un « murmure » qui hante les lieux.
- Enjambement qui met l’accent sur « murmure », rappelant le calme de ce mouvement.

Personnifications
Nombreuses dans les 3e et 4e strophes = nature qui agit, qui vit: V9 « Le vent baise » et
« déploie » - V11 « Les saules pleurent » - V13 « Les nénuphars soupirent »

V9-10 « déploie en corolle ses grands voiles bercés mollement par les eaux »
- La nature prête vie au corps d’Ophélie par le mouvement de ses vêtements
- L’enjambement semble mimer ce déploiement.

Balson
Blason anatomique > différentes parties du corps évoquées : « seins » (V9), « épaule »
(V11), « grand front » (V12) > cliché poétique de la Renaissance

V12 « grand front rêveur [où] s’inclinent les roseaux »


- Front = monde des idées et du rêve
- Roseaux = fragilité et agilité
> Ophélie = double du poète?

V11-12-13 « les saules pleurent sur son épaule », « son front s’inclinent sur les
roseaux », « les nénuphars soupirent autours d’elle »
Marque la présence d’Ophélie au milieu de la nature bienveillante et compatissante.

V13 « Les nénuphars froissés »


Adjectif « froissé » > parallélisme avec Ophélie / fleur fanée

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
V16 « - le chant mystérieux »
- Le tiret met en évidence le GN
- adjectif mystérieux > registre fantastique cf. fantôme

V16 « astres d’or »


Pléonasme qui fait écho aux « étoiles » du premier vers
- La boucle de cette première partie du poème est bouclée
- Ophélie est protégée à jamais par la nature

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
Second mouvement
Le second mouvement est lyrique. Il est adressé à Ophélie. L’opposition avec la première
partie est très marquée, on voit que la nature devient hostile, qu’elle se déchaine sur
Ophélie.

V17 Point d’exclamation


Montre l’agitation, en opposition au calme de la première partie

V17 « Ô pâle Ophélia ! » - V2 « oui »


- La première strophe débute par une apostrophe interpellant Ophélie
- Discours indirect libre « Oui » > Rimbaud instaure une sorte de dialogue avec Ophélie.

V17 belle comme la neige


Comparaison : référence à la pureté (blanc = peur) et à la mort (blanc = pâle = mort)

V18-20 « tu mourus », « T’avaient parlé »


- Emploi du PS et de l’imparfait > changement de temps >< présent de la première partie
- Le passé renvoie à une fable dans un passé lointain.

V18 « tu mourus »
Le passé simple suggère le caractère soudain

V18 « enfant »
Le substantif « enfant » = figure de la jeunesse brisée > rechercher pitié du lecteur

V18 « par un fleuve emporté! »


Circonstances de la mort révélées : le courant s’est emparé d’elle > nature plus hostile
que dans la première partie.

V19 « C’est que »


Anaphore x4 > cherche à expliquer les raisons qui ont conduit Ophélie à la mort.

V19 « les vents »


Le pluriel s’oppose au singulier de la première partie >> moins doux, moins agréable.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
V19-20 « les vents…. t’avaient parlé »
- Personnification du vent, et donc de la nature.
- Enjambement qui met l’accent sur cette personnification

V20 « âpre liberté »


Oxymore qui montre les difficultés rencontrées par Ophélie
> rapprochement avec la recherche de liberté de Rimbaud qui veut se détacher des codes

V21 « un souffle, tordant ta grande chevelure »


Hyperbole > le vent devient encore plus fort.

V22 « étranges bruits » - V23 « le chant de la Nature »


Les « étranges bruits » laissent place au « chant de la nature », comme si tout poussait
Ophélie vers la mort.

V24 « soupirs des nuits »


Personnification + Métaphore de la mort

Jeu de sonorité > déchaînement de la nature


Sonorité moins agréable avec les consonnes [r], [p], [b], [k], [t].

V23 « Nature »
Nature personnifiée avec la majuscule > importance de la nature.

V25 « la voix des mers folles »


- « folle » : Le thème de la folie est à nouveau présent
- métaphore qui figure le déchaînement des éléments, donc la folie qui s’empare de
l’esprit d’Ophélie.

V25 « « immense râle »


Hyperbole > référence à la mort

V26 « brisait »
- Renforce l’idée de mort du vers précédant
- Connote la violence contre laquelle l’innocente « enfant » n’a fait pas le poids.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
V26 « trop humain et trop doux »
2 hyperboles renforcent idée de faiblesse : Ophélie ne peut pas lutter contre les forces qui
s’imposent à elle > Ds Shakespeare: elle est victime collatérale.

V27 « un beau cavalier pâle » , V28 « un pauvre fou »


- 2 periphrases désignent Hamlet
- Hamlet n’est pas directement nommé + articles indéfinis > personnage pas valorisé

V28 « à tes genoux »


L’expression symbolise la déclaration amoureuse (amour courtois) = élément qui a
bouleversé la vie d’Ophélie: sans ces promesses rompues, elle n’aurait peut-être pas
perdu la raison et trouvé la mort.

V28 « muet »
La nature parle, est bruyante >< comme Ophélie, Hamlet est « muet »
Dans la dernière strophe de cette partie, le rythme devient de plus en plus saccadé. On
arrive à la mise en avant de la désillusion.

V29 Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !


Accumulation avec 4 phrases averbales.
- 3 premières = gradation représentant les illusions de la JF
- 4me = compassion à l’égard de la JF

V30 « comme neige sur le feu »


Comparaison > Ophélie s’est brûlée les ailes, la passion l’a consumée >< V29 « rêve »

V31 « visions »
Ref. à la folie.

V31 « tes grandes visions étranglaient ta parole »


Hyperbole + personnification > Ophélie est incapable de parler.

V32 « Et l’infini terrible »


Hyperbole de la mort qui cloture ce second mouvement.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
Troisième mouvement

Cette dernière partie est brève par rapport aux deux précédentes.
Métapoésie qui marque une rupture et attire l’attention sur le rôle et la fonction du poète.
Ce dernier mouvement forme une boucle avec le premier quatrain.

V33-35 « et »
Répétition de la conjonction de coordination « Et » > lien avec la troisième précédante.

V33 « le poète dit »


- Référence à Rimbaud lui-même.
- Indique le rôle privilégié du poète qui peut avoir une autre vision du monde.
- Le verbe dire indique que le poète transmet son savoir au lecteur.

Ophélie reprend vie


Ophélie cueille des fleurs > ref. À la notion de « fantôme » mentionnée plus haut.

2 temps
- Le présent « le poète dit » et le PS « tu cueillis » > opposition qui montre qu’Ophélie
appartient à un passé révolu.
- V34 « Tu viens » au présent > le fantôme d’Ophélie plane toujours

V36 « comme un grand lys »


Comparaison / anaphore végétale qui rappelle la 1re strophe du poème
> construction circulaire > symbolise Ophélie condamnée à errer pour l’éternité.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
CONCLUSION

Dans « Ophélie », Arthur Rimbaud reprend le thème shakespearien de la belle noyée qui a
sombré dans la folie et le désespoir.
Nous avons vu que le poème s’ouvre sur une scène calme, emprunte de mort, mais avec
une nature bienfaisante et protectrice.
La rythme s’est accéléré au fur et à mesure du texte. La nature est devenue plus hostile et
on a pu découvrir les causes de la mort d’une Ophélie qui n’a pas pu lutter. Sa sensibilité,
son innocence et ses rêves de romance l'on conduite à la folie puis au suicide.
On note par ailleurs un côté fantastique avec le personnage d’Ophélie fantomatique.
Enfin, Rimbaud cloture son poème en laissant la parole au poète, celui qui observe, voit et
transmet.
Dans ce poème, Rimbaud est donc parvenu à nous peindre une scène tragique par le
biais d’une nature vivante, tantôt bienfaisante, tantôt hostile.

OUVERTURE
La scène décrire par Rimbaud, tout comme le tableau de Millais, montre une Ophélie dans
un temps suspendu, au milieu de la nature dont elle fait désormais partie.

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
Explication de mots
- Hallalis: Cri ou sonnerie de cor annonçant que l'animal est aux abois.
- Effarer: Troubler en provoquant un effroi, la stupeur
- Corolle: Forme des pétales
- Aune: Règle de bois pour mesurer les longueurs

Vocabulaire
- Anadiplose: lorsqu’on retrouve un mot à la fin d’un vers et au début du vers suivant.
- Discours indirect libre: lorsque le verbe introduisant un discours indirect est omis.
- Périphrase: notion exprimée par plusieurs mots, car un seul ne pourrait pas l’exprimer.
- Propositions juxtaposées: propositions qui se succèdent sans lien de subordination ni
de coordination.
- Proposition subordonnée relative: est introduite par un pronom relatif (qui que quoi
dont où lequel …).
- Diérèse (>>synérèse): ajouter une syllabe Ex: O-phé-lie >> O-phé-Li-a
- Métonymie: figure de style qui utilise un mot pour signifier une idée distincte mais qui
lui est associée. Ex: boire une bouteille.
- Anaphore: répétition d'un mot ou d'un groupe de mots à la même place (ex: en début
de vers).

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
Questions de grammaire

Analyser la phrase des vers 14-15 « Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile »
> Phrase complexe avec 3 verbes conjugués (soulignés)
- Proposition principale : « elle éveille » > juxtaposée
- Proposition relative « qui dort » > juxtaposée
- Proposition subordonnée relative « d’où s’échappe un petit frisson d’aile »

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante
Question sur le texte

Comment la figure d’Ophélie est-elle ici représentée ? Quel est son rôle ?

Analysez la progression du poème.

De quelle manière la nature est-elle mise en valeur par l’auteur ?

En quoi le poème peut-il être une métaphore de l’expérience poétique de Rimbaud ?

Problématique:
Comment Rimbaud nous dévoile une scène tragique par le biais d’une nature vivante

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